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SOMMAIRE
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS................................................................................................................................ II
AVANT-PROPOS ................................................................................................................................. III
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................. IV
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................................V
LISTE DES SCHEMAS ........................................................................................................................ VI
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 1
PARTIE I. CADRE GENERAL DE L’ETUDE...................................................................................... 6
CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE -------------------------------------------------- 7
Section 1 : Présentation de l’entité étudiée ......................................................................................... 7
Section 2. Aspects théoriques sur le thème ....................................................................................... 11
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE ADOPTEE --------------------------------------------------------------26
Section 1. Démarche de vérification commune aux hypothèses ....................................................... 26
Section 2. Démarche de vérification spécifique aux hypothèses ...................................................... 27
PARTIE II. ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE ............................................................... 31
CHAPITRE 3: RESULTAT LIES A L’HYPOTHESE 1 -----------------------------------------------------32
Section 1. Procédure et politique de gestion des ressources humaines ............................................. 32
Section 2. Outils de description des domaines d’organisation administrative .................................. 33
Section 3. Diagnostics liés aux résultats de l’hypothèse 1 ................................................................ 37
CHAPITRE 4 : RESULTATS LIES A L’HYPOTHESE 2 --------------------------------------------------45
Section 1. Les procédures et le système comptable chez ANKARANA DRINKS .......................... 45
Section 2 : Appréciation du système de contrôle interne comptable existant. .................................. 49
Section 3. Diagnostics liés aux résultats de l’hypothèse 2 ................................................................ 50
PARTIE III. RECOMMANDATIONS ET IMPACTS DE L’ETUDE ................................................. 56
CHAPITRE 5 : SOLUTIONS POSSIBLES --------------------------------------------------------------------57
Section 1. Les solutions apportées pour la procédure administrative ............................................... 57
Section 2 : Les solutions apportées pour la procédure comptable .................................................... 61
CHAPITRE 6 : RECOMMANDATIONS ----------------------------------------------------------------------67
Section 1. Les solutions prioritaires et son programme de mise en œuvre ....................................... 67
Section 2. Impacts de l’étude ............................................................................................................ 74
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................... 78
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ VII
LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................................ IX
TABLE DE MATIERES .....................................................................................................................XIII
II
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, nous tenons à remercier DIEU TOUT PUISSANT de nous avoir donné
santé, force, intelligence afin de finir ce présent mémoire. Sans son aide, ce mémoire n’a pas
eu lieu.
Et aussi avec l’appui technique de personnes ci-après :
Monsieur, RAVELOMANANA Mamy, Professeur Titulaire, Président de l’Université
d’Antananarivo, pour sa volonté de diriger notre Université.
Monsieur RAVOKATRA Seth Andriamiharisoa, Maître de Conférences, Docteur,
Responsable par intérim du domaine des Sciences de la Société de l’Université
d’Antananarivo, de nous avoir accepté comme étudiante dans la faculté EGS.
Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne Heriniaina, Professeur
d’Enseignement Supérieur, Responsable de la Mention Gestion, pour son sacrifice dans le but
de développer notre Mention.
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur Titulaire, Directrice du Centre
d’Appui et de Recherche d’Etudes en Gestion (CAREG), pour la mise place de ce centre qui
nous permet de se documenter et faire des recherches.
Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Professeur, Responsable de
l’étude Master II du parcours Comptabilité, Audit et Contrôle en Gestion de nous avoir pris
sous sa responsabilité.
Monsieur RAVONJIARISON Cousin Germain, Maître de Conférences, Docteur en
Sciences de Gestion, Enseignant à l’Université, notre encadreur pédagogique, qui a bien
voulu prodiguer ses précieux conseils et son dévouement tout au long du développement de ce
mémoire.
Ainsi qu’à tous les professeurs et enseignants qui nous ont formés durant nos études
universitaires. Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements aux personnes citées ci-
dessus.
Monsieur RABENANDRASANA Jean Aimé, Manager du Cabinet Nakay, Encadreur
professionnel, pour nous avoir recevoir en tant que stagiaire et nous avoir bien aidé pour finir
ce présent mémoire avec les documentations et ses remarques et ses conseils
A toute l’équipe de ce Cabinet, pour leur soutien en ayant fourni sans hésitation tous
les renseignements qui nous ont été nécessaires.
Nos sincères remerciements également à ma famille pour son soutien morale et
financier et à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce mémoire.
III
AVANT-PROPOS
Une fois que les étudiants ont obtenu des modules théoriques en cinquième année, il
leur est indispensable de s’aventurer dans le monde professionnel par le biais d’un stage pour
réaliser un mémoire faisant l’objet d’une soutenance devant les membres de jury afin
d’obtenir le diplôme de maîtrise en science de gestion.
Ainsi, nous avons effectué un stage de trois mois au sein du Cabinet Nakay ; ce qui
nous a permis d’élaborer le présent ouvrage : « Contribution à la formalisation du manuel
de procédures administrative et comptable au sein de la société ANKARANA
DRINKS ». L’objet du stage consiste à approfondir les recherches de l’étudiant et à appliquer
ses acquis théoriques pendant les années d’études supérieures.
Une étude de cas est en général conçue pour développer chez les étudiants leurs
capacités à traiter des situations concrètes et/ou pour valider, à travers une application
pratique, des acquisitions théoriques et conceptuelles. Traiter une étude de cas revient souvent
à faire un diagnostic qui visera à identifier et à formuler les problèmes à résoudre pour
l’organisation. Ce diagnostic débouche sur les recommandations. Dans son ensemble, notre
travail vise à respecter cette démarche.
IV
AD : Assistante de Direction
BC : Bon de Commande
BL : Bon de Livraison
BR : Bon de Réception
CAREG : Centre d’Appui et de Recherche d’Etudes en Gestion
CN : Cabinet Nakay
COSO : Committe Of Sponsoring Organizations
CV : Curriculum Vitae
DA : Demande d’Achat
DCD : Diagramme de Circulation de Documents
DED : Demande d’Engagement de Dépenses
FA : Facture
IFACI : Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne
LSF : Loi de Sécurité Financière
PCG 2005 : Plan Comptable Générale 2005
QCI : Questionnaire de Contrôle Interne
RAF : Responsable Administratif et Financier
RC : Responsable Commerciale
RMP : Responsable Machine et Production
SARLU : Société A Responsabilité Limité Unipersonnelle
SEC : Securities and Exchange Commission
SOX : Sarbanes-Oxley
V
INTRODUCTION
A l’instar de la mondialisation, les entreprises évoluent dans un environnement de plus
en plus complexe et turbulent. Cette dernière est une organisation réunissant des ressources
humaines, matérielles, intellectuelles, financières en vue d’atteindre ses objectifs, qui est de
produire des biens et/ou services destinés à être vendus sur le marché quant à la réalisation
des profits.
Il n’est pas facile de maîtriser les activités d'une entreprise : dans ces conditions
d'incertitude, le risque est toujours présent. Plus précisément, la prise de risque est inhérente à
toute société. Il n’existe pas de croissance, ni de création de valeur dans une société sans prise
de risque. Mais s’ils ne sont pas correctement gérés et maitrisés, ces risques peuvent affecter
la capacité de la société pour atteindre ses objectifs. En continuant à gérer les risques, le
contrôle interne joue un rôle clé dans la conduite et le pilotage des différentes activités au sein
d’une entreprise.
La multiplication des crises financières a mis en évidence l’importance du contrôle
interne. Le scandale financier d’Enron est annoncé officiellement causé par la « cosmétique
comptable » ou la « comptabilité créative ». C’est à dire la falsification de leurs rapports
financiers en gonflant leurs profits artificiellement pour assurer leurs clients sur leurs
engagements dus aux contrats à long terme. Pour se faire, il y a plusieurs techniques de
manipulation comptable, mais il a choisi celui de falsifier les comptes de ses groupes
d’entreprises. De plus, le cabinet Arthur Andersen, l’un des cinq grands cabinets
internationaux d’audit avant sa faillite, est celui qui examine ses comptes pendant 17 ans,
mais par contre il n’a signalé aucun risque à propos de cette entité. En fait la loi interdise ces
faits mais celui qui l’a contrôlé est bien aussi son complice dans la matière. En effet, le rôle
du contrôle interne est d’améliorer la performance de l’entreprise via la mise en place des
procédures efficiente et la sauvegarde de son patrimoine sans toutefois négliger son rôle dans
la fiabilisation de l’information financière présentée.
Après ces scandales, plusieurs textes et normes s’y sont intéressés pour rendre le
contrôle interne plus efficient, notamment : la Loi Sarbanes-Oxley (SOX), apparues aux
Etats-Unis en 2002 et la Loi de sécurité financière (LSF) en France en 2003, qui représentent
un cadre référentiel solide du contrôle interne.
La loi SOX a été votée par le congrès des Etats-Unis et ratifiée par le Président Bush
le 30 juillet 2002 suite aux scandales financiers ayant bousculé les marchés financiers
américains en 2001 et 2002. En effet, l’euphorie des marchés financiers a impliqué une forte
exigence de la part des investisseurs en terme de rentabilité et engagé les entreprises dans des
stratégies de croissance démesurées. Pour pouvoir répondre aux exigences des différentes
2
parties prenantes, les dirigeants des entreprises n’ont pas hésité à user de pratiques comptables
totalement frauduleuses. C’est le cas de plusieurs sociétés avec Enron en tête, World Com,
Parmalat, Global Crossing et Imclone, etc.
La loi est guidée par trois grands principes : l’exactitude et l’accessibilité de
l’information ; la responsabilité des gestionnaires et l’indépendance des organes vérificateurs.
Elle a pour objectif d’augmenter la responsabilité de la société, de mieux protéger les
investisseurs et de leur redonner confiance ainsi qu’aux épargnants.
Le Committe Of Sponsoring Organizations (COSO) met aussi l’accent sur la nécessité
de l’adaptation d’un dispositif du contrôle interne efficace et efficient, adapté aux spécificités
de chaque organisation.
Ainsi, quel que soit leur secteur d’activité, le contrôle interne est un ensemble des
sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise, ayant pour but d’un côté d’assurer la
protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, et de l’autre,
l’application des instructions de la direction tout en favorisant l’amélioration des
performances. Il se manifeste par l’organisation, des méthodes et des procédures de chacune
des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci.
Comme il est difficile de bien faire si l'on n'écrit pas ce que l'on fait. L’un des
dispositifs de contrôle interne est le manuel de procédure, qui est un document de référence
écrit, fournissant les instructions et indications des opérations quotidiennes et qui apporte des
solutions à des problèmes courants. La procédure est donc perçue comme un moyen ou une
discipline à respecter dans l’organisation, et constitue ce qu’on entend aujourd’hui par
système de contrôle interne.
Actuellement, à Madagascar, on assiste à la multiplication des entreprises et des
associations agissant dans différents domaines et secteurs d’activité. Parmi ses secteurs, ce
sont les entreprises qui affrontent des difficultés vues les crises cycliques. Pour sa survie, elles
sont obligées de licencier leurs employés voir même fermer ses portes. En tant que pays en
voie de développement, cette situation est caractérisée par l’accroissement de l’inflation, la
dévaluation de la monnaie et surtout l’augmentation du chômage.
Malgré cela, la défaillance de certaines entreprises malgaches a mis en évidence la
nécessité de disposer d’outils de pilotage et de contrôle de plus en plus efficaces pour
s’adapter à la situation. Il s’agit là d’un point essentiel la formalisation d’un manuel des
procédures comme guide d’instruction interne.
A cet égard, pour faire face à un environnement concurrentiel et pour développer la
compétitivité de l’entité, ce dernier doit mettre en avant non seulement la qualité de ses
services mais aussi et surtout celle de l’amélioration de qualité des produits offerts sur le
3
marché ; et surtout l'entreprise ne doit pas perdre de vue l'importance et la fiabilité de
l'information financière pour l'aider dans la prise de décision.
Par ailleurs, la plupart des différents départements ou différentes fonctions au sein
d’une entreprise sont tous exposés aux différents risques internes et aux différentes sortes de
fraudes qui peuvent nuire sans aucun doute les objectifs fixés par l’organisation. Tout au long
de notre analyse, nous avons détecté quelques réalités à prendre en considération à savoir :
l’inexistence du manuel de procédure administrative et comptable ; l’insuffisance du
personnel ; la non maîtrise de tâche comptable ; l’inexistence d’imputation comptable ;
l’insuffisance du contrôle comptable ; etc. Pour faire face à ces différentes anomalies de
fonctionnement, les dirigeants doivent instaurer un système très efficace et performant afin de
minimiser, d’éviter et de contrôler ces différents risques.
L’existence d’une procédure touchante toutes les opérations et les activités de
l’entreprise sera donc une condition primordiale pour la réussite de la société, dans la mesure
où le contrôle interne, sur lequel il repose est aussi efficace qu’adéquat.
Les procédures spécifient pour chaque tâche ce qui doit être fait ; qui doit le faire ;
quand, où et comment cela doit être fait ; quels moyens doivent être utilisés et comment la
maîtrisé. L’importance d’établir une bonne procédure administrative et comptable réside dans
le fait que cela a des impacts non seulement sur le personnel comptable et administratif et
leurs tâches mais aussi sur l'ensemble du personnel impliqué dans la gestion et l’exécution.
De plus, la mise en place d’une procédure efficace permet de diminuer les risques rencontrés
par l’entreprise. C’est une garantie de la fiabilité des informations comptables fournies, tant
pour les utilisateurs que pour les investisseurs dans leurs prises de décisions.
Bien que ces procédures soient propres pour chaque entreprise, elles devront quand
même prendre en compte les exigences légales et opérationnelles à appliquer selon les cas.
Pour la réalisation de ce travail, nous avons spécialement choisi de prendre comme
exemple le cas de la société ANKARANA DRINKS , qui est une Société à Responsabilité
Limitée Unipersonnelle (SARLU), à la fois industrielle et commerciale ,qui a pour objectif/
activité de produire et de vendre de boissons Alcooliques, Hygiéniques et de vins de table et
dérivées conditionné dans des bouteilles en verre et en plastique dans toutes les régions,
provinces et zones les plus reculées de la République de Madagascar. Une société qui
contribue au développement de Madagascar sur le plan économique en exploitant le canne à
sucre, et par la création d’emplois dans le pays doit donc se doter ces mécanismes en vue de
rendre rigoureuse et efficace la gestion de ses opérations et pour assurer sa pérennité.
Lorsqu’une entreprise est très compétitive, non seulement son cycle d’activité est très pérenne
dès le début de sa phase de croissance, mais aussi son image de marque envers ces clients
4
fidèles ou potentiels restent toujours sur le marché et que son influence reste toujours notable.
Ainsi, elle doit être toujours à l’écoute attentive non seulement de son environnement interne
mais aussi externe.
De nos jours, une société qui ne dispose pas de procédures bien définies et adaptées à
son milieu a peu de chance d’être compétitive, telle est la situation actuelle de la société
ANKARANA DRINKS, elle ne dispose pas encore de manuel de procédures comptables mais
elle continue de fonctionner normalement jusqu’à nos jours. En revanche, nous sommes
convaincus que l’existence d’un manuel des procédures s’avère incontournable puisqu’il tient
une place primordiale pour le développement de toute entreprise et nous avons pu détecter ces
quelques problèmes qui ne reflètent pas la réalité existante du fait de son évolution au cours
de ces dernières années. Par conséquent, cette situation pourrait entraîner des différents
risques qui ne doivent pas être négligés dans l’ensemble de leur organisation.
C'est à travers toutes ces circonstances que nous avons choisi ce thème qui s’intitule :
« CONTRIBUTION A LA FORMALISATION DU MANUEL DE PROCEDURES
ADMINISTRATIVE ET COMPTABLE AU SEIN DE LA SOCIETE ANKARANA
DRINKS ».
La question est donc de savoir : Quelles sont les procédures administrative et
comptable à adopter pour diminuer les risques au disfonctionnement de l’entreprise ?
Par rapport à cette problématique, l’objectif global de cet ouvrage est donc d’analyser les
interactions entre les acteurs au niveau du système comptable et administrative afin de
formaliser les procédures y afférentes.
Nous visons deux objectifs spécifiques à travers ce travail : le premier consiste à
présenter la procédure administrative et comptable existante et la deuxième vise à
déterminer les conditions de formalisation du manuel de procédures administrative et
comptable. Ces objectifs spécifiques ressortis à confirmer les deux hypothèses suivantes : la
procédure administrative existante entraîne des risques au disfonctionnement de l’entité
et la procédure comptable actuelle emporte des difficultés au sein de la société. L'intérêt
de cette étude pour la société ANKARANA DRINKS à travers ce thème consiste à prouver
que seul l’écrit reste : il ne s’agit pas d’apprendre quelque chose de nouveau mais de faire
mieux que ce que l’on a fait déjà bien. A l’issu de ces recherches, nous serons en droit
d’attendre certains résultats. D’abord au niveau de la société, nous espérons qu’il y aura une
fluidité dans l’amélioration de procédures, un meilleur suivi et diminution des risques
sur la formalisation d’une bonne procédure. Ensuite, pour nous même, nous nous
attendons à une meilleure compréhension des théories acquises le long de notre cursus
universitaire et l’acquisition de nouvelles connaissances sur le sujet.
5
Comme la méthodologie désigne les différentes méthodes utilisées pour la réalisation
d’un travail. Sur ce, une approche méthodologique bien organisée a été adoptée. Nos
principales sources d’information ont été dans la recherches de documentation tels que les
ouvrages, travaux publiés, revues et articles, supports de cours, textes législatifs et
réglementaires, les documents appartenant à la société , les rapports et mémoires ayant une
affiliation avec l’étude, les archives ; nous avons consulté aussi quelque site internet ; nous
avons effectué également des enquêtes orales auprès de divers responsables de la société ce
qui nous permet de découvrir le fonctionnement de l’entreprise pour savoir le déroulement
réel des procédures administratives et comptables afin d’identifier ces forces et ces faiblesses.
Comme toute recherche scientifique, cette étude présente une limite surtout au niveau
de la non-disponibilité des informations demandées due au respect de la confidentialité de
certaines informations. Ce qui nous a conduits à limiter notre recherche en effectuant une
estimation logique de certaines informations. Nous tenons à préciser également que ce
mémoire apporte tout simplement une amélioration à des faits que nous avons identifiés
durant notre passage mais non un critique ou une fin en soi.
Ainsi, cet ouvrage est articulé autour de trois parties bien distinctes mais très
interdépendantes l’une de l’autre.
D’abord, dans la première partie, nous allons parler du cadre général de l’étude dans
laquelle nous présentons le volet descriptif du mémoire et mettons en évidence les notions
théoriques pour bien maîtriser le thème étudié.
Ensuite la deuxième partie s’accentue sur l’étude et l’analyse de la situation existante
en développant les procédures administratives et comptables existantes au sein de la société
ANKARANA DRINKS, et évoquerons une analyse critique sur les points forts ainsi que les
faiblesses de ces procédures existantes.
Enfin, la troisième partie tentera de proposer des solutions face aux problèmes
existantes suivies des impacts au déploiement de ces procédures.
Une conclusion générale terminera ce présent mémoire.
6
1
Bernard Grand, Bernard Verdalle, 1999 : Audit comptable et financier, Economica 2ème édition p.63
2 Jacques Renard, Louis Gallois, 2010 : Théorie et pratique de l’audit interne, Edition d’organisation P.135
3 Jacques Renard, Louis Gallois, 2010 : Théorie et pratique de l’audit interne, Edition d’organisation P.135
12
Le point commun entre ces définitions, est que le système du contrôle interne réunit
l’ensemble des initiatives visant à minimiser les risques dans les meilleures conditions de
délais et de coûts, et sauvegarder le patrimoine de l’entreprise.
Quant au contrôle interne comptable, il représente dans ce sens, l’ensemble des dispositifs
comptables permanents et formalisés, mis en œuvre par les acteurs de l’organisation, afin de
maîtriser le fonctionnement de ses activités financières et garantir la fidélité des comptes à la
réalité économique, patrimoniale et financière.
En outre, le contrôle interne fait appel à un cadre référentiel solide. Il s’agit
notamment de la Loi4 Sarbanes-Oxley (SOX), qui a été apparue en 2002 face aux pratiques
boursières désastreuses, et aux attaques terroristes de Septembre 2001. Elle exige de ce fait, la
certification des comptes des entreprises aux Etats-Unis auprès de la Securities and Exchange
Commission (SEC). Elle avait pour but de faire face aux anomalies en matière de contrôle
interne, et reprendre confiance sur les informations comptables et financières fournies par les
entreprises, en reposant sur l’exactitude de l’information financière, la responsabilité de la
direction de l’entreprise, et l’indépendance des auditeurs externes. On distingue également, la
Loi de Sécurité Financière (LSF) qui a été menée le 1er août 2003 par la France, comme
réaction face à la loi américaine Sarbanes-Oxley. L’enjeu de sa mise en place est de répondre
à la crise de confiance sur les données et informations comptables provoquant le secteur
financier. En comportant 139 articles, la LSF repose particulièrement sur une responsabilité
accrue des dirigeants, un renforcement du contrôle interne, ainsi qu’une réduction des sources
de conflits d'intérêt.
2.1.2. Objectifs du contrôle interne
Le contrôle interne est un dispositif indispensable au sein d’une entreprise. Il assure la
continuité de l’entreprise et il vise la protection de son patrimoine à travers la mise en place
des mécanismes convenables. Plus particulièrement, le contrôle interne vise :
La protection du patrimoine : Il ne s’agit pas de protéger seulement de l’actif corporel,
mais également l’actif incorporel tels que le savoir-faire, l’homme (élément précieux de la
production), l’image de l’entreprise et sa technologie ;
La conformité aux lois et aux règlements : Il s’agit de veiller à ce que toutes les lois et les
règlementations présentes dans l’environnement de l’entreprise soient connues et appliquées
dans les délais convenables ;
4
Institut de l’audit interne, (2008), « Sarbanes-Oxley Section 404 : A Guide for Management by Internal
Controls Practitioners », 2ème édition.
13
L’application des orientations stratégiques du pouvoir exécutif : Il s’agit de veiller à ce
que le personnel de l’entreprise soit informé des orientations stratégiques de l’entreprise et
applique les instructions émanant de la direction générale afin d’atteindre les objectifs
souhaités ;
La fiabilité et l’intégrité de l’information financière : Il s’agit de veiller à ce que
l’entreprise présente une information vérifiable, exhaustive, pertinente et disponible.
2.1.3. Eléments de base d’un bon système5 de contrôle interne
Le contrôle interne est différent selon le type de société en tenant compte de leurs
spécificités et de leurs éléments fondamentaux pour avoir un système de contrôle efficace,
mais généralement les éléments suivants :
Une structure administrative adéquate : Il est indispensable de mettre en place une
structure administrative bien adaptée pour avoir un bon système de contrôle interne. Il s’agit
d’élaborer un organigramme clair et reconnue c’est-à-dire qu’il y a une bonne répartition des
tâches entre les différents acteurs de l’entreprise.
Respect de la séparation des fonctions : C’est-à-dire qu’il n’y a pas de cumul des
fonctions entre les fonctions de décision (décideur autorisant), les fonctions de détention de
valeurs ou de biens (exemple : caissier, magasinier, etc.), les fonctions d’enregistrement
(comptable) et les fonctions de contrôle (exemple : auditeur interne).
Un personnel qualifié : Il est important de souligner la qualification du personnel car
cela peut avoir des impacts sur l’efficacité du contrôle interne. Ces qualifications sont en
général la capacité ou la compétence, l’intégrité et surtout l’honnêteté pour éviter la
négligence et les fraudes.
Système comptable et de gestion appropriée : Pour établir et maintenir des contrôles
comptables efficaces, il est indispensable d’utiliser un système comptable permettant
d’enregistrer les opérations de l’entreprise en temps opportun et de produire une information
fiable ainsi que de concevoir le système comptable et tenir les dossiers comptables de manière
à assurer la présence d’une piste d’audit permettant de faciliter le contrôle des informations.
Documentations appropriée : Il s’agit des consignes des tâches, les documents utilisés,
leur contenu, leur diffusion et leur conservation ainsi que leur autorisation et approbation, la
saisie et le traitement des informations nécessaires à la vie de l’entreprise et de son
environnement. Ces documents ou manuels de procédure décrivent essentiellement les
consignes par écrit de tous les renseignements nécessaires aux contrôle interne afin de guider
le personnel chargé de les élaborer, de les appliquer et de les surveiller.
5
www.brh.net/controleinterne, consulté le 16 Décembre 2021.
14
2.1.4. Limites du contrôle interne
Le contrôle interne ne peut offrir qu'une assurance raisonnable de réalisation des
objectifs en raison des limites suivantes :
• Le niveau d'assurance peut être plus élevé quant à la réalisation des objectifs en
matière de fiabilité des informations financières et de la conformité aux lois et
réglementations en vigueur que pour l'objectif de réalisation et d'optimisation des
opérations. La réalisation des objectifs de fiabilité et de compliance fondés sur des
normes générales, imposées de l'expérience à tous, dépend principalement de la
qualité des procédures, de la volonté et de la compétence de l'entreprise. En revanche,
la réalisation des objectifs liés aux opérations ne relève pas toujours de la seule
volonté de l'entreprise.
• Les jugements exercés lors des prises de décision peuvent se révéler défaillants : C'est
ainsi que le système de contrôle interne ne peut prévenir un jugement erroné ou une
mauvaise décision, ou bien encore un événement extérieur pouvant entraîner l'échec
des objectifs d'exploitation. Dans ce domaine, le système de contrôle interne ne peut
fournir d'assurance raisonnable qu'au regard de la gestion administrative liée aux
objectifs opérationnels en fournissant au management et aux dirigeants une assurance
raisonnable d'être informée de façon fiable et en temps opportun dans quelle mesure
l'entreprise est en train de réaliser ses objectifs.
• La contrainte rapport coût-avantage impose une contingence aux procédures et
dispositifs de contrôle à mettre en place ;
• Les mesures de contrôle ne peuvent pas empêcher en toute circonstance la survenance
d'un dysfonctionnement ou d'une défaillance humaine ou d'une erreur ;
• La collusion entre plusieurs personnes peut faire échouer les contrôles ;
• Le management peut passer outre les procédures et ne pas respecter le système de
contrôle interne.
2.1.5. Détermination des risques encourus par l’entreprise
Le risque est inhérent à l'entreprise, créer une entreprise revient déjà à prendre un
risque. La survie et la pérennité d’une société ne sont jamais assurées. La notion de risque est
couramment utilisée dans la vie quotidienne. Elle est envisagée différemment selon les
domaines, elle est indissociable dans les affaires. De ce fait, le contrôle interne se doit de la
considérer. Le Petit Robert6 définit le risque comme un « danger éventuel prévisible », «
6 Pierre-Yves DUCAS & Jean Louis MARTIN, « Sécurité des informations - Cartographie des risques -
Comment évaluer ses risques, CLUSIR Rha, 2009, p 3.
15
Eventualité d’un événement ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et
pouvant causer la perte d’un objet ou tout autre dommage. Selon Pierre SCHICK7 « le risque
est la possibilité que la combinaison d’un évènement et d’un mode de fonctionnement
empêche l’atteinte d’un objectif». L'IFACI8 la définit comme étant « un ensemble d'aléas
susceptible d'avoir des conséquences négatives sur une entité et dont le contrôle interne et
l'audit ont notamment pour mission d'assurer sa maîtrise».
Le contrôle interne9 est associé avec la notion de risque. Effectivement, « le contrôle
interne est une démarche permanente de détermination des risques ayant pour objectif la
maîtrise permanente des activités ».Le système10 de contrôle interne adéquat permettra à
l’entreprise de prévenir les risques suivants : sanctions légales, non-respect des lois,
règlements et normes gouvernementales, coûts excessifs, interruption des opérations ou d’une
activité importante pour l’entreprise, pertes de revenus; destruction ou perte d’actif,
insatisfaction des clients, fraude, malversation ou les conflits d’intérêts, mauvaises décisions
de gestion. Un risque inhérent est un risque lié à l’environnement de l’entité ou à la nature de
ses activités. Les catégories de risques inhérentes sont : Les risques inhérentes à toute activité
humaine ; les lacunes de formation et de compétence de tout personnel ; les changements non
maîtrisés des structures administratives et des dispositifs juridiques ; l’absence de prise en
compte des évolutions technologiques et informatiques ; etc.
2.2. Notion sur la procédure administrative et comptable
En général, il s’agit d'une stratégie à adopter dans l’analyse des procédures pour avoir
une bonne gestion en vue d’assurer la pérennité de l’entreprise. Il serait donc opportun de
rappeler brièvement la théorie générale sur les outils de gestion convergeant aux procédures
administratives et comptables.
2.2.1. Généralités sur le manuel de procédure
Une procédure11 signifie : « un enchainement de tâches élémentaires standardisées,
déclenchées en amant par l’expression d’un besoin quelconque et limitées en aval par
7 Rokia Titien SANOGO, La maîtrise des risques opérationnels liés au processus de gestion fiscale de la banque
malienne de solidarité (BMS.SA) - Mémoire Online 2011 / 2012, consulté le 17 Novembre 2021.
8 IFACI, (2007), Résultat des travaux du groupe de Place établi sous l'égide de l'AMF, « Le dispositif de
contrôle interne : cadre de référence », Paris.
9 FREDERIC BERNARD, REMI GAYRAUD et LAURENT ROUSSEAU, « Contrôle interne », Ed. MAXIMA
Paris 2006, 312 p.
10 Le contrôle interne : Guide des procédures, Développement économique, innovation et exportation, Québec,
p 6.
11 HENRY & MONKAM-DAVERAT I. (2001) « Rédiger les procédures de l’entreprise : guide pratique ».
3ème édition, Editions d'organisation, p.16.
16
l’obtention d’un résultat attendu ». Chaque procédure se présente donc, comme une suite
d’opérations effectuées dans une même séquence de temps par un nombre limité d’acteurs
appartenant à un même sous-ensemble.
Dans ce sens, le manuel12 de procédure se définit comme étant « un document écrit,
décrivant les procédures, de tout ou partie, des différents processus d’une organisation,
entreprise publique ou privée ». De ce fait, il vise à expliquer, dans un langage directement
accessible, qui fait quoi, en relation avec qui, quand (délai), où, comment et pour quelle fin.
Un manuel de procédure comptable sera rédigé dans cette perspective, en conformité avec les
principes, normes, et règles de gestion des comptes. Il sert par ailleurs, à décrire l’ensemble
des étapes successives d’exécution d’une opération comptable et touche l’aspect financier
d’une organisation et comporte des instructions relatives à la mise en place de sa comptabilité.
2.2.1.1.Les objectifs du manuel de procédure
Selon ces auteurs, l’objectif principal de la mise en place d’un manuel de procédure
est de formaliser les pratiques de travail au sein de l’entreprise. Plus spécifiquement, il s’agit
de :
- Décrire dans un langage accessible qui fait quoi, où, quand, comment et dans
quel but ;
- Fournir une forme d’aide-mémoire auquel il faut se référer en cas d’erreur ou
d’oubli ;
- Disposer d’une référence pour les contrôles ;
- Renforcer le dispositif de contrôle interne et répondre à un besoin de contrôle
continu, voire d’autocontrôle.
2.2.1.2.Caractéristiques du manuel de procédure
Le manuel des procédures doit être clair, nettes et précises car il contient l'ensemble
des instructions et opérations courantes de l'entreprise. Il indique le circuit de traitement de
ces opérations en spécifiant notamment les tâches à faire, les niveaux de responsabilités et les
différentes étapes de traitement. Cela veut dire qu’elle doit être décrite selon un langage que
tout le personnel au sein de l’entreprise peut comprendre. Une procédure est valable qu’à
condition qu’elle soit écrite et tangible avec toutes les signatures nécessaires pour la rendre
applicable et officielle. En tant que règle, la procédure doit être applicable dans l’exécution du
travail du personnel, donc, elle est réalisable.
12 EUSTACHE AKPANE M. (2008) « Rédaction du manuel des procédures » de, Institut International de
Management, Abidjan, p.12.
17
2.2.1.3.Importance du manuel de procédure
L'importance du manuel de procédures s'appréhende en fonction du destinataire. Dans
le dispositif de contrôle interne de l'entreprise : Le manuel des procédures est la forme la plus
achevée de la normalisation. En plus de son aspect descriptif, il intègre les points de contrôle
couvrant tous les espaces de risques potentiels et offre ainsi une sécurité dans le dispositif de
contrôle interne de l'entreprise. Pour l'utilisateur : En s'appropriant le manuel de procédures, il
s'affranchit des interprétations possibles sur telle ou telle procédure. Il trouve en effet dans le
manuel un guide pratique qu'il entretient lui-même en l'enrichissant le cas échéant pour
l'adapter à ses besoins. Pour l'auditeur : A ce niveau, l'existence d'un manuel des procédures
permet une rapide et meilleure prise de connaissance du système de contrôle interne. Un
manuel des procédures régulièrement mis à jour et appliqué constitue une présomption
favorable de l'existence d'un dispositif de contrôle efficace et donc une garantie que les
opérations ou transactions qu'elle sous-tend sont fiables. D’une optique financière, la
rédaction d’un manuel de procédure engage pour toute entreprise un coût considérable. Etant
donné qu’il représente un investissement visant à dégager des avantages futurs. Il sert par
ailleurs, à capitaliser les savoir-faire en racontant de manière détaillée le fonctionnement de
l’organisation.
2.2.1.4. Le processus d’élaboration d’un manuel de procédures
Selon HENRY13 & al (2001) ; BERGER (2007) et NGÜYEN (1999), L’élaboration
d’un manuel de procédure incombe au Directeur Général, tandis que sa mise en place
implique la distinction entre les phases essentielles suivante :
Pour mener à bien la mission d'élaboration du manuel de procédures, il est nécessaire
de bien comprendre le fonctionnement de l'entité afin d'assurer un parfait ordonnancement des
activités et le respect des délais imposés.
13 HENRY & MONKAM-DAVERAT I. (2001) « Rédiger les procédures de l'entreprise : guide pratique ».
3ème édition, Editions d'organisation, p.16.
18
Tableau 2: Processus d’élaboration d’un manuel de procédures
PHASES OBSERVATIONS
Préparation La phase de préparation permet à l'auditeur de connaître l'entreprise de façon
générale. Le processus débute par des travaux préliminaires ; inventaires des
procédures existantes ; découpage du processus ; la codification des procédures ;
dossier par procédures (dossier d’identification de la procédure, éléments d’enquête,
liste des pièces du dossier) ; premiers contact avec l’entité, interview (les questions
de l’interview portent sur les acteurs ; sur les supports ; sur les faits et sur les délais :
Qui fait quoi ? Comment et à quels moments ?
Réalisation Elle est très importante car la qualité des procédures en dépend. Les étapes de la
réalisation de manuel de procédure sont : d’évaluation des procédures existantes ;
l’élaboration d'une cartographie des risques ; et la conception du manuel de
procédures proprement dit. Cette étape permet de définir les orientations du manuel
de procédure à concevoir, c’est-à-dire les objectifs, la forme et le champ
d’application du manuel.
Finalisation L'auditeur est en mesure d’émettre une opinion et rédiger les procédures qui
de la mission constituent le socle du manuel de procédures. Les étapes de cette phase sont : la
rédaction des procédures, la validation des procédures et du manuel ainsi que la
diffusion du manuel.
Suivi L’application des procédures doit nécessairement faire l'objet d'un suivi
évaluation particulièrement attentif. Compte tenu des imperfections qu'elles peuvent comporter,
cette période doit être conçue à l'image d'une phase de rodage. C’est à l’issue de ce
rodage que l'on lancera les mises à jour et les premières améliorations substantielles.
La mise à jour est importante et doit être rigoureuse. Le système perd tout son sens
dès lors que l'on laisse en circulation des versions qui n'ont plus cours. Il convient
donc de définir un circuit spécifique de préparation et de validation des nouvelles
procédures.
17
PCG2005, titre I, chapitre 2, art 420-1 à 420-4, p97
21
l'imputation de chaque donnée, ainsi que la référence de la pièce justificative qui l'appuie ;
toutes les écritures comptables doivent être appuyées par une pièce justificative ; une
procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir l'intangibilité des
enregistrements doit être mise en œuvre.
2.2.3.4. Le contrôle comptable
Après cette saisie, il y a le contrôle comptable qui consiste à vérifier la tenue des
comptes pour s’assurer de la fiabilité des travaux comptables réalisés avant l’établissement
des états financiers. Le contrôle comptable est constitué par le lettrage et le rapprochement
bancaire. Le lettrage consiste à vérifier la correspondance entre les opérations effectuées
auprès de tiers (clients et fournisseurs) et les transactions effectuées avec ces derniers. De ce
fait, nous pourrons identifier le solde client et fournisseur de la société, déceler les factures
impayées et les doublons d’écritures.
Quant au rapprochement, il a pour but de vérifier le solde inscrit au niveau de la
comptabilité par rapport au solde dans le relevé bancaire. Les soldes de ces deux comptes sont
réciproques mais en sens inverse. Du fait du décalage dans le temps et dans l’espace, certaines
opérations présentent des erreurs donc la concordance des enregistrements n`est jamais
assurée. Néanmoins, un état de rapprochement doit être rédigé mensuellement pour justifier
cet écart. D’autres formes de contrôle doivent être faites avant l’élaboration des états
financiers, comme les inventaires extracomptables pour déterminer les soldes réels c’est-à-
dire le montant réel d’argent liquide dans la caisse, le stock final de marchandises, les
immobilisations.
2.2.3.5. Etablissement des Etats financiers
Enfin, il y a l’édition des états comptables : le Journal, le Grand livre et la Balance, qui
sont la base d’information exacte de l’état financier. Enfin, le responsable dresse les états
financiers de la société à la fin de chaque période comptable.
D’après le PCG 200518, les éléments constituants les états financiers sont : le bilan, le
compte de résultat, le tableau de variation des capitaux propres, le tableau des flux de
trésorerie de l’exercice et l'annexe. Pour ne pas induire en erreur les décideurs, ils doivent
fournir des informations sincères et fiables. Cela est possible grâce au respect des normes19
comptables préconisées par le PCG 2005 qui font références aux conventions comptables de
base, aux principes comptables fondamentaux ainsi qu’aux caractéristiques qualitatives de
l’information financière.
18
PCG2005, titre II, chapitre 1, art 210-1, p14
19
PCG2005, titre I, chapitre 2, art 121-1 à 123-8, p5 à p9
22
2.2.4. Le système comptable
Le système20 comptable est un système d’organisation et de procédure comptable
composés des outils et des manuels de procédure de gestion nécessaire au traitement des
informations financières permettant une prise de décision rapide et efficace. En effet, c’est
l’ensemble des étapes appliqués à la réalisation impeccable de la comptabilisation. Le
système comptable au sein d'une entreprise est fonction du choix opéré par l'entreprise et ses
dirigeants afin d’atteindre les objectifs fixés à la comptabilité. Les principaux éléments du
système d’organisation comptable sont : le système classique, le système centralisateur et le
système informatisé.
2.2.4.1.Le système classique
Le système classique est le système d’organisation comptable le plus ancien. Il est
calqué sur les objectifs de base de la comptabilité. Ce système est adapté aux entreprises de
petite taille et dans lesquelles les informations à traiter à partir des pièces comptables et
classées chronologiquement ne sont pas nombreuses. Il se caractérise par :
- Un journal enregistré par une personne au jour le jour des opérations comptables ;
- Le report périodique de compte de chaque opération dans le grand livre ;
- L'élaboration de la balance générale qui est également périodique ;
- Et l'établissement des états financiers à partir de la balance en fin de période.
Le schéma suivant représente les différentes étapes du traitement comptables du
système classique :
20
D’après « Dictionnaire de Gestion », Edition la Découverte.
23
Schémas 2: Système comptable classique
21
OBERT Robert, MAIRESSE Marie-Pierre (2009), comptabilité et Audit, 2ème édition
DUNOD, Paris, p521
30
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Dans cette première partie, nous tenons à définir le cadre général de l’étude. La
production et commerce de boissons Alcooliques (Rhum-Spiritueux- et toutes autres dérivées
issues d’alcool haut degré), Hygiéniques et de vins de table, telle est la mission principale de
la société ANKARANA DRINKS. S’agissant d’une société en perpétuel évolution, la maîtrise
des activités nécessite un savoir-faire, d’où l’importance du contrôle interne qui consiste en la
mise en place, par la direction d’une entité, de procédures efficientes, formalisées et
évolutives pour garantir la maîtrise du système administratif et comptable et par la sauvegarde
de son patrimoine ainsi que la maîtrise des risques puisqu’il est toujours inhérents à l’activité
de l’entreprise. Quel que soit la taille et la forme, toute entreprise a besoin des procédures
pour mieux assainir sa gestion. Le manuel de procédure constitue la description ordonnée et
formelle d'une série d'opérations et d'instructions de travail d'une entreprise. Le manuel de
procédures administrative et comptable permet à l'entreprise d'optimiser ses activités. Il est
également un outil qui permet aux opérationnels d'une entreprise de connaître facilement
l'exécution d'une tâche. Ainsi, le système comptable est un système d’organisation et de
procédure comptable composés des outils et des manuels de procédure de gestion nécessaire
au traitement des informations financières, il existe trois éléments dont le système classique,
le système centralisateur et le système informatisé, l’application de ces différents systèmes est
en fonction du choix opéré par l'entreprise et ses dirigeants afin d’atteindre les objectifs fixés.
Une méthodologie bien structurée a été adopté, la recherche documentaire, le site internet, les
documents de la société ainsi que l’entretien avec les responsables ont été faite pour la
démarche de vérification commune des hypothèses. Pour la vérification spécifique des
hypothèses, nous avons utilisé la méthode de diagramme de circulation des documents ou
DCD pour l’hypothèse H1 «la procédure administrative existante entraîne des risques au
disfonctionnement de l’entité », ainsi nous utilisé la méthode de questionnaire de contrôle
interne ou QCI pour l’hypothèse H2 «la procédure comptable actuelle emporte des difficultés
au sein de la société ».
Maintenant, la deuxième partie qui nous fait voir l’analyse de la situation existant au
sein de la société ANKARANA DRINKS.
31
Débu
01 Expression de besoins
DA
Etablissement de DA
Réception de DA DA
DA
Signature de DA s
Sélection de
fournisseurs
Sélection de fournisseurs
02 BC
Etablissement de BC en BC
triple exemplaires
03 Réception de BC
BC
s
BC Fournisseur
Signature de BC
RAF
Transmission de BC RC
FA & BR
Dispache de BC
Mis à jour
RAF
Réception de FA et BR
AD
Mis à jour de FA et BR
Réception de Facture et BR
JOURNAL
04 Comparaison entre BC,
ACHAT
facture, BR
05 Enregistrement comptable FIN
22
PCG2005, titre II, chapitre 1, art 210-1, p14.
49
§ Le JOURNAL AUXILIAIRE BANQUE : toutes les opérations payées par chèque ou
virement sont inscrites dans ce journal ainsi que les virements de fonds. Après avoir
reçu le relevé bancaire, le responsable procède à la vérification des écritures ou journal
et les écritures qui sont passées par la banque
§ Le JOURNAL AUXILIAIRE CAISSE : toutes les opérations payées en espèces sont
enregistrées dans ce support. Le compte caisse est débité en cas d’encaissement et
crédité en cas de décaissement.
§ Le journal auxiliaire opération diverse : enregistre les faits autres que ceux dans ces
journaux auxiliaires précédant.
Début
Réception DA DA
DA
Transmission DA
Appr
Approbation DA
oo
DA
Transmission DA
Approbation DA
Appr
o
Transmission DA DA
BC
Etablissement BC
Transmission BC Pour Appr Appr
o o
approbation
FIN
Etablissement de DA DA
Etablissement de BC BC
23
MIKOL A., Le contrôle interne, 1ère édition, 1998, Page 39.
62
Tableau 13: Plan d’action pour la procédure comptable
Points faibles Risques à éviter Objectifs Actions Acteurs Résultats
constatés ou à réduire aux souhaité
mieux
CHAPITRE 6 : RECOMMANDATIONS
Dans le chapitre précédent, des solutions ont été apportées pour chaque problème
rencontré quel que soit administrative ou comptable. Parmi ces propositions, nous allons
retenir quelques-unes qui sont importantes et qui détermineront l’avenir de l’entreprise. Ce
dernier chapitre comportera deux sections, premièrement, les solutions prioritaires et son
programme de mise en œuvre, deuxièmement, l’impact de notre étude.
Section 1. Les solutions prioritaires et son programme de mise en œuvre
Dans cette section, nous allons proposer les solutions prioritaires et son programme de
mise en œuvre via le renforcement du système de contrôle interne et la mise en place d’outils
de pilotage des activités. Ces éléments seront présentés dans le paragraphe suivant.
1.1. Renforcement du système de contrôle interne
Un contrôle interne efficace est la base d’une bonne procédure administrative et
comptable. Il existe déjà un système de contrôle interne chez ANKARANA DRINKS mais de
notre évaluation précédente, nous avons constaté des failles comme l’existence de cumul de
fonction, le non-respect du principe de séparation des fonctions, la lenteur du processus
d’embauche de comptable et l’inexistence de moyen d’évaluation de la performance du
personnel. C’est pour cela que nous recommandons de renforcer le système de contrôle
interne par la mise en place d’une procédure de recrutement qualifié et d’une évaluation des
performances du personnel.
1.1.1. Recrutement du personnel qualifié
Aujourd’hui la valeur de l’entreprise n’est pas seulement basée sur ses clients, sur ses
résultats ou encore sur ses marchés, ces éléments sont importants. Mais elle doit apprécier
aussi de la diversité des compétences et de la somme des expériences du personnel recruté.
Pendant notre passage chez ANKARANA DRINKS, il est à noter que la société est victime
du manque de personnel spécialisé occupant le poste comptabilité, c’est le RAF qui l’exerce.
De ce fait, par le biais de responsable des ressource humaines, l’entreprise devrait faire un
recrutement urgent mais efficace d’un certain agent pour assurer son fonctionnement. En
outre, cela peut éviter toute forme de retard quant à l’exécution des tâches, le cumul de
fonction et l’accomplissement des missions. Aussi, cela peut pallier aux possibles problèmes
de confusion des tâches. Il peut arriver que les tâches attribuées à une personne ne
correspondent pas à ses compétences. Pour éviter ce type de problème, le responsable des
ressources humaines devra mettre en place un suivi minutieux des attributions de chaque
poste et un plan de carrière pour chaque employé suivant ses compétences.
68
Recruter permet de mettre « la bonne personne à la bonne place au bon moment ».
Pour cela, nous proposons, à l’aide du tableau quelques processus d’embauche avec le
calendrier d’exécution de chaque étape.
Tableau 14: Proposition d’une procédure de recrutement rapide et efficace
PROCEDURES DESCRIPTION JOURS
Expression du - Rédiger l’annonce à partir de la fiche de poste déjà établie par 1
besoin le responsable du personnel
- Prospecter le marché du travail : le recrutement interne, les 1
candidatures spontanées et lancer l’appel d’offre si le
recrutement interne n’est pas possible.
Présélection - Recevoir les candidatures par mail 14
- Accuser réception de la candidature et faire remplir par le 7
candidat un modèle de CV et de lettre de motivation créés par
l’entreprise, qui doit être complet, précis et facilement
exploitable. Un délai sur retour de CV et de lettre de motivation
doit être imposé. Ici, nous pouvons déjà juger la motivation et
l’intérêt que le candidat porte pour le poste
-Examiner et trier les postulants correspondant au profil 1
recherché puis appeler les candidats retenus
- Organiser un test écrit, un test informatique et un entretien 1 à 2 jours (selon le
avec le responsable du personnel afin de déterminer leurs nombre de
personnalités et leurs motivations. candidats)
Sélection des - Noter les candidats par rapport aux tests et par rapport aux 1
candidats entretiens
-Présenter les 3 candidats présélectionnés au supérieur 1
hiérarchique concerné et réaliser un deuxième entretien pour
une sélection finale
-Choisir le candidat ayant le maximum de points et le 3
convoquer pour signer le contrat de travail
Phase -Accueillir et initier le nouvel employé à la prise de poste : 1
d’intégration du présentation de l’entreprise, des personnes et des activités du
nouvel employé service, transmettre au nouvel employé un PV de passation des
travaux effectués par l’ancien occupant du poste et lui donner
un exemplaire du manuel de procédure.
-Période d’essai avant l’embauche définitive
Source : Auteur, 2021.
69
D’après ce tableau, en suivant cette procédure, la qualification d’un employé à la
sélection s’effectue à un mois. Pour éliminer les cumuls de fonction au niveau du RAF, il est
nécessaire d’embaucher le plus vite possible un personnel occupant la poste comptabilité.
1.1.2. Evaluation de performance du personnel
Pour que l’évaluation soit efficace, il faut que le Gérant et le RAF organisent à
l’avance le calendrier des entretiens et préparent les fiches d’évaluation contenant les points à
discuter. Par exemple : le bilan des objectifs de l’année précédente, discussion de nouveaux
objectifs pour l’année à venir, problèmes rencontrées pendant l’année : travail, collègues,
relation hiérarchique, déroulement de carrière envisagé. Ils avisent ensuite les deux parties du
déroulement de l’entretien. Après l’entretien, la fiche sera signée par les deux parties et
transmise au responsable du personnel. Cet entretien est tout autant bénéfique pour l’employé
que pour l’employeur car l’employé pourra communiquer ses objectifs personnels et ses
attentes et l’employeur pourra apprécie l’aptitude professionnelle et la capacité de l’employé à
occuper l’emploi. L’employeur pourra transmettre les objectifs attendus et apporter une
amélioration au travail du salarié grâce aux formations ou promotions envisagées à l’issu de
l’entretien.
1.2. Mise en place d’outils de pilotage des activités
Pour renforcer le pilotage des activités, nous proposons la formalisation d’un manuel
de procédures administratives et comptable et la mise en place d’un budget d’exploitation.
1.2.1. Les conditions de formalisation du manuel de procédure
administrative et comptable
La formalisation d’un manuel des procédures est un projet de contrôle interne qui peut
parfois s'étendre sur plusieurs années selon la taille de l'entreprise et la complexité de son
organisation. Le manuel des procédures décrit l'organisation administrative et comptable de
l'entreprise, les méthodes de saisie et de traitement des informations, les politiques comptables
et les supports. En général, les différentes étapes d’élaboration du manuel sont le recueil
d’information, la sélection des domaines à étudier, la rédaction du manuel, la mise au point du
manuel, la mise en place du manuel, le contrôle et le suivi. Pour sa formalisation, la société
doit disposer au préalable de plusieurs documents à savoir l'organigramme détaillé, la
description des postes, la délégation des pouvoirs. Il faudra aussi qu'elle définisse les objectifs
recherchés du manuel de procédures et le champ d'application des procédures à rédiger.
Comme ANKARANA DRINKS est une société qui a vécu déjà il y a plusieurs années, elle
possède déjà des procédures propres à elle-même mais c’est verbal, dans ce cas, elle faudrait
se baser sur ces informations et démarches existantes.
70
La première étape pour la formalisation des procédures consiste à recueillir les
informations grâce à l’observation de la circulation des flux d’informations, l’organisation des
services concernés, la collecte des documentations déjà existantes dans la société. Ensuite, la
détermination des domaines à étudier c'est-à-dire ici les éléments constituants les procédures
administratives et comptables : procédure de recrutement, gestion de la trésorerie, les
procédures de règlement des achats, etc. Puis il y a la phase de la rédaction proprement dite,
elle se basera sur la rationalisation, la standardisation et la simplification.
Avant sa mise en place, le manuel sera présenté à la Gérant et éventuellement aux
principaux intéressés afin de convenir les modifications nécessaires. Une séance de formation
des personnels sera organisée pour l’explication et la préparation des matériels nécessaires à
la bonne application des procédures. Les procédures seront testées et mise en place
définitivement. Un contrôle et une mise à jour devraient être prévus après sa mise en place.
Dans le cas d’absence du manuel de procédures comme ANKARANA DRINKS, il est
important d’établir le narratif des procédures spécifiques concernant le cycle d’achat ; afin
d’acquérir le maximum d’informations pour une meilleure compréhension des circuits de
traitement d’informations. Les principales phases du cycle achat-fournisseur sont :
déclenchement de la commande ; acceptation et traitement des livraisons ; enregistrement des
dettes ; paiement des factures. Ces éléments seront présentés dans le tableau ci-après :
Tableau 15: Les principales phases du cycle achat-fournisseur
PHASES PROCÉDURES MISES EN PLACE RISQUE A ÉVITER
Déclenchement de -Une DA est établie par les services - Achats excessifs par rapport
la commande utilisateurs suivant les besoins de aux besoins normaux
l'entreprise, et transmise au service (pouvant se traduit par des
"Achats", coûts de stockage trop élevés
- Un BC est systématiquement établi, si et détérioration des produits ;
possible sur des exemplaires standards - Achats insuffisants ou à
et pré-numérotés, à partir des demandes contretemps (pouvant se
d'achat par le service "Achats", traduit par des retards de
- Les fonctions ayant trait aux production, des pertes de
commandes doivent être distinctes de vente);
celles de réception, de stockage,
d'expédition, de tenue de l'inventaire
permanent, de l'enregistrement
comptable et du règlement des factures;
71
- Les personnes autorisées à émettre des -Non-respect de séparation
BC sont désignées par écrit et un des fonctions
montant maximum autorisé est défini ;
- Le choix du fournisseur doit permettre
d'obtenir, par comparaison des
possibilités offertes, le meilleur prix eu
égard à la qualité exigée;
Acceptation et - Un BR est établi pour chaque - Non-conformité de
traitement des réception. Il est particulièrement utile livraison et commande ;
livraisons (ou des que ces bons soient pré numérotés. Un
services reçus) double du BC peut servir de BR. On
pourra même admettre dans certains cas
l'utilisation du BL du fournisseur, mais
à la condition que celui-ci soit numéroté
dès son arrive.
- Contrôle des réceptions : il est
nécessaire que le service chargé de la
réception possède une copie de l'ordre
d'achat l'autorisant à effectuer une
entrée de marchandises. Sur cette copie,
il est souhaitable que les quantités
soient omises.
- Enregistrement - La comptabilité doit être en mesure de Perte ou simplement absence
des dettes détecter les marchandises reçues pour de suivi des factures
fournisseurs ;
lesquelles aucune facture n'est encore - Confusions dans la tenue
parvenue. A cet égard, une bonne des comptes fournisseurs qui
procédure consiste à transmettre peuvent donner lieu à des
litiges et détériorer l'image
systématiquement à la comptabilité les
de marque de l'entreprise,
doubles des BC et des BR. - Retards des règlements qui
peuvent se traduire par le
versement d’indemnités ;
-Enregistrement incorrect des
charges nées de ces
opérations.
72
Paiement des - Le service comptable compare les - Non-conformité de
factures éléments figurant sur la facture (prix, livraison et commande ;
qualité, quantités) avec une copie des -Eviter les doubles
BR et les BC comptabilisations ; les
- La mention "bon à payer" n'est portée factures payées sont annulées
sur la facture qu'après comparaison de par la mention "payé" pour
celle-ci avec les BR et de commandes éviter un double usage et
correspondantes ; portent la référence du
- Le bon à payer est porté uniquement paiement.
sur l'original, afin d'éviter de le donner
plusieurs fois pour la même facture. A
cette fin, lorsque la facture est reçue en
plusieurs exemplaires, la mention
"duplicata" est indiquée dès la
réception, sur les exemplaires autres que
l’original ;
- Les factures comptabilisées portent la
référence de l'enregistrement.
Source : Auteur, 2021.
D’après ce tableau, notre proposition pour les procédures d’achat de la société est
résumée comme suit :
Tableau 16: Proposition des procédures d’achat
PROCEDURES ACTEURS
§ Demande d’achat et Emission d’une demande Services utilisateurs
d’engagement de dépenses. (exemple : RMP)
§ Vérification de l'éligibilité des dépenses sur la base du RAF
budget et vérification de la disponibilité budgétaire
§ Lancement de l’opération d’achat selon la procédure Responsable achat et
adéquate : Petite caisse, Consultation de fournisseurs. logistique
§ Si c’est un achat par caisse, la suite de la procédure est la Responsable achat et
même mais avec un délai de remise des factures des logistique
demandeurs de cinq jours.
§ Si le seuil exige la consultation de trois fournisseurs, il y
aura : Demande de facture pro-forma, réception des
73
factures pro-forma, comparaison de prix et choix du
fournisseur le mieux disant.
§ Etablissement et signature ordre de service (si prestataire),
ou BC (si fournisseur de biens),
§ Transmission du DA et l’ordre de service ou du BC pour
validation du RMP, RAF et Gérant
§ Envoi au fournisseur de l’ordre de service ou du BC Commercial
§ Réception de la facture, enregistrement du courrier AD
§ Visa de la Direction Gérant
§ Enregistrement de la facture et contrôle Comptable
§ Transmission de la FA au responsable achat et apposition Responsable achat et
de la mention «certifiée service fait » à la livraison et logistique
envoi des DED, BC et FA au RAF pour paiement ou
classer « en attente de paiement »
§ Vérification de la disponibilité de fonds RAF
§ Autorisation de paiement par l’apposition de la mention « RAF
Bon à payer »
§ Vigilance de signature sur le tampon « Bon à payer » et Gérant
signature des pièces de paiement
§ Signature et Paiement. RAF
Source : Auteur, 2021.
Ici avant tout engagement de dépense le RAF devra vérifier la disponibilité budgétaire
pour déterminer si la dépense est nécessaire et prévue. Cette nouvelle procédure apporte une
solution pour le retard de transmission des factures puisque la facture devra passer
directement à la comptabilité après enregistrement au lieu de passer d’abord au responsable
achat. Elle apporte également une solution pour le non-respect de l’approbation de la DA et le
BC car le responsable achat devra consulter un seuil fixé dans le nouveau manuel de
procédure avant de choisir le mode d’achat, ensuite à la livraison il devra tamponner «
certifiée service fait » la facture et la signer pour matérialiser l’effectivité de l’achat.
1.2.2. Démarche d’élaboration d’un budget d’exploitation
Nous avons constaté l’inexistence de processus budgétaire pour les dépenses de
fonctionnement et la défaillance des procédures d’achat. Ici nous proposons l’élaboration d’un
budget d’exploitation qui est également un outil de pilotage des activités.
D’après le livre de Bernard MEHEUT sur la Gestion Budgétaire, « le budget n’est
plus seulement un instrument de contrôle financier, c’est aussi un instrument de gestion qui
74
s’intègre dans la procédure de planification stratégique »24. Les étapes du processus
budgétaire sont : l’élaboration budgétaire, l’exécution budgétaire et le contrôle budgétaire.
Pour l’élaboration budgétaire, chaque responsable établit, pour sa direction, des fiches
de préparation du budget relatives au budget de fonctionnement et besoin en formation. Ce
budget sera basé sur le résultat de l’année précédente, les activités prévues pour l’année
suivante et les propositions de la direction concernée. Il devrait y avoir une réunion du conseil
de direction pour apprécier la cohérence du budget de chaque direction et analyser leur
faisabilité.
Le budget approuvé par le conseil de direction est mis en exécution au début du mois
de janvier de chaque année. Enfin il y a le contrôle budgétaire qui est une observation
continue par le Gérant pour s’assurer la conformité des prévisions et des réalisations et la
prise de mesures correctives pour les écarts significatifs. A tout moment de l’année, à la suite
d’un évènement perturbant l’exécution du budget, le RAF peut demander une révision
budgétaire.
24
Bernard MEHEUT (1982), Gestion budgétaire de l’entreprise : plan, budget, contrôle, France, Editions
Hommes et Techniques, p15.
75
2.1.2. Sur le plan administratif
La mise en place d’une procédure de recrutement du personnel qualifié va permettre le
recrutement rapide de Comptable. Cette initiative éliminera le surplus de travail du RAF pour
qu’il puisse se concentrer aux travaux de supervision et de contrôle.
Quant à la formalisation de manuel de procédures, nous constatons que la mise en
place de la procédure d’achat a un impact sur le système de transmission des factures qui sera
plus rapide. En général, le manuel est bénéfique pour l’entreprise car il permettra de détecter
rapidement les anomalies de fonctionnement du système de contrôle interne et prendre
rapidement des mesures correctives. C’est un gain de temps pour le contrôleur et pour toute
autre personne devant intervenir dans les activités de contrôle.
Concernant la DA, l’application de son approbation permet de connaître le pouvoir
claire et pertinent pour la validation des DA et les séparations de fonction sont suffisantes.
Grâce à l’amélioration de circuit de document, il sera possible pour le département
comptabilité de réclamer les factures reçues, en cas de retard dans leur transmission c’est-à-
dire, les procédures permettront aux acteurs de s’organiser en fonction des délais à respecter
pour la transmission des documents d’un service à l’autre.
2.1.3. Sur le plan comptable
Le fait de mettre en place un manuel permet d’avoir une référence pour le contrôle de
la bonne exécution des travaux comptables. Elle aide les acteurs dans la présentation, le
traitement et le classement des informations, l’organisation de la tenue de la comptabilité en
générale. Son application prouve le respect des règles et des principes comptables donc la
fiabilité des états financiers et la production des comptes sincères et réguliers.
De plus, comme les tâches seront organisées et définies à l’avance dans le manuel, le
travail du nouveau comptable sera rapidement à jour et les problèmes de retard
d’enregistrement et d’insuffisance de contrôle comptable ne se poseront plus.
Ensuite, le choix de mettre en place une procédure budgétaire a un impact direct
d’abord sur la procédure comptable, puisqu’avant tout engagement de dépenses il y aura
toujours la vérification de la disponibilité du budget par le comptable puis approbation de
l’engagement de dépense par le RAF. Aussi, il y aura surtout des impacts sur la gestion de
trésorerie et les prises de décisions par rapport à l’analyse des écarts significatifs. Nous avons
matérialisé cette étape par l’élaboration d’une procédure d’achat.
2.2. Les impacts négatifs
De lors de nos solutions proposées, dans cette section, nous allons énumérer les
impacts négatifs de nos solutions proposées sur le plan financier et sur le plan administratif.
76
2.2.1. Sur le plan financier
Le renforcement du contrôle interne par l’application de nouvelles procédures a des
impacts négatifs parce que l’adoption de la procédure de recrutement du personnel qualifié
peut conduire à l’augmentation des charges dues au recrutement rapide de comptable. De
même, la mise en place d’une évaluation de performance peut aussi engendrer des coûts
supplémentaires à l’entreprise au cas où il y aurait des besoins de formation.
2.2.2. Sur le plan administratif
La formalisation de manuel de procédures a des impacts négatifs parce que,
premièrement, l’adoption d’une nouvelle démarche différente des procédures habituelles peut
être parfois difficile pour les personnes concernées. Deuxièmement, les changements imposés
par la nouvelle organisation de travail entraîneront des effets négatifs sur leur comportement
et l’exécution du travail puisque pour renforcer le besoin de contrôle, certaines tâches devront
être alourdies. Et troisièmement, le personnel aura un peu de mal à s’habituer au début et c’est
pour cela qu’il faudra expliquer l’enjeu de la nouvelle procédure et former le personnel avant
sa mise en place.
CONCLUSION GENERALE
Production et commerce de boissons Alcooliques (Rhum-Spiritueux- et toutes autres
dérivées issues d’alcool haut degré), Hygiéniques et de vins de table, telle est la mission
principale de la société ANKARANA DRINKS. S’agissant d’une entité en perpétuel
évolution, les risques sont toujours inhérents, donc, elle doit se doter ces mécanismes en vue
de rendre efficace la gestion de ses opérations, pour assurer une performance durable d’où
l’importance du contrôle interne, qui est devenu une nécessité absolue dans une entité. Son
objectif principal vise à minimiser les risques et à sauvegarder le patrimoine de l’entreprise.
Du côté, l’existence d’un manuel des procédures s’avère incontournable puisqu’il tient une
place importante pour le développement de toute entreprise. Le manuel de procédure constitue
un outil de communication et de diffusion de l’information et des instructions. En fait, il
n’existe pas d’entreprise en bonne santé sans une organisation administrative et comptable
efficace. La procédure touchant toutes les opérations et les activités de l’entreprise est une
condition primordiale pour sa réussite, dans la mesure où le contrôle interne, sur lequel il
repose est efficace qu’adéquat. Le manuel de procédure constitue la description ordonnée et
formelle d'une série d'opérations et d'instructions de travail d'une entreprise. Elle permet à
l'entreprise d'optimiser ses activités. Il est également un outil qui permet aux opérationnels
d'une entreprise de connaître facilement l'exécution d'une tâche. Ainsi, afin d’atteindre les
objectifs fixés, en donnant une meilleure qualité d’information financière, l’entreprise doit
choisir un système comptable correct à sa situation. Ce dernier est un système d’organisation
et de procédure comptable, composée des outils et des manuels de procédure de gestion,
nécessaire au traitement des informations financières. Enfaite, il existe trois systèmes
comptables : le système classique, le système centralisateur et le système informatisé. Une
démarche méthodologique a été adoptée pour l’élaboration de ce mémoire : la démarche de
vérification commune et la démarche de vérification spécifiques aux hypothèses. Deux
méthodes ont été employées pour chacune de ces démarches : la méthode de collecte de
données primaires et de données secondaires, et la méthode de traitement de données. Pour la
collecte de données, nous avons effectué des recherches documentaires, fait de recherche sur
internet, réalisé une observation participante et un entretien auprès de quelques responsables à
partir d’un guide d’entretien établi à l’avance. Pour le traitement de données, nous avons
utilisé la méthode d’analyse de procédure administrative et comptable à travers le
questionnaire du contrôle interne ou QCI pour l’hypothèse H1, ainsi nous avons utilisé la
méthode de diagramme de circulation des documents ou DCD pour l’hypothèse H2.
Tout au long du déroulement de travail sur terrain, une analyse de la situation existante
sur la procédure administrative et comptable au sein de la société a été constatée. La
79
procédure administrative concerne la politique de gestion des ressources humaines notamment
la procédure de recrutement ; la gestion de paie ; le régime d’absence et de congés. Nous
avons pu matérialiser les opérations d’achat par des DCD afin d’évaluer le système de
contrôle interne au sein de la société et de montrer les rôles assurés par les différents services
dans l’aboutissement du processus comptable. Des diagnostics liés à la procédure
administrative, relative à l’hypothèse 1 ont été effectué. L’existence des points forts dans ce
diagnostic entraîne des impacts positifs qui méritent d’être exploités et les problèmes suivants
ont été constaté : l’inexistence du manuel de procédure administrative et comptable;
l’alourdissement des tâches du RAF; la lenteur de la procédure de recrutement et système
d’évaluation du personnel limitée ; le non-respect de procédures au niveau de l’approbation de
la DA et le BC et le cumul des fonctions dans le service achat, ces faiblesses évoquent des
nombreux risques comme le risque de contrôles outrepassés par le management; mauvaise
contrôle de suivi, le risque de collusion, le risque de dysfonctionnements, le risque des vols;
abus de confiance , le risque d’erreurs et fraude élevé; absence de séparation des tâches. Pour
la procédure comptable relative à l’hypothèse n °2, on a insisté sur les éléments constitutifs de
la procédure et le système comptable de la société, on a constaté qu’elle ne dispose pas de
manuel de procédure écrite mais verbal, propre à son fonctionnement. Concernant
l’appréciation du système de contrôle interne comptable, nous avons aussi pris connaissance
de son existence et les QCI relatif aux procédures ont été utilisée pour juger sa qualité. Ainsi,
la société pratique le système centralisateur informatisé à l’aide du logiciel « Sage 100
Comptabilité ». Lors de nos diagnostics sur ces résultats, même si les éléments constitutifs de
la procédure comptable de cette société sont les mêmes comme dans les théories en général,
certaines difficultés ont été confrontées, quelques lacunes sont remarquées : le retard de
traitement comptable ; l’absence d’imputation comptable ; l’insuffisance de contrôle
comptable et l’inexistence d’un processus budgétaire pour les dépenses d’exploitation. Et ces
points faibles rappelant des risques comme le non règlement du fournisseur, la non fiabilité
des informations financières et la difficulté de contrôle des enregistrements comptable, la
lourdeur de travaux de fin d’exercice, la non-détection de l’éligibilité de la dépense.
L’objet des diagnostics liés aux points faibles n’est pas uniquement de critiquer mais
aussi de proposer quelques solutions adaptées à la société pour redresser les risques constatés.
Les solutions suivantes ont été apportées suivant l’ordre de présentation à chacune des
faiblesses constatées que ça soit pour la procédure administrative que pour la procédure
comptable : la mise en place d’un manuel de procédure administrative et comptable ; le
renforcement de l’approbation de DA et BC ; l’application de principe de séparation de
fonction. Pour la procédure comptable ; nous apportons les solutions ci-après : l’amélioration
80
de circuit de document ; la mise en place d’imputation comptable ; le renforcement des
contrôles comptables et la mise en place d’un processus budgétaire pour les dépenses
d’exploitation. Parmi ces propositions, quelques-unes d’entre elles ont été retenues car nous
avons considéré ces dernières comme étant importantes pour l’avenir de l’entreprise et la
bonne exécution des procédures. Au cours de la recherche nous avons constaté certaines
faiblesses du contrôle interne, c’est pour cela que la première proposition se tourne vers le
renforcement du contrôle interne, par l’amélioration de la procédure de recrutement du
personnel qualifié et la mise en place d’une évaluation de performance du personnel. Nous
avons vu que la base d’évaluation de la qualité du contrôle interne est la compétence du
personnel. Il est donc important de mettre la bonne personne à la bonne place et au bon
moment. Les risques d’une mauvaise procédure de recrutement sont le cumul de tâches,
entraînant le non-respect du principe de séparation des fonctions et l’existence d’erreurs,
entraînant une information comptable non fiable. C’est pour cela que nous avons retenu cette
solution qui vise à réduire le temps consacré au recrutement et aider l’entreprise à choisir le
bon élément. Nous avons parlé d’un recrutement rapide de comptable qualifié pour réduire les
charges de travail du RAF et pour permettre de respecter le principe de séparation des tâches
au niveau de cette direction. Pour améliorer la compétence des anciens employés, nous avons
également proposé la mise en place d’une évaluation de performance du personnel. Cela
permettra de juger la valeur du personnel actuel, son aptitude et sa manière de s’engager à son
travail. Le résultat de l’évaluation orientera la prise de décisions des dirigeants sur les
mesures à prendre : formation, promotion, etc. Il a également été recommandé de mettre en
place des outils de pilotage des activités pour une meilleure organisation. Ces outils sont le
manuel de procédure administrative et comptable et le budget d’exploitation. L’initiative
d’élaborer un manuel constitue un effort d’ensemble pour harmoniser les procédures
administratives et comptables et piloter les activités. Son application élimine les risques de
cumuls de fonctions, de mauvaise organisation de travail, de retard de transmission des
pièces. De plus, il permet de détecter facilement les risques d’erreurs, de vols ou de fraudes.
Pour matérialiser notre collaboration dans l’amélioration des procédures, nous avons proposé
quelques modifications des procédures d’achat. Quant à la mise en place d’une procédure
budgétaire pour les dépenses d’exploitation, elle vise à contrôler les décaissements effectués
lors des opérations d’achat et de ventes et faciliter les prises de décision. En effet, sans une
gestion budgétaire, l’entreprise ne possède pas de contrôle sur sa trésorerie et elle aura
tendance à dépenser plus qu’il ne le faut pour satisfaire les besoins ou effectuer des dépenses
imprévues qui ne coïncident pas avec les objectifs de l’entreprise. Dans la nouvelle procédure
d’achat, nous avons proposé la consultation de la disponibilité budgétaire avant l’engagement
81
de dépense. Nous avons aussi proposé la réorganisation du circuit des factures qui devra tout
de suite passer à la comptabilité après enregistrement du courrier, et l’apposition du tampon «
Certifiée service fait » signé par le responsable achat ou le demandeur sur toutes les factures
après livraison.
A l’issu de cette investigation, nous pouvons confirmer nos hypothèses de départ.
Corrélativement, les objectifs spécifiques sont atteints si les solutions sont appliquées
convenablement. Notre objectif global a été d’analyser les interactions entre les acteurs au
niveau du système comptable et administrative afin de formaliser les procédures y afférentes.
A noter que la réalisation de celle-ci dépend de la coopération des acteurs chargés d’appliquer
les nouvelles procédures. En effet, toutes améliorations seront vaines si les employés n’a pas
l’utilité de cette stratégie et refusent de les appliquer. C’est pour cela que la séance de
formation est indispensable. Aussi, chacun des participants doit être au courant des nouvelles
procédures afin d’éviter les asymétries d’informations tout au long de la chaîne. Au cours de
son application, les suggestions pourront toujours être remises aux responsables qui feront
l’objet de révision ou de mise à jour des procédures.
De ces recommandations, la société ANKARANA DRINKS pourra adopter une
procédure administrative et comptable formalisée et adaptée à sa structure et aux besoins de
son personnel. Les informations financières seront plus fiables et il y a aura meilleur suivi et
écartement des risques. Ensuite au niveau personnel, nous avons pu avoir un aperçu de la
profession comptable et enrichir nos connaissances sur le sujet car c’est en pratiquant que les
concepts théoriques deviennent plus clairs. Notre recherche servira aussi de support pour
d’autres recherches. Il faut préciser que les solutions avancées ne sont pas complètes et ne
constituent pas une fin en soi. La décision finale de les appliquer ou non appartient toujours
au responsable mais nous pensons qu’elles pourraient contribuer à l’atteinte des objectifs
fixés. D’une part, nous espérons que ces solutions seront prises en compte par la société pour
aider à formaliser une procédure administratives et comptables et permettre la mise en place
d’améliorations. D’autre part, nous sommes conscientes que les paramètres pouvant empêcher
la production d’information fiable et la minimisation des risques sont encore nombreuses et
méritent l’ouverture à une autre voie de recherche. Celles-ci pourraient être axées recours à
d’autres méthodes plus traditionnelles selon le besoin et l’évolution des activités futures de
l’entreprise.
VII
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
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2ème édition 63 pages ;
• BERNARD MEHEUT, (1982), « Gestion budgétaire de l’entreprise : plan, budget,
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• EUSTACHE AKPANE M., (2008), « Rédaction du manuel des procédures », Institut
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• FREDERIC B., REMI G., et LAURENT R., « Contrôle interne », Ed. MAXIMA Paris
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• HENRY, ALAIN et MONKAM-DAVERAT I., (2001), « Rédiger les procédures de
l’entreprise : guide pratique », 3ème édition, Editions d'organisation, 184 pages ;
• JACQUES R., LOUIS G., (2010), « Théorie et pratique de l’audit interne », Edition
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Recueils juridiques :
• IFAC, (2013), « Guide pour l’utilisation des normes internationale d’audit dans l’audit
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• PCG 2005.
• Le contrôle interne : Guide des procédures, Développement économique, innovation et
exportation, Québec, 6 pages ;
VIII
Webographie :
TABLE DE MATIERES
SOMMAIRE ................................................................................................................................ I
REMERCIEMENTS .................................................................................................................... II
AVANT-PROPOS ....................................................................................................................... III
LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................... IV
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................ V
LISTE DES SCHEMAS............................................................................................................... VI
INTRODUCTION ........................................................................................................................ 1
PARTIE I. CADRE GENERAL DE L’ETUDE .......................................................................... 6
CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE........................................................ 7
Section 1 : Présentation de l’entité étudiée .............................................................................. 7
1.1.Historique de la société .................................................................................................. 7
1.2.Activités et objectifs de la société .................................................................................. 8
1.3.Structure organisationnelle de la société ........................................................................ 8
Section 2. Aspects théoriques sur le thème .............................................................................. 11
2.1. Notion sur le contrôle interne et le risque ..................................................................... 11
2.1.1. Définitions et cadre référentiel ............................................................................... 11
2.1.2. Objectifs du contrôle interne .................................................................................. 12
2.1.3. Eléments de base d’un bon système de contrôle interne ........................................ 13
2.1.4. Limites du contrôle interne .................................................................................... 14
2.1.5. Détermination des risques encourus par l’entreprise ............................................. 14
2.2. Notion sur la procédure administrative et comptable.................................................... 15
2.2.1. Généralités sur le manuel de procédure ................................................................. 15
2.2.1.1. Les objectifs du manuel de procédure ............................................................ 16
2.2.1.2. Caractéristiques du manuel de procédure....................................................... 16
2.2.1.3. Importance du manuel de procédure .............................................................. 17
2.2.1.4. Le processus d’élaboration d’un manuel de procédures ................................ 17
2.2.2.La procédure administrative .................................................................................... 19
2.2.3.La procédure comptable .......................................................................................... 19
2.2.3.1. Collecte et classification des pièces justificatives .......................................... 20
2.2.3.2. Imputation comptable ..................................................................................... 20
2.2.3.3. Enregistrement des pièces .............................................................................. 20
2.2.3.4. Le contrôle comptable .................................................................................... 21
XIV
2.2.3.5. Etablissement des Etats financiers ................................................................. 21
2.2.4. Le système comptable ........................................................................................... 22
2.2.4.1. Le système classique ...................................................................................... 22
2.2.4.2. Le système centralisateur ............................................................................... 23
2.2.4.3. Le système comptable informatisé. ................................................................ 24
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE ADOPTEE ......................................................................... 26
Section 1. Démarche de vérification commune aux hypothèses .............................................. 26
1.1. Recherche documentaire ............................................................................................... 26
1.2. Webographie ................................................................................................................. 26
1.3. Déroulement du stage .................................................................................................... 26
1.4. Entretien avec les responsables ..................................................................................... 27
Section 2. Démarche de vérification spécifique aux hypothèses ............................................. 27
2.1. Présentation des hypothèses .......................................................................................... 28
2.2. Vérification des hypothèses .......................................................................................... 28
CONCLUSION DU DEUXIEME CHAPITRE ........................................................................... 29
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE ............................................................................ 30
ABSTRACT
The purpose of thesis is to present the administrative and accounting procédure currently
existing within the company ANKARANA DRINKS. This involves finding the risks that lead to the
current malfunctions in order to determine the conditions for formalizing the related administrative
and accounting procedures manual. To carry out this work, we carried out an analysis of the existing
procedures using the documentary research, the website, the company’s documents as well as the
interview with the Managers and via the method of diagram of circulation of the documents and the
internal control questionnaire to assess the internal control within the Company in order to be able to
reduce the existing risks. Our results show that the company in question has strengths that should be
exploited, but also weaknesses that deserve solutions. Among the solutions proposed, it was
recommended to formalize the administrative and accounting procedure manual for better
organization, the initiative to draw up a manual constitutes an overall effort to harmonize
administrative and accounting procedures; its application eliminates the risks accumulation of
functions, poor work orgaization, late transmission of documents. In addition, it makes it easy to
detect the risk of error, theft or fraud. To materialize our contribution to the formalization of
procedures, we have proposed some changes to purchasing procedures. From this, the company will
be able to adopt a formalized procedure adapted to its situation and the needs of its staff, and there
will be better monitoring and risk avoidance. The recommendations could also focus on the use of
other more traditional methods depending on the need and the evolution of the company’s future
activities.
Keywords: Procedure, internat control, risks, formalization.