CONTENU PÉDAGOGIQUE

Chapitre 1: Proportionnalité et Équations du second degré Appliquées à la

Gestion.
Section 1: Proportionnalité et ses Applications
Section 2: Équations du second degré et leurs Applications
Chapitre 2: Suites Numériques Appliquées à la Gestion.
Section 1: Suites Arithmétiques et Applications
Section 2: Suites Géométriques et Applications
Chapitre 3: Calcul Matriciel Elémentaire
Section 1: Généralités
Section 2: Opérations sur les Matrices
Section 3: Déterminant de Matrices Carrées et résolution des systèmes
linéaires.

1
Chapitre 1 : Proportionnalité et Équations du second degré Appliquées à la
Gestion.
Section 1 : Proportionnalité et ses Applications

I. Notion de proportion
Une proportion est une égalité de deux rapports. Considérons cinq nombres réels
a, b , c , d et k
Si 𝑎𝑏 = 𝑘 et 𝑑𝑐 = 𝑘 alors l’écriture 𝑎𝑏 = 𝑑𝑐 s’appelle une proportion avec 𝑏 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑐 ≠ 0 ;
𝑘s’appelle le coefficient de proportionnalité.
Exemple :
Comme 1122
14 11 14
= 0,5 et 28 = 0,5 alors 22 = 28 est une proportion.

 Dans une proportion, le produit des extrêmes est égal au produit des
moyens. Si :
a c
  ad  bc
b d
Exemple :
11 14
  11  28  22  14
22 28
 Dans une proportion, on obtient le même rapport ou le même coefficient
si l’on additionne les numérateurs entre eux et les dénominateurs aussi
entre eux.
a c ac
  k
b d bd
Exemple
11 14 11  14 25
    0,5
22 28 22  28 50
 Cette dernière propriété s’applique aussi à plusieurs rapports égaux.
a c m t acmt
    k
b d n q bd nq
Exemple :
11 14 15 9 11  14  15  9 49
      0,5
22 28 30 18 22  28  30  18 98

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II. Grandeurs proportionnelles et inversement proportionnelles
1. Grandeurs proportionnelles
Deux suites de nombres (𝑥1; 𝑥2; 𝑥3; … 𝑥𝑛 ) et (𝑎1; 𝑎2; 𝑎3; … 𝑎𝑛 )et sont proportionnelles si :
𝑥1 𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑥1 +𝑥2 +𝑥3 +⋯+𝑥𝑛
= = =⋯= = =𝑘
𝑎1 𝑎2 𝑎3 𝑎𝑛 𝑎1 +𝑎2 +𝑎3 +⋯+𝑎𝑛

où 𝑘 est le coefficient de proportionnalité.

Exemple : la grandeur (11 ; 14 ; 15 ; 9) est proportionnelle à (22 ; 28 ; 30 ; 18 )

car
11 14 15 9 11+14+15+9
22
= 28 = 30 = 18 = 22+28+30+18 = 0,5

NB :
 Un tableau est dit « tableau de proportionnalité » si les termes de la
seconde ligne s'obtiennent en multipliant ceux la première ligne par un
même nombre (appelé coefficient de proportionnalité).
 Un tableau de proportionnalité obéit à la méthode de la règle de trois.

2. Grandeurs inversement proportionnelles

Deux suites de nombres (𝑥1; 𝑥2; 𝑥3; … 𝑥𝑛 ) et (𝑎1;𝑎2;𝑎3; … 𝑎𝑛 )sont proportionnelles si :
𝑥1 𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 + ⋯ + 𝑥𝑛
= = =⋯= = =𝑘
1 1 1 1 1 1 1 1
𝑎1 𝑎2 𝑎3 +
𝑎𝑛 𝑎1 𝑎2 𝑎3 + + ⋯ + 𝑎𝑛

où 𝑘 est le coefficient de proportionnalité.

Exemple : la grandeur (100 ; 90 ; 75) est inversement proportionnelle à
(9 ; 10 ;12) car :
100 90 75
   900
1 1 1
9 10 12

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Exercice n°1 :
1) Complétez les tableaux suivants (où le périmètre et l’aire du carré sont
calculés en fonction de la longueur du côté).
Tableau 1
Longueur du côté du carré en m 28 32
L’aire du carré en m2 900 1225
Tableau 2
Longueur du côté du carré en m 30 35
Le périmètre en m 112 128
2) Lequel des deux est un tableau de proportionnalité ?
3) Préciser le coefficient de proportionnalité.

Exercice n° 2 :
Lors d’un référendum, sur 78.000.000 de suffrages exprimés :
 52% ont voté « oui »
 3% de bulletins sont déclarés nuls
1. Quel est le pourcentage de ceux qui ont voté « non » ?
2. Calculer le nombre de ceux qui ont voté « oui » et de ceux qui ont voté «
non » ?

Exercice n°3 :
La rémunération d'un représentant est proportionnelle à son chiffre d'affaires.
Compléter le tableau :
Mois Octobre Novembre Décembre Janvier Février

Chiffre d’affaires 90 000 150 000 250 000

Salaire 6 000 9 000 17 000
1. Trouver le coefficient multiplicateur pour aller de la 2e à la 1ère ligne
2. Trouver le coefficient multiplicateur pour aller de la 1ère à la 2e ligne

Exercice n° 4:
Voici les proportions pour préparer un gâteau au chocolat. Pour 6 personnes :
Farine (g) 150 Chocolat(g) 200 Beurre (g) 120 Œufs 3 Sucre (g) 180.
Trouver à l’aide du tableau ci-après les proportions pour 30 et 100 personnes

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 Pour 30 Personnes Pour 100 Personnes
Farine
Chocolat
Beurre
Œufs
Sucre

Exercice n°5 :
Un établissement privé d’enseignement supérieur comme l’ESGAE « la Grande
École » veut faire une acquisition de 1200 tables :
 Dans un premier temps, son fournisseur livre 45% de ce nombre.
2
 Dans un deuxième temps, il apporte les 5 de ce qui reste
 Dans un dernier temps il apporte 300 tables.
Tout cela suffira-t-il pour satisfaire totalement ce besoin ? Si non trouver le
nombre de tables à compléter.

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III. Les Applications de la Proportionnalité
1. Partage directement proportionnel à une grandeur
Pour partager une somme S en parties directement proportionnelles aux nombres
𝑎, 𝑏 et c, on cherche trois parts 𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 proportionnelles à 𝑎, 𝑏 et c.

On aura : 𝑎𝑥 = 𝑦𝑏 = 𝑧𝑐 = 𝑥+𝑦+𝑧
𝑎+𝑏+𝑐
𝑆
= 𝑎+𝑏+𝑐 =k , k étant le coefficient de proportionnalité.
Les parts se déterminent de la façon suivante :
𝑥
• Première part 𝑥: = 𝑘 => 𝑥 = 𝑎𝑘
𝑎

𝑦
• Deuxième part y: 𝑏
=𝑘 => y= 𝑏𝑘
𝑧
• Troisième part z: 𝑐
=𝑘 => z= 𝑐𝑘

• Vérification : 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 𝑆

Exercice 6
Une personne distribue une prime 1.836.000F à trois de ses trois vendeurs, Zoé,
Xavier et Yannick proportionnellement à leur chiffre d’affaires, respectivement
80.000.000F, 18.000.000F et 4.000.000F.
Calculer la part de chacun

Exercice 7 :
Une personne distribue une prime P à trois de ses trois vendeurs, Zoé, Xavier et
Yannick proportionnellement à leur chiffre d’affaires, respectivement
80.000.000F, 18.000.000F et 4.000.000F.
Calculer P et les parts des deux autres si Zoé a reçu 1.440.000F

Exercice 8 :
Une personne distribue une prime P à trois de ses trois vendeurs, Zoé, Xavier et
Yannick proportionnellement à leur chiffre d’affaires, respectivement
80.000.000F, 18.000.000F et 4.000.000F.
Calculer P si Zoé et Xavier ont reçu ensemble 1.764.000F

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Exercice 9 :
Une personne distribue une prime P à trois de ses trois vendeurs, Zoé, Xavier et
Yannick proportionnellement à leur chiffre d’affaires, respectivement
80.000.000F, 18.000.000F et 4.000.000F.
Calculer P sachant que Yannick reçoit 252.000F de moins que Xavier

Exercice 10 :
Quatre associés Max, Guy, Christine et Destiné ont apporté respectivement dans
la société : 3.750.000F, 1.500.000F, 2.250.000F et 4.500.000F. Après un an le
bénéfice s’élève à 12.000.000 F. Ils décident que 14% de ce bénéfice seront
affectés à une réserve légale puis 6% du même bénéfice au profit de la caisse
d’actions sociales de l’établissement. Le reste est partagé entre les quatre associés
en raison directe de leurs apports.
Calculer la part de chaque associé.

2. Partage directement proportionnel à plusieurs grandeurs

Pour partager une somme S en parties directement proportionnelles
à plusieurs grandeurs, on le partage proportionnellement aux produits des grandeurs
correspondantes.
Partager S de manière directement proportionnelle à 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 à 𝑎′, 𝑏′, 𝑐 ′ revient à
le partager proportionnellement aux produits des grandeurs correspondantes c’est-
à-dire à : (𝑎 × 𝑎′ ), (𝑏 × 𝑏′) 𝑒𝑡 (𝑐 × 𝑐 ′ ).
Si 𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑠, on aura :
𝑥 𝑦 𝑧 𝑥+𝑦+𝑧 𝑆
𝑎.𝑎′
= 𝑏.𝑏′ = 𝑐.𝑐′ = 𝑎.𝑎′ +𝑏.𝑏′ +𝑐.𝑐′ = 𝑎.𝑎′ +𝑏.𝑏′ +𝑐.𝑐′=k , k étant le coefficient de
proportionnalité.

Exercice 11 :
Le responsable du supermarché a relevé le nombre de saladiers vendus par chaque
vendeuse. Sa fiche révèle que : Sofie a vendu 220 saladiers, Natacha 200, Lorie
290 et Magalie 250, soit un total de 960 saladiers vendus.
Il décide de leur attribuer une indemnité de 541.000F proportionnelle aux
nombres de saladiers vendus et à leur ancienneté (respectivement 7, 5, 3 et 8 ans).
Quelle est la part de chacune.

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Exercice 12 :
Un garagiste a réalisé un bénéfice de 65.000.000 F. Il en conserve les 3/5 et
partage le reste entre ses 3 employés en parts directement proportionnelles à
l’ancienneté, aux nombres d’heures de travail de chacun dans le mois et aux
nombres d’enfants à charge.
La situation des trois agents est la suivante :

Employés Ancienneté Nombres Nombres

d’heures d’enfants
Martin 10 ans 200 5
Julio 6 ans 100 3
Antonio 5 ans 120 2

1. Calculer le montant réel à partager

2. Quelle est la part pour chaque employé ?

3. Partage inversement proportionnel à une grandeur

Pour partager une somme S en parties inversement proportionnelles aux nombres
𝑎, 𝑏 et c, on cherche trois parts 𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 inversement proportionnelles à 𝑎, 𝑏 et c.
On aura : 𝑥1 = 𝑦1 = 𝑧1 = 1𝑥+𝑦+𝑧
1 1 = 1
+ +
𝑆
1 1=k , k étant le coefficient de proportionnalité.
+ +
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑏 𝑐

Les parts se déterminent de la façon suivante :

𝑥 𝑘
• Première part 𝑥: 1 = 𝑘 => 𝑥 =
𝑎
𝑎

𝑦
• Deuxième part y: 1 =𝑘 => y= 𝑘𝑏
𝑏

𝑧
• Troisième part z: 1 =𝑘 => z= 𝑘𝑐
𝑐

Vérification : 𝑥+𝑦+𝑧 = 𝑆

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Exercice 13 :
On veut partager la somme de 3384000F entre trois associations LISANGA,
BOBOTO et BOLINGO inversement proportionnellement à leur ancienneté
pour encourager les plus jeunes.
Calculer la part de chaque association s’ils ont respectivement 5ans, 3ans et
4ans.

4. Partage inversement proportionnel à plusieurs grandeurs

Pour partager une somme S en parties inversement proportionnelles
à plusieurs grandeurs, on le partage proportionnellement aux produits des inverses
des grandeurs correspondantes.
Partager S de manière inversement proportionnelle à 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 à 𝑎′ , 𝑏′, 𝑐 ′ revient à le
partager proportionnellement à : (𝑎1 × 𝑎′1 ) , (𝑏1 × 𝑏′1 ) 𝑒𝑡 (1𝑐 × 𝑐′1 ) et si 𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧, on aura :
𝑥 𝑦 𝑧 𝑥+𝑦+𝑧 𝑆
1 = 1 = 1 = 1
+
1
+
1 = 1
+
1
+
1 =k , k étant le coefficient de
𝑎.𝑎′ 𝑏.𝑏′ 𝑐.𝑐′ 𝑎.𝑎′ 𝑐.𝑐′ 𝑐.𝑐′ 𝑎.𝑎′ 𝑐.𝑐′ 𝑐.𝑐′

proportionnalité.

Exercice 14 ;
Une prime de 636.000F est partagée à trois salariés d’une brasserie en raison
inverse du nombre de bouteilles cassées et des absences. La situation des trois
agents est la suivante :
Alain Marc Brice
Nombre de bouteilles 15 10 5
cassées
Absences 3 6 10
Faites ce partage.

5. Partage à la fois proportionnel et inversement proportionnel

Pour effectuer le partage d’une somme S en parties à la fois proportionnelles et
inversement proportionnelles on procède par les produits des grandeurs
correspondantes qui se calculent de la manière suivante :
Si S doit être partagée à la fois :
- Directement proportionnellement à : a, b et c
- Directement proportionnellement à : a’, b’ et c’
- Inversement proportionnellement à : a" b" et c"
Les produits des grandeurs correspondantes donnent :
(𝑎 × 𝑎′ × 𝑎1") , (b × 𝑏′ × 𝑏1") et (c × c′ × 𝑐1")
Le partage sera alors proportionnel aux résultats obtenus.
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Exercice 15 :
Le responsable de l’entreprise CDREM désire répartir les 1/5 de son bénéfice
entre quatre de ses agents de manière proportionnelle aux nombres d’enfants, à
l’ancienneté et inversement proportionnelle aux absences. La situation de quatre
agents est la suivante :
Jacques Marcel Benoît Alice
Nombres d’enfants 8 14 4 16
Ancienneté en année 10 5 20 5
Absences 12 9 18 15
Calculer la part qui revient à chacun d’eux si le bénéfice s’élève à 3.488.000F.

Exercice 16 :
M. DELCROIX désire répartir la somme de 404.400F entre trois de ses agents de
manière inversement proportionnelle aux absences et proportionnelle aux
nombres d’enfants et aux salaires. La situation des trois agents est la suivante :
Jacques Marcel Benoît
Absences 6 7 10
Salaires 120.000 150.000 250.000
Nombres d’enfants 4 4 3
Calculer la part qui revient à chacun d’eux.

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Section 2 : Équations du second degré et leurs Applications
Les équations du second degré constituent l'une des parties importantes de l’étude
des mathématiques. On en a besoin pour la résolution de plusieurs problèmes et
situations de la vie courante, en économie, en finance…
1. Définition :

Les équations du second degré d’inconnue x est une égalité de la forme :

ax 2  bx  c  0 ; où a , b et c sont des réels connus (avec a non nul). Si a = o,

l'équation est du premier degré.

Exemples: 3x 2  5x  7  0 ; a = 3, b = - 5 et c = 7.
 x2  4  0 ; a = -1, b = 0 et c = 4.
9x 2  2x  0 ; a = 9, b = 2 et c = 0.
2. Techniques de résolution :

Soit l'équation du second degré ax  bx  c  0 a est non nul ; on calcule d’abord

2

le discriminant de l’équation :   b 2  4ac .

Si  < 0 ; l'équation n'a pas de racines réelles.

Si  = 0 ; l'équation admet une seule racine dite double :
b
x1  x 2  
2a
Si  > 0 ; l'équation admet deux racines distinctes :

b  b 
x1  x2 
2a et 2a

Exercice 17 :
Sur le marché d’un produit, la fonction de demande est :
D = 14000 + 40 P + 425P2
Calculer le prix P d’équilibre et les quantités échangées si la fonction offre se
traduit par O = 50000 - 60P - 1800P2

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 3. Équation bicarrée :

Une équation bicarrée et d’inconnue x est une égalité de la forme :

𝑎𝑥 4 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐 = 0 ; où a, b et c sont des réels connus (avec a non nuls).
Pour résoudre une telle équation, on la ramène au second degré par changement
de variable en posant par exemple que : 𝑡 = 𝑥2 et l’équation devient :
𝑎𝑡 2 + 𝑏𝑡 + 𝑐 = 0 puis on détermine les valeurs de 𝑥 à partir de 𝑡 si c’est possible.

Exercice 18 :
Sur le marché d’un produit, la fonction de demande est : D = 100P4+20P2- 200
Calculer le prix P d’équilibre et les quantités échangées si la fonction offre se
traduit par O = 7000 – 345P4
Exercice 19 :
Résoudre l’équation pour y >0 l’équation :
801  y   409451  y   7680  0
18 9

4. Les applications des Equations du second degré

Exercice 20 :
M. HENRICKE place un capital de 900000F à un taux annuel de t % pendant
5 ans. Son banquier lui dit que s’il place ce capital ainsi que les intérêts obtenus à
t  2  % il aura un intérêt annuel de 39600F. Calculer la valeur du taux t .
NB : Il s’agit de montrer que ce problème se ramène à la résolution d’une équation
du second degré.

Exercice 21 :
Une dette de 1.170.000F doit être payée par plusieurs personnes d’une
association. Seulement, trente (30) d’entre elles ne sont plus en mesure de payer.
Le montant de chacune des personnes solvables est donc augmenté de 2700F.
1. Combien y a-t-il de personnes solvables.
2. Quel montant chaque personne solvable doit-elle donner pour faire face à
cette nouvelle situation ?

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Exercice 22 :
Une dette de 1.400.000F doit être payée par X personnes. Si 50 volontaires
viennent se joindre à eux, chacun payera 1400 de moins.
1. Calculer le nombre X personnes qui doivent payer cette dette.
2. Calculer le montant que chaque personne devait payer.
NB : Il s’agit de montrer que ce problème se ramène à la résolution d’une équation
du second degré.

Exercice 23 :
M. MAX HILL place la somme de 400.000 en deux parties 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 , la première à
𝑡% rapporte un intérêt annuel de 5500, la deuxième à 0,5% de plus rapporte 18000
par an.
1. Établir les formules qui donnent les mesures en francs de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 en fonction de 𝑡 .
2. Calculer les taux puis les valeurs 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 des deux parties.

13
Chapitre 2 : Suites numériques
Section 1 : Suites arithmétiques
I. Définition
Une suite (un) est une suite arithmétique s'il existe un nombre 𝑟 tel que
𝑢𝑛 = 𝑢𝑛−1 + 𝑟 ou 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 𝑟 pour tout entier 𝑛. Et 𝑟 s'appelle la raison de la
suite.
C’est donc une succession de termes où chacun à partir du second est obtenu en
additionnant le précédent avec une constante r.
Exemple

NB :
 Dans une suite arithmétique,
 Si la raison r est positive, la suite est croissante,
 Si elle est négative, la suite est décroissante
 Si la raison est nulle, la suite est constante
 Dans une suite arithmétique quand le nombre de termes est impair, le

double du terme médian est égal à la somme des extrêmes.

Si 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 sont les trois termes en progression arithmétique, 2𝑢2 = 𝑢1 + 𝑢3 .

II. Expression de Un en fonction de U1

Si U1 est le 1er terme et Un un terme de rang n,
14
  U2 = U1 + r
 U3 = U2 + r = U1 +2 r
 U4 = U3 + r = U2 +2r = U1 +3 r …
Et en général : 𝒖𝒏 = 𝒖1 + (𝒏 − 1)𝒓
III. Expression de la somme des 𝒏 premiers termes :
Si 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , … , 𝑢𝑛 sont les 𝑛 termes d’une suite arithmétique, leur somme se calcule
de la manière suivante :
Première méthode :
𝑆𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + 𝑢3 + ⋯ + 𝑢𝑛
Deuxième méthode :
𝑛
𝑆𝑛 = 2 (𝑢1 + 𝑢𝑛 ) or on sait que 𝒖𝒏 = 𝒖1 + (𝒏 − 1)𝒓

Troisième méthode :
𝑛
𝑆𝑛 = [2𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟]
2

EXERCICES D’APPLICATION SUR LES SUITES

Exercice 22 :
Une Usine avait produit 450 tonnes en 2008. Le responsable prévoyait pour les
années à venir une augmentation de 50 tonnes par an.
1. La suite formée par ces productions annuelles est-elle arithmétique ou
géométrique ?
2. Compléter le tableau suivant :

Année 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Production 450

3. Quelle est la production attendue en 2030 si ce programme ne subit pas de

modification ?

15
 4. Calculer le total prévisionnel de la production de 2008 à 2030

Exercice 23 :
L’Entreprise DREAM-COSMETIQUE avait produit X unités en 2005. Le
responsable prévoyait pour les années à venir une augmentation de 250 unités par
an.
1. Compléter le tableau suivant et préciser la valeur de X :

Année 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Production x 9500 9750 10.000

2. Quel est la production attendue en 2029 si ce programme ne subit pas de

modification ?
3. Calculer le total de la production de 2005 à 2029.

Exercice 24 :
Une entreprise A a une production de départ de 2000 unités et diminue sa
production de 200 unités chaque année. Une autre entreprise B a une production
de départ de 1000 unités et augmente sa production de 50 unités chaque année.
On supposera que l’année de départ est la même pour les deux entreprises.
1. Quand l’entreprise A aura –t-elle annulé sa production ?
2. Au bout de combien d’années A et B auront la même production et
déterminer alors leur production totale.
3. Quelle sera la production totale de B au bout de la 12ème année ?

16
Exercice 25 :
Madame YING doit la somme de 466.900F. Le remboursement se fait (sans
intérêt) au moyen de versements formant une suite arithmétique de raison 1300F.
1. Calculer la valeur du 14e versement si le premier versement s’élève à

6.000F.
2. Calculer algébriquement le nombre d’années nécessaire pour terminer cette
dette.
3. Trouver le montant du dernier versement.

Exercice 26 :
M. KEITA veut amortir un matériel qui a coûté 420.000F de la façon suivante :
1ère annuité : 5.000
2e annuité : 6.500
3e annuité : 8.000
Et ainsi de suite en augmentant de 1500F tous les ans. L’amortissement devant
terminé au bout de n années.
1. Calculer la valeur en franc de la 17e annuité.

2. Trouver le nombre d’annuités nécessaires pour terminer complètement cet

amortissement.
3. Dresser un tableau qui traduit l’évolution de la valeur comptable de ce

matériel jusqu’à la 8e annuité.

17
 Section 2: Suites Géométriques et Applications

Exemple :
Soit une suite (𝑈𝑛 ) de premier terme 3 et de raison 𝑞 = 2 . Trouver le 5e terme de
cette suite.

II) Variation d’une suite géométrique et propriété

1. Variation d’une suite géométrique
Le sens de variation d'une suite géométrique de raison q et de premier
terme positif est :
o si q >1, la suite est strictement croissante,
o si 0 < q < 1, la suite est strictement décroissante,

18
 o si q < 0, alors les termes consécutifs de la suite changent alternative-
ment de signe, et la suite n'est ni croissante, ni décroissante.
Le sens de variation d'une suite géométrique de raison q et de premier
terme négatif est :
o si q >1, la suite est strictement décroissante,
o si 0 < q <1, la suite est strictement croissante,
o si q < 0, alors les termes consécutifs de la suite changent alternative-
ment de signe, et la suite n'est ni croissante, ni décroissante.

2. Propriété : Dans une suite arithmétique quand le nombre de termes

est impair, le carré du terme médian est égal au produit des extrêmes.
Si 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 sont les trois termes en progression arithmétique,
𝑢2 = 𝑢1 × 𝑢3 .

III) Expression de Un en fonction de U1

Si U1 est le 1er terme et Un un terme de rang n, alors :
𝑢2 = 𝑢1 × 𝑞
𝑢3 = 𝑢2 × 𝑞 = 𝑢1 × 𝑞 2
𝑢4 = 𝑢3 × 𝑞 = 𝑢2 × 𝑞 2 = 𝑢1 × 𝑞 3
𝑢5 = 𝑢4 × 𝑞 = 𝑢3 × 𝑞 2 = 𝑢2 × 𝑞 3 = 𝑢1 × 𝑞 4

De façon générale :
𝒖𝒏 = 𝒖1 × 𝒒𝒏−1

II) Expression de la somme des 𝒏 premiers termes :

Si 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , … , 𝑢𝑛 sont les 𝑛 termes d’une suite géométrique, leur somme se calcule
de la manière suivante :
Première méthode :
𝑆𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + 𝑢3 + ⋯ + 𝑢𝑛
Deuxième méthode :
𝒖1 −𝒒𝒖𝒏
𝑺𝒏 = 1−𝒒
or on sait que 𝑢𝑛 = 𝑢1 × 𝑞𝑛−1
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Troisième méthode :
1 − 𝒒𝒏
𝑺𝒏 = 𝒖1
1−𝒒
Exercice 27 :
M. DUCHEMIN, Chef comptable de l’entreprise AUTOCABLE vous
communique les chiffres d’affaires annuels, en milliers de Francs, pour les cinq
années suivantes :
Année 2011 2012 2013 2014 2015
Chiffre d’affaires 20 000 22 000 24 200 26 620 29 282
L’année 2011 est la première année de fonctionnement de l’entreprise. On désigne
par U1 le CA de 2011, U2 celui de 2012, Un celui de nème année de fonctionnement.
1. Donner la nature et la raison de la suite formée par U1, U2, U3, U4, U5.

2. En déduire le CA que réalisera l’entreprise en l’an 2019.

3. Calculer le total des CA de 2011 à 2019
Exercice 28 :
MALCOM, Chef comptable de l’entreprise CONGO-GAZ vous communique les
chiffres d’affaires annuels, en milliers de Francs, pour les quatre années
suivantes :
Année 2010 2011 2012 2013
Chiffre d’affaires 50000 75000 112500 168750
L’année 2010 est la première année de fonctionnement de l’entreprise. On désigne
par U1 le CA de 2010, U2 celui de 2011, Un celui de nème année de fonctionnement.
1. Donner la nature et la raison de la suite formée par U1, U2, U3, U4.

2. En déduire le CA que réalisera l’entreprise en l’an 2020.

3. Calculer le total des CA de 2010 à 2020
Chapitre 3: Calcul Matriciel Elémentaire
Section 1: Généralités
En mathématiques, les matrices servent à interpréter en termes de calculs les
résultats théoriques de l’algèbre linéaire. Elles sont utiles pour aider toutes les
20
disciplines qui se servent des équations linéaires et de systèmes d’équations
linéaires comme l’analyse des données, la recherche opérationnelle…

1. Définition : Une matrice de taille m x n est un tableau de nombres formé de

m lignes et n colonnes. Une telle matrice s'écrit sous la forme :
 a11 a12 a13 ... a1n 
 
 a21 a22 a23 ... a2 n 
 ... ... ... ... ... 
 
 am1 am 2 am3 ... amn 
On note les matrices par des lettres majuscules A, B, C, … Et leurs coefficients
par des lettres minuscules 𝑎𝑖𝑗 , bij, cij , … où i est le numéro de la ligne et j, celui
de la colonne Les nombres 𝑎𝑖𝑗 sont donc appelés les coefficients de la matrice.
.
Exemple :
 3 2 4 
A 
 1 5 1
A est une matrice de dimension ou d’ordre 2 x 3.

2. Egalité de deux matrices

Deux matrices sont égales si, elles sont de même dimension et ont les
coefficients égaux placés aux mêmes positions.
Exemple :
A= [−2
3
1
4
] et B=[−2
3
1
4
] sont deux matrices égales.

3. Différentes sortes de matrices

a) La matrice nulle

C’est une matrice dans tous les éléments sont composés de zéro.

Elle est notée : 0 =[00 0 0

0 0
]

b) La matrice carrée

Une matrice de taille n x n est appelée une matrice carrée. C’est une matrice
dont le nombre de lignes est égal au nombre de colonnes.

21
Dans cette matrice, les éléments a11, a22, … ,amn forment la diagonale principale
𝑎11 𝑎12 𝑎13
𝐴 = [𝑎21 𝑎22 𝑎23 ] , A est une matrice 3x3.
𝑎31 𝑎32 𝑎33

Exemple :
1 2 3
B = [4 5 6]
7 8 9

B est une matrice carrée d’ordre 3.

c)La matrice diagonale

C’est une matrice carrée dont les éléments n’appartenant pas à la diagonale
𝑒11 0 0
principale sont nuls. E =[ 0 𝑒22 0 ]
0 0 𝑒33

Exemple :
1 0 0
E = [05 0]
0 0 9

d) La matrice unité
C’est une matrice diagonale dont tous les éléments de la diagonale principale sont
égaux à 1
On la note : I
1 0 0
I = [0 1 0]
0 0 1

e) Matrice colonne et matrice ligne

 Une matrice de taille m x 1 est appelée une matrice colonne.

2
Exemple : 𝑉 = (0)
3
 Une matrice de taille 1 x n est appelée une matrice ligne.
Exemple : 𝑈 = (−2 1 6)

f) Matrice triangulaire

Les matrices triangulaires sont des matrices carrées dont une partie
triangulaire des valeurs, délimitée par la diagonale principale, est nulle.

22
Exemple :

A est triangulaire supérieure

Exemple :

A est triangulaire inférieure

Section 2: Opérations sur les Matrices

I. Transposée d'une matrice :
Soit A une matrice de m lignes et n colonnes.
T
La matrice transposée de A, notée A' ou A , est la matrice ayant n lignes et m
colonnes et dont les lignes de A sont les colonnes de AT.
(ce qui, dit plus simplement, s'énonce : on transforme les lignes par les colonnes...)
Exemple :

II. Somme de matrices

Définition : Soit A et B deux matrices de même dimension.

La somme de A et B est la matrice, notée A + B, dont les coefficients sont
obtenus en additionnant deux à deux des coefficients qui ont la même position
dans A et B.

23
Exemple :

2 3   5 3   2  5 3 3  7 0
A  B  C  A B    
 4 1 et  3 10  alors  4  3 1  10   1 9 

Remarque :
Cette définition montre qu'il n'est possible d'additionner que des matrices de
même dimension.
En d’autres termes, l’addition ou la soustraction de deux matrices n’est définie
que pour des matrices de même dimension.
Cette condition est aussi applicable pour la soustraction de deux matrices.

Propriétés : Soit A, B et C trois matrices carrées de même taille.

a) Commutativité : A + B = B + A
b) Associativité : (A + B) + C = A + (B + C)

2) Produit d'une matrice par un réel ou un scalaire

Soit A une matrice et k un nombre réel.

La produit de A par le réel k est la matrice, notée kA, dont les coefficients sont
obtenus en multipliant tous les coefficients de A par k.

Exemple :
 2 5,5   2   2  2  5,5   4 11 
A B  2A   
 2 4 

 2 2 2   4    4 8 
alors

Propriétés : Soit A et B deux matrices carrées de même taille et deux réels k et k'.
a) (k + k')A = kA + k'A
b) k(A + B) = kA + kB
c) (kk')A = k(k'A)
d) (kA)B = A(kB) = k(A x B)

24
 3) Produit de deux matrices

 Condition : Pour que le produit A x B de deux matrices A et B soit

défini, il faut que le nombre de colonnes de la matrice A soit égal au
nombre de lignes de la matrice B.
 Opération :
Pour effectuer le produit AxB, on multiplie ligne par ligne de A avec
chaque colonne de B

Cas 1:

𝑎11 𝑎12 𝑏11 𝑏12 𝑏13

𝐴 = [𝑎 𝑎22 ] et 𝐵=[
𝑏21 𝑏22 𝑏23
]
21

𝑎 × 𝑏11 + 𝑎12× 𝑏21 𝑎11× 𝑏12 + 𝑎12× 𝑏22 𝑎11 × 𝑏13 + 𝑎12× 𝑏23
𝐴 × 𝐵 = [ 11 ]
𝑎21 × 𝑏11 + 𝑎22× 𝑏21 𝑎21× 𝑏12 + 𝑎22× 𝑏22 𝑎21× 𝑏13 + 𝑎22× 𝑏23

Cas 2:

Soit A une matrice carrée de taille n et B une matrice colonne à n lignes telles
que :
 a11 a12 ... a1n   b1 
   
a a22 ... a2 n  b
A   21 B 2
 ... ... ... ...   ... 
   
 an1 an 2 ... ann 
et  bn 

Le produit de la matrice carrée A par la matrice colonne B est la matrice colonne

à n lignes, notée A x B et égale à :
 a11  b1  a12  b2  ...  a1n  bn 
 
 a21  b1  a22  b2  ...  a2 n  bn 
A B 
 ... 
 
 an1  b1  an 2  b2  ...  ann  bn 

25
Exemple 1 :

 2 5  3  2  3  5  4   26 
A  B  A B    
 3 1  et  4  alors  3  3  1 4   5 

Exemple 2 :

 2 3   3 3 
A  B 
 1 2  et  4 1  alors :
 2 3   3 3   2  3  3  4 2   3  3 1  6 9 
A B      
 1 2   4 1   1 3  2  4 1  3  2 1  11 1
et
 3 3   2 3   3   2    3 1 3  3   3  2   9 3 
B A     
 4 1   1 2   4   2   11 4  3  1 2   7 14 

Remarque :
La multiplication de matrices n'est pas commutative : A  B  B  A

Propriété 1 :
Soit A, B et C trois matrices carrées de même taille et un réel k.
a) Associativité : (A x B) x C = A x (B x C) = A x B x C
b) Distributivité : A x (B + C) = A x B + A x C et (A + B) x C = A x C + B x C
c) (kA)B = A(kB) = k(A x B)

Propriété 2 :
Soit A une matrice carrée et n un entier naturel.
Le carré de A est la matrice, noté A2, égale à A x A.
Le cube de A est la matrice, noté A3, égale à A x A x A.
Plus généralement, la puissance n-ième de A est la matrice, notée An, égale au
produit de n facteurs A.

26
Exemple 3:

Soit une matrice diagonale.

 2 0 0
 
A  0 1 0
 0 0 4
 
 2 0 0  2 0 0  2 2 0 0   22 0 0
       
A2   0 1 0    0 1 0    0 11 0    0 12 0
 0 0 4  0 0 4  0 0 4  4   0 0 4 2 
Alors     
En effet, on constate après calcul que tous les coefficients qui ne se trouvent pas
sur la diagonale s'annulent et que sur la diagonale, les coefficients de A2 sont
égaux aux carrées des coefficients de A.
On peut généraliser cette règle à une puissance quelconque.
 25 0 0   32 0 0 
   
A5   0 15 0  0 1 0 
0 0
 45   0 0 1024 
.

Propriété 3 : Pour toute matrice carrée A de taille n, on a : A  I n  I n  A  A

Exemple :
 3 2 
A 
 1 4  alors :
 3 2   1 0   3 1   2   0 3  0   2  1  3 2 
A I2      
 1 4   0 1   11  4  0 1 0  4  1   1 4 

Section 3 : Calcul du déterminant d’une matrice carrée et la

résolution des systèmes linéaires
I.Calcul du déterminant d’une matrice carrée
Pour une matrice A, le déterminant se note : dét A ou | A |.
Il est calculé par la méthode de SARRUS et par la méthode des facteurs.
1°) La méthode de SARRUS
*Pour une matrice d’ordre 2 :
Dét. = Produit des éléments de la diagonale descendante - Produit des éléments
de la diagonale ascendante.

27
Exemple 1:
2 −1 2
Trouver le déterminant de la matrice suivante :[ 5 9 5]
9 0 −6

28
Exemple 2:
2 3 5
Trouver le déterminant de la matrice suivante :[−1 4 6]
3 −2 7

Det =105
2°) La méthode des cofacteurs
La méthode consiste à :
 Choisir dans le déterminant une ligne ou une colonne.
 Multiplier chacun de ces éléments par son cofacteur.
 Pour obtenir un cofacteur, il faut supprimer la colonne et la ligne de ce
facteur.
 Fait la somme des résultats obtenus (ATTENTION AUX SIGNES DE
COFACTEURS !)
 Le cofacteur est positif si la somme des positions ligne et colonne est pair,
 Le cofacteur est négatif si la somme des position ligne et colonne est
impair.

Pour la matrice A :
𝑎11 𝑎12 𝑎13
A = [𝑎21 𝑎22 𝑎23 ]
𝑎31 𝑎32 𝑎33

Développement selon la première ligne :

𝑎 𝑎23 𝑎22 𝑎23 𝑎21 𝑎22
Dét A = 𝑎11 [𝑎22 𝑎33 ]-𝑎12 [𝑎32 𝑎33 ]+ 𝑎13 [𝑎31 𝑎32 ]
32

29
= a11 (a22 x a33 – a23 x a32) – a12 ( a21 x a33 – a23 x a31 ) + a13 ( a21 x a32 – a22 x a31)

Exemple 2 :
Développement selon la première ligne

Développement selon la deuxième colonne :

II. Résolution des systèmes d’équations linéaires à 2 inconnues de la

forme :
 a b  x   c 
     
 ax  by  c     
a ' b ' y c'
 
a ' x  b" y  c'
Soit le système  de forme matricielle
Les inconnues à trouver sont x et y .
Pour résoudre ce système par la méthode des déterminants, on calcule le
déterminant  de la matrice associée. Si   0 , le système est dit « système de
CRAMER » car la solution x , y est unique :
c b a c
 c ' b' y a' c'
x x  y 
  et  

30
Exemple 1 :

III. Résolution des systèmes d’équations linéaires à 3 inconnues de la

forme :
 ax  by  cz  d

 a ' x  b' y  c ' z  d '
a" x  b" y  c" z  d "
Soit le système  de forme matricielle
 a b c   x  d 
     
 a ' b ' c '  y   d'
 a" b" c"   z   d " 
      
matrice associée

Les inconnues à trouver sont x , y et z .

Pour résoudre ce système par la méthode des déterminants, on calcule le
déterminant  de la matrice associée. Si   0 , le système est dit « système de
CRAMER » car la solution x , y , z est unique :
d b c a d c a b d
d ' b' c ' a' d ' c' a ' b' d '
x d " b" c" y a" d " c" z a" b" d "
x  y  z 
  ,   et  

31
Exemple 1 :

Exemple 3

32
 ,

D’où la solution finalement :

33
EXERCICE 1
On donne les cinq matrices ci-après :
−2 1 −11 9 7 2 1 1
3 −1 2 4 −2
A=( ), B = ( 0 3) , C = ( ),D = ( 8 0 −4) et D = (2 2 −2)
0 2 3 1 1
4 2 −5 1 1 4 0 −1
Effectuer si ces opérations sont définies :
1. A+B , B+A, A+C, B - C , D+E et E-D
2. 2D – 3E
3. AB , DE, EB, AE, BE, AC, DE.

EXERCICE 2
On donne les quatre matrices ci-après :

 1  1 2 3
   
 1 0 2  2  4 5 6  1 0 1 0 
  B  
A    1 1 0 3  C  7 8 9 D  2 2 3 3 
 3 2 1      1 2 
 4  0  1
  ,  ,  1 0  et  2 

Effectuer les produits suivants (A-3D) , AB , AD, A2 , DC et BC si ces opérations sont définies.

EXERCICE 3
Soient les matrices :

3 5 1   3 2 
   
3 7 0 B  1 1 2  3 8 H  0 1
A    0 F   
1 2 5   0 4  1  2   3
 6 
, , et
Calculer (A+H) , (B-2B’), BF , AB , FH et det B2 si ces opérations sont définies

EXERCICE 4
On considère trois matrices
1 0 2   11 2 2 3 5 1 
     
A  2 1 3 B  4 0 1 C  1 1 2
4 8   6 1  1  0 4 
 1
,  et  0

1. Montrer que AB= I avec I , la matrice unité.

2. Trouver|𝐶 2 |

BIBLIOGRAPHIE
34
35