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« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

Université Cheikh Anta Diop de Dakar


(U.C.A.D.)
DEPATEMENT DE MATHEMATIQUES

Présenté par :
Monsieur Ibrahima Coly Professeur de m.S.P
E-mail : icoly77@gmail.com / Tel : 77 030 41 46/ 70 604 93 94

M. IBRAHIMA COLY PCEMG en M. S. P

07 juillet 2022 1
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

PROGRESSION HARMONISEE DE MATHEMATIQUES 5e / IA KAOLAK

PREMIER TRIMESTRE
ACTIVITES GEOMETRIQUES ACTIVITES NUMERIQUES
1).Symétrie centrale 1).Puissances dans D

2).Angles 2).Multiples et diviseurs

3).Triangles

NOEL
DEUXIEME TRIMESTRE
4).Parallélogramme 3).Fractions

5).Autres quadrilatères (rectangle, 4).Proportionnalité


losange, carré, trapèze)
PAQUES
TROISIEME TRIMESTRE
6).Géométrie dans l’espace 5).Nombres décimaux relatifs

6).Représentation graphique d’un tableau


de correspondance

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FORMAT DE FICHE DE MATHEMATIQUES


Etablissement : Classe : Date :

Prénom et Nom du prestataire G:


Effectif total Durée :
F:
TITRE :

Objectif général

Objectif
spécifiques
Matériel et Pour l’élève
supports
didactiques Pour le professeur

Prérequis
Sources :

PLAN DU COURS

Introduction :
DEROULEMENT DE LA LEÇON Observations
Moments didactiques Stratégies Traces écrites -difficultés
Significatifs rencontrés
- la pertinence
Titre de la D urée Activité Activité des stratégies
séquence du prof de l’élève -Etc.
I* :…………….. Recopie Recopie ds Activité1 :
……. l’acti. au son cahier …………………………
Pour
tableau l’acti. 1 ….
améliorer les
pratiques
Correction que l’élève
ultérieures
doit prendre ds son
cahier
Révélateur
Os. sp. 1

Os. sp. 1

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CHAPITRE I
PUISSANCE DANS D

DUREE : 4 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser la résolution
des problèmes utilisant les puissances d’un nombre décimal arithmétique.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer la définition d'une puissance d’un nombre décimal arithmétique et sa notation.
 Restituer ; Réutiliser les propriétés des puissances d’un nombre décimal arithmétique.
PREREQUIS: Carré et cube d’un nombre décimal; commutativité de la multiplication dans 𝒟
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ;
 Manuels : CIAM 5e ; Excellence 5e
 Programme de mathématiques 5e
 Webographie : http://www.yalamatths.free.fr, consulté le 04/ 08/ 2019 à 14 h 17min
 Encyclopédie des connaissances actuelles de Mathématiques

INTRODUCTION (5min)
Du point de vue programme, la notion de puissance n’est pas nouvelle car depuis l’Ecole
Elémentaire, jusqu’en 6ème vous aviez eu à manipuler les puissances avec le calcul d’aire d’un
carré et de volume d’un cube. Toutefois, ce chapitre nous donnera l’occasion d’aborder leur
étude générale.
Du coup, nous envisageons d’atteindre le plus haut degré de la connaissance à travers les
nombres car comme le souligne avec brio PLATON « Les nombres sont le plus haut degré
de la connaissance. Le nombre est la connaissance même. »

PLAN DU COURS
I° Définition : III° Produit de deux puissances d'un même
I° - 1) Activité : nombre
I° - 2) Définition : III° - 1) Activité :
II° Puissance d'un produit ; III° -2) Propriété :
II° -1) Activité : IV° Puissance d’une puissance d’un nombre
II° -2) Propriété : IV° - 1) Activité :
IV° -2) Propriété :

DEROULEMENT DU COURS
I° DEFINITION :
I - 1) Activité :
1) Un cube a pour arête 4, 5 cm. a) Calculer l’aire d’une face. b) Calculer le volume de ce
cube.
2) Recopie puis complète : a x a = …… ; a x a x a = ……

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I - 2) Définition :
Soit a un nombre décimal et n un entier supérieur ou égal à 1.
On appelle puissance nième de a le produit de n facteurs égaux à a. On note : 𝐚𝐧 .
𝐚𝐧 = ⏟ 𝐚 𝑋 𝐚 𝑋 … … … 𝑋𝐚
n facteurs égaux à a
n est l’exposant de a et 𝐚𝐧 est une puissance du nombre a. On lit « a à la puissance n. »
 Remarque : 𝐚𝟏 = a. Si a ≠ 0 alors 𝐚𝟎 = 1.
I - 3) Exercice d’application :
1. Ecriture les nombres ci-dessous en lettres : 34 ; 65 ; 154 ; 715.
2. Le nombre 35 est le produit de cinq facteurs égaux à 3. Faire de même pour chacun des
nombres ci-dessous : 34 ; 65 ; 154 ; 715.

II° PUISSANCE D'UN PRODUIT :


II -1) Activité :
1) Compare (3 x 4)² et 3² x 4² ; (2 x 3) 𝟑 et 𝟐𝟑 x 𝟑𝟑
2) Recopie et complète : (6 𝑥4)2 = 6… x 4… ; 54 x 74 = (5𝑋7) …
II -2) Propriété :
Soit a et b deux décimaux et n un entier naturel supérieur ou égal à 1, on a alors :
𝐚𝐧 x 𝐛𝐧 = (𝐚 𝐱 𝐛)𝐧
II - 3) Exercice d’application :
1) Mettre sous la forme d’un produit de deux puissances : a) (2 x 3)3 =…… b) (1,7 x 5)4 =………
2) Ecrire sous la forme d’une puissance d’un produit : a) (33 x 23) =…… b) (115 x 75) =………

III° PRODUIT DE DEUX PUISSANCES D'UN MEME NOMBRE :


III - 1) Activité :
1) Ecris 43 et 42 sous forme d’un produit de facteurs égaux ;
2) Ecris 43 x 42 sous forme d’une puissance de 4.
3) Déduis – en sous forme d’une puissance de x le 𝑥 𝑛 x 𝑥 𝑝
III -2) Propriété :
Soit a un nombre décimal arithmétique ; n et p deux entiers naturels supérieurs ou égaux à 1,
alors 𝐚𝐧 x 𝐚𝐩 = 𝐚𝐧+𝐏 .
III - 3) Exercice d’application :
1) Mettre sous la forme de puissances simples :
A = 24 x 25 x 22; B = 36 x 33 x 34; C = 25 x 72 x 23 x 74; D = a3 x n3 x a5 x n7 x a x n.
2) Recopie et complète: 68 = 65 x 6… ; 115 = 115 x 11… ; 57 = 55 x 5…
IV° PUISSANCE D’UNE PUISSANCE D’UN MEME NOMBRE :
IV - 1) Activité :
Recopie puis complète : 23 = 2 x ……… ; 54 = 5 x …. ; (𝑥 𝑝 ) ² = 𝑥 𝑝 x ……..
IV - 2) Propriété :
Soit a un décimal arithmétique ; n et p deux entiers naturels supérieurs ou égaux à 1 on
a : (𝐚𝐧 ) 𝐩 = 𝐚𝐧 𝐱 𝐩 .
IV° - 3) Exercice d’application :
Ecrire sous la forme de 𝒂𝒏 où a 𝜖 𝒟 et n 𝜖 ℕ :
a) (23)2 =…………; b) (74)2 = …..…; c) (1111)11 =……..

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CHAPITRE II

MULTIPLES ET DIVISEURS

DUREE : 10 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser la résolution
des problèmes utilisant les notions élémentaires d’arithmétiques (division euclidienne, nombre
premier, PPCM, PGCD)
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer une division euclidienne ; Restituer un quotient exact ; Restituer la définition
d’un nombre premier.
 Multiplier ou diviser mentalement par 5, 10, 25... ;
 Déterminer les multiples d'un nombre entier inférieurs à un nombre donné ; les
multiples communs à deux ou trois nombres entiers naturels, inférieurs à un nombre
donné ; Déterminer les diviseurs communs à deux ou trois nombres entiers naturels ;
déterminer le PPMC et le PGDC de deux ou trois nombres entiers.
 Justifier qu'un nombre entier naturel est multiple d'un autre entier naturel ; Justifier
qu'un nombre entier naturel est un diviseur d'un autre entier naturel ; Justifier qu'un
nombre entier naturel de 2 ou 3 chiffres est premier.
 Décomposer un nombre entier naturel en produit de facteurs premiers ;
PREREQUIS : Division ; quotient exact ; multiplication ; caractère de divisibilité par 2 ; 3 ;
4 ; 5 ;…
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage maths 5e
 Manuels : CIAM 5e ; Excellence 5e
 Programme de mathématiques de 5e
 Webographie : http://www.educastream.com, consulté le 04/ 01/ 2015 à 16h 00 min.
 : http://www.mathovore.fr, consulté le 17/ 01/ 2015 à 21h 05 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles des mathématiques :
PLAN DU COURS
I° Division Euclidienne V° Nombres premiers :
I - 1) Activité : V - 1) Activité : Crible d’ERASTHOSTENE
I - 2) Définition : V - 2) Définition
I - 3) Exemple : V - 3) Exercice d’application :
I- 4) Exercice d’application: VI° Comment reconnaître un nombre
II° Multiples et Diviseurs : premier ?
II - 1) Activité : VI - 1) Activité :
II - 2) Définition et exemple: VI - 2) Méthode et Exemple :
II - 3) Propriétés VI - 3) Exercice d’application :
II - 4) Méthode pour déterminer les multiples VII° Décomposition d'un nombre entier en
d’un nombre un produit de facteurs premiers :
II - 5) Exercice d’application : 1 - 1) Activité :
III° Multiples communs à deux ou trois VII - 2) Méthode et Exemple
nombres entiers naturels : VII - 3) Exercice d’application :
III - 1) Activité : VIII° PPCM et PGCD de deus entiers
III - 2) Définition naturels

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III - 3) Détermination des n 1er multiples VIII - 1) Le Plus Petit Commun Multiple :
communs à deux ou trois nbres : PPCM ou PPMC:
III - 4) Exercice d’application : VIII - 1- 1) Méthode :
IV° Diviseurs communs à deux ou trois VIII- 1- 2) Exemple :
nombres entiers naturels : VIII - 2) Le Plus Grand Commun
IV - 1) Activité : Diviseur : PGCD
IV - 2) Définition et Exemple : VIII - 2- 1) Méthode :
IV - 3) Exercice d’application : VIII - 2- 2) Exemple :
VIII - 3) Exercice d’application

INTRODUCTION (5 min)
La multiplication et la division sont deux des quatre opérations mathématiques dont on se sert
le plus dans la vie quotidienne. Donc, elles ne sont pas de nouveaux concepts.
L’étude de ce chapitre, prépare à aborder la compréhension et la maîtrise de nouvelles
connaissances sur la division et d’autres types de nombres.
Bref que chacun ai confiance en soi car « La confiance en soi est le premier secret du succès »
RALF WALDO. C’est en cela que vous atteindrez rapidement vos buts.
DEROULEMENT DU COURS
I° DIVISION EUCLIDIENNE :
I - 1) Activité :
Une classe de 5e de 48 élèves veut former des groupes de travail de 5 élèves chacun.
a) Combien de groupe pourra – t – elle former ?
b) Tous les élèves seront- ils dans un groupe ? Si non combien resteront- ils ?
c) Ecris 48 sous la forme 5 x q + r où q est le nbre de groupe et r le nbre d’élèves qui vont
rester.
I - 2) Définition :
Soit a un entier naturel et b un entier naturel non nul.
Il existe un et un seul entier naturel q tel que a = b x q + r avec 0 < r < b.
𝐚 =𝐛𝐱𝐪 + 𝐫
Les relations { caractérisent la division euclidienne de a par b.
𝟎 < 𝐫 < 𝐛
 q est le quotient de la division euclidienne de a par b.
 r est le reste de la division euclidienne de a par b.
 Si r = 0, alors le a = b x q on dit que q est le quotient exact de a par b.
I - 3) Exemple :
37 = 5 x 7 + 2
7 est le quotient de la division euclidienne de 37 par 5
72 = 8 x 9 + 0
9 est le quotient de la division euclidienne de 72 par 8.
Comme le reste est nul (0) alors 9 est un quotient exact.

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I - 4) Exercice d’application:
1) L’égalité 51 = 9 x 5 + 6 caractérise – t- elle la division euclidienne de 51 par 5 ? 51 par
9 ? Justifie
2) Donne si possible le quotient exact de : 135 par 9 ; 142 par 8 ; 165 par 11.
II° MULTIPLES ET DIVISEURS :
II - 1) Activité :
Recopie et complète : 40 = 5 x … alors 40 est le produit de 5 par …
40 est un ………. de 5 et de …..
40 a pour reste 0 dans la …………. euclidienne par 5
5 est un ………… de 40.
II - 2) Définition et exemple:
Soit a ; b et q des nombres entiers naturels avec b non nul.
On dit que a est un multiple de b lorsque a = b x q. On dit aussi que b est un diviseur de a.
Exemple :
243 = 9 x 27
243 est un multiple de 9
243 est un multiple de 27
9 et 27 sont des diviseurs de 243
II- 3) Propriétés :
 Quant a est un multiple de b ou quand b est un diviseur de a, alors la division de
a par b donne un reste nul.
 Si a = 0 ; b ≠ 0 ; 0 = b x q alors q doit être nul. On dit que 0 est multiple de tout
nombre.
 Remarque :
Le seul multiple de zéro (0) est zéro (0) lui- même.
II - 4) Méthode pour déterminer les multiples d’un nombre
Pour déterminer les multiples non nuls d’un entier naturel b inférieur à un nombre donné p :
Je multiplie b par les nombres entiers naturels successifs : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; … jusqu’au plus grand
nombre entier naturel inférieur à p.
Exemple : Trouve les multiples de 4 inférieurs à 20
Entiers successif 1 2 3 4 5
Multiples 4 x 1= 4 4x2=8 4 x 3 = 12 4 x 4 = 16 4 x 5 = 20
Donc les multiples de 4 inférieurs à 20 sont : 4 ; 8 ; 12 et 16.
 Remarque :
 Un entier naturel a une infinité de multiples.
 Un nombre entier supérieur à 1 a un nombre fini de diviseurs ; au moins deux : 1
et lui- même.
II - 5) Exercice d’application :
1) Trouver l’ensemble A des multiples de 6 inférieurs ou égaux 30
2) Ecris l’ensemble de tous les diviseurs de 12.
3) Ecris l’égalité qui signifie que 140 est un multiple de 20.
III° MULTIPLES COMMUNS A DEUX OU TROIS NOMBRES ENTIERS
NATURELS :
III - 1) Activité :
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1) Recopie et complète le tableau :


Multiples 1 2 3 4
20
30
2) A l’aide du tableau donne des multiples communs à 20 et 30.
III - 2) Définition et exemples:
Si un entier naturel a est à la fois multiple de deux entiers non nuls distincts b et c, alors
on dit que a est multiple commun à b et c.
Exemple : 27 = 3 x 9 alors 27 est multiple commun à 3 et 9.
III - 3) Détermination des n 1ers multiples communs à deux ou trois nbres :
Pour déterminer les n 1er multiples communs à deux ou trois nbres :
 je multiplie chaque nbre b et c par les 1er entiers successifs jusqu’à obtenir le 1er
commun à b et c
 je multiplie ce nombre par les n 1er entiers successifs : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; ….
Exemple :
Trouve les 3 premiers multiples communs à 4 et 5
Entiers suc. 1 2 3 4 5
X de 4 4 x 1= 4 4x2=8 4 x 3 = 12 4 x 4 = 16 4 x 5 = 20
X de 5 5 x 1= 5 5 x 2 = 10 5 x 3 = 15 5 x 4 = 20 5 x 5 = 25
X com. 20 x 1= 20 20 x 2 = 40 20 x 3 = 60
Donc les 3 premiers multiples communs à 4 et 5 sont : 20 ; 40 et 60
III - 4) Exercice d’application :
1) Ecrire des égalités pour signifier que 90 est un multiple commun à 15 et 18.
2) Trouver les cinq premiers multiples communs à 7 et 3
IV° DIVISEURS COMMUNS A DEUX OU TROIS NOMBRES ENTIERS
NATURELS :
IV - 1) Activité :
Modou a récolté 90 kg de pommes de terre et 60 kg d’oignons qu’il met dans des sacs de 15 kg.
1) combien de sacs aura – t – il dans chaque cas ?
2) Complète : 6O = 15 x...+ … alors 15 est ………. de 60
90 = 15 x…+ … alors 15 est ………. de 90
IV - 2) Définition et Exemple:
Si un entier b est à la fois diviseur de deux entiers naturels a et c, alors b est appelé diviseur
commun à a et c.
Exemples :
12 = 3 x 4 donc 3 est diviseur de 12
18 = 3 x 6 donc 3 est diviseur de 18
3 est donc diviseur commun à 12 et 18
IV - 4) Exercice d’application :
1) Montre que 13 est un diviseur commun à 26 et 65
2) Quels sont les diviseurs communs de 45 ; 63 et de 27 ?
V° NOMBRES PREMIERS :
V - 1) Activité : Crible d’ERASTHOSTENE

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Reproduit le tableau ci-dessous puis barre les nombres qui sont divisibles par 1 et par eux-
mêmes : ils sont dits premiers.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
61 62 63 64 65 66 67 68 69 70
71 72 73 74 75 76 77 78 79 80
81 82 83 84 85 86 87 88 89 90
91 92 93 94 95 96 97 98 99 100
V - 2) Définition :
On appelle nombre premier un nombre qui a exactement deux diviseurs qui sont 1 et lui-
même.
La méthode du crible d’Erathostène nous permet d’obtenir dans l’ordre croissant les entiers
naturels premiers inférieure à 100 : 2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 11 ; 13 ; 17 ; 19 ; 23 ; 29 ; 31 ; 37 ; 41 ; 43 ;
47 ; 53 ; 59 ; 61 ; 67 ; 71 ; 73 ; 79 ; 83 ; 89 ; 97.
 Remarque :
 Le nombre 1 est un cas particulier : il est divisible par 1, il est divisible par lui-même,
mais puisque c'est le même nombre il n'a donc qu'un seul diviseur. Il n'est pas premier.
 De même 0 n'est pas un nombre premier.
 Dès qu'un nombre est multiple d'un autre différent de 1, il ne peut pas être premier.
V - 3) Exercice d’application :
1) Trouve les diviseurs de 19 ; 21 et 33.
2) Lequel de ces nbres est premier ? Justifie.

VI° COMMENT RECONNAITRE UN NOMBRE PREMIER ?


VI - 1) Activité :
On considère les entiers naturels 21 ; 12 ; 70 ; 126 et 531
1) Indique ceux qui sont divisibles par 2, par 3 ; par5 et par 9
2) Comment appelle – t-on celui qui ne l’est pas ?
VI - 2) Méthode et Exemple:
 Méthode : Pour justifier qu’un nombre entier x est premier :
 je divise x par les entiers naturels premiers successifs non nuls jusqu’à ce que le quotient
soit inférieur au diviseur
 Si aucun d’eux ne le divise alors, je conclus que : 𝑥 est premier.
 Exemple : 23 est – il premier ?

Donc 23 est un nombre premier.


VI - 3) Exercice d’application :
Les entiers suivants sont-ils premiers ? Justifie.

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59 ; 91 ; 107 ; 131 ; 201.


VII° DECOMPOSITION D'UN NOMBRE ENTIER EN UN PRODUIT DE FACTEURS
PREMIERS :
VII - 1) Activité :
Décompose 12 et 45 en produit de facteurs premiers. Pour ce faire :
- Divise chacun par son plus petit diviseur premier
- fait la même chose avec le quotient obtenu à chaque fois
- Arrête la division lorsque tu obtiens 1 comme reste.
VII - 2) Méthode et Exemple:
 Méthode :
Pour décomposer un entier naturel x en produits de facteurs premiers :
 Je le divise par son plus petit diviseur premier
 Je fais la même chose avec le quotient obtenu à chaque fois
 J’arrête la division lorsque j’obtiens 1 comme reste.
 Exemple : Décompose 90 en produits de facteur premiers
VII - 3) Exercice d’application :
Décompose 70 ; 24 ; 72 et 1035 en produits de facteurs premiers
VIII° PPCM ET PGCD DE DEUS ENTIERS NATURELS :
VIII - 1) Le Plus Petit Commun Multiple : PPCM ou PPMC:
VIII -1- 1) Méthode
Pour trouver le PPMC de deux entiers naturels a et b :
 Je décompose a et b en produit de facteurs premiers
 Je fais le produit des facteurs, aucun facteur n’étant répété, chacun d’eux ayant son
plus grand exposant.
VIII – 1 -2) Exemples :
Trouve le PPMC de 12 et 24
Après décomposition on a : 12 = 2² x 3 et 28 = 𝟐²x 7
Donc le PPCM (12, 24) = 𝟐𝟐 x 3 x 7 = 84
VIII - 2) Le Plus Grand Commun Diviseur : PGCD ou PGDC :
VIII -2- 1) Méthode :
 Je décompose a et b en produit de facteurs premiers
 Je fais le produit des facteurs communs, aucun facteur n’étant répété, chacun d’eux
ayant son plus petit exposant.
VIII – 2 -2) Exemples : Trouve le PGCD de 90 et 84
Après décomposition on a : 90 = 2 x 3 x 3 x 5
= 2 x 3² x 5
84 = 2² x 3 x 7
Donc le PGCD (90, 84) = 2 x 3 = 6
 Remarque :
Deux nombres sont premiers entre eux lorsque leur PGCD est 1, c’est-à-dire lorsqu’ils
n’ont comme diviseur commun que le nombre 1.
Exemple: 8 et 27 sont premiers entre eux car ils n’ont comme diviseur commun que 1, leur
PGCD est 1.
VIII - 3) Exercice d’application : Trouve le PPMC et le PGDC de :
a) 360 et 450 ; b) 64 et 100 ; c) 140 et 182

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CHAPITRE III

LES FRACTIONS
DUREE : 8 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser la résolution
des problèmes faisant intervenir des fractions.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Simplifier une fraction.
𝑟
 Écrire une fraction sous la forme : q + 𝑏 avec r < b et b ≠ 0 et q entier naturel.
 Comparer une fraction à l'unité.
 Encadrer une fraction par deux nombres décimaux. Rendre une fraction irréductible.
 Comparer des fractions.
 Ajouter et soustraire des fractions ayant même dénominateur.
 Ajouter et soustraire des fractions.
 Multiplier une fraction par une autre.
 Prendre une fraction d’une quantité.
 Diviser une fraction par un nombre.
 Résoudre des problèmes faisant intervenir des fractions.
PREREQUIS : décomposition d'un nombre en un produit de facteurs premiers, les caractères
de divisibilité ; PPMC ; PGDC ; fraction : vocabulaire ; inverse d’un entier
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage maths 5e
 Manuels : CIAM 5e ; Excellence 5e
 Programme de mathématiques de 5e
 Webographie : http://www.mathonautes.com, consulté le 25/ 06/ 2015 à 08h 41 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles des mathématiques :
PLAN DU COURS :
I° Simplification d'une fraction III – 1) Activité
I – 1) Activité III – 2) Addition et soustraction de fraction
I – 2) Méthode et Exemple ayant même dénominateur
I – 3) Exercice d’application : III – 3) Addition et soustraction de fractions
II° Comparaison de fractions : ayant des dénominateurs différents
II – 1) Activité IV° Multiplication d’une fraction par une
II – 2) Comparaison de fraction à l’unité fraction
II – 3) Comparaison de fractions IV – 1) Activité
II – 4) Écriture de fraction sous la forme : q + IV – 2) Multiplication d’une fraction par un
𝑟
avec r < b et b ≠ 0 et q entier naturel nombre
𝑏
II – 5) Encadrement d’une fraction IV – 3) Division d’une fraction par un
II – 6) Exercice d’application : nombre
III° Addition et Soustraction de deux IV – 4) Prendre une fraction d’une quantité.
fractions IV – 5) Résolution de problème
IV – 6) Exercice d’application :

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07 juillet 2022 12
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

INTRODUCTION : (5min)
« Les unités avec lesquelles l’arithmétique forme des nombres sont des unités provisoires,
susceptibles de se morceler indéfiniment, et (…) chacune d’elles constitue une somme de
quantités fractionnaires, aussi petites et aussi nombreuses qu’on voudra l’imaginer.»
Toutefois, les fractions peuvent représenter l'action de partager en parts égales une quantité,
une longueur.
L’étude des fractions n’est pas nouvelle, elle a été abordée depuis l’élémentaire. Elle sera une
occasion de consolider les notions de PPMC ; de PGCD et le passage de l’écriture décimale
(en 6e) à l’écriture fractionnaire.
Dès lors, compte tenue, de ces activités socioéconomiques l’étude des fractions est une
nécessité pour tout un chacun et chacun de nous doit s’en servir pour atteindre une nette
amélioration, avancer dans la vie pour ne pas perdre l’équilibre. ALBERT EINSTEIN disait
avec brio « La vie, comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »

DEROULEMENT DU COURS
I° SIMPLIFICATION D'UNE FRACTION :
I – 1) Activité :
36
1) Simplifie la fraction 54
2) Décompose 36 ; et 54 en produits de facteurs premiers puis calcule le PGDC (36 ; 54).
36
3) Simplifie à nouveau 54 en divisant son numérateur et son dénominateur par le PGDC.
4 5
4) Calcul le PGDC (5 et 4) puis simplifie si possible 5 et 4.

I – 2) Méthode et Exemple
 Méthode :
Simplifier une fraction revient à diviser son numérateur et son dénominateur par un ou
plusieurs diviseurs communs plus grands que 1. Une fraction qu’on ne peut plus simplifier est
dite fraction irréductible.
Pour rendre une fraction irréductible on divise son numérateur et son dénominateur par
leur PGDC.
𝑎𝑋𝑐 𝑎
Soit a ; b ; et c trois entiers tel que : b ≠ 0 et c ≠ 0 : =𝑏
𝑏𝑋𝑐
135 15 𝑋 9 15
 Exemple : Simplifie la fraction : = =
72 8𝑋9 8
 Remarque : Lorsqu’une fraction est irréductible, son PGDC est égal à 1.
I – 3) Exercice d’application :
140 72 1029
Rends irréductibles les fractions suivantes 160 ; 81 et en utilisant :
147
1) la décomposition en produits de facteurs premiers.
2) Le PGDC.
II° COMPARAISON DE FRACTIONS :
II – 1) Activité :

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« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

11 9 15
1) Donne l’écriture décimale de : 10 ; et 15
12
2) Recopie et complète par le symbole =; < 𝑒𝑡 >: 11 … 10 ; 6 … 12
11 9 15
3) Compare les fractions de 10 ; et 15 à 1.
12
9 11 7 11 7 7
4) Compare les fractions suivantes : 5 et ; et 13 ; et 3
5 8 5
12 𝑟
5) Ecris la fraction sous la forme q + 5 (avec q quotient de la division de 12 par 5 ; et r
5
le reste)
7
6) Donne un encadrement de à l’unité près puis au dixième près.
3

II – 2) Comparaison d’une fraction à l’unité :


𝑎
Soit 𝑏 une fraction avec b ≠ 0 :
𝒂
 La fraction 𝒃 < 1 si a < b
Autrement dit une fraction est inférieure à l’unité (1) si son numérateur est inférieur à
son dénominateur.
9
Exemple : 13 < 1 car 9 < 13
𝒂
 La fraction 𝒃 > 1 si a > b
Autrement dit une fraction est supérieure à l’unité (1) si son numérateur est supérieur à
son dénominateur.
17
Exemple : > 1 car 17 > 13
13
𝒂
 La fraction 𝒃 = 1 si a = b
Autrement dit une fraction est égale à l’unité (1) si son numérateur et son dénominateur
sont égaux.
12
Exemple : 12 = 1 car 12 = 12
II – 3) Comparaison de fractions :
 Fractions ayant même dénominateurs.
De deux fractions ayant le même dénominateur, la plus grande est celle qui a le plus grand
numérateur.
𝟑 𝟓
Exemple : < car 3 < 5
𝟕 𝟕
 Fractions ayant même numérateur.
De deux fractions ayant le même numérateur, la plus grande est celle qui a le plus petit
dénominateur.
𝟏𝟔 𝟏𝟔
Exemple : > car 2 < 5
𝟐 𝟓

 Fractions de dénominateurs différents.


Pour comparer deux fractions de numérateurs et dénominateurs différents :
 il faut les réduire au même dénominateur
 utiliser la première règle

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« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

𝟕 𝟑
Exemple : Compare les fractions : 𝟗 et 𝟓
7 7 𝑋5 35 3 3𝑋9 27 7 3
= = 45 et 5 = = 45. Il s’en suit que 37 > 27 alors 9 > 5
9 9𝑋5 5𝑋9
𝒓
II – 4) Écriture de fraction sous la forme : q + 𝒃 avec r < b et b ≠ 0 et q entier naturel :
𝐚 𝒓
Toute fraction 𝐛 peut se mettre sous la forme q + 𝒃 avec r < b et b ≠ 0 et q entiers naturels.

II – 5) Encadrement d’une fraction :


𝑎
Toute fraction 𝑏 peut-être toujours encadrée par deux décimaux consécutifs qui sont ses
quotients approchés par défaut et par excès.
47
Exemple : Encadre à l’unité près puis à 10 – 2 près 11

II – 6) Exercice d’application :
3 9 101
1) Compare les fractions suivantes ; et 101 à l’unité en justifiant.
4 6
9 9 3 9 3 7
2) Compare les fractions suivantes : 4 et ; et puis et 6.
6 7 7 4
3) Reproduit puis répond par vrai ou faux
Propositions Réponses
𝟏𝟗 𝟒
=3+𝟓
𝟓
𝟏𝟕𝟓 𝟏𝟕
= 8 + 𝟐𝟒
𝟐𝟒
𝟐𝟓𝟏 𝟏𝟐𝟐
= 1 + 𝟏𝟐𝟗
𝟏𝟐𝟗
𝟓𝟏𝟏 𝟏𝟔
= 15 + 𝟑𝟑
𝟑𝟑
511
4) Donne un encadrement de à l’unité près ; à 10 – 1 ; à 10 – 2 puis à 10 – 3
33

III° ADDITION ET SOUSTRACTION DE DEUX FRACTIONS :


III – 1) Activité
8 11 8 +⋯ … 17 11 17 −,… …
1) Recopie et complète : 15 + 15 = = 15 ; − = =
15 9 9 9 9
8 13
2) Réduis au même dénominateur et
5 11
8 13 8 13
3) Utilise les nouvelles fractions pour calculer : 5 + et −
11 5 11

III – 2) Addition et soustraction de fraction ayant même dénominateur :


Pour additionner (ou soustraire) deux fractions de même dénominateurs :
 on additionne (ou on soustrait) les numérateurs
 on garde le dénominateur commun

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« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

𝐚 𝐛 𝐚+𝐛 𝐚 𝐛 𝐚− 𝐛
Soient a ; b et c trois nombres relatifs avec c ≠ 0, on a : +𝐜= ; -𝐜=
𝐜 𝐜 𝐜 𝐜
2 4 14 4 10
Exemples : +7=6 ; -3=
7 3 3

III – 3) Addition et soustraction de fractions ayant des dénominateurs différents :


Pour additionner (ou soustraire) deux fractions de dénominateurs différents :
 on doit d’abord réduire les deux fractions au même dénominateur
 additionner (ou soustraire) les nouvelles fractions ainsi obtenues
2 4 2 𝑋7 + 4𝑋3 14 + 12 26
Exemples : +7 = = = 21
3 3𝑋7 21

 Remarque : En général on prend le PPMC des dénominateurs pour réduire deux


fractions au même dénominateur.

IV° MULTIPLICATION ET DIVISION D’UNE FRACTION PAR UNE FRACTION :


IV – 1) Activité
2 4 2 𝑋… 3 4 3 𝑋 ... 4
1) Recopie et complète : 3 x 7 = 3 ; x = 11 𝑋… = …
𝑋7 11 3
7
2) Trouve l’inverse des nombres : 3 ; 7 et 3
2 2 1 2 2 7
3) A partir de l’exemple : 3 = 13 x 3 Calcule : 7 et :3
13 13 13
IV – 2) Multiplication d’une fraction par un nombre :
Pour multiplier une fraction par une fraction, on multiplie les numérateurs entre eux et
les dénominateurs entre eux.
𝑎 𝑐 𝑎𝑐
a ; b ; c ; d désignent quatre nombres avec b ≠ 0 et d ≠ 0, on a : : 𝑏 x 𝑑 = 𝑏𝑑
5 7 5+ X 7 35
Exemples : 4 x = =
2 4X2 8
IV – 3) Division d’une fraction par un nombre :
Diviser une fraction par un nombre entier non nul, c’est la multiplier par l’inverse de ce
nombre.
2 2 1 2
Exemples : :3=9 𝑋 = 27
9 3
IV – 4) Prendre une fraction d’une quantité :
 Méthode :
Pour prendre une fraction d’une quantité, on multiplie cette quantité par le numérateur
de la fraction et on divise par le dénominateur.
 Exemple :
4
Dans une classe de 5e de 60 élèves, les 5 des élèves sont admis en 4e et il n’y a pas d’élèves
exclus.
a. Trouve le nombre d’élèves qui passent en classe supérieure. (Rép. attendue : 48)
𝟏
b. Quelle est la fraction d’élèves qui doivent reprendre la classe de 5ème ? (Rép. attendue :𝟓)
IV – 5) Exercice d’application :
5 4 13 2 9 5
1) Calcule les produits puis simplifie si nécessaire : 3 x 5 ; 2 x 7 ; 11 x 8
5 9 5 4
2) Calcule les divisions suivantes puis simplifie si nécessaire :5; :2 ; :
3 11 8 5

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CHAPITRE IV

PROPORTIONNALITE

DUREE : 8 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation de
la proportionnalité pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer et exploiter une situation de proportionnalité.
 Déterminer par le calcul ou graphiquement : un pourcentage ; une échelle ; une vitesse
moyenne.
PREREQUIS : Proportionnalité ; pourcentage ; repérage ; vitesse ;
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage maths 5e
 Manuels : CIAM 5e ; Excellence 5e
 Programme de mathématiques de 5e
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01 / 2015 à 14 h 15 min.
: http://www.mathovore.fr, consulté le 24/ 01/ 2015 à 14 h 58 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles des mathématiques :
INTRODUCTION : (5min)
Du point de vue programme, ce chapitre n’est pas nouveau. Initiée depuis l’élémentaire, l’étude
de la proportionnalité a été rendu formelle en 6e et été un appui de taille dans l’étude des
équations.
En 5e, cette étude sera une occasion d’initiation à la notion d’échelle.
D’ailleurs, du point de vue historique, le concept d’échelle a permis en mathématique un usage
plus rationnel de la notion de distance à partir du XVIIe Siècle.
C’est dire que la proportionnalité est intimement liée à l’évolution quotidienne de notre vie sur
terre d’où l’intérêt de son étude pour la vie. Alors soyez- en motivés pour mieux comprendre
afin de surmonter vos mémoires, vos oublies car « La mémoire est une faculté qui oublie.»

PLAN DU COURS
I° Représentations graphiques dans des repères III° Echelle
d'axes perpendiculaires : III – 1) Activité :
I – 1) Activité : III – 2) Définition :
I – 2) Définition : III – 3) Calcul d’échelle :
I – 3) Propriétés : III – 4) Exercice d’application :
I – 4) Exercice d’application : IV ° Vitesse moyenne
II° Pourcentage IV – 1) Activité :
II – 1) Activité IV – 2) Définition :
II – 2) Prendre un pourcentage d’une quantité : IV – 3) Calcul de vitesse
II – 3) Calculer un pourcentage : moyenne :
II – 4) Exercice d’application : IV – 4) Exercice d’application :

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« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

DEROULEMENT DU COURS
I° REPRESENTATIONS GRAPHIQUES DANS DES REPERES D'AXES
PERPENDICULAIRES :
I – 1) Activité :
On donne le tableau de correspondance ci-contre
nbre de jour 1 2 3 5
𝐍𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐤𝐠 𝐝𝐞 𝐫𝐢𝐳 𝐩𝐚𝐫 𝐣𝐨𝐮𝐫 2 4 6 10
1) Justifie que ce tableau traduit une situation de proportionnalité.
2) Représente-la dans un repère d’axes perpendiculaires.
3) Détermine le coefficient de proportionnalité.
4) Détermine graphiquement la masse consommée en 4 jours. Vérifie la valeur trouvée
par calcul.
I – 2) Définition :
La représentation graphique d’une situation de proportionnalité est une droite qui passe
toujours sur l’origine du repère.
I – 3) Propriétés :
 Si on marque sur un graphique les points obtenus à partir d’un tableau de
proportionnalité, alors ces points sont alignés entre eux et avec l’origine du repère.
 Réciproquement si les points marqués sur un graphique sont alignés avec l’origine du
repère, alors ils représentent une situation de proportionnalité.
I – 4) Exercice d’application :
On considère le tableau de correspondance ci-dessous. E 2 3 7
1. Compléter ce tableau de proportionnalité. F 60 120
2. Quel est son coefficient de proportionnalité ?
3. Représenter graphiquement ce tableau dans un repère.
II° POURCENTAGE :
II – 1) Activité :
Un cahier de 200 pages qui coutait 600 FCFA est vendu avec une baisse de 25%. Quel est le
nouveau prix de ce cahier ?
II – 2) Prendre un pourcentage d’une quantité :
𝒙
 Le nombre a est 𝒙 pour cent d’un nombre b signifie que a = 𝟏𝟎𝟎 b
𝒙
 Le quotient 𝟏𝟎𝟎 est appelé le pourcentage de a par rapport à b. On note 𝒙%
 Remarque :
Appliquer un taux de pourcentage à un nombre, c’est multiplier ce nombre par le taux de
pourcentage
II – 3) Calculer un pourcentage :
Calculer le pourcentage d’une grandeur 𝒙 par rapport à une grandeur 𝒚 c’est déterminer la
quantité représentant 𝒙 pour 100 unités de 𝒚. Pour cela, on peut déterminer une situation de
proportionnalité.

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07 juillet 2022 18
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

Exemple :
Masse du pain en g 250 500
Prix 150 300
Le coefficient de proportionnalité est 0,6.
Donc le pourcentage correspondant est de 0,6 x 100 = 60 %
 Remarque :
𝒙
 Augmenter un nombre de 𝒙%, c’est multiplier ce nombre par (1 + 𝟏𝟎𝟎)
𝒙
 Diminuer un nombre de 𝒙%, c’est multiplier ce nombre par (1− 𝟏𝟎𝟎)
Exemple : Un livre de mathématique coûtant 3000 F a subi une remise (baisse) de 30 %.
Calculer le prix de ce livre après la remise.
30
Prix du livre = 3000 F (1 - 100) = 2100 F
II – 4) Exercice d’application :
Dans chacun des cas calcule le pourcentage de la hausse des prix du carburant :
a) Pour l’essence, une augmentation de 80 F sur 695 F.
b) Pour le gasoil, une augmentation de 60 F sur 595
c) En déduire les nouveaux prix de l’essence et du gasoil.
III° ECHELLE :
III – 1) Activité :
1 1
1) Sur une carte à l’échelle 1000 ; que signifie à l’échelle 1000 ?
2) Quelle serait la longueur sur une carte, d’une piste qui sépare deux villages voisins
1
distants de 1850 m à l’échelle 1000?
3) Quelle la longueur réelle sur cette carte d’un segment 5 cm ?
4) Sur une carte, 15 km sont représentés par 6 cm. Quelle est l’échelle de cette carte ?
III – 2) Définition :
L’échelle d’un dessin est le quotient de la distance sur ce dessin par la distance réelle
correspondante.
 L’échelle est un coefficient de proportionnalité dont le numérateur est généralement 1.
 La distance sur le plan et la distance réelle sont donc proportionnelles.
 Les angles réels sont conservés sur le plan.
III – 3) Calcul d’échelle :
𝒅𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒏
 Echelle = ; Distance réelle = distance sur le plan / Echelle.
𝒅𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆
Exemple : La distance réelle d’une route de 2000 m est représentée sur une carte par un
segment de 10 cm. Calcule l’échelle.
𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧 10 𝟏
Echelle = soit 2000 Donc l’échelle est 𝟐𝟎𝟎
𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞
III – 4) Exercice d’application :
1) Calcule l’échelle sur une carte d’une route de 1500 km représentée par un segment de 3
cm sur la carte.
2) Que serait la longueur réelle d’une route de 5 cm sur le plan ?

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07 juillet 2022 19
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IV ° Vitesse moyenne
IV – 1) Activité :
Le tableau ci-dessous représente la distance parcourue en fonction du temps par un
automobiliste
Temps en min 3 4 5 6
Distance en km 15 20 25 30
1. Montre que la distance est proportionnelle au temps.
2. Quel est le coefficient de proportionnalité ? Donne sa signification.
3. Représente graphiquement ce tableau dans un repère d’axes perpendiculaires.
4. Détermine graphiquement la distance si le temps de parcours est de 4min 30 s.
IV – 2) Définition :
La vitesse moyenne est le quotient de la distance parcourue par la durée de parcours.
La distance parcourue et la durée de parcours sont proportionnelles si la vitesse est
constante.
IV – 3) Calcul de vitesse moyenne :
𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐮𝐞
Vitesse moyenne = d’ où Distance = Vitesse moyenne x durée
𝐝𝐮𝐫é𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬
Durée = Distance parcourue / Vitesse moyenne
 Remarque :
 L’unité de la vitesse moyenne dépend des unités de la distance et de la durée.
 Donc il faut faire attention à la correspondance des unités : m / s ; km / h ; …
IV – 4) Exercice d’application :
Quelle est la vitesse en km / min puis en m / s, d’un Train Express Régional (TER) qui parcourt
15 km en 3 m

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07 juillet 2022 20
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CHAPITRE V
NOMBRE DECIMAUX RELATIFS

DUREE : 10 HEURES
OBJEZCTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser la résolution
des problèmes faisant intervenir des nombres décimaux relatifs
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Déterminer la distance de deux points sur une droite graduée ; la valeur absolue d'un
nombre relatif.
 Comparer des nombres décimaux relatifs.
 Effectuer une suite de calculs sans parenthèses.
 Reconnaitre et utiliser à travers la multiplication et la division dans ID, les règles
d'organisation de calcul : règles de priorité ; suppressions de parenthèses ;
commutativité, associativité,
 Simplifier l'écriture d'une expression numérique comportant des sommes et des
produits.
 Calculer un produit, une somme, ou une différence comportant des expressions
littérales.
 Traduire un énoncé par une suite de calculs et inversement
 Reconnaitre et utiliser les puissances dans ID
 Résoudre dans ID une équation du type a + 𝑥 = b ; a𝑥 = b
 Résoudre dans ID une inéquation du type : a + 𝑥 ≤ b ; a + 𝑥 < b ; a + 𝑥 ≥ b ; a + 𝑥 > b

PREREQUIS : repérage sur une droite (abscisse d’un point) ;


SOURCES :
 Nouveau programme de Mathématique ;
 Loi d’Orientation 91.22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage maths 5e
 Manuels : Excellence 6ème ; 5ème ; +Guide d’usage du programme.
 Webographie : http://www.mathovore.fr, consulté le 13 / 02 / 2015 à 15 h 00 min.
: http://www.maths-vidéos.com, consulté le 13/ 02 / 2015 à 15 h 30 min.

INTRODUCTION :
Du point de vue historique, c’est DIOPHANTE qui a émis l’idée de nombre relatif depuis plus
250 av JC. La réflexion ayant poursuit son cours, au VIIème siècle BRAHMAGUPTA précise :
« Une dette retranchée de 0 devient un gain ». En 1544 STIFEL fait adopter les signe + et –
aux nombres.
Mais il a fallu attendre 177O, pour qu’ils obtiennent grâce à Euler un statut de nombre et pour
leur caractère d’artifice de calcul.
Toutefois, l’enseignant doit se garder en tête que les nombres négatifs n’ont pas d’existence
réelle, c’est-à-dire, quand on pèse, mesure, compte, on obtient jamais un nombre négatif. Les
seules utilisations des négatifs connues pour des élèves de 6 ème sont les numérotations des
sous-sols, le repérage en histoire, donc liées à la notion de classement. En 5ème, une nouvelle

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07 juillet 2022 21
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

conception des nombres relatifs doit compléter la première, la notion de nombres avec lesquels
on va opérer.
C’est dire que, nous devons également prendre en considération certains obstacles didactiques:
• Le premier obstacle concerne « l’inaptitude à manipuler des quantités négatives isolées ».
Il est considéré comme le moins tenace. On a manipulé les nombres négatifs bien avant de
reconnaître leur existence en tant que nombre.
• Le deuxième obstacle concerne « la difficulté à donner un sens à des quantités négatives
isolées ». Celui-ci semble beaucoup plus difficile. DUHAMEL, professeur à l’école
Polytechnique déclarait en 1866 : «Toute démonstration de règles sur les quantités négatives
isolées, ne peut être qu’une illusion, puisqu’il n’y a aucun sens à attacher à des opérations
arithmétiques sur des choses qui ne sont pas des nombres, et qui n’ont aucune existence
réelle. »
• Le troisième obstacle concerne « la difficulté à unifier la droite numérique ». Il se manifeste
lorsqu’on ne considère pas les nombres négatifs et les nombres positifs comme étant de même
nature. On envisage alors séparément deux demi-droites opposées, l’une portant les nombres
négatifs et l’autre les nombres positifs.
• « L’ambiguïté des deux zéros » constitue le quatrième obstacle relevé par Glaeser. Le zéro
a longtemps été considéré comme une limite infranchissable. Pourtant, le commerce mettant en
jeu l’idée de dettes appelle l’existence de nombres négatifs et donc d’un zéro relatif. Mais, la
conception de zéro absolu rentre ici en contradiction avec celle de zéro relatif.
• Le cinquième obstacle concerne « la stagnation au stade des opérations concrètes », c’est-
à-dire la difficulté à passer aux opérations formelles, donc à l’abandon du sens concret que l’on
donne d’ordinaire aux nombres.
• Le sixième obstacle est défini comme « le désir d’un modèle unifiant ». Il correspond au
souhait de faire fonctionner le modèle additif, se rapportant plus particulièrement à la
multiplication des nombres relatifs.
Les élèves devront eux aussi franchir ces six obstacles. Plus ils en franchiront, et meilleurs sera
leurs conceptions des nombres relatifs
C’est donc dans ce contexte que nous allons consolider avec vous l’étude des nombres
décimaux relatifs déjà abordés en 6ème.
Dès lors pour des questions d’efficacité nous diviserons ce chapitre en deux parties :
Chapitre V : NOMBRES DECIMAUX RELATIFS et Chapitre VI : EQUATIONS ET
INEQUATIONS DANS ID

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07 juillet 2022 22
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

CHAPITRE V
NOMBRES DECIMAUX RELATIFS

DURREE : 05 Heures
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Déterminer la distance de deux points sur une droite graduée ; la valeur absolue d'un
nombre relatif.
 Comparer des nombres décimaux relatifs.
 Effectuer une suite de calculs sans parenthèses.
 Reconnaitre et utiliser à travers la multiplication et la division dans ID, les règles
d'organisation de calcul : règles de priorité ; suppressions de parenthèses ;
commutativité, associativité,
 Simplifier l'écriture d'une expression numérique comportant des sommes et des
produits.
 Calculer un produit, une somme, ou une différence comportant des expressions
littérales.
 Traduire un énoncé par une suite de calculs et inversement
 Reconnaitre et utiliser les puissances dans ID
SOURCES :
 Nouveau programme de Mathématique de Février 2006;
 Loi d’Orientation 91.22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage maths 5e
 Manuels : Excellence 6ème ; 5ème ; +Guide d’usage du programme ; Transmath 5e
 Webographie : http://www.mathovore.fr, consulté le 21/01/2015 à 09 h 18 min.
: http://www.maths-vidéos.com, consulté le 13/02/2015 à 15 h 30 min
PREREQUIS : Addition et soustraction dans D ; Puissance dans D ; multiplication et division
dans D.
PLAN DU COURS
I° Rangement des nombres décimaux III – 1) Activité :
relatifs III – 2) Propriétés :
I – 1) Activité III – 3) Exercice d’application
I – 2) Valeur absolue d’un nombre relatif IV° Somme algébrique
I – 3) Comparaison des nombres décimaux IV – 1) Activité
relatifs IV – 2) Définition
I – 4) Rangement de décimaux relatifs IV – 3) Simplification
I – 5) Exercice d’application : IV - 4) Règles :
II° Addition et Soustraction de décimaux Remarque : (suppression des parenthèses)
relatifs V° Puissance dans ID
II – 1) Activité V – 1) Définition V – 2) Règles de signes
II – 2) Règle de suppression des parenthèses V – 3) Rappels propriétés sur les puissances :
et exemples V – 4) Exercice d’application
II – 3) Addition de décimaux relatifs VI Division dans ID
II – 4) Soustraction de décimaux relatifs VI – 1) Activité
II – 5) Exercice d’application VI – 2) Règles
III° Multiplication dans ID : VI – 3) Exercice d’application

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07 juillet 2022 23
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

DEROULEMENT DUCOURS
I° RANGEMENT DES NOMBRES DECIMAUX RELATIFS :
I – 1) Activité
1) On a relevé les températures pendant 10 jours consécutifs :
tA= +2°C ; tB = -1°C ; tC = -5°C ; tD = - 6,5°C ; tE = -2°C ; tF = 0°C ; tG = -3°C ; tH = +4°C ;
tI = +9°C tJ = +8°C
1 – a) Représente ces valeurs sur l’axe des températures ci-dessous où tF = 0°C est déjà placé:

1 – b) Classe ces températures dans l’ordre croissant.


1 – c) Calcule les distances : AB ; BC ; FG
2) Amélie a obtenu les notes suivantes : 18 ; 7 ; 12 ; 10 ; 5 ; 14 ; 11 ; 8 ; 13 ; 5.
Pour indiquer les écarts à la moyenne 10, Amélie décide de les noter :
+8 ; -3 ; ........................................................................................................................................

I – 2) Valeur absolue d’un nombre relatif


 Sur une droite graduée orientée munie d’un repère (O ; I), la distance d’un point M à
l’origine du repère, représente la valeur absolue de son abscisse a.
La valeur de a est notée :|𝑎| On lit « valeur absolue de a » |𝑎| = a si a > ; |𝑎| = − a si a < 0 ;
|𝑎| = 0 si a = 0
Exemples : |+9| = 9 ; |−6,5| = 6,5 ; |0| = 0
 Sur une droite graduée orientée munie d’un repère (O ; I), la distance entre les A et B
d’abscisses respectifs 𝑥A et 𝑥B est : AB = |𝑥B − 𝑥A|
Exemple : Soit A et B deux point du plan d’abscisses respectif – 7 et 9
AB = |𝑥B − 𝑥A| = |9 − (−7)| = |9 + 7| = |16| = 16

 Remarque : La valeur absolue d’un nombre est toujours positive ou nulle.

I – 3) Comparaison des nombres décimaux relatifs


 De deux nombres décimaux relatifs positifs, le plus grand est celui qui a la plus
grande valeur absolue.
Exemple : + 19 > + 13 Car |+19| > |+13|

 De deux nombres décimaux relatifs négatifs, le plus grand est celui qui a la plus petite
valeur absolue.
Exemple : − 101,75 < − 5,75 Car |−5,75| < |− 101,75|

 De deux nombre décimaux relatifs de signe contraires, le positif est le plus grande.
Exemple : + 600 > − 1600 Car + 600 >0 alors que − 1600 < 0

 Décimaux relatifs opposés : Deux nombres décimaux relatifs sont opposés s’ils ont
la même valeur absolue.
Exemple : (+ 14) et (– 14) sont des décimaux opposés car |+14| = |−14| = 14

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I – 4) Rangement de décimaux relatifs


Ranger des décimaux relatifs par ordre croissant c’est : les écrire du plus petit au plus grand,
ordre croissant ou du plus grand au petit, ordre décroissant. Pour cela il faudra appliquer les
règles de la comparaison.

I – 5) Exercice d’application :
1) Place sur une droite graduée en cm d’origine O les points I (+1.) ; A(+2); B(−3,5);
C(+2,6); D(+4,4); E(−2); F(−4,4) et G (+0,5).
2) Calcule chacune des distances OB, AB, OI, EG, BC, AE, CD, DF, AC et DG.
3) Ecrit sans le symbole valeur absolue : |+3| ; |−123| ; |+0,93| ; |+19| ; |−78,63|
4) Range par ordre croissant les décimaux : (+4) ;(+2) ; (−16) ; (−18) ; (−0,5) ; 0 ; (+0,5) ;
(+12) ; (−10) ; (−4,35) et (−4,5)
5) Compare les décimaux relatifs : (+4) et (+2) ; (−16) et (−18) ; (−0,5) et 0 ; (+0,5) et 0 ;
(+12) et (−10) ; (−4,35) et (−4,5)
II° ADDITION ET SOUSTRACTION DE DECIMAUX RELATIFS :
II – 1) Activité
Reproduit et complète le tableau ci – contre :
a b a+b a–b
-5 +5
+19,6 + 65, 4
-74 -31,6
258,25 -108,75

II – 2) Règle de suppression des parenthèses et exemples :


 Pour supprimer des parenthèses précédées d’un signe plus (+), on supprime les
parenthèses en conservant les signes qui sont à l’intérieur des parenthèses.
Exemple : + (―18) = ―18 ; + (+ 35,7) = + 35,7

 Pour supprimer des parenthèses précédées d’un signe moins (−), on supprime les
parenthèses en changeant tous les signes qui sont à l’intérieur des parenthèses.
Exemple : ― (+3) = - 3 ; ― (― 1,4) = 1,4

Disposition pragmatique
Signe – ou + devant Signe après Signe – ou + devant Signe après
une parenthèse suppression de la une parenthèse suppression de la
parenthèse parenthèse
+(+) + + (− ) −
−( −) + −(+) −

II – 3) Addition de décimaux relatifs : On distingue deux cas :


 Les décimaux relatifs ont le même signe :
Pour additionner des décimaux relatifs de même signe, on additionne leurs valeurs absolues et
on conserve leur signe.
Exemples : (+103,32) + (+10) = 113,32 et (-13,25) + (-10) = (− 23,25)
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07 juillet 2022 25
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

 Les décimaux relatifs sont de signes opposés :


Pour additionner des décimaux relatifs de signe opposé, on retranche la plus petite valeur
absolues de la plus grande et le signe du résultat est celui du décimal qui a la plus grande valeur
absolue.
Exemple : (-103,75) + (+13,8) = −89,95
II – 4) Soustraction de décimaux relatifs
Soit a et b deux décimaux relatifs. Soustraire b de a c’est jouter à a l’opposé de b.
Autrement dit : a – b = a + opp (b). On lit : a + opposé de b
Exemple : (+7,5) - (-13,5) = (+ 7,5) +opp (- 13,5) = 7,5 + 13,5 = 21
II – 5) Exercice d’application :
1) Donne l’écriture simplifiée de chacune des sommes algébriques ci-dessous : A = (-13)
+ (-4) - (-7) - (+2) + (+8) ; B = (+3,5) - (+13) + (+12) - (-7,5) ;
F = - [- 3,8 + (- 2,1 + 7 – 4)].
2) Effectue les additions suivantes : A = (-13,25) + (-10) ; B = (-13) + (+ 20)
3) Effectue les soustractions suivante : B = (-6,5) - (+13,5) ; C = (-7,5) - (+ 1,3)

III° MULTIPLICATION DANS ID :


III – 1) Activité
1) Calcule puis compare les résultats : (+ 5) × (-2) et (-2) × (+ 5)
2) Calcule puis compare les résultats : 4 ,5 x (1,2 + 0,8) et 4 ,5 x 1,2 + 4,5 x 0,8)
3) Calcule puis compare les résultats : 4 ,5 x (1,2 x 0,8) et (4 ,5 x 1,2) x 0,8)
4) Calcule puis compare les résultats : 1 x 4 ,5 et 4,5 x 1 ; 0 x 1,2 et 1,2 x 0

III – 2) Propriétés :
 Propriété 1 : Signe d’un produit
 Le produit de deux décimaux relatifs de même signe est un nombre toujours positif. Sa
valeur absolue est le produit de leurs valeurs absolues.
Soit a et b deux décimaux relatifs :
Si a > 0 et b > 0 (a et b tous positifs) alors (+ a) x (+ b) = + (ab) = ab
Si a < 0 et b < 0 (a et b tous négatifs) alors (- a) x (- b) = + (ab) = ab
Exemples : (+4, 7) × (+0, 2) = + 4,7 x 0,2 = 0,94 ; (- 5) × (- 2, 5) = + 5 x 2,5 = + 12,5 =
12,5
 Le produit de deux décimaux relatifs de signes opposés est un nombre toujours négatif.
Sa valeur absolue est le produit de leurs valeurs absolues.
Soit a et b deux décimaux relatifs :
Si a > 0 et b < 0 (a et b de signe contraires) alors (+ a) x (- b) = - (ab) = - ab
Si a < 0 et b > 0 (a et b de signe contraires) alors (- a) x (+ b) = - (ab) = - ab
Exemple : (+ 5) × (-2) = - 5 x 2 = - 10 ; (- 4, 5) × (+8) = - 4,5 x 8 =36

 Propriété 2 : Commutativité
Soit a et b deux décimaux relatifs : (a) x (b) = (b) x (a). On dit que la multiplication dans ID est
une opération commutative.

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Exemple : (+ 5) × (-2) = (- 2) x (+5) = - 10


 Propriété 3 : Associativité
Soit a ; b et c trois décimaux relatifs : a x (b x c) = (a x b) x c. On dit que la multiplication dans
ID est une opération associative.
Exemple : 4 x (5 x 6) = (4x 5) x 6 et (– 3,5 + 2) x 7 = - 3,5 x (2 x 7)
4 x 30 = 20 x 6 - 7 x 7 = - 3,5 x 14
120 = 120 - 49 = - 49
 Propriété 4 : Distributivité :
Soit a ; b et c trois décimaux relatifs : a x (b + c) = (a) x (b) + (a) x (c). On dit que la
multiplication dans ID est une opération distributive par rapport, à l’addition et à la soustraction.
Exemple : (- 7) (12 – 3) = - 7 x 12 + 7 x 3 = - 63
 Remarque : Soit a un décimal relatif
a x1 = 1 x a = a et ax0=0xa=0
III – 3) Exercice d’application :
1) Calcule les produits : E = (+ 5) x (-2) ; F= (- 7) x (- 3,2).
2) Calcule de deux manières différentes : 10 x (2,5 - 6,5) ; 3) Calcule G = 1 x (2,5 - 6,5) et H
= 0 x (2,5 - 6,5)
4) Calcule en utilisant l’associativité : A = (―2) × (−7) × (+5) × (+3)
IV° SOMME ALGEBRIQUE :
IV – 1) Activité
On donne l’expression A = (-13) + (-4) - (-7) - (+2) + (+8).
1) Ecrit l’expression de A sans des parenthèses.
2) Quelles sont les différentes opérations que tu auras à faire pour calculer A ?
3) Calcule A de deux manières différentes.
IV – 2) Définition :
Une somme algébrique est une suite de somme et de différences de décimaux relatifs.
IV – 3) Simplification :
Pour simplifier une somme algébrique on peut procéder comme suit :
 Supprimer les parenthèses et le signe plus du premier nombre s’il est positif.
 Appliquer si nécessaire la commutativité pour rendre performent votre travail
 Transformer la somme algébrique en une somme de décimaux relatifs.
IV - 4) Règles et Exemples :
Règle 1 : Pour calculer une expression numérique avec uniquement des additions et des
soustractions, on effectue les opérations l'une après l'autre, de la gauche vers la droite.
Exemples : Calculer à la main l'expression: A = 5−4 + 1 8 ; B = 9,2 + 5−7,7
E = 28,9 - 2,3 + 0,5 - 1,1.
Règle 2 : Pour calculer une expression numérique avec uniquement des multiplications et
des divisions, on effectue les opérations l'une après l'autre, de la gauche vers la droite.
Exemples : Calculer : C = 12 : 2 x 6 D = 1,5x10 : 2
Règle 3 :
Pour calculer une expression numérique (sans parenthèses), on effectue les multiplications
et les divisions avant les additions et les soustractions.
Exemple : Calcul de l'expression E = 25−7 x 3 + 1 : 2.
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V° PUISSANCE DANS ID :
V – 1) Définition : Soit a un nombre décimal et n un entier supérieur ou égal à 1.
On appelle puissance nième de a le produit de n facteurs égaux à a. On note : 𝐚𝐧
𝐚𝐧 = a x a x ………. x a

n facteurs égaux à a
n est l’exposant de a et 𝐚𝐧 est une puissance du nombre a. On lit « a à la puissance n »
V – 2) Règles de signes :
 Le produit d’une puissance à facteurs positifs est toujours positive : (+a) n > 0
Exemples : (+ 3) n > 0 car (+ 3) > 0
 Signe d’une puissance à facteurs négatifs
 Si le nombre de facteurs négatifs d’une puissance est pair alors le produit est positif.
En d’autres termes (−𝑎) n > 0 si n est pair. Exemple : (-12,5) 4 > 0. Car 4 est pair.
 Si le nombre de facteurs négatifs d’une puissance est impair alors le produit est négatif.
En d’autres termes (−𝑎) n < 0 si n est impair. Exemple : (−8) 13 < 0. Car 13 est impair
V – 3) Rappels propriétés sur les puissances :
Soit a et b deux décimaux et n un entier naturel supérieur ou égal à 1, on a alors
Puissance d’un produit Produit de deux puissances Puissance d’une puissance
𝐧 𝐧 𝐧 d’un même nombre
𝐚 x 𝐛 = (𝐚 𝐱 𝐛) d'un même nombre
𝐧
𝐚 x𝐚 =𝐚𝐩 𝐧+𝐏 (𝐚𝐧 ) 𝐩 = 𝐚𝐧 𝐱 𝐩
V – 4) Exercice d’application :
1) Calcule chacun des nombres décimaux relatifs ci-dessous : a = (+5)3 ; b = (−3)4 ; c =
(+1,2)2
2) Détermine l’entier naturel n dans chacune des égalités ci-dessous puis en déduire le signe
du résultat :
a) (−7) n × (−7) 3 = (−7) 9 ; b) [(−8,3) n] 5 = (−8,3) 20 ; c) (+0,8) 7 × (−n) 7 = (−1,6) 7 ;
d) 15n × (−4) n = (−60)3
VI° DIVISION DANS ID :
VI – 1) Activité
Soit a un nombre décimal relatif. Détermine dans chacun des cas a et en déduire son signe avec
< ou > : a) 12 x a = 25 alors a = … d’où a … 0 ; b) – 7 x a = 3 alors a = … d’où a … 0
c) – 7 x a = - 3 alors a = … d’où a … 0
VI – 2) Règles
 Le quotient de la division de deux décimaux relatifs de même signe est celui de
+𝑎 𝑎 𝑎 −𝑎 𝑎 𝑎
leurs valeurs absolues. Il est positif : + 𝑏 = + 𝑏 = 𝑏 et − 𝑏 = + 𝑏 = 𝑏 avec b ≠ 0
+15 −5 5 5
Exemple : =+5=5 et =+ =
+3 −3 3 3
−𝑎 𝑎
 Le quotient de deux décimaux relatifs de signes contraires est négatif : + 𝑏 = − 𝑏
5 5 −5 5
Exemple : −3 = − 3 et =− 3
3
 Remarque : On ne laisse pas le signe moins (-) au dénominateur
VI – 3) Exercice d’application :
Détermine le nombre décimal a et en déduire son signe :
a) - 302 x a = 15 ; b) – 7 x a = - 3 ; c) + 117 x a = + 3

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CHAPITRE VI

EQUATIONS ET INEQUATIONS DANS ID

DUREE : 2 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés relatives aux équations dans ID pour résoudre des problèmes de la vie ;
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Résoudre dans ID une équation du type a + 𝑥 = b ; a𝑥 = b
 Résoudre dans ID une inéquation du type : a + 𝑥 ≤ b ; a + 𝑥 < b ; a + 𝑥 ≥ b ; a + 𝑥 > b
SOURCES :
 Nouveau programme de Mathématique de Février 2006;
 Loi d’Orientation 91.22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage maths 5e
 Manuels : Excellence 6ème ; 5ème ; +Guide d’usage du programme.
 Webographie : http://www.mathovore.fr, consulté le 17/01/2015 à 21H 16 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques.
PREREQUIS : Division dans ID ; inverse ; opposé ; multiplication dans ID ; addition et
soustraction dans ID.
INTRODUCTION (5 min)
La résolution des équations initiées en 6e nous servira de base afin de permettre la résolution de
formes d’équations beaucoup plus englobant.
Dès lors l’impossibilité de résoudre dans l’ensemble 𝔻 certaines équations de la forme : a + x
= b où x est l’inconnue et a et b des paramètres deviendra un vieux souvenir.
Alors cher apprenant pour ton conseil « Ne remets pas à demain ce que tu peux faire
aujourd’hui. »

PLAN DU COURS
I° Rappel III – 1) Activité
I – 1) Opposé de deux décimaux relatifs III – 2) Méthode de résolution
I – 2) Inverse d’un décimal relatif III – 3) Exercice d’application
II° Equations du type a + 𝒙 = b IV° Inéquation du type : a + 𝒙 ≤ b ; a + 𝒙
II – 1) Activité <b;a+𝒙≥b;a+𝒙>b
II – 2) Définition IV – 1) Activité
II – 3) Méthode de résolution et Exemple IV – 2) Définition :
II – 4) Exercice d’application IV – 2) Méthode de résolution
III° Equation du type a𝒙 = b avec a≠ 𝟎 et IV – 3) Exercice d’application
𝐛
∈ ID
𝐚

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DEROULEMENT DU COURS
I° RAPPEL :
I – 1) Opposé de deux décimaux relatifs :
Deux nombres sont opposés si leur somme est nulle (égale à zéro).
Exemple : Prouve que 5 et – 5 sont deux décimaux relatifs opposés.
On a : 5 + (-5) = 5 – 5 = 0
Or, deux nombres sont opposés si leur somme est égale à 0 (nulle).
Donc 5 et – 5 sont des décimaux opposés.
I – 2) Inverse d’un décimal relatif :
Deux nombres sont des inverses si leur produit est égal à 1(un).
1
Exemple : Prouve que 5 et sont deux décimaux relatifs inverses.
5
1 5
On a : 5 x =5=1
5
Or, deux nombres sont inverses si leur produit est égale à 1 ;
1
Donc 5 et 5 sont des décimaux inverses.

II° EQUATIONS DU TYPE a + 𝒙 = b :


II – 1) Activité
a) Quelle est l’opposé de 5 ? de – 9 ?
b) Ajoute a chaque membre de l’égalité 3 + x = 7 l’opposée de 3 puis écrit le résultat
c) Ajoute à chaque membre de l’égalité a + x = b l’opposé de a puis écrit le résultat.
II – 2) Définition :
L’égalité a + 𝒙 = b où a et b sont des décimaux relatifs donnés est appelée équation
d’inconnue 𝒙.
a + 𝒙 est le premier membre de l’équation et b est son second membre.
Exemples : 3 + 𝑥 = 7 ; - 8 + 𝑥 = 5 sont des équations à une inconnue.
II – 3) Méthode de résolution et Exemples :
Pour résoudre une équation à une inconnue du type a + 𝒙 = b :
 ajoute à chaque membre l’opposé de a.
 Vérifie si le nombre b – a est appartient à l’ensemble dans lequel tu travailles.
 Ecrit l’ensemble des solutions sous forme S = {… }
Exemples : 3 + 𝒙 = 7 et - 9 + 𝒙 = - 12
𝒙=7–3 𝒙 = - 12 + 9
𝒙 = 4 ∈ ID 𝒙 = - 3 ∈ ID
S = {𝟒} S = {−𝟑}
II – 4) Exercice d’application :
Résoudre dans IN puis dans ID chacune des équations suivantes.
a) (-2, 5) + x = (-10) ; b) x + (+ 2, 5) = (+10) ; c) (-3, 5) + x = (-1) ; d) x - (+ 2, 5)
= (+5).
𝐛
III° EQUATION DU TYPE a𝒙 = b AVEC a≠ 𝟎 et 𝐚 ∈ ID :
III – 1) Activité :
1) Quel est l’inverse de 3 ? du décimal non nul a ?
2) On donne 3𝑥 = 5 multiplie chaque membre de cette égalité par l’inverse de 3
3) On donne a𝑥 = b avec a ≠ 0. Multiplie chaque membre de l’égalité par l’inverse de a.

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III – 2) Méthode de résolution :


Pour résoudre une équation du type a 𝑥 = b, il faut :
 Multiplier chaque membre de l’égalité par l’inverse de a.
 Vérifie si le résultat trouvé après simplification est dans l’ensemble de résolution.
 Ecrire la solution S.
III – 3) Exercice d’application :
Résoudre dans ID chacune des équations suivantes. a) 2 x = - 4 ; b) 5x = 10 ; c) - 5 x = - 40
IV° INEQUATION DU TYPE : a + 𝒙 ≤ b ; a + 𝒙 < b ; a + 𝒙 ≥ b ; a + 𝒙 > b :
IV – 1) Activité :
1) quel est l’opposé de 7 ?
2) On donne l’inéquation x + 7 < - 4. Ajoute à gauche et à droite de l’inégalité l’opposé de 7.
3) On donne l’inéquation x + a < b. Ajoute à gauche et à droite de l’inégalité l’opposé de a.
IV – 2) Définition :
L’inégalité a + 𝒙 < b où a et b sont des décimaux relatifs donnés est appelée inéquation
d’inconnue 𝒙.
a + 𝒙 est le premier membre de l’inéquation et b est son second membre.
IV – 2) Méthode de résolution :
 Pour résoudre une inéquation de la forme a + 𝒙 < b on ajoute à chaque membre de cette
inégalité l’opposé de a et on obtient 𝒙 < b + opp (a)
 On peut traduire la solution soit par une phrase soit graphiquement.

Exemple : Résoudre dans l’inéquation 2 + 𝑥 < - 5


2+𝑥<-5 ; 2 + (-2) + 𝑥 < - 5 + (-2) ; 𝑥<-7
L’ensemble des solutions est la partie non hachurée de la droite.
IV – 3) Exercice d’application :
Résoudre dans ID chacune des équations suivantes puis donner l’ensemble des solutions sous
la forme graphique :
a) x + 7,3  -1
b) x + (- 2,5)  -7
c) x – 3,5 < -1
d) x - (+ 2, 5) > (+5)

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CHAPITRE VII

REPRESENTATION GRAPHIQUE D’UN


TABLEAU DE CORRESPONDANCE
DUREE : 4 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser le repérage
d’un point dans le plan muni d’un repère orthogonal.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Placer un point dans le plan muni d'un repère orthogonal connaissant ses coordonnées.
 Lire les coordonnées d'un point donné dans un repère d'axes perpendiculaires.
 Représenter graphiquement un tableau de correspondance.
PRERQUIS : Projection orthogonale ; coordonnées du milieu d’un segment ; droite ;
SOURCES :
 Nouveau programme de Mathématique ;
 Loi d’Orientation 91.22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage maths 5e
 Manuels : Excellence 6ème ; 5ème ; +Guide d’usage du programme.
 Webographie : https://www.math-et-tiques.fr, consulté le 21/07/ 2019 à 10 h 45 min.
: http://www.mslp.ac-dijon.fr, consulté le 21/07/ 2019 à 11h 23 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en mathématiques :

INTRODUCTION (5 min)
Du point de vue historique, le Mathématicien DESCARTES et ses contemporains ont introduit
l’étude des notions d’abscisses et d’ordonnées dans les Mathématiques et ont réussi la
résolution de problème liés aux notions de fonction.
Du point de vue programme, cette notion n’est pas nouvelle car en 6e, vous aviez à repérer un
point sur : une droite, le plan muni d’un repère orthonormé et sur la sphère.
Dans ce chapitre, tu apprendras à faire la représentation graphique d’un tableau de
correspondance traduisant une situation de la vie courante.

PLAN DU COURS
I° Repère d'axes perpendiculaires III° Représentation graphique d’un tableau de
dans le plan correspondance
I – 1) Activité III – 1) Activité
I – 2) Définition III – 2) Méthode pour représenter un tableau de
I – 3) Exemple : correspondance
II° Coordonnées d'un point III – 3) Méthode pour lire les coordonnées d’un
II – 1) Activité point
II – 2) Méthode et Exemple III – 4) Exercice d’application
II – 3) Exercice d’application

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DEROULEMENT DU COURS
I° REPERE D'AXES PERPENDICULAIRES DANS LE PLAN :
I – 1) Activité
1) Trace un axe horizontal (xx’) munie d’un repère (O ; I)
2) Trace un axe (yy’) muni d’un repère (O ; J) perpendiculaire à (xx’) en O.

I – 2) Définition :
On appelle axe des abscisses la droite horizontale sur laquelle on lit les abscisses des points.
On appelle axe des ordonnées la droite verticale sur laquelle on lit les ordonnées des points.
Un repère d’axes perpendiculaires est dit repère orthogonal.
I – 3) Exemple :

II° COORDONNEES D'UN POINT :


II – 1) Activité
1) Trace deux droites perpendiculaires en un
point O.
2) Choisit comme échelle 1 cm sur chaque
axe.
3) Place les points A (2 ; 3) et B (-1 ; 2). Pour
cela à titre d’exemple trace en pointillés la droite
perpendiculaire à l’axe des abscisses passant par 2
puis celle perpendiculaire à l’axe des ordonnées
passant par 3. Leur intersection est le point A.
II – 2) Méthode et Exemple
Pour placer un point dans un repère (O ; I ; J), d’axes perpendiculaires :
 Trace deux droites perpendiculaires (Ox) et (Oy) appelés respectivement axe des
abscisses et axe des ordonnées
 Choisis une échelle sur chaque axe afin de pouvoir y porter toutes les valeurs
correspondantes.
 Trace en pointillés la droite perpendiculaire à l’axe des abscisses et passant par l’abscisse
donné.
 Trace en pointillés la droite perpendiculaire à l’axe des ordonnées et passant par
l’ordonnée donnée.
 Le point de rencontre (point commun) de ces droites en pointillés est le point dont tu
veux placer dans ce repère.
II – 3) Exercice d’application
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) tel que OI = OJ = 1cm.
1) Placer les points A (-2; +1); B (+2; +3) et C (-2 ; -2).
2) Que représente le point de coordonnées (0 ; 0) ?

III° REPRESENTATION GRAPHIQUE D’UN TABLEAU DE CORRESPONDANCE :


III – 1) Activité
Représente graphiquement dans un repère orthonormal, le tableau de correspondance ci-
dessous entre l’âge et le poids de bébés garçons dans un centre de santé.
Age (en mois) 1 2 5
Masse en (kg) 2,5 5 12,5
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07 juillet 2022 33
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

1. Tracer le graphique représentant la masse au cours du temps (chaque colonne représente


un point).
2. Quelle serait la masse d’un bébé au bout de 4 mois
3. Quel serait l’âge d’un bébé de masse 7,5 kg ?

III – 2) Méthode pour représenter un tableau de correspondance :


Pour représenter graphiquement un tableau de correspondance dans un repère (O ; I ; J), d’axes
perpendiculaires :
 Trace deux droites perpendiculaires (Ox) et (Oy) appelés respectivement axe des
abscisses et axe des ordonnées.
 Choisis une échelle sur chaque axe afin de pouvoir y porter toutes les valeurs
correspondantes.
 Trace en pointillés la droite perpendiculaire à l’axe des abscisses et passant par chaque
abscisse donné.
 Trace en pointillés la droite perpendiculaire à l’axe des ordonnées et passant par chaque
ordonnée donnée.
 Le point de rencontre (point commun) de ces droites en pointillés est le point dont tu
veux placer dans ce repère.
III – 3) Méthode pour lire les coordonnées d’un point
Pour déterminer graphiquement les coordonnées d’un point M placé dans un repère d’axes
perpendiculaires :
 Trace en pointillés la droite perpendiculaire à l’axe des abscisses et passant par ce point
M : tu retrouves ainsi son abscisse.
 Trace en pointillés la droite perpendiculaire à l’axe des ordonnées et passant par ce point
M : tu retrouves ainsi son ordonnée.
III 4) Exercice d’application
Arona place un tube contenant de l’eau dans un mélange réfrigérant de glace pilée et de gros
sel. Il relève la température de l’eau toutes les minutes :
1. Tracer le graphique représentant la température au cours du temps.
2. Pendant combien de temps l’eau est-elle restée liquide ?
Temps (min) 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Température (°c) 20 5,5 0,5 0 0 0 -5 -7 -10
3. Sur le repère ci- contre détermine les coordonnées des points A ; B et C.

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07 juillet 2022 34
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

La géométrie qui se constitue à l’époque des débuts de l’écriture est assez peu différente

des connaissances intuitives de l’homme ordinaire.

Ainsi, pas moins ! Personne n’ignore que PLATON avait fait inscrire au fronton de

l’entrée de son Académie « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre », et aujourd’hui, il est

peu de professions qui n’exigent certaines connaissances mathématiques, au moins

rudimentaires.

Alors, faisons sien ce cri de cœur de PLATON afin d’amener nos apprenant à comprendre

à quel point la géométrie participe à la formation de l’esprit cartésien.

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07 juillet 2022 35
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

CHAPITRE I
SYMETRIE CENTRALE

DUREE : 12 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser la résolution
des problèmes utilisant les propriétés de la symétrie centrale.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer le vocabulaire : centre de symétrie, symétrique d'une figure, deux figures
symétriques par rapport à un point.
 Reconnaitre deux figures symétriques par rapport à un point ; le centre de symétrie d'une
figure ; une figure globalement invariante par une symétrie centrale ; les propriétés de la
symétrie centrale et les configurations correspondantes…
 Construire le symétrique d'une figure donnée.
 Utiliser les propriétés de la symétrie centrale pour justifier une affirmation, une méthode
de construction.
 Comparer des longueurs, des aires.
 Résoudre des problèmes.
PREREQUIS : point ; Segment de droite, Demi-droite, Droite ; milieu d’un segment ; notion
de parallélisme ;
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Mathématiques 5e
 Manuels : CIAM 5e ; Excellence 5e
 Programme de mathématiques de 5e Février 2006
 Webographie : http://www.mathovore.fr, consulté le 20 / 01/ 2015 à 8 h 29 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en Mathématiques
INTRODUCTION (5min)
Du point de vue programme, le concept de symétrie centrale est tout à fait nouveau pour vous.
Toutefois, ce chapitre est un point fort de la géométrie car le concept de la symétrie a été abordé
en 6e avec la symétrie axiale.
L'objectif principal étant que les élèves arrivent à construire le symétrique d'un point, d'une
figure simple et à trouver des centres de symétrie éventuels.
Ainsi, par figure simple on pourra entendre : un segment, une droite, une demi-droite, un angle,
un triangle, un cercle, un rectangle... On fera essentiellement des constructions.
Toutefois, son étude sera essentiellement expérimentale car reposant sur la manipulation. En
termes d’intérêt, il nous permettra de comprendre la notion de figure symétrique. D’ailleurs, à
y voir de près, les figure symétriques sont aujourd’hui très utilisées dans l’art décoratif, dans la
physique (en optique) ; dans la tapisserie ; la couture ;…
PLAN DU COURS
I° Symétrique d'un point II° - 2) Propriété :
I° - 1) Activité : II° - 3) Exercice d’application :
I° - 2) Définition et Vocabulaires: III° Figures symétriques :
I° - 3) Exercice d’application : III° - 1) Activité :
II° Symétrique d'une figure simple : III° - 2) Propriété :
II° - 1) Activité : III° - 3) Exercice d’application :

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07 juillet 2022 36
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

DEROULEMENT DU COURS
I° SYMETRIQUE D'UN POINT :
I - 1) Activité :
1) Placer les points A ; B ; C et I distincts et non alignés du plan.
2) Construire le point A’ tel que I soit le milieu de [𝐴𝐴′]
3) Construire le point B’ tel que I soit le milieu de [𝐵𝐵′]
4) Construire le point C’ tel que I soit le milieu de [𝐶𝐶′]

I° - 2) Définition Notation et Vocabulaires:


 Définition :
Si un point O est le milieu d’un segment [𝐀𝐀′], on dit que le point A’ est le symétrique du
point A par rapport à O ou A’ est l’image de A par la symétrie central de centre O.
 Notation : 𝑺𝒐 : A ⟼ A’ on lit « A a pour symétrique A’ par la symétrie de centre O. »
 Vocabulaire :
Si A a pour symétrique A’ par 𝑺𝒐 , alors A’ a pour symétrique A par 𝑺𝒐 .
On dit que A et A’ sont symétriques par rapport à O.
 Remarque :
Le symétrique d’un point O par rapport à O est le point O lui-même.
I° - 3) Exercice d’application :
1) Placer les points M et N tel que MN = 2,5 cm. Construis le point I symétrique de M par
rapport à N.
2) que représente le point N pour le segment [𝑀𝐼] ?
II° SYMETRIQUE D'UNE FIGURE SIMPLE :
II° - 1) Activité :
1) Tracer une droite (AB) et marquer un point I tel que I ∉(AB).
2) Construire le symétrique de (AB) par rapport à I.
3) Faire le même travail pour le segment [IJ] ; pour la demi-droite[𝑀𝑁) ; pour l’angle 𝑥𝑜𝑦
̂ ;
pour un cercle C (0 ; 3cm) ; pour un carré de côté 2 cm.
4) Que constates-tu ?
II° - 2) Propriétés :
a) La symétrie centrale comme la symétrie
orthogonale conserve :
 les mesures de longueur ;
 l’alignement des points ;
 les mesures d’angle ;

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07 juillet 2022 37
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

 les milieux ;
 les aires ;
 l’orthogonalité :
 le parallélisme.
b) Par la symétrie centrale, l’image d’un point commun à
deux figures est un point commun aux deux figures
symétriques.
c) Par la symétrie centrale, l’image d’une demi-droite est une demi-droite de sens
opposé.

II° - 3) Exercice d’application :


Recopie puis complète les phrases ci-dessous :
1. Le symétrique d’un point M par rapport à un point O est le point M’ tel que ……
2. Le symétrique d’une droite par rapport à un point O est une droite ……
3. Le symétrique d’un segment par rapport à un point O est un segment ……
4. Le symétrique d’un angle par rapport à un point O est un angle …
III° FIGURES SYMETRIQUES :
III° - 1) Activité :
Soit ABCD un carré de 3 cm de côté dont les diagonales se coupent en O.
1) Quel est le centre de symétrie des segments [AC] et [BD] ?
2) Quel est le centre de symétrie de ce carré ?
3) Soit (C), un cercle passant par les points A, B, C et D. Quel est son centre de symétrie ?
4) Quelle est l’image de ABCD par rapport à son centre ?
5) Découpe-le sur du papier puis plie-le sur une de ses diagonales.
6) Comment sont les deux triangles obtenus ?
III° - 2) Propriété :
a) Si deux figures sont symétriques, par rapport à un point, alors elles sont superposables.
b) Un point O est centre de symétrie pour une figure (F) si et seulement si (F) est son
propre symétrique par rapport à O.
III° - 3) Exercice d’application :
1) Donner trois exemples de figures symétriques.
2) Quand dit-on qu’un point O est centre de symétrie pour une figure (F) ?
3) Les lettres A ; N ; K et Z ont-elles un centre de symétrie ? Justifie.

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07 juillet 2022 38
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

CHAPITRE II

LES ANGLES
DUREE : 8 HEURES
OBJECTIFS GENERAUX : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser la résolution
de problèmes en utilisant les propriétés des angles.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de la leçon, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer le vocabulaire et la configuration de deux angles opposés par le sommet,
 Restituer le vocabulaire et la configuration de deux angles alternes-internes, deux angles
alternes-externes, deux angles correspondants
 Restituer et utiliser les propriétés des angles opposés, alternes-internes, alternes-
externes, correspondants pour justifier, construire et résoudre des problèmes.
PREREQUIS : Angles adjacents ; droites sécantes ; droites parallèles.
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 5e
 Manuels : Excellence 5e ; CIAM 5e
 Programme de mathématiques 5e de Février 2006
 Webographie : http://www.mathovore.fr, consulté le 20 / 01/ 2015 à 8 h 21 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en mathématiques :

INTRODUCTION : (5 min)
La notion d’angle, n’est pas nouvelle. Elle a été abordé antérieurement jusqu’en classe de 6e.
En 5e, l’étude des angles te permet d’établir une liaison entre le parallélisme et es angles.
Pour son utilité, les angles sont utilisé dans plusieurs domaine de la vie tel qu’en tapisserie ;
dans la menuiserie ; la tapisserie ; la physique ; en géographie ; etc.
Face à son important champ d’application, il est important que chacun s’y mette.

PLAN DU COURS
I° Angles opposés par le sommet: II° - 3) Exercice d’application :
I°- 1) Activité : III° Angles formés par deux droites
I – 2) Définition : parallèles et une sécante :
I°- 3) Propriétés : III° - 1) Activité
I°- 4) Exercice d’application : III° - 2) Propriétés :
II° Angles formés par deux droites et une III° - 3) Méthode pour montrer que deux
sécante : droites sont parallèles :
II° - 1) Activité : III° - 4) Exercice d’application :
II° - 2) Position d’angles internes et externes

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07 juillet 2022 39
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

DEROULEMENT DU COURS
I° ANGLES OPPOSES PAR LE SOMMET:
I - 1) Activité :
Soit (AB) et (BC) deux droites sécantes en B. Nomme :
1) Deux angles adjacents (ils ont le même sommet ; ont un côté commun ; et sont situés
de part et d’autre de ce côté commun).
2) Deux angles non adjacents

I – 2) Définition
Deux angles non adjacents déterminés par deux droites sécantes sont dits angles opposés
par le sommet.

I - 3) Propriétés :
Deux angles opposés par le sommet ont même mesure.
Exemple : Les angles 𝐴𝑂𝐵̂ et 𝐶𝑂𝐷
̂ sont opposés par le sommet donc 𝐴𝑂𝐵 ̂ = 𝐶𝑂𝐷
̂
I - 4) Exercice d’application :
Sur la figure ci-contre nomme cinq couples d’angles opposés par le sommet

II° ANGLES FORMES PAR DEUX DROITES ET UNE SECANTE :


II - 1) Activité
On considère la figure ci-contre :
1) Tous les angles compris entre les droites (xx’) et (yy’)
sont des angles intérieurs. Nomme-les.
2) Tous les angles non compris entre les droites (xx’) et
(yy’) sont des angles externes. Nomme-les.
3) Nomme deux angles internes non adjacents et situés
de part et d’autre de la sécante (zt) : ils sont dits alternes-internes.
4) Nomme deux angles non adjacents alternes externes situés de part et d’autre de la
sécante (zt).
5) Nomme deux angles intérieurs d’un même côté puis deux angles extérieurs d’un même
côté par rapport à (zt).
6) Nomme deux angles : un extérieur et un intérieur et situés d’un même côté par rapport
à (zt). Ils sont dit correspondants.

II - 2) Positions d’angles internes et externes :


 Angles alternes internes :
Soit (D) et (D’) deux droites coupées par une sécantes (L).

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07 juillet 2022 40
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

Deux angles alternes- internes sont deux angles internes non adjacents situés de part et
d’autre de la sécante.

 Angles alternes externes :


Deux angles alternes- externes sont deux angles extérieurs non adjacents situés de part et
d’autre de la sécante.

 Angles intérieurs d’un même côté


Deux angles intérieurs d’un même côté sont deux angles intérieurs situés d’un même côté
par rapport à la sécante.

 Angles extérieurs d’un même côté


Deux angles extérieurs d’un même côté sont deux angles extérieurs situés d’un même côté
par rapport à la sécante.

 Angles correspondants
Deux angles correspondants sont deux angles non adjacents l’un interne, l’autre externe
situés d’un même côté par rapport à la sécante.

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07 juillet 2022 41
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

II - 3) Exercice d’application :
Reproduit la figure ci-contre puis nomme :
1) Deux angles alternes internes.
2) Deux angles alternes externes.
3) Deux angles intérieurs d’un même côté.
4) Deux angles extérieurs d’un même côté.
5) Deux angles correspondants
III° PROPRIETES D’ANGLES FORMES PAR DEUX DROITES PARALLELES ET
UNE SECANTE :
III - 1) Activité :
1) Marque trois points non alignés A, B et C tel que (AB) et (AC soient sécantes en A puis
̂.
trace l’angle 𝐵𝐴𝐶
2) Construis les symétrique A’ et B’ respectifs de B et C par rapport à C.
3) Quelle est la position relative de (AB) et (A’B’) ?
4) Compare les angles 𝐵𝐴𝐶̂ et 𝐵′𝐴′𝐶̂ puis indique leur position relative.
5) Marque d’autres points sur les droites puis nomme et compare :
a) Deux angles alternes externes puis compare-les.
b) Deux angles correspondant puis compare-les.
c) Deux angles intérieurs d’un même côté puis compare-les.
d) Deux angles extérieurs d’un même côté puis compare-les.
III - 2) Propriétés :
Deux droites parallèles coupées par une sécante déterminent :
 Deux angles alternes internes égaux :

 Deux angles alternes externes égaux :

 Deux angles correspondants égaux :

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07 juillet 2022 42
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

 Deux angles intérieurs d’un même côté supplémentaires :

 Deux angles extérieurs d’un même côté supplémentaires :

III - 3) Méthode pour montrer que deux droites sont parallèles :


Deux droites sont parallèles si elles forment avec une sécante :
 Deux angles alternes -internes égaux.
 Deux angles alternes -externes égaux.
 Deux angles correspondants égaux.
 Deux angles intérieurs (respectivement extérieurs) d’un même côté
supplémentaires.
III° - 4) Exercice d’application :
On considère la figure ci-dessous
̂ et 𝑡 ̂
1) Compare les angles 𝑥′𝐵𝑡′ 𝐶𝑦 après avoir précisé
leur position relative.
2) Démontre que les droites (xx’) et (yy’) sont parallèles.
3) Les droites (zz’) et (tt’) sont parallèles.
Citer puis compare deux angles : Alternes internes – Alternes externes- correspondants-
opposés par le sommet- intérieurs – extérieurs – adjacents supplémentaires.

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07 juillet 2022 43
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CHAPITRE III

LES TRIANGLES
DUREE : 12 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés du triangle (somme des angles, centre du cercle circonscrit, orthocentre) et les
propriétés des triangles particuliers et leurs reconnaissances pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer et utiliser la propriété de la somme des angles d'un triangle.
 Restituer la définition du centre du cercle circonscrit et de l'orthocentre.
 Restituer et utiliser les propriétés : les trois médiatrices sont concourantes, les trois
hauteurs sont concourantes.
PREREQUIS : Les angles ; les droites ;
SOURCES
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 5e
 Manuels : Excellence 5e ; CIAM 5e
 Programme de mathématiques de Février 2006
 Webographie : http://www.debart.fr/pdf/triangle_college.pdf, consulté le 11/ 04/ 2015
à 09 h 13 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en mathématiques :
PLAN DU COURS
I° Somme des angles d'un triangle III – 4) Exercice d’application
I – 1) Activité IV° Triangle Isocèle
I – 2) Propriété : IV – 1) Activité
I – 3) Exercice d’application IV – 2) Propriété :
II° Droites remarquables : III – 3) Propriété de reconnaissance
II – 1) Activité d’un triangle isocèle.
II – 2) Hauteur : orthocentre IV – 4) Exercice d’application
II – 3) Médiatrice : centre du cercle circonscrit V° Triangle équilatérale
II – 4) Exercice d’application V – 1) Activité
III° Triangle rectangle V – 2) Propriété :
III – 1) Activité III – 3) Propriété de reconnaissance
III – 2) Propriété : d’un triangle équilatéral.
III – 3) Propriété de reconnaissance d’un triangle V – 4) Exercice d’application
rectangle.
INTRODUCTION (5min)
Du point de vue historique, la notion triangle a intéressé beaucoup de mathématiciens comme
Thalès qui a caractérisé dans un triangle isocèle les angles à la base ; les angles opposés par le
sommet et la nature d’un triangle et tel qu'un de ses côtés soit un diamètre du cercle.
Du point de vue programme, l’étude des triangles entamée jusqu’en 6e sera consolidée sur celle
des hauteurs et médiatrices d’une part et sur les triangles particulier d’autre part.
Etant donné que les propriétés que nous découvrirons étaient utilisées par les égyptiens dans la
construction de leurs Pyramides, alors il est important d’attirer l’attention de chacun.

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07 juillet 2022 44
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DEROULEMENT DU COURS
I° SOMME DES ANGLES D'UN TRIANGLE :
I – 1) Activité : Etude expérimentale
1) Qu’est-ce qu’un angle plat ?
2) Trace un triangle ABC quelconque sur une feuille puis code ses angles.
3) Soit H le pied de la hauteur issu de A.
4) Découpe le triangle.
5) Ramène tous les sommets A, B et C au point H
6) Donne une conclusion sur la somme des angles d’un triangle.
I – 2) Propriété :
La somme des angles d'un triangle est égale à
180°.

I – 3) Exercice d’application
ABC est triangle, compléter le tableau.
Mes A 30° 63,5° 45° 20°
Mes B 60° 13° 90°
Mes C 13,5° 45° 29°

II° DROITES REMARQUABLES :


II – 1) Activité
1) Construis un triangle quelconque ABC.
2) Construis ses trois hauteurs. Que constates-tu ?
3) Construis un autre triangle IJK ainsi que ses trois médiatrices.
4) Que remarques –tu ?
5) Construis un cercle passant par les points I, J et K. Quel est son centre ?
II – 2) Hauteur :
Dans un triangle, les trois hauteurs sont concourantes en un point appelé
orthocentre du triangle.
II – 3) Médiatrice :
 Dans un triangle, les trois médiatrices
sont concourantes en un point.
 Dans un triangle, le point d’intersection de ses
médiatrices est le centre du cercle passant par les sommets du
triangle. On l’appelle centre du cercle circonscrit à ce triangle.
II – 4) Exercice d’application
1. Construire un triangle ABC tel que : AB = 5cm ; AC = 4cm
et BC = 6cm.
2. Tracer les droites (d) et (d’) médiatrices respectifs des segments [AB] et [BC].
3. Construire le cercle (c) circonscrit à ABC.
4. Tracer les droites (∆) et (∆’) hauteurs respectives passant par les points A et C.

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07 juillet 2022 45
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III° TRIANGLE RECTANGLE :


III – 1) Activité
1) Construis un triangle ABC rectangle en A.
̂?
2) Quelle est la mesure de l’angle 𝐵𝐴𝐶
3) Rappelle la somme des angles de ce triangle
4) Quelle est la mesure de la somme des angles 𝐴𝐵𝐶̂ et 𝐴𝐶𝐵 ̂?
5) Construis le milieu I de l’hypoténuse [BC].
6) Construis le cercle de centre I passant par A. Quelle est la position relative du triangle
par rapport à ce cercle ?
7) Compare les distances AI ; BI et CI.

III – 2) Propriétés :
 Dans un triangle rectangle, les angles aigus sont
complémentaires.
En d’autres termes, si ABC un triangle rectangle en A alors
̂ + 𝐴𝐶𝐵
𝐴𝐵𝐶 ̂ = 90°
 Dans un triangle rectangle, le cercle circonscrit a pour
centre le milieu de l’hypoténuse.
 Dans un triangle rectangle, le milieu de l’hypoténuse
est équidistant de ses sommets.
En d’autres termes, si ABC est un triangle rectangle en A et
I milieu de l’hypoténuse [BC] alors AI = BI = CI
III – 3) Propriété de reconnaissance d’un triangle rectangle.
 Si un triangle a deux angles complémentaires alors ce triangle est rectangle.
En d’autres termes, si ABC un triangle et 𝐴𝐵𝐶 ̂ + 𝐴𝐶𝐵 ̂ = 90° alors ce triangle est rectangle
en A.
 Si on joint un point d’un cercle aux extrémités d’un de ses diamètres ne contenant
pas ce point alors on obtient un triangle est rectangle en ce point.
En d’autres termes, si (C) est un cercle ; A ∈ (C) et [BC] un diamètre du cercle (C) alors ABC
est un triangle rectangle en A.
 Si dans un triangle le milieu d’un côté est équidistant de ses sommets alors ce
triangle est rectangle.
Exemple : Si ABC est un triangle et I milieu de [BC] et AI = BI = CI alors ce triangle est
rectangle en A.
III – 4) Exercice d’application
Construire un triangle ABC tel que : AB =6 cm ; mes A = 40° et mes B= 50°.
2. Quelle est la nature du triangle ABC ? Justifier puis calculer mes C.
3. Construis le cercle circonscrit au triangle ABC.
IV° TRIANGLE ISOCELE :
IV – 1) Activité
1) Construis un triangle ABC isocèle en A puis son axe de symétrie (D).
2) Que représente la droite (D) pour le segment [BC] ?
3) Marque le point I, intersection des droites (BC) et (D).
a) Quelle est l’image de A par rapport à la droite (D) ?
b) Quelle est l’image de B par rapport au point I ?
̂ et 𝐴𝐶𝐵
c) Justifie que les angles 𝐴𝐵𝐶 ̂ ont même mesure.

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07 juillet 2022 46
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

IV – 2) Propriété :
 Un triangle isocèle a un axe de symétrie qui est la médiatrice du côté opposé au
sommet principal.
Autrement dit, si ABC est un triangle isocèle en A et I milieu de [BC]
alors (AI) est un axe de symétrie de ABC.
 Dans un triangle isocèle, les deux angles à la base sont égaux.
̂ = 𝐴𝐶𝐵
Autrement dit, si ABC est un triangle isocèle en A alors 𝐴𝐵𝐶 ̂
(Des côtés égaux s’opposent à deux angles égaux.)
IV – 3) Propriété de reconnaissance d’un triangle isocèle.
 Si un triangle a un axe de symétrie, alors il est isocèle.
Autrement dit, si ABC est un triangle et (D) un axe de symétrie de ABC alors il est isocèle.
 Si un triangle a deux angles égaux alors il est isocèle.
̂ = 𝐴𝐶𝐵
Autrement dit, si ABC est un triangle tel que 𝐴𝐵𝐶 ̂ alors il est isocèle en A.
IV – 4) Exercice d’application :
B =100° et mes ̂
1. Tracer un triangle ABC tel que : BC = 5cm ; mes ̂ C = 40°.
B et ̂
2. Tracer les bissectrices des angles ̂ C ; on appelle I leur point d’intersection.
3. Tracer par I la parallèle à la droite (BC) ; elle coupe (AB) en M et (AC) en N.
4. Calculer la mesure des angles du triangle MIB.
5. En déduire que MIB est triangle isocèle en M.
V° TRIANGLE EQUILATERAL :
V – 1) Activité :
1) Construis un triangle équilatéral ABC puis ses axes de symétrie.
2) Justifie que ses angles ont même mesure.
V – 2) Propriété :
 Un triangle équilatéral a trois axes de symétrie qui sont les
médiatrices de ses côtés.
Autrement dit, si ABC est un triangle équilatéral et I milieu de [BC]
alors (AI) est un axe de symétrie de ABC.
 Dans un triangle équilatéral, les trois angles sont égaux et
mesure chacun 60°.
̂ = 𝐴𝐶𝐵
Autrement dit, si ABC est un triangle équilatéral alors 𝐴𝐵𝐶 ̂ = 𝐵𝐴𝐶
̂ = 60°.
V – 3) Propriété de reconnaissance d’un triangle équilatéral.
 Si un triangle a deux axes de symétrie, alors il est équilatéral.

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07 juillet 2022 47
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

Autrement dit, si ABC est un triangle et (D) et (D’) ses axes de symétrie alors il est
équilatéral.
 Si un triangle a trois angles égaux alors il est équilatéral.
̂ = 𝐴𝐶𝐵
Autrement dit, si ABC est un triangle tel que 𝐴𝐵𝐶 ̂ = 𝐵𝐴𝐶
̂ alors il est équilatéral.
 Remarque :
Dans un triangle équilatéral le point de concours des axes de symétrie est à la fois :
 centre du cercle circonscrit
 Centre du cercle inscrit
 Orthocentre
 médiatrices ; médianes ; hauteurs, et bissectrices.
V – 4) Exercice d’application
1. Trace le triangle EFG tel que EF = 5 cm, EG = 5 cm et F̂EG = 60°.
2. Quelle est la nature du triangle EFG ? Justifie ta réponse.
3. Soit I le milieu de [EF].
a. Justifie que la droite (GI) est la médiatrice du segment [EF].
b. Déduis-en la nature du triangle EIG.
4. Marque le point J milieu de [EG].
a. Montre que les droites (IJ) et (GF) sont parallèles.
b. Justifie que le triangle EIJ est équilatéral.

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CHAPITRE IV

PARALLELOGRAMME
DUREE : 8 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés du parallélogramme pour démontrer le parallélisme de deux droites, l’alignement
de trois points, justifier qu’un point est milieu d’un segment, calculer et comparer des aires.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Construire un parallélogramme à l'aide de la règle et du compas.
 Déterminer le centre de symétrie d'un parallélogramme.
 Restituer et utiliser les propriétés du parallélogramme.
 Reconnaitre qu’un quadrilatère est un parallélogramme à l’aide : Des côtés opposés
parallèles 2 à 2, Les diagonales de même milieu, Des égalités d’angles opposés, Les
angles consécutifs supplémentaires,
 Utiliser les propriétés du parallélogramme pour : démontrer le parallélisme de deux
droites, démontrer l’alignement de trois points ;
 Justifier qu’un point est milieu d’un segment, calculer et comparer des aires
PREREQUIS : Position de droites dans le plan ; symétrie.
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 5e
 Manuels : Excellence 5e ; CIAM 5e
 Programme de mathématiques de Février 2006
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 13 h 57 min
 Encyclopédie des connaissances actuelles en mathématiques :
PLAN DU COURS
I° Parallélogramme II – 2 – 1) Propriété relative aux supports
I – 1) Activité des côtés opposés :
I – 2) Propriétés : II – 2 – 2) Propriété relative aux
I – 2 – 1) Propriété relative aux diagonales : diagonales :
I – 2 – 2) Propriété relative aux côtés opposés : II – 2 – 3) Propriété relative aux angles
I – 2 – 3) Propriété relative aux angles : opposés :
I – 3) Exercice d’application : II – 3) Exercice d’application :
II° Reconnaissance d’un parallélogramme III° Aire du parallélogramme :
II – 1) Activité : III – 1) Activité :
II – 2) Propriétés de reconnaissance d’un III – 2) Calcule d’aire du
parallélogramme : parallélogramme ;
III – 3) Exercice d’application :
INTRODUCTION : (5min)
Du point de vue de programme, l’étude des parallélogrammes n’est pas nouvelle. Elle a connu
un début de réelle formalisation mathématique en 6e sur une reconnaissance de sa configuration.
En 5e, il s’agira pour vous d’utiliser ses propriétés et ses caractérisations, deux concepts à ne
pas confondre, pour justifier sa reconnaissance et résoudre des problèmes de la vie courante.
La configuration du parallélogramme est d’une très grande utilité pour l’homme car il l’utilise
en menuiserie ; en art décoratif, en artisanal, …

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07 juillet 2022 49
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DEROULEMENT DU COURS
I° PARALLELOGRAMME :
I – 1) Activité
1) Construis un parallélogramme ABCD de centre O.
2) Que représente le point O pour les diagonales [AC]. et [BD] ?
3) Compare les côtés opposés. Justifie ta réponse.
4) Trace la demi – droite [𝐷𝑥) contenant le point A puis précise la position des angles
̂ ̂.
𝐵𝐴𝑥 et 𝐶𝐵𝐴
5) Recopie et complète :
a) ̂ ̂.
𝐵𝐴𝑥 … 𝐶𝐵𝐴
b) ̂ ̂ = …°
𝐷𝐴𝐵 + 𝐵𝐴𝑥
c) ̂ ̂ = …° ; donc ̂
𝐷𝐴𝐵 + 𝐶𝐵𝐴 ̂ sont des angles ….
𝐷𝐴𝐵 et 𝐶𝐵𝐴
I – 2) Propriétés :
I – 2 – 1) Propriété relative aux diagonales :
 Dans un parallélogramme, les diagonales se
coupent en leur milieu.
I – 2 – 2) Propriété relative aux côtés opposés :
 Dans un parallélogramme, deux côtés opposés
quelconques ont même longueur.
I – 2 – 1) Propriété relative aux angles :
 Dans un parallélogramme, deux angles opposés quelconques ont même mesure.
 Dans un parallélogramme, deux angles consécutifs sont supplémentaires.
I – 3) Exercice d’application
RSUT est un parallélogramme. Justifie que :
a) TU = RS ; b) 2×RI = RU où I est le point d'intersection de [RU] et [ST] ; c) ̂
TUS = ̂
TRS.
II° RECONNAISSANCE D’UN PARALLELOGRAMME :
II – 1) Activité
1) Marque trois points non aligné A, B et O.
2) Construis les points C et D symétriques respectifs des points A et B par rapport à O.
3) Que devient le point O pour les segments [AC]. et [BD] ?
4) Quelle est l’image des segments [AB] et [AD] par la symétrie centrale de centre O ?
En déduire la position relative des droites (AB) et (AD) ; (AD) et (BC).
5) Compare AB et CD puis AD et BC en justifiant.
II – 2) Propriétés de reconnaissance d’un parallélogramme :

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« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

II – 2 – 1) Propriété relative au support des côtés opposés :


 Si un quadrilatère a ses côtés parallèles 2 à 2, alors
c’est un parallélogramme.
 Si un quadrilatère a ses côtés opposés de même
longueur, alors c’est un parallélogramme.
II – 2 – 2) Propriété relative aux diagonales :
 Si les diagonales d’un quadrilatère ont même milieu,
alors c’est un parallélogramme.
Autrement dit, si ABCD est quadrilatère et I milieu de [AC] et [BD] alors ABCD est un
parallélogramme.
II – 2 – 3) Propriétés relative aux angles :
 Si un quadrilatère a ses angles opposés de même mesure alors c’est un
parallélogramme.
Autrement dit, si ABCD est un quadrilatère et 𝐴 ̂= ̂ 𝐶 et ̂ 𝐵= 𝐶̂ alors ABCD est un
parallélogramme.
 Si dans un quadrilatère, deux paires d’angles consécutifs quelconques sont
complémentaire alors c’est un parallélogramme.
Autrement dit, si ABCD est quadrilatère et 𝐴 ̂+ ̂𝐵 = 180° alors ABCD est un parallélogramme.
II – 3) Exercice d’application :
1) Construis le triangle ABC tel que : AB= 5 cm ; 𝐴 ̂ = 30° et 𝐵̂ = 50°.
2 – a) Place le point I milieu du segment [BC].
b) Place le point K symétrique de A par rapport au point I.
3) Quelle est la nature du quadrilatère ABKC ? Justifie ta réponse.
4) Calcule les mesures des angles 𝐶𝐾𝐵̂ , 𝐴𝐵𝐾
̂ et 𝐴𝐶𝐾 ̂
III° AIRE DU PARALLELOGRAMME
III – 1) Activité :
La figure ABCD est un parallélogramme. Par A et B, on trace les
perpendiculaires à (DC) respectivement en A’ et B’.
1) Que représente le segment [AA’] pour le parallélogramme
ABCD ?
2) Découpe le triangle ADA’ puis fait le glisser suivant (DC) de
sorte que [AD] et [BC] se superposent.
3) Quel type de quadrilatère obtiens-tu ? Calcule son aire.
4) Par comparaisons quelle est alors l’aire du quadrilatère ABCD ?
III – 2) Définition:
L’aire A d’un parallélogramme est égale au produit produis de la longueur d’un côté
choisi comme base B par la hauteur H correspondante. A = Base x Hauteur = B x H
 Remarque :
[AA’] et [DD’] étant deux hauteurs d’un même parallélogramme alors
[DC] et [AD] peuvent être considéré comme leurs bases respectives.
Donc pour tout parallélogramme, il y a deux façons pour calculer
son aire.
III – 3) Exercice d’application :
Calcule l’aire d’un parallélogramme de base 6 cm et de hauteur 11 cm.
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CHAPITRE V

LES AUTRES QUADRILATERS

DUREE : 10 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser l’utilisation
des propriétés des quadrilatères et leurs reconnaissances pour résoudre des problèmes.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Restituer et utiliser les propriétés d'un trapèze
 Reconnaitre qu'un quadrilatère est un trapèze, à partir de la définition ; qu'un
quadrilatère est un trapèze isocèle à l'aide des égalités d'angles.
 Construire un trapèze à l'aide d'un compas et d'une règle
 Restituer puis Utiliser les propriétés d'un rectangle pour : démontrer que des droites sont
concourantes ; parallèles, perpendiculaires ; démontrer qu'un point est milieu d'un
segment; calculer des mesures d'angles ; démontrer l'alignement de trois points ; calculer
et comparer des longueurs, des aires
 Reconnaitre qu'un quadrilatère est un rectangle à partir de la définition.
 Construire un rectangle à l'aide d'un compas et d'une règle.
PREREQUIS : Notion élémentaire de ces quadrilatères ; Droites ;
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 5e
 Manuels : Excellence 5e ; CIAM 5e
 Programme de mathématiques de Février 2006
 Webographie : http://www.maths-videos.com, consulté le 26/ 01/ 13 h 57 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en mathématiques :

PLAN DU COURS
I° RECTANGLE III° LOSANGE
I – 1) Activité III – 1) Activité
I – 2) Définition III – 2) Définition
I – 3) Propriétés III – 3) Propriétés
I – 4) Propriété de reconnaissance d’un III – 4) Propriété de reconnaissance d’un
rectangle losange
I – 5) Aire d’un rectangle III – 5) Aire d’un trapèze
I – 6) Exercice d’application III – 6) Exercice d’application
II° TRAPEZE IV° CARRE
II – 1) Activité IV – 1) Activité
II – 2) Définition IV – 2) Définition
II – 3) Propriétés IV – 3) Propriétés
II – 4) Propriété de reconnaissance d’un IV – 4) Propriété de reconnaissance d’un
trapèze carré
II – 5) Aire d’un trapèze IV – 5) Aire d’un rectangle
II – 6) Exercice d’application IV – 6) Exercice d’application

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« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

INTRODUCTION (5min)
Du point de vue programme, l’étude du parallélogramme n’est pas nouvelle. Elle a été initiée
depuis l’école élémentaire. En 6e, son étude t’as permis de le définir et de reconnaitre sa
configuration.
En 5e, il son étude te permettra d’utiliser ses propriétés et ses caractérisations pout justifier
sa, reconnaissance mais également pour résoudre des problèmes de parallélisme et
d’alignement de points.
Comme les autres figures géométriques, le parallélogramme est aussi très utilisé en menuiserie,
en Art, en Architecture,…

DEROULEMENT DU COURS
I° RECTANGLE :
I – 1) Activité
1) Construis un triangle ABD rectangle en A.
2) Construis le point I milieu de [𝐵𝐷] et le point C symétrique de A par rapport à I.
̂ et 𝐵𝐶𝐷
3) Quelle est la nature des angles 𝐴𝐷𝐶 ̂ justifie ta réponse.
4) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
5) Que représente le point I pour ses diagonales [𝐴𝐶] et [𝐵𝐷] et compare leur longueur.
6) Que constituent les médiatrices des côtés de ABCD ?
7) Donne la formule qui permet de calculer son aire.
I – 2) Définition :
Un rectangle est un quadrilatère qui a quatre
angles droits.
(AB) ⊥(BC) ; (BC) ⊥ (DC) ; (DC) ⊥ (AD) et
(DA) ⊥ (AB)
I – 3) Propriétés :
 Dans un rectangle les diagonales se coupent en leur
milieu et ont la même longueur.

Autrement dit, si [𝐴𝐶] et [𝐵𝐷] sont les diagonale du rectangle


ABCD alors AC = BD et [𝐴𝐶] et [𝐵𝐷] ont même milieu.

 Dans un rectangle les médiatrices des côtés sont ses deux axes de symétrie.
Autrement dit, si ABCD est un rectangle et (D) et (D’)
les médiatrices respectives de [𝐴𝐵] et [𝐵𝐶] alors (D) et
(D’) sont axes de symétrie de ABCD.
 Dans un rectangle, les diagonales et les axes de
symétrie se coupent en son centre de symétrie.
I – 4) Propriété de reconnaissance d’un rectangle :

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« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

 Si un quadrilatère a trois angles droits alors c'est un


rectangle.
 Si un parallélogramme a un angle droit alors c'est un
rectangle.
Autrement dit, si ABCD est un parallélogramme et 𝐴𝐵𝐶 ̂ = 90°
alors ABCD est un rectangle.
 Si un parallélogramme a ses diagonales de même longueur alors c'est un rectangle.
Autrement dit, si ABCD est un parallélogramme et AC = BD alors ABCD es un rectangle.
II – 5) Aire d’un rectangle

L’aire A d’un rectangle est le produit de Longueur L et de sa largeur l : A = L x l

II – 6) Exercice d’application
1. Citer deux des propriétés du rectangle.
2. Comment reconnaître un rectangle ? Donner deux exemples.
Trace deux diamètres [AB] et [CD] non perpendiculaires d’un cercle (c).
3. Quelle est la nature du quadrilatère ACBD ? Justifier réponse.
4. Calcul l’aire d’un champ rectangulaire de 150 m de long sur 100 m de large.

II° TRAPEZE :
II – 1) Activité
1) Construis un triangle MBC quelconque.
2) Marque un point A sur [MB] puis trace la parallèle à (BC) passant par A. Elle coupe
(AC) en D.
3) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
4) La perpendiculaire à la droite (BC) passant par le point A, coupe la droite (BC) en E.
Quelle est la nature du quadrilatère AECD ?
5) On place un point F sur le segment [BC] tel que AB = DF. Quelle est la nature du
quadrilatère ABFD ?
6) Soit (D) la médiatrice commune des segments [AD] et [BF]. Que représente (D) pour le
quadrilatère ABFD ?
II – 2) Définition :
Un trapèze est un quadrilatère qui a deux côtés de
support parallèles et deux autres côtés sécants.
II– 3) Propriétés
 Un quadrilatère qui a seulement deux côtés de
support parallèles et deux autres sécants est un trapèze.
Autrement dit, si (AB) // (CD) et (AD) et (BC) sécantes alors ABCD est un trapèze de bases
B et [BC].

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07 juillet 2022 54
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

 Un trapèze rectangle est un trapèze qui a un angle


droit.
̂ = 90° alors
Autrement dit, si ABCD est un trapèze et 𝐵𝐴𝐷
ABCD est un trapèze rectangle en A.

 Un trapèze isocèle est un trapèze dont les côtés sécants ont même longueur.
Autrement dit, si ABCD est trapèze de bases [AB] et
[DC] et AD = BC alors ABCD est un trapèze isocèle.

 La médiatrice commune des bases est l’unique


axe de symétrie dans un trapèze isocèle.
Autrement dit, si ABCD est un trapèze isocèle et (D)
la médiatrice commune de [AB] et [DC] alors (D) est son axe de symétrie.

II – 4) Propriété de reconnaissance d’un trapèze


 Si un trapèze à un angle droit alors il rectangle.
 Si un trapèze a deux angles à la base de même mesure alors il est isocèle.
 Si un trapèze a un axe de symétrie qui est la médiatrice de ses bases alors il est isocèle.

II – 5) Aire d’un trapèze


L’aire A d’un trapèze est égale à la somme de ses bases multiplié par la hauteur divisé par
1
deux. A = 2 (B + b) x h
II – 6) Exercice d’application
1) Donne la définition d’un trapèze
2) Construire un trapèze isocèle MNPQ connaissant les bases : MN= 4,5cm ; PQ= 8,5
cm et le côté oblique mesure 4cm.
3) Après avoir mesuré la hauteur du trapèze, calculer l’aire de MNPQ.
4) Construis la droite (D) son axe de symétrie de MNPQ. Elle coupe respectivement (MN)
en A et (PQ en B. Justifie la nature du quadrilatère ANPB.

III° LOSANGE :
III – 1) Activité
1) Trace un segment [AC] puis construis sa médiatrice (D). Elle coupe (AC) en I.
2) Marque un B sur (D) tel que B∉ [AC]. Quelle est la nature du triangle ABC ? Que
représente la droite (D) pour le triangle ABC ?
3) Construis le point D symétrique du point B par rapport au point I.
4) Comment sont les côtés du quadrilatère ABCD ?
5) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
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III – 2) Définition
Un losange est un quadrilatère dont les quatre côtés sont
égaux.
Autrement dit, si ABCD est losange alors AB = BC = CD =
AD
III – 3) Propriétés
 Dans un losange, les diagonales se coupent en leur
milieu et sont perpendiculaires.
Autrement dit, ABCD est un losange alors (AC)⊥ (BD) et [𝐴𝐶] et [𝐵𝐶] ont même milieu.
 Un losange admet pour centre de symétrie le point de concours de ses diagonales.
 Les diagonale d’un losange son ses axes de symétrie.
III – 4) Propriété de reconnaissance d’un losange :
 Si un parallélogramme a deux côtés consécutifs de même longueur alors ce
parallélogramme est un losange.
Autrement dit, si ABCD est un parallélogramme et AB = AD alors ABCD est losange
 Si un parallélogramme a ses diagonales perpendiculaires alors c’est un losange.
Autrement dit, si ABCD est un parallélogramme et (AC)⊥ (BD) alors ABCD est un losange.
 Si un parallélogramme a une diagonale qui est en même temps bissectrice alors
c'est un losange.
III – 5) Aire d’un losange.
L’aire A d’un losange est égale au produit de sa grande diagonale D et de sa petite diagonale
1
d divisé par deux : A = 2 D x d

III – 6) Exercice d’application :


1) Citer deux les propriétés du losange.
2) Comment reconnaître un losange? Donner deux exemples.
3) Trace deux cercles (c1) et (c2) concentriques de centre O.
4) le segment [AB] est un diamètre de (c1) et [CD] est un diamètre (c2). Les droites (AB)
et (CD) sont perpendiculaires.
5) Quelle est la nature du quadrilatère ACBD ? Justifier réponse.
IV° CARRE :
IV – 1) Activité :
1) Construis un cercle (C) de centre O puis traces dz deux de ses diamètres [𝐴𝐶] et [𝐵𝐶]
tel que (AC)⊥ (BD)
2) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
3) Justifie que le quadrilatère ABCD est un losange.

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4) Que constituent ses diagonales et ses médiatrices ?


IV – 2) Définition
Un carré est un quadrilatère qui a quatre côtés de même longueur et quatre angles droits.
Autrement dit, si ABCD est un carré alors AB = BC = CD = DA et 𝐴̂ = 𝐵̂ = 𝐶̂ = 𝐷
̂ = 90°
IV – 3) Propriétés
 Un carré est un quadrilatère qui est à la fois un rectangle et
un losange.
 Les diagonale d’un carré sont perpendiculaires et de même
longueur.
Autrement dit, si ABCD est un carré alors (AC)⊥ (BD), AC = BD et
[𝐴𝐶] et [𝐵𝐶] ont même milieu.
 Un carré a quatre axes de symétrie et un centre de symétrie.
 Un carré a toutes les propriétés du rectangle et du losange.

IV – 4) Propriété de reconnaissance d’un rectangle


 Le carré est un losange particulier :
 Si un losange a un angle droit alors c’est un carré.
̂ = 90° alors ABCD est un
Autrement dit, si ABCD est losange et 𝐴𝐵𝐶
carré.
 Si un losange a deux diagonales de même longueur alors c’est
un carré.
Autrement dit, si ABCD est losange AC = BD alors ABCD est un carré.

 Le carré est un rectangle particulier :


 Si un rectangle a deux côtés consécutifs de même longueur alors c’est un carré.
Autrement dit, si ABCD est un rectangle et AB = BC alors ABCD
est un carré.
 Si un rectangle a ses diagonales perpendiculaires alors
c’est un carré.
Autrement dit, si ABCD est rectangle et (AC)⊥ (BD) alors
ABCD est un carré.
IV – 5) Aire d’un carré
L’aire A d’un carré est égale au produit de son côté C par son côté C: A = C x C = C².
IV – 6) Exercice d’application :
1) Construis un triangle ABD rectangle et isocèle en A.
2) Trace le cercle de centre D et passant par le point A. Trace le cercle de centre B et
passant par le point A. Ces deux cercles se coupent aux points A et C.
3) Démontre que le quadrilatère ABCD est un carré.

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CHAPITRE VI

GEOMETRIE DANS L’ESPACE


DUREE : 7 HEURES
OBJECTIF GENERAL : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra maîtriser le
développement de la perception de l’espace à l’aide du prisme droit.
OBJECTIFS SPECIFIQUES : Au terme de ce chapitre, l’apprenant devra être capable de :
 Représenter un prisme droit et reconnaitre sa représentation plane.
 Lire et interpréter la représentation plane d'un prisme droit.
 Restituer le vocabulaire relatif au prisme droit
 Utiliser le vocabulaire relatif au prisme droit pour le décrire.
 Lire le patron d'un prisme droit.
 Interpréter le patron d'un prisme droit.
 Reconnaitre un patron d'un prisme droit.
 Construire le patron d'un prisme droit dont la base est un polygone.
PREREQUIS : position relative de droite ; notion de plan ;
SOURCES :
 Loi d’orientation 91. 22 du 16 Février 1991 ; Guide d’Usage de Maths 5e
 Manuels : Excellence 5e ; CIAM 5e
 Programme de mathématiques de Février 2006
 Webographie : http://www.mathadoc.net, consulté le O4/ O8/ 2019 à 11 h 12 min.
https://maths-pdf.fr, consulté le O4/ O8/ 2019 à 11 h 40 min.
 Encyclopédie des connaissances actuelles en mathématiques :
 PLAN DU COURS
I° Description et représentation du prisme II – 1) Activité
droit. II – 2) Parallélisme dans l’espace
I – 1) Activité II – 3) Orthogonalité dans l’espace
I – 2) Définition : II – 4) Exercice d’application
I – 3) Représentation et Vocabulaire III° Calcul d’aire et de volume du
I – 4) Développement et patron du prisme droit prisme droit :
I – 4) Exercice d’application : III – 1) Aire d’un prisme
II° Parallélisme et orthogonalité dans III – 2) Volume d’un prisme
l’espace III – 3) Exercice d’application
INTRODUCTION (5min)
Depuis, PLATON (4e S. av. J. C →5 Solides : cube, tétraèdre, octaèdre, dodécaèdre,
icosaèdre.), en passant par EUCLIDE (330 – 275 av. J. C → « Les éléments » : livres XI, XII
et XIII), OZANAM (1640 - 1717 → perspective cavalière ou militaire), MONGE (1746 –
1818 → renouveau de la géométrie) et POINSOT (1777 – 1859 → polyèdres croisés, la
géométrie dans l’espace a toujours préoccupée le quotidien des hommes en général et du
mathématicien en particulier.
Du point de vue programme, la géométrie dans l’espace est un concept nouvel. Il vous permet
de bien lire un dessin, le parallélisme. Il s’agira alors de consolider, vos connaissances sur le
calcul d’aire et de volume d’objets en forme de prisme droit dont certain nous sont déjà familiers
(boîte d’allumettes ; savon ; paquet, …)

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07 juillet 2022 58
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

Du point de vue intérêt, la géométrie dans l’espace trouve ses applications dans diverses
domaines de la vie tels que : l’Architecture ; la Navigation ; l’astronomie, l’Art ; …

DEROULEMENT DU COURS
I° DESCRIPTION ET REPRESENTATION DU PRISME DROIT :
I – 1) Activité :
1) Quelle est la forme géométrique d’un morceau de savon dont les sommets sont des
angles droit ?
On découpe ce savon suivant une des diagonales d’une face. On obtient deux autres solides
identiques appelés prisme droit.
2) Combien de faces ont chacun des prismes ?
3) Indique le nombre de face latérale de chaque prisme ainsi que la nature d’une face.
4) Combien d’arête a chaque prisme droit ?
5) Combien de sommet à chaque prisme droit ?

I – 2) Définition :
Un prisme droit est un solide dont les faces latérales sont des rectangles et les bases des
polygones superposables.

I – 3) Représentation et Vocabulaire

 ABCDEF est un prisme droit à bases triangulaires :


 les triangles ABC et DEF sont ses bases du prisme
 les segments : [AB] ; [BC] ; [CA] ; [DE] ; [EF] ; [DF] ; [AD] ; [BE] et [CF] sont ses arêtes.
 les rectangles ABED ; BEFC et ADFC sont ses faces latérales
 les points A, B, C, D, E et F sont ses sommets
 La hauteur d’un prisme droit est une arête perpendiculaire à la base.
Exemple : [AD] est une hauteur.
 Remarque: Le cube aussi est un prisme droit dont toutes les faces sont des carrés
superposables.

I – 4) Développement et patron du prisme droit


Pour construire le patron d’un prisme droit :
 Construis une des bases qui est un triangle
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07 juillet 2022 59
« Tout l’univers repose sur l’ensemble des entiers naturels » PYTHAGORE

 Trace une face latérale qui est un rectangle dont les côtés son un côté de la base et la
hauteur du prisme droit
 Trace la seconde base qui est un triangle symétrique au premier par rapport à l’un des
axes de symétrie du rectangle
 Complète le patron en traçant les deux dernières faces latérales du prisme droit, qui sont
des rectangles ayant pour longueur un des deux autres côtés de la base.

I – 4) Exercice d’application :
1) Donner la définition d’un prisme droit.
2) Un prime droit a six faces.
a) Combien de côté ont chacun de ses faces.
b) Quelle est la nature de ses bases.
3) Dessine le patron d’un prisme droit dont la base est un triangle de côtés 5 cm ; 4 cm et
3 cm et dont la hauteur est égale à 2 cm.

II° PARALLELISME ET ORTHOGONALITE DANS L’ESPACE :


II – 1) Activité :
On dispose du prisme droit ABCDEF, fait avec des baguettes en fer. Observe-le, puis nommes :
a) les droites parallèles ; les droites perpendiculaires ; les droites sécantes ; les droites
orthogonales (leurs parallèles passant par un point quelconque de l’espace sont
perpendiculaires)
b) les plans parallèles et les plans perpendiculaires.
II – 2) Parallélisme dans l’espace :
 Droites parallèles dans l’espace :
Deux droites de l’espace sont parallèles si elles sont coplanaires
(appartiennent à un même plan) et n’ont aucun point en commun.
Exemple : les droites (AD) ; (BE) de même que les droites (AD) et
(CF) tout comme les droites (AC) et (DF) sont parallèles.
 Plan parallèles dans l’espace :
Deux plans sont parallèles s’ils sont confondus ou s’ils n’ont aucun
point commun.
Exemple : les plans (ABC) et (DEF) sont parallèles.
 Droite et plan parallèle dans l’espace :
Une droite et un plan sont parallèles dans l’espace lorsqu’ils n’ont aucun point commun.

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07 juillet 2022 60
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Exemple : La droite (AC) et le plan (DEF) de même la droite (CF) et le plan (ABE) sont
parallèles.
II – 3) Orthogonalité dans l’espace :
 Droites orthogonales dans l’espace :
Deux droites de l’espace sont orthogonales lorsque leurs
parallèles passant par un point quelconque de l’espace sont
perpendiculaires.
Exemples : les droites (AB) et (FG) de même que les droites
(BC) et (HG) sont orthogonales.
 Droite orthogonale à un plan dans l’espace :
Une droite est orthogonale à un plan si elle est orthogonale à toute
droite de ce plan.
Exemple : la droite (AE) est orthogonale au plan (ABD).
 Plans orthogonaux dans l’espace :
Deux plans plan P et P’ sont orthogonaux si toute droite (∆) de P est orthogonale à toute droite
(∆′) de P’.
Exemples : les plans (ABF) et (ABC) sont orthogonaux de même que les plans (AEF) et (EFG)
 Remarque :
 Dans l’espace, deux droites perpendiculaires sont coplanaires (appartiennent au
même plan).
 Dans l’espace, deux coplanaires et perpendiculaires sont orthogonales.
 Attention !!! Deux droites orthogonales ne sont pas nécessairement dans un même
plan.
II – 4) Exercice d’application :
Sur la figure ci-contre nomme :
1) deux droites parallèles ; une droite parallèle à un plan et deux
plans parallèles.
2) deux droites perpendiculaires et non orthogonales ; deux droites
orthogonales ; une droite orthogonale à un plan ; deux plans
orthogonaux.

III° CALCUL D’AIRE ET DE VOLUME DU PRISME DROIT :


III – 1) Aire d’un prisme droit :
 L’aire latérale d’un prisme droit est la somme des aires des faces latérales ou
périmètre de base X hauteur du prisme droit.
 L’aire totale d’un prisme droit est la somme de son aire latérale et des aires de ses bases.
III – 2) Volume d’un prisme :
Le volume d’un prisme droit est égale à son aire de base X hauteur du prisme droit. V=Ab x h
III – 3) Exercice d’application :
Un prisme droit dont la base est un triangle de côtés 5 cm ; 4 cm et 3 cm, a pour hauteur est
égale à 2 cm.
1) Calcule son aire latérale
2) Sachant que la hauteur du triangle est de 2,4 cm calcule sont aire totale.
3) Calcule le volume de la cire pouvant servir à construire un tel solide.

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