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MEMOIRE DE MASTER
En co-diplômation entre
L’Université d’Antananarivo et l’Université de Bordeaux
Intitulé :
En co-diplômation entre
L’Université d’Antananarivo et l’Université de Bordeaux
Intitulé :
REMERCIEMENTS
C‟est par la grâce de DIEU que ce présent mémoire a été rédigé. Je tiens à lui exprimer ma
profonde gratitude pour sa bienveillance et pour sa bonté durant mes études mais bien plus
encore, durant toute ma vie.
Mes remerciements s‟adressent également à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à
la réalisation de ce mémoire, en particulier :
- Les autorités des deux Universités Bordeaux et Antananarivo (pour avoir facilité le
bon fonctionnement de la formation, et avoir su gardé la co-diplômation)
o Monsieur Le Professeur Manuel TUNON DE LARA, Président de l‟Université
de Bordeaux
o Monsieur Le Professeur Panja RAMANOELINA, Président de l‟Université
d‟Antananarivo
o Monsieur Le Professeur Philippe Antoine ANDRIANARY, Directeur de
l‟École Supérieure Polytechnique d‟Antananarivo
- Les deux responsables de formation
o Madame Le Professeur Sylvie FERRARI, de l‟Université de Bordeaux
o Monsieur Le Docteur RABETSIAHINY, de l‟Université d‟Antananarivo
- Les Enseignants qui sont intervenus dans la formation, en particulièrement le
Professeur Minoson RAKOTOMALALA d‟avoir encadré durant toute l‟année.
- Mon encadreur pédagogique : Monsieur Le Docteur RABETSIAHINY,
- Madame TOMBOTSIORY Volatiana, Directeur du Centre d‟Affaires de la Région
Anosy (CARA) qui a bien voulu m‟accepter en tant que stagiaire, ainsi qu‟à Monsieur,
le Directeur de l‟entreprise HASOAVA, qui a bien voulu accepter la suggestion du
CARA,
- Les enseignants intervenant dans la formation qui ont toujours ménagé leurs efforts
afin de nous transmettre leur savoir, et aussi tout le personnel administratif par leur
collaboration.
- Et enfin, toute ma famille qui m‟a aidé moralement et financièrement.
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... i
SOMMAIRE ...............................................................................................................................................ii
LISTE DES FIGURES...................................................................................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................... iv
LISTE DES ABREVIATIONS .........................................................................................................................v
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
Parti 1 : Généralités et présentation du sujet ......................................................................................... 2
1. Présentation de l’organisme d’accueil et ses activités................................................................ 3
2. Généralité sur le Système de management de la santé et de la sécurité ................................. 10
3. Contexte général ....................................................................................................................... 16
Partie 2 : Les éléments d’un SMSST selon OHSAS 18001-2007............................................................. 19
1. Phase « Plan » du PDCA............................................................................................................. 20
2. Phase « Do » du PDCA [5] [6] [7] ............................................................................................... 20
3. Phase « Check » du PDCA .......................................................................................................... 35
4. Phase « Act » du PDCA [8] ......................................................................................................... 37
Partie 3 : Résultats, analyses et recommandation ................................................................................ 40
1. Planning de la mise en place du SMSST pour l’entreprise HASOAVA ....................................... 41
2. Analyse de l’environnement de travail de l’entreprise ............................................................. 43
3. Recommandation pour l’entreprise .......................................................................................... 47
4. Résultats .................................................................................................................................... 48
5. Evolutions possibles et axes d’amélioration ............................................................................. 63
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 66
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES ...................................................................... a
Annexes ................................................................................................................................................... b
Annexe 1 : Définition de base .............................................................................................................. c
Annexe 2 : Exemple d’une fiche de déclaration d’accident ................................................................ g
Annexe 3 : Comparatif de l’OHSAS 18001 :1999 et OHSAS 18001 :2007............................................ h
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................... l
RAVORIARIJAO Valiha Mirigat – Mémoire Master 2 EIE – Année 2014-2015 Page iii
Mise en place d’un système de management de la santé et de la sécurité au travail dans une entreprise prestataire de services au sein
de la QMM basant sur le référentiel OHSAS 18001 : Cas de HASOAVA SARL
INTRODUCTION
A nos jours, il est extrêmement rare de voir des entreprises ou des sites industriels
quelques soient leurs tailles ou leurs types qui ne se sentent pas concernés par les questions de
sécurités et de santé, mais peu d‟entre elles prennent en compte la résolution de ce problème.
Certaines entreprises qui ont la conscience de la nécessité de s‟occuper de sécurité et
de santé à tous les niveaux et dans tous les domaines obtiennent des meilleurs résultats dans la
production. Après l‟apparition des accidents, tout le monde est conscient que si des moyens
techniques et/ou organisationnels sont mis en place, ces accidents peuvent être évités. Ils ont
compris que toute situation dangereuse met en péril la santé et la sécurité du personnel et que
tout accident aura des conséquences dommageables sur les performances et surtout sur
l‟image de l‟entreprise. Le bon fonctionnement de l‟entreprise ne dépend non seulement de la
compétence et de la qualification du personnel, mais surtout de leur santé et de leur sécurité.
Le principe de base d‟un Système de Management de la Santé et de la Sécurité au
travail (SMSST) est de se préparer à l‟éventualité de tout accident. La mise en place d‟un telle
démarche basant sur un référentiel comme l‟OHSAS 18001 est le moyen le plus adéquat pour
exprimer clairement la stratégie de l‟entreprise et pour assurer la cohérence du management
au regard des objectifs planifiés. Elle permet entre autres d‟obtenir une vision globale des
activités, d‟avoir un gain d‟efficacité, de répondre aux exigences dans le but de satisfaire les
clients et toutes les partie prenantes concernées. Seule, l‟efficacité de ce système contribue à
l‟amélioration de la rentabilité de l‟entreprise.
Par ailleurs, le SMSST peut s‟appliquer à tous les types et tailles d‟organismes et
entreprises et s‟adapte à diverses conditions géographiques, culturelles et sociales. Nous
avons choisi de mettre en place ce type de système dans une petite entreprise sise à Fort
Dauphin, alors le thème de notre étude porte sur : « Mise en place d‟un système de
management de la santé et de la sécurité au travail dans une entreprise prestataire de service
au sein de la QMM basant sur la référence OHSAS 18001 : Cas de HASOAVA SARL ».
Cette étude apportera de nouvelles techniques bien organisées sur la gestion de santé et
de sécurité du personnel de cette entreprise.
Afin de présenter ces travaux de la manière la plus exhaustive possible, ce rapport est
scindé en trois parties. La première partie traitera la généralité et la présentation du sujet, la
deuxième sera consacrée sur les éléments d‟un SMSST selon OHSAS 18001-2007. La
dernière partie traitera les résultats, les analyses et les recommandations.
CARA propose d‟appuyer et d‟aider une petite entreprise très récente en matière de gestion de
la santé et de la sécurité au travail, elle est nommée HASOAVA.
L‟HASOAVA SARL est l‟une des nouvelles entreprises accompagnées et appuyées par
CARA. Elle a été créée en 1er septembre 2014 avec un capital de 1000000Ariary. Elle est
issue de l‟association COGEMA (Comité de Gestion Environnementale de Mandena). Son
siège social se situe dans la région d‟Anosy, commune urbaine de Tolagnaro, fokontany
Bazaribe plus précisément dans le bureau même du CARA. Elle a pour objet, une prestation
de services ainsi que toutes activités industrielles, commerciales ou financières, mobilières ou
immobilières.
Gérant Co-gérant
Responsable
Responsable HSE Administratif et
Financier
Equipe de 3
Equipe de 6 Equipe de 3
personnes au "site
personnes au "site personnes au "site
campement
ecluse" réféctoire"
citronnelle"
Dans cette zone de conservation, on trouve un réfectoire que les employés de la zone
nomment réfectoire ex-génie civil où ces derniers prennent le repas et un autre site couvert de
citronnelle qu‟ils dénomment site de campement citronnelle.
La mission pour l‟HASOAVA SARL consiste à coordonner les activités liées à la gestion, à
l‟installation et à assurer la prestation liée à la surveillance de ces deux sites.
Ces activités sont :
Au réfectoire ex-génie civil :
- Assurer le contrôle d‟entrée et de sortie des personnes et matériaux,
- Rapporter tous les évènements et incidents survenus,
- Veiller sur la sécurité du centre jours et nuits,
- Sensibiliser les occupants et visiteurs à suivre le règlement et la règle dans le centre
Au site de campement citronnelle :
- Assurer le relais jours et nuit, ainsi que pendant les week-ends et les jours chômés,
- Garantir l‟entretien et la propreté des matériels éventuels et du site,
- Garantir l‟absence de coupes de bois ou d‟activités non autorisées dans le site,
- Gérer les situations d‟urgences,
- Garantir la sécurité des équipements éventuels de camping et de recherche et des
installations éventuels campeurs, dans le site
Ce bassin est rempli d‟eau du lac d‟Ambavarano qui est à peu près de 2km du gisement, or ce
lac est relié à la rivière Anony qui est de l‟eau de la mer.
L‟eau douce pompée à partir du lac est utilisée dans les opérations industrielles d‟extraction et
de traitement des minerais. Pour bloquer l‟arrivée de l‟eau salée de la mer au gisement, QMM
avait construit un barrage ou déversoir à Andrakaraka Ambatomena. La justification de cette
construction repose sur le besoin de disponibilité en amont du déversoir d'un certain volume
d'eau (en moyenne environ 20 000 m3/jour), essentiellement exempte d‟intrusions
périodiques de salinité sous l‟effet des marées et des périodes de débit de la rivière Anony.
L‟eau pompée à partir du lac est utilisée pour le traitement du minerai et sera ensuite
retournée dans l‟environnement naturel dans un contexte de restauration forestière, ceci
constitue le principal motif de création d‟un environnement d‟eau douce pour le lac
Ambavarano.
2.1.2. Santé
D‟après l‟INRS ou l‟Institut National de Recherche et de Sécurité, dans son cours en ligne
sécurité-santé, module 1 Base de prévention : « la santé au travail est l‟état de bien-être
physique, psychique et social de tous les personnels ».
Ce document est un référentiel qui a été publié en 1999 par un organisme de normalisation
britannique BSI (British Standards Institue) pour aider les entreprises à respecter les
obligations en matière de santé et de sécurité. Il a été créé suite aux désaccords au sein de
l‟ISO (International Standardization Organisation) pendant l‟établissement de la norme ISO
18001. L‟OHSAS 18001 a été revu le juillet 2007 et de vient l‟OHSAS 18001-2007.
La série du référentiel OHSAS 18000 est constitué :
- de la spécification de la série, OHSAS 18001 pour l‟évaluation de l‟hygiène, Sécurité
et condition au travail,
- ainsi que le document qui l‟accompagne, OHSAS 18002, présentant les lignes
directives pour la mise en œuvre de l‟OHSAS 18001.
La série OHSAS 18000 a été élaborée pour répondre à la demande pressante exprimée par
certains clients d‟avoir une norme relative à un système de management de l‟hygiène, sécurité
et conditions au travail reconnues, de manière à permettre l‟évaluation de la certification de
leurs systèmes de management en référence à cette norme.
L'OHSAS 18001 est alors un référentiel et non pas une norme internationale, élaborée en
qualité d'outils pour auditer les entreprises. Il n‟y a pas de réel certificat attribué pour ce
référentiel.
Figure 7: Les ressemblances et différences dans la finalités des trois normes (ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001)
Chaque phase ou niveau repose sur la méthodologie PDCA selon le principe d‟amélioration
continue validée par la revue de direction.
3. Contexte général
3.1. Situation actuelle
Avant d‟entamer sur la mise en place d‟un SMSST, il est préférable de faire un examen initial
de la situation en santé et sécurité au travail de l‟entreprise pour les guider étape par étape,
vers une approche plus structuré et systématique de la gestion de la santé et de la sécurité au
travail.
- Politique de santé et de sécurité : le chef de l‟entreprise n‟avait pas formulé un plan
d‟action concernant sa politique de santé et de sécurité au travail,
- Rapport mensuel des activités : tous les mois, l‟entreprise prépare un rapport d‟activité
avec une évaluation et un plan d‟amélioration de la santé et de sécurité,
3.2.Objectif global
Notre objectif est de mettre en place un système de management de sécurité pour améliorer la
performance de l‟entreprise en matière de santé et de sécurité de son personnel.
Préparer l'évaluation
b. Méthode utilisée
La méthode utilisée est le PHA Preliminary Hazard Analysis ou analyse préliminaire de
risque qui fait partie des méthodes a priori. Elle est une méthode inductive, elle part
d‟évènements initiateurs pour rechercher les conséquences internes de risques, alors elle
consiste à bien connaitre le système et son environnement afin d‟identifier les évènements
redoutés lors de l‟analyse.
a. But
Dans cette étape, la classification des risques est indispensable dans le but de hiérarchiser des
priorités afin de mieux décider des mesures de prévention, à court et à moyen terme.
b. Méthode de cotation
Le groupe de travail ainsi formé s‟organise à construire une échelle de valeur chiffrée pour
chaque composante de risque. Le risque le plus élevé obtiendra le chiffre le plus élevé.
Les critères retenus sont élaborés à partir des idées, des expériences antérieures et des
connaissances des participants. En fonction de l‟évolution du contexte, ces critères retenus
seront régulièrement revus par le groupe et pourront faire l‟objet de réajustements.
Tout l‟intérêt d‟un système de cotation est de pouvoir comparer des risques pour établir des
priorités.
Dans cet exemple, les échelles de valeur ont été choisies pour obtenir un total maximum de
100 points : la gravité (40 points), la fréquence (20 points), le niveau de protection (15
points), l‟environnement de travail (15 points) et le niveau de compétence (10 points).
Les différentes notes seront additionnées et le total des points ira de 5 à 100.
La gravité et la fréquence sont réparties en 5 niveaux chacune, leurs définitions sont reportées
dans les deux tableaux ci-dessous.
La criticité d‟un risque (C) est le produit de sa fréquence d‟occurrence ou probabilité (P) par
la gravité de ses conséquences (G).
Criticité (C) = Probabilité (P) * Gravité (G)
Gravité
Probabilité
1- Mineur 2- Moyen 3- Sérieux 4- Majeur 5- Catastrophique
Préférences
Elimination
Substitution
Equipement de Protection
Collective (EPC) ou Contrôle
ingénierie
Contrôle administrative
Ce tableau doit être mis à jour à chaque modification de l‟activité ou lors de la parution de
nouveaux textes réglementaires.
Les parties intéressées peuvent être internes (Directeur générale, ensemble du personnel, …)
ou extérieures à l‟entreprise (inspection du travail, des clients, chambre de commerce,
chambre de métier…). En plus de leurs rôles habituels, elles ont des autres rôles et
responsabilités relatives à la santé/sécurité au travail.
être informé, les salariés peuvent exprimer ses points de vue en s‟adressant à sa hiérarchie ou
par l‟intermédiaire de ceux qui le représentent.
2.8.1. Objectifs
Le plan d'intervention d'urgence précise les marches à suivre pour gérer les situations
imprévues et soudaines. L'objectif est d‟être prêt à :
- Prévenir les accidents mortels et les blessures,
- Secourir les victimes,
- Contrôler tous les risques, réduire les dommages et limiter leurs conséquences.
2.8.2. Méthode
La mise en place d‟un plan d‟urgence dans une entreprise permet d‟assurer la sécurité des
personnes et de réduire les dommages causés par les risques. Il faut désigner un
coordonnateur de sécurité pour assurer la mise à jour du plan d‟urgence et les modifications
éventuelles suite à un retour d‟expérience.
A titre d‟exemple, une trame de tableau est donnée ci-dessous :
L'inexistence d'un tel plan pourrait entraîner des pertes considérables, telles que de
nombreuses victimes et, éventuellement, la faillite de l'organisation.
La mise en œuvre d‟un plan de prévention des risques nécessite des exercices, des révisions et
des tests de la mise en œuvre des moyens d‟intervention et de communication des consignes
et procédures aux personnes concernées. Les exercices et les simulations de crise peuvent
servir pour répéter la totalité ou une partie importante de ce plan. Les révisions approfondies à
la suite d‟une situation d‟urgence ou après exercice permettront de relever les aspects du plan
qui doivent être modifiés, et les tests écrits ou les entrevues peuvent servir à vérifier si les
personnes connaissent bien leurs responsabilités. Des séances d‟entraînement, à intervalle
régulier, en simulant un accident possible sont nécessaires pour mesurer l‟efficacité du plan
d‟urgence dans la situation considérée et pour éventuellement apporter des corrections.
Il est recommandé aussi de dresser une liste détaillée du personnel, y compris leur numéro de
téléphone à domicile, leurs rôles et leurs responsabilités pour mieux prévenir leur famille lors
d‟un accident ou problèmes de santé après le premier soin.
A part le plan d‟urgence installé dans l‟entreprise, la relation avec les autres organismes
externes comme les pompiers, service ambulancier, service de police, hôpitaux,… peuvent
fournir de l‟aide.
3.1.1. Non-conformité
La non-conformité d‟après l‟ISO 9000 :2005, est la non-satisfaction d‟une exigence. Une
exigence est un besoin ou attente formulé, habituellement implicite, ou imposé.
3.2. Audit
L‟audit est une méthode pour évaluer les écarts de fonctionnement d‟un système par rapport à
un référentiel. Les auditeurs qui réalisent l‟audit peuvent être des membres du personnel de
l‟organisme ou des personnes externes à l‟organisme.
- Les résultats des audits internes : analyse et résolutions des écarts, efficacité des pistes
d‟amélioration proposées, appréciations sur les auditeurs,…
- Les résultats des évaluations de la conformité aux exigences réglementaires et autres
exigences,
- Les accidents et le retour d‟expérience associés, ainsi que les maladies
professionnelles survenues, les situations de dangers graves et imminents, les bilans
des tests des situations d‟urgence,…
- La synthèse des non-conformités identifiées, l‟état des actions correctives et
préventives : taux d‟avancement, traitement dans les délais,…
- Les changements de circonstances : les modifications des activités, produits, et
services de l‟organisme, les modifications des exigences légales applicables et des
autres exigences applicables auxquelles l‟organisme a souscrit, les avancées
scientifiques et technologiques,…
Les personnes en charge de collecter et/ou d‟analyser ces informations sont les représentants
du personnel comme les délégués du personnel, le médecin du travail, le responsable de la
formation, le responsable des ressources humaines,…
Toutes les données d‟entrées utiles à la revue de direction, après compilation et synthèse par
le responsable du SMSST, peuvent être diffusées aux participants de la revue avant la tenue
de cette dernière afin de permettre à chacun de les étudier et de préparer éventuellement leurs
commentaires et leurs propositions. Les possibles manques d‟informations, conflits ou
discussions complémentaires pourront de ce fait être traitées avant la revue de direction et en
faciliter ainsi le déroulement. Les échanges lors de la revue seront donc plus pertinents et la
prise de décision pourra être plus efficace.
Les participants qui assistent à la revue sont les membres permanents (le comité de direction,
le responsable du SMSST, les chefs de site…), les invités (chefs de service,…) en fonction de
l‟ordre du jour.
Figure 11: Planning Gantt de la mise en place d'un SMSST pour l'entreprise HASOAVA SARL
Tableau 10: Nombre de personnel du site campement citronnelle et réfectoire ex-génie civil
Heure de travail :
7j/7 et 24h/24
Situations acceptables :
Les personnels de la conservation possèdent un bon équipement sanitaire (douche, wc,
eau).
Les numéros d‟appel d‟urgence affichés permettent de joindre gratuitement les secours
mais depuis quelques mois ces numéros sont hors services.
Absence de lieu pour le repos et la détente, le seul endroit accessible pour se reposer
est le bâtiment de stockage d‟engrais et d‟outillage pour les pépinières.
Situations acceptables :
L‟environnement de travail est très calme, le paysage est très beau.
Figure 18: Un conteneur servit comme pièce de détente pour les personnels
- Selon l‟article 116 de la loi n°2003-044 du 28 Juillet 2004 portant Code du Travail
Malgache, si l‟établissement est éloigné à plus de cinq kilomètres du centre-ville, si
l‟organisation de travail ne permet pas aux travailleurs de se restaurer normalement ou
les travailleurs ayant recours au système d‟heures continues, il faut mettre en place
une cantine qui est à la charge de l‟employeur.
- Prévoir un transport en commun ou attribuer à chaque membre de l‟équipe écluse un
moyen de transport individuel (bicyclette ou motocyclette).
- Assurer le plus vite possible la marche des deux lignes d‟appel d‟urgence.
- Construire des bâtiments sanitaires (wc, douche, salle d‟eau) adaptés à la norme
hygiène suivant l‟article 115 « les travailleurs doivent avoir à leur disposition de l‟eau
potable, des installations sanitaires et vestiaires appropriées, ainsi que tout autre
mobilier nécessaire à leur confort pendant la période de travail ».
- Selon l‟article 121, les locaux affectés au couchage des travailleurs doivent comporter
un cubage d‟air correct et être maintenus dans un parfait état de propreté et d‟aération.
Les gardiens de nuit attitrés doivent disposer d‟un abri approprié. Il faut donc
construire des habitations adaptées à la norme hygiène pour l‟équipe de nuit.
- Suivant leur taille et leur capacité, il est souhaitable que les entreprises aménagent des
espaces de détente, d‟après l‟article 125.
4. Résultats
Phase ACT
Revue de direction :
- Préparer la revue de direction : - Compte rendu ou relevé
organiser une réunion, élaborer 3 mois de décisions
un ordre du jour communiqué au
- Faire un examen du niveau de personnel et notamment
réalisation des objectifs, à ses représentants
d‟évaluation et réévaluation - Affichage des décisions
des risques, des audits internes prises.
et des résultats d‟évaluations
de conformité aux exigences
légales et autres,…
- Prendre des décisions pour
améliorer: les mesures
correctives, les mesures
préventives,…
- Assurer la communication
interne de ces décisions prises
a. Préparation de l’évaluation
QMM a confié deux grandes missions qui se répartissent dans 2 zones différentes et un peu
éloignés à l‟HASOAVA SARL. On a choisi alors un découpage géographique et on a formé 2
groupes de travail différents pour la gestion et l‟évaluation des risques:
- Groupe A : groupe de la zone de conservation de Mandena
- Groupe B : groupe du site écluse
Site écluse
Tableau 14: Identification des risques_site d'écluse
b-2 Ouverture et clôture de la vanne à l‟aide Glissade sur l‟escalier Blessure, Chute
d‟un volant dans l‟eau
Foudre Fatalité
Gravité
Probabilité
1- Mineur 2- Moyen 3- Sérieux 4- Majeur 5- Catastrophique
1A 2A 3A 4A 5A
A- Courant
1B 2B 3B 4B 5B
B- Probable
1C 2C 3C 4C 5C
C- Possible
1D 2D 3D 4D 5D
D- Improbable
1E 2E 3E 4E 5E
E- Rare
Site d‟écluse
Tableau 17: Classification des risques_Site d'écluse
l‟aide de treuil de
la porte).
b-4 Collision entre la pirogue et la Blessure de la main
Transbordement porte (coincé) Dommage matériel 4C - Critique
des passagers
Sol accidenté Blessure (à cause 3B - Elevé -Porter des chaussures Superviseur, 2D - Faible
des glissements, de sécurité. tous
croche pied, chute -Marcher normalement
de plain-pied) et regarder bien
l‟endroit où on met le
pied.
Crocodile, chien Mort, blessure 5E - Elevé -Réaménager en acier la Commanditaire, 3E - Modéré
sauvage passerelle en bois superviseur,
-Ajouter un lampadaire tous
près de cette passerelle
-Inciter les personnels à
faire des vaccins contre
la rage.
Forte chaleur Déshydratation 3B - Elevé -Boire assez d‟eau Tous 3E - Modéré
durant le travail.
-Boire régulièrement
d‟eau pour remplacer ce
qui est perdu pendant le
travail.
Vent violent Asphyxie 4B - Critique Il est interdit de Tous 2C - Modéré
provoquer du feu.
Piqure de moustique Malaria 4B - Critique -Supprimer les gites Commanditaire, 3D- Modéré
-Distribuer des lotions superviseur,
et des crèmes contre les tous
moustiques au personnel
et les appliqué sur la
peau.
Site d‟écluse
Tableau 19: Identification des mesures de contrôle et de leur responsable_Site d’écluse
Activités Sources/Dangers Conséquences Pré- Mesure de contrôle Responsable Post-
potentielles classification classification
b-1 Circulation ou Forte chaleur Déshydratation 3B - Elevé -Boire assez d‟eau Tous 3E - Modéré
inspection visuel durant le travail.
du terrain -Boire régulièrement
d‟eau pour remplacer
ce qui est perdu
pendant le travail.
Vent violent Asphyxie 4B - Critique Il est interdit de Tous 2C - Modéré
provoquer du feu.
Piqure des moustiques Malaria 4B - Critique -Supprimer les gites Commanditaire, 3D- Modéré
-Distribuer des superviseur,
lotions et des crèmes tous
contre les
moustiques au
personnel et les
appliqué sur la peau.
Chute au sol ou dans Blessure, noyade 3D - Modéré -Assurer l‟endroit ou Tous 2D - Faible
l‟eau en met le pied
Poussière Problème respiratoire 4B - Critique Porter un masque à Superviseur 3D - Modéré
poussière
Pluie Asthme, bronchite 3B - Elevé -Ne pas travailler Superviseur, 2C - Modéré
Pluie acide (problèmes de durant la pluie si tous
Foudre poumon), possible.
dommage matériel, -S‟il faut qu‟on sort
fatalité. mettre de
l‟imperméable.
-Ne pas laisser ou
utiliser des matériels
électroniques.
L‟intégration de ces trois systèmes est basée sur le constat qu‟il y a des analogies
conceptuelles entre les trois systèmes tels que : le rapprochement qui existe entre les trois
normes ISO 9000, OHSAS 18000 et ISO 14000, l‟amélioration continue basée sur l‟approche
PDCA (Plan, Do, Check, Act), l‟élimination des problèmes à la source, la responsabilisation
de l‟ensemble du personnel, l‟implication de la haute direction, la mise en œuvre d‟un
processus d‟audit ; les exigences en matière de gestion des documents et des enregistrements,
etc.
L‟enjeu majeur d‟un SMI est de mener l‟organisation dans une démarche de progrès et de
performance, en évitant les redondances, en conduisant une politique générale pour la
prévention et la maîtrise des risques, mais aussi en réduisant les coûts de mise en œuvre et de
suivi des différents systèmes de management, et enfin, pour être bénéfique pour toutes les
parties intéressées. Dans un SMI, l‟objectif recherché est de satisfaire tous les parties
intéressées.
CONCLUSION
On a opté le référentiel OHSAS 18001 qui est adapté à tout type d‟entreprise. Il précise les
exigences qu‟un SMSST doit satisfaire pour permettre à un organisme de maitriser les risques
pour la santé et la sécurité au travail et améliorer sa performance en la matière. Il ne donne
aucun critère de performance spécifique en matière de SST, ni aucune spécification détaillé
sur la conception d‟un système de management.
L‟implantation d‟un SMSST ne se fait pas en quelques jours ni en quelques mois, cela
demande beaucoup de temps et de patience. Selon l‟état d‟avancement des politiques et
procédures mises en place dans l‟organisation, il est normal de prévoir environ 2 à 3 ans pour
en achever l‟implantation. C‟est seulement quelques parties de la mission qu‟on a été réalisée
puisque le système a été créé ce mois de Juin et est en cours d‟évolution.
En ce qui concerne les perspectives d‟avenir, des pistes d‟amélioration peuvent cependant être
développées. L‟obtention de la certification est un objectif à long terme ce qui implique de
faire vivre et de réussir la mise en place de ce système. Obtenir la certification est déjà en soi
un grand pas vers le succès et l‟excellence, la maintenir en est un autre. La certification d‟un
SMSST n‟est pas obligatoire, mais il y a certains avantages à le faire accréditer.
[1] http://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/systeme-management-
integre/systeme-management-securite-sante.php4
[3] Thèse de Madame BAHMED LYLIA – Contribution aux approches d‟intégration des
concepts qualité, sécurité et environnement dans la conception des produits en Algérie.
[5] Health and safety - Risk Assessment Template – Organisational health, Departement
of Education,Training and Employement
[6] Guide pour la mise en place par étapes d‟un système de management de la santé et de
la sécurité au travail – Pierre Olivier
[8] http://www.inrs.fr/services/formation/doc/stages.html?refINRS=@01001_2016
Annexes
Accident avec arrêt : c‟est un accident qui entraine au moins 24 heures d‟arrêt de travail
(jour de l‟accident non compris) et une réparation sous forme d‟indemnité journalière.
Accident bénin : c‟est un accident qui entraine ni soins médicaux ni arrêt de travail supérieur
à 24 heures (jour de l‟accident non compris). Peut être inscrit dans le registre des accidents
bénins (quand il existe).
Accident de trajet : c‟est un accident pendant le trajet (aller-retour) entre le lieu de travail et
la résidence principale, une résidence secondaire habituelle ou tout autre lieu où le travailleur
se rend de façon habituelle pour satisfaire aux nécessités de la vie courante et à ses obligations
familiales. L‟accident de trajet est considéré comme un accident du travail.
Accident du travail : est considéré comme accident du travail, quelle qu‟en soit la cause,
l‟accident survenu par le fait ou à l‟occasion du travail. Deux conditions doivent être réunies :
une action soudaine a provoqué une ou plusieurs lésions ; l‟accident est intervenu au temps et
au lieu du travail, y compris au titre d‟une mission. On parle également d‟AT.
Accident grave : accident laissant des séquelles se traduisant par une incapacité permanente
partielle à partir de 10% (cf. Sécurité Sociale) ou entrainant un arrêt de travail d‟au moins
trois mois.
Activité de travail : ensemble des actes effectués pour accomplir une tache prescrite dans
une situation donnée.
Analyse des postes : l‟analyse d‟un poste de travail suppose une méthode d‟observation et de
recueil des données et une méthode d‟exploitation des éléments recueillis. Elle peut etre
conduite par un ergonome.
Charge physique : ensemble des contraintes physiques qui pèsent sur un salarié.
Consigne : instruction formelle, écrite ou verbale, définissant les règles à respecter par les
salariés. Elle explicite des actions à exécuter ou des interdictions.
Document unique : document dans lequel sont identifiés et classés les risques auxquels
peuvent etre exposés les salariés d‟une entreprise. il définit des mesures de prévention et des
mesures correctives adaptés à chaque risque.
Dommage : préjudice subi par quelqu‟un. On parlera par exemple de dommage corporel,
portant atteinte à l‟intégrité physique d‟une personne, ou de dégats matériels causés aux
choses.
Déterminants d’une situation de travail : ensemble des éléments qui ont une influence sur
l‟activité réelle de travail. Certains concernent l‟opérateur (sexe, age, compétence, etc.),
d‟autres l‟entreprise (tache, processus technique, environnement physique, organisation du
travail, etc.).
Equipement de travail : machine, appareil, outil, engin, matériel et installation utilisés dans
des situations de travail.
Evaluation des risques : identification et hiérarchisation des risques auxquels sont soumis les
salariés d‟un établissement, en vue de mettre en place des actions de prévention. Les résultats
sont formalisés par le chef d‟établissement dans le document unique.
Exposition : travail réel effectué par un salarié avec/à côté d‟un danger.
Fiche de données de sécurité (FDS) : fiche associée à un produit dangereuc faisant un état
complet de ses caractéristiques, risques, et des mesures à prendre en cas d‟accident avec ce
dernier.
Fiche sécurité machine (FSM) : fiche décrivant les mesures de sécurité à appliquer lors de
l‟utilisation de l‟équipement.
Incapacité permanente partielle de travail (IPP) : invalidité partielle d‟un salarié reconnue
par la Sécurité sociale, suite à un accident grave ou une maladie professionnelle qui altère
durablement sa santé. L‟importance de son handicap est exprimée en pourcentage (5%,
10%,…)
Incapacité permanente totale de travail (IPT) : invalidité à 100% d‟un salarié reconnue par
la Sécurité sociale, suite à un accident grave ou une maladie professionnelle.
Incapacité temporaire de travail (ITT) : perte de capacité de travail sur une période
comprise entre l‟accident ou la constatation de la maladie d‟un salarié et sa guérison ou la
consolidation de son état de santé.
Indice de fréquence : indicateur calculé sur la base du nombre d‟accidents avec arret de
travail et de maladies professionnelles survenues annuellement dans l‟entreprise, par milliers
de salariés.
Indice de gravité : indicateur calculé sur la base de la somme des taux d‟incapacité
permanente attribués aux victimes, par million d‟heures travaillées.
Procédure : définition pas à pas, par phase de travail et par opération, de la méthode prescrite
par l‟entreprise pour atteindre l‟objectif fixé au salarié. La procedure peut etre formalisée par
écrit. Elle est souvent communiquée oralement au salarié.
Programme des risques professionnels : toute action visant à agir sur le danger, la situation
dangereuse, l‟environnement de travail, dans le but de réduire les risques d‟atteindre à
l‟intégrité des salariés.
Rapport annuel : document rédigé par l‟employeur, faisant le bilan général de la situation en
matère d‟hygiène, de sécurité et de conditions de travail et des actions menées dans l‟année.
Registre des accidents bénins : document qui remplace la déclaration d‟accidents de travail
sans arrét ni soins médicaux dans les établissements possédant un poste de secours et du
personnel qualifié.
Réparation : prestations (en nature ou en espèces) versées aux victimes d‟accidents du travail
ou de maladies professionnelles. Ensemble des actions visant à reduire les conséquences
d‟une lésion.
Sauveteur secouriste du travail : salarié ayant reçu, dans les conditions définies par la
réglementation, la formation nécessaire pour donner les premiers secours en cas d‟urgence.
Tâche : objectifs assignés aux opérateurs par les procédures de travail ou les consignes.
Taux de gravité : nombre de jours d‟arret de travail (du fait d‟accidents du travail ou de
maladies professionnelles), par millier d‟heures travaillées.
Travail prescrit : référence théorique du travail pour l‟entreprise définie par avance et
fournie au salarié pour définir, organiser et régler son travail.
Travail réel : activité effective de travail telle qu‟elle est réalisée par le salarié.
2 définitions supprimées:
- Accident.
- Sécurité
4.1 Exigences 4.1 Exigences Il est précisé que l'organisme doit établir,
générales générale documenter, mettre en œuvre, tenir à jour et
améliorer de façon continue son SMSST.
L‟organisme doit définir et documenter le
champ d'application du SMSST.
4.5.2 Accidents, 4.5.3.1 Enquête en L‟ancien chapitre 4.5.2 a été scindé en deux
incidents, non- cas d‟incidents parties : Enquête en cas d‟incidents ; NC,
conformités, AC, AP.
actions correctives Du fait de la nouvelle définition des
et actions incidents qui englobe les notions
préventives d‟accidents de lésions, de maladies
professionnelles, les investigations ne
doivent pas se limiter aux seules enquêtes
sur les AT.
4.5.3.2 Non-conformité, Le processus de mise en place d‟une AC/AP
actions doit faire l‟objet d‟une évaluation
correctives et des risques préalable si identification de
actions préventives nouveau danger
4.5.3 4.5.4 Maîtrise des Mise en cohérence avec L„ISO 14001:2004.
Enregistrements et enregistrements
gestion des
enregistrements
4.5.4 Audit 4.5.5 Audit interne Mise en cohérence avec L„ISO 14001:2004.
Le choix des auditeurs et la réalisation des
audits doivent garantir l‟objectivité et
l‟impartialité du processus d‟audit.
4.6 Revue de 4.6 Revue de Mise en cohérence avec L„ISO 14001 et
direction direction ISO 9001 : liste des données d‟entrée
et de sortie de la revue de direction.
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 66
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES ...................................................................... a
Annexes ................................................................................................................................................... b
Annexe 1 : Définition de base .............................................................................................................. c
Annexe 2 : Exemple d’une fiche de déclaration d’accident ................................................................ g
Annexe 3 : Comparatif de l’OHSAS 18001 :1999 et OHSAS 18001 :2007............................................ h
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................... l
Résumé :
L‟HASOAVA S.A.R.L est une petite entreprise qui vient de se former et voulait
préserver la santé et la sécurité de ses employés. Cet ouvrage présente la mise en place d‟un
système de management de la santé et de sécurité au travail (SMSST) selon la référence
OHSAS 18001 dans cette entreprise. On a associé cette mise en place d‟un SMSST à une
méthode d‟amélioration continue qui est le cycle PDCA connu par le nom de roue de Deming.
Mots clés: santé, sécurité, danger, risque, SMSST, OHSAS 18001, cycle PDCA
Abstract:
This book provides guidelines to promote the Occupational Health and safety
Management System OHSMS, according to the OHSAS 18001 standard for the new
association “HASOAVA S.A.R.L” who work for QMM. This association wants to involve his
employee into health and safety culture. To achieve continuous follow up we‟ve resorted to
Deming wheel tools as PDCA method.
We have identified methods to perceive the hazards, step to developed risk assessment
and actions to be taken for working area requirement. These belongs to OHSAS 18001
statement, a real collective and operational approach.
Keywords: Health, safety, hazard, risk, OHSMS, OHSAS 18001, cycle PDCA