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Filière : Finance et Ingénierie Décisionnelle

EVALUATION DES OPTIONS


AMERICANO-ASIATIQUE EN
MATLAB AVEC LA METHODE
DIFFERENCE FINIE

Module : Méthode numérique en finance

Réalisé par : Encadré par :


REDOUANI Sami Mr. EL ASRI Brahim

Année universitaire : 2022/2023

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Introduction
C’est ici que l’ingénierie financière entre en ligne de compte. Un ingénieur financier peut
fabriquer l’option de vente dont notre exportateur a besoin. Certes, les options définies sur le
prix moyen du sous-jacent existent depuis bon nombre d’années. Ce sont les options dites «
asiatiques ». Elles sont nées à partir des besoins spécifiques de certains investisseurs qui, comme
notre exportateur, étaient à la recherche d’un profil de cash-flows que ne pouvaient leur fournir
les options classiques. De telles options sont taxées d’exotiques, car la distribution de leurs cash-
flows se démarque de celle des options classiques. Et contrairement à la plupart des options
classiques, elles sont vendues hors-bourse.

Certes, une option américaine classique dépend du chemin suivi par le sous-jacent
puisqu’il faut dans ce cas déterminer le temps optimal d’exercice. Mais cette dépendance est
faible en ce sens qu’elle n’affecte pas l’équation différentielle suivie par cette option. Elle se
traduit plutôt par l’ajout d’une borne variable. Par conséquent, un call ou un put américain sont
considérés comme classiques et non comme exotiques. Des exemples types d’options exotiques
sont les options barrières et les options asiatiques. Alors que l’option barrière dépend faiblement
du chemin suivi par le sous-jacent, l’option asiatique en dépend fortement. Comme nous serons
à même de le constater dans ce chapitre, cette dépendance se traduit par l’ajout à son équation
différentielle d’un terme qui représente cette dépendance.

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Résolution

1)

2)

4
3)

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Méthode de différences finies

 Différences finies décentrées à droite

Une première approximation de la dérivée partielle de u est donnée par la formule des
différences finies décentrées à droite :

𝜕𝑢 𝑢(𝑥, 𝜏 + 𝛿𝜏) − 𝑢(𝑥, 𝜏)


(𝑥, 𝜏) ≅
𝜕𝜏 𝛿𝜏

L’erreur d’approximation est d’ordre 1, en O(𝛿𝜏 ). La justification de cette approximation est


immédiate en utilisant une formule de Taylor.

 Différences finies décentrées à gauche

Une deuxième approximation de la dérivée partielle de u est donnée par la formule des
différences finies décentrées à gauche :

𝜕𝑢 − 𝑢(𝑥, 𝜏 − 𝛿𝜏) + 𝑢(𝑥, 𝜏)


(𝑥, 𝜏) ≅
𝜕𝜏 𝛿𝜏

L’erreur d’approximation est également d’ordre 1, en O(𝛿𝜏) Dans les deux cas, on utilise la
valeur au point courant (𝜏), et la valeur en un point voisin (à droite ou à gauche).

 Différences finies centrées

Une bien meilleure approximation de la dérivée partielle de u est donnée par la formule des
différences finies centrées, en utilisant à la fois le point voisin à gauche et le point voisin à
droite :

𝜕𝑢 𝑢(𝑥, 𝜏 + 𝛿𝜏) − 𝑢(𝑥, 𝜏 − 𝛿𝜏)


(𝑥, 𝜏) ≅
𝜕𝜏 𝛿𝜏

L’erreur d’approximation est désormais d’ordre 2, en O(𝛿𝜏²) (cf formule de Taylor).


Cette formule est beaucoup plus précise, puisque l’erreur est en 𝛿𝜏² au lieu d’être en 𝛿𝜏. Il
n’est donc pas nécessaire de raffiner énormément la grille de discrétisation en temps (et
diminuer 𝛿𝜏) pour obtenir des résultats très précis.
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Par contre, cela complique légèrement la mise en œuvre informatique, puisque c’est un schéma
à trois points (𝜏 + 𝛿𝜏, 𝜏 et 𝜏 + 𝛿𝜏) et non deux (comme les schémas décentrés précédents).

 Différences finies centrées pour la dérivée seconde

En utilisant les mêmes formules, on peut approcher la dérivée seconde en espace dans
l’équation avec la formule suivante :

𝜕²𝑢 𝑢(𝑥, 𝜏 − 𝛿𝜏) − 2 ∗ 𝑢(𝑥, 𝜏) + 𝑢(𝑥, 𝜏 + 𝛿𝜏)


(𝑥, 𝜏) ≅
𝜕𝑥² 𝛿𝑥²

 Stabilité numérique de la discrétisation

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 Schéma d’Euler implicite et explicite

- Implicite :

- Explicite :

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