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Suites
Introduction I
I Manipuler les suite arithmétiques, géométriques,
arithmético-géométriques
I Etudier des limites de suites dont on connait l’expression du
terme général
I Théorie : trouver des exemples et contre-exemples
Exemple 1 : Chaque jour on relève la température maximale à la
Source.
Exemple 4 :
√ √
Exercice : P3 = 3 2 3 , P4 = 2 2, P6 = 3.
Que pensez-vous de Pn lorsque n devient grand ?
⇒ Autre utilité des suites !
Définition suite
Représentation graphique
Monotonie de suites
Remarques :
- une suite peut n’être ni croissante , ni décroissante
- Si ∀ n ∈ N, un+1 > un , on dit que (un ) est strictement
croissante
- Si ∀ n ∈ N, un+1 < un , on dit que (un ) est strictement
décroissante
Suites majorées et bornées
Remarque : Parfois, une suite n’est définie qu’à partir d’un certain
rang k.
1
Exemple : un = n(n−1) est définie pour n ≥ 2.
Nous avons : u1 = r u0 , u2 = r 2 u0 , . . . , un = r n u0
1. Si r > 1, alors r n tends vers +∞ quand n tend vers l’infini.
Donc
I Si u0 > 0, un tend vers +∞
I Si u0 < 0, un tend vers −∞
2. Si −1 < r < 1, alors r n tends à 0 quand n tend vers l’infini.
Donc un tend vers 0. Exemple :
(
un+1 = 1/2 un
u0 = 1
(
vn+1 = −1/2 vn
v0 = 1
Suite géométriques II
3. Si r < −1, alors
un est "proche de +∞" pour n pair, n grand
( de −∞" pour n impair, n grand
un est "proche
un+1 = −2un
Exemple :
u0 = 1
4. Si r = 1 ? Si r = −1 ?
Suites arithmético-géométriques I
Une suite définie par
(
un+1 = a un + b
u0 donné
On dit que (un ) tens vers ` (quand n tend vers l’infini), ou que la
limite de (un ) est `.
Notations : lim un = ` ou un −→ `.
n→∞ n→∞
Limites finies II
Définition rigoureuse On dit que un −→ `, si quelle que soit la
n→∞
précision ε choisie (par ex. 1/10, 1/100, 1/1000 ...), il existe un
rang N(ε) tel que, si n ≥ N(ε), alors un est proche de ` à ε près.
n
Exemples : un = 23 + 2, un = (−1)n , un = n + 2,
n
un = − 21 + n1 , un = n+2
n+1 .
Limites finies III
Proprietés
i Si une suite a une limite, cette limite est unique.
ii Une suite convergente est bornée.
iii Convergence monotone : Une suite croissante(décroissante) et
majorée(minorée) est convergente.
Limites infinies
Définition On dit que un tend vers +∞ si, quel que soit le nombre
M choisi (aussi grand qu’on veut), à partir d’un rang N(M), on a
un ≥ M.
∀ M > 0, ∃ N(M) ∈ N :
n ≥ N(M) ⇒ un ≥ M
Définition On dit que un tend vers −∞ si, quel que soit le nombre
M choisi (aussi grand qu’on veut), à partir d’un rang N(M), on a
un ≤ −M.
∀ M > 0, ∃ N(M) ∈ N : n ≥ N(M) ⇒ un ≤ −M
Proprietés
i Une suite croissante qui n’est pas majorée tend vers +∞.
ii Une suite décroissante qui n’est pas minorée tend vers −∞.
Exemples...
Calculer des limites
Exemples :
un = 1 + n1 → 1, vn = √1 → 0+ . Donc un → +∞.
n vn
(−1)n
un = 1 + n1 → 1, vn = 1
n +
√
n
→ 0, mais le signe change. Donc
un
vn n’a pas de limite finie ou infinie.
Formes indéterminées (F.I.)
I On suppose un → `, vn → +∞. Alors
→ +∞,
un + vn
+∞ si ` > 0
un vn = −∞ si ` < 0 , un /vn → 0
F.I. si ` = 0
I On suppose que un → +∞, vn → +∞. Alors :
un + vn → +∞ ; un vn → +∞ ; uvnn F.I. ; un − vn F.I.
Exemples :
un = n12 , vn = n, wn = 2n2 , zn = n3
un vn → 0, un wn → 2, un zn → +∞.
un = n 2 , vn = n, wn = n 3 , zn = n2 − 1, tn = n2 + (−1)n
un − vn → +∞, un − wn → −∞, un − zn → 1,
n
un − tn = (−1) n’a pas de limite.
Comparaisons
On suppose un → `, vn → `0 , ∀ n ∈ N un ≤ vn . Alors
` ≤ `0 .
En particulier, si vn = a (suite constante), alors ` ≤ a.
Soient a, b > 0.
I nb e −an → 0 (Donc nb r n → 0, si |r | < 1)
a
I nb e −n → 0
I n−b (ln n)a → 0
De façon générale, "l’exponentielle l’emporte sur la puissance, la
puissance l’emeporte sur le logarithme".
Quelques "trucs" I
Factoriser par le plus grand terme
n
n n n
2
· 3} − 3| {z
2| {z · 2} = |{z}
3 2 − 3 → +∞
3
&+∞ &+∞ &+∞ | {z }
&0
%+∞
z }| {
12n2 + 3n n2 12 + 3/n
3
= 3 →0
n + 1 n 1 + 1/n3
|{z}
| {z } | {z }
&+∞ &0 &12
%1
z }| {
n + 3(−1)n n 1 + 3(−1)n /n
= →1
n + cos n n 1 + (cos n)/n
| {z }
&1
Quelques "trucs" II
Quantité conjuguée
√ √ √ √
√ √ ( n + 2 − n + 1)( n + 2 + n + 1)
n + 2− n + 1 = √ √
| {z } | {z } n+2+ n+1
&+∞ &+∞
(n + 2) − (n + 1) 1
=√ √ =√ √ →0
n+2+ n+1 n+2+ n+1
| {z }
&+∞
Passer au logarithme
√ √
un = nn e −n n− n
,ln(un ) = n ln(n) − n − n ln(n)
√
ln(un ) = n ln(n) 1 − 1/ ln(n) − 1/ n → ∞
| {z } | {z }
&+∞ &1
Donc un → +∞.
Sous-suites
Il est parfois utile de ne considérer que certains termes de la suite.
Par exemple les termes pairs, ou impairs, ou multiples de 4... On
parle alors de sous-suite.
Proposition
Si un → `, alors toutes les sous-suites de (un ) convergent aussi vers
`.
Preuve : Pouvez-vous le démontrer par un raisonnement par
l’absurde ?
Définition
Un réel β est un majorant de A si ∀x ∈ A , x ≤ β.
Un réel α est un minorant de A si ∀x ∈ A , x ≥ α.
Exemple :
A =]a, b[, alors b majorant de A, et a minorant de A
Soit B =]a, +∞[, alors B n’a pas de majorant.
Définition
Le plus petit des majorants de A est dit la borne supérieure : sup A:
M ≥ x, ∀ x ∈ A; ∀ ε > 0, ∃ x ∈ A : M − ε < x
Le plus grand des minorants de A est dit la borne inférieure : inf A:
m ≤ x, ∀ x ∈ A; ∀ ε > 0, ∃ x ∈ A : m + ε > x
Définition :
Le maximum, MA = max A, est un majorant de A appartenant à
A:
MA ∈ A
∀x ∈ A , x ≤ MA
mA ∈ A
∀x ∈ A , x ≥ mA