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Une suite numérique infinie u est identifiée à une fonction numérique dont l’ensemble de
définition I est une partie infinie de ℕ.
On note un pour l’image de n par u ; un est aussi appelée la valeur prise par u en n.
n
∗( ) désigne la suite numérique u définie par :
n−4
2. Conséquences.
∗∗ En fait si I est égale à ℕ ou ℕ* par exemple et si u est une suite numérique définie sur I,
Les définitions concernant les limites de suites sont complexes, en pratique, on utilise
uniquement les 3 points suivants :
∗ des exemples de référence au sujet de suites élémentaires ou très simples.
∗∗ des règles de comparaison
∗∗∗ des règles de calcul.
a) Notations.
Sous certaines conditions, on dit qu’une suite numérique u est convergente de limite nulle ;
dans ce cas, on écrit : lim un = 0 ou lim un=0.
n → +∞
b) Exemples de référence.
Les suites (1/n),(1/n2),(1/n3)...(1/ n ) sont convergentes de limite 0.
Avec 0≤r<1, la suite géométrique de raison r, (rn) est convergente de limite 0.
a) Définition.
La suite u converge et a pour limite l si, par définition, la suite (un–l) converge et a pour limite
0 ; si c’est bien le cas, on note : lim un=l ou lim un=l.
n → +∞
On a ainsi l’équivalence :
lim un=l⇔ lim (un–l)=0
n → +∞ n → +∞
b) Equivalences complémentaires :
∗∗ Avec r réel constant vérifiant |r|<1, d’après le §1b), lim |r|n=0, soit lim |rn|=0 d’où :
n → +∞ n → +∞
n n
lim r =0, pour |r|<1 . Ainsi lim (-0,97) =0.
n → +∞ n → +∞
4°) Règles de comparaison et opérations sur les limites de suites.
a) Les règles de calcul concernant les opérations usuelles +,–,×,/...sont analogues à celles déjà
vues, concernant les limites de fonctions numériques.
∗ u et ε sont 2 suites numériques définies sur le même ensemble infini I d’entiers naturels.
On suppose que : lim εn=0 et que : | un–l|≤εn pour n dans I tel que n0<n.
Alors lim un=l.
∗∗ Soit u, v et w sont 3 suites numériques définies sur le même ensemble infini I d’entiers
naturels, telles que : un≤vn≤wn pour n0<n, avec n dans I.
Si les suites u et w sont convergentes de même limite l, la suite v est aussi convergente
de limite l.
1− a × 0 1
Forcément lim Sn = soit lim Sn = .
n → +∞ 1− a n → +∞ 1− a
② 1) a)Par hypothèse, pour tout k entier naturel : Nk+1= Nk–0,037Nk où 1–0,037=0,963 soit
Nk+1 = 0,963 Nk pour tout entier naturel k (en particulier c’est réalisé pour k=0).
b) On en déduit que la suite (Nk)k∈ est géométrique de raison 0,963 et forcément pour
tout k de , Nk=0,963kN0 .
Soit a= ln(0,963), ea=0,963 ainsi Nk=(ea)kN0 d’où Nk=N0 eak pour tout k de .
De plus a≈ -0,0377.
2) a) et b) On a :
∗ lim e x = 0 et lim (−0,038t ) = − ∞ d' où (avec le changement x = − 0,038t , lim e −0, 038t = 0 et
x → −∞ t → +∞ t → +∞
∗ Pour 0≤ t, N’(t)= N0 × -0,038 e-0,038t soit N’(t)= -0,038 N0 e-0,038t. Comme 0<N0 et
0< e-0,038t, on obtient pour 0≤ t, N’(t)<0 et ainsi N est strictement décroissante sur [0, +∞[ .
tn
③ Pour 0≤ t, 0<1≤ 1+t et ainsi , avec n dans *, la fonction t est définie, dérivable et
1+ t
tn 1
continue sur [0, +∞[ , de cette façon l’intégrale un= ∫ dt existe bien.
0 1+ t
1 1+ t 1 t 1 t 1 1
1) Pour 0≤ t, 1 − = − = et ainsi u1= ∫ dt = ∫ (1 − ) dt d’où
1+ t 1+ t 1+ t 1+ t 0 1+ t 0 1+ t
u1= [t − ln(1 + t )]10 =1+ln2 – (0–ln1) où ln1=0 d’où u1= 1+ ln2 .
1 tn 1 t
n +1
2) Pour n dans *, n + 1 est dans *, un= ∫ dt et un+1= ∫ dt ainsi
0 1+ t 0 1+ t
n n +1 n n +1 n
1 t 1 t 1t +t 1 t (1 + t ) 1 1 n +1 1
un + un+1 = ∫ dt + ∫ dt= ∫ dt = ∫ dt = ∫ t n dt = [ t ]0 ,
0 1+ t 0 1+ t 0 1+ t 0 1+ t 0 n +1
1 1 1
or 1n+1= 1 et 0n+1=0 d’où un + un+1 = ×1– ×0 alors un + un+1 = .
n +1 n +1 n +1
3) Pour n dans *, n + 1 est dans * :
1 1 1
Pour 0≤ t≤1 : 0≤ tn ainsi : t×tn≤1×tn soit tn+1≤ tn ; on a 0< d’où tn+1× ≤ tn × soit
1+ t 1+ t 1+ t
t n +1 tn t n+1
1 1 tn
∫0 1 + t dt≤ ∫0 1 + t dt soit un+1≤ un pour tout n de .
*
≤ . On intègre de 1 à e (où 1< e) :
1+ t 1+ t
On a prouvé que la suite u est décroissante.
1 1
4) a- Pour n dans *, pour 0≤ t, 0<1≤ 1+t donne 0≤ ≤ =1. On multiplie par tn qui est
1+ t 1
tn
positif ou nul d’où 0≤ ≤ tn
1+ t
b- On intègre de 1 à e (où 1<e et n+1 est dans *) pour avoir :
n
1 t 1 1 n+1 1 1 1 1
0≤ ∫ dt≤ ∫ t n dt = [ t ]0 = −0= soit : 0≤ un ≤ pour tout n de *.
0 1+ t 0 n +1 n +1 n +1 n +1
1
c- Comme lim (n + 1) = + ∞ et lim = 0 , d’après l’encadrement précédent lim un=0 .
n → +∞ n → +∞ n + 1 n → +∞
6°) A retenir :
1°) Définitions :
∗ Les suites divergentes sont les suites qui ne sont pas convergentes.
∗∗ Pour décrire le comportement d’une suite numérique u, définie sur un ensemble infini
d’entiers naturels, on est amené, sous certaines conditions, à dire que la suite u diverge et a
pour limite +∞ [resp.-∞].On écrit dans ce cas lim un=+∞ [resp.-∞] ou lim un=+∞[resp.-∞].
n → +∞
Les règles de calcul concernant les opérations usuelles +,–,×,/...sont analogues à celles déjà
vues, concernant les fonctions numériques et leurs limites.
On peut encore indiquer la règle de composition d’une fonction et d’une suite numérique :
Soit f une fonction numérique définie sur D ; on suppose que l’on peut écrire lim f(x)=l.
x →λ
Soit un suite numérique u définie sur un ensemble infini I d’entiers naturels tel que :
un se trouve dans D, pour tout n de I
et lim un=λ .
n → +∞
Dans ces conditions, la suite numérique (f(un)), définie sur I, vérifie bien :
lim f(un)=l
n → +∞