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Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

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COURS ET EXERCICES D’ANALYSE

Pour économiste

Licence 1

Professeur : FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

UFR SEG, Université de Cocody

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Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

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AVANT-PROPOS
Ce document s’adresse en premier lieu aux Etudiants de la Licence
première année Economie-Gestion. IL se sera utile, d’autre part, aux élèves de
première année des classes préparatoires scientifiques, ainsi qu’aux étudiants
d’autres filières comportant un solide programme de mathématiques.

Le document est divisé en deux grandes parties : la première partie est


composée du cours d’analyse et la deuxième des exercices dont certains ont été
corrigés. La première partie comporte quatre chapitres. Le cours est composé
des définitions, théorèmes et propriétés nécessaires et suffisantes et de
nombreux exemples. Les termes utilisés sont accessibles à tout étudiant ayant
fait au moins la classe de Terminale.

Je remercie tous ceux qui m’ont aidé à concevoir ce document

Prof. FOADE Denis Joël Tongnivi, UFR-SEG, Université de Cocody-Abidjan,


denis_foade@hotmail.com

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Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

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SOMMAIRE

Chapitre 1 : Suites numériques et raisonnement par récurrence

Chapitre 2 : Fonction numérique à une variable

Chapitre 3 : Formule de Taylor, développements limités et étude de quelques


fonctions usuelles

Chapitre 4 : Fonction de plusieurs variables et optimisation ; courbes de niveau


et calcul intégral.

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CHAPITRE 1 : SUITES NUMERIQUES et RAISONNEMENT PAR
RECURRENCE.

1.1-Suites numériques

1-Définition

Une suite réelle ou complexe est une application U d’une partie Ι de N vers R ou
C . L’image U(n) de n, est notée U n . La suite Un est alors notée (Un).

Généralement Ι = N ou Ι = N ¿

2- Convergence et Limites

On dit que la suite (U n) tend vers une limite finie l (réel ou complexe) lorsque
pour tout choix d’un nombre ε > 0 (aussi petit que l’on veut) à partir d’un certain
rang n0 (dépendant du choix de ε ) la valeur de tout U n est proche de l de moins ε .

Autrement dit  : ∀ ε >0 ,n0 ∕ n ≥n 0 ⇒|U n−l|< ε ou écrit alors U n → l ou nlim


→∞
U n=l .

Une suite est convergente lorsqu’elle tend vers une limite finie. Une suite est
divergente lorsqu’elle ne tend pas vers une limite finie ou bien lorsqu’elle
n’admet pas de limite ou lorsqu’elle tend vers une limite infinie ( +∞ , ou−∞ ).

-PROPRIETES

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Soient ( U n ) et ( V n ) 2 suites réelles ou complexes.

i) Si nlim U n=l et lim V n=l ' alors lim (U n+ V n)=l+l '


→∞ n→∞ n→∞

ii) Si nlim
→∞
U n=l et α ∈ R alors lim α U n=α l
n→∞

iii) Si nlim U n=l avec U ≠ 0 , ∀ net l ≠0 alors lim 1 = 1


n
→∞ n→∞ U n l

iv) Si nlim
→∞
U n=l alors lim |U n|=|l|
n→∞

v) Soit U n =an +i bn avec a n , b n ∈ R .


La suite(U n ) converge⇔ les suites ( a n )et ( b n ) convergent. Dans ce

cas, nlim
→∞
U n= lim an +i lim b n
n→ ∞ n→∞

Théorème : Unicité de la limite


Lorsqu’une suite tend vers une limite alors cette limite est unique.
Preuve :
Supposons lim U n=l et lim U n=l ' avec l ≠l ' α=|l−l '|>0
n→∞ n→∞

lim U n=l ⇒ ∀ ε > 0 ,∃ n0 ( n ≥n 0 ) ⇒ |U n−l|< ε ,


n→∞

α α
En particulier pour ε = 4 et n ≥ n0 ou |U n−l|< 4
lim U n=l ’⇒ ∀ ε > 0 ,∃ n ∕ n ≥ n ⇒|U −l '|< ε
n→∞ 1 1 n

α α
En particulier pour ε = 4 et n ≥ n1 ⇒ |U n−l '|< 4

α =|l−l'|=|l−U n +U n−l '|≤|l−U n|+|U n −l'|

α =|l−l'|≤|U n−l|+|U n −l ' |


α α α
α< + =
4 4 2

α
⇒α < (Absurde) d’où on ne peut avoir l ≠l '
2

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3 - Sens de variations

Soit une suite (Un)(U ¿¿ n) ¿ définie sur Ι .


¿ La suite (U n) est croissante si et seulement si :
∀ n ∈ Ι ,U n +1 ≥ U n ou ( U n +1−U n ) ≥ 0

¿ La suite (U n) est décroissante si et seulement si :


∀ n ∈ Ι ,U n +1 ≤ U n ou ( U n +1−U n ) ≤ 0

¿ La suite (U n) est stationnaire si et seulement si :


∀ n ∈ Ι ,U n +1−U n =0 ⇒ U n+ 1=U n

¿ Une suite croissante ou décroissante est dite monotone

4 - Suites bornées

La suite (U n) est majorée si et seulement si ∃ M ∈ R ;tel que ∀ n ∈ Ι ,U n ≤ M .


La suite (U n) est minorée si et seulement si ∃m ∈ R ; tel que ∀ n ∈ Ι ,U n ≥ m.
La suite (U n ¿ est bornée si elle est minorée et majorée

Théorème :
i) Toute suite croissante, majorée est convergente
ii) Toute suite décroissante minorée est convergente
iii) Toute suite monotone et non bornée est divergente

5 - Suites extraites-sous suites

Soit une suite (U n) définie sur N ou N ¿: la suite (U 'n) définie sur une partie infinie
D de N est telle que, U 'n=U n, ∀ N ∈ D, est appelée une suite extraite de (U n).

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n+3
Exemple : U n= ,n∈N
n2 +1
n+3
U 'n= , n ∈ { 100,101 , … }
n2 +1
(U 'n) est une suite extraite de ( U n).
Soit une suite (U n) définie sur N et φ une application, φ croissante de N dans N .
La suite (V n) telle que V n=U φ(n) est une sous suite de ( U n).
n+ 1
Exemple : (U n ) tel que U n = n+ 2 et φ : N ⟶ N

n ⟶ n+3

Soit (V ¿¿ n) ¿, la suite telle que V n=U φ(n)=U n+3


n+ 4
V n=U φ(n)=U n+3=
n+ 5
(V ¿¿ n)¿ est une sous-suite de(U n ).

6 - Suites adjacentes

Deux suites ( U n ) et ¿ croissante et l’ autre (V n)décroissante et lim (V n ¿−U n)=0 ¿


n →∞

Théorème : Deux suites adjacentes sont convergentes et ont la même limite.

(U n ) Vn lim ( V n−U n )
Preuve : est croissante, ( ) est décroissantes et n→∞

lim (V n−U n )=0


n→∞

Toute suite stationnaire est convergente.

Toute suite convergente est bornée :(U n )converge l


∀ ε ≥ 0 ,∃ n0 ∈ N ; ∀ n∈ N ; n≥ n0 ⇒|U n−l|≤ ε

U n −l≤ ε ⇔ U n ≤ l+ ε

|U n|≤|l+ε|⇒|U n|≤|l|+ ε
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Si l ≥' U n pour n< n0

U n+ ε ,l '|}
∀ p ∈ N ,|U p|≤{|

Exercice d’application

W n =V n−U n , ( W n ) =( V n ) −( U n )

W n +1−W n =( V n+1 −U n+1 ) −( U n−U n ) ⇒ W n+ 1−W n ≤0 ⇔ W n ¨+1 < wn d’où (W n ) est


décroissante.

7- Suites récurrentes

Une suite ( U n ) est dite récurrente lorsqu’elle est définie par la donnée de 1 er
terme et par la relation U n +1=f ( U n ) .

Théorème :

Si (U n ) converge vers et si f est continue, alors l=f ( e ).

Preuve : U n +1=f ( U n ) , nlim U n +1=l et lim U n=l ⇒l= lim U n+1=lim f ( U n )


→∞ n→∞ n→ ∞ n→∞

¿ f lim U n =f ( l ) puisque f est continue.


[
n →∞ ]
1 4
Exemple : étude (
de U n = 2 U n−1 + U
n−1
) , n≥ 2
1 4
( )
Posons y= 2 x + x , x >0

U n−1=x , U n= y

x∈¿ 0 ;+ ∞¿

x → 0 , ⇒ y →∞ ,la droite d’équation x=0 est asymptote.

4 1
x→∞ , , y = x=asymptote oblique
x 2

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1 4 1 x 2−4
y=
2(1− 2 =
x ) (
2 x2 )

Tableau de variation

U 1 ≤U 2 ≤ …<U n ≤V n+1 ≤ V n ≤ …≤ V 1 ⇒ (U n) est croissante et majorée par (V n) donc

(U n ) est convergente.

( V n ) est décroissante et minorée par U n ⇒ V n est convergente.

Soit U n →l , V n → l ' ⇒ ( V n−U n ) =( l−l' )

or par hypothèse ( V n −U n ) →0 ⇒ l=l' .

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Exercice :

1
Montrer que ∀ n ∈ N , 2n> n, en déduire que la suite (U n ) définie par U n = n est
2
convergente.

Résolution

Si la relation est vraie pourn=1; n=2et n = n on aura : 2n >n

Supposons, cette relation vraie jusqu’à l’ordre n−1.

n  2, 2n 1  n  1
2.2n 1  2n  2  n  1  2 n  2
avec n  2 on a n  n  2  n  2n  2  n  2n  2  n

2n >2 n−2> n

1 1
→ 0 ⇒ n →0 quand n → ∞
n 2

⇒ U n → 0 qd n → ∞

1.2- Raisonnement par récurrence

1- Définition : le raisonnement par récurrence est un procédé de démonstration


des propriétés dépendant des entiers naturels. Soit Pn une propriété où n ∈ N .
Pour démontrer que Pnest vraie par récurrence, on procède comme suit :

a) On vérifie que P0 est vrai.


b) On suppose que Pk est vraie pour 0 ≤ k ≤ n
c) On déduit de b) appelé hypothèse de récurrence que Pn +1 est vraie.
d) On conclut que Pn est vraie ∀ n ∈ N

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2- Exercices

i) Démontrer par récurrence sur * que l’on a :


n
n(n+1)
P n= ∑ ¿
k=1 2

1
1(1+1)
a ¿ ∑ k =1= =1=P1 ⟹ P1 est vraie
1 2

n
n( n+ 1)
b ¿ Supposons Pn=∑ k= est vraie à l’ ordre de n .
k=1 2

c ¿ Démontrons que Pn +1 est vraie ∀ n ∈ N ¿

n
n(n+1) ( n+1 ) (n+ 2)
¿ Pn+1 =∑ k +(n+1)= +(n+1)=
k=1 2 2

⟹ ¿ P n+1 est vraie ∀ n∈ N ¿

n
ii ¿ Démontrer que ¿ Pn+1 =∑ (2 k −1)=n2 , ∀ n ∈ N ¿
k=1

1
a ¿ P ¿1=∑ ( 2 ×1−1 )=2−1=12 ⟹ P1 vraie
1

n
b ¿ supposons ln=∑ ( 2 k−1 )=n2 , hypothèse de récurence :
k=1

'
¿ Pn est vraie à l ordre n

n n
¿ Pn+1 =∑ ( 2 k−1 ) =¿ ∑ ( 2 k−1 ) + [ 2 ( n+1 )−1 ] ¿
k=1 k=1

¿ Pn+1 =n2 +2 n+2−1=n2 +2 n+1=¿

⟹ ¿ P n+1 est vraie , ∀ n ∈ N ¿

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3- Propriétés sur les suites

1°) soita ∈ R , on appelle constante, une suite dont le terme générale Un¿ a.

2°) Si 2 suites convergent vers 0 alors leur somme converge vers 0.

C ' est−à−dire : lim Un=0 et lim :n=0


n →∞ n→∞

⟹ lim (Un+ Vn)=0


n →∞

Preuve : lim Un=0 ⟺ ∀ n ∈ R+¿ ,n ∈N / ∀ n ≥ n ,¿


¿
1 1
n→ ∞


on a|Un−0|=|Un|≤
2

de même lim Vn=0 ⟺ ∀> 0 , n1 ∈ N


|Vn|≤
2

Posons n¿(¿n ,n )¿ 1 2

ℇ ℇ
|Un+Vn|≤|Un|+|Vn|≤ + +¿
2 2

donc lim (Un+ Vn)=0


n→ ∞

3 ° ¿ Si lim Un=0 ∀ λ ∈ R , lim ¿


n→∞ n →∞

4 ° ¿ Si lim Un=0 et si lasuite ( Vn ) est bornée alorsla suite


n→∞

( UnVn ) converge vers zéro

Preuve :


lim Un=0 ⟺ ∀ ℇ> 0 ,∃ n ∈ N / ∀ n ≥ N ,|Un|≤ ( V ) bornée ⟺
n→∞ A n

∃ A ∈ R +¿ /|V n|≤ A , ∀ n ∈ N ¿
¿

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Donc pour n ≥ N , on a:|U n V n|=|U n|∙|V n|≤ ∙ A=ℇ
A

⇒ ∀ ℇ >0 , ∃n ∈ N tel que ∀ n≥ N ,|U n V n|≤ ℇ ⇒lim ( U n V n )=0

Remarque : une suite bornée n’est pas nécessairement convergente. Exemple :


la suite de terme général Un=1 ¿ est bornée c'est-à-dire |U n|< 2 mais

lim Unn' existepas .


n→∞

5) Critère de majoration

Sideux suites (Un ) et ( Vn ) sont telles que|U n|≤|V n|, ∀ n alors lim Vn=0
n→∞

⇒ lim Un=0
n→∞

6 ¿ Siles suites ( Un ) et ( Vn ) convergent tel que lim Un=l et lim Vn=l '
n→∞ n→∞

et si ⋋ ∈ R, on a :

i¿ lim ( Un+Vn )=l +l'


n→∞

ii ¿ lim ( Un∙Vn ) =¿ '


n →∞

iii ¿ lim ( ⋌ Un )=⋌ lim (Un )=⋌ l


n→∞ n →∞

Preuve : montrons que |U n V n−¿' |=|U n V n−lV n+l V n−¿' |

|U n V n−¿'|=|V n ( U n−l ) +l ( V n−l ' )|

La suite (Vn ) converge donc ( Vn ) est bornée et d ' autrepart lim ( Un−l )=0
n→ ∞

⇒ lim V n ( Un−l )
n→∞

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On a de même lim l ( Vn−l' )=¿ 0 ⇒ lim U n V n=¿ ' ¿
n→∞ n→∞

7 ¿ Si limite d ’ une suite Un converge vers lalors lim |Un|=|l|


n→ ∞

8) Soient ( Un ) , ( Vn ) et ( Wn ) trois suites définies telles que ∀ n , Un≤Vn ≤ Wn.

Si les ( Un ) et ( Wn ) sont convergentes vers l alors la suite ( Vn ) converge également


vers la même limite l .

Preuve :si lim Un=l⟺ ∀ ℇ >0 , ∃ N ∈ N / ∀ n> N ⇒|Un−l|< ℇ


n →∞

lim U n=l ⇔ ∀ ε > 0 ,∃ N ' tq ∀ n> N|U n−l|≤ ε


n→∞

b)nlim W n =l⇔ ∀ ε >0 , ∃ N ' ∈ N tq ∀ n> N ' ⇔|W n−l|≤ ε ⇔


→∞

(U n ) et ( W n ) se trouvent à l’intérieur de l’intervalle[ l−ε ; l+ ε ] ; ∀ ε >0 la double

égalité U n ≤V n ≤ W n entraine que les nombres finis de termes de la suite ( V n ) sont à


l’extérieur de { l−ε ;l + ε } ce qui signifie que : ∀ ε >0 , ∃ n0 ∈ N tq ∀ n ≥n 0 ,|V n−l|≤ ε .

Proposition 7 : toute suite (U n ) décroissante et minorée est convergente et admet


la borne inférieure des valeurs de la suite.

Exemple :

n
1) Démontrer que la suite (U n ) n ∈ N tq U n = 2 n+1 est croissante et majorée.

2) Démontrer que la suite ( V n ), n ∈ N

n
V n= 2 est décroissante et minorée ⇒ nlim V n=0
n +1 →∞

1.3- Limites infinies

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1. Définition

1) On dit qu’une suite (U n ) tends vers


+ ∞si ∀ A ∈ R , ∃n0 ∈ N / ∀ n ≥ n0 ,U n ≥ A on écrit : lim U n=+ ∞
n→ ∞

2) On dit qu’une suite


( U n ) n ∈ N tends vers−∞ si ∀ A ∈ R ,∃ n0 ∈ N /∀ n≥ n 0 ; U n ≤ A ; on note lim U n =−∞.
n→∞

2. Opérations
1) Si (U n ) tends vers + ∞ et si (U n )est minorée par λϵ R , alors n→
lim ( U n+ V n )=+ ∞

Preuve : nlim U n=+ ∞⇔ ∀ A ∈ R ,∃ n0 ∈ N /∀ n>n0 , U n ≥ A ou U n ≥ A−λ ( 1 ) ; ( V n )


→∞

est minorée par λ ⇔ ∀ n ∈ N , V n ≥ λ(2)


(1) Et (2) ⇒ ∀ n ≥ n0 on a U n +V n ≥ A ⇔ nlim
→∞
( U n+ V n )=∞

2) Si nlim
→∞
U n=∞et lim V n=∞ , alors lim ( U n +V n )=+ ∞
n →∞ n→ ∞

3) Si nlim
→∞
U n=−∞ et lim V n=−∞⇒ lim ( U n +V n ) =−∞ .
n →∞ n→∞

Remarque :

lim U n=+ ∞ et lim V n=−∞ , on ne peut rien dire a priori si la limite de la forme.
n→∞ n →∞

U n=n 2+ n
Exemples : si {
V n =−n
2
; U n +V n =n ⇒ nlim
→∞
( U n )=+ ∞

1
lim V n=−∞ ⇒ lim V n =−∞ ⇒ lim ( U n +V n )=+ ∞ mais si U n=n 2+ et V n =−n2 ⇒ lim U n=+ ∞et lim V n =−∞ ⇒
n→∞ n→∞ n →∞ n n →∞ n→ ∞

On dit qu’on a une forme indéterminée.

4 ¿ Si lim U n=+∞ et lim ¿ α ,on a lim ( U n V n ) =+∞


n→ ∞ n→∞ n→∞

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5 ¿ Si lim U n=+∞ et lim V n =α < 0⇒ lim ( U n V n )=−∞
n →∞ n→∞ n →∞

4) Si nlim U n=+ ∞et lim V n=+∞ ⇒ lim ( U n V n ) =+∞ , on ne peut rien dire
→∞ n →∞ n ,→ ∞

apriori sur la limite du produit.

1. 4- Suites récurrentes

-Rappel : soit a∈ R ¿ ; U n=a n

i) si |a|<1 ;U n ⟶ 0 qd n ⟶ ∞

ii) si |a|>1 ,U n est divergente .

iii)si a=1 ; on a U n=1 ; ∀ nla suite est convergente .

iv)sia=−1 ⇒ U n=¿

1- Définition

Soit A ⊂ R

Soit f : A → R

On dit qu’une suite (U n ) est une suite récurrente associée à l’application f si ( U n )


est définie par : ∀ n ≥ p ; U n =f ( U n− p , U n− p+1 ; … ; U n−1 )

2-Exemples

i) Suite récurrente d’ordre un sans second membre

U n =a U n−1 ; a≠ 0 ; U 1 ≠ 0 est donnée

U 2=a U 1
2
U 3=aU 2=a U 1 }
⇒U n=an−1 U 1

Donc : si |a|<1 ;U n ⟶ 0 qd n ⟶ ∞

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Si |a|>1 , ( U n ) est divergente

Si a=1 ,U n ⟶ U 1

Si a=−1; (U n )est divergente

ii) Suite récurrente d’ordre un avec second membre

U n =a U n−1 +b;a ≠ 0 ; b ≠ 0 ; U 1 ≠ 0

Posons U n =V n+ h ⇒tq V n=a V n−1


U n =V n+ h=a ( V n−1+ h ) +b

¿ a V n−1 +ah+b

⇔ V n=a V n−1 et h=ah+b


b
⇒ h= si a ≠ 1
1−a
b
⇒ U n=V n ± ; on obtient V n =a V n−1
1−a
si|a|<1 , ( V n ) et ( U n ) convergent ; V n ⟶ 0 et U n ⟶ h qd n ⟶ ∞

sia=1 ;U 2=U 1 +b ; U 3=U 2+ b


U 3=U 1+ 2b+ … ⇒ U n=U 1(n−1)⇒ (U ¿¿ n)diverge ¿

Si a=−1 ,U n=V n +h=a V n−1 +h=a . an−2 V 1 +h


U n =an−1 ( U 1−h )+ h

U n =(−1)n−1 ( U 1−h ) + h
b b
Si U 1=h= 1−a ; U n ⟶ h= 1−a

Si U 1 ≠ h; (U n ) diverge.
Si |a|>1 ; si U 1=h ; U n ⟶ h qd n ⟶ ∞
Si U 1 ≠ h , ( U n ) diverge

iv) Suites récurrentes de 2° dégrée sans second membre


U n =a U n−1 +b U n−2 ; a ≠0 , b ≠ 0 ; U 1 et U 2 données

U n −a U n−1−b U n−2 =0(1)

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r 2−ar−b=0 ( 2 ) ⇒U n=α r n1 + β r n2

α r 1 + β r 2=U 1
n=1 et n=2
{αr 21 + β r 22=U 2

r1 r2
| |
r 21 r 22
≠0

α et β sont des inconnues ; r 1 et r 2 connues ; U 1 et U 2 sont données car


r 1 ≠0 ; r 2 ≠ 0 ; r 1 ≠ r 2

Solution générale : U n =α r n1 + β r n2

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CHAPITRE 2 : FONCTIONS NUMERIQUES

1. Définitions

On appelle fonction numérique toute application d’un ensemble non vide dans R
. On note F (E ; R) qui est l’ensemble des fonctions numériques définies sur E.

Ou on appelle fonction numérique d’une variable réelle, une relation f de R ou


d’une partie de R vers R qui à x associe f (x) au plus une image f (x).

E RE ⟶ R

x → f(x)

2. Domaine de définition

f est définie au point x si x admet une image f (x):


⟶R
la fonction f :Rx ⟶ √ 3−x

Df=¿−∞ ; 3 ¿ ¿

Exercice : Déterminer, le domaine de définition


R⟶R
Dg de la fonction g :( x+2 )√ −2 x +3 x−1
2

(2 x−3)2

-2 x 2+ 3 x −1≥ 0

1
x=
2

−( x−1 ) ( 2 x−1 )=−( 2 x2 −2 x−x +1 ) =−(2 x 2−3 x+ 1)

3 1
{
2 x−3 ≠0 ; x ≠ ⇒ Dg= x ∕ x ∈ ; 1
2 2 [ ]}
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3. Parité et périodicité

L’étude d’une fonction f (x)est souvent limitée à un domaine Df.

Si f (x) est paire i.e f (−x )=f ( x ) ; ∀ x ∈ Df

Si f (x) est impaire i.e f (−x )=−f ( x ) ; ∀ x ∈ Df

Si f (x) est périodique de période T ; f ( x +T )=f ( x ) ; ∀ x ∈ Df

4. Limites

Soit une fonction numérique f définie sur D et un point x de R( x 0 ∈ D ou non)

 Limite d’une fonction en un point

Définition

f a pour limite l (∈ R ) ;quand x tend vers x 0 et on note :

lim f ¿
x→ x 0

Remarque1 : si f est défini en x 0 et si la limite de f (x) quand x tend vers x 0, existe

alors lim
x→ ∞
f ¿ est continue en x .
0

Remarque2 : |x−x 0|< α ⇒−α < x−x 0 < α ⇔ x 0−α < x< x0 + α

 Limite à droite en un point

f admet une limite f ( x )=l à droite en x 0 , on note :

lim f ¿
x→ x 0

∀ ε >0 ; ∃ α tq x 0 < x < x 0+ α ⇒|f ( x ) −l|<ε

 Limite à gauche en un point

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f admet une limite à gauche en x 0 et on note :

lim f ¿ si
x→ x 0

∀ ε >0 ; ∃ α tq x 0−α < x < x 0 ⇒ |f ( x )−l|< ε

Remarques :f admet une limite en un point x 0 si et seulement si , elle admet


une limite à gauche en x 0 ; une limite à droite en x 0 et la limite à gauche est égale
à la limites à droite.

 Limites infinies en un point

1 ¿ lim f ¿
x → x0

2 ¿ lim f ¿
x → x0

 Limites finies à l’infini

3 ¿ lim f ¿
x→∞

4 ¿ lim f ( x )=l ⇔ ∀ ε >0 ,∃ A> 0 ∕ x > A ⇒|f ( x ) −l|<ε


x →−∞

 Limites infinies à l’infini

5 ¿ lim f ( x )=¿ ∞ ⇔ ∀ A>0 , ∃ B>0 , x >B ⇒ f ( x )> A ¿


x→∞

6 ¿ lim f ( x )=¿−∞ ( ∀ A >0 , ∃ B>0 , x← B ⇒ f ( x ) ← A ) ¿


x→ ∞

7 ¿ lim f ( x )=¿ ∞ ⇔ ∀ A> 0 ,∃ B> 0 , x ←B ⇒ f ( x )> A ¿


x →−∞

8 ¿ lim f ( x )=¿−∞ ⇔ ∀ A>0 , ∃ B>0 , x ←B ⇒ f ( x ) ← A ¿


x →−∞

5- Opérations sur les limites


Théorème :
Si lim f ( x )=¿l 1 et lim g ( x )=¿ l 2 alors: ¿¿
x → x0 x→ x 0

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i¿ lim [ f ( x ) + g ( x ) ]=l 1 +l 2
x→ x0

ii ¿ lim f ( x ) ⋅ g ( x )=l 1 ⋅l 2
x → x0

f ( x ) l1
iii ¿ lim = avec l2 ≠ 0
x→ x 0 g ( x ) l2
iv ¿ lim λf ( x )=λ l 1 , ∀ λ ∈ R
x → x0

v ¿ lim √n f ( x )=√n l 1 ,l 1 ≥ 0 et f ( x ) ≥ 0 , au voisinage de x 0


x→ x 0

Ces résultats sont aussi valables lorsque x ⟶ ± ∞ mais l 1 et l 2 sont connus.

6- Formes indéterminées
±∞ 0
∞−∞ ; ± ∞ × 0 ; ;
±∞ 0

7- continuité
Définition : une fonction numérique f est continu en x 0 si f est définie en x 0 et
lim f ( x )=f ( x 0 )
x→ x 0

- f est continu à droite en x0 si f est définie en x 0 et


lim ¿
+¿
x→ x 0 f ( x ) =f ( x 0) ¿

- f est continu à gauche en x 0 si f est définie en x 0 et


lim ¿
−¿
x→ x 0 f ( x )= f ( x 0) ¿

Soit f une fonction définie sur D ∙ f est continue sur lorsqu’elle est

continue en tout point de .


Exemple : Montrer que f ( x )=3 x +5 est continue en x=1.
f ( 1 ) =8( f definieen 1 point)
∀ ε >0 , cherchons α >0 tel que |x−1|<α ⇒ |f ( x )−8|<ε ⇔|3 x +5−8|=|3 x−3|=3|x−1|
ε
|f ( x ) −8|< ε ⇔ |x−1|<
3
ε
il sufit de prendre α=
3

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8- Prolongement par continuité

Soit f , une fonction définie sur D et admettant une limite , en un point x 0


n’appartenant pas à D.
La fonction g telle que g ( x 0 )=l et g ( x )=f ( x)
∀ x ∈ D la fonction g est définie sur D ∪ { x 0 } et on l’appelle prolongement par

continuité de f en x 0.
La fonction g ainsi définie est unique.

8.1-Théorème des valeurs intermédiaires


Soit f une fonction définie sur l’intervalle fermé [ a , b ]. Pour tout
y ∈ [ f (a) , f (b) ] , il existe x ∈ [ a , b ] telque y=f (x )

f : [−2 , 3 ] ⟶ [ −1 ,1 ]
f ( x )=−1 si−2< x <0
f ( x )=+1 si0< x<3

Si f est continue sur [ a , b ] et si f ( a ) ∙ f ( b )< 0, alors il existe x 0 ∈ [ a , b ] telque f ( x 0 ) =0


f ( a ) et f ( b ) sont de signes contraires.

La fonction f est définie sur [ −2 ,3 ] mais elle ne prend pas la valeur 0 qui est
compris entre -1 et 1. Cela est dû au fait que la fonction n’est pas continue en 0
de [ −2 ,3 ].
8-2.Théorème des fonctions continues bornées
Soit f une fonction numérique, continue sur un intervalle fermé borné [ a , b ]

de . f est bornée et elle atteint ses bornes supérieures et inférieurs dans [ a , b ].


Autrement dit : ∃ M ≥ 0, tel que |f ( x)|≤ M , ∀ x ∈ [ a ,b ] et ∃α , β ∈ [ a , b ] tel que f ( α ) =f (x) ¿
et f ( β )=inf ( f ( x ) )

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Remarque : L’hypothèse [ a , b ] borné est nécessaire comme le montre l’exemple
suivant : f ( x )=x ² n’est pas borné sur ¿ .

9)Continuité et composition des fonctions

Proposition : Soit f et des fonctions continues alors g ∘ f et f ∘ g sont continues.


Preuve : soit x 0 un point où g ∘ f est définie.
Posons y 0=f ( x 0 ) ; lim f ( x )=f ( x 0 ) ( f est continue)
x → x0

lim g ( y ) =f ( x 0 ) ( g est continue)


y → y0

lim ( g ∘ f ) (x)=lim g [ f ( x ) ] = lim g ( y ) =g ( y 0 )


x→ x 0 x → x0 y → y0

¿ g [ f ( x 0 ) ]=( g ∘ f ) (x 0)

9.1-Dérivées
Dérivé d’une fonction en un point

Définition : Soit f ( x ), une fonction réelle définie dans un intervalle I de et x 0


un point de I, On appelle dérivée de f ( x ) au point x 0, la limite, si elle existe
f ( x ) −f ( x0 )
du rapport lorsque x ⟶ x 0
x−x 0
La dérivée de f ( x ) au point x 0 est notée
' ∂ f ( x0 )
f ( x )= .
∂x
On dit que f est dérivable au point x 0 , x ⟶ x 0 ⟺ x−x 0 ⟶ 0 ⟺h=x−x 0
f ( x )−f ( x0 ) f ( x+ h )−f (x 0)
Ainsi x =x0 +h et =
x−x 0 h
f ( x 0 +h ) −f (x0 )
Autrement dit f est dérivable au point x 0 si≤rapport
h
admet une limite finie notée f ' ( x 0 ) quand h ⟶ 0
Remarque : L’existence de la dérivée f ' ( x 0 ) entraîne la continuité de f au point x 0.
En admet une dérivé au point x 0 alors

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f ( x )−f ( x 0)
⟶ f ' ( x ).
x −x0
f ( x )−f ( x 0) '
Si x ⟶ x 0 , −f ( x 0 ) ⟶ 0 et f ( x )−f ( x 0 )−f ' ( x 0 ) ( x−x 0 )
x−x 0

Comme f ' ( x 0 ) ( x−x 0 ) ⟶0 , on a : f ( x )−f ( x 0 ) ⟶ 0


i.e. f ( x ) ⟶ f ( x 0 ), f est donc continue en x 0.
La réciproque est fausse ; il existe des fonctions continues qui ne sont pas
dérivables.

9.2-Fonction dérivées – Dérivées successives


La valeur de la dérivée en x 0 dépend de x 0. C’est donc une fonction de x 0.
Cette fonction f ' : x ⟶ f ' ( x) est appelée la fonction dérivée de f .
Si cette fonction f ' est aussi dérivable, sa dérivée s’appelle la dérivée seconde

∂ ² f (x 0 )
de f et est notée f ' ' ou
∂² x
De proche en proche, on définirait la dérivée nième de f ( x ), notée

∂² f ( x 0)
f n ( x ) ou
∂² x

9-3.Dérivée à droite – Dérivée à gauche


f ( x )−f (x 0)
¿ f est dérivable à droite en x0 sila limite à droite de
x−x 0

en x 0 existe. On la note f 'd ( x 0 ).


f ( x )−f ( x 0)
¿ f est dérivable à gauche en x 0 silalimite à gauche de
x−x 0

en x 0 existe. On la note f 'g ( x 0 ).


f ( x )−f (x 0 )
f 'd ( x 0 )= lim
x→ x0 x−x 0
x> x 0

f ( x )−f (x 0 )
f 'g ( x 0 )= lim
x→ x0 x−x 0
x< x 0

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Théorème : f est dérivable en x 0, si et seulement si elle est dérivable à gauche et
à droite en x 0 et f 'd ( x 0 )=f 'g ( x 0 ).

9.4-Calcul des dérivées


Soit u et v deux fonctions définies sur ¿ a , b ¿ et dérivables aux point x 0 de
¿a,b¿
( u+ v )' ( x 0 )=u ' ( x 0 ) + v' ( x 0 )

( λu )' ( x 0 )=λ u' ( x 0 ) , λ ∈ R


( uv )' ( x 0 ) =u' ( x 0 ) v ( x 0 ) +u ( x 0 ) v ' ( x 0 )

u ' u' ( x 0 ) v ( x 0 )−u ( x 0 ) v ' ( x 0 )


()v
x
( 0)=
v2 ( x0 )
si v ( x 0 ) ≠ 0

9.5-Dérivée d’une fonction composée


Soient u une fonction définie sur un intervalle ouvert I contenant x 0 et f

une fonction définie sur un intervalle ouvert contenant u ( I ), si la dérivée de u


en x 0 et si la dérivée f ' (u 0) existe au point u0 =u( x 0), la fonction composée ( f ∘ u )
' ' '
admet une dérivée en x 0 égale à : ( f ∘ u ) ( x 0 ) =f ( u0 ) . u ( x0 )
¿ f ' [ u( x0 ) ] × u' (x 0) .
IuI f I J g=J f ∙ J u
→ →

g=f ∘u F ( x )=( f ∘u ) ( x ) ⇒ F ' ( x )=f ' ( u ) . u' ( x)

R² g R² f R J g=J f ∙ J u
→ →

( u , v ) ⟶ g ( u , v ) = x=u+ v f ( x , y )=h=( u , v )
( )
y =u−v
h=f ∘ g
h ( u , v )= ( f ∘ g )
J h=J f ∙ J g

( h ' u , h' v )=( f 'x , f 'y ) 1( 1 −11 )


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h' u=f 'x + f 'y
h' v=f 'x −f 'y

10) Différentielle
Soit f une fonction définie sur un voisinage de x 0 , √ ( x 0 ) et admettant une
dérivée en x 0. Si f ' ¿) est la valeur qu’elle prend en ce point, on appelle
différentielle de f en x 0 , la fonction notée d f et définie par d f ( h ) =f ' ( x 0 ) .h , h ∈ R ∙
d f ( x 0 )=f ' ( x 0) d x .

Remarque :
1) Voisinage d’un point de R : si x 0 ∈ R, on appelle voisinage de x 0, toute partie V

de tel que un intervalle ouvert, cependant x 0 et inclus dans V. Exemple


V = [ √ 2 , 3 ] sont voisinage de 2.
3 3
Car par exemple 2 ∈¿ 2 , 3[et ] 2 ,3 ¿

2) Représentation graphique d’une fonction numérique : étant donné une


fonction f : R ⟶ R. Le graphique de cette fonction est l’ensemble des couples
( x , f ( x )).

10-1.Variations des fonctions numériques


Fonctions constantes par intervalles
Définitions : une fonction f est dite constante sur un ensemble E s’il existe a
fini tel que ∀ x ∈ E , f ( x ) =a
Exemple : x ⟶ f ( x )=constante /Intervalles
0< x ≤20 , f ( x )=50
20< x ≤50 , f ( x )=90
50< x ≤100 , f ( x )=120
100< x ≤250 , f ( x )=250

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i) La fonction f est croissante au sens large sur [a,b] si


∀ x1 , ∀ x 2 ∈ [ a , b ] , x 1 ≤ x 2 ⇒ f (x 1 )≤ f ( x2 )

ii) f est décroissante sur [ a , b ] si ∀ x1 , ∀ x 2 ∈ [ a , b ] , x 1 ≤ x 2 ⇒ f (x 1 )≥ f ( x2 )


iii) f est strictement croissante sur [ a , b ] si ∀ x1 , ∀ x 2 ∈ [ a , b ] , x 1 < x 2 ⇒ f ( x 1) < f (x 2 )
iv) f est strictement décroissante sur [ a , b ] si ∀ x1 , ∀ x 2 ∈ [ a , b ] , x 1 < x 2 ⇒ f ( x 1) > f (x 2 )
La fonction f est monotone dans un intervalle si sur cet intervalle, elle est
soit croissante soit décroissante, soit constante.

10-2.Dérivées de fonctions usuelles

Fonction f ∂f
Fonction dérivée ∂ x
C (constante) 0
x 1
x² 2x

xn nx n−1
1 −1
(x ≠ 0)
x x²
u u' v−uv '
v v²
uv '
u v +uv '
√x 1
2√ x
un nu ' un−1
F=f ∘ u ( f ' ∘ u ) .u '
f +g f ' + g'
λf λf '

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ad−bc ad−bc
( cx + d ) ( cx +d ) ²

10-3.Sens de variation des fonctions


Théorème : soit f une fonction définie et dérivable sur un intervalle I
1) si f admet sur I une fonction dérivée f ' > 0 pour toute valeur x (ou nulle pour
des valeurs isolées de N ,) la fonction f est croissante sur I
2) si f admet sur I une fonction dérivée f ' < 0 pour toute valeur x (ou nulle pour
des valeurs isolées de x ) la fonction f est décroissante sur I
3) si f admet sur I une fonction dérivée f ' =0 pour toute valeur x , la fonction f
est constante sur I.

11) Maximum ou Minimum d’une fonction en un point

Une fonction f admet un maximum au point x 0 d’un intervalle sur lequel


elle est définie si pour tout x puis sur cet intervalle et au voisinage de x 0,
f ( x ) ≤ f ( x0 )
{f ( x ) =0 et f ' ' ( x 0 ) <0
'

Une fonction f admet un minimum au point x 0 d’un intervalle sur lequel


elle est définie si pour tout x puis sur cet intervalle et au voisinage de x 0,
f ( x ) ≥ f ( x 0 ) ou
{f ( x ) =0 et f ' ' ( x 0 ) >0
'

Une fonction f admet un extremum (Maximum ou Minimum) lorsque sa


dérivée s’annule et change de signe.

12) Plan d’étude de la variation d’une fonction.

Pour étudier une fonction numérique, quelle que soit sa forme, on peut suivre le
plan suivant :
1) Déterminer le domaine de définition D f de la fonction

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2) S’il y a lieu, déterminer l’intervalle d’étude : si la fonction est paire ou
impaire, on l’étudie les valeurs positives ou nulles de la variable.
3) Déterminer la dérivée et étudier son signe
4) Rechercher pour quelles valeurs de la variable, la fonction présente un
extremum et calculer cet extremum
5) Dresser un tableau pour l’étude des limites de la fonction aux extrémités des
intervalles de définition
6) Compléter ce tableau par l’étude des limites de la fonction aux extrémités des
intervalles de définition.
7) Eventuellement, rechercher les asymptotes
si x ⟶ ∞ , f ( x ) ⟶ limite finie l ,la courbe représentant f admet pour asymptote la
droite y=l
si x ⟶ x 0 ( finie ) , f ( x ) ⟶ ∞,la courbe x=x 0 est asymptote à la courbe représentant f
si x ⟶ ∞ , f ( x ) ⟶ ∞ , il peut se faire que la courbe représentant f admette une
asymptote oblique y=ax+b.

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CHAPITRE 3 : FORMULE DE TAYLOR, DEVELOPPEMENTS
LIMITES ET ETUDE DE QUELQUES FONCTIONS USUELLES.

3.1-Formule de Taylor, développement limité


La formule de Taylor est une généralisation de la formule des accroissements
finis.
a) Théorème de Rolle
a1) – Avant de donner ce théorème, énonçons le théorème de Rolle : Soit f une
fonction numérique définie et continu sur l’intervalle [ a , b ], dérivable sur
l’intervalle ouvert ¿ a , b ¿ et telle que f ( a )=f (b), alors il existe au moins un point
c ∈¿ a , b ¿ tel que f ' ( c )=0

b) Théorème des accroissements finis


Soit f une fonction numérique définie et continu sur l’intervalle [ a , b ],
dérivable sur l’intervalle ouvert ¿ a , b ¿, alors il existe au moins un point c ∈¿ a , b ¿
tel que f ( a )−f ( b )=( b−a ) f ' (c)
Si on pose a=x et b ¿ x+ h , c=x +θh où θ ∈¿ 0 , 1 ¿
f ( a )−f ( b )=f ( x +h )−f ( x )=h f ' (x+ θh)
Formule de Taylor avec reste de Lagrange à l’ordre n+1

c) -Formule de Taylor avec reste de Young à l’ordre n+1


Théorème : Soit une fonction numérique, définie dans un intervalle
[ a , b ], admettant n dérivées successives continues sur cet ensemble et telle
que f (n+ 1) existe sur ¿ a , b ¿, alors il existe au moins un point c ∈¿ a , b ¿ tel que
( b−a ) ' ( b−a ) ² ' ' ( b−a )n (n ) ( b−a )n+1 (n+1 )
f ( b )=f ( a ) + f ( a) + f ( a )+ ⋯+ f ( a )+ f (c)
1! 2! n! ( n+ 1)!
Le dernier terme est appelé reste de Lagrange.

d) Formule de Taylor avec reste de Young à l’ordre n+1

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Soit f une fonction, définie dans un intervalle [ a , b ], admettant n dérivées


successives continues sur cet intervalle telle que f (n+ 1) (a) existe ; alors il existe
une fonction ε définie pour x ⋴ [ a , b ] tel que :
( x−a )1 ' ( x−a )2 ' ' ( x−a )n (n)
f ( x )=f ( a ) + f ( a )+ f ( a ) +⋯+ f
1! 2! n!
+ ( x−a )n +1 (n+1) ( x−a )n+1
f ( a) + ε ( x)
(n+1)! (n+1) !
Avec limε ( x )=0 pour x ⟶ a . Le dernier terme est appelé reste de Young.

e) Formule de marc laurin avec reste de young à l’ordre n+1


Il s’agit de la formule de Taylor Young dans le cas où a=0. On obtient,
x ' ( ) x 2 '' ( ) xn x n+1 (n+1) ( ) n +1
f ( x )=f ( 0 ) + f 0 + f 0 +⋯+ f (n) ( 0 ) + f 0 + x ε ( x)
1! 2! n! ( n+1 ) !
Où ε (x) ⟶0 quand x ⟶ 0.
Exemple : f ( x )=ln ( 1+ e x ). Ecrire la formule de Maclaurin à l’ordre 3, appliquée a
f.

f est dérivable ; indéfiniment sur , donc sur tout intervalle [ 0 , x ] , f ( 0 ) =ln 2


' ex ' 1
f ( x )= x
, f ( 0 )=
1+ e 2
ex 1
f '' ( x) = , f ' ' ( 0 )=
x 2 4
( 1+ e )
3 e x (1−e x )
f ( x )= , f 3 ( 0 )=0
x 2
( 1+ e )

x x x2 x 3 3
⇒ ln ( 1+ e )=ln 2+ + + f (θx )
2 8 6
Reste
x x2 3
¿ ln 2+ + + x −ε ( x )
2 8
h! ' ( ) h ² ' ' ( ) hn n ( ) hn+1 (n +1) ( )
2 ¿ f a+ h =f a + f a + f a + ⋯+ f a +
( ) ( ) f c
1! 2! n! ( n+1 ) !

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Avec c=a+θh , 0<θ<1
Maclaurin : on remplace a=0 et h par x dans (2)
x ' ( ) x² ''( ) xn x n+1 (n +1) ( )
f ( x )=f ( 0 ) + f 0 + f 0 + ⋯+ f n ( 0 ) + f c
1! 2! n! ( n+1 ) !
Avec c=θx ,θ ∈ ¿ 0 ,1 ¿

f- Développement limités
Soit une fonction f définie au voisinage de 0.
O, dit que f admet un développement limité (d.l) d’ordre n(n∈ N ) au voisinage
de 0 s’il existe un polynôme Pn de degré ≤ n et une fonction réelle ε
vérifiant lim ε ( x )=0 tels que f ( x )=Pn ( x ) + x n ε ( x ) .
x →0

Pn ( x ) s’appelle la partie régulière du d.l

x n ε ( x ) s’appelle le reste d’ordre n .

Unicité : si une fonction admet un d.l d’ordre n au voisinage de 0, celui-ci est


unique.
Preuve : Supposons qu’au voisinage de 0, on dit :
1 ¿ f ( x )=a0 + a1 x +⋯ +an x n+ x n ε 1 ( x ) et lim ε 1 ( x )=0
x→ 0

2 ¿ f ( x )=b 0+ b1 x +⋯ +bn x n+ xn ε 2 ( x ) , lim ε 2 ( x ) =0


x →0

1 ¿−2 ¿ ⇒3 ¿ 0=( a0 +b 0 ) + ( a1 +b 1 ) x +⋯ + ( a n+ bn ) x n+ x n
[ ε1 ( x )−ε2 ( x ) ]
ε (x)
Si x ⟶ 0 , on a :a 0=b0
3) devient 0=a1−b1 +⋯+ ( an−bn ) x n−1+ x n−1 ε ( x )
x ⟶ 0 ⇒ a1−b1 =0 ⇔a1 =b1

De proche en proche on montre que a i=bi , ∀ i et ε 1=ε 2


Exemple : écrire le d.l d’ordre 2 au voisinage 0 de ln ( 1+e x ).
x x²
ln ( 1+e x ) =ln 2+ + +f (3) ( θx ) (MacLaurin)
2 8
x x² x
[
¿ ln 2+ + + x ² f (3 ) ( θx )
2 8 6 ]
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−θx x
x x e ( 1−e )
posons ε ( x )= f (3) ( θx )= ∙
6 6 1+ e x
lim ε ( x ) =0
x →0

D’où le d.l d’ordre 2 est :


x x²
ln ( 1+e x ) =ln 2+ + + x ² ε ( x )
2 8

3.2-Quelques développements limités


x ² x3 n ( ) xn
e x =1+ x + + + x ( ε x )= ∑
2! 3! n ≥0 n !

x ² x4 x6 2n
n x n
cos x=1− + − +⋯ + −1
( ) + x ε (x)
2! 4 ! 6 ! 2n!

ε ( x )= ⟶ lim ε ( x )=0
( 2 n+2 ) ! x→ 0

n x2 n
cos x=∑ (−1 )
n ≥0 2 n!
x3 x 5 2 n+ 1
n x n x 2 n+1
sin x=x− + +⋯ + (−1 ) + x 2 n+1 ε ( x )=∑ (−1 )
3! 5! ( 2 n+1 ) ! n≥ 0 (2 n+1 ) !
α ( α −1 ) α ( α −1 ) ⋯ ( α −n+1 ) n n
( 1+ x )α =1+αx+ x ²+ ⋯+ x + x ε ( x)
2! n!
( 1+ x )α = ∑ C αp x α
p ≤m

1
1 1 3
√ ( 1+ x )=( 1+ x )2 =1+ 2 x− 8 x ²+ 48 x 3+ x 3 ε ( x )
1 1 3 5
=1− x + x ²− x 3 + x 3 ε ( x )
√( 1+ x ) 2 8 16
1
=1+ x+ x ²+ ⋯+ x n+ x n ε ( x )=∑ x n
1−x n≥ 0

1
=1+ 2 x +3 x ² +⋯+ nx n−1 + x n−1 ε ( x ) =∑ n x n−1
( 1−x ) ² n ≥1

1
3
=2+ 6 x+ ⋯+n ( n−1 ) x n−2 + x n−2 ε ( x )=∑ n ( n−1 ) x n−2
( 1−x ) n ≥2

x ² x3 (−1 )n x n+1 n+1


ln (1+ x)=x− + + ⋯+ +x ε (x )
2 3 n+1
n x n+1 n +1 ( )
ln (1+ x)=∑ (−1 ) +x ε x
n ≥0 n+1

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x3 x5 (−1 )n x 2 n+1 2n +1
Arctg x =x− + + ⋯+ +x ε( x)
3 5 2 n+1
x 2 n+1 ( 1
¿ ∑ (−1 )
n≥ 0
n

2 n+1 [ '
; Arctg x ) =
1+ x ² ]
x3 3 5 ( ) 5
arcsin x =x+ + x +ε x x
6 40
−1
' 1 2 2
¿ ( arcsin x ) = 2
=( 1−x )
√ 1−x
−1
' 1 2 2
( Argsh x ) = 2
=( 1+ x )
√1+ x
1 3
Argsh x=x− x 3 + x 5 + ε ( x ) x5
6 40
e x +e− x x2 x 4 x 2n x2 n
ch x= =1+ + + ⋯+ + x2 n ε ( x )=∑
2 2! 4 ! (2 n) ! n ≥ 0 2n !

e x −e−x x 3 x5 x 2 n+ 1 x 2 n+1
sh x= =x + + + ⋯+ + x 2 n+1 ε ( x )=∑
2 3! 5! ( 2 n+1 ) ! n≥ 0 ( 2 n+1 ) !

chi x=cos x
shi x=i sin x
e ix +e−ix
cos x=
2
e ix +e−ix
sin x=
2i
1-Procédé permettant de trouver des développements limités.

a) Procédés de substitution
1 1
Pour obtenir≤d .l de on remplace X par x 2 dans≤d . lde
1+ x 2
1+ X
1
¿ =1− X+ X ²−X 3 +⋯+ (−1 )n X n+ X n ε ( x )
X
1
⇒ =1−x ²+ x 4 + x 6+ ⋯+ (−1 )n x 2 n+ x 2 n ε ( x )
1+ x ²
b) Procédé d’intégration
Le développement limité de ln ( 1+ x ) s’obtient particulièrement du d.l de
1
1+ x

35
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
1
=1−x+ x ²+ ⋯+ (−1 )n xn + x n ε ( x )
1+ x
x 2 x3 n
n−1 x n
ln ( 1+ x )=x− + +⋯+ (−1 ) +x ε( x)
2 3 n
c) Procédé de dérivation
1 ' 1
( ) 1+ x
=
( 1−x )2
1
¿ =1+ x + x ² +⋯+ x n + x n ε ( x )
1+ x
1
2
=1+2 x+3 x ²+⋯ +nx n−1+ ( n+1 ) x n ε ( x )
( 1+ x )

d) Procédé de multiplication
Trouver le d.l d’ordre 4 de e x sin x au voisinage de 0. Dans la
multiplication, on ne retient que les termes de degré ≤ 4
x x x2 x3 x4 4 ( )
e =1+ + + + +x ε x
1! 2! 3! 4!
x3 x 5 5 ( )
sin x=x− + +x ε x
3! 5!
x2 x 3 x3
(
e x sin x= 1+ x + +
2 6 )(
x − + x5 ε ( x )
6 )
e) Procédé de division
sin x
Trouver le d.l d’ordre 5 de tg x = cos x

On effectue la division euclidienne suivante de puissance croissante de x de


x3 x5 x2 x4
x− + par 1− +
6 120 2 24

x3 x5 x2 x4
x− + 1− +
6 120 2 24

x3 x 5 x3 2 x5
− x+ +
6 30 3 15

36
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__________________________________________________________________________________
x5
15
x 2 x5 5 ( )
3
⇒ tg x=x+ + + x ε x ; lim ε ( x )
3 15 x→0

f) Procédé de translation ou d.l au voisinage de a ≠ 0


Trouver le d.l d’ordre 2 au voisinage de 1 de e x
On pose u=x−1 , si x ⟶1 ⇒u ⟶ 0 et o, sait que le d.l de e x au voisinage de 0 est :
u u2
e x =eu +1=e ∙ e u=e 1+u+( + +u ². ε ( x )
1! 2! )
( x−1 ) ²
[
¿ e 1+ ( x−1 )+
2!
+ ( x−1 ) ²−ε ( x ) ]
2-Application des développements limités
a) Etude au voisinage d’un point d’une courbe.
Soit C une courbe d’application y=f (x )
On suppose que la fonction f est suffisamment dérivable ( T )=tangente à (C)
x0
au point M 0
( )
y0

équation de la tangente ( T ) y =f ( x 0 ) + ( x−x 0 ) f ' ( x 0 ) , p ∈ ( T )

M ( xy ) ,tg y=f (x)


Quelle est la position de la tangente ( T ) par rapport à la courbe (C) au point M 0
Cela revient à étudier le signe de
PM ( P et M ∈∆ drte )
PM =HM −HP(chasles)
¿ ( y M − y H ) − ( y P− y H )
37
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__________________________________________________________________________________
¿ ( y M −0 ) −( y P−0 )= y M − y P

¿ f ( x 0 +h )−[ f ( x 0) + ( x−x 0 ) f ' ( x 0 ) ]

PM =f ( x 0 +h )−f ( x 0 ) −h f ' ( x 0 ) , h=x−x 0

h ' h² '' h3 (3 ) 3
¿ f ( x 0 +h )=f ( x 0 ) + f ( x 0 ) + f ( x 0 ) + f ( x 0 ) +h ε ( x )
1! 2! 3!
avec ε ( x ) ⟶ 0
h→ 0

h ² '' h3 ( 3 ) 3
On a donc ; PM = f ( x 0 ) + f ( x 0 )+ h ε ( x )
2! 3!
h3 ( 3 ) 3 h² ''
lorsque h ⟶ 0 , f ( x 0 ) + h ε ( x ) est négligeable par rappoprt à f ( x 0 )
3! 2!
h² ''
⇒ PM = f ( x0 )
2!
Si f ' ' ( x 0 ) >0 ⇒ PM > 0 , y M > y P et la courbe (C) est au dessus de la tangente ( T ).
On dit que la courbe (C) tourne sa concavité vers les y positifs.
Si f ' ' ( x 0 ) <0 ⇒ PM < 0 P est en dessous de M ⇒ y P < y M et la tangente ( T ) est au dessus
de la courbe (C).
On dit que la courbe (C) tourne sa concavité vers les y négatifs.
'' h3 ( 3 ) 3
Si f ( x 0 )< 0 , PM = f ( x0 )+ h ε ( x )
3!
''' h3 ( 3 )
et f ( x 0 ) ≠ 0 , PM = f ( x 0 )
3!
PM change de signe avec . La courbe traverse sa tangente au point M 0. On dit
alors que M 0 est un point d’inflexion.
Si f '' ' ( x 0 ) =0 on poursuit la discussion en utilisant f ( x 0 ).
(4 )

Exemple : soit la courbe ( C ) d’équation f ( x )=x 3 , y ' =f ' ( x ) =3 x2 ; y ' ' =6 x


et y ' ' ' =6
Pour x >0 , f ' ' ( x ) >0, la concavité est tournée vers les y positifs.
Pour x <0, f ' ' ( x ) < 0⇒ concavité tournée vers les y négatifs
Pour x=0 , f ' ' ( 0 )=0 , f ' ' ' ( 0 ) ≠ 0 l’origine 0(0 , 0) est un point d’inflexion.

38
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__________________________________________________________________________________

b) Applications du dl aux calculs des limites

e x −cos x 0
Soit à calculer lim = 0 forme indéterminée
x →0 log ( 1+ x )−2 x

e x =1+ x + x ϵ ( x ) , ϵ ( x ) → 0 quand x ––> 0 d. l à l’ordre 1

Cos x = 1 + ( x) , d. l à l’ordre 1

Ln(1+ x) = x + ε (1) , d. l à l’ordre 1

e x −cos x ( 1+ x )−1
lim = lim = -1
x →0 ln ( 1+ x )−2 x x →0 x−2 x

c)Règle de l’hôpital

Soient u(x) et v(x) deux fonctions dérivables à dérivées continues et s’annulant

u ( x) u' (x)
simultanément en un point a. alors lim = lim
x→ a v (x) x→ a v (' x)

'
e x −cos x ( e x −cos x )
lim = lim = -1
x →0 log ( 1+ x )−2 x x →0 [ log ( 1+ x )−2 x ]

e x −sin x
e x −cos lim
lim = x →0 1 = -1
x →0 log ( 1+ x )−2 x −2
1+ x

d-Convexité

Soit f une fonction définie sur un intervalle I IR et (C) sa courbe.

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__________________________________________________________________________________
On dit que f est convexe si et seulement si ∇ a ∈ I , ∇ b ∈ I et t ∈[0,1]

f[ ta+ ( 1−t ) b ] ≤ tf ( a )+ (1−t ) f (b)

géométriquement f est convexe si pour tout couple (A,B) de points de (C), l’arc


AB
est situé au-dessous de la corde AB’.

f est convexe si la concavité est dirigée vers les y positifs

Une fonction f est dite concave lorsqu’elle n’est pas convexe

3.3 Fonctions usuelles

a- Fonctions logarithme

i-Fonctions logarithme népérienne

On appelle fonctions logarithme népérienne et on note x –––> ln x, la fonction


définie de IR+ ¿ ¿ vers IR définie par :
¿

n
dt
ln x=∫
1 t

ii-Propriétés algébriques

' 1
x ∈ IR+¿ ¿ , ( lnx ) =
¿
x

40
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
ln 1=0

lnab=lna +lnb

a
ln =lna−lnb
b

ln ( b1 )=−lnb
lna r=rlna

iii. Dérivées

1
( lnx )' =
x

−1
( lnx )' ' = <0 /xϵ IR +¿ ¿
¿

x2

La concavité de la courbe est dirigée vers les y négatifs.

iv. Limites : lim ln ( x )=∞ , lim ¿


+¿
x→ ∞ x→ o ln ( x ) =−∞ ¿

ln 1+ x
lim =1
x→ ∞ x

On utilise le d ; l de ln x à l’ordre 1

v- Graphique

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b- Fonction puissance

i-Définition, soit α ∈ IR. On appelle, fonction puissance x ––––> x α , la fonction


de IR+ ¿ ¿ vers IR définie par x α =e
¿

ii- Propriétés algébriques

∇ ( x , y ) ϵ IR +¿ , X IR
¿
¿
+¿ ¿
¿

−α 1
x α x β=x α x β ; x =

( xy )α =x α x α

iii. Dérivée :

( x α ) ' =( e αlnx ) '=( αlnx )1e xlnx

( x α ) = α e2 lnx = α x α =αx
' α −1 ¿
¿
x x

iv)graphique

42
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__________________________________________________________________________________

c) Croissance comparée des fonctions

(Exponentielles) f ( x )=ax , g ( x )=lnx(logarithme) et h(x) = x 2 (puissance)

i) L’exponentielle l’emporte sur la puissance

ax xα
lim
x→ ∞ xα
= et lim x = 0
x→ ∞ a {siet αα>1
≥0


lim x = 0
x→ ∞ e

ii) La puissance l’emporte sur le logarithme népérien

xα lnx lim x α lnx=0


lim =∞ si α > 0 et lim =0  ; x →0
x→ ∞ lnx x→ ∞ xα x →0

iii) L’exponentielle l’emporte sur le logarithme

ax lnx
∀ x>1 , lim =∞ et lim x =0
x→∞ lnx x→ ∞ a

n
x
iv) Théorème lim 1+ =e
x

x→ ∞
( n)
x
x n n n( 1 n )=e x
' nln( 1+n )

( )
1+ =e
n
avec n=
n

43
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__________________________________________________________________________________
Quand → ∞ , u → 0. Le DL de ln ( 1+n ) =u (à l’ordre de 1)

n [ lnu+ ε (u)]

n
 lim 1+ x =lim e n [lnu+ε (u )]=lim e
x+ε ( xn )
x→ ∞
( n) x →∞ x→ ∞
=e
x

CHAPITRE 4 : FONCTION DE PLUSIEURS VARIABLES

4.1- Définition et généralités

44
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
1- définition : on appelle fonction de plusieurs variables, une fonction de Rn dans
R.

Exemples : f : R 2 R
1
( x , y ) f ( x , y )=
x− y
2z
g( x , y , z)=
√1−x 2− y 2

f ( x , y )est une fonction de deux variables et g( x , y , z) est une fonction de trois

variables.
2 - Domaine de définition
Pour les fonctions f et g ci-dessus, on a :
Df ={(x , y )∈ R 2 /x ≠ y }

D g={( x , y , z )∈ R3 /1−x 2 ≠ y 2 >0 }


Soit P le plan à 2 dimensions

M 0= x 0 ∈ P et M = x ∈ P ; d ( M 0 , M )= ( x−x 0 )2 + ( y − y 0 )2=¿
y0 () y () √
Distance entre M et M 0
On appelle disque fermé de centre M0 et de rayon r, l'ensemble des points M du
plan P tels que d(M, M0) < r . On appelle disque ouvert de centre M0 et de rayon
r, l'ensemble des points M du plan P tels que d(M, M0) < r.
a)Définition : Un domaine D de R2 est dit ouvert (ou domaine ouvert) si pour
tout point M de D, il existe un disque ouvert de centre M et de rayon r, contenu
dans D.

3– Dérivées partielles
a) Dérivées partielles d’ordre 1

45
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
Soit f ( x , y ) une fonction à deux variables définies sur un domaine ouvert de R 2.
On appelle dérivée partielle de f par rapport à x en M 0 la limite, lorsqu'elle existe

f ( x 0 +h , y 0 )−f ( x 0 , y 0 )
de lorsque h = x - x0 tend vers zéro. On la note
h

'
∂ f ( x0 , y0 )
f ( x 0 , y 0 ) ou .
∂x
∂ f ( x0 , y0 ) f ( x 0 +h , y 0 )−f ( x 0 , y 0 )
= lim de même on a :
∂x h⟶0 h
∂ f ( x0 , y0 ) f ( x 0 , y 0+ k ) −f ( x 0 , y 0 )
= lim
∂y h⟶0 k

∂2 f ( x , y ) ∂2 f ( x , y )
Théorème : et sont définies et contenues sur un domaine
∂x ∂ y ∂ y ∂x
∂ 2 f ( x , y ) ∂2 f ( x , y )
D de R2 , alors pour tout point M 0= x ∈ D
∂x∂y
=
∂ y ∂x ()y

Exercice : Calculer les dérivées partielles d'ordre 1 des fonctions suivantes


f ( x , y )=x 2 y +3 y , g ( x , y ) = y 2 x x

b) Dérivées partielles d’ordre 2


∂f (x, y) ∂f (x, y)
Supposons , définies dans un ouvert contenant M 0 .
∂x ∂y
∂2 f ( M 0 ) .. 2 2
∂ ∂ f ( M 0) ∂ f ( M 0) ∂ ∂ f ( M 0) ∂ ∂ f ( M 0) ∂ f ( M 0)
∂ x2
=
∂x [
∂x
; ]
=
∂ y∂ x ∂ y ∂x
=
∂x [ ∂y ] [=
∂x ∂ y ]
Exercice : Calculer les dérivées partielles d'ordre 2 des fonctions précédentes
4- Dérivées d'une fonction composée
Théorème : Si u et v sont des fonctions réelles, à dérivées continues dans un
intervalle la, ¿ a , b ¿de R et si f admet des dérivées partielles premières contenues
dans un intervalle ouvert U de R contenant[ u ( t ) , v ( t ) ] pour ∈ ,¿ a ,b ¿ , alors la
fonction composée g ( t ) =[ u ( t ) , v ( t ) ] admet une dérivée continue dans ¿ a , b ¿

46
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__________________________________________________________________________________
∂ g ( t ) ∂ f ∂u ( t ) ∂ f ∂ v ( t )
telle que = +
∂t ∂u ∂ t ∂v ∂t

Exercice : Déterminer les dérivées partielles de la fonction composée


g ( t ) =e sin2 t +cos t avec x=sin t et y =cos t

5-Différentielle d’une fonction


∂f ∂ f
Soit f ( x , y ) une fonction à deux variables dont les dérivées premières et
∂x ∂ y
sont définies et continues dans le domaine D. On appelle différentielle totale au

x
()
point M = y , l’expression :

∂f (M) ∂f (M)
df ( M )= dx + dy où dx et dy sont des constantes
∂x ∂y
arbritaires .

Exercice : Déterminer la différentielle totale de la fonction f(x, y) = e3xy2

6- Fonctions homogènes
Définition : Une fonction f(x, y) est homogène de degré
∂ si ∀ t ≥ 0 , f ( tx , ty )=t α f (x , y)
Exemple :
f ( x , y )=x 2+5 y 2
f ( tx , ty )=(tx)2 +¿

La fonction f est homogène de degré 2.

4.2 - Extremum d'une fonction de plusieurs variables sans contrainte


47
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__________________________________________________________________________________
1- Fonctions de deux variables

Définition : On dit qu'une fonction f de deux variables (x, y) définie sur un


voisinage du point A (a, b) présente en ce point un maximum
relatif (respectivement minimum relatif) au sens large s'il existe un disque
ouvert B de centre A tel que :
Pour M (x, y)∈ B, f ( M ) ≤ f ( A ) (respectivement f ( M ) ≥ f ( A ))

Théorème : Une condition nécessaire mais non suffisante pour qu'une fonction
de plusieurs variables pourvue de dérivées partielles atteigne un extremum un
point est que toutes les dérivées partielles du 1 er ordre prennent en ce point la
valeur zéro.
En effet, si A est un maximum relatif : ∀x : M(x, b) ∈ B , on a : f(x, b) ≤ f(a, b).
La fonction f(x, b) de la seule variable x, atteint un maximum pour x = a. Sa
dérivée en ce point est nulle. Cette dérivée est par définition la dérivée partielle
par rapport à x de f(x, y) au point A (a, b). Donc :
∂ f ( a ,b) ∂ f (a , b)
=0 et =0.
∂x ∂y
Mais cette condition n'est pas suffisante : f(a, b) peut être à la fois un maximum
de f(x,b) et un minimum de f(a, y). Dans ce cas f(a, b) n'est ni un minimum ni un
maximum de f(x, y). Le point (a, b) est appelé un col ou un point selle.

2-Généralisation
La fonction f ( x 1 , x 2 ,⋯ x x ,) admet un maximum (respectivement un minimum) au
point (A¿ ¿s'il existe une boule ouverte B de Centre A.
telle que : ∀ M ∈ B : f ( M ) ≤ f ( A ) (respectivement f ( M ) ≥ f ( A ) ¿
Condition nécessaire et non suffisante d'existence d'un extremum au point A :
f 'xi ( A ) =0 ,i=1,2… , n .
Ce qui peut s'écrire en notant ⃗
gradf ; le vecteur gradient de f au point A.

48
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__________________________________________________________________________________
gradf =0
 Extremums d'une fonction de plusieurs variables libres, condition du
second ordre ou condition suffisante.
2.1-Fonctions de 2 variables
f 'xi ( A ) =f 'xi ( A )=0
Posons x = a + h et y = b + k
Si f(x,y) admet un développement de Taylor à l’ordre 2, nous pouvons écrire :
f ( M )−f ( A )
1 2
¿ h f 'x ( A )+ k f 'y ( A ) + [ hf ( A ) +kf (A ) ]
2
+1 3
[ hf ( p )+ kf ( p) ]
3!
Avec P un point de coodonnées (a+ θh, b+θk ) , 0<θ<1.
Etant donné que :
1 (3)
h f 'x ( A ) +k f 'y ( A ) =0 et que [ hf ( p )+ kf ( p) ] est infiniment petit d’ordre
3!

1 (2)
supérieur à [ hf ( A ) +kf (A ) ] quand M tend A :
2
1 (2)
et ∀ M ∈ B , f ( M )−f ( A ) est de même signe que 2 [ hf ( A )+ kf ( A) ]
1 (2) 1
[ hf ( A ) +kf ( A) ] = [ h2 f 'x' + 2 hk f 'xy' ( A ) + k 2 f 2y ( A) ]
2 2
2 2
'' '' ''
Posons f x ( A )=r 0 ; f xy ( A )=s0 et f x ( A ) =t0
2 2

( 2)
[ hf ( A ) +kf ( A ) ] =h 2 r 0 +2 hk s 0 +k 2 t 0
1 2
¿ h +2 hk s 0 r 0 + k 2 t 0 r 0
[ 2
]
r0 r 0

1
¿ [ (hr 0 +k s 0 )2+ k 2 t 0 r 0−k 2 so2 ]
r0
2
1 t0 r 2

¿ [ (hr 0 +k s 0 )2 ]+( 0−s 0 ) k (1)


r0 r0

..r <0
a ¿ si
{ 0

r 0 t 0 −s 20 >0 }
⟹ f ( M )−f ( A ) ≤0 ⟹ A est alors unmaximum ,

∀ M∈B

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Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
..r >0
b ¿ si
{ 0

}
r 0 t 0 −s 20 >0
⟹ f ( M )−f ( A ) ≥0 , ∀ M ∈ B ,

A est alors un minimum ,


c ¿ si−s 0 2< 0 ,≤second membre de l ' égalité ( 1 ) ne garde pas un signe
constant ∀ M ∈ B , A est col .
d ¿ si−s 02> 0 ,il faut continuer≤dl de Taylor jusq u' à l ' ordre 3.
au moins .

Règle pratique pour la recherche d'un extremum


 1- On résout le système
f 'x ( x , y )=0
f 'y ( x , y )=0
On trouve en général une solution A (a ;b) au moins
 2- On calcul r 0 , t 0 , s 0 et (roto – s 02 )
Si roto – s 0 2=0, il faut continuer le développement limité de Taylor
r 0 <0
si
{ t 0 <0 ⟹ A est un maximum
r 0 t 0 −s 20 >0

r 0 >0
si
{ t 0 >0 ⟹ A est un minimum
2
r 0 t 0 −s 0 >0

Exemple : Etude des extremums de la fonction f ( x , y)=x 2+ xy +2 y 2

f 'x =2 x + y =0 =¿ x=0
{f 'y =x+ 4 y=0 y=0 {
f 'x' ( 0,0 )=2=r 0>0 ;
2

f 'y' ( 0,0 )=4=t 0>0 ;


2

f 'xy' ( 0,0 ) =1=s 0


roto – s 0 2=8−1=7> 0;
⟹≤ point A ( 0,0 ) est un ponit miniùun par la fonction f ( x , y)

2.2-Généralisation

50
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
'
Soit f (x 1 , x 2 , … , x n) un point A ¿ tel que f xi =0 , i=1 , n ( A)

Posons xi=ai+hi , i=1 ,n

Si f admet un d.l jusqu’à l’ordre par la formule de Taylor, il existe un point P de


coordonnées :

ai+θhi=¿ i=1 , n
o<θ<1 {
n n n n (3)

Tel que : f ( M )−f ( H )=∑ hi f ( A ) + 1


i=1 2!
'
xi [∑ ∑
i=1 j=1
hihj f ''
xixj ] [∑
(A ) +
1
3! c=1
hif ( P) ]
n (3 )

Avec 1
3! [∑ c=1
hif ( P) ] est infiniment petit d’ordre supérieur à

n n

Q =
1
2 [∑ ∑i=1 j=1
hihj f 'xixj
'
]
( A ) quand M tend vers A . Il existe un voisinage de le de A

où f ( M )−f ( A) est du même signe que Q ∀ MϵB≤¿

Q est une forme quadratique


''
Appelons A1 la quantité f xi ( A )=¿ 2

f 'x' ( A ) f 'x' x ( A )
A2 = déterminant de ( f ''
x1 x2
2
1

(A)
1
''
f ( A)
x 22
2

)
f 'x' ( A ) f 'x' x ( A ) … … f 'x' x ( A )

| |
2
1 2 1 n
1

f ( A ) … … f ''x x ( A )
''
An = f ''
x2 x1 (A) x2
2
2 n

''
f ''
x n x1 (A) f xnx2 ( A ) … … f 'x' ( A ) 2
n

On démontre que :

Q>0 , ∀ M ∈ B ou si Ai ¿ 0 , ∀ i=1 ,2 , … , n. donc A est un minimum

Q<0 , ∀ M ∈ B et donc A est un maximum ou


51
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__________________________________________________________________________________

{Ai <0 pour iimpair


Si Ai >0 pour i pair

Si tous les Ai sont différents de zéro mais ne correspondent pas à un des cas
envisagés ci-dessus A est un col.

Si un des Ai est nul, cette méthode ne permet pas de conclure.

Remarque : An = déterminant hessien et les Ai sont les mineurs principaux.

Exemple : f ( x , y , z )=x 2 y 2 Z 2 + xy + zx

f 'x =2 x + y + z=0

f 'y =x +2 y=0 => A (0, 0, 0)

f 'z =x+ 2 z=0

Les dérivés seconds en ce point :

f 'x' =2
2 f 'y' =2
2 f 'z' =2
2

f 'xy' =1 f 'xz' =1 f 'yz' =0

A1 = 2 > 0 A2 = 3 > 0 => A3 = 4 > 0 =>

La fonction f ( x , y , z ) atteint un minimum au point (0, 0, 0).

4.3- Extremums d’une fonction de plusieurs variables f ( x 1 , … , x n ) liées par


une contrainte g ( x 1 x 2 ,… , x n ) = 0

On forme la fonction de lagrange ;

L ( x1 … , x n , α ) = f ( x 1 , x 2 … , xn ) + dg ( x 1 x2 , … , x n ) d est une constante dont la valeur ne

reste pas fixée a priori, d est le multiplicateur de lagrande.


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1) CN

∂L

{ ∂ xi
=0
g ( x1 x2 , … . , x n ) =0
i = 1, …, n

2) CS : 2 méthodes possibles


a) 1ère méthode :
''
On se contente d’étudier le signe de φ=∑
i
∑ hihj f xixj (4)
j

En remplaçant dans cette expression h1 par u(h1 h 2 , … , hn ). S’il existe 1 tel que :

Q<0 , ∀ M ∈C ∩V , f atteint un maximum en A

Q>0 , ∀ M ∈C ∩V ,f atteint un minimum en A sinon A est un col

b) 2è méthode

On détermine le déterminant Hessien Bordé H*

'' '
f 'x' ( A ) f x x ( A ) … … gx ( A )

| |
2
1 2 1
'' '
f 'x' x ( A ) f x x ( A ) … … gx ( A )
H* = ' ' 2 1
''
1
'
2 2

f x x ( A ) f nx ( A )… … gx ( A)
n 1 2 n

g 'x ( A ) g'x ( A ) 0
1 2

 Nombre de mineurs principaux bordés = nombre de variables de


f ( x 1 , x 2 … , xn ) - nombre de contrainte.

 Soit A1 les mineurs principaux bordés


¿

¿
Si A1 < 0, ( ∇ i=1, … , n )

Cette fonction atteint un maximum sous contraintes au point A si

A ¿i >0 , ∀ iimpaire
{ A ¿i < 0 , ∀ i pair

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Exemple : Soit l’exercice suivant ; f ( x , y )=xy sous la contrainte
g ( x , y )=x + y−c=0

L ( x , y , α )=xy + α ( x+ y −c )=0

L' x= y + α=0=¿ x= y =−α

L' y =x+ α=0

L' α=x + y−c=0

x + x−c=0

2 x=c

C
x=
2

C C
 A 2,2 ( )
Q=h2 f 'x' ( A ) +2 hk f 'xy' ( A )+ k 2 f 'y' ( A)
2 2

f 'x' =0
2 , f 'xy' =1 , f ''y =0
2

Q=¿ 2hk

Posons h=−k =¿ Q=−2 h2 ≤ 0 ∀ h


 f ( M )−f ( A ) ≤0=¿ A Max

Ou bien

0 g'x g 'y 0 1 1

(
H ¿ = g'x L'x'
g '
y L ''
y
2

x
''

L''y
2
)(
L xy = 1 0 1
1 1 0 )
Nombre de Ai=2−1=1

0 1 1 2 1 1 1 1 1
¿ ⌊ 1 0 1 ⌋ = ⌊ 2 0 1 ⌋=2 ⌊ 1 0 1 ⌋
1 1 0 2 1 0 1 1 0

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1 1 0
1 0
¿ 2 ⌊ 1 0 0 ⌋=2 = ⌊ ⌋=2>0
1 −1
1 1 −1

¿ 0 pour i impair => A est pt extremum Max. La fonction f ( x , y )=xy atteint un

C C
( )
maximum en A 2 , 2 sous la contrainte g ( x , y )=x + y−c=0 ou bien ; posons

x ( C2 +h) ; y ( C2 +k )
C C
g ( x , y )=¿ ( ) ( )
2
+h  +
2
+k −C=0=¿ k =−h

2
CC C
( ) ( )( )
d’où f ( M )−f ( A )=¿ 2 +h  + +k −
2 2
=−h2 ≤0 ∀ h

La fonction f ( x , y )=xy liée par la contrainte g ( x , y )=x + y−c=0 atteint un

C C
minimum au point A 2 , 2 ( )
4.4-Courbes de niveau
On appelle courbe de niveau λ par f (λ ∈ IR) l’ensemble des points M( x , y )
tel que f( x , y ) =λ

Exemple : f ( x , y )=x 2+ y 2

f ( x , y )=x+ 2 y

Courbe de niveau 9 par f :f(x,y) ¿ 9=x 2+ y 2 =>

L’ensemble des points M de coordonnées (x,y) appartenant au cercle de centre


O (o,o) et de rayon 3
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Courbe de niveau 1 par 𝑔 est la droite d’équation 𝑔( x , y ) =x+2 y=1  x +2 y −1=0

On appelle gradient de f du point 𝛭o le vecteur noté ⃗ ´


grad 𝛭o ; d’ origine 𝛭o 

∂f ∂f
[
et de composante ∂ x ( Μo ) ; ∂ y ( Mo ) ]
3
xy 3 y
Exemple : f ( x , y )= 3  ; f ' =
3

−1
f 'y =x y 2. Au point M
2 ( )
´ −8/3
grad Mo =

(−4 )
4.5-Calcul intégral

a b

1- Intégrale définie par ∫b f ( x , y ) dx=I ∫ f ( x ) doc


a

1.1- soit f une fonction réelle continue et bornée sur [ a ; b ] (sauf


éventuellement en quelques points)

1er cas : Si f a une valeur constante y o, on appelle intégrale de f pour [ a ; b ], le


nombre (b−a) y o l’ensemble algébrique du rectangle limité par les droites
verticales x=a , x=b et les droites horizontales y=0 et

y= y o

2e cas : Si f est une fonction escalier ayant un nombre fini de valeurs et


définie sur le [ a ; b ], on appelle intégrale de f sur [ a ; b ] la somme :

S= ( x 1−x 0 ) y o + ( x 2−x 1 ) y 1 + ( x 3−x 2 ) y 2+ ( x 4−x 0 ) y 4

3
S= ∑ ( xi +1−x i ) y i , avec y i=f (x i)
i=0

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3e cas : Cas Général

Soit f une fonction numérique continue sur [ a ; b ], fractionnons le segment


[ a ; b ] en k segment consécutifs [ x 0 ; x 1 ] , [ x 1 ; x 2 ] … [ x n−1 , x n ] tel que
a=x 0< x1 <…< x n−1 =b

On appelle intégrale de f sur [ a ; b ] la limite finie I de la somme

∑ ( xi +1−x i ) f ( x ) lorsque les longueurs des intervalles [ x i ; x i−1 ] tenant vers 0.


i

Définition : ∫ f ( x ) dx=lim ∑ x i−x 0 ¿ ¿ quand lim



( xi +1−x i )=0
a i

Propriété : Soient ƒ et g, continue [ a ; b ]


b c

a) ∫ f ( x ) dx=∫ f ( x ) dx , ∀ c ∈ [ c , b ]
a a

b) ∫ ( f ( x ) dx + g ( x ) dx ) =∫ f ( x ) dx+∫ g ( x ) dx

c) ∫ d ( f ( x ) dx )=d ∫ f ( x ) dx

Exercices

1/ Optimiser f ( x , y , z )=x 2 + y 2+ z2− x=0

sous la contrainte g ( x , y , z ) =x+ y + z−2=0

L ( x , y , z , α ) =x2 + y 2 + z 2−x +2 y +1−d ( x + y + z +2 )

(1) L' α=−x − y−z +2=0

' 1+α
(2) L x=2 x−1−α =0=¿ x= 2

' α −2
(3) L y =2 y +2−α =0=¿ y= 2

' α
(4) L z=2 z−α =0=¿ z= 2

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__________________________________________________________________________________
−α α α α
Dans (1) : 2 − 2 − 2 + 1− 2 +2+0

5
3 α + 5=¿ α =
3

¿3
Μo= −1/6
5/ 6( )
L' ' x 2=2=L' ' y 2=L ' ' z 2

L' ' xy=L' ' yx=L' ' yz =0

0 1 11
H∗¿ 1
1
1 ( 0
2
0
00
20
0 2
)
N=nombre de mineurs principaux bordés =nombre de variables de f-nombre
de contraintes g. Dans le cas de l’exercice N=2.

⌊ H ¿1 ⌋=−4< 0

⌊ H ¿2 ⌋=−12< 0 => Μo présente un minimum

2/Calculer
1 1 1
I =∫ e itx dx=∫ costxdx+ i ∫ sintxdx
0 0 0

1 i sint
I = [ nt−1 cost+i ] =
t t i [
−cost+1 ]
−1 ( cost +isint ) −1
I= [ −isint −cost +1 ] =
it it

eit −1 1 [ it ]1
I= = e 0
it it

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__________________________________________________________________________________
X =v −a de la loi uniformesin [ 0,1 ],

f ( x )=1 , ∀ x ∈ [ 0,1 ] , o , ailleurs

it +1
1 e
it∗¿dn=
itx xt
Qx ( t )=E [ e ]=∫ 1. e ¿
0

EXERCICES

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__________________________________________________________________________________
EXERCICE 1

1
e x dx
1.1 ¿Calculer l’ intégrale I =∫
0 √1+ e x
1.2) Calculer Z=( 1+i √ 3 )n + ( 1−i √ 3 )n

1.3) La loi de la demande x d’un produit en fonction du prix y est

x=5− y ∕ 24 où y représente le prix et x la quantité produite.

a) Ecrire la loi du prix y ;


b) Ecrire la recette globale R ( x ) en fonction de la quantité x ;
c) La fonction coût marginal de ce même produit est constante, égale à 24.
Sachant pour x=1 (production unitaire) le coût moyen CM ( x ) (Coût total divisé
par la quantité produite) est 96, déterminer ce coût total CT ( x ).

EXERCICE 2

Calculez les dérivées logarithmique des fonctions suivantes et en déduite leur


élasticité.

2.1 f ( x )=( x +1 ) ( 2 x +1 ) (3 x +1 )

2.2 f ( x )=C e2 x
2
( x 2+ 1 )
2.3 f ( x )=
√ x −1

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__________________________________________________________________________________
EXERCICE 3

2 −x
Soit l’application f de sur , définie par f ( x )=x e

3.1 Etudiez et tracez la courbe représentative de f .

3.2 Déterminez les points d’inflexion. Dans quels intervalles cette application
est-elle convexe ?.

3.3 On considère la fonction f ( x )=¿ comme une loi de distribution des revenus.
y=f ( x )=x 2 e− x où x est le revenu disponible et y le nombre des ménages dont le

revenu est . Donnez l’expression de l’élasticité de y par rapport à x  :

∂f x
e y ∕ x= ×
∂x y

3.4 Par la méthode d’intégration par parties (deux fois), calculez



I =∫ x 2 e− x dx
0

+∞
3.5 En déduire lamasse salariale :m=∫ xf ( x ) dx
0

EXERCICE 4

∑n!
1!+ 2!+ …+n ! n ≥ 1
4.1 Soit la série dont≤terme généralU n= =
( n+1 ) ! ( n+1 ) !

2
a ¿ Démontrer l’ intégralité U n ≤
( n+1 )

b) En déduire la limité U n lorsque n tend vers l’infini.

1 4
4.2 Soit la suite ( U n ) de terme général U n=
2(U n−1 +
U n−1)avec n ≥ 2

a) quelle est la nature de la suite ( U n )

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Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
b) La suite ( U n ) est-elle décroissante à partir de U 2 et minoré par 2.

c) Déterminer la limite de la suite ( U n )

1 1 1 1
4.3 Soient U n=1+ + + …+ et V n=U n +
1! 2! n! n!

a) Montrer que ces deux suites sont adjacentes

b ¿ Soit e= lim ( U n )=lim ( V n )


n→ ∞ n→∞

Montrer que e est irrationnel.

EXERCICE 5

5.1 Déterminer la limite pour n tend vers plus infini des expressions suivantes :
n
n−1
a ¿ Un= ( )
n

n−1
b ¿ V n=n−n
√ n+1

x
5 .2 Soit l’ application y=
2 x+1

a) Donner la définition d’une application

b) Etudier l’application désignée ci-dessus

5.3 Développement limité : Notons DLi ( 0 ) le développement limité à l’ordre i au


voisinage de 0.

a) Déterminer :

1

1 ¿ DL 2 ( ∞ ) de f ( x )= 2−
x

62
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
1
2 ¿ DL3 ( 0 ) de f ( x )= x
e √ 1−x

3 ¿ DL2 ( 1 ) de f ( x )=ln ( x + √ x )

b) Déterminer l’ordre et la partie principale de chacun des infiniment petits


suivants au voisinage de 0.

1) f ( x )=ln ( 1+ x2 ) −x 2

5.4 Dérivées et limites

1) Calculer les dérivées premières et secondes de la fonction f ( x )=2 x x−1

2) Calculer les limites des expressions suivantes :

a) f ( x )= √ x ln ( x3 ) lorsque x tend vers 0+¿ ¿

( 1+ x 3 )
b ¿ f ( x )=ln lorsque x tend vers+∞
x2

EXERCICE 6

Soit α un nombre réel donné. La suite ( U n ) de nombre réels est définie par ses
deux premiers termes : u0 =0 , u1=1 et par la relation :

∀ n ∈ N , ( n ≥1 ) :U n+1 =α U n + ( 1−α ) U n−1

Soit la suite ( V n ) définie par : V n=U n+1−U n , n ≥ 0

6.1 Montrer que la suite ( V n ) est une suite géométrique.

Calculer V n en fonction de α et de n.

6.2 En déduire U n en fonction de α et de n

63
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
6.3 Comment choisir α pour que la suite ( U n ) soit convergente et quelle est alors
sa limite ?

EXERCICE 7

Des études économiques ont montré que le coût total de fonctionnement de


l’université Atlantique (UA) est de la forme : C ( x )=x 3−4 x 2−5 x+75 où x est la
quantité de biens achetée.

7.1 Quelle est la nature de cette fonction Coût total C ( x ) ?

7.2 Donner l’expression du Coût moyen, CM ( x ).

Déterminer la limite de CM ( x ) lorsque x tend vers + ∞ .

7.3 Déterminer la fonction du Coût marginal Cm ( x ) de l’UA. Quelles sont les


valeurs de x qui annulent le coût marginal Cm ( x ) ?

EXERCICE 8

Soit la fonction définie par f ( x , y , z )=z 2 ln ( xy )


8.1 Calculer les dérivées partielles de f .

8.2 Vérifier que pour tout

( x , y , z ) ∈ R 3 : x f 'x ( x , y , z )+ y f 'y ( x , y , z ) + z f 'z ( x , y , z )=2 f ( x , y , z )

8.3 Que représente 2 pour la fonction f ( x , y , z ) ? Comment appelle-t-on, la


relation de 7.2 ?

64
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
EXERCICE 9

9.1 Soit f : ( x , y ) ⟼ f ( x , y ) =x3 +3 x y 2−15 x−12 y

étudier les extrêmums éventuels par la méthode du Hersien.

9.2 Optimiser la fonction suivante f ( x , y )=2 x2 +6 y 2 sous la contrainte


g ( x , y )=x +2 y−14=0

9.3 En déduire la nature des extrêmums par les mineurs primaires bordés
principaux de la matrice hessiennes bordée.

EXERCICE 10
2 3
On considère la fonction de production y=10 x 3 y 5 (Coble Douglas). Les prix des
facteurs sont P y =3 pour le travail ( y ) et P x =2, pour le capital ( x ). La production
prévue est y 0=20 . Le coût de production est donc

f ( x , y )=2 x+3 y .

Quelle est la répartition optimale des facteurs pour minimiser le coût de


production ?

EXERCICE 11

Soit la suite ( U n ) définie par :


∑ n ! = 1! +2 !+3 ! …+n !
( n+1 ) ! ( n+1 ) !

65
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
2
11.1 Démontrer que U n ≤
n+1

11.2 Calculer la limite de U n lorsque n tend vers + ∞ .

EXERCICE 12

12.1 Trouver la solution générale de chacune des équations récurrentes linéaire


suivantes :

a) U n +1=−3 U n

b) U n +3=6 U n +2−12U n+1 +8 U n

12.2 Soit la suite définie par la relation de récurrence U n +2=3 U n+1 −2U n avec
U 1=0 et U 2=2

a) Calculer U n en fonction de n

b) La suite ( U n ) est-elle convergente ?

1
12.3 S n=∑ ,la somme d ' unesuite réelle à terme
n ≥1 n ( n+1 ) ( n+3 )

général U n.

a) Trouver trois réels , b , c tels que

a b c
∀ n ≥1 , U n= + +
n n+1 n+3

b) Montrer que la suite ( U n ) est convergente ?

c) Déterminer la somme Sn

EXERCICE 13

Décomposer en élément simples les fonctions rationnelles suivantes :

66
Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

__________________________________________________________________________________
x5 + x 3−2 x+ 1
13.1 y=
( x +1 )

x3
13.2 y=
( x −1 )

EXERCICE 14

Domaines de définition, dérivées du premier et du second ordre, fonctions


élasticités et élasticité pour x=1 des fonctions suivantes :

14.1 U ( x )=ln ( 2−e x )


2

14.2 V ( x )=e √1− x

14.3 W ( x )=22 x

EXERCICE 15

Une étude économétrique montre que la consommation des étudiants de Licence


1 de l’UFR-SGE des biens x , y , z est exprimée par la fonction

f ( x , y , z )=x 2 + y 2+ z2 + xy + xz

15.1 Quelle est la consommation optimale des biens x , y , z des étudiants de


Licence 1 ?

15.2 Vérifier si cette fonction atteint un minimum ou un maximum au point


extrêmum trouvé.

EXERCICE 16

16.1 Développement limité au voisinage de 0 à l’ordre 3 de e x sin 2 x .

67
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__________________________________________________________________________________
16.2 On considère la suite (U ¿¿ n) ¿ définie par :

1+U n
∀ n ∈ N , u0=1 et U n+1=U n
1+ 2U n

a) Montrer que la suite (U ¿¿ n) ¿ est une suite décroissante et minorée.

b) Déterminer sa limite

16.3 Décomposer en éléments simples les fractions rationnelles suivantes :

1
a ¿ f ( x)=
x ( x +1 ) ( x 2 + x+ 1)

1
b ¿ g(x )=
( x+1 ) ( x+ 2 )2 ( x+ 3 )3

4
c ¿ h( x)= 4
x −1

2 x −1
d ¿ l( x)=
x (x 2−4 )

16.4 Calculer la primitive de

3 x +2
f (x)=
( x +1 ) (x+ 2)

EXERCICE 17

y
La loi de demande x d ’ un produit en fonction du prix y est x=5− où y représente le prix
24
et x la quantité produite.

68
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17.1 Ecrire la loi du prix y

17.2 Ecrire la recette globale R(x) en fonction de la quantité x ;

17.3 La fonction du coût marginal de ce même produit est constante, égale à 24.

Sachant pour x 1 (produit unitaire) le coût moyen CM(x) (coût total divisé par
la quantité produite est 96n déterminer ce coût total CT(x).

EXERCICE 18

ln ⁡(1+ x)
On considèrela fonction f (x)=
1+ x

18.1 Déterminer le domaine de définition de f .

18.2 Calculer la dérivée de f et dresser son tableau de variation, en y précisant


les limites.

18.3 Construire la courbe de f (x)

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DEVOIR DE GROUPE 2006-2007

Exercice 1
On considère la loi* définie sur IR2 comme suit :
, , (a,b)*(c,d) = ac,0)
1- Calculer (2,5)* (11,4)
(0, 6)* (22, 50)
2- {IR2} est-il un groupe abélien ?

Exercice 2
Soit un endomorphine de IR3 définie par
f(e1) = 3e1 + e3
f(e2) = - e1 + 2e2 - e3
f(e3) = e1 + 3e3 où B = { e1, e2, e3} est la base canonique
1- Donner la matrice A de f dans la base B
2- Déterminer Kerf, f est est-bijective ?
3- On donne les vecteurs
u = (1, 1, 0) V = (-1, 0, 1) V = (1, 0,10)
a) Montrer que E = {u, v, w} est une base de IR3
b) Calculer F(u), F(v) et F(w) en fonction de u, v et w
c) Donner la matrice A’ de F dans la base E

Exercice 3
Résoudre dans IR3 , le système d’équations linéaires suivant où m est un
paramètre réel.

Exercice 3

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Cours de mathématique : analyse1 pour économiste Pr FOADE DENIS JOEL TONGNIVI

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Donner le développement limité à l’ordre 3 au point 0 de f(x) = tg2x.e-3x
Sujet ECU01(2013)

Exercice 1

Soit U l’ensemble des nombres complexes de module égal à 1.

1- Comparer l’inverse et le conjugué d’un élément de U

2- Soient z et z’ deux éléments de U tels que zz’ ≠ - 1, montrer que Z =

est un nombre réel.


3- Exprimer Z en fonction des arguments de z et z’.

Exercice 2

Décomposer sur R, en éléments simples la fraction rationnelle suivante :

71
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Sujet ECU02 (2013)

Exercice 1

On considère les matrices suivantes :

1. Montrer que la matrice P est inversible et calculer sa matrice inverse

2. Montrer que

3. Posons . Déterminer la matrice N telle que


T= 2I3 + N, où I3 est la matrice unité d’ordre 3. Vérifier que N 3 = 0, (0 est la
matrice nulle).

4. Calculer la matrice Tn en fonction de n. en déduire la matrice An en fonction


de n.

Exercice 2

Soit un espace vectoriel R3, muni de la base canonique B = (e 1, e2, e3). Soit f un
endomorphisme de R3 défini par :

f(e1) = (e1 - e2 + e3 ; f(e2) = 2e2 + e3 ; f(e3) = e1 - 2e2.

1. Déterminer la matrice A associée de l’endomorphisme f


2. Déterminer le noyau Ker(f) et l’image Im (f) de f.

72
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Corrigé ECUE 01

Exercice 1

1.1 Comparons et avec Z U

U=

4 points  car => Z ≠ 0

1.2 tq ZZ’ ≠-1, montrons que :

Z= IR ?

Comme ZZ’ ≠ -1 ; => Z =

Si Z IR   Im (Z) = 0

Z=

Calculons = =

4 points => =

1.3 Exprimons en fonction des arguments et t

Z et Z’

Z étant réel => Z = Re(Z) =

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Z = =

 Z=

 Z = Re(Z) =

 Z = Re(Z) =

Z=

Z= avec Arg (ZZ’) = Arg

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Exercice 2

Factorisons

A= =

B= =

C= =

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Exercice 2

2-1 Matrice A associée de l’endomorphisme

2.2 Kerf =

 Dim Imf = 3 = rg(A)

 Dim Kerf = dim IR3- rg(A) = 3 – 3 = 0

 Kerf = {0}

 Imf =

Imf est 1 et e.v de dimension 3 généré par les vecteurs colonnes

; et

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Corrigé ECUE 02

Exercice 1

Montrons que la matrice I est inversible ou régulier

P = =>

⇒|P|=−1≠0⇒ P est régulière

Calcul de P-1

P-1 =

= comatrice de

matrice des voyageurs de P avec


, Aij = sous matrice de obtenue en
ème ème
supprimant la i ligue et la j co

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1.2 Montrons

1.3 T = Déterminons N telle que

T = 2I3 + N =

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T = 2I3 + N =

N=

Vérifions que N° = 0

N2 =

3 points

N3 =

 N3 = est une matrice nulle d’ordre 3.


 1.4 Calcul de Tn

A partir du rang 3, la matrice N s’annule et dire que la matrice N est nilpotente


de classe n0 = 2 d’où

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 An P = P T n et An = P Tn P-1

 =

Après simplification on a

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REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

1) Alain Planche (1992), Mathématiques pour les économistes, Algèbre,


DUNOD, Paris.
2) Alpha C. CHIANG (1974), Fundamental methods of mathematical
economics, second édition, US A
3) Archinard G et Querrien B. (1992), Principes mathématiques pour
économistes, Economies, Paris.
4) Arnaudiès J.M etFRAYSSE H. (1987), Algèbre, Dunod, Paris.
5) BOURSIN J.L(1990), Elément de mathématique, Montchréstien, Paris
6) Dieudonné J. (1986), Abrégé d'histoire des mathématiques
Hermann, Paris.
7) Edmond BERREBI (1974), Mathématique, exercices corrigé
avec rappels de cours,Dunod, tome 2.
8) GodementR (1986), Cours d'Algèbre, Hermann, Paris.
9) GUERRIEW B. (1991), Algèbre linéaire pour économistes, Economica,
Paris.
10) M.Queysamwa (1964).Algèbre, 1er cycle scientifique, préparation

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__________________________________________________________________________________
sur grandes écoles, AnnandCollin, Collection U.
11) Michel P. (1984), Cours de mathématiques pour économistes
Economica, Paris.
12) Pupion G et POULALION G. (1984) Mathématiques générales
appliquées à l'économie et à la gestion, Armand Colins, Paris.
13) SCHWARTZ L (198l), cours d'analyse, Hermann, Paris.

TABLE DES MATIERES


CHAPITRE I : SUITES NUMERIQUES ET
RAISONNEMENT PAR RECURRENCE................................................4
1.1-Suites numériques.....................................................................................4
1-Définition...........................................................................................4
2- Convergence et Limites ...................................................................4
3 - Sens de variations........................................................................... 6
4 - Suites bornées..................................................................................6
5 - Suites extraites-sous suites...............................................................7
6 - Suites adjacentes..............................................................................8
7- Suites récurrentes..............................................................................8
1.2- Raisonnement par récurrence...................................................................10
1- Définition..........................................................................................11
2- Exercices...........................................................................................11
3- Propriétés sur les suites.....................................................................12
1.3-Limites infinies.........................................................................................15
1-Définition...........................................................................................15
2-Opérations..........................................................................................15
1.4-Suites récurrentes......................................................................................16
1-Définition...........................................................................................17
2-Exemples............................................................................................17

CHAPITRE II : FONCTIONS NUMERIQUES.............................................19


1-Définitions ..................................................................................................19
2-Domaine de définition..................................................................................19
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3- Parité et périodicité.....................................................................................20
4- Limites........................................................................................................20
5- Opérations sur les limites............................................................................22
6- Formes indéterminées.................................................................................22
7- continuité.....................................................................................................22
8- Prolongement par continuité.......................................................................23
8.1-Théorème des valeurs intermédiaires..............................................23
8.2-Théorème des fonctions continues bornées....................................24
9- Continuité et composition des fonctions.....................................................24
9.1-Dérivées..........................................................................................24
9.2-Fonction dérivées – Dérivées successives......................................25
9.3-Dérivée à droite – Dérivée à gauche...............................................26
9.4-Calcul des dérivées.........................................................................26
9.5-Dérivée d’une fonction composée..................................................26
10- Différentielle.............................................................................................27
10.1-Variations des fonctions numériques............................................28
10.2-.Dérivées de fonctions usuelles.....................................................29
10.3-Sens de variation des fonctions.....................................................29
11- Maximum ou Minimum d’une fonction en un point.................................30
12- Plan d’étude de la variation d’une fonction...............................................30

CHAPITRE III : formule de Taylor, développements


limités et étude de quelques fonctions usuelles................................................32

3.1-Formule de Taylor, développement limité................................................32

3.2-Quelques développements limités.............................................................32


3.3-Procédé permettant de trouver des développements limités.....................37

2-Application des développements limités......................................................39


3.3-Fonctions usuelles.....................................................................................42

CHAPITRE IV : FONCTION DE PLUSIEURS VARIABLES.....................46


4.1- Définition et généralités...........................................................................46
1- définition ..........................................................................................46
2- Domaine de définition.......................................................................47
3- Dérivées partielles ......................................................................................48

4- Dérivées d'une fonction composée..............................................................48


5-Différentielle d’une fonction........................................................................49
6- Fonctions homogènes..................................................................................49
4-2Extremum d'une fonction de plusieurs variables sans contrainte..............50
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__________________________________________________________________________________
1-Fonctions de deux variables...............................................................50
2-Généralisation....................................................................................50
2.1-Fonctions de 2 variables...........................................................................51
2.2-Généralisation...........................................................................................52
4.3- Extremums d’une fonction de plusieurs variables...................................55
4.4-Courbes de niveau ....................................................................................57
4.5-Calcul intégral...........................................................................................58
a b

1-Intégrale définie par ∫


a
∫b f ( x , y ) dx=I
..............................58
f ( x ) doc

EXERCICE…………………………………………………………………61
EFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE...............................................................................................72

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