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2. Potentiel du marché-----------------------------------------------------------9
3. Concurrence--------------------------------------------------------------------9
B. Stratégie de l’entreprise------------------------------------------------------10
2. Avantages concurrentiels-----------------------------------------------------10
3. Enoncé de la stratégie---------------------------------------------------------11
C. Marketing---------------------------------------------------------------------12
1. Stratégie marketing-----------------------------------------------------------12
2. Mix marketing-----------------------------------------------------------------12
A. Etude technique---------------------------------------------------------------13
1. Les équipements de production---------------------------------------------13
2. Le processus de production-------------------------------------------------14
3. L’hypothèse de base de la recette prévisionnelle ------------------------16
B. Etude économique et financière--------------------------------------------20
1. L’évaluation du coût du projet et le plan de financement---------------20
2. Le compte de résultat/d’exploitation prévision---------------------------22
a. Les charges--------------------------------------------------------------------22
b. Les recettes--------------------------------------------------------------------23
3. Tableau du résultat prévisionnel--------------------------------------------24
4. Tableau de la valeur ajoutée-------------------------------------------------25
Conclusion---------------------------------------------------------------------26
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I. Résumé, fiche générale et aperçu général
Le projet consiste à aménager 1ha sur les 5ha pour pratiquer le maraichage en toutes
saisons.
L’équipe du projet sera composée de jeunes motivés et compétents. Elle collaborera avec
les habitants du village de Sensina à travers le recrutement des femmes pour les travaux
du projet.
Les cultures seront choisies en fonction des besoins de nos clients et du marché.
• Le projet compte sur un emprunt auprès des institutions financières pour un montant de
Le projet vise à atteindre 10ha de surface aménagée (long terme) sur fonds propre.
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B. Fiche signalétique du projet
République du Mali
Titre du projet :
Montant du projet.
Promoteurs :
Souleymane Sidibé
Année 2012.
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C. Aperçu général
1. Contexte
80,2% des 17 millions d’habitants que compte le Mali sont des jeunes de moins de 35 ans. Or dans son
dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié début octobre 2015, à l’occasion
de l’Assemblée annuelle prévue à Washington, le Fonds monétaire international (FMI) dresse un bilan
négatif de l’emploi au Mali. Il a revu à la hausse le taux de chômage; c’est-à-dire, 10,8% en 2014 et
11,3% en 2015 contre 9,8% en 2013.
Dans ce contexte, l’Agriculture apparait comme un véritable moyen de lutte contre le chômage au
Mali. L’économie malienne est avant tout basée sur l’Agriculture qui la soutient à hauteur de 40% du
PIB. Or sur les 30 millions de terres arables au Mali, seulement 3 millions (10%) sont réellement
cultivés chaque année selon la DNSI (Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique).
L’avenir de l’Agriculture repose sur les jeunes et sur la modernisation a-t-on toujours dit du coté
du pouvoir. Cependant l’implication pragmatique des jeunes, même ceux qui ont étudié l’agriculture
(les sortants de l’IPR de Katibougou), constitue un défi majeur auquel les différents gouvernements
n'ont toujours pas donné de réponse sérieuse. L’obtention de financement pour un jeune, relève du
chemin de croix. Or le budget alloué par le gouvernement est de l’ordre de 15% du budget total sans
oublier l’apport des PTF (partenaires techniques et financiers). A titre d’exemple : le seul budget du
FNAA (Fonds National d’Appui à l’Agriculture) s’élevait en 2014 à plus de 2 milliards de CFA et de
3 milliards en 2015. Malgré tout, les jeunes n’ont toujours pas accès aux financements. Ils sont les
laissés pour contre de la politique de développement de l’Agriculture (s’il y en a réellement).
Dans les campagnes le mauvais accompagnement des jeunes dans l’Agriculture a pour
conséquence le délaissement de cette activité au profit de l’exode rural, l’immigration ou même
l’orpaillage. Ce qui contribue à accroitre la pauvreté au Mali. D’après Action Contre la Faim (ACF)
c’est 64% de la population qui vie au dessous du seuil de la pauvreté.
L’agriculture au Mali reste majoritairement pluviale. Ce qui fait d’elle, une activité à haut risque
au Mali. Le gouvernement dans ses politiques parle beaucoup de sécurité alimentaire mais ne priorise
en fait que la culture des céréales. Pourtant dans les villes comme en campagne, les produits
maraichers forment nécessairement la principale base des ingrédients de l’alimentation. Ces produits
riches en vitamines contribuent au renforcement du système immunitaire. Malgré tout la malnutrition
reste la deuxième cause de mortalité enfantine au Mali.
Pour des raisons d’espace, le maraichage est aujourd'hui entrain de régresser dans beaucoup de
villes africaines. La poussée urbaine, par l'extension des superficies habitées, constitue une menace
pour le développement de cette activité, voire sa survivance à terme.
Dans certains villages du Mali comme Sensina (dans la commune de Sanankoroba) la population
ne vit que grâce au maraichage et à la coupe des bois. Cette activité de maraichage est pratiquée
surtout par les femmes. Le maraichage est la seule activité agricole (de la terre) possible après
l’hivernage à Sensina.
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Le maraichage dans le village de Sensina en raison de sa position géographique (35 km de
Bamako par la route nationale RN6) est une opportunité pour le ravitaillement des marchés de la
capitale.
En 2009, la ville de Bamako comptait 1 809 106 habitants répartis dans 288 176 ménages avec un
taux de croissance annuel moyen de 4,8 % (DNSI).Ce qui fait de cette ville le premier marché des
produits maraichers au Mali.
Le maraichage bio se présente comme une activité agricole d’avenir au Mali car peu coûteux et
respectueux de l’environnement et de la santé des consommateurs. Néanmoins les producteurs
maraichers ont du mal à se tourner vers cette production propre. Les raisons sont nombreuses :
2. La période de croissance (levée) des plantes est beaucoup moins longue avec les intrants
chimiques que les intrants bios.
3. L’inaccessibilité de certains intrants bio (pesticides bio) est aussi un obstacle au maraichage
bio.
4. Présentation du Projet
Ce projet est une initiative et une ambition personnelle. L’Agriculture est, depuis mon jeune âge, une
vocation. J’exploite actuellement un terrain de 300m2 à Sangarebougou près du lycée ‘’ La Fraternité’’
où je cultive de la laitue, de la betterave, du persil et du céleri. Cette exploitation me fait gagner entre
75 000 F CFA et 200 000 F CFA par mois selon la période. Dans les tâches au quotidien je me fais
aider par un jeune que je paie à raison de 12 500FCFA par mois. Moi Mr Souleymane Sidibé suis
responsable de ce projet Dounka-Gnè. L‘exécution du projet se fera en collaboration avec des jeunes
expérimentés.
Le projet dispose d’un bloc de 5ha (titre provisoire) de terre cultivable à Sensina. Il porte sur
l’aménagement de 1ha de terre cultivable pour le maraichage en toutes saisons. Il s’agit de construire
des infrastructures pour maitriser l’eau sur toute l’étendue du terrain. L’aménagement et la réalisation
d’un forage devient ainsi nécessaire. A long terme le maraichage bio sera un créneau du projet.
Le choix des légumes à produire se fera en fonction de la demande des clients et du marché. Une
stratégie marketing permettra de mieux satisfaire les clients. Il s’agira de produire plus de 30 tonnes de
légumes par an (Gombo, piment, choux pomme, carotte, tomate, haricot vert, poivron etc.)
Une équipe sera mise en place. Cette équipe sera composée par mon actuel collaborateur et
d’autres jeunes (agronomes, techniciens, semenciers) de l’Association Sènè-Nietaa dont je suis le
Président. L’équipe sera accompagnée au besoin par des formateurs de l’IER et de l’IPR de
Katibougou. Elle s’occupera en plus du suivi et formation des ouvriers mais aussi de la logistique et de
la commercialisation des produits récoltés c’est à dire leur écoulement.
Le projet s’étalera sur 5ans et débutera des qu’on aura accès au financement.
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La surface exploitée augmentera de 1ha au moins tous les ans pour permettre la diversification et
l’expansion.
Il va de soi que le projet s’inscrit aussi dans la logique de la lutte contre la pauvreté et l’insécurité
alimentaire. Nous comptons embaucher au niveau de Sensina des ouvriers (12 des le début des
activités). La réalité étant qu’à Sensina ce sont les femmes qui nourrissent les familles, le recrutement
sera expressément orienté vers les femmes du village pour l’exploitation des 4 parcelles.
Cela aboutira à la création d’emplois à temps pleins et sera à moyen terme une source
inimaginable de revenus pour les villageoises (ouvriers).
Le projet sera autonome 6 mois après le début de l’exploitation c’est à dire après 1 récolte.
L’expansion du projet sera assurée par autofinancement et permettra d’augmenter la superficie
exploitée et aussi le nombre d’ouvrier sur l’exploitation. De ce fait, le projet compte arriver à 5ha de
terre exploitée et près de 40 ouvriers employés durant les 5 prochaines années de production.
En plus des retombées économiques pour le village de Sensina, le projet prévoit de mettre en
œuvre un plan social en s’impliquant volontairement pour le développement local.
5. Macro-environnement
De l’ambition de nos dirigeants est née la loi d’Orientation Agricole. Cette loi pensée en liens
directs (en corrélation) avec les réalités agricoles du Mali est censée créer un environnement propice à
l’agriculture dans notre pays. Cette loi donne la part belle aux initiatives entrepreneuriales des jeunes
dans le domaine agricole. Par ailleurs l’état par la loi n°10-031 du 12juillet 2010 a mis en place le
FNAA (Fonds National d’Appui à l Agriculture).
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Cette loi est structurée en 7 titres, 37 chapitres et 207 articles. Parmi ces nombreux et concis
articles, la LOA (Loi d’Orientation Agricole) privilégie l’intégration de la jeunesse dans les activités
agricoles notamment dans plus de 5 articles dont voici les principaux :
Article 24 : L'Etat privilégie l'installation des jeunes, des femmes et des groupes vulnérables comme
exploitants Agricoles, notamment en favorisant leur accès aux facteurs de production et par des
mécanismes d'appuis techniques ou financiers particuliers.
Est considéré comme jeune exploitant Agricole, toute personne physique, de sexe masculin ou
féminin, dont l'âge est compris entre 15 et 40 ans et exerçant à titre principal une activité Agricole.
Article 46 : L'insertion des jeunes dans toutes les activités liées aux métiers Agricoles constitue une
priorité de l'Etat et des collectivités locales.
En dehors de la loi d’orientation agricole, d’autres avantages accompagnent les initiatives agricoles
des jeunes. En effet le « Code des investissements » prévoit des avantages douaniers et fiscaux pour
les jeunes exploitants agricoles. Ainsi :
• 3 ans d’exonérations douanières sur les importations d’équipements agricoles.
• 9 ans exonérations sur l’IBIC (impôt sur le bénéfice industriel et commercial).
A. Etude de Marché
Cette étude va porter sur les besoins et le potentiel du marché.
1. Besoins
Le Mali a produit 331000 tonnes de légumes en 2003 selon les chiffres de la FAO. La ville de
Bamako, à elle seule, consomme 22 931,9 tonnes de légumes la même année (selon la Direction
Nationale Statistique et de l’Informatique-DNSI).
A cette forte consommation des produits maraîchers est liée les habitudes alimentaires de la société
urbaine. Jadis réservés à l'élite sociale, les légumes de type européen occupent, aujourd'hui, une place
importante dans l'alimentation de toutes les familles de Bamako.
Ensuite, à l'échelle urbaine, la seconde remarque, non moins importante, est relative à l'importance du
marché des produits maraîchers de la capitale. En 2009, le District de Bamako comptait 1 809 106
habitants répartis dans 288 176 ménages avec un taux de croissance annuel moyen de 4,8 %
(DNSI).Ce taux de croissance est proportionnel à celui de la consommation alimentaire et milite
fortement en faveur d'un développement soutenu du maraîchage. En somme, un atout majeur dans le
développement du secteur d'autant plus que l'offre actuelle est insuffisante par rapport à la demande
(voir potentiel du marché).
L’un des problèmes auxquels est confronté le maraichage est aussi l’irrégularité de la production
en toute saison. Ainsi à certaines périodes, le marché se retrouve en très grand manque de certains
produits maraichers. L’importation devient alors nécessaire.
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Les besoins de produits bio au Mali sont enfouis. Il faudra exalter la demande par la promotion et
la publicité. Par contre certains avisés aimeraient bien avoir des légumes bio dans leur panier mais se
contentent des légumes du marché par manque de production 100% bio.
2. Potentiel du marché
En 1983 le Mali produisait 235.700 tonnes de produits maraichers. Une décade plus tard la production
est passée à 292.300 tonnes et de 331000 tonnes en 2003 selon les chiffres de la FAO.
La production a augmenté de façon encourageante mais la demande elle n’arrête pas de croitre
exponentiellement. Selon les résultats de l'Enquête-Budget-Consommation 1988-1989 (DNSI-1994),
la capitale malienne à elle seule consomme annuellement une quantité non négligeable de produits
maraîchers : 28 402,4 tonnes de produits divers dont 22 931,9 tonnes de légumes.
Les oignons et les tomates sont les plus consommés, avec respectivement 34 et 25,5 % de la quantité
totale de légumes. Ensuite viennent le gombo (12,5 %) et les choux (9 %).
La production de fruits et légumes de la zone de Bamako, bien que relativement importante, 783,1
tonnes de fruits et légumes, ne couvrait que 2,76 % des besoins de consommation de la capitale en
1988-1989. Et en 2005 moins de 2.5 % (selon la DNSI).
Cette distorsion nette ne fait que s’accroitre au fil des ans du fait des problèmes liés à l’activité
maraichère et à la démographie galopante.
Bamako est le plus gros marché de consommation des produits maraichers. L'instauration de la
journée continue et les difficultés de circulation de la ville (éloignement des dortoirs aux lieux de
travail) militent en faveur de nombreux lieux de restaurations (hôtels, restaurants, gargotes populaires,
milieux scolaires et universitaires [récréations]).
La hausse de la demande de fruits et légumes sera toujours soutenue par la croissance de la
population urbaine l'évolution des niveaux de vie et des habitudes alimentaires. La population de
Bamako a été multipliée par près de 1,8 depuis 1998, ce qui représente un taux de croissance annuel
moyen de 4,8 % (DNSI). Il faut produire plus pour faire face à l’accroissement perpétuel de la
demande.
Les restaurants, hôtels et supermarchés seront les clients potentiels des légumes bio. Les institutions
étrangères et occidentales et leurs ressortissants sont les plus avisés sur les qualités des légumes bio et
son respect de l’environnement. Mais les légumes et fruits bio peuvent également profiter du marché
général des produits maraichers.
3. Concurrence
Les producteurs de produits maraichers sont nombreux. Tous sont concentrés pour la plupart aux
environs de Bamako et dans la région de Sikasso. Il y a 3 types de concurrents :
• Les producteurs urbains et périurbains : ils produisent 783.1 tonnes de fruits et légumes (salades,
choux, carottes etc.) par an. Ces producteurs ont l’avantage d’être proche du marché principal.
Même si le maraîchage à l'intérieur d'une ville utilise généralement des espaces réduits et souvent
enclavés, il se heurte à l'urbanisation en ce qui concerne l'espace. L'activité maraîchère est pratiquée,
dans une large mesure, sur des espaces réellement non affectés à cette fin. Par ailleurs, les exploitants
cultivent des terres qui ne leur appartiennent pas. Généralement, ce sont des espaces prêtés ou loués
qui leur seront reprises parfois sans sommation.
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• Les producteurs de la région de Sikasso, de la zone office du niger, du village dogon : ils produisent
30.541 tonnes de fruits et légumes (pomme de terre, échalote, tomate etc.) par an. Il s’agit d’un
maraichage intensif qui se pratique sur de grandes superficies avec généralement maitrise totale de
l’eau. Mais les difficultés de transport, de conditionnement, d’accessibilités au marché principal et aux
intrants sont des obstacles pour accéder au marché de Bamako.
• Importation : Aucune donnée fiable mais elle est importante en certaines périodes de l’année. Très
bonne qualité de produits mais difficultés lié au transport aussi. Elle peut être un obstacle au
développement du maraichage au Mali.
Ce qu’il faut cependant noter, est que l’offre des produits maraichers a toujours été insuffisante au
Mali surtout à Bamako.
B. Stratégie de l’entreprise
Elle concerne toutes les dispositions prises par l’entreprise pour réussir.
2. Avantages concurrentiels
.Le projet aura à disposition des informations cruciales et novatrices que peu d’exploitants
maraichers peuvent se targuer d’avoir et ce grâce à ces collaborateurs de l’IER et de l’IPR.
Le niveau intellectuel de l’initiateur du projet.
Je suis le president de l’association Sene Nietaa. Une association de jeunes agriculteurs. J aurai donc a
disposition des sortants de l’IPR dans le domaine du maraichage.
Durant notre étude de marché, nous avons obtenu l’aval de plusieurs acheteurs potentiels qui sont
prêts à acheter tous les produits provenant de notre exploitation.
Le projet a reçu l’aval de deux fournisseurs (producteurs de volailles) pour l’approvisionnement en
fumier organique.
Il s’agit de produire des légumes en toute saison donc en des périodes où le produit est en manque
sur le marché (en faisant de la contre saison).
Le projet possède déjà comme acquis :
• Une surface arable (5ha)
• Un puits
• 1 entrepôt
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• Le matériel nécessaire pour assurer la logistique de nos produits depuis la ferme jusqu’ au lieu
d’approvisionnement.
La collaboration avec l’UNCPM (l’Union nationale des coopératives des planteurs et maraîchers du mali),
nous offrira d’autres avantages par rapport aux autres producteurs.
Des spécialistes veilleront à l’épanouissement social et professionnel de tous les collaborateurs. La
gestion des ressources humaines s’occupera du bien être des employés. Cette politique permettra,
d’accroitre et de pérenniser la productivité.
C. Marketing
Le marketing permet à l’entreprise d’élaborer des méthodes afin de trouver des clients.
1. Stratégie marketing
Un questionnaire sera déposé auprès des ambassades, dans les hôtels, les restaurants et les
supermarchés pour connaitre leurs besoins.
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2. Mix marketing
Elle va débuter par une étude du marché et une analyse des clients à travers une segmentation du
marché. Il s’agit d’abord étudier le marché et la demande des clients. La connaissance des produits
maraichers dont les clients ont le plus besoin par périodes est primordial. Ainsi l’entreprise produira en
quantité selon la demande du marché et des clients cibles.
Par exemple : le persil est l’un des légumes les plus appréciés par les restaurants et les hôtels. Il s’agira
de quantifier la demande, des restaurants et des hôtels avec qui il sera nécessaire de collaborer, évaluer
la demande de ce produit, produire en conséquence et le livrer. Il y aura la production de certains
légumes pendant les périodes de contre saison donc de manque sur le marché.
Le prix sera fixé en fonction du coût de production de telle sorte qu’il soit rentable mais abordable.
L’entreprise a déjà en sa possession un pick up (bon état) capable de faire la logistique et le transport
des produits vers les clients.
Pour la promotion des produits, l’entreprise utilisera les flyers qu’elle distribuera dans les
supermarchés, les ambassades et aux grossistes pour faire connaitre les produits et leurs valeurs.
Le projet a choisi le marché le plus proche du lieu de production et proposant moins de concurrence
mais une forte demande, une bonne visibilité et une bonne accessibilité.
A. Etude technique
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2. Le processus de production
Il se compose de plusieurs étapes dont les plus importantes sont :
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Elle intervient après le fonçage d’au moins un puits et se fera par rapport au
choix des cultures. Elle dure 4 jours.
Activité (H) : Aménagements des blocs de culture
Intervient après l’aménagement des pépinières. Le champ sera subdivisé en
quatre blocs de ¼ ha. Chaque culture se fera sur un bloc à part. Elle dure moins
de 10 jours.
Activité (I) : Découpage des parcelles en planches
Elle suit l’aménagement des blocs de culture. Elle dure environ 10 jours.
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3.Hypothèse de base des recettes prévisionnelles
Par rapport à notre étude, les besoins de nos clients et partenaires sont essentiellement basés sur les
produits suivants : persil, gombo, carotte et piment (fort). Cependant grâce à l‘expansion du projet,
d’autres cultures seront produites (betterave, poivron, haricot etc.).
Ainsi, la première année, pour 1 ha de terrain aménagé, nous subdiviserons cet espace en quatre
parcelles de ¼ ha. Chaque culture se fera sur ¼ ha.
1ha d’espace supplémentaire sera ajouté tous les ans jusqu’ à 5 ans après le début.
Nos prévisions sont les suivantes :
Il y aura à peut prés 1600 planches sur chaque parcelle de ¼ ha
• Gombo : 1/4ha
Rendement : 12tonnes/ha.
Prix : 200 F CFA/kg
¼ ha de gombo donne : 12/4*200*1000 : 600.000 f CFA= 1 récolte.
Durée : 5 mois.
2 récoltes par an = 1.200.000 FCFA.
• Piment : 1/4ha
Rendement : 12 tonnes.
Prix : 2000 F CFA/kg
¼ ha de piment = 12/4*1000*2000 = 6.000.000 F CFA= 1 récolte.
Durée : 5 mois et demi
2 récoltes par an = 12.000.000 FCFA.
• Persil : 1/2ha
2 récoltes par an=3.200.000 FCFA.
• Carotte : 1/4ha
2 récoltes par an= 1.920.000 FCFA.
• Gombo : 1/4ha
2 récoltes par an= 1.200.000 FCFA.
• Piment : 1/2ha
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2 récoltes par an= 24.000.000 FCFA.
• Betterave : 1/4ha
La betterave se vend en planches de 6.
Prix : 6 planches de betterave coûtent : 6000 f CFA
¼ ha de betterave donne : 6000*1600/6 : 1.602.000 f CFA= 1 récolte.
Durée : 5 mois.
2 récoltes par an=3.204.000 FCFA.
• Poivron : 1/4ha
Le poivron se vend en planches de 6.
Prix : 6 planches de poivron coûtent : 4000 f CFA
¼ ha de poivron donne : 4000*1600/6 : 1.066.667 f CFA= 1 récolte.
Durée : 4 mois et demi.
2 récoltes par an=2.133.334 FCFA.
• Persil : 1/2ha
2 récoltes par an=3.200.000 FCFA.
• Carotte : 1/4ha
2 récoltes par an= 1.920.000 FCFA.
• Gombo : 1/4ha
2 récoltes par an= 1.200.000 FCFA.
• Piment : 1/2ha
2 récoltes par an= 24.000.000 FCFA.
• Betterave : 1/4ha
2 récoltes par an=3.204.000 FCFA.
• Poivron : 1/4ha
2 récoltes par an=2.133.334 FCFA.
• Oignon : 1/2ha
Rendement : 20 tonnes/ha.
Prix : 300 F CF/kg.
½ ha de piment = 20/2*1000*300 = 3.000.000F CFA= 1 récolte.
Durée : 5 mois et demi.
2 récoltes par an = 6.000.000 FCFA.
• Haricot : 1/2ha
Rendement : 5 tonnes/ha.
Prix : 500 F CFA/kg.
½ ha de piment = 5/2*1000*500 = 1.250.000 FCFA= 1 récolte.
Durée : 5 mois et demi.
2récoltes par an = 2.500.000FCFA.
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• 4ième année : 4ha de terre exploitée.
• Persil : 1/2ha
2 récoltes par an=3.200.000 FCFA.
• Carotte : 1/2ha
2 récoltes par an= 3.840.000 FCFA.
• Gombo : 1/2ha
2 récoltes par an= 2.400.000 FCFA.
• Piment : 1/2ha
2 récoltes par an= 24.000.000 FCFA.
• Betterave : 1/4ha
2 récoltes par an=3.204.000 FCFA.
• Poivron : 1/4ha
2 récoltes par an=2.133.334 FCFA.
• Oignon : 1ha
2 récoltes par an = 12.000.000 FCFA.
• Haricot : 1/2ha
2récoltes par an = 2.500.000FCFA.
• Persil : 1/2ha
2 récoltes par an=3.200.000 FCFA.
• Carotte : 1/2ha
2 récoltes par an= 3.840.000 FCFA.
• Gombo : 1/2ha
2 récoltes par an= 2.400.000 FCFA.
• Piment : 1/2ha
2 récoltes par an= 24.000.000 FCFA.
• Betterave : 1/4ha
2 récoltes par an=3.204.000 FCFA.
• Poivron : 1/4ha
2 récoltes par an=2.133.334 FCFA.
• Oignon : 1ha
2 récoltes par an = 12.000.000 FCFA.
• Haricot : 1/2ha
2récoltes par an = 2.500.000FCFA.
• Melon : 1/2ha
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Rendement : 10tonnes/ha.
Prix : 250FCFA/kg
½ ha de melon = 10/2*250*1000 = 1.250.000 FCFA. = 1 récolte.
Durée : 4 mois.
2 récoltes par an = 2.500.000 FCFA
• Pastèque : 1/2ha
Rendement : 25tonnes/ha.
Prix : 5kg pour 1000 FCFA.
½ ha de pastèque = 1000/5*25*1000/2 = 2.500.000 FCFA. = 1 récolte.
Durée : 4 mois.
2 récoltes par an = 5.000.000 FCFA
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B. Etude économique et financière
Acquis
1 Terrain 34km de Bamako-titre provisoire. 5ha 10.000.000 20 500.000
(champ)
Besoins
7 Forage 1 2.875.000 10 287.500
11 Etude 1 100.000
géophysique
12 Barbelais 16 104.000 5 20.800
13 Réservoirs à 10m cube (1000l d’eau) 3 600.000 5 120.000
eau
14 Arrosoirs 12 60.000 4 15.000
Total 24.234.000
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• Puits : le puits disponible a couté 900.000 Fcfa. Le coût du forage est de approximativement de
2.875.000 FCFA.
• Etude géophysique : 1 étude sera nécessaire pour la réalisation du forage. Coût = 200.000 F CFA.
• Barbelais : Un rouleau de barbelais de 100m coûte 6500F. Pour 1ha on aura besoin de 4 lignes sur les
4 cotés. Coût = 4*4*6.500 = 104.000 FCFA
• Réservoir à eau : Le cout unitaire est de 200.000. Le besoin s’élève à 3 réservoirs. Coût =
3*200.000= 600.000 F CFA.
• Arrosoir : Le cout unitaire est de 5000. Le besoin est de 12. Coût= 60.000 F CFA.
Plan de financement
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2. Le compte de résultat / d’exploitation prévisionnel
a. Les charges
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b. Les recettes
Les recettes 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème année
Melon - - - - 2.500.000
Pastèque - - - - 5.000.000
• Il y aura une récolte tous les 5 mois donc on a 2 récoltes par an. Par exemple le persil donne par
récolte 800.000 F CFA donc par an c est 2*800.000 = 1.600.000 f CFA par an.
• Salaire :
- L’équipe de pilotage sera composé de 6 personnes. Elle travaillera bénévolement jusqu’ à la prise
d’autonomie (c’est à dire la première récolte qui est à 6 mois).
- Les ouvrières seront payées à raison de 35.000FCFA/mois. Elles seront au nombre de 12 sur 1 ha.
Tous les ans après la première année, il y aura 5 ouvrières supplémentaires embauchées.
• Loyer : Une chambre ou appartement devra être louée dans la ville de Sanankoroba à 4 km du
champ. Elle permettra d’y dormir les weekend et être proche du champ.
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• Travaux/Services extérieurs : Il s’agit entre autre des frais d’aménagements, d’installations de
matériels et de construction.
• Amortissements :
1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème année
Impôt BIC : Le code des investissements accorde une exonération de 9 ans aux
jeunes exploitants agricoles exerçant loin de Bamako.
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4. Tableau de la valeur ajoutée
Taxes et impôts :
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Conclusion
Le projet peut atteindre l’autonomie après la première année de production. Il prend beaucoup en
compte l’aspect "développement social" en permettant la création d’emplois. Au moins 20 personnes
dont 6 jeunes et 12 ouvrières de Sensina (si possible des femmes) et 2 gardiens seront engagées dans
l’entreprise.
Grâce à ce projet, beaucoup de personnes à Sensina verront leur quotidien changer et pourront
aisément se prendre en charge financièrement ainsi que leur famille.
A long terme c’est au moins 10 ha de terre cultivable qui seront consacrés au projet par
autofinancement. Cela permettra d’augmenter la collaboration en atteignant au moins 40 ouvriers.
Cette collaboration avec la main d’œuvre de Sensina pourra apporter au village un montant cumulé de
52.200.000 FCFA durant les 5 ans d’exercice.
Le projet engendre de la VA (valeur ajoutée) tout au long de son exécution. La VA (première année)=
15.213.800 FCFA ; VA(2)= 33.779.134 FCFA ; VA(3)= 41.675.134 FCFA ; VA(4)= 49.269.134
FCFA ; VA(5)= 54.529.401 FCFA.
Néanmoins le projet devrait être confronté à quelques difficultés. En effet la distance entre le champ et
le marché de Bamako est de 34km. Elle place l’entreprise dans la catégorie des producteurs
périurbains en concurrence déloyale avec les producteurs urbains. Certains produits maraichers ont
une durée de vie courte et doivent être écoulés le plus vite possible. La distance rend l’accessibilité
aux clients et fournisseurs un peu compliqué et augmente les risques lors du transport.
La disponibilité de certains produits permettant de garder la ligne (vision) bio du projet pose problème.
En effet si la fumure organique peut remplacer efficacement les engrains chimiques, les pesticides
biologiques (industriels) sont inexistants sur le marché. Ce qui présente un défi majeur pour le projet.
Cependant le projet est capable de fabriquer des pesticides biologiques par des procédés de mixage de
plantes naturelles du pays. Cette technique apprise auprès de certains collaborateurs nous donne des
garanties sûres sur la faisabilité du projet. Aussi une entreprise (« Eléphant Vert ») spécialisée dans la
commercialisation de produits agricoles bio devrait s’installer bientôt au Mali.
Le projet pourrait être l’un des précurseurs de cette activité propre et saine au Mali.
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Seuil de rentabilité :
CA = 141.689.336 FCFA.
CV = 48.488.932 FCFA.
CF = 11.800.000 FCFA.
TM/CV = = = 0,66
SR = = = 17.878.788 FCFA.
SR = 17.878.788 FCFA.
Délai de récupération:
Total Investissement= 25.879.000 FCFA
x – 0 / 25.879.000 - 0 = 5 – 0 / 96.831.904 – 0
n=5ans
VAN= 29.066.023
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