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MATHÉMATIQUES
Baccalauréat – Sujets Corrigés
Jean-Pierre Kengne, Emmanuel Simo
;
Eric Simo, Msc.-Ing. TU-BS (Editeur)
An den Äckern 2
31224 Peine
Allemagne
kuateric@gmail.com
Auteurs: Jean-Pierre Kengne, Maître Es Sciences; Emmanuel Simo, Maître Es Sciences (Cameroun)
ISBN 978-3-947242-03-0 • Maison d’Edition SIMO • Bandjoun Brunswick Belfast Rotterdam • 2017
Sous réserve des exceptions légales, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle,
faite, par quelque procédé que ce soit sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est
illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par le Code de la Propriété Intellectuelle. En cas
d’utilisation aux fins de vente, de location, de publicité ou de promotion, l’accord de l’auteur ou
des ayants droit est nécessaire.
;
Avant-propos
Vous avez choisi ce livre parce que vous avez un objectif à atteindre. C’est un instrument réellement
utile et efficace pour aider les apprenants des classes de terminales scientifiques et techniques, quel
que soit leur niveau, à améliorer leurs performances en mathématiques.
Inspirée de la pédagogie nouvelle, la conception de ce livre se fonde sur deux outils à savoir : le
cours et les exercices corrigés.
Le cours a été conçu selon le projet pédagogique suivant :
Une présentation claire parfaitement lisible qui permet de faciliter le travail de l’apprenant.
Un cours bien structuré allant à l’essentiel. Conforme aux contenus du programme, ce cours
prépare aux compétences exigibles, mais en se limitant strictement aux notions qui doivent
être étudiées. Nous l’avons donc voulu bref.
Les exercices résolus et commentés, soutenus par des méthodes de résolution permettent à l’ap-
prenant d’acquérir l’esprit scientifique et les principaux modes de raisonnement qu’il devra savoir
développer. C’est une bonne façon d’aborder les nombreux exercices de chaque chapitre. Dans le
souci d’efficacité qui a fait le succès de cette édition, nous attirons votre attention dans les solutions
proposées, sur la schématisation, la représentation graphique, le choix des notations, la conduite
littérale et enfin l’application numérique.
Notons cependant qu’il ne sert à rien de lire à priori la solution d’un exercice, mais qu’il faut
chercher cette solution après avoir lu l’énoncé en entier et ne consulter la solution proposée dans
le livre que pour contrôler son propre résultat ou en cas d’hésitation.
Nous formons le vœu que cet ouvrage constitue un outil efficace pour les apprenants des classes
de terminales scientifiques et techniques et qu’il apporte à nos collègues professeurs l’aide qu’ils sont
en droit d’attendre. Nous attendons avec plaisir toutes les remarques et suggestions.
;
;
I
;
II Table des matières
;
1 1
;
2 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
Exercice 3.
1.1.1 Enoncé – Baccalauréat 2012 Partie A
Soit l’équation différentielle
Examen: Baccalauréat Séries: C, E (E ) : y 00 + (2 ln 2) y 0 + (ln 2)2 y = 0
;
3 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen
;
4 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
Exercice 10.
;
5 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen
11.2. Justifier que (d ) est l’ensemble des points M d’af- Épreuve: Mathématiques Coef.: 5/4
fixe z tels que z = a + it , où t ∈ R.
11.3. Soient M et M 0 2 points de (P ) tous distincts de O
et d’affixes respectives z et z 0 Exercice 12.
4
11.3.1. Montrer que Ψ (M ) = M 0 ⇔ z 0 = Soit à résoudre le système :
z
11.3.2. En posant O~M = a e~1 + t e~2 et O M ~ 0 = x 0 e~1 + y 0 e~1 ,
x = p 2y + 3
p
montrer que
y = 2z + 3
Ψ (M ) = M 0 ⇔ x 0 =
4a z = p2x + 3
a2 + t 2
4t où x , y et z sont des nombres réels.
et y 0 =
a2 + t 2 12.1. Première approche : série E uniquement
11.3.3. Vérifier que dans ce cas, 12.1.1. Montrer que le triplet (3, 3, 3) est une solution de
2 ce système.
2 4 12.1.2. Montrer que si le triplet (x , y , z ) est une solution
x0 − + y 02 =
a a2 de ce système, on ne peut pas avoir x < 3.
12.1.3. Montrer que si le triplet (x , y , z ) est une solution
11.3.4. En déduire que si M appartient à (d ), alors Ψ(M )
de ce système, on ne peut pas avoir x > 3.
appartient au cercle C1 de diamètre O H 0 , où H 0 est
12.1.4. Déduire alors l’ensemble solution de ce sys-
l’image par Ψ du projeté orthogonal H de O sur (d ) tème.
11.4. Soit h l’application affine qui à tout point M x , y
12.2. Deuxième approche : série C uniquement
associe M 1 x1 , y1 tel que 12.2.1. Montrer que si le triplet (x , y , z ) est solution de
ce système, alors x , y et z sont solutions de l’équation :
x1 = x
2 t 8 − 12t 6 + 30t 4 + 36t 2 − 128t − 183 = 0
y1 = y
3 12.2.2. En déduire les valeurs rationnelles de x , y et z .
Montrer que l’image de (C1 ) par h est une ellipse dont on
donnera l’excentricité.
Partie B Exercice 13.
Dans le plan vectoriel P~ associé à (P ), on considère l’ap-
plication ϕ telle que On dit que deux suites u n et vn sont adjacentes
4 lorsque : l’une est croissante, l’autre est décroissante
~ =O~ ~
ϕ O et ~ =
ϕ (u) u~ si u~ 6= O et u n − vers 0 quand n tend vers +∞.
vn tend
~ 2
kuk
Si u n et vn sont adjacentes telles que u n est crois-
11.1. Soit v~ un vecteur non nul, exprimer sante et (vn ) est décroissante, alors pour tout n appar-
tenant à N, on a :
4
ϕ ~
v
kv~k2 u n ≤ vn .
en fonction de v~ et en déduire que ϕ n’est pas une appli- 13.1. Compléter les phrases ci-après par le mot qui
cation linéaire convient :
11.2. 11.2.1. Déterminer l’ensemble Inv ϕ des vec- 13.1.1. Toute suite croissante et majorée est . . . . . . . . . . .
teurs u~ de P~ tels que ϕ (u) 13.1.2. Toute suite décroissante et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
~ = u~
11.2.2. Soient u~1 et u~2 deux vecteurs de (P~ ) tels que est convergente.
π 13.2. Indiquer si la proposition ci-après est vraie ou
u~1
=
u~2
= 2 et mes u ~1 , u~2 =
Ø fausse et proposer une démonstration pour la réponse
3 indiquée :
Calculer
u~1 + u~2
et en déduire que Inv ϕ n’est pas un
« Deux suites adjacentes sont convergentes et elles ont
la même limite »
;
6 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
13.3. Relier en justifiant votre choix la courbe (C) de la 15.2. Déterminer les deux autres solutions z 1 et z 2 de
1 colonne (I) à la courbe (C 0 ) de sa fonction dérivée dans (E), où z 1 a une partie réelle négative.
la colonne (II). p Les points
15.3. p A, B et C ont pour affixes respectives :
−2 3 − 2i, 2 3 − 2i et 4i.
Colonne (I) Colonne (II)
Déterminer la nature du triangle AB C et montrer que
les points A, B et C appartiennent à une conique dont
(c) y (a) y (b) y on précisera la nature et les éléments caractéristiques.
15.4. Déterminer la nature et les éléments caractéris-
x
tiques de la transformation f du plan qui à M (z ) associe
x x
M 0 (z 0 ) tel que :
z 0 − 4i = r eiθ (z − 4i)
;
7 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen
;
8 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
f 0 (x ) − 0 +
π
Ainsi f est décroissante sur 0, et croissante sur
2
π
,π .
2
Limites aux bornes de D f .
1 1
lim f (x ) = lim = = +∞
x →0+ x →0+ sin x 0+
et
1 1
lim f (x ) = lim = = +∞
x →π− x →π− sin x 0+
Tableau de variation
π
x 0 2 π
f 0 (x ) − 0 +
−∞ +∞
f (x )
1
Tracer de la courbe de f .
;
9 1
1.2. Solution des sujets d’examen
(Cg ) sin2 g −1 (x )
=−
x
=
cos g −1 (x )
y
2
4 1
x
=− p
3 x2 −1
x
1
2 =− p
x x2 −1
1.5. Calculons I .
1 p
Z 2
dt
j~ (Cg −1 ) I= p p
2 3 t t2 −1
3
O i~ 1 π 2 3 π 4 p
2
Z 2 0
=− p g −1 (t )dt
π 2 3
3
1.2. La restriction de f sur 0, étant continue et stric- p2
2
π = − g −1 (t ) 2p3
tement décroissante, définit une bijection de 0, vers 3
2 p
2 3 p
π
g 0, = [1, +∞[. = g −1 − g −1 2
2 3
La courbe de g −1 est le symétrique de la courbe de g par p
−1
2 3
rapport à la première bissectrice (la droite d’équation Cherchons g
y = x ). 3
1 p
1.3. Soit y = g −1 (x ) ; montrons que sin y = et −1 2 3
p x x =g
2
x −1 3
cos y = . p
x 2 3
On a y = g −1 (x ) ⇔ g (x ) =
3
1 p
⇔ x = g (y ) = 1 2 3
sin y ⇔ =
sin x 3
1 p
⇔ sin y = 3
x ⇔ sin x =
2
Aussi cos2 y + sin2 y = 1 π
⇔x =
1 3
⇔ cos2 y + =1 p
x2 2 3 π
Donc g −1 =
1 3 3
⇔ cos2 y = 1 − p π
x2
De même g −1 2 =
4
v v
t 1 t 1 π π π
⇔ cos y = 1 − ou cos y = − 1 − D’où I = − =
x2 x2 3 4 12
π
Série C uniquement
Or y ∈ 0, donc cos y > 0 1.1. Soit N un entier relatif impair. Montrons que
2
D’où N 2 ≡ 1[8].
v p p N est impair ⇔ N = 2k + 1, (k ∈ Z)
t 1 x2 −1 x2 −1
cos y = 1 − = = ⇒ N 2 = (2k + 1)2
x2 |x | x
p = 4k 2 + 4k + 1
1 x2 −1
Donc sin y = et cos y = . = 4k (k + 1) + 1
x x
1.4. Déduisons que ∀x ∈ ]1, +∞[ 2
⇒ N − 1 = 4k (k + 1)
0 1
g −1 (x ) = − p
Or ∀k ∈ Z, k (k + 1) ≡ 0[2]
x x2 −1
Donc ∃k 0 ∈ Z k (k + 1) = 2k 0 .
On a ∀x ∈ ]1, +∞[
D’où N 2 − 1 = 4 × 2k 0 = 8k 0 .
Donc N 2 − 1 ≡ 0[8] ⇒ N 2 ≡ 0[8].
0 1 1.2. Montrons que si M 2 ≡ 1[8] alors M est impaire.
g −1 (x ) =
g 0 ◦ g −1 (x ) Nous allons procéder par absurde.
1 Soit M M 2 ≡ 1[8]
=
cos g −1 (x ) supposons que M n’est pas impair c’est-à-dire M est
− pair.
sin2 g −1 (x )
;
10 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
Alors ∃k ∈ Z M = 2k ⇔ M 2 = 4k 2 . Cherchons de tels a et b :
1
Comme M ≡ 1[8] alors ∃q ∈ Z M 2 = 8q + 1
(z − 2i) z 2 + a z + b = z 3 +
⇔ 4k 2 = 8q + 1
3 − d 2 z + 2i 1 + d 2
⇔ 4 k 2 − 2q = 1
⇔ z 3 + (a − 2i)z 2 + (b − 2ia )z − 2ib = z 3 +
⇔ 4|1 (impossible)
3 − d 2 z + 2i 1 + d 2
Car 4 n’est pas un diviseur de 1.
Par identification on
D’où si M ≡ 1[8] alors M est impaire.
1.3. Résolvons dans Z2 l’équation x 2 = 8y + 1. a − 2i = 0
D’après les deux questions précédentes b − 2i = 3 − d 2
x 2 = 8y + 1 ⇔ ∃k ∈ Z, x = 2k + 1. −2ib = 2i 1 + d 2
D’où
(
(2k + 1)2 = 8y + 1 a = 2i
⇔
b = 3 − d 2 + 2ia = − d 2 + 1
⇔ 4k 2 + 4k = 8y
⇔ k 2 + k = 2y D’ou z 3 + 3 − d 2 z +2i 1 + d 2 = (z − 2i) z 2 + 2iz − d 2 + 1
⇔ 2y = k (k + 1)
Ainsi (E) ⇔ z − 2i = 0 ⇔ z 2 + 2iz − d 2 + 1 = 0.
Résolvons d’abord z 2 + 2iz − d 2 + 1 = 0
Si k est paire, alors ∃q ∈ Z k = 2q donc y = q (2q + 1)
et x = 4q + 1.
∆ = (2i)2 + 4 d 2 + 1 = −4 + 4d 2 + 4 = 4d 2 = (2d )2
Si k est impaire ∃q ∈ Z k = 2q + 1 donc
2y = (2q + 1)(2q + 2) = 2(2q + 1)(q + 1) −2i − 2d
D’où z = = −i − d ou z = −i + d .
⇔ y = (2q + 1)(q + 1) et x = 2(2q + 1) + 1 = 4q + 3 2
Ainsi Ainsi l’ensemble solution de (E) dans C est donc
S = {2i, −i − d , −i + d }
¦ ©
S = 4q + 1, q (2q + 1) , 4q + 3, (2q + 1)(q + 1) ; q ∈ Z
1.4. Déduisons que la parabole (Γ ) d’équation 2.2. Dans le plan complexe on considère les points A(2i),
x2 −1 B (−i), M (−i + d ) et N (−i − d ).
y = passe par une infinité de points à coordon- 2.2.1. Calculons M N et déterminons le milieu de
8
nées entières. [M N ].
On a M N = z N − z M =|−i − d − i + d | =|−2d | = 2|d | = 4
x2 −1
y= car |d | = 2.
8 Le milieu de [M N ] est I d’affixe
⇔ 8y = x 2 − 1 zN + zM −i − d − i + d 2i
zI = = = − = −i = z B .
⇔ x 2 = 8y + 1 (1.1) 2 2 2
Ainsi le milieu de [M N ] est le point B .
Or
d’après la question précédente les couples 2.2.2. Déduisons que lorsque d varie sur C, les points
M et N appartiennent à un cercle fixe.
4q + 1, q 2q + 1 et 4q + 3, 2q + 1 q + 1 q ∈Z
sont les solutions entières de (1.1). On a d’après la question 2.2.1. M N = 4 et B milieu de
Donc l’équation (1.1) admet une infinité de solutions [M N ].
MN 4
entières et par conséquent la parabole (Γ ) d’équation Donc B M = B N = = =2
x2 −1 2 2
y = passe par une infinité de points à coordon- D’où M et N appartiennent au cercle de centre B et de
8 rayon 2.
nées entières.
2.2.3. Dans le cas où AM N est un triangle, montrons
que O est le centre de gravité de AM N .
z A + zM + zN
Solution 2. (p. 2) Il suffit de montrer que z O = .
2
z A + zM + zN 2i − i + d − i − d
Soit l’équation (E) définit dans l’ensemble C par On a = = 0 = zO .
2 2
z 3 + 3 − d 2 z + 2i 1 + d 2 = 0 (E) D’où O est le centre de gravité du triangle AM N .
2.2.4. Déduisons les valeurs de d pour lesquelles AM N
avec d ∈ C et |d | = 2. est isocèle en A.
2.1. 2.1.1. Vérifions que 2i est solution de (E). AM N est isocèle en A si et seulement si (AB ) ⊥ (M N ) car
On a B est le milieu de [M N ].
(2i)3 + 3 − d 2 2i+2i 1 + d 2 = −8i+6i−2d 2 i+2i+2d 2 i = 0. Or (AB ) = (AO ) donc il faut et suffit que (AO ) ⊥ (M N ).
D’où 2i est solution de (E). On a (AO ) ⊥ (M N )
2.1.2. Résolvons (E) dans C. zN − zM
Puisque 2i est une solution de (E) alors il ⇔ ∈ iR
z A − zO
existe deux nombres complexes a et b tels que
z 3 + 3 − d 2 z + 2i 1 + d 2 = (z − 2i) z 2 + a z + b −i − d + i − d
⇔ ∈ iR
2i
;
11 1
1.2. Solution des sujets d’examen
1
⇔ d i ∈ iR
x −∞ ln 2 +∞
⇔d ∈R
Or |d | = 2 ⇔ d = 2 ou d = −2. u 0 (x ) + 0 −
⇔A=1
0)
(T
x 2
D’où g (x ) = x e−x ln 2 = x 2−x = .
2x
x
3.2. Soit la fonction u(x ) = et (C ) sa courbe repré- j~
2x (C )
sentative dans un repère orthonormé. −2 O i~ 1 2 4 6
3.2.1. Montrons que la fonction ln 2
u 0 (x ) = (1 − x ln 2) e−x ln 2
−2
On a ∀x ∈ R
x
u(x ) = = x · 2−x = x e−x ln 2
2x
Donc −4
0 −x ln 2 −x ln 2
u (x ) = e − (ln 2) x e
= (1 − x ln 2) e−x ln 2 3.3. 3.3.1. Montrons que u est une solution particu-
lière de (E). On peut remarquer que
3.2.2. Tableau de variation de u. x
Signe de u 0 . g (x ) = x e−x ln 2 = x 2−x = = u (x )
2x
On a ∀x ∈ R ; e−x ln 2 > 0.
Donc u 0 (x ) est de même signe que 1 − x ln 2. Puisque g est une solution particulière de (E), alors u
D’où l’est aussi.
;
12 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
0+1 1 1
3.3.2. Déduisons la valeur de
P0 1
= − = 0 donc
−
1
Z1 k =0
2k
20 1 1
ln2 2 × u(x )dx 0
!
X 1 0+1
0
S0 = −
On a 2k 20
k =0
;
13 1
1.2. Solution des sujets d’examen
Ainsi Méthode 2
n +2
O~M = X e~1 + Y e~2 et O~M = x i~ + y j~.
lim Sn = lim 2− or
x →+∞ x →+∞ 2n p
n +2 1 3
e~1 = i~ +
j~
= 2 − lim 2p 2
x →+∞ 2n 3 1
=2−0=2 e~2 = − i~ + j~
2 2
p
Partie C 1 3
i~ = e~1 − e~2
Dans le plan muni du repère orthonormé O , i~, j~ , on
p p ⇔ 2p 2
1 3 3 1 3 1
considère les vecteurs e~1 = i~+ j~ et e~2 = − i~+ j~. j~ =
e~1 + e~2
2 2 2 2 2 2
3.1. Démontrons que O , e~1 , e~2 est un repère ortho- Donc
normé du plan.
O~M = x i~ + y j~
Il suffit de montrer que det e~1 , e~2 =
6 0, que
e~1
=
e~2
= 1
p p
~.
et que e~1 · e~2 = 0 1 3 3 1
p =x e~1 − e~2 + y e~1 + e~2
1
3 2 2 2 2
− 1 3 p p
2 2
~ ~
On a det e1 , e2 = p = + = 1 6= 0.
1 3 3 1
3 1 4 4 = x+ y e~1 + − x + y e~2
2 2 2 2
v 2 2
2 p 2 p
t 1 3 1 3
u
Aussi
e~1
= + = 1. X = x +
y
2 2 D’où 2p 2
p 2 3 1
Y = − x+ y
v
2
u t 1 3 2 2
Et
e~2
= + − = 1. Or
2 2
p p p
1 3 3 1 13X 2 + 7Y 2 + 6 3X Y = 16
Enfin e~1 · e~2 = − + =0 p 2 p 2
2 2 2 2
1 3 3 1
Donc O , e~1 , e~2 est un repère orthonormé du plan. ⇔ 13 x+ y +7 − x+ y +
2 2 2 2
3.2. Déterminons les éléments caractéristiques de la ro- p p
tation qui transforme O , e~1 , e~2 en O , i~, j~ .
p 1 3 3 1
6 3 x+ y − x + y = 16
Il s’agit de la rotation de centre O et d’angle 2 2 2 2
θ = Mes e~1 , i~ = − Mes i~, e~1 . p
Or 1 2 3 2 3 3 2 1 2
⇔ 13 x + y + x y +7 x + y −
p 4 4 2 4 4
1 3 π π
Mes i~, e~1 = arg z e~1 = arg = arg ei 3 =
+i p p p
2 2 3 3 p 3 2 3 2 1
x y +6 3 − x + y − x y = 16
π 2 4 4 2
Donc c’est la rotation de centre O et d’angle θ = − . p
p 3 13 2 39 2 13 3 21 2 7 2
3.3. Soit la conique 13X 2 + 7Y 2 + 6 3X Y = 16 dans ⇔ x + y + xy + x + y −
4 4 2 4 4
O , e~1 , e~2 . p
7 3 9 2 p 9 2
3.3.1. Écrivons une équation cartésienne réduite de x y − x − 3 3x y + y = 16
cette conique dans O , i~, j~ .
2 2 2
Soit M un point de coordonnées (x , y ) dans O , i~, j~ et
⇔ 4x + 16y 2 = 16
2
;
14 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
77
D’où les chiffres des unités et des dizaines de 77 sont
1 1.2.2 Solution – Baccalauréat 2013
respectivement 3 et 4.
Uniquement pour les candidats de la série E
4.1. 4.1.1. Montrons que
Z1 Z 1
Solution 4. (p. 3)
F (1) = x f (x )dx + F (x )dx
0 0
Uniquement pour les candidats de la série C Z 1
4.1. Démontrons que le reste de la division de N par 100
Soit I = x f (x )dx .
est : r = a 1 a 0 .
0
N = a n a n −1 · · · a 1 a 0 Posons u = x etZ v 0 = f (x ). AvecZu 0 = 1 et v = F (x ).
Or a 1 101 + a 0 = a 1 a 0 Donc
Z 1
n n−1 2 I= x f (x )dx
⇔ N = a n 10 + a n −1 10 + · · · + a 2 10 + a 1 a 0 0
1
= 102 a n 10n −2 + a n −1 10n −3 + · · · + a 3 10
Z
1
= x F (x ) 0 − F (x )dx
+ a2 + a1 a0 0
Z 1
Posons q = a n 10n−2 + a n−1 10n −3 + · · · + a 3 10 + a 2 et
= 1 · F (x ) − 0 · F (0) − F (x )dx
r = a1 a0 . 0
Alors N = 102 q + r = 100q + r Z 1
Or r = a 1 a 0 = 10a 1 + a 0 < 100 = F (1) − F (x )dx
Donc q et r sont respectivement les quotient et reste de 0
la division de N par 100. Z 1
4.2. Application : Démontrons que le chiffre des unités
77 ⇒ F (1) = I + F (x )dx
et le chiffre des dizaines du nombre N = 77 sont res- 0
pectivement 3 et 4. Z 1 Z 1
On a : = x f (x )dx + F (x )dx
0 0
7 ≡ 7[100] Z 1
1
72 ≡ 72 [100] ≡ 49[100] 4.1.2. Déduisons-en que . x f (x )dx ≥
3 0
73 ≡ 343 ≡ 43[100] D’après la question précédente nous pouvons tirer que
74 ≡ 43 × 7[100] ≡ 301[100] ≡ 1[100] Z1 Z1
x f (x )dx = F (1) − F (x )dx (1.1)
75 ≡ 7[100] 0 0
76 ≡ 49[100] Or on sait que
77 ≡ 43[100]
Z1
1− x2
f (t )dt ≥
7 2 2
7 ≡ 432 [100] ≡ 49[100]
x
3 1− x2
77 ≡ 43 × 49[100] ≡ 2107[100] ≡ 7[100] ⇒ F (1) − F (x ) ≥
4 2
77 ≡ 492 [100] ≡ 1[100] 1− x2
5 ⇒ F (x ) ≤ F (1) − , ∀x
77 ≡ 43[100] 2
Z1 Z 1
x2 −1
6
77 ≡ 49[100] ⇒ F (x )dx ≤ F (1) + dx ≤
7 0 0
2
77 ≡ 7[100] 1
1 1 1 1
2
7 F (1) · x + x 3 − x ≤ F (1) + −
77 ≡ 72 [100] ≡ 49[100] 6 2 0
6 2
3 1
7 ≤ F (1) −
77 ≡ 73 [100] ≡ 43[100] 3
Z 1
4
7 1
77 ≡ 7 × 43[100] ≡ 1[100] ⇒− F (x )dx ≥ −F (1) + (1.2)
0
3
5
7
77 ≡ 7[100] 1
Z
1 1
(1.1) et (1.2) ⇒ x f (x )dx ≥ F (1) + −F (1) + ≥
6
7 0
3 3
77 ≡ 72 [100] ≡ 49[100]
7
7
77 ≡ 43[100]
;
15 1
1.2. Solution des sujets d’examen
2
4.2. 4.2.1. Développons et réduisons f (x ) − x . On construit ainsi I .
2 2 Et d’après le barycentre partiel on a :
f (x ) − x = f (x ) − 2x f (x ) + x 2
G = bar (A, 3); (I , 1)
Z1
2 1 1
4.2.2. Déduisons que f (x ) dx ≥ . ~ =
De là on peut tirer que AG ~ (on en déduit ainsi
AI
0
3 4
D’après 4.2.1. on peut tirer que la construction de G voir figure).
2 2 Méthode 2
f (x ) = f (x ) − x + 2x f (x ) − x 2
Étant donné que AB = 2AC , on peut poser C 0 le mi-
1 1
lieu de [AB ].
~ 0 ).
~ , AC
Z Z
2 2 Dans le plan (AB C ) on définit le repère (A, AC
⇒ f (x ) dx = f (x ) − x dx
0 0 Dans ce repère A(0, 0), C (1, 0) et B (0, 2).
Z 1 Z 1 On en déduit les coordonnées de
+2 x f (x )dx − x 2 dx 3×0−1×0+2×1
1
0 0
3−1+2 2
G 3×0− 1×2+2×0 ⇔ G 1
Z 1
2
= f (x ) − x dx −
3−1+2 2
0
Z 1 1
1
+2 x f (x )dx − Placer alors le point G 21 dans le repère
0
3
−
Z 1 1 2
1 3 1
~0 .
~ , AC
car x 2 dx = x = . A, AC
0
3 0
3
2 5.2. Déterminons l’ensemble (Γ ) des points M de l’es-
Or f (x ) − x >0 pace vérifiant :
Z1
2
⇒ f (x ) − x dx > 0 3M A 2 − M B 2 + 2M C 2 = 5λ2
0
1 2 2 2
M ∈ (Γ ) ⇔ 3M~A − M~B + 2M~C = 5λ2
Z
1
Or d’après la question 4.1.2. x f (x )dx ≥ .
3 2 2
0 ⇔ 3 M~G + G~A − M~G + G~B
D’où
2
Z 1
2 1 1 1 + 2 M~G + C~G = 5λ2
f (x ) dx ≥ 0 + 2 × − ≥
⇔ 3 M G 2 + 2M~G · G~A + G A 2
0
3 3 3
− M G 2 + 2M~G · G~B + G B 2
Solution 5. (p. 3)
+ 2 M G 2 + 2M~G · G~C + G C 2 = 5λ2
B ⇔ 3M G 2 − M G 2 + 2M G 2
+ 3G A 2 − G B 2 + 2G C 2 +
Or 3G~A − G~B ~
+ 2G C = 0
~
G2
Car G = bar (A, 3); (B , −1); (C , 2)
A C
⇔ 4M G 2 + 3G A 2 − G B 2 + 2G C 2 = 5λ2 (1.1)
G1
G
⇔ 4M G 2 = 5λ2 − 3G A 2 − G B 2 + 2G C 2 (1.2)
Calculons G A 2 , G B 2 et G C 2 .
Posons G1 et G2 les projetés orthogonaux respectifs de
I
G sur (AB ) et sur (AC ).
λ λ
5.1. Construisons Alors AG1 = et AG2 = .
2 2
Donc
G = bar (A, 3); (B , −1); (C , 2)
AG 2 = AG1 2 + G1 G 2 (d’après Pythagore)
Méthode 1 utilisation
du barycentre
partiel 2 2
Posons I = bar (B , −1); (C , 2) alors λ λ
= +
2 2
−B~I + 2C~I = 0
~
λ2 λ2 λ2
⇔ −B~I + 2C~B + 2B~I = 0
~ = + =
4 4 2
⇔ B~I = −2C~B = 2B~C
Autrement C est le milieu de [B I ].
;
16 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
λ2 Or A(0, 0, 0) ∈ (AB C )
De même C G 2 = .
1 2
⇔8×0+d =0
B G 2 = B G1 2 + G1 G2 2
2 2 ⇔d =0
λ λ
= 2λ + + Ainsi (AB C ) :8x = 0 ⇔ x = 0
2 2 Équation cartésienne de (Γ )
25λ2 λ2 Comme A(0, 0, 0), B (0, 4, 0), C (0, 0, 2) alors AB = 4 et
= +
4 4 AC = 2.
26λ2 13λ2 Or λ = AC donc λ = 2.
= = Or nous avons établi que (Γ ) est la sphère de centre G
4 2
3λ
λ2 13λ2 et de rayon r = .
Donc AG 2 = C G 2 = et B G 2 = . 2
2 2 3
D’où (1.2) Donc r = × 2 = 3.
2
(Γ ) est donc la sphère de centre G et de rayon r = 3.
λ2 13λ2 λ2
⇔ 4M G 2 = 5λ2 − 3 × − +2× = 9λ2 Donc M (x , y , z ) ∈ (Γ ) ⇔ M G 2 = r 2 = 9 or G (0, −1, 1).
2 2 2
9 2 ⇔ (x − 0)2 + (y + 1)2 + (z − 1)2 = 9
⇔MG2 = λ
4 ⇔ x 2 + y 2 + 2y + 1 + z 2 − 2z + 1 = 9
3
⇔MG = λ ⇔ x 2 + y 2 + z 2 + 2y − 2z − 7 = 0
2
3
D’où (Γ ) est la sphère de centre G et de rayon r = λ.
2
5.3. 5.3.1. Coordonnées de G sont (Γ ) :x 2 + y 2 + z 2 + 2y − 2z − 7 = 0
5.3.3. Intersection de (AB C ) et (Γ ).
3×0−1×0−2×0
4
Puisque le centre G de la sphère (Γ ) est un point du plan
0
3 × 0 − 1 × 4 + 2 × 0 (AB C ) alors l’intersection de (AB C ) et de (Γ ) est le cercle
G ⇔ G −1
4 de centre G et de rayon (le même que celui de (Γ )) r = 3
1
3×0−1×0+2×2 dans le plan (AB C ).
4
5.3.2. Équation cartésienne du plan (AB C ) et de (Γ ). Solution 6. (p. 3)
Équation de (AB C )
Méthode 1
π
~ = αAB
~ + β AC~ Soit α ∈ 0, .
M (x , y , z ) ∈ (AB C ) ⇔ ∃α, β ∈ R AM 2
x 0 0 6.1. Résolvons dans C
~ y ,AB
Or AM ~ 0
~ 4 et AC
z 2 cos2 α − z sin 2α + 1 = 0
z 0 2
⇔ z 2 cos2 α − 2z cos α sin α + 1 = 0
x = 0 × α + 0 × β
On a le discriminant
⇔ y =4×α+0×β α, β ∈ R ∆ = (2 cos α sin α)2 − 4 cos2 α
z = 0 × α + 2 × β
= 4 cos2 α sin2 α − 4 cos2 α
x = 0
= 4 cos2 α sin2 α − 1
⇔ y = 4α (α, β ∈ R) ⇔ x = 0
z = 2β
= 4 cos2 α − cos2 α car cos2 α + sin2 α = 1
= −4 cos4 α
Donc (AB C ) :x = 0
2
Méthode 2
= 2i cos2 α
~ ∧ AC
n~ = AB ~ est un vecteur normal au plan (AB C ).
AB ~ = 2k~
~ = 4 j~ et AC D’où
Donc 2 cos α sin α − 2i cos2 α
z=
AB ~ = 4 j~ ∧ 2k~ = 8 j~ ∧ k~ = 8i~
~ ∧ AC 2 cos2 α
ou
~ 0, 0).
D’où n(8,
Ainsi une équation cartésienne de (AB C ) est de la 2 cos α sin α + 2i cos2 α
z=
forme 2 cos2 α
sin α sin α
8x + 0y + 0z + d = 0 (d ∈ R) ⇔z = − i ou z = +i
cos α cos α
⇔ 8x + d = 0 (d ∈ R) ⇔ z = tan α − i ou z = tan α + i
S = {tan α − i, tan α + i}
6.2. Nature de O AB .
;
17 1
1.2. Solution des sujets d’examen
D’après les indications données A (tan α + i), B (tan α − i) L’équation caractéristique associée à cette équation dif-
D’où la figure suivante. férentielle est l’équation
z 2 cos2 α − 2z cos α sin α + 1 = 0
A que nous avons résolu à la question 6.1. dont les solu-
1
tions sont : z 1 = tan α − i et z 2 = tan α + i.
v~
D’où le terme général des solutions de l’équation diffé-
β
rentielle est :
O u~ tan α
f (x ) = (A cos x + B sin x ) e x tan α ; (A, B ∈ R)
-1
En effet lorsque l’équation caractéristique admet deux
B solutions α + iβ et α − iβ le terme général des solutions
est
f (x ) = A cos β x + B sin β x eαx où (A, B ∈ R)
O A 2 =|tan α + i|2 = tan2 α + 1
Et Nous obtenons donc
2 2
O B =|tan α − i| = tan α + 1 2 f (x ) = (A cos x + B sin x ) e x tan α ; (A, B ∈ R).
Et par conséquent O AB est un triangle A partir de ces deux conditions nous allons déterminer
en O .
isocèle
les valeurs exactes de A et de B
~ ~
6.3. 6.3.1. Mesure en radian de O B , O A
Û
f (0) = 1 ⇒ (A cos 0 + B sin 0) e0 tan α = 1
~ O~A .
Soit β = Mes u,
Ø
⇒A=1
1
tan β = ⇒ β est le complémentaire de α.
tan α f 0 (x ) = (−A sin x + B cos x ) e x tan α +
π
Donc β = − α. tan α (A cos x + B sin x ) e x tan α
2
π
~ O~A = − α. = (B + A tan α) cos x +
Donc Mes u, Ø
2
π (−A + B tan α) sin x e x tan α
De même Mes u, ~ O~B = −
Ø −α .
2 Or f 0 (0) = − tan α
D’où
⇒ (B + A tan α) cos 0+
Mes O Û ~B , O~A = Mes O Ø ~ O~A
~B , u~ + Mes u,
Ø
(−A + B tan α) sin 0 e0 = − tan α
~ O~B + Mes u,
= − Mes u,
Ø ~ O~A
Ø
⇒ B + A tan α = − tan α or A = 1
π π ⇒ B = −2 tan α
= −α+ −α
2 2 D’où A = 1, B = −2 tan α.
= π − 2α Et par conséquent
6.3.2. Déduisons-en
la mesure en radian de l’angle f (x ) = (cos x − 2 tan α sin x ) e x tan α
B
Û~A, B~O .
Comme O AB est un triangle Solution 7. (p. 3)
B
Ö OA +O
Ö AB + ×
AB O = π
7.1. 7.1.1. Dressons les tableaux de variation de f et g .
Or O
Ö AB = ×
AB O car le triangle O AB est isocèle en O . Tableau de variation de f (on sait que la fonction ln
est strictement croissante)
⇒B
Ö O A + 2×
AB O = π
x −2 +∞
1
AB O =
⇒× π−B Ö OA
2 f 0 (x ) +
1
⇒ Mes B
Û~A, B~O = π−
2 +∞
f (x )
~B , O~A
Mes O Û
−∞
1 1
= π − (π − 2α) = (2α) = α Tableau de variation de g .
2 2
6.4. Résolvons l’équation différentielle
cos2 α f 00 − (sin 2α) f 0 + f = 0
;
18 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
x −2 −1 +∞
(C f )
2
h (x )
0
+ 0 −
(Cg )
1
1 j~
h (x )
−2 −1 O i~ 1 2 3 4
−∞ −∞
−1
;
19 1
1.2. Solution des sujets d’examen
(D ), et que l’unité sur les axes et de 2 cm, on a : 7.5.3.2. Supposons que 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2 et mon-
Z1 trons aussi que 1 ≤ u (n +1) ≤ x2 ≤ v(n +1) ≤ 2
Comme f est croissante, alors
A =2×2 ln (x + 2) − x dx
−1
1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2
Z 1 Z 1
=4 ln (x + 2)dx − 4 x dx ⇒ f (1) ≤ f (u n ) ≤ f (x2 ) ≤ f (vn ) ≤ f (2)
−1 −1 ⇒ ln 3 ≤ u (n+1) ≤ x2 ≤ v(n+1) ≤ ln 4
1
R1 1 2 car f (u n ) = u (n +1) , f (vn ) = v(n +1) et f (x2 ) = x2
Or −1 x dx = x =1−1=0
2 −1
R1 ⇒ 1 ≤ ln 3 ≤ u (n+1) ≤ x2 ≤ v(n+1) ≤ ln 4 ≤ 2
D’où A = 4 −1 ln (x + 2)dx
Posons u = ln (x + 2) et v 0 = 1. ⇒ 1 ≤ u (n+1) ≤ x2 ≤ v(n+1) ≤ 2
1 De 7.5.3.1. et 7.5.3.2. nous pouvons conclure que
Avec u 0 = et v = x .
x +2 ∀n ∈ N, 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2.
Z 1
! 7.5.4. Démontrons que ∀n ∈ N, 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2.
1 x Nous allons aussi procéder par récurrence.
A=4 x ln (x + 2) −1 − dx
−1
x +2 7.5.4.1. Vérifions que 1 ≤ u 0 ≤ x2 ≤ v0 ≤ 2.
Z1 ! u 0 = 1 et v0 = 2 et à la question 7.1.2. nous avons obtenu
x +2−2 que 1 < x2 < 2. Donc 1 ≤ u 0 ≤ x2 ≤ v0 ≤ 2.
= 4 ln 3 + ln 1 − dx
−1
x +2 7.5.4.2. Supposons que 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2 et mon-
Z1 ! trons aussi que 1 ≤ u n+1 ≤ x2 ≤ vn+1 ≤ 2
2 Comme f est croissante, alors
= 4 ln 3 − 1− dx
−1
x +2 1 ≤ u n ≤ x 2 ≤ vn ≤ 2
= 4 ln 3 − [x − 2 ln|x + 2|]1−1 ⇒ f (1) ≤ f (u n ) ≤ f (x2 ) ≤ f (vn ) ≤ f (2)
⇒ ln 3 ≤ u n +1 ≤ x2 ≤ vn +1 ≤ ln 4
= 4 ln 3 − (1 − 2 ln 3 + 1 + 2 ln 1)
;
20 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
4 3 ⇒ lim vn = lim u n
n→+∞ n→+∞
Alors, d’après le théorème des valeurs intermédiaires
1 Ainsi u n et vn convergente et ont la même limite.
0 × vn − u n < f vn − f u n ≤ vn − u n
3
1
⇒ 0 < f vn − f u n ≤ vn − u n
3
7.7. 7.7.1. Démontrons que ∀n ∈ N
n 1.2.3 Solution – Baccalauréat 2014
1
0 < vn − u n ≤
3
Solution 8. (p. 4)
Nous allons procéder par récurrence sur n .
7.7.1.1. Pour n = 0. Démontrons que A, B , C et D ne sont pas coplanaires.
On a v0 = 2, u 0 = 1. Il suffit de montrer que AB ~ ∧ AC ~ · AD~ 6= 0.
0
1
Et 2 − 1 = 1, = 1. 2 0 0
3 AB~ 1, AC ~ 3 et AD ~ 1
On a bien 1 −1 0
0
1 1 3 1 −1 2 0
0 < 1 ≤ 1 ⇒ 0 < v0 − u 0 ≤ ~ ∧ AC~
AB 1 −1 , 2 ,
3 0 1 3
n
1 −4
7.7.1.2. Supposons que 0 < vn −u n ≤ et montrons ⇒ AB ~ ∧ AC ~ 2
3
que 6
~ ∧ AC~ · AD ~ = 2 6= 0
n+1 D’où AB
1 Ainsi A, B , C et D ne sont pas coplanaires.
0 < vn +1 − u n +1 ≤
3
Équation cartésienne du plan (AB C ).
8.1. 8.1.1.
D’après 7.6.2. x
Soit M y ∈ (AB C ), alors AM ~ ⊥ AB~ ∧ AC~
1
0 < f vn − f u n ≤ vn − u n z
3
~ · AB ~ ∧ AC~ =0
1 ⇔ AM
⇒ 0 < vn+1 − u n+1 ≤ vn − u n
3 −4 x −1
n Or AB~ ∧ AC ~ 2 et AM ~ y + 1
1 6 z
Or nous avons supposé que 0 < vn − u n ≤
3 D’où
n
1 1 − 4 (x − 1) + 2 y + 1 + 6z = 0
⇒ 0 < vn+1 − u n +1 ≤
3 3
⇔ − 2 (x − 1) + y + 1 + 3z = 0
n +1
1 ⇔ − 2x + y + 3z + 3 = 0
⇒ 0 < vn+1 − u n +1 ≤
3
(AB C ) : − 2x + y + 3z + 3 = 0
D’après 7.7.1.1. et 7.7.1.2., nous déduisons que ∀n ∈ N 8.1.2. Volume de AB C D .
n On sait que
1
0 < vn − u n ≤ 1
3 ~ · AD
~ ∧ AC ~
V = AB
6
7.7.2. Déduisons en que u n et vn convergent et ont
Nous avons obtenu à la question 8.1. que
la même limite. ~ · AD
~ ∧ AC
~ =2
AB
D’après 7.5.1. et 7.5.3., (u n ) est croissante et majorée
D’où
par 2. Donc est convergente. 1 1
Aussi d’après 7.5.2. et 7.5.3., vn est décroissante et mi- V = × 2 = (u · v )
norée par 1. Donc est convergente. 6 3
D’après 7.7.1. 8.1.3. Expression analytique de la réflexion f par rap-
n port au plan (AB C ).
1
0 < vn − u n ≤ Soit M (x , y , z ) et M 0 (x 0 , y 0 , z 0 ) son image par rapport à
3 f.
x + x0 y + y 0 z +z0
n
1
Or lim 0 = lim Le milieu de M M 0 , I , , ∈ (AB C )
n →+∞ n →+∞ 3 2 2 2
D’où d’après le théorème des gendarmes −4
et le vecteur AB ~ ∧ AC ~ 2 est un vecteur normal à
lim vn − u n = 0 6
n →+∞
;
21 1
1.2. Solution des sujets d’examen
(AB C ). 9 1 3
D’où D 0 ,− ,−
On a donc I ∈ (AB C ) et M~ I // n.
~ 7 7 7
⇔ I ∈ (AB C ) et ∃α ∈ R tel que M~ I = αn.
~
Solution 9. (p. 4)
x + x0 y +y0 z +z0
−2 + + 3 +3=0
9.1. 9.1.1. Déterminons les réels a et b pour lesquels
2 2 2
x − x0
g est une solution de (E ).
= −2α
⇔ 2 On a :
y −y0
=α
α
g (x ) = a cos x + b sin x
z −z0
= 3α
2 ⇒ g 0 (x ) = −a sin x + b cos x
et
−2 x + x 0 + y + y 0 + 3 z + z 0 + 6 = 0
(1.1)
g 00 (x ) = −a cos x − b sin x
x 0 = x + 4α (1.2)
⇔
y 0 = y − 2α (1.3) g solution de (E )
z 0 = z − 6α ⇔ g 00 (x ) − 4g 0 (x ) + 4g (x ) = 2 cos x + sin x
(1.4)
;
22 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
Tableau de variation de h .
h (x ) = (A x + B ) e2x (A, B ∈ R) h est croissante sur ]α, π[ et décroissante sur [0, α[
Forme générale des solutions de (E ) x 0 α π
f est solution de (E ) ssi f − g est solution de E0
(d’après 9.1.2.) h 0 (x ) − +
⇔ f (x ) − g (x ) = (A x + B ) e 2x
(A, B ∈ R) 2 2
−
h (x ) 5 5
2x
⇔ f (x ) = (A x + B ) e + g (x )
h (α)
2 1
⇔ f (x ) = (A x + B ) e2x + cos x − sin x
5 5 Traçons (C ).
La forme générale des solutions de (E ) est : Tableau de valeurs particulières.
2 1
x 7→ (A x + B ) e2x + cos x − sin x (A, B ∈ R) x 0,5 1,5 2 2,6 2,75 3
5 5
9.2. h (x ) 0,26 −0,17 −0,35 −0,45 −0,45 −0,42
9.2.1. Calculons h 0 (x ) er h 00 (x ) ∀x ∈ [0, π[.
2 1 1
h 0 (x ) = − sin x − cos x
5 5
2 1 0.5
et h 00 (x ) = − cos x + sin x j~
5 5
−1 O i~ 1 2 3
π
9.2.2. Étude des variations de h0 sur ,π . −0.5
2
π
∀x ∈ , π , cos x ≤ 0 et sin x ≥ 0
2 −1
2 1
− cos x ≥ 0 et sin x ≥ 0 ⇒ h 00 (x ) ≥ 0.
5 5
π
Donc h 0 est croissante sur ,π .
2 Solution 10. (p. 4)
h (x ) = 0 admet une unique solution
Déduisons 0
que
π
α dans , π avec 2, 6 < α < 2, 7. 1
2 10.1. 10.1.1. Montrons que ∀α ∈ R∗+ , 1 − a < < 1.
π
1+a
h 0 est continu et croissante sur , π donc, sa restric- 1
2 ∀a ∈ ]0, +∞[ on a 1 + a > 1 ⇔ < 1.
π
1+a
tion sur cet intervalle, définit une bijection de ,π 1 1−a2 −1 a2
2 Et 1 − a − = =− <0
π
1+a 1+a 1+a
vers h 0 ,π . 1
2 ⇒ 1−a < .
1+a
π 2 2
1
Or h 0 = − et lim h 0 (x ) = . D’où 1 − a < < 1.
2 5 x →π− 5 1+a
D’où a2
10.1.2. Déduisons que a − < ln (1 + a ) < a .
π
2 2 2
h0 ,π = − , 1
2 5 5 On a ∀x ∈ ]0, +∞[, 1 − x < < 1 (d’après 10.1.1.)
1+ x
π
2 2
Za Za Za
Or 0 ∈ − , donc il existe un unique α ∈ , π tel 1
5 5 2 ⇒ (1 − x ) dx < dx < 1 dx
1+ x
que h 0 (α) = 0.
0
a
0 0
;
23 1
1.2. Solution des sujets d’examen
Nous allons procéder par récurrence sur n . 10.2.2. Déduisons en que Pn converge et déterminons
10.2.1.1. Pour n = 1 on a 12 = 1 et sa limite.
1(1 + 1)(1 + 2) 1 × 2 × 3 6
= = = 1.
6 6 6
10.2.1.2. Supposons que 1 1 1
lim 1+ =
n(n + 1)(2n + 1) x →+∞ 2 n 2
12 + 22 + 32 + · · · + n 2 = et montrons que
6 et
(n + 1)(n + 2)(2n + 3)
12 + 22 + 32 + · · · + (n + 1)2 = 1 (n + 1)(2n + 1)
6 lim =0
On a x →+∞ 12 n3
n(n + 1)(2n + 1) D’où
12 + 22 + 32 + · · · + n 2 + (n + 1)2 =
6 1 (n + 1)(2n + 1)
1 1
2 lim 1+ − =
+ (n + 1) x →+∞ 2 n 12 n3
n +1
= n(2n + 1) + 6(n + 1)
1 1 1
6 lim 1+ =
x →+∞ 2 n 2
n +1 2
= 2n + 7n + 6 Ainsi d’après le théorème des gendarmes ln Pn converge
6
1
n +1 et lim ln Pn = .
= (n + 2) (2n + 3) n→+∞ 2
6 1 p
⇔ limn →+∞ Pn = e 2 = e
n (n + 1)(2n + 1) p
D’où 12 + 22 + 32 + · · · + n 2 = Donc (Pn ) converge vers e
6
10.2.1.3. Montrons que
1
1
1 (n + 1)(2n + 1) 1
1
Solution 11. (p. 4)
1+ − < ln Pn < 1+
2 n 12 n3 2 n Partie A
11.1. 11.1.1. Montrons que ∀M ∈ (P ), Ψ ◦ Ψ(M ) = M
1 2 n Soit M 0 = Ψ(M ) et M 00 = Ψ(M 0 ).
ln Pn = ln 1 + 1+ ··· 1 +
n2 n2 n2 Alors
4
= ln 1 +
1
+ ln 1 +
2
+ ···+ O~M = O~M (1.1)
n2 n2 OM 2
n
Et
ln 1 +
n2 OM~ 00 = 4 O M ~ 0 (1.2)
O M 02
a2
Or a − < ln (1 + a ) < a , ∀a > 0. 4 4
2 (1.1) ⇒ O M 0 = OM =
OM 2 OM
2 2 D’où (1.2)
1 2
~ 00 = 4 4
1 n2 2 n2 n ⇒ OM 2 × O~M
⇒ − + − + ··· + − 4 OM 2
n2 2 n2 2 n2
2 OM
n
n 4O M 2 4
n2
< ln Pn <
1
+
2
+ ··· + = × O~M
2 n2 n2 n2 16 OM 2
22 =O~M
1 2 n 1 1
⇒ + + ··· + − + + ···+
n 2 n 2 n 2 2 n 4 n4 ⇒ M 00 =M
n2
1 2 n D’où, Ψ ◦ Ψ(M ) = M
< ln Pn < + + ··· +
n4 n2 n2 n2 11.1.2. Justifions que l’ensemble des points M de (P )
1 + 2 + ··· + n 1 2 distincts de O tels que Ψ(M ) = M , est le cercle de centre
⇒ − 1 + 2 + ··· + n2 <
2
O et de rayon 2.
n 2 2n 4
Soit M 6= O tel que Ψ(M ) = M .
1 + 2 + ··· + n
ln Pn <
n2 Ψ(M ) = M
n(n + 1) ~ 0 = O~M
⇔ OM
Or 1 + 2 + · · · + n =
2 4
n(n + 1)(2n + 1) ⇔ = O~M
Et 12 + 22 + · · · + n 2 = OM 2
6
4
n(n + 1) 1 n(n + 1)(2n + 1) n(n + 1) ⇔ =1
⇒ − × < ln Pn < OM 2
2n 2 2n 4 6 2n 2 ⇔ OM = 4 2
1 (n + 1)(2n + 1)
1 1 1 1
⇒ 1+ − < ln Pn < 1+ ⇔ OM = 2
2 n 12 n 3 2 n
D’où l’ensemble des points M de (P ) distincts de O tels
;
24 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
;
25 1
1.2. Solution des sujets d’examen
v
t 22
4 2
Donc
−
a2 3a
Inv(φ) = u~ ∈ (P~ ) ku~ k = 2
¦ ©
=
2
a 11.2.2. Calculons
u~1 + u~2
v 2
2 t
r
1− 2
2
u~1 + u~2
= u~1 + u~2
a 32
=
r
2 2
2
=
u~1
+
u~2
+ 2u~1 · u~2
a r
2 2
v =
u~1
+
u~2
+ 2
u~1
·
u~2
· cos (u~1 · u~2 )
t 4
= 1− s
π
9 = 22 + 22 + 2 × 2 × 2 × cos
p 3
5
= p p π 1
3 = 12 = 2 3 car cos =
3 2
Partie B
4
Déduisons en que Inv(φ) n’est pas un sous espace vec-
11.1. Exprimons φ 2
v~ en fonction de v~ toriel.
kv~k
S’il était un sous espace vectoriel alors ∀u, ~ v~ ∈ Inv(φ),
on aurait u~ + v~ ∈ Inv(φ).
4 4 4
φ v~ =
× v~ Or u~1 et u~2 ∈ Inv(φ) car
u~1
=
u~2
= 2
kv~k2
4
2 kv~k2
p
kv~k2
Et comme
u~1 + u~2
= 2 3 6= 2 alors
u~1 + u~2
∈
/ Inv(φ)
4 4
= 2 × v~ D’où Inv(φ) n’est pas un sous espace vectoriel.
4 2
kv~k2 11.3. Déterminons Opp(φ).
·kv~k
kv~k2 ∀u~ ∈ Opp(φ), φ(u) ~ = −u~
16 4
⇔ ~
u = − ~
u
= × v~ ku~ k2
16
×kv~k4 4
kv~k 4 ⇔ = −1
ku~ k2
= v~ 4
qui est impossible car ∀u, ~ > 0 alors que −1 < 0.
Déduisons que φ n’est pas une application linéaire. ~ 2
kuk
Si φ est une application linéaire alors ∀a ∈ R, D’où Opp(φ) = ;.
~ = a φ(u).
φ(a u) ~ Or on sait que ; est une sous espace vectoriel donc
Et en particulier Opp(φ) est un sous espace vectoriel.
4 4
φ 2
v~ = φ(v~)
kv~k kv~k2
4 4
= × · v~
kv~k2 kv~k2 1.2.4 Solution – Baccalauréat 2015
16
= · v~
kv~k2
Solution 12. (p. 5)
4
Or φ v~ = v~ (d’après la question précédente)
kv~k2
x = p 2y + 3
p
4 4 y = 2z + 3
Donc pour kv~k2 6= 16, φ v~ 6= φ(v~).
kv~k 2
kv~k2 z = p2x + 3
Ainsi φ n’est pas une application linéaire.
11.2. 11.2.1. Déterminons Inv(φ). 12.1. Série E
12.1.1. Montrons que le triplet (3; 3; 3) est solution de ce
système
Inv(φ) = u~ ∈ (P~ ) φ(u)
¦ © p p
~ = u~
p2 × 3 + 3 = p9 = 3
On a : 2×3+3= 9=3
p2 × 3 + 3 = p9 = 3
~ = u~
φ(u)
4 Donc (3; 3; 3) est une solution de ce système.
⇔ 2
u~ = u~ 12.1.2. Montrons que si (x ; y ; z ) est solution du système
~
kuk
on ne peut pas avoir x < 3.
4
⇔ =1 Nous allons procéder par l’absurde.
~ 2
kuk Supposons x < p3. p
~ 2 =4
⇔ kuk Si x < 3, alors 2x + 3 < 2 × 3 + 3 = 3
⇒z <3
~ =2
⇔ kuk
Et de même y < 3.
;
26 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
2
⇒ x 2 < 2x + 3
⇒ (x 2 − 3)2 − 12 = 64z 2
p
p
⇒ x < 2x + 3
Or z = 2x + 3 ⇒ z 2 = 2x + 3
⇒x <z (1.1) D’où
2
De même comme z < 3,
(x 2 − 3)2 − 12 = 64(2x + 3)
p ⇒(x 4 − 6x 2 + 9 − 12)2 = 128x + 192
z< 2z + 3 ⇒ z<y (1.2)
⇒(x 4 − 6x 2 − 3)2 = 128x + 192
Et aussi
⇒x 8 − 6x 6 − 3x 4 − 6x 6 + 36x 4 + 18x 2 −
⇒ x > z , y > x et z > y Nous allons déterminer q en faisant une division eucli-
dienne
Ce qui est impossible
D’où on ne peut pas avoir x > 3
12.1.4. Solution du système
Nous avons obtenu aux équations précédentes que si
(x , y , z ) est solution du système alors on ne peut ni avoir
x < 3, ni x > 3
Donc le seul cas possible qui reste est x = 3
Et pour x = 3 on obtient y = z = 3
Ainsi la seule solution du système est :(3; 3; 3)
L’ensemble solution du système est donc
S = (3; 3; 3)
;
27 1
1.2. Solution des sujets d’examen
Donc converge
De plus (u n ) et (vn ) étant adjacentes lim(u n − vn ) = 0
2t 3 + 57t 2 − 128t
− 2t 3 + 4t 2 + 6t
⇒ lim u n = lim vn
D’où (u n ) et (vn ) sont convergentes et ont la même li-
mite.
7t 4 − 12t 3 + 36t 2
− 7t 4 + 14t 3 + 21t 2
tive.
+ 30t 4
− 5t 6 + 6t 5 + 30t 4
5t 6 − 10t 5 − 15t 4
− 4t 5 + 15t 4
−1 + λ 1 + λ
⇔ 6= 0
λ(1 − λ) λ
t8
;
28 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
Probabilité de X = 3 −1
−1 + λ =
1
X = 3 si et seulement si fp et fq sont des automor-
2
3
phisme. Donc p ∈ {−1; 2} et q ∈ {−1; 2}. 1 + λ =
2 1
Il suffit donc de choisir l’une de ces valeurs pour p parmi Mg = Mλ ⇔ 1 ⇔λ=
λ(1 − λ) = 2
les 5 numéros, puis l’autre valeur pour q parmi les 4 nu-
4
méros restants.
1
λ =
2 1 1 2
Donc (X = 3) = × = . D’où
5 4 10 D’où M g = M 1/2
Ainsi g appartient à L (R 2 )
i −2 1 3
3 3 1
p (X = i )
10 5 10 Solution 15. (p. 6)
14.2.2. Calculons l’espérance E (X ) et l’écart type σ(X )
Partie A
de X .
(E) :z 3 + 64i = 0
On a le tableau suivant
15.1. Déterminons une solution z 0 de (E) telle que
i −2 1 3 Total z 0 = −z 0
3 3 1 z 0 solution de (E) ⇔ z 03 + 64i = 0
p (X = i ) Posons z 0 = a + ib (a , b ∈ R)
10 5 10
z 0 = −z 0 ⇔ a −ib = −a −ib ⇔ a = 0 d’où z 0 = ib (b ∈ R)
−6 3 3 3 Or z 03 + 64i = 0
i P (X = i ) = 0.3
10 5 10 10
12 3 9 27 ⇒ (ib )3 + 64i = 0, b ∈ R
i 2 P (X = i ) = 2.7
10 5 10 10
⇒i3 × b 3 + 64i = 0, b ∈ R
E (X ) = i P (X = i ) = 0.3
P
⇒ − ib 3 + 64i = 0
⇒b 3 = 64
p
σ(X ) = V (X )
p
3
rX 2 ⇒b = 64
= i 2 P (X = i ) − E (X )
p ⇒b = 4
= 2.7 − 0.32
p
= 2.61 d’où z 0 = 4i
14.3. Déterminons une équation cartésienne du noyau 15.2. Déterminons les autres solutions z 1 et z 2 de (E).
Ker f−2 et de l’image Im f−2 de f(−2) Nous allons utiliser la division euclidienne.
−1 − 2 1−2 −3 −1
M −2 = =
64i 3 + 64i
−2(1 + 2) −2 −6 −2
z − 4i
x x0
Soit u~ ~ = 0
et f (u)
y y
(
x 0 = −3x − y
+ 64i ÷ z − 4i = z 2 + 4i z + 16i 2 +
x 0 −3 −1 x
Alors = ⇔
y0 −6 −2 y y 0 = −6x − 2y
x ~
u~ ∈ Ker f−2 ⇔ f−2 (u)~ =0
y
(
−3x − y = 0
⇔ ⇔ −3x − y = 0
−6x − 2y = 0
⇔ 3x + y = 0
D’où Ker f−2 a pour équation cartésienne
+ 64i 3
+ 64i
3x + y( = 0 → Im f−2 .
64i 3 + 64i
x 0 = −3x − y
On a
y 0 = −6x − 2y = 2(−3x − y ) = 2x 0
D’où une équation cartésienne de Im f−2 est y 0 = 2x 0 .
− 4i z 2 + 16i 2 z
16i 2 z
− 16i 2 z
Soit encore y = 2x .
14.4. Vérifions si g appartient à L (R
).
2
− z 3 + 4i z 2
4i z 2
1 3
−
La matrice de g est M g = 12 2
1
z3
4 2
Nous allons chercher λ ∈ R tel que M g = M λ
;
29 1
1.2. Solution des sujets d’examen
D’où Partie B p p
3 3
z + 64i = (z − 4i) z 2 + 4iz − 16
3
15.1. Démontrons que A = − (x − y )
3 6
A = aire(G E N H ) − aire(F H G ) + aire(D G E )
Donc z 3 + 64i = 0
or
⇔ (z − 4i) z 2 + 4iz − 16 = 0
⇔ z = 4i ou z 2 + 4i z − 16 = 0 aire(G E N H ) = aire(G H P N 0 )
Résolvons z 2 + 4iz − 16 = 0 aire(P M N )
∆ = (4i)2 + 64 = −16 + 64 = 48 = 42 × 3 = aire(G N 0 M E ) =
3
d’où p
−4i − 4 3 p p où N 0 est le projeté orthogonal de N sur (P M ) d’où
z= = −2 3 − 2i ou z = 2 3 − 2i
2
Les autresp solutions p(en plus de 4i) sont donc MN ×PE
z 1 = −2 3 − 2i et z 2 = 2 3 − 2i aire(G E N H ) =
2×3
15.3. Déterminons la natureÇ du triangle AB C p
p p 2 p MN × PM2 −EM2
=
AC = z C − z A = 2 3 + 6i = 2 3 + 62 = 48
p 2×3
Donc AC = B C = 4 3 p
p p p 2 × 22 − 12
AB = 2 3 − 2i − −2 3 − 2i = 4 3 = AC =
p 2×3
Ainsi AB = AC = B C = 4 3 p
3
Le triangle AB C est donc un triangle équilatéral. =
3
Montrons que les points A, B et C appartiennent à une p p
conique dont nous préciserons la nature et les éléments Car P E = M H = 2 − 1 = 3
2 2
caractéristiques.
On sait qu’une conique de foyer le point F , de directrice F H ×G H
aire(F H G ) = car (G H ) ⊥ (F H )
la droite (D ) et d’excentricité le réel e > 0 est l’ensemble 2
MF 1
des points M du plan tel que =e FH × MH
d (M , (D )) 3
Il suffit donc de chercher F , (D ) et e tels que =
2
AF BF CF 1
= = =e = F H ×MH
d (A, (D )) d (B , (D )) d (C , (D )) 6
1 p
Soit G le centre de gravité de AB C et A 0 le milieu de [B C ] = ×x × 3
Comme AB C est un triangle équilatéral, 6
p
2 3
AG = B G = C G = AA 0
= x
3 6
Posons (D ) la médiatrice de AA 0 alors
1
D E ×G E
d A, (D ) = d B , (D ) = d C , (D ) = AA 0
aire(D G E ) = car (D E ) ⊥ (G E )
2 2
2 p
AG BG CG AA 0 4 3
Donc = = = 3 = >1 = y
1 6
d A, (D ) d B , (D ) d C , (D ) AA 0
3
2 D’où
Donc A, B et C appartiennent à l’hyperbole de foyer G
(center gravité de AB C ), de directrice la médiatrice
de p p p p p
de AA 0 (où A 0 est le milieu de [B C ]) et d’excentricité 3 3 3 3 3
A= − x+ y= − x−y
4 3 6 6 3 6
e= .
3 3x − 1
NB : on peut trouver plusieurs coniques auxquelles A, B 15.2. Démontrons que y =
3(x + 1)
et C appartiennent.
Posons α = mes H
Ø G F et β = mes D× GE
15.4. Déterminons la nature et les éléments caractéris-
tiques de f . π
G E + mes E G F = mes D GF =
Comme f (A) = B , z B − 4i = r eiθ z A − 4i mes D
× × Ø (1.1)
p p 2
⇒ 2 3 − 2i − 4i = r eiθ −2 3 − 2i − 4i
p p Et
2 3 − 6i 3 − 3i
⇒ r eiθ = p = p 2π
−2 mes E G F + mes Ø
F G H = mes Ø
EGH = (1.2)
3p− 6i − 3 − 3i p
×
p p 3
3 − 3i − 3 + 3i −3 + 3i 3 + 3i 3 + 9
= p p =
− 3 − 3i − 3 + 3i 3+9 2π π π
p p π (1.2)-(1.1) ⇒α − β = − =
6 + 6i 3 1 3 i 3 2 6
= = + i=e 3 π
12 2 2 ⇒α = β + (1.3)
π 6
D’où r = 1 et θ = [2π]
2 Comme P M N est un triangle équilatéral, en calculant,
π
Ainsi f est la rotation de centre C (4i) et d’angle
2
;
30 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
p p
3 3
on obtient G E = G H = = −3x 2 + 6x + 5
1 x
3
y
18(x + 1)
p
Or tan α = et tan β = 3 −3x 2 + 6x + 5
GH GE = ×
p 18 x +1
⇒ tan α = 3x (1.4)
p Étant donné que P N = 2, alors H N = 1
et tan β = 3y (1.5) D’où x ∈ [0; 1] car x ≤ H N
Nous allons établir une relation entre tan α et tan β en Nous allons donc étudier le maximum de la fonction f
utilisant (1.3) −3x 2 + 6x + 5
π définie sur D :[0; 1] par f (x ) =
D’après (1.3) α = β + x +1
6 f est continue et dérivable sur D et ∀x ∈ D
π
0
⇒ tan α = tan β +
−3x 2 + 6x + 5 (x + 1) − (x + 1)0 −3x 2 + 6x + 5
6 f 0 (x ) =
π
(x + 1)2
sin β +
6 (−6x + 6)(x + 1) − −3x 2 + 6x + 5
= =
π
cos β + (x + 1)2
6 −6(x − 1)(x + 1) + 3x 2 − 6x − 5
π π =
sin β cos + cos β sin (x + 1)2
= 6 6
π π
−6 x − 1 + 3x 2 − 6x − 5
2
cos β cos − sin β sin =
p
6 6 (x + 1)2
3 1 −3x 2 − 6x +1
sin β + cos β =
= p2 2 (x + 1)2
3 1 p p
cos β − sin β 2 3 2 3
2 2 −3 x + 1 − x +1+
p 3 3
3 sin β + cos β =
=p (x + 1)2
3 cos β − sin β p
p sin β 2 3
3 +1 x +1+
cos β 3
= or ∀x ∈ [0, 1], > 0. Donc f 0 (x ) est de signe
p sin β (x + 1)2
3− p
cos β 2 3
p opposé à celui de x + 1 −
3 tan β + 1 3 p
= p (1.6) 2 3
3 − tan β > +
0 si x ∈ − 1 ;1
p
3p
2 3
(1.4) et (1.5) dans (1.6) donne 2 3
or x + 1 −
< 0 si x ∈ 0; −1 +
3 p 3
p p
2 3
p 3 × 3y + 1 3y + 1 = 0 si x = −1 +
3x = p p =p 3
3 − 3y 3(1 − y ) p
2 3
≥ 0 si x ∈ 0; −1 + 3
⇒3x (1 − y ) = 3y + 1
⇒ − 3x y − 3y = −3x + 1 ⇒ f 0 (x ) est p
2 3
+
⇒3(x + 1)y = 3x + 1
≤ 0 si x ∈ −1 ; 1
3
3x + 1
p
⇒y = 2 3
3(x + 1) Ainsi f est croissante sur 0; −1 + et est décrois-
3
15.3. Déduisons la valeur maximale de A
p
2 3
D’après sante sur −1 + ;1
p les p
questions précédentes
3
3 3 3x − 1 p
A= − (x − y ) et y = 2 3
3 6 3(x + 1) f étant continue en plus, alors f admet en x0 = −1+
3
p p un maximum.
3 3 3x − 1
⇒A = − x− La valeur maximal de A est donc
3 6 3(x + 1)
p p
3 h 3
= (x + 1) Am = × f (x0 )
3(x + 1) 18
1 i p 2 p
− 3x (x + 1) − (3x − 1) 2 3 2 3
6 p −3 −1 + + 6 −1 + +5
p
3 3 3
= × p
3 6x + 6 − 3x 2 + 3x − 3x + 1
= 18 2 3
−1 + +1
3(x + 1) 6 3
;
31 1
1.2. Solution des sujets d’examen
p
4 4 4 p
p −3 1 + − −6+4 3+5
3 3 3 p p p p
= × p 2 6 2 3 2 2
18 2 3 z− =− − y
9 3 3 4
3 p p
1 p p 2 6 2 6
=− + y
= −3 − 4 + 4 3 − 6 + 4 3 + 5 9 12
12 p
p 6
8 3−8 ⇔z − y =0
= 6
12
p p
2 3−1 3
= x − y =0
3 D’où le système d’équation (D ) : p3
6
15.4. Déterminons le système d’équation cartésienne z − y =0
de la perpendiculaire au triangle M N P en son centre de 6
Partie C
gravité. x
Déterminons d’abord les coordonnées de G f (x ) = e2e , g (x ) = ln f (x )
x A + x B + xC yA + yB + yC z A + z B + z C Montrons que g est solution d’une équation différen-
G ; ;
tielle du premier ordre.
p3 p 3 3
4 3 4 2 6
⇒G ; ; x
9 3 9 g (x ) = ln f (x ) = ln e2e = 2e x
n~ = M~N ∧ M~P est un vecteur p normal au plan M N P car ln ea = a .
p
−−→ p −−→ 3 2 6 Donc g 0 (x ) = 2e x = g (x ).
or M N 3; −1; 0 et M P ; −1;
3 3 D’où g est solution de l’équation différentielle y 0 = y
d’où (qui est une équation différentielle du premier ordre).
−1
p p
0 0
p 3 p3 −1
−−→ −−→ p p
MN ∧MP 2 6 ; 2 6 3 ; 3
−1 −1
3 3 3 3
p p
soit n~
−2 6
; −2 2;
p −2 3 1.2.5 Solution – Baccalauréat 2016
3 3
(D ) est donc la droite passant par G et admettant n~
comme vecteur directeur. Solution 16. (p. 7)
Soit M (x , y , z ) ; alors
16.1. Déterminons le nombre N de nombres com-
p p plexes qu’on peut ainsi construire.
−−→ 4 3 4 2 6
GM x − ; y − ;z − Il s’agit de déterminer le nombre de couple S (x , y ) qu’on
9 3 9 peut former en tirant successivement et avec remise 2
−−→ nombres parmi les 5 données.
M ∈ (D ) ⇔ ∃α ∈ R tel que G M = αu~ Donc N = 52 = 25
16.2. Déterminons la probabilité d’obtenir p:
p p
4 3 2 6 16.2.1. Un nombre complexe de module 2
x− =− α (1)
Soit P1 cette probabilité
9 3
4 p
⇔ y− = −2 2α (2) nombre de cas favorables
3p p P1 =
nombre de cas possibles
2 6 2 3
z − =− α
(3)
9 3 Si nous posons n1 le nombre de cas favorables alors
n1
4 h=
y− p p N
2 2 Les valeurs possible de (xp , y ) où le nombre complexe p a
(2) ⇒ α = p3 = − y p p
−2 2 3 4 pour module
p 2 sont : (− 2, 0), (−1, 1), (0, − 2), (0, 2),
D’où (1, −1), ( 2, 0), (−1, −1), (1, 1)
p p p p
4 3 2 6 2 2 Soit donc 8 cas favorables.
x− =− − y 8
9 3 3 4 D’où n1 = 6 et P1 =
25
p p π
4 3 3 16.2.2. Un nombre complexe dont un argument et
=− + y 2
9 3 Posons P2 cette probabilité et n2 sur nombre de cas favo-
p n2
3 rables P2 = .
⇔x− y =0 N
3 Les valeurs possibles de (x , y ) où le nombre z = x + i y
et π p
admet comme un argument sont : (0, 1) et (0, 2).
2
π
En effet z = x + iy admet comme argument signifie
2
;
32 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
π
que z = r ei 2 avec r ∈ R+ 17.1.3. Déterminons la nature et les éléments caracté-
1 ⇒ z = r i(r > 0) ⇒ x = 0 et y > 0
ristiques du projeté orthogonal de (I3 ) sur le plan (O , i~, j~)
Soit M (x , y , z ) un point de l’espace
On a donc n2 = 2 cas favorables.
n2 2 M ∈ (I3 ) ⇔ M ∈ (S ) et M ∈ (S 00 )
D’où P2 = =
N 25
(
16.3. On soit que, lorsqu’on repère n fois une épreuve z = (x − y )2
⇔
à 2 éventualités (succès et échec) dont la probabilité z = −2x y + 4 + 2y 2
de succès est p , et qu’on note X la variable aléatoire (
qui compte le nombre de succès obtenus, alors X suit (x − y )2 = −2x y + 4 + 2y 2
⇔ (1.1)
une loi binomiale de paramètre n et P . Et dans ce cas z = (x − y )2
∀k ∈ {0, . . . , n}, on a :
Soit M 0 (x 0 , y 0 , z 0 ) un point de l’espace M 0 est le projeté
p (X = k ) = Cnk p k (1 − p )n−k de M sur (O , i~, j~) signifie que
Pour notre cas, X suit la loi binomiale de paramètres
x = x
0
8
n = 3 et p = (comme obtenu à la question 16.2.1.) y0 = y
25
Donc ∀k ∈ {0, . . . , n } on a z 0 = 0
k 3−k
8 17 D’où (16.2.1.) ⇒ (x 0 − y 0 )2 = −2x 0 y 0 + 4 + 2y 02 et z 0 = 0
p (X = k ) = C3k ×
25 25
⇒ x 02 + y 02 − 2x y =
D’où le tableau suivant :
= − 2x 0 y 0 + 4 + 2y 02 et z 0 = 0
k P (X = k ) ⇒ x 02 − y 02 = 4 et z 0 = 0
173 4913 x 02 y 02
0 = ⇒ − = 1 et z 0 = 0
253 15625 4 4
3 × 8 × 172 6936 x 02 y 02
1 = ⇒ − = 1 et z 0 = 0
253 15625 22 22
3 × 82 × 17 3264 Donc
2 =
253 15625 Le projeté orthogonal de (I3 ) sur (O , i~, j~) admet donc
83 512 pour equation cartésienne dans le repère (O , i~, j~),
3 = x2 y 2
253 15625 − =1
22 22
x2 y 2
Oui est de la forme − = 1 avec a = 2 et b = 2.
a2 b2
Solution 17. (p. 7) Il s’agit de l’hyperbole dont les éléments caractéristiques
sont :
Centre O
(S ) : z = (x − y )2 (S 0 ) : z = x y
Sommets A(2; 0) et A 0 (−2; 0) (car a = 2)
17.1. 17.1.1. Déterminons le vecteur i~ ∧ j~ ∧ (2k~ ) Axe focal (O , i~)
On soit que i~ ∧ j~ = k~ b b
Asymptotes : (∆) : y = x et (∆0 ) : − x
Donc i~ ∧ j~ ∧ (2k~ ) = k~ ∧ (2k~ ) = 2(k~ ∧ k~ ) = 0
~ a a
17.1.2. Déterminons la nature et les éléments caracté- ⇒ ∆ : y = x et ∆0 : y = −x
ristiques de (I2 ) c
Soit M (x , y , z ) un point de l’espace Excentricité : e =
a
M ∈ (I2 ) ⇔ M ∈ (S 0 ) et M ∈ (P1 ) p p p
( ( avec c 2 = a 2 + b 2 = 22 + 22 = 2 2,
z =xy xy =0 p
⇔ ⇔ 2 2 p
z =0 z =0 e= = 2
2
p p p
Foyers : F (2 2; 0) et F 0 (−2 2; 0) car c = 2 2
(
x = 0 ou y = 0
⇔ 17.2. (Série C uniquement)
z =0
( ( (I4 ) = (S ) ∩ (S 0 )
x =0 y =0
⇔ ou 17.2.1. Montrons que si x = 0, alors le point M est le
z =0 z =0
point O
⇔ M ∈ (O J ) ou M ∈ (O I ) Soit M (x , y , z ) un point de l’espace
M ∈ (I4 ) ⇔ M ∈ (S ) et et M ∈ (S 0 )
⇔ M ∈ (O I ) ∪ (O J ) ¨
z = (x − y )2 (1.2)
D’où (I2 ) = (O I ) ∪ (O J ) ⇔
(I2 ) est donc la réunion de l’axe des abscisses (O I ) et des z =xy (1.3)
ordonnées (O J ).
;
33 1
1.2. Solution des sujets d’examen
2
Montrons que si x = 0 alors M = O c.a.d x = y = z = 0 Or si x 0 = 1 alors 12 − 3 × 1 × y 0 + y 02 = 0
Supposons donc que x = 0, alors
⇒ y 02 − 3y 02 + 1 = 0
(1.3) ⇒ z = 0 × y = 0 2 2
3 3 3
et (1.2) ⇒ 0 = (0 − y )2 ⇔ 0 = y 2 ⇔ y = 0 ⇒ y 02 − 3 × y 0 + − +1=0
2 2 2
D’où x = y = z = 0 2
Donc si x = 0 alors M = O . 3 5
⇒ y0− − =0
17.2.2. 17.2.2.1. Montrons que les entiers x et y véri- 2 4
fient x 2 − 3x y + y 2 = 0 p p
3 − 5 3+ 5
⇒ y0 = ou y 0 =
z = (x − y )2
¨
2 2
M (x , y , z ) ∈ (I4 ) ⇔
z =xy Or aucune de ces valeurs n’est entière.
Donc le cas x 6= 0 n’admet aucune solution
⇒ x y = (x − y )2
D’où x = 0 et par conséquent O (0, 0, 0) est le seul point
⇒ x y = x 2 − 2x y + y 2 de (I4 ) dont les coordonnée sont entières.
17.3. (Série E uniquement)
⇒ 0 = x 2 − 3x y + y 2
17.3.1. 17.3.1.1. Figure
⇒ x 2 − 3x y + y 2 = 0 (1.4) y
z
Déduisons alors qu’il existe des entiers naturels x0 et y 0
premiers entre eux tels que A
x 02 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0
B
Comme x 6= 0 alors d’après la relation précédente y = 6 0
Donc en posant δ = P G C D (x , y ), il existe x 0 et y 0 tels C
que x = δx 0 et y = δy 0 . Avec P G C D (x 0 , y 0 ) = 1
En plus (1.4) p
3 x
0 2 0 2
⇒ (δx ) − 3(δx )(δy ) + (δy ) = 0
⇒ δ2 x 02 − 3δ2 x 0 y 0 + δ2 y 02 = 0
2 17.3.1.2. Montrons que les coordonnées des point A,
⇒ δx 0 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0 car δ 6= 0
B et C dansle repère (O , i~, j~, k~ ) sont respectivement
p p
x0 y0
Donc il existe deux entiers naturels et premiers 3 2 6 p
x ; 1; , (0, 2, 0), ( 3, 1, 0)
entre eux tels que x 02 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0 avec x 0 = , 3 3
δ
y Coordonnées de B
y 0 = et δ = P G C D (x , y )
δ Comme B appartient à (O J ), l’axe des ordonnées
17.2.2.2. Montrons que x 0 divise y 02 alors x B = z B = 0
x 02 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0 Aussi comme O B = 2
⇒ x 02 − 3x 0 y 0 = −y 02 alors yB = 2 ou yB = −2
0 0
⇒ x (x − 3y ) = −y 0 02 Donc B (0, 2, 0) ou B (0, −2, 0)
Coordonnées de Cp
Or x 0 et y 0 sont premiers entre eux, donc x 0 − 3y 0 et y 0 C a pourpabscisse 3 et appartient au plan (O , i~, j~)
sont premiers entre eux Donc C ( 3, yC , 0)
⇒ x 0 |y 02 Aussi O C = 2
p
x0
Donc divise y 02 ⇒ ( 3)2 + yC2 = 4
Montrons que x 0 divise y 0 ⇒ yC2 = 1 ⇒ yC = 1 ou yC = −1
0
x divise y 02 0
⇒ x divise y × y0 0 p p
Donc C ( 3; −1; 0) ou C ( 3; 1; 0)
⇒ x 0 divise y 0 Or nous avons vu précédemment que
;
34 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
;
35 1
1.2. Solution des sujets d’examen
p
2 6 p p 1 p 1
Par conséquent h = AA 0 = . Avec (1 − x )0 = (− x )0 = − p car ( x )0 = p . D’où
3 p p 2 x 2 x
p
1 p 2 6 2×3 2 2 2 p p
p −(1 − x ) −1 + x
D’où V = × 3 × = = 1
3p 3 3×3 3 g 0 (x ) = 2 − p 1− x = p = p
2 x x x
2 2
Donc V = (cm2 ). p
3 −1 + x
Ainsi pou tout x ∈]0; 1] g 0 (x ) = p
x
18.1.2.4. Dressons le tableau de variation de g .
Solution 18. (p. 7) Pour cela, nous allons d’abord étudier le signe de g 0 (x )
p
−1 + x
∀x ∈]0; 1], g 0 (x ) = p
p x
p Æ
E = {M (x , y )/ |x | + |y | = 1} p p
Or x > 0 et x ≤ 1
18.1. Partie A : p p
⇒ x > 0 et − 1 + x ≤ 0
f : [−1; 1] −→ R p
−1 + x
p 2 ⇒ p ≤0
x −→ 1 − |x | x
⇒ g 0 (x ) ≤ 0, ∀x ∈]0; 1]
18.1.1. 18.1.1.1. Parité de f
∀x ∈ [−1; 1], −x ∈ [−1; 1] et Donc g est décroissante sur [0; 1]
p 2 p 2 Aussi
f (−x ) = 1 − | − x | = 1 − |x | = f (x ) p 2
g (0) = 1 − 0 = 1
Donc f est paire p 2
18.1.1.2. Comme f est paire sa courbe (C ) est symé- et g (1) = 1 − 1 = 0
trique par rapport à l’axe des ordonnées. D’où la tableau de variation suivant :
p 2
18.1.2. 18.1.2.1. Vérifions que g (x ) = 1 − x pour x 0 1
tout x ∈ [0, 1]
g étant la restriction de f sur [0, 1]p est égale à f sur [0, 1] g (x )
0
−
c.a.d ∀x ∈ [0, 1], g (x ) = f (x ) = (1 − |x |)2
1
Or ∀x ∈ [0, 1], x ≥ 0 ⇒ |x | = x g (x )
p 0
D’où g (x ) = (1 − x )2 , ∀x ∈ [0, 1]
18.1.2.2. Étudions la dérivabilité de g à droite en 0.
g (x ) − g (0) 18.1.2.5. Montrons que t est solution de l’équation dif-
Pour cela nous allons calculer lim . Et, si ce férentielle y 00 − 2 = 0 sur [0; 1]
x →0> x −0
nombre existe et est fini alors g est dérivable à droite en 0 Il suffit de montrer que pour tout x de l’intervalle [0; 1]
On a on a t 00 (x ) − 2 = 0
p
g (x ) − g (0) (1 − x )2 − 12 Or ∀x ∈ [0; 1], t (x ) = g (x 2 )
lim = lim
x →0> x −0 x →0> x p 2
p p = 1 − x 2 = (1 − |x |)2 = (1 − x )2
(1 − x − 1)(1 − x + 1)
= lim
x →0> x ⇒ t 0 (x ) = 2(1 − x )0 (1 − x )
p p
− x (2 − x ) = −2(1 − x ) = 2(x − 1)
= lim p p
x →0> x x ⇒ t (x ) = 2(x − 1)0 = 2
00
p
x −2 2 ⇒ t 00 (x ) − 2 = 0, ∀x ∈ [0; 1]
= lim p = lim 1 − p
x →0> x x →0> x
D’où t est solution de l’équation différentielle y 00 − 2 = 0
= 1 − ∞ = −∞ sur [0; 1]
Donc g n’est pas dérivable à droite en 0. 18.1.3. 18.1.3.1. Représentons la courbe (C ) de la fonc-
g (x ) − g (0) tion f .
Et comme lim = −∞, on peut conclure que Tableau de valeur particulières :
x →0> x −0
la courbe (C ) admet à droite en 0, une demi tangente
x 0 0,1 0,2 0,5 1
parallèle à l’axe des ordonnées.
18.1.2.3. Montrons que pour tout x ∈]0; 1] f (x ) 1 0,46 0,3 0,08 0
p
−1 + x
g 0 (x ) = p
x
On soit que (u 2 )0 = 2u 0 u ∀x ∈]0, 1],
p 0 p p
g 0 (x ) = (1 − x )2 = 2(1 − x )0 (1 − x )
;
36 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E
y
que
1 ∀x ∈ [0; 1], g (x ) = f (x ) ∈ [0; 1]
1
;
37 1
1.2. Solution des sujets d’examen
π
M (x , y ) ∈ E ⇒ x ∈ [−1; 1] Si I 0 = J alors α =
2
⇒ y = f (x ) ou y = − f (x ), x ∈ [−1; 1] Si I 0 = K alors α = π
π
Si I 0 = L alors α = −
⇒ y = f (x )ou y = h (x ), x ∈ [−1; 1] 2
Conclusion :
⇒ M ∈ (C ) ou M ∈ (C 0 )
Les déplacements qui laissent (E ) globalement invariant
⇔ M ∈ (C ) ∪ (C 0 ) soit :
D’où (E ) est réunion des courbes (C ) et (C 0 ) l’application identique du plan ;
π
18.2.3. I (1; 0), J (0; 1), K (−1, 0) et L (0; −1) la rotation de centre O et d’angle − ;
2
18.2.3.1. Déterminons l’ensemble des couples (A, B ) π
des points de (E ) tels que d (A, B ) = 2. la rotation de centre O et d’angle ;
2
la rotation de centre O et d’angle π.
(E ) = (C ) ∪ (C 0 ) d’après 18.2.2.
18.2.5. 18.2.5.1. Vérifions que O appartient à ∆.
Et d’après la courbe de (C ) et (C 0 ), (E ) est contenu dans On soit que ∆ est l’ensemble des points invariants par
le carré I J K L , donc la distance maximale entre deux S∆ et puis que O est invariant par tous les éléments de
points M et N de (E ) est égale à la diagonale qui est (J ) et donc par S∆ en particulier, alors O ∈ (∆).
IK = JL =2 18.2.5.2. Déduisons les éléments caractéristiques des
Donc les points A, B de (E ) tels que AB = 2 sont tels que réflexions que laissent (E ) globalement invariant.
AB soit une diagonale du cané I J K L . Il s’agit de déterminer les axes (∆) de ces réflexions.
Les couples de points possibles sont donc (I ; K ), (K ; I ), Soit I 0 l’image de I par S(∆) .
(J ; L ) et (L , J ). Comme O = S (O ) et I 0 = S (I ) alors O I 0 = O I = 1
18.2.3.2. Montrons que S (O ) = O Donc I appartient au cercle de courbe O et de rayon 1.
(E ) = (C ) ∪ (C 0 ) étant symétrique par rapport à O admet Or les seuls points de (E ) qui appartiennent à ce cercle
pour centre de gravité le point O . sont I , J , K et L .
S étant une isométrie laissant (E ) globalement invariant Donc S (I ) ∈ {I , J , K , L } et O ∈ ∆.
(E ), alors S (E ) = (E ). si S (I ) = I alors ∆ = (O I ) ;
Or toute isométrie concerne le barycentre donc comme si S (I ) = J alors (∆) est première bissectrice.
S (E ) = (E ), l’image par S du centre de gravite de (E ) est ∆1 : y = x ;
le centre de gravité de S (E ) = (E ) si S (I ) = K alors (∆) = (O J ) ;
si S (I ) = L alors (∆) est la 2 ème bissectrice
⇒ S (O ) = O
∆2 : y = −x .
car O est le centre de gravité de (E ). Ainsi les réflexions qui laissent (E ) globalement invariant
18.2.3.3. S étant une isométrie laissant au moins un sont S(O I ) , S(O J ) , S∆1 et S∆2 avec ∆1 : y = x et ∆2 : y = −x
point invariant est : 18.2.6. Écrivons en extension l’ensemble (J )
soit l’application identique du plan ; D’après les questions précédentes
soit une rotation d’angle non nul de centre O ;
π π
soit un symétrie orthogonale d’axe passant par O . (J ) = I d E , r 0, − , r 0, ,
2 2
18.2.4. 18.2.4.1. Vérifions que r est et soit une rotation
de centre O et d’angle non nul, soit l’application iden-
r (0, π) ,S(O I ) ,S(O J ) ,S∆1 ,S∆2
tique du plan.
D’après la question précédente, puisque r laisse globale-
où ∆1 : y = x , ∆2 : y = −x
ment invariant (E ), r est soit l’application identique du
plan, soit une rotation de centre O et d’angle non nul,
soit une symétrie orthogonale.
Or une symétrie orthogonale n’est pas un déplacement.
Donc r est soit une rotation de centre O et d’angle non
nul, soit l’application identique du plan. 1.2.6 Solution – Baccalauréat 2017
18.2.4.2. Déduisons par leurs éléments caractéristiques
tous déplacements qui laissent (E ) globalement inva- La solution de ce sujet peut être gratuitement télé-
riant.
chargée sur :
Soit r un tel déplacement.
D’après la question précédente, r est soit l’application
www.simo.education
identique du plan, soit une rotation de centre O et
d’angle non nul.
Soit le cas où r est une rotation d’angle non nul et de
centre O .
Déterminons les valeurs possibles de son angle α
Supposons I 0 = r (I ).
Comme r est une isométrie et que O = r (O ) alors
O I 0 = O I = 1 sont I , J , K et L .
Donc soit I 0 = J , soit I 0 = K soit I 0 = L (cas I 0 6= I puis
que l’angle de la rotation est non nul).
;
38 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E