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La société exportatrice a la possibilité de passer par un intermédiaire qui se chargera de la recherche de subventions
et de la constitution du dossier d’aide, ou bien, de s’adresser directement aux organismes compétents.
Les sociétés habilitées à bénéficier des aides et financements à l’export sont principalement les petites et moyennes
entreprises (PME). Elles peuvent profiter d’investissements destinés à l’export, de garanties de financement, de
prêts pour export (PPE), de contrats de développement international, de contrats de développement participatif, de
garantie des cautions bancaires sur les marchés exports, etc.
Les sources d’aides et financements à l’export sont diverses. Parmi les interlocuteurs privilégiés, on cite :
En conclusion, les entreprises faisant partie d’un pôle de compétitivité labellisé par le Comité interministériel
d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT), peuvent bénéficier d’une subvention pouvant atteindre
les 1300 euros, destinée à couvrir les charges de prospection étrangères. Celles de moins de 250 salariés, quant à
elles, bénéficient de 400 à 800 euros comme subvention de financement des missions individuelles.
Grace à la globalisation, le monde des affaires prend une dimension de plus en plus importante à l’échelle
internationale. Les échanges mondiaux connaissent beaucoup moins de barrières et de limites. Ainsi, l’exportation se
développe et s’étend à différentes sphères d’outre-mer.
Quels sont, alors, les avantages de l’exportation pour une entreprise ? L’exportation est un régime d’échange de
produits et/ou services susceptibles de générer plusieurs avantages pour l’entreprise exportatrice. Elle permet de :
En conclusion, comme tout régime particulier, l’exportation souffre de quelques limites. Cependant, elle demeure
intéressante et favorable.
Bien que l’exportation représente déférents avantages, elle a tout de même quelques limites.
Dans le cadre des opérations d’exportation, c’est souvent l’importateur qui définit la politique commerciale. Ce qui
limitera le pouvoir de l’exportateur sur le sort des ses produits et/ou services dans le pays de destination.
En exportant ses outputs, l’exportateur sera toujours dérivé des performances du distributeur et risque de perdre en
termes de marge bénéficiaire. Il peut rencontrer des difficultés de compréhension à cause des différences culturelles
et linguistiques.
En conclusion, parmi les entraves à l’exportation, on site les frais supplémentaires afférents au transport des
marchandises lourdes ou à faibles valeur, révélées coûteuses.
Les sociétés exportatrices sont en forte évolution vu le développement remarquable que connaissent les échanges
internationaux. Il existe différents organismes, publics et privés, habilités à fournir les informations et les conseils
nécessaires à l’encadrement et à la bonne conduite des différents intervenants professionnels de l’export.
Quels sont les réseaux des professionnels de l’export ? Les réseaux des professionnels de l’export sont :
l’agence française pour le développement international des entreprises « UBIFRANCE » : un organisme public
regroupant le Centre Français du Commerce Extérieur (CFCE), capable de fournir les informations juridiques et
réglementaires et d’accompagner les sociétés exportatrices sur les marchés étrangers. Il travaille en étroite
collaboration avec les ambassades françaises à l’étranger.
Les Directions Régionales du Commerce Extérieur (DRCE) : elles favorisent le développement international des
sociétés en les incitant à exporter.
Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) : elles regroupent des conseillers internationaux chargés de
l’information, du conseil et de la promotion des projets d’exportation.
Les Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’Etranger (CCIFE) : elles se forment d’associations
rassemblant les différentes entreprises françaises à l’étranger. Elles permettent de faciliter les communications
locales.
L’Union Européenne : c’est un grand réseau d’informations, présent sur toute l’Europe.
Les sociétés exportatrices sont soumises à différentes formalités d’exportation, susceptibles d’organiser les divers
échanges internationaux et de veiller au respect des règles fiscales.
Comment exporter ses produits ? Quelles sont les formalités d’exportation en dehors de l’Union Européenne (UE)?
L’entreprise a le choix entre l’exportation directe ou indirecte, seule ou conjointement. Les produits objet
d’exportation sont destinés à des pays et des environnements différents de ceux du pays d’origine. Il s’agit d’un
métier qui requiert un minimum de compétence et de technicité. Pour réaliser des ventes à l’étranger, la société
exportatrice doit procéder à une étude préalable portant sur les consommateurs ciblés (culture, langue,
comportement) et être capable d’instaurer un prix compétitif et opter pour le mode d’exportation le plus approprié.
Les formalités sont susceptibles de protéger les intérêts de l’exportateur ainsi que ceux de son client.
Chaque société exportatrice est appelée à déposer une déclaration en douane et à présenter les produits objet
d’exportation, au service des douanes. Le dépôt de la déclaration se fait auprès du bureau de dédouanement,
accompagné de la facture ou d’une photocopie de la facture de règlement hors taxe.
Il est important de souligner l’obligation de présentation de licences et autres autorisations d’exportations exigées
dans le cadre du contrôle du commerce extérieur, de certificats d’exportation pour certains produits agricoles et
d’autres documents (certificat d’origine, attestation de transport, etc) selon la destination des marchandises.
COMMENT EXPORTER SES PRODUITS: FORMALITÉS DE L'EXPORTATION ENTRE LES ETATS MEMBRES DE L'UE
Les sociétés exportatrices sont soumises à différentes formalités d’exportation, susceptibles d’organiser les divers
échanges internationaux et de veiller au respect des règles fiscales.
Comment exporter ses produits ? Quelles sont les formalités d’exportation entres les différents Etats membres de
l’Union Européenne (UE)?
Il n’existe pas de frontière entre les Etats membres de l’Union Européenne. Ils sont cependant tout de même tenus à
la production d’un document mensuel, traduisant l’ensemble des mouvements réalisés entre les Etats membres de
l’UE, appelé :
Déclaration d'Échanges de Biens (DEB), en ce qui concerne l’exportation des marchandises.
Déclaration Européenne de Service (DES), en ce qui concerne l’exportation des prestations de services.
Ces déclarations sont disponibles sur un site Internet exclusif, auprès du service des douanes ou à la chambre de
commerce et d'industrie territoriale. Elles doivent être établies dans un délai de dix jours ouvrables, selon le mois de
référence.
En ce qui concerne le volet fiscal, les entreprises exportatrices doivent fournir le numéro d’identification fiscale à
leur fournisseur, lors de l’introduction. Ce numéro est disponible auprès du centre des impôts et permet de
bénéficier d’une exonération fiscale taxable en France. La livraison sera également exonérée de taxe sur le chiffre
d’affaires (TVA), lors de l’expédition.