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Fiche de lecture
Stratégique
Gerry Johnson
Richard Wittington
Kevan Scholes
Frédéric Fréry
1. Le livre :
a. Composition de l’ouvrage :
L’ouvrage « stratégique » est conçu comme un véritable outil pédagogique qui fournit à l’étudiant, à
l’enseignant ou au manager un ensemble complet et cohérent. Chaque chapitre comprend des objectifs, un
résumé, une bibliographie détaillée, des lectures complémentaires, une série de travaux pratiques et un
cas de quelques pages. Toutes les définitions importantes sont soulignées en marge et rappelées en
annexe. Les schémas sont nombreux et commentés. De plus, chaque chapitre comprend des illustrations
agrémentées de questions qui permettent d’évaluer l’acquisition des connaissances tout au long du livre.
En somme, le livre est composé de:
Trois (03) parties ;
Quinze (15) chapitres ;
Illustrations concrètes ;
Débats ;
Etude de cas concrets ;
Illustrations et tableaux ;
Glossaire ;
Bibliographie étendue.
b. Objectifs de l’ouvrage :
La stratégie est une discipline vivante, tout comme c’est une pratique en perpétuelle évolution. Cela
implique de comprendre l’environnement afin de modifier l’équilibre concurrentiel à son avantage.
L’ouvrage « stratégique » se propose d’aborder la stratégie d’entreprise en optant pour des approches
réflexives, pédagogiques, méthodologiques et critiques. Les différents axes de développement sont les
suivants:
Réflexifs :
Fondements et logiques du management stratégique
Modalités de mise en œuvre
Pédagogiques :
L’ouvrage est un véritable outil pédagogique (pour les étudiants, les consultants ou les
managers)
Méthodologiques :
Démarche d’analyse et de diagnostic stratégique
Processus des choix stratégiques
Méthodes de déploiement stratégique
Critiques :
Démarches critiques au travers des quatre prismes de la stratégie :
o Prisme de la méthode
o Prisme de l’expérience
o Prisme de la complexité
o Prisme du discours
c. Caractéristiques de l’ouvrage :
Image de la couverture :
Titre : Stratégique
Les auteurs : Gerry Johnson, Richard Wittington, Kevan Scholes et Frédéric Fréry.
Genre : Management stratégique/Politique générale de l’entreprise/Stratégie et organisation.
Editeur : Pearson.
Edition : 9
Date de parution : 10 juin 2011
Langue : Français
Volume : 670 pages
Richard Whittington est professeur de management stratégique à la Said Business School et Millman
Fellow au New College de l'Université de Oxford. II est l'auteur ou le co-auteur de neuf ouvrages et a
publié de nombreux articles. II est membre du comité éditorial de Organization Science, de Organization
Studies, du Strategic Management Journal et de Long Range Planning. II a été professeur ou professeur
visitant à la Harvard Business School, à HEC Paris, à l’Imperial College de Londres, à l'Université de
Toulouse et à l'Université de Warwick. Il est partenaire de Strategy Explorers et intervient fréquemment en
formation permanente et en tant que consultant, tant en Europe qu’aux Etats-Unis et en Asie. Ses
recherches portent sur la pratique de la stratégie et sur le management international.
Kevan Scholes est associé principal du cabinet de conseil en stratégie Scholes Associates. Il est également
professeur visitant de management stratégique et ancien directeur de la Scheffield Business School
(Royaume-Uni). II a une grande expérience d’enseignement de la stratégie dans plusieurs universités, ses
travaux sur le développement stratégique concernent des entreprises industrielles, des entreprises de
services et de nombreuses organisations de service public. II intervient régulièrement à l’international, en
Irlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande. II a conseillé plusieurs organisations gouvernementales et il
est membre du Chartered Management Institute.
Fréderic Fréry est professeur de stratégie à l'ESCP Europe, où il est directeur scientifique du programme
Executive MBA et titulaire de la chaire KPMG «Stratégie des risques et performance ». Il est professeur à
l'Ecole Centrale Paris et a été visiting scholar à la Stanford University, ainsi que professeur visitant à
l'Université du Texas à Austin. II a été Vice-président de l’Association Internationale de Management
Stratégique (AIMS) et il est membre du comité de lecture de la Revue Françoise de Gestion et de la Revue
des Cas en Gestion. Outre de fréquentes interventions dans la presse économique, il est l'auteur ou le co-
auteur d'une vingtaine d'ouvrages et a publié de nombreux articles dans des revues françaises et
internationales, dont la MIT Sloan Management Review. Conférencier, il intervient régulièrement auprès
de dirigeants afin de les assister dans leur réflexion stratégique, ses recherches portent sur l'innovation
stratégique et managériale.
3. Intérêt de la lecture :
L’ouvrage « stratégique » traite le long de ses chapitres les fondements du management stratégique, il
se propose comme un guide pour les managers et présente une méthode permettant d’analyser la
concurrence. Pour cela il divise son étude en 3 grands axes intrinsèquement liés dans lesquels le manager
pioche les démarches qui lui sont utiles. Il vient d’abord rappeler ce que devrait être la stratégie pour
enchaîner par les différents outils permettant de dégager essentiellement ce qu’on appelle l’avantage
concurrentiel pérenne, dont l’objectif principal est de permettre d’améliorer le positionnement de
Les interconnexions entre les trois parties (contexte, contenu et processus) est une preuve du caractère
non linéaire de la stratégie. Les choix doivent souvent être effectués alors que le diagnostic n’est pas
encore terminé. Et une manière de mieux définir une stratégie consiste à la déployer.
Le livre dévoile trois niveaux distincts de la stratégie, ces différents niveaux sont:
La stratégie d’entreprise ou corporate strategy ;
La stratégie par domaine d’activité ;
Les décisions opérationnelles.
Le macroenvironnement :
Le macroenvironnement est l’environnement général de l’organisation. Il est commun à un grand
nombre d’organisation ayant différentes activités. Il comprend les variables qui auront une influence non
négligeable sur la gestion à long terme. De manière générale, elles vont générer des contraintes pour
l’entreprise qui est dans l’obligation de les intégrer dans son orientation stratégique.
Le macroenvironnement peut être décrit grâce au modèle PESTEL qui va le décomposer en six sous-
ensembles à savoir :
Un cadre politique : Stabilité gouvernementale, politique fiscal…
Un cadre économique : Politique monétaire, chômage, inflation, revenu…
Un cadre socioculturel : Démographie, attitude face au travail, niveau d’éducation…
Un cadre technologique : R&D, nouvelles technologies…
Un cadre écologique : Protection de l’environnement, consommation d’énergie…
Un cadre légal : Loi sur la concurrence, normes…
L’analyse du macroenvironnement doit mener à l’identification des scénarios futurs d’évolution, ces
derniers sont des représentations plausibles de différents futurs envisageables. La construction de
scénarios repose sur les variables pivots préalablement identifiés qui sont les facteurs susceptibles
d’affecter significativement la structure d’une industrie ou d’un marché.
La construction de scénarios est une technique prévisionnelle, elle vise à faire émerger des scénarios
plausibles d’évolution d’un secteur d’activité. Elle repose principalement sur le croisement deux à deux des
variables dont l’influence est significativement plus importante. En conséquence, l’organisation prévoit des
stratégies susceptibles de s’adapter aux différents scénarios identifiés.
L’analyse et la hiérarchisation de l’influence de ces groupes d’acteurs doit permettre de dégager les
facteurs clés de succès (FCS) dont la maitrise permet d’obtenir un avantage concurrentiel.
Pour visualiser les forces de M .Porter on peut avoir recours à l’hexagone sectoriel, pour ce faire, on
reprend les six forces et l’on constitue une échelle graduée de 1 à 10. Chaque facteur se voit attribuer une
note de 0 à 10, ce qui permet d’établir une hiérarchisation des forces et d’obtenir en conséquence des
facteurs clés de succès.
L’élaboration d’un hexagone sectoriel apparait comme un préalable à l’identification des FCS.
Le modèle des 5(+1) forces de Porter est un outil puissant pour analyser l’environnement sectoriel
d’une entreprise. Il permet notamment d’évaluer l’attrait d’une industrie, de déterminer les FCS et
d’anticiper les risques liés à une modification d’équilibre des forces concurrentielles.
Au sein d’une industrie, la concurrence est de plus en plus féroce et dynamique, c’est la raison pour
laquelle les industries suivent un cycle de vie. Quand la vitesse d’évolution est particulièrement élevée, on
parle d’hypercompétition.
La matrice TOWS : étant une déduction de l’analyse SWOT. Chaque case de cette matrice permet de
générer des options stratégiques qui correspondent à différentes combinaisons de facteurs internes
(Forces & Faiblesses) et de facteurs externes (Opportunités & Menaces)
La matrice TOWS peut être schématisée comme suit :
Pour gérer et éventuellement améliorer leur capacité stratégique, les managers peuvent miser sur le
développement des capacités stratégiques et sur la gestion des ressources humaines.
4. L’intention stratégique :
L’intention stratégique est une vision volontariste des managers qui s’exprime de plusieurs façons.
L’intention stratégique peut être influencée par le cadre réglementaire (gouvernement) dans lequel
l’organisation évolue, par la responsabilité sociale (l’éthique) de l’entreprise et enfin par les attentes des
différentes parties prenantes comme illustré ci-contre :
Intention stratégique : valeurs, de visions, de missions et d’objectifs exprimés par les managers.
Le gouvernement d’entreprise : cadre réglementaire dans lequel l’organisation évolue et aussi structures
de contrôle qui définissent les responsabilités des managers à l’égard des parties prenantes.
Responsabilité sociale et éthique : manière avec laquelle les managers doivent se conformer aux attentes
et aux valeurs de la société tant au niveau organisationnel qu’en terme de comportements individuels.
Les attentes des parties prenantes : comprendre les attentes des parties prenantes et influence respective
sur l’intention stratégique.
Le schéma suivant englobe l’ensemble des ayants droit d’une organisation aux dimensions
internationales :
Une manière efficace permettant d’analyser ces influences est la cartographie des parties prenantes au
travers de la matrice Pouvoir/Intérêt :
5. La culture et la stratégie :
Pour comprendre l’environnement, il s’avère nécessaire d’observer son évolution et d’analyser ses
mutations et changements. L’histoire et la culture en sont deux pistes extrêmement importantes qui aident
à l’analyse des opportunités et contraintes auxquelles les organisations sont confrontées.
La capacité stratégique d’une organisation dépend de son histoire et de sa culture, toutefois, elles
peuvent être source de contrainte empêchant l’organisation de suivre l’évolution de son environnement.
La dérive stratégique est la tendance des stratégies à se développer de manière incrémentale à partir
d’influences historiques ou culturelles, ce qui peut empêcher l’organisation de suivre l’évolution de son
environnement.
Différentes phases dans le schéma ci-contre illustrent l’influence de la dérive stratégique sur l’évolution
de l’organisation par rapport à son environnement
Le succès ou l’échec d’une organisation reste tributaire de son histoire, en effet, la considération de
l’histoire des organisations est un élément clé vis-à-vis de l’anticipation des risques de dérive stratégiques,
et est une source d’affinité du diagnostic stratégique offrant en conséquence les avantages suivants :
Une mise en perspective
Une reconstruction du passé
L’histoire comme légitimation
L’innovation à base des capacités historiques.
Etant l’ensemble des croyances fondamentales partagées par l’ensemble des membres d’une
organisation, La culture peut avoir une réelle influence sur l’élaboration et l’évolution de la stratégie.
Les stratégies génériques ou stratégie concurrentielles sont les positionnements qui permettent
d’obtenir un avantage concurrentiel au niveau d’un DAS, elles se résument selon M. Porter ainsi :
La théorie des jeux faisant allusion aux jeux d’échec encourage l’organisation à anticiper les manœuvres
de ses concurrents avant d’envisager sa propre stratégie. La théorie des jeux recommande fréquemment
une approche coopérative plutôt qu’une concurrence directe.
7. Diversification et gestion du portefeuille d’activités :
La gestion du portefeuille d’activité d’une organisation revêt une importance cruciale du fait de la
diversification des domaines d’activités stratégiques. Au fur et à mesure que les organisations ajoutent de
nouveaux DAS à leur portefeuille d’activités, elles doivent voir leur stratégie évoluer en conséquence.
Le périmètre d’une organisation correspond à son degré de diversification en termes de produit et de
marché. Le schéma suivant résume les principales rubriques afférentes à la gestion du portefeuille
d’activité d’une organisation :
Le périmètre d’une organisation est généralement tributaire de l’existence de synergie entre les DAS, et
il fait l’objet d’analyse en termes de diversification liée ou conglomérale.
La matrice produits/matché autrement appelée matrice d’Ansoff permet l’identification des
orientations de développement stratégique qui s’offrent à une organisation. Selon cette matrice, la plupart
des organisations débutent dans la case « pénétration de marché »
La matrice attraits/atouts positionne chacun des DAS selon l’attrait de leur marché et les atouts
concurrentiels de l’organisation sur le marché.
Plusieurs raisons sont à l’origine du recours des organisations à ‘internationalisation. Le modèle de Yip
regroupe ces différents facteurs, et selon ce modèle, les stratégies internationales sont déterminées par
des facteurs de marchés, des facteurs de coûts des facteurs réglementaires et des facteurs concurrentiels.
Le schéma ci-après regroupe les différents facteurs d’internationalisation, et sont successivement les
facteurs de marchés, les facteurs réglementaires, les facteurs de coûts et les facteurs concurrentiels.
Le diamant de Porter sur le schéma ci-dessous concerne les sources d’avantages géographique, il
suggère que l’origine géographique des entreprises leur procure un avantage résultant de quatre facteurs :
Les facteurs spécifiques
La demande
La stimulation mutuelle entre industries
Et la structure de la concurrence.
Quatre grands types de stratégies définies à partir de la dispersion et de la coordination des activités,
ces quatre stratégies sont les suivantes :
L’exportation simple ;
L’exportation complexe
L’approche multidomestique
Et l’approche globale.
Cette courbe dite d’innovation est caractérisée par une forme en S, le long de cette courbe la diffusion
est tout d’abord lente, elle s’accélère dans un seconde temps pour finir par une saturation de la demande.
Le point de bascule sur la courbe coïncide avec le moment où la demande pour un produit ou un
service connait une croissance exponentielle.
La survenue d’un point d’effondrement est le plus souvent éminente, d’où l’impératif pour les
managers pour rester vigilants.
Dans le domaine du management stratégique, les stratégies de suiveurs rapides sont le plus souvent
plus pertinentes, à l’encontre d’être le premier entrant sur un marché notamment en l’absence de
capacités à capturer les profits.
L’entrepreneuriat social est une manière efficace et efficiente pour traiter les problèmes d’ordres
sociaux, avec une attention particulière quant à la mission, la forme organisationnelle et le modèle
économique.
Au passage, l’ouvrage met l’accent sur les critères d’évaluation des options stratégiques, ces critères se
répartissent en quatre catégories à savoir :
Savoir arbitrer entre des conclusions divergentes :
Les critères de pertinence, acceptabilité et faisabilité peuvent diverger, alors c’est au managers et
responsable qu’incombe la responsabilité d’arbitrer entre des chois difficilement conciliable.
Maintenir une cohérence entre les éléments d’une stratégie :
Stratégie concurrentielle (prix, diversification, focalisation) orientation stratégique (développement de
prix ou de marché, diversification) et modalités de développement (croissance interne, fusion ou
acquisition, alliance ou partenariat) sont autant d’éléments stratégiques vis-à-vis desquels les managers
doivent maintenir une cohérence pour que la situation ne dérape pas.
Tout est dans l’application :
La pertinence, l’acceptabilité et la faisabilité sont des critères d’évaluation de la stratégie qui ne
peuvent être sentis et constatés qu’après déploiement effectif de la stratégie.
La stratégie en pratique :
Il n’est pas du tout évident que toutes les organisations optent pour la même évaluation systématique
des options stratégiques.
12.Les processus stratégiques :
Les processus stratégiques concernent principalement la manière dont les stratégies se développent, ils
concernent aussi les processus qui sont à l’origine de stratégies gagnantes ou perdantes dans une
organisation.
Les processus stratégiques sont structurés autour de deux interprétations de la stratégie :
Stratégie délibérée : orientation intentionnellement formulée ou planifiée par les managers ;
(prisme de la méthode)
Stratégie émergente : résultat d’une série de décision selon un schéma qui prend son sens au
cours du temps.
La stratégie délibérée tout comme les systèmes de planification stratégiques sont des descriptions des
processus d’élaboration de la stratégie présentant au passage des avantages et des inconvénients.
L’élaboration de la stratégie peut émerger de l’activité de l’organisation à travers :
L’incrémentalisme logique et l’apprentissage organisationnel ;
Les négociations et les marchandages liés aux jeux politiques ;
La culture organisationnelle, les décisions antérieures et la dépendance de sentiers ;
Les processus d’allocation de ressources des systèmes organisationnel.
Enfin, le management des processus stratégiques soulève certains défis tels que :
Le recours à de multiples processus stratégiques dans l’optique de bénéficier de l’exploitation
des capacités existantes et des capacités nouvelles (ambidextrie organisationnelle) ;
L’utilité de différents processus stratégiques à différents moments et aux différents contextes.
Structure divisionnelle :
La structure divisionnelle est souvent utilisée par les grandes entreprises qui gèrent plusieurs DAS et/ou
qui sont présentes sur différents marché.
Structure matricielle.
La structure matricielle est très répandue dans les entreprises qui commercialisent des produits de
grande consommation. Les différentes divisions disposent d’une grande autonomie et peuvent s’appuyer
sur les compétences des départements fonctionnels.
On prend ici l’exemple d’une multinationale et d’une école de commerce.
Structure multinational/transnationale :
Ce type de structure combine l’adaptation locale avec la coordination globale comme clairement
illustré sur le schéma ci-dessous.
Le triangle de la pratique de la stratégie comprend trois principales questions (Le qui ? Le quoi ? Et le
comment ?) que l’ouvrage développe ainsi :
Qui impliquer dans la fabrication de la stratégie ?
La fabrication de la stratégie exige selon la nature du problème l’implication des différents cadres
autrement dit stratèges de l’organisation tels que les DG, les membres du comité de la direction, les
administrateurs non exécutifs, les membres de la direction de la stratégie, les consultants en stratégie et
les managers intermédiaires.
Quelles activités mener ?
Analyse situationnelle, promotion de problèmes, prise de décision et communication telles sont les
activités concernées par la fabrication de la stratégie.
Quelles méthodes employer ?
Les méthodes qui font l’objet d’usage dans le cadre des activités stratégiques comprennent les
séminaires de réflexion stratégiques, les projets stratégiques et la rédaction de rapports et de plans
stratégiques.