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masse
Particule (A,Z)
en g en u.m.a
Proton (1,1) 1.6726 x 10-24 1,007276
Remarque :
Neutron (1,0) 1.6750 x 10-24 1,008665
masse d’un noyau 𝑨𝒁𝑿 ≈ Axu
Electron (0,-1) -28
9.1094 x 10 0.00054858
Helium (4,2) 4,00150
Carbon (12,6) 12,0000000
Carbon (14,6) 14,003241
TPE 3.1 : Compléter le tableau de masses précédent.
Constat : des mesures effectuées avec la plus grande précision possible ont montré
qu’en général :
𝐦(𝐧𝐨𝐲𝐚𝐮) < ∑𝒊 𝒎𝒊 (nucléons)
Défaut de masse d’un noyau : différence entre la masse d’un noyau et la somme des
masses des nucléons qui le constituent.
∆𝑚 = |𝑚𝑛𝑜𝑦 − ∑ 𝑚𝑖 (𝑛𝑢𝑐𝑙)|
𝑖
Energie de liaison d’un noyau : énergie correspondant au défaut de masse
(équivalence masse-énergie) : ∆𝑬𝒍 = ∆𝒎. 𝒄𝟐
Energie de liaison par nucléon : ̅ 𝒍 = ∆𝑬𝒍
∆𝑬 𝑨
Stabilité relative des noyaux atomiques : une étude comparative a établi que plus
l’énergie de liaison par nucléon est importante plus un noyau est stable.
Les noyaux, identifiés dans la nature, qui ont tendance à se transformer spontanément
̅𝒍.
(qui sont donc instables), et qui sont dits radioactifs, ont une faible valeur de ∆𝑬
Donc, la radioactivité est un processus par lequel un noyau instable se transforme en un autre plus stable
(recherche de stabilité). Mais il arrive que le noyau-fils ne soit pas stable, lui-même ; le processus continue
alors. On obtient une chaine de désintégrations ; c’est l’origine des familles radioactives.
Attention !!! Le phénomène de désintégration radioactive n’est pas périodique ; il est décrit
par une loi exponentielle décroissante dans le temps.
b) Activité radioactive
𝑑𝑁
Définition : nombre de désintégrations par unité de temps : 𝐴(𝑡) = − 𝑑𝑡
Expressions :
𝑑𝑁
𝐴(𝑡) = − 𝑑𝑡 ⇒ 𝑨(𝒕) = 𝐀 𝟎 . 𝐞−𝛌.𝐭 , avec A0= λ.N0 (activité initiale)
Unités : S.I : becquerel (Bq) ; unité usuelle : curie (Ci) ; 1 Ci = 3,70.1010 Bq
𝐸 = (∑ 𝑚𝑝 − ∑ 𝑚𝑟 ) . 𝑐 2
𝑝 𝑟
3.2 Effets biologiques des rayonnements
Les rayonnements particulaires (ou corpusculaires) sont constitués de particules de masse non nulle
(ẞ+, ẞ-, α, neutron). Ils sont souvent caractérisés par l’énergie cinétique transportée par l’une des
particules constituantes.
Rayonnement mono-énergétique (ou homocinétique) : toutes les particules qui le constituent ont la
même énergie cinétique et donc la même vitesse.
TPE 3.2 : Calculer la vitesse des électrons d’un rayonnement de type β- d’énergie 1 keV.
Production de R ɣ : Quand un positron incident est freiné, c'est-à-dire quand il perd la totalité de
son énergie initiale, il s'associe à un négaton et ces 2 particules se dématérialisent : annihilation.
Quel que soit le mécanisme d'interaction entre les particules incidentes et la matière, il y a un
transfert d'énergie de la particule à la matière ; ce qui la ralentit. L'expérience montre que les
faibles transferts d'énergie sont très favorisés. Si la particule est légère, elle doit donc subir un très
grand nombre d'interactions avant d'être stoppée.
Ce ralentissement progressif et continu est caractérisé par une grandeur qui s'appelle le transfert
linéique d'énergie ou TLE:
𝒅𝑬
𝑻𝑳𝑬 =
𝒅𝒙
qui traduit l'énergie moyenne transférée au milieu par la particule (dE) par unité de longueur de la
trajectoire parcourue.
Cette définition indique que plus le T.L.E. est grand, plus une grande quantité d'énergie est cédée
sur une petite distance (ou épaisseur de tissus).
Il définit aussi le pouvoir d’arrêt linéique du matériau exposé à la radiation.
Dans les tissus biologiques, les dégâts sont d'autant plus importants que l'énergie cédée localement
par la particule incidente est grande.
La trajectoire d'une particule dans un milieu donné peut être très sinueuse. En conséquence, la
profondeur maximale atteinte dans la direction incidente initiale est inférieure à la longueur de sa
trajectoire.
Cette profondeur maximale est ce que l'on appelle le parcours (ou profondeur de pénétration ou
portée).
Par exemple : le parcours d'un électron dans un milieu donné est fonction de son énergie et ce
parcours peut être estimé par la relation empirique suivante :
𝐄𝒏
𝑷𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 = 𝟎, 𝟒𝟏𝟐. avec : 𝒏 = 𝟏, 𝟐𝟔𝟓 − 𝟎, 𝟎𝟗𝟓𝟒 . 𝒍𝒏(𝑬)
𝝆
N.B : Ici, le parcours s'exprime en cm, E en MeV et ρ (la masse volumique du milieu) en g.cm-3.
Exemple :
air eau
Les particules β- émises par l’isotope 3215P
n 1,214
du phosphore, d'énergie (Eβ-Max = 1,7 MeV)
ont les parcours dans l'air et dans l'eau ρ (g.cm-3) 1,3 10-3 1
indiqués dans le tableau ci-contre: parcours
603 0,8
(cm)
TPE 3.3: Vérifier les valeurs du parcours données dans le tableau, par le calcul.
TPE 3.4:
1) Inspirez-vous de la figure ci-dessus pour tenter d’expliquer :
le grand pouvoir pénétrant relatif du neutron par rapport aux rayonnements chargés
électriquement ;
le grand pouvoir pénétrant relatif des rayonnements β par rapport au rayonnement α.
2) Dans certains hôpitaux, les salles de radiographie sont des bunkers, avec murs en béton.
Expliquer pourquoi.
3.2.3 Effets biologiques des rayonnements particulaires
En traversant le corps, à assez grande dose, les rayonnements radioactifs détruisent les cellules.
A une dose moindre ces rayonnements sont responsables de cancers et d'anomalies génétiques.
Par exemple, l’ionisation entraîne des réactions chimiques inhabituelles ⟹ les cellules vont muter, voire
même, mourir
Facteurs déterminant la dangerosité des rayonnements radioactifs: le danger augmente avec :
l'activité de la source radioactive,
la proximité de la source,
la durée d'exposition
le type de radioactivité,
le type de tissu (les plus fragiles sont la peau, l'intestin, la moelle osseuse,
spermatozoïdes, ovules)