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2 Limites et Convergence 2
2.1 Monotonie et Convergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Suite extraite - Suite de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.3 Comparaison locale des suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.4 Extension aux suites à valeurs complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3 Suites particulières 7
3.1 Suites arithmétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2 Suites géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3 Suites récurrentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4 Fiche d’Exercices 11
i
Cours d’Analyse / Chap.3 (Suites Numériques) Cycle EUF ST / MPCI / CHC-UEH-L @JSI 2014
Suites numériques
Définition 1.2 —
Une suite (un )n∈I est dite :
(a) Stationnaire s’il existe un rang n0 ∈ I tel que un = un0 pour tout n ≥ n0 .
un+1
(b) Croissante si, pour tout n, on a : un+1 ≥ un ( ou ≥ 1, si un > 0).
un
un+1
(b) décroissante si, pour tout n, on a : un+1 ≤ un ( ou ≤ 1, si un > 0).
un
(c) (strictement) monotone si la suite est soit (strictement ) croissante, soit (strictement) décroissante.
Exemple 1.2
Étudier la monotonie, la positivité et majoration des suites suivantes :
1
un = , n ∈ N∗ , un = cos nπ, n ∈ N, un = 4 + (−1)n , n ∈ N
n
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2 Limites et Convergence
Définition 2.1 —
Limite finie : On dit qu’une suite (un ) a pour limite finie l ∈ K quand n tend vers +∞ si, et seulement
si :
∀ε ∈ R∗+ , ∃N ∈ N, ∀n ∈ N (n > N =⇒ |un − l| < ).
Limite infinie : On dit que la suite (un ) diverge vers +∞ (resp. −∞) si :
Convergence : Si une suite (un ) admet une limite finie l ∈ K, alors on écrit lim un = l et on dit qu’elle
n→+∞
est convergente vers l. Dans le cas contraire, la limite est infinie (±∞) ou n’existe pas et on dit qu’elle
est divergente.
Donc étudier la convergence d’une suite, c’est étudier l’existence de sa limite à l’infini.
Démonstration 1 –
Supp que (un )n admette deux limites dillérentes l et l0 .
Soit ε > 0 un réel fixé. Alors il existe deux naturels n1 , n2 tels que : pour tout naturel n > n1 , n2 , on a :
|un − l| < , et |un − l0 | < =⇒ |l − l0 | = |(l − un ) + (un − l0 )| < + =
2 2 2 2
Ce qui montre que |l − l0 | < pour tout > 0. Donc l = l0 .
♦♦♦
Exemple 2.1
Remarque 2.1
0
Les résultats de la forme : +∞ − ∞, 0 sont dits formes indéterminées qui seront minutieusement
étudiées dans le chapitre suivant.
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Proposition 2.3—
Tout nombre réel est à la fois limite d’une suite de nombres rationnels et limite d’une suite de nombres
irrationnels.
Démonstration 2 –
Soit x ∈ R. Pour tout n ∈ N∗ , il existe une suite rationnelle (un )n et une suite irrationnelle (vn )n telles que un , vn ∈
1 1
]x − ; x + [. Donc, on a :
n n
1 1
|un − x| ≤ , |vn − x| ≤ .
n n
Ce qui montrent les deux suites convergent vers le réel x.
♦♦♦
Théorème 2.1 (Ordre et Comparaison des Limites) —
Soient un , vn , wn des suites définies sur I ∈ N. On a :
Ordre des limites :
1- Si (un , vn convergent et un ≤ vn ) pour tout n ∈ I), alors lim un ≤ lim vn
n n
Théorèmes de comparaison :
2- Si (∀ n ∈ I un ≤ vn et lim un = +∞), alors lim vn = +∞.
n n
3- Si (∀ n ∈ I un ≤ vn et lim vn = −∞), alors lim un = −∞.
n n
Théorème des gendarmes :
4- Si (∀ n ∈ I un ≤ wn ≤ vn et lim un = lim vn = l), alors lim wn = l.
n n n
Démonstration 3 –
1. Supposons lim un > lim vn . Alors lim(un − vn ) > 0, donc à partir d’un certain rang n0 , on a un > vn . Faux !
n n n
2. ∀ε ∈ R, ∃n0 ∈ I ∀ n ≥ n0 un ≥ ε. Donc ∀ n ≥ n0 vn ≥ ε. D’où le résutat.
3. De même, ∀ε ∈ R, ∃n0 ∈ I ∀ n ≥ n0 vn ≤ ε. Donc ∀ n ≥ n0 un ≤ ε. D’où le résutat.
4. Soit le réel l. Alors pour tout n ∈ I, un − l ≤ wn − l ≤ vn − n ⇐⇒| wn − l |≤ sup(| un − l |, | vn − l |).
Et Pour tout ε > 0, on a : ∃ n0 , n1 ∈ I n ≥ n0 , n1 ⇒| un − l |≤ ε et n ≥ n1 ⇒| vn − l |≤ ε.
Donc, ∀ ε > 0 ∃ n2 ≥ max(n0 , n1 ) n ≥ n2 ⇒| wn − l |≤ ε.
♦♦♦
Exemple 2.2
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(2) lim(vn − un ) = 0.
n
Proposition 2.4—
Si deux suites (un ) et (vn ) sont adjacentes, alors elles convergent vers la même limite.
Démonstration 4 –
La suite un , étant supposée croissante et majorée par v0 puisque |un −vn | < ε pour tout réel ε > 0, est donc convergente
vers un nombre l ; la suite vn est décroissante et minorée par u0 pour la même raison précédente, donc convergente
vers un nombre l0 .
La condition (2) entraı̂ıne que l = l0 .
♦♦♦
Exemple 2.3
Exemple 2.4
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Exemple 2.5
Exemple 2.6
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Une suite à valeurs complexes est une suite (zn ) définie par :
z : N −→ C, n 7−→ zn = xn + iyn
Démonstration 5 –
Soit pour tout n ∈ N, zn = xn + iyn avec xn , yn ∈ R.
(xn ) −→ a,
1. Si , alors (zn ) −→ l = a + ib.
(y ) −→ b
n
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♦♦♦
3 Suites particulières
L e sens de variation d’une suite arithmétique se déduit de la relation : un+1 − un = r. Une suite arithmétique
(un ) est dite :
1. constante, si r = 0
2. strictement croissante, si r > 0 [ figure 1 ]
3. strictement décroissante, si r < 0. [ figure 2]
Exemple 3.1
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Exemple 3.2
Définition 3.3 —
On dit qu’une suite (un ) est arithmético-géométrique si :
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où a ∈ R∗ et ϕn est un polynôme. Toute solution de (1) est donnée sous la forme : un = hn + xn où
hn = λan solution soution homogène ( pour ϕn = 0) et xn une solution particulière de (1) ( pour ϕn 6= 0)
telle que :
- Si ϕn = rn Pn , alors la solution particulière xn est donnée par : nrn Qn (resp. par : rn Qn ) lorsque r
est égale à a (resp. diffère de a ), avec Q polynôme de même degré que P .
- Si φn est une somme de polynômes de la forme précédente, on cherchera xn également sous forme de
somme.
Exercice 1
Suites récurrentes non léaires d’ordre 1 : Les suites récurrentes sont généralement présentées par une
relation de type :
un+1 = f (un ) où f est non linéaire.
Pour étudier une telle suite, on détermine d’abord un intervalle I contenant toutes les valeurs de la suite :
1. Si un ) converge vers l et si f est continue en l, alors f (l) = l.
2. Si f est croissante sur I, alors la suite (un ) est monotone. La comparaison de u0 et de u1 permet de
déterminer sa croissance.
3. Si f décroissante sur I, alors les suites (u2n ) et (u2n+1 ) sont monotones et de sens contraire.
aun + b
La Suite homographique, un+1 = , en est un exemple suite récurente non linéaire.
cun + d
Exemple 3.3
√
Étudier la suite numérique : un+1 = 12 − un , n ∈ N.
√
Rép. : D’abord un ∈] − ∞; 12]. Si (un ) converge vers l, alors l ≤ 12 et l = 12 − l =⇒ l = 3
En effet, pour tout n ∈ N, on a :
√ 12 − un − 9 3 − un 1 1 n
| un+1 − 3 |=| 12 − un − 3 |=| √ |=| √ |≤ | un − 3 |=⇒| un − 3 |≤ | u0 − 3 |
12 − un + 3 12 − un + 3 3 3
Donc, Il en découle que (un ) converge vers 3.
Définition 3.5 (Suites récurrentes linéaires homogène d’ordre 2) —
Les suites récurrentes linéaires homogène d’ordre 2 sont généralement présentées par une équation dite homogène
de type :
(1) ∀ n ∈ N aun+2 + bun+1 + cun = 0 avec a, c 6= 0, et u0 , u1 donnés
ar2 + br + c = 0 (E).
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- Cas a, b, c complexes : Si (E) admet une racine double r (resp. deux racines distinctes r1 et r2 ), alors
toute solution de (1) est une suite
Exemple 3.4
2
Étudier les suites numériques : 4un+2 = 5un+1 − un , n ∈ N avec u1 = 2u0 = .
3
1 1
r1 = 1, r2 = =⇒ hn = k1 + k2 n avec k1 = et k2 =. (un )n converge vers k1 .
4 4
Définition 3.6 (Suites récurrentes linéaires d’ordre 2 non homogènes) —
Toute suite récurrentes définie sous la forme :
L’équation (2) admet une solution homogène hn (on pose ϕn = 0) et une solution particulière xn (où ϕn 6= 0) .
L’ensemble des solutions de l’équation (2) est donné sous la forme : un = hn + xn telle que :
- Si ϕn = rn Pn , alors la solution particulière xn est donnée par : n2 rn Qn , (resp. par : nrn Qn ou rn Qn )
lorsque r est une racine double, (resp. une racine simple ou non racine ) de l’équation caractéristique (E),
avec Q polynôme de même degré que P .
- Si φn est une somme de polynômes de la forme précédente, alors on cherchera xn également sous forme
de somme.
Exemple 3.5
5 1 2
Étudier la suite numérique : ∀ n ∈ N un+2 − un+1 − un + 2−2n − 3, avec u1 = 2u0 = .
4 4 3
1 1 n
r1 = 1, r2 = =⇒ hn = k1 + k2 n et xn = nr (an + b) + c avec c = k1 − u0 et k2 =. (un )n converge vers
4 4
k1 r1 .
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4 Fiche d’Exercices
Questions : QCM-Vrai/Faux-Compléter .
I - Compléter :
1. Toute suite croissante et majorée est . . . . . . .
2. Toute suite décroissante et non minorée est . . . . . . .
3. Une suite monotone est soit . . . . . .
II - Choisir la bonne réponse
1. Une suite arithmétique de raison négative est :
a) convergente ; b) constante ; c) décroissante ; d) aucune réponse.
2. Une suite géométique de raison égale à 1 est :
a) convergente ; b) constante ; c) décroissante. d) aucune réponse.
Exercice 2
Déterminer les rationnels admettant les développements décimaux périodiques suivants :
i) 0, 9... ii) 5, 43... iii) 2, 2563... (le nombre de chiffres surlignés indique la période)
Exercice 3
Démontrer par récurrence les propriétés suivantes :
1. ∀n ∈ N, 2n > n.
n
X n2 (n + 1)2
2. ∀n ∈ N∗ , p3 = .
4
p=1
n
3. ∀n ∈ N, 10 − 1 est divisible par 9.
4. ∀n ∈ N, 32n+1 + 2n+2 est divisible par 7.
Exercice 4
1
Soit (un ) une suite réelle définie par u0 et ∀n ∈ N, un+1 = un + 2.
3
i) Étudier la suite (un ) le cas où u0 = −3.
ii) Pour u0 6= −3, on pose vn = un + α. Déterminer α pour que (vn ) soit une suite géométrique. Exprimer
un en fonction de u0 et de n. En déduire que la convergence de (un ) et donner sa limite.
Exercice 5
1
Soit (un ) une suite géométrique dont u1 = 3 et u4 = .
9
i) Déterminer le premier u0 et la raison de la suite.
ii) Calculer un en fonction de n puis lim un .
n→+∞
iii) Déterminer le plus petit entier n0 tel que un0 < 9 × 10−5 .
Exercice 6
2
On considère la suite (un ) définie sur N par un = 2n .
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n
Y n
X
i) Calculer, en fonction de n, le produit Pn = uk et la somme Sn = ln(uk ).
k=0 k=0
p
ii) Soit (vn ) une suite définie par vn = ln(un ).
(a) Calculer vn+1 − vu , puis en déduire la nature de (vn ).
(b) Calculer Sn en fonction de n pour cette suite.
Exercice 7
On considère la suite (un ) définie par u0 = 3 et ∀n ∈ N, un = un+1 −4. Soit (vn ) la suite définie par : vn = un −8.
i) Exprimer vn+1 en fonction de vn , puis en déduire la nature de (vn ).
ii) Déterminer lim un .
n→+∞
Exercice 8
On considère la suite (un ) définie sur N telle que
2n + 3 2
∀n ∈ N, ln( ) ≤ un ≤ ln(2 + ).
n+1 n+1
Montrer que lim un = ln2.
n→+∞
Exercice 9
Soit (un ) une suite définie sur N∗ par :
1 1 1 1 1
un = + + + ... + + .
n+1 n+2 n+3 n+n−1 n+n
1
i) Calculer u1 , u2 , u2 et montrer que < un < 1, ∀n ∈ N∗ .
2
ii) Calculer un+1 − un pour déterminer la croissance de la suite, puis en déduire le sens de variation de la
suite (un ).
Exercice 10
1
Soit (un ) la suite réelle définie par u1 = et ∀n ∈ N, 5un+1 = 2un + 1.
2
1) Déterminer α réel tel que la suite (un ) de terme général vn = un − α soit géométrique.
2) Caractériser la suite (vu ), puis en déduire la convergence de (un ).
Xn
2) Déterminer la limite de Sn pour Sn = vk .
k=1
Exercice 11
On pose : ∀n ∈ N∗ , vn = ne−2n .
i) Déterminer en fonction de n le produit Pn = v1 × v2 × ... × vn .
ii) Calculer lim vn .
+∞
Exercice 12
Sur N∗ , on considère le produit :
1 1 1 1
Pn = (1 + 1)(1 + )(1 + )...(1 + )(1 + ).
2 3 n−1 n
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Exercice 13
Dans les cas suivants, montrer les suites (un ) et (vn ) définies sur N∗ sont adjacentes et calculer leur limite
+∞ p
X x
commune.(on note : ex = 1 + , ∀x ∈ R)
p!
p=1
1 1
i) un = 2 − et vn = 2 + .
n n2
1 1 1 1
ii) un = + + ... + et vn = un + .
1! 2! n! n!
1 2 n 1
iii) un = 2 + 2 + ... + 2 et vn = un + .
n n n n
12 22 n2 n
iv) un = 2 + + ... + 2 et vn = un − .
n (n + 1) n2 (n + 1) n (n + 1) (n + 1)2
Exercice 14
Soit (un ) la suite définie par ses premiers termes u0 et u1 et, pour n ∈ N, par la relation de récurrence :
2 3
un+2 = un+1 + un .
5 5
i) Calculer u2 et u3 en fonction de u0 et u1 .
ii) Montrer que la suite (vn ) définie par : vn = un+1 − un est une suite géométrique dont on précisera la
raison.
iii) Déterminer vn , puis un en fonction de n, u0 et u1 . En déduire la limite de un à l’infini.
Exercice 15
1 1 1
Soit la suite (un ) définie pour tout n ∈ N∗ par : un = + 2 + ... + 2 .
n2
+1 n +2 n +n
Montrer que (un ) est majorée par une suite convergeant vers 0. Conclure.
Exercice 16
√ √
Soit la suite (un )n∈N∗ de terme général : un = n+1− n.
1
i) Montrer que un = √ √ . En déduire que (un ) converge vers 0.
n+ n+1
1h 1 1 1 i
ii) Soit (vn )n∈N∗ la suite définie par : vn =1+ √ √ +√ √ + ... + √ √ .
n 1+ 2 2+ 3 n−1+ n
Exprimer (vn ) plus simplement, puis en déduire la convergence de (vn ).
Exercice 17
1
Soit la suite (un ) définie pour tout entier naturel n ≥ 2 par : un =
n(n − 1)
a. Étudier la monotonie de (un ).
1 1
b. Montrer que un peut se mettre sous la forme : un = − .
n−1 n
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n
X
c. On pose, pour n > 2, Sn = ui . Exprimer Sn en fonction de n. En déduire que la suite (Sn ) converge
i=2
vers 1.
2
d. On définit la suite (vn ) par : vn = un − . Montrer que (un ) et (vn ) sont adjacentes.
n+1
d. Déterminer la limite de la suite (vn ).
Exercice 18
1 1
Soient les suites (un ) et (vn ) définies sur N par : un = et vn = n−1 .
n! 2
1. Démontrer que un ≤ vn .
2. (a) Montrer que vn est une suite géométrique.
(b) Calculer Tn en fonction de n, pour Tn = v1 + v2 + . . . + vn .
(c) En déduire que Tn < 2.
3. (a) Montrer que la suite (Sn ) définie par : Sn = u1 + u2 + . . . + un , est croissante.
(b) Montrer que Sn ≤ Tn .
(c) En déduire la convergence de Sn .
+∞ k
X x
4. Déterminer la limite de Sn . (Indication ex = 1 + pour tout réel)
k!
1
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