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I.1. Introduction
Toute mesure physique est entachée d’erreur quelles que soient la précision de l’appareillage
et les précautions prises. Il n’est donc pas possible de connaître la valeur exacte d’une grandeur
donnée.
L’erreur absolue commise sur la détermination d’une grandeur G est la différence entre
la valeur mesurée g et la valeur exacte g0.
L’incertitude absolue g est une majoration de l’erreur absolue, évalué en se plaçant
dans les conditions les plus défavorables. Elle a les mêmes dimensions physiques que la
grandeur sur laquelle elle porte et elle s’exprime par un nombre positif avec la même unité que
celle retenue pour la grandeur. On note : g=Sup(g – g0).
L’incertitude relative est le quotient de l’incertitude absolue g par la valeur mesurée
∆𝑔
g. elle est notée 𝑔 . C’est le rapport de deux grandeurs de même nature, elle n’a donc pas de
dimension physique. Elle s’exprime en pourcentage ou sous forme fractionnaire, mais toujours
sans unité.
1
Il arrive parfois que dans une expression du type 𝑔 = 𝑓(𝑎, 𝑏, 𝑐), les valeurs de
𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 ne soient pas toutes indépendantes, certaines d’entre elles étant fonction d’une même
variable 𝑥 𝑎 = 𝑢(𝑥) et 𝑏 = 𝑣(𝑥) il convient alors, pour calculer l’incertitude sur g, de
𝑑𝑔
regrouper dans la relation différentielle donnant 𝑑𝑔 ou 𝑔 , les termes dépendant de 𝑥, avant
∆𝑔
d’effectuer les prises de valeurs absolues conduisant aux expressions de ∆𝑔 ou |𝑔| .
𝑎
Exemple : 𝑔 = 𝑏 avec 𝑎 = 𝑥 et 𝑏 = 𝑥 + 1 .
On a :
𝑑𝑔 𝑑𝑎 𝑑𝑏
= −
𝑔 𝑎 𝑏
Comme 𝑑𝑎 = 𝑑𝑏 = 𝑑𝑥 , il vient :
𝑑𝑔 𝑑𝑥 𝑑𝑥
= −
𝑔 𝑥 𝑥+1
Soit :
𝑑𝑔 1 1 1
=( − ) 𝑑𝑥 = 𝑑𝑥
𝑔 𝑥 𝑥+1 𝑥(𝑥 + 1)
D’où :
∆𝑔 1
= ∆𝑥
|𝑔| |𝑥(𝑥 + 1)|
2
∆𝑅
× 100 = 2%
𝑅
Une incertitude absolue s’exprime en générale avec un seul chiffre significatif
après la virgule.
Remarques :
Les erreurs qui faussent couramment les résultats d’une manipulation scientifique sont
classées suivant leurs origines en trois groupes : les erreurs accidentelles, les erreurs
systématiques et les erreurs d’imprécision.
1) Erreurs accidentelles
2) Erreurs systématiques
c) Erreurs d’imprécision
L’énumération bien que non exhaustive met donc l’expérimentateur sur ses gardes,
citons :
Les ampèremètres et les voltmètres classiques généralement utilisés en T.P. sont des
appareils fonctionnant comme des galvanomètres à câble mobile. Le cadre est solidaire d’une
aiguille qui se déplace devant un cadrant gradué. Les galvanomètres sont des appareils qui
mesurent des intensités de courant faible.
L’ampèremètre
Il sert à mesurer l’intensité du courant qui circule dans le circuit. Il est donc toujours
monté en série. Pour que son introduction dans le circuit perturbe le moins possible le
fonctionnement du système, il faut que sa résistance interne r soit la plus faible possible.
Le voltmètre
Le voltmètre sert à mesurer la différence de potentiel (d.d.p.) qui existe entre deux points M et
N du circuit. Il est donc toujours monté en dérivation entre les points M et N. Pour que son
introduction perturbe le moins possible le fonctionnement du circuit, il faut que sa résistance
interne soit le plus grand possible.
Le calibre
Le calibre d’un ampèremètre ou d’un voltmètre est l’intensité ou la tension maximale
que l’on peut mesurer avec l’appareil. C’est la valeur qui fait dévier l’aiguille de la totalité de
la graduation.
Il est conseillé au début de chaque montage, de partir du plus grand calibre et réduire
progressivement jusqu’au meilleur calibre.
Le meilleur calibre est celui qui donne la plus grande déviation de l’aiguille mais
n’atteignant pas la totalité de l’échelle (risque de détérioration de l’appareil). C’est aussi celui
qui donne la meilleure précision sur la mesure. Si on connait la valeur de la grandeur que l’on
veut mesurer, le meilleur calibre est le plus petit possible mais supérieur à la mesure.
Pour la lecture, il faut lire la déviation de l’aiguille sur l’échelle graduée, cette
déviation correspond à une fraction du calibre.
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Si N est le nombre total de divisions du cadran, XM le calibre utilisé et n la graduation
en face de laquelle se trouve l’aiguille, la mesure recherchée sera donnée par :
𝑛
𝑋 = 𝑁 𝑋M
Exemple : on a mesuré la tension aux bornes d’un circuit à l’aide d’un voltmètre.
L’aiguille indique 60 déviations, le calibre étant 30 V, la plus petite division étant 1 et le
nombre total de divisions de l’échelle étant 100, la mesure est :
𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 ∗ 𝑐𝑎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 60 × 30
= = 18 𝑉
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙′é𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 100
Remarque : notion de shunt d’un ampèremètre
Si l’on veut mesurer des intensités de courant supérieures au calibre maximum, on
peut réduire l’intensité traversant l’ampèremètre en plaçant une résistance suffisamment faible
Rs en parallèle sur l’appareil on réalise alors un shunt. On veut que la nième partie du courant
principal passe dans l’ampèremètre. (n, rapport entre les intensités du courant principal et du
courant passant dans l’ampèremètre, est appelé multiplicateur du shunt).
D’après les lois des courants :
𝑖 = 𝑖𝑎 + 𝑖 s avec 𝑖𝑎 = 𝑖 ⁄𝑛 et 𝑖 s = 𝑖 − 𝑖 ⁄𝑛
D’après la loi des tensions :
𝑛−1 𝑅
𝑅𝑎 𝑖𝑎 = 𝑅 s𝑖 s⟹ 𝑅 a𝑖 ⁄𝑛 = 𝑅s𝑖 ( ) ⇒ 𝑅s= 𝑎
𝑛 𝑛−1
𝑖 𝑖a
Ra
A
On a aussi :
is 𝑅𝑎
𝑖 = (1 + 𝑅𝑠 ) 𝑖 a
Le rapport Ra/Rs≫ 1 permet de mesurer des courants 𝑖 ≫ 𝑖𝑎 .
Rs
5
2) Les sources de courant : l’intensité du courant débité dans le circuit est indépendante
de celui-ci.
a) Défauts de appareils :
Le manque de justesse et de fidélité d’un appareil se traduit par une incertitude absolue
qui est constante sur toute l’étendue de la graduation. Cette incertitude se calcul à partir de la
classe de l’appareil et du calibre utilise. Il caractérise la précision de l’étalonnage de l’appareil.
Pour un ampèremètre de classe CA et de calibre IM, l’incertitude de construction est :
∆𝐼𝐶 = 𝐶𝐴 𝐼𝑀 ⁄100
Pour un voltmètre de classe CV, et de calibre VM, l’incertitude de construction est :
∆𝑉C= 𝐶𝑉 𝑉𝑀 ⁄100
Si l’appareil est de classe 𝐶𝑥 , cela veut dire qu’en bout d’échelle, l’incertitude relative
ne dépasse pas Cx%.
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II.2.4. Mesure à la règle graduée, à un appareil numérique et au pied à coulisse
a) A la règle graduée
b) A un appareil numérique
L’incertitude due au pied à coulisse est donnée par le vernier. Ce dernier est constitué par une
réglette mobile (curseur qui se déplace le long d’une règle fixe). Un vernier est dit au 1/nième si
la réglette a n graduations.
Remarque :
Pour faire la mesure avec le pied à coulisse, on utilise la règle suivante :
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a) On lit la graduation x de la règle fixe qui précède le zéro du curseur qui correspond à la
partie entière de la mesure.
b) On cherche la coïncidence et on lit la division y du curseur qui coïncide avec une
division de la règle. Cette lecture donne les yième/n de l’unité :
𝑦
La mesure est donc : x+𝑛.
Ce sont des résistors étalonnés. Chaque boite comprend 11 résistors étalonnés que l’on
peut additionner en série ou en parallèle au moyen d’un bouton moleté (commutateur). Si une
boite est utilisée entre les bornes A et C, elle permet de réaliser une résistance connue que l’on
peut faire varier à volonté entre 0 × 10𝑛 𝛺 et 11 × 10𝑛 𝛺 (n étant un entier). Il existe toute une
gamme de boite de 𝑛 = −1 jusqu’à 𝑛 = 6. Il est inscrit sur chaque boite le courant maximal
admissible sous peine de détérioration. La précision garantie par le constructeur est indiquée
sue un des cotés de la boite. Il faut toujours éviter de faire passer inutilement du courant entre
deux mesures car les résistances s’échauffent et leur valeur peut légèrement varier.
8
La valeur lue au repérage (ici 2) doit être multipliée par le facteur multiplicateur (ici
10 ici n=1) pour trouver la valeur de la résistance entre les bornes A et C.
Dans l’exemple 𝑅𝐴𝐶 = 2 × 10 = 20𝛺.
Si on est branché entre B et C, 𝑅𝐵𝐶 = (11 − 2) × 10 = 90𝛺. Entre A et B on a la
résistance maximale. Soit : 𝑅𝐴𝐵 = 11 × 10 = 110𝛺.
Il est donc conseillé, quand on veut faire varier la résistance et pour faciliter la lecture
de se brancher entre A et C.
Ces boites comprtent en outre un système de crochetage permettant de les assembler
mécaniquement les unes aux autres (en série ou en parallèle).
Ce sont des résistors étalonnés. Chaque boites comprend 9 résistors étalonnés que l’on
peut additionner en série ou en parallèle. Lorsqu’on veut associer ces boites en série, on prend
juste les bornes d’entrée et de sortie de la série que l’on désire. Par exemple, on veut associer
en série les boites de 𝑥10−3 𝑘𝛺 à 𝑥1𝑘𝛺, on prend juste l’entrée de 𝑥10−3 𝑘𝛺 et la sortie de
𝑥1𝑘𝛺. Toutes les boites 𝑥10−3 𝑘𝛺𝑘𝛺, 𝑥10−2 𝑘𝛺, 𝑥10−1 𝑘𝛺 𝑒𝑡 𝑥1𝑘𝛺 sont en série. Ces boites
comportent également un condensateur de capacité 75𝜇𝐹.
c) Rhéostats
C’est un résistor variable qui comporte trois bornes. La borne C est celle reliée au
curseur. Ici on n’a pas la valeur de la résistance.
Lorsqu’on est branché entre A et C (ou entre B et C), on peut faire varier la résistance,
entre A et B on a la totalité invariable. On l’utilise pour faire varier l’intensité du courant dans
un circuit, il est alors branché en série.
Pour déterminer l’erreur sur la résistance on utilise la précision donnée par le
constructeur, elle se trouve généralement sur les boites et s’exprime en pourcentage. On a :
∆𝑅 𝑃×𝑅
𝑃= × 100, ⟹ ∆𝑅 = ,
𝑅 100
Si les boites sont montées en série on a :
𝑃 ×𝑅 +𝑃 ×𝑅2 +⋯+𝑃𝑛 ×𝑅𝑛
∆𝑅 = 1 1 2 100 .
d) Montage potentiométrique
On peut faire varier une tension en utilisant un résistor variable à trois bornes.
Généralement on utilise un rhéostat.
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C
V
Variable
V0
Pour faire cela on applique une tension V0 aux extrémités A et B. on a alors une tension
variable entre A et C ou entre B et C, sa valeur étant comprise entre 0 et V0.
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Source de tension alternative
Résistor
Résistor variable
Condensateur
Diode
Condensateur variable
Self (bobine)
Transistor
Self variable
Connexions électriques
Les connexions peuvent se faire avec des câbles, des batteries, des sondes ou toutes
autres jonctions conductrices. Elles sont représentées sur le schéma par des assemblages de
segments de manière à rendre le schéma net.
On ne représente pas les bornes des appareils mais on doit savoir que si on arrive par
une borne (entrée), il faut continuer par l’autre borne (sortie) jusqu’à ce que le circuit soit
fermé.
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c) Choisir des échelles simples, en utilisant au mieux la surface de la feuille de papier
millimétré. Les indiquer clairement en portant les graduations de façon régulièrement
espacées sur les deux axes.
Pour tracer la courbe 𝑦 = 𝑓(𝑥), il faut :
a) Indiquer chaque point expérimental de coordonnée 𝑥 et 𝑦 non pas par un simple point,
car le symbole doit rester visible quand la courbe sera tracée, mais par une croix ou un
autre symbole (+, 𝑥, … 𝑒𝑡𝑐).
b) Porter pour chaque point, les rectangles d’incertitudes : rectangles centrés sur les points,
de côtés parallèles aux axes et égaux à 2∆𝑥 et 2∆𝑦.
c) Tracer la courbe au crayon, d’un trait fin, en la faisant passer au mieux par les différents
rectangles d’incertitude.
Remarques :
a. Il peut arriver qu’il existe un point isolé (manifestement en dehors de la courbe) : c’est
ce qu’on appelle un point aberrant, il provient d’une erreur supplémentaire non chiffrée
par le calcul d’erreur, on ne tiendra pas compte d’un tel point.
b. Si la courbe est une droite et que l’on veuille en déterminer la pente, une méthode
consiste à tracer les droites extrêmes de pentes 𝑎1 et 𝑎2 passant par les rectangles
𝑎 +𝑎
d’incertitudes, puis à prendre pour pente moyenne : 𝑎 = 1 2 2
L’incertitude absolue sur 𝑎 est obtenue en majorant l’erreur absolue soit :
|𝑎1 − 𝑎2 |
∆𝑎 = |𝑎 − 𝑎1 | = |𝑎 − 𝑎2 | =
2
c. Si l’on sait que la loi physique étudiée est de la forme 𝑦 = 𝑎𝑥, on considèrera lors des
tracés que l’origine des axes est un point sûr par lequel le prolongement des droites doit
passer.
d. Si la droite ne passe pas par l’origine, la pente et l’ordonnée à l’origine sont données
par :
|𝑎1 − 𝑎2 | 𝑎1 + 𝑎2 |𝑏1 − 𝑏2 | 𝑏1 + 𝑏2
∆𝑎 = ,𝑎 = , ∆𝑏 = ,𝑏 =
2 2 2 2
Exemple de tracés :
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III.2. Diagramme de compatibilité :
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X1-X1 X1+X1 1ère méthode
2ème méthode
X2-X1 X2+X1
Zone de compatibilité
Le C.R. doit permettre à ceux qui n’ont pas suivi le travail expérimental de connaître
les résultats et d’avoir l’interprétation de l’expérimentateur. Il doit être clair, bien présenté,
rédigé avec des phrases concises et précises.
Tout compte rendu sera remis à la fin de chaque séance. Il doit être articulé autour des
points suivants :
Il est à noter que, les quatre points ci-dessus doivent être effectués par groupe en amont
(à la maison ou bibliothèque). Les autres points (5 à 8) sont effectués au laboratoire.
5) Résultats expérimentaux ;
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Remarque : si une manipulation a plusieurs parties, il est important de faire des « petites
conclusions » sur chaque parties, la conclusion générale étant le résumé de ces dernières.
Il est à noter que la préparation de la manipulation faite en amont doit être consignée
dans le cahier de préparation qui sera noté à chaque séance. Elle doit être rédigée suivant le
même protocole qu’un CR.
NB :
➢ Toujours remettre le poste de travail dans l’état initiale après chaque séance de TP ;
➢ Toujours appeler le professeur en cas de difficultés de branchement, de
compréhension, de manipulation ;
➢ Ne jamais brancher les appareils sans l’accord des encadreurs.
MANIPULATION D’INTRODUCTION
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G : Générateur de tension continu, réglé à la tension qui vous sera indiquée par les
enseignants (il est conseillé de toujours avoir le générateur en face de soi).
A : Ampèremètre
Résistor de résistance X.
K : Interrupteur
Pour cinq positions du curseur du rhéostat, noter les valeurs de l’intensité et de la
tension correspondantes. Porter vos résultats dans un tableau récapitulatif et y ajouter
les incertitudes.
Tracer sur un papier millimétré le graphe de la fonction U(I) et déduire la résistance.
Donner l’écriture scientifique.
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MANIPULATION N° 1 : COURANT CONTINU 1 : Pont de Wheatstone
But : Mesurer avec précision satisfaisante la valeur d’une résistance inconnue à l’aide du pont
de Wheatstone.
Appareillage : générateur de courant continu, boite de résistances variables x103Ω et x104Ω
(pour réaliser la tête de pont), interrupteur avec contact intermittent, boite de résistors de x100Ω
à x106Ω, un résistor à résistance inconnue (X), galvanomètre, câble de connexion.
Réaliser le montage suivant (penser à bien connecter les bornes du générateur et celles du
galvanomètre) :
E : source inconnue 5V, R : association de boite en série de x100Ω à x106Ω, a et b : boites aoip
permettant de réaliser des rapport a/b demandés. Ces deux résistors pourront être choisis sur la
boite « tête de pont » : boite unique qui permet au rapport a/b des valeurs K.
Le mode opératoire est le suivant : après avoir réalisé le montage, vérifier d’abord que pour R
= 0Ω et R = max (toutes les boites au max), les déviations de l’aiguille du galvanomètre sont
de sens contraire, cela signifie tout simplement que l’équilibre du pont se situe entre ces
valeurs.
Puis en partant de la boite x106 Ω, diminuer division par division en utilisant les boites dans
l’ordre décroissant, jusqu’à obtenir un changement de sens pour la déviation de l’aiguille. Si
cette condition n’est jamais réalisée, c’est qu’il y a un problème dans votre montage ; inutile
de continuer sans y remédier.
Si la condition est réalisée (changement de sens du galvanomètre), on a dépassé l’équilibre et,
il faut revenir d’un cran en arrière sur la dernière boite. Continuer à diminuer R en agissant sur
la boite suivante et ainsi de suite par approximations successives jusqu’à l’équilibre.
Si la condition est réalisée sur une boite, s’assurer que les boites restantes n’influencent pas
l’équilibre.
Recommandation
Pendant la recherche de l’équilibre du pont, l’interrupteur K placé dans la branche BD ne doit
être fermé que de brefs instants (utiliser la position contact intermittent de l’interrupteur).
𝑎
1) Retrouver par application de la loi de maille la relation 𝑋 = 𝑏 ∗ 𝑅
2) Déterminer expérimentalement la valeur de la résistance inconnue X et son incertitude
correspondant en donnant au rapport a/b les valeurs 0.1 ; 10 et 100 (X doit être
déterminée avec les trois rapports). Pour chaque valeur de X, regrouper les résultats
dans le tableau suivant :
Représenter le résultat final sous la forme 𝑋 ± ∆𝑋 (on retiendra la valeur de X pour laquelle
l’incertitude relative ∆𝑋/𝑋 est la plus faible).
I. Rappels théoriques
a) Condensateurs et bobine
Rappeler brièvement les résultats théoriques relatifs aux mesures de tension aux bornes
d’un condensateur et d’une bobine, aux lois d’association de condensateurs, au calcul
d’impédance aux bornes d’un condensateur.
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𝑈
𝐼= (où 𝑍 est l’impédance du circuit), et présente un déphasage 𝛼 par rapport à la tension
𝑍
appliquée.
I.1 Cas d’un circuit comportant résistor, self-inductance et condensateur branchées en
série
1 2
𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔 − )
𝐶𝜔
La différence de phase 𝛼 entre la tension aux bornes du circuit et l’intensité du courant qui le
parcourt est telle que :
1
𝐿𝜔− 𝑅+𝑟
𝐶𝜔
𝑡𝑎𝑛𝜑 = , et cos𝜑 =
𝑅+𝑟 𝑍
II. Manipulation
Courant alternatif
Impédance d’un condensateur – Vérification des lois d’association des condensateurs
Appareillage : Générateur PHYWE, ampèremètre, voltmètre, boite de condensateurs inconnus
avec ses connecteurs, interrupteur, câbles de connexions.
On se propose de mesurer les capacités des condensateurs et de vérifier les lois
d’associations, ainsi que les caractéristiques d’une bobine.
19
II.1. Réaliser le montage suivant (penser à insérer un interrupteur) :
20
II.5. Réaliser le montage précèdent en ajoutant au résistor X1 et la bobine (L = 22 mH, r =
249 Ω), un condensateur de capacité C = 2.15 µF (penser à insérer un interrupteur). La tension
utilisée au générateur est de 24 V.
Déterminer la résistance X1.
III. Comparer les résultats obtenus aux questions II.3, II.4 et II.5. Faire le diagramme
de compatibilité et choisir la meilleure méthode.
La construction de l’image d’un objet, à travers une lentille mince est rappelée ci-dessous :
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A objet réel A objet réel A objet virtuel
A’ image réelle A’ image virtuelle A’ image réelle
Deux méthodes sont essentiellement utilisées pour mesurer les distances focales :
1- Méthode des points conjugués
La formule de conjugaison s’écrit, en prenant comme sens positif celui de la propagation de la
lumière, et pour origine le centre optique de la lentille :
1 1 1
− = 𝑎𝑣𝑒𝑐 ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅ = 𝑝, ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ = 𝑝′ , 𝑂𝐴 𝑂𝐹 ′ = 𝑓′
𝑝′ 𝑝 𝑓 ′
F’ est le foyer image
f’ est la distance focale image de la lentille, elle est positive pour une lentille
convergente et négative pour une lentille divergente.
Le grandissement d’une lentille mince et le rapport :
̅̅̅̅̅̅
𝑝′ 𝐴′𝐵′
𝛾= =
𝑝 ̅̅̅̅
𝐴𝐵
2- Méthode de Bessel
Pour une distance donnée de l’objet à l’écran supérieur à 4𝑓′, il existe deux positions O1 et O2
de la lentille pour lesquelles on obtient une image nette sur l’écran.
II. Manipulation
Appareillage : Banc optique ; lentilles convergentes ; lentille divergente ; écran
II.1 Lentille mince convergentes
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Cas d’un objet réel
a) Méthode des point conjugués
Mode opératoire : la position de l’objet étant fixe, faire varier p’, en déplaçant l’écran jusqu’à
obtenir sur celui-ci une image nette. Mesure p et p’, ainsi que la dimension A’B’ de l’image (la
dimension de l’objet est de 20 cm).
Faire quatre (changer la position de l’objet) mesures et noter les résultats dans le tableau faisant
apparaitre ∆𝑝, 𝑝, ∆𝑝′ , 𝑝′ , ∆𝑓 ′ , 𝑓 ′ , 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡 𝑒𝑡 𝑙 ′ 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒 (mesure
algébrique), et leur rapport : ∆𝑝′⁄∆𝑝 𝑒𝑡 𝑝′⁄𝑝.
On constate que l’image parait nette sur une certaine distance égale à 2∆𝑝1 ′, qui
représente la latitude de mise au point. On a
∆𝑝′ = ∆𝑝1 ′ + ∆𝑝2 ′
∆𝑝2′ 𝑒𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑐𝑒𝑟𝑡𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒.
b) Méthode de Bessel
Mode opératoire : prendre une distance supérieure à 4f’ entre l’objet et l’écran, déplacer l’écran
jusqu’à l’obtention de la première image nette sur l’écran, relever la position de la lentille O 1,
continuer de déplacer l’écran jusqu’à l’obtention de la seconde image nette, noter cette position
O2
a) Etablir la formule permettant de déterminer f’.
b) Etudier la lentille L1. Faire quatre mesures et noter les résultats dans un tableau
identique au suivant :
∆𝐷(𝑐𝑚) 𝐷(𝑐𝑚) ∆𝑑(𝑐𝑚) 𝑑(𝑐𝑚) ∆𝑓′(𝑐𝑚) 𝑓′(𝑐𝑚)
c) Déterminer 𝑓 ′ 𝑒𝑡 ∆𝑓′
d) Comparer les résultats obtenus par les deux méthodes en faisant un diagramme
compatibilité.
II.2 Lentille minces divergentes
23
Appareillage : Banc optique, lentille convergente, lentille divergente, objet, image
Mesure de la distance focale d’une lentille divergente par la méthode des lentilles accolées.
1
La vergence d’une lentille mince est 𝐶 = 𝑓′ ( C s’exprime en dioptries, symbole 𝛿, si 𝑓′ est
exprimé en mètre).
Lorsque on accole deux lentille mince L1 et L2, la vergence C de l’ensemble est telle que
C=C1+C2.
Après avoir accolé la lentille divergente (LD) à étudier à la lentille convergente (LC) de
vergence 0.1 𝛿, de telle sorte que l’ensemble soit convergent, déterminer la distance focale de
la lentille divergente en utilisant l’une des méthodes précédentes (point conjugués ou Bessel)
au choix. NB. Considérer le centre optique du système au milieu des deux supports accolés.
Il existe deux façons équivalentes de calculer le champ magnétique créé par un courant. La
première utilise la loi de Biot et Savart et la seconde le théorème d’Ampère. Nous rappelons
ici le calcul du champ magnétique créé par une spire de centre O, d’axe Oz, de rayon moyen
→
𝑅̄ parcourue par un courant I, en utilisant la loi de Biot et Savart. L’élément de longueur 𝑑 𝑙
→
entourant le point P créé au point M un champ 𝑑𝐵 (voir fig. 1) donné par:
→
⃗ = 𝜇0 𝑁𝐼 𝑑𝑙∧𝑟
𝑑𝐵 3
avec 𝑟 = ‖𝑃𝑀‖ (1)
4𝜋 𝑟
24
→ → 𝜇0 𝑑𝑙
Comme 𝑃𝑀 ⊥ 𝑑 𝑙 , alors 𝑑𝐵 = 𝑁𝐼
4𝜋 𝑟2
B(M) est normale en M à tout plan de symétrie passant par M et laissant Idl invariant.
𝑅
𝑑𝐵𝑍 = 𝑑𝐵 𝑠𝑖𝑛( 𝛼) = 𝑑𝐵 𝑟 (2)
Par raison de symétrie, il est évident que B est parallèle à Z donc B est l’intégrale de dBz. Le
terme µ0/4π NI R/r3 est constant donc l'intégrale de dBz se réduit à l'intégrale de dl sur le cercle
ce qui vaut évidemment 2 πR, donc :
2
𝜇0 𝑅
𝐵= 𝑁𝐼 3/2 (3 )
2 2
(𝑅 +𝑍 2 )
𝜇0 est la perméabilité magnétique du vide : 4𝜋10−7 𝑆𝐼, 𝑅est le rayon moyen de la bobine, Z
est la distance allant du centre de la bobine au point considéré, N est le nombre de spires et I
est l’intensité du courant. Au centre de la bobine on a :
𝜇
𝐵 = 2𝑅0 𝑁𝐼 (4)
La relation (3) nous permet de déterminer le champ magnétique produit sur l’axe d’une paire
de bobines de Helmholtz.
Le calcul du champ magnétique pour des points n’appartenant pas à l’axe est très complexe et
ne fera pas l’objet de notre étude.
b) Champ magnétique créé par des bobines de Helmholtz
On appelle bobines de Helmholtz, une paire de bobines circulaires, identiques, alimentées par
un courant électrique circulant dans le même sens, disposées symétriquement, ayant un même
axe et séparées par une distance égale à leur rayon commun 𝑅.
2 −3/2 2 −3/2
1 2 𝑅 2 𝑅
′
𝐵 = 2 𝜇0 𝑁𝐼 {[𝑅 + ( 2 + 𝑧) ] + [𝑅 + ( − 𝑧) ] } (5)
2
25
Au centre de notre système, le champ magnétique est donné par :
8 𝜇0 𝑁𝐼
𝐵0′ = 53/2 (6)
𝑅
II Manipulation
b) Il est nécessaire de mettre le tesla mètre à zéro avant d’effectuer une mesure. En effet,
même en l’absence de champ magnétique, l’appareil peut indiquer des valeurs non nulles
(phénomènes de dérive dû à la structure interne du détecteur) après avoir déconnecté la ou les
bobine(s).
26
b) Comparez la valeur du champ magnétique mesurée au centre de la bobine à la valeur
théorique au même point avec 𝑅 = 10,00 𝑐𝑚 et N=500.
Se servir du schéma ci-dessous pour déterminer les positions et les champs correspondants
afin de remplir le tableau précédent.
27
e) Tracez sur un même graphe B(a+b) en fonction de z pour 𝑑 = 𝑅.
d étant la distance entre les centres des deux bobines. Commentez vos courbes.
III - Matériel utilisé :
- Un micro tesla mètre utilisant une sonde à effet Hall de gamme 0 – 1,999 mT ;
- Un régulateur de courant continu débitant en sortie un courant variant entre 50 ~ 400 Ma
(avec une connexion parallèle entre les deux bobines), stabilité 1%, (110V±5%, 60Hz) ;
- Deux bobines de 500 spires chacune, de diamètre extérieur 21,0 cm et de diamètre intérieure
19,0 cm montées sur support quadrillé en marbre ;
- Une règle graduée ;
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2) Vérifier à l’aide d’un voltmètre supposé exacte le bon fonctionnement du voltmètre1
réaliser. Corriger si nécessaire la résistance R en justifiant la correction apporter.
3) Pour 6 points régulièrement répartis à l’intérieur du calibre, faire un tableau récapitulatif
indiquant la tension Vm mesurée, la tension exacte Ve, et le pourcentage d’erreur.
4) Calculer, pour le calibre, la résistance interne du voltmètre réalisé et évaluer son
incertitude. Conclure.
II.4
2) Vérifier à l’aide d’un ampèremètre supposé exact le bon fonctionnement de
l’ampèremètre réalisé. Corriger si nécessaire la valeur du shunt en justifiant la
correction.
3) Pour 6 points régulièrement répartis à l’intérieur du calibre, faire un tableau récapitulatif
indiquant les valeurs de l’intensité mesurée Im, l’intensité exacte Ie et le pourcentage
d’erreur.
4) Calculer la résistance interne de l’ampèremètre réalisé et évaluer son incertitude.
Conclure.
|𝑉𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒 −𝑉𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 |
Remarque : pourcentage d’erreur (%Er) pour le voltmètre %𝐸𝑟 = ∗ 100
𝑉𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒
29
𝐶𝑣 → 𝑁𝑚𝑎𝑥 𝑈 ∗𝑋
méthodes suivantes : → 𝑈 = 𝑁 𝑣 ; 𝐶𝑣 est le calibre, 𝑁𝑚𝑎𝑥 est le nombre de
𝑈→𝑋 𝑚𝑎𝑥
division du galvanomètre, X est la position de l’aiguille du galvanomètre et U la tension
mesurée.
Etude dynamique
1) But de la manipulation :
Etude du mouvement d’une bille sur un plan incliné pour la détermination de l’accélération
du mouvement.
1) L’expression de l’accélération :
Dispositif et théorie :
Equation horaire de son mouvement :
La bille à un mouvement rectiligne uniformément accélérer donc son accélération 𝛾est
constante
𝑑𝑣
𝛾= ⇒ 𝑑𝑣 = 𝛾. 𝑑𝑡
𝑑𝑡
𝑉 𝑡 𝑡
Posons aux intervalles ∫𝑉𝑜 𝑑𝑣 = ∫𝑡𝑜 𝛾. 𝑑𝑡 = 𝛾 ∫𝑡𝑜 𝑑𝑡
30
D’après la condition initial : to=0 ; Vo=0 ;et xo=0
31
or a t = 0 Vi = 0 donc Eci = ½ m Vi2 =0
⇒ 𝛥𝐸𝑐 = 𝐸𝑐𝑓 = ½ m Vf2 = 7/10 Vf2 = m.g.h ⇒ 7/10 V2 = g.h
d’ où 𝜸 = 5/7 g sin 𝛼
On a : 𝛾 = 7 𝑠𝑖𝑛 𝛼 . 𝑔 et = 2
5 2x
t
On égalant ces deux formules on trouve :
2
g =14. x
7 sin 2
t
5)Instrument de mesure t de t, x de x et h de h:
Le temps t est mesuré à l’aide d’un chronomètre alors :
𝛥t = 0.01 s
La distance x est mesuré à l’aide d’une règle graduée alors :
𝛥x = 1 mm = 0.1 cm
La distance h et x est mesuré à l’aide d’une règle graduée alors :
𝛥h = 𝛥x = 0.1 cm
6) l’expression de l’incertitude g de g :
2
On a : g =14. x 2
5 h
t
Log g = log 14 x2 – log 5 h t2
Log g = log 14 + 2 log x – log 5 – log h – 2 log t
d log g = d log 14 + 2 d log x – d log 5 – d log h – 2 d log t
32
𝑑𝑔 𝑑𝑥 𝑑ℎ 𝑑𝑡
=2 − −2
𝑔 𝑥 ℎ 𝑡
𝛥𝑔 2 1 2
= | | 𝛥𝑥 + | | 𝛥ℎ + | | 𝛥𝑡
𝑔 𝑥 ℎ 𝑡
2 1 2
𝛥𝑔 = [| | 𝛥𝑥 + | | 𝛥ℎ + | | 𝛥𝑡] 𝑔
𝑥 ℎ 𝑡
I. MANIPULATION
Pour, placer chaque bille sans vitesse initiale en un point indiqué du plan et la laisser glisser
jusqu’à la butée et relever à chaque fois les paramètres suivants.
1) Reproductivité de mesures
33
2) En déduire g graphiquement
Pour la déterminer : mesurer h à partir de la paillasse jusqu’au point d’attache du
plan incliné. Utiliser cette valeur de h et pour 6 positions de x entre 20 et 120 cm par
pas de 20 cm.
✓ mesurer la distance x parcouru par la bille m1
✓ évaluer le temps mis par la bille pour parcourir la distance x
5
✓ tracer le graphe x = f(𝑡 2 ) (𝑥 = 14 𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼𝑡 2 ) déterminer la pente de
ce graphe
✓ en déduire g et commenter.
x (cm)
∆x (cm)
t (s)
∆t (s)
Principes : Une bille de Vitesse 𝑣 dans un fluide de viscosivite 𝜂 est soumis à trois forces
: Son poids 𝑃⃗=m𝑔, la poussée d’Archimède 𝑃⃗a = ρfV𝑔 et la force de Frottement 𝐹 R
produit par le fluide est proportionnelle à la Vitesse 𝑣 de chute et au rayon r de la bille :
FR=6𝜋𝜂𝑣𝑟 (d’après Stokes) ; où 𝜂 est le coefficient de viscosivite (caractérise la
résistance à l'écoulement laminaire d'un fluide incompressible) et V le volume de la bille.
A l’équilibre on a ainsi :
𝑃⃗ + 𝑃𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐹𝑟
⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 ⇒ 𝑚𝑔 − ρ𝑓 𝑉𝑔 − 6𝜋𝜂𝑣𝑟 = 0
𝑚𝑔 ρ𝑓 𝑉𝑔 4
6𝜋𝜂𝑣𝑟 = − or 𝑉 = 3 𝜋𝑟 3 et 𝑚 = ρ𝑏 𝑉
𝑟 𝑟
2(ρ𝑏 − ρ𝑓 )𝑟 2
𝜂=
9𝑣
34
2 (ρ𝑏 − ρ𝑓 ) 2
𝑣= 𝑟
9 𝜂
𝑚 3𝑚
D’autre part, on sait que ρ𝑏 = = 4𝜋𝑟 3.
𝑉
Materiel:
35
6) Lâcher la bille au-dessus du liquide. Essuyez la bille soigneusement avant de la
réutiliser.
7) Déterminer le temps de chute de la bille entre h2 et h1 (10 mesures) et calculer la
vitesse moyenne des billes.
8) Déterminer la viscosité dynamique ɳ et cinématique (ν = ɳ/ρ) de ces deux fluides.
9) Afin de calculer la viscosité dynamique de la glycérine on utilise la formule de
Stokes. En réalité la formule de Stokes est seulement valable pour des récipients
infiniment grands. Pour des récipients de taille finie (de forme cylindrique de rayon
R) il faut corriger la formule. On a donc :
2(ρ𝑏 −ρ𝑓 )𝑟 2 2.1𝑟
𝜂= ∗1/λ avec λ = (1 + ).
9𝑣 𝑅
Le pendule réel est un pendule composé puisque la sphère pesante a un rayon 𝑅. On peut
calculer son moment d’inertie 𝐼 par rapport à l’axe horizontal passant par 𝑂.
2
𝐼= 𝑚𝑅 2 + 𝑚𝑙 2
5
Pour de petites oscillations isochrones, l’équation du mouvement est :
𝑑2 𝜃 𝑚𝑔𝑙
+ 𝜃=0
𝑑𝑡 2 𝐼
36
C’est un mouvement sinusoïdal de période :
2 2 2
𝐼 𝑚𝑅 2 + 𝑚𝑙 2 𝑅 + 𝑙2
𝑇 = 2𝜋√ = 2𝜋 √ 5 = 2𝜋 5
√
𝑚𝑔𝑙 𝑚𝑔𝑙 𝑔𝑙
2 2
𝑅 + 𝑙2 2𝑅 2 𝐿
5
Si on pose 𝐿 = = + 𝑙, on a 𝑇 = 2𝜋 √𝑔
𝑙 5𝑙
Ce pendule composé est donc équivalent à un simple dont la longueur est égale à 𝐿.
Pendant la manipulation, nous allons assimiler la longueur 𝐿 du fil à 𝑙 = 𝑂𝑃 (𝑂 est le point
d’attache supérieure du fil et 𝑃 le centre de gravité de la boucle) en commettant une erreur 𝐼0 =
2 2 2
2𝑅 2 𝑅 +𝑙 𝑙
= |𝐿 − 𝑙| provenant de la résolution de l’équation 5 = 𝑔. On pourra négliger 𝑙0 devant
5𝑙 𝑔𝑙
𝐿 à partir d’une certaine longueur 𝑙𝑚𝑖𝑛 du fil à déterminer. 𝑙𝑚𝑖𝑛 est la longueur à partir de
laquelle on peut considérer le pendule réel comme un pendule simple.
Soit ∆𝑙 l’incertitude commise sur la mesure. Si 𝐼0 est négligeable devant 𝑙, (exemple
∆𝑙
𝑙0 ≫ 10), 𝑙0 est forcément négligeable devant 𝐿 .
II. MANIPULATION
37
• Repérage du point d’attache supérieur du fil l5
Calculer l = l1 + l2 + l3 + l4 + l5
𝛥𝑙
Déterminer lm en résolvant l’équation 𝑙0 < 10
38
II. Mesure de la f.e.m d’une pile
Appareillage : pile affichant 9V, Oscilloscope DS2100CA, pile étalon, câbles de connexion,
sondes, connecteurs BNC-Banane.
La partie négative de la sonde (pince crocodile) doit être reliés à la borne négative de la pile et
la partie positive (petit crochet) à la borne positive.
1) Enfoncer la touche Menu deux fois, les signaux des deux voies disparaissent. Enfoncer
la touche CH1. Toutes les manipulations suivantes se font alors avec la voie.
2) Régler le zéro du signal en lui choisissant une position y de départ, y=0 par exemple.
Enfoncer la touche F1 jusqu’à l’obtention de le fonction TERRE. Régler le zéro en
utilisant la touche cursor 1. Si on veut modifier ce zéro ou le préciser, mettre la voie 1
à la masse en enfonçant la touche F1 jusqu’à l’obtention de la fonction terre ou
repréciser le zéro à l’aide cursor 1. Revenir à la fonction DC pour lire l’impulsion.
3) Enfonce la touche F1 jusqu’à l’obtention de la fonction DC (Direct Current) de lecture
en courant continu.
4) Choisir le coefficient d’atténuation permettant de mesurer la tension voulue. Pour cela,
appuyer sur CH1 puis sélectionner l’option a l’aide de la touche F3 (sonde 10). Vérifier
que le sélecteur du bout de la sonde est aussi au facteur x 10 (coefficient d’atténuation
de la sonde). Choisir au sélecteur de gain de l’oscilloscope la sensibilité 10Volts/Div.
5) Brancher la pile sur la voie 1 (CH1) et noter en nombre de divisions l’impulsion
verticale du signal par rapport au zéro précédemment fixé.
6) Donner, avec précision, la valeur de la f.e.m. de votre pile (mesure principale et
incertitude).
7) Refaire cette mesure pour la sensibilité 2.5 Volts/Div (penser à l’option fin et au
coefficient d’atténuation).
8) Calculer à chaque fois la précision de la mesure.
9) Remarque : mettez vos résultats dans un tableau comme celui présenté ci-dessous :
39
∆𝑓.𝑒.𝑚
𝑝𝑟é𝑐𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 = ∗ 100 ∆𝑓. 𝑒. 𝑚 = 𝑠𝑒𝑛𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é ∗
𝑓.𝑒.𝑚
𝑚𝑜𝑖𝑡𝑖é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑓. 𝑒. 𝑚 = 𝑠𝑒𝑛𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é ∗ 𝑖𝑚𝑝𝑢𝑙𝑠𝑖𝑜𝑛. 𝐼𝑚𝑝𝑢𝑙𝑠𝑖𝑜𝑛 ∶
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑é𝑣𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒.
𝑈𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡𝑢𝑛 "𝑐𝑎𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢. "
10) Quel est le calibre le mieux adapté pour la mesure de la f.e.m. ? justifier votre choix.
Conclure le lien entre la sensibilité et la précision de la mesure.
10) Connecter la voix 1 au transformateur et la voix 2 au GBF de façon à visualiser les deux
Fixer la fréquence du GBF à 150 Hz, puis reproduire sur un papier millimétré les
signaux observés.
40
PARTIE 2 : REDRESSEMENT DU COURANT ALTERNATIF
Le courant électrique est généralement produit et transporté sous forme alternative.
Au lieu d’utilisation, il est nécessaire de le mettre sous forme continue. Dans le cas de
l’électronique grand public (radio, télé, micro-ordinateur), le secteur 220 volts est
préalablement ramené à environ 10 volts à l’aide de transformateurs.
BUT :
Produire une tension continue à partir d’une source alternative. Mais l’amplitude de la
tension ainsi obtenue étant variable dans le temps, il s’agira ensuite de la filtrer pour rendre
son utilisation pratique et convenable.
PRINCIPE :
Dans un fil parcouru par un courant alternatif, les électrons circulent dans un sens
pendant la première moitié de la période, puis dans le sens inverse pendant l’autre moitié. Il
existe des dispositifs physiques (ex. Diodes), qui ne laissent passer les électrons que dans un
sens donné. Insérés dans le circuit électrique, ils permettent de produire un courant ne
circulant que dans un sens. Du point de vue de la tension, elle sera uniquement positive ou
négative.
La figure 1 illustre bien ce fait. La tension V(t) représentée en 1.a est présentée à l’entrée
du circuit 1.b constitué par une diode D et une charge Re. Aux bornes de Re, on
recueillera la tension représentée en 1.c. Noter qu’une tension positive est obtenue avec
l’orientation indiquée de D. Inverser cette orientation conduit au passage de l’alternance
négative.
41
Etude qualitative des signaux :
La forme de la tension d’entrée et de sortie seront visualisées à l’aide d’un
oscilloscope. Pour cela on injectera le signal d’entrée dans le canal A ou voie 1, et la
tension redressée dans le canal B ou voie 2. Le canal A est toujours réglé en « AC » ou
« ̴ » et le canal B en « DC » ou « = ». Pour certaines mesures, d’autres réglages seront
indiqués.
42
association pour obtenir des valeurs entre 1000 et ΣiCi µF. Lire à chaque fois la tension
𝑈𝑚𝑎𝑥𝑖 −𝑈𝑚𝑖𝑛𝑖
d’ondulation Vondulé et calculer le taux d’ondulation 𝑥100.
𝑈𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛
NB : Pour déterminer les tensions, appuyer la touche de la voix 2, puis appuyer la touche
MEASURE et ensuite F2 pour afficher les différentes tensions. La tension d’ondulation
est prise pour tension crête à crête (touche F2), Umaxi , Umini et Umoyen sont données par
les touches F3 , F4 et F5 respectivement.
Tracer le graphe Vondulé=f(C) et commenter sur l’influence de C.
Théoriquement, Vondulé=Ic/fC, où f est la fréquence secteur (50 Hz).
Comparer à la pratique en traçant sur le même système d’axes la courbe Vondulé=f(1/C).
Figure 4.
43
Unités fondamentales
Grandeur Unité Symbole Dimension Multiple ou Symboles Valeur en
multiple S.I. ou
décimaux M.K.S.A.
C.G.S
Longueur Mètre M L Centimètre Cm 10-2
Micron 10-6
Angström Ǻ 10-10
Masse Kilogramme Kg M Tonne t 102
Quintal q 103
Gramme g 10-3
Temps Seconde S T Seconde 1
Intensité de courant Ampère A I Ampère A 1
Unités dérivées
44
Densité de courant Ampère par A/m2 L-2I 10-5
mètre carré
Champ électrique Volt par mètre V/m LMT-3I-1 10-1
Systèmes métriques
45