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SEMESTRE 2 – MODULE :
OPTIQUE-ELECTRICITE
FILIERE : BCG
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Sommaire
TP 1 : FOCOMETRIE……………………………….
TP 2 : LOIS D’ÉLECTRICITÉ……………………………….
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CONSIGNES POUR LES TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE II
apprêter à effectuer.
2. Pensez à venir avec une règle, un crayon papier, une gomme et une
calculatrice.
3. Chaque binôme (ou trinômes) doit rédiger un compte rendu, sur feuille,
comprenant :
résultats obtenus.
résultats.
3
GENERALITE
I. Objectifs des travaux pratiques :
La physique est la science qui détermine les lois auxquelles obéissent les phénomènes de la
nature ; elle étudie aussi les propriétés de la matière. Elle a été développée grâce à la méthode
expérimentale, qui consiste à vérifier toutes les lois physiques par des expériences
reproductibles.
Les travaux dirigés permettent de comprendre certaines théories vues dans le cours à l’aide
d’exercices et de problèmes.
Les travaux pratiques permettent d’illustrer par les expériences, certains phénomènes
physiques vus dans le cours.
L’appareille ainsi que les méthodes utilisées n’étant pas parfaits, les grandeurs physiques
(masse, temps, …) sont toujours déterminées de manière approchée. Ainsi, toute mesure est
entachée d’une certaine incertitude due aux imperfections de l’instrument utilisé et des
erreurs faites par l’opérateur.
1. Types d’incertitudes
Il y a plusieurs types d’incertitudes :
a. Incertitudes systématiques
Incertitudes systématiques = la plus petite grandeur, qu’on peut mesurer avec un instrument.
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Il provient de la limite de la mesure permise par l’instrument utilisé.
Exemple :
Une balance digitale qui permet des mesures avec un chiffre après la virgule (m=10,3 par
exemple), a une incertitude systématique ∆𝑚𝑠𝑦𝑠𝑡é𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝟎. 𝟏 𝒈.
b. Incertitude accidentelle
Cette incertitude est due à l’operateur. Pour la calculer, on fait 𝒏 mesures (𝒈𝟏 , 𝒈𝟐 , … , 𝒈𝒏 )
d’une grandeur physique 𝒈 dans les mêmes conditions ; on prend la valeur moyenne :
𝟏
𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 = ( 𝒈 + 𝒈𝟐 + ⋯ + 𝒈𝒏 )
𝒏 𝟏
L’incertitude accidentelle est la valeur la plus grande entre les écarts |𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 − 𝒈𝒊 | avec
(𝒊 = 𝟏, 𝟐, … , 𝒏) :
c. Incertitude absolue
C’est une quantité toujours positive et de même unité que 𝒈. La valeur exacte de 𝒈 sera
donc comprise entre 𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 − ∆𝒈 et 𝒈𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 + ∆𝒈 :
Exemple :
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On veut mesurer la longueur 𝒍 d’un fil à l’aide d’une règle graduée en 𝒎𝒎. L’incertitude
systématique dans ce cas est : (∆𝒍)𝒔𝒚𝒔𝒕é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝟏 𝒎𝒎 = 𝟎. 𝟏𝒄𝒎 .
𝟎, 𝟑 𝒄𝒎 ; 𝟎. 𝟏 𝒄𝒎 ; 𝟎, 𝟑 𝒄𝒎 ; 𝟎, 𝟐 𝒄𝒎 ; 𝟎. 𝟑 𝒄𝒎.
∆𝒍 = (∆𝒍)𝒔𝒚𝒔𝒕é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 + (∆𝒍)𝒂𝒄𝒄𝒆𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒍𝒍𝒆 = 𝟎, 𝟏 𝒄𝒎 + 𝟎, 𝟑 𝒄𝒎 = 𝟎, 𝟒 𝒄𝒎
Remarques
Si dans une série de mesures, une valeur est trop écartée de la moyenne, elle doit être refaite.
Le résultat d’une mesure 𝒈 doit être toujours accompagné de son incertitude absolue ∆𝒈 et
de son unité exprimée, en général, dans le système international [S.I].
Il faut donner la valeur de l’incertitude absolue avec un seul chiffre significatif.
Exemple :
Le calcul de l’indice 𝒏 d’un milieu donne le résultat suivant : 𝑛 = (1,335 ∓ 0,052). Ce résultat
doit être arrondi ; on a alors : 𝑛 = (1,34 ∓ 0,05).
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d. Incertitude relative :
∆𝒈
On appelle incertitude relative (ou précision) sur 𝑮, la quantité 𝒈 . Elle est positive, sans unité
𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏
et souvent exprimé en pourcentage (%). Elle renseigne mieux, que l’incertitude absolue, sur le
degré d’exactitude d’une mesure. Une mesure est d’autant plus précise que son incertitude
relative est faible.
Exemple :
∆𝒎𝟏 𝟏𝟎 𝟓 ∆𝒎𝟐 𝟏 𝟏𝟎
= 𝟐𝟎𝟎 = 𝟎, 𝟎𝟓 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟓% et = 𝟏𝟎 = 𝟎, 𝟏 = 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏𝟎%.
𝒎𝟏 𝒎𝟐
Bien que ∆𝒎𝟏 > ∆𝒎𝟐 , la précision sur 𝒎𝟏 (𝟓%) est meilleure que celle sur 𝒎𝟐 (𝟏𝟎%).
2. Calcul d’incertitudes
Connaissant les incertitudes ∆𝒙, ∆𝒚, ∆𝒛,…des mesures x, y, z,..., on détermine alors l’incertitude
absolue ∆𝒈 en fonction de ∆𝒙, ∆𝒚, ∆𝒛,…en faisant un calcul d’incertitudes.
𝝏𝒈 𝝏𝒈 𝝏𝒈
On calcule séparément les dérivées partielles , , , …puis on détermine la
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
différentielle dg :
𝝏𝒈 𝝏𝒈 𝝏𝒈
𝒅𝒈 = 𝒅𝒙 + 𝒅𝒚 + 𝒅𝒛 + ⋯
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
On fait la majoration physique pour calculer ∆𝒈 (d est remplacé par ∆ et les coefficients
de 𝒅𝒙, 𝒅𝒚, 𝒅𝒛,… sont pris en valeur absolue).
𝝏𝒈 𝝏𝒈 𝝏𝒈
∆𝒈 = ∆𝒙 + ∆𝒚 + ∆𝒛 + ⋯
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
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𝟐𝒙 𝟏
Exemple 1 : 𝒈(𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕) = −𝟑𝒙𝒚 + + 𝟒𝒛 + 𝟓𝒛𝟐
𝒕
Lorsque l’expression de 𝒈 comporte des produits et des quotients, on peut simplifier les calculs
en utilisant la « méthode des logarithmes », comme l’exemple suivant :
𝟐𝐱𝟐 (𝐲−𝟏)
Exemple 2 : 𝒈(𝐱, 𝐲) = 𝐱−𝟒𝐲
𝒍𝒏 𝒈 = 𝐥𝐧(𝟐𝒙𝟐 ) + 𝐥𝐧(𝒚 − 𝟏) − 𝐥𝐧(𝒙 − 𝟒𝒚) ⇒ 𝒅(𝒍𝒏 𝒈) = 𝒅(𝐥𝐧(𝟐𝒙𝟐 )) + 𝒅(𝐥𝐧(𝒚 − 𝟏)) − 𝒅(𝐥𝐧(𝒙 − 𝟒𝒚))
D’où :
A cette étape, on doit regrouper les termes qui ont le même élément différentiel (𝒅𝒙 ou 𝒅𝒚) :
𝒅𝒈 𝟐 𝟏 𝟏 𝟒 𝟏 𝒙 − 𝟖𝒚 𝒙−𝟒
=( − ) 𝒅𝒙 + ( + ) 𝒅𝒚 = (( ) 𝒅𝒙 + ( ) 𝒅𝒚)
𝒈 𝒙 𝒙 − 𝟒𝒚 𝒚 − 𝟏 𝒙 − 𝟒𝒚 𝒙 − 𝟒𝒚 𝒙 𝒚−𝟏
On passe ensuite aux incertitudes, en faisant la majoration physique :
𝒈 𝒙 − 𝟖𝒚 𝒙−𝟒
∆𝒈 = (| | ∆𝒙 + | | ∆𝒚)
|𝒙 − 𝟒𝒚| 𝒙 𝒚−𝟏
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TP1 : FOCOMETRIE
I. But
L’objectif de ce TP est de déterminer les distances focales de lentilles minces inconnues par
plusieurs méthodes, ensuite, construire à l’aide de ces lentilles des instruments optiques
simples.
II. Rappels
Soit une lentille convergente de centre O, de foyer F et de foyer image F’. La lumière se
propage de la gauche vers la droite, et la lentille donne d’un objet AB une image A’B’. La
disposition est choisie ici de façon que l’objet et l’image soient tous deux réels.
1 1 1 1 1 1
−
̅̅̅̅̅ 𝑂𝐴 = − =
̅̅̅̅ 𝑝′ 𝑝 𝑂𝐹′ =
̅̅̅̅̅ 𝑓′
𝑂𝐴′
et
̅̅̅̅̅̅ 𝑂𝐴′
𝐴′𝐵′ ̅̅̅̅̅ 𝑝′
𝛾 = ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅ =
𝐴𝐵 𝑂𝐴 𝑝
̅̅̅̅̅
𝑂𝐹′ = 𝑓′ = distance focale image
𝑂𝐴 = 𝑝 = position de l’objet par rapport à la lentille.
̅̅̅̅
̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ = 𝑝′ = position de l’image par rapport à la lentille.
MANIPULATION
(𝑳) (𝑬)
𝑨𝒙𝒆 𝑶
𝑨′
𝑰𝒎𝒂𝒈𝒆 𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆
𝒇’
1. Localiser son image sur l'écran d'observation (E), puis déterminer la distance focale
f' de la lentille. Évaluer l'incertitude ∆f'.
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2. Fournir le résultat sous la forme suivante : f' = (…… ± ⋯) unité.
b- Auto-collimation
𝑨′
(𝑺) 𝑨 𝑶
1. Noter les positions extrêmes de (L) qui produisent une image nette de A et calculer
la valeur moyenne 𝑓𝑚′ ainsi que son incertitude ∆f'. Exprimer le résultat sous la
forme suivante : f' = (𝑓𝑚′ ± ∆f') unité.
2. Quel est le grandissement 𝛾 de la lentille dans ces conditions ?
Remarque :
La méthode d'auto-collimation est largement utilisée et peut servir à vérifier si un faisceau
lumineux est parfaitement parallèle.
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(𝑬)
𝑶𝒃𝒋𝒆𝒕 (𝑳)
𝑨 𝑶 𝑨′
𝒑 𝒑′
𝟏 𝟏
𝒑 (𝒎𝒎) 𝒑′ (𝒎𝒎) ∆𝒑′ (𝒎𝒎−𝟏 ) (𝒎𝒎−𝟏 )
𝒑 𝒑′
𝟏 𝟏
2. Tracer le graphe 𝒑′
= 𝒇 (𝒑 ). On obtient une droite dont les abscisses et ordonnées
à l’origine sont intéressantes. En déduire 𝑓’ et ∆𝑓′. Mettre le résultat sous la forme :
𝑓’ = (… . . ± ⋯ . ) unité.
3. Graphiquement et en respectant les distances OA, OA’ et AB mesurées, déterminer
la distance A’B’ (choisir une échelle adéquate).
4. Déduire le grandissement 𝛾1 et 𝛾2 des lentilles L1 et L2 respectivement.
5. Comparer ce résultat avec celui du tableau 1 (donné par la formule de conjugaison
en tenant compte des incertitudes).
(𝑳) (𝑬)
𝑶𝒃𝒋𝒆𝒕 (𝑳)
𝒑𝟐 𝒑′𝟐
𝑨 𝑶𝟏 𝑶𝟐 𝑨′
𝒑𝟏 𝒑′𝟏
𝒅
𝑫12
Placer entre l’objet 𝐴 et l’écran (𝐸) la lentille (𝐿) dont la distance focale 𝑓’ est
connue approximativement (III.1).
Fixer la distance objet – écran 𝐷 à une valeur supérieure à 4𝑓’. On constatera
que lorsque 𝐷 ≫ 4𝑓 ′ , il y a deux position 𝑂1 et 𝑂2 de la lentille (𝐿) qui donnent
une image nette sur l’écran et on admet que la distance focale image de L est
donnée par :
𝐷2 −𝑑2
𝑓′ = avec 𝑑 = ̅̅̅̅̅̅̅
𝑂1 𝑂2
4𝐷
1. Ajustez la position de la lentille (L) pour identifier les distances objet-image (p₁,
p₁') et (p₂, p₂') qui correspondent aux deux positions O₁ et O₂ de la lentille (L).
2. Procéder à au moins trois répétitions des mesures pour évaluer les incertitudes.
En déduire la valeur de f' et ∆f'. Présenter le résultat sous la forme : f' = (….. ±
⋯) unité.
3. Comparer ce résultat à celui trouvé par la méthode de conjugaison.
𝟏 𝟏
𝒑′ (𝒎𝒎) 𝒑′′ (𝒎𝒎) ∆𝒑′′ (𝒎𝒎−𝟏 ) (𝒎𝒎−𝟏 )
𝒑′ 𝒑′′
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1 1
2. Représentez graphiquement : = 𝑓( ′)
𝑝′′ 𝑝
Cette représentation forme une droite dont les valeurs à l'origine sont
significatives. En déduisez f' et ∆f'. Exprimez le résultat sous la forme : f' = (…..
± ⋯) unité.
3. Tracez p' en abscisse et p'' en ordonnée, reliant les couples de points associés par
des droites. Utilisez la formule suivante :
1 1 1
− ′ = ′
𝑝′′ 𝑝 𝑓
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TP2 : LOIS D’ÉLECTRICITÉ
I. But :
Vérifier pratiquement les différents théorèmes et lois d’électricité : Lois de Kirchhoff,
théorèmes de Thévenin, Millman et de superposition.
𝐈𝟏 + 𝐈 𝟐 – 𝐈𝟑 – 𝐈𝟒 = 𝟎
Nœud : On appelle nœud d’un circuit électrique, toute connexion qui relie au moins
trois fils.
Maille : On appelle maille d’un montage électrique, tout circuit fermé de ce montage.
II.1. Montage :
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II.2 Calcul théorique :
En utilisant les lois de Kirchhoff (loi des mailles et loi des nœuds) :
Exprimer le courant I traversant la résistance R, en fonction des éléments du
montage.
Calculer I, En déduire V = RI.
Exprimer V1 en fonction de E1 et V ; V2 en fonction de E2 et V ; en déduire les
valeurs de V1 et V2 .
II.3. Manipulation
Réaliser le montage précèdent.
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III.1.Montage :
III.2.Calculs théoriques :
Déterminer ETH et R TH entre les points A et en fonction des éléments du montage.
Pour cela, supprimer la résistance R et procéder par la suite de la façon suivante :
1. Calculer ETH = VAB ;
2. Remplacer le générateur E par un court-circuit et calculer R TH = R AB . Vérifier que
le résultat s'écrit R TH = ( R 1 // R 2 ) + ( R 3 // R 4 ) ;
3. Donner le schéma équivalent de Thévenin avec les valeurs calculées de ETH et R TH .
4. A partir de schéma équivalent, calculer le courant I.
III.3.Manipulation :
III.3.1.Mesure de 𝑰:
Pour les mêmes valeurs de R 1 , R 2 , R et E utilisées précédemment, câbler le montage ci-
dessous :
Mesurer le courant I.
Calculer ΔI et donner le résultat sous la forme I ± ΔI .
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III.3.2. Détermination de 𝑬𝑻𝑯 :
Réaliser le montage suivant (supprimer la résistance R du montage précédent).
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IV. Théorème de Millman :
IV.1.Montage :
IV.2.Calculs Théoriques :
1) Donner le modèle Millman équivalent du montage :
2) Calculer EM et R M
3) Exprimer V, la tension aux bornes de la résistance R, en fonction de R, EM et R M.
4) Calculer la valeur V.
IV.3.Manipulation :
Réaliser le montage ci-dessus.
1) Choisir le calibre du voltmètre et mesurer V.
2) Calculer ΔV et donner le résultat sous la forme V ± ΔV.
3) Comparer la valeur obtenue avec celle calculée.
4) Donner une conclusion sur l'intérêt du théorème de Millman.
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TP3 : Oscilloscope cathodique
I. But
Le but de la manipulation est de visualiser deux types de tensions : une tension
continue et une tension alternative sinusoïdale sur l’écran de l’oscilloscope. Cet
instrument permet de visualiser et de caractériser, grâce à un oscillogramme
un signal électrique.
Un oscilloscope comporte :
un tube cathodique comprenant un canon à électrons, des
systèmes de déflexion et un écran fluorescent,
des amplificateurs,
une base de temps,
un dispositif de synchronisation.
Chacun de ces éléments fonctionne avec une alimentation interne à l’oscilloscope.
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L’objectif est le suivant : décrire les variations dans le temps d’une tension U à
analyser, donc obtenir le graphe U(t) qui va décrire l’évolution temporelle de
l’amplitude de la tension. Ce graphe sera visualisable sur un écran à l’aide d’un
faisceau d’électrons qui créera un spot lumineux dont la déviation verticale sera
commandée par la tension à analyser.
Si U est tension sinusoïdale de forme (𝒕) = 𝑼𝒎𝒂𝒙 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕) , nous obtenons sur l’écran
une sinusoïde ; avec l’oscilloscope on mesure 𝑼𝒎𝒂𝒙 = 𝐾. 𝑌 alors avec un voltmètre
𝑈
on mesure 𝑈𝑒𝑓𝑓 = 𝑚𝑎𝑥
√ 2
Si on applique sur à l’une des entrées une tension 𝑌𝐻 (𝑡) = 𝑎. sin(𝜔𝐻 𝑡) de fréquence
fH connue et à la l’autre une tension 𝑌𝑉 (𝑡) = 𝑎. sin(𝜔𝑉 𝑡) de fréquence fV inconnue.
En éliminant le temps entre les deux tensions, en appuyant sur le bouton XY, on
obtient une courbe fermée inscrite dans un rectangle de côté 2a et 2b.
Sur cet exemple, le signal vertical fait deux oscillations pendant que le signal
horizontal n’en fait qu’une : il suffit de comparer le nombre points de tangence à
côté vertical nV et à côté horizontal nH. La fréquence du signal vertical est donc le
double de celle du signal horizontal.
Soit deux signaux sinusoïdaux de même fréquence f, appliquées aux deux entrées
YA et YB de l’oscilloscope et présentant un déphasage 𝜑;
𝑢1 = 𝑢1𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡)
𝑢2 = 𝑢2𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
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Δ𝑡 𝑥
𝜑 = +2𝜋 = +2𝜋 𝐷
𝑇
Soit deux signaux sinusoïdaux de même fréquence f, appliquées aux deux entrées
u1(t) et u2(t) de l’oscilloscope et présentant un déphasage 𝜑. En éliminant ta base
de temps, en appuyant sur la touche XY, on obtient une ellipse.
Exemple :
𝑄𝑄′
L’angle 𝜑 est tel que : sin(𝜑) = 𝐵𝐵′ .
Cas particuliers d’ellipse pour différentes valeurs du déphasage 𝜑.
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III. Manipulation
III.1. Matériels
Un oscilloscope ;
Un générateur de tension continue ;
Un générateur de basse fréquence (GBF) permettant de délivrer des tensions
alternatives ;
Un voltmètre ;
Une boite de résistance R et une self L ;
III.2. Mesure d’une tension continue
Allumer l’oscilloscope à l’aide de bouton « marche/arrêt »
Aucun câble n’étant branché, appuyer sur les boutons GND pour les deux voies (GND
signifie « ground » donc les deux voies sont alors « mises à la masse »).
Prélever sur le générateur de tension continue proposé (alimentation E0) la tension
inconnue U délivrée entre la masse et la borne positive.
Appliquer cette tension à la voie 1(entrée x) de l’oscilloscope. N’oubliez pas de choisir
cette voie pour la visualisation à l’aide de touche CH1.
Placer le bouton DC/AC en position éteinte (afin d’activer la fonction « alternatif et
continu ») pour visualiser cette tension continue.
Placer le calibre de la sensibilité verticale sur la position 5 V/DIV (on a toujours 1 DIV
= 1 CARREAU = 1 cm).
1) Observer le signal obtenu. Expliquer vos observations et mesurer la tension inconnue
U.
2) Procéder comme précédemment mais en branchant l’alimentation sur la voie 2 (entrée
y). Observer et conclure.
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III.3.2. Mesure des fréquences F des signaux et contrôle de
l’étalonnage du GBF
1) Mesurer la période du signal sur les calibres 0.1 ms/cm, 0.2 ms/cm et 0.5 ms/cm
de base de temps.
2) Quel est le meilleur de ces calibres ?
3) On adopte une précision de 4 % pour le GBF et l’oscilloscope, remplir le tableau
1
ci-dessus (ne pas oublier d’exprimer ∆ (𝑇) en fonction de T et ∆T afin de remplir la
dernière ligne du tableau.
En utilisant les mêmes calibres de tension, observer l’oscillogramme des deux tensions,
sur l’écran ;
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1) Mesurer ∆t,
2) déduire 𝜑 et ∆𝜑.
Lω
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