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I- Introduction :
La plupart des noyaux sont stables dans la nature leurs bombardement par
des particules telles que: 42𝐻𝑒, proton, neutron ou gamma peut donner naissance à des
noyaux instables : ce sont des éléments radioactifs artificiels.
Exemple :
14 0
6𝐶 → −1𝑒 + 147𝑁
4
2𝐻𝑒 + 27
13𝐴𝑙 →
1
0𝑛 + 30
15𝑃
4
2𝐻𝑒 + 147𝑁 → 1
1𝐻 + 178𝑂
1
CHAPITRE III : Etude des transformations radioactives
𝐴
𝑍𝑋 : est le noyau radioactif qui représente l’état initial avant la désintégration s’appelle le
père.
𝐴 𝐴−4
𝑍𝑋 → 𝑍−2𝑌 + 42𝐻𝑒
Exemple :
238 4
92𝑈 → 2𝐻𝑒 + 234
90𝑇ℎ
234 4
90𝑇ℎ → 2𝐻𝑒 + 238
88𝑅𝑎
PY2 P2
- Conservation de l’impulsion : PY P 0 (2) Avec : TY ; T
2m Y 2m
(1) m X c 2 ( m Y m )c 2 TY T E
En posant Q (m X (m Y m ))c 2 : énergie de désintégration α
On obtient: Q TY T E
Où :
mX est la masse au repos du noyau parent, mY est la masse au repos du noyau descendant.
m mY
En déduit donc l’ énergie de désintégration α : Q T
mY
2
CHAPITRE III : Etude des transformations radioactives
Remarque :
Q TY T 0 m(X) m(Y) m
2- La désintégration bêta :
On désigne sous le nom d’émission bêta les trois types de d’instabilité nucléaire
suivante :
a) Désintégration β- :
Elle consiste en l’émission par un noyau radioactif d’une particule β- ou électron. Elle
s’écrit comme :
A
Z X ZA1Y 01e
où 𝜈̅ est l’antineutrino qui est une particule relativiste sans charge et sans masse.
Exemple :
14
6𝐶 → 𝛽 − + 𝜈̅ + 147𝑁
3
1𝐻 → 𝛽 − + 𝜈̅ + 42𝐻𝑒
Soit : AZ X ZA1Y 0
1e
Si Y est produit dans son état fondamental : E 0
En utilisant les masses atomiques est en négligeant les énergies de liaisons des
électrons :
MX= mX + Zm0
MX c2 MY c2 T
max
3
CHAPITRE III : Etude des transformations radioactives
T est > 0 (énergie cinétique) : la désintégration n’est donc possible que si :
max
Q MX c2 MY c2 0
b)- Désintégration β+ :
Lorsqu'un noyau est trop riche en protons, un type de radioactivité particulier est
observé, il s'agit de la radioactivité β+.
Où 𝜈 est le neutrino qui est une particule relativiste sans charge et sans masse.
Exemple :
13
7𝑁 → 𝛽 + + 𝜈 + 136𝐶
22
11𝑁𝑎 → 𝛽 + + 𝜈 + 22
10𝑁𝑒
30
15𝑃 → 𝛽 + + 𝜈 + 30
14𝑆𝑖
Elle consiste donc en la transformation d’un proton en un neutron avec émission d’un
positron et un neutrino : 11 p 10 n 01e
En utilisant les masses atomiques est en négligeant les énergies de liaisons des électrons
et l’énergie de recul du noyau descendant TY. Par un calcul analogue à celui de la
désintégration β-, la relation (5) devient :
M X c2 M Y c 2 T T 2m0 c 2
T
max
4
CHAPITRE III : Etude des transformations radioactives
A
Z X 01e A
Y
z 1
Exemple :
40
19𝐾 + 𝑒 − → 𝜈 + 40
18𝐴𝑟
Remarque :
Dans les émissions 𝛽 + 𝑒𝑡 𝛽 − et CE le nombre de mase A ne change pas, on dit que ces
désintégrations sont des transformations isobariques.
𝐴 ∗
𝑍𝑋 → 𝛾 + 𝐴𝑍𝑋
Autre méthode :
𝐴
𝑍𝑋 → 𝑅 + 𝐴𝑍𝑌
Soit
𝑁0 : Le nombre de noyaux 𝐴𝑍𝑋 présents au temps origine t=0 et N est le nombre de noyaux
présents au temps t quelconque, dN le nombre de noyau parmi N qui se désintègrent entre
le temps t et t +dt.
L’expérience montre que le nombre de noyaux qui se désintègrent par unité de temps est
proportionnel (% ) au nombre de noyaux radioactifs présents, on écrit :
𝑑𝑁
= 𝜆𝑁
𝑑𝑡
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CHAPITRE III : Etude des transformations radioactives
1) La durée de vie
La durée de vie τ est le temps moyen de survie d’un noyau radioactif. Elle
est donnée par :
1
𝜏=
𝜆
2) Période
1 𝐿𝑛2
𝑒 −𝜆𝑡 = → −𝜆𝑁 = −𝐿𝑛 2 → 𝑇 =
2 𝜆
Unité de la période
3) L’activité
6
CHAPITRE III : Etude des transformations radioactives
𝑑𝑁
= −𝜆𝑁 → 𝑎 = 𝜆𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 = 𝑎0 𝑒−𝜆𝑡
𝑑𝑡
Unités de l’activité :
Soit une masse m (en gramme), elle est constituée d’un nombre de
noyaux :
𝑚
𝑁= 𝑁
𝐴 𝑎
avec 𝑁𝑎 le nombre d’Avogadro = 6, 023. 1023 Noyaux par mole .
Très souvent un noyau radioactif (A) donne un descendant (B) lui-même radioactif
et donnant le noyau (C). Soit λA, λB et λC les constantes radioactives des noyaux A,
B et C. Soit NA(t), NB(t) et NC(t) le nombre de noyaux A, B et C au temps t. On
supposera que NA(0) = N0 et NB(0) = NC(0) = 0. Les équations donnant la
concentration des noyaux au temps t sont :
dN A (t )
A N A (1)
dt
dN B (t )
A N A B N B (2)
dt
dN C (t )
B N B (3)
dt
Dans l’équation (2), le terme positif vient du fait que le noyau B se forme à partir
du noyau A et le terme négatif vient de la décomposition radioactive du noyau B.
Dans (3), il n’y a qu’un terme positif car C est formé à partir de B mais il est stable.
L’équation (1) a pour solution, en tenant de la condition initiale NA(0) = N0,
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CHAPITRE III : Etude des transformations radioactives
dN A
L’espèce A : étant composée des précurseurs ZA X , est le nombre de noyau qui
dt
se désintègre par unité de temps parmi les NA présents. En tenant compte de la
relation (1) du fait que dNA est une diminution par rapport à NA, il vient :
N A (t ) N0 eA t (4)
L’espèce (B) : est le siège de deux événements différents qui ont lieu
simultanément à savoir : pendant la même unité de temps il y a à la fois formation
de noyaux de l’espèce (B) par désintégration de (A) et disparition d’un certain
nombre de noyaux parmi les NB présents, puisque l’espèce (B) est radioactive.
En remplaçant NA par son expression (4) et en tenant compte des conditions
initiales de l’espèce (B) à savoir, NB(0) =0 puisque l’espèce (A) est initialement
pure, il vient après intégration de (2) :
A N 0 t t
N B (t ) (e e A
) (5) B
B A
A e t B e t
B A
N C (t ) N 0 ( 1) (6)
B A
aA (t ) A N A A N0 e A t a0 e A t
B A N 0 t t a
aB (t ) B N B (e e ) B 0 ( e t e t )
A B A B
B A B A