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I- Définition et notations
On appelle suite numérique toute application de IN dans IR .
U : IN IR
n U(n) = Un
Une suite se note U , ( U n ) n IN , (Un) n ≥ 0 ou ( Un ). ( (Un) désigne une suite)
On note Un l’image de l’entier naturel n . ( Un désigne un nombre)
Un est le terme général de la suite (Un), le terme de rang n ou le terme d’indice n.
U0 est le terme initial de la suite (Un).
Remarque :
On peut définir une suite à partir d’un rang n0 IN :
U : n0 ;+∞ IR
Dans ce cas, on note la suite (Un) n ≥ n0, et son terme initial est Un0.
Exemples :
II.2 Propriété
Soit (Un) une suite définie par Un = f (n).
Si la fonction f est croissante sur [0 ; +∞[, alors la suite (Un) est croissante.
Si la fonction f est décroissante sur [0 ; +∞[, alors la suite (Un) est décroissante.
Par suite, f est décroissante sur [0 ; +∞[. La suite (Un) est donc décroissante.
Remarque :
Une suite (Un) n ≥ n0 est bornée si M tels que : |Un| ≤ M n ≥ n0
Exemples :
Une suite croissante est minorée par son terme initial ; une suite décroissante est
majorée par son terme initial.
1
Soit la suite (Un) définie par Un = ( -1 ) n +
𝑛+1
n
Pour tout entier naturel n , on a – 1 ≤ ( -1 ) ≤ 1
1
et 0 ≤ ≤1
𝑛+1
donc – 1 ≤ Un ≤ 2. La suite (Un) est donc bornée.
III.2 Propriété
Une suite (Un) est arithmétique si et seulement si la différence Un +1 − Un est constante pour
tout entier n.
Dans ce cas, la constante trouvée est la raison de la suite.
Exemples :
1. Soit U la suite définie par Un = 3n − 2.
Un+1 − Un = 3 (n + 1) − 2 − (3n − 2)
= 3n + 3 − 2 − 3n + 2
=3
La suite (Un) est donc arithmétique de raison 3 et de premier terme U0 = −2.
Théorème :
Soit (Un) une suite arithmétique de raison r.
Si r > 0, alors la suite (Un) est strictement croissante.
Si r < 0, alors la suite (Un) est strictement décroissante.
Si r = 0, alors la suite (Un) est constante
Preuve :
On a Up = U0 + p r
et Uq = U0+ q r ,
donc Up – Uq = p r – q r
alors Up = Uq + ( p – q ) r .
En effet :
Sn = U0 + U1 + U2 + · · · + Un
+ Sn = Un + Un-1 + Un-2 + · · · + U0
(n+1) termes
On a donc :
2Sn = (n + 1) (U0 + Un)
Remarque :
Il est plus facile de retenir cette formule sous la forme suivante :
premier terme+dernier terme
Sn = (nombre de termes)
2
IV.1 Propriété
𝑈𝑛+1
Une suite (Un) est géométrique si et seulement si le quotient est constante pour tout
𝑈𝑛
entier n.
Dans ce cas, la constante trouvée est la raison de la suite.
Exemples :
1. Soit u la suite définie par Un = 5 × 3n+2.
𝑈𝑛+1 5×3𝑛+3
= = 3n+3−n−2 = 3
𝑈𝑛 5 ×3𝑛+2
La suite est donc géométrique de raison 3 et de premier terme U0 = 5 × 32 = 45.
3𝑛
2. Soit v la suite définie par Vn =
4 𝑛+1
3𝑛+1
𝑉𝑛+1 4𝑛+2 3𝑛+1 4𝑛+1 3𝑛+1−𝑛 3
= 3𝑛 = 𝑛+2 × 𝑛 = 𝑛+2−𝑛−1 =
𝑉𝑛 4 3 4 4
4𝑛+1
3 30 1
La suite est donc géométrique de raison
4
et de premier terme V0 =
4 1 = 4
Théorème :
Soit (Un) une suite géométrique de raison q.
Alors : Un = U0 × qn
Remarque :
Plus généralement, si (Un) est une suite géométrique de raison q et si n et p sont deux entiers
naturels, on a : Un = Up × qn−p.
Exemple :
Soit (Un) la suite arithmétique de premier terme U0 = 3 et de raison 2.
On a : Un = U0 × qn = 3 × 2n.
En particulier : U10 = 3 × 210 = 3072.
IV.3 Monotonie
Soit (Un) une suite géométrique de raison q (strictement positive) et de terme initial U0.
Si 0 < q < 1 et U0< 0 , alors la suite (Un) est strictement croissante.
Si 0 < q < 1 et U0> 0 , alors la suite (Un) est strictement décroissante.
Si q > 1 et U0< 0 , alors la suite (Un) est strictement décroissante.
Si q > 1 et U0> 0 , alors la suite (Un ) est strictement croissante.
Si q = 1 , alors la suite (Un ) est constante.
Remarque :
Si q < 0 la suite (Un ) est alternativement positive puis négative
En effet, si on note S = 1 + q + q 2 + · · · + qn :
S = 1 + q + q2 + . . . + qn
- qS = q + q2 + . . . + qn + qn+1
S − qS = 1 + 0 + 0 + . . . + 0 − qn+1
On a donc :
S − qS = 1 − qn+1
(1 − q) S = 1 − qn+1
et, comme q ≠1, 1 − q ≠ 0.
1−𝑞𝑛+1
D’où : S =
1−𝑞
V. Convergence
Une suite (Un) a pour limite un nombre ℓ lorsque les nombres Un se rapprochent indéfiniment
de ℓ pour des entiers n de plus en plus grands.
On dit alors que la suite (Un) converge vers ℓ, ou encore qu’elle est convergente de limite ℓ.
Ceci se note par le symbole
𝑙𝑖𝑚
Un = ℓ
𝑛→+∞
Exemples :
a) suites convergentes
1 1 1
Les suites (𝑛) , ( 2 ) , ( 𝜎) avec > 0 , (𝑎1𝑛) avec a > 1sont décroissantes et convergent
𝑛 𝑛
vers 0.
b) suites divergentes
Les suites ( n ) , ( n2), ( na ) avec a > 0, √𝑛 , an avec a > 1, ( ln(n) ) et ( en ) sont croissantes et
divergent vers +∞
La suite Un = ( - 1 )n n’a pas de limite.
V.1 Propriété
Si une suite est convergente, sa limite est unique
Toute suite convergente est bornée.
Remarque : Il existe des suites bornées non convergentes Un = ( - 1 ) n
Toute suite croissante majorée est convergente
Toute suite décroissante minorée est convergente
Toute suite croissante non majorée tend vers +∞
Toute suite décroissante non minorée tend vers -∞
Si une suite (Un) est croissante et est majorée par un nombre M, alors elle converge et
sa limite est inférieure à M.
Si une suite (Un) est décroissante et est minorée par un nombre m, alors elle converge
et sa limite est supérieure à m.
La suite (Un + Vn), somme des suites (Un) et (Vn) converge vers ℓ + ℓ’
Si lim Un = ℓ et lim Vn = ℓ’ alors lim (Un + Vn ) = ℓ + ℓ’
n n n
La suite (Un Vn), produit des suites (Un) et (Vn) converge vers ℓ ℓ’
Si lim Un = ℓ et lim Vn = ℓ’ alors lim (Un Vn ) = ℓ ℓ’
n n n
Alors on a : lim Vn = ℓ
n
Exemple :
sin( 𝑛)
1) Etudions la convergente de la suite (Un) définit par : Un =
𝑛
−1 sin( 𝑛) 1
On sait que : -1 sin(n) 1 donc : 𝑛
𝑛 𝑛
−1 1
Or lim = lim 𝑛 = 0
𝑛
n n
sin( 𝑛)
Et par conséquent : lim =0
𝑛
n
(−1)𝑛
2) Etudions la convergente de la suite (Un) définit par : Un =
𝑛2
−1 (−1)𝑛 1
On sait que : -1 (-1)n 1 donc : 𝑛2 𝑛2
𝑛2
−1 1
Or lim 𝑛 2
= lim 𝑛 2
=0
n n
(−1)𝑛
Et par conséquent : lim =0
𝑛2
n
Alors les deux suites sont convergentes (Un) et (Vn) et ont la même limite.
Exemple :
1 1 1 1 1
Montrer que les suites (Un) et (Vn) définies par : Un = 0! + 1! + 2! + … + 𝑛! et Vn = Un + 𝑛!
sont adjacentes ?
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Un+1 – Un = 0! + 1! + 2! + … + 𝑛! + (𝑛+1)! - 0! - 1! - 2! - … - 𝑛! = (𝑛+1)! > 0
Donc les suites (Un) et (Vn) sont adjacentes et ont la même limite.
Les suites arithmétiques et géométriques sont des cas particuliers de suites définies par
relation de récurrence.
𝑏
Donc si |a| < 1 lim Un = 1−𝑎
n
I. Définition
Soit (Un) une suite d’éléments réels,
On appelle suite des sommes partielles de (Un), la suite (Sn),
n
Avec : Sn = U0 + U1 + . . . + Un = Uk
k 0
La limite de Sn est appelée série de terme général Un, cette série est notée :
(Sn)nIN = lim Sn = Un = Un
n n 0 n 0
=
a(n+1) si q=1
On remarque ainsi que lim Sn existe si et seulement si |q| < 1. Dans ce cas la série
n
aq n 1 𝑎
géométrique converge et on a : lim Sn = = a 1−𝑞 = 1−𝑞
n n 0
II. Propositions
Proposition 1 :
n 0 1
De plus si elles convergent, on a : Un =
n 0
Un +
n 0
Un
nn0
Proposition 2 :
Preuve.
1) Posons ℓ = Un
n 0
= lim Sn = lim Sn-1
n n
Remarque :
(Un Vn ) =
n 0
Un +
n 0
Vn
n 0
Un = Un
n 0 n 0
Remarque :
1) Si la série de terme général Un + Vn converge cela n’implique pas que les séries de terme
général Un et Vn convergent.
Par exemple :
1 1
La série de terme général Un= 𝑛 - 1 et celle de terme général Vn = 1 - 𝑛+1
Puisque lim Un = -1 ≠ 0
n
et lim Vn = 1 ≠ 0, alors les séries ( Un ) et ( Vn ) divergent
n
1 1 1 1 𝑛+1−𝑛 1
Pourtant : Un + Vn = 𝑛 – 1 + 1 - =𝑛- = 𝑛(𝑛+1) = 𝑛(𝑛+1)
𝑛+1 𝑛+1
1
Nous avons vu que la série de terme général Un + Vn = 𝑛(𝑛+1) converge.
2) Si les séries de terme général Un et Vn sont divergentes, alors on ne peut rien dire pour la
série de terme général Un + Vn.
Une série ( Un ) est dite série à termes positifs si Un ≥ 0 pour tout n IN.
Remarque :
1. Les séries ( Un ) vérifiant Un ≥ 0 pour n ≥ n0 sont aussi appelées séries à termes positifs
2. Si une série ( Un ) est à termes positifs, la suite des sommes partielles (Sn)n est
En effet, Sn – Sn−1 = Un ≥ 0.
Ainsi Sn ≥ Sn−1 alors (Sn) croissante, donc pour qu’elle soit convergente il faut et il suffit
qu’elle soit majorée.
Remarque :
Telles que : n ≥ N, Un ≤ Vn :
ln 𝑛 1 1 1 1
0 A donc , or la série (∑ 𝑛) est une série de Riemann divergente
𝑛 𝐴 𝑛 ln 𝑛
1
Donc la série (∑ ln 𝑛) est divergente
Remarque :
𝑈𝑛
On suppose que lim 𝑉𝑛 = ℓ, ℓ≠0 et ℓ ≠ +∞. Alors les deux séries sont de même nature.
n
Exemples :
1
𝑈𝑛 ln(1+ 𝑛) ln(1+𝑛)
2
On a lim = =1 (puisque = 1)
𝑉𝑛 lim 2𝑛 lim 𝑛
n n n 0
1
𝑈𝑛 ln(1+ )
𝑛
lim = =1
𝑉𝑛 lim 1
n n 𝑛
Or la série ( Un ) est une harmonique qui est divergente, donc il en est de même de la série
( Vn )
Théorème :
Soient ( Un ) et ( Vn ) deux séries à termes positives à partir d’un certain rang N, telles
n n 0
n n 0
Théorème :
1
pour IR n
n 1
converge si > 1 et diverge si ≤ 1
Preuve :
1
n
+∞ 1
est de même nature que ∫1 𝑑𝑥
𝑥∝
n 1
1
lim ln(x) – ln(1) = +∞ donc n
+∞ 1
Si = 1 alors ∫1 𝑑𝑥 = diverge
𝑥
x n 1
+∞ 1 1 1 +∞
Si ≠ 1 alors ∫1 𝑑𝑥 = [ ]
𝑥∝ −∝ +1 𝑥 ∝−1 1
1 1 1 1 1
= ( lim – 1∝−1) = −∝ +1( lim – 1)
−∝ +1 𝑥 ∝−1 𝑥 ∝−1
x x
1
n
1 +∞ 1 −1
si > 1, lim 𝑥 ∝−1
= 0 alors ∫1 𝑑𝑥 = −∝ +1 donc converge
𝑥∝
x n 1
Règle de Riemann
Théorème :
Un
𝑘
Si pour IR on a Un +∞
̃ ∝ avec k IR, alors converge > 1
𝑥
Exemple :
5
.Étudions la convergence de Un= 𝑛4 + 𝑛
Un
5 5 5
̃
Un= 𝑛(𝑛3 + 1) +∞ = , alors converge puisque 4 > 1
𝑛 𝑛3 𝑛4
Règle de d’Alembert
Théorème :
Un
n n 0
une série à termes positifs non nuls (à partir d’un certain rang n0) telle que :
𝑈𝑛+1
lim =ℓ
𝑈𝑛
n
Exemple :
1
.Étudions la convergence de n!
n 1
C’est une série à termes strictement positifs, on va pouvoir utiliser le critère de d’Alembert.
𝑈𝑛+1 𝑛! 𝑛! 1
= (𝑛+1)! = 𝑛!× (𝑛+1) = 𝑛+1
𝑈𝑛
𝑈𝑛+1 1
alors lim = lim 𝑛+1 = 0 <1
𝑈𝑛
n n
1
donc la série n!
n 1
converge.
Exemple :
n
1
Étudions la convergence de (3 )
n 1
n
C’est une série à termes strictement positifs, on va pouvoir utiliser le critère de cauchy.
𝟏 𝑛 𝟏
Soit Un = (3 + 𝒏)n , alors lim √𝑈𝑛 = lim (3 + 𝒏) = 3
n n
n
1
Donc la série (3 ) converge.
n
n 1
est convergente.
Théorème :
sin 𝑛
On considère la suite Un = n IN*
𝑛2
sin n
Etudions la série
n 1 n2
sin 𝑛 1
On a n IN* |sin n| 1 | | 𝑛2
𝑛2
1
Or la série n n 1
2
est une série de Riemann donc convergente
sin n
D’où d’après le critère de comparaison
n 1 n2
est convergente
sin n sin n
Et par la suite
n 1 n
2
est absolument convergente donc
n 1 n
2
converge
Exemple :
(1)
n
1 −1 1
La série est une série alternée : U1 = -1 ; U2 = 4 ; U3 = ; U4 = 16
n 2 9
n 1
Théorème :
lim Un = 0
n
(1)
n
(−1)𝑛 1
On considère la suite Un = |Un| = 𝑛∝
𝑛∝
La série Un est une série de Riemann avec 1 donc elle n’est pas convergente
(1)
n
D’où n 1 n
n’est pas absolument convergente
1 1 1
Or |Un| = 𝑛∝ alors |Un+1| = (𝑛+1)∝ |Un| = 𝑛∝ et lim Un = 0
n
Remarque :
Une série convergente mais non absolument convergente est dite semi-convergente.
(1)
n
Exemple : La série
n 1 n
avec 0 < 1 est une série semi-convergente
n
M IR / n IN : |
k 0
n
|≤M
lim n = 0
n
(1)
n
Appliquons ce théorème pour étudier la série
n 1 n
n = 𝑛 et n = (-1)n
1
Soit
n
On a : n IN* : |
k 1
n
| = | -1 + (-1) + 1 + …+ (-1)n-1 + (-1)n| ≤ 1
1
lim n = lim 𝑛 = 0
n n
Etudier la convergence de
La série Un
lim
?
Un = 0
Non
Un Divergente
n
Oui
Etudier ( Un )
Oui
( Un ) Converge ? Un Converge
Non
Un = n n ? Non
Voir si La série Un
Est alternée
Oui
Règle d’Abel
Les intérêts
Définition de l’intérêt
L’intérêt peut être défini comme la rémunération d’un prêt d’argent.
C’est le prix à payer par l’emprunteur au prêteur, pour rémunérer le service rendu par la mise
à disposition d’une somme d’argent pendant une période de temps.
Trois facteurs essentiels déterminent l’intérêt:
la somme prêtée,
la durée du prêt,
et le taux auquel cette somme est prêtée.
Il y a deux types d’intérêt: l’intérêt simple et l’intérêt composé.
I. Intérêts simples
L’intérêt simple se calcule toujours sur le principal. Il ne s’ajoute pas au capital pour porter
lui-même intérêt. L’intérêt simple est proportionnel au capital prêté ou emprunté.
L’intérêt simple concerne essentiellement les opérations à court terme (inférieures à un an).
Soit,
C : le montant du capital prêté ou emprunté en DH (valeur nominale)
t : le taux d’intérêt annuel (en % )
n : la durée de placement
I : le montant de l’intérêt à calculer en DH
V : la valeur acquise par le capital en DH (valeur future)
On a:
𝒕
I=C n
𝟏𝟎𝟎
Et
𝒕
V=C+I=C+C n
𝟏𝟎𝟎
𝒕
V=C(1+ n)
𝟏𝟎𝟎
Remarque :
Si la durée de placement est exprimée en mois, on aura :
𝒕 𝒏
I=C
𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟐
𝒏×𝒕 𝒏× 𝒕
I=C et V= C ( 1 + )
𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟐𝟎𝟎
Si la durée de placement est exprimée en trimestre, on aura :
𝒕 𝒏
I=C
𝟏𝟎𝟎 𝟒
𝒏×𝒕 𝒏× 𝒕
I=C et V= C ( 1 + )
𝟒𝟎𝟎 𝟒𝟎𝟎
Exemples :
1) Quel est l’intérêt d’un placement de 8525 DH au taux d’intérêt simple annuel de 8,75%
pendant 142 jours ?
142×8,75
I = 8525 = 294,23 DH
36000
3) Quel est le capital qui, placé au taux d’intérêt simple annuel de 6% pendant 45 jours,
rapporte 19,80 DH d’intérêts ?
45×6
I= C = 19,80
36000
Donc : C = 3520 DH
4) Quel est le capital qui, placé au taux d’intérêt simple annuel de 8,5% pendant 81 jours,
acquiert une valeur acquise égale à 5587,32 DH ?
81×8,5
V= C (1 + ) = 5587,32
36000
Donc C = 3520 DH
5) Au but de combien de jours un capital de 4320 DH, placé au taux d’intérêt simple annuel
de 5,75 % , acquiert-t-il une valeur acquise 4524,93 DH ?
𝑛 ×5,75
V= 4320 (1 + ) = 4524,93
36000
𝑛 ×5,75 4524,93
1+ =
36000 4320
Donc n = 297 jours.
6) Une somme de 10000 DH est placée sur un compte du 23 Avril au 9 Août au taux d’intérêt
simple annuel de 7 % :
a) Calculer le montant de l’intérêt produit à l’échéance.
b) Calculer la valeur acquise par ce capital.
c) Chercher la date de remboursement pour un intérêt produit égal à 315 DH.
Donc :
36000 × 315
n= = 162 jours
10000 ×7
Avril = 7
Mai = 31
Juin = 30
Juillet = 31
Août = 31
Septembre = 30
160
Octobre = 2
162
D’après la définition, le taux moyen de placement sera calculé par la résolution de l’égalité
suivante :
𝑪𝟏 × 𝒕𝟏 × 𝒏𝟏 𝑪𝟐 × 𝒕𝟐 × 𝒏𝟐 𝑪𝑱 × 𝒕𝑱 × 𝒏𝑱 𝑪𝟏 × 𝑻 × 𝒏𝟏 𝑪𝟐 × 𝑻 × 𝒏𝟐 𝑪𝑱 × 𝑻 × 𝒏𝑱
+ + …. + = + +…+
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎
J J
C
i 1
i
ti ni = C
i 1
i
T ni
J J
Ci ti ni = T Ci ni
i 1 i 1
Alors :
J
C
i 1
i
ti ni
T=
J
Ci 1
i
ni
Exemple :
Calculer le taux moyen de placement des capitaux suivants :
2000 DH placés à 3% pendant 30 jours, 3000 DH placés à 4% pendant 40 jours et 4000 DH
placés à 5% pendant 50 jours.
Lorsque les intérêts sont payés en début de période, on dit qu’ils sont précomptés ou
terme à échoir. Ils sont calculés sur le nominal, qui constitue la somme finale C et
retranchés du nominal pour déterminer la somme initiale ou mise à disposition. Etant
donné un nominal égal à C, on aura alors C’ = C – I, où C’ désigne la somme initiale.
Exemple :
a) Une personne à emprunté à intérêt post-compté la somme de 10 000 DH pour un an
au taux de 8%.
Quel est la somme que la personne doit recevoir et la somme qu’elle doit rembourser au
bout d’un an?
Réponse :
C= 10 000 V1 = C+ I
0 1 année
0 1 année
C t = C’ T
𝑛×𝑡 𝑛×𝑡
Or C’ = C – I = C - C =C(1- )
36000 36000
𝑛×𝑡
Alors : C t = C ( 1 - )T
36000
Donc :
𝑡
𝑇=
𝑛×𝑡
1 −
36000
Exemple :
Une personne place à intérêts simples précomptés la somme de
30000 DH pour une durée de 6 mois au taux de 10 %.
Quel est le taux effectif de ce placement ?
Solution :
𝑡 10
𝑇= 𝑛×𝑡 𝑇= 6×10 = 10,25%
1− 1−
1200 1200
0 1 2 n-1 n
Le tableau qui suit présente la méthode de calcul des intérêts et de valeur acquise à la fin de
chaque année :
La valeur acquise par le capital C0 à la fin de n périodes au taux i est donc donnée par la
formule suivante : Cn = C0 (1 + i)n
Exemple:
Soit un capital de 12600 DH placé au taux annuel de 7% (capitalisation annuelle).
La valeur acquise après 8 ans de placement est :
C8 = C(1+i)8 = 12600 (1,07)8 = 21649,14 DH
A l’inverse, lorsqu’on demande quelle somme il faut placer à intérêts composés pour obtenir,
après un certain temps de placement, un capital déterminé, alors cette opération est une
actualisation.
0 1 2 3
C0 (1,075)3 = 20000
C0 = 20000 (1,075)-3 = 16099,20 DH
16099,20 DH est la valeur actuelle, au taux annuel de 7,5%, d’un capital de 20000 DH
payable dans trois ans.
Exercice :
Une somme de 10000 DH est placée pendant 5 ans au taux annuel de 10%.
1) Quelle somme obtient-on à l’issue de ce placement ?
2) Si au bout de cette période de placement on souhaite obtenir 20000 DH, quelle somme
doit-on placer aujourd’hui ?
3) Si la somme placée aujourd’hui est de 10000 DH, après combien de temps disposera-t-
on d’une somme égale à 23580 DH ?
4) Si au bout de 5 ans la valeur acquise du placement est de 17821 DH à quel taux le
placement a été effectué ?
Solution :
1) Valeur acquise :
Cn = C0 (1 + i)n
C5 = 10000 (1 + 0,1)5 = 16105,100 DH
2) Valeur actuelle correspondante à une valeur acquise de 20000 DH.
Cn = C0 (1 + i)n
Donc : C0 = Cn (1 + i)-n
C0 = 20000 (1 + 0,1)-5 = 12418,426 DH.
3) Durée de placement
Cn = C0 (1 + i)n
ln(Cn) = ln(C0) + n ln(1+i)
Donc :
ln(𝐶𝑛 )− ln(𝐶0 )
n= ln(1+𝑖)
ln(23580)− ln(1000)
Alors : n = n = 9 ans
ln(1+0,1)
17821 1
i = (10000)5 -1 = 0,1225
i = 12,25%
Ainsi si :
𝑖
is : taux semestriel, alors is = 2
𝑖
it : taux trimestriel, alors it = 4
𝑖
im : taux mensuel, alors im = 12
i p p (1 i) 1
Preuve :
C0 (1+i) = C0 (1 +ip)p
1 + i = (1 +ip)p
p
(1 i) 1 i p
i p p (1 i) 1
Ainsi si :
Exemple:
Calculer le taux semestriel proportionnel et le taux semestriel équivalent pour i = 9 %.
𝑖 0,09
Taux semestriel proportionnel : is = = = 0,045 = 4,5%
2 2
On désigne sous le terme d’annuités des sommes payables à des intervalles de temps égaux.
Les versements sont donc périodiques ; la période peut avoir durée quelconque (année,
semestre, trimestre, mois) à condition toutefois de rester constante.
On utilise le terme « annuité » pour des versements qui ont lieu tous les ans et les termes
« semestrialité », « trimestrialité » et « mensualité » dans les autres cas.
Lorsque le montant de chaque versement périodique reste identique, l’annuité est constante.
Exemple :
Les loyers versés chaque mois par un locataire constituent une suite de mensualités
constantes.
Les annuités sont variables lorsque le montant de chaque versement est différent.
Exemple :
Les charges payées tus les mois au syndic de l’immeuble forment une suite de mensualités
variables
a a a
0 1 2 n-1 n
a (1+i)
a (1+i)n-2
a (1+i)n-1
Vn =
On appelle valeur actuelle d’une suite d’annuités constantes de fin de période, la somme des
annuités actualisées (V0) exprimée à la date origine.
a a a
0 1 2 n-1 n
a (1+i)-1
a (1+i)-2
a (1+i)-(n-1)
a (1+i)-n
V0 =
Si on note par:
V0 = la valeur actuelle par la suite des annuités
a = l’annuité constante de fin de période
n = le nombre de périodes (d’annuités)
i = le taux d’intérêt par période de capitalisation
Alors:
V0 = a(1+i)-1 + a(1+i)-2 + …..+ a(1+i)-n+1 + a(1+i)-n
V0 = a [ (1+i)-1 + (1+i)-2 + …..+ (1+i)-(n-1) + (1+i)-n ]
V0 = a (1+i)-1 [ 1+ (1+i)-1 + …..+ (1+i)-(n-2) + (1+i)-(n-1) ]
On a donc une suite géométrique de premier terme 1, de raison géométrique q = (1 + i)-1 et
comprenant n termes.
La formule devient donc:
1 − (1 + 𝑖)−𝑛
𝑣0 = 𝑎 (1 + 𝑖)−1
1 − (1 + 𝑖)−1
1 − (1 + 𝑖)−𝑛
𝑣0 = 𝑎
(1 + 𝑖) − 1
Alors :
1 − (1 + 𝑖)−𝑛
𝑣0 = 𝑎
𝑖
0 1 2 9 10 Trimestres
a a a a
0 1 2 n-1 n 1 2 p
Vn Vn+P ?
Soit Vn+p la valeur acquise de la suite des annuités constantes de fin de période exprimée p
périodes après le dernier versement.
Vn+p = Vn (1+i)p
(1+𝑖)𝑛 − 1
𝑣𝑛+𝑝 = 𝑎 (1 + 𝑖)𝑝
𝑖
Exemple :
Nous constituons un capital par 15 versements semestriels consécutifs de 10000 DH chacun.
Nous cessons nos versements, mais laissons le capital porter intérêts composés pendant 2 ans.
Calculer la valeur acquise 2 ans après le dernier versement. Taux annuel de capitalisation: 6%
V15 V19 ?
a a a a
V? V0
1−(1+𝑖)−𝑛
On a : 𝑣0 = 𝑎 𝑖
Et : V = V0 (1 + i)-p
Alors :
1−(1+𝑖)−𝑛
𝑉=𝑎 × (1 + i)−p
𝑖
x? V0
1 − (1 + 0,0825)−5
𝑥 = 16000 × (1 + 0,0825)−3 = 50032 DH
0,0825
Exercice :
Soit une suite de 7 mensualités constantes de 380 DH.
Déterminer la valeur, à intérêts composés au taux mensuel de 0,75%, de cette suite au
moment du versement de la troisième mensualité.
0 1 2 3 4 5 7 Mois
6
V?
(1,0075)3 − 1 1 − (1,0075)−4
𝑉= 380 × + 380 ×
0,0075 0,0075
3) combien faut-il verser d’annuités de 1200 DH, capitalisés au taux annuel de 6%, pour
constituer un capital de 10 000DH au moment du dernier versement.
Solution :
1)
a a a a
0 1 2 7 8 mois
100 000
(1,068)3 − 1
On a : V8 = 100 000 = a 0,068
0,068
Donc : a = 100000 1,69266113−1 = 9817,21 DH
a a a a
0 1 2 47 48 mois
100 000
(1,0065)48 − 1
On a : V48 = 100 000 = a 0,0065
0,0065
Donc : a = 100000 0,267 279 07 = 2431,91 DH
3)
0 1 2 n-1 n années
10 000
(1,06)𝑛 − 1
Vn = 10 000 = 1200 0,06
10 000 ×0,06
(1,06)n = 1 + = 1,5
1200
n ln(1,06) = ln(1,5)
ln(1,5)
Donc n = ln(1,06) = 6,958
0 1 2 n-1 n années
25 000
1− (1,001)−𝑛
V0 = 25 000 = 1803,1 0,001
25 000 ×0,001
(1,001)-n = 1 - = 0,86134989
1803,1
-n ln(1,001) = ln(0,86134989)
ln(0,86134989)
Donc n = - = 15
ln(1,001)
Il faut donc 15 mensualités de 1803,1 DH, pour rembourser 25 000 DH au taux mensuel de
1%.
a1 a2 an-1 an
0 1 2 n-1 n
an
a n-1(1+i)
a2 (1+i)n-2
a1 (1+i)n-1
Vn =
𝑉𝑛 = ∑ 𝑎𝑝 (1 + 𝑖)𝑛−𝑝
𝑝=1
Exemple :
Nous versons, en vue de constituer un capital, cinq annuités variables :
Le 1er janvier 2009 : 6 500 DH Le 1er janvier 2010 : 4 300 DH
Le 1er janvier 2011 : 8 600 DH Le 1er janvier 2012 : 7 200 DH
Le 1er janvier 2013 : 9 800 DH
Taux annuel : 4,5%
Calculer la valeur acquise au moment du versement de la dernière annuité ?
V13 = 6 500 (1,045)4 + 4 300 (1,045)3 + 8 600 (1,045)2 + 7200 (1,045) + 9800
V13 = 39 373,80 DH
V15 = 6 500 (1,045)6 + 4 300 (1,045)5 + 8 600 (1,045)4 + 7200 (1,045)3 + 9800(1,045)2
V15 = 42 997,17 DH
Solution 2 :
a1 a2 an-1 an
0 1 2 n-1 n
a 1(1+i)-1
a2 (1+i)-2
a n-1 (1+i)-(n-1)
an (1+i)-n
V0 =
𝑉0 = ∑ 𝑎𝑝 (1 + 𝑖)−𝑝
𝑝=1
Exemple :
Nous empruntons le 1er janvier 2009 une somme d’argent que nous engageons à rembourser
de la façon suivante :
Le 1er juillet 2009 : 8 400 DH
Le 1er janvier 2010 : 9 000 DH Le 1er janvier 2010 : 10 000 DH
Le 1er janvier 2011 : 10 500 DH Le 1er janvier 2011 : 13 000 DH
Taux annuel : 16,64%
Quel est le montant du capital emprunté ?
V0 = 8 400 (1,08)-1 + 9 000 (1,08)-2 + 10 000 (1,08)-3 + 10 500 (1,08)-4 + 13 000 (1,08)-5
V0 = 39 997,54 DH
Exemples :
Exemple 1 :
Une somme de 4 500 DH est placée sur un livret de caisse d’épargne durant 7
mois au taux mensuel simple de 3 %. Quel est l’intérêt acquis de ce placement ?
On a :
7 12
Intérêt = 4500 × × = 78,75 𝐷ℎ
12 100
Exemple 2 :
Une créance de nominal 1000 DH au 1er juin sera payée, au taux d'intérêt annuel
simple de 12 %, par traite le 31 août.
Quel est l’intérêt acquis de ce placement ?
La durée est :
Durée = 3 mois (1er juin au 31 août)
L’intérêt :
𝟑 𝟏𝟐
Intérêt = 1 000 x × = 30 DH
𝟏𝟐 𝟏𝟎𝟎
La traite :
Exemple 3 :
Quelle est la somme à prêter, au taux annuel simple de 5 %, pour me faire
rembourser 1000 DH dans 24 mois ?
On a :
𝒕
V = C × (1+ 24 )
𝟏𝟐
𝟓 𝟓
1000 = C × (1 + 24 × ) = C × (1 + 2 × ) = C × 1,025
𝟏𝟐×𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟎𝟎
Donc : C = = 909,09 DH
𝟏,𝟎𝟐𝟓
Exemple 4 :
Combien de moisfaut-il placer un capital de 30 000 DH, au taux annuel simple
de 8 %, pour qu’il rapporte 1 200 DH ?
On sait que :
𝒏 𝒕
Intérêt = C × × oùn : le nombre de mois, t : taux annuel en %
𝟏𝟐 𝟏𝟎𝟎
𝒏 𝟖 𝟑𝟎𝟎𝟎𝟎×𝟖
1 200 = 30 000 ( )( ) = × n = 200 × n
𝟏𝟐 𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟐𝟎𝟎
𝟏𝟐𝟎𝟎
n=
𝟐𝟎𝟎
n = 6 mois
Exemple 5 :
A quel taux annuel simple faut-il placer un capital de 20 000 DH pendant 6
mois pour qu’il rapporte 1 000 DH ?
On sait que :
𝟔 𝒕
1 000 = 20 000 ( )( ) = 100 × t
𝟏𝟐 𝟏𝟎𝟎
Donc : t = 10
𝒕
Taux = x100 = 10 %
𝟏𝟎𝟎
Exemple 6 :
Quel capital placé pendant 8 mois, au taux annuel simple de 8 %, rapporte 2000
DH ?
𝒏 𝒕
On a : Intérêt = C × ×
𝟏𝟐 𝟏𝟎𝟎
𝟖 𝟖
2 000 = C x ( ) x ( )
𝟏𝟐 𝟏𝟎𝟎
𝟐𝟎𝟎𝟎×𝟏𝟐𝟎𝟎
C=
𝟔𝟒
C = 37 500 DH
Exemple 7 :
Une somme de 2 500 DH est placée à intérêts composés, au taux annuel de 3 %,
sur un livret de caisse d’épargne.
Quel est le capital acquis au bout de 3 ans de placement ?
Exemple 8 :
Une somme de 5 000 DH vous sera remise dans 5 ans. Sachant que le taux de
placement est de 7 %.Quelle est la valeur de ce capital aujourd’hui ?
Exemple 9 :
Une personne a emprunté, à intérêts composés au taux annuel de 6%, un
montant de X DH pour une durée de 10 ans. À l’échéance il devra rembourser
150 000 DH.
Que est le montant X de cette somme ?
Exemple 10 :
5 annuités constantes, capitalisées au taux annuel de 10%, donnent une valeur
acquise, au moment du dernier versement, de 100 000 DH.
a a a a
0 1 2 4 5 mois
100 000
(1,1)5 − 1
On a : V5 = 100 000 = a
0,1
0,1
Donc : a = 100000 = 16 3797,74 DH
1,61051−1
Exemple 11 :
Une suite de 6 annuités est ainsi constituée :
2 annuités de 1 500 DH suivi de 2 annuités de 2 000 DH suivi de 2 annuités de
2500 DH.
V6 = 14 9433,915 DH
Christelle Baratay. « Mathématiques financières : Les points clés pour maîtriser les
calculs financiers en finance et en gestion de l'entreprise ». Éditeur : Gualino. 2019.
Impression Sijelamassa
9 darbe salam bene El maati mearka
Zaytoune - Meknès