Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
RELATIONS PUBLIQUES
EXPRESSION ET COMMUNICATION
La gestion des relations publiques suppose entre autres une bonne maîtrise
de l’expression et de la communication en entreprise.
Introduction
Définition : l’expression et la communication dans l’entreprise sont
définies comme l’art d’échanger et de manifester une volonté, une
idée ou une situation existante. Cet art dépend d’abord de la
qualité de la pensée et de tout travail intellectuel qui y préside.
Dans tous les cas, le langage parlé ou écrit reste le principal
moyen d’échange.
Rôle : exprimer et communiquer ont pour rôle de transmettre aux
différents interlocuteurs de l’entreprise, un message, une
information, ayant un caractère administratif, financier ou
technique par des techniques et moyens appropriés.
Fonction : l’expression et la communication traduisent l’image de
celui qui s’exprime ou qui communique et par la même occasion
celle de l’entreprise. Bien menées, l’expression et la
communication peuvent appeler confiance et respect de la part des
interlocuteurs de l’entreprise et partant, la renommée qui constitue
un élément du fonds de commerce.
S’informer : l’expression et la communication exigent de la part de
celui qui l’entreprend, une solide connaissance du sujet en question et
une culture générale poussée. Cette culture et cette connaissance
s’acquièrent au moyen de l’information.
Moyens simples pour s’informer : l’information passe par les moyens
traditionnels (la documentation, la presse, les collections, les
manuels, les dictionnaires et les encyclopédies, les bibliothèques
publiques et privées etc.
1
Les moyens de l’informatique : il s’agit de la micro informatique, la
téléinformatique ou l’Internet, la télématique, les supports
électroniques et magnétiques.
La documentation : pour se documenter, il faut faire appel à: la
documentation, la presse, les collections, les manuels, les
dictionnaires et les encyclopédies, les bibliothèques publiques et
privées etc.
L’organisation de sa documentation : il s’agit des documents que
l’on conserve pour servir dans le travail quotidien, la vie privée et
sociale comme support, comme preuve. L’organisation de la
documentation passe par la constitution d’un dossier qui dépend
du volume à conserver et de la matière.
o Le matériel : doit permettre la subdivision du dossier
- Le dossier
- Le sous dossier
- La chemise
- La sous – chemise
En tête placer l’organigramme et son contenu, jouer sur
les couleurs des sous chemise, indication brèves des
pièces que renferme chaque sous dossier etc.
Il faut savoir faire le tri, ne pas succomber à la tentation
de tout garder n’importe comment, ne pas remettre à
plus tard l’insertion d’une pièce dans un sous dossier,
noter ce qui est nécessaire, ne conserver que les
documents qui seraient trop difficiles à retrouver, mettre
à jour régulièrement sa documentation.
2
vite que possible tout en comprenant ce que l’on lit et en retenir
l’essentiel.
La lecture à haute voix : la lecture à haute voix peut se faire à
l’occasion d’un discours, de la dispense d’un cours ou de l’extrait
d’un document. Les dangers sont :
o Le lecteur a peur d’ânonner
o Trébuche
o Se reprend
o Le ton et le débit sont monotones et on perd le fil
Pour éviter ces dangers il faut,
o être audible en articulant grâce à une intonation
personnelle (ouvrir la bouche sans asperger les
auditeurs plus proches)
o regarder l’auditoire pour qu’il s’intéresse à votre discours
(se faire des complices dans l’auditoire)
o être clair, en regroupant les mots, en respectant la
ponctuation et les liaisons ;
o être vivant en évitant d’ennuyer l’auditoire (morne),
changer le rythme (ne pas bredouiller, souligner les
endroits importants) et en variant le ton (monter la voix
et la baisser sur les ponctuations et les fins de phrases)
3
- Articulations de terminaison : elles signifient le terme
d’un développement, la fin d’une énumération, la
conclusion.
- N.B. ne pas se fier à la seule formulation d’articulation, il
faut la replacer dans le contexte, elle peut ne pas être
exprimée car la tendance aujourd’hui est de juxtaposer
qu’à lier les séquences.
4
o Les structures associées :
o L’étude des structures et du plan analytique permet de
mieux comprendre la pensée de l’auteur et sa stratégie,
mais elle ne fournit qu’un schéma abstrait. Le plan rend
compte du mouvement de la pensée et aussi du contenu du
texte ; il doit faire apparaître non seulement la structure,
mais encore les idées principales formulées de façon
précise et concrète.
- Exemple :
I. PARTIE PRINCIPALE
i. Division importante
a) Subdivision
1- Subdivision
secondaire
ii. Division importante
a) Subdivision
1- Subdivision
secondaire
2- Subdivision
secondaire
II. PARTIE PRINCIPALE
Sans que cela ne devienne une source de
confusion, il faudrait que la division du texte en
5
partie tienne compte de la même hiérarchie et de la
même disposition.
N.B. : prendre les notes et les classer, c’est : gagner du temps, s’organiser pour être plus
efficace, combattre l’éparpillement de la vie moderne, disposer d’une information juste,
précise et personnelle.
6
o
Le contrôle pratique de l’orthographe : qui exige la rédaction
d’un brouillon propre et aéré, se fabriquer un « pense bête »
personnel, avoir sous la main un dictionnaire et une
grammaire, savoir se relire.
o La ponctuation : elle est faite de signes et marques qui
permettent au lecteur de noter les idées en les distinguant
entre elles. Elle donne également l’intonation du texte
Le point : marque une pause longue et permet de
passer d’une idée à l’autre ; commencer par une
majuscule après un point.
La virgule : marque une légère pause et permet de
souffler à l’intérieur d’une phrase contenant la même
idée, sépare un nom placé à côté d’un autre. isole une
proposition, encadre un élément d’une phrase que l’on
veut détacher, remplace un mot absent (verbe être), pas
obligatoire elle apporte la clarté au texte
Deux points : marque une explication, une citation. Ils
introduisent une énumération,
Le point virgule sépare deux fait sans les distancer,
donne une possibilité de nuance
Le point d’interrogation indique une question directe et
dépend du verbe
Le point d’exclamation traduit une émotion, un
sentiment.
Les points de suspension indiquent une phrase non
achevée
Le trait d’union unie les éléments d’un mot composé,
indique un mot coupé à la fin d’une ligne.
Les séparateurs que sont les guillemets, les
parenthèses et les tirets.
Les guillemets notent un emprunt à autrui et
l’expression se lit à voix apaisée
Les parenthèses servent à expliquer ou à
commenter
Les tirets notent une phrase à part qui peut être
négligée
NB. Les majuscules se mettent :
o Le paragraphe :
7
Utilité : selon l’écrivain ou le lecteur
Pour celui qui écrit, c’est un guide, une idée
complète ; la succession des paragraphes
permet de penser, de communiquer avec ordre,
suivant une progression pour contrôler
l’importance d’un développement ;
Pour celui qui lit, il facilite le déchiffrage, son
appréhension renforce et soutien le travail
intellectuel, le retour à la ligne marquant le
changement de paragraphe signale à l’œil et à
l’esprit qu’une idée est abordée. Les
paragraphes montrent les lignes successives
Il faut éviter deux négligences : le manque de
paragraphes (décourageante pour le lecteur et
confuse pour l’esprit), l’abus du retour à la ligne
qui marque difficilement la distinction des idées
ainsi le lecteur est soumis à un travail de
composition française
Le paragraphe et l’alinéa : l’alinéa présente les
éléments normalement unis d’un paragraphe ;
parfois numéroté, il permet de mieux cerner les
dits éléments. Un seul paragraphe peut
composer tout un texte, c’est le cas des textes
juridiques.
8
o Apport du traitement de texte : à cause des avantages qu’il
a présenté autant pour les particuliers que pour les
entreprises, le traitement de texte est vite devenu un outil
incontournable en matière de production des documents. Il
permet notamment :
Gain de productivité
Diminution du temps de production des documents sans
nuire à la qualité qui se trouve améliorée
Accroissement de la productivité
Allègement de la tache des opérateurs
Régulation de la charge dactylographique,
Amélioration de la qualité de présentation
Standardisation des correspondances et des
procédures, réduction des coûts et des délais,
Amélioration des conditions de travail,
Aide aux rédacteurs pour la conception et la révision
des documents.
L’utilisation de ce procédé nécessite un investissement
humain et matériel souvent aux coûts plus ou moins élevés.
9
information brève, régler des questions urgentes. Dans la vie
privée, on n’appelle pas avant 9 h, ni après 22 h.
Pour tous :
Ne pas crier au téléphone
Ne pas livrer des noms inconsidérément ou des
secrets
Réduire les formules de politesse surtout dans le
travail ;
Pour mettre fin à l’entretien, remercier ou présenter
des excuses : « je ne veux pas vous importuner
davantage »
10
Chez un tiers, demander l’autorisation de vous servir de
l’appareil et proposer de régler le montant de la
communication.
Le résumé : le résumé est la contraction (réduction) d’un texte, d’un
document généralement écrit afin de discerner l’essentiel. C’est la
synthèse à l’opposé du développement. Pour aborder la question il
faut noter à quoi sert un résumé, la réduction d’un texte, la rédaction
d’un résumé.
11
TECHNIQUE DU RESUME
I Le travail de préparation
Il s’effectue en deux temps : la compréhension du texte et la construction du résumé.
I – 1 Compréhension du texte
Il est nécessaire de comprendre la pensée de l’auteur dans sa globalité et dans ses
détails ; pour ce faire, une lecture attentive et lente du texte s’impose pour saisir le sens des
mots, afin d’éviter les contre sens et une étude superficielle du texte. Une première lecture
donne ainsi une idée générale du sujet ; les autres lectures permettent une analyse plus
approfondie du texte pour en dégager les idées forces autour desquelles sera construit le
résumé.
Ce travail sera complété par la recherche des idées secondaires et accessoires qui
viennent soutenir les thèmes essentiels.
Evitez autant que possible des surcharges inutiles (illustrations, explications et
exemples).
Après cette phase, vient la construction du résumé proprement dit.
I – 2 La construction du résumé
La partie relative à l’intelligence du texte qu’on vient d’étudier doit avoir donné lieu à
un important travail matériel. Ce travail aura consisté en la prise de notes et en la mention
sur une feuille de développement, en éliminant les idées secondaires et accessoires
superflues. Après ce travail, il s’agit d’opérer le tri définitif des idées principales et de passer
à la rédaction de différentes parties du résumé, en ayant toujours présent à l’esprit que le
destinataire de ce résumé doit avoir une idée globale et précise de ce résumé.
II La rédaction du résumé
II - 1 Composition
Comme dans tous les écrits, l’introduction présente le sujet, pose à l’attention du
lecteur le problème traité, lui fait connaître l’auteur du texte, et son propos essentiel. Le
rédacteur du résumé doit savoir que l’introduction est une pièce maîtresse du travail qu’on lui
demande de réaliser.
Elle doit être brève, précise et éviter d’anticiper sur la suite de la composition.
II – 2 Attributions
12
Il s’agit ici d’expliciter le thème général énoncé dans l’introduction en s’inspirant
autant que possible du texte à résumer.
En fin de plan, le rédacteur du résumé peut soit reconstituer celui du texte original,
soit établir le sien propre.
II –1– 3 Conclusion
Elle est aussi importante que l’introduction. Pour la rédiger, il est conseillé d’en
étudier le libellé en fonction des arguments dont l’emploi a été révélé par l’analyse.
La conclusion n’est pas un résumé, elle est tirée de façon implicite des principales
idées dégagées dans le corps du développement. Si le rédacteur ne se sent pas inspiré pour
conclure, il vaut mieux qu’il s’en abstienne.
III – La forme
Les conseils relatifs à la forme en ce qui concerne les autres documents
administratifs restent valables pour le résumé. Le style, le vocabulaire, l’orthographe et la
présentation matérielle doivent être bien soignés.
13
ou l’idée principale qui se trouve souvent à l’introduction
ou à la conclusion. Elle permet d’apercevoir la structure
du texte.
La lecture approfondie : plus lente elle permet de
souligner, d’énumérer, d’entourer, d’éclairer et de
déchiffrer ; elle permet de sous-titrer ou de trouver des
intertitres.
o Les idées que l’on peut supprimer : il s’agit devoir comment se
développe une idée pour soustraire du texte les éléments de
même nature, les illustrations, les exemples pour nu conserver
que les vérités affirmées, les thèses.
o Le taux de contraction : il n’existe pas de taux idéal tout
dépendant du titre ou du sommaire. La règle est celle de
l’efficacité en évitant de rendre le texte mort par l’oubli des
idées essentielles. Aux examens précision est souvent donnée
quant au nombre de mots en tolérant une marge +ou- de 10 %
tous les mots sont décomptés y compris les mots élidés et
composés. Il s’agit d’adopter une vitesse variable et un taux de
contraction modulé.
o Le plan du résumé : résumer c’est faire ressortir les idées
essentielles en maintenant la structure du texte initial et les
rapports qui existent entre elles. L’on peut ne pas épouser le
plan initial, mais ne faut pas trop s’en éloigner
o Conseils pratiques :
Faire un brouillon épousant le plan du résumé
Rédiger plus long que plus court car il est délicat d’ajouter
que de supprimer des expressions et mots
Ecrire dix mots par ligne et cinq par demi-ligne pour
faciliter le décomptage
Pour exploitation ultérieure, il faut mentionner le titre, la
date et les références du texte.
14
terme collectif, remplacer une formule de
présentation par un signe de ponctuation
o Les limites de l’économie : il faut surtout éviter de supprimer
les expressions et mots qui changeraient le sens du texte
o Il faut limiter le temps de résumé.
15
Référence à un document (livre ou article d’un
journal)
16
constituant un excellent test : orthographe, écriture, choix
du papier etc.… l’usage se répand aujourd’hui de joindre
une photo d’identité récente, de bonne qualité.
o Le contenu : le C.V. doit être complet, mais limité aux
renseignements strictement nécessaires : pas de
bavardages sans intérêt, pas d’exhibitionnisme ni de
confession larmoyante. Exemple :
Etat Civil :
Nom (lettres capitales)
Prénom usuel
Date et lieu de naissance
Situation de famille
Adresse
Situation militaire
Etudes et compétences
Diplômes (le plus important et le plus récent)
éviter l’historique de la scolarité
Langues (étrangères pratiquées)
Stages et Expérience professionnelle
Entreprise ou administration
Années de présence
Titre exact
Fonctions exercées ou emplois tenus
Renseignements détaillés
Références
Etudes,
Stages
Activités professionnelles
Divers
17
Qualités physiques ? (poids, dimensions,
couleurs.)
Utilisations ?
Servitudes ?
Cette méthode ne doit pas être sous estimée car
elle aide à démarrer ;
18
comment découvrir les catégories qui conviennent ?
rechercher les éléments qui s’apparentent
déterminer les points communs
s’assurer du point important
regrouper les éléments qui se rangent dans la
même rubrique.
19
Le compte rendu : les écrits d’information (C.R, PV, Note) doivent être
distingués des textes qui expriment un jugement ou orientent une
décision (rapports)
La note : c’est un écrit très court sans forme fixe qui permet au sein,
de l’entreprise de communiquer les renseignements ou des avis
entre les services ou entre les échelons de la hiérarchie. Elle
exclut les formules de politesse qui alourdissent la
correspondance. Il ne faut pour autant pas manquer de courtoisie
dans une note fut elle administrative. Elle comporte l’entête
(origine, destinataire, objet et date) et le corps de la note.
Le Procès Verbal : il ne s’agit pas ici de l’acte officiel établi par une
autorité administrative ou judiciaire, mais d’une espèce de C.R. qui
relate les débats d’une assemblées ou d’une réunion. Il établi pour
les participants (afin d’éviter toute contestation) ce qui a été
discuté, arrêté, décidé en commun. Le P.V conditionne la
démocratie et caractérise la gestion sociale moderne car c’est le
texte qui fait foi de la délibération des décisions collectives. Un
P.V. comprend :
L’en-tête :
o Nom de la collectivité dont les débats sont rapportés
o Lieu, date et heure de la réunion
o Objet du débat (ou ordre du jour décidé)
o Nom et qualité du président de séance, du ou des
secrétaires, et, s’il y a lieu, des membres du bureau de
l’assemblée.
o Enumération des participants, des excusés, des
absents ou bien si l’assemblée est nombreuse,
indiquer le nombre de participants présents ou
représentés (quorum)
20
o Mention des personnalités assistant aux travaux.
Assemblées et réunions
Avant l’assemblée
Au début de l’assemblée
Petit lexique
Les réunions et commissions
21
22