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IPD-AC / E-learning
SOMMAIRE
BUT ET OBJECTIFS DE L’ETUDE TECHNIQUE ...................................................................................................... 4
1 DEFINITION ............................................................................................................................................ 5
2.1 LIMINAIRE.............................................................................................................................................. 15
2.2 COUTS D’APPROVISIONNEMENT ............................................................................................................ 16
1 DEFINITION .......................................................................................................................................... 36
ANNEXES ........................................................................................................................................................ 43
Si l’étude de marché constitue une étape non moins importante de l’étude d’un projet,
l’étude technique en est le cœur ; car c’est grâce à elle que le projet prend forme, obtient
un corps et gagne une âme.
L’étude technique a pour but de définir les conditions de réalisation du projet. A ce titre, elle
devra détailler autant que possible les différentes composantes du projet et la manière dont
celles-ci vont s’imbriquer.
En cela, l’étude technique d’un projet est primordiale, délicate mais aussi très complexe.
D’une part délicate parce que ses différentes composantes doivent être consistantes avec
les données de l’étude de marché ; et la problématique à résoudre, répondre.
Délicate encore enfin parce que l’étude économique et financière dépend très étroitement
d’elle. D’autre part complexe parce qu’elle est très compliquée et fait appel à des
connaissances théoriques et pratiques d’ordre mathématique, physique, biologique,
chimique, technique et technologique, etc.
Dans les lignes qui vont suivre, nous allons discuter du canevas global à suivre pour réaliser
l’étude technique beaucoup plus tirés du domaine de l’agro-industrie, de l’agro-pastoral.
L’étude de marché a identifié qu’elles sont les différentes opportunités de gains (=profits)
possibles sur un marché donné et ce pour une panoplie de produits donnés.
Répondre à ces questions c’est réaliser une étude technique. L’étude technique d’un projet
a donc pour objectifs de :
Identifier, décrire les différentes opérations à réaliser et les différents procédés à mettre en
œuvre en vue d’obtenir le produit recherché sur le marché et choisir la plus performante
et la plus appropriée ;
Identifier, décrire les différentes matières premières (y compris les fournitures ou
ingrédients) nécessaires et leurs sources d’approvisionnement et retenir celles qui sont
appropriées.
Identifier et décrire les différents équipements nécessaires à la réalisation de chaque
opération selon le procédé choisi et leurs sources d’acquisition ;
Mettre en place une stratégie de production ;
Décrire les différentes infrastructures de base nécessaires ;
Identifier puis décrire les différentes sources d’énergie ;
Identifier et décrire les zones propices à l’implantation du projet.
1 DEFINITION
C’est l’ensemble des opérations successives mises en œuvre pour réaliser (une production)
un produit donné.
Au soleil,
A l’aide du feu de bois,
A l’aide d’air chaud soufflé sur le produit,
A partir de plaque chauffante,
o Solaire,
o Electrique,
o Gaz.
Il est recommandé d’opter pour la technologie qui permette de satisfaire les exigences du
marché (des consommateurs) en ce qui concerne la qualité du produit. On distingue en
matière de qualité d’un produit :
Il faut se rappeler également que les préférences des consommateurs sont fluctuantes, la
technologie à choisir doit tenir compte de cette fluctuation. Comme en matière de qualité,
les préférences des consommateurs sont fluctuantes, il existe une gamme de technologies
qui aboutiront à des produits finaux différents. Il faut donc choisir la technologie qui permette
d’éviter les investissements inutiles mais, qui en revanche permette de maximiser les recettes.
Enfin, si l’objectif face à la concurrence consiste à accroître sa part de marché, il faut choisir
une technologie qui conduira à une qualité de produit supérieure à celle demandée par le
marché, ceci permet d’aller au devant des préférences non encore satisfaites.
La main d’œuvre,
Le capital,
L’énergie et,
La matière première.
L’arbitrage entre la main d’œuvre et le capital est un aspect inévitable au cours de l’étude
technique d’un projet surtout dans les pays africains ; en effet, dans ces pays la main
d’œuvre est considérée abondante et le capital rare. L’analyste est amené à se demander
s’il faut réaliser telle ou telle opération en ayant recours à la main d’œuvre ou à des
machines (capital). L’une des voies échappatoires consiste à remodeler la technologie en la
décomposant de manière :
Soit à réduire le volume de la main d’œuvre à utiliser en faisant recours à des machines
plus performantes.
Technologie
A B C
Critères
- Exigences qualitatives
- Exigences de
fabrication
- Energie
- Matières premières
(expérience)
- Capacité de gestion
(expérience)
Protection de
l’environnement
- Degré d’adaptabilité
- Degré de dépendance
par rapport à la
disponibilité locale des
équipements
Quelle que soit l’option choisie, le but ultime est de disposer d’une unité de production
pouvant produire à de faibles coûts unitaires.
Un projet peut économiser beaucoup (d’argent) de capital sans pour autant sacrifier la
qualité du produit ou des emplois grâce à l’acquisition d’équipements de seconde main.
Les équipements de seconde main n’altèrent nullement la qualité du produit final mais,
permettent simplement de prendre avantages des différences de coût entre facteurs de
production.
Plusieurs raisons expliquent pourquoi les équipements de seconde main ne sont pas achetés
fréquemment :
Les informations sur le type et la qualité des équipements disponibles sont souvent rares,
Il se peut qu’il soit difficile d’obtenir des pièces de rechange,
Les promoteurs pensent le plus souvent que les équipements de seconde main
correspondent à un « statut bas » ou sont rétrogrades,
Les équipements de seconde main sont difficiles à évaluer.
Cependant, il faut se rappeler que nouveau n’est pas forcément synonyme de meilleur.
b) Energie
A qualité de produit final identique il faut préférer les technologies qui consomment moins
d’énergie.
Exemple :
Solution :
La technologie A coûtera :
La technologie B coûtera :
c) Matières premières
Parfois, dans un projet, la ressource la plus rare peut ne pas être le capital ou l’énergie, mais
plutôt la matière première. Dans ce cas, il faut accorder la priorité à la technologie qui fait
usage le plus efficace, rationnel et économique de cette matière première.
L’un des problèmes auxquels se heurtent habituellement les projets surtout de production ou
de transformation est la sous utilisation de leur capacité de production due au caractère
saisonnier de la matière ou à son importation ; et de la demande du produit final. Dans ces
conditions, il faut mettre en place un système performant d’approvisionnement et de gestion
des stocks.
Approvisionnement
Ceux-ci se font auprès des producteurs réels des matières ou à la source (de la production).
Le crédit documentaire est un système d’achat par l’entremise d’une banque. Il s’agit d’un
contrat par lequel un banquier accepte de régler le coût d’une marchandise au vendeur
(fournisseur) contre remise (au vue) de documents attestant la livraison. Le crédit peut être :
A vue
A échéance
Dans ce cas, la banque, confiante, s’engage par simple acceptation de payer à une
certaine échéance (date) à la place de l’acheteur.
Dans le choix de la technologie, un autre critère non moins important qui entre dans
l’analyse est la capacité de gestion disponible. De ce point de vue, il faut recruter d’une part
de bons techniciens capables de faire fonctionner et d’entretenir correctement les machines
et d’autre part des cadres compétents capables de gérer efficacement l’ensemble des
« techniciens-machines ».
Un des problèmes sérieux que rencontrent les projets dans nos pays africains est le manque
de techniciens compétents et de bons gestionnaires. En d’autres termes, la technologie doit
être adaptée au contexte, à l’environnement et maîtrisée.
C’est l’ensemble des machines, outils et matériels mobiles et/ou fixes nécessaires à la
production, à la transformation et au contrôle ainsi que les installations connexes intégrées
avec les machines. On distingue trois types d’équipements :
1 EQUIPEMENTS DE PRODUCTION
Il faut :
2 EQUIPEMENTS AUXILIAIRES
Ce sont des équipements qui n’entrent pas directement dans le processus de production
mais permettent le fonctionnement normal de l’unité de production.
Le matériel de transport :
o Automobiles,
o Camions, camions citernes,
Equipements
A B C
Critères
- Rendement moyen
(volume capacité de
traitement)
- Consommation
énergie
- Niveau de technicité
requis pour la
manipulation
- Taux de perte
- Condition d’entretien
et de maintenance
- Pièces de rechange
- Caractéristiques du
produit final
- Coût de l’équipement
- Durée de vie
3 EQUIPEMENTS DE SERVICE
Matériel de bureau,
Machines à taper ou micro-ordinateurs+imprimante,
Matériel de reproduction, photocopieur,
Mobilier,
Classeurs.
Pièces de rechange
Ce sont des éléments très importants dans la gestion d’un projet. A ce titre il faut établir dès
le départ la liste des pièces de rechange pour chaque équipement de production avec leur
prix ou à défaut une estimation de leur prix. Les besoins en pièces de rechange dépendent
de la nature de l’industrie (du projet), des stocks de pièces existants, de la capacité de
fabrication de ces pièces dans le pays. L’un des sérieux goulots d’étranglement qui entrave
la réussite des projets en Afrique subsaharienne est le manque de pièces de rechange au
moment crucial. Souvent, il faut attendre 2 à 3 mois, voire 4 à 5 mois, dans certains cas pour
obtenir les pièces indispensables.
Par ailleurs, la constitution d’un stock appréciable de pièces de rechange exige des fonds
assez importants ; cet aspect des choses constitue le deuxième facteur non moins important
de la mauvaise marche des entreprises africaines subsahariennes.
En résumé, le projet doit constituer un stock appréciable sans être excessif de pièces de
rechange afin de faire face aux accidents, à l’usure de certaines pièces.
Par installation, nous entendons la disposition des équipements de production dans les
ateliers. L’objectif est de déterminer les dispositions qui respectent à la fois les contraintes de
capacité et les contraintes de qualité.
Dans ce type d’implantation, les machines sont regroupées selon leur fonction essentielle
(toutes les machines peuvent faire la même chose ensemble).
Avantages
Inconvénients
Les machines sont disposées de façon à minimiser les distances : les mêmes opérations sont
effectuées dans le même ordre et les opérations s’effectuent de manière successive.
Avantages :
Continuité du travail,
Continuité du flot du produit (on voit comment le produit progresse),
Transport sur faible distance,
Ouvriers pas nécessairement qualifiés,
Facilité de contrôle.
Inconvénients :
Age de la machine,
Coût d’acquisition (achat+transport+travail site),
Rendement de la machine,
Niveau de technicité requis pour la manipulation,
Consommation en énergie,
Existence d’un service après vente,
Disponibilité des pièces de rechange,
Taux de perte.
Exercice :
Les machines A B
Qui ne soient pas de vieux modèles, c’est-à-dire des modèles dépassés et dont les pièces
de rechange existent bel et bien dans le commerce ;
Qu’il existe un service après-vente sur place ou dans le pays ou possibilité pour les
techniciens locaux qui peuvent réparer en cas de panne ;
Dont les prix (coûts) sont abordables ;
Que maîtrisent techniquement les ouvriers en termes de manipulation et d’entretien.
Il faut s’assurer qu’il existe des entreprises capables de réaliser l’entretien et la maintenance.
L’entretien des équipements doit être conforme à la notice d’utilisation fournie par le
fabricant lors de l’acquisition des équipements.
1. Equipement de
production
2. Equipement
auxiliaire
3. Equipement de
service
4. Stock initial de
pièces de
rechange
TOTAL
Les matières premières sont les éléments qui subissent des transformations nécessaires
(chimiques, biologiques, mécaniques, électriques) afin d’obtenir le produit final demandé
par le marché. En cela, elles constituent l’élément vital nécessaire au bon fonctionnement, à
la survie d’un projet (de l’entreprise). Leur manque ou leur rupture est très préjudiciable à la
vie du projet. C’est pourquoi tout promoteur, avant de lancer son projet devra s’assurer au
cours de l’étude technique que les matières premières seront disponibles à temps opportun
et en quantité suffisante tout au long de la vie du projet.
C’est généralement le cas des projets de transformation des produits agro-sylvo pastoraux et
halieutiques. Dans ce cas, le projet comprend deux volets bien distincts à savoir :
L’étude technique à réaliser devra prendre en compte ces deux dimensions ; l’objectif étant
de rendre le projet autonome sur le plan matière première. On aura à décrire deux, trois, etc.
processus de production. L’étude technique devra s’attacher à décrire de manière
détaillée, précise et concise les différentes opérations relatives au volet production, les
équipements, outils et ressources humaines nécessaires et les facteurs endogènes mais
surtout qui peuvent affecter ce volet production.
Quels que soit le type de marché, l’étude technique devra décrire de manière détaillée le
circuit d’approvisionnement ; à cette fin, il faut identifier :
Les dépenses qui grèvent les approvisionnements sont de divers ordres et dépendent du type
de projet ; les plus courantes sont :
1. Matières
premières «A» :
- coût
d’achat ;
- transport ;
- frais de
passation de
la
commande ;
- frais
d’assurance
;
- frais de
domiciliation
bancaire,
etc.
2. Matières
premières «B» :
- coût
d’achat ;
- transport ;
- frais
d’assurance
;
- frais de
passation de
la
commande ;
- frais de
domiciliation
bancaire.
3. Etc.
Un tel devis doit être dressé pour chaque producteur ou fournisseur identifié.
Les besoins en une matière première donnée (à transformer) sont déterminés à partir de la
formule suivante :
B = Qp. Qm. T (1 + L)
Avec B: besoins totaux en matières premières pour une période de temps «T» ;
Qm : quantité de matière première contenue dans chaque unité (de produit final
transformée ;
Lorsqu’un projet vient de déterminer, le grand souci de ses gestionnaires est de pouvoir
mettre sur le marché chaque jour le produit demandé, c’est-à-dire assurer un
fonctionnement continu et sans rupture dans la section Production.
Le stock, c’est la quantité d’un article maintenu en un lieu précis à un moment donné, pour
faire face à une demande provoquée par le besoin d’un utilisateur.
L’objectif donc de la gestion d’un stock, c’est de s’assurer de la disponibilité des biens
nécessaires pour satisfaire les besoins en temps voulu et aux meilleures conditions.
Sf = Si + entrées – sorties
= Cm x D
Q = B + q + Ss – Sd – c
Ss : stock de sécurité ;
Application
Q = B + q + Ss – Sd – C
= 25,7 T
Stock initial (Si) : c’est le stock au démarrage du projet ou au début d’une période ;
Stock final (Sf) : stock restant, en place à la fin d’une période donnée ;
Stock moyen (Sm) : c’est la moyenne arithmétique des stocks initial et final
Sm = 1
2 (Si + Sf)
Stock de sécurité : c’est le stock destiné à faire face à un retard de livraison, une
augmentation brusque des ventes, à un accroissement imprévu au niveau de la production.
Stock critique : c’est le niveau de stock à ne pas franchir, car il entraînerait une rupture.
Une fois que le processus de production et les procédés qui l’accompagnent ont été décrits
et les équipements et bâtiments nécessaires spécifiés, l’étape suivante consiste à
programmer les activités de mise en place ou d‘implantation du projet.
La programmation ou le planning consiste à indiquer dans le temps, les activités qui vont se
dérouler et ceci dans un ordre chronologique, ainsi que les ressources humaines
responsables pour chacune de ces activités.
Il existe plusieurs méthodes de programmation des activités d’ »un projet parmi lesquelles
deux vont retenir notre attention, à savoir :
Exemple :
a) La capacité de travail
Elle se mesure ne se référant pas à la nature des procédés et des moyens utilisés :
Soit en unité :
de temps : 48 h/semaine ;
pondérale : 4 ha/mois ;
d’espèce : 15 pièces ou morceaux /arbre.
Il faut 1.000 briques de terre par jour pour construire un hangar ; si un maçon fabrique 100
briques par jour, il lui faut dix jours ; l’unité est 100 briques/jour.
b) La charge de travail
Exemple :
Pour un encadreur, c’est l’ensemble des actions à mener et à superviser dans « x » villages
dans un mois, un an ; pour un planteur, c’est l’ensemble des opérations qu’il a à effectuer au
cours d’une campagne agricole.
9 5 Technicien +
7 jours
Activité Intervention Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
1 Equipe Ex
2 IPD
3 P
4 P
10
11
12
13
14
Le « PERT » est une méthode qui consiste à mettre en ordre sous forme de réseau plusieurs
tâches qui, grâce à leur dépendance et leur chronologie concourent toutes à l’obtention
d’un produit fini1.
C’est une méthode mise au point dans les années 1950 aux USA pour la construction de la
fusée POLARIS. Plus tard, elle fut appliquée aux grands projets de construction, à la
programmation et à l’installation des ordinateurs, à la préparation et l’analyse des appels
d’offre, dans l’élaboration d’un programme de maintenance très précis des équipements
sophistiqués.
a) Ouvrir la portière
b) S’installer sus le siège
c) Refermer la portière
d) Introduire la clé de contact
e) Vérifier si le levier de vitesse est au point mort
f) Mettre le pied sur le frein, tourner la clé de contact pour ignition
Introduire la clé de contact vérifier si le levier de vitesse est au point mort tourner la clé de contact pour ignition
des étapes et ;
des tâches
Formulation originelle
Dans sa formulation originelle, les étapes marquent le commencement ou la fin d’une tâche.
Une étape n’a pas de durée. Une étape est représentée par un cercle ou nœud et une
tâche ou activités par une flèche.
On appelle tâche le déroulement dans le temps d’une opération, d’une activité, d’une
action. La tâche est symbolisée par un vecteur, une flèche.
A : ouvrir la portière 2s
C : refermer la portière 1s
A B C D E F
2s 3s 1s 2s 5s 1s
- successives
A B C
- simultanées divergentes
- Convergence
A C
Enfin, les tâches peuvent être reliées par des liaisons de contraintes matérialisées par les
pointillées.
Ce sont des tâches fictives. La tâche fictive ne signifie pas qu’il s’agit effectivement d’une
tâche qui n’aura pas lieu du tout, mais souligne simplement le fait qu’il s’agit d’activités.
2 4 6
3 5 8
9 10
B 2h 2
A 5h 3
Pour aller à l’étape 3 en partant de l’étape 1, il faut 3h. Mais en partant de l’étape 2, il faut
5h. On retient pour l’analyse 5h.
Pour construire le réseau PERT, on établit le tableau de base après avoir effectué dans l’ordre
chronologique des opérations suivantes :
Atelier de couture
C construction A 2 mois
H ouverture G 1 jour
Elle consiste à identifier les tâches qui précèdent des tâches données.
A B B
a c F
C B
C b D f G
D c E G H
e) Recherche de contraction
Au lieu de
B F B
d f
G E
Au lieu de
F e G e
g) Construction du réseau
A - CDE 10
B - F 7
C A I 7
D A G 7
E A F 4
F B et E G et J 12
G D et F H 20
H G I 4
I C et H - 8
J F - 30
Réseau PERT
(0,10)
(28,52) (14,26) 2
Ablutions matinales 20 -
Petit déjeuner 10 -
Prendre……………. Co…………11 mn
Aller à l’…………… 20 mn
o a d e f g
90 180 60 30 1
60 E 7
D
b c
30
La date au plus tôt d’une étape est la date à laquelle on peut au mieux arriver à cette étape
si toutes les durées des tâches antérieures ont été respectées. Cette date est inscrite à
gauche de l’étape (en bas, en haut).
La date au plus tard est la date à laquelle il faut atteindre chaque étape pour respecter la
durée du projet. Elle s’inscrit à droite de l’étape.
Activités Durée Début tôt Fin tôt Début tard Fin tard Flottement
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (6-4)
Le chemin critique est le chemin dont la succession des étapes ont des délais de flottements
ou temps morts nuls.
C’est l’ensemble des tâches étapes qui ont une marge nulle.
Ce sont des périodes de détente. Pour les tâches ayant une marge, les choses peuvent
traîner.
Pour déterminer la marge, on fait la différence entre la date au plus tard et la date au plus
tôt de la même étape.
Formulation actuelle
Dans la formulation actuelle, l’activité est représentée par un rectangle et l’étape par une
flèche. Les activités sont classées selon le principe des antécédents et de niveau. Ainsi, une
tâche se présentera sous la forme suivante :
Début :
Le début tôt d’une tâche d’une durée D est, si on commence au plus tôt le premier jour J la
fin tôt sera J+D. la fin tôt s’obtient en ajoutant la durée de l’activité à la date de début tôt.
Les débuts tôt se calculent en allant de gauche vers la droite du réseau.
Les débuts tard, fins tard s’obtiennent en allant de la droite vers la gauche en faisant des
soustractions.
Les travaux de génie civil peuvent être définis comme l’ensemble des travaux à réaliser en vu
de rendre le site du projet apte à recevoir les bâtiments et les différents équipements.
Ils comprennent :
On distingue :
les travaux d’adduction d’eau (de gaz), de courant électrique, effectués (si non indiqués
aux travaux de préparation et d’aménagement) ;
mise en place d’un réseau d’égout pour l’évaluation des eaux usées (provenance de la
transformation des eaux des installations sanitaires) et des installations de traitement et
d’incinération des détritus divers ;
la construction de routes, d’aires de passage pour véhicules, et autres accès ;
l’aménagement du paysage (mise en place d’un paysage artificiel) ;
les fondations spéciales (pour les équipements lourds, pour les tranchées d’égouts) ;
les ponts ;
les retenus d’eau (barrage, château d’eau) ;
les clôtures électriques contre les dégâts d’animaux (cf. point se rapportant aux travaux
de préparation et d’aménagement pour le commentaire sur le critère de contrôle).
2 LES BATIMENTS
Ce sont les bâtiments qui sont destinés à abriter les activités de production proprement
dites. S’il s’agit de bâtiment qui doit abriter une usine ou une unité de transformation il faut,
avant leur construction, réaliser :
Ce sont les bâtiments destinés à abriter les matières premières et fournitures stockables, les
produits finis et semi-finis les outils, les pièces de rechange, les produits chimiques divers.
Tout comme les bâtiments de production, l’analyse devra prendre en compte la nature du
sol en vue de déterminer les différents dosages en matériaux de construction et les données
en béton (armé ou non).
Ce sont les bâtiments destinés à abriter les activités administratives du projet. Dans un projet
important (coût d’investissement élevé) les bâtiments administratifs sont les premiers à être
construis et ce en matériaux provisoires. C’est au moment ou le projet aura réalisé des
bénéfices assez substantiels que l’on peut éventuellement prétendre à construire des
bâtiments administratifs en matériaux durables.
Décrire chaque infrastructure avec détail depuis la fondation jusqu’à la charpente dans le
cas d’un bâtiment, en indiquant le type de matériaux et des matériels qui seront utilisés. Il
faut tenir, dans le choix des matériaux donc des ouvrages, et la nature du sol et de la
robustesse des équipements ;
Déterminer les quantités de matériaux (ciment, sable, graviers) et le nombre de matériels
(fers, IPN, simple ou torsadés, tôles, planches,…) par bâtiment et si possible par opération
(fondation, élévation des murs, charpente, couverture, plafond) ;
Dresser le devis estimatif par bâtiment puis pour l’ensemble de tous les bâtiments.
Très souvent, dans un projet surtout de développement, on est amené à construire pour le
personnel et leur famille des logements et une cantine, un centre médico-social, une école,
etc., parce que le projet est localisé dans une zone reculée, loi d’un centre urbain.
Devis quantitatif
a) Fondation
Béton de propreté 10 à 15 cm
Béton + pierres 30 à 40 cm
c) Couverture
o Soit métallique ;
o Soit en bois ou en paille ou chaume ;
o Soit en béton.
Chevrons 6 x 6 cm 8 x 8 cm et 4x8 cm
Bastaings 8 x 15 cm
Longueur 4 m environ
Chevrons
Bastaings
Madriers
2. Matériaux
Tôles
1 DEFINITION
En déterminant la localisation d’un projet surtout industriel, il faut tenir compte de trois
facteurs :
Les pouvoirs publics peuvent être amenés pour diverses raisons (de développement, de lutte
contre la pollution) soit à concentrer les industries dans une zone, soit à décentraliser pour
des questions de pollution, soit enfin à affecter des zones précises à chaque type de projet.
Les pouvoirs publics peuvent également intéresser les promoteurs à s’installer dans une zone
en leur concédant des avantages fiscaux. Des subventions, ou tout autre forme d’incitation
peuvent être allouées. Si d’une manière générale la politique des pouvoirs publics revêt un
caractère de persuasion, celle-ci peut prendre une forme restrictive et dans ce cas
influencer (considérablement) directement la localisation du projet. C’est pourquoi l’analyste
de projet devra recueillir les informations concernant les lois et les réglementations précises
relatives à la question et les prendre en compte dans le choix de la localité.
Répondre à cette question n’est aussi simple et direct. Les approches préconisées par les
spécialistes en la matière peuvent se résumer comme suit :
Estimer puis comparer les coûts d’approvisionnement en matières premières et les coûts
de distribution du produit final pour divers emplacements possibles ;
Une unité de production fondée sur l’existence de ressources doit être implantées dans
des ports ou à proximité du lieu de provenance des matériaux de base (matières
premières) ;
Les projets utilisateurs de matières premières importées périssables et les agroindustriels
doivent être implantés au voisinage des principaux centres de consommation.
c) Conditions locales
Infrastructures de base
o Internet ;
o Téléphone ;
o Télex ;
o Fax ;
o Camions remorques ;
o Autre véhicules ;
o Etc.
o Volume ;
o Qualité ;
o Conditions de fourniture ;
o Prix.
Infrastructures sociales
Environnement socio-économique
o Qualifiée ou semi-qualifiée ;
o Types de qualification ;
o Législation du travail.
Le climat (Ecologie)
o Température ;
o Taux d’humidité ;
o Pluviosité ;
o Risques d’inondation ;
o Poussière ;
o Fréquence de tremblements de terre ;
o Eruptions volcaniques.
Dans le choix d’une localité, la meilleure est celle qui engendre des coûts de production
moins élevés, toute chose égale par ailleurs. Cependant, il faut tenir compte des facteurs
socio-économiques et écologiques comme le climat, l’existence d’établissement, de services
médicaux, d’installations ou centres de loisirs qui sont évalués en termes qualitatifs.
Les facteurs à considérer dans le choix du site d’un projet se résument comme suit :
le coût du terrain ;
le coût de préparation et d’aménagement du terrain ;
les conditions locales : infrastructures et environnement socio-économique.
a) Coût du terrain
b) Conditions locales
Infrastructures
Disponibilités en énergie et coût de cette énergie.
TRAVAUX DIRIGES
Produire, au cours des deux (02) premières années, 25% de la demande non satisfaite en
vue de se faire connaître sur le marché ;
40% de la demande non satisfaite au cours des trois (03) années suivantes ;
Ensuite 60% de demande non satisfaite au cours des cinq(05) années suivantes.
Travail à faire :
Avant de lancer son projet, M. DOUMDOUM fait réaliser plusieurs études dont la première
est l’étude de la localité du projet. Le tableau ci-dessous présente la synthèse de cette
étude.
LOCALITES
Nombre d’éleveurs 12 08 05
LOCALITES
Coût du terrain (en dalasies par ha) 250 000 305 000 235 000
Etat des infrastructures routières Route bitumée Route bitumée Route en terre
carrossable 10
mois sur 12
M. DOUMDOUM tient à diversifier ses activités (son porte feuille). Après avoir analysé son
environnement socio économique, Il veut créer une boulangerie. Son objectif spécifique est
de produire du pain en baguettes de 260 g. L’étude de marché réalisée à cet effet lui a
permis d’arrêter le programme de production suivant :
Années A1 A2 A3 A4 A5
Les contacts de M. DOUMDOUM auprès des différents fournisseurs locaux lui ont permis de
recueillir les données sur les différents équipements indispensables à la production du pain.
Travail à faire :
3. Si 728 g de farine malaxée aux différents ingrédients permettent d’obtenir quatre (04) de
pain de 260 g chacune, estimer les besoins annuels en farine sur les cinq (05) ans sachant
qu’un sac de farine pèse 50 kg.
4. Calculer le volume d’eau (en m3) et la quantité de levure nécessaires chaque année si :
ANNEXES
o Fonctionne uniquement au
courant électrique
o Consommation :
Façonneuse 1,7
570kw/mois
Façonnage o Fonctionnement
automatique
o Fonctionne au courant
électrique et au gaz
o Consommation :
Façonneuse 1,6
480kw/mois ou 2 500 l de
gasoil /mois
Bertrand
o Maniement simple
o Fonctionnement
automatique
Fonctionne au courant
électrique uniquement
Maniement simple
Superficie nécessaire : 10 m²
Cuisson homogène en 20 mn
Fonctionne au courant
électrique et au gaz
Cuisson homogène en 20 mn
Fonctionne au courant
Four Pavailler Rotatif électrique et au gaz 13,2
ZZ125K
Consommation : 1050
kW /mois ou 3 200 l de gaz
Maniement délicat
Cuisson homogène en 20 mn
o Fonctionne uniquement au
courant électrique
Diviseur ARTOFLEX 1,8
o Consommation : 2 390
XX555POUNK kW/mois
o Maniement simple
o Fonctionnement
automatique
o Fonctionne uniquement au
courant électrique
o Consommation : 2 360
DIVISEUR DELL ONO kW/mois 1,2
Division de la pâte
XTL45ZASM o Maniement simple
o Fonctionnement
automatique
o Fonctionne uniquement au
courant électrique
o Consommation : 2 415
DIVISEUR TT 200 ML kW/mois 1,6
o Fonctionnement
automatique
o Fonctionne uniquement au
Pétrin P100 CF COR ALT 3,2
courant électrique
77MZ4
o Consommation : 2415
kW/mois
o Maniement simple
o Fonctionnement
automatique
o Fonctionne uniquement au
courant électrique
Pétrin TT TUR RAMZ o Consommation : 2890 3,0
66KFT50 kW/mois
o Maniement simple
o Fonctionnement
automatique
Depuis six mois, le Gestionnaire se rend compte que 70 à 75% des livraisons auprès des clients
d’AL MONCO s’effectue avec des retards très notables.
Pour solutionner cette situation, il a organisé une séance de brainstorming d’un jour avec
tout le personnel ; séance dont l’objectif est d’arriver à une programmation précise des
activités de commercialisation des arachides.
E Préparation du financement B F 30
H Financement hebdomadaire G J 24
Travail à faire :
3. Si les activités doivent débuter le 15 janvier 2011, quelle est la date d’achèvement des
activités.
4. Représenter ces activités dans un diagramme de GANTT et faites ressortir les flottements
ou périodes de temps mort.