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2014 -2015
Rapport
de stage
Optimisation du fonctionnement
de la chaudière
Encadré par :
Réalisé par :
Mr. Aziz AMINE
Meryem BADLAOUI
Mr. Lehcen EN-NSYRY
Remerciements
Avant d’entamer le vif de ce rapport, je tiens à remercier celles et ceux qui ont contribué de près
ou de loin l'élaboration d'un rapport de stage, fruit d'une véritable expérience acquise dans une
grande entreprise comme Sofadex-Puratos.
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Dédicace
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Sommaire
Liste des figures ........................................................................................................................................... 4
Liste des tableaux.......................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 5
Chapitre I : PRESENTATION DE LA SOCIETE ........................................................................................ 6
Partie I : Généralités sur la société ............................................................................................................... 7
1- Historique de la société ......................................................................................................................... 7
2- Identification de la société .................................................................................................................... 7
3- Organigramme de l’entreprise .............................................................................................................. 8
4- Produits ................................................................................................................................................. 9
5- Equipements.................................................................................................................................... 10
Partie II : Procédé de production ............................................................................................................... 12
I- Margarine ............................................................................................................................................ 12
II- Les autres produits .......................................................................................................................... 14
Chapitre II : ETUDE DE LA CHAUDIERE .............................................................................................. 19
Partie I : LES METHODES DE CALCUL DU RENDEMENT............................................................................... 20
I- Méthode directe .................................................................................................................................. 20
II- Méthode indirecte ........................................................................................................................... 22
1- Pertes par fumées ................................................................................................................................ 23
2- Pertes par purges ................................................................................................................................. 25
3- Pertes par parois .................................................................................................................................. 26
4- Pertes par imbrûlés .............................................................................................................................. 28
5- Pertes non mesurable .......................................................................................................................... 28
Partie II: Calcul et analyse du rendement de la chaudière ......................................................................... 29
Conclusion .................................................................................................................................................. 35
Références ................................................................................................................................................... 36
Annexes ...................................................................................................................................................... 37
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Liste des figures
Figure 1: Organigramme de l'usine ............................................................................................................... 8
Figure 2: Procédé tambour-complector ..................................................................................................... 14
Figure 3: Adoucisseur d'eau ........................................................................................................................ 15
Figure 4: Processus de fabrication des produits de nappage et fourrage .................................................. 16
Figure 5: Processus de fabrication des arômes .......................................................................................... 18
Figure 6: Bilan d’énergie du système chaudière ......................................................................................... 20
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INTRODUCTION
L’industrie agroalimentaire est l'ensemble des activités industrielles qui transforment des matières
premières issues de l’agriculture, de l'élevage ou de la pêche en produits alimentaires destinés
essentiellement à la consommation humaine.
La filière contribue à environ 35% au PIB industriel (8% du PIB national). Elle réalise une
production de plus de 80 milliards de DH, dont 25% destinés à l’export.
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Chapitre I :
PRESENTATION DE LA
SOCIETE
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Partie I : Généralités sur la société
1- Historique de la société
Sofadex-Puratos est une société anonyme (SA) créé en 1993, c’est une filiale du groupe belge
Puratos qui est un groupe d’envergure internationale, présent dans plus de 100 pays, leader
mondial sur le secteur des ingrédients et solutions de boulangerie, pâtisserie et chocolat. Sofadex-
Puratos est aussi reconnu sur le marché marocain de la margarine et fournisseur incontournable
des autres matières premières destinées aux boulangeries-pâtisseries (nappages, fourrages,
améliorants du pain, émulsifiants pour le cake et la génoise, arômes, mélange de farine pour
préparation de cake etc.).
Sofadex-Puratos attache une attention particulière au choix des matières premières et aux procédés
de fabrication de ses produits finis, par sa maîtrise des approvisionnements, de la production et de
la distribution, assure la traçabilité nécessaire à la sécurité de consommateur .Des contrôles de
qualité et des tests de goût; de couleur et de consistance sont effectués régulièrement.
2- Identification de la société
Table 1:Fiche technique de l’entreprise
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Adresse mail sdgsofadex@sofindumar.com
Activité Fabrication de margarine et ingrédients de
boulangerie & pâtisserie.
Nombre de salarié 120
3- Organigramme de l’entreprise
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4- Produits
4.1- Margarine
Bonna feuilletage : Margarine aromatisée, souple et facile à travailler ;
Bonna pétrissage : Margarine adaptée à un usage multiple (gâteaux marocains, pâtes
brisées et sucrées, tartes, cakes, ...) ;
Bonna Spécial crème : Margarine pour une garniture et une décoration onctueuse et légère
destinée à ceux qui préfèrent la méthode traditionnelle ;
Bonna Manzil : Margarine pour les préparations à domicile ;
Bonna Tradition : Margarine utilisée dans toutes les préparations traditionnelles
(msemen, harcha, baghrir, ...).
4.2- Autres produits
- Améliorant de boulangerie en poudre
Panox : améliorant de pain ;
Soft’R BUN : poudre pour un bon moelleux, utilisé pour viennoiseries de type brioche,
pain de mie, pain au lait, baguette viennoise.
- Crème pâtissière en poudre
CPT ;
CRIMVIT classique.
- Additifs pâtisserie en poudre
Eleglans ;
Spido ;
Paloma Bavarois neutre.
- Nappage
Brillo ;
Mixo.
- Fourrage
Lady fruit Hotfill ;
Cremefill classique.
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5- Equipements
5.1- Système frigorifique
La chaudière est un grand récipient où l’on chauffe l’eau jusqu’à obtention de la vapeur à une
pression donnée, donc c’est un générateur de vapeur.
Le fonctionnement de la chaudière peut être dérangé par plusieurs problèmes tels que :
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- Corrosion : attaques chimiques sur les parois.
Organes Description
Grande cuve remplie d’eau dans laquelle baignent les
Chambre de combustion
conduites
Le problème de sécurité de pression est à la charge des
pressostats de sécurité qui sont réglées à 7 bars. Si les 10
Vanne de sécurité bars sont dépassées, elles ouvrent les clapets d’une
électrovanne et provoque une sonnerie, mais il arrive
qu’elles tombent en panne.
Deux tubes ayant l’allure de tubes piézométriques, munis
d’électrodes. Quand l’eau touche les électrodes, la pompe
Contrôle de niveau d’alimentation est en position arrêt, mais quand l’eau est
inférieure au niveau des électrodes, la pompe en position
marche.
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Pour la production de chaleur en assurant un mélange entre
Brûleur un combustible gaz ou fioul, avec de l’air comburant
chargé d’oxygène
Réservoir de Fioul Grand réservoir où l’on stocke le Fioul.
2- Processus de fabrication
12 | P a g e
Phase aqueuse : La phase aqueuse est une étape fragile, car l’eau, qui est le principal
constituant de cette phase, renferme des ingrédients nutritifs pour les bactéries telles que
le sucre. Pour cela, l’eau doit obligatoirement subir un traitement.
Les émulsifiants : ce sont des composés ayant des propriétés tensioactives, dues à leur
caractère amphiphatique c’est-à-dire que leurs structures chimiques sont composées à la
fois de groupes hydrophiles et hydrophobes, et de ce fait, pouvant se dissoudre dans les
deux phases, permettant leur union sous forme d’émulsion homogène. Les émulsifiants
utilisés par Sofadex-Puratos sont la lécithine et les monoglycérides.
Donc, le principe de fabrication des margarines repose sur l’émulsion eau dans l’huile. L’émulsion
se fait par agitation et la durée d’agitation permet d’obtenir une phase dispersée composée de bulles
de plus en plus fines. L’émulsion est stabilisée par les émulsifiants qui se placent à l’interface
eau/huile, et maintiennent la structure grâce à leur caractère amphiphile (c’est-à-dire hydrophile et
hydrophobe). Le mélange est laissé après pendant une demi-heure à une température de 48°C.
L’émulsion se diffère selon les saisons.
La méthode adoptée par la société est le procédé tambour-complector, c’est un processus semi
continu, dans lequel la cristallisation est effectuée sur des tambours creux.
Le malaxage est réalisé dans un système comprenant : une trémie de stockage, des paillettes et un
malaxeur constitué d’un cylindre creux équipé d’une série alternée de grilles et de couteaux, monté
sur un arbre tournant dans ce cylindre, effectuant ainsi un nombre important de cisaillements.
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Figure 2: Procédé tambour-complector
Une fois malaxée, la margarine est pompée, grâce à des pompes hautes pressions, puis
conditionnée et stockée dans une chambre froide. La margarine doit rester au repos 3 à 4 jours
dans cette chambre à une température entre 10 et 16°C pour une cristallisation totale. La durée de
stockage varie entre un minimum nécessaire pour la stabilité des produits et un maximum
compatible avec la conservation des qualités organoleptiques.
Type de
Nappage Fourrage
produit
Le nappage est un produit Les fourrages sont des préparations
Définition thermoréversible, ceci signifie que sucrées, généralement exemptes de
lors de son utilisation, le nappage matières grasses, avec une proportion
dilué ou non est réchauffé dans le variable de fruits entiers (s’il s’agit
14 | P a g e
but de le faire fondre, puis déposé des fourrages aux fruits), en
sur les fruits soit à l’aide d’un morceaux ou tamisés (sans pépins),
pinceau, soit par pulvérisation. Le dont la texture a été spécialement
refroidissement causé par le contact adaptée à l’utilisation.
avec les fruits provoque la
regélification instantanée.
Sucre, sirops de glucose, fruits,
Composants complexe gélifiant, farine de Fruits, Gélifiants, Colorants, arômes
caroube, amidon modifié,
carraghénanes (E407), arôme.
La production nécessite une eau adoucie. L’adoucissement de l’eau est assuré par un adoucisseur
dont le but est réduire sa dureté.
Un adoucisseur, fonctionne grâce à une résine sur laquelle sont fixés des ions sodium (Na+) Les
ions calcium (Ca2+) et magnésium (Mg2+) de l'eau dure sont échangés lors de leur passage sur la
résine par des ions Na+. Lorsque tous les ions Na+ de la résine sont consommés, il faut régénérer
15 | P a g e
l'adoucisseur. On lui apporte alors une solution saturée en sel (chlorure de sodium Na Cl) riche en
ions Na+. De leur côté, les ions calcium (Ca2+) sont évacués à l'égout avec les eaux de rinçage.
1.2- Processus de fabrication
Deux mélanges sont mis dans une cuve appelée cuve mixeur (formée d’un agitateur), un troisième
mélange est mis dans une cuve de préparation et chauffé là-bas et un quatrième mélange est mis
dans le cuiseur où il est chauffée à une température plus élevée.
Les trois premiers mélanges sont renvoyées dans le cuiseur et mélangées avec le quatrième,
l’ensemble est chauffé et maintenu à une température de 90°C, ensuite il est refroidi (en utilisant
une pompe à vide). Avant le transfert vers la cuve soutirage, un contrôle du pH et du brix final est
effectué.
Préparation Refroidissement
Mélange 3 750°C
2- Les poudres
L’entreprise assure la production de deux types de poudre :
- Poudre de boulangerie à base d’amidon ;
- Poudre pâtissières à base de farine.
16 | P a g e
Processus de fabrication
Le procédé de fabrication consiste en des mélanges d’ingrédients, d'enzymes et d’additifs dosés
avec précision, et homogénéisés. Chaque composant est sélectionné et dosé de manière à obtenir
un effet optimum sur la pâte.
Préparation Conditionnement
Malaxage Stockage
3- Les arômes
3.1- Définition
Les arômes sont des préparations ou substances destinées à donner un goût ou une odeur à une
denrée alimentaire. Un arôme est un composé extrêmement complexe (exemple : une fraise
possède plus de 300 substances aromatiques différentes identifiées, le café plus de 600).
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3.2- Processus de fabrication
Les manœuvres font la préparation, le mélange se fait dans la cuve, et les arômes sont remplis dans
des bouteilles d’un kilogramme.
Préparation Conditionnement
Cuisson Stockage
18 | P a g e
Chapitre II : ETUDE DE LA
CHAUDIERE
19 | P a g e
Généralement la chaleur produite par combustion n’est jamais totalement transférée ou récupérée
par le fluide qu’on désir chauffer, car il existe toujours des pertes dues aux différents facteurs.
Plusieurs paramètres influencent la valeur de ce rendement, dont la température et la pression
d’entrée de l’eau, du comburant et du fioul, la nature de l’eau entrante, le niveau de l’eau dans
la chaudière, voir même la variation de la demande en consommation de la vapeur.
Une étude détaillée de tous ces paramètres s’avère nécessaire. Pour cela une méthode primitive
générale sera effectuée comparant initialement la production et la consommation en fioul. Puis
une autre beaucoup plus précise traitant quasiment toutes les pertes excitantes. En parallèle, une
étude des variations des différents paramètres mesurés sera réalisée, dans le but de visualiser des
fluctuations du fonctionnement de la chaudière et de chercher l’existence d’éventuelles fuites et
anomalies.
Combustible
Eau
Pertes
Figure 6: Bilan d’énergie du système chaudière
I- Méthode directe
20 | P a g e
Le rendement est défini comme étant le rapport entre l’énergie produite utile et l’énergie totale
introduite. Il est exprimé par la relation suivante :
𝑄𝑢
𝜂=
𝑄𝑎
𝑄𝑢 = ∑ 𝐷𝑠 ℎ𝑠 − ∑ 𝐷𝑒 ℎ𝑒
𝑄1 = 𝑃𝐶𝐼. 𝐷𝑓𝑖𝑜𝑢𝑙
21 | P a g e
Etant donné que le fioul est préchauffé avant son admission dans la chambre de combustion, il
possède donc une chaleur sensible. Effectivement ce préchauffage est assuré à l’aide de
serpentins alimentés en vapeur comme on l’a déjà signalé précédemment.
Le but de ce préchauffage est d’avoir une bonne combustion résultant d’une diminution de la
viscosité du fioul.
Tr : Température de référence.
𝑄𝑖𝑛 = 𝑄1 + 𝑄2
Tel que :
La méthode indirecte nécessite la connaissance de plusieurs paramètres car elle se base sur le calcul
des pertes existantes. Le rendement est donc :
∑pertes
𝜂 =1−
PCI
22 | P a g e
Tel que les pertes sont regroupées principalement :
T f Ta
𝑄𝑓 (%) 𝑑𝑢 𝑃𝐶𝐼 = 𝐾
Avec : K : Cte du fioul n°7.
Tf : Température des fumées.
Ta : Température ambiante.
α : La teneur du CO2 dans les fumées.
PCI : le pouvoir calorifique inferieur du fioul n°7.
Pouvoir calorifique : c’est la quantité d’énergie libérée par la combustion d’un m3 ou d’un
Kg de combustible, les produits étant ramenés à la température de référence. Si l’eau formée
est liquide on définit le pouvoir calorifique supérieur PCS. Si elle est gazeuse, on définit le
pouvoir calorifique inferieure PCI, ce dernier est le plus utilisé dans l’industrie puisque est
généralement sous forme vapeur.
23 | P a g e
1.2- La deuxième méthode
Cette méthode consiste à calculer la chaleur sensible des produits de combustion se trouvant
dans les fumées. Pour ce fait, la connaissance de la composition du fioul est indispensable pour
calculer les différents débits ou teneurs de chaque produit.
La composition du fioul utilisé pour la chaudière est donnée par le tableau qui suit :
Chaque composant du fioul lors de la combustion s’oxyde selon les réactions suivantes :
C + O2 → CO2
H + ¼O2 → ½ H2O
S + O2 → SO2
Toutes ces réactions sont des réactions stœchiométriques.
Le volume stœchiométrique correspondant à 1 kg est :
𝑚𝑖 . 𝑉𝑚
𝑉𝑖 =
𝑀𝑖
Avec : mi : la masse du composant dans 1 Kg du fioul (en g) ;
Vm : volume molaire (m3/mol);
M : masse molaire (g/mol).
Cependant la quantité de chaleur perdue par fumées est donc :
𝑄𝑓 = ∑ 𝑄𝑖
24 | P a g e
Tf : température des fumées ;
Ta : température ambiante.
Tel que le débit :
𝐷𝑖 = 𝑉𝑖 . 𝐷𝑓𝑖𝑜𝑢𝑙
Vi : est le volume de chaque produit de combustion dans les fumées.
Dfioul : est le débit massique du fioul.
Remarque : Pour les deux produits O2 et N2 provenant de l’air comburant, les débits se calculent
comme suit :
𝑒
𝐷𝑂2 = (𝑂2 )𝑠𝑡𝑜𝑒 . 𝐷𝑓𝑖𝑜𝑢𝑙 = (𝑉𝑂2 )𝑠𝑡𝑜𝑒 . .𝐷
100 𝑓𝑖𝑜𝑢𝑙
𝑒
𝐷𝑁2 = (𝑉𝑁2 ). (1 + ). 𝐷
100 𝑓𝑖𝑜𝑢𝑙
D’où les pertes par fumés selon le composants :
𝑄𝑖 = 𝑉𝑖 . 𝐷𝑓𝑖𝑜𝑢𝑙 . 𝐶𝑝𝑖 . (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 )
Tous en sachant que les produits de combustions sont les suivants :
Le dioxyde de carbone CO2 ;
L’eau H2O ;
Le dioxyde de Soufre SO2 ;
L’azote N2 ;
L’oxygène O2.
2- Pertes par purges
Pour éviter l’augmentation de la salinité des eaux de chaudière, on effectue des purges au niveau
du ballon supérieur de la chaudière.
Les pertes par purges proviennent de la chaleur sensible des eaux de purges, elles dépendent de la
température et du taux de purge.
25 | P a g e
𝐷𝑝𝑢𝑟𝑔𝑒
𝜏𝑝 =
𝐷𝑣𝑎𝑝𝑒𝑢𝑟
𝐴 𝑘𝑎
𝜏𝑝 = =
𝑃 − 𝐴 𝑘𝑝 − 𝑘𝑎
Ensuite les pertes sont déduites à partir des courbes de pertes par purges en fonction de :
La température et la pression de l’eau d’alimentation de la chaudière ;
Le taux de purge.
Les pertes par purges sont aussi données par la relation suivante :
26 | P a g e
lesquels : la géométrie de la chaudière, la température de sa surface externe et surtout la nature
de l’atmosphère (sa température, sa vitesse, …).
Techniquement, l’échange de chaleur est déterminé en distinguant les surfaces caractéristiques
de la chaudière (plane, cylindrique, sphérique, …). Ainsi, pour chacune de ces surfaces, la
quantité de chaleur perdue par convection naturelle est exprimée par :
𝑄𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 = 𝐴. ℎ. (𝑇𝑝 − 𝑇𝑎 )
où : Tp = la température moyenne de la paroi.
Ta = la température ambiante.
A = surface totale d’échange.
h= coefficient d’échange convectif de la chaleur.
Le coefficient d’échange h s’exprime par la relation :
𝑁𝑢. 𝑘
ℎ=
𝐷
Avec : k : conductivité thermique dépend des propriétés physiques du fluide et de la surface
d’échange.
D : le diamètre caractéristique.
Nu : le nombre de Nusselt, défini par :
𝑁𝑢 = 𝐶. 𝑅𝑎𝐷𝑛
Avec : C et N des coefficients donnés par les tables de corrélations
Ra : nombre de Rayleigh :
𝑅𝑎 = 𝐺𝑟. 𝑃𝑟
Pr : nombre de Prandtl.
Gr : nombre de Grashof.
𝛽. 𝑔. D3. ΔT
𝐺𝑟 =
𝜐2
g : accélération de la pesanteur
ΔT : différence de température.
27 | P a g e
υ : viscosité cinématique.
D : diamètre caractéristique.
b- Echange par Rayonnement
Tout corps dans la nature, ayant une énergie interne diffuse de la chaleur par rayonnement
suivant la loi suivante :
𝑄𝑟𝑎𝑦 = 𝜀. 𝜎. 𝑆. (𝑇𝑝4 − 𝑇𝑎4 )
Avec : ε : émissivité thermique dépendant de la température.
σ : constante de Stephan-Boltzmann égale à 5,67. 10-8 W/ (m2.K4).
S : Surface de rayonnement.
Tp : température de la paroi.
Ta : température ambiante.
3.2- Deuxième méthode
On considère que les pertes par parois ne présentent que 0.5% du pouvoir calorifique inférieur
du combustible, donc elles peuvent être évaluées approximativement par :
𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 (%) = 0,6. 𝑃𝐶𝐼
4- Pertes par imbrûlés
Elles sont dues à la présence d’imbrûlés.
La perte d’énergie relative à l’imbrûlé gazeux CO est donnée par l’expression :
28 | P a g e
Partie II: Calcul et analyse du rendement de la
chaudière
Pour calculer le rendement de la chaudière, on va utiliser la deuxième méthode (méthode
indirecte), donc, pour calculer le rendement on va utiliser la relation suivante :
∑pertes
𝜂 = 100 −
PCI
A partir de Tableau on a:
29 | P a g e
Pouvoir comburivore
Le pouvoir comburivore Va est la quantité d'air sec nécessaire à la combustion neutre d'un kg de
combustible solide ou liquide ou d'un Nm3 de combustible gazeux.
O2steo
Va = . 100
τO2
τ02 : la teneur de O2 dans l’air atmosphérique = 21%
Va = 11.72 m³/Kg
Excès d’air
𝑤
𝑒= . 100
21 − 𝑤
Donc :
𝑒 = 16,67%
𝑒
𝑉𝑓 = 𝑉𝑓𝑜 + 𝑉
100 𝑎
30 | P a g e
𝑉𝑓 = 13 𝑚³ /𝐾𝑔
D’après les tables de Janaf, on trouve que : 𝐶𝑝𝑐𝑜2 = 45.52 J/k. mol
On a:
D’où:
D’où:
31 | P a g e
On a:
D’où:
On a:
𝑒
𝐷𝑓𝑖𝑜𝑢𝑙 = 156 𝑘𝑔/ℎ → 𝐷𝑜2 = 𝑉𝑜2)𝑠𝑡𝑒𝑜 . 𝐷
100 𝑓𝑖𝑜𝑢𝑙
D’où:
32 | P a g e
𝐷𝑁2 = 1685.26 𝑚3 ⁄ℎ = 38564.27 𝑚𝑜𝑙 ⁄ℎ
𝑄𝑁2 = 269.66 𝑀𝐽⁄ℎ
147
𝜏𝑝 = = 7%
2100
Les pertes par purges sont aussi données par la relation suivante :
D’où :
33 | P a g e
5- Les pertes par imbrulées
𝑄𝐶𝑂 = (𝑃𝐶𝐼𝑐𝑜 . 𝐷𝑐𝑜 ) + (𝐷𝑐𝑜 . 𝐶𝑝 𝑐𝑜 . (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 ))
Avec :
A Tf = 260 °C =533.15 K, on a:
β = 1,75%
Vf = 13,00m³/Kg
Alors:
QCO=14,59 MJ/h
6- Calcul du rendement
η = 100- Σ pertes
η = 91.08%
34 | P a g e
Conclusion
On constate, d’après les résultats obtenus, que le rendement calculé est proche de celui donné par
le constructeur (92 %). Ceci est dû à plusieurs critères :
Les analyses des fumées montrent que la température des fumées est élevée. Elle est de 260°C, ce
qui provoque une diminution du rendement. Donc pour bénéficier de cette chaleur dissipée il est
préférable d’installer un économiseur.
35 | P a g e
Références
Webographie
http://www.puratos.com
http://www.acqualys.fr/page/pouvoir-calorifique-des-combustibles-energies-en-pcs-et-pci
http://www.babcock-wanson.ma/resources/1303_ged/chaudiere_BWD_babcock_wanson.pdf
http://www.casamazout.com/pdf/bruleurb/brulind04.pdf
http://kinetics.nist.gov/janaf/
Bibliographie
Physical and Chemical Data / Perry's Chemical Engineers' Handbook, Eighth Edition 2007
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Annexes
Annexe I : Composition du fioul et volume des produits de combustion dans les fumées
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Annexe I : Composition du fioul et volume des produits de combustion dans les fumées
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Annexe IV: Pertes par fumées
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