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Suites numériquesCours
Vocabulaire
Une suite numérique (u_n) est une succession de termes u_n où n est un entier
naturel.
Une suite numérique réelle est une fonction u qui à tout entier naturel n (ou tout entier
supérieur à un certain entier naturel n_0), associe un réel :
La fonction qui à tout entier naturel n associe son double est une suite. On a alors :
u:n\longmapsto2n
Dans ce cas :
u(0)=2\times0=0\\
u(1)=2\times1=2
u(2)=2\times2=4
u(3)=2\times3=6
Terme d'indice n
Soit n un entier naturel. Le terme d'indice n d'une suite (u_n) est u_n.
Dans ce cas :
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Le terme d'indice n de la suite est noté u_n ou u(n).
le terme vaut 25
l'indice est 5
u_{n+1} est le terme d'indice n+1, alors que u_n+1 est le terme de rang n augmenté de 1.
u_{n+1} = u_6 = 36
u_n+1 = u_5+1 = 25+1 = 26
Terme initial
Le terme initial d'une suite (u_n) est u_{n_0}, où n_0 est le premier entier tel que le
terme de la suite existe.
On considère la suite (v_n) définie, pour tout entier supérieur à 4, par v_n=\sqrt{n-4}.
Lorsqu'une suite u n'est pas définie pour tous les entiers naturels, on peut la noter
(u_n)_{n\geq n_0}, où n_0 est le premier indice de la suite. En particulier, lorsqu'une suite
n'est définie qu'à partir du terme n=1, on écrit (u_n)_{n\in\mathbb{N}^{\star}}.
Dans la majeure partie des cas, une suite est définie pour tout entier naturel n. Le terme
initial est alors u_0.
Définir une suite, c'est donner une formule permettant de calculer tous ses termes.
Une suite peut être définie de manière explicite (la valeur de chaque terme est
directement donnée) ou par récurrence (la valeur d'un terme est donnée en
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fonction du terme précédent). Elle peut également être définie par un algorithme,
ou par des motifs géométriques.
La définition explicite
Une suite est définie de manière explicite lorsque l'on connaît directement la valeur
de n'importe quel terme u_n en fonction de n.
Pour tout entier naturel n, on a u_n=f(n) où f est la fonction affine x\mapsto 2x-1.
Le calcul de chaque terme est direct. Par exemple, pour le terme d'indice 83 :
u_{83}=f(83)=2\times 83-1=165
Lorsqu'une suite est définie par récurrence, on ne peut pas calculer directement la
valeur du terme u_n en fonction de n. On sait uniquement calculer la valeur du
terme u_n en fonction de celui qui précède.
Une suite (u_n) définie par récurrence est donnée par son terme initial u_{n_0} et une
relation reliant chaque terme au terme suivant. On introduit alors une fonction f telle que :
\begin{cases}u_0=2\\\forall n\in\mathbb{N},u_{n+1}=2u_n-1\end{cases}
On a, pour tout entier naturel n, u_{n+1}=f(u_n) où f est la fonction affine x\mapsto 2x-1.
u_1=f(u_0)=f(2)=2\times 2-1=3
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u_2=f(u_1)=f(3)=2\times 3-1=5
u_3=f(u_2)=f(5)=2\times 5-1=9
etc.
Dans ce cas, pour calculer un terme de la suite, il faut avoir calculé au préalable le terme
précédent.
Une suite peut être définie par un algorithme. Dans ce cas, l'algorithme prend
comme entrée un entier naturel et renvoie un réel. L'entier naturel correspond à
l'indice de la suite et le réel à la valeur du terme correspondant.
Le programme suivant (écrit en langage Python) définit une suite sur \mathbb{N} :
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La définition par des motifs géométriques
Une suite peut également être générée par des motifs géométriques. On applique
alors la même transformation sur un motif géométrique donné.
Le flocon de Von Koch est une figure géométrique obtenue à partir d'un triangle
équilatéral par réitération d'une transformation appliquée à chaque côté de la figure.
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Si à chaque étape on associe le nombre de côtés de la figure, on définit une suite sur
\mathbb{N}.
c_0=3
c_1=12
c_2=48
c_3=192
etc.
Une suite peut être soit croissante (ses termes sont de plus en plus grands), soit
décroissante (ses termes sont de plus en plus petits). Si ce comportement fluctue,
on dit que la suite n'est pas monotone.
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Suite croissante
Soit la suite (u_n) définie pour tout entier naturel n supérieur à un entier n_0. (u_n) est
croissante si et seulement si :
On a :
Ainsi :
Soit la suite (u_n) définie pour tout entier naturel n supérieur à un entier n_0. (u_n) est
strictement croissante si et seulement si :
Suite décroissante
Soit la suite (u_n) définie pour tout entier naturel n supérieur à un entier n_0. (u_n) est
décroissante si et seulement si :
On a :
Ainsi :
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Soit la suite (u_n) définie pour tout entier naturel n supérieur à un entier n_0. (u_n) est
strictement décroissante si et seulement si :
Suite constante
Soit la suite (u_n) définie pour tout entier naturel n supérieur à un entier n_0. (u_n) est
constante si et seulement si :
Suite monotone
Une suite u est monotone lorsqu'elle est soit croissante, soit décroissante.
Pour représenter une suite définie de manière explicite, on place directement tous
les points A_n de coordonnées (n,u_n).
Soit u une suite définie à partir d'un certain rang n_0 par u_n=f(n) où f est une fonction
définie sur \left[n_0;+\infty\right).
Pour tout n\geq n_0, u_n est l'ordonnée du point de la courbe représentative de f
d'abscisse n.
Pour tout entier naturel n, u_n est donc l'ordonnée du point d'abscisse n de la courbe
représentative de f.
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Lorsqu'une suite est définie par récurrence, on ne connait pas directement toutes
les valeurs de u_n. Pour la représenter graphiquement, on doit placer les points un
à un, dans l'ordre, en utilisant la droite d'équation y=x.
Soit u une suite définie par récurrence à partir d'un certain rang n_0 par u_{n+1}=f(u_n),
où f est une fonction définie sur un intervalle incluant les valeurs des termes de la suite.
Pour tout n\geq n_0, u_{n+1} est l'ordonnée du point de la courbe de f d'abscisse u_n.
Pour tout entier naturel n, v_{n+1} est donc l'ordonnée du point d'abscisse v_n de la
courbe de f.
Pour visualiser un terme sur l'axe des ordonnées, il faut donc déjà avoir le précédent sur
l'axe des abscisses.
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Pour placer les différents termes de la suite sur l'axe des abscisses, on peut utiliser la
droite d'équation y=x qui permet de « ramener » sur l'axe des abscisses une valeur
obtenue sur l'axe des ordonnées. La droite d'équation y=x permet de « passer »
facilement d'un nombre qui est sur l'axe des ordonnées au même nombre sur l'axe des
abscisses.
Comme v_1=f(v_0), on a donc besoin de v_0 sur l'axe des abscisses pour pouvoir placer
v_1 sur l'axe des ordonnées.
La droite d'équation y=x permet de relier facilement les points de coordonnées (0;v_1),
(v_1;v_1) et (v_1;0) et ainsi de placer v_1 sur l'axe des abscisses.
II
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On étudie deux types de suites particulières : les suites arithmétiques (on passe
d'un terme au suivant en ajoutant toujours le même nombre) et les suites
géométriques (on passe d'un terme au suivant en multipliant toujours par le même
nombre).
Une suite arithmétique est une suite pour laquelle on passe d'un terme au suivant
en ajoutant toujours le même nombre réel r appelé raison. Une suite arithmétique
est monotone, et on peut calculer simplement la somme de ses termes
consécutifs.
Une suite arithmétique est définie par son premier terme u_0 et sa raison r. On
connaît alors sa relation de récurrence ainsi que la valeur de son terme général.
Suite arithmétique
Une suite \left( u_n\right) est dite arithmétique lorsqu'il existe un réel r tel que pour
tout entier naturel n pour lequel u_n est défini, on a :
u_{n+1}=u_n+r
\begin{cases}u_0=5\\\forall n\in\mathbb{N},u_{n+1}=u_n-2\end{cases}
Soit un livret avec un taux d'intérêt simple annuel de 5 %. On y place un capital de 100 €.
Tous les ans, les intérêts sont calculés sur ce capital de départ :
100\times \dfrac{5}{100}=5
u_0=100
u_1=105
u_2=110
etc.
u_{n+1}=u_n+5
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La suite (u_n) ainsi définie est donc une suite arithmétique de raison 5.
Si une suite \left( u_n\right) est arithmétique, la différence u_{n+1}-u_n entre deux
termes consécutifs est constante et est égale à la raison r :
Si \left( u_n\right) est une suite arithmétique de raison r, alors pour tous entiers naturels n
et p tels que n\geqslant p :
u_n=u_p + (n-p)\times r
Soit (u_n) une suite arithmétique de raison r=-6 telle que u_5 = 15. Alors :
Soit une suite u arithmétique de raison r définie à partir d'un entier n_0.
Soient n et p deux entiers tels que n\geq p\geq n_0. On peut donc écrire :
u_{p+1}=u_p+r
u_{p+2}=u_{p+1}+r
...
u_n=u_{n-1}+r
u_n+u_{n-1}+...+u_{p+2}+u_{p+1}=u_{n-1}+...+u_{p+1}+u_p+(n-p)r
Soit :
u_n=u_p+(n-p)r
Soit \left( u_n\right) est une suite arithmétique de raison r, définie pour n\geq0. On obtient
alors la définition explicite de \left( u_n\right) :
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L'écriture explicite d'une suite arithmétique est du type u_n=f(n) où f est une fonction
affine. Il n'y a que les suites arithmétiques qui vérifient cette propriété.
Une suite arithmétique est monotone. Elle est croissante si sa raison est positive,
et décroissante si sa raison est négative.
Soit \left( u_n\right) une suite arithmétique de raison r. \left( u_n\right) est croissante si, et
seulement si, r\geq 0.
En remplaçant r\geq 0 par r>0 dans la propriété précédente, on obtient une suite
strictement croissante.
Soit \left( u_n\right) une suite arithmétique de raison r. \left( u_n\right) est décroissante si,
et seulement si, r\leq 0.
En remplaçant r\leq 0 par r<0 dans la propriété précédente, on obtient une suite
strictement décroissante.
Soit \left( u_n\right) une suite arithmétique de raison r. \left( u_n\right) est constante si, et
seulement si, r= 0.
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La somme des termes consécutifs d'une suite arithmétique
On a également :
S=\sum_{k=1}^n (n-k+1)=n+(n-1)+...+2+1.
2S=\underbrace{(n+1)+(n+1)+...+(n+1)+(n+1)}_{n\text{ fois}}
Soit :
2S=n(n+1)
D'où
S=\dfrac{n(n+1)}{2}
Soit (u_n) une suite arithmétique de premier terme u_0 et de raison r. Alors, pour tout
n>n_0 :
On cherche à calculer :
S=\sum_{k=0}^{19}u_k=u_0+u_1+...+u_{18}+u_{19}
S=\dfrac{(u_0+u_{19})(19-0+1)}{2}
Or :
Ainsi :
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u_{19}=5+2\times19=43
Donc :
S=\dfrac{(5+43)(20)}{2}
S=480
L'expression de la somme des termes consécutifs d'une suite arithmétique u peut s'écrire
plus simplement en français :
Une suite géométrique est une suite pour laquelle on passe d'un terme au suivant
en multipliant toujours le même nombre réel q appelé raison. La monotonie d'une
suite géométrique dépend de la valeur de q, et on peut calculer simplement la
somme de ses termes consécutifs.
Une suite géométrique est définie par son premier terme u_0 et sa raison q. On
connaît alors sa relation de récurrence ainsi que la valeur de son terme général.
Suite géométrique
Une suite \left( u_n\right) est dite géométrique lorsqu'il existe un réel q tel que pour
tout entier naturel n pour lequel u_n est défini, on a :
u_{n+1}=u_n \times q
Si le premier terme d'une suite géométrique est nul, alors tous ses termes sont nuls.
Si la raison d'une suite géométrique est nulle, alors tous ses termes à partir du 2e
terme sont nuls.
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Soit (u_n) est une suite géométrique de raison q\neq 0 définie à partir d'un rang n_0,
avec u_{n_0}\neq 0. Pour tout n\geq n_0, on a :
\dfrac{u_{n+1}}{u_n}=q
Soit (u_n) est une suite géométrique de raison q\neq 0 définie à partir d'un rang n_0,
avec u_{n_0}\neq 0. Pour tout n\geq n_0, le taux d'évolution entre deux termes
consécutifs u_n et u_{n+1} est constant et égal à :
\dfrac{u_{n+1}-u_n}{u_n}=q-1
La raison d'une suite géométrique est le coefficient multiplicateur entre deux termes
consécutifs. Pour passer d'un terme au suivant, on le multiplie par la raison.
Ainsi, on a :
u_{0}=100
La suite (u_n) ainsi définie est une suite géométrique de premier terme u_{0}=100 raison
q = 1{,}0125 .
Si \left( u_n\right) est une suite géométrique de raison q, alors pour tous entiers naturels
n et p :
u_n=u_p\times q^{n-p}
Soit u une suite géométrique de raison q=3 telle que u_6 = 9. Alors :
Soit une suite u géométrique de raison q définie à partir d'un entier n_0.
u_{p+1}=u_p\times q
u_{p+2}=u_{p+1}\times q
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...
u_n=u_{n-1}\times q
Soit :
u_n=u_p\times q^{n-p}
En particulier, on peut écrire l'écriture explicite d'une suite lorsque l'on connaît son
premier terme et sa raison :
Soit (u_n) une suite géométrique de premier terme u_0 = 1 et de raison q=2. Alors on
connaît l'écriture explicite de (u_n) :
Soit q un réel non nul. Soit \left( u_n\right) la suite définie par :
(u_n) est de la forme q^n avec q=-1. (u_n) n'est donc pas monotone.
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(u_n) est de la forme q^n avec q=\dfrac{1}{2}.
Soit \left( u_n\right) une suite géométrique de raison q et de premier terme u_{n_0}.
(v_n) est une suite géométrique de premier terme v_0=5 et de raison q=\dfrac{1}{2}. On a
:
v_0\gt0, donc la suite (v_n) a le même sens de variation que la suite \left( \left(
\dfrac{1}{2} \right)^n \right).
0\lt \dfrac{1}{2} \leq 1 donc la suite \left( \left( \dfrac{1}{2} \right)^n \right) est
décroissante.
\sum_{k=0}^n q^k=1+q+...+q^{n-1}+q^n=\dfrac{1-q^{n+1}}{1-q}
On cherche à calculer :
S=\dfrac{1-\left( \dfrac{1}{2}\right)^{11}}{1-\dfrac{1}{2}}
S=\dfrac{1-\dfrac{1}{2^{11}}}{\dfrac{1}{2}}
S =2\left(1-\dfrac{1}{2^{11}}\right)
On note :
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S=\sum_{k=0}^n q^k=1+q+...+q^{n-1}+q^n
Alors :
qS=q\sum_{k=0}^n q^k=q+q^2+...+q^{n}+q^{n+1}
Par conséquent :
S=\dfrac{1-q^{n+1}}{1-q}
Soit (u_n) la suite géométrique de premier terme u_0=3 et de raison q=2. On cherche à
calculer :
S=\sum_{k=0}^{9}u_k=u_0+u_1+...+u_8+u_9
S=u_0\times\dfrac{1-2^{9-0+1}}{1-2}
S=3\times\dfrac{1-2^{10}}{-1}
S=-3 (1-2^{10})
L'expression de la somme des termes consécutifs d'une suite géométrique u peut s'écrire
plus simplement en français :
III
Les théorèmes concernant la limite d'une suite ne seront pas étudiés en classe de
première. On se contente de conjecturer la limite d'une suite à l'aide de l'étude de ses
termes u_n lorsque n devient grand.
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Soit (u_n) une suite définie à partir d'un rang n_0. Il y a trois conjectures possibles pour la
limite de la suite u :
Lorsque, dès que l'indice n est suffisamment grand, les termes u_n deviennent
aussi grands que l'on veut, on dit que la suite (u_n) tend vers +\infty et on note
\lim\limits_{n\to +\infty} u_n=+\infty.
Lorsque, dès que l'indice n est suffisamment grand, les termes u_n deviennent
aussi petits que l'on veut, on dit que la suite (u_n) tend vers -\infty et on note
\lim\limits_{n\to +\infty} u_n=-\infty.
Lorsque, dès que l'indice n est suffisamment grand, les termes u_n se rapprochent
de plus en plus réel \ell, on dit que la suite (u_n) tend vers \ell et on note
\lim\limits_{n\to +\infty} u_n=\ell.
En poursuivant, on obtient :
u_{100}=10000
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u_{500}=250000
etc.
Les termes u_n semblent devenir aussi grands que l'on veut dès que n est suffisamment
grand.
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