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a. Expérience
Attachons un ballon de baudruche au milieu puis soufflons de l’air dans la partie
supérieure. Enlevons en fin l’attache du milieu.
b. Observation
L’air a occupé tout le volume du ballon.
c. Conclusion
Un gaz peut occuper tout le volume qui lui est offert.
a. Expérience
Fermons avec le doigt l’orifice d’une seringue remplie d’air puis poussons le piston à
l’aide d’une main.
b. Observation
Le piston s’enfonce et réduit le volume de l’air occupé.
c. Conclusion
L’air est entassé dans un volume plus petit que le volume de départ.
d. Définition
Un gaz est compressible parce qu’il peut être réduit dans un volume plus petit que le
volume initial.
a. Expérience
b. Observation
c. Conclusion
L’air comprimé exerce une action sur le piston.
d. Définition
Un gaz peut exercer une action sur un cops : c’est la pression.
Remarque
CORRECTION
I. Objectifs pédagogiques
1. L’instrument de mesure
La pression d’un gaz est mesurer à l’aide d’un instrument appelé manomètre.
Les différents types de manomètre sont :
a. Expérience
Plaçons le piston au milieu d’une seringue reliée à un tube en U contenant de l’eau.
A B C
H1 H2
b. Observation et interprétation
c. Conclusion
Les dénivellations correspondent à la pression de l’air contenu dans la seringue.
d. Unité de mesure
Elle est mesurée en Cm d’eau
I. Objectifs pédagogiques
Pesons un ballon gonflé. Prélevons ensuite un litre d’air du ballon puis reprenons-le pesé.
2,5g 1l
Ballon gonflé B
Ballon dégonflé
1,3g
b. Observation
On observe en C que la masse du ballon diminue de 1,2g après prélèvement d’un litre
d’air.
c. Conclusion
1 litre d’air pèse 1,2g. On dit que l’air a une masse de 1,2g par litre.
2. La masse volumique
1 litre d’air a une masse de 1,2g. On dit que la masse volumique de l’air est de 1,2g par
litre et on note 1,2g/l.
a. Définition
La masse volumique d’un corps est le quotient de la masse de ce corps sur son volume
notée a ou δ et se lit rhô.
δ = m/v
L’unité légale de la masse volumique est le Kg/m3 (kilogramme par mètre cube). Les
autres unités sont : g/cm3 ; Kg/dm3 ; t/m3
c. Application
5l de butane pèse 45g. Quelle est la masse d’un litre de ce butane ? Donner sa
masse volumique.
La masse volumique d’un corps est de 0,8g/cm3, quelle est la masse de 5cm3 de ce
corps ?
Il existe des gaz plus lourds, d’autres plus légers que l’air.
a. expérience
b. observation
La masse du ballon contenant l’air comprimé est plus grande que celle contenant l’air
dans les conditions habituelles.
c. conclusion
EXERCICE DE MAISON
La masse d’un bidon rempli de butane est de 0,5kg. On prélève 1l de butane de ce bidon.
Il pèse alors 425g.
I. Objectifs pédagogiques
citer les facteurs qui influencent la dilatation des solides, des liquides et des gaz.
citer des exemples mettant en évidence les dilatations.
citer au moins deux applications concrètes des phénomènes de dilatation dans
chaque cas étudié.
citer certains inconvénients des dilatations.
IV.Déroulement de la leçon
Le volume d’un corps est la place que ce corps occupe dans l’espace.
La masse volume d’un corps est le quotient de sa masse par son volume.
La masse volume de l’eau est 1 kg/dm3.
Tige
en fer
Aiguille
2. Observation
- A l’état initial, l’aiguille reliée à la tige est à la position 1 : la tige de fer a sa
longueur normale.
- A l’état de chauffage, l’aiguille pivote autour du point C et passe de la position 1 à
la position 2 : la tige de fer s’est légèrement allongée.
- Après refroidissement, l’aiguille revient à la position 1 : la tige de fer retrouve sa
longueur normale.
3. Conclusion
Une tige de fer chauffée s’allonge : on dit qu’elle se dilate. C’est le phénomène de
dilatation. Après refroidissement, elle retrouve sa longueur normale : on dit qu’elle se
contracte.
Longueur T1 T2 T3
initiale
5cm 5,01cm 5,06cm 5,09cm
Conclusion
B. La longueur initiale
Deux tiges de fer de longueurs différentes, chauffées à la même température n’ont pas la
même longueur de dilatation. La dilatation d’un solide dépend donc de sa longueur
initiale. Elle est proportionnelle à la longueur initiale.
C. La nature du solide
Une tige de fer et une tige d’aluminium, de même longueur sont chauffées à la même
température ne se dilatent pas de la même manière.
NB : la dilatation d’un solide affecte tout son volume.
Il est constitué d’un métal plus dilatable et d’un métal moins dilatable. A froid, il est droit
mais à chaud il est courbé vers le côté du métal le moins dilatable. Il se retrouve dans les
appareils comme le fer à repasser à courant ; la lampe clignotante où il joue le rôle
d’interrupteur.
Eau
2- Observation
Lorsque l’eau est chauffée, son volume augmente. En refroidissant, son volume diminue.
3- Conclusion
Activité : Procéder par diverses expériences avec les élèves pour déterminer ces facteurs.
Des expériences ont montré que la dilatation des liquides dépend de 3 facteurs : la
variation de la température, le volume initial du liquide ; la nature du liquide.
Expérience
Flacon
témoin Plus chaud
Moins chaud
Conclusion
La dilatation d’un liquide est proportionnelle à la variation de la température.
Observation
Au même volume et à la même température, l’alcool se dilate plus que le pétrole et
beaucoup plus que l’eau.
Conclusion
La dilatation d’un liquide dépend donc de sa nature.
NB. La masse d’un liquide ne varie pas quand on élève sa température. Par conséquent sa
masse volumique diminue.
Ballon gonflé
Ballon
dégonflé
3- Conclusion
Tout comme les solides et les liquides, les gaz se dilatent quand leur température
augmente et ils se contractent quand la température s’abaisse à pression constante.
- La variation de la température
- Le volume initial
NB : La masse d’un gaz est constante quand sa température varie. Par contre sa masse
volumique diminue quand sa température augmente.
5- Applications et danger
Applications
L’air chaud est utilisé à la place de l’hydrogène et de hélium pour gonfler les ballons.
Danger
Une élévation de température d’un gaz enfermé dans un récipient provoque une
augmentation de sa pression. Ceci peut entrainer l’éclatement du récipient
1) Par des expériences simples, mettez en évidence la dilatation des solides, des
liquides et des gaz.
2) Quand dit-on qu’un corps se dilate ?
3) Quel relation y-a-t-il entre la température d’un corps et sa masse volumique ?
4) Citer une application dans la dilatation des solides, des liquides et des gaz.
Durandeau : Exercices: Page 94 : N°1 ; 16 / Page 101 : N°1 ; 9 / Page106 : N°1 ; 2
FICHE PEDAGOGIQUE
I. Objectifs pédagogiques
Sur une tige métallique fixée horizontalement, déposons de petites boules de cire de
bougie. Chauffons l’extrémité de la tige comme l’indique la figure suivante.
Boule de cire
Tige métallique
Bec Bunsen
2. Observation et interprétation
Les boules de cire fondent les unes après les autres à partir de la source de chaleur.
3. Conclusion
Déposons une boule de cire sur 3 solides différents (bois, liège, aluminium) et de même
dimension. Chauffons leur extrémité comme suit :
Boule de cire
Bois
Liège
Aluminium
b. Observation
La boule de cire de l’aluminium tombe la première puis celle bois et enfin celle en
aluminium.
c. Conclusion
Tous les solides ne transmettent pas la chaleur de la même manière. D’une manière
générale, les métaux sont bons conducteurs de la chaleur.
SUBSTANCES
Bonnes conductrices Mauvaises conductrices Très mauvaises
Casserole
Permanganate
2. Observation
3. Interprétation et conclusion
L’eau qui se trouve au fond s’échauffe la 1ère ; elle se dilate et sa masse volumique
diminue. Elle monte alors vers la surface et est remplacée au fond par l’eau de surface
plus dense : ces déplacements constituent les courants de convection.
Le même phénomène s’observe au niveau des gaz : on dit que dans les liquides et dans
les gaz, la chaleur se transmet par convection.
NB. Dans le vide, la chaleur se transmet par rayonnement. Exemple : les rayons solaires
qui traversent les vitres d’une voiture ou d’une porte.
Isoler thermiquement un objet, c’est de faire en sorte que l’objet échange le moins
possible de chaleur avec le milieu extérieur.
Les glacières sont des instruments permettant de conserver le plus longtemps possible les
aliments chaux ou froids. La composition est la suivante :
Plastique
Vide
Laine
Etape 4 : RECAPITULATION
Comment la chaleur se transmet-elle dans les solides ? Dans les liquides ? Dans les gaz ?
- Apporter pour le prochain cours des piles, des ampoules et des fils
électriques ;
- Faites de recherches sur la tension du courant électrique.
Exercice de maison
1. Komi prépare une sauce dans une casserole. Il préfère utiliser une cuillère
en bois plutôt qu’une cuillère en métal. Pourquoi ?
2. Pourquoi une bouteille de thermos peut-elle servir à garder les boissons
froides comme les boissons chaudes.
I. Objectifs pédagogiques
1. Quel est le mode de transmission de la chaleur dans les liquides ? dans les gaz ?
dans les solides ?
2. Qu’est-ce qu’un isolant thermique.
a. Expérience
Réalisons le montage suivant à l’aide d’une pile et d’un moteur électrique ?
A B
b. Observation
En B le moteur tourne dans un sens contraire qu’en A.
c. Conclusion
Le sens du courant est imposé par le générateur.
2. Intensité du courant
a. Expérience
.
b. Observation
La lampe 1 brille plus que la lampe 2.
c. Conclusion
Le courant est plus grand en A. on dit que le courant est plus intense en A.
d. Définition
L’intensité est la quantité de courant qui traverse un circuit électrique.
3. Mesure de l’intensité
b. Expérience
Réalisons les montages suivants :
CORRECTION
1. Ampèremètre
2. En série
3. a = 5
b=7
THEMEII : ELECTRICITE
L’unité de mesure de la tension est le volt noté V. Elle est aussi mesurée en millivolt
noté mV.
a. Expérience
Branchons en dérivation un voltmètre aux bornes d’une lampe placée dans un circuit.
V
b. Observation
L’aiguille dévie à droite et se fixe sur une graduation donné.
c. Conclusion
La tension indiquée est celle de l’ampoule.
Lecture ×Calibre
Tension r é elle=
Division totale
CORRECTION v
1. En dérivation
2. schéma
v
I. Objectifs pédagogiques
a. Expérience
Réalisons le montage suivant :
A
I I
I1 I2 A2
A1
b. Observation
L’intensité est la même partout.
c. Conclusion
Dans un circuit en série, l’intensité du courant est la même dans toutes les branches du
circuit. C’est la loi d’unicité.
I = I 1 = I2
2. Quelle est la tension aux bornes de deux appareils branchés en série ?
a. Expérience
Réalisons le montage suivant avec 2 voltmètres et 2 lampes
U
U1 V1 V2 U2
b. Observation
Les tensions U1 et U2 sont différentes mais leur somme est égale à la tension aux
bornes du générateur.
c. Conclusion
Dans un circuit en série, la somme des tensions des appareils branchés est égale à la
tension aux bornes du générateur.
U = U 1 + U2
U1 v V U2
CORRECTION
1. U = 6V.
2. I1 = I2 = I = 0,1 A.
FICHE PEDAGOGIQUE
I. Objectifs pédagogiques
A1 I
A I1
A2
I I2
b. Observation
c. Conclusion
Dans un circuit en dérivation, l’intensité du courant principale est égale à la somme des
intensités dans toutes les autres branches : c’est la loi d’additivité de l’intensité.
I = I 1 + I2
a. Expérience
Réalisons le montage suivant :
U1
V1
A1
V2
+ - U2
U
b. Observation
U1 ; U2 et U sont les mêmes.
c. Conclusion
La tension est la même aux bornes de deux ou plusieurs branches en dérivation : c’est la
loi d’unicité de la tension.
U = U 1 + U2
Etape 4 : RECAPITULATION
L1
L2
Sachant que l’intensité du courant fournit par le générateur est I = 0,5 A et celle de lampe
1 est I1 = 0,3 A.
1. Calculer I2 ?
2. Calculer U1 et U2 sachant que U = 5V.
CORRECTION
1. I2 = 0,2.
2. U1 = U2 = 5 V.
FICHE PEDAGOGIQUE
Aimants ; Bobines ;
Une boussole ;
I. LES AIMANTS
1. Pôles d’un aimant
a. Expérience
N S N S S N N S
A B
b. Observation
c. Conclusion
NB. Deux pôles de même nom se repoussent et deux pôles de nom contraire s’attirent.
Ces phénomènes s’appellent les interactions.
2. Attraction à distance
a. Expérience
Carton
N S Epingles
b. Observation
c. Conclusion
Un aimant est capable d’attirer les objets en fer à travers les corps que lui-même n’attire
pas : c’est l’attraction à distance.
Remarque
Les objets en fer au contact d’un aimant se comportent comme des aimants : c’est
l’aimantation.
C’est une aiguille aimantée monté sur un support. Elle nous permet de nous orienter.
NM NG NM = Nord magnétique
D NG = Nord géographique
C’est un enroulement de fil vernis autour d’un support. Chaque tour est appelé une Spire.
+ -
Une bobine a deux faces : face Nord (N) et face Sud (S). La face d’une bobine est
déterminée par le sens de la circulation du courant.
Une bobine traversée par un courant électrique se comporte comme un aimant. Elle peut
ainsi :
4. Les interactions
I. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
caractériser les différents interrupteurs
schématiser les différents interrupteurs
réaliser les montages des circuits « OU » ; « ET » et « Va et vient »
schématiser les circuits « OU » ; « ET » et « Va et vient »
faire des tables de vérité correspondantes
donner les applications pratiques de ces différents circuits
Quels rôles jouent les interrupteurs dans nos chambres et les boutons marqués
‘‘ON/OFF’’ sur nos appareils électroménagères ?
Expérience 1
Réalisons un circuit comprenant une pile, une lampe et deux interrupteurs montés en
série.
Observation
Si les deux interrupteurs sont ouverts (1e cas) ou l’un des interrupteurs fermé (2e cas),
la lampe reste éteinte. La lampe ne s’allume que si les deux interrupteurs sont fermés à
la fois (3e cas).
Conclusion
L’expérience peut être résumée par le tableau suivant, appelé table de vérité.
Avec 0 interrupteur ouvert,
K1 K2 lampe
lampe éteinte
1er cas 0 0 0
2e cas 1 0 0 1 interrupteur
0 1 0 fermé, lampe allumée
e
3 cas 1 1 1
Lampe est allumée si seulement si K1 et K2 sont fermés. Ce type de montage est appelé
Circuit « et »
Expérience 2
Réalisons un circuit comprenant une pile, une lampe et deux interrupteurs montés en
dérivation.
Observation
La lampe est éteinte si les deux interrupteurs sont ouverts (1er cas). Elle s’allume si au
moins l’un des interrupteurs est fermé (1e cas et 2e cas).
Conclusion
La lampe est allumée si l’interrupteur K1 ou K2 est fermé. Ce type de montage est donc
appelé circuit « Ou ».
Expérience 3
Réalisons le circuit électrique d’une pièce où l’on veut allumer ou éteindre une lampe à
partir de deux endroits distincts.
NB : les interrupteurs spéciaux comportant trois bornes permettent de réaliser ce type de
montage.
A Schéma d’un
inverseur
C B
1e cas
2e cas
La lame d’un inverseur peut être en contact avec la borne A1 ou avec la borne B1. Si la
lame de K1 est en A1 et celle de K2 en B2, on crée un circuit ouvert. La lampe ne s’allume
pas.
Conclusion
Les lames des inverseurs peuvent aller en A1, en A2 et venir en B1, en B2. On peut donc
allumer la lampe en un endroit et l’éteindre à l’autre endroit ou vise –versa.
2- Applications
- Commande des portes, des machines
- Assurer la sécurité : exemple de porte à l’alarme
Etape 4 : RECAPITULATION
I. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
reconnaitre et identifier un transistor ;
différencier les 2 types de transistor ;
nommer les 3 bornes d’un transistor ;
symboliser et placer le transistor dans un circuit ;
définir le rôle d’un transistor et réaliser des montages montrant ses applications
concrètes
Il existe plusieurs types de transistors de par leurs formes et leurs usages. Mais nous
ne parlerons que de 2 principaux : les NPN et PNP.
B B
E E
A 10mA
A
2- Observation
En A, rien n’est branché à la base du transistor et la lampe reste éteinte alors qu’en B la
lampe brille.
3- Conclusion
Lorsque rien n’est branché à la base du transistor, il ne laisse pas passer le courant : le
transistor est dit bloqué et il se comporte comme un interrupteur ouvert.
Un petit courant entrant par la base (B) du transistor entraine un grand courant (Ic) de
circuler : le transistor est débloqué et se comporte comme un interrupteur fermé.
Remarque : un transistor peut jouer le rôle d’un interrupteur commandé par un très petit
courant car il amplifie le courant.
L’eau en touchant les extrémités des 2 fils dénudés fait briller la lampe. Le petit courant
de la base Ib débloque le transistor et la lampe s’éclaire.
Exercice de maison