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Licence 1
Tronc commun
Cours d’analyse : Chapitre 1 : Suites numériques
Ange P. Mayouma
Formateur et consultant en
Mathématiques d’aide à la décision
Mail : angemayouma@gmail.com
Chapitre 2
Suites numériques
I. Définitions
Définition 1
On appelle suite numérique réelle une application de N vers R
L’image d’un entier n est notée U n et la suite est notée ( U n ) et U n est le terme général.
U:N IR
n U(n) = U n
Définition 2 :
Une suite numérique peut être définie par la donnée de son terme général
en fonction de n
2n + 3
Exemple : Soit la suite ( U n ) définie par : Un =
n +1
Définition 3 :
Une suite peut être définie par la donnée des premiers termes et d’une relation de récurrence
liant deux termes consécutifs de cette suite.
c) Une suite est dite décroissante (respectivement strictement décroissante) si pour tout
entier n, U n +1 − U n ≤ 0 (respectivement U n +1 − U n < 0 )
Définition 5 :
Une suite monotone est une suite qui est soit croissante ou décroissante.
- Etape 2 : Hérédité
On suppose que la propriété est vraie au rang n
- Etape 3 : Incrémentation
On montrer que la propriété est aussi vraie au rang n + 1
-Etape 4 : Conclusion
Comme la propriété est aussi au rang n + 1, alors elle est vraie pour tout n
Solution
Pour n = 0 ,
Pour n = 1 ,
Supposons que la relation vraie au rang n, c’est-à-dire que
Montrons que la relation est aussi vraie au rang n+1
D’où
Comme la relation est aussi vraie au rang n+1, alors elle est vraie pour tout n.
Alors la suite ( U n ) est bornée.
Exemple
2 ; 5 ; 8 ; 11 ; 14 ; 17 ; 20 ; 23 ; 26 ; 29 ; 32 ; 35 sont les termes d’une suite arithmétique de
raison 3.
Exemple : 2 + 35 = 8 + 29 =11 + 26 = 14 + 23 = 17 + 20 = 37
Une suite ( ) est dite suite géométrique si pour tout n, il existe un réel q tel que
V. Convergence
V.1. Définition :
IV. Applications
IV.1. Taux de variation
Pour étudier l’évolution d’une fonction économique (y) dans le temps (t), on choisit en
général une unité de temps (année, mois, …), une origine des temps et on considère la suite
des valeurs de y : y1, y2 , ..., yn , ... aux dates t = 0, 1, 2, ..., n, .....
- On appelle taux de variation de y entre les dates n − 1 et n le rapport :
yn − y
n −1
rn =
y
n −1
Et on peut écrire :
yn = yn −1(1 + rn )
1/ n
y y
r = n −1 = n n −1
y0 y0
Le nombre r peut être exprimé en pourcentage.
Interprétation
- Si r < 0 alors le phénomène étudié est décroissant
- Si r > 0 alors c’est un phénomène de croissance
IV.2.Intérêts
Soit C0 un capital est placé pendant n périodes. Il produit un revenu appelé intérêt.
Notons I n l’intérêt produit et Cn la somme dont on dispose à la fin du placement. Alors I n
est proportionnel au capital placé. Soit i le taux d’intérêt pour 1 F et pour une période.
- On dira que l’intérêt est simple s’il est proportionnel à la durée du placement.
Dans ce cas, on a :
I n = nC0 i et
Et le capital à la fin de la période n est
Cn = C0 (1 + n i )
On dira que l’intérêt est composé, quand il est incorporé dans le capital à la fin de chaque
période.
Dans ce cas, on a :
Cn = C0 (1 + i ) n
Remarque :
- Pour les intérêts simples, la suite ( Cn ) est arithmétique
- Pour les intérêts composés la suite ( Cn ) est géométrique.
(1 + j )12 = 1 + i ou j = (1 + i )12 − 1 = n 1 + i − 1