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ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE L’ENSEIGNEMENT

TECHNIQUE

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR


NIVEAU : DEUXIEME ANNEE

COURS D’ENTREPRENEURIAT

LE BUSINESS PLAN OU PLAN D’AFFAIRES

NOM DU PROJET

PHOTO D’ILLUSTRATION (IMAGE RÉPRESENTANT LE


PROJET, EX : BAGUETTE DE PAIN POUR UN PROJET DE
CREATION D’UNE BOULANGERIE)

NOM DU PORTEUR DE PROJET

ADRESSE

COORDONNÉES

1
DATE

2
1- PRÉSENTATION DU OU DES PORTEURS DE PROJET

Nom, prénom, coordonnées, situation de famille, profession, lieu d’habitation,

Formation, diplômes, expérience professionnelle, activités extra ou para-professionnelles.

(Joindre CV en annexe)

Mettre en avant ses points forts ; insister sur la cohérence du parcours, de la personnalité avec
le projet.

Faire le point sur la situation patrimoniale :

 Quels sont les biens qu’on possède ? (Les justifier, les lister et les évaluer)
 Quelles sont nos dettes vis-à-vis des tiers et des établissements financiers ? (Les
justifier, les lister et les évaluer)

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2 - PRÉSENTATION DU PROJET

RESUME DU PROJET

Décrire le projet en quelques phrases simples et impactantes.

Par exemple, sur un projet de transformation du manioc :

« Mon projet porte sur la transformation du manioc. J’irai m’approvisionner en tubercules de


manioc auprès des cultivateurs et coopératives situés aux alentours du grand Libreville
(Remboué, Okolassi, Nkoltang, Ntoum, Four place, PK 68, Cap estérias et Cap santa clara). Je
transformerai cette matière première dans mon unité de production semi industrielle qui sera
située au PK9 (marché banane).

La production obtenue ; bâtons de manioc divers, farine de manioc et gari, sera écoulée sur les
marchés de Libreville dont les populations raffolent de ces produits

ORIGINE DU PROJET

Décrire l’origine du projet en quelques phrases (comment vous est venue cette idée ?)

Introduire les opportunités et atouts.

LES OBJECTIFS DU PROJET

Quel est l’objectif de cette création d’entreprise ? Motivations personnelles et objectifs tournés
vers les autres.

STADE D’AVANCEMENT DU PROJET

Décrire ce qui a été déjà fait et ce qui reste à faire sur le projet.

Etablir un planning de lancement des activités

Lister éventuellement les aides et financements déjà acquis.

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3 - ÉTUDE DE MARCHÉ

HYPOTHÈSES ET MÉTHODE D’ÉTUDE DE MARCHÉ

Décrire les hypothèses d’étude de marché :


- Le produit ou service pré-ciblé (Quels sont vos produits et/ou services ?)
- Le marché pré-ciblé : décrire le secteur d’activité dans lequel le produit s’inscrit.
Lister et décrire les méthodes choisies pour réaliser l’étude de marché :
- Questionnaire,
- Etude documentaire,
- Etude de concurrence,
- Etude métier
- etc

APPROCHE GÉNÉRALE DU MARCHÉ

La notion de marché renvoie à deux réalités :


 D’abord c’est un lieu géographique où se rencontrent des personnes qui viennent vendre des
produits et/ou services et d’autres qui viennent se procurer ces produits et/ou services,
 D’autre part, le marché d’un produit est constitué par l’ensemble des personnes qui achètent ou
qui sont susceptibles d’acheter un produit.
Décrire le marché, ses principales caractéristiques, historique et perspectives. (Si par exemple vous voulez
créer une boulangerie, parlez du marché de la boulangerie en général, présentez-le, son évolution, les
différents acteurs et les perspectives du marché du pain…)
Citer ses sources : observation, articles, statistiques, outils utilisés. (Si vous donnez une information, un
chiffre, il faut penser à donner vos sources pour permettre à tout un chacun de vérifier l’information)
Les menaces et opportunités du marché : les lister dans un tableau par exemple. (Quels sont les risques
qui peuvent peser sur le secteur du pain et faire en sorte que ce secteur connaisse des difficultés graves.
Les opportunités sont toutes les situations qui peuvent entrainer un développement du secteur)

CARACTÉRISTIQUES DE LA DEMANDE

Volume et évolution de la demande : Vous devez approximativement quelle est la quantité totale de pains
dont le marché peut avoir besoin et comment évolue cette quantité.) Normalement il ya des études
disponibles, il faut juste savoir chercher.
Tendances de consommation : Comment les populations consomment elles le pain ? A quelles
occasions ?
Types de clientèle (segmentation) : Quelle est la catégorie de clients que vous visez : Jeunes, tout le
monde, les adultes, ?
Lister les prescripteurs (partenaires qui peuvent renvoyer des clients). Par exemple, si vous ouvrez un
laboratoire d’analyses médicales, les prescripteurs ce sont les médecins qui vont vous envoyer les patients
(clients) pour venir faire les examens chez vous.

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CARACTÉRISTIQUES DE L’OFFRE

Concurrence directe et indirecte : lister les concurrents et les décrire. Dans le cas de la boulangerie, les
concurrents directs ce sont toutes les autres boulangeries modernes ou traditionnelles situées non loin de
votre zone d’installation. Les concurrents indirects, ce sont tous ceux qui font les galettes, pâtisseries,
Lister les points forts et les points faibles.
Il s’agit de décrire la concurrence, la politique commerciale des concurrents, ainsi que les réseaux de
distribution. Combien de concurrents ? Quels sont les plus puissants ? Qui sont les concurrents directs et
indirects ? Quels sont les prix pratiqués ? Quelle est la politique de communication des concurrents ?

Concurrence directe
Concurrent Description Stratégie Forces et faiblesses
Nom du concurrent Nombre d’années d’existence, Prix pratiqués,
Adresse réputation, part de marché,… Communication, …

Concurrence directe
Concurrent Description Stratégie Forces et faiblesses
Nom du concurrent Nombre d’années d’existence, Prix pratiqués,
Adresse réputation, part de marché,… Communication, …

Décrire ensuite vos avantages par rapport à vos concurrents., votre part potentielle de marché, et les effets
de votre nouvelle entreprise sur le marché ?

CARACTÉRISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT

Décrire le cadre légal, réglementaire, les facteurs externes au marché lui-même, l’évolution des
technologies. Il faut rappeler toutes les lois et règlements qui règlementent le secteur de la boulangerie
L’analyse de l’environnement et de son influence sur le marché peut être menée selon la méthode
PESTEL

Critères
Description Opportunités Menaces
Stabilité des politiques, contexte politique, tendances
Environnement politique
fiscales...
Cycle économique, taux de croissance, pouvoir
Environnement économique
d'achat, taux d'intérêt, monnaie, inflation, chômage...
Démographie, composition socio-culturelle de la
Environnement socio-culturel population et tendances, mobilité sociale, modes de
consommation, éducation, travail, loisirs...
Environnement technologique Tendances d'innovation
Lois sur l'écologie, l’origine des ingrédients et
Facteurs environnementaux
l'énergie
Droit du travail, réglementation et normes de
Environnement légal
sécurité...

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CHIFFRE D’AFFAIRES

Le chiffre d’affaires prévisionnel représente ce que l’entreprise prévoit de gagner comme argent sur les
prochaines années. C’est donc une estimation des ventes futures de l’entreprise, calculée sur 12 mois au
cours de l’exercice comptable
Plusieurs méthodes permettent d'estimer un chiffre d'affaires prévisionnel. On peut citer :
 La méthode des référentiels,
 La méthode des intentions d'achat,
 La méthode des objectifs et parts de marché,
 La méthode opérationnelle.
Toutes ces méthodes de calcul pourront être utilisées alternativement ou se compléter pour créer plusieurs
estimations et rendre l'estimation finale toujours plus pertinente.

La méthode des référentiels permet d'effectuer des prévisions financières en tenant compte des
informations chiffrées disponibles sur ses concurrents. Il peut s'agir des bilans publiés, des données des
centres de gestion.
L’idée est d’identifier tes concurrents qui te ressemblent le plus. Ceux qui possèdent les mêmes
caractéristiques, et surtout qui vendent sensiblement la même chose que toi.
Une fois ces concurrents détectés, il faut étudier leurs évolutions et surtout arriver à connaître leurs chiffres
d’affaires. Et une fois que l’on sait comment ils ont évolué et quels sont leurs chiffres d’affaires on l’adapte
à son projet en effectuant une moyenne. Et en pondérant avec le fait que ton entreprise au début va
commencer doucement et augmenter son chiffre d’affaires petit à petit.
Bien sûr il ne faut pas se baser sur une seule entreprise. Il faut arriver à faire une moyenne de plusieurs
concurrents.

La méthode des intentions d'achat consiste à interroger, à l’aide d’un questionnaire, ses clients potentiels
dans l’échantillon représentatif, sur les quantités, les fréquences d'achat, le prix qu'ils sont prêts à
payer. On obtient ainsi un chiffre d'affaires moyen que l'on peut multiplier par le nombre de clients
potentiels pour estimer le CA prévisionnel.
Exemple :
Imaginez que votre entreprise vende 2 sproduits :
Produit A = 5000 FCFA, Nbre de ventes prévues : 300. Ventes prévisionnelles= 500 000 FCFA
Produit B = 2000 FCFA, Nbre de ventes prévues : 200. Ventes prévisionnelles = 400 000 FCFA
CAP = Ventes Prévisionnelles A + Ventes Prévisionnelles B
Extrapoler ensuite le résultat obténu sur la population totale.

La méthode des objectifs et des parts de marché s'appuie sur une zone géographique ou zone de
chalandise.
Il s'agit d'évaluer le marché ciblé par l’entreprise (Ex, 150 millions de FCFA) pour déterminer la part du
marché qu'il est possible de prendre à ses concurrents directs ou indirects, en tenant compte de ses
propres spécificités et de son positionnement commercial.
Tous les clients potentiels seront pris en compte y compris ceux qui ne sont pas intéressés par les produits
des concurrents et ceux qui achètent dans d'autres zones par manque de choix par exemple.

La méthode opérationnelle permet d’estimer le CA prévisionnel à l'aide des bons de commande ou des
contrats signés au cours des premiers mois d'activité.

Exemple :

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Une entreprise de BTP qui estime son CAP conformément à son carnet de bon de commande :
Marché 1 : 20 millions de FCFA, Marché 2 : 10 millions de FCFA. Ainsi CAP= 1+2= 45 millions.

4 - STRATEGIE MARKETING ET MOYENS COMMERCIAUX

CHOIX DE SEGMENTS DE CLIENTELE

Rappeler les différents types de clientèles. Expliquer quels segments de clientèle vont constituer la cible et
pourquoi ce choix.

Définition de la segmentation de la clientèle :


La segmentation est l’opération qui consiste à découper une population d’individus en sous-ensembles
homogènes ou, pour être plus précis, en sous-ensembles partageant un ou plusieurs attributs communs.
Chaque sous-ensemble constitue un segment.
Exemple :
 Vous avez une base d’utilisateurs : c’est votre population d’individus,
 Vous segmentez votre base suivant l’attribut « Genre » > vous avez ainsi créé deux segments : le
segment-femme et le segment-homme.

Les segments sont ici construits avec un seul attribut : le genre. Mais on peut aussi créer des segments
utilisant plusieurs attributs. Par exemple, le segment des hommes de moins de 50 ans. Dans les faits
d’ailleurs les segments sont toujours obtenus par une combinaison de plusieurs attributs. Le choix des
attributs pertinents et leur combinaison résume tout l’art de la segmentation client, et sa difficulté

Critères de segmentation : tour d’horizon des grandes catégories d’attributs


Si la segmentation est l’art de créer des ensembles réunissant des individus partageant des points
communs, la question reste de savoir quels sont ces points communs. Les attributs forment les critères
utilisés pour la segmentation client.
 Les critères démographiques
Genre, âge, situation conjugale (célibataire / en couple), situation familiale (nombre d’enfants…), parcours,
métier, revenus, pouvoir d’achat…Ce sont les critères de base, utilisés dans le marketing depuis des
décennies car les désirs et comportements d’achat des clients, sont toujours influencés (sinon
complètement déterminés) par leurs caractéristiques « démographiques » : âge, sexe, niveau de revenu…
 Les critères géographiques
Le pays, la région, le département, la commune, mais aussi le climat, le type d’habitat, etc. Ces critères ne
doivent pas être sous-estimés, car le lieu où l’on habite a une influence sur nos comportements, notre style
de vie, nos activités.
 Les critères comportementaux
Ici, on s’intéresse à la manière dont l’individu se comporte avec les supports digitaux de l’entreprise :

MARKETING-MIX

Décrire le marketing-mix et les choix proposés.


Insister sur la cohérence entre tous les éléments du marketing-mix.

Afin de commercialiser efficacement votre produit ou votre service, vous devez mettre en place des
stratégies très spécifiques. Toutes les décisions et les actions marketing sont combinées dans ce que l’on

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appelle le marketing mix. Les outils et mesures qui y sont définis aident l’entreprise à créer un concept de
marketing structuré (par exemple dans ce que l’on appelle les 4P).

Les 4P (politiques) font référence au Prix, au Produit, à la Place et à la Promotion. Autrement dit :
Politique du Produit : Quels sont les caractéristiques de mon produit et/ou service ?
Politique du Prix : A quel prix je vais vendre mon produit et/ou service ?
Politique de Place : Comment je vais distribuer mon produit et/ou service ?
Politique de Promotion : Quels moyens de promotion et de communication je vais mettre en place ?

Les réponses à ces questions sont obtenues à l’aide de l’étude de marché (questionnaire et autres
méthodes)

Présenter la politique marketing générale :


 Choix du nom, du logo et des couleurs,
 Choix du message, du slogan.

Présenter les éléments du marketing-mix :

Segment de Lieu de distribution


Style et mode de
clientèle Produit proposé Prix proposé (si applicable)
communication
Segment 1 (décrire)

Segment 2 (décrire)

Segment 3 (décrire)

POLITIQUE COMMERCIALE ET DE COMMUNICATION

Plan marketing : lister les actions commerciales et actions de communication prévues dans le
temps. Inscrire leur coût si possible.

Type d’action Janvier Février Mars Avril

Actions pour se faire


Publicité
connaître le produit
Actions pour faire tester ou
Dégustation
essayer le produit
Actions pour faire acheter le
Promotion
produit
Actions pour fidéliser la Cartes de
clientèle fidélité

Lister les moyens à mettre en oeuvre et les partenaires sollicités pour les actions commerciales
et de communication.

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5 – MOYENS DE PRODUCTION ET ORGANISATION

LES LOCAUX

Le choix du local commercial ne se fait fortuitement. Il obéit aux exigences techniques de l’activité et aux
exigences commerciales
Liste des locaux, baux, conditions négociées, coût, etc.
Aménagements à Date des Date de
N° Utilité Cout Durée de vie
apporter travaux renouvellement
1
2
3

LE MATERIEL

Pour pouvoir acheter le matériel et l’équipement dont on a besoin, il faut bien connaitre l’activité et l’utilité
de chaque matériel. Il en va de même pour les matériel et équipements de bureau qui ne doivent pas être
acheté de manière fantaisiste.

Liste du matériel, mode d’acquisition ou de location, coût, utilité, date d’achat, renouvellement.
Matériel ou Date de
N° Utilité Cout Date d’acquisition Durée de vie
équipement renouvellement
1
2
3

LES MOYENS HUMAINS

Le recrutement des collaborateurs doit tenir compte des besoins de l’entreprise et des profils recherchés et
non par affinité.
 Personnel, plannings, horaires, coût, charges sociales.
 Indiquer une répartition claire des tâches.

N° Personnel Poste/tâches Cout/Salaire CNSS CNAMGS


1
2
3

LES FOURNISSEURS ET SOUS-TRAITANTS

On choisit les fournisseurs et les sous-traitants en fonction des prestations qu’ils offrent et du cout et non
par affinité.
Etablir la liste des fournisseurs et/ou sous-traitants, devis obtenus, tarifs, conditions négociées.
N° Fournisseurs Sous-traitants Devis obtenus Tarifs Conditions
1
2

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3

6 – STATUT JURIDIQUE

Indiquer le statut juridique retenu et les raisons de ce choix.


Qu’est-ce que le statut juridique d’une entreprise ?
Par définition, le statut juridique ou forme juridique d’une entreprise désigne le cadre légal imposé à une
activité économique. Les règles applicables régissant l’activité de l’entreprise sont tributaires de ce statut.
Le choix du statut entraîne diverses conséquences, notamment juridiques, au sein d’une entreprise. En
effet, celui-ci a un impact sur le régime fiscal de la structure ainsi que sur celui de son dirigeant, mais
aussi sur le régime social applicable. En outre, le statut juridique influe sur les règles encadrant les
processus de décision et de fonctionnement au sein de l’entreprise ainsi que sur ses obligations
comptables.

Quelles sont les questions à se poser avant de choisir un statut juridique ?


Avant de se lancer dans la création de son entreprise et pour bien choisir la forme juridique répondant à
ses besoins, il convient de prendre différents critères en considération :
 Nombre d’associés,
 Responsabilité du dirigeant,
 Régime d’imposition,
 Régime social…
Ainsi, avant de choisir, il importe de se poser certaines questions.

Quels sont les statuts juridiques adaptés à mon activité ?


Pour constituer une entreprise, l’entrepreneur a le choix entre plusieurs formes juridiques. Il peut choisir
entre : Entreprise Individuelle (EI), Société Unipersonnelle A Responsabilité Limitée (SUARL), Société A
Responsabilité Limitée (SARL), Société Anonyme (SA). Il existe d’autres formes dans d’autres pays.
La nature de l’activité constitue un paramètre important dans le choix du statut juridique. En effet, certaines
activités nécessitent d’adopter des formes juridiques spécifiques., de la même façon que d’autres activités
peuvent être interdites.

Au final, quelles questions se poser avant de choisir un statut juridique ?


1/ La structure sera-t-elle constituée par une ou plusieurs personnes ?
L’un des paramètres pouvant limiter les possibilités au niveau du choix de la forme juridique repose sur
le nombre des participants au projet :
 Pour un projet de création d’entreprise seul : Entreprise Individuelle et SUARL ;
 Pour un projet de création à plusieurs : SARL, SA,

2/ Comment se déroule l’imposition des bénéfices ?


Le statut juridique influe sur le mode d’imposition des bénéfices d’une entreprise et sur les options fiscales
possibles. Deux modes d’imposition des bénéfices peuvent être appliqués :
 Imposition sur les bénéfices des sociétés (IS) le taux de l’IS est de 35% sur les bénéfices réalisés
par l’entreprise ;
 Imposition sur le revenu (IR) Autrement dit, les bénéfices “remontent” entre les mains de l’associé
unique ou l’entrepreneur et sont imposés. Le mode de calcul dépand de la tranche dans laquelle
se situe le revenu, comme pour les travailleurs.

3/ Quel régime social va être appliqué ?

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La protection sociale figure parmi les paramètres à prendre en compte au moment de choisir un statut
juridique. Deux régimes sont possibles :
 Le régime social des travailleurs indépendants ;
 Le régime général de la sécurité sociale.
3/ Quel niveau de responsabilité les créateurs d’entreprise sont-ils prêts à accepter ?
Le choix du statut juridique a également des conséquences sur le niveau de responsabilité des créateurs
d’entreprise en cas d’échec du projet.
En fonction des risques potentiels du projet de création d’entreprise, il importe de choisir entre un statut
juridique permettant de limiter la responsabilité personnelle et un autre engageant indéfiniment la
responsabilité des associés.

4/ Comment les créateurs d’entreprise souhaitent-ils se rémunérer ?


En créant une entreprise, les fondateurs cherchent notamment à dégager un bénéfice de leur activité. Les
modes de rémunération varient en fonction du statut juridique, mais aussi du régime fiscal d’imposition des
bénéfices

DESRCRIPTION DES DIFFERENTS STATUTS JURIDIQUES

1/ Débutez en douceur avec l’entreprise individuelle

« Facile à mettre en œuvre, ce statut doit néanmoins faire l’objet d’aménagements si l’on souhaite protéger
ses biens personnels »
L’entreprise individuelle permet de se lancer rapidement, à moindre frais et avec des formalités réduites au
strict minimum. C’est le cas d’une « vraie » entreprise avec un projet modeste à faibles perspectives de
développement (consultants, artisans…). Pas de statuts, ni de capital social à réunir.

L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE
Nombre d’associés Aucun. L’entrepreneur est seul, mais il peut embaucher
Mont ant du capital social Sans objet (pas de notion de capital)
Direction L’entrepreneur.
Prise de decision L’entrepreneur. Il est l’unique maître à bord
Responsabilités du dirigeant Il est indéfiniment responsable des dettes sur ses biens personnels
Régime fiscal Le chef d’entreprise est imposé directement au titre de l’impôt sur le revenu

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Remuneration du dirigeant Elle n’est pas déductible des bénéfices
Régime social du dirigeant Il est soumis au régime des travailleurs non- salariés (TNS)
Assurez votre activité Assurer votre activité. Ouvrez un compte bancaire dédié à votre activité
2/ Préparez l’Avenir avec la Société Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (SUARL)

La SUARL) compte un seul actionnaire. Plus protectrice que l’entreprise individuelle, cette formule rend
possible l’entrée de futurs associés. C’est la forme de société la plus simple : Elle ne comporte qu’un
associé, qui peut être le gérant. Cette entreprise convient parfaitement à ceux qui comptent rester seul
maître à bord, tout en se réservant, le jour venu, la possibilité d’accueillir des associés ou de transmettre
leur entreprise.
 Mettez vos biens à l’abri

En choisissant ce statut, l’entrepreneur crée une personne morale qui fera écran par rapport à son
patrimoine personnel.

 Capitalisez en cash ou en nature


Le capital peut être constitué d’apports en numéraire, mais aussi en nature : véhicule, local…Pour les
entrepreneurs en solo, la SUARL constitue un bon moyen de préparer l’avenir. Ce statut permet en effet,
par cession de parts, de faire entrer au capital de nouveau associés qui participeront au développement de
l’entreprise en apportant leurs compétences et…de l’argent frais. Pour changer le statut juridique, il suffit
de modifier les statuts, et non dissoudre l’entreprise.

 Donnez des parts à vos enfants


La SUARL présente l’avantage de pouvoir être transmise progressivement à ses enfants (en leur faisant
régulièrement des donations de parts). En cas de décès, la société continue d’exister sous forme de SARL
entre les héritiers
Société Unipersonnelle à Responsabilité Limitée en un coup d’oeil
Nombre d’associés Un seul: il s’agit, selon la terminologie employée, d’un « associé unique »
Capital librement fixé (minimum 1 Millions de FCFA) 20% des fonds peuvent être versés à la
Montant du capital social
création, le reste dans les cinq années qui suivent.
Direction Le Gérant(personne physique), qui peut être soit l’associé unique, soit un tiers.
Prise de décision Le Gérant, ses pouvoirs sont limités s’il n’est pas l’associé unique fondateur.
Responsabilité du irigeant Elle est limitée aux apports, sauf responsabilité civile et pénale en cas de faute de gestion.

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Elle est soumise à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC(Bénéfices Industriels et
Régime fiscal Commerciaux) ou des BNC (bénéfices Non commerciaux). Option possible sur l’impôt sur les
sociétés (IS).
Elle n’est pas déductible des bénéfices, sauf en cas d’option pour l’impôt sur les sociétés ou
Rémunération du d irigeant
lorsque le gérant est un tiers.

3/ Inspirez confiance avec la Société à Responsabilité Limitée (SARL)

C’est la forme sociétaire la plus répandue. Elle permet de réunir des capitaux grâce à des apports
extérieurs, sans pour autant diluer le pouvoir entre les mains des actionnaires.

 Répartissez les rôles :


Constituer une SARL implique de définir les rôles dès le départ : on distingue les associés qui apportent
l’argent ou des actifs au capital, et le ou les gérants qui la dirigent.

 Evitez les duos d’associés à 50/50 :


Cette configuration implique un risque de blocage en cas de décision à prendre. Il faut 50% des voix pour
autoriser une cession des parts.

 Composez avec vos actionnaires :


Chaque associé a en effet la capacité d’intenter une action en responsabilité pour obtenir des dommages
et intérêts en cas de faute du gérant, si ce dernier s’octroie une rémunération supérieure à celle décidée en
assemblée, par exemple.
La Société A Responsabilité Limitée en un coup d’oeil
Nombre d’associés Deux associés au minimum, 100 au maximum
Montant du capital social Capital social: 1.000.000 F CFA.
Le ou les gérants (personnes physiques): ils font partie des associés ou sont des tiers
Direction
désignés par les associés.
Le gérant prend les décisions de gestion courante, mais certaines décisions
Prise de décision
importantes sont prises en assemblée générale
Elle est limitée aux apports, sauf responsabilité civile et pénale en cas de faute de
Responsabilité du dirigeant
gestion.
Régime fiscal de entreprise L’entreprise est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). 30 à 35%

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Il est néanmoins possibles d’opter pour l’impôt sur le revenu (IR), sous certaines
conditions, pour les SARL de moins de cinq ans.
Rémunération du dirigeant Elle est déductible des bénéfices

4/ Décollez avec la Société Anonyme (SA)

La société anonyme rassure les créanciers et permet de lever des fonds importants. Mais la mise de départ
est conséquente.

Plusieurs organes de direction, un commissaire aux comptes, un capital minimal élevé. Créer une société
anonyme (SA), c’est jouer dans la cour des grands.

Pour un créateur, la SA est le meilleur moyen de convaincre des investisseurs d’entrer au capital
La Société Anonyme en un clin d’oeil
Nombre d’associés Minimum: 1
Montant du capital social 10.000.000 F CFA 25% à la constitution, solde dans les 3ans.
La société est dirigée par un conseil d’administration qui nomme un Directeur
Direction
Général
Le DG ou P-DG assure la gestion de l’entreprise. Les décisions sont prises par
Prise de décision
les actionnaires lors du conseil d’administration
Responsabilité des dirigeants Elle est limitée aux apports, sauf en cas de faute de gestion
Régime fiscal de L’entreprise IS, 25 à 30% sur les bénéfices
Rémunération du dirigeant Elle est déductible des bénéfices
Régime social du ou des
Le president et le directeur général sont assimilés salariés.
dirigeants

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7 – ETUDE DES RISQUES

Lister les risques pouvant peser sur l’entreprise et les moyens de les contourner ou de les annuler.

Le chemin à parcourir depuis le lancement de l'entreprise, ou de son activité freelance, jusqu'à atteindre
enfin le régime de croisière prévu ne sera pas un long fleuve tranquille. Même les plus optimistes en sont
parfaitement conscients. De nombreux évènements imprévus risquent de se produire, pour le meilleur
comme pour le pire. Ce sont ces derniers qui méritent de retenir notre attention. Une bonne démarche
d'analyse de risques pour tout entrepreneur freelance et créateur d'entreprise se doit de respecter les cinq
phases suivantes : identification des risques, évaluation de la gravité, évaluation de la probabilité de
survenance, identification des points critiques et enfin la prévention.

Ainsi donc, une étude de risques est une procédure qui a pour but d'identifier : les stratégies à
implémenter pour limiter les risques et éviter les dommages. Cette procédure ne représente pas une
solution miracle à tous les problèmes de sécurité ni la garantie d'un environnement de travail
complètement sûr.
Nous les avons baptisés un peu abusivement d'évènements imprévus. Ce n'est pas tout à fait juste. De
nombreux risques sont en fait parfaitement prévisibles, si l'on se donne la peine de réfléchir un peu et
d'anticiper. Il sera alors plus facile de les prévenir, et d'être mieux armés pour réagir le cas échéant, sans
mettre en péril notre projet. Un risque ne survient pas nécessairement. Mais s'il nous surprend, il peut être
à l'origine d'une crise plus ou moins grave, qui, même si elle ne remet pas en question notre projet, nous
fera grimper notre taux de stress et passer des nuits blanches. C'est un peu dommage s'il s'agissait
justement d'un risque parfaitement prévisible !

Méthode d’analyse des risques

 Etablir une liste précise de tous les risques envisageables avant de commencer, puis, ensuite, au
moment du lancement du projet et, enfin, durant toute la durée de notre activité.
 Cette liste sera remise à jour régulièrement, les risques changent, certains disparaissent sans
causer de dommage, d'autres apparaissent et menacent notre activité.
 Tous les risques ne se sont pas équivalents. Les uns sont assez inoffensifs et ne causent que des
dommages très légers, d'autres sont quasi improbables.
 Certains peuvent être prévenus et évités, d'autres nécessiteront d'aménager les plans pour ne pas
les rencontrer.

La mise en œuvre de l’analyse des risques se fait en cinq étapes :


 Identifier les risques,
 Evaluer la gravité,
 Evaluer la probabilité de survenance,
 Identifier les points critiques,
 Prévenir

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1- Identifier les risques
C'est une démarche quantitative. Le principe est fort simple. Il s'agit de lister tous les risques possibles
sans se préoccuper de la gravité ou de la probabilité. Pour établir cette liste, il est utile de s'intéresser aux
causes principales d'échecs, de questionner un peu autour de soi, et d'étudier soigneusement tous les cas
possibles sans se laisser abuser par un excès de confiance en son projet. Si votre réaction face à un
risque potentiel s'exprime à peu près ainsi : "Ça ? c'est vraiment impossible !", il ne faut surtout pas
l'éliminer, mais immédiatement se poser la question qui s'impose : "Pourquoi serait-ce donc impossible ?" .
La réponse nous permettra de juger si ce risque a sa place dans la liste ou non. Les risques potentiels
identifiés et valorisés sont ventilés sur une matrice de risques.

2- Evaluer la gravité
Pour chaque risque identifié, on tente de soupeser les dommages potentiellement causés. Une échelle de
1 à 4 est suffisamment précise pour répondre à nos besoins.

3- Evaluer la probabilité de la survenance


Bien que la foudre tombe 8,6 millions de fois par jour sur la terre, il y a bien peu de "chance" qu'elle
choisisse ma tête comme pôle électrique. Tous les risques n'ont pas la même probabilité d'occurrence. Là
de même, on classe les risques selon une échelle subjective à 4 niveaux.

4- Identifier les points critiques


On s'intéresse essentiellement aux risques des zones "chaudes" de la matrice, les couleurs "jaune" et
"rouge". Quels sont les aspects du projet qui risquent d'être impactés par les effets du risque s'il survient, et
à quel moment le désastre risque-t-il de se produire ?

5- Prévenir
Il est temps maintenant d'identifier les moyens d'actions : comment, avec qui, avec quoi et combien ?
Voilà les questions qui nécessitent réponse dans le cas où il est possible de se prévenir des risques listés.
Sinon, Préparer les plans d'action le cas échéant, toujours les mêmes questions : comment, avec qui, avec
quoi et combien ?
Il n'est pas toujours possible de trouver une parade. Pour ces cas, la meilleure solution reste encore de
changer le plan pour éviter de passer sous la coupe du risque. Il faudra alors tester un autre scénario. Pour
quelques cas bien précis, il est aussi possible de prendre une assurance professionnelle spécifique pour
couvrir le risque.

Remplir la matrice des risques et les stratégies de traitement arrêtées.

Stratégie de traitement des


Nature de risque Description des risques
risques
Risques liés à Grandes évolutions, pression internationale, instabilité
l’environnement général politique, élections en vue,
Installation d’un nouveau concurrent, Loi règlementant le
Risques liés au marché
secteur (ex : e-commerce), Apparition d’une nouvelle mode
Equipe pas assez complète, trop complète et avec des
Risques liés aux profils similaires, projet reposant en grande partie sur une
personnes ressource humaine rare ou en pénurie, problématiques
sociales, …
De gros acteurs déjà présents qui pourraient se mettre
Risques liés à la
rapidement à copier votre idée, de nouveaux entrants sur le
concurrence
marché vous rendant la tâche de différenciation difficile, …
Risques liés à la Nouvelle loi pas encore en vigueur ou mal maîtrisée, à

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l’inverse possibilité d’un changement futur de loi, activité
règlementation
demandant d’être très prudent sur les aspects juridiques, …
Risques liés à la Utilisation d’une technologie pas encore éprouvée, ou en
technologie et aux outils passe d’être dépassée, problèmes de propriété intellectuelle,
opérationnels facilité à être copié…
Longueur du délai de prise de décision chez le client,
Risques commerciaux
complexité de l’organisation interne des clients, …

8 – PLAN FINANCIER PREVISIONNEL

Insérer les tableaux financiers :

- Tableau de l’investissement de départ,


- Tableau des charges prévisionnelles,
- Compte de résultat,
- Budget de trésorerie,
- Impact socioéconomique du projet.

Commenter les principaux chiffres.

9 – ANNEXES

Renvoyer en annexe les documents trop volumineux ou difficiles à lire :

- Etude de marché complète,


- Contrats,
- Conditions générales de vente,
- etc.

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