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Définition « Marketing » : Etudier les attentes du consommateur pour dev un produit qui les satisfait,
qu’ils désirent.
Marketing management (définition de l’Agence France Marketing) : regroupe les pratiques marketing
mises en œuvre par les organisations, de façon coordonnée, pour atteindre leurs objectifs.
Elles comprennent :
Cela implique :
➢ L’établissement de relations équitables avec leurs différents partenaires, dans le respect des
réglementations,
➢ La prise en compte des conséquences futures de ces pratiques sur l’ensemble des parties
prenantes et sur la société au sens large.
Le marketing n‘est pas isolé dans l’entreprise, il est en relation avec les autres départements. Il fait le
lien entre les clients et les autres services de l’entreprise, il a donc une fonction intégratrice.
L’esprit marketing :
Méthodes, moyens d’une organisation qui agira auprès de différents publics pour promouvoir les
comportements favorables à la réalisation des objectifs. Le marketing est tourné/orienté vers le
client et l’information est au cœur de la démarche marketing. Pour pouvoir bien informer, orienter et
satisfaire le client il faut le connaitre, il faudra donc faire des sondages, par exemple pour
comprendre les clients, ce qu’ils veulent et qui sont-ils.
Il faut rendre un produit désirable pour le consommateur, notamment en le rendant attrayant. Il faut
donner plus envie, en se renseignant sur les tendances. Il ne faut pas forcer le consommateur à
l’achat.
Il est possible d’utiliser l’image d’une célébrité pour redorer l’image d’une marque.
Il y a 2 façons d’imaginer l’esprit marketing, (1) c’est le fait d’écouter les besoins, les attentes des
consommateurs en créant des biens ou des services répondant à ces besoins. Dans de plus rares cas
(2), le marketing créé des besoins aux consommateurs.
(1) Connaitre
(2) Réfléchir
(3) Agir
(4) Contrôler
Démarche marketing
➢ Chef de produit : est en charge du dev des produits, responsable de sa création (fournisseur,
budget, mise en œuvre), analyse les résultats sur la vente du produit.
➢ Chargé d’étude marketing : recueille des informations qualitatives et quantitatives, analyse
des données et les interprète, rédige des rapports d’études avec des préconisations
➢ Responsable promotion des ventes : concevoir les actions promotionnelles, créer des
évènements sur les
➢ Chargé de la relation client : conçoit la stratégie des relations clients de l’entreprise, mène à
bien l’acquisition des moyens nécessaires aux opérations de relation client, analyse les
résultats des campagnes menées.
➢ Chargé de merchandising : mise en scène du produit sur le lieu de vente, rapport aux
réalisations des autres enseignes ou autres marques
➢ Chef de projet digital : développe la stratégie digitale de l’entreprise, gène la cohérence
entre la stratégie offline et online.
Des investissements sont donc nécessaires pour rechercher ces informations sur l’environnement
interne et externe, si l’investissement n’est pas fait l’entreprise manquera d’information pour se
lancer.
➢ Analyse externe :
Quels concurrents ?
Quelles tendances sur le marché ?
➢ Analyse interne :
Quelles ressources au sein de l’entreprise ?
Quelle image adopter ?
Quelle capacité d’innovation ?
L’analyse externe (du marché) : se fait à différents niveaux en fonction des moyens de l’entreprise.
→ Se distinguent le macro-environnement (territoire où l’on est, ici France) et le micro-
environnement (que se passe-t-il précisément) qui forment, à eux deux, le marché.
Macro-environnement, les éléments externes au marché :
L’analyse PESTEL :
Micro-environnement :
➢ Les fournisseurs
➢ Les intermédiaires de marché
➢ Les clients potentiels, leurs attentes
➢ Les concurrents
➢ Les groupes d’influence
L’analyse interne de l’entreprise : les décisions marketing sont intégrées dans la politique générale de
l’entreprise. L’influence des différents départements de l’entreprise. L’élaboration et la mise en place
de la démarche marketing en fonction des ressources et des compétences de l’entreprise.
L’environnement interne :
Matrice SWOT :
Positif Négatif
Facteurs positifs qui permettent Facteurs négatifs pouvant
à l’entreprise de tirer profit des Strengths Weaknesses résulter en une incapacité de
opportunités de tirer profit des opportunités de
l’environnement l’environnement
Phénomène externe susceptible Problèmes posés par une
d’avoir une influence favorable Opportunity Threats tendance défavorable ou des
sur l’activité de l’entreprise perturbations de
l’environnement
Comment récolter toutes ces informations : Système d’Information Marketing (SIM)
SIM : réseau complexe de relations structurées où interviennent des personnes, des logiciels, des
machines et des procédures ayant pour objet de générer un flux ordonné d’informations pertinentes,
provenant de sources internes et externes à l’entreprise, destiné à servir de base aux décisions
marketing.
Les études marketing : la préparation, le recueil, l’analyse, l’exploitation des informations concernant
une situation marketing donnée.
Il va d’abord évaluer les produits, s’il a l’intention de l’acheter, il passe alors à l’étape 2. Il va
sélectionner le produit qui correspond au client, il l’achète. Puis le consommateur passe à l’étape 3,
la consommation.
La notion de besoin :
Pyramide de Maslow, 1952 : quand un niveau de besoin est satisfait, l’individu va chercher à
satisfaire les besoins du niveau supérieur.
Besoins physiques :
Besoins sociaux :
Besoin personnel :
➢ Besoin de s’accomplir : fait de faire quelque chose de bien dans sa vie, pour soi et les autres.
ex : Explorator →asso qui organise des voyages pour aider et partager des moments de vie
avec les populations locales.
Attitude : est une prédisposition à évaluer d’une certaine manière (positive ou négative) un produit
ou une marque.
Attitude par rapport : à un produit, une marque, un individu, à un objet, à une entreprise…
Propriété d’une attitude :
➢ Elle est apprise car on l’intègre et stable car elle est définie. Elle est aussi positive ou
négative. L’attitude est l’un des meilleurs prédicteurs du comportement
Modèles multi-attributs :
➢ Modèle compensatoire : consommateur compense les mauvais scores sur certains attributs
par des bons scores sur d’autres attributs pour arriver à un score global sur chaque marque.
➢ Modèle non-compensatoire : le consommateur se limite à quelques attributs clés pour
établir son jugement
- Modèle conjonctif : le consommateur se fixe des seuils pour les attributs-clés en dessous
desquels il ne souhaite pas descendre. Pour qu’une marque soit jugée acceptable, il faut
qu’elle excède les seuils minimaux requis.
- Modèle disjonctif : le consommateur privilégie un attribut sans faire attention aux autres.
Il cherche à obtenir le meilleur score possible sur cet attribut quels que soient les scores
sur les autres.
- Modèle lexicographique : l’ensemble des attributs est classé par ordre d’importance,
puis comparaison des marques selon le 1er attribut (le + important), puis on retient les
marques qui sont meilleures sur le premier attribut. Si égalité de 2 marques, regarder 2e
attribut puis ainsi de suite jusqu’à avoir 1 seule marque.
➢ Modèle mixte : D’abord est mis en place un modèle non-compensatoire pour éliminer les
marques non acceptables puis un processus compensatoire est utilisé pour choisir parmi les
marques encore présentes.
→ Méthode des protocoles verbaux
Partie 4 : le marketing stratégique
3 concepts du marketing, ils sont liés entre eux et sont étudiés conjointement.
Lorsqu’on considère l’ensemble des consommateurs, la diversité est à son maximum. Les
consommateurs sont tous différents, de par leurs attentes et envies, mais certains critères
permettent de créer des groupes permettant d’expliquer qu’un groupe à tel besoin ou tel autre.
Segmentation du marché des couches pour bébé : se base sur le poids, l’âge de l’enfant. Permet de
répondre le mieux possible aux besoins des bébés sur le marché.
Critères de la segmentation :
➢ Segments homogènes :
➢ Segments bien différenciés :
➢ Segments mesurables : quantifier/estimer le nb de personne dans chaque catégorie
➢ Segments quantifiables (potentiel, solvabilité) : en argent, gains potentiels, etc…
➢ Segments accessibles (média, distribution) : facilement distribuer le produit, communiquer
facilement avec les individus.
➢ Préférences homogènes : les attentes des consommateurs sont les mêmes, aucune
différence de perception.
➢ Préférences diffuses : les attentes des consommateurs sont différentes. Il faudrait faire un
produit spécifique pour chaque conso → personnalisation du produit, pas d’éco d’échelle
➢ Préférences groupées : les attentes des consommateurs sont faites par groupes de
préférences. Méthode la plus utilisée.
Le ciblage intervient après la segmentation, il sert à choisir un des groupes établis pour consommer
le produit.
Ciblage : action de choisir un ou plusieurs cible(s) pour un lancement d’un nouveau produit/marque,
d’une nouvelle campagne de pub/communication, de marketing, ou tout autre action afin
d’optimiser son succès.
➢ Une cible : peut être un groupe de consommateurs (avec les mêmes critères, les mêmes
besoins ou les mêmes comportements).
3 stratégies de ciblage :
➢ Marketing global : considère que tout le monde puisse être intéressé par le produit
➢ Marketing ciblé : se concentre sur un seul groupe de consommateur.
ex :
➢ Marketing différencié : met en vente plusieurs produits, correspondant respectivement à
différents groupes de consommateurs.
ex : Zara, H&M, Nike
Positionnement par l’entreprise : donne une position, des valeurs au produit. C’est ce que
l’entreprise veut donner comme position à un produit dans l’esprit des consommateurs face aux
concurrents.
Exemple : Cas de Geox avec les chaussures qui respirent dont ils étaient les premiers à en faire.
4 types d’entreprises selon leur part de marché (= rapport des ventes d’une entreprises par rapport
aux ventes globales du secteur) :
➢ Leader : forte PDM, à l’initiative des nouveaux produits, services. La marque référente que
les concurrents tentent d’imiter ou de rattraper par des attaques. Son objectif est de rester
premier sur les PDM.
Ex : L’Oréal, Danone, Coca-Cola
➢ Challenger : pas la première position, généralement 2e car possède position confortable.
Forte PDM. Ses objectifs sont la recherche d’accroissement de ses PDM et d’attaquer le
leader, un concurrent de même taille ou les plus petites entreprises présentes sur le marché
Ex : Pepsi-Coca ; Macdo-BK
➢ Les suiveurs : se partagent des PDM plus réduites. Utilisent des stratégies d’imitation qui
peut être profitable, imitent l’innovation et réalisation des profits car pas de coûts de R&D
Nécessite une forte puissance marketing, qualité supérieure, prix inférieur, positionnement
différent.
➢ Les spécialistes : activité sur une niche de marché, prix élevés mais pas d’économie d’échelle,
permet une forte profitabilité. Etudes très poussée des besoins des consommateurs.
Offre commerciale : Fait de considérer, le pur produit tangible mais aussi des services. C’est la
combinaison de ces 2 éléments qui créera de la valeur pour les consommateurs et une véritable
expérience de consommateur.
➢ Fonction primaire :
Raison première de l’existence du produit
Ex : stylo → outil d’écriture
➢ Fonctions dérivées :
autres raisons d’utilisation du produit
ex : stylo → praticité (univers de la bille) ; économie (univers du jetable) ; statut social
(univers du luxe) ; faire plaisir (univers du cadeau)
Caractéristiques :
➢ Fonctionnalités du produit
➢ Analyse de leur valeur, des caractéristiques pour le client et du coût pour l’entreprise.
➢ Critères : forme, réparabilité, options, etc…
Qualité :
Le style et le design :
➢ La facilité de commande
➢ Le conseil
➢ La livraison et l’installation
➢ La formation client
➢ Le service après-vente
Gamme de produit : un ensemble de produits liés entre eux, du fait qu’ils fonctionnent de la même
manière, s’adressent aux mêmes clients, sont diffusés dans les mêmes types de point de vente ou se
classent dans la même fourchette de prix.
➢ Largeur de la gamme :
- Nombre de gammes mises en vente par l’entreprise
- Ex : Moulinex → gamme cheveux, gamme électroménagère
➢ La profondeur de gamme :
- Nombre de produits distinct que comprend chaque gamme de produits
- Ex : Ebly → gamme blé : sachet individuel, cuisson 10 minutes, cuisson 2 minutes.
➢ La longueur de gamme : nombre total de produits commercialisés
Il faut que le portefeuille soit cohérent, il faut que les gammes soient cohérentes. Il faut donc étudier
le profit de la gamme de produit proposés en tenant compte de la concurrence et de la situation du
marché.
Les différents types d’extensions : lorsqu’une marque décide de créer un produit en passant d’une
catégorie de produit à une autre.
ex : Taillefine → à la base fait des yaourts. Maintenant créé des bouteilles d’eau.
Extension de gamme : extension d’un nouveau modèle d’un produit, on reste dans la même
catégorie de produit.
➢ Analyse économique
➢ Elaboration du produit
➢ Test des différents éléments du mix
➢ Lancement
Cocréation : les entreprises font participer les consommateurs à la conception du produit. C’est un
mélange entre la technologie PUSH et le market PULL
Cycle de vie du produit : analyse de la progression des ventes et des profits générés par un produit
tout au long de son existence.
On distingue 5 phases distinctes :
➢ Développement,
➢ Lancement,
➢ Croissance : nb de produit augmente très fortement,
➢ Maturité : ventes hautes et stabilisées
➢ Déclin : produit qui voit ses ventes diminuer.
Ces approches sont utiles aux responsables marketing pour décrire le fonctionnement des produits
et des marchés. L’impact de chaque phase sur la stratégie marketing.
Caractéristique Lancement Croissance Maturité Déclin
Partie 5 : Le Prix
Un lien est fait par l’homme entre le prix et la qualité perçue. Inversement, si le prix est faible, la
qualité sera moindre
L’importance du prix :
Le prix est une prise de décision complexe, qui dépend de différents acteurs/variables :
➢ Marketing (positionnement)
➢ Direction commerciale (volume) : faire le plus de vente
➢ Force de vente (clients) : prise en compte de la volonté des consommateurs
➢ Direction financière (marge) : rentabilité/profitabilité ou non de l’entreprise
➢ Direction générale (haut du bilan) : chiffre d’affaires
La zone de fixation du prix est située entre le prix plafond et le prix plancher, qui correspond à un
intervalle de prix.
Autres déterminants internes et externes : stratégie, marché et la demande, concurrence, pratiques
des intermédiaires.
Valeur perçue par le client (prix plafond) : un échange monétaire à lieu contre la valeur d’un produit
(ayant de la valeur, des avantages liés à sa possession ou à son utilisation), mais aussi le temps ou
l’effort que coute le produit.
ex : différence entre commerce de proximité et grande surface
Une estimation de la valeur perçue par le client via des études de marché, les intentions d’achat,
d’expérimentation
➢ Au-dessus de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit, car vous le jugeriez trop cher ?
➢ Au-dessous de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit, car vous penseriez qu’il n’est pas
de bonne qualité ?
Les couts et les objectifs :
Approche par les couts, fixation d’un prix sur la base du « point mort » :
➢ Méthode de tarification visant à atteindre l’équilibre par rapport aux coûts de fabrication et
de commercialisation d’un produit
Point mort : l’entreprise n’effectue aucun bénéfice ni aucune perte. C’est le seuil de rentabilité.
Pour le calculer, il faut que le CA (prix vente*nb produits vendus) soit égal au CT de telle manière à :
𝐶𝐴 = 𝐶𝑇 = 𝐶𝐹 + 𝐶𝑉
Fixation d’un prix « cout-plus-marge » : ajout d’une marge au cout du produit. La méthode est simple
pour le producteur et le distributeur.
La marge brute est la différence entre ce que l’entreprise fait payer au consommateur et ce qu’elle a
payé pour acquérir le produit.
Taux de marque :
Taux de marge : pourcentage de gain (ou de perte) réalisé par une entreprise ou un secteur
économique.
𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 𝐻𝑇 − 𝐶𝑜𝑢𝑡 𝑑 ′ 𝑎𝑐ℎ𝑎𝑡 𝐻𝑇 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑟𝑐𝑖𝑎𝑙𝑒
′ × 100 = × 100
𝐶𝑜𝑢𝑡 𝑑 𝑎𝑐ℎ𝑎𝑡 𝐻𝑇 𝑐𝑜𝑢𝑡 𝑑 ′ 𝑎𝑐ℎ𝑎𝑡 𝐻𝑇
Exemple : si un magasin achète une marchandise 200€, puis la revend 250€. Alors, le taux de marge
est égal à : (250 – 200)/200 x 100. Le taux de marge est de 25%
➢ La concurrence
➢ La sensibilité des consommateurs à l’égard du prix (demande inélastique ou demande
élastique)
➢ Politique d’écrémage : prix plus élevé que la concurrence. Produit haut de gamme ou
technologiquement avancé. Taux de marque très élevé.
➢ Politique de pénétration : prix plus bas que la concurrence pour gagner des PDM.
➢ Politique d’alignement : offre peu différenciée par rapport aux concurrents. Prix identiques
aux concurrents.
➢ Elasticité nulle : variation, à la hausse comme à la baisse, du prix, n’a aucun effet sur la
demande de ce bien. Il est dit que la demande n’est pas sensible au prix.
➢ Elasticité positive : si le prix augmente, la demande augmente. Effet Veblen → biens de luxe.
Plus le prix est élevé, plus la désirabilité est forte.
➢ Elasticité négative : si le prix augmente, la demande baisse. Si le prix baisse, la demande
augmente. Concerne plutôt les biens normaux.
Mangement des revenus : concerne surtout les entreprises de services.
→ Principes : faire varier les tarifs en fonction de la sensibilité au prix des différents segments du
marché, à différent moments du jour, de la semaine et de la saison. Dans un but d’augmentation du
profit et de la rentabilité du trajet.
ex : compagnies aériennes, hôtels, loueurs de voitures
Les facteurs d’influence dans la fixation des prix, autres facteurs externes : les conditions
économiques, les pratiques des intermédiaires et des revendeurs, le rôle des autorités
administratives (taxes, etc…)
Stratégie de tarification pour une gamme de produits : une attention particulière est portée à la
cohérence de la gamme de prix via les options, les produits liés, les lots de produits, la géographie
des produits (international ou non), remises et rabais.
350 publicités sont en moyenne vues chaque jour par une personne habitant dans un espace urbain.
Promotion des ventes : toutes les promotions effectuées sur le lieu de vente du produit,
merchandising.
Peut importe la taille de l’entreprise, elle va devoir suivre la logique de communication. Elle permet
de lancer une politique de communication en pensant aux objectifs et les personnes devant être
atteintes par la politique de communication
Masse Individuelle
Maitrisée par l’entreprise Publicité, promotion Force de vente, marketing direct
Non maitrisée par l’entreprise Journalistes Bouche à oreille
Force de vente : vendeurs au sein des magasins
Cibles de communication :
La communication :
La publicité média :
la publicité délivre un message parfaitement contrôlé, utilise un support payant, s’adresse à une cible
définie, l’émetteur est identifié.
La copy-stratégie (stratégie de contenu) : la cible, la promesse, la preuve (éléments qui vont prouver
la possibilité), le ton (le style de la communication)
ex : Contrex → promesse : la minceur ; la preuve : l’action sur les toxines, l’apporte en Ca et Mg ; la
cible : personnes voulant une aide au régime ; le ton : la complicité → « mon partenaire minceur ».
Le médiaplanning (stratégie de média) : choisir les supports spécifiques (médias), choisir dans ces
supports l’emplacement à acheter et fixer le calendrier précis des insertions.
Impératifs de la publicité :
➢ Attirer l’attention
➢ Être compréhensible → simple et facile à comprendre
➢ Être acceptée → ne pas utiliser des éléments trop tabous dans la société
➢ Favoriser la rétention du message → mémorisation facile
➢ Boissons alcoolisées et la loi EVIN : limite fortement le droit de faire de la pub pour les
boissons alcoolisées afin de protéger les jeunes des opérations de marketing.
La lutte contre le tabagisme en établissant le principe d’une interdiction de fumer dans les
lieux affectés à un usage collectif, ainsi que dans les lieux collectifs de transport.
➢ Produits diététique et allégations santé : Programme National de Nutrition et de Santé
→ Manger Bouger
➢ Publicité comparative : autorisée depuis 1992 (extension de loi en 2001). Ne devant pas être
« trompeuse » ou « de nature à induire en erreur ».
Publicité de marque/produit : il s’agit d’une communication sur les produits de l’entreprise, il peut
s’agir d’un produit ou de différents produits de l’entreprise.
Publicité corporate (institutionnelle) : il s’agit de la publicité portant sur l’entreprise elle-même (et
non sur ses produits) en tant qu’institutions membre de la communauté (Institut Danone).
Marketing direct :
Street marketing : technique consistant à utiliser la rue et lieux publics pour promouvoir un
évènement, un produit ou une marque.
ex : évènementiel, distribution de tracts ou flyers, pratiques variées et innovantes
Les objectifs : surprise, impact sur la mémorisation, création d’un phénomène de buzz sur internet.
Partie 8 : Le marketing opérationnel – La distribution
Distribution renvoie à se poser ces questions : quels magasins, où dans les magasins, merchandising,
opérations promotionnelles, têtes de gondole
Politique de distribution : englobe le choix de la stratégie et des canaux de distribution utilisé. Elle
comprend également les actions marketing (communication, animation, merchandising fabricant…)
et commerciales (référencement centrales, pratiques tarifaires) entreprises à destination des
distributeurs.
4 fonctions du distributeur :
Le mix distributeur :
Concept : formule & positionnement
Hypermarché : + de 2 500 m²
Supermarché : entre 400 et 2 500 m²
Supérette : entre 120 et 400 m²
Hard-discount : en général de la taille d’un petit supermarché (ne se définit pas par la surface)
Aujourd’hui, où en est-on ?
Demain, où va-t-on ?
➢ Au niveau :
- Du référencement
- Du merchandising
- De la politique de marque
- De la politique de prix
Evolution du rapport de force : trade marketing (gestion des relations)
Les producteurs de marques nationales doivent-ils accepter de fabriquer les MDD.
Circuit de distribution :
Correspond à la balance entre les besoins des consommateurs et les coûts associés à leur
satisfaction.
Tête de gondole : produit qui est mis en avant, de manière continue ou spéciale (cheminée
promotionnelle), en bout de rayon.
La force de vente : vendeurs, conseillers. Ensemble des personnels de l’entreprise dont la fonction
concerne la vente. « La force de vente ne génère pas seulement des coûts, elle tire également le
chiffre d’affaires ».
➢ Conquérir les prospects (défricheurs) : montrer tous les intérêts et produits de la marque
pour qu’il soit intéressé d’acheter.
➢ Fidéliser des clients (multi-détention) :
➢ Représenter l’entreprise (ambassadeur) :
➢ Remonter les infos terrain (participation à la veille marketing) :
Internet et la e-distribution :
Stratégie Exemples
La création de E-brand autonome : lastminute.com ; amazon.com ; ebay.com
nouvelles marques E-brand cautionnée : ooshop.com (carrefour); Hotmail.com (Microsoft).
Extensions de Click & mortar : site informationnel
marques ex : donone.fr ; Veolia.fr
traditionnelles Click & mortar : site transactionnel
Ex : Darty.fr ; Yves-rocher.fr
Partie 9 : Le marketing expérientiel
Le marketing expérientiel correspond à l’ensemble des dispositifs et actons visant à faire vivre une
expérience plus ou moins mémorable ou mémorisable à des clients ou prospects.
➢ L’ouïe, l’ambiance sonore : permet à travers des sons, musiques de se repérer. Permet
également de donner des indications sur un style, une cible que l’on souhaite toucher.
Ex : Abercrombie & Fitch → forte utilisation de la musique
Différents objectifs :
- Faire correspondre la musique avec les goûts musicaux des clients,
- Connoter l’univers de la marque
- Attirer l’attention du client
- Agir sur le rythme de visite des clients dans le magasin
Diversité des pratiques (2 façons de procéder) :
- Une gestion autonome de la musique d’ambiance,
- Une gestion assistée de l’ambiance sonore,
Quelque soit la formule, toute diffusion sonore engendre des droits à payer à la Sacem.
Valeur ajoutée de la musique :
- Pas de musique : clients passent moins de temps dans le magasin, dépensent moins,
moins bonne humeur, discutent moins avec le personnel de vente, sont plus stressés…
➢ Le gout :
- Impossibilité de tricher pour les pro du marketing
Si le consommateur n’apprécie pas le produit, il ne le rachètera pas.
- Mais possibilité d’être utilisé à des fins
Ex : Nicolas dans la campagne « Touch’n taste » →chaque mois mise en avant d’un produit
L’affluence en magasin : (ex : ouverture d’un Ikea dans une banlieue de Londres.)
➢ Prise en compte :
- Des conditions physiques de la situation (densité : rapport entre le nb de pers et la
surface de la pièce)
- De l’expérience de chacun (les impressions de la foule)
➢ Moduler l’affluence :
- Pratiquer une politique de tarifs différenciés (ex : le Louvre selon l’horaire)
- Offrir des avantages ou des services supplémentaires aux clients en période creuse.
- Mettre en place un système de réservation ou de rendez-vous (ex : expos ou musées)
- Filtrer les entrées : refuser des clients en limitant l’accès par la présence d’un vigile ou
d’un portier, comme dans les grand hôtels/magasins de luxe
➢ Rendre les capacités d’accueil plus flexibles :
- Augmenter l’amplitude horaire (ex : USA → Walmart ouvert 24/24h)
- Eclater la prestation dans l’espace (ex : Disneyland et le cheminement de l’attente dans
plusieurs pièces.
Partie 10 : La marque
➢ La marque est une trace, un symbole, un nom, un signe ou tout autre attribut qui a pour
fonction de repérer et distinguer les produits et les services d’une organisation.
➢ Plus globalement, la marque est un objet social défini par un système de valeurs qui apporte
du sens à différents acteurs sociaux (consommation, citoyens, salariés, acteurs financiers…)
Différenciation fonctionnelle : une marque est différente des autres car elle a une fonctionnalité que
les autres marques n’ont pas. Est intéressante mais pas suffisante, sur le long terme on ne peut pas
s’appuyer que sur cette différenciation.
ex : Duracell ; Oncle Ben
Différenciation symbolique : une histoire est racontée autour de la marque, qui est différente des
autres histoires (univers, valeurs symboliques).
ex : Levi’s ; Diesel
Différentiation fondée sur le prix : prix de la marque se différencie fondamentalement des autres
marques. Univers du Low Cost marche bien mais est de court terme.
ex : Hotel Formule 1 ; EasyJet
➢ Le produit, duquel part tous les autres exprimants : détient les caractéristiques du produit, le
design
- Le nom : peut être le nom du créateur, mais la plupart du temps, il faut choisir un nom
- Le logo : importance primordiale des formes, couleurs, représentation graphique
- La signature (slogan) : phrase/expression qui fait passer un message au consommateur
sur les valeurs de la marque
- Les personnages : utilisation d’animaux (caisse d’épargne, ours de Cajoline), ou d’égéries
- Packaging : faire correspondre avec la marque (ex : the bodyShop → matériaux
recyclables et sans emballage)
- Site internet ou réseaux sociaux : image de la marque, son univers,
- Communication : publicité (= montre le produit, ce que rpz la marque)
Entreprise
Identité de marque → signe émis → Bruit → image de marque
Signes émis : tous les exprimants de la marque (nom, logo, slogan, internet…)
Image de marque (Keller, 1993) : correspond aux perceptions relatives à une marque, reflétées par
les associations retenues dans la mémoire des consommateurs.
➢ Etudes qualitatives : petit échantillon, questions ouvertes (= libre réponse ≠ question fermée)
→ étude en profondeur : savoir ce que le conso ressent (ce qui lui donne envie, le freine, etc)
Ex : portrait chinois, perception spontanée…
➢ Etudes quantitatives : large échantillon, questions fermées (= oui ou non ou nuance de
oui/non)
→ étude en quantité : moins en profondeur, vérification statistique d’une tendance
ex : questionnaire,
➢ Associations fonctionnelles → termes, expressions que les pers ont évoquées, représente
une chose tangible ou physique.
➢ Association symbolique → associations intangibles, caractéristiques immatérielles
Cohérence marketing : liaison étroite des différents éléments du mix marketing constitutifs d’une
stratégie marketing.
Cohérence et études :