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3 Partie A : Rappels sur les représentations complexes des grandeurs sinusoïdales ainsi
que sur les valeurs moyennes et efficaces

5. Représentation complexe d’une grandeur sinusoïdale et valeur moyenne

Une fonction 𝑓 est périodique de période 𝑇 si et seulement si :

∀ 𝑥 𝜖 𝒟 , 𝑓(𝑥 + 𝑇) = 𝑓(𝑥)

Remarque :
Les fonctions cosinus et sinus sont périodiques de période 2𝑘𝜋, avec 𝑘 𝜖 ℤ ; la fonction tangente est
périodique de période 𝑘𝜋, 𝑘 𝜖 ℤ.

NB : Nous allons souvent utilisé les fonctions sinus et cosinus pour exprimer nos résultats.

5.1. Notation complexe


Soit 𝑧 un nombre complexe noté : 𝑧 = 𝑎 + 𝑗𝑏, avec 𝑗 = −1.
y
𝜌 = 𝑂𝑀 = 𝑎 +𝑏
M 𝑎 = 𝜌 𝑐𝑜𝑠𝜃
b 𝑢⃗ 𝑏 = 𝜌 𝑠𝑖𝑛𝜃
d’où : 𝑡𝑎𝑛𝜃 = et 𝑧 = 𝜌 (𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑗 𝑠𝑖𝑛𝜃) = 𝜌 𝑒 .
𝜃 Le complexe conjugué 𝑧 ∗ de 𝑧 s’écrit :
O a x
𝑧 ∗ = 𝑎 − 𝑗 𝑏 = 𝜌(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑗 𝑠𝑖𝑛𝜃) = 𝜌 𝑒

Formule de Euler :
1
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝑒 +𝑒
2
1
𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑒 −𝑒
2𝑗
Remarque :
Les grandeurs oscillantes sinusoïdales peuvent être représentées de la façon suivante :

5.2. Grandeurs scalaires sinusoïdales

5.2.1 Grandeurs scalaires sinusoïdales


Une grandeur sinusoïdale 𝑠, fonction du temps peut être représentée indifféremment suivant l’une ou l’autre
des formes suivantes : 𝑠 = 𝑆 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) ou 𝑠 = 𝑆 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝜑).

𝑠 , 𝑠 : valeurs instantanées réelles ou élongations de la grandeur.


𝑆 : élongation maximale ou amplitude (𝑆 > 0)
𝜔 : pulsation temporelle
𝜑 ∶ phase à l’origine
𝜔𝑡 + 𝜑 : phase à l’instant 𝑡

1
Remarque :
Pour une pulsation 𝜔 donnée, la grandeur est parfaitement définie si l’on connait son amplitude 𝑆 et sa
phase 𝜑.

5.2.2 Représentation complexe


Par commodité de calcul, on peut associer aux grandeurs sinusoïdales réelles 𝑠 et 𝑠 deux formes
complexes conjuguées, soit :
𝑠 = 𝑆 [𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) + 𝑗 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝜑)]
𝑠 = 𝑆 [𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) − 𝑗 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝜑)]
( ) ( )
C’est-à-dire encore : 𝑠 = 𝑆 𝑒 et 𝑠 = 𝑆 𝑒
Ainsi :
( ) ( )
𝑠 = 𝑆 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) = ℛ𝑒 𝑆 𝑒 = ℛ𝑒 𝑆 𝑒
( ) ( )
𝑠 = 𝑆 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝜑) = 𝒥𝑚 𝑆 𝑒 = − ℐ𝑚 𝑆 𝑒

NB :

 La représentation complexe d’une forme réelle 𝑠 ou 𝑠 n’est pas unique. A la fin des calculs, pour
trouver la grandeur correspondant à la réalité physique, il faudra faire très attention à la convention
qui aura été adoptée au départ. Le fait que ℛ𝑒 𝑠 = ℛ𝑒 𝑠 explique pourquoi la majorité des
auteurs privilégient la forme 𝑠 .
 L’utilisation de la forme complexe est valable lors des opérations de dérivation, d’intégration, de
multiplication par une constante, de somme mais pas pour le produit.

5.2.3 Amplitude complexe


En choisissant la forme complexe 𝑠 , il vient :
𝑠 = 𝑠 = (𝑆 𝑒 ) 𝑒
𝑆 = 𝑆 𝑒 est l’amplitude complexe

5.3 Valeur moyenne et valeur efficace d’une grandeur

5.3.1. Valeur moyenne


On appelle valeur d’une fonction 𝑓(𝑥), continue sur l’intervalle [𝑎, 𝑏], l’expression notée < 𝑓(𝑥) > telle
que : < 𝑓(𝑥) > = ∫ 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥
En l’écrivant sous la forme :
< 𝑓(𝑥) > (𝑏 − 𝑎) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝒮 (𝑎, 𝑏), il apparaît que la valeur moyenne < 𝑓(𝑥) > correspond
à la ‘’hauteur’’ d’un rectangle de base (𝑏 − 𝑎) qui aurait pour aire, l’aire du domaine limité par la courbe 𝒞
représentative de 𝑓(𝑥), l’axe 𝑂𝑥 et les droites d’équation : 𝑥 = 𝑎 et 𝑥 = 𝑏.
𝑓(𝑥)

< 𝑓(𝑥) >

O a b x 2
5.3.2. Valeur efficace
On appelle valeur efficace 𝐹 de la fonction 𝑓(𝑥) précédente, la racine carrée de la valeur moyenne du carré
de la fonction :

1
𝐹= < [𝑓(𝑥)] > = [𝑓(𝑥)] 𝑑𝑥
𝑏−𝑎

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