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LES BASES DE LA LIAISON

CHIMIQUE
CHAPITRE 2

1
Introduction

Molécule = édifice résultant de liaisons entre atomes.

L’atome est constitué de particules élémentaires:


Les leptons (électrons, mésons …) de masse faible
Les baryons (protons, neutrons …) de masse plus élevée.

Charge Masse
Electrons - e = -1,6 10-19 C 9,1.10-31 kg

Remarque : à chaque particule est associée une antiparticule.


Electron / positon, proton / anti-proton.

1 Atome = 1 noyau atomique + des e-


2
I . Le noyau atomique

Le noyau d'un atome est une association de nucléons à savoir principalement :

Charge Masse
Protons +e = 1,6 10-19 C 1,6726.10-27 kg
1,6749.10-27 kg
Neutrons 0
~ masse du proton

Z électrons
Dans le schéma simplifié, pour l'atome neutre
(à l'exclusion des ions)
Z électrons vont graviter autour du noyau.

Nous étudierons plus loin la façon avec Noyau


laquelle ces électrons s'organisent dans le
cortège électronique.
N neutrons Z protons 3
I . Le noyau atomique

Ecriture symbolique d’un atome : X = symbole de l’atome (Ex: C, O, H ..)

et sont des isotopes

Z = 6 (électrons et protons) Z = 6 (électrons et protons)


N = 6 Neutrons N = 8 Neutrons
A = Z+N = 12 A = Z+N =1 4 4
I . Le noyau atomique

Ecriture symbolique d’un atome : X = symbole de l’atome (Ex: C, O, H ..)

A A est le nombre de masse (masse molaire en g mol-1),


X
Z
Z est le numéro atomique; il donne le nom de l'élément chimique.

Avec A = Z + N

où Z = nombre de protons et N = nombre de neutrons

Un même élément, peut posséder plusieurs valeurs de N différentes :


ce sont des isotopes.

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II. Nucléons et désintégrations

Au delà de Z = 30 les isotopes stables contiennent un nombre de neutrons


plus élevé que celui des protons : N > Z.

Plus le nombre de protons augmente et plus le nombre de neutrons


devra augmenter à son tour, afin que le nucléide soit stable,

L’augmentation du nombre de neutrons induit un effet de dilution des


charges. Cet effet de dilution réduit les forces de répulsion entre les
protons et stabilise le noyau.

Si le nombre de protons devient trop élevé (Z > 84), l’effet de dilution des
charges devient inefficace et il n’existe plus de noyaux stables.
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II. Nucléons et désintégrations

Les forces nucléaires (qui diffèrent des forces électrostatiques de Coulomb)


entre les nucléons génèrent des phénomènes de stabilité/instabilité entre
les nucléons,

Les phénomènes d’instabilité entre les nucléons  fissions spontanées /


désintégrations, qui dépendent du rapport nombre de neutron / nombre de
proton (N/Z).

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II. Nucléons et désintégrations

Il existe différents types de désintégrations :


𝑵 Particules émises
𝒁
𝑵
É𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝜷− 𝒕𝒓𝒐𝒑 é𝒍𝒆𝒗é 𝜷− = é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒐𝒏 𝟎
−𝟏𝒆
𝒁
𝑵
É𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝜷+ 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒇𝒂𝒊𝒃𝒍𝒆 𝜷+ = 𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒓𝒐𝒏 +𝟏𝟎𝒆
𝒁
É𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝜶 𝑮𝒓𝒐𝒔 𝒏𝒐𝒚𝒂𝒖𝒙 𝜶 = 𝟒𝟐𝑯𝒆
particule α = noyau d’hélium
De manière générale, une désintégration est soumise au principe de la
conservation de masse et de la conservation de charge :
Rien ne se perd, rien ne se crée (spontanément), tout se transforme 8
II. Nucléons et désintégrations

𝑨 𝑨 𝟎 −
𝒁𝑿 → 𝒁+𝟏𝒀 + −𝟏𝒆 É𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝛽 (𝑏ê𝑡𝑎 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠)

𝑨 =𝑨 +𝟎 Conservation de la masse
𝒁 =𝒁+𝟏−𝟏 Conservation de la charge

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II. Nucléons et désintégrations

𝑨 𝑨 𝟎 +
𝒁𝑿 → 𝒁−𝟏𝒀 + +𝟏𝒆 É𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝛽 (𝑏ê𝑡𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠)

𝑨 =𝑨 +𝟎 Conservation de la masse
𝒁 =𝒁−𝟏+𝟏 Conservation de la charge

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II. Nucléons et désintégrations

𝑨 𝑨−𝟒 𝟒
𝒁𝑿 → 𝒁−𝟐𝒀 + 𝟐𝑯𝒆 É𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 α (𝑎𝑙𝑝ℎ𝑎 )

𝑨 =𝑨−𝟒 +𝟒 Conservation de la masse


𝒁 =𝒁−𝟐+𝟐 Conservation de la charge

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II. Nucléons et désintégrations

3 exemples de réactions de désintégration :

14 C  147N + 0 e (β-) 𝑨 𝑨 𝟎
6 -1 𝒁𝑿 → 𝒁+𝟏𝒀 + −𝟏𝒆

𝑨 𝑨 𝟎
 𝒁𝑿 → 𝒁−𝟏𝒀 + +𝟏𝒆
11 C 11 B + 0 e (β+)
6 5 +1

226 Ra  22286Rn + 42 He (α) 𝑨 𝑨−𝟒 𝟒


88 𝒁𝑿 → 𝒁−𝟐𝒀 + 𝟐𝑯𝒆

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III. La radioactivité

L’activité A d’un radioélément

On définit par l’activité d’un radioélément le nombre de


désintégrations par secondes noté d.p.s.

Un élément radioactif (ou radioélément) se désintègre


toujours à la même vitesse appelée vitesse de
désintégration ou activité et notée a ou A.
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III. La radioactivité

L’activité A d’un radioélément


L’activité A d’un radioélément est proportionnelle au
nombre n d’atomes radioactifs non désintégrés au
temps t.
𝑑𝑛
𝐴=− =𝜆×𝑛
𝑑𝑡
l la constante de désintégration en s−1
l = est une constante de vitesse caractéristique du radioélément.
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III. La radioactivité

L’activité A d’un radioélément


Pourquoi – dn/dt ?
le nombre d’atomes radioactifs décroît au fur et à mesure qu’ils se
désintègrent
A l’instant t : on a n(t)
A l’instant t+e : on a n(t+e) avec n(t+e) < n(t)

- dn donne le nombre de désintégrations ou de particules émises


(positif) qui sont observées pendant le même temps
Le flux de particules émises est obtenu en divisant dn par le temps dt
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III. La radioactivité

Exploitation de la loi de radioactivité :

Sens physique :

La variation relative instantanée (dn/n) du nombre d’atomes


radioactifs est directement proportionnelle à l’intervalle de temps
observé
Ex de loi: chaque seconde, 1% des atomes radioactifs se désintègrent,
Ou, chaque heure, 10% des élèves bavards sont renvoyés de l’amphi… 16
III. La radioactivité

Exploitation de la loi de radioactivité :

La variation de hauteur entre le haut et le bas d’un escalier est


la somme de hauteur des marches.

Pour un élément radioactive :


La variation totale du nombre de moles est la somme (intégration)
des variations instantanées du nombre de moles du radioélément.
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III. La radioactivité

Exploitation de la loi de radioactivité :


On intègre entre le début et la fin de l’expérience:

 l’instant initial où on a t = 0 et n0 atomes radioactifs

 l’instant t où on attend n(t) atomes radioactifs (inconnu!)

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III. La radioactivité

Exploitation de la loi de radioactivité :

Décroissance
exponentielle

Loi de radioactivité 19
III. La radioactivité

Exploitation de la loi de radioactivité :


Prenons 100 atomes radioactifs. Imaginons que chaque seconde, 10% d’entre
eux se désintègrent (c’est-à-dire l = 10/100 par seconde = 0,1 s-1).
t = 0 et n0 = 100
t = 1 et n = 90
t = 2 et n = 81
t = 3 et n = 73…
t = 7 et n = 49 : la moitié a été consommée !
t = 14 et n = 25
t = 21 et n = 12 Toutes les 7 secondes, on perd la
t = 28 et n = 6 moitié des éléments radioactifs !
t = 35 et n = 3
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III. La radioactivité

Exploitation de la loi de radioactivité :


- 50%

On définit le temps T pour la moitié


- 50%
des atomes se sont désintégrés.
- 50%

- 50%

+ 7s

T ne dépend pas de n0 !!!


III. La radioactivité

Exploitation de la loi de radioactivité :

Démonstration:
III. La radioactivité

Exploitation de la loi de radioactivité :


La période radioactive ou temps demi-vie =
Temps T ou T1/2 au bout duquel la moitié des atomes présents
initialement est divisé par deux (n = n0 / 2)
et
T dépend des éléments : de 10-10 à 104 ans !
Elément Période
14 C 5720 ans (datation au carbone 14)
226Ra 1622 ans (radium)
Exemples : 32P 14,3 jours
18F 109 minutes (tomographie à émission de positon ou 23PET)
III. La radioactivité

Exploitation de la loi de radioactivité :


ln 2
𝑎 = 𝜆 × 𝑛 𝑒𝑡 𝜆 =
𝑇
en Bq 𝐵𝑒𝑐𝑞𝑢𝑒𝑟𝑒𝑙 𝑜𝑢 𝑑𝑝𝑠 désintégrations par seconde
Autre unité de l’activité a :
Curie = activité de 1 g de Radium 22688Ra
1 Curie = 3,7.1010 dps (désintégrations par seconde)
1 Curie = 3,7.1010 becquerel (Bq)
Elément Période
226Ra 1622 ans (radium)
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III. La radioactivité

Elément Période
226Ra 1622 ans (radium)

Calcul de la correspondance entre Curie et 𝑑𝑝𝑠 𝑠 −1


1 g de Radium 226 Ra 𝑎 =𝜆×𝑛
88
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 (𝑔) × 𝒩(𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝐴𝑣𝑜𝑔𝑎𝑑𝑟𝑜)
𝑛=
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
1 × 6,02 × 1023
= = 2,668 × 10+21 𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒𝑠 (𝑜𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒𝑠)
226
ln 2 0,693
𝜆= = =1,3548 × 10−11 𝑠 −1
𝑇 1622 × 365 × 24 × 3600
𝑎 = 𝜆 × 𝑛 = 1,3548 × 10−11 × 2,668 × 10+21 = 3,7 × 10+10 𝑑𝑝𝑠 𝑠 −1
1 𝐶𝑢𝑟𝑖𝑒 = 3,7 × 10+10 𝑑𝑝𝑠 𝑠 −1 25
IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

Découverte de l’électron = 1900


charge = -e = -1,6.10-19 C
masse = 9,1095.10-31 kg << masse des nucléons .
e-
Les électrons gravitent autour du noyau de l’atome :
L’électron qui gravite autour du noyau est soumis à 2 forces :
noyau
 La force centrifuge
 L’interaction électrostatique avec le noyau (+ et – s’attirent)
Problème :
D’après la théorie classique du rayonnement électromagnétique, l'atome crée un champ
électrique oscillant, c'est-à-dire une onde électromagnétique. Si l'atome perdait
continuellement de l'énergie sous forme électromagnétique :
 e- devrait retomber sur le noyau
 émission d’un rayonnement continu (ou spectre d'émission continu)
spectre d'émission continu : on passe d'une couleur à une autre sans interruption dans la succession des couleurs 26
Une onde électromagnétique possède une nature :

 ondulatoire : le rayonnement est caractérisé par une longueur d’onde


 corpusculaire : le rayonnement est constitué de photons (grains de lumière) :
1 photon a une énergie E = h.

Une radiation électromagnétique caractérisée par une :

 Fréquence  de l'oscillation périodique des champs en Hertz


 Longueur d'onde l, distance séparant deux maxima successifs : l = c/ en mètre
 Energie E inversement proportionnelle à la longueur d’onde : E = h.c/l = h en Joule

c = 2.99792458 108 m/s h = 6.6262 10-34 J.s


IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

L'expérience montre que les atomes émettent un rayonnement lorsqu'ils sont soumis à
une excitation (apport d’énergie).
Si on analyse plus précisément la lumière émise,
on observe un spectre discontinu ou spectre de
raies.

Seules certaines fréquences caractéristiques de


l'élément sont émises à l'exclusion de toute
autre.

Chaque élément possède ainsi un spectre


d’émission caractéristique, constitué de raies,
apparaissant dans le spectre lumineux à des
Spectre d’émission de certains éléments valeurs de fréquences bien déterminées.

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IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

Les spectres d’émission et d’absorption sont complémentaires !!!

Même phénomène physique a l’origine de l’absorption et de l’émission:


passage des électrons d’un état d’énergie à un autre.

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IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

Dans les atomes :


 Les niveaux d’énergie dans les atomes sont quantifiés

 L’énergie interne d’un atome ne peut prendre qu’une suite discrète de valeurs.

 La différence d’énergie entre deux niveaux d’énergie est proportionnelle à l’inverse de


la longueur d’onde d’absorption ou d’émission :

𝒉×𝑪
𝜟𝑬 = 𝑬𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍𝒆 − 𝑬𝒇𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆 =
𝝀
IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

L’émission ou l’absorption d’énergie par les électrons d’un atome s’effectue non pas en
continu (avec toutes les valeurs possibles)
Mais sous forme de quanta d’énergie tels que :

𝒉×𝑪
𝜟𝑬 = 𝑬𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍𝒆 − 𝑬𝒇𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆 =
𝝀

c = 2.99792458 108 m/s h = 6.6262 10-34 J.s

31
IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

Ce phénomène permet de mesurer les niveaux d’énergie électroniques de l’atome.

Cas de l’hydrogène :

32
IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

La relation fondamentale de la dynamique en mécanique classique ne peut pas


décrire correctement l’évolution de l’électron dans le temps.

Il faut donc introduire une équation fondamentale qui permet de donner une
description probabiliste et une densité de probabilité de présence de l’électron,

Cette équation décrit l'évolution dans le temps d'une particule et se substitue à la


relation fondamentale de la dynamique en mécanique classique.

Cette équation est l'équation de Schrödinger, établi par le physicien autrichien


Erwin Schrödinger en 1925

L’équation de Schrödinger permet de calculer les niveaux d’énergie de l’atome


d’hydrogène (1 proton + 1 électron) (PAS AU PROGRAMME DE L1…) :

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IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

L’équation de Schrödinger s’écrit sous la forme suivante PAS AU PROGRAMME DE L1 :

 2   2 ψ 1  ψ 1  2ψ  e2 
  (r ) (sin θ ) 2 
 ψ r , θ , φ  Eψ r , θ , φ
μ  r r sin θ θ θ sin θ φ  4πε0 r 
2 2
 2 r

ψ ( r , θ , φ)  R ( r )  (θ )   (φ)

Le concept est applicable à tous les atomes… mais la solution n’est pas analytique.
La résolution de l’équation de Schrödinger permet de trouver les orbitales atomiques
de l’atome.

Une orbitale atomique décrit le comportement de l’électron qui lui est associée
(énergie, probabilité de présence dans l’espace…).
34
IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

ψ ( r , θ , φ)  R ( r )  (θ )   (φ)

Cette équation fait intervenir ce qu’on appelle les nombres quantiques :


R dépend de n et l
 dépend de l et m
 dépend de m
n, l et m sont des entiers dans Z.
Une orbitale atomique (= une solution de l’équation de Schrödinger de
l’atome) est décrite par 3 nombres quantiques : n, l, m
Un électron dans une orbitale atomique sera décrit par 4 nombres
quantiques : n, l m et s
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IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

a) Le nombre quantique principal n

C’est un nombre entier n ≥ 1 : n = 1, 2, 3 …..

Le nombre quantique principal n définit le niveau d'énergie principal (lié à la distance entre
l’électron et l’atome)

Chaque n définit une « couche » (appelée K, L, M…) comprenant l’ensemble des électrons
dans des orbitales ayant la même valeur de n.

Chaque couche peut accueillir au maximum 2n2 électrons.


36
IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

b) Le nombre quantique secondaire ou azimutal l

C’est un nombre entier, compris entre 0 et n – 1:


l = 0, 1, 2… n-1
Il correspond au moment angulaire orbital de l'électron qui décrit l’énergie liée à la
rotation de l’électron autour d'un noyau.
Le moment angulaire est équivalent à un moment cinétique (angular momentum en
anglais)
e-
Il définit :

 les sous-couches électroniques des atomes (s,p,d,f…)

 la géométrie des orbitales. noyau


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IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

c) Le nombre quantique magnétique m e-

C’est un nombre entier, compris entre - l et + l


m = - l, … -1, 0, 1, … + l Il définit à l’orientation du moment ou
angulaire orbital de l'électron
= décrit la rotation de l’électron autour d'un noyau (= moment cinétique)
e-
Chaque sous-couche l électronique contient 2l + 1 orbitales atomiques
(nombre de valeur de m possibles pour un l de m

Toutes les orbitales ayant une même valeur de l ont la même énergie,
sauf si on a un champ magnétique: dans ce cas, l’énergie dépend aussi de m

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IV. Les électrons et le modèle quantique de l’atome

d) Le nombre quantique magnétique de spin s

Il décrit l’orientation du moment magnétique intrinsèque de l’électron

Le nombre s vaut +1/2 ou -1/2 (suivant la valeur de la projection du moment sur un axe
choisi)

Comme si l’électron tournait sur lui-même (« to spin » = tourner)

l'image de rotation d'électron sur lui même s'est révélée inexacte. 39

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