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Les suites numériques

1 Suite arithmétique

Une suite (un ) est arithmétique s’il existe un réel r tel que, pour tout n ∈ N :

un+1 = un + r

Le nombre r est la raison de la suite (un ) .

Propriété 1 :

 Terme général d’une suite arithmétique de premier terme p  :

Soit un une suite arithmétique de premier terme p et de raison r ; le terme général
de la suite un est :

un = up + (n − p)r

 Terme général d’une suite arithmétique de premier terme u0  :

Soit (un ) une suite arithmétique de raison r et dé nie à partir du rang p. Le terme
général de la suite (un ) est :

(un ) est :

un = u0 + nr

Propriété 2 :

 Somme des termes consécutifs d’une suite arithmétique :

(premier terme + dernier terme)

é
Somme des termes cons cutif s = (nombre de termes) ×
2

2 Suite géométrique

Une suite un est géométrique s’il existe un réel q tel que, pour tout n ∈ N 1nbsp;:

un+1 = un × q

Le nombre q est la raison de la suite un .

Propriété 1 :
  Terme général d’une suite géométrique de premier terme p :

Soit un une suite géométrique de premier terme p et de raison q. Le terme général de

la suite (un ) est :
n−p
un = up × q

 Terme général d’une suite géométrique de premier terme u0 1nbsp;:

Soit un une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q ; le terme général
de la suite un est :

n
un = u0 × q

Propriété 2 :

 Somme des termes consécutifs d’une suite géométrique :

Si q est la raison de la suite :

nombre de termes
(1 − q )
Somme des termes cons cutif s = 1 é er
terme ×
1−q

avec q la raison de la suite.

Théorème :

Soit q un nombre réel. On a alors les limites suivantes :

n
Si q > 1 alors lim q = +∞
n→+∞

n
Si −1 < q < 1 alors lim q = 0
n→+∞

n
Si q ≤ −1 alors q n’admet pas de limite.

3 Variations des suites numériques

a. Calculer le sens de variation d’une suite quelconque

La suite un est croissante si, pour tout entier n N :

un + 1 ≥ un

La suite un est décroissante si, pour tout entier n ∈ N  :

un+1 ≤ un

b. Propriétés sur la variation

1
Suite arithmétique :

Connaissant la raison r d’une suite arithmétique :

 si r > 0 la suite est strictement croissante ;

si r = 0 la suite est constante ;

si r < 0 la suite est strictement décroissante.

2
Suite géométrique :

Connaissant la raison q d’une suite géométrique :

si q < 0 la suite est alternée (donc ni croissante ni décroissante) ;

si 0 < q < 1 et u0 > 0 , la suite est décroissante ;

si 0 < q < 1 et u0 < 0 , la suite est croissante ;

si q = 0 la suite est constante ;

si q > 1 et u0 > 0 , la suite est croissante ;

si q > 1 et u0 < 0 , la suite est décroissante.

c. Convergence des suites monotones

 Suite majorée

Une suite (un ) est majorée s’il existe un nombre M tel que, pour tout entier naturel n,
un ≤ M .

M est appelé le majorant de (un ) .

Théorème de convergence des suites majorée :

Toute suite croissante majorée est convergente.

Par conséquent, croissante non majorée a pour limite +∞ .

Et plus généralement, si une suite un est croissante et admet pour limite l, alors,
pour tout n ∈ N , un ≤ l .

Suite minorée(( eche))

Une suite un est minorée s’il existe un nombre m tel que, pour tout n ∈ N , un ≥ m .

m est appelé le majorant de un .

Théorème de convergence des suites minorées :

Toute suite décroissante minorée est convergente.

Par conséquent, toute suite décroissante non minorée a pour limite −∞ .

Et plus généralement, si une suite un est décroissante et admet pour limite l, alors,
pour tout n ∈ N , un ≥ l .
 Suite bornée(( eche))

Une suite à la fois majorée et minorée est bornée.

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