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FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : ADAM Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Rachidatou Fiche N° : 01
Contact : 91669687 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME I : PROPRIETES DE LA MATIERES

Titre de la leçon : COMPRESSIBILITE ET PRESSION D’UN GAZ

1. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
 Caractériser un gaz ;
 Définir la pression d’un gaz et le comparer par rapport à celle de l’air.
2. Matériel
 Seringue, eau, ballon de baudruche.
 Sciences physiques 5ème, collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon
A. Révision
1. Quels sont les trois étapes de la matière ?
2. Cycle montrant les rapports entre les trois étapes de la matière ?
B. Motivation
Plaçons le piston à l’extrémité d’une seringue. Mettons ensuite son bout dans l’eau, poussons le piston pour
prouver l’existence des gaz (l’air).

C. LEÇON DU JOUR : COMPRESSIBILITE ET PRESSION D’UN GAZ

1. Un gaz est-il expansible ?


a. Expérience
Attachons un ballon de baudruche au milieu puis soufflons de l’air dans la partie supérieure. Enlevons en
fin l’attache du milieu.

b. Observation
L’air a occupé tout le volume du ballon.
c. Conclusion
Un gaz peut occuper tout le volume qui lui est offert ou donné.
d. Définition
Un gaz est expansible parce qu’il occupe tout le volume qui lui est offert ou donné.

1
2. Un gaz est-il compressible ?
a. Expérience
Fermons avec le doigt l’orifice d’une seringue remplie d’air puis poussons le piston.

b. Observation
Le piston s’enfonce et réduit le volume de l’air occupé.
c. Conclusion
L’air est entassé dans un volume plus petit que le volume de départ.
d. Définition
Un gaz est compressible parce qu’il peut être réduit dans un volume plus petit que le volume initial.
3. La pression d’un gaz
a. Expérience

b. Observation
 En A le piston est de plus en plus difficile à pousser.
 En B le piston est repoussé par l’air comprimé.
c. Conclusion
L’air comprimé exerce une action sur le piston.
d. Définition
Un gaz peut exercer une action sur un cops : c’est la pression.
Remarque :
 Si la pression de l’air intérieur augment, celle de l’air extérieur diminue.
 Si la pression de l’air interne diminue, celle de l’air extérieur augmente.
D. RECAPITULATION
Elle porte sur les notions essentielles suivantes : L’expansibilité, la compressibilité et la pression d’un gaz.
E. Evaluation
Définir : expansibilité / compressibilité d’un gaz.
Exercice de maison
Compléter les phrases suivantes :
Un gaz peut être ….1….dans un volume plus petit ; c’est ….2….
Un …3….est expansible parce qu’il ….4…tout le ….5…qui lui est offert.
L’action de l’air sur un corps est appelée la …6….
CORRECTION
1 = Compressible ; 2 = Compressibilité ; 3 = gaz ; 4 = occupe ; 5 = volume ;

2
6 = pression
FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 02
Contact : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME I : PROPRIETES DE LA MATIERES

Titre de la leçon : MESURE DE LA PRESSION D’UN GAZ

1. objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
 Citer les instruments de mesure d’un gaz ;
 Mesurer à l’aide d’un manomètre à eau la pression d’un gaz.
2. matériel
 Seringue, tube en U, l’eau, le baromètre.
 Sciences physiques 5ème, Collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon
3- révision
1. Quels sont les caractéristiques d’un gaz ?
2. Répondez par vrai ou faux ?
a. La pression d’un gaz augmente quand son volume diminue. Vrai
b. La pression d’un gaz augmente quand son volume augmente. Faux
4- motivation
Observation des instruments de mesure. Que servent-ils ?

5- leçon du jour : MESURE DE LA PRESSION D’UN GAZ

1. L’instrument de mesure
La pression d’un gaz est mesurer à l’aide d’un instrument appelé manomètre.
Les différents types de manomètre sont :
 Le manomètre à eau ou tube en U.
 Le manomètre à mercure.
 Le manomètre à aiguille.
NB. Pour mesurer la pression atmosphérique on utilise un appareil appelé le baromètre.
2. Mesure de la pression à l’aide du manomètre à eau
a. Expérience
Plaçons le piston au milieu d’une seringue reliée à un tube en U contenant de l’eau.

b. Observation

3
 En A le niveau de l’eau monte de l’autre côté de la seringue : c’est la dénivellation positive
(augmentation).
 En B le niveau de l’eau monte du côté de la seringue : c’est la dénivellation négative (diminution).
c. Conclusion
Les dénivellations correspondent à la pression de l’air contenu dans la seringue.
d. Unité de mesure
Elle est mesurée en Cm d’eau

3. Les unités de pression


L’unité légale de pression est le pascal de symbole Pa. Les autres unités sont : le bar, le centimètre de
mercure (Hg), le centimètre d’eau (Cm d’eau)
 Les conversions d’unité
1 bar = 1000000 Pa.
1 bar = 75 Hg.
1 bar = 1020 Cm d’eau.
1 bar = 1000 mbar
1 HPa (hectopascal) = 100 Pa
1 KPa (kilopascal) = 1000 Pa
d. récapitulation
Bref aperçu sur la mesure de la pression à l’aide du manomètre en U et sur les unités de pression.
EVALUATION
1. Quel est l’instrument de mesure d’un gaz ?
2. 100 Pa = …bar = …HPa
e. exercice de maison
1. Citer les différents types de manomètre
2. Convertir: 100 Cm Hg = …Pa =…bar.

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FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 03
Contact : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : PROPRIETE PHYSIQUE DE LA MATIERE

Titre de la leçon: LA MASSE VOLUMIQUE

1- Objectifs pédagogiques

A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :


 calculer la masse volumique.
 Donner les unités de la masse volumique.
 Donner la masse volumique de quelques gaz.
2- Matériel
 Une balance, Un litre d’eau, Un ballon d’air.
3- documentation
 Sciences physiques 5e collection Durandeau.
4- déroulement de la leçon
4.1- contrôle initial
1- Quel est l’instrument de mesure de la pression ?
2- Quelle est l’unité légale de la pression ?
4.2- motivation

4.3- leçon du jour : LA MASSE VOLUMIQUE

1- Définition : la masse volumique d’un corps est le quotient de la masse de ce corps sur son volume. Il
est noté ʆ ou a et se lit (rhô).

2- formule.

a = m/v
3/ l’unité de la masse volumique.

L’unité légale de la masse volumique est le Kg/m3 (kilogramme par mètre cube).
Les autres unités sont :
 g/cm3
 Kg/dm3
 t/m3

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4/ la masse volumique et la pression.

4.1/Expérience
Gonflons le ballon pour élever sa pression à l’aide d’une pompe

4.2- Observation.
Quand on gonfle un ballon pour élever sa pression nous augmentons à chaque coup de pompe la quantité
d’air (masse) qu’il contient or le volume ne varie pas.
La masse d’un litre d’air comprimée est plus grande que celle d’un litre d’air dans les conditions habituelles.
4.3- conclusion.
La masse volumique d’un corps augmente avec la pression.
Exemple : calculons la masse volumique dans les cas suivants :

Masse(Kg) 2 3 6
Volume(L) 2 2 2
Masse volumique 1 1.5 3
(Kg/L)

4- masse volumique de quelques gaz


Il existe des gaz plus lourds, d’autres plus légers que l’air.
Gaz Masse (g/l)
Hydrogène 0,08
Oxygène 1,3
Azote 1,2
Dioxyde de carbone 1,8
L’air 1,2
Dioxyde de soufre 2,6
Récapitulation
-Définition de la masse volumique, sa formule et son unité
-citer les autres unités de la masse volumique.
Exercice de maison
Un morceau d’or de 180g occupe un volume de 10cm3
1-
calcule sa masse volumique
2-
trouve le résultat en kg/dm3, en t/m3 et en kg/m3

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FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 04
Contact : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

Thème I : PROPRIETES PHYSIQUES DE LA MATIERE

Titre de la leçon : DILATATION

1- Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- citer les facteurs qui influencent la dilatation des solides, des liquides et des gaz.
- citer des exemples mettant en évidence les dilatations.
- citer au moins deux applications concrètes des phénomènes de dilatation dans chaque cas étudié.
- citer certains inconvénients des dilatations.
2- Matériel
 Matériel d’expérience
- Bec bunsen et allumette  Matériel didactique
- fiole à jaugée - Sciences physiques
- bain marie Collection Durandeau
- Eau, pétrole, alcool
- Thermomètre à alcool
- Ballonnet de baudruche
3- Déroulement de la leçon
4- Contrôle initial
Qu’est-ce que le volume d’un corps ?
Q. Qu’est-ce que la masse d’un corps ?
Qu’est-ce que la masse volumique ?
Donner la masse volumique de l’eau

R. La masse d’un corps est la quantité de matière que contient ce corps.


Le volume d’un corps est la place que ce corps occupe dans l’espace.
La masse volume d’un corps est le quotient de sa masse par son volume.
La masse volume de l’eau est 1 kg/dm3.
4-1- Motivation
Comment expliquez- vous les faits suivants :
- Montée du niveau d’un liquide dans un thermomètre lors de la prise de température.
- L’espace réservé entre le mur et la porte au niveau des portes métalliques.
- Sur les chemins de fer, l’espace réservé entre deux rails consécutifs (les joints).

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4-2- Leçon du jour : DILATATION

I- La dilatation des solides


1) Expérience

2) Observation
- A l’état initial, l’aiguille reliée à la tige est à la position 1 : la tige de fer a sa longueur normale.
- A l’état de chauffage, l’aiguille pivote autour du point C et passe de la position 1 à la position 2 : la
tige de fer s’est légèrement allongée.
- Après refroidissement, l’aiguille revient à la position 1 : la tige de fer retrouve sa longueur normale.

3) Conclusion
Une tige de fer chauffée s’allonge : on dit qu’elle se dilate. C’est le phénomène de dilatation. Après
refroidissement, elle retrouve sa longueur normale : on dit qu’elle se contracte.
Q : Tous les solides se dilatent-ils à la même manière ?
4) Les facteurs influençant la dilatation des solides.
A. La température
Reprenons l’expérience précédente et mesurons la longueur de la tige aux temps de chauffage T1 (10min), T2
(20min), t3 (30min).
 Observation
Les résultats sont traduits dans le tableau suivant :

Longueur T1 T2 T3
initiale
5cm 5,01cm 5,06cm 5,09cm

Considérer les résultats réels de l’expérience.


- Conclusion
En augmentant le temps de chauffage, on augmente la température. La longueur de la tige augmente avec
l’augmentation de la température. La température a donc une influence sur la dilatation des solides.
B. La longueur initiale
Deux tiges de fer de longueurs différentes, chauffées à la même température n’ont pas la même longueur de
dilatation. La dilatation d’un solide dépend donc de sa longueur initiale. Elle est proportionnelle à la
longueur initiale.

C. La nature du solide
Une tige de fer et une tige d’aluminium, de même longueur sont chauffées à la même température ne
se dilatent pas de la même manière.
NB : la dilatation d’un solide affecte tout son volume.
Exemple de boule et d’anneaux.

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5) Quelques applications de la dilatation des solides.
 Le bilame : c’est un ensemble de deux lames de natures différentes soudées une à l’autre sur toute
leur longueur.
Il est constitué d’un métal plus dilatable et d’un métal moins dilatable. A froid, il est droit mais à chaud il est
courbé vers le côté du métal le moins dilatable. Il se retrouve dans les appareils comme le fer à repasser à
courant ; la lampe clignotante où il joue le rôle d’interrupteur.
 Installation des chemins de fer et des portes métalliques.
 Construction des pipelines (canalisation pour le transport à distance de pétrole ou de gaz)
II- Dilatation des liquides
1) Expérience

2) Observation
Lorsque l’eau est chauffée, son volume augmente. En refroidissant, son volume diminue.
3) Conclusion
Un liquide se dilate lorsque sa température s’élève .Il se contracte lorsque sa température s’abaisse.
Q. Tous les liquides se dilatent-ils de la même manière ?
4) Quels sont des facteurs qui influencent la dilatation des liquides? Activité :
Procéder par diverses expériences avec les élèves pour déterminer ces facteurs.
Des expériences ont montré que la dilatation des liquides dépend de 3 facteurs : la variation de la
température, le volume initial du liquide ; la nature du liquide.
a) La dilatation dépend de la variation de la température.
- Expérience

- Observation
L’élévation du niveau de l’eau est autant plus grande que la température est plus élevée.
- Conclusion
La dilatation d’un liquide est proportionnelle à la variation de la température.

b) Nature du liquide
- Expérience

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- Observation
Au même volume et à la même température, l’alcool se dilate plus que le pétrole et beaucoup plus que l’eau.
- Conclusion
La dilatation d’un liquide dépend donc de sa nature.
c) Le volume initial
Tout comme les solides, la dilatation d’un liquide dépend du volume initial.
5) Applications concrètes de la dilatation des liquides.
L’une des applications les plus importantes de la dilatation des liquides est le thermomètre à liquide. Les
vases d’expansion permettent au liquide de se dilater librement quand la température s’élève.
NB. La masse d’un liquide ne varie pas quand on élève sa température. Par conséquent sa masse volumique
diminue.

III. La dilatation des gaz


1) Expérience

2) Observation
Lorsque l’air du flacon s’échauffe, sa dilatation entraine l’augmentation du volume du ballon. Lorsque la
température du flacon diminue, le ballon reprend sa forme initiale.
3) Conclusion
Tout comme les solides et les liquides, les gaz se dilatent quand leur température augmente et ils se
contractent quand la température s’abaisse à pression constante.
4) Les facteurs influençant la dilatation des gaz.
La dilatation d’un gaz dépend de deux facteurs
- La variation de la température
- Le volume initial
Tous les gaz se dilatent de la même façon.
NB : La masse d’un gaz est constante quand sa température varie. Par contre sa masse volumique diminue
quand sa température augmente.
5) Applications et danger
 Applications
L’air chaud est utilisé à la place de l’hydrogène et de hélium pour gonfler les ballons.
 Danger
Une élévation de température d’un gaz enfermé dans un récipient provoque une augmentation de sa
pression. Ceci peut entrainer l’éclatement du récipient
4-3- Récapitulation
- La mise en évidence de la dilatation des solides, des liquides, des gaz.
- Les facteurs influençant la dilatation.
- Applications concrètes de la dilatation.
4-4- Evaluation

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1) Par des expériences simples, mettez en évidence la dilatation des solides, des liquides et des gaz.
2) Quand dit-on qu’un corps se dilate ?
3) Quel relation y-a-t-il entre la température d’un corps et sa masse volumique ?
4) Citer une application dans la dilatation des solides, des liquides et des gaz.
4-5- Travail à faire
Durandeau : Exercices: Page 94 : N°1 ; 16 / Page 101 : N°1 ; 9 / Page106 : N°1 ; 2
FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 05
Contact : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : PROPRIETE PHYSIQUE DE LA MATIERE

LA PROPAGATION DE LA CHALEUR
Titre de la leçon :
ET L’ISOLATION THERMIQUE
Objectifs pédagogiques de la leçon :
A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Définir les 3 modes de transmission de la chaleur ;
 Justifier à l’aide d’exemples précis les moyens propres à éviter ou à favoriser la propagation de la
chaleur ;
 Citer quelques isolants thermiques.

1- Matériels :
- Bougie, allumette, tige métallique, divers solides (bois, aluminium, plastique, verre, …).
- Tube plastique, colorants (bleu de méthylène, …).
2- Matériel didactique :
Sciences Physique 5ème, collection Durandeau.
3- Déroulement de la leçon :
4-1- Contrôle initial
Correction de l’exercice de maison
4-2- Motivation

4-3- Leçon du jour : LA PROPAGATION DE LA CHALEUR ET L’ISOLATION THERMIQUE

I. Comment la chaleur se transmet-elle dans les solides ?


1. Expérience
Sur une tige métallique fixée horizontalement, déposons de petites boules de cire de bougie. Chauffons
l’extrémité de la tige comme l’indique la figure suivante.

2. Observation et interprétation
Les boules de cire fondent les unes après les autres à partir de la source de chaleur.
3. Conclusion

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Dans un solide, la chaleur se transmet de proche en proche : on parle de la conduction.
4. Tous les solides transmettent-ils la chaleur de la même manière ?
a. Expérience
Déposons une boule de cire sur 3 solides différents (bois, liège, aluminium) et de même dimension.
Chauffons leur extrémité comme suit :

b. Observation
La boule de cire de l’aluminium tombe la première puis celle bois et enfin celle en aluminium.
c. Conclusion
Tous les solides ne transmettent pas la chaleur de la même manière. D’une manière générale, les métaux
sont bons conducteurs de la chaleur.
SUBSTANCES
Bonnes conductrices Mauvaises conductrices Très mauvaises conductrices
Argent, Cuivre Verre, Bois, plastique, Laine, liège, duvet, amiante
Aluminium, Fer brique, Papier

II. Comment la chaleur se transmet-elle dans les liquides et dans les gaz ?
Expérience
Chauffons de l’eau contenant un grain de permanganate (ou du haricot) contenue dans une casserole.

1. Observation
Le grain de permanganate monte et descend au fond de la casserole.
2. Interprétation et conclusion
L’eau qui se trouve au fond s’échauffe la 1ère ; elle se dilate et sa masse volumique diminue. Elle monte alors
vers la surface et est remplacée au fond par l’eau de surface plus dense : ces déplacements constituent les
courants de convection.
Le même phénomène s’observe au niveau des gaz : on dit que dans les liquides et dans les gaz, la chaleur
se transmet par convection.

NB. Dans le vide, la chaleur se transmet par rayonnement. Exemple : les rayons solaires qui traversent
les vitres d’une voiture ou d’une porte.

III. Isolation thermique


Isoler thermiquement un objet, c’est de faire en sorte que l’objet échange le moins possible de chaleur avec
le milieu extérieur.
Exemples de matériaux isolants : les glacières, les thermos, les habitats, ….
Exemple pratique des glacières
Les glacières sont des instruments permettant de conserver le plus longtemps possible les aliments chaux ou
froids. La composition est la suivante :
 On freine la transmission par conduction en utilisant le plastique et la laine (mauvais conducteurs) ;
 La convection est également freiner par le vide

4-4- Récapitulation

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Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Les 3 modes de transmission de la chaleur ;
- Les moyens pour éviter ou favoriser la transmission de la chaleur ;
- Les isolants thermiques.

4-5- Evaluation
Comment la chaleur se transmet-elle dans les solides ? Dans les liquides ? Dans les gaz ?
4-6- Travail à faire
- Apporter pour le prochain cours des piles, des ampoules et des fils électriques ;
- Faites de recherches sur la tension du courant électrique.
Exercice de maison
1. Komi prépare une sauce dans une casserole. Il préfère utiliser une cuillère en bois plutôt
qu’une cuillère en métal. Pourquoi ?
2. Pourquoi une bouteille de thermos peut-elle servir à garder les boissons froides comme les
boissons chaudes.

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FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 06
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME II : ELECTRICITE

Titre de la leçon : INTENSITE DU COURANT ELECTRIQUE ET SA MESURE

Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
 Donner le sens du courant dans un circuit électrique ;
 Identifier l’appareil de mesure de l’intensité du courant ;
 Brancher l’ampèremètre dans un circuit et mesurer l’intensité du courant.

1. Matériel
 Lampe, générateur (pile), ampèremètre, multimètre, moteur électrique, fils conducteur de
courant.
 Sciences physiques 5ème, Collection DURANDEAU.

2. Déroulement de la leçon

A. Révision
1. Quel est le mode de transmission de la chaleur dans les liquides ? gaz ? solide ?
2. Qu’est-ce qu’un isolant thermique.

B. Motivation
Observation d’un fils conducteur de courant. Que fait-il dans un circuit électrique ?

Leçon du jour : INTENSITE DU COURANT ELECTRIQUE ET SA MESURE

1. Quel est le sens du courant ?


a. Expérience
Réalisons le montage suivant à l’aide d’une pile et d’un moteur électrique ?

Sens de rotation M M Sens de rotation


M

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A B
b. Observation
En B le moteur tourne dans un sens contraire à A.
c. Conclusion
Le sens du courant est imposé par le générateur.

d. Sens conventionnel du courant


Par convention, le courant électrique circule à l’extérieur d’un générateur de la borne plus (+) vers la borne
moins (-).

Schéma montrant le sens du Courant dans un circuit

2. Intensité du courant
a. Expérience
.

Montage A : pile neuve Montage B : pile faible

b. Observation
La lampe 1 brille plus que la lampe 2.
c. Conclusion
Le courant est plus grand en A. on dit que le courant est plus intense en A.
d. Définition
L’intensité est la quantité de courant qui traverse un circuit électrique.
3. Mesure de l’intensité
a. Appareil de mesure
L’appareil de mesure de l’intensité du courant est l’ampèremètre. Symbole : A
b. Expérience
Réalisons les montages suivants :

Montage sans ampèremètre Montage avec ampèremètre


c. Observation
L’aiguille de l’ampèremètre dévie et se fixe sur une graduation donnée.
d. Conclusion
L’intensité du courant est indiquée par l’aiguille de l’ampèremètre.
4. Comment brancher un ampèremètre dans un circuit ?
L’ampèremètre est toujours branché en série.

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5. Lecture réelle d’un ampèremètre
Sur l’écran, les divisions sont en milliampère (mA) ou en ampère (A).
 L’intensité indiquée par l’aiguille est appelée lecture directe.
 L’intensité réelle est la lecture multipliée par le calibre choisi et divisé par le nombre total de
division.

C. Récapitulation
Insister sur le sens du courant, son intensité et sa mesure.
D. Evaluation

1. Quel est le sens conventionnel du courant dans un circuit ?


2. Comment place-t-on l’ampèremètre dans un circuit électrique pour mesurer l’intensité du courant.

E. EXERCICE DE MAISON

Afi a réalisé un montage contenant une lampe, un générateur et un interrupteur. Elle veut mesurer l’intensité
aux bornes de la lampe.
1. Quel appareil doit-elle utiliser ?
2. Comment doit-elle brancher cet appareil ?
3. Supposons que l’appareil utilisé est gradué en milliampère (mA), le nombre total de division est 100
et le calibre choisi est égale à 10.
a. Quelle serait l’intensité réelle si la lecture directe est égale à 50 ?
b. Quelle serait l’intensité réelle si la lecture directe est égale à 70 ?

CORRECTION
1. Ampèremètre
2. En série
3. a = 5
b=7

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FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 07
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME II : ELECTRICITE

Titre de la leçon : TENSION ELECTRIQUE ET SA MESURE

1. Objectifs pédagogique
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
 Identifier l’appareil de mesure de la tension ;
 Mesurer la tension entre deux points d’un circuit ;
 Brancher le voltmètre dans un circuit.
2. Matériel
 Lampe, fils conducteurs, générateur, voltmètre, multimètre.
 Sciences physiques 5ème, Collection DURANDEU.
3. Déroulement de la leçon
Révision
1. Quel est le sens du courant dans un circuit électrique ?
2. Quel est l’appareil de mesure de l’intensité du courant ?
3. Comment l’ampèremètre est branché dans un circuit ?
Motivation
Observation des tensions d’usage inscrites sur des appareils électriques.

Leçon du jour : TENSION ELECTRIQUE ET SA MESURE


1. Quel est l’appareil de mesure de la tension ?

L’appareil de mesure de la tension est le voltmètre. Symbole : V


2. L’unité de mesure de la tension
L’unité de mesure de la tension est le volt noté V. elle est aussi mesurée en millivolt noté mV.
3. Comment mesure-t-on la tension ?
a. Expérience
Branchons en dérivation un voltmètre aux bornes d’une lampe placée dans un circuit.

v 17
b. Observation
L’aiguille dévie à droite et se fixe sur une graduation donné.
c. Conclusion

La tension indiquée est celle de l’ampoule.


NB. Dans un circuit électrique, le voltmètre est toujours branché en dérivation.
4. Lecture réelle de la tension sur un voltmètre

RECAPITULATION
Elle porte sur l’appareil de mesure de la tension, la mesure et la lecture réelle de la tension.

EXERCICE DE MAISON
Sur le schéma suivant :

1. comment pouvez-vous brancher un voltmètre aux du générateur ?


2. Brancher un voltmètre aux bornes du générateur.
3. Brancher un autre voltmètre aux bornes de l’ampoule.
CORRECTION
1. En dérivation
2.

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FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 08
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME II : ELECTRICITE

Titre de la leçon : CIRCUITS SERIES

1. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
 Démontrer expérimentalement la loi d’unicité de l’intensité dans un circuit en série ;
 Démontrer expérimentalement la loi d’additivité des tensions dans un circuit en série.
2. Matériel
 Ampèremètre, voltmètre, générateur, lampe, fils conducteurs.
 Sciences physiques 5ème, Collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon
Révision
1. Quel est l’appareil de mesure d’une tension ? de l’intensité ?
2. Comment branche-t-on l’ampèremètre / voltmètre dans un circuit ?
Motivation

Nous utilisions plusieurs appareils électroniques (télévision, ventilateur,…) à la fois. Comment peut-on
les associer dans un circuit.

Leçon du jour : CIRCUITS SERIES

1. Quelle est l’intensité de courant aux bornes de deux appareils branchés en série ?
a. Expérience

a- Observation

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L’intensité est la même partout.

b- Conclusion
Dans un circuit en série, l’intensité du courant est la même dans toutes les branches du circuit. C’est la loi
d’unicité.

I = I1 = I2

2- Quelle est la tension aux bornes de deux appareils branchés en série ?

a. Expérience

b. Observation
Les tensions U1 et U2 sont différentes mais leur somme est égale à la tension aux bornes du générateur.

c. Conclusion
Dans un circuit en série, la somme des tensions des appareils branchés est égale à la tension aux bornes
du générateur.
U = U1 + U2

Récapitulation
Elle porte sur la loi d’unicité de l’intensité et la loi d’additivité de la tension.
EVALUATION
Enoncer la loi d’unicité de l’intensité / d’additivité de la tension.

Exercice de maison
Sur le schéma suivant l’intensité fournit par le générateur est I = o,1A et la tension U1= U2 = 3 V.
1. Calculer la tension U aux bornes du générateur ?
2. Quelle est la valeur de I1 et I2 ? Pourquoi ?

Correction
1. U = 6V.
2. I1 = I2 = I = 0,1 A.

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FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° : 09
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME II : ELECTRICITE

Titre de la leçon : CIRCUITS AVEC DERIVATION

1. Objectifs pédagogique
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
 Enoncer la loi d’additivité de l’intensité dans un circuit en dérivation.
 Enoncer la loi d’unicité de la tension dans un circuit en dérivation.
2. Matériel
 Ampèremètre, voltmètre, générateur, lampe, fils conducteurs.
 Sciences physiques 5ème, Collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon

4. Révision
1. Enoncer la loi d’unicité de l’intensité dans un circuit en série.
2. Enoncer la loi d’additivité de la tension dans un circuit en série.
4-1- motivation
L’association de plusieurs appareils se fait-elle seulement en série ? si non, comment peut-on les brancher
autrement ?
Leçon du jour : CIRCUITS AVEC DERIVATION

1. Quelle est l’intensité du courant aux bornes de deux appareils branchés en dérivation ?
a. Expérience

b. Observation
 I1 et I2 sont différentes l’intensité principale I.

21
 La somme de I1 et I2 est égale à l’intensité principale I.

c. Conclusion
Dans un circuit en dérivation, l’intensité du courant principale est égale à la somme des intensités dans
toutes les autres branches : c’est la loi d’additivité de l’intensité.

I = I1 + I2

2. Quelle est la tension aux bornes de deux appareils montés en dérivation ?

a. Expérience

b. Observation

U1 ; U2 et U sont les mêmes.


c. Conclusion

La tension est la même aux bornes de deux ou plusieurs branches en dérivation : c’est la loi d’unicité de
la tension.
U = U1 + U2

4-3- récapitulation

Elle porte sur les deux lois.


Exercice de maison

Sachant que l’intensité du courant fournit par le générateur est I = 0,5 A et celle de lampe 1 est I1 = 0,3 A.
1. Calculer I2 ? 2. Calculer U1 et U2 sachant qu’U = 5V.

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FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 10
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

Thème II : ELECTRICITE

Titre de la Leçon :
AIMANTS ET BOBINES

1) Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable:
 de classer les objets à l’aide d’un aimant
 d’identifier les pôles d’un aimant
 de nommer pôles d’un aimant
 de citer les différents types aimants
 de construire une bobine
 d’identifier les faces d’une bobine
 de nommer les faces d’une bobine.
2) matériel
 Un aimant, les clous, une pièce de 25F, une pièce de 1F, allumette, le bois, caoutchouc, gomme, une
bobine, une pendule.
3) Documentation
 Science physique collection Durandeau classe de 5e
4) Déroulement de la leçon
4.1) contrôle initial
Exercice 1:Quelle est l’unité de la tension : V (volt)
Exercice 2 : quel appareil mesure la tension : le voltmètre
Exercice3 : Comment mesure t- on la tension aux borne d’un appareil : en branchant le voltmètre en
dérivation aux bornes de l’appareil
Exercice 4 : Avec quel appareil mesure t- on l’intensité du courant et comment le mesure t- on ? On mesure
l’intensité du courant avec l’ampèremètre en le branchant en série avec l’appareil

CORRECTION DE L’EXERCICE DE MAISON


1. I2 = 0,2.

23
2. U1 = U2 = 5 V
3.
4.2) motivation
 découverte de l’aimant et de la bobine
 Comment attire les objets magnétiques.

4.3) Leçon du jour : AIMANTS ET BOBINES

I- Propriété des aimants


Les aimants sont des corps qui attirent les objets ; constitués de substances magnétiques comme le fer et le
nickel.
1- Comment classer les objets à l’aide d’un aimant ?
Plaçons sur une table, divers objets constitués de matériaux différents. Approchons un aimant de ces objets
et notons si ils sont attirés ou non.
Objets compas pièce de 25F allumette Pièce de 1F gomme clous
Substances Acier (fer et Laiton bois nickel caoutchouc acier
carbone) (cuivre et
zinc)
Attraction oui on non oui non Oui

Les objets contenant du fer ou du nickel sont attirés.


Lorsqu’un objet est attiré par un aimant, on dit qu’il est constitué d’une substance magnétique : Le fer et le
nickel sont des objets magnétiques.
2- Mise en évidence des pôles d’un aimant
Approchons un aimant d’un tas de petits clous : ceux-ci viennent s’agglutiner seulement en certaines
régions de l’aimant appelées pôles. Les aimants les clous courants possèdent deux (2) pôles.
Pour les droits ou aimants en U, les pôles sont aux extrémités. Il existe des aimants multipolaires, mais le
nombre de pôles d’un aimant est toujours paire il n’existe pas d’aimant à un seul pôle.
3- Identification des pôles d’un aimant
Suspendons un aimant droit qui peut tourner librement tout en restant horizontal. Eloigné de toute substance
magnétique, l’aimant droit s’orienter toujours dans la même direction : La direction Sud- Nord.
C’est toujours le même pôle qui est dirigé vers le Nord : on l’appelle ``pôle Nord’’ l’autre, dirigé vers
le Sud est l’appelé ``pôle Sud’’.
Lorsque nous approchons deux aimants dont les pôles ont été repérés, nous constatons que :
 Les pôles de mêmes noms se repoussent,
 Les pôles de noms différents s’attirent.

II- LA BOBINE
1) Construction d’un bobine
Une bobine est constituée d’un fil conducteur en cuivre recouvert de vernis isolent et enroulé sur un
cylindre. Les deux bornes dépourvues de vernis peuvent être reliées électriquement aux bornes d’une
pile.

2) Attraction des substances magnétiques par bobine.


 Fermons le circuit pour établir un courant dans la bobine. Situer à proximité de l’une des
extrémités de la bobine, le clou en fer est attiré.

24
 Ouvrons le circuit, le clou est plus attiré.
Refaisons l’expérience en remplaçant les par les morceaux de fil de cuivre : il n’y a plus
d’attraction.
Comme un aimant, une bobine parcourue par un courant attire les substances magnétiques. Cette
attraction est localisée aux deux extrémités de la bobine appelée``faces’’
3) Identification des forces d’une bobine
 Action sur une aiguille aimantée
Plaçons une aiguille aimantée devant chacune des faces de la bobine. Le circuit de la bobine
est ouvert : Les deux aiguilles s’orientent dans la direction Sud-Nord.
Formons le circuit. Un courant passe dans la bobine : les aiguilles changent d’orientation.
L’une des faces attirent le rôle Nord de l’aiguille aimantée : cette face est appelée « face
sud » l’autre face est appelée « face nord »
Une bobine parcourue par un courant possède une face sud et une face Nord ?

 Un aimant peut-il agir sur une bobine ?


Approchons le pôle Nord d’un aimant de la face Nord de la bobine suspendue à un fil. Nous
constatons que la bobine est repoussée. Si nous approchons le pôle sud, elle est attirée. Des
pôles et des faces de même nom se repoussent, tandis que des pôles de l’aimant et les faces
de noms différents s’attirent.
Il y a interaction entre les pôles de l’aimant et les faces de la bobine.

4-4- Récapitulation
Les aimants attirent les objets constitués de substances magnétiques comme le fer ou le
nickel. Un aimant possède des pôles en nombre paire, les plus courants ayant deux pôles : un
pôle sud et un pôle nord. Les pôles de même nom se repoussent, des pôles de noms différents
s’attirent.
Une bobine est constituée d’un fil conducteur recouverte de vernis lorsqu’elle est
parcourue par un courant, une bobine se comporte comme un aimant : elle attire les
substances magnétiques. Elle possède une face Nord et une face Sud qui dépendent du sens
du courant.

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FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 11
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2
Thème : Electricité

Titre de la leçon : COMMANDE DE CIRCUIT

1- Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- caractériser les différents interrupteurs
- schématiser les différents interrupteurs
- réaliser les montages des circuits « OU » ; « ET » et « Va et vient »
- schématiser les circuits « OU » ; « ET » et « Va et vient »
- faire des tables de vérité correspondantes
- donner les applications pratiques de ces différents circuits

2- Matériel
 Matériels d’expérience  Matériels didactiques
- Piles - Science Physiques 5e
- Lampe (Ampoule) - Collection Durandeau
- Fils électriques
- Interrupteurs

3- Déroulement de la leçon
4- Contrôle initial
1) Quels sont les pôles d’un aimant ?
R : Pôle Nord (N) et Pôle Sud (S)
2) A quoi correspondent ces pôles sur une bobine ?
R : les faces
3) Quand est-ce qu’une bobine est transformée en aimant ?
R : Lorsqu’elle est parcourue par un courant.

4-1- Motivation

26
Quels rôles jouent les interrupteurs dans nos chambres et les boutons marqués ‘‘ON/OFF’’ sur nos
appareils électroménagères ?

4-2- Leçon du jour : COMMANDE DE CIRCUIT


1) Commande de circuit à partir de deux points.
Expérience 1
Réalisons un circuit comprenant une pile, une lampe et deux interrupteurs montés en série.
Observons l’état de la lampe dans les situations suivantes :
- les deux interrupteurs ouverts
- un interrupteur est fermé et l’autre ouvert
- les deux interrupteurs fermés

Observation
Si les deux interrupteurs sont ouverts (1e cas) ou l’un des interrupteurs fermé (2e cas), la lampe reste
éteinte. La lampe ne s’allume que si les deux interrupteurs sont fermés à la fois (3e cas).

Conclusion
L’expérience peut être résumée par le tableau suivant, appelé table de vérité.

K1 K lam
2 pe
1er 0 0 0.
cas

2e cas 1 0 0
0 1 0
3e cas 1 1 1

0 = interrupteur ouvert, lampe éteinte


1 = interrupteur fermé, lampe allumée

Lampe est allumée si seulement si K1 et K2 sont fermés. Ce type de montage est appelé Circuit « et »

Expérience 2
Réalisons un circuit comprenant une pile, une lampe et deux interrupteurs montés en dérivation.
Observons l’état de la lampe dans les situations suivantes :
- les deux interrupteurs ouverts
- un interrupteur fermé et l’autre ouvert
- les deux interrupteurs fermés.

Observation
La lampe est éteinte si les deux interrupteurs sont ouverts (1er cas). Elle s’allume si au moins l’un des
interrupteurs est fermé (1e cas et 2e cas).

27
Conclusion
La table de vérité est la suivante :
K1 K2 Lampe
1ercas 0 0 0
2e cas 0 1 1
1 0 1
3e cas 1 1 1
0 = interrupteur ouvert, lampe éteinte
1 = interrupteur fermé, lampe allumée.

La lampe est allumée si l’interrupteur K1 ou K2 est fermé. Ce type de montage est donc appelé circuit
« Ou ».
Expérience 3
Réalisons le circuit électrique d’une pièce où l’on veut allumer ou éteindre une lampe à partir de deux
endroits distincts.
NB : les interrupteurs spéciaux comportant trois bornes permettent de réaliser ce type de montage.
Ce sont des inverseurs.

Observation
La lame d’un inverseur peut être en contact avec la borne A1 ou avec la borne B1. Si la lame de K1 est en A1
et celle de K2 en B2, on crée un circuit ouvert. La lampe ne s’allume pas.
Elle s’allume si la lame de K1 est en A1 et celle de K2 en B2 ou bien la lame de K1 en B1 et celle de K2 en B2.
Dans ces deux cas, on a un circuit fermé.

Conclusion
Les lames des inverseurs peuvent aller en A1, en A2 et venir en B1, en B2. On peut donc allumer la lampe en
un endroit et l’éteindre à l’autre endroit ou vise –versa.
Ce circuit est appelé circuit « Va et Vient »

2) Applications
- Commande des portes, des machines
- Assurer la sécurité : exemple de porte à alarme

4-3- Récapitulation
- Définir le circuit « ET », circuit «OU », circuit « VA et VIENT »
- Applications

28
4-4- Evaluation

1) Qu’est-ce qu’un circuit « OU », un circuit « ET », un circuit « VA et Vient » ?


2) Schéma de chacun de ces circuits et leur table de vérité.

4-5- Travail à faire


-Exercices de maison portant sur le chapitre.
- Se renseigner sur un transistor.

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° : 12
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : ELECTRONIQUE

Titre de la leçon : LE TRANSISTOR

1- Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Reconnaitre et identifier un transistor ;
 Différencier les 2 types de transistor ;
 Nommer les 3 bornes d’un transistor ;
 Symboliser et placer le transistor dans un circuit ;
 Définir le rôle d’un transistor et réaliser des montages montrant ses applications concrètes

2- Matériels :
Transistors, ampoules, générateurs, fils électriques.
3- Matériel didactique :
Sciences Physique 5ème, collection Durandeau.

4- Déroulement de la leçon :
4-1- Contrôle initial
Correction de l’exercice de maison
4-2- Motivation

4-3- Leçon du jour : LE TRANSISTOR

I. Qu’est-ce qu’un transistor ?

29
Un transistor est un composant électronique à trois bornes :
 Le collecteur noté C ;
 L’émetteur noté E et
 La base notée B.

II. Les types de transistor et leur symbolisation


 Il existe plusieurs types de transistors de par leurs formes et leurs usages. Mais nous ne parlerons que
de 2 principaux :
 les NPN et PNP
 Symbole de transistor NPN et PNP

C C

B B

E E

Transistor NPN Transistor PNP

III. Comment fonctionne un transistor ?


1. Expérience
Soient les figures suivantes :

2. Observation
En A, rien n’est branché à la base du transistor et la lampe reste éteinte alors qu’en B la lampe brille.
3. Conclusion
Lorsque rien n’est branché à la base du transistor, il ne laisse pas passer le courant : le transistor est dit
bloqué et il se comporte comme un interrupteur ouvert.
Un petit courant entrant par la base (B) du transistor entraine un grand courant (Ic) de circuler : le transistor
est débloqué et se comporte comme un interrupteur fermé.
Remarque : un transistor peut jouer le rôle d’un interrupteur commandé par un très petit courant car il
amplifie le courant.
IV. Importance d’un transistor
 Le transistor peut être utilisé comme un détecteur de niveau :
 Le transistor combiné à la photorésistance peut servir dans les éclairages publics
 Le transistor peut être utilisé comme détecteur de lumière et dans les systèmes d’alarme

30
 Le transistor peut intervenir en faveur des portes logiques
4-4- Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Les types de transistor ;
- Le fonctionnement d’un transistor ;
- Les applications d’un transistor.
4-5- Evaluation
1. Qu’est ce qu’un transistor ?
2. Donner 2 applications du transistor
4-6- Travail à faire
Exercice de maison
Réaliser un circuit électrique comportant une lampe, un générateur, un transistor et une résistance de
protection.

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : CHIMIE


Prénom : Tawélési Fiche N° : 01
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : DISCONTINUITE DE LA MATIERE

EXISTENCE DES MOLECULES


Titre de la leçon :
ET DES ATOMES

1- Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Prouver à l’aide l’existence des molécules dans les gaz, dans les liquides et dans les solides ;
 Enumérer les propriétés des molécules ;
 Exprimer l’ordre de grandeur de l’atome et de la molécule ;
 Traduire d’une unité à l’autre les dimensions des atomes et des molécules.

2- Matériels :
Parfum, déodorants solides et liquides
3- Matériel didactique :
Sciences Physique 5ème, collection Durandeau.

4- Déroulement de la leçon :
4-1- Contrôle initial
Quels sont les différents états de la matière ?
4-2- Motivation

4-3- Leçon du jour : EXISTENCE DES MOLECULES ET DES ATOMES

31
I. Les atomes
1. Définition
L’atome est la plus petite particule d’un élément qui puisse exister. Les atomes sont invisibles à l’ œil nu.
Exemple de quelques atomes.

II. Les molécules


1. Définition
La molécule est la plus petite partie d’un corps qui puisse exister. Une molécule est composée d’atomes.
Selon le nombre d’atomes que compose une molécule, elle peut être dite diatomique ( deux atomes)ou poly
atomique si elle contient plusieurs atomes.

2. Les molécules dans les gaz, dans les liquides et dans les solides
a. Molécules dans les gaz

 Expérience
Appuyons sur le bouton d’une boite contenant du déodorant.

 Constatation
Rein n’apparait mais nous sentons une odeur agréable dans la salle.
 Conclusion
Le déodorant est sorti sous la forme de gaz de la boite. Un gaz est donc constitué de toutes petites particules
invisibles à l’œil nu appelées molécules.
Dans le vide, ces molécules sont très dispersées et se déplacent librement et à grande vitesse. Elles vont dans
tous les sens. Leur agitation désordonnée augmente avec la température.

b. Molécules dans les liquides et dans les solides

Les molécules existent aussi dans les liquides et dans les solides. Dans les liquides, elles peuvent glisser
seulement les unes sur les autres alors que dans les solides, elles sont rigidement liées.

3. Les molécules sont-elles identiques ?


Certaines molécules sont :
- incolores (oxygène, hydrogène, …)
- Inodores (oxygène, azote)
- D’odeurs agréables ou désagréables ;
- Très soluble dans l’eau, peu soluble ou insoluble
- Colorées, …

2. Représentation

32
On représente un atome par une sphère.
Exemple : la molécule de dihydrogène est constituée de 2 atomes d’hydrogène. On a :

1 atome d’hydrogène 1 atome d’hydrogène

Molécule de dihydrogène

III. Les dimensions des molécules et des atomes


Les molécules et les atomes sont invisible à l’œil nu. Ils sont très petits. Leurs dimensions sont de l’ordre de
micromètre, de nanomètre ou d’Angstrom.
m dm cm mm * * µm * * nm A°

µm = micromètre nm = nanomètre A° = Angstrom


1nm = 10A°
1µm = 1000nm = 10000A°

NB. Pour calculer la longueur des atomes liés entre eux, on fait la somme des diamètres des atomes
constitutifs.

4-4- Récapitulation
Elle porte sur les points essentiels suivants :
- Les notions de molécules et d’atomes ;
- Les propriétés des molécules et des atomes ;
- La dimension des molécules et des atomes.
4-5- Evaluation
1. Qu’est-ce qu’une molécule ? un atome ?
2. Sous quelle forme les molécules existent dans les gaz et dans les solides ?
3. Quel est l’ordre du diamètre des molécules et des atomes ?
4-6- Travail à faire
Chercher les symboles des molécules et des atomes.
Exercice de maison
Compléter : 10 cm = …………nm ; 0,1 nm = ……………..µm ; 0,0001m = ………………A°

33
FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : CHIMIE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 02
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : DISCONTINUITE DE LA MATIERE

SYMBOLE ET FORMULE DE QUELQUES


Titre de la leçon : ATOMES ET MOLECULES

Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Enoncer la règle d’écriture des symboles des atomes ;
 Ecrire le symbole de quelques atomes ;
 Ecrire les formules de quelques molécules ;
 Définir et donner des exemples de corps simples et composés.
1- Matériels :
Modèles moléculaires des atomes et des molécules
2- Matériel didactique :
Sciences Physique 5ème, collection Durandeau.
3- Déroulement de la leçon :
4-1- Contrôle initial
Correction de l’exercice de maison
4-2- Motivation

4-3- Leçon du jour : SYMBOLE ET FORMULE DE QUELQUES ATOMES ET MOLECULES


I. Symbole des atomes
1. Règle d’écriture des symboles des atomes
Il y a environ 105 atomes. Chaque atome est représenté par un symbole qui est une lettre majuscule qui
rappelle le nom français, latin, grec ou allemand de l’élément. La lettre est parfois suivi d’une lettre
minuscule afin d’éviter la confusion entre les éléments dont le nom commence par une même lettre.
2. Symbole de quelques atomes.

Atomes Symboles
Hydrogène H
Oxygène O
Carbone C
Cuivre Cu
Aluminium Al
Or Au
Azote N
Fer Fe
Soufre S

II. Formule des molécules

34
Il existe différents types de molécules :
 Les molécules monoatomiques : elles sont formées d’un seul atome. Ces molécules sont
représentées par le symbole de l’atome. C’est le cas des gaz rares.
Exemple : Argon (Ar) ; le Néon (Ne) ; le Krypton (Kr).
 Les molécules diatomiques : elles sont formées de deux atomes identiques ou non. Elles sont
représentées dans le 1er cas par le symbole de l’atome suivi de l’indice 2 (exemples de dioxygène :
O2) et dans le 2ème cas par le symbole des 2 atomes qui composent la molécule (exemple : HCl).
 Les molécules triatomiques : elles sont constituées de 3 atomes
 Les molécules polyatomiques : elles sont constituées de plus de 3 atomes.
Exemples de molécules et leur formule

Molécules Formules
Chlorure d’hydrogène (acide HCl
chlorhydrique)
Trioxyde de fer FeO3
Bicarbonate de calcium Ca(CO3)2
Dioxyde de soufre SO2
Trioxyde de soufre SO3
Dioxyde de carbone CO2
Eau H2O
Ozone O3
Chlorure de sodium NaCl
Méthane CH4

III. Notions de corps simple et de corps composé


1. Corps simple
Un corps simple est un corps composé d’atomes identiques
Exemples : le dioxygène (O2) ; le dihydrogène (H2).
2. Corps composé
Un corps composé est formé de 2 ou de plusieurs atomes différents.
Exemples : le dioxyde de carbone (CO2) ; le chlorure de sodium (NaCl) ; l’eau (H2O).
IV. Notions de corps purs et de mélange
1. Corps pur
Un corps pur est un corps composé de plusieurs molécules identiques.
Exemple : flacon rempli de dioxygène
2. Mélange
On parle de mélange lorsque le corps est composé de différentes molécules.
Exemples : l’air (mélange oxygène + azote).
4-4- Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Le symbole et la formule des atomes et des molécules ;
- Notions de corps simples et de corps composés.
4-5- Evaluation
1. Quels sont les symboles des atomes suivants : oxygène ; carbone ; soufre ; argon.
2. Ecrire la formule du trioxyde de soufre et de dioxyde de carbone.
4-6- Travail à faire
Exercice de maison

35
Classer les corps suivants en corps simple ou composé : dioxygène ; chlorure de sodium ; dioxyde de
carbone ; trioxyde de soufre ; l’argon ; le dihydrogène ; le krypton ; l’ozone.

FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : CHIMIE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 03
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : REACTIONS CHIMIQUES

Titre de la leçon : LA COMBUSTION DU CARBONE

1- Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Identifier les réactifs et le produit de la combustion du carbone ;
 Traduire le bilan de la réaction sans symboles et à l’aide des symboles.

2- Matériels :
- Charbon de bois ;
- Flacon à dioxygène ;
- Fil de fer et un bruleur à gaz ;
- Bouteille de l’eau de chaux.
3- Matériel didactique :
Sciences Physique 5ème, collection Durandeau.
4- Déroulement de la leçon :
4-1- Contrôle initial
Correction de l’exercice de maison
4-2- Motivation

4-3- Leçon du jour : LA COMBUSTION DU CARBONE

IV. Que devient le carbone lorsqu’on le brûle dans du dioxygène ?


5. Expérience
Portons un morceau de charbon de bois incandescent dans un flacon contenant du dioxygène.

6. Observation
La combustion est ravivée, dégage de la chaleur puis s’arrête. Une partie du charbon a été brûlée.

7. Conclusion
La combustion s’arrête parce que tout le dioxygène a été consommé.

36
Lorsqu’on verse l’eau de chaux dans le flacon ayant servi à la combustion, elle se trouble car il y a
apparition d’un nouveau corps incolore dans le flacon. Ce corps s’appelle le dioxyde de carbone.
V. La combustion du carbone est une réaction chimique
Au cours de la combustion du carbone, le carbone et le dioxygène disparaissent : ce sont les réactifs. Au
même moment le dioxyde de carbone apparait : c’est le produit de la réaction. Il s’agit d’une réaction
chimique car certains corps disparaissent alors que d’autres apparaissent.
NB. La combustion est une réaction chimique nécessitant de l’oxygène.
VI. Ecriture chimique de la réaction
Cette réaction peut se traduire par l’équation-bilan suivante :
Carbone + Dioxygène Dioxyde de carbone (C + O2 CO2)
Réactifs produit

4-4- Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Les notions de réactif et de produit ;
- L’équation-bilan de la combustion du carbone.
4-5- Evaluation
1. Comment met-on en évidence le produit issu de la combustion du carbone ?
2. Quels sont les réactifs de la combustion de carbone ?
4-6 - Travail à faire
Apporter pour la prochaine fois du soufre. Chercher son importance dans l’agriculture et dans l’industrie.
Exercice de maison
1. Complète : la combustion du carbone produit un gaz : le ……………… ; son identification se fait avec
…………………. Au cours d’une réaction chimique, des corps ………………….. et d’autres
……………… Les corps qui …………………sont des produits alors que ceux qui
…………………….constituent des réactifs.
2. Donner l’équation-bilan de la combustion du carbone.

37
FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : CHIMIE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 04
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

Thème : REACTIONS CHIMIQUES

Titre de la leçon : COMBUSTION D’HYDROGENE

1. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- préparer du dihydrogène au laboratoire à partir de l’acide chlorhydrique et de paille de fer.
- caractériser la présence du dihydrogène lors d’une réaction.
- écrire l’équation bilan de la combustion de l’hydrogène.
2. Matériel
Matériel d’expérience
- Acide chlorhydrique dilué Matériel didactique
- Paille de fer - Sciences physiques 5e
- Tubes à essais Collection Durandeau
- Morceau de verre
- Allumette
- bec bunsen
3. Déroulement de la leçon
4 - Contrôle initial
1) Dans la combustion du carbone, quels sont :
- les produits ?
- les réactifs ?
2) Comment met-on en évidence le produit formé ?
3) Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
4-1- Motivation
Les solides sont-ils les seuls combustibles ?

4-5- Leçon du jour : COMBUSTION D’HYDROGENE

1) Préparation du dihydrogène au laboratoire


- Expérience
Dans un tube à essais contenant du fer en poudre, versons de l’acide chlorhydrique dilué.

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- Observation
En versant de l’acide chlorhydrique sur la poudre de fer, il se dégage un gaz incolore et inodore ; insoluble
dans l’eau.
- Conclusion
Le gaz qui se dégage est du dihydrogène.
2) La combustion du dihydrogène
- Expérience
Dans l’expérience précédente, fermons le tube à l’aide d’un bouchon muni d’un tube effilé. Approchons une
buchette d’allumette après avoir chassé tout l’air du tube. En suite approchons un verre bien sec de la
flamme.

- Observation
Il se produit une détonation à l’approche de l’allumette puis le dihydrogène commence à bruler avec une
flamme à peine invisible. Il se forme des buées sur le verre placé au-dessus de la flamme.
- Conclusion
Les buées proviennent de la condensation de la vapeur d’eau produite par la combustion. La combustion du
dihydrogène produit donc de l’eau.
Equation – bilan
Dihydrogène + dioxygène  eau 2 H2 + O2  2H2O
Il y a conservation des atomes.
NB : le dihydrogène peut former avec le dioxygène un mélange pouvant exploser à l’approche d’une
étincelle.

Remarque
En chauffant le contenu du tube, l’eau s’évapore, il reste un nouveau produit : le chlorure de fer. L’acide
chlorhydrique réagit donc avec le fer pour donner du dihydrogène et du chlorure de fer.

2HCl + Fe  H2 + FeCl2
4-4- Récapitulation
Elle porte sur les points comme :
- Préparation du dihydrogène au laboratoire.
- La mise en évidence de la présence du dihydrogène
- Le produit et les réactifs de la combustion du dihydrogène.
- Equation- bilan de la combustion du dihydrogène.

4-5- Evaluation

1) Compléter le tableau suivant :

Combustion du dihydrogène
Réactifs Produit
Dihydrogène

2) Comment met-on en évidence la présence du dihydrogène ?

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3) Réaliser l’expérience de la combustion du dihydrogène.
4-6- Travail à faire
Page 149 Durandeau. Exercices 1 ; 3 ; 5

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : CHIMIE


Prénom : Tawélési Fiche N° : 05
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME II : REACTIONS CHIMIQUES

Titre de la leçon : COMBUSTION DU SOUFRE

1. Objectifs pédagogiques
A la fin la fin de la leçon l’élève doit être de :
 Réaliser une expérience montrant la combustion du soufre ;
 Identifier les réactifs et les produits de la combustion du soufre.
 Ecrire la réaction bilant.
2. Matériel
 Morceau de soufre, fil de fer, flacon à dioxygène, solution violette de permanganate de
potassium, allumette, bec bunsen.
 Sciences physiques 5ème, Collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon
4. Contrôle initial
1. Quels sont les produits et les réactifs de la combustion de l’hydrogène ?
2. Ecrire la réaction bilan de la combustion d’hydrogène ?

4-1- motivation
Citer les sources de combustion ?

4-2- leçon du jour : COMBUSTION DU SOUFRE

1. Que se passe-t-il dans la combustion du soufre ?


a. Expérience
Enflammons un morceau de soufre, ensuite mettons le soufre enflammé dans un flacon à oxygène. A la
fin de la combustion versons une solution de permanganate de potassium dans le flacon.

b. Observation

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 En A le soufre s’enflamme avec un dégagement d’un gaz d’odeur suffocante (irritante). On observe
aussi une fumée blanche.
 En B la combustion devient plus vive.
 En C le soufre s’éteint.
 En D la solution violette du permanganate de potassium se décolore.
c. Interprétation
 La combustion devient vive en B car l’oxygène entretient la combustion.
 Le soufre s’éteint C car l’oxygène disparaît dans le bocal.
 La solution se décolore car il y a formation d’un nouveau produit.
d. Conclusion
Au cours de la combustion du soufre, l’oxygène et le soufre disparaissent pour former un nouveau produit
Le nouveau produit formé est le dioxyde de soufre.
2. Comment met-on en évidence le dioxyde de soufre ?
Le dioxyde de soufre est mis en évidence par la solution de permanganate de potassium qui se décolore.
Les fumées blanches observées témoignent la présence du trioxyde de soufre.

3. Le bilan de la réaction
 Le soufre et le dioxygène disparaissent : ce sont des réactifs.
 Le dioxyde de soufre et le trioxyde de soufre se forment à la fin de la réaction : ce sont les produits.
Les bilans de la réaction s’écrivent :

Soufre + Oxygène Dioxyde de soufre

Soufre + Oxygène Trioxyde de soufre

4-3- récapitulation
Elle porte sur les réactifs et les produits de la réaction

4-4- évaluation
1. Citer les réactifs de la combustion du soufre ?
2. Citer les produits de la combustion du soufre ?
3. Ecrire les bilans de la réaction ?

Exercice de maison
1. Compléter la phrase suivante :
La combustion du soufre dans du dioxygène produit un gaz appelé…. Son identification se fait avec…
2. Recopier et compléter le tableau suivant :

Réactifs produits
Corps Soufre + Dioxygène …
Atomes entrant dans la structure … + … ….

41
FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : CHIMIE


Prénom : Tawélési Fiche N° : 06
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME II : REACTIONS CHIMIQUES

Titre de la Leçon : COMBUSTION DU FER

1) Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable:
- d’identifier les produits et les réactifs de la combustion du fer
- d’écrire l’équation bilan de la réaction
- d’identifier la réaction de la combustion de celle de la rouille
- de réaliser l’expérience de la combustion du fer
- de citer les substances permettant de protéger le fer contre la rouille.

2) Matériel
- Aimant
- Fer de point, acier
- Bois, bic, gomme.

3) Documentation
Science physique 5e collection Durandeau

4) Déroulement de la leçon

4.1) contrôle initial


Correction de l’exercice de maison.

4.2) Leçon du jour : COMBUSTION DU FER

1- Reconnaissance du fer
L’aimant attire les objets ferreux. Exemple : fer de point 95% de fer ; l’acier 99% de fer.
 Action de l’acide chlorhydrique sur le fer

Petite détonation
HCl
Paille de Fer

42
L’action de l’acide chlorhydrique sur la paille de fer produit un dégagement de dihydrogène qui produit une
détonation à l’approche d’une flamme de la sortie du tube.

2- Combustion du fer dans l’oxygène

a) Expérience
Après l’avoir enflammée dans l’air, plongeons une hélice de fil de fer dans un flacon rempli de gaz
dioxygène. Le fer brule avec une vive incandescence et les étincelles. La combustion dégage de la chaleur.
A la fin de la réaction, un solide de couleur gris-bleue s’est formé. C’est un mélange d’oxyde de fer.

Fil de fer dioxygène


Paille de fer
Les étincelles dans le flacon
Globules solidifié

a) Observation
Le fer et l’oxygène disparaissent, il y a formation d’un nouveau corps : l’oxyde de fer.
b) conclusion
Cette réaction chimique peut se traduire par une équation suivante :
Fer + Oxygène Oxyde de fer
- Le fer et l’oxygène sont des réactifs
- L’oxyde de fer est le produit

3- Formation de la rouille du fer


Un morceau de fer abandonné à l’aire libre se recouvre d’une couche poreuse rougeâtre appelée la
rouille.
La rouille résulte ou provient de l’action combinée de l’air, l’oxygène et de l’humidité (eau).
L’équation bilan de la réaction est :
Fer + dioxygène + eau Oxyde ferrique (Rouille Fe2O3)

NB. La formule de l’oxyde ferrique est Fe2O3

4- Protection du fer contre la rouille


Pour protéger le fer contre la rouille, il faut passer sur la surface des objets ferreux de l’huile ou du vernis.

4-3- Récapitulation
Elle porte la combustion du Fer

4-4-Evaluation

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Quels sont les produits et les réactifs de la combustion du Fer ?
Comment peut-on protéger le fer contre la rouille ?

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : CHIMIE


Prénom : Tawélési Fiche N° : 07
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : REACTIONS CHIMIQUES

Titre de la leçon : LE CALCAIRE

1- Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Préparer de l’eau de chaux à partir du calcaire ;
 Acquérir la notion de conservation de masse au cours d’une réaction chimique.

2- Matériels :
- Eprouvettes ;
- Calcaire ;
- Eau ;
- Balance.

3- Matériel didactique :
Sciences Physique 5ème, collection Durandeau.
4- Déroulement de la leçon :
4-1- Contrôle initial
 Quels sont les réactifs de la combustion du Fer ?
 Rep l’oxygène et le Fer
 Quel est le produit formé ?
 Rep l’oxyde de Fer.
 Quelle est l’équation de cette réaction ?

Fer + oxygène oxyde de Fer

4-2- Leçon du jour : LE CALCAIRE

I- Faisons brûler de la craie


1. Expérience
Chauffons de la craie de masse m1 connue comme suit

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2. Observation
Il y a dégagement d’un gaz qui éteint une buchette d’allumette incandescente. il reste dans l’éprouvette un
solide de masse m2 inférieur à m1.
3. Conclusion
Le gaz formé n’est rien d’autre que le dioxyde de carbone. Le produit restant dan l’éprouvette à la fin de la
réaction est appelé l’oxyde de calcium (CaO) : c’est la chaux vive.
Il y a réaction chimique car la craie disparaît et ils se forment du dioxyde de carbone de l’oxyde de calcium.
NB. Si nous ajoutons la masse du gaz recueillit (m3) à celle de l’oxyde de calcium, nous obtenons la masse
de la craie brûlée : on dit qu’il a conservation de masse.
M1 = m2 + m3

II- Comment obtenir l’eau de chaux ?


1. Expérience
Versons de l’eau sur la chaux vive obtenue lors de la première réaction puis filtrons après refroidissement.

2. Observation
Le mélange boue avec dégagement de la chaleur.
3. Conclusion
Il s’agit d’eau réaction exothermique. Après refroidissement, on obtient la chaux éteinte. Le filtrat de la
chaux éteinte est l’eau de chaux.
4-3- Récapitulation
Elle porte sur la préparation de l’eau de chaux.
4-4- Evaluation
1. Qu’est- ce que la chaux vive ?
2. Comment obtient-on la chaux éteinte ?
4-5- Travail à faire
Exercice de maison
Essayer de préparer l’eau de chaux vous-même à la maison tout en prenant des précautions.

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FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : CHIMIE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 08
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME II : REACTIONS CHIMIQUES

Titre de la leçon : LA ROUILLE

1. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
 Réaliser une expérience montrant la formation de la rouille ;
 Reconnaître que la formation de la rouille est une oxydation lente.
2. Matériel
 Récipient, la limaille de fer, l’eau, le fer rouillé.
 Sciences physiques 5ème, Collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon
4. Révision
Comment peut-on préparer l’eau de chaux à partir du calcaire ?
4-1- motivation
Observation d’un morceau de fer rouille. Qu’observez-vous sur ce morceau de fer ?

4-2- leçon du jour : LA ROUILLE

1. Comment obtient-on la rouille ?


a. Expérience
Renversons un tube en verre contenant la limaille de fer pendant quelques minutes.

b. Observation
La limaille de fer a changé de couleur du gris en rouge.
c. Conclusion
Ce nouveau produit formé est appelé la rouille.
d. Que s’est-il passé ?
La vapeur d’eau s’est combinée au fer pour donner un nouveau corps : il s’agit d’une réaction chimique.
e. Le bilan de la réaction

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Fer + Dioxygène Rouille ou Oxyde de fer

2. Caractérisés de la réaction

La formation de la rouille est une réaction chimique, lente, et très complexe.

3. Condition de formation de la rouille


La rouille se forme lorsque le fer est abandonné dans un milieu froid et humide en contact avec de l’air
ambiant.

Remarque
Pour protéger les objets de fer de la rouille on utilise les peintures, les graisses, les vernis, le zinc, le
nickel, l’aluminium, etc.

4-3- récapitulation
Elle porte sur l’expérience de formation de la rouille.
4-4- évaluation
Compléter la phrase suivante :
La rouille est une matière poreuse de couleur. ..1... Elle se forme lorsque la vapeur d’eau se combine avec
le …2… c’est une réaction, …3… lente et …4…
Exercice de maison

1. a. Compléter : Fer + … Oxyde de fer encore appelé ….


b. quel nom peut-on donner à cette réaction ?
c. Donner les caractéristiques de cette équation ?

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FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : CHIMIE
Prénom : Tawélési Fiche N° : 09
Contacte : 91964755 Classe : 5ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : PROPRIETE DE LA MATERE.

Titre de la leçon : CYCLE DE REACTION CHIMIQUE : CONSERVATION DE MASSE

Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
 Reconnaitre les réactifs et les produits
 Reconnaitre une réaction chimique
 Acquérir la conservation de masse au cours d’une réaction chimique
1. Documentation
 Sciences physiques 5e Durandeau
2. Matériels
 Fer en poudre
 Le souffre
 Bec bunsen
 L’acide chlorhydrique
 Le calcaire
3. Déroulement de la leçon
3.1 Contrôle initiale
Correction de l’exercice de maison.
3.2 Motivation

Leçons du jour : CYCLE DE REACTION CHIMIQUE : CONSERVATION DE MASSE

I. Notion de la réaction chimique


1. Expérience

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2. Observation
Lorsqu’on brule le mélange du fer et du souffre jusqu'à incandescence, l’incandescence se poursuis
lorsqu’on retire le bec bunsen. Un solide compact gris-bleu apparaît.
3. Conclusion
Le fer à réagie avec le sulfure pour donner un nouveau corps : le sulfure de fer ; c’est une réaction chimique.
Le souffre et le fer sont des réactifs et le sulfure de fer le produit

II. Faisons réapparaître le souffre à partir du sulfure de fer


a) Expérience

b) observation.
Nous constatons une effervescence. le gaz dégagé est nauséabonde et toxique : c’est le sulfure d’hydrogène.
c) Conclusion
L’acide chlorhydrique à réagit avec le sulfure de fer pour former le sulfure d’hydrogène. C’est une réaction
chimique. Le sulfure de fer et l’acide chlorhydrique sont les réactifs et le sulfure d’hydrogène le produit.
Remarque : dans une réaction chimique, il y’a conservation d’atomes.

III. action de l’acide chlorhydrique sur le calcaire


a- expérience

b-observation
il se produit une effervescence due à un dégagement du Co2 qui trouble l’eau de chaux, les morceaux de
craie disparaissent peu à peu.
c -conclusion
il s’agie d’une réaction chimique puisqu’il y’a disparition de la craie (réactif) et formation d’un corps
nouveau ou du produit : le dioxyde de carbone.
IV. la conservation de masse dans une réaction chimique
1- réaction d’acide chlorhydrique sur le calcaire.
a- expérience

b- observation
Lorsque la réaction est terminée, nous observons qu’il y’a toujours équilibre.
c- conclusion
au cours de la réaction chimique de la solution d’acide chlorhydrique avec le calcaire, la masse des réactifs
qui disparaissent est égale à la masse des produits qui se forment.

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NB : la masse se conserve au cours d’une réaction chimique.
4-4- récapitulation.
Elle porte sur la réaction chimique et la conservation de masse.
4-5- évaluation.
Quels sont les produits et les réactifs de la combustion du fer et du soufre ?
Compléter :
Au cours d’une réaction chimique, il ya disparition des…….et formation de nouveaux corps appelés……
lors d’une …….. la masse des ………est égale à la …… des produits ……. On dit qu’il ya ……de masse.

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