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UNIVERSITÉ D’ETAT D’HAITI

Faculté de Médecine, de Pharmacie, Biologie Médicale et d’Optométrie


Cours de mathématiques première année, Chapitre 2 de la première
partie (Suites Numériques)
Intervenants du cours : John-Fritz THONY et Kenley CHERY

Table des matières


1 Mise en contexte 1

2 Définition et propriétés de base des suites numériques 2


2.1 Sens de variation d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.2 Limite et nature d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.3 Suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

3 Suite arithmétique 6
3.1 Somme d’une suite arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

4 Suite géométrique 7
4.1 Somme d’une S.G : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.2 Convergence d’une suite géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

5 Suite Arithmético-géométrique 8

6 Application avec Excel 10

7 Exercices 11

1 Mise en contexte
Beaucoup de situations de notre quotidien nous emmènent à utiliser des modèles ma-
thématiques en particulier les suites numériques afin de les résoudre plus facilement. Il
y a donc pleins de caractères biologiques ou épidémiologiques qui peuvent observer dis-
crètement donc par des suites numériques pour comprendre l’évolution de ces caractères.
Je vous conseille de consulter le livre : https://www.biblio-sciences.org/2020/03/
mini-manuel-de-mathematiques-pour-les.html#google_vignette de Driss Boularas

1
et ses collaborateurs sur mathématiques pour les sciences de la vie et de l’environnement
que nous allons utiliser tout au long du programme.
Dans le cadre de ce cours qui est une mise à niveau, nous donnons des définitions de
base dans la section 2, dans la section 3 nous définissons la suite arithmétique et nous
donnons des propriétés comme son terme général ou sa somme, la section 4 nous traitons
la suite géométrique, la section 5 la suite arithmético-géométrique, les applications avec
excel en section 6 et la dernière section les 7. Nous donnons à chaque fois des exemples
pour comprendre les propriétés. Nous traitons dans les séances les suites linéaires d’ordre
2.

Pré-requis
Revoir les notions de suites numériques que vous avez déjà vues en classe NS3 et classe
NS4. Voir ou revoir des fonctions élémentaires avec excel.

2 Définition et propriétés de base des suites numériques


Définition 2.1. On appelle suite numérique, toute application de N ou d’une partie de N
sur un ensemble de nombres donc R ou C. Nous ne considérons ici que les suites réelles.
Ainsi une suite peut être considérée comme une liste ordonnée de nombres réels.

La suite numérique (un )n∈N est représentée par son terme général un . Donc
- il faut faire attention à la notation (un )n∈N qui correspond à ensemble des
termes de la suite alors que la notation un qui correspond au terme d’indice
n ou le terme général de la suite.

Exemple 2.1. Calculs des termes


Calculs des termes

La suite (un )n∈N définie par son terme général un = 2n2 + ln(n) pour n ∈ N∗ et
nous pouvons calculer par exemples : u1 = 2 × 12 + ln(1) = 2,
u4 = 2 × 42 + ln(4) = 32 + ln(4) et
un+1 = 2(n + 1)2 + ln(n + 1).

2.1 Sens de variation d’une suite


Soit E un sous ensemble de N. Le comportement d’une suite numérique (un )n∈E est
défini selon ce qui suit :
i) Suite croissante : La suite (un )n∈E est croissante si pour tout entier naturel
n ∈ E, on a : un+1 ≥ un .

2
ii) Suite décroissante : La suite (un )n∈E est décroissante si pour tout entier naturel
n ∈ E, on a : un+1 ≤ un .
iii) Suite monotone : Une suite est monotone si et seulement si elle est croissante ou
décroissante.
iv) Suite Stationnaire : Une suite stationnaire est une suite constante à partir d’un
certain rang. C’est-à-dire s’il existe n0 tel que la suite (un )n≥n0 soit constante.
v) Suite constante : La suite (un )n∈E est constante si et seulement si : ∀n ∈
E, un+1 = un .
vi) Suite périodique : La suite (un )n∈E est périodique si et seulement si ∃p ∈ N, ∀n ∈
E, on a : un+p = up .

Exemple 2.2. Sens de variation


Sens de variation
n2 +1
Soit la suite (un )n∈N définie par : un = n+2 . Nous avons donc :

(n + 1)2 + 1 n2 + 1
un+1 − un = −
n+1+2 n+2
n + 2n + 2 n2 + 1
2
= −
n+3 n+2
(n2 + 2n + 2)(n + 2) − (n2 + 1)(n + 3)
=
(n + 3)(n + 2)
2
−(n + n − 1)
= .
(n + 3)(n + 2)

Pour n ≥ 1, la différence un+1 − un < 0 donc la suite (un )n∈N est strictement
décroissante à partir d’un certain rang.

2.2 Limite et nature d’une suite


Définition 2.2. La suite (un )n∈N admet le réel l comme limite (on note : lim un = l)
n→+∞
si et seulement si : ∀ε > 0, ∃n0 ∈ N, ∀n ∈ N : (n ≥ 0 ⇒ |un − l| ≤ ε.

Cette définition se traduit par : la valeur l sera approchée d’aussi près que l’on veut
par la suite (un )n∈N dès que n est choisi assez grand.

Dans le cadre de ce cours nous utiliserons des techniques fondamentales pour


ò calculer nos limites sans ne pas utiliser directement (2.2) !

Si la limite l existe existe alors elle est unique et dans ce cas on dit que la suite est
convergente. Si la limite n’est pas finie on dit que la suite est divergente.

3
Exemple 2.3. calculs des limites
Calculs des limites
!
2n−3 2n
∗ Si on a un = n3 +1
alors lim un = lim = 0(par équivalence).
n→+∞ n→+∞ n3
√ √ n + 5 − (n + 1)
∗ Si on a : vn = n+5− n + 1 alors lim vn = lim √ √ =0
n→+∞ n→+∞ n+5+ n+1
(expression conjuguée).
∗ Si wn = e−(n+5) alors lim wn = 0 (limite exponentielle).
n→+∞

2.3 Suites adjacentes


Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites à valeurs réelles. Les deux suites sont adjacentes
si les trois conditions suivantes sont vérifiées :
1. L’une d’entre elles est croissante ;
2. l’une d’entre elles est décroissante ;
3. la limite de leur différence est égale à zéro.

Exemple 2.4. Suites adjacentes


Suites adjacentes
n
Soit la suite (un )n∈N définie par : un = (−1)
n+1 . On souhaite calculer u2n et u2n+1 et
monter que les suites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N sont adjacentes.
En effet,

(−1)2n 1 (−1)2n+1 −1
u2n = = et u2n+1 = =
2n + 1 2n + 1 2n + 1 + 1 2n + 2
Nous pouvons donc déduire :
1 1
u2(n+1) − u2n = −
2(n + 1) + 1 2n + 1
−2
= .
(2n + 3)(2n + 1)

4
Suite de la solution
Donc ∀n ∈ N, u2n+2 − u2n < 0, la suite (u2n )n∈N est strictement décroissante.
De la même façon, nous obtenons :
2
u2n+3 − u2n+1 = > 0,
(2n + 3)(2n + 1)

et nous pouvons conclure que la suite (u2n+1 )n∈N est strictement croissante. Nous
avons aussi :
−1 1
u2n+1 − u2n = −
2n + 2 2n + 1
−4n − 1
=
(2n + 2)(2n + 1)
 
Donc lim u2n+1 − u2n = 0. Les trois conditions sont vérifiées donc les suites
n→+∞
sont adjacentes.

Propriété 2.1. 1. Si deux suites sont adjacentes alors elles sont convergentes et elles
ont la même limite.
2. Si (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites adjacentes de façon que (un )n∈N est croissante
et (vn )n∈N est décroissante alors ∀n ∈ N, un ≤ vn .

Théorème 2.1 (Théorème des Encadrements). Soient (un )n∈N , (vn )n∈N et (vn )n∈N trois
suites de façon qu’il existe un entier n0 tel que ∀n ≥ n0 , un ≤ wn ≤ vn alors si les suites
(un )n∈N et (vn )n∈N sont convergentes et convergent vers le réel l alors la suite (wn )n∈N est
convergente et converge aussi vers le réel l.

Proposition 2.1 (Convergence par domination). Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites
réelles telles que à partir d’un certain rang, on ait : |un − l| ≤ vn et lim vn = 0 alors
n→+∞
lim un = l.
n→+∞

Exemple 2.5. convergence

5
Convergence

Si la suite (un )n∈N vérifie les inégalités suivantes :


1 5 n + 1 1
≤ un − ≤ ln + 2, (1)
n 2 n+6 n
alors puisque nous avons :
1  n + 1 1
lim = 0 = lim ln +
n→+∞ n n→+∞ n+6 n2
 5
nous pouvons donc déduire par le théorème des encadrements que lim un − =
n→+∞ 2
  5
0 qui implique que lim un = .
n→+∞ 2

3 Suite arithmétique
Définition 3.1. On dit qu’une suite (un )n∈N est arithmétique si on passe d’un terme au
suivant en ajoutant toujours la même constante r qu’on appelle raison de la suite. C’est
à dire s’il existe un réel r tel que pour tout entier n, un+1 = un + r.

1. Si (un )n∈N est une suite arithmétique de raison r alors pour tout entier m, p, on a :
um = up + (m − p)r.
2. Dans la pratique, il est fréquent d’avoir à faire la somme des termes consécutifs
d’une suite (un )n∈N . On note alors S = um + um+1 + · · · + up une telle somme, les
pointillés indiquant qu’il faut additionner tous les termes dont l’indice est compris
entre m inclus et p inclus.

Le nombre de terme de la somme S = um + um+1 + · · · + up est p − m + 1 et


- c’est vraiment important de connaitre le nombre de termes dans le cadre des
calculs des sommes.

3.1 Somme d’une suite arithmétique


Si (un )n∈N est une suite arithmétique(S.A) de raison r alors sa somme est donnée par :

le premier terme + le dernier terme


S = nombres de termes × (2)
2
Ce qui nous permet de déduire que :
u0 +un
1. Si S = u0 + u1 + · · · + un alors S = (n + 1) × 2 .

6
u1 +un
2. Si S = u1 + u1 + · · · + un alors S = n × 2 .
u2 +un−1
3. Si S = u2 + u1 + · · · + un−1 alors S = (n − 1 + 2 − 1) × 2 .
Exemple 3.1. Calculs des termes et somme d’une S.A
Suite arithmétique

Ex1 Une plante de 15cm gagne 3cm par mois, si sa taille en cm peut être
modélisée par une suite u alors pour déterminer sa taille après un cer-
tain nombre de mois n, nous pouvons écrire : un = sa taille initialle + 3 ×
(nombre de mois) = 15 + 3n qui est donc une suite arithmétique de raison 3
et de premier terme 15.
Ex2 Soit une suite arithmétique (un )n∈N définie par : u5 = 7 et u9 = 19.
Trouver la raison, le terme général et la somme des (n) premiers termes de
la suite. Nous avons donc :
( ( (
u5 = 7 u0 + 5r = 7 r=3
⇒ ⇒
u9 = 19 u0 + 9r = 19 u0 = −8
Nous avons donc :
−8+(−8+3n) 3n2 −16n
∀n ∈ N un = −8 + 3n et sn = u0 + · · · + un−1 = n × 2 = 2 .

4 Suite géométrique
Définition 4.1.
On dit qu’une suite (un )n∈N est géométrique(S.G) si on passe d’un terme au suivant en
multipliant toujours par la même constante q qu’on appelle raison de la suite. C’est-à-dire :
∃q ∈ R, ∀n ∈ N, un+1 = qun .
Relations entre les termes d’une S.G Si (un )n∈N est une suite géométrique de raison
q alors pour tout entier m, p, on a : um = up × q m−p .

4.1 Somme d’une S.G :


Si la suite (un )n∈N est géométrique(S.G) de raison q alors sa somme S = um + um+1 +
· · · + up est donnée par :
— Si q = 1 alors S = um + um+1 + · · · + up = (p − m + 1)up .
u −u
— Si q ̸= 1 alors S = um + um+1 + · · · + up = m1−qp+1 .

4.2 Convergence d’une suite géométrique


Propriété 4.1. 1) Si |q| < 1 alors la suite géométrique (un ) est convergente car dans
ce cas lim q n = 0.
n→+∞

7
2) Si q > 1 alors la suite géométrique (un ) est divergente car dans ce cas lim q n =
n→+∞
+∞.
3) Si q < −1 alors lim |un | = +∞.
n→+∞

Exemple 4.1. Convergence suite géométrique


Limite Suite géométrique

Dans un étang, une population de 50 nénuphars double chaque année. On peut


modéliser la situation par une suite géométrique de raison q = 2 donc après n
années, on a : un = 50 × 2n nénuphars. Donc il y aura une très grande quantité
nénuphars quand le nombre d’années devient très grand. Cela traduit par lim un =
n→+∞
+∞ car q > 1.

5 Suite Arithmético-géométrique
Il faut se rappeler qu’une suite récurrente ou définie par récurrence est une suite dont
on donne la valeur d’un terme ainsi qu’une relation reliant son terme général d’ordre n au
terme suivant d’ordre n + 1. Une suite arithmético-géométrique en est un cas particulier.

Définition 5.1. La suite (un )n∈N est est arithmético-géométrique si et seulement si ∃(a, b) ∈
R∗ − {1} × R∗ tel que u0 ∈ R et

∀n ∈ N, un+1 = aun + b. (3)

Pour trouver le terme général de la suite définie par la relation (3), on détermine le
réel c tel que c = ac + b. Après avoir trouvé le réel c , on construit une suite (vn ) telle que :
vn = un − c soit une suite géométrique. Une fois trouver l’expression de vn en fonction de
n on peut déduire celle de un en fonction de n.

Exemple 5.1. Une suite arithmético-géométrique

8
Suite arithmético-géométrique

Dans un village, l’association de gymnastique comptait 50 adhérents en 2006. De-


puis cette date, la trésorière a remarqué que, chaque année, elle reçoit 18 nouvelles
adhésions et que 15% des anciens inscrits ne se réinscrivent pas, tandis que les
autres renouvellent leur adhésion.
On note un le nombre d’adhérents pour l’année 2006 + n .
1. Que vaut u0 et que vaut, pour tout entier n, un+1 en fonction de un .
2. On pose pour tout entier n, vn = un − 120.
a) Montrer que (vn ) est géométrique, préciser sa raison et son terme initial.
b) Montrer que pour tout entier n, un = 120 − 70 × 0, 85n .
c) Étudier le sens de variations de la suite (un ).
d) Montrer que pour n ≥ 20, 117 ≤ un < 120 et interpréter ce résultat.

Exemple 5.2. Solution du problème


Solution

1. u0 correspond au nombre d’adhérents en 2006, donc u0 = 50 .


Nous avons donc 85% des anciens qui se réinscrivent plus 18 adhérents donc
si un est le nombre d’adhérents pour l’année 2006+n alors le nombre d’adhé-
rents pour l’année suivante (2006+(n+1)) est : un+1 = 0, 85un + 18.
2. vn = un − 120
a) ∀n ∈ N, on a :

vn+1 = un+1 − 120


= 0, 85un + 18 − 120
= 0, 85(vn + 120) − 102
= 0, 85vn .

Puisque ∀n ∈ N, nous avons : vn+1 = 0, 85vn donc (vn ) est


une suite géométrique de raison q = 0, 85 et son premier terme
v0 = u0 − 120 = −70 .
b) Puisque (vn ) est une suite géométrique de raison q = 0, 85 et son pre-
mier terme v0 = −70 donc vn = −70 × 0, 85n , ce qui permet de déduire
un = −70 × 0, 85n + 120 .

9
Suite de la Solution
c) ∀n ∈ N, on a :
 
un+1 − un = −70 × 0, 85n+1 − − 70 × 0, 85n
= 70 × 0, 85n (−0, 85 − 1)
= 10, 5 × 0, 85n > 0.

La suite (un ) est strictement croissante.


d) Nous avons d’une part, u20 ≈ 117, 3 et puisque la suite est strictement crois-
sante, pour n ≥ 20, 117 ≤ un . D’autre part, −70 × 0, 85n < 0 en ajoutant 20
au deux membres, nous obtenons : −70 × 0, 85n + 120 < 120. par conséquent,
∀n ≥ 20, 117 ≤ un < 120.
Interprétation : 2006 + 20 = 2026. Si ce type d’évolution se confirme sur 20
ans, en 2026 et au-delà, l’association comptera plus de 117 adhérents, mais
ne dépassera jamais 120 adhérents.

6 Application avec Excel


Dans cette section, nous faisons une application directe sur excel et je vous
conseille de trouver d’autres exemples sur internet.

On vous propose deux contrats de salaire, l’objectif est de déterminer lequel sera le
meilleur choix :
— contrat U : Commencer avec 1000 euros par mois, puis obtenir une augmentation
de 80 euros par mois.
— contrat V : commencer avec 1000 euros par mois, puis obtenir une augmentation
de 5% par mois.
Quel est le meilleur choix en fonction du nombre de mois ?
1. On appelle un et vn les salaires obtenus au mois n avec les contrats U et V. Quelle
est la nature des suites (un ) et (un ) ?
2. Construire un tableau donnant les valeurs de un et vn pour n allant de 0 à 35. Quel
semble être le meilleur choix pour 1 an, 2 ans, 3 ans ? Représenter graphiquement
les données.
3. Construire un tableau donnant les salaires cumulés avec les deux contrats. Le salaire
cumulé est la somme des salaires obtenus à chaque mois. Les conclusions obtenues
au 2) sont-elles encore valables ? Représenter graphiquement les données.

10
Avec Excel
Dans le cours .

7 Exercices
Exercice 1 Déterminer la limite des suites numériques définies par leur terme géné-
ral :
2n+1 n
1. un = n+1
X 1
7. un =
n2 −1 2k
2. un = n+1
k=0

1−n3 n  k
3. un = n−5n4
, n ∈ N∗ 8. un =
X 3
2
4. un = n2 − (−1)n k=0
2n+(−1)n
5. un = 5n+(−1)n
9. un = 3n e−2n
√ √ √
6. un = 2n + 1 − 2n − 1 10. un+1 = un , un > 0

Exercice 2 Étudier le sens de variation de la suite (un ) définie par :


n−5
1. un = −5n + 4 2. un = 2n2 − 1 3. un = n+4
√ √
Exercice 3 On considère la suite (un )n≥1 définie par : un = n+1− n.
a) Montrer que : ∀n ∈ N∗ , 2√n+1
1
≤ un ≤ 1

2 n
.
b) Calculer la limite de un .
Exercice 4 Somme télescopique
1 a b
a) Déterminer deux réels a et b tels que : k2 −1
= k−1 + k+1 .
n
X 1
b) En déduire la limite de la suite (un )n≥2 définie par : un =
k=2
k2 −1
n
X 1
c) Sur le même modèle, déterminer la limite de la suite définie par : vn = .
k=0
k2 + 3k + 2
Exercice 5 Au cours d’une année, appelée année 0, un industriel sort un article qu’il
vend au prix initial p0 . Le prix de vente de cet article suit au cours des années la
loi suivante : pn = 0, 4pn−1 + 120, dans laquelle pn désigne le prix de l’article au
cours de l’année n.
a) On suppose que qn = pn + k (k étant une constante réelle). Montrer qu’il existe
une valeur de k pour laquelle (qn ) est géométrique.
b) En déduire (qn ) puis (pn ) en fonction de n et du prix initial.
c) Montrer qu’il existe une valeur de p0 pour laquelle il y a stabilité du prix de
vente de l’article.

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Rn dx
Exercice 6 1) Soit la suite (un ) définie par son terme général : un = e 0 x+1 avec
x un réel strictement positif.
a) Exprimer un en fonction de n.
b) Montrer que la suite (un ) est arithmétique.
2) Soit la suite (vn )n∈N définie par : v0 = 1, vn+1 = 2vn − 3. Calculer v4 .
3) Soit la suite (wn )n∈N définie par : wn = vn − 3.
a) Montrer que (wn )n∈N est une suite géométrique de raison 2.
b) Exprimer wn et vn en fonction de n puis leur limite.
c) Calculer la somme des (n + 1) premiers entiers des suites (un ), (wn ) et (vn ).
Exercice 7 En traversant une plaque de verre teinté, un rayon lumineux perd 22%
de son intensité lumineuse.
1) Soit I0 l’intensité d’un rayon lumineux à son entrée dans la plaque de verre et
I1 son intensité à la sortie. Exprimer I1 en fonction de I0 .
2) On superpose n plaques de verre identiques ; In est l’intensité du rayon à la
sortie de la n-ième plaque. Exprimer In en fonction de n et de I0 puis étudier
le sens de variation de la suite (In ).
Exercice 8 Toutes les heures, on injecte à un sujet, une même dose de 1,8 unités,
d’une substance médicamenteuse dans le sang. Les injections sont faites par piqûre
intraveineuse. On suppose que la substance se répartit instantanément dans le sang
et qu’elle est ensuite progressivement éliminée. En l’espace d’une heure, la quantité
de cette substance présente dans le sang diminue de 30 La première injection se
fait à t = 0. Pour n ∈ N∗ , on note Qn la quantité de substances présente dans le
sang à l’instant t = n(en heures), dès que la nouvelle injection est faite.
1) a) Justifier que Q1 = 1, 8 + (0, 7 × 1, 8) b) Exprimer Q2 en fonction de Q1 puis
calculer Q2 .
2) Pour n ∈ N∗ , exprimer Qn+1 .
3) Montrer ∀n ∈ N∗ , Qn = 6(1 − 0, 7n+1 ).
4) Donner une approximation au dixième près de la quantité de substance présente
dans le sang à l’instant t = 5.
5) Déterminer la limite de la suite (Qn )n∈N∗ .
Exercice 9 Un couple de lapins produit chaque mois un nouveau couple qui ne
devient productif qu’à partir du deuxième mois de son existence. En supposant une
fidélité des couples et pas de mortalité, combien obtient-on de couples de lapins au
bout d’un an en partant d’un couple ?
Exercice 10 Soit un la population à la génération n. Cette population suit une
croissance logistique si le passage de la génération n à la génération suivante obéit
à une formule du type :  un 
un+1 = aun 1 − .
K
1) Interprétez les constantes a et K lorsque l’effectif est très inférieur à K, ou au
contraire très voisin de K.

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2) Qu’arrive-t-il si un devient double de K ? Même question si un = 1, 5K ?
3) En partant de u1 = 100 et en choisissant K = 1000, visualisez et commen-
tez l’évolution de la population suivant diverses valeurs de a : a = 1, 2 a =
1, 8 a = 2, 2 à = 2, 8.
4) Avec K = 100 et u1 = 10, représentez la génération des premières valeurs de
un en s’appuyant sur la représentation graphique de la fonction f du modèle :
avec a = 1, 2 et avec a = 2, 8.
Exercice 11 En épidémiologie, l’étude de la propagation d’une infection parmi une
population est souvent réalisée à partir de modèle logistique (modèle de Verhulst).
L’idée est qu’une population (par exemple touchée par une maladie) n’a une crois-
sance proportionnelle à sa taille(progression arithmétique) que lorsque cette taille
est limitée, par la suite certains facteurs limitent la progression de la maladie (épui-
sement des modes de transmission, modification des comportements... Considérons
pt la proportion de la population infectée à la date t, avec 0 ≤ pt ≤ 1. La suite
logistique est donnée par :
5
pt+1 = pt (1 − pt ) (4)
2
On considère que p0 = 0, 1.
a) Étudier le sens de variation et les extrema de la fonction f définie par f (x) =
5
2 x(1 − x) sur l’intervalle [0, 1].
b) Calculer les premiers termes de la suite pour déterminer la date à laquelle le pic
de contamination (maximum de la population infectée) est atteint ?
c) Déterminer la limite de la suite logistique.
d) Recommencer la question b) en supposant désormais que p0 = 0, 05. Interpréter

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