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INTERACTION –

PARTICULES –
MATIERE -
DÉTECTEUR
W. CHEICK YACINE SAWADOGO
Ingénieur biomédical, Manager de la santé sécurité et des
situations d’urgence
DÉTECTION
INTERACTION

PARTICULES
MATIÈRE
CONSTANTES UNIVERSELLES
INTRODUCTION
• Dans une description partielle de la nature, on considère qu'il y a deux types
d'éléments : La matière et le rayonnement. En physique, la matière est ce qui
compose tout corps ayant une réalité tangible, à l'échelle microscopique, la matière
est constituée par un assemblage des atomes, et chaque atome constitué d'un noyau
composé de nucléons (protons et neutrons) et d'un cortège d'électrons. La matière
peut exister sous trois états différents : solide, liquide et gazeux.
• Alors que le terme rayonnement est appliqué au mode de l'émission et de la propa-
gation de l'énergie dans l'espace. Les rayonnements peuvent être émis à partir de la
matière, comme les sources radioactives ou produits par des appareils électriques
(tubes à RX, accélérateurs de particules, générateurs de neutrons...). Les
rayonnements ne peuvent être détectés que grâce à leurs interactions avec la
matière.L'objectif de ce chapitre est de présenter les différents types de
rayonnement et de les classer selon leurs propriétés et leur effet sur la matière.
INTRODUCTION
Les rayonnements ne peuvent être détectés que grâce à leurs interactions avec la
matière : ils cèdent totalement, ou en partie, leur énergie et en subissent des
modifications
On peut classer ces rayonnements en deux types :
Rayonnements particulaires (masse non-nulle): Particules chargées: (électrons et
positons, protons) et particules non chargées: neutres (neutrons).
 Rayonnements électromagnétiques (masse nulle), sont de l’énergie pure : E = ℎv
Une autre classification est possible, selon l’ionisation :
 Rayonnements non - ionisants : les quantums d’énergie sont insuffisants pour
ioniser l’atome, ils peuvent cependant le faire passer dans un état d’énergie plus
élevé " atome excité"
• Rayonnements ionisants : Un rayonnement particulaire ou électromagnétique est
ionisant lorsqu'il est susceptible d'arracher des électrons de la matière
R
INTRODUCTION
Non - ionisants Électromagnétiques E<12.4 eV :
A
Onde radio, UV ,visible ,Infrarouge et
Y micro-onde
O
N
N
E Électromagnétiques E >12.4 eV : rayons X et y
Ionisants Particulaires: - Non chargés: (neutrons).
M Lourdes :(α , deutons et protons)
E - Chargés:
Lignés: (ē)
N
INTRODUCTION
Classification selon leurs effet sur la matière
La matière vivant est principalement constituée d' O,H,C et N. La moyenne des
énergie de liaison de la couche périphérique de ces atomes est de 12.4 eV.
Les rayonnement directement ionisants : qui sont en fais des particules chargées
qui transmettent l'énergie via les forces coulombienne .
Les rayonnement indirectement ionisants : qui sont électriquement neutres et qui
sont susceptibles de céder leur énergie à des particules chargées et ce sont ensuite
ces particules chargées qui vont ioniser la matière

Rayonnement directement ionisants (α, ē, ẞ-, ẞ+, électron Auger et deutons )

Rayonnement indirectement ionisants (X , y et neutrons )


GÉNÉRALITÉS
 Nucléides ( noyaux atomiques) : A
Les nucléides renferment les nucléons: les protons et les neutrons : X
Z
A: est le nombre de masse (le nombre de nucléons).
Z: est le nombre atomique (le nombre de protons).
N=A-Z : est le nombre de neutrons.

 Loi de conservation :
Dans toutes les réactions nucléaires, un noyau atomique est transformé, on observe
que les grandeurs suivantes sont conservées :
- la somme énergie - masse;
- le nombre de nucléons;
- la charge électrique;
- la quantité de mouvement;
- le moment cinétique .
TYPES DE RADIOACTIVITÉ
Désintégration α : A

Certains radionucléides lourds (N+Z > 200) émettent des particules alpha α
Z
A A-4 4

Z
X
Z-2
Y + 2
He Avec X = noyau père et Y = noyau fils

 Désintégration β- :
Dans radionucléides avec un surplus de neutrons (situés à gauche de la courbe de
stabilité),émettent un électron qui provient de la décomposition d'un neutron en un
proton et un antineutrino électronique suivant l’équation :
A A 0
β- :
Z
X
Z+1
Y + -1
e + 𝑣e
INTRODUCTION
 Désintégration β+ :
Les radionucléides avec trop de protons (à droite de la courbe de stabilité) émettent
un positron qui provient de la décomposition d’un proton en un positron, un
neutron et un neutrino électronique.
A A 0
β+ :
Z
X
Z-1
Y + 1
e + 𝑣e

Désintégration y :
• Après une transformation radioactive du noyau, le noyau fils est dans un état excité
(*) et se désexcite en émettant un (ou plusieurs) photons de haute énergie (rayon
gamma).
A A
Y* Y
+ y
Z Z
Exercice n°1
238
1) Par une206série de transformations radioactives, l’uranium U se transforme en
plomb Pb . Certaines étapes correspondent à une radioactivité α, les autres à une
92

82
radioactivité β-.
Ecrire l’équation-bilan globale et déterminer le nombre de particules α et β- émises.
235 1 140

2) Un noyau d’uranium 92 U bombardé par un neutron noté 0 n donne du 54


Xe

xénon et du strontium Sr dont le nombre de masse est 94.


• Ecrire l’équation-bilan correspondant à cette réaction nucléaire et déterminer le
nombre de charge du strontium ainsi que le nombre de neutrons formés
INTRODUCTION
Loi de décroissance radioactive:
𝑑𝑁
= −𝛌. 𝑑𝑡 𝑁 𝑡 = 𝑁𝑜. 𝑒 −𝛌𝑡
𝑁
Demi-vie T d'un radionucléide :
On appelle demi-vie T d’un radioélément le temps au bout de quel le nombre N a
diminué de moitié.
𝑁𝑜 −𝛌𝑡 𝑙𝑛2
𝑁 𝑡 = = 𝑁𝑜. 𝑒 𝛌=
2 𝑇
Activité d’une source radioactive : L’activité A d’une source radioactive est le
nombre de noyaux radioactifs qui se désintègrent par seconde donc :
− 𝑑𝑁
A= 𝐴 = 𝐴𝑜. 𝑒 −𝛌𝑡 𝐴 = 𝛌𝑁𝑜
𝑑𝑡
Unité = Becquerel
INTRODUCTION

Défaut de masse :
Les noyaux atomiques doivent leur cohésion à la force d’interaction forte entre
nucléons. Elle est de loin plus importante que les forces électriques répulsives.
Défaut de masse : On constate que la somme des masses des nucléons A composant
un noyau atomique est toujours supérieure à la masse du noyau A X .
Z
∆m = Zmp + (A - Z) mn - mx > 0
Pour disperser tous les nucléons du noyau, il faut donc fournir au noyau l'énergie
∆m.C² Cette énergie représente l’énergie de liaison EL du noyau : EL = ∆m.C²
MÉCANISMES D'INTERACTION DU
RAYONNEMENT GAMMA AVEC LA MATIÈRE
L'interaction du rayonnement y avec la matière se traduit dans la majorité des cas par
la production d'électrons énergétiques. Ces électrons transférant à leur tour l'énergie
au milieu par des processus d'ionisation la plupart des cas ce sont ces dernières
phénomènes qui rendent possible la détection du photon incident.
Même si on connaît un grand nombre de mécanismes d'interaction du rayonnement
y avec la matière, seulement trois types principales jouent un rôle important dans les
mesures du rayonnement :
Effet photoélectrique ;
Diffusion de Compton ;
La production de paires.
EFFET PHOTOÉLECTRIQUE
L'effet photoélectrique est l'émission d'électrons par la matière recevant
un rayonnement électromagnétique. Le photon incident transmet toute
son énergie Eph = hv à un électron i lié au noyau de l'atome cible avec
une énergie de liaison El.
Ec = Eph + Ei or Ei = - El donc Ec = Eph - El
 Si hv > Ei, l'électron de masse me sera éjecté de sa couche électronique
(ionisation de l'atome) avec une vitesse v. Selon le principe de la
𝟏 𝟐
conservation de l'énergie : 𝑬𝒄 = 𝒎𝒆 𝑽𝒆
𝟐
𝟏 𝟐
 Si l'atome est à l'état condensé, il faut écrire : 𝑬𝒄 − 𝑾 = 𝒎𝒆 𝑽𝒆 ou
𝟐
𝑾 est le travail d’extraction de l’électron de sa surface
EFFET PHOTOÉLECTRIQUE
• Il y a absorption totale du photon et ionisation de l’atome.
Électron (photoélectron) éjecté hors de l’atome avec énergie cinétique T
T = hν - El
EFFET PHOTOÉLECTRIQUE
Si l'énergie de photon est grande, il y a une grande probabilité, que le photo-
électron soit émis dans la même direction que le photon.
Le photoélectron peut interagir avec d'autres atomes du milieu, créant ainsi des
ionisations (secondaires).
Les radiations UV peuvent libérer uniquement les électrons périphériques de
l'atome.
Les RX peuvent arracher les électrons internes souvent les électrons de la couche K
et par conséquence : L'atome ionisé est suivie d'une réorganisation du cortège
électronique, il en résulte l'émission d'un autre photon (rayon X de fluorescence).
Parfois, pour des milieux de Z petit, le photon de fluorescence produit un nouvel
effet photoélectrique avec émission d'un électron c'est l'effet Auger .
DIFFUSION DE COMPTON
Le photon incident interagit (choc direct) avec des électrons faiblement liés. Ces
électrons sont considérés au repos car leur énergie de liaison ainsi que leur énergie
cinétique sont négligeables devant l'énergie du photon incident. Après le choc
‘’photon-électron‘’ :
 L'électron absorbe une partie de
l'énergie incidente du photon, et
éjecté avec une énergie cinétique
 Le photon est diffusé avec un
changement d'énergie et
changement de direction
(diffusion incohérente).

Il y a donc diffusion du photon


incident et ionisation de l’atome.
DIFFUSION DE COMPTON
𝒉
 La longueur d'onde du photon diffusé : λ’ = λ + (𝟏 − 𝒄𝒐𝒔 ϴ)
m0c

𝟏 𝟐
 L'énergie du photon diffusé : 𝑬𝒄 = 𝒎 𝑽
𝟐 𝒆 𝒆

 L'énergie cinétique communiquée à l'électron :


DIFFUSION DE COMPTON
• L'effet-Compton n'est possible que si l'énergie de photon incident hv
supérieur à l'énergie de liaison de l'électron El
• Lorsque l'énergie du photon incident croît, l'énergie importée par l'électron
Compton devient de plus en plus importante par rapport à celle du photon
diffusé.
• En cas de choc frontal ϴ = 180°, l'électron Compton est éjecté de la même
direction que le photon incident avec une énergie maximale , et les photons
diffusés sont réémis dans une direction proche de leur direction d'origine
avec une énergie minimale.
• Pour une diffusion tangentielle ϴ = 0°, le photon incident garde sa trajectoire
sans changement d'énergie.
LA PRODUCTION DE PAIRES
La création de paires (électron, positon) peut se produire pendant
l'interaction entre un photon très énergétique (hv > 1.022MeV) et le noyau.
Lorsque le photon passe au voisinage du champ électrique très intense du
noyau, il peut se matérialiser sous forme d'un électron e¯ et d'un positon e+
(apparition paires (e¯, e+)), comme conséquence :
- Le positon est rapidement annihile (dématérialisation) avec un électron du
milieu en donnant naissance à deux photons de 0, 511 MeV (qui vont être
absorbées par le milieu).

- L'électron , devient un électron libre de la matière uniquement s'il soumis


à l'agitation thermique.
COEFFICIENT D'ATTÉNUATION
 Coefficient linéique d'atténuation
Le nombre de photons qui disparaissent ( absorbés ou diffusés ) au cours de la
traversée d'une épaisseur dx de matériau est proportionnel à cette épaisseur.
 Nombre N de photons incidents
 La variation dN peut donc s'écrire 𝒅𝑵 = − μ. 𝑵. 𝒅𝒙
μ est un coefficient appelé coefficient d'atténuation linéique en cm-1
−μ𝒙
 La loi d'atténuation du nombre de photons s'écrit donc 𝑵 = 𝑵𝟎 е

 Coefficient massique d'atténuation


 Afin de pouvoir comparer plus facilement les propriétés d'atténuation des
différents matériaux, on définit également le coefficient massique d'atténuation
μ
= μ𝒎 . (𝑐𝑚2 𝑔−1 )
ϸ
Avec μ le coefficient linéique d'atténuation ϸ : la masse volumique du matériau
COEFFICIENT D'ATTÉNUATION
Couche de demi atténuation
On définit la couche de demi-atténuation ( ou CDA ) d'un matériau
comme l'épaisseur à traverser pour que le nombre de photons ( ou le flux
𝑵𝟎
de photons ) soit divisé par 2. Pour x = CDA, on a N =
𝟐
𝑳𝒏𝟐
Et on a à la fin : 𝐂𝐃𝐀 =
𝝁
LA PRODUCTION DE PAIRES
Le bilan d'énergie peut donc s'écrire : 𝒉𝒗 = 𝟐𝒎𝒆 𝑪𝟐 + 𝟐𝑬𝒎𝒆 𝒄
car l'électron et le positon se répartissent en effet de façon égale l’énergie
cinétique disponible
IMAGERIE NUCLÉAIRE
INTRODUCTION
Les trois éléments autour desquels s’articule l’imagerie en médecine
nucléaire sont :
 Les radiotraceurs, qui sont les substances utilisées pour étudier des
phénomènes physiologiques.

 Les détecteurs, qui enregistrent les signaux émis par les radiotraceurs.

 Le traitement de l’information, qui, à partir des signaux délivrés par les


détecteurs, conduit à des images caractérisant les phénomènes
physiologiques étudiés.
PRINCIPE DE L’IMAGERIE FONCTIONNELLE
La plupart des organes ont pour fonction la synthèse d’une substance
spécifique ou l’utilisation d’un substrat pour synthétiser une substance.
L’imagerie fonctionnelle va donc consister à :
Identifier le phénomène métabolique ou fonctionnel à étudier
Identifier un substrat caractéristique de la fonction métabolique ou
physiologique à étudier : ce substrat est le traceur
“Marquer” ce traceur à l’aide d’un marqueur qui www.ispits.net se prête
à une détection externe.
Déterminer le devenir du traceur dans l’organisme pour étudier ainsi la
fonction métabolique ou physiologique.
LES RADIOTRACEURS

• Les radiotraceurs sont des substances utilisées pour étudier des


phénomènes physiologiques.
• La fonction du radiotraceur est d’être témoin d’un phénomène
biologique.
• Pour être utilisable, un radiotraceur doit satisfaire un ensemble de
contraintes chimiques et physiques.
CONTRAINTES CHIMIQUES
 Le radiotraceur doit être stable (au sens chimique du terme) dans le sang (enzymes
protéolitiques)
 Le radiotraceur doit pouvoir être délivré au tissu cible
 L’adjonction du marqueur radioactif ne doit pas modifier les propriétés du
substrat considéré. Sa concentration doit donc être extrêmement faible,
généralement nanomolaire, pour que la présence du radiotraceur ne perturbe pas
le phénomène étudié.
La liaison entre le traceur et le marqueur doit être forte, pour éviter que le
marqueur se détache,
Le traceur doit rester attaché à sa cible après l’avoir rencontré, tandis que le traceur
n’ayant pas rencontré sa cible doit être éliminé le plus rapidement possible de la
circulation.
CONTRAINTES PHYSIQUES
 Ce rayonnement doit, d’une part, être détectable par des dispositifs externes de
détection et, d’autre part, ne pas être nocif pour l’organisme.
Parmi les trois types de rayonnement émis par des radionucléides (α, β et γ), seuls,
les rayonnements β + et γ sont utilisables pour l’imagerie en medécine nucléaire.
En effet, les α (noyaux d’Hélium) ont un libre parcours moyen de 0,03 mm dans les
tissus. Par conséquent, ces rayonnements ne s’échappent pas de l’organisme, et ne
peuvent pas être détectés par des dispositifs externes à l’organisme.
Les rayonnements β- ne peuvent traverser typiquement que quelques millimètres de
tissus avant d’être absorbés, et ne sont pas détectables par des détecteurs externes.
En revanche, les rayonnements β+, bien qu’ils ne parcourent pas un long chemin
dans l’organisme (de l’ordre de quelques mm), peuvent donner lieu à un signal
détectable.
CONTRAINTES PHYSIQUES
• Le positon s’annihile avec son antiparticule, l’électron, lors d’une réaction
d’annihilation, suite à laquelle les masses des deux particules sont converties en
énergie. Cette énergie apparaît sous la forme de deux photons d’annihilation, qui
partent dans des directions quasiment opposées.
Chacun photon à une énergie de 511 keV. Ce sont
• les deux photons de 511 keV émis « en coïncidence » qui peuvent être détectés, et
ainsi témoigner de l’émission d’un positon non loin de la ligne joignant les deux
photons détectés.
• Ces photons sont suffisamment pénétrants pour traverser l’organisme et se prêtent
bien à une détection externe
• Les radionucléides émetteurs de rayonnements γ sont donc largement utilisés pour
l’imagerie.
PÉRIODE DU RADIOTRACEUR
Définition: c’est la durée à l’issue de laquelle l’activité dans l’organisme est
divisée par deux à la fois par:
• L’effet de la décroissance radioactive
• L’élimination biologique
Cette période effective doit être ;
• Suffisamment longue pour permettre l’examen d’imagerie
• Suffisamment courte pour ne pas entraîner d’irradiations nocives du
patient et des problèmes de radioprotection
N = N0 exp(-λt) et T = ln2/ λ
PÉRIODE DU RADIOTRACEUR
La période effective Te du radiotraceur est fonction:
 à la fois de la période physique Tph du radionucléide (durée à l’issue de laquelle
l’activité du radionucléide est divisée par deux)

 et de la période biologique Tb du traceur (durée à l’issue de laquelle la quantité de


traceur présent dans l’organisme est divisée par deux, suite à l’excrétion du traceur)

Te = Tph.Tb /(Tph + Tb)


RADIOTRACEURS ÉMETTEURS DE PHOTONS GAMMA

 Le radionucléide émetteur de photons largement le plus utilisé est le Technétium


99 métastable.
D’autres radionucléides émetteur de photons gamma sont communément utilisés en
imagerie monophotonique :
 L’Iode 123 (159 keV, Tph=13 h).
 Le Thallium 201 (émetteurs de rayons X entre 60 et 70 keV, Tph=3,05 jours)
 L’Indium 111 (deux raies d’émission à 171 keV et 245 keV, Tph=2,81 jours)
 Plus marginalement, le Gallium 67 (185 et 300 keV, Tph=3,26 jours).
RADIOTRACEURS ÉMETTEURS DE POSITON
La plupart des émetteurs de positons utilisés en médecine nucléaire sont des isotopes
d’éléments naturellement présents dans l’organisme.
Les émetteurs de positons les plus utilisés sont : le Carbone 11 (C11, Tph=20 min) ;
l’Oxygène 15 (O15, Tph=2 min) ; l’Azote 13 (N13, Tph= 10 min).
 Le Fluor 18 (F18, Tph=20 min), est un radionucléide ayant une importance
majeure en médecine nucléaire. Présentant des propriétés chimiques proches de
celle de l’hydrogène ou du groupement hydroxyl OH, Il peut se substituer à
l’hydrogène ou à des groupements OH pour obtenir des radiotraceurs analogues
de composants naturels
Le fluor est largement utilisé comme marqueur, à cause : de sa petite taille ; du lien
très fort entre le Fluor et le Carbone.
 Le radiotraceur le plus utilisé en TEP est un analogue du glucose, le
fluorodeoxyglucose (FDG) qui est un excellent radiotraceur pour un vaste
domaine de pathologies: neurologie cardiologie et la plupart des cancers
DÉTECTION DES
RAYONNEMENTS
IONISANTS
• La détection c’est quoi?

• A quoi sert un détecteur?

• Comment est-il constitué?

• Comment fonctionne-t-il en général?

• Quels types de détecteurs utilise-t-on en médecine?


GÉNÉRALITÉS SUR LA DÉTECTION

Aucun de nos sens n’est sensible aux RI émis par une source. Mais on peut déceler
une irradiation en exploitant le résultat des interactions des RI avec la matière :
ionisations et excitations
• L’effet est produit par perte de l’énergie : E
• L’apparition et l’observation de cet effet : principe de la détection
• La détection se base donc sur :
o Particules chargées Ionisation
o Rayts EM (X et γ ) libération d’énergie détectable
o Neutrons Excitation
PRINCIPE DE LA DÉTECTION
Le détecteur est un capteur de RI où a lieu les interactions RI avec la
matière. On obtient un signal d’information renseignant sur :
• l’énergie, la date, la durée,
• la position ou l’intensité de l’interaction
• nature ou la vitesse de la particule

• RI : Interagit et cède une partie ou toute l’énergie: E


• Détecteurs : convertit E ‘’ invisible’’ de RI en signal mesurable
MODE DE FONCTIONNEMENT
• Constitution générale d’un détecteur: le principe sur lequel s'appuie la détection des RI,
est toujours constitué des mêmes éléments pour tout type de détecteur.

CAPTEUR AMPLIFICATEUR TRAITEMENT AFFICHAGE


RI interagit avec la matière Système qui amplifie Discriminateur Selon le type
avec perte d’énergie E le signal d’amplitude de détecteur

Affichage : - Flux de particules : Compteur ;


- Énergie des particules : Spectromètre ;
- Dose absorbée (D), Débit de dose absorbée : dosimètre ou débitmètre
MODE DE FONCTIONNEMENT
Il y a une distinction entre:
 Détecter la présence de RI : assez simple
 Effectuer la mesure d’une grandeur de ces RI: plutôt complexe car
• Dénombrement
• Énergie (nature et quantité) du RI
• Dose absorbé: D ou Débit de Dose absorbée…
Mais actuellement la plupart des dispositifs sont à la fois des détecteurs et
des appareils de mesure.
CLASSIFICATION DES DÉTECTEURS
 Détecteurs mettant en jeu l’ionisation des gaz
 Détecteurs à scintillations : gamma caméra
 Détecteurs utilisant le noircissement des films photographiques
 Détecteurs à semi - conducteurs
 Détecteurs thermoluminescents
 Détecteurs photoluminescents
 Autres:
 Dosimètres par résonance paramagnétique électronique – Dosimètres
chimiques
 Appareils mettant en jeu les méthodes calorimétriques…
CARACTÉRISTIQUES D'UN DÉTECTEUR

Les Paramètres générales qui caractérisent un détecteur sont:


 Efficacité de détection
 Temps mort
 Mouvement propre
 Résolution en énergie
 Caractéristiques géométriques
CARACTÉRISTIQUES D'UN DÉTECTEUR
1. Efficacité de détection E.D
Elle dépend de la nature et de l’énergie RI
Nombre particules détectées
E.D =
Nombre particules reçues par détecteur

2. Le temps mort τ
Plus petit intervalle de temps qui sépare deux informations pour être comptées
individuellement par le système. Si τ court → Taux de Comptage (TC) élevé

3. Résolution en énergie
Caractérise la qualité du détecteur à séparer 2 énergies proches.
CARACTÉRISTIQUES D'UN DÉTECTEUR
4. Mouvement propre (M.P)
• Il correspond au temps de comptage TC enregistré en l’absence de
toute source de RI.
• L’origine du MP est:
• Le Bruit de Fond naturel : radioactivité ambiante rayonnements cosmiques.
• La radioactivité propre des matériaux et le bruit de l’électronique associée

5. Caractéristiques géométriques
Elles définissent :
• La forme du détecteur,
• L'importance de sa surface sensible et sa directivité.
DÉTECTEURS METTANT EN JEU L’IONISATION
DES GAZ

Anode (+)
-
-
-

+
+

RI cathode (-)
2010-2011 Pr. Malika ÇAOUI 1
3
DÉTECTEURS METTANT EN JEU L’IONISATION
DES GAZ
Production d’un grand nombre

d’ions (+) d’électrons (-)

Cathode (Pot -) Anode (Pot +)

Courant électrique

Signal de détection
DÉTECTEURS METTANT EN JEU L’IONISATION
DES GAZ
Ce courant électrique dépend de la ddp entre les électrodes
 Si ddp < 100 Volt : pas de courant électrique. Les électrons ne sont pas
suffisamment accélérés et se recombinent avec les ions positifs : c’est le régime de
recombinaison.
 Si 100 < ddp < 200Volt : chambre d’ionisation. Régime d’ionisation primaire. La
recombinaison est nulle. Utilisation : activimètre, babyline (Médecine Nucléaire,
Radiothérapie), ….
 Si 300 < ddp < 1000 Volt : Régime Proportionnel.
 Le champ électrique est intense électrons et ions positifs acquièrent une énergie
cinétique élevée Ionisation secondaire.
 Si ddp ≥ 1100 volt : ionisation primaire → ionisation secondaire → ionisation
tertiaire……. Avalanche d’ions multipliés en chaîne = avalanche Townsend ═»
Impulsion électrique très intense.
On distingue 5 régions:
Nombre paires d’ions
ou charge Q collectés

Régime Geiger-Müller

Régime proportionnel

1 2 3 4 5

Tension (V)
Chambre d’ionisation
LES 5 RÉGIONS DES DÉTECTEURS À GAZ
1. Régime de recombinaison :
• V petite ddp < 100V, champ électrique faible:
• e- et ions se recombinent tous avant d’atteindre électrodes

2. Régime d’ionisation primaire :


• ddp ≥100-200V: recombinaison ions nulle car ils tous collectés,
- L’amplitude de l’impulsion dépend E particule
- Les appareils fonctionnant dans cette région:
- Chambres d’ionisation type «Babyline»; rôle : dénombrent les
particules et mesurent leur énergie
LES 5 RÉGIONS DES DÉTECTEURS À GAZ
3. Régime proportionnel :
• Entre 300 et 1000 V : particule incidente
Le compteur proportionnel détecte :
• des RX et Rγ de faible énergie
• des particules : α et β en cas de contamination

4. Régime de proportionnalité limité


• > 1000 V ; k : f(n) dépend de V et des ions I
• Zone de semi - proportionnalité : aucun détecteur dans cette zone
LES 5 RÉGIONS DES DÉTECTEURS À GAZ
4. Régime de Geiger - Müller
 Avalanche d’ions multipliés en chaîne,
 Charge Q : indépendante de l’ionisation primaire
Le compteur GM:
- ne peut discriminer les particules selon leur énergie,
- il ne permet que leur dénombrement
 Le temps de collection des charges: élevé
 Le temps mort également
 GM utilisé vers 1948: comptage du Rγpoint par point
 Détecte l’activité en chaque point de l’image de l’émission de Rγ
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES
DÉTECTEURS À IONISATION

Détecteurs Particules détectées t.m : µ s t.c : i/s

Chambre α - β - X- γ 1-10 10 4 – 10 5
d’ionisation
Compteur α - β - X- 1-10 10 4 – 10 5
proportionnel

Compteur GM β - X- γ 100 10 3
COMPTEURS À SCINTILLATIONS
La caméra à scintillations (encore appelée caméra de Anger ou gamma caméra)
constitue une technique scintigraphique d’imagerie fonctionnelle qui, depuis son
introduction en 1958, a connu de nombreuses évolutions technologiques avec
notamment le développement des examens tomographiques dès le milieu des
années 80.

Alors que le principe initial de la gamma caméra associant un scintillateur d’iodure


de sodium dopé au thallium NaI(Tl) à l’électronique de localisation est conservé,
plusieurs développements majeurs : numérisation, réalisation de grands champs de
vue, systèmes multidétecteurs, techniques d’acquisition en mode balayage ou
tomographique, et développement de logiciels de correction, ont permis de
consolider le rôle important de cette technique d’imagerie.
COMPTEURS À SCINTILLATIONS
 Utilisent les propriétés de certaines substances d’émettre de la lumière visible sous
l’action des R.I
 Cette émission correspond à la désexcitation des molécules du scintillateur
consécutives aux ionisations et excitations provoquées par le passage d’un
rayonnement ionisant
 Détecteur à scintillation composé :
 Collimateur
 Scintillateur
 Photomultiplicateur couplé au scintillateur
 Électronique associée permettant d'obtenir les données sous forme numérique
L'ensemble est inséré dans un blindage de plomb permettant d'isoler le système de
l’influence des radiations environnantes
Signal R

1000 V

800

600
HT

400

200

Photocathode
Cristal Guide de lumière
NaI Collimateur à canaux parallèles
CONSTITUTION D’UN DÉTECTEUR À
SCINTILLATION
Le collimateur : (Plomb ou Tungstène) :

Constitué de canaux ou d’ouvertures en plomb qui sélectionnent la


direction des photons à l’entrée du système de détection. Le type de
collimateur utilisé affecte directement le champ de vue, la sensibilité et la
résolution spatiale de la caméra. Il existe des collimateurs à canaux
parallèles, convergents (coniques ou éventail) ou divergents et des
collimateurs sténopé dit « pinhole » pour l’exploration haute résolution de
petits organes.
CONSTITUTION D’UN DÉTECTEUR À
SCINTILLATION
Le collimateur : (Plomb ou Tungstène) :
 localise la distribution du radiotraceur dans l’organisme
 ne laisse passer que les photons arrivant ⊥ la surface de la caméra

Le Scintillateur : Cristal scintillateur : son rôle est :


 d’arrêter les Rγ incidents et de convertir l’énergie déposée par ces photons γ en
scintillations lumineuses (photons visibles ou UV),
 d’où: terme de scintigraphie, qui désigne un examen réalisé avec une gamma
caméra à scintillations.
 Le cristal utilisé Iodure de sodium (NaI) dopé au thallium (Tl) présentant un bon
rendement lumineux
CONSTITUTION D’UN DÉTECTEUR À
SCINTILLATION
Les tubes de photomultiplicateur : un TPM
• Rôle: Convertit signal lumineux issu du cristal en signal électrique mesurable. Les TPM :
facteur d’amplification → 106 et comprennent :
 Photocathode (-) : transforme les photons lumineux en électrons.
 Multiplicateur d’électrons : dynodes
 Anode (+) : recueille les é issus et les transforme en impulsions.
Circuit électronique de positionnement : comprend
• Alimentation H.T, Préamplificateur, Amplificateur d’amplitude monocanal, Analyseur
multicanaux, Dispositif de comptage.
• Rôle: Signaux électriques issus des TPM sont traités par un circuit de positionnement, ce
qui permet de déterminer la position de la scintillation lumineuse, et de l’interaction entre
le Rγ et le cristal.
PHOTOMULTIPLICATEUR

L ’amplitude de V est proportionnelle à la quantité de lumière qui arrive sur la


photocathode
COMPTEURS À SCINTILLATIONS
 L’information analogique est numérisée en sortie du système de positionnement
pour les caméras à scintillations les plus anciennes. Le signal est directement
numérisé en sortie du tube photomultiplicateur pour les caméras à scintillations
dites numériques.
Ces impulsions sont ensuite traitées par un système de localisation qui permet de
fournir un signal final correspondant à une quantité d’énergie en un point donné
de l’image.

 La correction des signaux de positionnement et d’énergie est réalisée en ligne au


moyen de tables de corrections préinstallées en usine et mises à jour lors des
opérations de calibrage des détecteurs. Les facteurs correctifs sont enregistrés pour
les différents radionucléides et les différents collimateurs utilisés en situation
clinique.
LIMITES DE LA GAMMA CAMÉRA
Les gamma caméras sont limitées en performances, sur la qualité des
images, c'est-à-dire qu'elles ne permettent pas de diagnostiquer
correctement certaines pathologies. Cette limitation a trois raisons
principales : une origine physiologique (liée à la distribution des
radiotraceurs dans le patient et à la morphologie du patient), une origine
physique (liée aux propriétés d’interaction des photons avec la matière) et
une origine technologique (liée aux composants des gamma caméras
d’Anger).
LES LIMITES PHYSIOLOGIQUES
Les limites physiologiques sont liées à la distribution des radiotraceurs dans le patient et
à la morphologie du patient. En effet, les radiotraceurs peuvent se fixer sur d’autres
organes que celui ou ceux recherchés spécifiquement par le traceur. Cela crée alors une
activité de fond dans le corps du patient.

Par conséquent, le contraste des images (différence d’activité mesurée entre la région
d’intérêt et le fond) est dégradé. De plus, la qualité des images est détériorée à cause des
mouvements du patient, qu’ils soient inhérents (battements cardiaques, respiration…) ou
fortuits (mouvement du patient pendant la durée de l’examen). Cela entraîne un flou sur
l'image et crée des artéfacts sur les images reconstruites
LES LIMITES PHYSIOLOGIQUES

Enfin, la qualité des images est dépendante de la taille et de la morphologie même du


patient. En effet, plus le corps d’un patient est imposant, plus la proportion de
photons atténués et de photons diffusés dans les tissus est grande. La statistique de
comptage de la gamma caméra est de ce fait plus faible, augmentant le bruit sur
l’image : l’image est donc de moindre qualité.
LES LIMITES PHYSIQUES

Les limites physiques sont liées aux interactions des photons dans le corps du patient.
Les deux phénomènes qui affectent la quantification de l’activité dans la zone
d’intérêt sont : le phénomène d’atténuation et le phénomène de diffusion des
photons par les tissus du patient et par le collimateur traversés avant d’atteindre le
détecteur.
LE PHÉNOMÈNE D’ATTÉNUATION
Le phénomène d’atténuation se traduit par une diminution du nombre de photons lorsque
ceux-ci traversent de la matière. Cette perte de photons se réalise soit par absorption
photoélectrique soit par diffusion Compton. Cette atténuation suit une loi exponentielle
fonction de l’épaisseur de tissus traversée par les photons.

La conséquence de l’atténuation des photons dans la matière se traduit par une sous
estimation de l'activité des structures profondes. Une correction de cette atténuation est
possible si on connait l’épaisseur et la nature atténuante des tissus traversés, autrement dit, il
faut disposer d’une carte d’atténuation des tissus. Cette carte d’atténuation des tissus peut
être obtenue par exemple avec un scanner à rayons X (CT). C’est une des raisons pour
laquelle certaines machines couplent directement l’imagerie gamma à l’imagerie X. Il s’agit
de systèmes hybrides SPECT-CT.
LE PHÉNOMÈNE DE DIFFUSION
La diffusion par effet Compton est prédominant dans les tissus mous donc dans
l’organisme, pour les énergies comprises entre 40 keV et 10 MeV. Il n’est donc pas
négligeable pour l’imagerie gamma. Le problème de la diffusion est que la différence
énergétique entre des photons n’ayant pas interagi et des photons ayant subi une
diffusion Compton à petit angle dans les tissus est faible. Or la gamma caméra n’est
pas capable de différencier ces photons, car elle possède une mauvaise résolution en
énergie, donc une fenêtre énergétique d’acceptation élevée. Par conséquent, les
photons diffusés à petit angle sont comptabilités dans la fenêtre énergétique. Ces
photons rendent l’image floue.
LES LIMITES TECHNOLOGIQUES
La gamma-caméra fournit une estimation de la distribution du traceur dans
l’organisme. La précision de cette estimation est liée aux performances du
système ; on peut les caractériser par plusieurs paramètres :
 La résolution spatiale qui représente la taille de la plus petite structure
qui puisse être restituée par la caméra ;

 La résolution en énergie qui définit la capacité de la caméra à discerner


2 isotopes d’énergie proche ou de discerner les photons primaires des
photons diffusés ;
PERFORMANCES DE LA GAMMA CAMÉRA
 La sensibilité qui traduit les performances de comptage de la caméra,
c’est-à-dire le taux de photons détectés pour une activité donnée. Les
performances de sensibilité de la caméra influent sur l’activité à injecter
aux patients et sur le bruit dans les images; Système électronique de
calcul collimateur blindage cristal Feuille de protection du cristal
photomultiplicateurs Rayonnement γ 10

 L'uniformité qui caractérise la capacité du système à reproduire une


image homogène lorsque le détecteur est soumis à une irradiation
homogène du champ de vue;
PERFORMANCES DE LA GAMMA CAMÉRA

 La linéarité spatiale qui caractérise les distorsions géométriques ou


défauts de localisation observés entre la position mesurée des photons et
leur position réelle dans le plan d’entrée du détecteur ;

 Le temps mort qui traduit la durée pendant laquelle le détecteur est


dans l'impossibilité de détecter un deuxième événement après l'arrivée
d'un premier photon. Les pertes de comptage liées au temps mort
entraînent la non-détection d'une fraction des photons.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D’UNE
GAMMA CAMÉRA

Ce type de détecteur est utilisé pour :


• Le dénombrement
• La spectrométrie
• La mesure de débit de dose absorbée
LES DÉTECTEURS À SCINTILLATIONS
Appareils anciens:
 Compteur corps entier et Scintigraphe à balayage
 Gamma–Caméra simple à une tête réalisant des images planaires

Actuellement:
 Tomo-Gamma–Caméra : SPECT: à une tête, 2 +++ ou 3 têtes
 Tomo-Gamma–Caméra couplée au scanner: SPECT-CT
 Tomo–Gamma–Caméra à positons couplée au scanner: TEP-CT ou
PET-CT
DIFFÉRENTS TYPES D’ACQUISITION
L’enregistrement du signal scintigraphique peut s’effectuer selon différents modes
selon la nature du phénomène physiologique exploré et sa localisation anatomique.
On distingue :
 Les acquisitions planaires qui ne donnent pas d'information quant à la variation de
la fixation du radiotraceur avec la profondeur et mettent en évidence des anomalies
de fixation du radiotraceur (hyper ou hypofixation) ;

 Les acquisitions tomographiques ou TEMP, qui permettent une représentation


tridimensionnelle de la distribution du radiotraceur injecté au patient. Ce type
d'étude repose sur l’utilisation d’algorithmes de reconstruction tomographique et
nécessite l’acquisition de plusieurs projections planaires sous différents angles ;
DIFFÉRENTS TYPES D’ACQUISITION
 Les acquisitions dynamiques qui associent un échantillonnage temporel à
l'information détectée sur toute la durée de l'acquisition ;
 Les acquisitions en mode balayage qui sont des acquisitions planaires pour
lesquelles la caméra ou le support du patient se déplace afin d’obtenir une image
dont la dimension est supérieure à la taille du champ de vue du détecteur soit en
mode pas à pas, soit en déplacement continu. Ce dernier nécessite un balayage
électronique (utilisation progressive du champ de vue du détecteur) et un balayage
mécanique (déplacement de la caméra des pieds à la tête du patient ou
déplacement du support patient devant la tête de détection).

Ces dispositifs en limitant la durée d’examen ont connu un grand essor clinique. Leur fiabilité
repose cependant sur un contrôle de l’ajustement mécanique des éléments de détection dans les
différentes géométries d’acquisition et un ajustement global des réponses nucléaire et électronique
des détecteurs.
LES ÉMULSIONS PHOTOGRAPHIQUES

• C’est le plus simple et le plus ancien détecteur ; il comptabilise les doses


équivalentes reçues par un travailleur au niveau de la peau et en profondeur. Les
RI ont donc la propriété d'impressionner les émulsions photographiques formé de
cristaux de Br- Ag+
PRINCIPAUX TYPES DE DÉTECTEURS

Ionisation

Ionisation→ électrons ↘ réactions chimiques → Dosifilm
↘ ↗ scintillateur
Excitation
↘semi-conducteur

Modifications du Luminescence
cortège électronique →
Absorption

Excitation atomiques
↘ vibration → Calorimètres

Détection et mesure des RI


MERCI !
mlayass.sy@gmail.com

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