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“Les suites”
Sommaire:
1. Historique
A) Première apparition de la notion de “suite”
B) Cas concret d’utilisation par des mathématiciens (Fibonacci etc. )
C) Son utilité
2. Définition
I. Historique
A) Première apparition
Dès l’Antiquité, Archimède de Syracuse met en oeuvre une procédure itérative (qui se
répète) pour trouver une approximation du nombre π . Pour cela, il encadre le cercle par des
polygones inscrits et circonscrits possédant un nombre de côtés de plus en plus grand afin
de se rapprocher le plus du périmètre d’un cercle. Par ce procédé, Archimède donne
naissance sans le savoir à la notion de suite numérique lui permettant de se rapprocher du
nombre π . Il utilisera plus précisément une suite défini par récurrence.
Au XVIIe siècle, des méthodes semblables sont utilisées pour résoudre des équations de
façon approchée pour des problèmes de longueurs d’aires etc. tel que Bernoulli ou encore
Newton.
C) Son utilité
Encore aujourd’hui, les suites sont très utiles puisqu’elles servent dans l’économie par
exemple. Les placements financiers avec taux d’intérêts ou les prêts bancaires sont
modélisés par des suites géométriques.
Dans l’informatique, amortissement (perte de valeur / obsolescence) des outils numériques
II. Définition
Tout d’abord une suite est en quelque sorte un liste infinie de nombre réels numérotés à
l’aide d’entier naturel.
On considère la suite u de nombre paires : 0; 2; 4; 6; 8; etc Ici u est le nom de notre suite
Cette liste de nombre est une suite numérique. Le terme initial de la suite est 0 que l’on écrit
u0 =0. Donc il correspond à u p . Ainsi le second terme est u1=2 . Le troisième terme est u2=4
etc.
Def : Une suite numérique u est une fonction, définie pour tous les entiers naturels n à partir
d’un entier naturel p, qui à tout entier naturel n ≥ p, associe un nombre réel u(n) ou un .
u :n →u n
Pour tout entier k ≥ p, on dit que uk est le terme de rang (ou d’indice) k.
u p est le terme initial de notre suite.
Ensuite comme vous l’avez vu avec Elsa et Selena, il existe 2 façons de construire une suite
numérique : la définition d’une suite par la formule explicite et la définition d’une suite par
une formule de récurrence.
Mais nous allons ici nous intéresser à 2 types de suites particulières, les suites
arithmétiques et les suites géométriques.
Exemple:
Propriétés: Soit (U n ) une suite arithmétique de terme initial U 0 et de raison r. Pour tout entier
naturel n, on a U n ¿ U 0 + n x r.
Cette relation est la formule explicite du terme général de la suite.
(mettre l’illustration du cours du livre sur le pwp).
Exemple:
Démonstration (facultatif) : Soit (U n ¿ une suite arithmétique de raison r. Alors pour tout n,
U n +1=U n +r soit U n +1−U n=r , le signe de U n +1−U n est donc celui de r d’où la conclusion
de la propriété.
Par ailleurs, les suites arithmétiques sont les suite (U n ¿ dont le terme général est de la
forme a × n+b . De telles suites sont représentées graphiquement par des points alignés sur
la droite d'équation y=ax+ b
Les suites arithmétiques permettent donc de modéliser des phénomènes d’évolution
linéaires à variations absolues constantes.
Limite :
Ainsi, si la raison est strictement positive, la limite est + ∞, si la raison est strictement
négative, la limite est −∞ et enfin si la raison est nulle, la suite est constante et converge
donc vers la constante.
Exemple:
D) Définition + Propriété
Def: Une suite est géométrique lorsque, à partir de son terme initial, on passe d’un terme
quelconque au terme suivant en multipliant toujours par le même nombre réel appelé raison
de la suite.
Une suite géométrique U n de terme initial U 0 et de raison q est définie sur N par la relation
de récurrence : U n +1=U n x q.
Propriétés: Soit (U n ) une suite géométrique de terme initial U 0 et de raison q. Pour tout
entier naturel n, on a U n ¿ U 0 x Q (puissance n).
Exemple:
On considère la suite (U n ) des puissances de 2:
1-2-4-8-16-...
A partir de 1, on passe d’un terme au suivant en multipliant toujours par 2. La suite (U n ) est
donc géométrique de terme initial U 0 = 1 et de raison q = 2.
Pour tout n ∈ N, on a la relation de récurrence:
U n +1=2 X U n
Pour tout >ou égal à 0, on a :
U n = U 0 × q puissance n= 1 × 2 puissance n = 2 puissance n
La 20e puissance de 2 est : U 19 = 2 puissance 19= 524 288
E) Représentation Graphique + sens de variation + limite
Une suite géométrique croissante ou décroissante est représentée graphiquement par des
points appartenant à une fonction de type exponentiel. Dans ces cas là, on dit que la
croissance (ou la décroissance) des termes d’une suites géométrique est exponentielle.
Propriété : (un ¿ est une suite géométrique positive de raison q et de premier terme non nul
u0
- Si q > 1 alors nlim u n=+∞
→+∞
Exemple:
Exercice 139 page 170 => proposition (exercice que l’on fera au tableau)
Sources :
https://www.maths-et-tiques.fr/telech/SuitesESL.pdf
https://www.maths-cours.fr/cours/suites
https://www.kartable.fr/ressources/mathematiques/cours/les-suites/3912
https://iecl.univ-lorraine.fr/files/2020/12/2020-2021-Maths-L1-Cours-et-TD.pdf
https://mesmanuels.fr/acces-libre/9782017102106