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3. Normes............................................................................................................................... 58
4. Bibliographie ............................................................................................................ 59
Métrologie - Wikipédia, L’encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9trologie ........................................................ 59
1. METROLOGIE
La métrologie est la science de la mesure au sens le plus large.
La mesure est l'opération qui consiste à donner une valeur à une observation. Par
exemple, la mesure des dimensions d'un objet va donner les valeurs chiffrées de sa
longueur, sa largeur. Le terme désigne également l'ensemble des technologies de
mesure utilisées dans l'industrie.
Ma masse est de 70 kg
Le ciel est partiellement couvert
Tu mesures 1,80 m
Il a 30 ans
Tes yeux sont bleu-vert
Il est 8 h 30 min
L'appareil consomme 50 watts
Cela coûte 15 €
La mesure est donc une notion indispensable en sciences tout comme dans la vie en
société. Elle permet d'exprimer une grandeur par un symbole (un mot, un dessin, un
nombre). Les nombres peuvent ensuite être manipulés avec l'aide des
mathématiques. Quand elle utilise un modèle numérique statistique, elle s'appuie sur
la théorie de la mesure.
L'attribution d'une valeur chiffrée à une mesure est liée à la définition d'une unité
basée sur un étalon. Par exemple, l'étalon de la masse est conservé au Bureau
international des poids et mesures (BIPM, Paris). On compare toute quantité de
matière à cet étalon masse, à ses multiples ou sous multiples de sorte que la mesure
conduit à : « l'objet fait n fois l'étalon masse ».
Un nom appelé unité est défini pour chaque étalon. L'unité associée à la masse est
le kilogramme (abrégé en « kg »), de sorte que la phrase ci-dessus devient : « l'objet
fait n kilogrammes ».
Toute mesure est nécessairement entachée d'erreurs pour différentes raisons. Une
mesure expérimentale n'a donc de valeur que si on lui associe une estimation de
l'erreur (ex : « la poutre mesure 1 m de long à 5 mm près »). Cette estimation de la
précision s'appelle « erreur absolue », « barre d'erreur » (en raison de sa
représentation graphique) ou « incertitude absolue » que l'on exprime de préférence
avec la même unité que celle utilisée pour exprimer la mesure de la grandeur.
L'évaluation de cette erreur correspond à la branche des mathématiques appelée calcul
d'incertitude. Dans le cas des modèles numériques, la mesure doit être associée à une
incertitude et un intervalle confiance (voir plus loin).
L'avantage de l'étalon « universel » est que les scientifiques de tous les pays
peuvent échanger leurs résultats sans ambiguïté....
Détermination des étalons
Étant possible d'exprimer des grandeurs à partir d'autres, le système international
d'unités s'appuie sur sept grandeurs pour définir ses unités de base du système
international (uSI)
voir Google : tout sur les unités de mesures.
Les autres unités sont définies sans avoir à utiliser d'autre phénomène
physique. Par exemple :
On distingue les appareils analogiques, pour lesquels la mesure est lue sur un
cadran avec une aiguille, et les appareils numériques qui affichent une valeur
numérique sur un écran ou qui la stockent dans un ordinateur (voir pg.9).
L'étalonnage est l'opération qui consiste à comparer les valeurs indiquées par
l'appareil à étalonner avec les valeurs de références correspondantes (étalons).
Dans certains domaines réglementés, l'étalonnage est obligatoire, par exemple
lorsque les erreurs peuvent provoquer des accidents, des dérives sur la qualité
d'un produit ou dans les opérations d'échanges commerciaux (métrologie
légale).
L'ajustage consiste à ramener l'appareil dans des tolérances d'exactitude de mesure plus
fine.
Échantillonnage
Dans certains cas, le phénomène que l'on veut évaluer n'est pas homogène, il
faut donc faire plusieurs mesures. Par exemple, si l'on veut mesurer
l'épaisseur d'une plaque, il faut le faire en plusieurs endroits car l'épaisseur
n'est pas strictement constante. Si l'on veut connaître la composition
chimique d'un pétrole brut dans les soutes d'un pétrolier super-tanker, il faut
faire des prélèvements en plusieurs endroits ; notamment, en raison de la
décantation, les produits lourds sont au fond et les produits légers au-dessus.
En géologie, il faut prélever des roches en plusieurs endroits pour
déterminer la nature du sol. Lorsque l'objet est assez petit et liquide ou
pulvérulent, on peut se contenter de le brasser (voir de le broyer pour un solide)
avant d'en prélever une petite quantité.
Erreur de mesure
2. INSTRUMENT DE MESURE
2.1. GENERALITES
En physique et en sciences de l’ingénieur, mesurer consiste à comparer une grandeur physique qui
caractérise un objet (ou un événement) avec celle de même nature choisie comme unité de mesure. La
valeur numérique de la grandeur mesurée est le nombre qui fixe la relation entre la grandeur mesurée
et l’unité de mesure choisie. Le dispositif qui permet de réaliser la mesure est un instrument de
mesure (ou appareil de mesure).
Les physiciens utilisent une grande variété d’instruments de mesure qui vont d’instruments aussi
simples que la règle graduée, cadran solaire, récipient, balance romaine, boussole ou le chronomètre,
ou un peu plus sophistiqué, (sextant, pied à coulisse, baromètre, thermomètre, pendule), ou très
sophistiqué (horloge atomique, oscilloscope numérique, télémètre laser, GPS, balance électronique).
Appareils de mesure
Les divers types d'appareils de mesure
Appareils analogiques
Un appareil analogique fait correspondre à la grandeur que l'on veut mesurer une grandeur
analogue. Le plus souvent il s'agit de l'angle de rotation d'une aiguille. Par exemple, lorsque
la grande aiguille de votre montre a tourné d'un angle de 90°, vous savez que 15 minutes sont
passées. Les appareils de mesure analogiques sont fabriqués en général à partir d'un
galvanomètre à cadre mobile. Ce sont des appareils fragiles..
Appareils numériques:
On utilise de plus en plus des appareils à affichage numérique. (Ne pas confondre avec
l'affichage digital, plus souvent utilisé par les sourds-muets que par les physiciens.)
Un affichage 2000 points, peut afficher les nombres de 0 à 1999 ainsi qu'une virgule flottante.
Les appareils numériques ne contiennent pas de pièces mécaniques en mouvement, mais
seulement des composants électroniques. Ils sont beaucoup plus robustes que les appareils
analogiques.
Remarque: l'affichage digital craint le froid et risque les engelures au-dessous de -5°C
Un appareil numérique ne peut afficher qu'un nombre limité de valeurs (exemple: 2000 points
pour les multimètres ordinaires).
Le signal analogique doit être converti en signal numérique qui est ensuite appliqué sur
l'afficheur.
Qualités des appareils de mesure
Erreurs et incertitudes
Notion d'incertitude
Lorsqu'on mesure une grandeur quelconque (intensité du courant ou longueur d'une table par
exemple), on ne peut jamais obtenir une valeur exacte.
On appelle erreur la différence entre la valeur mesurée et la valeur exacte. Mais comme on
ignore la valeur exacte, on ne peut pas connaître l'erreur commise. Le résultat est donc
toujours incertain. On parle des incertitudes de mesure. Les trois causes d'incertitudes sont:
Incertitude absolue
Exemple: longueur d'un objet: 153 mm à 2 mm près.
Cela signifie que le résultat de la mesure est 153 mm, mais que l'étude des causes
d'incertitudes (appareils, méthode, lecture...) nous conduit à penser que la valeur exacte ne
peut pas s'écarter de plus de 2 mm de cette valeur. 2 mm représente l'incertitude absolue de
la mesure. La valeur exacte est comprise entre 153 mm - 2 mm et 153 mm + 2 mm
On peut écrire: 151 mm < longueur < 155 mm
Incertitude relative
L'incertitude relative est le rapport entre l'incertitude absolue et la mesure. Exemple: Mesurer
153 mm à 2 mm près donne une incertitude relative de 2/153 = 0,013 soit 1,3%
Mesurer à 2 mm près la longueur d'un objet de 15 cm est d'une précision normale (1,3%)
Mesurer à 2 mm près la longueur d'une salle (10 m) est très précis: incertitude relative: (0,02 %)
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Mesurer à 2 mm près l'épaisseur d'un livre (20 mm) est peu précis: incertitude relative: (10 %)
Sensibilité - Résolution
La sensibilité d'un appareil est la plus petite variation de mesure qu'il peut déceler. Avec
certains appareils on utilise le terme de résolution.
Ne pas confondre la résolution d'un appareil avec l'incertitude absolue. (voir classe de
précision)
Justesse
Un appareil est juste si la différence entre la mesure qu'il indique et la valeur exacte
(inconnue) ne dépasse pas l'incertitude prévue.
Ce n'est pas une qualité primordiale, parce que l'appareil faux provoque une erreur
systématique qu’il est possible de corriger lorsqu'elle est connue.
Exemple: Si on mesure une longueur avec un règlet trop court, on peut, par calcul, corriger le
résultat, dès que le défaut est connu.
Classe de précision des appareils de mesure
L'utilisateur d'un appareil de mesure (ampèremètre, voltmètre...) a besoin de savoir quelle
confiance il doit accorder à son appareil. Le fabricant va lui indiquer, en guise de garantie, la
classe de précision.
Exemple: Un ampèremètre de classe 1 est utilisé sur la calibre 500mA. Il donne une mesure de 240mA.
Classe 1 veut dire que l'incertitude relative sur une mesure égale au calibre (500mA) est de 1 %
Soit une incertitude absolue de 500mA x (1/100) = 5 mA
Cette incertitude absolue va s'appliquer sur toutes les mesures effectuées sur ce calibre.
La valeur exacte de la mesure est donc: 235mA < intensité < 245 mA
On remarque que les mesures les plus précises sont celles qui sont les plus grandes (les plus
proches du calibre)
Les appareils électroniques et en particulier les appareils numériques plus précis que les
appareils analogiques. (Classe de précision plus faible). Mais leur affichage peut faire illusion.
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Exemple : Pour une mesure de 125,3 mA effectuée sur un appareil numérique de classe 0,5 utilisé sur
le calibre 200mA l'incertitude absolue est 0,5 x 200mA = 1 mA
L'affichage des 1/10 est illusoire puisque la valeur exacte est comprise entre 124,3mA et 126,3 mA
Exemple: Si vous partagez en 3 parties égales un fil de 100 cm de longueur mesurée à 1 cm près; est-
il correct de dire que chaque morceau mesure 33,33 cm?
La longueur du fil est comprise entre 99 cm et 101 cm, ce qui donne une fourchette de 33 cm à 33,7
cm pour chaque morceau.
On écrira que la longueur de chaque partie est 33,3 cm
Le 4ème chiffre a été supprimé car il n'est pas significatif. Il n'y a que 3 chiffres significatifs.
Toute valeur numérique provenant d'une mesure ou d'un calcul (sur des grandeurs
mesurées) doit être exprimée avec un nombre de chiffres significatifs tenant compte des
incertitudes.
Les zéros placés à l'intérieur du nombre ou à la fin du nombre, après la virgule, sont
toujours significatifs
2005 a 4 chiffres significatifs
187,50 a 5 chiffres significatifs
187,5 a 4 chiffres significatifs. Donc 187,50 et 187,5 ne sont pas identiques, le premier est
plus précis.
Les zéros placés à la fin d'un nombre sans virgule peuvent être ou ne pas être (là est la
question) significatifs
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Pour sortir de l'ambiguïté on peut changer d'unité et faire apparaître ainsi une virgule:
0,20 A a 2 chiffres significatifs
0,200 A a 3 chiffres significatifs
On garde le nombre de chiffres significatifs désiré. Si le premier chiffre délaissé est égal à 5,
6, 7, 8 ou 9 on ajoute une unité au dernier chiffre significatif (avec une retenue éventuelle)
527,397 5 s'arrondit à
2.2.1. PH-METRE
Un pH-mètre est un appareil souvent électronique permettant la mesure du pH
d'une solution aqueuse.
Fonctionnement
On étalonne un pH-mètre avec des solutions tampon. Selon les mesures que
l'on va effectuer, on étalonne soit par une solution de pH=7 puis par une solution
de pH=4 pour faire des mesures en milieu acide, soit par une solution de pH=7
puis une solution de pH=10 pour des mesures en milieu basique. (Ces valeurs de
pH sont les plus communément rencontrées chez les solutions tampon.)
Schéma de l'électrode
2.2.2.1. GALVANOMETRE
Un galvanomètre est l'un des modèles d'ampèremètre de type analogique.
L'appareil est muni d'une aiguille permettant de visualiser la mesure. L'aiguille est
chargée d'amplifier visuellement un mouvement, elle permet la lecture directe en
se déplaçant devant une échelle graduée avec les valeurs à mesurer. Souvent
l'échelle graduée est munie dans sa partie basse d'un miroir correcteur de
parallaxe, permettant d'éviter les erreurs de lecture.
Cadre mobile
Ce système est le plus précis, mais aussi le plus fragile. Il ne fonctionne qu'en
courant continu. Les appareils magnéto électriques mesurent des valeurs
moyennes.
Ferro-magnétique
Le galvanomètre ferro-magnétique utilise deux palettes de fer doux à l'intérieur d'une bobine.
L'une des palettes est fixe, l'autre solidaire de l'aiguille est montée sur pivot. Quand le
courant passe dans la bobine, les deux palettes s'aimantent et se repoussent,
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quel que soit le sens du courant. Comme pour le cadre mobile un ressort est
chargé de rappeler la palette dans la position indiquant le zéro.
Ce montage est souvent utilisé pour les afficheurs de tableaux. Il est de précision
moyenne, mais fonctionne aussi bien en alternatif qu'en continu. Les appareils
ferromagnétiques mesurent des valeurs efficaces.
Thermique
Un galvanomètre thermique est composé d'un fil dans lequel le courant circule.
Ce fil s'échauffe et s'allonge, ce qui provoque le mouvement d'une aiguille.
Ce montage est le plus robuste des trois, mais c'est aussi le moins précis et il
souffre aussi de réactions très lentes.
Caractéristiques générales
Ces montages permettent des mesures plus ou moins précises. Associé à un montage
redresseur, un diviseur de tension et de courant variable, il permet de mesurer : aussi bien des
tensions que des courants continus et alternatifs. En ajoutant à un système à cadre mobile une pile
pour l'alimentation d'un circuit résistant on obtient un ohmmètre pour mesurer les résistances.
Les petits déplacements instantanés de l'aiguille permettent de visualiser certaines variations du signal
mesuré, difficiles à traduire sur un afficheur numérique.
Ce montage est basé sur une mécanique de précision, donc assez fragile, sensible aux vibrations. La
précision de cet appareil est devenue insuffisante pour bien des applications de pointe de
l'électronique. Le galvanomètre ferromagnétique ne peut effectuer de mesures
valables que sur des courants alternatifs sinusoïdaux. Les systèmes
électroniques de mesure sont devenus largement plus simples d'utilisation, plus
ergonomiques et nettement plus précis.
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2.2.2.2. AMPEREMETRE
Représentation symbolique d'un ampèremètre dans un circuit
Un ampèremètre est un appareil de mesure de l'intensité d'un courant électrique dans un circuit. L'unité
de base de l'intensité d'un courant électrique est l'ampère symbole "A".
Types d'ampèremètres
Ampèremètres analogiques
Ils sont de plus en plus remplacés par des ampèremètres numériques. Pourtant, en pratique,
l'observation de leur aiguille peut fournir des informations sur les variations du courant mesuré que
l'affichage numérique ne donne que difficilement. Il en existe plusieurs types :
L'ampèremètre ferro-magnétique utilise deux palettes de fer doux à l'intérieur d'une bobine. L'une
des palettes est fixe, l'autre est montée sur pivot. Quand le courant passe dans la bobine, les deux
palettes s'aimantent et se repoussent, quel que soit le sens du courant. Cet ampèremètre n'est
donc pas polarisé. (Il n'indique pas de valeurs négatives). Sa précision et sa linéarité sont moins
bonnes que celles de l'ampèremètre magnéto-électrique mais il permet de mesurer la valeur
efficace de courant alternatif de forme quelconque (mais de fréquence faible < 1 kHz).
L'ampèremètre thermique est composé d'un fil résistant dans lequel le courant à mesurer circule.
Ce fil s'échauffe par effet Joule, sa longueur variant en fonction de sa température, provoque la
rotation de l'aiguille, à laquelle il est fixé. L'ampèremètre thermique n'est pas polarisé. Il peut être
utilisé pour mesurer la valeur efficace des courants alternatifs jusqu'à des fréquences de plusieurs
mégahertz.
Ampèremètre numérique
C'est en fait un voltmètre numérique mesurant la tension produite par le courant à
mesurer dans une résistance (appelée shunt). La valeur du shunt dépend du calibre
utilisé. En application de la Loi d'Ohm, La tension U mesurée est convertie, en
fonction de la valeur de résistance connue R du shunt, en une valeur A
correspondant au courant.
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Ampèremètres spéciaux
La pince ampérométrique AC est une sorte de transformateur électrique dont le
primaire est constitué par le conducteur dont on veut connaître le courant et le
secondaire par un enroulement bobiné sur un circuit magnétique formé par les deux
mâchoires de la pince. Elle sert à mesurer des courants alternatifs élevés sans
insérer quoique ce soit dans le circuit. Elle ne peut pas mesurer les courants
continus. La pince ampérométrique à capteur à effet Hall permet de mesurer des
courants de forme quelconque et d'intensité élevée sans s'insérer dans le circuit.
Les ampèremètres à fibre optique : ils sont utilisés dans le domaine de la THT
(Très Haute Tension) et lorsque la bande passante des capteurs à effet Hall est
insuffisante (étude des régimes transitoires violents, ceux pour lesquels le di/dt
est supérieur à 108 A/s). Cette technique de mesure utilise l'effet Faraday : le
plan de polarisation de la lumière dans le verre tourne sous l'effet d'un champ
magnétique axial. Cet effet ne dépend pas de la direction de propagation de la
lumière mais dépend de celle de l'intensité.
Utilisation d'un ampèremètre
Montage
Un ampèremètre se branche en série dans le circuit. Cela veut dire qu'il faut ouvrir le circuit à l'endroit
où l'on souhaite mesurer l'intensité et placer l'ampèremètre entre les deux bornes créées par cette
ouverture du circuit. Pour que sa présence ne modifie pas l'intensité du courant à mesurer, sa
résistance interne devrait être idéalement nulle.
Sens de branchement et polarité
Un ampèremètre mesure l'intensité circulant de la borne A (ou borne +) vers la borne COM (ou borne -)
en tenant compte de son signe.
En général, l'aiguille des ampèremètres analogiques ne peut dévier que dans un sens. Cela impose de
réfléchir au sens du courant et impose de câbler l'ampèremètre de manière à mesurer une intensité
positive : on vérifie alors que la borne + de l'ampèremètre est reliée (éventuellement en traversant un ou
plusieurs dipôles) au pôle + du générateur et que la borne - de l'ampèremètre est reliée (éventuellement
en traversant un ou plusieurs dipôles) au pôle - du générateur.
Calibre
On appelle calibre la plus forte intensité que peut mesurer l'ampèremètre (aiguille en bout de course
pour les appareils analogiques ou plus grand nombre de l'affichage numérique).
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Tous les appareils modernes sont multi calibres : on change de calibre soit en tournant un
commutateur, soit en déplaçant une fiche. Les appareils les plus récents sont autocalibrable (auto range
en anglais) et ne nécessitent aucune manipulation.
Lorsqu'on utilise un ampèremètre analogique, il faut souvent éviter d'utiliser un calibre plus petit que
l'intensité du courant. Cela impose de déterminer par le calcul un ordre de grandeur de cette intensité et
de choisir le calibre en conséquence. Si on n'a aucune idée de l'ordre de grandeur de l'intensité que l'on
va mesurer, il est souhaitable de s'abstenir de faire la mesure. Néanmoins certaines personnes
préconisent d'utiliser le calibre maximum de l'appareil puis de diminuer. Cela n'a pas grand sens car le
calibre maximum dépend fortement de l'appareil utilisé (de 10 A à plus de 1000 A). On peut dire
néanmoins que l'on ne risque pas grand chose à calibrer l'ampèremètre sur l'intensité maximum
supportée par le circuit, puis diminuer progressivement jusqu'à ce qu'une intensité soit détectable.
Lecture
La lecture d'un appareil numérique n'a pas besoin d'être détaillée.
Pour l'ampèremètre analogique, l'aiguille se déplace sur une graduation commune à plusieurs calibres.
L'indication lue ne représente qu'un nombre de divisions. Il faut donc déduire l'intensité à partir de ce
nombre en tenant compte de la valeur du calibre en faisant un calcul, sachant que la graduation
maximale correspond au calibre :
Intensité mesurée =
avec
Glue : graduation lue
Gmax : graduation maximale
Cal : Calibre utilisé
2.2.2.3. ÉLECTROMETRE
Un électromètre (aussi appelé electroscope) est un appareil de mesure scientifique permettant la
mesure ou la mise en évidence de la charge électrique d'un corps.
L'appareil proprement dit est mis au point par Volta vers 1780.
Une autre façon de construire un électromètre est de suspendre deux feuilles d'aluminium ou de cuivre,
sur un câble de tantale, de platine, ou sur un simple filament de nylon.
Les électromètres sont déchargés par une radiation ionisante. Le plus commun
des instruments de mesure de radiation, le dosimètre, est en fait un électromètre
calibré, et rendu plus robuste.
Le terme est aussi utilisé pour un dénommer un type particulier de valve thermo-ionique. Ce type de
valve n'a pas de déviation négative sur sa grille de contrôle. Un faible courant circule sur la grille, et est
amplifié par l'anode. Ces valves peuvent détecter des courants aussi faibles que quelques femto-
ampères. Elles sont très sensibles et peuvent être détruites par une manipulation sans gant : les sels
laissés par la sueur des mains sur les partie en verre de l'appareil peuvent fournir un chemin alternatif
pour ces faibles courants.
Les électromètres sont utilisés en physique nucléaire, car ils sont capables d'amplifier les faibles
courants photovoltaïques, créés par les radiations. Mais ils sont cependant supplantés de plus en plus
par les appareils de mesure à semi-conducteurs.
2.2.2.4. VOLTMETRE
Voltmètres analogiques
Ils sont en voie de disparition, bien qu'encore utilisés comme indicateurs rapides de l'ordre de grandeur
ou de la variation de la tension mesurée.
Voltmètres magnétoélectriques
Un voltmètre magnétoélectrique est constitué d'un galvanomètre, donc un ampèremètre
magnétoélectrique très sensible, en série avec une résistance additionnelle de valeur élevée.
On réalise un voltmètre à plusieurs calibres de mesure en changeant la valeur de la résistance
additionnelle. Pour les mesures en courant alternatif, un pont redresseur à diodes est intercalé
mais ce procédé ne permet de mesurer que des tensions sinusoïdales.
Voltmètres ferroélectriques
Un voltmètre ferroélectrique est constitué d'un ampèremètre ferroélectrique en série avec une
résistance additionnelle de valeur élevée. Comme les ampèremètres du même type le font pour les
courants, ils permettent de faire des mesures de valeurs efficaces de tensions de forme quelconque
(mais de fréquence faible < 1 kHz).
Voltmètres numériques
Ils sont généralement constitués d'un convertisseur analogique-numérique double rampe, d'un système
de traitement et d'un système d'affichage.
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Egalisation de l'effet thermique engendré par la tension variable et de celui engendré par une
tension continue qui est ensuite mesurée.
On distingue 2 types de voltmètres « efficace vrai »
TRMS (True Root Mean Square= Vraie racine carrée du carré moyen)
Il mesure la véritable valeur efficace d'une tension variable.
La mesure avec un voltmètre s'effectue en le branchant en parallèle sur la portion de circuit dont on
désire connaître la différence de potentiel. Ainsi en théorie, pour que la présence de l'appareil ne
modifie pas la répartition des potentiels et des courants au sein du circuit, aucun courant ne devrait
circuler dans son capteur . Ce qui implique que la résistance interne dudit capteur soit infinie, ou du
moins soit la plus grande possible par rapport à la résistance du circuit à mesurer.
2.2.2.5. OHMMETRE
Deux méthodes peuvent être utilisées pour mesurer la valeur d'une résistance :
Un tel montage ne permet pas de mesurer avec précision des résistances dont la valeur
excède quelques kΩ car le courant dans le voltmètre n'est alors plus négligeable (la résistance interne
du voltmètre étant couramment égale à 10 MΩ). Le montage est donc complété par un générateur de
courant auxiliaire asservi à la valeur de la tension mesurée par le voltmètre et chargé de délivrer le
courant dans le voltmètre noté IV
Lorsque la valeur de la résistance RX est inférieure à une dizaine d'ohms, pour éviter de
prendre en compte les diverses résistances de connexion, il convient de mettre en œuvre un montage
particulier, réalisé dans les ohmmètres 4 fils.
Générateur de tension
On utilise un ampèremètre pour mesurer le courant I circulant dans une résistance Rx à laquelle on
applique une faible tension V définie.
Image à insérer Cette méthode est utilisée dans les ohmmètres analogiques munis de galvanomètre à
cadre mobile.
La résistance électrique
Utiliser le code des couleurs
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R=
R=
R=
Tolérance
L'anneau 4 indique l'écart maximal possible entre la valeur réelle de la résistance et la valeur
annoncée par les anneaux. Dans notre exemple, l'anneau doré indique que cet écart maximal
représente de 5% sur la valeur de 5600 trouvée.
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Cet écart peut être en plus ou en moins par rapport à la valeur donnée par les anneaux.
Déterminez alors dans quel intervalle se situe la valeur réelle de la résistance:
<R<
R=
22
R=
4700
R=
360
Résistance (composant)
Une résistance est un composant électronique ou électrique dont la principale caractéristique est
d'opposer une plus ou moins grande résistance (mesurée en ohms) à la circulation du courant
électrique.
C'est par métonymie que le mot « résistance », qui désigne avant tout une propriété physique, en est
venu à désigner aussi un type de composant que certains préfèrent appeler un « dipôle résistant ». On
a parfois suggéré, pour l'enseignement de la physique, notamment dans les petites classes, d'utiliser le
terme « résisteur » ou l'anglicisme « résistor » (du mot resistor qui, en anglais, désigne ce type de
composant), ou encore l'expression « conducteur ohmique ».
Des résistances sont réalisées de manière à approcher de façon très satisfaisante la loi d'Ohm dans
une large plage d'utilisation.
Les résistances de faible puissance en dessous de 1 Watt sont généralement des résistances à
couche de carbone sur un support de céramique.
Pour les puissances supérieures, la technique du fil résistant enroulé sur un corps en céramique est
souvent utilisée.
Pour les très fortes puissances, on peut utiliser une technologie dite des « résistances liquides »
consistant à faire passer le courant sur une solution aqueuse de cuivre.
Repérage
La valeur des résistances à couche standard est habituellement indiquée sur le composant sous forme
d'anneaux de couleurs. Le code en est défini par la norme CEI 60757. Consulter le tableau du Code de
désignation de couleurs.
Marquage des résistances CMS
Jusqu'à la taille 0603
Les résistances CMS sont marquées d'un code numérique de trois ou quatre chiffres. Avec le
marquage à quatre chiffres, les trois premiers représentent la valeur, le quatrième est le
multiplicateur en puissance de dix ; pour les valeurs inférieures à 100 la position de la
"virgule" est représentée par la lettre R. Avec le marquage à trois chiffres, les deux premiers
représentent la valeur, le troisième est le multiplicateur en puissance de dix ; pour les valeurs
inférieures à 10 la position de la "virgule" est représentée par la lettre R.
Exemples
Valeur 3 chiffres 4 chiffres
0.01 ohms R01 0R01
0.22 ohms R22 0R22
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Taille (0603)
Il existe un autre type de marquage, appelé "EIA-96". Il utilise deux chiffres pour la valeur et une lettre
pour le multiplicateur, selon les correspondances ci-dessous. Valeur:
Multiplicateur:
Valeurs normalisées
La liste des valeurs disponibles est définie par la norme CEI 60063.
2.2.2.6. SPECTROMETRE
Un spectromètre est un appareil de mesure permettant d'étudier, de décomposer une quantité
observée — un faisceau lumineux en spectroscopie, ou bien un mélange de molécules par exemple en
spectrométrie de masse — en ses éléments simples qui constituent son spectre. En optique il s'agit
d'obtenir les longueurs d'ondes spécifiques constituant le faisceau lumineux (spectre
électromagnétique) tandis que pour un mélange chimique il s'agira d'obtenir les masses spécifique de
chacune des molécules (spectre de masse). Des spectromètres sont également utilisés en acoustique
afin d'analyser la composition d'un signal sonore. De façon générale l'étude des spectres est appelée la
spectrométrie.
Dans le cas de l'optique (mais c'est également vrai en chimie), « spectromètre » est un terme qui
désigne en pratique une grande famille d'instruments permettant de balayer un large éventail de
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longueurs d'onde, des rayons gamma et des rayons X jusqu'à l'infrarouge. Cependant chaque type de
spectromètre est associé à une bande particulière et nécessite une technologie spécifique.
La variable mesurée est le plus souvent l'intensité de la lumière mais pourrait être également, par
exemple, l'état de polarisation. La quantité mesurée est habituellement la longueur d'onde de la lumière,
normalement exprimée comme une fraction d'un mètre, mais parfois exprimée comme une certaine
unité directement proportionnelle à l'énergie de photon, telle que la fréquence ou l'électron-volt, qui est
inversement proportionnelle à la longueur d'onde. En pratique les longueurs d'ondes sont observées
sous forme de raies spectrales.
Généralement un appareil ne fonctionnera que sur une petite partie du spectre en raison de la variété
des techniques employées pour mesurer chaque bande du spectre. Au-dessous des fréquences
optiques (c'est-à-dire, les micro-ondes, les ondes radio, et aux fréquences sonores), on emploie un
dispositif électronique étroitement lié, l'analyseur de spectre.
2.2.2.7. Spectroscopes
Des spectromètres connus sous le nom de spectroscopes sont utilisés dans l'analyse spectroscopique
pour identifier les matériaux. Les spectroscopes sont souvent utilisés en astronomie et dans quelques
branches de la chimie. Les premiers spectroscopes étaient simplement constitués d'un prisme avec des
repères marquant les longueurs d'onde de la lumière. Les spectroscopes modernes, tels que des
monochromateurs, emploient généralement un réseau de diffraction, une fente mobile, et un détecteur
photoélectrique. Le tout est automatisé et commandé par un ordinateur. Le spectroscope a été inventé
par Gustav Kirchhoff et Robert Wilhelm Bunsen[réf. nécessaire].
Quand une matière est portée à incandescence, elle émet une lumière qui est caractéristique des
constituants atomiques de cette matière. La lumière émise par un atome excité est constituée de
différentes longueurs d'ondes très spécifiques que l'on peut considérer comme l'empreinte digitale de
l'atome. Par exemple, le sodium a une double bande jaune très caractéristique connue sous le nom de
D-lignes de sodium à 588.9950 et 589.5924 nanomètres : cette couleur est bien connue de ceux qui ont
déjà observé une lampe à vapeur de sodium à basse pression.
Dans les spectroscopes du début du XIXe siècle, la lumière entrait par une fente et une lentille de
diffraction transformait la lumière en fins rayons lumineux parallèles. La lumière traversait ensuite un
prisme (dans des spectroscopes portatifs, habituellement un prisme d'Amici) qui réfractait le faisceau
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lumineux en un spectre1. Cette image était alors regardée dans un tube avec une échelle qui permettait
de mesurer l'image spectrale transposée.
Avec le développement du film photographique, un spectrographe plus précis fut inventé. Il était basé
sur le même principe que le spectroscope, mais comportait un appareil photographique au lieu du tube
de visionnement. Ces dernières années, des circuits électroniques montés autour du tube de
photomultiplicateur ont remplacé l'appareil-photo, permettant l'analyse spectrographique en temps réel
avec une précision bien plus élevée. Des rangées de photodétecteurs sont également utilisés à la place
du film dans des systèmes spectrographiques. Une telle analyse spectrale, ou spectroscopie, est
devenue un outil scientifique important pour analyser la composition d'une matière inconnue, pour
étudier des phénomènes astronomiques et confronter les théories astronomiques.
Spectrographes
En astronomie, les spectrographes sont d'un usage courant. On les monte au centre d'un télescope qui
peut être un télescope d'observatoire terrestre ou un télescope embarqué dans un vaisseau spatial.
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Les premiers spectrographes ont employé le papier photographique comme détecteur. La classification
du spectre des étoiles et la découverte de la séquence principale, par la loi de Hubble et la séquence de
Hubble ont toutes été réalisées avec les spectrographes qui utilisaient le papier photographique. Le
phytochrome, un colorant issu des plantes a été découvert à l'aide d'un spectrographe qui utilisait des
plantes vivantes comme détecteur.
Les spectrographes plus récents emploient des détecteurs électroniques, tels que les capteur CCD qui
peuvent être employés tant pour la lumière UV que celle visible. Le choix précis du détecteur dépend
des longueurs d'onde de la lumière à mesurer
Le prochain télescope spatial James Webb contiendra aussi bien un spectrographe proche-infrarouge
(NIRSpec) et un spectromètre mi-infrarouge (MIRI).
Un spectrographe Echelle emploie deux réseaux de diffraction, tournés chacun de 90 degrés et placés
l'un près de l'autre. Par conséquent on capte la lumière par un point d'entrée, et non par une fente, et
un second capteur CCD enregistre le spectre.
Normalement, il faudrait s'attendre à lire le spectre sur la diagonale, mais lorsque les deux réseaux ont
un pas suffisant et que l'un est configuré pour qu'on ne distingue que le premier ordre, tandis que le
second est configuré pour décomposer plusieurs des ordres supérieurs, on obtient un spectre bien
séparé sur un petit capteur CCD ordinaire. L'emploi d'un petit capteur présente également l'avantage
que le collimateur n'a pas besoin d'être corrigé pour la coma ou l'astigmatisme, car l'aberration
sphérique peut être considérée comme nulle.
Utilisation en acoustique
Dans le domaine de l'acoustique, un spectrographe convertit une onde sonore en un spectre sonore. Le
premier spectrographe acoustique a été développé pendant la Seconde Guerre mondiale par les
laboratoires de téléphonie de Bell, et était employé couramment en science de la parole, phonétique,
acoustique et recherche en matière d'audiologie, pour être, par la suite, remplacé par des techniques
numériques de traitement du signal.
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Notes et références
1. On rappelle que la réfraction est la propriété d'un faisceau lumineux d'être dévié à l'interface
entre deux milieux d'indice différents. Un milieu dispersif, comme le verre d'un prisme par
exemple, possède en plus la propriété d'avoir un indice différent pour chaque longueur d'onde.
Ainsi les différentes longueurs d'ondes constituant un faisceau blanc arrivant sur un prisme
sont déviées avec des angles différents ce qui créé un arc-en-ciel en sortie.
2. Spectroscopie,
3. Spectrométrie de masse
4. Spectrofluorimètre
Spectre électromagnétique
rayons γ • rayons X • ultraviolet • lumière
visible • infrarouge • Terahertz • micro-ondes • ondes radio
ultraviolet violet bleu vert jaune orange rouge infrarouge
2.2.2.8. CAPACIMETRE
Un capacimètre est un instrument de mesure qui permet de connaître la capacité des condensateurs.
L'unité est le Farad.
2.2.2.9. DIELECTRIMETRE
Le diélectrimètre est un appareil mesurant la rigidité diélectrique entre deux parties conductrices
(appelée aussi tenue en tension)
2.2.2.10. FREQUENCEMETRE
Un fréquencemètre est un instrument de mesure destiné à afficher la fréquence d'un signal périodique.
2.2.2.11. INDUCTANCEMETRE
Un inductancemètre est un instrument de mesure destiné à mesurer l'inductance d'un circuit inductif.
2.2.2.12. MULTIMETRE
Un multimètre (également appelé contrôleur universel) est un ensemble d'appareils de mesures
électriques regroupés en un seul boîtier, généralement constitué d'un voltmètre, d'un ampèremètre et
d'un ohmmètre. Le choix du type de mesure (de l'instrument), du calibre ou échelle de mesure se fait
généralement à l'aide d'un commutateur rotatif, des boutons poussoirs peuvent commander des
fonctions supplémentaires.
Les multimètres les plus récents, souvent les plus simples d'emploi, choisissent automatiquement le
bon mode et le bon calibre.
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Les modèles les plus anciens de multimètres utilisent un afficheur à aiguille pilotée par un
milliampèremètre à cadre mobile.
Désormais, l'affichage numérique à cristaux liquides est de rigueur.
Parfois, l'affichage se résume à quelques leds qui fournissent une indication succincte,
mais suffisante pour l'opérateur. Autres fonctions de mesure disponibles suivant le degré
de sophistication du multimètre :
2.2.2.13. OSCILLOSCOPE
Un oscilloscope est un Instrument de mesure destiné à visualiser un signal électrique le plus souvent
variable au cours du temps. Il est utilisé par tous les scientifiques afin de visualiser soit des tensions
électriques, soit diverses autres grandeurs physiques préalablement transformées en tension au moyen
d'un convertisseur adapté.
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Ce type d'appareil est en voie d'obsolescence car il ne permet généralement que la visualisation de
tensions périodiques. Il est de plus en plus remplacé par les oscilloscopes numériques.
Nous ne décrirons dans ce paragraphe que des généralités concernant les calibres de tension et la
base de temps d’un oscilloscope analogique.
Fonctionnement interne de l’oscilloscope
Le signal à mesurer est visualisé sur un tube cathodique généralement vert. La trace de l’oscilloscope
est déterminée par deux composantes: une horizontale et une verticale.
La composante horizontale est en abscisse : c’est le temps, ou une tension (mode XY).
La base de temps
La base de temps est caractérisée par une tension en dents de scie appliquée aux deux plaques
verticales (voir schéma).
En même temps le canon à électrons projette un faisceau d'électrons entre les deux plaques (la densité
du faisceau correspond à l'intensité lumineuse):
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Le champ électrique créé par la tension en dents de scie entre les plaques fait dévier les électrons de
leur trajectoire d’origine.
La base de temps fonctionnant en permanence, nous voyons donc notre tension d’entrée
(amplifiée auparavant) évoluer au cours du temps.
La profondeur mémoire.
L'appareil est couplé à des mémoires permettant de stocker ces signaux et à un certain nombre
d'organes d'analyse et de traitement qui permettent d'obtenir de nombreuses caractéristiques du signal
observé :
Mesure des caractéristiques du signal : valeur de crête, valeur efficace, période,
fréquence, etc.
L'affichage du résultat s'effectue de plus en plus souvent sur un écran à cristaux liquides, ce qui
rend ces appareils faciles à déplacer et, beaucoup moins gourmands en énergie.
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L'utilisation de l'un ou l'autre type de magnétomètre dépend du type de mesure que l'on souhaite
effectuer. Tous ces appareils sont capables de mesurer l'aimantation en fonction d'un champ
magnétique, et donc d'obtenir des cycles d'hystérèse.
Un magnétomètre à échantillon vibrant. L'échantillon est fixé au bout de la tige de verre placée entre les
bobines.
Le VSM permet des mesures très rapides (quelques minutes pour un cycle d'hystérèse complet), tout
en permettant de positionner l'échantillon selon n'importe quel angle par rapport au champ magnétique.
En revanche la sensibilité est de l'ordre de 1E-5 emu seulement. Le SQUID permet des mesures très
précises, avec une sensibilité de l'ordre de 1E-7 emu. Il est possible de faire des mesures en fonction
de la température, jusqu'à quelques kelvins seulement. En revanche il n'est pas possible de faire
tourner l'échantillon ou le champ magnétique, et les mesures sont très lentes (il faut
compter plusieurs heures pour un cycle d'hystérèse complet) L'AGFM quant à lui permet des mesures
également précises d'une sensibilité de l'ordre de 1E-6 emu et très rapides (quelques minutes pour un
cycle d'hystérèse complet).
Parmi les applications du magnétomètre, on doit également citer le détecteur d'anomalie magnétique
(MAD).
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Le magnétomètre sert en astronautique à connaître (et corriger) la position d'un satellite par rapport à la
Terre.
2.2.2.15. WATTMETRE
Le wattmètre monophasé est muni d’un capteur de courant (ampèremètre), d’un capteur de tension
(voltmètre) suivis d'un multiplicateur. Ce dernier affiche la valeur moyenne du produit instantané de ces
deux grandeurs. Les mesures en régime triphasé s'effectuent avec plusieurs wattmètres monophasés.
Cablâge d'un wattmètre
Il est nécessaire de respecter simultanément les limitations des deux capteurs sous peine de
destruction de l’appareil.
AUTRES MESURES :
2.3.1. THERMOMETRE
Thermomètre médical
Un thermomètre est un appareil qui sert à mesurer des températures. C'est le domaine d'étude de la
thermométrie.
En réalité, un thermomètre mesure sa propre température (celle de sa partie qui sert à faire la mesure).
Cette température n'est celle du milieu ambiant que s'il y a équilibre thermique entre le thermomètre et
le milieu ambiant.
Cela signifie par exemple, que si un thermomètre est exposé au Soleil, il sera plus chaud que l'air, et
que cet écart de température dépendra entièrement de sa couleur et de sa ventilation, et donc qu'une
température mesurée dans ces conditions est totalement fantaisiste par rapport à la température de
l'air. (C'est pour cela que les météorologues mesurent la température sous abri ventilé.)
La mesure des températures peut être basée sur la dilatation des corps (solides, liquides ou gazeux),
ou toute autre propriété physique (variations électriques dans le cas du thermocouple, couleur
d'émission de lumière pour les hautes températures, etc.) en fonction de la température. Ce principe
général est mis en application de façons très diverses selon les besoins (plages de températures à
mesurer, nature des matériaux à étudier, etc.). Les thermomètres à liquide usuels sont les
thermomètres à mercure et les thermomètres à alcool.
Les applications des thermomètres sont multiples, en météorologie, en médecine, pour la régulation,
dans les processus industriels, etc.
Modèles de thermomètres
Les thermomètres modernes à mercure et à alcool furent inventés par le physicien allemand Daniel
Gabriel Fahrenheit ; celui-ci proposa également la première échelle de températures à être adoptée
assez largement (elle porte son nom), dans laquelle 32 °F est le point de fusion de la glace et 212 °F
est le point d'ébullition de l'eau sous pression atmosphérique normale. Depuis, différentes échelles ont
été proposées, dont l'échelle centésimale, ou Celsius, conçue par l'astronome suédois Anders Celsius
et utilisée dans la plupart des pays : 0 °C est le point de fusion de la glace et 100 °C est le point
d'ébullition de l'eau sous pression atmosphérique normale.
2.3.2. THERMOCOUPLE
En physique, les thermocouples sont utilisés pour la mesure de températures. Ils sont bon marché et
permettent la mesure dans une grande gamme de températures. Leur principal défaut est leur
précision : il est relativement difficile d'obtenir des mesures avec une erreur inférieure à 0,1-0,2 °C. La
mesure de température par des thermocouples est basée sur l'effet Seebeck.
Principes de la mesure
Prenons par exemple un thermocouple cuivre / constantan avec respectivement, selon le schéma "a":
du constantan et "b": du cuivre. En instrumentation industrielle, on appelle la jonction des deux métaux
"soudure chaude" (cuivre et constantan) ; c'est celle qui sera exposée à la T° à mesurer. L'autre,
appelée "soudure froide", n'est autre que la connexion de la sonde thermocouple avec le module de
traitement ou un bornier d'armoire intermédiaire (liaison du conducteur en constantan de la sonde et du
fil de raccordement avec le module de calcul ; généralement du cuivre en électricité). C'est en fait un
thermocouple "parasite" dont la différence de potentiel se soustrait à celle de la soudure chaude. Par
construction, on placera cette soudure froide dans un milieu calorifugé et surtout équipé d'une
régulation de température. La T° étant connue, on corrigera le signal de sortie du module de traitement
des signaux.
Exemple :
2.3.3. THERMISTANCE
Une thermistance est un capteur de température passif. Elle est constituée d'un matériau semi-
conducteur. Sa résistance varie en fonction de la température. Plus la température est élévé plus la
thermistance sera précise.
Types de thermistances
CTN
Les CTN (Coefficient de Température Négatif, en anglais NTC, Negative Temperature Coefficient) sont
des thermistances dont la résistance diminue de façon uniforme avec la température.
Lorsque l'effet Joule (échauffement dû au passage du courant) est négligeable, on constate que la
résistance de la CTN varie avec la température selon la loi :
où :
Les CTN peuvent être utilisées dans une large plage de températures, de -200°C à + 1000°C, et elles
sont disponibles en différentes versions : perles de verre, disques, barreaux, pastilles, rondelles, puces
etc. Les résistances nominales vont de quelques ohms à une centaine de kohms. Le temps de réponse
dépend du volume de matériau utilisé.
Les CTN sont utilisées pour les mesures et le contrôle de la température, la suppression d'impulsions
transitoires, la mesure de flux de liquides.
CTP
Fusible CTP
Les CTP (Coefficient de Température Positif, en anglais PTC, Positive Temperature Coefficient) sont
des thermistances dont la résistance augmente fortement avec la température dans une plage de
température limitée (typiquement entre 0 et 100°C), mais diminue en dehors de cette zone.
Les CTP sont fabriquées à base de titanate de baryum. Elles sont comme les CTN, disponibles en
différentes variantes et valeurs.
Les CTP peuvent être utilisées :
Comme détecteur de température, pour protéger des composants (moteurs,
transformateurs) contre une élévation excessive de la température;
Les Thermistances a coefficient de température négatif (CTN) sont des résistance dont la résistance a dissipation
nulle (sans passage de courant), diminue lorsque la température augmente. La température Varie en fonction:
2.3.4. HYGROMETRE
Intérêt
Principaux modèles
Hygromètre à cheveu
Un hygromètre à cheveu.
L'hygromètre le plus simple est l'hygromètre à cheveu, qui utilise la propriété du crin
de cheval ou du cheveu humain de s'allonger ou se raccourcir proportionellement
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De manière anecdotique, les cheveux blonds sont plus sensibles aux variations
d'humidité que les cheveux bruns.
L'hygromètre à cheveux est peu fiable étant donné qu'il est aussi fortement sensible
à la température.
On utilise également la PBO (peau de batteur d'or) qui a des propriétés similaires et
qui est à base d'intestin de bœuf.
Hygromètre psychrométrique
un hygromètre psychométrique
un hygromètre psychométrique
Deux thermomètres mesurent la température, et l'un est mouillé (température du thermomètre mouillé).
Plus l'air est sec, et plus l'eau a tendance à s'évaporer, donc plus la température de surface du
thermomètre humide diminue, car l'évaporation de l'eau absorbe de la chaleur. En mesurant les deux
températures, et en comparant les résultats avec une table psychrométrique, on peut déterminer la
valeur de l'humidité de l'air. La différence de température peut atteindre plusieurs degrés Celsius.
Hygromètre à condensation
Ils sont basés sur la mesure de la température du point de rosée.
Hygromètre capacitif
On mesure la capacité d'un condensateur dont le diélectrique est hydrophile.
Hygromètre résistif
Par mesure de la résistance, on peut connaître le taux d'humidité de l'objet étudié et mesurer ainsi
l'humidité de
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Principaux types
Chambre à brouillard
Chambre à bulles
Chambre à étincelles
Chambre à fils
Chambre d'ionisation
Chambre à plaques parallèles
Chambre à plaques résistives
Compteur Geiger
Chambre à brouillard
Compteur proportionnel à gaz
Détecteur à scintillation
RICH (Ring imaging Cherenkov detector)
Un détecteur de fumée est un organe de sécurité, il réagit à la présence de fumée ou de vapeur dans
l'air : il existe des détecteurs optiques et/ou par ionisation.
Modèle autonome
Placé à un emplacement stratégique, dans un lieu de vie, il émet une alarme sonore par un dispositif
intégré lorsqu'il détecte une opacité ou une ionisation de l'air ambiant, permettant d'alerter les
occupants des lieux d'un début d'incendie. Cet objet peu onéreux sauve de nombreuses vies tous les
ans. Il est même obligatoire dans certains pays (Australie, Canada) dans toutes les constructions
neuves.
Pour une utilisation optimale, il est conseillé d'en mettre au moins un par étage, et d'en placer près des
chambres et de la cuisine au minimum. La présence à l'intérieur de la cuisine peut induire des
déclenchements intempestifs avec les simples vapeurs de cuisson. Il doit être placé au plafond, à
environ 50 cm de l'entrée de la pièce à protéger.
En présence de fumeurs, il peut être utile d'en placer un dans la chambre, au plafond, à 50 cm des
murs, près de l'entrée.
Capteur de détection
Intégré à un système de sécurité, permettant la gestion des incendies et accidents dans les locaux
industriels, il sert uniquement de capteur transmettant l'information à une centrale de détection et de
gestion, qui elle lance des alarmes et commande un ou des systèmes annexes de lutte contre les
incendies : comme un système d'extraction des fumées et des portes coupe-feu imposant un
confinement en zones, permettant de ralentir la progression de l'incendie.
2.3.6. COMPTEUR GEIGER
Pour les articles homonymes, voir Geiger.
Le compteur Geiger1, ou compteur Geiger-Müller (ou compteur G-M), sert à mesurer certains
rayonnements ionisants (particules alpha, bêta ou gamma et rayons X, mais pas les neutrons). Cet
instrument de mesure, dont le principe fut imaginé vers 1913 par Hans Geiger, fut mis au point par
Geiger et Walther Müller en 1928.
Description
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Il est constitué d’un tube Geiger-Müller, d’un système d’amplification et d'un système d’enregistrement
du signal. Le tube Geiger-Müller, une chambre métallique cylindrique dans l’axe de laquelle est tendu
un mince fil métallique, est rempli d’un gaz sous faible pression. Une tension de l’ordre de 1 000 volts
est établie entre le cylindre (qui fait office de cathode) et le fil (anode).
Principe
Quand un rayonnement ionisant pénètre à l’intérieur du tube geiger-muller, il ionise le gaz, c’est-à-dire
qu’il arrache des électrons par effet Compton. Ces électrons se multiplient très vite par avalanche
électronique, dite « avalanche de Townsend », rendant le gaz conducteur pendant un temps bref
(phénomène de décharge) : les électrons sont accélérés par la haute tension, percutent des molécules
de gaz et provoquent ainsi d'autres ionisations en cascade.
Du fait de cette cascade, c'est un détecteur qui fonctionne en permanence en saturation. L'appareil est
sensible au plus petit événement, mais le temps mort est assez important, de l'ordre de
200 microsecondes, et le détecteur sature à partir de quelques centaines de coups par secondes 2 ; si le
flux est plus important, des particules traversent le compteur sans être détectées. Par ailleurs, le facteur
d'amplification est tel que toutes les impulsions sont à la hauteur maximale, il n'est pas possible de
distinguer les différents types de particules.
Après amplification, le signal électrique ainsi produit est enregistré et se traduit par une indication
visuelle (aiguille, lampe) ou sonore (déclic).
Articles connexes
Inventé en 1912 par le physicien écossais Wilson et utilisé jusque dans les années 1950, ce type de
détecteur a été supplanté par la chambre à bulles, plus performante.
Chambre à bulles
(Redirigé depuis Chambre à bulle)
Une chambre à bulles est un détecteur de particules formé d'une cuve contenant (généralement) de
l'hydrogène liquide. La chambre étant généralement placée dans un champ magnétique important, la
trajectoire de la particule est courbée. Son passage dans cette cuve se traduit par la formation le long
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Ses principaux inconvénients sont la lenteur de l'effacement des traces, par recompression complète
des bulles, la lourdeur de l'examen visuel des photos pour trouver les événements intéressants, ainsi
que la mesure précise des traces.
Elle a été avantageusement remplacée dans les années 1970 par d'autres détecteurs à lecture
électronique, notamment la chambre multifils (MWPC) et la chambre à dérive (TPC).
Chambre d'ionisation
Une chambre d'ionisation est un détecteur de particules qui repère le passage d’une particule en
mesurant la charge totale des électrons des les ions produits lors de l’ionisation du milieu (gaz) par la
particule.
Description
Pour récupérer les électrons et les ions avant qu’ils ne se recombinent en atomes, la présence d’un
champ électrique est requise pour les séparer et les faire dériver vers des électrodes. Les charges
(électrons et ions) en dérivant induisent des courants sur les électrodes. Ces courants sont détectés par
un amplificateur qui produit un signal électrique.
Le nombre moyen de paires d’électron-ion produit dans un passage d’une particule chargée est donné
par la formule de Bethe-Bloch. Les charges détectées par l’amplificateur dépendent de plusieurs
facteurs, avant tout de la haute tension du champ électrique. Une fois que la tension est assez grande
pour empêcher les recombinaisons, les charges d’ionisation dérivent presque intégralement vers les
électrodes. On obtient un signal qui reflète la charge totale d’ionisation.
Les détecteurs opérant dans cette région, par exemple les chambres à air liquide ont une excellente
résolution en énergie et une très bonne linéarité. Mais les signaux sont assez faibles puisqu’il n’y pas
d’amplification des charges dans le détecteur.
Description détaillée
Ce type de détecteur mesure la charge déposée par une particule chargée traversant un milieu
ionisable, qui peut être un gaz, un liquide, voire un solide, chacun ayant ses avantages et ses
applications.
Une particule chargée suffisamment énergétique est capable d'arracher les électrons des atomes du
milieu traversé, c'est le processus d'ionisation. Le nombre moyen de paires d’électrons et d'ions
primaires ainsi créées par le passage d’une particule chargée est donné par la formule de Bethe-Bloch:
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N = -d.dE/dx / W où d est l’épaisseur du détecteur, et W l’énergie moyenne nécessaire pour créer une
paire. Dans les gaz W est de l'ordre de 30 eV.
Dans un détecteur à ionisation, le milieu est plongé dans un champ électrique généré par une paire
d'électrodes, généralement de géométrie cylindrique ou plane. Les électrons nouvellement créés se
déplacent alors vers l'anode et les ions, vers la cathode. Selon le type d'effet voulu, l'anode peut
prendre la forme d'un ou plusieurs fil très fin près duquel le champ électrique devient très intense et où
les électrons sont accélérés jusqu'à être capables d'ioniser d'autres atomes, créant des électrons
secondaires, capables à leur tour d'ioniser des atomes, ceci plusieurs fois de suite. C'est le phénomène
d'avalanche.
Les électrons, environ mille fois plus rapides que les ions, sont rapidement capturés par l'anode, mais le
courant des ions dérivant vers la cathode induit un signal électrique relativement important sur les
électrodes, directement mesuré par un pré-amplificateur qui produit le signal électronique.
Le signal détecté par l’amplificateur dépend de plusieurs facteurs, et avant tout du champ électrique
appliqué entre les électrodes et, dans le cas d'un détecteur à gaz, de la pression.
La région de recombinaison
Lorsque le champ électrique entre les électrodes est faible, les électrons et les ions peuvent se
recombiner en atomes aussitôt après leur création. Seule une petite fraction des charges d’ionisation
est détectée par l’amplificateur.
La région proportionnelle
Si le champ électrique est suffisamment fort (E ~ 104 V/cm), les électrons sont accélérés par le champ
électrique et gagnent assez d’énergie pour produire des ionisations secondaires. Puisque la probabilité
d’une ionisation secondaire par unité de longueur (a) est constante pour un champ électrique donné, le
nombre total d’ionisations est proportionnel au nombre d’ionisations initiales: N = N 0 eαd. Le facteur
multiplication est donné par M = eαd = 104 à 108. Les détecteurs opérant dans la région proportionnelle
sont généralement des détecteurs à gaz, parce que les gaz permettent d'obtenir un grand facteur de
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multiplication lors de l'avalanche. L’avantage des chambres proportionnelles est qu’elles n’exigent pas
d’électronique à bas bruit. Elles peuvent être utilisées pour les mesures d’énergie, mais la précision est
moins bonne à cause de la fluctuation du processus d’amplification et le facteur de multiplication
dépend de plusieurs facteurs d’environnement (tension, température, etc.). L’application la plus
importante des chambres proportionnelles est la mesure de position, comme les chambres
proportionnelles multi-fils (Multi-Wire Proportional Chambers, ou MWPC) et les chambres à dérive. Les
chambres à dérive sont idéales comme traceur devant un calorimètre parce que les particules perdent
peu d’énergie dans les gaz. Les avantages des chambres à gaz incluent un nombre relativement faible
de fils d'anode, et une bonne résolution spatiale, de l'ordre de 50 µm, et une construction facile
permettant des détecteurs de grande surface.
La région Geiger
Lorsque le champ électrique est suffisamment fort, les électrons primaires sont capables d'ioniser
d’autres atomes très rapidement et une avalanche très intense se produit. De plus, un grand nombre de
photons sont créés dans le processus par désexcitation des atomes. Ces photons initient eux aussi des
avalanches d’ionisation par effet photo-électrique, au long du fil d’anode où le champ électrique est le
plus fort. Ces avalanches sont suffisamment intenses pour générer une décharge électrique dans le
gaz, si puissante qu'elle est audible. C’est le principe du compteur Geiger. La décharge ne s’interrompt
que lorsque la charge d’espace formée par la gaine d’ions positifs autour de l’anode écrante
suffisamment le champ électrique autour de celle-ci pour que le processus de multiplication ne puisse
plus continuer. Pendant ce temps le détecteur n’est plus sensible aux ionisations primaire, ce jusqu’à ce
que les ions aient migré suffisamment loin de l’anode. C’est l’origine du temps mort dans le compteur
Geiger.
Dans une décharge, le courant d’anode est saturé. L’amplitude du signal est donc indépendante des
charges primaires. Les compteurs Geiger ne peuvent pas mesurer l’énergie des particules, mais on les
utilise pour compter le nombre de particules le traversant, même aux faibles énergies. Ceci est utile
pour les mesures de radioactivité. Le taux maximal mesurable est limité par le temps mort.
La région de décharge
Augmenter le champ au-delà de la région Geiger entraîne une décharge continue. Un détecteur n’est
plus utile s’il se trouve dans cette région.
CHAMBRE A ETINCELLES
La chambre à étincelles est un détecteur de particules dont l'étude et la réalisation ont commencé en
1959.
Une série de feuilles métalliques parallèles est placée dans une enceinte remplie d'un mélange de gaz
nobles, néon et hélium en général. Les particules traversent la chambre perpendiculairement aux
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plaques et ionisent le gaz durant quelques microsecondes. On commande l'application d'un bref champ
électrique (5kV/cm de 0,1 s à 1 µs) entre les plaques. Des étincelles éclatent alors aux endroits où
passent les particules, le gaz étant devenu momentanément conducteur à ces endroits. On peut alors
les photographier et les mesurer afin d'en déduire la nature des particules les ayant induites.
Ces chambres ont été progressivement remplacées par des chambres à dérive qui peuvent enregistrer
des événements plus rapprochés dans le temps. Elles ont cependant permis plusieurs découvertes, la
plus notable étant celle du tauon.
CHAMBRE A FILS
Une chambre à fils (ou plus précisément « chambre proportionnelles multifilaires ») est un détecteur de
particules ionisées inventé en 1968 par Georges Charpak.
Ce détecteur se présente sous la forme d'une chambre remplie d'un gaz noble comme l'argon, avec à
l'intérieur plusieurs grilles composées d'un grand nombre de fils disposés parallèlement. Toutes les
grilles sont sous tension et empilées en alternant les cathodes et les anodes.
Lorsqu'une particule chargée pénètre dans la chambre, elle ionise le gaz, séparant les atomes en
électrons chargés négativement et en ions chargés positivement. Les électrons sont ensuite attirés par
les anodes et les ions vers les cathodes. La présence de la particule est ensuite détectée par une
pulsation électrique sur les fils de l'anode.
Sources
(fr) Chambre à fils
2.3.7. DOSIMETRE
Un dosimètre est un instrument de mesure destiné à mesurer la dose radioactive ou l'équivalent de
dose reçus par une personne exposée à un rayonnement ionisant.
Il existe deux types de dosimètre : le dosimètre passif (ou à lecture différé) et le dosimètre opérationnel
(ou électronique, ou actif).
Dans la réglementation Française, le port du dosimètre est obligatoire pour tous les travailleurs affectés
à des travaux sous rayonnements ionisants. En zone surveillée, seul le dosimètre passif est obligatoire
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En zone contrôlée, la réglementation exige le port d’un dosimètre passif et d’un dosimètre opérationnel.
Néanmoins, la mesure légale sera celle du dosimètre passif.
Le dosimètre passif
Ce dosimètre est à lecture différé et fonctionne comme un film photographique ou selon le principe de la
thermoluminescence.
Indépendamment de la technique utilisée, il existe plusieurs type de dosimètre selon la mesure qui doit
être réalisée :
Le dosimètre "corps entier", porté sur la poitrine, la dose mesurée est considérée comme étant
appliquée à l'ensemble de l'organisme,
Le dosimètre "extrémité", il peut être porté sous forme de bracelet ou de bague afin de mesurer
la dose reçue sur certaines parties du corps.
Le film dosimétrique
La dosimétrie passive est réalisée grâce à des dosimètres films-badges, appelés aussi dosifilms. Ils
servent à mesurer les doses reçues, de rayonnement β, X, γ et neutron en donnent une réponse
différée. Le dosifilm est porté à hauteur de la poitrine. Cet emplacement a été choisi, car il correspond à
la valeur moyenne de l’exposition totale du corps. Ceci dit, dans des cas particuliers, la médecine du
travail peut demander de porter un dosifilm supplémentaire pour permettre de connaître la dose reçue à
un endroit spécifique du corps. Ci-dessous, des bagues permettant la mesure de dose aux extrémités,
par exemple. Le principe de la dosimétrie passive consiste en l’utilisation de films recouverts
d’émulsions qui ont des sensibilités sélectives pour les différents types de particules. On mesure la
noirceur globale du film qu’on compare à une échelle témoin. Ce dosimètre est donc à lecture différé et
fonctionne comme un film photographique ou selon le principe de la thermoluminescence.
L'inconvénient de cette méthode par rapport la dosimètrie OSL ou RPL est que les pièges étant
totalement vidés, il ne sera pas possible de relire le dosimètre.
C'est un dosimètre à lecture différée dont le principe de fonctionnement Radio Photo Luminescence
est connue depuis la fin des années 1960.
La première phase est celle de l'enregistrement qui consiste à mesurer le rayonnement ionisant (X,γ ou
β). Celui ci va arracher des Électrons à la structure du détecteur en verre dopé à l'argent. Ces électrons
seront piégés par les ions d'argent contenus dans la structure de verre. La seconde phase est celle
recherchée: La lecture différée de l'exposition de la personne travaillant sous des rayonnements
ionisants. Le détecteur en verre est donc placé sous un faisceau Ultraviolet de longueur d'onde 320 nm.
Les électrons piégés se désexcitent en émettant une luminescence proportionnelle à la dose
équivalente reçue. En général, ces dosimètres passifs comportent 2 à 5 plages de lectures.
Pour finir, la qualité de ce dosimètre est la possibilité de relecture et la quasi absence d'altération de
l'enregistrement. Il a une très bonne sensibilité aux Photon et aux β, n'est pas sensible aux Neutron ce
qui est important en cas de d'exposition en champs complexe. possède un seuil de détection de 1µSv,
d'enregistrement de 50µSv et surtout il a une très grande stabilité de lecture.
Le dosimètre opérationnel
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Un dosimètre opérationnel
Il est à lecture immédiate et correspond généralement, comme son nom l’indique à une opération.
La dosimétrie opérationnelle est une dosimétrie individuelle qui doit être mise en oeuvre lors d’une
opération se déroulant en zone contrôlée dans un but d’optimisation: Mise en oeuvre du Principe
ALARA acronyme de l’expression anglaise As Low As Reasonably Achievable traduite en français par
l’expression « aussi bas qu’il est raisonnablement possible »
2.3.8. PHOTOMETRE
Un photomètre est un appareil servant à mesurer les grandeurs lumineuses en fonction de la courbe
de sensibilité de l'œil (courbe photopique pour une réponse diurne et courbe scotopique pour une
réponse nocturne). Il diffère ainsi du radiomètre qui mesure les rayonnements électromagnétiques de
façon objective.
Pour cela, il dispose soit d'une cellule photoélectrique, soit de capteurs CCD. Dans les deux cas,
les capteurs convertissent en courant électrique mesurable la lumière reçue.
2.3.9. Luxmètre
Un luxmètre est un capteur permettant de mesurer simplement et rapidement l'éclairement réel, et non
subjectif.
L'unité de mesure est le lux.
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Le luxmètre permet une mesure de la lumière réellement reçue en un point donnée (architecture
d'intérieur, environnement nocturne
Principe de fonctionnement
Les luxmètres modernes fonctionnent selon le principe d'une cellule C.C.D ou cellule photovoltaïque ;
un circuit intégré reçoit une certaine quantité de lumière (photons constituant le « signal » qui est une
énergie de rayonnement) et la transforme en signal électrique (signal analogique). Ce signal est
visualisé par le déplacement d'une aiguille, l'allumage d'une diode, l'affichage d'un chiffre...
Une photo-résistance associé à un ohmmètre jouerait le même rôle.
Un filtre de correction de spectre permet d'éviter que les différences de spectre ne fausse la mesure (la
lumière jaune est par exemple plus efficace que la bleue pour produire un électron à partir de l'énergie
d'un paquet de photons)
Les luxmètres peuvent avoir plusieurs échelles pour s'adapter aux faibles ou fortes luminosités (jusqu'à
plusieurs dizaines de milliers de lux).
l'unité traditionnelle de mesure est le lux, qui correspondait à la lumière portée par une flamme de
bougie à 1 mètre de distance.
Usages
Il a d'abord été utilisé par les photographes ou cinéastes, par les éclairagistes. Il est de plus en plus
utilisé par les énergéticiens pour optimiser l'éclairage intérieur (20 à 60 % de l'électricité est consommée
par l'éclairage) ou extérieur (qui gaspille souvent beaucoup d'énergie). On les utilise plus rarement
aussi pour mesurer la luminosité du ciel en météorologie, pour mesurer la lumière reçue au sol en forêt
ou dans une serre.
Depuis quelques années, il est utilisé par des écologues, astronomes ou architectes « HQE » (Haute
qualité environnementale) pour établir des indices quantitatifs de pollution lumineuse ou de l'intrusion
lumineuse afin de les réduire par des matériels et stratégies d'éclairage adaptées.
3. Normes
Normes internationales (ISO)
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ISO 5725-1 : Exactitude (justesse et fidélité) des résultats et méthodes de mesure. Partie 1 : principes
généraux et définitions.
ISO 5725-2 : Exactitude (justesse et fidélité) des résultats et méthodes de mesure. Partie 2 : méthode
de base pour la détermination de la répétabilité et de la reproductibilité d'une méthode de mesure
normalisée.
ISO 5725-3 : Exactitude (justesse et fidélité) des résultats et méthodes de mesure. Partie 3 : mesures
intermédiaires de la fidélité d'une méthode de mesure normalisée.
4. Bibliographie
Métrologie - Wikipédia, L’encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9trologie
Bibliographie