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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION, ET DE
SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
°°°°°°°°°°°°°°°°°
CONTRIBUTION
CONTRIBUTION DE
L’AUDIT EXTERNE SUR
L’EFFICACITE DU SYSTEME
DE CONTROLE INTERNE
Cas de IVMA
Sous l’encadrement de :
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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION, ET DE
SOCIOLOGIE
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
DEPARTEMENT GESTION
°°°°°°°°°°°°°°°°°
CONTRIBUTION DE
L’AUDIT EXTERNE SUR
L’EFFICACITE DU SYSTEME
DE CONTROLE INTERNE
Cas de IVMA
Sous l’encadrement de :
SOMMAIRE
Remerciements
Liste des abréviations
Liste des figures et des tableaux
Introduction générale
Conclusion générale
Bibliographie
Annexe
Tables des matières
LISTE DES ABREVIATIONS
Ainsi, cette étude se divise en 3 parties, dont la 1ère partie oriente l’étude dans le
contexte général du cabinet et la théorie sur le contrôle interne et l’audit. La 2è partie se
concentre sur la pratique du contrôle interne dans la société IVMA afin d’en dégager les forces et
les faiblesses. La 3è partie propose des solutions aux problèmes constatés suivies des
recommandations en vue de le rendre efficace.
2
PARTIE I : CONTEXTE
GENERAL
La notion de certaines connaissances paraît nécessaire dans l’exercice de tous les métiers de
travail. Avant d’entrer dans la vraie problématique, quelques notions sont utiles.
Cette première partie traite le contexte environnemental d’un cabinet d’audit et les aspects
théoriques fondamentaux en matière de contrôle interne et d’audit. Par conséquent, cette partie
permet de comprendre les problèmes rencontrés en réalité par les entreprises.
3
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CABINET
Ces derniers temps, le concept d’audit ne cesse de se développer, surtout dans notre
pays. L’apparition de nouveaux cabinets dans le marché et la promotion du métier d’expertise
comptable marque ce tournant. Dans les années 90, le nombre des experts comptables à
Madagascar est de 40 ; de nos jours, l’effectif s’est augmenté de soixante quinze, condition sine
qua non de la création des cabinets d’audit. Mais l’assurance sur les opérations effectuées dans
une entreprise reflète la transparence des activités exercées à Madagascar, d’où la nécessité des
personnes externes à l’entreprise pour mener une activité de vérification à l’intention des
utilisateurs des informations financières produites.
A Madagascar, le marché de l’audit est encore plus large, vu la disposition en vigueur
régissant les sociétés. Le cabinet ERNST & YOUNG est l’un des cabinets exerçant dans le
domaine d’audit et de commissariat aux comptes.
Le présent chapitre présente la société Ernst & Young : sa création, ses activités et sa
structure.
ERNST & YOUNG travaille dans le domaine de l’audit, le conseil et le commissariat aux
comptes. Depuis son implantation à Madagascar, il ne cesse de se développer pour satisfaire les
attentes des sociétés.
La société ERNST & YOUNG Madagascar est une branche de la société britannique
ERNST & YOUNG GLOBAL LIMITED, présent dans 140 pays et structurées dans 10 régions,
dont Madagascar est intégrée dans la région « North Area » regroupant l’Angleterre, les pays
scandinaves, l’Inde et l’Afrique du sud, l’Afrique anglophone et l’île Maurice.
ERNST & YOUNG GLOBAL LIMITED est un groupe anglophone travaillant dans le
domaine de la finance et de l’audit. Des sociétés multinationales de grande envergure réparties
dans le coin du monde constituent ses principaux clients.
4
ERNST & YOUNG Madagascar est rattaché aux bureaux d’Afrique du Sud comme
Maurice. Il est opérationnel depuis mai 2006 avec plus de dix collaborateurs au début. Etabli
sous l’impulsion de Yann Rasamoely, actuel Country Manager et Partenaire du Cabinet, le
cabinet compte aujourd’hui plus d’une cinquantaine de collaborateurs spécialisés dans le
domaine de la finance, l’audit, et le domaine juridique.
Depuis sa création jusqu’en Octobre 2008, ledit cabinet s’est consacré exclusivement
dans les conseils en entreprises. Depuis Novembre 2008, il a été inscrit dans le tableau de l’Ordre
des Experts Comptables et Financiers de Madagascar après avoir intégré un expert comptable en
la personne de Monsieur Hervé RANDRIAMANANANDRO dans son capital qui détient le 75%
de ce dernier. Depuis, le cabinet s’est orienté davantage dans les activités d’audit.
Le Cabinet ERNST & YOUNG AUDIT SARL au capital de MGA 10 000 000 sis au
Bâtiment C1 Business Explorer Ankorondrano, est enregistré au Registre de Commerce
n°2008B000909, sous le numéro statistique n° 74133112008 0 10920 et d’identité fiscale
n°46741813. La société a pour activités principales que sont : l’audit, le commissariat aux
comptes et l’assistance comptable.
La branche d’activité du cabinet Ernst & Young est la prestation de service en entreprise.
Son activité principale est l’offre de consultance en matière d’audit et de finance. Cette
consultance en audit inclut les travaux de vérification des comptes financiers et la certification
des états financiers conformément à la disposition légale en vigueur à Madagascar.
En matière de finance et d’organisation, la tenue de la comptabilité des sociétés, le
conseil en matière organisationnelle et la formation en font partie de ses activités. La société
exerce aussi d’autres fonctions inséparables à la comptabilité : la fiscalité et le domaine
juridique.
5
Section 3 : Structure et organigramme
Au niveau global, le cabinet est intégré au bureau de l’Afrique du Sud et de l’île Maurice,
dans la région « North Area ». L’intégration de son bureau national au niveau régional lui rend
plus compétitif et plus dynamique dans son domaine de travail.
Managers Associés :
- Expert Comptable
- Country Manager
Assistante
administrative
Directeur Consultants
administratif et Managers
financier
Consultants :
Employés - Auditeurs Seniors
Source : Cabinet
administratifs - Auditeurs Juniors
- Comptables
6 - Juristes
3.3. Les équipes de travail en audit
Les managers
Ils sont composés par un manager gérant, un manager associé et par 2 consultants
managers. Ce sont : l’expert comptable, le Country Manager et les consultants managers.
- L’expert comptable est le signataire de tous travaux d’audit conclus par le cabinet. Il
assurera la mise en place des standards professionnels à suivre par tous les membres de l’audit
ainsi que sa bonne application. Il veillera aussi sur la bonne application des stratégies adoptées
par le cabinet.
- Le Country Manager assure la liaison de la branche avec le bureau de rattachement
régional. Il lui est attribué de mener des nouvelles stratégies en cohérence avec les stratégies
globales du réseau. Avec les managers, il est le responsable de la décision sur l’orientation
stratégique et la politique mise en œuvre par les opérationnels du cabinet
- Les consultants managers, quant à eux, ils leur appartiennent de maintenir le contact
avec le client, de planifier et de superviser les missions.
La planification sur l’exécution des missions se fait avec le senior. Ils leur sont attribués d’établir
les plannings de travail des personnels et de superviser l’exécution du mandat. Ils doivent
s’assurer que tous les membres de l’équipe connaissent l’orientation du travail à effectuer. La
supervision des équipes et l’évaluation de leur performance font partie de ses responsabilités.
Les managers, en tant que responsables stratégiques du cabinet, sont les signataires et co-
signataires avec l’expert comptable.
L’auditeur senior
Il assiste le manager dans la planification et la supervision globale de la mission d’audit.
Il doit s’assurer la performance de ses équipes sur le terrain, ainsi que la communication des
informations et des travaux à faire. En tant que superviseur de mission, il révise en détail les
feuilles de travail préparées par ses assistants. En collaboration avec les managers, il a comme
7
responsabilité de résoudre tous les problèmes techniques d’audit et comptables et attend leur
accord. Il révise les états financiers et prépare le rapport d’audit qui sera discuté avec le manager.
L’auditeur junior
Il assure l’exécution des travaux d’audit demandés par le chef de mission. Il informe son
chef de mission de tous les problèmes relatifs aux travaux d’audit avant d’en parler avec le
client. Les juniors de l’équipe d’audit sont responsables de l’exécution des procédures d’audit
pour la partie du travail qui leurs est confiés par son chef de mission.
Les comptables
Les comptables, sont souvent des personnes compétentes et expérimentées. Ils sont
chargés d’assurer tous les travaux comptables du client qui fait confier sa fonction de
comptabilité au cabinet.
Le cabinet dispose aussi son propre comptable qui assure les opérations comptables du cabinet,
sous la responsabilité du Directeur Administratif et Financier.
Les juristes
Ils sont chargés d’étudier, pour le besoin du cabinet ou pour ses clients, les dossiers
juridiques tels que les problèmes judiciaires, la fiscalité et la relation avec les organismes
sociaux. Il assiste les managers sur les orientations juridiques à adopter face aux problèmes
rencontrés par la société ou par ses clients.
8
L’assistante administrative
Elle assure tous les travaux de secrétariat et les tâches administratives de la direction. Elle
assure la gestion et le dispatche de tous les courriers et le standard téléphonique du cabinet. Elle
assure la fluidité des informations au sein du cabinet.
Chaque personnel dispose un ordinateur portable leur permettant d’exercer leur travail.
La bureautique constitue leur outil informatique standard utilisé pour l’exercice de leur travail.
La tenue de la comptabilité exige l’utilisation des logiciels comptables : le CIEL COMPTA et le
SAGE SAARI.
Pour faciliter la communication au sein du cabinet, chaque collaborateur est doté d’un
téléphone. L’Internet est mis à leur disposition pour faciliter l’échange des données. Afin de
renforcer les compétences et la qualité des services offerts par les personnels du cabinet, des
sessions de formation interne et à l’étranger sont organisées. Le responsable des ressources
humaines est chargé d’élaborer le planning de formation en fonction des besoins du cabinet et
des clients.
Pour conclure ce chapitre, ERNST & YOUNG Audit est un cabinet travaillant dans le
domaine de l’audit, l’assistance comptable et le commissariat aux comptes, disposant de
personnels qualifiés et des outils de travail efficace pour assurer la qualite du travail de ses
clients.
9
CHAPITRE 2 : LE CONTROLE INTERNE ET L’AUDIT
EXTERNE
Afin de mieux comprendre le rôle et la place du contrôle interne, il est important de définir
le contrôle et dans son sens propre et puis de définir le contrôle interne proprement dit. La notion
d’efficacité parait nécessaire pour déterminer si le point de contrôle est adapté à l’entreprise.
10
Le CNCC1 propose la définition du contrôle interne comme suit :
« Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle comptables et autres
que la direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité, afin d’assurer :
- la protection du patrimoine,
- la régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels
qui en résultent,
- la conduite ordonnée et efficace des opérations de l’entreprise,
- la conformité des décisions avec la politique de la direction. »
L’efficacité d’un système se traduit par le degré d’atteinte des objectifs visés par l’entité.
Un système de contrôle interne efficace est un système qui répond aux objectifs de contrôle
interne c'est-à-dire la maîtrise parfaite du dispositif à prévenir des fautes et erreurs dans les
opérations de l’entreprise. Un système de contrôle interne efficace est un système qui arrive à
prévenir des erreurs et fraudes dans les états financiers.
L’IFAC définit l’erreur, comme une « inexactitude involontaire contenu dans les états
financiers », et la fraude, comme un « acte volontaire commis par une ou plusieurs personnes
faisant partie de la direction aboutissant à l’établissement des états financiers erronés ».
L’erreur peut être une erreur d’omission, ou de principe ou encore de parcours/saisie tandis que
la fraude peut être une fraude administrative ou un vol.
L’erreur d’omission est le fait d’omettre une écriture ou d’enregistrer une écriture
incomplète.
L’erreur de principe, quant à elle, est une mauvaise application de principe comptable
due à méconnaissance de principe ou règles.
L’erreur de parcours ou erreur de saisie est une erreur due à l’incompétence ou de
l’inattention.
La fraude administrative implique la manipulation, la falsification ou l’altération de la
comptabilité ou de documents, le détournement des actifs, la suppression ou l’omission de
1
Compagnie Nationale des Commissariats aux Comptes (1980)
11
certaines opérations dans la comptabilité ou de documents, l’enregistrement des opérations sans
fondement ou l’application incorrectes de la politique d’arrêté des comptes
L’OECCA2 précise que « le contrôle interne a pour but d’un côté, d’assurer la
protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre, l’application
des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste
par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités de l’entreprise pour
maintenir la pérennité de celle-ci. »
Ces objectifs du contrôle interne peuvent être s’analyser comme suit :
• Protection et sauvegarde du patrimoine : un contrôle adéquat prévoit divers
mécanismes dont notamment des validations systématiques et des biens comptabilisés avec les
biens physiques, afin de prévenir les erreurs, la perte et le vol.
• L’application des instructions de la direction : les instructions et orientations de la
direction permettent aux collaborateurs de comprendre ce qui est attendu d’eux. Ces instructions
doivent être communiquées aux collaborateurs concernés, afin de fournir les orientations sur la
façon dont les activités devraient être menées en fonction des objectifs poursuivis par la société
et des risques encourus.
Vu ces objectifs, le dispositif de contrôle interne vise à assurer :
La conformité aux lois et règlement auxquels la société est soumise. Une
entreprise doit donc disposer une organisation qui lui permet d’intégrer dans son dispositif des
normes de comportement et des règles qui lui sont applicables, de les transcrire dans ses
procédures internes aux personnes concernées et à chaque fonction ainsi que la mise à jour de
toute modification
2
Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés (1977)
12
Le bon fonctionnement des processus interne de la société notamment ceux
concourant à la sauvegarde des actifs. Le bon fonctionnement des processus exige des normes ou
principe de fonctionnement bien établi, des indicateurs de performance et de rentabilité
parfaitement mise en place.
Quant à la sauvegarde des actifs, il s’agit de concentrer sur des processus pour la prévention des
avoirs de l’entité y afférents pour éviter des fraudes, des vols, des erreurs et des omissions sur
des opérations relatives.
2.3.1. Préalable
Les grandes orientations en matière de contrôle interne sont déterminées en fonction des
objectifs de la société. Ces objectifs doivent être déclinés au niveau des différentes unités de
l’entité et communiqués clairement aux employés et acteurs de l’entreprise afin que ces derniers
comprennent et adhèrent à la politique de l’organisation en matière de risques et de contrôle.
Il est très important et plus pertinent qu’un dispositif de contrôle interne doit être fondé
sur des règles de conduite et d’intégrité portées par les unités ou organes de gouvernance et
communiqués à tous les collaborateurs. La portée de ce dispositif mérite donc une étude plus
particulière dans la société.
13
2.3.2. Les composantes du contrôle interne
3
AICPA (American Institute of Certified Public Accountants), Statement on Auditing Standards n°1, 1949
14
4) Des activités de contrôle proportionné aux enjeux propres à chaque processus
dont la mise en œuvre permettent de maîtriser les risques susceptibles d’affecter la réalisation des
objectifs. Ces dispositifs de contrôle doivent être déterminés en fonction de la nature des
objectifs et, dans ce cadre, une attention particulière devrait être portée aux contrôles de
processus de construction et de fonctionnement des systèmes d’information.
5) Une surveillance permanente portant sur le dispositif de contrôle interne ainsi
qu’un examen régulier de son fonctionnement. La surveillance permanente du contrôle interne
permet de vérifier son adéquation et sa pertinence par rapport aux objectifs de l’entité. Cette
surveillance prend en compte l’analyse des principaux incidents constatés, le résultat de contrôle
réalisé ainsi que des travaux effectués par l’audit interne, lorsqu’il existe. Cette surveillance
s’appuie surtout sur les remarques formulées par les commissaires aux comptes et par les
éventuelles instances réglementaires de supervision.
Le dispositif du contrôle interne est alors composé par des règles de conduite, des
procédures, ensembles des lignes directrices, mécanismes de contrôle et structure administrative
visant à garantir la pertinence de la politique générale de l’entité, l’efficacité et l’efficience du
système.
15
usage de ses pouvoirs généraux pour faire procéder aux contrôles et aux vérifications qu’il juge
nécessaire ou autre mesure qu’il espère approprier au dispositif.
La Direction Générale
Le personnel de l’entreprise
16
2.5. Les limites du contrôle interne
Rappelons que le contrôle interne veille à la prévention des erreurs et des fraudes afin que
l’affaire de la société soit conforme aux objectifs fixés par la direction. Le dispositif de contrôle
interne aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit-il ne peut fournir une garantie absolue quant à
la réalisation des objectifs de la société.
L’Audit est l’activité qui applique en toute indépendance des procédures cohérentes et
des normes d’examen en vue d’évaluer l’adéquation, la pertinence, la sécurité et le
fonctionnement de tout ou partie des actions menées dans une organisation par référence à des
normes.
4
AAA (Association Américaine des Auditeurs), A Statement of Basic Auditing Concepts (1973)
17
L’audit est alors une analyse, un contrôle suivi d’un examen approfondi des domaines d’activité
en vu de les rendre conformes à certaines normes ou règles. Ainsi définit, l’audit peut prendre
sous diverses natures qui varie en fonction de sa place vis-à-vis de l’entreprise.
L’IFACI5 définit l’audit interne comme suit : « l’audit interne est la révision périodique
des instruments dont dispose une direction pour contrôler et gérer l’entreprise (…) ».
L’IIA6, propose la définition suivante : « l’audit interne examine et évalue les processus
de planification, d’organisation et de gestion pour déterminer s’il existe une assurance
raisonnable que les objectifs et les buts seront atteints. »
Les objectifs de l’audit interne sont donc de réviser, d’évaluer les systèmes et les
procédures de contrôle interne ainsi que la qualité des informations financières, de s’assurer du
respect des politiques et directives et d’agir à titre de service à la direction générale.
5
Institut Français des Auditeurs et Consultants Internes
6
(Institute of Internal Auditors, norm 300.08)
18
3.2.1.2. Les normes de référence
L’Audit interne a comme référence dans leur intervention les normes de vérification
admises, les politiques et procédures internes de l’entreprise, les lois et les règlements, ainsi que
les principes comptables généralement admis.
L’audit externe a pour but d’émettre une opinion sur la sincérité, la régularité et
l’exactitude des comptes et des états financiers à l’intention des actionnaires, des autorités de
tutelle et non pas aux responsables internes.
Cependant, dans le cadre de sa mission de vérification légale, le contrôle interne est un
outil pour l’audit externe lui permettant d’exprimer son opinion et de déterminer ainsi les risques
encourus par la société.
L’audit externe comme l’audit interne fait référence, à des normes de vérification
internationale, des principes comptables admis et des dispositions légales en vigueur.
L’audit externe prend deux formes : l’audit légal et l’audit contractuel.
19
Une opération est régulière lorsqu’elle est établie conformément aux règles et lois en
vigueur ainsi qu’aux règles de gestion de l’entreprise.
Une opération est sincère quand elle est exempt d’erreur et est effectuée dans la bonne
foi, c'est-à-dire, conformes aux principes et normes comptables sans aucune intention de
déformer les comptes.
20
- L’examen des comptes ou l’audit proprement dit
- L’émission de l’opinion
Ces quatre démarches peuvent être analysées comme suit :
3.4.1. Le préalable
Il est question de prise de connaissance générale de la société sujet de l’audit. Dans cette
phase, les intervenants ou les auditeurs prennent connaissance de l’entreprise : son statut social et
juridique, son capital, son activité principale ainsi que son organisation à travers l’étude de son
manuel de procédures.
Après la prise de connaissance générale de la société, les auditeurs procèdent à la
prochaine étape: l’évaluation du contrôle interne.
Elle consiste, pour un auditeur, à déterminer si les procédures et les mesures dans le
système sont bien respectées. Cette évaluation permet de dégager les forces et les faiblesses du
système dont l’entreprise doit tenir compte. L’audit utilise diverses techniques lui permettant de
comprendre le fonctionnement du système.
Lors de l’évaluation du contrôle interne, l’audit dispose des outils pour évaluer son degré
d’application et son efficacité afin de mieux comprendre le fonctionnement du système. Ces
outils font appel à des techniques comme le système d’information, le questionnaire du contrôle
interne et le système de gestion ainsi que les risques encourus.
Le risque est le fait de passer d’un état connu et stable à un état connu et instable, à un
état inconnu et stable ou à un état inconnu et instable.
En audit, le risque c’est que l’auditeur exprime une opinion incorrecte du fait d’erreurs
significatives contenues dans les états financiers. Ils peuvent porter atteinte sur
l’accomplissement des objectifs de l’entité. Les risques peuvent être des risques inhérents, des
risques liés au contrôle ou des risques de non détection.
Les risques inhérents sont des risques en dehors du contrôle interne. C’est la
possibilité que le solde d’un compte ou qu’une catégorie de transaction comporte des erreurs
significatives malgré l’existence du contrôle interne.
21
Les risques liés au contrôle c’est le risque qu’une erreur significative ne soit, ni
prévenue, ni détecter et corrigée en temps voulu par le système de contrôle interne. L’évaluation
de ce risque consiste donc à évaluer l’efficacité du contrôle interne du système comptable en
termes de détection des anomalies significatives.
Les risques de non détection sont les risques auxquels le contrôle substantif mis
en œuvre par l’auditeur ne parvient pas à détecter une erreur significative. Le niveau de risque
est donc dépendant des contrôles mis en œuvre par l’auditeur.
Le système d’information
Le système d’information est souvent traduit par le diagramme de circulation de
documents ou le DCD. Cet outil permet à l’audit de décrire les flux d’information ou des
données ainsi que les enchaînements des tâches dans un service ou unité afin de déterminer le
niveau de contrôle. Il donne des renseignements sur le fonctionnement du système afin
d’identifier les forces et faiblesses du contrôle interne. Le diagramme peut être un diagramme
détaillé ou un diagramme sommaire.
- Le diagramme détaillé montre les éléments ou le contenu du système, classé par ordre
chronologique. Comme par exemple, le système de vente a pour élément principal la réception
des bons de commandes, son enregistrement à la comptabilité, la livraison des marchandises,…
- Le diagramme sommaire récapitule les informations contenues dans le diagramme
détaillé et est utilisé pour l’analyse préliminaire du système, ou d’un cycle peu important, ou
même pour voir dans l’ensemble et synthétique le système décrit préalablement dans le
diagramme détaillé.
22
Le système de gestion
Il est matérialisé par la feuille de liaison. Cette technique repose sur l’identification des
forces et des faiblesses identifiées lors de la description du système. Le résultat de cette
démarche donne la synthèse de l’évaluation préliminaire du contrôle interne à propos des
qualités.
L’évaluation du contrôle interne permet à l’auditeur de déterminer l’étendue de son investigation
d’examen des comptes.
Après évaluation de contrôle interne, cette phase consiste à assurer la fiabilité des états
financiers présentés à l’auditeur, c'est-à-dire de mesurer le degré de sincérité et de régularité
des informations financières.
23
Dans cette analyse des comptes, les auditeurs examinent si les opérations faites dans la
société sont régulières et sincères, c’est à dire conformes aux principes comptables admis et aux
lois et dispositions en vigueur.
Les huit principes comptables fondamentaux sont des références pour la nature et
l’imputation comptable. Ces principes sont les suivant :
- principe d’indépendance des exercices qui montre que l’exercice comptable est
de douze mois et que toutes entité exerçant plus ou moins de cette condition fait l’objet d’une
pénalité autre que les sociétés nouvellement créées ;
- principe de prééminence de la réalité sur l’apparence ou substance over form où
les opérations doivent être enregistrées en comptabilité et présentées dans les états financiers
conformément à leur nature, à leur réalité financière et économique sans s’en tenir compte
uniquement à leur nature et leur apparence juridique ;
- principe de non compensation où la nature des opérations doit être classée dans
son poste respectif : les charges et les produits ; les actifs et les passifs ;
- principe de permanence des méthodes qui note que tout changement de méthode
comptable fait l’objet d’une notification et des ajustements ;
- principe d’importance relative ou de seuil de matérialité : les états financiers
doivent mettre en évidence toutes informations significatives, c’est à dire que le fait d’omettre
une information pourrait avoir une incidence sur les décisions économiques prises par les
utilisateurs des états financiers et peut avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs
peuvent porter sur l’entité ;
- principe de prudence : toutes opérations susceptible d’altérer le patrimoine doit
être prise en compte, c'est-à-dire que les charges sont constatées dès qu’elles sont probables, des
produits dès qu’ils ne sont pas réalisés ;
- principe du coût historique où les immobilisations doivent être comptabilisées à
leur coût d’acquisition. La comptabilisation des opérations effectuées à Madagasacar est
exprimée en Ariary.
- principe d’intangibilité du bilan d’ouverture : les valeurs dans le bilan
d’ouverture doivent correspondre aux valeurs dans le bilan de clôture de l’exercice précédent.
Pour mieux faire ses investigations sur les informations financières, les auditeurs
procèdent à des différentes techniques telles que le sondage et les tests.
24
Les techniques utilisées lors de l’examen des comptes
Le sondage :
Le sondage est une technique appliqué par l’auditeur durant la vérification des comptes.
D’après l’ISA (International Standards Accounting), le « sondage en audit signifie l’application
des procédures d’audit à une partie seulement des éléments de soldes de comptes ou d’une
catégorie de transaction de telle sorte que toutes les unités d’échantillonnage aient une chance
d’être sélectionnées. »
Dans le mandat de vérification, il ne consiste pas pour l’auditeur d’attester l’exactitude de
toutes les opérations comptabilisées mais de choisir des méthodes appropriées pour sélectionner
les éléments à contrôler afin de réunir les éléments probants permettant d’atteindre les objectifs
des tests d’audit.
Les sondages ou sélections par sondage peuvent être réalisés à l’aide des méthodes
d’échantillonnage statistique lorsque la sélection d’un échantillon est aléatoire utilisant les
théories des probabilités pour évaluer les résultats de sondage. La sélection peut être non
statistique lorsque la méthode ne procède pas à celle sus citée.
Les tests
a) Le test de permanence
Il s’agit de vérifier l’application permanente et effective des règles, des méthodes et des
procédures. L’objectif étant de dégager les points forts théoriques appliqués du système de
contrôle interne de façon permanente et des points forts théoriques non appliqué de façon non
permanente qui rejoint ainsi au rang des points faibles.
b) Le test de cohérence
Il consiste à vérifier l’harmonie des informations entre les différentes informations
générées par l’entreprise.
Il vise principalement à assurer sur l’homogénéité des informations présentées. A ce
stade, l’auditeur évalue si les reports des informations se recoupent d’une année à l’autre.
25
c) Le test de conformité
Il vise à assurer la conformité des opérations aux procédures internes. Ce test consiste à
comparer et à voir si les réalisations sont conformes aux instructions et aux procédures en place.
Après ces différents tests que l’auditeur fait des remarques sur les faiblesses détectées et
les défaillances constatées. Cette formulation fait l’objet d’un rapport formel destiné à
l’entreprise, aux actionnaires, aux bailleurs et aux différents partenaires de l’entité.
L’opinion de l’auditeur est formalisée par un « rapport d’audit » qui porte généralement
sur le résultat des travaux de vérification fait dans le cadre de l’audit. Dans ce rapport, l’expert
comptable donne son avis en tout indépendance et compétence professionnelle.
Ce rapport est un produit « lourd » en un sens que c’est l’aboutissement d’un cycle de
production de nombreuses semaines de travaux. C’est un produit « sensible » aussi car il peut
remettre en cause ou conduire à des controverses sur le choix de gestion ou de politique
comptable prises par la société audité.
L’émission de l’opinion se divise principalement en deux grandes parties : opinion sur le
contrôle interne et opinion sur les états financiers. La forme du rapport doit être en mesure de
répondre l’objectif de vérification.
Le rapport d’audit doit comporter un rapport sur la mission d’audit d’une part, et sur les
résultats obtenus de l’audit, d’autre part.
Le rapport d’audit doit être reconnu comme tel, tant sur la forme que le fond. Il doit être reconnu
par les couleurs, le dessin de couverture, le choix du format et la charte graphique,…..La
désignation de l’unité de l’opération auditée, l’approche choisie et la période de couverture de la
mission sont des éléments à ne pas négliger. Ce rapport doit comporter l’exercice concerné,
l’objet de la mission, les démarches poursuivies et les résultats ainsi que les recommandations.
26
3.5.2. Le contenu et les éléments constitutifs du rapport
Il n’existe pas une règle fixe sur la rédaction d’un rapport d’audit mais il doit suivre les
principes de l’éthique du métier d’audit. En effet, la rédaction du rapport varie en fonction du
temps et de l’espace et suivant la société et la culture de l’auditeur.
Le choix d’une langue et les qualités d’expression sont des éléments important dans la
présentation du rapport d’audit. Il doit être rédigée avec soin mais d’une façon plus simple,
compréhensible, rigoureuse et précise. La clarté, la simplicité, la limpidité et l’absence d’une
ambiguïté d’expression sont des règles de base. Le rapport d’audit doit être cohérent dans son
ensemble, consistant et homogène avec l’ensemble audité. Il doit fournir une image précise de
l’évolution de l’état de contrôle de l’entreprise, d’un cycle d’audit à l’autre. Le tableau en annexe
3 montre un exemple des expressions et des actions lesquelles l’auditeur doit tenir compte lors
de la rédaction du rapport d’audit.
27
en comptabilité en fonction des cours de change de la Banque Centrale de Madagascar. L’unité
monétaire utilisée étant l’Ariary.
- Toutes variations, ajustements, annulation ou modification des comptes dans les états
financiers doivent être notés à l’annexe des états financiers pour information complémentaire aux
actionnaires et les destinataires du rapport d’audit.
- Le rapport sur le contrôle interne est un rapport à remettre avec l’annexe des états
financiers. Ce rapport, appelé aussi « Note à la direction » ou « lettre de gestion » doivent
mentionner :
• les faiblesses identifiées
• les impacts et les risques au niveau des comptes
• les recommandations formulées par l’auditeur.
Dans ce cadre, l’expert comptable expose son opinion et apprécie la qualité de contrôle
interne et la réalité des soldes qui découle de la valeur probante des pièces qui lui sont
communiquées ou de son appréciation personnelle. La nature des rapports d’audit varie suivant
la situation.
Certification pure et simple : l’auditeur ou l’expert comptable certifie les comptes et les
états financiers après l’examen des comptes.
Certification avec réserves : l’auditeur certifie les comptes et les états financiers mais
avec des réserves suite à des éventuelles irrégularités identifiées, comme des comptes non
justifiés, inexpliqués ou sans pièces justificatives.
28
La non certification où l’auditeur refuse de certifier les comptes et les états financiers
suite à des anomalies significatives constatées.
L’auditeur doit émettre une observation sur l’application des recommandations antérieures ainsi
que les risques perçus à partir de ces recommandations.
Même si l’auditeur a le droit d’exprimer ses opinions sur les comptes et les travaux de
vérification, il y a des barres à ne pas dépasser. L’audit ne doit « dénoncer » que sous condition
d’avoir une intime conviction de ce qu’il a vu, vérifié verbalement ou par écrit. Ainsi, il doit
rappeler qu’il n’est pas « propriétaire des informations qu’il a collecté sur les entreprises, les
procédures, les systèmes et leur fonctionnement.
Cependant, les silences peuvent être productifs, lorsque l’action entreprise par la direction
permet de résoudre les problèmes soulevés avant que le rapport d’audit ne soit établi et lorsque
l’audit a une preuve suffisante de l’action entreprise. Le silence peut être protecteur aussi lorsque
la sanction de la hiérarchie risque d’être démesurée par comparaison avec l’importance des faits
soulevés dans le rapport car le respect du client de cette manière est un facteur déterminant de la
pérennité de l’audit.
Le rapport émis par l’audit peut présenter des risques sous différentes formes. Les risques
le plus courante sont ceux que nous présentons ici :
a) Une distribution de rapport mal conçu conduisant à le divulguer à une personne
n’ayant plus de responsabilité ou ne dispose pas un titre pour être destinataire du rapport ;
b) l’appréciation incorrecte de certaines informations quant à leur matérialité, à la
nature et à l’étendue des risques, aux menaces qui peuvent altérer l’identification des risques
globales. Par exemple, la confusion entre le risque spécifique et le risque global, inférer
abusivement qu’une défaillance de contrôle dans la facturation couvre l’ensemble de ce domaine
alors que le risque ne porte que sur la facturation de 1% des produits ;
29
c) un accord donné pour mettre en place un contrôle matériellement important mais
jamais suivi d’effet et relaté sans fin d’un cycle à l’autre ;
d) une écriture non concise, non factuelle, sans impact possible sur l’attention,
l’intérêt, la motivation à l’action de la direction ;
e) des erreurs de grammaire, de syntaxe, d’orthographe dans le corpus du rapport
écrit, et plus particulièrement, dans les noms des responsables, des erreurs dans le chiffrage des
faits, qui sont des fautes d’inattention et aussi professionnel venant d’un service garant de la
bonne tenue de l’entreprise ;
f) des erreurs de dates qui peuvent affecter à l’inconsistance de la présentation des
faits.
Bref, le contrôle interne est un dispositif à base de procédures qui vise à assurer la
sauvegarde du patrimoine et la fiabilité des informations financières. L’audit externe sert ce
dispositif pour déterminer l’étendue de son travail lors de l’examen des comptes. Ainsi, nous
prenons le cas d’une société client du cabinet dénommé IVMA pour mettre en évidence la
disponibilité d’un système de contrôle interne efficace après avoir étudié son dispositif de
contrôle interne et identifier ensuite leurs forces et leurs faiblesses. Ces deux éléments
constituent notre prochaine étude.
30
Pour conclure cette partie, le contrôle interne constitue un élément important dans
l’entreprise pour assurer la protection de son patrimoine et de garantir la fiabilité des
informations financières qu’elle communique. Un bon système de contrôle interne assure et
favorise un degré de sécurité élevé pour l’entité. Il constitue aussi un outil de mesure de la
qualité des états financiers présentés par la firme utilisé lors de l’audit.
En tant que consultant externe à l’entreprise, l’audit externe s’efforce de faire appliquer et
faire respecter les lois et règlement en vigueur aboutissant à l’examen approfondi des
informations financières générées par l’entité afin de donner son opinion sur la fidélité et la
régularité des états financiers.
L’opinion de l’auditeur sur les états financiers est basée principalement sur le résultat de
l’évaluation de contrôle interne de la société et l’examen de ces comptes présentés dans les états
financiers. Cette opinion est généralement conçue dans le rapport d’audit, souvent constitué par
des solutions aux problèmes rencontrés et des recommandations.
Cette connaissance de base en matière de contrôle interne et de l’audit permet de voir de plus
près les problèmes rencontrés dans les entreprises. Un stage est effectué au sein du Cabinet Ernst
& Young afin de mettre en pratique les théories reçues. Ainsi, la prochaine partie sera axée à
l’examen de la situation réelle d’une société, en matière de contrôle interne afin de pouvoir
l’évaluer leurs points forts et leurs points faibles.
31
PARTIE II : ANALYSE DE LA
SITUATION
A partir des aspects scientifiques en contrôle interne et audit traités dans la partie précédente que
la présente partie analysera la problématique en matière de la capacité de l’entreprise à maîtriser
ses opérations. Pour l’énoncer, cette étude se concentrera sur la pratique du contrôle interne dans
la société IVMA et de détecter leurs forces et leurs faiblesses à travers les paramètres
d’évaluation dégagés par la science.
32
CHAPITRE I : PRATIQUE DU CONTROLE INTERNE
AU SEIN DE IVMA
Afin de mieux cerner les problèmes effectifs de contrôle interne, l’étude de cas de la
société IVMA énonce la pratique du contrôle interne dans son établissement. La prise de
connaissance générale de cette société est important afin de mieux suivre les diverses processus
des opérations réalisées, à savoir les procédures correspondantes à chaque cycle.
La société IVMA, est un élément du groupe IVMA, opérationnelle depuis 2003. C’est
une société à responsabilité limitée à vocation de location immobilière, au capital de MGA
2 000 000 000. Son siège se trouve à Ankorondrano Antananarivo.
L’effectif du personnel est de 17 agents dont 11 à Antananarivo, et 6 à Majunga
travaillant dans quatre départements comme le montre l’organigramme précédent.
Sa structure se présente comme celle montrée dans l’organigramme suivant :
DGA
-Standardiste
-Coursier
-Femme de ménage
-Chauffeur
34
l’acquisition des terrains pour l’activité de construction, l’achat des locaux pour reconstruction
ou réhabilitation, et des achats des matériels pour figurer dans l’immobilisation de l’entité.
L’analyse se déroule sur les procédures relatives aux achats immobiliers qui touchent l’activité
principale de l’entité. Généralement, cet achat se présente comme suit :
Pour mieux comprendre le dispositif relatif aux achats réalisés par IVMA, la description
narrative et sous forme de diagramme paraissent important.
Les achats réalisés concernent souvent les « achats » de terrains pour construction et des
bâtiments pour réhabilitation en vue de location. Les achats de terrains ne constituent pas d’une
acquisition proprement dite, ils correspondent au crédit emphytéotique où la société procède à
des négociations au propriétaire de terrains sur l’engagement dudit terrains.
Les intervenants
Les besoins en achats des immobilisations sont exprimés dans un document préétabli : la
demande d’achat et la demande de travaux. Ces documents doivent être conforme aux objectifs
de l’entreprise et inscrits dans la ligne budgétaire de la direction. Ils sont établis par le
35
responsable technique du département « Patrimoine » en deux exemplaires et sont envoyés
auprès de la direction générale pour étude et vérification.
Approbation de l’achat
Les demandes d’achats ou demande de travaux doivent faire l’objet d’un contrôle et de
vérification de la pertinence et de sa conformité au budget prévu. Les achats accordés sont signés
par le directeur général.
Les achats approuvés par la direction générale font l’objet d’un établissement des bons de
commande ou de bon de travaux. Ils sont établis par le responsable technique en deux
exemplaires et sont envoyés au directeur général pour approbation.
Le double des documents est envoyé ensuite au service comptabilité pour suivi et
contrôle.
Acceptation de la livraison et enregistrement
La réception des commandes ou des travaux est assurée par le responsable technique. Il
effectue la vérification physique des travaux et rapproche le contrat avec les bons de commande
ou bons de travaux et les travaux fournis. Après vérification et contrôle, il atteste la réception par
l’établissement des bons de réception de travaux préétablis en deux exemplaires pour les travaux
effectués. Le double est envoyé à la comptabilité pour comptabilisation et l’original est classé au
service technique.
La comptabilisation ne se fait que si les rapprochements entre le bon de commande, le
bon de réception et la facture sont effectués par le directeur administratif et financier et portant
le cachet « BON A COMPTABILISER ».
L’enregistrement et la comptabilisation des factures sont assurés par le comptable. Seules
les factures portant le cachet du directeur administratif et financier « BON A
COMPTABILISER » sont comptabilisées.
36
Le règlement de la facture
Pour le processus « Achat », la description des circuits de documents lors de l’achat se résume
par le schéma ci-après :
37
Symboles utilisés :
: Document circulé
: Rapprochement des documents
: Documents en « n exemplaires »
: Contrôle et signature
D : Classement chronologique
: Destinataire de document
38
1.1.2. Diagramme de circulation des documents relatifs à l’achat
Vérification
et contrôle
NON
2. Approbation DG 2 OUI
de la demande
Signature
DG
3. Etablissement Responsable 3
de bon de technique
commande Bon de
commande
4. Approbation Directeur 4
de l’achat Général Signature
DG4
Bon de
commande
BC approuvé
n°1 BC approuvé
n°2
BC
39
Département Direction Département
Description Intervenants « Technique » Générale « Comptabilité »
N
5
Rapproche
5. Responsable
ment
Rapprochement Technique FA/BC
BC et FA
Bon de
6. Etablissement Responsable réception
des travaux
de bon de Technique et factures
réception 6
BR
BR FA /BC et
BR
Signature
D DG
7. 7
Comptabilisation Comptable
Comptabilisation
des factures
8
Paiement
8. Paiement Comptable
B
Département
Description Intervenants Direction Générale « Compatibilité »
Signature
DG
Chq
/OV
Fin
Les intervenants
L’initiation des contrats de bail des immeubles est à la charge de la direction générale en
fonction des produits proposés.
Le département « Marketing et Communication » s’occupe la prospection des clients et leurs
attentes. Ces données sont ensuite transférées à la direction générale pour étude et proposition de
contrat de bail.
Après la négociation du prix de location avec les clients et les conditions de bail
proposées par la société, il appartient à la « Direction Générale » d’approuver les contrats de bail
contractés entre les parties prenantes.
42
La facturation et la comptabilisation des loyers
Le directeur administratif et financier établit les factures du loyer qui sera approuvé par le
responsable Marketing suivant les contrats de bail. Seules les factures approuvées font l’objet
d’une comptabilisation par le comptable
Le paiement des clients est souvent fait par chèque ou par virement bancaire. Les
chèques ou ordre de virement des clients sont centralisés à la direction financière pour
vérification et explications de l’objet des chèques ou bordereau de versement. Les chèques à
encaisser doivent porter la mention et cachet « NON ENDOSABLE » du directeur financier
avant de leur envoi au directeur général pour signature. Seules les chèques et les reçus de
versement approuvés par la direction générale font l’objet d’une comptabilisation.
Le reçu de versement des chèques ou de versement avec la copie du chèque est ensuite classé par
le comptable.
Les procédures relatives à la location peuvent être résumées par le diagramme ci-après :
Le diagramme de circulation de documents sur la location se présente comme dans la figure ci-
après :
43
Description Intervenants Département Marketing Département finance
Début
1
A
2
2. Rédaction des Responsable Rédaction
contrats de bail Marketing des
contrats
de bail
NON
Vérification
3. Vérification et Responsable contrat
approbation des Marketing
contrats de bail
3 OUI
Signature
contrat de
bail
Contrat de
bail
Contrat de Contrat de
bail bail
44
4
4. Etablissement Responsable
factures des Financier A Facture
loyers des
loyers
5
Signature
FA
FA loyer
FA Loyer
FA Loyer
6
6. Comptabilisation Comptable Comptabilisation
des loyers
7
D Endossement
7. Encaissement des Directeur Chq/ Signature
loyers Général Bordereau de
Fin versement
45
8
D
8. Classement des Comptable
pièces
Fin
46
Section 2 : Les moyens humains de la direction administrative et financière de IVMA
Le contrôleur de gestion
47
Le comptable
Il a pour mission d’effectuer tous les enregistrements des opérations comptables, d’établir
les états financiers mensuels et faire ressortir avec le contrôleur de gestion, la situation de
trésorerie, et d’assurer ainsi la tenue et le classement de tous documents comptables.
Le contrôleur de gestion
48
Le comptable
Une bonne organisation de la comptabilité doit être établie pour mieux suivre les
opérations dans l’entité. Les méthodes comptables admises par le plan comptable général sont
appliquées par la société. Les méthodes comptables sont détaillées dans les procédures
comptables. Les procédures comptables sont donc un ensemble de méthodes comptables utilisées
pour aboutir à un résultat car le traitement des opérations comptables de la société est une
procédure spécifique et bien détaillée à chaque étape.
Avant tout traitement comptable, les factures fournisseurs arrivées sont vérifiées et
validées par le directeur financier avec la mention « BON A COMPTABILISER ».
Les engagements d’achats d’immobilisations sont suivis afin d’être pris en compte
dans le cadre de l’élaboration des annexes aux comptes.
Toutes les immobilisations font l’objet d’inventaire périodique et doivent figurer dans
un état récapitulatif des matériels et des immobilisations.
Les contrats de bail et de location sont à classer pour le suivi des paiements des clients
et des fournisseurs.
49
Pour les achats des fournitures et des services, les procédures comptables sont les
suivantes :
Demande d’achat Bon de commande Facture Enregistrement Comptable
Paiement
Toute demande d’ordre de virement ou des traites doit être signée par le directeur
général et envoyée au service comptabilité pour enregistrement.
Les rapprochements bancaires se font tous les mois, le comptage des caisses
hebdomadairement et la situation de trésorerie journalièrement.
Toutes les pièces comptables : factures et bons de commande non encore payées ou
non comptabilisées sont classées dans un classeur « A régulariser ».
Toutes pièces déjà payées sont classées dans un classeur « Payé »
Les processus comptables relatifs aux opérations de la société sont généralisés comme
suit :
50
CHAPITRE 2 : LES FORCES ET LES FAIBLESSES DU
CONTROLE INTERNE DECELEES PAR L’AUDIT
EXTERNE
Comme nous l’avons traité dans la précédente partie, le contrôle interne a pour objectif
de minimiser l’erreur et d’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des
informations financières. Il est donc vital de détecter les forces et les faiblesses du contrôle
interne de la société afin d’apporter des améliorations nécessaires. Cette évaluation analysera en
premier lieu les forces de l’entreprise, viennent ensuite les faiblesses observées dans son
organisation générale.
Le système d’information d’une entreprise repose sur une organisation adéquate des
informations circulantes dans l’entité. Il regroupe l’ensemble des moyens et techniques
concourant à la l’élaboration ou à la production des informations destinées aux différents
utilisateurs des informations ou des acteurs de l’entreprise.
Ainsi, la performance de la société résulte des efforts déployés par les acteurs dans
l’entreprise, et sur la qualité et la fluidité des informations générées.
La qualité des informations aide les dirigeants de l’entreprise à optimiser les décisions à
prendre. La fluidité d’information permet aux dirigeants de l’entreprise la prise de décision au
moment opportun. Le système d’information adéquat permet à l’entreprise de mieux affronter les
changements de l’environnement et de mieux coordonner les activités internes de l’entreprise.
Un système d’information efficace est un système concourant à la pertinence, à la cohérence et à
la crédibilité des informations pour le bien de l’entreprise.
51
1.1. L’organisation du système d’information de IVMA
52
1.2. Les supports utilisés
La communication joue un rôle important dans les affaires, la qualité des informations
collectées tient une place primordiale dans la société. Elle repose surtout sur la disponibilité et la
qualité des outils techniques ou des supports techniques utilisés par la société. Ces supports qui
font appel à des outils techniques et documentaires garantissent la rapidité du traitement, la
rapidité de circulation des informations et leur fiabilité contribuant dans la prise des décisions.
La société IVMA dispose un système d’information capable de traiter les informations
nécessaires pour les besoins de l’entreprise par le biais des matériels de haute technologie pour
lui rendre plus efficace dans l’exercice de ses activités. Dans l’exploitation courante des
informations collectées, la société travaille sur le Microsoft Office 2007. La comptabilité est sur
le Sage Saari qui facilite les diffusions des informations financières ou de l’établissement des
états financiers.
En plus des logiciels informatiques, la société dispose des supports documentaires faciles
à consulter par tous les membres de l’entité. Ils permettent aux différents acteurs de prendre
connaissance le monde des activités de l’entité. Ces supports sont des documents sur les activités
de l’entreprise, la situation et la position sur le marché, relié dans un ouvrage spécial élaboré par
l’entreprise elle-même, un tableau récapitulatif des efforts déployés dans tous les services. Ils
constituent par des tableaux de bord généraux ou par site des travaux, le reporting mensuel des
activités. Ces supports documentaires sont toutes informatisés avant de les éditer.
1.3. Les qualités des informations
La qualité des informations comptable et financière dépend de la fiabilité et de la
régularité de la transmission ainsi que de l’exhaustivité de l’information élaborée dans le
processus « amont ». La qualité des informations conditionne l’utilité et la pertinence d’une
information. La pertinence, la cohérence, la crédibilité, et la fiabilité sont des caractéristiques
essentielles d’une information.
Une information est pertinente pour la société lorsqu’elle est adaptée à l’objet et à
l’utilisation afin de répondre à des questions posées ou de permettre de prendre les bonnes
décisions. Pour qu’une information soit utile et pertinente, elle doit reposer sur des données
collectées fiables et obtenues à un coût adéquat.
53
Une information est cohérente lorsqu’elle fournit une harmonie entre les besoins
d’information et les moyens nécessaires à mettre en œuvre avec un coût adéquat. La cohérence
est assurée par la pertinence des informations recherchées.
Une information est crédible quand elle est associée avec un certain nombre de
technique, comme la procédure des tests d’application, le traitement des opinions,… La
crédibilité dépend de la qualité de traitement et des stockages des données ou des informations.
Une information fiable est une information provenant des sources et des données précises
c'est-à-dire exhaustive, complète, sincère et réel.
Ces qualités fondamentales des informations mesurent le niveau de sécurité appliqué
dans la société, en cohérence avec les autres dispositifs en place.
Pour le cas de IVMA, son système d’information présente ces qualités fondamentales.
Pour assurer la pertinence, la cohérence, la crédibilité, la société filtre et sélectionne toutes les
informations collectées par l’intermédiaire d’une personne définie, l’assistante administrative,
avant de procéder à l’enregistrement / la saisie et au traitement des données ou des informations
dans des départements correspondants. Les saisies et l’enregistrement des données comptables et
financières sont assurés par le département administration et finance.
La saisie et le traitement des informations comptables et financières sont effectués par
des personnes compétentes, expérimentées et habiles dans le domaine. La fiabilité des
informations est assurée par le directeur administratif et financier, la saisie des pièces ne se fait
qu’après approbation du directeur financier indiquant le tampon « BON A COMPTABILISER »
sur la facture.
54
La pré numérotation des pièces des documents comme le carnet de dépenses ou la pré
totalisation des lots à traiter sont des éléments à faire avant le traitement.
Le traitement des informations est assuré par le contrôleur de gestion en collaboration
avec le directeur financier pour s’assurer de leur cohérence. Les informations traitées font l’objet
d’un stockage avec un maximum de sécurité.
Une fois les informations sont traitées, elles sont protégées et stockées dans un endroit plus
sécurisé, surtout la protection physique des matériels d’information pour garantir la sécurité des
fichiers / des données informatiques et contre l’accès des autres personnes.
La confidentialité est un élément important dans le stockage des informations sensibles. La
rapidité de la sauvegarde des données, et la durée de traitement assurent l’efficacité de stockage
du système.
Le classement des documents et des pièces comptables fait partie de stockage des
informations. Il se fait manuellement dans des classeurs, placé dans un endroit facile à identifier
et assuré par le comptable.
55
Tableau 1 : Présentation de informations diffusées dans le département « administration
et finance »
Période Natures de l’information
Hebdomadaire - Etats de caisse
- budget de trésorerie
Etats des dettes
Etats des factures fournisseurs en instance de paiement
Etats de situation de TVA
Compte de résultat mensuel
Mensuel Etat de paie par service/département
Etats des créances
Etat de situation matérielle
Résultat analytique par chantier
Situation fiscale et sociale
Etats de caution bancaire (par banque)
Ces informations qui sont en générale stratégiques doivent faire l’objet des autorisations
et de contrôles stricts par la direction générale.
Pour évaluer si le système d’information en place est efficace, les détails du processus en
place sont à examiner et de comprendre son efficacité à travers les repères d’un bon système
d’information.
Maîtriser un processus sous entend les documenter afin que tout le monde puisse
comprendre sa complexité. Le processus doit comprendre trois éléments fondamentaux pour y
arriver : le schéma global du processus, la représentation détaillée de chaque processus, et
l’analyse de chaque processus.
Le schéma global de processus permet d’avoir une vision généralisée d’ l’activité et le
fonctionnement de l’entreprise.
La représentation détaillée de chaque processus met en évidence l’enchaînement des
activités, des tâches et des flux d’informations.
56
L’analyse détaillée des processus documente et informatise les tâches manuelles et
informatisées et leurs enchaînements sous forme de diagramme.
Cette représentation permet de déterminer les points de contrôle et de mesurer ensuite
l’efficacité du système d’information en place.
Le processus du système d’information du cycle « Achat » de IVMA se présente ainsi :
Légende :
: Flux d’information
: Base de données
57
Une bonne base de système d’information assure la fiabilité des informations fournies par
l’entreprise aux utilisateurs. Dans le domaine d’achat, l’efficience et l’efficacité des achats
reposent surtout sur la fiabilité et la fluidité des informations provenant des fournisseurs. Une
base de données fournisseurs mis à jours est donc très utile pour la direction acheteuse.
Dans le but de s’assurer que la bonne application des procédures est bien respectée dans
l’entreprise, les tests de conformité de procédures ont été effectués pour évaluer la fréquence
d’application des procédures afin de mesurer l’efficacité et l’adéquation du dispositif en place.
Les faiblesses constatées permettent d’apporter des améliorations et des recommandations lui
assurant l’efficacité.
Le dispositif de contrôle interne doit être en mesure de maîtriser les risques identifiés
dans un système. En tant qu’outil de l’audit externe, l’évaluation du contrôle interne dans une
mission d’audit permet de détecter les faiblesses qui engendrent des risques dans les
informations communiquées par l’entreprise. Cette section abordera ces faiblesses afin de
dégager leurs impacts au niveau de l’entité.
L’existence d’une bonne organisation est un élément fondamental d’un bon contrôle
interne. Une bonne organisation doit prévoir l’existence d’une structure claire et bien définie
matérialisé par un organigramme.
L’étude de l’organisation de IVMA a permis de détecter les défaillances qui comportent
des risques pouvant affecter les objectifs futurs de l’entité. Par référence aux sciences de contrôle
interne évoquées dans la partie précédente, quelques défaillances ont été enregistrées sur son
organisation, notamment en matière de structure organisationnelle.
58
2.1.1. Piétinement des responsabilités et des fonctions
Les postes vacants sont des postes disponibles dans un service ou dans un département de
la société. La structure doit montrer les différents niveaux de postes et leurs missions assignées.
L’inexistence des définitions claires et précises des postes et des responsabilités ainsi que des
tâches engendre des postes inoccupés et vacants dans l’entreprise. Son organigramme prévoit la
présence du département « Juridique » et du poste de « Directeur général adjoint » alors que ces
postes sont inoccupés. L’organigramme précédemment présenté reste dans le domaine du
souhait. L’absence des procédures explicites et formelles sur l’organisation des postes affecte la
structure et l’organisation générale de IVMA.
59
Les procédures restent encore un projet chez IVMA qui ne retrace que l’organigramme, et
les check-lists de certains services et personnel de l’entreprise. L’absence des procédures
formalisées, risque de fausser les informations et d’échapper le contrôle des activités de l’entité.
L’absence des procédures écrites qui retracent les modalités de circulation, de traitement et de
classement des informations risque d’altérer la fiabilité et rater les contrôles dans toutes les
phases de processus.
Les achats au sein de IVMA sont constitués par les achats consommés en matière de
service et des fournitures de bureau ou fourniture administrative, des achats d’immobilisation
pour son activité.
Quelques soient les types d’achat réalisé par l’entité, des défaillances sont observées
dans le processus « Achat » en général :
Absence de procédures d’achat écrites qui doivent préciser et figurer les
différentes modalités de circulation, de traitement et de classement des pièces et
des documents officiels ;
Quelques documents de supports ne sont pas pré numérotés, tels la demande
d’achat pour les achats de fourniture administrative et leurs bons de commande
correspondant ;
Inexistences des plafonds des achats autorisés ;
La commande et la réception des marchandises sont effectuées par une même
personne, soit le service « Technique ».
Les risques :
o L’absence des procédures formelles provoque le non respect de certains processus
des opérations.
o Piétinement des tâches prérogatives dues à l’inexistence des définitions claires
des responsabilités et de pouvoirs.
o Risque de conflits d’intérêt entre les personnels faute de description explicite des
tâches et des responsabilités, et par la suite occulte les objectifs à atteindre.
60
o Non respect des procédures comptables et des principes comptables de base.
o Mauvaise imputation comptable sur les opérations comptabilisées en charges ou
en immobilisations.
Pour être plus compétitive, l’entreprise doit disposer des moyens humains adaptés et
compétents dans son domaine. Sans un personnel qualifié et compétent, tout système est voué à
l’échec. La fiabilité globale du système et les informations dans l’entreprise sont donc
dépendants des mesures qui assurent cette qualification.
Rappelons que l’organisation administrative et financière de IVMA est composée
seulement de deux personnes : un directeur administratif et financier, le contrôleur de gestion.
Les défaillances constatées au niveau de l’organisation administrative et financière de
IVMA portent sur l’insuffisance du personnel, l’existence des cumuls de fonction, et des
procédures comptables. Les défaillances constatées au niveau du personnel entraînent des
problèmes au niveau des informations comptables et financières qui peuvent affecter le résultat
de l’entreprise, voire son image.
61
Tableau 2 : Variation de l’effectif du personnel du département « Administration et
Finance »
D’après ce tableau, pour l’année 2007, le département ne dispose qu’une seule personne
qui assure tous les travaux comptables et financiers de l’entité. Durant l’exercice 2008, l’effectif
devient deux personnes dont un comptable et un directeur administratif et financier. Ces deux
dernières années sont alors marquées par des insuffisances en personnel vu l’importance des
opérations découlant dans l’entreprise. Lors de passage de l’audit, l’effectif du personnel reste
constant.
L’absence de la politique de recrutement et d’embauche claire et définie entraîne
l’insuffisance des personnels.
L’élaboration de toutes les informations financières hebdomadaires et mensuelles est
assurée par le contrôleur de gestion et le directeur financier.
Une organisation doit disposer des moyens humains capables de répondre les attentes de
la société. Le principe de séparation des tâches doit être respecté dans une organisation pour
faciliter le contrôle et le suivi des actions prises par les responsables.
Le problème de cumul de fonction est un des problèmes rencontrés dans bon nombres
d’entreprise et souvent dû à l’insuffisance des personnels.
62
Le cumul de fonction se traduit par l’exercice de fonction incompatible par une même
personne. IVMA rencontre ce problème, généralement, dans son organisation général et au sein
du département financier.
63
2.2.3. Inadéquation du poste et des compétences
64
Section 3 : les impacts des faiblesses sur les informations financière de IVMA
Les informations financières contiennent des informations très sensibles pour une entité.
Elles permettent aux dirigeants de prendre des décisions économiques et rentables pour la
société. Les faiblesses constatées au niveau du système de contrôle interne ont des incidences sur
les informations comptables et financière d’une société et souvent des impacts négatifs pour la
société tant dans l’organisation générale que dans les services et départements. Elles peuvent
jouer l’image fidèle de l’entreprise et la sincérité des opérations financières. L’identification de
ces faiblesses nous permet de constater les risques encourus par l’entité et de trouver des
solutions. Les impacts sont souvent néfastes pour l’entité.
Les impacts des faiblesses constatées dans la société conduisent à des informations
comptables et financières erronées. Les impacts au niveau de la comptabilité sont les suivants :
65
3.2. Les impacts au niveau de la trésorerie
La trésorerie constitue un avoir de l’entité qui exige une protection par la mise en place
des procédures adéquates. L’absence des procédures explicites fait courir un risque à cette
fonction de trésorerie. Ces risques pourraient avoir une incidence sur les états financiers à
présenter ultérieurement. Les risques sont :
Les états financiers d’une entreprise sont des états qui tracent les opérations effectuées
par une société à un moment donné. Les informations contenues dans ces états permettent aux
utilisateurs de prendre des décisions sur les activités et sur les stratégies adoptées. Compte tenu
des points faibles détectés lors de l’évaluation du système de contrôle interne, les risques suivant
sont survenus dans les états financiers :
Communication d’un résultat de l’exercice erroné suite à une surévaluation ou à
une sous évaluation des charges.
Des sanctions pénales et fiscales sévères sur les fausses déclarations des états
financiers erronés.
L’image fidèle de l’entreprise est impliquée sur les résultats qu’elle dégage et
qu’elle effectue dans ses activités qui entraînent des blocages en matière de financement bancaire
ou des investisseurs ou même des associés.
Retards de production des informations financières qui expose l’entité à des
pénalités.
66
Pour récapituler cette partie, l’analyse et l’évaluation du contrôle interne de la société
IVMA permet de constater les points forts et les points faibles de son dispositif de contrôle. Ces
points faibles ont des impacts négatifs quant à la qualité des informations communiquées,
notamment dans la comptabilité et dans les états financiers. Les informations erronées
conduisent l’entité à des décisions erronées et non conforme aux objectifs qui affectent ses
activités.
L’insuffisance en nombre des ressources humaines, l’existence des cumuls des fonctions
incompatibles, et les procédures comptables incomplètes et non formalisées accroissent les
risques d’erreurs dans les états financiers. L’audit externe, en tant que vérificateur et conseiller,
préconise des solutions pour remédier à ces défaillances enregistrées afin d’aboutir à son
efficacité.
La partie suivante consacrera à des solutions aux problèmes observés ainsi que leurs
impacts dans la gestion financière de la firme. Le suivi des résultats nés de ces propositions en
constitue la mesure d’application des recommandations.
67
PARTIE III : SOLUTIONS ET
RECOMMANDATIONS
Nous avons considéré dans les deux parties de ce mémoire les sciences de contrôle interne et de
l’audit, puis la pratique du contrôle interne au sein de IVMA, en dégageant leurs points forces et
leurs faiblesses ainsi que leurs impacts dans l’information financière. Il est évident de proposer
des solutions et des recommandations à la société afin qu’elle puisse se performer et être plus
efficace. Cette partie énonce les différents remèdes aux défaillances citées dans la deuxième
partie, les mesures d’impacts des solutions préconisées dans la gestion financière et les résultats
que la société pourrait attendre.
68
CHAPITRE I : SOLUTIONS DES DEFAILLANCES
Un bon système de contrôle interne minimise les erreurs et les fraudes qui peuvent
survenir dans les opérations réalisées par l’entreprise.
La structure administrative de IVMA comporte une direction administrative et financière
et un service comptabilité, qui assurent toutes les tâches administratives, comptables et
financières de la société.
Dans le but de s’assurer que la mise en œuvre des principes de contrôle interne soit
respectée et appliquée au sein de IVMA, et compte tenu des problèmes de contrôle interne
constatés, nous proposons à la direction générale les points ci-après. Les solutions portent au
niveau de l’organisation en générale et aussi au niveau de sa structure administrative et
financière.
69
La revue de la structure est proposée à la direction générale en situant tous les postes présents
dans l’organigramme et en délimitant correctement les pouvoirs délégués à la hiérarchie. La
mission et les différentes responsabilités de chaque agent et service doivent être précisées et
formalisées. Leurs rôles, leurs attributions et leurs tâches doivent être claires et définies.
Pour ce faire, la direction générale devra mettre en évidence les caractéristiques d’une bonne
organisation, et particulièrement, son organisation administrative et financière.
Le modèle de description des postes donné ci-après permet à la société de revoir tous les postes
existants de l’organigramme.
70
La tenue de la comptabilité des opérations de IVMA doit être assurée par une personne différente
disposant les qualifications et les compétences requises du poste.
La séparation de ces deux fonctions favorise la supervision et le contrôle des opérations menées
par l’entité.
La mise en œuvre de ce dispositif doit prévoir et mentionner les éléments suivants :
Pour assurer la mise en œuvre de ce principe, la fonction comptable ne peut pas être
exercée par une personne qui a accès à la trésorerie. La personne qui est chargée d’assurer la
comptabilité ne doit pas avoir accès à la trésorerie. En effet, une personne distincte au comptable
doit être mise en place dans la tenue de trésorerie et de la caisse de IVMA.
71
La société doit envisager un dispositif lui permettant de distinguer la fonction de détention et la
fonction de comptabilisation afin de garantir la protection des avoirs et les liquidités de
l’entreprise, la tenue et la sécurité des informations financières avec la trésorerie.
On doit mettre un dispositif permettant à l’entreprise de dissocier la fonction comptable
avec la trésorerie comme :
Le service de trésorerie doit être le seul compétent à procéder au paiement effectué par la
société pour garantir le respect du principe de séparation de fonction de comptabilisation avec la
fonction de détention.
Afin de garantir le respect des principes de contrôle interne, nous proposons à la direction
générale l’organigramme suivant.
72
Proposition d’un nouvel organigramme de IVMA
Direction Générale
Contrôleur de Gestion
Service
Site Personnel
Antananarivo
Site Majunga
Source : Personnel
Figure 2 : Proposition d’un nouvel organigramme
Ce nouvel organigramme est plus explicite car les tâches sont définies et distinctes, les liaisons
hiérarchiques et fonctionnelles sont précises. La fonction de contrôle de gestion est en liaison
fonctionnelle par rapport à la direction générale. La fonction de contrôle de gestion jouera
pleinement son rôle et comme il n’a pas une liaison hiérarchique, le contrôle est assuré, la
séparation des tâches et des fonctions est ainsi garantie.
73
Section 2 : Renforcement des capacités de l’équipe financières
Afin que l’entreprise produise des informations correctes et fiables, elle doit disposer des
personnels qualifiés et compétents dans leur domaine de travail respectif. En effet, sa politique
de gestion de personnel doit être rigoureuse, notamment en matière de recrutement et
d’embauche et en matière de formation.
Les procédures de gestion du personnel doivent être mise en place et explicite dans toutes
les différentes phases de gestion des ressources humaines, c'est-à-dire, dans le domaine
d’acquisition des personnels, de développement et de formation des personnels, ainsi que les
procédures de licenciement et de retraite. Ainsi, les compétences des personnels et leur intégrité
conditionnent la fiabilité des informations communiquées par la société
.
2.1. Recrutements des personnels compétents
74
2.1.1. La planification des besoins en ressources humaines
- La mission ;
- Les pouvoirs ;
- Les responsabilités ;
- Les rôles de l’agent dans la société ;
- Les attributions et les tâches ;
- Liaisons hiérarchiques et fonctionnelles ;
- Les critères de recrutement pour chaque poste.
Compte tenu de ces points évoqués, la direction doit être capable d’acquérir des personnels
répondants à ses objectifs en mettant en évidence les éléments ci-dessous :
75
2.1.2. La mise en place des procédures de recrutement et d’embauche
Les procédures de gestion des personnels doivent être rigoureuses, explicites et concises
afin d’éviter la redondance des fonctions et le piétinement des responsabilités des agents.
Le recrutement et l’embauche des personnels constituent un engagement social de la société et
doit en mesure de satisfaire les objectifs de l’entité.
La procédure de recrutement doit préciser les définitions correctes des postes et les
critères de recrutement pour chaque poste.
76
Pouvoirs : Il a accès à tous documents et pièces comptables définis dans le cadre de son
travail.
Responsabilités : Il est le responsable de la tenue des comptes et de la préparation de
toutes les déclarations fiscales et sociales de l’entreprise.
Rôles : Il a pour rôle de préparer les informations comptables et financières destinées aux
décideurs et dirigeants de l’entreprise.
77
2.2. La formation
La formation est une action entreprise par l’entité visant à améliorer les compétences et
les capacités de ses employés. Elle doit être adaptée au poste de l’employé et en cohérence avec
les objectifs de l’entité. Bien que coûteuse, des sessions de formations doivent être introduites
dans le planning de la gestion du personnel. Une organisation de session de formation du
personnel contribue à l’efficacité globale de l’entreprise.
2.2.1. La nature de formation
78
2.2.2. Le planning de formation
Le planning de formation permet à l’entreprise de situer les besoins de l’entreprise en
matière de renforcements des capacités par rapport au besoin du personnel et du marché.
Afin de mieux gérer la disposition relative à la formation et sa pertinence, la société doit établir
un plan de formation pour remédier aux problèmes de compétences des personnels. Le service
personnel doit assumer cette tâche compte tenu des besoins et les objectifs de l’entité et ceux des
employés.
Un plan de formation doit figurer :
Le tableau suivant montre un exemple type de plan de formation que la société doit mettre en
place :
79
Le dispositif de formation des nouveaux recrutés
L’embauche des personnels est un engagement social de l’entité. L’entité est en effet
responsable de son personnel et leur attribution professionnelle. Son engagement social ne se
limite pas à la satisfaction de ses besoins sociaux, mais aussi à l’atteinte de ses objectifs
généraux. Les méthodes et la façon dont on accomplit les travaux doivent être indiqué afin que
tous les membres du personnel sachent leur responsabilité. La formation des nouveaux recrutés
doit permettre :
Les procédures de gestion regroupent l’ensemble des lignes, des processus visant à la
réalisation des actions ou des activités en vue d’atteindre des objectifs visés par l’entité. Elles
constituent un guide d’application des actions entreprises et un outil de références sur le
processus des actions menées par l’entité. La formalisation des procédures est une action
primordiale à entreprendre.
La formalisation des procédures de gestion consiste à les rendre formelles ou officielles dans
tous les départements ou direction de l’entreprise et de les regroupées dans un manuel. Pour le
formaliser, trois principes sont à considérer :
80
Une description explicite, connue des tâches et des responsabilités pour que tout
individu puisse le reprendre ou le remplacer dans des circonstances de démission
ou absence des personnels ;
Le manuel doit être facile à lire et accessible à toutes les personnes qui désirent le
consulter ;
Le manuel doit comprendre la description des traitements et le mode de
fonctionnement, surtout en matière comptable ;
Chaque département doit disposer une liste des personnes titulaire des signatures
sociales et le pouvoir d’approbation des décisions, ainsi que leur spécimen de
signature respectif.
Le projet de procédures de gestion de IVMA doit être formalisé dans un manuel de
procédures, qui doit être rédigées de façon plus simple, facile à comprendre, et accessible à
toutes personnes qui souhaitent le voir et que chaque département doit disposer les extraits du
manuel qui les concernent directement.
La formalisation de procédures de gestion concerne tous les cycles dans l’entreprise : les
achats, les ventes, les stocks, la trésorerie, les personnels, et les immobilisations.
Les procédures relatives aux achats et ventes restent encore verbales. Leurs formalisations
paraissent donc nécessaires pour faciliter le contrôle et la surveillance des activités commerciales
de l’entité.
81
3.1. La formalisation des procédures d’achat
La formalisation des procédures relatives aux achats doit être rédigée de façon plus
simple et connue par tous les départements concernés. Elle doit comporter les éléments suivants :
- la nature des achats : si c’est une immobilisation ou une charge, des marchandises ou
des services ;
- les personnes autorisées à effectuer l’achat ;
- la modalité des achats : à crédit ou au comptant ;
- la personne autorisée à accepter ou approuver les achats ;
- la personne autorisée à passer la commande ;
- la personne titulaire de signature sociale ;
- les limites d’achat autorisé et nécessitant la double signature ;
- la personne contrôlant les achats et la commande ;
- la personne qui reçoit la commande et la facture ;
- la méthode de facturation (par mail, par courrier) ;
- les modalités de paiement des achats : chèque, espèce, virement,…
- les documents officiels pré numérotés : la demande d’achat, le bon de commande, le
bon de réception, les chèques et les carnets de dépenses,…
- le circuit des documents comptables ;
- la personne qui effectue la comptabilisation ;
- l’échéance de paiement et le choix des fournisseurs ;
- les documents nécessaires à chaque étape de processus achat et leur circulation.
La société peut servir comme exemple le modèle de procédures d’achat formalisées ci-après dans
la formalisation de ses procédures de tous les cycles.
82
Exemple type de procédures d’achats formalisées
Emetteur : Direction Administratif et Financier
Objet : Achat
Destinataire de procédures : Service « Achat »
Objectif : Assurer un bon achat en achetant des produits de qualité à moindre coût
Résultat souhaité : Fluidité et transparence des opérations d’achat
Pour assurer un bon achat au sein de la société, la présente procédure doit être appliquée
à partir de la présente note :
1- Tout achat de la société doit faire l’objet d’une demande d’achat justifiée par un
budget et un programme d’activité clairement défini.
8- Toute imputation de toutes les factures doit être approuvée par le directeur
administratif et financier qui donne son visa.
83
Les procédures d’achats formalisés peuvent être résumées par le flow-chart ci-après :
1. Etablissement de la Début
demande d’achat
Demande
d’achat
2 Approbation NON
du DG
3. Approbation de
l’achat et du 3 OUI
fournisseur
SignatureOUI
DA/DT
4. Etablissement du Préparation
Bon de commande BC/BT
/Bon de travaux 4
5. Approbation de la
Signature
direction générale
5 BC
84
Intervenants Département « Technique » Service
« Comptabilité»
Descriptions
6. Enregistrement A
dans le registre 6
« Achat »/
« Travaux » BC/BT
7. Classement des
Bon de commande D C
en attente de
livraison
Livraison
fournisseur
8
Vérification
9. Vérification
travaux/qualité
qualité et calcul
9
10. Etablissement BR
du bon de réception
10
Signature
BR/BL
85
Intervenants Département Service Service
« Technique » « Réception/courrier » « Comptabilité »
Description
BR C
BR
11. Réception Fournisseur BR BC/DA
facture
FA
12. Vérification
arithmétique et 11
les pièces
Affectation Compare
12
numéro interne
13.
Comptabilisation
Comptabilisation
14. Classement 13
des pièces
suivant échéance N
15.
Etablissement 14
chèque/ordre de
Chq/OV
virement/ Traite
/Traite
15
16. Approbation Signature
du paiement DG
Facture
16
D
86
Intervenants Service « Comptabilité » Service « Réception /Courrier »
Description
Chq/OV/Traite
Chq/OV Chq/OV/Traite
FA
BC Fournisseur
BR
Fin
N
18. Classement 18
définitif des pièces
Fin
La synthèse des procédures de location doit être concise et accessible à tous les départements
concernés. Elles doivent comporter les éléments ci-après :
- les intervenants ;
- la nature des ventes ou produits réalisés : cession d’immobilisation, crédit-bail ;
- les personnes autorisées à établir les contrats ;
- la facturation et la méthode de paiement ;
- la comptabilisation ;
- modalité de réception de commande ;
- le mode de livraison des commandes ;
- la personne titulaire de signature sociale ;
87
- les conditions d’émission des avoirs clients ;
- les documents officiels utilisés et leur circulation ;
Intervenants
Gérant statutaire Responsable Service
Description /DG « Marketing » « Comptabilité »
Début
1. Initiation de Initiation
contrat de bail contrat de bail
2. Rédaction Rédaction
contrat de bail contrat de
bail
3. Approbation Signature
client et contrat de contrat
bail 3
Contrat de
bail
Client A
N
88
Intervenants Service Département Service
Description « Comptabilité » « Marketing » « Réception/Courrier »
Facture
4. Préparation facture loyer
Responsable
« marketing
Signature
5. Approbation 5
facture
facture
Facture
6
Facture
Facture
6. Envoi facture et
classement facture
Clients
7. Comptabilisation Comptabilisation
loyer Réception reçu de
versement/Chq
7
8. Réception des 8
pièces de paiement du
loyer D Affectation
numéro interne
Service
« comptabilité »
89
Intervenants Service
Description « Comptabilité » Direction générale
Service
« réception »
9. Vérification et Vérification et 9
cachet « Non cachet
endossable » des
chèques
Signature
DG
10. Approbation du
DG et encaissement
du loyer 10
Versement
Chq
N
11. Classement 11
définitif des pièces
d’encaissement Fin
La trésorerie est constituée par les avoirs ou les disponibilités en monnaie détenus par
l’entité dans les banques ou dans les établissements financiers ou dans sa caisse. Les procédures
relatives à l’encaissement ou les décaissements doivent être capables de protéger et de contrôler
les avoirs en trésorerie. Les procédures de trésorerie formalisées doivent mettre en évidence les
points suivants:
− Les intervenants autorisés ;
90
− La nature des opérations d’encaissement ou de décaissement ;
− Les montants en espèce autorisés à décaisser ;
− Les personnes autorisées à détenir les caisses ;
− Les personnes signataires de toutes opérations de décaissement et d’encaissement ;
− Des personnes autorisés à approuver un décaissement ;
− Les modalités d’approbation de paiement/ de réception des chèques/traite ou virement ;
− Les modalités de traitement des opérations en devise ;
− Les méthodes comptables sur les constatations des cours de devises.
Arrivée des
1. Arrivée des pièces chèques /ordre
d’encaissement de versement
Numérota
tion
2. Affectation de 2
numéro interne CHQ/ Ordre
de virement
Contrôle et
paraphe
3. Vérification et « Non
contrôle de l’objet endossable »
des pièces
3
A
91
Intervenants Service « Comptabilité » Service « Trésorerie »
Description
4. Comptabilisation Comptabilisation
4
Copie
CHQ/reçu de
virement
5
5. Enregistrement des
pièces dans le registre Copie des
de Banque chèques/reçu de
6. Classement des versement
copies des pièces de
banque 6
Enregistrement
N sur registre
Banque
Classement définitif N
92
Intervenants Service
« Comptabilité » Direction Générale Service
Description « Trésorerie »
B. Décaissement
Début
CHQ/Ordre de
Virement/carnet
de dépenses
Approbation de la Signature
direction générale DG
CHQ/Ordre de
Comptabilisation virement/ carnet
Comptabilisation et
de dépenses
enregistrement dans le
registre de Trésorerie
N
Décaissement
espèce/enregistre
ment dans
registre
Classement des pièces
93
CHAPITRE 2 : MESURE D’IMPACT DES
PROPOSITIONS
Les propositions énumérées par l’audit externe ont pour but d’apporter des améliorations
du système de contrôle interne au sein de IVMA en vue de son efficacité. Ces propositions ont
des impacts, tant matériel, organisationnel que financier. Ces impacts portent généralement sur la
gestion financière, la période d’exécution des solutions à adopter ainsi que leur suivi des résultats
attendus.
La mise en œuvre des solutions préconisées dans cette partie a des répercussions dans la
gestion financière de la société.
La gestion financière constituée par l’ensemble des décisions et des activités assurent la
régulation des flux financiers de l’entreprise. Elle suppose que l’entreprise :
− assure un contrôle constant de la bonne utilisation des Fonds pour la recherche de la
rentabilité ;
− se procure au moindre coût les Fonds nécessaires à son activité, sans risque de rupture
pour son équilibre financier.
La mise en œuvre de la gestion financière implique l’établissement des budgets de trésorerie,
l’analyse de la rentabilité et de l’équilibre financier, l’analyse financière des projets
d’investissement, ainsi que le choix de crédit à court terme et la gestion de l’encaisse en date de
valeur. La décision de mise en œuvre des solutions énumérées dans cette partie génère des coûts
supplémentaires pour l’entreprise, qui a par conséquents des effets sur sa structure financière.
Les recommandations portent généralement sur la structure organisationnelle en générale et sur
les moyens humains.
La mise en œuvre des actions recommandées dans ce mémoire a une incidence dans la
gestion financière de l’entité.
94
1.1.1. L’incidence de l’amélioration structurelle de l’organisation administrative et
financière
Cette amélioration structurelle améliore la gestion financière de la société car elle permet à
l’entité de :
Réduire ses charges de gestion et d’établir des budgets conformes
au besoin de l’entité ;
Prévoir et de planifier les dépenses et les charges nées des actions
correctives à entreprendre ;
95
Chercher des moyens et ressources plus rentables, économiques et
efficients
Renforcer la production des informations financières dans un bon
délai ;
96
La formation requiert un bon planning de la part de la direction. La mise en œuvre de
cette disposition nécessite la considération de deux éléments fondamentaux : la période de
formation et le coût y afférent.
La période de formation ne doit pas déséquilibrer l’activité courante de la société. Son
insertion dans le planning de travail de personnel doit être coordonnée avec l’exécution des
travaux.
Le coût de formation doit être inclus dans la gestion financière de la société.
La formation doit correspondre à la nature des postes et les besoins de l’entreprise. Le
département Administration et Finance, par exemple, a besoin de formation en matière du
domaine de comptabilité, finance, fiscalité,….La direction doit envisager la personne ou
l’organisme assurant la formation, en évaluer le coût de sa mise en œuvre et d’attribuer ainsi un
budget correspondant.
Le tableau ci-après montre un modèle de répartition de formation et son budget respectif.
L’investissement humain suppose une bonne gestion financière. Bien que difficile à
mettre en œuvre, la direction générale doit considérer l’impact de ces propositions dans sa
gestion financière.
L’embauche des personnels compétents apporte à la société :
97
Des charges de gestion supplémentaires, notamment les charges de personnels ;
Un investissement matériel supplémentaire, c'est-à-dire, la mise à disposition des
outils de travail au nouveau personnel ;
Rapidité et dynamisme de l’équipe.
La session de formations, bien que coûteuse mais pertinente, doit être organisée pour
favoriser l’intégrité des personnels et pour renforcer l’autocontrôle.
La session des formations a des incidences sur la gestion financière de l’entité, comme :
98
2.1. Action à court terme
La réalisation des solutions proposées dans cette partie suppose une prévision d’action
qu’IVMA doit entreprendre.
Un système de contrôle interne efficace contribue à la minimisation des risques inhérents
à la réalisation des objectifs fixés par l’entité. L’existence des procédures écrites et explicites,
des responsabilités et des fonctions bien définies, formulées dans un manuel consultable favorise
l’atteinte des objectifs.
La formalisation des procédures de gestion dans un manuel de procédures permet donc à
la société d’élaborer des informations fiables et sincères. En effet, IVMA devra produire, dans le
court terme, son manuel de procédures précisant les différentes responsabilités de chaque agent,
les pouvoirs attribués dans la hiérarchie, ainsi que les attributions et les tâches à accomplir. Ces
procédures, à base d’organisation, des règles doivent comporter les éléments essentiels suivant :
Le manuel doit pouvoir assurer la bonne séparation des tâches et indiquer les liaisons
fonctionnelles et hiérarchiques des différents départements et leurs responsables respectifs.
L’achèvement de ces procédures favorise le contrôle des étapes de processus, et le niveau
d’autocontrôle, et de mesurer aussi l’intégrité du personnel.
Le contrôle interne doit atteindre ses objectifs d’assurer la fiabilité des informations
financières et de la sécurité du patrimoine de l’entreprise. En effet, la mise en œuvre des
solutions proposées aux problèmes de contrôle interne doit être exécutée dans un bon délai.
Les propositions d’embauche des personnes compétentes et la formation des personnels
doivent permettre à la société de garantir la fiabilité des informations et de renforcer la protection
99
des actifs de l’entreprise. Faute de l’inexistence des procédures de recrutement et d’embauche
bien précises dans la société, l’acquisition et la formation des personnels sont des actions à
entreprendre dans le moyen terme, car il nécessite une prévision budgétaire de la direction et
d’autres préparations considérables.
L’exécution de ces actions dépend de la capacité de l’entreprise à assurer et à maîtriser
correctement ses opérations.
L’étude d’efficacité d’un système de contrôle interne pour le cas de IVMA nous permet
d’apporter des améliorations et des solutions aux défaillances observées au cours de la mission
d’audit. Ainsi, ces propositions doivent aboutir à des résultats : sur le plan économique, social et
financier. Ces résultats méritent un suivi afin de garantir l’efficacité de son système de contrôle
interne.
100
Les résultats peuvent être indirects quand les effets des actions ne se produisent que dans
le long terme.
La performance économique d’un pays repose sur la bonne gestion des activités que les
acteurs économiques réalisent. La société est l’une des acteurs économique dans une économie
qui réalise de production de valeur dans ses activités. La performance d’une entité dépend de la
bonne gestion et la transparence des opérations dans l’entreprise.
Une entreprise contribue à la création des nouvelles richesses de son pays à travers de sa
production en terme de valeur ajoutée résultant de ses activités. Il participe à la distribution des
revenus aux autres unités et acteurs économiques, en termes de revenu des fournisseurs, des
impôts pour l’Etat,…ces valeurs ajoutées dégagées par la société ainsi que la redistribution des
revenus sont des résultats indirects car cette participation de l’entreprise dans l’économie en tant
qu’unité de production concourt à la stabilité économique du pays en général.
Les améliorations apportées dans le système doivent permettre à l’entité de bien gérer
son image de marque et de donner une assurance sur sa pérennité, c'est-à-dire d’évoluer et de
continuer ses activités. Les activités qu’elle réalise doivent permettre d’assurer son engagement
envers les parties prenantes. Dans ce point de vue, l’entreprise concourt à la promotion de
l’emploi et à l’amélioration des conditions de vie de la population : des résultats qu’on observe
sur la société.
101
3.1.3. Les résultats financiers
En tant qu’unité de production de valeur d’une entreprise, les chiffres d’affaires qu’elle
réalise lui permettent de dégager des revenus : les profits.
Afin de permettre de dégager ces profits, l’entité doit pouvoir en mesure d’améliorer la qualité de
ses services, d’augmenter sa vente, le tout à des coûts adéquats.
Compte tenu des problèmes enregistrés et les solutions préconisés y afférentes, nous
recommandons à la société de tenir compte les principaux points suivants :
La définition claire des postes est une condition d’une bonne organisation d’une
entreprise. Sur ce, nous recommandons pour IVMA de revoir sa structure et de bien situer tous
les postes figurants dans son organigramme. Tous les postes présents dans le service et dans
l’organigramme doivent définis correctement. Les aspects suivants doivent être tenir compte par
la direction dans la mise en œuvre de cette recommandation :
La définition claire et explicite des postes contribue à la bonne séparation des tâches et
des fonctions.
102
3.2.2. Respect d’une meilleure séparation des tâches
Afin de mieux coordonner les activités dans la société, les tâches doivent être bien
reparties convenablement sous la responsabilité ou la supervision d’un service ou d’une personne
adéquate. L’entité doit être capable de distinguer la séparation correcte des tâches
d’enregistrement, des tâches de conservations avec les tâches opérationnelles.
La séparation des tâches fournit à l’entreprise :
D’une partie, un meilleur contrôle de l’accomplissement des travaux au niveau de
chaque service et département. Elle concourt à la délimitation du niveau de
responsabilité de chacun et évite les risques de conflits entre les services ou
départements ;
D’autre partie, une meilleure circulation des informations qui permet d’élaborer
des outils de contrôle et pilotage, utile au suivi de la réalisation des objectifs de
chaque direction.
Le projet de procédures devra être formalisé dans un manuel qui mettra en exergue les
aspects ci-après :
Les diverses tâches explicites de chaque service et les membres du personnel ;
Les modalités d’enregistrement, de traitement et classement des informations plus
précises ;
Les méthodes d’enregistrement comptables ;
Les modalités d’élaboration des analyses ou synthèses, sur le plan financier ou
opérationnel qui en résultent.
103
L’entité doit rappeler que le manuel de procédures est un guide d’application des
procédures dans la réalisation des opérations. Le manuel doit pouvoir être consulté par toute
personne qui souhaite le voir et que chaque service du département doit disposer les extraits du
manuel qui le concerne directement.
Un manuel de procédures formel doit comporter les descriptions explicites et connue des
tâches afin que toute personne puisse les reprendre sous peine de démission ou d’absence de
certaines personnes dans l’entité.
Par référence à la science de contrôle interne, le tableau ci-après résume les défaillances
enregistrées par l’audit et les propositions d’améliorations afin de mieux suivre les résultats
attendus de ces recommandations.
104
Sciences de contrôle interne Défaillances constatées Solutions et propositions
Eléments constitutifs d’un contrôle interne : - Définition claire des postes en délimitant
correctement les pouvoirs
- Piétinement des responsabilités et des - Assignée une mission à chaque poste
Organisation appropriée tâches - Déterminer le rôle et les responsabilités
- Cumul de fonctions respectives des agents et des services
- Description claire des attributions et des
tâches
- Définition des critères de recrutement
102
CONCLUSION GENERALE
La gestion des ressources et des opérations est une tâche complexe dans l’entreprise.
L’évolution constante de l’environnement actuel met en garde les entreprises à prendre en
compte les ajustements nécessaires à la production des informations financières plus fiables. Une
organisation rigoureuse et appropriée permet de réaliser cet objectif. Le contrôle interne permet
d’assurer, dans sa première essence, la protection du patrimoine de l’entreprise, et dans le second
temps, d’assurer la fiabilité de l’information financière de la société. Ainsi, il doit être en mesure
de garantir la fiabilité des informations financières de la société, en mobilisant des ressources
humaines compétentes et qualifiées dans un cadre bien défini sans que l’exercice des
responsabilités et des tâches dans l’organisation devienne une source d’inefficacité pour l’entité.
L’audit, qui utilise le contrôle interne comme outil d’examen des procédures veille à son
application et à déterminer les risques.
En effet, lors d’une mission d’audit, une évaluation du contrôle interne est effectuée pour
déterminer les forces auxquelles l’entité doit maintenir et les faiblesses auxquelles le point de
contrôle est renforcé. Les entretiens avec les responsables de l’entreprise accompagnés de tests
de conformité des procédures en place ont été réalisés afin de mesurer l’efficacité et l’adéquation
du dispositif en place.
Des points forts comme l’organisation rigoureuse de son système d’information, la
qualité du traitement et le stockage des informations financières ont été enregistrées.
L’inexistence des définitions des postes claires, l’absence du manuel de procédures formel, le
problème de cumul de fonction, l’incompétence et l’insuffisance en nombre des personnels sont
des faiblesses constatées.
Ces défaillances favorisent la redondance des fonctions et des piétinements des
responsabilités et risquent à la production des informations inexactes qui occultent. Donc, une
organisation adéquate comportant de personnels qualifiés et compétents et des procédures
formalisées sont donc requises pour assurer la qualité et la fiabilité des informations qui reflètent
l’image fidèle de l’entreprise. Le respect des principes de séparations des fonctions et des tâches
ainsi que l’intégrité du personnel contribue à la maîtrise des opérations et par la suite, l’efficacité
du système de contrôle interne de l’entité.
103
D’après ces analyses, l’entité a la maîtrise de ses opérations dans tous les processus.
L’hypothèse avancée dans ce mémoire en matière de maîtrise du système d’information et de la
sécurité est ainsi affirmée
Ainsi, ce mémoire nous permet d’apporter et d’appliquer nos connaissances en gestion,
particulièrement, le contrôle interne et l’audit, dispensées à l’Université durant notre cursus. Il
nous a permis d’accorder une importance sur la séparation adéquate des fonctions et des tâches,
l’existence d’un manuel de procédure formel dans le bon fonctionnement d’une organisation.
Cette étude nous a permis de comprendre en réalité les problèmes de contrôle interne rencontrés
par les entreprises, et d’apporter ainsi nos propositions de solutions compte tenu de son
organisation et de sa culture. Dans le but de rendre efficace le dispositif de contrôle interne, nos
recommandations générales évoquées dans ce mémoire doivent permettre à l’entreprise
concernée de maîtriser ses activités et de mieux contrôler les actions entreprises.
Même les propositions sont difficiles à mettre en œuvre vu les problèmes financiers
actuels, la recherche de performance et de compétitivité pousse à entreprendre des actions
correctives adaptées. La mission de l’audit ne se limite pas à l’évaluation du contrôle interne et
de la vérification des comptes. Il peut apporter sa contribution dans la mise en place d’une
organisation comptable appropriée ou l’implantation d’une fonction de contrôle et de
surveillance interne, notamment l’audit interne.
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BIBLIOGRAPHIE
- ALFONSI G., GRANDJEAN P., (1984), Pratique de gestion et d’analyse financière, Les
Editions d’Organisation, Paris 1983.
- HORNGREN C., BHIMANI A., SIKANR D., FOSTER G., (2004), Comptabilité de
gestion 3è édition, Nouveaux Horizons, Paris.
- MAC RAE T.W. (1978), Audit et Méthodes Statistiques, Publi-Union, Paris 1978.
WEBOGRAPHIE
- (Juin 2009), www.pic-ard-experts.org, L’audit comptable et financier pour une maîtrise des
risques.
- (Mai 2009), www.cairn.info, Revue française de gestion, Audit financier et contrôle interne.
L’apport de la loi Sarbanes Oxley par STOLOWY H., PUJOL E., MOLINARY M.
- Information Systems Audit And Control Association, (Juin 2009), www.isaca.org, Normes
d’audit des systèmes d’information.
- Ministère des Finances et du Budget, (Juil. 2008), Audit et contrôle des marchés publics,
Supports de formation interne.
Les fonctions générales suivantes sont-elles accomplies dans des services séparés
et indépendants les uns des autres ?
Amélioration à suggérer :
Annexe 2 : Questionnaire de contrôle interne relatif à l’achat
Points de repères :
Fonctions
1. demandeurs d’achats
2. établissement des commandes
3. autorisation des commandes
4. réception
5. comparaison commandes factures
6. comparaison bon de réception facture
7. imputation comptable
8. vérification de l’imputation comptable
9. bon à payer
10. tenue du journal des achats
11. tenue des comptes fournisseurs
12. rapprochements des relevés fournisseurs
avec les comptes
13. rapprochement de la balance fournisseurs
avec le compte collectif
14. centralisation des achats
15. signatures des chèques
16. envoi des chèques
17. acceptation des traites
18. tenue du journal de trésorerie
19. tenue du journal des effets à payer
20. annulation des pièces justificatives
21. accès à la comptabilité générale
Annexe 3 : Typologie d’expression / Actions utilisées dans des rapports d’audit