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PROGRAMME
Partie A ANALYSE
- ÉQUATIONS – INÉQUATIONS – SYSTÈMES
- FONCTION NUMÉRIQUE D’UNE VARIABLE RÉLLE
- LIMITES-CONTINUITÉ-DÉRIVATION
- ETUDE DE FONCTION
- SUITES NUMÉRIQUES
Partie B ALGÈBRE ET GÉOMÉTRIE
- GÉOMÉTRIE PLANE
- TRIGONOMÉTRIE
- NOMBRES COMPLEXES
Partie C ORGANISATION DE DONNEES
- STATISTIQUE A UNE VARIABLE
PROGRESSION CHRONOLOGIQUE
1
CHAPITRE 1
ÉQUATIONS-INÉQUATIONS-SYSTÈMES
Objectifs pédagogiques
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
• résoudre dans ℝ une équation du second degré à l’aide du discriminant et discuter
lorsqu’elle comporte un paramètre ;
• trouver un zéro d’un polynôme du second degré connaissant l’autre en utilisant la
somme ou le produit ;
• déterminer deux nombres réels dont on connaît la somme et le produit,
• résoudre dans ℝ des équations et inéquations se ramenant au second degré (équations
et inéquations bicarrées, irrationnelles ou de degré 3 ou 4),
• résoudre un système de deux équations du 1er degré dans ℝ² par la méthode de Cramer
et discuter lorsqu’il comporte un paramètre,
• résoudre algébriquement une équation, un système de deux équations, un système de
trois équations linéaires dans ℝ3 ,
• mettre un problème en équation et le résoudre,
• résoudre graphiquement une inéquation, un système d’inéquations du 1er degré dans
ℝ² : application à la programmation linéaire.
NB : Tous les exercices non corrigés de ce cours doivent être systématiquement cherchés par l’élève avant toute
éventuelle correction. Ils peuvent faire l’objet d’évaluation.
I. ÉQUATIONS ET INÉQUATIONS
1.1. Fonctions polynômes du second degré
1.1.1. Définitions
Etant donnés trois nombres réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐, avec 𝑎 ≠ 0, la fonction 𝑓, définie sur ℝ par
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 est appelée fonction polynôme de degré deux ou encore fonction
polynôme du second degré. La quantité 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 est appelée trinôme du second degré ou
plus simplement trinôme. L’équation 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 est appelée équation du second degré.
2
La quantité 𝑏² − 4𝑎𝑐 est appelée discriminant du trinôme, on le note ∆, soit ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐.
NB : Le discriminant du trinôme du second degré 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎 ≠ 0 est aussi le
discriminant des équations et inéquations associées à 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐.
Exemple2
Déterminez le discriminant des polynômes du second degré suivants :
𝑃(𝑥) = −5𝑥² + 4𝑥 + 1; 𝑄(𝑥) = 4𝑥² + 12𝑥 + 9; 𝑅(𝑥) = 3𝑥² + 4𝑥 + 5.
𝑎<0
Exemple 3
Déduire de l’exemple2 les solutions dans ℝ des équations suivantes:
−5𝑥² + 4𝑥 + 1 = 0 ; 4𝑥² + 12𝑥 + 9 = 0; 3𝑥² + 4𝑥 + 5 = 0.
NB : La résolution d’une inéquation passe toujours par l’étude du signe de la fonction mise en
inéquation.
3
(𝐼4 ): −5𝑥² + 4𝑥 + 1 <0 ; (𝐼5 ): 4𝑥² + 12𝑥 + 9 ≤ 0; (𝐼6 ): 3𝑥² + 4𝑥 + 5 <0 ;
(𝐼7 ): −5𝑥² + 4𝑥 + 1 >0 ; (𝐼8 ): 4𝑥² + 12𝑥 + 9 < 0.
Exercice 2
Ex.3, ex.32, pages 53 et 54, CIAM, 1ère SE
Exercice 3
Ex.8, pages 53 et 54, CIAM, 1ère SE.
Exemple 5
1. Déterminer deux nombres réels, s’ils existent, dont la somme S et le produit P vérifient :
5
a. 𝑆 =23 et 𝑃 = 132 ; b. 𝑆 = 1 et = 36.
2. Sans résoudre l’équation, déterminer la somme S et le produit P des solutions des équations
suivantes :
(𝐸1 ) :2𝑥² − 5𝑥 – 3 = 0 ; (𝐸2 ):3𝑥² − 𝑥 – 10 = 0 ; (𝐸3 ): −4𝑥² − 𝑥 + 5 = 0.
Exercice 4
Ex.11, ex.13, ex.49, pages 53 et 55, CIAM, 1ère SE.
4
2.a. Pour quelles valeurs de 𝑚 l’équation (𝐸𝑚 ) est-elle du second degré ?
b. Déterminer pour de telles valeurs de 𝑚, le discriminant ∆, la somme S et le produit
d’éventuelles solutions.
3. a. Pour quelles valeurs de 𝑚 l’équation (𝐸𝑚 ) admet-elle deux solutions égales ? Déterminer
ces solutions.
b. Pour quelles valeurs de 𝑚 l’équation (𝐸𝑚 ) admet-elle deux solutions de signes contraires.
c. Pour quelles valeurs de m l’équation (𝐸𝑚 ) admet-elle deux solutions de même signe.
4. Discuter suivant les valeurs de m le nombre et le signe des solutions de l’équation (𝐸𝑚 ).
Equation bicarrée
On appelle équation bicarrée toute équation de la forme (𝐸): 𝑎𝑥 4 + 𝑏𝑥² + 𝑐 = 0
résoudre une telle équation on fait un changement de variable en posant par exemple
𝑋 = 𝑥². L’équation (𝐸) se ramène alors sous la forme (𝐸′): 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 = 0 que l’on sait
résoudre.
Exemple 8
1/ Résoudre dans ℝ les équations suivantes:
(𝐸1 ): 𝑥 4 − 2𝑥² − 15 = 0; (𝐸2 ): 3𝑥 4 − 5𝑥 2 + 22 = 0
2/Déduire les solutions des inéquations suivantes: (𝐼1 ): 𝑥 4 − 2𝑥² − 15 > 0;
(𝐼2 ) : 3𝑥 4 − 5𝑥² + 22 ≤ 0.
Exercice5
Ex.34, page 54, CIAM 1ère SE.
1.6. Équations et inéquations irrationnelles
• √𝒇(𝒙) = √𝒈(𝒙)
1ère méthode
On commence par déterminer l’ensemble de validité : 𝐸𝑉 = {𝑥 ∈ ℝ/𝑓(𝑥) ≥ 0 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) ≥ 0}
Résolution :∀𝑥 ∈ 𝐸𝑉 , √𝑓(𝑥) = √𝑔(𝑥) ⇒ 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥)
En notant 𝑆1 la solution de l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥), alors l’ensemble des solutions est
donné par 𝑆 = 𝐸𝑉 ∩ 𝑆1
2 méthode : méthode d’équivalence
ème
Exemple 9
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
1. √2𝑥 − 1 = √𝑥 + 3 ; 2. √2𝑥² + 5𝑥 − 7 = √𝑥² − 𝑥 − 2
5
• √𝒇(𝒙) = 𝒈(𝒙)
1èreméthode
On commence par déterminer l’ensemble de validité : 𝐸𝑉 = {𝑥 ∈ ℝ⁄𝑓(𝑥) ≥ 0 }
𝑔(𝑥) ≥ 0 (1)
Résolution : ∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑉 , √𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) ⇒ {
𝑓(𝑥) = 𝑔2 (𝑥) (2)
En notant 𝑆1 la solution du système ci-dessus, alors l’ensemble des solutions est donné par
𝑆 = 𝐸𝑉 ∩ 𝑆1 .
2ème méthode : méthode d’équivalence
𝑔(𝑥) ≥ 0 (1)
√𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) ⇔ {
𝑓(𝑥) = 𝑔²(𝑥) (2)
L’ensemble des solutions est donné par 𝑆 = 𝑆1 ∩ 𝑆2 .
Exemple10
1/ √𝑥 + 2 = 3𝑥 − 4; 2/ √𝑥 − 1 = −𝑥 + 3.
• √𝑓(𝑥) ≤ √𝑔(𝑥)
1ère
méthode
On commence par déterminer l’ensemble de validité :
𝐸𝑉 = {𝑥 ∈ ℝ/𝑓(𝑥) ≥ 0 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) ≥ 0}
Résolution : ∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑉 , √𝑓(𝑥) ≤ √𝑔(𝑥) ⇒ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥)
En notant 𝑆1 la solution de l’inéquation 𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥), alors l’ensemble des solutions est
donné par 𝑆 = 𝐸𝑉 ∩ 𝑆1
2ème méthode : méthode d’équivalence
𝑓(𝑥) ≥ 0 (1)
∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑉 , √𝑓(𝑥) ≤ √𝑔 (𝑥) ⇔ {
𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) (2)
La solution est donnée par 𝑆 = 𝑆1 ∩ 𝑆2 .
Exemple 11
1. √x + 2 ≥ √2x + 3 ; 2.√𝑥² + 2𝑥 + 1 < √−𝑥 + 3
• √𝑓(𝑥) ≤ 𝑎𝑥 + 𝑏
1èreméthode
On commence par déterminer l’ensemble de validité : 𝐸𝑉 = {𝑥 ∈ ℝ⁄𝑓(𝑥) ≥ 0 }
𝑎𝑥 + 𝑏 ≥ 0 (1)
Résolution : ∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑉 , √𝑓(𝑥) ≤ 𝑎𝑥 + 𝑏 ⇒ {
𝑓(𝑥) ≤ (𝑎𝑥 + 𝑏)2 (2)
En notant 𝑆1 la solution du système ci-dessus, alors l’ensemble des solutions est donné par :
𝑆 = 𝐸𝑉 ∩ 𝑆1 .
2ème méthode : méthode d’équivalence
𝑓(𝑥) ≥ 0 (1)
Résolution : ∀ 𝑥 ∈ 𝐸𝑉 , √𝑓 (𝑥) ≤ 𝑎𝑥 + 𝑏 ⇔ { 𝑎𝑥 + 𝑏 ≥ 0 (2)
2
𝑓(𝑥) ≤ (𝑎𝑥 + 𝑏) (3)
La solution est donnée par 𝑆 = 𝑆1 ∩ 𝑆2 ∩ 𝑆3 .
Exemple 12
1. √−2x² + 5x + 3 < 2𝑥 + 1 ; 2. √𝑥² + 2𝑥 + 1 ≤ −𝑥 + 1.
• √𝑓(𝑥) ≥ 𝑘
Exemple 13
6
Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes :
1. √2𝑥² − 9𝑥 − 1 > 2 ; 2. √2𝑥² − 9𝑥 − 1 < 2 ; 3. √(𝑥 − 3)(4 − 𝑥) > −1 ;
4. √(𝑥 − 3)(4 − 𝑥) < −1.
• √𝑃(𝑥) > 𝑎𝑥 + 𝑏
𝐸𝑉 = {𝑥 ∈ ℝ⁄𝑃(𝑥) ≥ 0 }
𝑎𝑥 + 𝑏 ≥ 0 (1) 𝑃(𝑥) ≥ 0 (1′)
√𝑃(𝑥) ≥ 𝑎𝑥 + 𝑏 ⇔ (𝐼) { 2 ou (𝐼𝐼) {
𝑃(𝑥) ≥ (𝑎𝑥 + 𝑏) (2) 𝑎𝑥 + 𝑏 < 0 (2′)
𝑆 = 𝑆(𝐼) ∪ 𝑆(𝐼𝐼) où 𝑆(𝐼) et 𝑆(𝐼𝐼) sont les solutions respectives de (𝐼) et (𝐼𝐼).
Exemple 14
√3 − 𝑥 ≥ 𝑥 − 1 ;
Exercice 6
Ex.29, ex. 30 et ex. 31, page 54, CIAM 1ère SE.
II. SYSTÈMES
2.1. Système d’équations linéaires dans IR2
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐
Il s’agit des systèmes de la forme { ′ où a, b, c, a’, b’ et c’ sont des réels, x et y
𝑎 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′
étant les inconnues.
2.1.2. Exemples
Résoudre 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ² et avec la méthode des déterminants, les systèmes d’équations suivants :
−3𝑥 + 4𝑦 = 10 −𝑥 + 2𝑦 = −3 4𝑥 + 𝑦 = 3 −2𝑥 + 𝑚2 𝑦 = 𝑚
{ ; 2) { ; 3) { ; 4) {
5𝑥 + 𝑦 = 14 2𝑥 − 4𝑦 = 6 −8𝑥 − 2𝑦 = 10 𝑥 − 𝑚𝑦 = 1 − 𝑚
Exercice 7
On reprend les trois 1èrs exercices de l’exemple ci-dessus en utilisant les trois 1ères
méthodes.
Exercice 8
7
Ex. 12 et ex. 15 , page 38, CIAM 1ère SE.
Exemple
40𝑥 − 15𝑦 − 𝑧 = 128
Résoudre dans ℝ3 le système suivant :{81𝑥 − 27𝑦 − 2𝑧 = 337 𝑆=
25𝑥 − 9𝑦 − 3𝑧 = 72
{(12; 23; 7)}
Méthode de Gauss
Elle consiste à transformer le système initial en un système triangulaire de la forme suivante :
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 𝑑
{ 𝑏1 𝑦 + 𝑐1 𝑧 = 𝑑1
𝑐2 𝑧 = 𝑑2
Exemples
−2𝑥 + 𝑦 + 4𝑧 = 7 2𝑥 + 𝑦 − 3𝑦 = −5
{4𝑥 − 5𝑦 − 6𝑧 = −5 S = {(2; −1; 3)}; { −𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 = 6 S = {(1; 2; 3)}
3𝑥 − 4𝑦 + 𝑧 = 13 3𝑥 − 𝑦 + 2𝑧 = 7
Travaux pratiques
2𝑥 − 3𝑦 = 1 𝑥+𝑦=5 2𝑥 − 𝑦 + 𝑧 = 1
{3𝑥 − 2𝑦 = −1 ; { 𝑦 + 𝑧 = 1 ; {
−𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 = 3
𝑥 + 𝑦 = −2 𝑥 + 𝑧 = −8
𝑆 = {(−1; −1)} ; 𝑆 = {(−2; 7; −6)} ; 𝑆 = {(4 + 𝑚; 7 + 3𝑚; 𝑚)}.
Exercice 9
Ex.17, ex.28, page 39, CIAM 1ère SE.
8
𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 13
{ 4𝑥 + 4𝑦 = 32
2𝑦 = 14
𝑥≥0 𝑥≥0
𝑦≥0 𝑦≥0
On obtient le système de contraintes suivants :{ soit {
30𝑥 + 20𝑦 ≤ 3000 3𝑥 + 2𝑦 ≤ 300
40𝑥 + 10𝑦 ≤ 2000 4𝑥 + 𝑦 ≤ 200
Pour la résolution de ce système, traçons les droites suivantes : (𝐷1 ): 𝑥 = 0, (𝐷2 ): 𝑦 = 0 ;
(𝐷3 ): 3𝑥 + 2𝑦 = 300 ; (𝐷4 ): 4𝑥 + 𝑦 = 200
9
Exemple 2 (activité-élève)
Un établissement commande à une librairie au minimum 1600 feutres, 1800 stylos et 1550
crayons. La librairie propose deux sortes de lots (𝐴 et 𝐵) définis comme suit :
Feutres Stylos Crayons
Lot 𝐴 2 1 1
Lot 𝐵 1 3 2
1. Ecrire l’ensemble des contraintes sous forme d’un système d’inéquations. On notera 𝑥 le
nombre de lot 𝐴 et y le nombre de lot 𝐵.
2. Représenter graphiquement ces contraintes. La librairie vend chacun des lot 𝐴 et 𝐵 à 800F.
a. Exprimer en fonction de 𝑥 et 𝑦 le prix 𝑃 à payer par l’établissement.
b. Déterminer graphiquement le prix minimum à payer par l’établissement.
Solution
1. Ecriture de l’ensemble des contraintes
2𝑥 + 𝑦 ≥ 1600
𝑥 + 3𝑦 ≥ 1800
𝑥 + 2𝑦 ≥ 1550 (𝐷0 )
𝑥≥0
{ 𝑦≥0
2. Représentation graphique
Représentons dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) les droite suivantes ;
(𝐷0 ): 𝑥0 ; (𝐷1 ): 𝑦 = 0 ; (𝐷2 ): 2𝑥 + 𝑦 = 1600 ; (𝐷3 ): 𝑥 + 3𝑦 = 1800 ; (𝐷4 ): 𝑥 + 2𝑦 = 1550.
On obtient le tableau suivant :
10
(𝐷2 ) (𝐷3 ) (𝐷4 )
𝑥 0 800 0 1800 0 1550
𝑦 1600 0 600 0 775 0
QCM
Cet exercice comporte quatre questions. Pour chacune d’elles une seule des réponses
proposées est vraie. Toute bonne réponse gagne 1 pt, toute réponse fausse fait perdre 0,5 pt. Il
est donc conseillé de s’abstenir de répondre à la question dans le cas où on douterait de la
réponse. Les questions sans réponse ne seront pas prises en compte. Choisissez la bonne
réponse (Justifiez)
𝑥+𝑦+𝑧 =0
1/ Les solutions du système { −2𝑥 + 3𝑦 + 𝑧 = 1 a pour ensemble de solutions :
3𝑥 + 𝑦 + 2𝑧 = −1
A. {(1; −3; 2)} B. {1; −3; 2} C. {(1; 2; −3)} D. {(−3; 2; 1)}.
2
2/ L’équation (𝐸): 𝑥 ∈ ℝ, (𝑚 − 3)𝑥 + 4𝑥 + 𝑚 = 0 où 𝑚 est un paramètre réel 2 comme
4 3
solution lorsque : A. 𝑚 = 5 B. 𝑚 = 0 C. 𝑚 = 3 D. − 4
3/ L’équation 𝑥² − 4𝑥 = 0 a pour ensemble de solutions :
A. 𝑆 = {−2; 2} ; B. 𝑆 = {2; 4} ; C. 𝑆 = {0; 4} ; D. 𝑆 = {4}
11
4/ L’inéquation −𝑥 2 + 4𝑥 − 3 ≤ 0 a pour ensemble de solutions :
A. 𝑆 = ]−∞; −1] ∪ [3; +∞[ ; B. 𝑆 = ]−∞; 1] ∪ [3; +∞[ ; C. 𝑆 = [1; 3] ;
D. 𝑆 = ∅.
1
5/ L’équation 𝑥 = 0 a pour ensemble de solutions :
A. 𝑆 = {0} ; B. 𝑆 = {1} ; C. 𝑆 = ℝ ; D. 𝑆 = ∅.
2
6/ L’inéquation 𝑥 > 2𝑥 a pour ensemble de solutions :
A. 𝑆 = ]−1; 0[ ∪ ]1; +∞[ ; B. 𝑆 = ]−∞; −1[ ∪ ]0; 1[ ; C. ∅ ; D. 𝑆 =
]−1; 1[.
12
CHAPITRE 2
FONCTION NUMÉRIQUE
D’UNE VARIABLE RÉELLE
Objectifs pédagogiques
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
• déterminer l’ensemble de définition des fonctions usuelles et de leurs composées,
• montrer que deux fonctions sont égales ou coïncident sur un ensemble donné,
• déterminer la composée de deux fonctions,
• montrer qu’une fonction donnée est paire, impaire ou périodique,
• montrer qu’une droite donnée est un axe de symétrie de la courbe représentative d’une
fonction donnée,
• montrer qu’un point donné est un centre de symétrie de la courbe représentative d’une
fonction donnée,
• montrer qu’une application est injective, surjective ou bijective.
NB : Tous les exercices non corrigés de ce cours doivent être systématiquement cherchés par l’élève avant toute
éventuelle correction. Ils peuvent cependant faire l’objet d’évaluation.
1. Fonction numérique: définition et vocabulaire
On appelle fonction de 𝐴 vers 𝐵 toute relation qui à tout élément de 𝐴 associe zéro ou un
élément de 𝐵.
On dit que 𝑓 est la fonction de 𝐴 vers 𝐵, qui à 𝑥 associe 𝑓(𝑥); 𝐴 est l’ensemble de départ, 𝐵
l’ensemble d’arrivée ; 𝑥 la variable est appelée antécédent, 𝑓(𝑥) est l’image de 𝑥 par 𝑓.
On note : 𝑓: 𝐴 ⟶ 𝐵
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥)
-Lorsque l’ensemble d’arrivée d’une fonction 𝑓 est un ensemble de nombres réels, on dit que
𝑓 est une fonction numérique.
-Lorsque l’ensemble de départ d’une fonction numérique 𝑓 est un ensemble de nombres réels,
on dit que 𝑓 est une fonction numérique d’une variable réelle.
2. Ensemble de définition
On appelle ensemble de définition de 𝑓 et on note 𝐷𝑓 l’ensemble des éléments de 𝐴 qui ont
une image par 𝑓 dans 𝐵. On écrit : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴/𝑓(𝑥) 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒}.
13
Ex.5, page 76 CIAM SE
Exercice 2
Ex.9, ex. 11, page 77 CIAM SE
Propriété
Soient 𝑓, 𝑔 et ℎ des fonctions définies de 𝐴 vers 𝐵, de 𝐵 vers 𝐶 et de 𝐶 vers 𝐷
respectivement. Alors, les fonctions ℎ ∘ (𝑔 ∘ 𝑓) et (ℎ ∘ 𝑔) ∘ 𝑓 sont égales.
Remarque
14
𝑓
Les fonctions 𝑓 + 𝑔, 𝑓– 𝑔, 𝑓𝑔 et (et leurs variantes) ont pour ensemble de définition 𝐷𝑓 ∩
𝑔
𝑓
𝐷𝑔 avec la précision que 𝑔 doit en plus être non nulle pour 𝑔.
Exercice 3: Ex.33, page 79 CIAM SE
6. Éléments de symétrie
6.1. Axe de symétrie
Soit 𝑓 une fonction numérique d’ensemble de définition 𝐷𝑓 et de représentation graphique
(𝐶𝑓 ). La droite d’équation 𝑥 = 𝑎 est un axe de symétrie de (𝐶𝑓 ) si et seulement si l’une des
conditions suivantes est vérifiée:
∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓
1/{
𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥)
∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓
2/ {
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥 + 𝑎) 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
∀ℎ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑎 + ℎ ∈ 𝐷𝑓
3/{
𝑓(𝑎 − ℎ) = 𝑓(𝑎 + ℎ)
Exercice
1
On donne 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 𝑥 + 3 et (𝐷): 𝑥 = 2. Montrer que (𝐷) est un axe de symétrie de (𝐶𝑓 ).
6.2. Centre de symétrie
Soit 𝑓 une fonction numérique d’ensemble de définition 𝐷𝑓 et de représentation graphique
(𝐶𝑓 ). Soit 𝐼(𝑎; 𝑏) un point du plan. On dit que le point 𝐼(𝑎; 𝑏) est un centre de symétrie de
15
(𝐶𝑓 ) si et seulement si l’une des conditions suivantes est vérifiée :
∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓
1/{
𝑓(2𝑎 − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2𝑏
∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓
2/ {
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥 + 𝑎) − 𝑏 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒
∀ℎ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑎 + ℎ ∈ 𝐷𝑓
3/{ 𝑓(𝑎+ℎ)+𝑓(𝑎−ℎ)
=𝑏
2
Exercice
2𝑥
On donne 𝑔(𝑥) = 1−𝑥 et 𝐼(1; −2). Démontrer que le point 𝐼(1; −2). est un centre de
symétrie de (𝐶𝑔 ).
Exercice 5: Ex.31, ex.34, page 76, CIAM SE
16
Application injective
Soit 𝑓 une application définie de 𝐴 vers 𝐵. 𝑓 est injective si pour tous 𝑥 et 𝑦 éléments de 𝐴,
𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑦) ⇒ 𝒙 = 𝒚.
Autrement dit, 𝑓 est injective si tout élément de 𝐵 a au plus un antécédent par 𝑓 dans A.
Application surjective
Soit 𝑓 une application définie de 𝐴 vers 𝐵. 𝑓 est surjective si 𝑓(𝐴) = 𝐵.
Autrement dit, 𝑓 est surjective si tout élément de 𝐵 a au moins un antécédent par 𝑓 dans 𝐴.
Application bijective
Une application 𝑓 définie de 𝐴 vers 𝐵 est bijective si elle est à la fois injective et surjective.
Propriété
Soit 𝑓 une application définie de 𝐴 vers 𝐵 et soit l’équation (𝐸): 𝑥 ∈ 𝐴, 𝑓(𝑥) = 𝑦, 𝑦 ∈ 𝐵,
• 𝑓 est injective si l’équation (𝐸) admet au plus une solution.
• 𝑓 est surjective si l’équation (𝐸) admet au moins une solution.
• 𝑓 est bijective si l’équation (𝐸) admet une unique solution.
Remarques
• Toute application bijective 𝑓 définie de 𝐴 vers 𝐵 admet une bijection réciproque notée
𝑓 −1 définie de 𝐵 vers 𝐴.
• La courbe représentative 𝐶𝑓−1 de 𝑓 −1 se déduit de celle de 𝐶𝑓 de 𝑓 par la symétrie par
rapport à la 1ère bissectrice (la droite ∆ d’équation 𝑦 = 𝑥). Autrement 𝐶𝑓−1 = 𝑆∆ (𝐶𝑓 ).
Exercice
1/ On donne 𝑓(𝑥) = 3𝑥² − 7𝑥 + 4 et 𝐾 = [2; +∞[. Démontrer que 𝑓 définit une bijection de
l’intervalle 𝐾 vers un intervalle que l’on précisera.
2/ Les applications suivantes sont-elles bijectives, injectives, surjectives ?
2
𝑓: ℝ − {−1} ⟶ ℝ 𝑓: ℝ ⟶ [3 ; +∞[
2𝑥 − 3
𝑥 ⟼ 𝑥+1 ; 𝑥 ⟼ 3𝑥 2 − 2𝑥 + 1
Exercice 6: Ex.44, page 80, CIAM SE
Exercice
I- Répondez par vrai ou faux en justifiant la réponse.
𝑥²
b/ La fonction 𝑓 définie sur ℝ+ par 𝑓(𝑥) = 𝑥² + 1 est paire.
𝑥
c/ La fonction 𝑓 définie sur ℝ− par 𝑓(𝑥) = est impaire.
√𝑥² + 1
𝑥
d/ La fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = −𝑥+1 n’est ni paire ni impaire
II- Pour chacun des questions choisissez l’unique bonne réponse parmi les propositions
suivantes en justifiant la réponse.
𝑥²−𝑥
On donne la fonction numérique 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative
𝑥+1
dans un repère orthonormé.
1/ (𝐶𝑓 ) passe par le point 𝐴 dont le couple de coordonnées est :
2
A. (−1; 2) B. (1; 0) C. (1; −1) D. (2; 5).
2/ Le centre de symétrie de (𝐶𝑓 ) est le point :
A. Ω(−1; 2) B. Ω(−1; −2) C. Ω(−1; −3) D. Ω(−3; −1)
17
3/ L’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓 est :
A. 𝐷𝑓 = ℝ B. ℝ − {1} C. {−1} D. ℝ − {−1}.
4/ La fonction 𝑓 :
A. est paire B. est impaire C. n’est ni paire ni impaire D. périodique.
18
CHAPITRE 3
LIMITES-CONTINUITÉ-DÉRIVATION
Objectifs pédagogiques
A la fin de ce cours l’élève doit être capable de :
• une fonction étant donnée, de calculer les limites aux bornes de son ensemble de
définition, d’écrire l’équation d’éventuelles asymptotes à sa courbe représentative,
• une fonction 𝑓 étant donnée, montrer qu’elle est continue en en 𝑎 ou sur un intervalle
donné,
• étant donnée une fonction 𝑓, montrer qu’il est prolongeable par continuité et trouver
son prolongement par continuité,
• étant donnée une fonction 𝑓, montrer qu’elle est dérivable en 𝑎 et écrire une équation
de la tangente à la courbe (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 𝑎,
• une fonction 𝑓 étant donnée, déterminer sa dérivée, son sens de variation et établir son
tableau de variation.
NB : Tous les exercices non corrigés de ce cours doivent être systématiquement cherchés par l’élève avant toute éventuelle
correction. Ils peuvent faire l’objet d’évaluation.
I. Limites
1.1. Limite d’une fonction en 𝑥0
1.1.1. Limite en x0 d’une fonction définie en 𝑥0
Limite finie
Activité
y
J La courbe (𝐶𝑓 ) ci-contre est la représentation graphique de la fonction 𝑓
I définie par : 𝑓(𝑥) = −𝑥² + 1.
x
A l’aide d’une calculatrice complétez le tableau suivant:
(Cf)
19
Exercices
Ex.3 ; ex.4 ; ex.5, pages 91 CIAM 1ère SE.
20
• On dit que 𝑓 admet une limite à droite en 𝑥0 égale à 𝓵 lorsque la restriction h de 𝑓 à
Df ∩ ]𝑥0 ; + ∞[ admet en a une limite égale à 𝓵. On note : 𝑥→𝑥
lim 𝑓(x) = lim ℎ(x) = 𝓵.
0 𝑥→𝑥0
>
On lit : 𝓵 est la limite à droite en 𝑥0 de 𝑓 ou 𝑓(𝑥) tend vers 𝓵 lorsque 𝑥 tend vers a par valeurs
supérieures.
Exemples
Etudier la limite des fonctions suivantes en 𝑥0 :
𝑥 2 +2 √1 − 𝑥, si 𝑥 ≤ −1
a. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 4 en 𝑥0 = 2 ; b. 𝑔(𝑥) = { en 𝑥0 = −1.
√1 + 𝑥, si 𝑥 > −1
Exercices
Ex. 9 ; ex10 ; ex11 page 91 CIAM 1ère SE; ex.1 ; ex.2 ; ex.4 ; ex.5 ; ex.6, page 123 CIAM 1ère SE
Propriété 2
𝑓
Pour déterminer la limite en 𝑥0 d’une fonction du type telle que 𝑓(𝑥0 ) = 𝑔(𝑥0 ) =0, on met
𝑔
(𝑥 − 𝑥0 ) en facteur au numérateur et au dénominateur, puis on simplifie et on applique la
propriété 1 précédente à la forme simplifiée.
𝑥² − 9 1 − 𝑥²
Exemple : 1. 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 3 en 𝑥0 = 3 ; 2. 𝑔(𝑥) = en 𝑥0 = 1.
𝑥−1
Exercices
Ex.6 ; ex.7 ; ex.8 et ex.9 page 91 CIAM 1ère SE
21
y La courbe (𝐶𝑔 ) ci-contre est la représentation graphique de la
fonction
𝑥
la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 2𝑥 + 1.
J Intéressons-nous au comportement de 𝑔(𝑥) lorsque 𝑥 prend des
O valeurs « de plus en plus grandes ».
I x Pour ce faire, complétons le tableau suivant à l’aide de la
calculatrice.
(Cg) 𝑥 10 10² 103 104 105
𝑓(𝑥)
1 1 3
• Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ℝ − {− 2} , 𝑔(𝑥) − 2 = 2(2𝑥 + 1).
1
On admet que l’on peut rendre 𝑔(𝑥) « aussi proche de 2 que l’on veut » en choisissant 𝑥
«suffisam-ment grand ».
1 1
On dit que 𝑔(𝑥) tend vers 2 ( ou que la limite de 𝑔(𝑥) est 2 ) lorsque 𝑥 tend vers +∞.
1
On écrit : lim 𝑓(𝑥) = 2.
𝑥→+∞
1 1
De même, si 𝑥 tend vers −∞, alors 𝑔(𝑥) tend vers 2. On écrit : lim 𝑔(𝑥) = 2.
x→−∞
22
Limite de la somme de deux fonctions
f et g sont des fonctions numériques ; a, l et l’ des nombres réels.
Lorsque x tend vers +∞, −∞ ou a,
si f a pour limite et si g a pour limite alors (f + g) a pour limite
+∞ +∞ +∞
+∞ l′ +∞
l l′ l + l′
−∞ l′ −∞
−∞ −∞ −∞
−∞ +∞ indétermination
Formes indéterminées
On identifie à partir des tableaux de limites ci-dessus quatre formes indéterminées, à
savoir :
𝟎 ∞
+∞ − ∞ ; 𝟎 × ∞ ; 𝟎 ; ∞.
23
Ces formes ne permettent pas de se prononcer sur les résultats de calculs de limite. Il faut
alors trouver une autre méthode pour arriver au résultat. Si on y parvient, on dit qu’on « a
levé l’indétermination ».
Exemple
Déterminer les limites suivantes :
2 −𝑥 5 𝑥−1
1. lim (𝑥 2 − 1) ; 2. lim ; 3. lim 𝑥² − 1 ; 4. lim 𝑥² − 𝑥 3 .
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→−∞ 5𝑥² 𝑥→1 𝑥→+∞
1.4. Notion d’asymptote
• Lorsque lim 𝑓(𝑥) = ∞ (𝑎 ∈ ℝ), alors la droite (𝐷):𝑥 = 𝑎 est une asymptote verticale
𝑥→𝑎
à la courbe représentative de 𝑓.
• Lorsque lim 𝑓(𝑥) = 𝑏 (𝑏 ∈ ℝ ), alors la droite (𝐷): 𝑦 = 𝑏 est une asymptote
𝑥→∞
horizontale à la courbe représentative de 𝑓
• Lorsque lim [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0, alors la droite (𝐷): 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est une
𝑥→∞
asymptote oblique à la courbe représentative de 𝑓
Exemple
2𝑥 + 1
1. On donne la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥−2
Déterminer les limites aux bornes de 𝐷𝑓 puis en déduire que (𝐶𝑓 ) admet des asymptotes
verticale et horizontale dont on donnera les équations.
𝑥 2 + 3𝑥 + 3
2. On donne la fonction 𝑢 définie par (𝑥) = .
𝑥+1
Montrer que la droite (𝐷): 𝑦 = 𝑥 + 2 est une asymptote oblique à la courbe représentative de
𝑢 en −∞ et en +∞.
Exercices
Ex.7 ; ex.10 ; ex.12 et ex.13, pages 123 et 124 CIAM 1ère SE
II. Continuité
2.1. Continuité d’une fonction en un point d’abscisse 𝒂
Définition
Une fonction 𝑓 est dite continue en 𝑎 si et seulement si lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎) ou 𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→𝑎
<
lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎) = 𝑙 où 𝑙 ∈ ℝ.
𝑥→𝑎
>
Exemples :
Montrer que :
−𝑥 + 3
1/ 𝑥 ⟼ est continue en -2
2𝑥 + 1
−𝑥 + 2 si 𝑥 ≤ 0
2/ 𝑓 telle que 𝑓(𝑥) = { est continue en 2.
𝑥 − 2 si 𝑥 ≥ 2
Exercices
Ex.1 ; ex.13 ;ex.14 ; ex.15 ; ex.16 et ex.17, pages91 et 92 CIAM 1ère SE.
Propriété 5
• Toute fonction polynôme est continue sur ℝ.
• Toute fonction rationnelle est continue sur son ensemble de définition.
24
• La fonction valeur absolue et toute fonction constante sont continues sur ℝ.
• Les fonctions 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛𝑥 et 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠𝑥 sont continues sur ℝ.
Exercices
Ex.2, page 91 CIAM 1ère SE
Propriété 6
• La somme de deux fonctions continues en 𝑎 est une fonction continue en 𝑎.
• Le produit de deux fonctions continues en 𝑎 est une fonction continue en 𝑎.
• Le quotient d’une fonction , continue en 𝑎, par une fonction g continue en a et telle
que 𝑔(𝑎) soit différente de zéro, est une fonction continue en 𝑎.
25
par 𝐴(𝑎 ; 𝑓(𝑎)) est appelée tangente en 𝐴 à (𝒞𝑓 ). Son équation est donnée par : (𝑇): 𝑦 =
𝑓’(𝑎)(𝑥 – 𝑎) + 𝑓(𝑎).
Exercice
𝑥−2
On donne la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1.
1. Montrer que 𝑓 est dérivable en 3 et préciser 𝑓’(3).
2. Ecrire une équation de la tangente à la courbe représentative de 𝑓 au point d’abscisse 3.
3.1.3. Dérivabilité à gauche-Dérivabilité à droite
a) Dérivabilité à gauche en 𝒂
𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑎)
𝑓 est dérivable à gauche en a si et seulement si 𝑥→𝑎
𝑙𝑖𝑚 existe et est finie. Cette limite
𝑥−𝑎
<
notée 𝑓’𝑔 (𝑎) est le nombre dérivé à gauche en a de 𝑓.
b) Dérivabilité à droite en 𝒂
𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑎)
𝑓 est dérivable à droite en 𝑎 si et seulement si 𝑥→𝑎
𝑙𝑖𝑚 existe et est finie. Cette limite
𝑥−𝑎
>
notée 𝑓’𝑑 (𝑎) est le nombre dérivé à droite en a de 𝑓.
Remarque : Si 𝑓’𝑑 (𝑎) = 𝑓’𝑔 (𝑎) alors 𝑓 est dérivable en 𝑎 sinon 𝑓 est dérivable à gauche et à
droite en 𝑎 et 𝒞𝑓 admet alors deux demi-tangentes de coefficients directeurs 𝑓’𝑑 (𝑎) et 𝑓’𝑔 (𝑎)
3.1.4. Dérivabilité sur un intervalle
Soient 𝑓 une fonction d’ensemble de définition 𝐷𝑓 et 𝐽 un intervalle inclus dans 𝐷𝑓 . 𝑓 est
dérivable sur 𝐽 si et seulement si 𝑓 est dérivable en tout point de 𝐽.
Propriété 8
Si une fonction est dérivable en a alors elle est continue en a.
Propriété 9
• Toute fonction polynôme est dérivable sur ℝ,
• Toute fonction rationnelle est dérivable sur son ensemble de définition
• Les fonctions 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛𝑥 et 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠𝑥 sont dérivables sur ℝ,
• La fonction valeur absolue est dérivable sur ℝ∗ ,
• La fonction 𝑥 ⟼ √𝑥 est dérivable sur ]0; +∞[.
Remarques
• L’extrémum est soit un minimum, soit un maximum.
• Le point 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) est un point d’inflexion pour (𝐶𝑓 ) si seulement si 𝑓’’ s’annule
en 𝑥0 en changeant de signe.
Exemple
Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 3𝑥 4 − 4𝑥 3 + 2.
27
1. Calculer 𝑓’(𝑥) et étudier son signe.
2. 𝑓 admet-elle un extrémum ? si oui, le préciser.
3. Donner le sens de variation de 𝑓.
4. 𝑓 admet-il un point d’inflexion ? si oui, le préciser.
Exercices
Exercices des pages 105 à 110, CIAM 1ère SE
Exercice (QCM)
2
On donne la fonction numérique 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 + 𝑥+1.
1/ La fonction dérivée de 𝑓 est :
1 𝑥²−2𝑥+1 𝑥²+2𝑥−1
a. 𝑓 ′ (𝑥) = 1 − (𝑥+1)2 b. 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+1)2 c. 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+1)2 d.
𝑥²−2𝑥−1
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+1)2
2/ La courbe représentative de 𝑓 admet comme asymptote oblique la droite (∆) d’équation :
a. 𝑦 = 𝑥 + 1 b. 𝑦 = 𝑥 + 2 c. 𝑦 = 𝑥 − 2 d. 𝑦 = 𝑥.
3/ La limite de 𝑓 en −∞ est égale à :
a/ −∞ b. ℝ c. +∞ d. 0
4/ La limite de 𝑓 en +∞ est égale à :
a/ −∞ b. ℝ c. +∞ d. ∅
5/ La fonction 𝑓 est strictement croissante sur :
a. ]−∞; −1[ b. ℝ c. ]−∞; −1[ ∪ ]−1; +∞[ d. ]−1; +∞[.
6/ La fonction 𝑓 est strictement croissante sur :
a. ]−∞; −1[ b. ℝ c. ]−∞; −1[ ∪ ]−1; +∞[ d. ]−1; +∞[
28
CHAPITRE 4
ETUDE DE FONCTION
Objectifs pédagogiques
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
• étudier les variations d’une fonction polynôme et tracer sa courbe représentative,
• étudier les variations d’une fonction rationnelle et tracer sa courbe représentative,
• étudier les variations d’une fonction 𝑓 donnée par intervalles et tracer sa courbe
représentative,
• étudier les variations d’ une fonction 𝑓 contenant une valeur absolue et tracer sa
représentation graphique,
• déterminer graphiquement le nombre de solutions d’une équation du type 𝑓(𝑥) = 𝑚.
NB : Tous les exercices non corrigés de ce cours doivent être systématiquement cherchés par l’élève avant toute éventuelle
correction. Ils peuvent faire l’objet d’évaluation.
2. Représentation graphique de 𝒇
• points et droites remarquables du graphique (extrémums, asymptotes, tangentes…)
• table de valeurs
• tracé de (𝒞𝑓 )
3. Propriétés géométriques
• axes de symétrie
• centres de symétrie
II. Exemples d’étude de fonctions
Exercice 1
1
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = −4𝑥 3 + 3𝑥 − 2 et (𝐶𝑓 ) sa représentation graphique dans
un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) (unité : 2 cm)
1. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
2. Calculer les limites aux bornes de 𝐷𝑓 .
3. Déterminer la fonction dérivée 𝑓′(𝑥) puis étudier son signe.
4. En déduire le sens de variation puis le tableau de variation de 𝑓.
5. Déterminer les coordonnées du point d’intersection de la courbe (𝐶𝑓 ) avec l’axe des
ordonnées
29
6. Tracer (𝐶𝑓 ) sachant qu’elle coupe l’axe des abscisses respectivement aux points
d’abscisses −0,94 ; 0,17 et 0,77.
Exercice 2
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). On considère la fonction rationnelle définie
𝑥² − 2𝑥 + 3
par:𝑓(𝑥) = .
2−𝑥
1. Etudier les variations de 𝑓.
2. a. Montrer que la droite (𝐷): 𝑦 = −𝑥 est une asymptote oblique à (𝒞𝑓 ).
b. Préciser l’équation de l’autre asymptote.
3. Démontrer que le point d’intersection I des asymptotes à (𝒞𝑓 ) est un centre de symétrie de
(𝒞𝑓 ).
4. En utilisant (𝒞𝑓 ), construire la représentation graphique de |𝑓|.
5. Résoudre graphiquement, suivant les valeurs du nombre réel 𝑚, l’équation
𝑥² − 2𝑥 + 3
(𝐸) : = 𝑚.
2−𝑥
Exercice 3
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). On considère la fonction homographique
𝑎𝑥+𝑏
définie par: 𝑓(𝑥) = où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des nombres réels. On désigne par (𝒞𝑓 ) sa
𝑐+𝑥
représentation graphique.
1. Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 pour que :
• (𝒞𝑓 ) admette les asymptotes d’équations respectives : 𝑥 = −2 ; 𝑦 = 1
• la tangente à (𝒞𝑓 ) au point d’abscisse -1 soit parallèle à la droite d’équation 𝑦 = −𝑥.
2. Construire (𝒞𝑓 ).
3. En s’aidant de (𝒞𝑓 ), construire la représentation graphique de la fonction g définie par
−𝑎𝑥+𝑏
𝑔(𝑥) = où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont les nombres réels déterminés à la 1ère question.
𝑐−𝑥
Exercice 4
On donne la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 2𝑥² − 2|𝑥 − 1| + 3.
1. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2. Ecrire 𝑓(𝑥) sans le symbole de la valeur absolue.
3. Etudier la continuité et la dérivabilité de 𝑓 en 1.
4. Etudier les variations de 𝑓 sur son ensemble de définition.
5. Tracer la courbe représentative de 𝑓.
Exercice 5
−𝑥+5
𝑠𝑖 𝑥 ≤ 2
On donne la fonction ℎ définie par ℎ(𝑥) = { 𝑥−1
𝑥+1 .
𝑠𝑖𝑥 ≥ 2
𝑥−1
1.a. Déterminer l’ensemble de définition de ℎ.
b. Etudier la continuité et la dérivabilité de ℎ en 2.
2. Etudier les variations de h sur son ensemble de définition.
3. Préciser les asymptotes à (𝒞ℎ ).
4. Tracer la courbe représentative de ℎ.
30
Exercice QCM
Pour chacun des questions choisissez l’unique bonne
réponse parmi les propositions suivantes en justifiant la
réponse:
sur la figure ci-contre est donnée la courbe représentative
(𝒞𝑓 ) d’une fonction 𝑓 avec ses asymptotes.
1/ L’ensemble de définition de 𝑓 est :
A. 𝐷𝑓 = ℝ B. 𝐷𝑓 = ℝ − {2} C. 𝐷𝑓 = ℝ − {1} D.
[1; 2]
2/ La limite de 𝑓 par valeurs inférieures en -1 est égale à :
A. −∞ B. 1 C. 2 D. +∞
3/ La limite de 𝑓 par valeurs supérieures en -1 est égale à :
A. +∞ B. 1 C. 2 D. −∞.
4/ La limite de 𝑓 en +∞ est égale : A. 1 B. −∞ C. 2 D. +∞
5/ La limite de 𝑓 en −∞ est égale : A. 1 B. −∞ C. 2 D. +∞.
31
CHAPITRE 5
SUITES NUMERIQUES
Objectifs pédagogiques
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
• d’utiliser efficacement la notation indicielle,
• calculer les termes d’une suite,
• passer d’un mode de détermination à l’autre,
• établir le sens de variation d’une suite donnée,
• démontrer qu’une suite définie explicitement est convergente ou divergente
• reconnaître une suite arithmétique ou géométrique,
• calculer le terme d’indice n d’une suite arithmétique ou géométrique,
• calculer une somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique ou géométrique.
• représenter graphiquement les premiers termes d’une suite,
• démontrer une propriété par un raisonnement par récurrence.
• étudier la convergence d’une suite donnée.
NB : Tous les exercices non corrigés de ce cours doivent être systématiquement cherchés par l’élève avant toute éventuelle
correction. Ils peuvent faire l’objet d’évaluation.
I. Généralités
1. Définition
On appelle suite numérique une fonction définie de 𝐼𝑁 ou d′ une partie de 𝐼𝑁 vers ℝ. Elle est
généralement notée 𝑢, 𝑣, 𝑤,…ou (𝑢𝑛 )𝑛∈𝐼 , 𝐼 étant l’ensemble de définition de la suite (𝑢𝑛 ).
Si la suite est notée 𝑢, alors l’image d’un entier naturel n est noté 𝑢(𝑛) ou un .
2. Mode de définition d’une suite
• Une suite (𝑢𝑛 ) est dite définie par une formule explicite lorsqu’il est sous la forme
un = f(n) ou f est une fonction numérique ; un est alors le terme général de la suite.
Exercice 1
𝑛+1
On donne 𝑢𝑛 = 𝑛² + 1, n ∈ 𝐼𝑁.
1. Calculer les trois premiers termes de la suite (𝑢𝑛 ).
2. Calculer 𝑢20 et 𝑢100 .
• Une suite (𝑢𝑛 ) est dite définie par une formule de récurrence lorsqu’il est sous la
𝑢𝑎
forme {𝑢 = 𝑓(𝑢 ) où 𝑢𝑎 est le 1er terme donné et f est une fonction numérique.
𝑛+1 𝑛
Exercice 2
1−𝑢
On donne la suite (𝑢𝑛 ) définie par 𝑢1 = 2 et 𝑢𝑛+1 = 2 + 𝑢𝑛 pour tout 𝑛 ≥ 1.
𝑛
Calculer les quatre premiers termes de la suite (𝑢𝑛 ).
Exercices
Ex.1, ex.2, ex5, ex.7, ex. 8, ex.9, page 158, CIAM SE
3. Représentation graphique d’une suite définie par une relation du type 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒖𝒏 )
Pour ce faire, on construit dans un repère :
-la représentation graphique (𝐶𝑓 ) de la fonction 𝑓,
32
-la droite (𝐷) : 𝑦 = 𝑥 appelée 1ère bissectrice,
-on place sur l’axe des abscisses le 1er terme de la suite (𝑢𝑛 ).
Exemple
On a représenté ci-dessous les six premiers termes d’une suite.
On place, sur l'axe des abscisses, le point de coordonnées (𝑢0 ; 0) représentant le premier
terme de la suite.
Pour trouver 𝑢1 = 𝑓(𝑢0 ) il faut lire l'ordonnée du point 𝐴1 de la courbe (𝐶𝑓 ).
Le point 𝑋1 de la droite (𝐷) a donc pour coordonnées (𝑢1 ; 𝑢1 ).
Pour trouver 𝑢2 = 𝑓(𝑢1 ) il faut lire l'ordonnée du point 𝐴2 de la courbe (𝐶𝑓 ).
Et ainsi de suite ...... on trouve les autres termes de la suite.
Exercice 3
𝑢0 = 2
On donne la suite (𝑢𝑛 ) définie par :{ 1
𝑢𝑛+1 = 2 𝑢𝑛 + 4
Représenter sur l’axe des abscisses les quatre premiers termes de la suite (𝑢𝑛 ).
Exercices
Ex.12, ex.13, page 158, CIAM SE
33
Exemples
Exercice 4
On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par 𝑢𝑛 = 𝑛² + 2𝑛 pour tout 𝑛 ∈ 𝐼𝑁.
1. Calculer 𝑢0 , 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑢3 , 𝑢4 . Que pensez-vous du sens de variation de la suite (𝑢𝑛 ) ?
2. a. Déterminer 𝑢𝑛+1 en fonction de 𝑛 et en déduire que 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 2𝑛 + 3 pour tout 𝑛 ∈
𝐼𝑁.
b. Démontrer que la suite (𝑢𝑛 ) est croissante.
Exercice 5
1
Etudier le sens de variation de la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝐼𝑁 définie par 𝑢𝑛 = 𝑛 + 2.
Exercice 6
𝑢0
On donne la suite (𝑢𝑛 ) définie par :{𝑢 9
𝑛+1 = 6−𝑢
𝑛
Déterminer 𝑢0 pour que cette suite soit constante.
Exercices
Ex.15, ex.16, ex.17, page 158, CIAM SE
34
Exercice 8
Montrer par récurrence que 𝑛² + 𝑛 + 2 est pair pour tout 𝑛 ∈ 𝐼𝑁.
Exercice 9
9
On donne la suite 𝑢 définie sur 𝐼𝑁 par : 𝑢0 = 2 et 𝑢𝑛+1 = 6−𝑢 . Montrer par récurrence que :
𝑛
pour tout 𝑛 élément de 𝐼𝑁, 𝑢𝑛 < 3.
Exercice 10
𝑛(𝑛+1)
Montrer par récurrence que, pour 𝑛 ≥ 1, ∑𝑛𝑘=1 𝑘 = .
2
35
1er terme( 1 − qnombre de termes )
𝑆𝑛 = , si 𝑞 ≠ 1
1−𝑞
(1−𝑞𝑛−𝑎+1 )
𝑆𝑛 = 𝑈𝑎 si 𝑞 ≠ 1
1−𝑞
𝑆𝑛 = (𝑛 − 𝑎 + 1)𝑈𝑎 si 𝑞 = 1
Remarque : Si 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont dans cet ordre trois termes consécutifs d’une suite géométrique,
alors 𝑎𝑐 = 𝑏².
Exercices
Ex.28 à 31, ex.34, ex.35, ex.39, pages 159 et 160, CIAM SE
Remarques
• Toute suite arithmétique de raison 𝑟 ≠ 0 est divergente, mais toute suite arithmétique
de raison 𝑟 = 0 converge vers son 1er terme.
• Toute suite géométrique de raison 𝑞 converge vers 0 si 0 < 𝑞 < 1, elle diverge
lorsque 𝑞 > 1.
• Les propriétés de calcul de limite de fonctions restent valables dans le calcul de limite
d’une suite.
• Le calcul de limite d’une suite ne se fait jamais en −∞.
Exercice 11
On donne la suite (𝑢𝑛 ) définie par 𝑢𝑛 = 5𝑛 + 3 − 𝑛.
1. Calculer les cinq premiers termes de la suite.
2. Démontrer que la suite (𝑢𝑛 ) n’est ni arithmétique ni géométrique.
On pose 𝑆𝑛 = ∑𝑛0 𝑢𝑘
3. On se propose de calculer la somme 𝑆𝑛 .
a. (𝑣𝑛 ) est la suite définie par : 𝑣𝑛 = 5𝑛 . On pose 𝑆𝑛′ = ∑𝑛0 𝑣𝑘 .
Démontrer que (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique et en déduire l’expression de 𝑆𝑛′ en fonction de
𝑛.
b. (𝑤𝑛 ) est la suite définie par: 𝑤𝑘 = 3 − 𝑛. On pose 𝑆𝑛′′ = ∑𝑛0 𝑤𝑘 .
Démontrer que (𝑤𝑛 ) est une suite arithmétique et en déduire l’expression de 𝑆𝑛′′ en fonction
de 𝑛.
c. Déduire des deux questions précédentes la somme 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛.
d. Etudier la convergence de 𝑆𝑛′ et de 𝑆𝑛′′ .
Exercice (QCM)
Pour chacun des questions choisissez l’unique bonne réponse parmi les propositions
suivantes en justifiant la réponse
1/ Le 7ème terme de la suite (𝑢𝑛 ) définie par 𝑢0 = 1 et pour tout 𝑛 ∈ 𝐼𝑁, 𝑢𝑛+1 + 2𝑢𝑛 − 1 =
0 est :
A. 19 B. -21 C. 43 D. 11
2/ La suite de terme général 𝑢𝑛 = −2𝑛 + 3 est :
36
A. croissante B. décroissante C. constante D. paire.
3/ La suite arithmétique (𝑣𝑛 ) de raison 3 et de premier terme 𝑣1 = −2 a pour terme général :
A. 𝑣𝑛 = 3𝑛 − 3 B. 𝑣𝑛 = −2 + 3𝑛 C. 𝑣𝑛 = 3 − 2(𝑛 − 1) D. 𝑣𝑛 =
3𝑛 − 5.
4/ La somme des cinq premiers termes de la suite géométrique (𝑤𝑛 ) de raison 2 et de premier
terme 𝑤0 = −3 est :
A. 𝑆𝑛 = 122 B. 𝑆𝑛 = −93 C. 𝑆𝑛 = 31 D. 𝑆𝑛 = −6.
2 𝑛 1
5/ La suite de terme général 𝑡𝑛 = 5 [(3) − 3] converge vers :
1 5
A. ℓ = 0 B. ℓ = 5 C. ℓ = − 3 D. ℓ = − 3
37
CHAPITRE 6
GÉOMÉTRIE PLANE
Objectifs pédagogiques
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
• indiquer la condition d’existence du barycentre de deux, trois ou 𝑛 points (𝑛 =2, 3,
4….)
• démontrer qu’un point est barycentre de deux ou trois points
• construire le barycentre de 𝑛 points (𝑛 =2, 3, 4….)
• démontrer que trois points sont alignés en utilisant les propriétés des barycentres
• utiliser les barycentres partiels pour montrer que des droites sont concourantes en un
point
• utiliser le produit scalaire et les propriétés des barycentres pour déterminer des lignes
de niveau.
NB : Tous les exercices non corrigés de ce cours doivent être systématiquement cherchés par l’élève avant toute éventuelle
correction. Ils peuvent faire l’objet d’évaluation.
Remarques
1/ Si 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼); (𝐵, 𝛽)}, alors :
• 𝐴, 𝐵 et 𝐺 sont alignés
• 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝑘𝛼); (𝐵, 𝑘𝛽)} pour 𝑘 ∈ ℝ∗ (homogénéité du barycentre)
• Si 𝛼 = 𝛽, on dit que 𝐺 est l’isobarycentre de 𝐴 et 𝐵 ; 𝐺 est alors le milieu du segment
[𝐴𝐵].
2/ Si 𝛼 + 𝛽 = 0, le système {(𝐴, 𝛼); (𝐵, 𝛽)} n’admet pas de barycentre.
3/ 𝐴 et 𝐵 étant deux points quelconques du plan, l’ensemble des barycentres de 𝐴 et 𝐵 est la
droite (𝐴𝐵).
Exemple 1
Soient (𝐴, 2), (𝐵, 3) et (𝐶, −2) des points pondérés. Les systèmes {(𝐴, 2); (𝐵, 3)} et
{(𝐴, 2); (𝐶, −2)} admettent-ils des barycentres? Si oui, montrer que les deux points et leur
barycentre sont alignés.
38
𝛽 𝛼
3/ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐺 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴
𝛼+𝛽 𝛼+𝛽
1. 1. 4. Coordonnées du barycentre de deux points
Le plan est muni du repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) et 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼); (𝐵, 𝛽)}, alors
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛽𝑂𝐵
𝛼𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . D’où 𝑥𝐺 = 𝛼𝑥𝐴+𝛽𝑥𝐵 et 𝑦𝐺 = 𝛼𝑦𝐴 +𝛽𝑦𝐵 c’est-à-dire
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝛼 + 𝛽)𝑂𝐺
𝛼+𝛽 𝛼+𝛽
𝛼𝑥𝐴 +𝛽𝑥𝐵 𝛼𝑦𝐴 +𝛽𝑦𝐵
𝐺( ; ).
𝛼+𝛽 𝛼+𝛽
Exemple 2
On donne dans le repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽), les points 𝐴(1; 2) et 𝐵(−2; −3) tels que 𝐺 =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 5); (𝐵, −2)}.
Déterminer les coordonnées du barycentre 𝐺.
Remarques :
• Si 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼); (𝐵, 𝛽); (𝐶, 𝛾)}, alors 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝑘𝛼); (𝐵, 𝑘𝛽); (𝐶, 𝑘𝛾) } pour 𝑘 ∈
ℝ∗ (homogénéité du barycentre).
• Si 𝛼 = 𝛽 = 𝛾, on dit que 𝐺 est l’isobarycentre de 𝐴, 𝐵 et 𝐶; 𝐺 est alors le centre de
gravité du triangle 𝐴𝐵𝐶 lorsque 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont non alignés.
1.2.2. Réduction de 𝛼𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛽𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛾𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
• Si 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0, alors 𝛼𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛽𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛾𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝛽𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛾𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
• Si 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 ≠0, alors 𝛼𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛽𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛾𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , où
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼); (𝐵, 𝛽); (𝐶, 𝛾)}.
Propriété
Soit 𝐺 le barycentre des trois points pondérés (𝐴, 𝛼), (𝐵, 𝛽) et (𝐶, 𝛾). Si 𝐺1 est le barycentre de
(𝐴, 𝛼), (𝐵, 𝛽), alors 𝐺 est le barycentre de (𝐺1 , 𝛼 + 𝛽), (𝐶, 𝛾).
Exemple 4
Soit 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2), (𝐵, 3), (𝐶, −3)}. 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐵, 3)} , 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, −3)} sont
des barycentres partiels de (𝐴, 2), (𝐵, 3) et (𝐶, −3).
Exemple 5
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 7), (𝐵, 8), (𝐶, −5)} et 𝐴(8; 7) , 𝐵(−12; −8) et 𝐶(4; −11) dans le repère
(𝑂, 𝐼, 𝐽) . Déterminer les coordonnées de G dans (𝑂, 𝐼, 𝐽) .
Remarques
Si 𝐺 est l’isobarycentre de quatre points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 tel que 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un quadrilatère, alors
𝐺 est le milieu des segments qui joignent les milieux de deux côtés opposés.
Le barycentre 𝐺 de n points est caractérisé par la relation suivante :
𝛼1⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴1 + 𝛼2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴2 + ⋯ + 𝛼𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴𝑛 = ⃗0⃗, avec 𝛼1 , 𝛼2 ,…,𝛼𝑛 les coefficients respectifs de 𝐴1 ,
𝐴2 , …, 𝐴𝑛 .
Activité mixte
I- On considère, dans le plan, quatre points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷.
1/ Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖2𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷‖
2/ Déterminer l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
II- Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷 un quadrilatère. On désigne par 𝐼, 𝐽, 𝐾, 𝐿, 𝑀, 𝑁 les milieux respectifs des
segments [𝐴𝐵], [𝐵𝐶], [𝐶𝐷], [𝐷𝐴], [𝐴𝐶], [𝐵𝐷] et par 𝐺 l’isobarycentre des points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷.
1/ Démontrer que les droites (𝐼𝐾), (𝐽𝐿) et (𝑀𝑁) sont concourantes en 𝐺.
40
2/ Soit 𝐻 le centre de gravité du triangle 𝐵𝐶𝐷. Démontrer que les points 𝐴, 𝐺 et 𝐻 sont
alignés.
Solution
I-1/ Soit G = bar{(A, 2), (B, −3), (C, 2)} et J = bar{(C, 2); (D, −1)}, alors
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖2𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐽
𝑀𝐷‖ ⇔ ‖𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖
⇔ 𝑀𝐺 = 𝑀𝐽
On déduit que l’ensemble des points 𝑀 cherchés est la médiatrice du segment [𝐽𝐺].
2/ Soit 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1), (𝐵, 2), (𝐶, 3)}, on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 − 2𝑀𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟺ ‖6𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝐶𝐵
⇔ 6‖𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝐶𝐵
⇔ 6‖𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖2𝐶𝐼
⇔ 6‖𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ où 𝐼 est milieu de [𝐴𝐵]
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝐶𝐼
soit ‖𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖. On déduit que l’ensemble des points 𝑀 cherchés est le cercle de centre
3
1
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖.
𝐺 et de rayon 3 ‖𝐶𝐼
II-1/ Démontrer que les droites (𝐼𝐾), (𝐽𝐿) et (𝑀𝑁) sont concourantes en 𝐺.
𝐼 milieu de [AB] donc 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1)},
𝐽 milieu de [𝐵𝐶] donc 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐵, 1); (𝐶, 1)},
𝐾 milieu de [𝐶𝐷] donc 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐷, 1)},
𝐿 milieu de [𝐷𝐴] donc 𝐿 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐷, 1)},
𝑀 milieu de [𝐴𝐶] donc 𝑀 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐶, 1)},
𝑁 milieu de [𝐵𝐷] donc 𝑁 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐵, 1); (𝐷, 1)}.
Or 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1); (𝐷, 1)}, d’où d’après la propriété des barycentres partiels,
on a :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 2); (𝐾, 2) }: 𝐺 ∈ (𝐼𝐾)(1)
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 2); (𝐿, 2) }: 𝐺 ∈ (𝐽𝐿)(2)
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝑀, 2); (𝑁, 2) }: 𝐺 ∈ (𝑀𝑁)(3)
De (1), (2) et (3), on déduit que 𝐺 = (𝐼𝐾) ∩ (𝐽𝐿) ∩ (𝑀𝑁)
Il vient que les trois droites sont concourantes en G.
2/ Démontrons que les points 𝐴, 𝐺 et 𝐻 sont alignés.
Comme 𝐻 est centre de gravité de 𝐴𝐵𝐷, alors on a :𝐻𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝐷 = ⃗0⃗. Par suite 𝐻 =
𝑏𝑎𝑟{(𝐵, 1); (𝐶, 1); (𝐷, 1)}. Or 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1); (𝐷, 1)}, donc d’après la
propriété des barycentres partiels, on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐻, 3)}. Il s’ensuit que les points
𝐴, 𝐺 et 𝐻 sont alignés.
Exercice 2 : Ex. 14, ex. 21, ex. 22, page 210 CIAM SE
41
• Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle quelconque et 𝐴𝐼 la médiane relative à [𝐵𝐶]. On a :
𝐵𝐶²
1/ 𝐴𝐵² + 𝐴𝐶² = 2𝐴𝐼² + 2
𝐵𝐶²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
2/ 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐼² −
4
√𝑘 + 𝐴𝐵²
4
𝐴𝐵²
• Si 𝑘 + < 0, d′ où ℒk est l’ensemble vide.
4
𝐴𝐵²
• Si 𝑘 + = 0, alors 𝐼𝑀² = 0 et donc 𝑀 = 𝐼. Par suite ℒ𝑘 est le singleton {𝐼}
4
42
𝐴𝐵 2 𝐴𝐵
= 2𝑀𝐼² + 2 ( 2 ) , car 𝐼𝐴 = 𝐼𝐵 = 2
𝐴𝐵²
𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 2𝑀𝐼² + 2
𝐴𝐵²
𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 𝑘 ⇔ 2𝑀𝐼² + =𝑘
2
𝑘 𝐴𝐵²
⇔ 𝑀𝐼² = 2 − 4
𝑘 𝐴𝐵²
• Si 2 − > 0, alors 𝑀𝐼² > 0 d’où ℒk est le cercle de centre 𝐼 et de rayon 𝑟 =
4
√𝑘 − 𝐴𝐵²
2 4
𝑘 𝐴𝐵²
• Si 2 − < 0, alors 𝑀𝐼² < 0 (impossible). ℒk est l’ensemble vide.
4
𝑘 𝐴𝐵2
• Si − = 0, alors 𝑀𝐼² = 0, c’est-à-dire 𝑀 = 𝐼. On déduit que ℒk est le singleton
2 4
{𝐼}.
Exercice
On donne 𝐴𝐵 = 4, déterminer l’ensemble des points 𝑀 tels que :
a/ 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 26
b/ 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 2
c/ 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 8
43
• Si λ = 0, alors 𝑀𝐺² = 0, cest-à-dire que 𝑀 = 𝐺. Il vient que l’ensemble des points 𝑀
est réduit au singleton {𝐺}.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑏𝐺𝐵
NB : 𝐺𝐴² et 𝐺𝐵² sont déterminés à partir de la relation 𝑎𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0⃗ en fonction de 𝐴𝐵.
Si 𝑎 + 𝑏 = 0 le barycentre n’existe pas et dans ce cas on fixe soit le point 𝐴, soit le point 𝐵.
Fixons 𝐴
2
𝑎𝑀𝐴2 + 𝑏𝑀𝐵² = 𝑘 ⇔ 𝑎𝑀𝐴² + 𝑏(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ) = 𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⇔ 𝑎𝑀𝐴² + 𝑏𝑀𝐴² + 𝑏𝐴𝐵² + 2𝑏𝑀𝐴 𝐴𝐵 = 𝑘
⇔ (𝑎 + 𝑏)𝑀𝐴² + 𝑏𝐴𝐵² + 2𝑏𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⇔ 2𝑏𝑀𝐴 𝐴𝐵 = 𝑘 − 𝑏𝐴𝐵², car 𝑎 + 𝑏 = 0
⇔ 2𝑏𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘 − 𝑏𝐴𝐵², car 𝑎 + 𝑏 = 0
𝑘 𝐴𝐵²
⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = −
2𝑏 2
D’après 1/ l’ensemble des points 𝑀 est la droite perpendiculaire à (𝐴𝐵) et passant par 𝐻 tel
𝑘−𝑏𝐴𝐵²
que 𝐴𝐻 = 2𝑏𝐴𝐵
𝑀𝐴 𝑀𝐴
6. Ligne de niveau du type 𝑀𝐵 = 𝑘; = 𝑘 ∈ IR∗+
𝑀𝐵
𝑀𝐴
Si 𝑘 = 1, 𝑀𝐵 = 1 ⇔ 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 d’où l’ensemble des points 𝑀 est la médiatrice de [𝐴𝐵]
𝑀𝐴 𝑀𝐴2
Si 𝑘 ≠ 1 (𝑘 ∈ IR∗+ ∖ {1}), 𝑀𝐵 = 𝑘 ⇔ 𝑀𝐵2 = 𝑘 2 ⇔ 𝑀𝐴2 − 𝑘 2 𝑀𝐵 2 = 0
𝑀𝐴2 − 𝑘 2 𝑀𝐵 2 = 0 ⇔ (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑘𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑘𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
Soit 𝐺1 le barycentre de {(𝐴, 1) ; (𝐵, −𝑘)} et 𝐺2 le barycentre de {(𝐴, 1) ; (𝐵, 𝑘)} alors :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 . (1 + 𝑘)𝑀𝐺
𝑀𝐴2 − 𝑘 2 𝑀𝐵 2 = (1 − 𝑘)𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 , car ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐴 − 𝑘𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
1 𝐵 = 0 et 𝐺2 𝐴 + 𝑘𝐺2 𝐵 = 0.
D’où 𝑀𝐴2 − 𝑘 2 𝑀𝐵 2 = 0 ⇔ (1 − 𝑘)(1 + 𝑘)𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 . 𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0
⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺1 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺2 = 0, car (1 − 𝑘)(1 + 𝑘) ≠ 0
On déduit que l’ensemble des points 𝑀 est le cercle de diamètre [𝐺1 𝐺2 ] avec
−𝑘 𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺1 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺2 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
1−𝑘 1+𝑘
7. Ligne de niveau du type 𝑘1 ≤ 𝑀𝐴 ≤ 𝑘2
𝑀𝐴 ≤ 𝑘2 (1)
𝑘1 ≤ 𝑀𝐴 ≤ 𝑘2 ⇔ {
𝑀𝐴 ≥ 𝑘1 (2)
(1) est le disque fermé de centre 𝐴 et de rayon 𝑘2 tandis que (2) est le
complémentaire du disque ouvert de centre 𝐴 et de rayon 𝑘1 . D’où
l’ensemble des points cherchés est la couronne comprise entre les deux
disques ci-dessous, y compris leurs frontières.
Sur la figure ci-contre l’ensemble des points 𝑀 est la partie coloriée, y
compris les deux cercles de rayons 𝑘1 et 𝑘2 .
8. Ligne de niveau du type 𝑎𝑀𝐴² + 𝑏𝑀𝐵² + 𝑐𝑀𝐶²
1er cas : a + b + c ≠ 0, alors en posant 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝑎), (𝐵, 𝑏), (𝐶, 𝑐)}, on a :
𝑎𝑀𝐴² + 𝑏𝑀𝐵² + 𝑐𝑀𝐶² = (𝑎 + 𝑏 + 𝑐)𝑀𝐺² + 𝑎𝐺𝐴² + 𝑏𝐺𝐵² + 𝑐𝐺𝐶² +
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . (𝑎𝐺𝐴
2𝑀𝐺 ⏟⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑏𝐺𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑐𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) soit 𝑎𝑀𝐴² + 𝑏𝑀𝐵² + 𝑐𝑀𝐶² = (𝑎 + 𝑏 + 𝑐)𝑀𝐺² + 𝑎𝐺𝐴² +
⃗⃗
0
44
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑏𝐺𝐵
𝑏𝐺𝐵² + 𝑐𝐺𝐶², car 𝑎𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑐𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0⃗. Il vient que :𝑎𝑀𝐴² + 𝑏𝑀𝐵² + 𝑐𝑀𝐶² = 𝑘 ⇔
𝑘−(𝑎𝐺𝐴²+𝑏𝐺𝐵²+𝑐𝐺𝐶²)
𝑀𝐺² = .
𝑎+𝑏+𝑐
𝑘−(𝑎𝐺𝐴²+𝑏𝐺𝐵²+𝑐𝐺𝐶²)
Posons λ = 𝑎+𝑏+𝑐
• Si λ > 0 alors l’ensemble des points 𝑀 est le cercle de centre 𝐺 et de rayon √λ
• Si λ < 0 alors 𝑀𝐺² < 0 ( impossible) d’où l’ensemble des points 𝑀 est l’ensemble
vide
• Si λ = 0, alors 𝑀𝐺² = 0 soit 𝑀 = 𝐺. Il vient que l’ensemble des points 𝑀 est réduit
au singleton {𝐺}.
NB : 𝐺𝐴², 𝐺𝐵² et 𝐺𝐶² sont déterminés à partir de la relation 𝑎𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑏𝐺𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑐𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0⃗ en
fonction de 𝐴𝐵, 𝐴𝐶 ou 𝐵𝐶.
2ème cas : 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 0 , alors :
𝑎𝑀𝐴² + 𝑏𝑀𝐵² + 𝑐𝑀𝐶² = 𝑎𝑀𝐴² + 𝑏(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 )² + 𝑐(𝑀𝐴 𝐴𝐶 )²
= (𝑎 + 𝑏 + 𝑐)𝑀𝐴² + 𝑏𝐴𝐵² + 𝑐𝐴𝐶² + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. (𝑏𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑐𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. (𝑏𝐴𝐵
= 𝑏𝐴𝐵² + 𝑐𝐴𝐶² + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑐𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ), car 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 0
Par suite 𝑎𝑀𝐴² + 𝑏𝑀𝐵² + 𝑐𝑀𝐶² = 𝑘 ⇔ 𝑏𝐴𝐵² + 𝑐𝐴𝐶² + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. (𝑏𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑐𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑘
2
𝑘 − 𝑏𝐴𝐵 − 𝑐𝐴𝐶²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. (𝑏𝐴𝐵
𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑐𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
2
𝑘−𝑏𝐴𝐵2 −𝑐𝐴𝐶²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑢
𝑀𝐴 ⃗⃗ = avec 𝑢
⃗⃗ = 𝑏𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑐𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2
On en déduit que l’ensemble des points 𝑀 cherchés est :
• ∅ ou ℘ si 𝑢 ⃗⃗ = ⃗0⃗
• une droite de vecteur normal 𝑢 ⃗⃗ ≠ ⃗0⃗
⃗⃗ si 𝑢
Exercice 3:
Ex. 38, ex. 40, ex., ex. 44, ex. 47, pages 211 et 212, CIAM SE.
Ex.2, 3, 4, 6, 11, 17, 20, pages 20 et 21, CIAM SM
Exercice (QCM)
I-Répondez par Vrai ou Faux en justifiant la réponse.
2
a/ Si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴 = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 , alors 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2), (𝐵, 1)}
𝐵 𝐵
b/ Si 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼), (𝐵, 𝛽), (𝐶, 𝛾)}, alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 = − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 𝛼+𝛽+𝛾 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
𝛼+𝛽+𝛾
c/ Si 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝛼), (𝐵, 𝛽), (𝐶, 𝛾)}, alors 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont jamais alignés.
45
1
d. On donne les points (𝐴, 2 + √3) et (𝐵, − ). On déduit que le barycentre du système
2−√3
1
{(𝐴, 2 + √3) et (𝐵, − )} existe.
2−√3
II- Pour chacun des questions choisissez l’unique bonne réponse parmi les propositions
suivantes en justifiant la réponse.
1/ Le barycentre de (𝐵, 1) et (𝐶, −2) est : A. Le symétrique de C par rapport à 𝐵 B.
Le symétrique de 𝐵 par rapport à 𝐶 C. Sur le segment [BC].
2/ Soient 𝐴 et 𝐵 deux points distincts. L’ensemble de points 𝑀 tels que 𝑀𝐴2 = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est :
A. Le cercle de centre 𝐴 et de rayon 𝐵𝐴. B. La droite (𝐴𝐵). C. Le cercle de
diamètre [𝐴𝐵].
3/ Le milieu 𝐼 de [𝐴𝐵] est barycentre de :
A. (𝐴, −3), (𝐵, 3) B. (𝐴, 3), (𝐵, −3) C. (𝐴, 3), (𝐵, 3).
46
CHAPITRE 7
TRIGONOMÉTRIE
Objectifs pédagogiques
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
• trouver l’ensemble de toutes les mesures d’un angle orienté, en particulier sa mesure
principale
• placer l’image d’un angle orienté sur le cercle trigonométrique connaissant une mesure
en radian de cet angle,
• calculer le sinus, le cosinus et la tangente d’un nombre réel,
• transformer des expressions à partir des formules trigonométriques,
• résoudre dans ]– π; π] ou dans ℝ les équations et inéquations trigonométriques,
NB : Tous les exercices du cours doivent être systématiquement cherchés par les élèves avant une éventuelle correction.
Ces exercices feront cependant l’objet d’évaluation.
Tableau de correspondance
degrés 0° 30° 45° 60° 90° 180° 360°
radians 0 π π π π π 2π
6 4 3 2
π ⟶ 180°
2π ⟶ 360°
Propriété
Soit (𝑢
⃗⃗; 𝑣⃗) un angle orienté et 𝑥 une mesure en radians de (𝑢 ⃗⃗; 𝑣⃗).
Tout autre mesure de l’angle orienté (𝑢 ⃗⃗; 𝑣⃗) est de la forme 𝑥 + 2𝑘𝜋, k ∈ ℤ.
L’angle orienté (𝑢 ⃗⃗; 𝑣⃗) a une et une seule mesure dans l’intervalle ]−𝛑; 𝛑], cette mesure est
appelée mesure principale de l’angle orienté (𝑢 ⃗⃗; 𝑣⃗).
• Si 𝜶 est la mesure principale de l’angle orienté (𝑢 ⃗⃗; 𝑣⃗), alors tout autre mesure de
(𝑢 ⃗⃗; 𝑣⃗) est de la forme 𝑥 = 𝛼 + 2𝑘𝜋; 𝐤 ∈ ℤ ; ce qui s’exprime aussi sous la forme 𝑥 ≡
𝛼[2𝜋] et on lit « 𝑥 est congru à α modulo 2π».
Exercice1
Déterminer la mesure principale des angles orientés de mesures suivantes :
37π −71π −119π
; 6 et 4 . Placer les points correspondants sur le cercle trigonométrique.
3
47
Exercices
Ex.1 à ex.6, page 184, CIAM 1ère SE
Propriété
• Pour tout vecteur non nul 𝑢 ⃗⃗, on a :
(𝑢 ⃗⃗) = 0[2π] ; (𝑢
⃗⃗; 𝑢 ⃗⃗; −𝑢 ⃗⃗) = π[2π]
• Pour tous vecteurs non nuls 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗, on a :
(𝑢⃗⃗; 𝑣⃗) = −(𝑣⃗; 𝑢 ⃗⃗); (−𝑢⃗⃗; −𝑣⃗) = (𝑢 ⃗⃗; 𝑣⃗); (𝑢⃗⃗; −𝑣⃗) = (𝑢
⃗⃗; 𝑣⃗) + π[2π]
′
et si 𝑘 et 𝑘 sont deux réels strictement positifs (𝑘𝑢 ⃗⃗; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑘𝑣) = (𝑢⃗⃗; 𝑣⃗).
• Pour tous vecteurs non nuls 𝑢 ⃗⃗, 𝑣⃗ et 𝑤⃗⃗⃗, on a :
(𝑢
⃗⃗; 𝑣⃗) + (𝑣⃗; 𝑤⃗⃗⃗) = (𝑢 ⃗⃗⃗). (relation de Chasles)
⃗⃗; 𝑤
Remarques
• Deux angles orientés sont opposés lorsque leur somme est l’angle orienté nul ;
l’opposé de α̂ est noté −α ̂. On a : α
̂−α ̂=0̂
• La différence de deux angles est la somme du premier et de l’opposé de l’autre : α̂−
β̂ = α
̂ + (−β̂).
• Les propriétés de l’addition des angles orientés sont celles de l’addition des nombres ;
̂ + β̂ = β̂ + α
en particulier, α ̂
Exercice2
π
On considère deux vecteurs 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ tels que (𝑢
⃗⃗; 𝑣⃗) = [2π]. 3
1
Déterminer (−𝑢 ⃗⃗; 𝑣⃗); (𝑢
⃗⃗; −𝑣⃗); (𝑣⃗; −𝑢
⃗⃗); (−𝑢
⃗⃗; −𝑣⃗); (−3𝑢
⃗⃗; 2 𝑣⃗).
3. Cosinus, sinus et tangente d'un nombre réel
𝜋
On dit qu’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) est direct lorsque (𝑖⃗, 𝑗⃗) = 2 [2π].
Dans le plan rapporté à un repère orthonormé direct (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗), si 𝑀 est le point du cercle
trigonométrique image du réel 𝑥,
• l’abscisse de 𝑀 est appelée cosinus de 𝑥, elle est notée 𝑐𝑜𝑠(𝑥) ou 𝑐𝑜𝑠𝑥,
• l’ordonnée de 𝑀 est appelée sinus de 𝑥, elle est notée 𝑠𝑖𝑛(𝑥) ou 𝑠𝑖𝑛𝑥,
𝑠𝑖𝑛𝑥
• on appelle tangente de 𝑥 le nombre réel noté 𝑡𝑎𝑛(𝑥) ou 𝑡𝑎𝑛𝑥 tel que 𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝑥 si
π
𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
Propriété
Pour tout réel 𝑥, on a :
−1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 1 ; −1 ≤ 𝑠𝑖𝑛𝑥 ≤ 1 ; 𝑐𝑜𝑠²𝑥 + 𝑠𝑖𝑛²𝑥 = 1 ;
1
1 + 𝑡𝑎𝑛²𝑥 = 𝑐𝑜𝑠²𝑥 .
(L’expression 𝑐𝑜𝑠²𝑥 désigne le carré de 𝑐𝑜𝑠𝑥 c’est-à-dire (𝑐𝑜𝑠𝑥)2 ) ; de même 𝑠𝑖𝑛²𝑥 désigne
(𝑠𝑖𝑛𝑥)2 .
Propriété
Pour tout réel 𝑥, on a :
• 𝑐𝑜𝑠 (𝑥 + 2𝜋 ) = 𝑐𝑜𝑠𝑥 ; 𝑠𝑖𝑛 (𝑥 + 2𝜋) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 : on dit dans ce cas que les fonctions
sinus et cosinus sont périodiques de période 𝟐𝝅.
48
• 𝑐𝑜𝑠 (−𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥 et 𝑠𝑖𝑛 (−𝑥) = −𝑠𝑖𝑛𝑥 ; on déduit que la fonction sinus est impaire
et la
fonction cosinus est paire.
Exercice
Ex.8, ex.12, ex.13, ex.18, pages 184 et 185, CIAM, 1ère SE.
Angle
en 0° 30° 45° 60° 90° 120° 135° 150° 180°
degré
Angle
en 0 π
49
radian π π π π 2π 3π 5π
6 4 3 2 3 4 6
Sinus 1 √2 √3 √3 √2 1
0 2 2 2 1 2 2 2 0
cosinus √3 √2 1 1 −√2 −√3
−
1 2 2 2 0 2 2 2 -1
𝑐𝑜𝑠(−𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑐𝑜𝑠(π + x) = −𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑐𝑜𝑠(π − 𝑥) = −𝑐𝑜𝑠𝑥
{ ; { ; { ;
sin(−𝑥) = −sinx 𝑠𝑖𝑛(π + 𝑥) = −𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑠𝑖𝑛(π − 𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥
π π
𝑐𝑜𝑠 (2 + 𝑥) = −𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠 ( 2 − 𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥
{ π
; { π
𝑠𝑖𝑛 (2 + 𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑠𝑖𝑛 ( 2 − 𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥
Exercice 3
Calculer en fonction de 𝑠𝑖𝑛𝑥 et de 𝑐𝑜𝑠𝑥, les expressions suivantes :
𝐴 = 𝑐𝑜𝑠(𝑥 + 𝜋) + 𝑐𝑜𝑠( 𝜋 − 𝑥) + 𝑐𝑜𝑠(−𝑥)
𝐵 = 𝑠𝑖𝑛(𝑥 + 𝜋) + 𝑠𝑖𝑛( 𝜋 − 𝑥) + 𝑠𝑖𝑛(−𝑥)
𝜋 3𝜋 𝜋 3𝜋
𝐶 = 𝑠𝑖𝑛 (2 − 𝑥) + 𝑐𝑜𝑠 ( 2 − 𝑥) + 𝑐𝑜𝑠 (𝑥 − 2 ) + 𝑐𝑜𝑠 (𝑥 − 2 )
𝜋 3𝜋 5𝜋
𝐷 = 𝑠𝑖𝑛 (2 + 𝑥) + 2𝑠𝑖𝑛 (𝑥 + ) + 𝑠𝑖𝑛 (𝑥 + )
2 2
Exercice 4
𝜋 𝜋 𝜋
En remarquant que 12 = 3 − 4 , utiliser les formules d’addition pour trouver les valeurs
𝜋 𝜋
exactes de 𝑠𝑖𝑛 12 et 𝑐𝑜𝑠 12
Formule de duplication
En posant 𝑎 = 𝑏, on a :
(1)⇒ 𝒄𝒐𝒔𝟐𝒂 = 𝒄𝒐𝒔²𝒂 − 𝒔𝒊𝒏²𝒂 (5) (3)⇒ 𝑠𝑖𝑛2𝑎 = 2𝑠𝑖𝑛𝑎𝑐𝑜𝑠𝑎 (6)
Formule de linéarisation
1 𝑐𝑜𝑠2a
𝑐𝑜𝑠²𝑎 = 2 +
(𝟕)
𝑐𝑜𝑠²𝑎 + 𝑠𝑖𝑛²𝑎 = 1 ⇒ {𝑐𝑜𝑠²𝑎 = 1 − 𝑠𝑖𝑛²𝑎 d’où (5) donne :{ 1
2
𝑐𝑜𝑠2a
𝑠𝑖𝑛²𝑎 = 1 − 𝑐𝑜𝑠²𝑎 𝑠𝑖𝑛²𝑎 = 2 − 2 (𝟖)
50
𝟏
⇒ 𝒔𝒊𝒏𝒃𝒄𝒐𝒔𝒂 = − [𝒔𝒊𝒏(𝒂 − 𝒃) − 𝒔𝒊𝒏 (𝒂 + 𝒃)] (𝟏𝟐)
𝟐
Exercice 5
π π
En utilisant les formules de duplication, déterminer 𝑠𝑖𝑛 (12) et 𝑐𝑜𝑠 (12).
Exercice 6
π 1
On considère un réel 𝛼 tel que 2 ≤ α ≤ π et 𝑠𝑖𝑛α = 3.
Calculer les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠α ; 𝑠𝑖𝑛2α ; 𝑐𝑜𝑠2α ; 𝑠𝑖𝑛3α ; 𝑐𝑜𝑠3α.
Exercices
Ex.21, ex.22, ex.25, page 185, CIAM 1ère SE
6. Équations trigonométriques
6.1. Equations du type (𝐄): 𝒙 ∈ ℝ, 𝒄𝒐𝒔𝒙 = 𝒎, 𝒎 ∈ ℝ
2ème cas: si 𝑚 ∈ [−1; 1], alors il existe 𝛼 ∈] − 𝜋; 𝜋] tel que 𝑐𝑜𝑠 𝛼 = 𝑚. D’où :
𝑐𝑜𝑠 𝑥 = 𝑚 ⇔ 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝛼
⇔ 𝑥 = 𝛼 + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = −𝛼 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
𝑆(𝐸) = {𝛼 + 2𝑘𝜋; −𝛼 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ}
Exercice 7
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
1 √3
𝑐𝑜𝑠𝑥 = 2 ; 𝑐𝑜𝑠𝑥 = − ; 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 2
2
Exercice 8
51
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
1 √2
𝑠𝑖𝑛𝑥 = 2 ; 𝑠𝑖𝑛𝑥 = ; 𝑠𝑖𝑛𝑥 = −3
2
Exemple 9
Résoudre l’équation (𝐸) : 𝑡𝑎𝑛𝑥 = √3
Solution
π
𝑡𝑎𝑛𝑥 = √3 ⇔ 𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝑡𝑎𝑛 3
𝜋
⇔ 𝑥 = 3 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
𝜋
𝑆(𝐸) = { 3 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ}
52
7π π
𝑆(𝐸) = { + 2𝑘𝜋 ; + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ}
6 2
Exercices
Ex.29, ex.30, ex.33, ex.39, ex.41, ex.46, ex.53, ex.54 à ex.56, ex. 61, ex.69, pages 185 à 188,
CIAM 1ère SE.
Exercice (QCM)
Pour chacun des questions choisissez l’unique bonne réponse parmi les propositions
suivantes en justifiant la réponse.
1/ Pour tout 𝑥 réel l’expression 𝑠𝑖𝑛3𝑥 est encore égale à:
a. −4𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 + 3𝑠𝑖𝑛𝑥 b. 4𝑠𝑖𝑛3 𝑥 − 3𝑠𝑖𝑛𝑥 c. −4𝑠𝑖𝑛3 𝑥 + 3𝑠𝑖𝑛𝑥 d.
3
−4𝑐𝑜𝑠 𝑥 + 3𝑐𝑜𝑠𝑥.
𝜋
2/ On considère un réel 𝛼 tel que 2 ≤ 𝛼 ≤ 𝜋 et 𝑠𝑖𝑛𝛼. On alors :
2√6 2√6 4 4
A. 𝑠𝑖𝑛2𝛼 = B. − C. − 9 D. 9
9 9
1
3/ L’équation 𝑠𝑖𝑛2𝑥 = 2 a pour solutions dans ℝ sont :
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
A. 6 + 2𝑘𝜋 et − 6 + 2𝑘𝜋 B. + 𝑘𝜋 et − 3 + 𝑘𝜋 C. 12 + 2𝑘𝜋 et − 12 + 2𝑘𝜋
3
𝜋 𝜋
D. 3 + 2𝑘𝜋 et − 3 + 2𝑘𝜋.
4/ L’expression 1 + 𝑡𝑎𝑛²𝑥 est encore égale à :
𝑐𝑜𝑠𝑥+𝑡𝑎𝑛𝑥 1 1 𝑐𝑜𝑠²𝑥+𝑠𝑖𝑛²𝑥
A. B. 𝑠𝑖𝑛²𝑥 C. 𝑐𝑜𝑠²𝑥 D.
𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑠𝑖𝑛²𝑥
53
CHAPITRE 8
NOMBRES COMPLEXES
Objectifs pédagogiques
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
• déterminer le module, le conjugué et un argument d’un nombre complexe,
• calculer avec des nombres complexes écrits sous la forme 𝑎 + 𝑖𝑏 et placer l’image du
nombre complexe 𝑎 + 𝑖𝑏 dans un plan muni d’un repère,
• écrire un nombre complexe sous la forme 𝑎 + 𝑖𝑏 connaissant son module et un de ses
arguments,
• passer de la forme algébrique d’un nombre complexe non nul à la forme trigonométrique,
• caractériser un nombre réel (resp. un nombre imaginaire pur) en utilisant :
*les parties réelles et imaginaires
*le conjugué
*un argument
• traduire une propriété géométrique par une relation dans ℂ,
• interpréter géométriquement une relation dans ℂ,
NB : Tous les exercices du cours doivent être systématiquement cherchés par les élèves avant une éventuelle correction. Ces
exercices feront cependant l’objet d’évaluation.
54
II. Opérations dans ℂ
2.1. Somme et produit de nombres complexes
Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧’ = 𝑎’ + 𝑖𝑏’ deux nombres complexes. On a : 𝑧 + 𝑧’ = (𝑎 + 𝑎’) + 𝑖(𝑏 + 𝑏’)
𝑧𝑧’ = (𝑎𝑎’ − 𝑏𝑏’) + 𝑖(𝑎𝑏’ + 𝑎’𝑏)
Exercice 2
1/Ecrire sous forme algébrique les nombres complexes suivants:
𝑧 = (1 + 3𝑖) – (2 – 5𝑖); 𝑧’ = (1 – 2𝑖)(2 + 𝑖); 𝑧’’ = (2 – 3𝑖)².
2/ Utilisez les résultats du 1/ pour calculer 𝑧 + 𝑧′, 𝑧 ′ + 𝑧′′, 𝑧𝑧′ et 𝑧𝑧′′en donnant les résultats sous
forme algébrique.
III. Conjugué et module d’un nombre complexe Conjugué d’un nombre complexe
3.1. Conjugué d’un nombre complexe
Soit 𝑧 un nombre complexe tel que 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏. Alors le conjugué de 𝑧 est le nombre complexe noté
𝑧 tel que 𝑧 = 𝑎 − 𝑖𝑏.
Exemples
nombre conjugué 𝑧 de 𝑧
complexe 𝑧
2 − 3𝑖 2 + 3𝑖
−𝑖 + 1 𝑖 + 1
√3 − 𝑖√2 √3 + 𝑖√2
Propriétés
Soient 𝑧 et 𝑧′ deux nombres complexes, on a :
𝑧 𝑧 1 1
1/ 𝑧 + 𝑧′ = 𝑧 +𝑧′; 2/ 𝑧 × 𝑧′ = 𝑧 × 𝑧′ ; 3/ (𝑧 ′ ) = , 𝑧′ ≠ 0 ; (4) : (𝑧) = 𝑧 ; 𝑧 ≠ 0 ;
𝑧′
1
ℛ𝑒(𝑧) = 2 (z + 𝑧) 𝑧 𝑟é𝑒𝑙𝑧 = 𝑧
(5) : { 1 ; (6){
ℑ𝑚(𝑧) = 2𝑖 (𝑧 − 𝑧) 𝑧 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑢𝑟 ⇔ 𝑧 + 𝑧 = 0
Exercice 3
Donner le conjugué des nombres complexes suivants :
3+2𝑖
𝑧1 = 3−𝑖 ; 𝑧2 = (3 + 2𝑖)(−1 + 𝑖)
Propriétés
𝑧 𝑧 |𝑧|
1/ |𝑧| = |−𝑧| = |𝑧| ; 2/ 𝑧 −1 = |𝑧|² ; 3/ |𝑧| = 1 ⇔ 𝑧 −1 = 𝑧 ; 4/ |𝑧𝑧′| = |𝑧||𝑧′| ; 5/ |𝑧 ′ | = |𝑧 ′ |, 𝑧′ ≠ 0 ;
6/|𝑧|𝑛 = |𝑧 𝑛 | ; 7/ |𝑧 + 𝑧′| ≤ |𝑧| + |𝑧′| ; 8/ |𝑅𝑒(𝑧)| ≤ |𝑧| et |𝐼𝑚(𝑧)| ≤ |𝑧|.
55
Exercice 4
3+2𝑖
Donner le module des nombres complexes suivants : 𝑧1 = 3 + 2𝑖, 𝑧2 = −1 + 𝑖, 𝑧3 = 3−𝑖 , 𝑧4 =
(3 + 2𝑖)(−1 + 𝑖).
Propriété
Soient 𝐴 et 𝐵 deux points du plan 𝒫. On a :
• 𝑎𝑓𝑓(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑎𝑓𝑓(𝐵) − 𝑎𝑓𝑓(𝐴) ou 𝑧𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
• 𝑎𝑓𝑓(𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗) = 𝑎𝑓𝑓(𝑢 ⃗⃗) + 𝑎𝑓𝑓(𝑣⃗) ou 𝑧(𝑢⃗⃗ + 𝑣⃗⃗) = 𝑧𝑢⃗⃗ + 𝑧𝑣⃗⃗
• 𝑎𝑓𝑓(𝑘𝑢 ⃗⃗) = 𝑘𝑎𝑓𝑓(𝑢⃗⃗) ou 𝑧𝑘𝑢⃗⃗ = 𝑘𝑧𝑢⃗⃗ .
Exercice 5
Soit 𝑀 d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦. Placer dans le plan complexe les points 𝑀1 (𝑧), 𝑀2 (−𝑧), 𝑀3 (𝑧).
Exercice 6
Placer dans le plan complexe les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 d’affixes respectives 3 + 𝑖, −2 − 𝑖 et −1 + 4𝑖.
1. Déterminer les affixes des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐴𝐶
𝐴𝐶 et 2𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
2. Calculer l’affixe du centre de gravité du triangle 𝐴𝐵𝐶.
3. Déterminer l’affixe du point 𝐷 tel que 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme.
Exercices complémentaires
Exercice 1
On pose 𝑎 = √2(1 + 𝑖) ; 𝑏 = √3 + 𝑖 ; 𝑐 = 𝑎3 𝑏.
1. Déterminer le module et un argument de 𝑎 et 𝑏. En déduire le module et un argument de 𝑐.
11π 11π
2. Déduire des questions précédentes les valeurs de cos 12 et sin 12 .
Exercice 2
𝜋
a est un nombre réel tel que 0 ≤ 𝑎 ≤ 2 . on donne le nombre complexe 𝑋 défini par :
𝑋 = 𝑠𝑖𝑛2𝑎 − 2𝑖𝑠𝑖𝑛²𝑎. Déterminer le module de 𝑋 puis un argument de 𝑋 si possible.
Exercice 3
On donne 𝑧 = 1 + 𝑖 et 𝑧’ = 1 + 𝑖√3.
a. Déterminer le module et un argument de z et z’.
b. Ecrire sous forme algébrique et sous forme trigonométrique le produit 𝑧𝑧’.
7π 7π
c. En déduire les valeurs de cos 12 et sin 12 .
Exercice (QCM)
Pour chacun des questions choisissez l’unique bonne réponse parmi les propositions suivantes en
justifiant la réponse.
I-On donne dans le plan complexes les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 2𝑖, 𝑧𝐵 = −√3 +
𝑖 et 𝑧𝐶 = −√3 − 𝑖.
57
1/ Le triangle 𝐴𝐵𝐶 est alors un triangle :
A. rectangle B. isocèle C. équilatéral.
2/ L’affixe de l’isobarycentre 𝐺 des points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 est donnée par :
2
A. 𝑧𝐺 = −2√3 + 3 𝑖 B. 𝑧𝐺 = 2𝑖 − √3 C. 𝑧𝐺 = 0
3/ L’affixe du milieu 𝐼 du segment [𝐴𝐵] est donnée par :
√3 3 √3 3 √3 1
A. 𝑧𝐼 = − +2𝑖 B. 𝑧𝐼 = − − 2𝑖 C. 𝑧𝐼 = − 2 𝑖.
2 2 2
II-1/ Le nombre complexe 𝑧 = 𝑖 − √3 a pour argument principal:
𝜋 𝜋 5𝜋
A. 𝑎𝑟𝑔𝑧 = − 6 + 2𝑘𝜋 B. 𝑎𝑟𝑔𝑧 = 3 + 2𝑘𝜋 C. 𝑎𝑟𝑔𝑧 = 6 + 2𝑘𝜋 D. 𝑎𝑟𝑔𝑧 =
𝜋
+ 2𝑘𝜋.
6
2/ La forme trigonométrique du nombre complexe 𝑧 = 1 − 𝑖√3 est ;
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
A. 2 (𝑐𝑜𝑠 3 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 3 ) B. 2 (𝑐𝑜𝑠 (3 ) − 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( 3 )) C. −2 (𝑐𝑜𝑠 3 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 3 )
𝜋 𝜋
D. 2 (𝑐𝑜𝑠 (− 3 ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 (− 3 )).
3/ Une solution de l’équation 𝑧² + 3𝑧 + 3 = 0 est :
√3 3 √3 3 3 √3 3 √3
A. − 2𝑖 B. − 2𝑖 C. 2 − 𝑖 D. − 2 − 𝑖
2 2 2 2
58
CHAPITRE 9
STATISTIQUE A UNE VARIABLE
Objectifs pédagogiques
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
• déterminer les caractéristiques de position d’une série statistique regroupée en classes
• déterminer les caractéristiques de dispersion d’une série statistique regroupée en classes
• déterminer la médiane par interpolation linéaire et par méthode graphique.
• interpréter les caractéristiques de position et de dispersion.
NB : Tous les exercices du cours doivent être systématiquement cherchés par les élèves avant une éventuelle correction. Ces exercices
feront cependant l’objet d’évaluation.
Activité 1
Compléter le texte à l’aide des mots suivants :
( classes, enquête, unité statistique, quantitatif, population, classement, effectif, qualitatif,
sondage, dépouillement )
Après une année de commercialisation d’un produit , M. Jean doit effectuer une........... . Les
données dont il dispose sont les factures correspondantes à la vente de ce produit, tout au long de
l’année.
Ces factures constituent la ................... sur laquelle va porter l’étude. Une facture représente une
.................................. . M. Jean va étudier le montant de ces factures; le montant est un caractère
...................... .
Il possède 1200 factures. Il va en faire le ........................... . Pour simplifier sa tâche, il les range par
ordre croissant; il effectue ainsi un .................... . Il regroupe les factures comprises entre 0 et 100 €
puis entre 100 et 200 €, etc..; M. Jean forme donc des ................ .
Il compte, enfin, le nombre de factures dans chaque groupe. Ce nombre est appelé................
1.3. Caractère
C’est un point commun aux individus de la population, c’est sur ce caractère
que va porter l’étude statistique. Le caractère est :
- ....................... si ce caractère n’est pas mesurable (
ex:................................................................................. )
-........................ si les modalités qui le définissent sont mesurables ( ex:
........................................................ )
La valeur du caractère est notée ....... , l’ensemble des valeurs des caractères
forme une série statistique.
1.4. Effectif
C’est le nombre d’individus ayant la même valeur de caractère 𝑥𝑖 . L’effectif de
59
la valeur 𝑥𝑖 est notée......... . Les effectifs sont obtenus après dépouillement des valeurs. La somme
des effectifs est notée N et est appelé .........................
Remarques
Lorsque l’effectif est très élevé, on le répartit souvent par intervalles de la forme [𝑎; 𝑏[ appelés
classes. Chaque classe est caractérisée par :
• son amplitude : 𝑏 − 𝑎 ,
𝑎+𝑏
• son centre 𝑐𝑖 = 2
• son effectif 𝑛𝑖
• sa fréquence 𝑓𝑖
𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 [𝑎;𝑏[
• sa densité = 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒𝑖 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 [𝑎;𝑏[
1.5. Fréquence
Pour permettre des comparaisons entre les différentes valeurs du caractère, on calcule la fréquence
d’une valeur de la variable statistique. C’est le...........................………................................. :.𝑓𝑖 =
⋯
La fréquence peut aussi s’exprimer en pourcentage; la somme des fréquences
est alors égale à 100 : 𝑓𝑖 = ⋯
Activité 2
Une étude statistique sur l’âge de chacun des élèves d’une section donne la
série suivante :
19 - 15 - 18 - 17 - 17 - 15 - 16 - 16 - 15 - 19 - 16 - 15 - 19 - 16 - 18 - 16 - 16 - 17 - 18 - 19 -
15 - 17 - 17 - 16 - 18 - 19 - 17 - 17 - 18 - 19 - 15 - 19 - 18 - 18 - 16 - 16 - 17 - 16 - 18 - 18 -
On regroupe les résultats dans un tableau : compléter le tableau.
Activité 4
En utilisant les données des activités 2 et 3 compléter les tableaux correspondants aux effectifs
cumulés.
Age xi Effectif ni ECC ECD
15
16
17
18
19
N=
effectifs ni
61
10
15 16 17 18 19 âges xi
62
fréquence %
30
25
20
15
10
15 16 17 18 19 âges xi
b - Exemple 1 :
La répartition des dépenses prévues au budget de la C.E.E. est la suivante :
Angle au centre ( degré )
- Agriculture et pèche : 72,9% .................................
- Politique sociale : 5,7% .........
- Industrie et transports : 2,6% ..........
- Politique générale : 5,9% ..........
- Recherche : 3,9% ..........
- Frais de fonctionnement : 4,6% ..........
- Divers : 4,4% ..........
Explication : Comme 100% correspond au disque entier soit à 360° ; il en résulte que 1% est
représenté par un secteur circulaire de ...........
c. Exemple 2
Dans une société d’assurances, les salaires mensuels payés au personnel sont
résumés dans le tableau suivant :
63
2.3. Histogramme
Une série statistique dont les valeurs sont regroupées par classe est représentée par un
histogramme.
effectif
10 -
9-
8-
7-
6-
5-
4-
3-
2-
1-
1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80 1,85 Tailles (m)
Nbre
d’intervalles
unitaires
effectif par
64
intervalle
unitaire
N.B. : On peut aussi utiliser les amplitudes 𝐴𝑖 = 𝑏 − 𝑎 et les densités corrigés 𝑑𝑖𝑐 où 𝑑𝑖𝑐 =
𝑛𝑖
× 𝐴𝑖𝑀𝑖𝑛 où 𝐴𝑖𝑀𝑖𝑛 est l’amplitude la plus petite.
𝐴𝑖
Ancienneté [0 ; 5 [ [5 ; 15[ [15 ; 20 [ [20 ; 30 [ [30 ; 35[ [35 ; 40 [
(ans)
Effectifs ni 15 22 54 64 22 30
Densité 𝑑𝑖
Densité 𝑑𝑖𝑐
y
54
64
30
22
15
22
0 5 10 15 20 25 30 35 40 x
Q1
= 5.0Med
% Q3
65
b) Polygone des effectifs cumulés décroissants
A l’aide des données de l’activité 2, on situe les points :
(1,45; ); (1,50; ); (1,55; ); (1,60; ); (1,65; ) ; (1,70; ); (1,75; ); (1,80; )
On procède comme ci-dessous :
N.B. : Pour le polygone des eff. cum. décroissants, on place les points constitués par les couples :
(borne inférieure de [𝒂; 𝒃[, eff. cum. décroissant)
66
[2000; 2500[ 14
[2500; 3000[ 22
N=
3.2. Médiane
a. Définition
La médiane d’une série statistique est la valeur de la variable telle qu’il y ait dans cette
série autant de valeurs plus grandes que plus petites.
b. Exemple 1
Considérons la série de notes obtenues par un élève au cours de la semaine: 7 ; 8 ; 10 ; 12 ; 12 ; 14 ;
14 ; 16 ; 18.
Les notes ( N = 9, N impair ) sont classées dans l’ordre croissant , la valeur du caractère situé
au milieu de la série est .......... . La médiane est donc : ..............
c. Exemple 2
Au cours de cette même semaine, un autre élève a obtenu les notes suivantes: 5 ; 7 ; 7 ; 9 ; 13 ; 14 ;
15 ; 16
Le nombre total de notes est 8 ( N = 8, N pair ), on prend donc pour médiane la ½ somme des 2
valeurs centrales. Soit la médiane de cette série est : .............
67
Le montant des chèques étant classé par ordre croissant, le montant médian correspond au 110 ème
chèque; soit 𝑀 = ............
Exemple
Les ouvriers d’une entreprise sont répartis suivant une indemnité (en milliers de francs). On obtient
le tableau suivant :
Indemnités [0; 2[ [2; 4[ [4; 6[ [6; 8[ [8; 10[ [10; 12[
Effectifs 19 21 25 15 8 2
3.3. Moyenne
a. Définition
C’est la somme de toutes les valeurs du caractère divisée par le nombre total de
valeurs. On la note 𝑥.
b. Moyenne arithmétique
• Exemple : Au cours d’un trimestre, un élève a obtenu les notes suivantes :
11 ; 8 ; 13 ; 7 ; 12 ; 15 ; 14 ; 9
• D’une manière générale : x1 , x2 , x3 , x4 , ..........xi , étant les différentes valeurs de
la variable, on a : 𝑥 = ou 𝑥=
4.2. La variance
Soit une série statistique (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 de moyenne 𝑥. La variance est le nombre réel V défini par :
𝑝
∑𝑖=1 𝑛𝑖 (𝑥𝑖 −𝑥)2
𝑉= 𝑝
∑𝑖=1 𝑛𝑖
4.3. Ecart-type
L’écart-type est le nombre réel positif défini par : σ = √V où V désigne la variance de la série.
4.4. L’écart-moyen
𝑝
∑𝑖=1 𝑛𝑖 |𝑥𝑖 −𝑥|
L’écart-moyen d’une série statistique (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 est le nombre réel 𝑒𝑚 tel que 𝑒𝑚 = 𝑝
∑𝑖=1 𝑛𝑖
.
Exercice
On a relevé les temps de trajet moyens de 100 élèves de lycée. Les résultats sont regroupés dans le
tableau suivant :
Temps [0; [5; [15; 30[ [30 ; [45 ; [60 ;
en mn 5[ 15[ 45[ 60[ 90[
Effectifs 5 15 25 20 15 20
Calculer la variance et l’écart type de la série.
Exercice (QCM)
Pour chacun des questions choisissez l’unique bonne réponse parmi les propositions suivantes en
justifiant la réponse.
On considère la série statistique suivante ( masse en gramme des œufs de poule d’un élevage).
Masse 𝑥𝑖 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
Effectif 𝑛𝑖 16 20 75 141 270 210 165 63 21 12 7
1/ La moyenne 𝑋 de cette série est :
A. 62500 B. 625 C. 62,5 D. 812
2/ La médiane 𝑀 de cette série est :
A. 125 B. 60 C. 6 D. 72.
3/ L’écart type 𝜎 de cette série est :
A. 8,59 B. 73,8 C. 9,85 D. 38,7
4/ L’effectif cumulé croissante de la modalité 𝑥4 = 55 est :
A. 141 B. 252 C. 748 D. 101
5/ L’effectif cumulé décroissante de la modalité 𝑥8 = 75 est :
A. 40 B. 748 C. 103 D. 63
69
70