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Exposé de mathématiques

“Les suites”

Sommaire:

1. Historique
A) Première apparition de la notion de “suite”
B) Cas concret d’utilisation par des mathématiciens (Fibonacci etc. )
C) Son utilité

2. Définition

3. Présentation des Suites Particulières


3.1) Suite arithmétique
A) Définition et propriétés
B) Sens de variation et représentation graphique + limite
C) Somme des termes d’une suite arithmétique

3.2) Suite géométrique


A) Définition et propriétés
B) Sens de variation et représentation graphique + limite
C) Somme des termes d’une suite arithmétique

4. Exercice type (139 p.170)

I. Historique

A) Première apparition
Dès l’Antiquité, Archimède de Syracuse met en oeuvre une procédure itérative (qui se
répète) pour trouver une approximation du nombre π . Pour cela, il encadre le cercle par des
polygones inscrits et circonscrits possédant un nombre de côtés de plus en plus grand afin
de se rapprocher le plus du périmètre d’un cercle. Par ce procédé, Archimède donne
naissance sans le savoir à la notion de suite numérique lui permettant de se rapprocher du
nombre π . Il utilisera plus précisément une suite défini par récurrence.

B) Cas concret d’utilisation


Cette notion de suite sera utilisée par la suite au XIIIe siècle par Leonardo Fibonacci, un
mathématicien italien travaille avec une suite de nombre entiers ou chaque terme est la
somme des 2 termes qui le précèdent : c’est la très célèbre suite de Fibonacci.
Cela donnera naissance à la spirale Fibonacci qui sera d’un grand intérêt puisqu’on la
retrouvera souvent dans la nature mais aussi dans l’art (photos exemple)

Au XVIIe siècle, des méthodes semblables sont utilisées pour résoudre des équations de
façon approchée pour des problèmes de longueurs d’aires etc. tel que Bernoulli ou encore
Newton.
C) Son utilité
Encore aujourd’hui, les suites sont très utiles puisqu’elles servent dans l’économie par
exemple. Les placements financiers avec taux d’intérêts ou les prêts bancaires sont
modélisés par des suites géométriques.
Dans l’informatique, amortissement (perte de valeur / obsolescence) des outils numériques

II. Définition

Tout d’abord une suite est en quelque sorte un liste infinie de nombre réels numérotés à
l’aide d’entier naturel.

Exemple pour introduire la notion de suite :

On considère la suite u de nombre paires : 0; 2; 4; 6; 8; etc Ici u est le nom de notre suite
Cette liste de nombre est une suite numérique. Le terme initial de la suite est 0 que l’on écrit
u0 =0. Donc il correspond à u p . Ainsi le second terme est u1=2 . Le troisième terme est u2=4
etc.

On peut donc définir une suite de la façon suivante :

Def : Une suite numérique u est une fonction, définie pour tous les entiers naturels n à partir
d’un entier naturel p, qui à tout entier naturel n ≥ p, associe un nombre réel u(n) ou un .
u :n →u n
Pour tout entier k ≥ p, on dit que uk est le terme de rang (ou d’indice) k.
u p est le terme initial de notre suite.

Quelques éléments en plus à noter :


Si n est un entier naturel quelconque, le terme initial de la suite est u0 mais s’il s’agit d’un
entier naturel non nul, le terme initial de la suite est u1.
Ensuite, une suite numérique comme vu précédemment se note u mais peut aussi se noter
(U n ¿
Enfin, le terme qui suit un est un +1 et celui qui le précède est un−1.

Ensuite comme vous l’avez vu avec Elsa et Selena, il existe 2 façons de construire une suite
numérique : la définition d’une suite par la formule explicite et la définition d’une suite par
une formule de récurrence.

Mais nous allons ici nous intéresser à 2 types de suites particulières, les suites
arithmétiques et les suites géométriques.

III. Présentation des suites particulières

1) Les suites arithmétiques


A) Définition + Propriété
Def : Une suite est arithmétique lorsque, à partir de son terme initial, on passe d’un terme
quelconque au terme suivant en ajoutant toujours le même nombre réel appelé la raison de
la suite.
Une suite arithmétique (U ¿¿ n)¿ de terme initial U 0 et de raison r est définie sur N par la
relation de récurrence : U n +1=U n + r.

Exemple:

Soit (U n ) la suite des entiers multiples de 5:


0-5-10-15-20-...
A partir de 0, on passe d’un terme au suivant en ajoutant toujours le même nombre: 5. Ainsi,
(U n ) est une suite arithmétique de raison r = 5 et de terme initial U 0 =0.
Pour tout n ∈ N, on a la relation de récurrence:
U n +1=U n + 5.
La raison est positive, donc la suite est croissante.

Propriétés: Soit (U n ) une suite arithmétique de terme initial U 0 et de raison r. Pour tout entier
naturel n, on a U n ¿ U 0 + n x r.
Cette relation est la formule explicite du terme général de la suite.
(mettre l’illustration du cours du livre sur le pwp).

Exemple:

Soit U n la suite arithmétique des entiers multiples de 5.


Pour tout n ∈ N, on a:
U n ¿ U 0 + n x r = 0 + 5n = 5n
Le 100e multiple de 5 est donc:
U 99=¿ 5x99 = 495.

B) Représentation graphique + sens de variation + limite

Propriétés: Une suite arithmétique est:


-croissante si, et seulement si sa raison est positive;
-décroissante si, et seulement si sa raison est négative;
-constante si, et seulement si sa raison est nulle.

Exemple : Voire Pwp

Démonstration (facultatif) : Soit (U n ¿ une suite arithmétique de raison r. Alors pour tout n,
U n +1=U n +r soit U n +1−U n=r , le signe de U n +1−U n est donc celui de r d’où la conclusion
de la propriété.
Par ailleurs, les suites arithmétiques sont les suite (U n ¿ dont le terme général est de la
forme a × n+b . De telles suites sont représentées graphiquement par des points alignés sur
la droite d'équation y=ax+ b
Les suites arithmétiques permettent donc de modéliser des phénomènes d’évolution
linéaires à variations absolues constantes.

Limite :
Ainsi, si la raison est strictement positive, la limite est + ∞, si la raison est strictement
négative, la limite est −∞ et enfin si la raison est nulle, la suite est constante et converge
donc vers la constante.

C) Somme des termes d’une suite arithmétique

Propriété: La somme de n premiers entiers naturels non nuls est:


1+2+3+...+n = n(n+1)/2

Exemple:

La somme des 100 premiers entiers naturels non nuls est:


1+2+...+100 = 100 x (100+1)/2
= 5050

2) Les suites géométriques

D) Définition + Propriété

Def: Une suite est géométrique lorsque, à partir de son terme initial, on passe d’un terme
quelconque au terme suivant en multipliant toujours par le même nombre réel appelé raison
de la suite.
Une suite géométrique U n de terme initial U 0 et de raison q est définie sur N par la relation
de récurrence : U n +1=U n x q.

Propriétés: Soit (U n ) une suite géométrique de terme initial U 0 et de raison q. Pour tout
entier naturel n, on a U n ¿ U 0 x Q (puissance n).

Exemple:
On considère la suite (U n ) des puissances de 2:
1-2-4-8-16-...
A partir de 1, on passe d’un terme au suivant en multipliant toujours par 2. La suite (U n ) est
donc géométrique de terme initial U 0 = 1 et de raison q = 2.
Pour tout n ∈ N, on a la relation de récurrence:
U n +1=2 X U n
Pour tout >ou égal à 0, on a :
U n = U 0 × q puissance n= 1 × 2 puissance n = 2 puissance n
La 20e puissance de 2 est : U 19 = 2 puissance 19= 524 288
E) Représentation Graphique + sens de variation + limite

Propriété: Soit la suite de terme général q puissance n avec q > 0.


- Si q > 1 alors la suite (q puissance n) est croissante.
- Si 0 < q < 1 alors la suite (q puissance n) est décroissante.
- Si q = 1 alors la suite (q puissance n) est constante.

Une suite géométrique croissante ou décroissante est représentée graphiquement par des
points appartenant à une fonction de type exponentiel. Dans ces cas là, on dit que la
croissance (ou la décroissance) des termes d’une suites géométrique est exponentielle.

Propriété : (un ¿ est une suite géométrique positive de raison q et de premier terme non nul
u0
- Si q > 1 alors nlim u n=+∞
→+∞

- Si q = 1 alors nlim u n=u0


→+∞

- Si 0 < q < 1 nlim u n=0


→+∞

F) Somme des termes d’une suite géométrique

Propriété: Soit n un entier non nul et q un réel différent de 1.


1+q +q(puissance 2) +q(puissance 3) +...+q(puissance n) = 1-q(puissance n-1) / 1-q

Exemple:

Soit (U n ) la suite des puissances de 2 ci-dessus.


La somme des 20 premières puissances de 2 est :
S=1+2+2(puissance 2) +2(puissance 3) +...+2(puissance 19)
S=1-2(puissance 19-1) / 1-2
S= 1048575

IV. Exercice type

Exercice 139 page 170 => proposition (exercice que l’on fera au tableau)

Sources :
https://www.maths-et-tiques.fr/telech/SuitesESL.pdf
https://www.maths-cours.fr/cours/suites
https://www.kartable.fr/ressources/mathematiques/cours/les-suites/3912
https://iecl.univ-lorraine.fr/files/2020/12/2020-2021-Maths-L1-Cours-et-TD.pdf
https://mesmanuels.fr/acces-libre/9782017102106

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