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TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

SEMESTRE 2 – MODULE :

OPTIQUE-ELECTRICITE

FILIERE : BCG

ANNEE UNIVERSITAIRE 2023 – 2024

Pr. Hanan HALAQ


Pr. BENSALEM BOUKILI

1
Sommaire

TP 1 : FOCOMETRIE……………………………….

TP 2 : LOIS D’ÉLECTRICITÉ……………………………….

TP 3 : OSCILLOSCOPE CATHODIQUE ……………………………….

2
CONSIGNES POUR LES TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE II

1. Préparer au préalable le TP prévu pour la séance. De ce fait il est impératif

de revoir le cours et TD se ramenant à l’étude pratique que vous vous

apprêter à effectuer.

2. Pensez à venir avec une règle, un crayon papier, une gomme et une

calculatrice.

3. Chaque binôme (ou trinômes) doit rédiger un compte rendu, sur feuille,

comprenant :

 La préparation de la séance, faite avant le TP ;

 Les manipulations élaborées : Schéma de manipulation, tableaux de

valeurs, courbes……. Il ne faut surtout pas oublier de bien interpréter les

résultats obtenus.

 Les TP bien entendu doivent comporter une introduction, préciser le

but des manipulations, présenter vos résultats avec interprétation et finir

avec une conclusion.

 Les enseignants relèveront ces comptes rendus, qui seront notés.

 Une interrogation de TP aura lieu à la fin de toutes les manipulations où

il sera noté à la fois la réalisation pratique et la capacité d’interpréter les

résultats.

3
GENERALITE
I. Objectifs des travaux pratiques :

La physique est la science qui détermine les lois auxquelles obéissent les phénomènes de la
nature ; elle étudie aussi les propriétés de la matière. Elle a été développée grâce à la méthode
expérimentale, qui consiste à vérifier toutes les lois physiques par des expériences
reproductibles.

L’enseignement universitaire est formé en général de trois parties essentielles, à savoir le


cours, les Travaux Dirigés (TD) et les Travaux Pratiques (TP).

Le cours est la partie fondamentale qui explique théoriquement certains phénomènes


physiques.

Les travaux dirigés permettent de comprendre certaines théories vues dans le cours à l’aide
d’exercices et de problèmes.

Les travaux pratiques permettent d’illustrer par les expériences, certains phénomènes
physiques vus dans le cours.

L’étude expérimentale d’un phénomène physique nécessite un appareillage scientifique, qui


permet de réaliser des montages et de faire des mesures. Ces dernières nous permettent de
vérifier la validité de certaines théories et de déterminer certaines grandeurs physiques.

II. Incertitudes sur les mesures :

L’appareille ainsi que les méthodes utilisées n’étant pas parfaits, les grandeurs physiques
(masse, temps, …) sont toujours déterminées de manière approchée. Ainsi, toute mesure est
entachée d’une certaine incertitude due aux imperfections de l’instrument utilisé et des
erreurs faites par l’opérateur.

1. Types d’incertitudes
Il y a plusieurs types d’incertitudes :
a. Incertitudes systématiques

Incertitudes systématiques = la plus petite grandeur, qu’on peut mesurer avec un instrument.
4
Il provient de la limite de la mesure permise par l’instrument utilisé.

Exemple :

Une balance digitale qui permet des mesures avec un chiffre après la virgule (m=10,3 par
exemple), a une incertitude systématique ∆𝑚𝑠𝑦𝑠𝑡é𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝟎. 𝟏 𝒈.

b. Incertitude accidentelle

Cette incertitude est due à l’operateur. Pour la calculer, on fait 𝒏 mesures (𝒈𝟏 , 𝒈𝟐 , … , 𝒈𝒏 )
d’une grandeur physique 𝒈 dans les mêmes conditions ; on prend la valeur moyenne :

𝟏
𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 = ( 𝒈 + 𝒈𝟐 + ⋯ + 𝒈𝒏 )
𝒏 𝟏

L’incertitude accidentelle est la valeur la plus grande entre les écarts |𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 − 𝒈𝒊 | avec
(𝒊 = 𝟏, 𝟐, … , 𝒏) :

(∆𝒈)𝒂𝒄𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒍𝒆 = 𝒔𝒖𝒑{|𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 − 𝒈𝟏 |, |𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 − 𝒈𝟐 |, … , |𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 − 𝒈𝒏 |}

Cette incertitude provient par exemple :

 Des erreurs de parallaxe (l’œil de l’opérateur n’est pas perpendiculaire au plan de la


lecture) ;
 Du mauvais choix du calibre de l’appareil (voltmètre, ampèremètre, …) ;
 De la finesse du spot d’un oscilloscope male réglé.

c. Incertitude absolue

L’incertitude absolue ∆𝒈 = (∆𝒈)𝒔𝒚𝒔𝒕é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 + (∆𝒈)𝒂𝒄𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒆𝒍𝒍𝒆

C’est une quantité toujours positive et de même unité que 𝒈. La valeur exacte de 𝒈 sera
donc comprise entre 𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 − ∆𝒈 et 𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 + ∆𝒈 :

𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 − ∆𝒈 < 𝒈 < 𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 + ∆𝒈

N.B : ∆𝒈 est toujours inférieur à g (∆𝒈 ≪ 𝒈)

Exemple :

5
On veut mesurer la longueur 𝒍 d’un fil à l’aide d’une règle graduée en 𝒎𝒎. L’incertitude
systématique dans ce cas est : (∆𝒍)𝒔𝒚𝒔𝒕é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝟏 𝒎𝒎 = 𝟎. 𝟏𝒄𝒎 .

Pour déterminer l’incertitude accidentelle, on fait cinq mesures successives (𝒊 = 𝟏, 𝟐, 𝟑, 𝟒, 𝟓) de


la longueur 𝒍. On trouve alors les valeurs suivantes :

𝒍𝟏 = 𝟏𝟎 𝒄𝒎 ; 𝒍𝟐 = 𝟏𝟎, 𝟒 𝒄𝒎 ; 𝒍𝟑 = 𝟏𝟎, 𝟔 𝒄𝒎 ; 𝒍𝟒 = 𝟏𝟎, 𝟓 𝒄𝒎 ; 𝒍𝟓 = 𝟏𝟎 𝒄𝒎.

La valeur moyenne de 𝒍 est : 𝒍 = 𝟏𝟎. 𝟑 𝒄𝒎.

Les écarts en valeur absolue |𝒍𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 − 𝒍𝒊 | avec (𝒊 = 𝟏, 𝟐, 𝟑, 𝟒, 𝟓) par rapport à la moyenne


sont :

𝟎, 𝟑 𝒄𝒎 ; 𝟎. 𝟏 𝒄𝒎 ; 𝟎, 𝟑 𝒄𝒎 ; 𝟎, 𝟐 𝒄𝒎 ; 𝟎. 𝟑 𝒄𝒎.

La plus grand écart (sup|𝒍𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 − 𝒍𝒊 |) est égal à 𝟎, 𝟑 𝒄𝒎. Il correspond à l’incertitude


accidentelle (∆𝒍)𝒂𝒄𝒄𝒆𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒍𝒍𝒆 .

L’incertitude absolue ∆𝒍 est :

∆𝒍 = (∆𝒍)𝒔𝒚𝒔𝒕é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 + (∆𝒍)𝒂𝒄𝒄𝒆𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒍𝒍𝒆 = 𝟎, 𝟏 𝒄𝒎 + 𝟎, 𝟑 𝒄𝒎 = 𝟎, 𝟒 𝒄𝒎

Le résultat final sera écrit sous forme : 𝒍 = (𝟏𝟑, 𝟑 ∓ 𝟎, 𝟒) 𝒄𝒎

La valeur réelle de 𝒍 (inconnue), se trouve dans l’intervalle [(𝟏𝟑, 𝟑 − 𝟎, 𝟒) 𝒄𝒎 ; (𝟏𝟑, 𝟑 +


𝟎, 𝟒) 𝒄𝒎] c'est-à-dire dans l’intervalle [𝟏𝟐, 𝟗 𝒄𝒎 ; 𝟏𝟑, 𝟕 𝒄𝒎] ou encore 𝟏𝟐, 𝟗 𝒄𝒎 ≤ 𝒍𝒓𝒆é𝒍𝒍𝒆 ≤
𝟏𝟑, 𝟕 𝒄𝒎.

Remarques

 Si dans une série de mesures, une valeur est trop écartée de la moyenne, elle doit être refaite.
 Le résultat d’une mesure 𝒈 doit être toujours accompagné de son incertitude absolue ∆𝒈 et
de son unité exprimée, en général, dans le système international [S.I].
 Il faut donner la valeur de l’incertitude absolue avec un seul chiffre significatif.
Exemple :
Le calcul de l’indice 𝒏 d’un milieu donne le résultat suivant : 𝑛 = (1,335 ∓ 0,052). Ce résultat
doit être arrondi ; on a alors : 𝑛 = (1,34 ∓ 0,05).

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d. Incertitude relative :

∆𝒈
On appelle incertitude relative (ou précision) sur 𝑮, la quantité 𝒈 . Elle est positive, sans unité
𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏

et souvent exprimé en pourcentage (%). Elle renseigne mieux, que l’incertitude absolue, sur le
degré d’exactitude d’une mesure. Une mesure est d’autant plus précise que son incertitude
relative est faible.

Exemple :

𝑚1 = (200 ∓ 10) 𝑔 𝐞𝐭 𝑚2 = (10 ∓ 1) 𝑔.

∆𝒎𝟏 𝟏𝟎 𝟓 ∆𝒎𝟐 𝟏 𝟏𝟎
= 𝟐𝟎𝟎 = 𝟎, 𝟎𝟓 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟓% et = 𝟏𝟎 = 𝟎, 𝟏 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟎%.
𝒎𝟏 𝒎𝟐

Bien que ∆𝒎𝟏 > ∆𝒎𝟐 , la précision sur 𝒎𝟏 (𝟓%) est meilleure que celle sur 𝒎𝟐 (𝟏𝟎%).

2. Calcul d’incertitudes

En général, la détermination d’une grandeur 𝑮 s’effectue par la mesure d’autres grandeurs


physiques intermédiaires 𝑋, 𝑌, 𝑍, … La grandeur 𝑮 est définie par sa valeur 𝒈 telle que 𝒈 =
𝒇(𝒙, 𝒚, 𝒛 … ).

Connaissant les incertitudes ∆𝒙, ∆𝒚, ∆𝒛,…des mesures x, y, z,..., on détermine alors l’incertitude
absolue ∆𝒈 en fonction de ∆𝒙, ∆𝒚, ∆𝒛,…en faisant un calcul d’incertitudes.

Pour faire ce calcul, on suit les étapes suivantes :

𝝏𝒈 𝝏𝒈 𝝏𝒈
 On calcule séparément les dérivées partielles , , , …puis on détermine la
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛

différentielle dg :
𝝏𝒈 𝝏𝒈 𝝏𝒈
𝒅𝒈 = 𝒅𝒙 + 𝒅𝒚 + 𝒅𝒛 + ⋯
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
 On fait la majoration physique pour calculer ∆𝒈 (d est remplacé par ∆ et les coefficients
de 𝒅𝒙, 𝒅𝒚, 𝒅𝒛,… sont pris en valeur absolue).
𝝏𝒈 𝝏𝒈 𝝏𝒈
∆𝒈 = ∆𝒙 + ∆𝒚 + ∆𝒛 + ⋯
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛

7
𝟐𝒙 𝟏
Exemple 1 : 𝒈(𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕) = −𝟑𝒙𝒚 + + 𝟒𝒛 + 𝟓𝒛𝟐
𝒕

 1er étape : calcul des différentielles partielles


𝝏𝒈 𝟐 𝝏𝒈 𝝏𝒈 𝟏 𝝏𝒈 𝟐𝒙
= −𝟑𝒚 + 𝒕 , = −𝟑𝒙, 𝝏𝒛 = 𝟏𝟎𝒛 − 𝟒𝒛𝟐 , = − 𝒕𝟐
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒕

 2eme étape : calcul de différentielle totale 𝒅𝒈


𝟐 𝟏 𝟐𝒙
𝒅𝒈 = (−𝟑𝒚 + ) 𝒅𝒙 + (−𝟑𝒙)𝒅𝒚 + (𝟏𝟎𝒛 − 𝟐 ) 𝒅𝒛 + (− 𝟐 )𝒅𝒕
𝒕 𝟒𝒛 𝒕

 3ème étape majoration physique


𝟐 𝟏 𝟐𝒙
∆𝒈 = |−𝟑𝒚 + | ∆𝒙 + |−𝟑𝒙|∆𝒚 + |𝟏𝟎𝒛 − 𝟐 | ∆𝒛 + |− 𝟐 | ∆𝒕
𝒕 𝟒𝒛 𝒕

Lorsque l’expression de 𝒈 comporte des produits et des quotients, on peut simplifier les calculs
en utilisant la « méthode des logarithmes », comme l’exemple suivant :

𝟐𝐱𝟐 (𝐲−𝟏)
Exemple 2 : 𝒈(𝐱, 𝐲) = 𝐱−𝟒𝐲

𝒍𝒏 𝒈 = 𝐥𝐧(𝟐𝒙𝟐 ) + 𝐥𝐧(𝒚 − 𝟏) − 𝐥𝐧(𝒙 − 𝟒𝒚) ⇒ 𝒅(𝒍𝒏 𝒈) = 𝒅(𝐥𝐧(𝟐𝒙𝟐 )) + 𝒅(𝐥𝐧(𝒚 − 𝟏)) − 𝒅(𝐥𝐧(𝒙 − 𝟒𝒚))

D’où :

𝒅𝒈 𝒅(𝟐𝒙𝟐 ) 𝒅(𝒚 − 𝟏) 𝒅(𝒙 − 𝟒𝒚) 𝟐𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒙 𝟒𝒅𝒚


= + − = + − +
𝒈 𝟐𝒙𝟐 𝒚−𝟏 𝒙 − 𝟒𝒚 𝒙 𝒚 − 𝟏 𝒙 − 𝟒𝒚 𝒙 − 𝟒𝒚

A cette étape, on doit regrouper les termes qui ont le même élément différentiel (𝒅𝒙 ou 𝒅𝒚) :
𝒅𝒈 𝟐 𝟏 𝟏 𝟒 𝟏 𝒙 − 𝟖𝒚 𝒙−𝟒
=( − ) 𝒅𝒙 + ( + ) 𝒅𝒚 = (( ) 𝒅𝒙 + ( ) 𝒅𝒚)
𝒈 𝒙 𝒙 − 𝟒𝒚 𝒚 − 𝟏 𝒙 − 𝟒𝒚 𝒙 − 𝟒𝒚 𝒙 𝒚−𝟏
On passe ensuite aux incertitudes, en faisant la majoration physique :
𝒈 𝒙 − 𝟖𝒚 𝒙−𝟒
∆𝒈 = (| | ∆𝒙 + | | ∆𝒚)
|𝒙 − 𝟒𝒚| 𝒙 𝒚−𝟏

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TP1 : FOCOMETRIE
I. But
L’objectif de ce TP est de déterminer les distances focales de lentilles minces inconnues par
plusieurs méthodes, ensuite, construire à l’aide de ces lentilles des instruments optiques
simples.

II. Rappels

Soit une lentille convergente de centre O, de foyer F et de foyer image F’. La lumière se
propage de la gauche vers la droite, et la lentille donne d’un objet AB une image A’B’. La
disposition est choisie ici de façon que l’objet et l’image soient tous deux réels.

Figure 1 : Lentille convergente

Figure 2 : Lentille divergente


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Sur la figure précédente, on choisit comme origine des abscisses le centre optique O de la
lentille et comme sens positif celui de propagation de la lumière. On pose f’ = OF’ (distance
focale image).

Soient les formules suivantes (la première de conjugaison et la deuxième du


grandissement) :

1 1 1 1 1 1

̅̅̅̅̅ 𝑂𝐴 = − =
̅̅̅̅ 𝑝′ 𝑝 𝑂𝐹′ =
̅̅̅̅̅ 𝑓′
𝑂𝐴′

et
̅̅̅̅̅̅ 𝑂𝐴′
𝐴′𝐵′ ̅̅̅̅̅ 𝑝′
𝛾 = ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅ =
𝐴𝐵 𝑂𝐴 𝑝

̅̅̅̅̅
𝑂𝐹′ = 𝑓′ = distance focale image
𝑂𝐴 = 𝑝 = position de l’objet par rapport à la lentille.
̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ = 𝑝′ = position de l’image par rapport à la lentille.

MANIPULATION

III. Méthodes propres aux lentilles Convergentes


III.1 Méthodes rapides
a- Source à l’infini (Objet lointain)
Si 𝑝 ≫ 𝑝′ alors nous pouvons estimer la valeur de la distance focale f' en plaçant la
lentille (L) à une distance considérable de l'objet A, tout en fixant l'écran (E) à
l'extrémité du banc optique (voir schéma ci-dessous)

(𝑳) (𝑬)

𝑨𝒙𝒆 𝑶
𝑨′

𝑰𝒎𝒂𝒈𝒆 𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆

𝒇’

1. Localiser son image sur l'écran d'observation (E), puis déterminer la distance focale
f' de la lentille. Évaluer l'incertitude ∆f'.

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2. Fournir le résultat sous la forme suivante : f' = (…… ± ⋯) unité.

b- Auto-collimation

 Faire le montage suivant :

𝑶𝒃𝒋𝒆𝒕 (𝑳) (𝑴)

𝑨′

(𝑺) 𝑨 𝑶

 Illuminer uniformément l'objet A avec une source lumineuse (S).


 Positionner un miroir plan (M) derrière la lentille (L).
 Déplacer l'ensemble (L+M) de sorte que l'image A' de A se forme dans le plan objet
de la lentille (L) (le plan contenant A). La distance focale f' de la lentille est donc
celle qui sépare cette lentille (L) de l'objet A.

1. Noter les positions extrêmes de (L) qui produisent une image nette de A et calculer
la valeur moyenne 𝑓𝑚′ ainsi que son incertitude ∆f'. Exprimer le résultat sous la
forme suivante : f' = (𝑓𝑚′ ± ∆f') unité.
2. Quel est le grandissement 𝛾 de la lentille dans ces conditions ?

Remarque :
La méthode d'auto-collimation est largement utilisée et peut servir à vérifier si un faisceau
lumineux est parfaitement parallèle.

III.2 Méthode de conjugaison


Nous réalisons plusieurs ajustements de mise au point pour obtenir diverses couples
d'abscisses (p, p') entre les objets et leurs images réelles.

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(𝑬)
𝑶𝒃𝒋𝒆𝒕 (𝑳)

𝑨 𝑶 𝑨′

𝒑 𝒑′

1. Présentez les résultats des mesures dans le tableau ci-dessous, en effectuant au


moins trois mesures des couples (p, p').

𝟏 𝟏
𝒑 (𝒎𝒎) 𝒑′ (𝒎𝒎) ∆𝒑′ (𝒎𝒎−𝟏 ) (𝒎𝒎−𝟏 )
𝒑 𝒑′

𝟏 𝟏
2. Tracer le graphe 𝒑′
= 𝒇 (𝒑 ). On obtient une droite dont les abscisses et ordonnées
à l’origine sont intéressantes. En déduire 𝑓’ et ∆𝑓′. Mettre le résultat sous la forme :
𝑓’ = (… . . ± ⋯ . ) unité.
3. Graphiquement et en respectant les distances OA, OA’ et AB mesurées, déterminer
la distance A’B’ (choisir une échelle adéquate).
4. Déduire le grandissement 𝛾1 et 𝛾2 des lentilles L1 et L2 respectivement.
5. Comparer ce résultat avec celui du tableau 1 (donné par la formule de conjugaison
en tenant compte des incertitudes).

III.3 Méthode de Bessel


 Faire le montage suivant :

(𝑳) (𝑬)
𝑶𝒃𝒋𝒆𝒕 (𝑳)
𝒑𝟐 𝒑′𝟐
𝑨 𝑶𝟏 𝑶𝟐 𝑨′

𝒑𝟏 𝒑′𝟏
𝒅
𝑫12
 Placer entre l’objet 𝐴 et l’écran (𝐸) la lentille (𝐿) dont la distance focale 𝑓’ est
connue approximativement (III.1).
 Fixer la distance objet – écran 𝐷 à une valeur supérieure à 4𝑓’. On constatera
que lorsque 𝐷 ≫ 4𝑓 ′ , il y a deux position 𝑂1 et 𝑂2 de la lentille (𝐿) qui donnent
une image nette sur l’écran et on admet que la distance focale image de L est
donnée par :

𝐷2 −𝑑2
𝑓′ = avec 𝑑 = ̅̅̅̅̅̅̅
𝑂1 𝑂2
4𝐷

1. Ajustez la position de la lentille (L) pour identifier les distances objet-image (p₁,
p₁') et (p₂, p₂') qui correspondent aux deux positions O₁ et O₂ de la lentille (L).
2. Procéder à au moins trois répétitions des mesures pour évaluer les incertitudes.
En déduire la valeur de f' et ∆f'. Présenter le résultat sous la forme : f' = (….. ±
⋯) unité.
3. Comparer ce résultat à celui trouvé par la méthode de conjugaison.

II.2 Méthodes propres aux lentilles divergentes


Il est important de noter qu'une lentille divergente ne peut jamais former une image
réelle à partir d'un objet réel. Seule un objet virtuel peut produire une image nette sur
un écran à travers une lentille divergente. Par conséquent, il est impossible de
déterminer la distance focale d'une lentille divergente en utilisant uniquement les
méthodes précédemment décrites. Pour résoudre ce problème, deux approches sont
envisageables.

II.2.1 Méthode de conjugaison


 Utilisez la lentille convergente (L) étudiée précédemment pour former une image A'
de l'objet A sur l'écran (E).
 Insérez la lentille divergente (L') à étudier entre cette lentille (L) et A'. Notez que A'
devient un objet virtuel pour la lentille (L').
 Déplacez ensuite l'écran de manière à obtenir une nouvelle image réelle A'' à travers
la lentille (L').
1. Présentez les résultats des mesures dans le tableau ci-dessous, en incluant au
moins trois couples de mesures (p', p'').

𝟏 𝟏
𝒑′ (𝒎𝒎) 𝒑′′ (𝒎𝒎) ∆𝒑′′ (𝒎𝒎−𝟏 ) (𝒎𝒎−𝟏 )
𝒑′ 𝒑′′

13
1 1
2. Représentez graphiquement : = 𝑓( ′)
𝑝′′ 𝑝
Cette représentation forme une droite dont les valeurs à l'origine sont
significatives. En déduisez f' et ∆f'. Exprimez le résultat sous la forme : f' = (…..
± ⋯) unité.
3. Tracez p' en abscisse et p'' en ordonnée, reliant les couples de points associés par
des droites. Utilisez la formule suivante :

1 1 1
− ′ = ′
𝑝′′ 𝑝 𝑓

Ces droites se croisent en un point avec des coordonnées particulières. En déduisez


d'autres valeurs de f' et ∆f' : f' = (….. ± ⋯) unité.

4. Comparez ces valeurs avec celles obtenues par la méthode de conjugaison en


tenant compte des incertitudes.

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TP2 : LOIS D’ÉLECTRICITÉ
I. But :
Vérifier pratiquement les différents théorèmes et lois d’électricité : Lois de Kirchhoff,
théorèmes de Thévenin, Millman et de superposition.

II. Lois de Kirchhoff :


 Lois des nœuds : En un nœud d'un circuit, la somme algébrique des courants est
nulle

𝐈𝟏 + 𝐈 𝟐 – 𝐈𝟑 – 𝐈𝟒 = 𝟎

Nœud : On appelle nœud d’un circuit électrique, toute connexion qui relie au moins
trois fils.

 Loi des mailles :

- On choisit un point de départ et un sens de parcours de la maille.


- Les tensions dont les flèches sont dans le sens de parcours de la maille sont
comptées positivement, celles dont les flèches sont de sens opposé sont comptées
négativement.
- La somme algébrique des tensions rencontrées le long d’une maille est nulle.

Maille : On appelle maille d’un montage électrique, tout circuit fermé de ce montage.

II.1. Montage :

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II.2 Calcul théorique :
En utilisant les lois de Kirchhoff (loi des mailles et loi des nœuds) :
 Exprimer le courant I traversant la résistance R, en fonction des éléments du
montage.
 Calculer I, En déduire V = RI.
 Exprimer V1 en fonction de E1 et V ; V2 en fonction de E2 et V ; en déduire les
valeurs de V1 et V2 .

II.3. Manipulation
Réaliser le montage précèdent.

II.3.1. Loi des mailles :


 Mesurer V1 , V2 et V, tensions aux bornes des résistances R 1, R 2 et R, en branchant
un voltmètre en parallèle avec celles-ci.
 Comparer avec les valeurs théoriques. Indiquer à chaque fois le calibre utilisé.
 Calculer ΔV1 , ΔV2 et ΔV.
 Comparer −V1 + E1 et −V2 + E2 à V.
 Conclure.

II.3.2 Loi des Nœuds :

 Mesurer les intensités des courants I1 , I2 et I traversant respectivement les


résistances R 1, R 2 et R, en branchant à chaque fois un ampèremètre en série avec
celles-ci. Indiquer le calibre utilisé pour chaque mesure.
 Calculer ΔI1 , ΔI2 et ΔI en utilisant les valeurs mesurées de V1 et V2 ,
 Vérifier que V1 = R 1 I1 et V2 = R 2 I2.
 Vérifier que pour le nœud A on a : I = I1 + I2 .
 Conclure.

III. Théorème de Thévenin


Enoncé du Théorème : Soit un circuit linéaire de plusieurs mailles, Ce circuit vu entre deux
points quelconques A et B, se comporte comme un générateur de tentions 𝐄𝐓𝐇 en série avec une
résistance 𝐑 𝐓𝐇 .
Calcul de 𝐄𝐓𝐇 (Générateur de Thévenin) : C'est la tension qui apparaît enter les bornes A et B
lorsque le circuit est à vide (sans charge).
Calcul de 𝐑 𝐓𝐇 (Résistance interne du générateur de Thévenin) : C'est la résistance vue entre les
bornes A et B à circuit ouvert lorsque tous les générateurs du circuit sont éliminés.

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III.1.Montage :

III.2.Calculs théoriques :
Déterminer ETH et R TH entre les points A et en fonction des éléments du montage.
Pour cela, supprimer la résistance R et procéder par la suite de la façon suivante :
1. Calculer ETH = VAB ;
2. Remplacer le générateur E par un court-circuit et calculer R TH = R AB . Vérifier que
le résultat s'écrit R TH = ( R 1 // R 2 ) + ( R 3 // R 4 ) ;
3. Donner le schéma équivalent de Thévenin avec les valeurs calculées de ETH et R TH .
4. A partir de schéma équivalent, calculer le courant I.

III.3.Manipulation :
III.3.1.Mesure de 𝑰:
Pour les mêmes valeurs de R 1 , R 2 , R et E utilisées précédemment, câbler le montage ci-
dessous :

 Mesurer le courant I.
 Calculer ΔI et donner le résultat sous la forme I ± ΔI .

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III.3.2. Détermination de 𝑬𝑻𝑯 :
Réaliser le montage suivant (supprimer la résistance R du montage précédent).

 Mesurer VAB = ETH et donner le résultat sous la forme VAB ± 𝛥VAB .

III.3.3. Détermination de 𝑹𝑻𝑯 :


Mesurer à l'aide d'un ohmmètre la
résistance R TH entre les points A et B.

III.3.4. Schéma équivalent :


 Réaliser le montage suivant avec les valeurs mesurées de ETH et R TH puis mesurer
le courant 𝐼TH .

 Comparer les valeurs de ITH avec


celle du courant I mesuré
précédemment.
 Donner une conclusion sur
l'intérêt du théorème du Thévenin,

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IV. Théorème de Millman :

Enoncé du théorème : Un groupement parallèle de N générateurs (Ei , R i) est équivalent


à un générateur (EM , R M) Tel que :

IV.1.Montage :

IV.2.Calculs Théoriques :
1) Donner le modèle Millman équivalent du montage :
2) Calculer EM et R M
3) Exprimer V, la tension aux bornes de la résistance R, en fonction de R, EM et R M.
4) Calculer la valeur V.

IV.3.Manipulation :
Réaliser le montage ci-dessus.
1) Choisir le calibre du voltmètre et mesurer V.
2) Calculer ΔV et donner le résultat sous la forme V ± ΔV.
3) Comparer la valeur obtenue avec celle calculée.
4) Donner une conclusion sur l'intérêt du théorème de Millman.
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TP3 : Oscilloscope cathodique

I. But
Le but de la manipulation est de visualiser deux types de tensions : une tension
continue et une tension alternative sinusoïdale sur l’écran de l’oscilloscope. Cet
instrument permet de visualiser et de caractériser, grâce à un oscillogramme
un signal électrique.

II. Partie théorique


II.1. Constituants et principe de fonctionnement d’un
oscilloscope

Figure 1 : constituant d’un oscilloscope cathodique

Un oscilloscope comporte :
 un tube cathodique comprenant un canon à électrons, des
systèmes de déflexion et un écran fluorescent,
 des amplificateurs,
 une base de temps,
 un dispositif de synchronisation.
Chacun de ces éléments fonctionne avec une alimentation interne à l’oscilloscope.

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L’objectif est le suivant : décrire les variations dans le temps d’une tension U à
analyser, donc obtenir le graphe U(t) qui va décrire l’évolution temporelle de
l’amplitude de la tension. Ce graphe sera visualisable sur un écran à l’aide d’un
faisceau d’électrons qui créera un spot lumineux dont la déviation verticale sera
commandée par la tension à analyser.

II.1.1. Mesure d’une tension


II.1.1.1. Tension continue

L’oscilloscope permet de mesurer une tension continue, et à ce titre il peut


remplacer un voltmètre. On commence à régler le spot au centre de l’écran. Si on
applique une tension aux plaques horizontales, on provoque un déplacement
vertical du spot. Ce déplacement est
proportionnel à la tension appliquée. Si la tension est multipliée par 2, 3, 4, ..., le
déplacement est lui-même multiplié par 2, 3, 4, .... On a alors :
U=K.Y
Avec :
U la tension appliquée en Volts « V » ;
Y : le déplacement du spot exprimé en « cm » ;
K : la sensibilité verticale ou le coefficient de proportionnalité en Volts « V/cm ».

II.1.1.2.Tension sinusoïdale (périodique)

Si U est tension sinusoïdale de forme (𝒕) = 𝑼𝒎𝒂𝒙 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕) , nous obtenons sur l’écran
une sinusoïde ; avec l’oscilloscope on mesure 𝑼𝒎𝒂𝒙 = 𝐾. 𝑌 alors avec un voltmètre
𝑈
on mesure 𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑚𝑎𝑥
√ 2

II.2. Mesure direct de la période

A l’aide du commutateur de base du temps, on choisit la constante S de balayage


en s/cm, ms/cm ou 𝜇𝑠/𝑐𝑚 (S est le temps que met le point lumineux pour parcourir
une graduation horizontale). Pour mesurer la période T il faut que oscillogramme
fixe comporte moins une période de tension mesurée. Le calcul de nombre de
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déviations n nous permet de calculer la période T : 𝑇 = 𝑆 ∗ 𝑛, par la suite le calcul
de la fréquence f :
𝑓 = 1/𝑇
T la période en seconde « s » ;
f la fréquence en Hertz Hz.

II.3. Mesure par la méthode de Lissajous

L’oscilloscope a une touche DUAL qui permet de visualiser simultanément sur


l’écran de l’oscilloscope deux tensions périodiques appliqués aux deux entrées de
l’oscilloscope.

Si on applique sur à l’une des entrées une tension 𝑌𝐻 (𝑡) = 𝑎. sin(𝜔𝐻 𝑡) de fréquence
fH connue et à la l’autre une tension 𝑌𝑉 (𝑡) = 𝑎. sin(𝜔𝑉 𝑡) de fréquence fV inconnue.
En éliminant le temps entre les deux tensions, en appuyant sur le bouton XY, on
obtient une courbe fermée inscrite dans un rectangle de côté 2a et 2b.

Cette courbe présente un certain nombre de points de tangence nH avec le côté


horizontal et nV avec le côté vertical.
𝑛 𝑓𝐻
De façon générale, les fréquences sont dans le rapport : 𝑛 𝑉 =
𝐻 𝑓𝑉

Sur cet exemple, le signal vertical fait deux oscillations pendant que le signal
horizontal n’en fait qu’une : il suffit de comparer le nombre points de tangence à
côté vertical nV et à côté horizontal nH. La fréquence du signal vertical est donc le
double de celle du signal horizontal.

II.4. Mesure d’un déphasage entre deux signaux

II.4.1. Mesure directe

Soit deux signaux sinusoïdaux de même fréquence f, appliquées aux deux entrées
YA et YB de l’oscilloscope et présentant un déphasage 𝜑;
𝑢1 = 𝑢1𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡)
𝑢2 = 𝑢2𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)

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Δ𝑡 𝑥
𝜑 = +2𝜋 = +2𝜋 𝐷
𝑇

II.4.2. Mesure indirecte (méthode de Lissajous)

Soit deux signaux sinusoïdaux de même fréquence f, appliquées aux deux entrées
u1(t) et u2(t) de l’oscilloscope et présentant un déphasage 𝜑. En éliminant ta base
de temps, en appuyant sur la touche XY, on obtient une ellipse.
Exemple :

𝑄𝑄′
L’angle 𝜑 est tel que : sin(𝜑) = 𝐵𝐵′ .
Cas particuliers d’ellipse pour différentes valeurs du déphasage 𝜑.

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III. Manipulation
III.1. Matériels
 Un oscilloscope ;
 Un générateur de tension continue ;
 Un générateur de basse fréquence (GBF) permettant de délivrer des tensions
alternatives ;
 Un voltmètre ;
 Une boite de résistance R et une self L ;
III.2. Mesure d’une tension continue
 Allumer l’oscilloscope à l’aide de bouton « marche/arrêt »
 Aucun câble n’étant branché, appuyer sur les boutons GND pour les deux voies (GND
signifie « ground » donc les deux voies sont alors « mises à la masse »).
 Prélever sur le générateur de tension continue proposé (alimentation E0) la tension
inconnue U délivrée entre la masse et la borne positive.
 Appliquer cette tension à la voie 1(entrée x) de l’oscilloscope. N’oubliez pas de choisir
cette voie pour la visualisation à l’aide de touche CH1.
 Placer le bouton DC/AC en position éteinte (afin d’activer la fonction « alternatif et
continu ») pour visualiser cette tension continue.
 Placer le calibre de la sensibilité verticale sur la position 5 V/DIV (on a toujours 1 DIV
= 1 CARREAU = 1 cm).
1) Observer le signal obtenu. Expliquer vos observations et mesurer la tension inconnue
U.
2) Procéder comme précédemment mais en branchant l’alimentation sur la voie 2 (entrée
y). Observer et conclure.

III.3. Tensions sinusoïdales


III.3.1. Mesure d’une tension sinusoïdale
 Brancher la masse du GBF à la masse de l’oscilloscope, puis la phase du GBF à
l’entrée x ou y de l’oscilloscope.
 Sélectionner le mode « signaux sinusoïdaux » sur le GBF et fixer une fréquence
F=1000Hz.
 En observant la tension à l’oscilloscope : ajuster l’amplitude du signal à 4
carreaux (4 cm) pour calibre 1V/cm.
1) Quelle est la valeur de la tension crête à crête Vcc ?
2) Que devient Vcc pour les calibres de 2V/cm et 5 V/cm ?
3) On suppose que l’incertitude de lecture sur l’écran est : ∆𝑙 = 1 𝑚𝑚, quel est parmi
ces calibres, celui qui donne la meilleure précision ?
4) Mesurer au voltmètre la tension 𝑉𝑒𝑓𝑓 de ce signal.
5) Quelle est l’incertitude ∆𝑉𝑒𝑓𝑓 .
6) Vérifier 𝑉𝑐𝑐 = 2√2𝑉𝑒𝑓𝑓 .

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III.3.2. Mesure des fréquences F des signaux et contrôle de
l’étalonnage du GBF
1) Mesurer la période du signal sur les calibres 0.1 ms/cm, 0.2 ms/cm et 0.5 ms/cm
de base de temps.
2) Quel est le meilleur de ces calibres ?
3) On adopte une précision de 4 % pour le GBF et l’oscilloscope, remplir le tableau
1
ci-dessus (ne pas oublier d’exprimer ∆ (𝑇) en fonction de T et ∆T afin de remplir la
dernière ligne du tableau.

F(Hz) 1000 1200 1400 1600 2000


∆F(Hz)
T(s)
∆T(s)
1 −1
(𝑠 )
𝑇
1
∆( )(s-1)
𝑇

4) Tracer la courbe F=f(1/T) ;


5) Le GBF est-il bien étalonné ?

III.3.3. Mesure du déphasage 𝜑 :


On se propose de mesurer le déphasage 𝜑 entre la tension aux bornes de la résistance et
la tension aux bornes du circuit R, L en série. Le courant qui traverse le circuit est
sinusoïdal, donc les deux tensions sont sinusoïdales et de même fréquence F.

 Réaliser le montage du circuit ci-dessous ;

 Fixer l’amplitude de la tension aux bornes du GBF à 3Volts.


 Régler les zéros des deux voies à la même position sur l’écran.

III.3.3.1. Méthode l’oscillogramme

En utilisant les mêmes calibres de tension, observer l’oscillogramme des deux tensions,
sur l’écran ;

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1) Mesurer ∆t,
2) déduire 𝜑 et ∆𝜑.

III.3.3.2. Méthode de Fresnel

La représentation de l’impédance Z du circuit R, L en série sur le diagramme de Fresnel


est le suivant :

1) Déduire par cette méthode de Fresnel 𝑡𝑔𝜑 et 𝜑 ;


2) Est-ce que les valeurs de 𝜑 sont compatibles par les trois méthodes.

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