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PARTIE 3
Séries numériques et entières. Transformation en Z
1 Préambule
Les notions de suite et série sont très présentes dans l’analyse et le traitement des signaux. La
notion de suite intervient par exemple dans le contexte de la discrétisation ou échantillonage d’un
signal continu (analogique) (voir Fig. 1a): le signal continu f (t) est remplacé par une suite de
valeurs prises à des instants régulièrement espacés fe (n) = f (nTe ) (voir Fig. 1b). La somme des
termes d’une suite conduit à la notion de série, comme par exemple les séries de Fourier qu’on a
déjà étudiées.
y y
a) b)
f(t) f(nTe)
f(2Te)
f(Te)
0 0
t Te 2Te 3Te nTe t
Figure 1: a) A une fonction définie sur R+ , on associe la suite de terme général: fe (n) = f (nTe ).
b) La suite (f (nTe ))n∈N définit la fonction échantillonnée avec la période d’échantillonnage Te .
2 Suites numériques
Définition:
Une suite numérique est une fonction de N vers R :
u :N→R
n → u(n) = un
1
Exemples La suite des entiers naturels: 0, 1, 2, . . . , n, . . .; ou encore la suite des impairs:
1, 3, 5, . . . , 2n + 1, . . . ou celle des pairs : 0, 2, 4, . . . , 2n, . . ..
a) Deux notations sont possibles :
- notation indicielle : un
1
• définition directe; e.g. un =
n
1
• définition récurrente; e.g. u0 = 1, un+1 = 1 +
un
Exercice 1 :
On appelle suite arithmétique, de raison r toute suite telle que :
un+1 = un + r ∀n ∈ N et r ∈ R�
b) Exprimez
N
� −1
SN = un
n=0
en fonction de u0 et la raison r
Exercice 2 :
On appelle suite géométrique, de raison q toute suite telle que :
un+1 = qun ∀n ∈ N et q ∈ R�
b) Exprimez
N
� −1
SN = un
n=0
en fonction de u0 et la raison q
2
2.1 Limite d’une suite
a) Si lim un existe et a une valeur finie l, alors on dit que la suite (un ) converge vers l.
n→+∞
Sinon on dit que (un ) diverge.
b) Le calcul de la limite d’une suite revient souvent à calculer la limite d’une fonction.
– Soit (un ) une suite numérique définie par un = g(1/n) avec g : [0, a] → R. Si
lim g(x) existe, alors
x→0+
lim un = lim g(x)
n→+∞ x→0+
Exercice 3 :
Etudier la convergence des suites numériques suivantes :
3n2 − 5n √ √
a) un = b) un = n+1− n
5n2 + 2n − 6
3n2 + 4n 1 + 2 × 10n
c) un = d) un =
2n − 1 5 + 3 × 10n
� �
1 n
e) un = 1 +
n
1. croissante si un ≤ un+1 ∀n ≥ n0 , n ∈ N
2. décroissante si un ≥ un+1 ∀n ≥ n0 , n ∈ N
3. strictement croissante si un < un+1 ∀n ≥ n0 , n ∈ N
4. strictement décroissante si un > un+1 ∀n ≥ n0 , n ∈ N
5. bornée supérieurement ou MAJORÉE s’il existe M ∈ R tel que un ≤ M ∀n ≥ n0 ,
n∈N
6. bornée inférieurement ou MINORÉE s’il existe m ∈ R tel que un ≥ m ∀n ≥ n0 ,
n∈N
7. BORNÉE s’il existe m, M ∈ R avec m ≤ M tels que m ≤ un ≤ M ∀n ≥ n0 ,
n∈N
3
Théorème fondamental:
Toute suite croissante majorée ou décroissante minorée est convergente.
Théorème des gendarmes
Si, pour ∀n, un ≤ vn ≤ wn et si lim un = lim wn = l, alors lim vn = l.
n→+∞ n→+∞ n→+∞
3 Séries numériques
On appelle série de terme général (un ) la suite des sommes partielles (Sn ).
• Si la suite (Sn ) converge vers S, alors on dit que la série de terme général (un ) est
convergente et a pour somme S. On écrit :
n
� +∞
�
S = u1 + u2 + u3 + . . . + un + . . . ou S = lim uk ≡ un
n→+∞
k=1 n=1
• Si la suite (Sn ) n’est pas convergente, alors on dit que la série de terme général (un )
est divergente.
4
Série géométrique
Si un est une suite géométrique un+1 = qun = q n u0 ∀n ∈ N et q ∈ R� on sait que la
somme partielle SN
N
� −1
SN = un = u0 + u1 + u2 + · · · uN −2 + uN −1 =
n=0
1 − qN
= u0 (1 + q + q 2 + · · · + q N −2 + q N −1 ) = u0 ×
1−q
Ce qui entraı̂ne
u0
lim SN = pour − 1 < q < 1 car lim q N = 0
N →+∞ 1−q N →+∞
et
lim SN = lim u0 q N −1 = ±∞ pour |q| ≥ 1 car lim q N −1 = ±∞
N →+∞ N →+∞ N →+∞
A RETENIR
Une série géométrique de terme général (un ) suite géométrique de raison q
u0
• CONVERGE si |q| < 1 et sa somme est
1−q
• DIVERGE si |q| ≥ 1
Exercice 4 :
u un + 9
n+1 =
Soit la suite définie par : 4 . On pose vn = un − 3.
u =8;
0
Exercice 5 :
On considère la série téléscopique
∞
� 1
n=1
n(n + 1)
dont le terme général � �
1 1 1 1
un = = × −
n(n + 1) 2 n (n + 1)
5
Calculer la limite de la somme partielle SN
N
� +1
SN = un = u1 + u2 + u3 + · · · uN =
n=1
N �
� �
1 1 1
× − = ...
2 n=1
n (n + 1)
Est-ce que la série télescopique converge? Si oui, quelle est sa limite?
Comparaison avec une intégrale impropre Si f = f (x) est une fonction positive, continue
+∞
� � +∞
et décroissante vers 0 sur [a, +∞], alors la série f (n) et l’intégrale f (x)dx ont la
n=1 a
même nature. (résultat admis)
A RETENIR
1
La série de Riemann de terme général un = ( α ∈ R):
nα
+∞
� 1 convergente si α>1
est
n
nα divergente si α≤1
6
3.2.2 Suites équivalentes et théorème de l’équivalent
un
Deux suites (un ) et (vn ) sont équivalentes si et seulement si lim = 1 et on écrit un ∼ vn .
n→+∞ vn
REMARQUES
1. La relation ”∼” est une relation d’équivalence.
2. Si un ∼ vn alors les deux suites sont de la même nature et ont éventuellement la même limite.
Théorème de l’équivalent
+∞
� +∞
�
Si un ≥ 0 et vn ≥ 0 telles que un ∼ vn , alors les séries un et vn ont la même nature.
n=1 n=1
+∞
� +∞
�
• si vn converge, alors un converge aussi.
n=1 n=1
+∞
� +∞
�
• si un diverge, alors vn diverge aussi.
n=1 n=1
Exercice 5 : 6
Précisez la nature (divergence ou convergence) des séries numériques suivantes, en justifiant votre
réponse : √
� n � � 2 �n � 4n2 − n + 3 � n+ n
(a) ; (b) ; (c) ; (d) .
n≥1
(n + 1) n≥1
3 n≥1
(n3 + 2n) n≥1
2n3 − 1
un+1 un+1
• D’ALEMBERT : Si lim existe et si lim = ld ,
n→+∞ un n→+∞ un
ou
√ √
• CAUCHY : si lim n
un existe et si lim n
un = lc ,
n→+∞ n→+∞
alors
+∞
�
– si ld < 1 ou lc < 1, alors un converge ;
n=1
7
+∞
�
– si ld > 1 ou lc > 1, alors un diverge ;
n=1
– si ld = 1 ou lc = 1 on ne peut pas conclure, et d’autres théorèmes devront être
employés pour déterminer si la série est convergente ou non.
Exercice 6 : 7
Précisez la nature (divergence ou convergence) des séries numériques suivantes, en justifiant votre
réponse :
� 2
� n3 �� n
�n
(a) e−n ; (b) n
; (c) .
n≥0 n≥1
3 n≥0
2n + 1
Théorème:
+∞
� +∞
�
Si la série un est absolument convergente, alors la série un est convergente.
n=1 n=1
REMARQUES
1. La réciproque est fausse.
+∞
�
2. Si la série un converge sans être absolument convergente, on dit qu’elle est
n=1
semi-convergente.
Théorème:
+∞
� +∞
�
La série un = (−1)n an converge si an ≥ 0, si an est une suite décroissante et
n=1 n=1
lim an = 0.
n→+∞
8
Exercice 7 : 8
Etudier la convergence absolue, ainsi que simple des séries :
� 1 � (−1)n ln n
n−1
(a) (−1) ; (b) .
n≥1
n2 + 2n + 3 n≥1
n
4 Séries entières
Définition:
On appelle série entière (SE) de la variable x, une série dont le terme général est an xn , avec
n = 0, 1, 2, . . . et an ∈ R :
+∞
�
a n xn
n=0
La variable x est, selon le cas, réelle ou complexe. La convergence ou non d’une série dépend
des valeurs de x. x ∈ R
2. une fois ces valeurs de x trouvées, on définit, point par point, une fonction de variable x,
+∞
�
par f (x) = an xn
n=0
9
Théorème de convergence pour les SE
�
Soit an xn une série entière, et R son rayon de convergence, alors :
n
�
• si |x| < R, la série an xn converge absolument ;
n
�
• si |x| > R, la série an xn diverge ;
n
Im(x)
R
DIVERGENCE
convergence absolue
−R R
0 Re(x)
DIVERGENCE
−R
DIVERGENCE 0 DIVERGENCE
−R +R
convergence absolue
lim an xn = 0
n→+∞
• Si R = 0, on a convergence uniquement en 0.
• Si R = +∞, alors on a convergence sur tout C ou R.
10
4.2 Recherche pratique du rayon de convergence
1 1
CONCLUSION : R= = lim �
l n→+∞ n |a |
n
Exercice 8 : 9
Déterminer le rayon de convergence des séries entières :
� � x �n � � xn
(a) ; (b) n(n + 1)xn ; (c) .
n≥1
n n≥1 n≥1
(2n)2
N.B. On donnera le domaine de convergence après l’étude aux bornes.
P1 La somme ou la fonction vers laquelle converge une SE est une fonction continue sur ]−R, R[.
P2 On peut dériver terme à terme une SE sur ] − R, R[, et la série dérivée a le même rayon de
convergence : �
� �
a n xn = nan xn−1 , ∀x ∈] − R, R[
n≥0 n≥1
P3 On peut intégrer terme à terme une SE sur ] − R, R[, et la série obtenue a le même rayon
de convergence
� � � an
an xn dx = xn+1 + C, ∀x ∈] − R, R[
n≥0 n≥0
n+1
11
Exercice 9 : 10
�
Calculer nxn sur son intervalle de convergence que l’on précisera.
n≥1
REMARQUE :
Toute SE est indéfiniment dérivable sur I, et donc pour qu’une fonction f soit développable en
SE, il est NECESSAIRE qu’elle soit à son tour indéfiniment dérivable sur I.
12
+∞
�
1
= xn = 1 + x + x2 + x3 + . . ., R=1
1−x n=0
+∞
�
n−1
xn x2 x3
ln(1 + x) = (−1) =x− + − . . ., R=1
n=1
n 2 3
+∞
� xn x2 x3
ln(1 − x) = − = −x − − − . . ., R=1
n=1
n 2 3
+∞
�
√ x n−1
1 × 3 × · · · × (2n − 3) n
x x2
1+x=1+ + (−1) x =1+ − + . . ., R=1
2 n=2
2 × 4 × · · · × (2n) 2 8
+∞
�
1 1 × 3 × · · · × (2n − 1) x 3x2
√ =1+ (−1)n xn = 1 − + + . . ., R=1
1+x n=1
2 × 4 × · · · × (2n) 2 8
Exercice 10 :
1 �
A partir de = (−1)n xn sur ] − 1, 1[, donner le développement en série entière (DSE)
1+x n≥0
de :
1
(a)
1 + x2
(b) arctan x en précisant sur quel intervalle.
APPLICATIONS :
Exercice 11 : 12 � t
sin x
A l’aide d’un DSE expliciter : f (t) = dx.
0 x
Exercice 12 :
13 �
y �� + 2xy � + 2y = 0
Trouver sous forme de série entière la solution de : .
y(0) = 1, y � (0) = 0
13
5 Transformée en Z
Définition:
Soit f une fonction continue supposée nulle sur R− , càd une fonction ou un signal causal.
On appelle fonction échantillonnée de f (t) la fonction fe (t) définie seulement pour les
instants d´échantillonnage 0, Te , 2Te , 3Te , . . . , nTe , . . ., avec Te la période d’échantillonnage.
La fonction échantillonnée fe (t) est le produit de la fonction f (t) par la distribution peigne
+∞
�
de Dirac δ(t − kTe ):
k=0
+∞
� +∞
�
fe (t) = f (t) δ(t − kTe ) = δ(t − kTe )f (kTe )
k=0 k=0
REMARQUE:
• En temps discret, la distribution δ(t − kTe ) est nulle partout sauf en t = kTe où elle est
égale à l’unité. Ceci entraı̂ne f (t) × δ(t − kTe ) = f (kTe ).
Exemples:
U (nTe ) = 1, n∈N
14
y
y
1
0 Te 2Te 3Te
t
nTe
De manière plus générale on peut définir la suite de Dirac retardée de kTe , notée δk :
1 si n = k
δk (nTe ) =
0, si n = � k
Définition:
On appelle transformée en Z de la fonction échantillonnée fe la fonction F définie par
+∞
�
F (z) = f (nTe )z −n , z ∈ C∗
n=0
Z
{f (nTe )} −→ F (z)
REMARQUES:
15
Im(z)
−1/R 1/R
0 Re(z)
Si on pose z = ei2πνTe , nombre complexe de module unité et donc sur le cercle unité centré
en 0 et de rayon 1, alors la transformée de Fourier de la fonction échantillonnée devient:
+∞
�
F [fe ](ν) = f (kTe )z −k = F (z) pour z = ei2πνTe
k=0
Donc la transformée en Z peut être donc vue comme une généralisation de la transformée
de Fourier à temps discrets. Cette correspondance n’est valable que si le cercle unité |z| = 1
est bien dans le domaine de convergence de la transformée en Z.
Donc pour les signaux discrets, l’outil équivalent à la transformation de Laplace utilisée pour
les signaux analogiques est la transformation en Z.
• On note que l’on peut passer de z = ei2πνTe à z = epTe en posant p = i2πν = iω,
avec ω = 2πν, la pulsation. En ce sens, la variable z qui apparaı̂t dans la définition de la
transformée en Z est également considérée comme une fréquence complexe.
16
5.1 Quelques transformées en Z usuelles
+∞
� � �
1 �1� z
F (z) = z −n
= = , si �� �� < 1, soit |z| > 1
1 z−1 z
n=0 1−
z
Z z
U (nTe ) −→ pour |z| > 1
z−1
Z
δ −→ 1 pour z ∈ C
Z
δk −→ z −k pour z ∈ C∗
Z z
{an }( pour Te = 1) −→ pour |z| > |a|
z−a
17
5.2 Propriétés de la transformation en Z
Linéarité:
Soient f et g deux fonctions qui sont échantillonnées avec la même période Te , et soient F et
G leurs transformées respectives, alors on a:
z 2 − z cos ω
Z({cos ωn}) =
z 2 − 2z cos ω + 1
De même on peut montrer que:
z sin ω
Z({sin ωn}) =
z 2 − 2z cos ω + 1
14
Exercice 13 : (dans cet exercice on prendra Te = 1)
Transformée de tf (t)
Si la fonction tf (t) est échantillonnée avec la période Te et F est sa transformée en Z, on a
alors:
Z(f )(z) = −zTe × F � (z)
18
Exemple: Comme
z
Z(U )(z) = , pour |z| > 1
z−1
on en déduit que
zTe
Z(tU (t))(z) =
(z − 1)2
Fonctions décalées
Retard Soit la fonction retardée (voir Fig. 7 a)):
f (t − mTe ) si t ≥ mTe
fret (t) = = f (t − mTe )U (t − mTe )
0 si t < mT
e
On a alors:
Z(fret )(z) = z −m × F (z), m ∈ N∗
1
Donc la multiplication partraduit un retard de mTe .
zm
Avancement Soit fonction avancée: favc (t) = f (t + mTe ), m ∈ N∗
On a alors: � �
m−1
�
Z(favc )(z) = z m F (z) − f (pTe )z −p
n=0
a) b)
y y
retard (translation) mise a zero
f(t−mTe)U(t−mTe) f(t)U(t−mTe)
f(t) f(t)
0 0
mTe t mTe t
REMARQUES:
19
• Les propriétés précédentes correspondent à des translations de la fonction initiale (voir Fig. 7
a)). Les relations obtenues ne s’appliquent pas à une fonction mise à zéro (voir Fig. 7 b)).
Pour le cas d’une fonction mise à zéro:
f (t) si t ≥ mTe
g(t) = = f (t)U (t − mTe )
0 si t < mT
e
on a
m−1
�
Z(ge ) = F (z) − f (pTe )z −p
n=0
Pour 2 fonctions continues f et g, supposées nulles sur R, le produit de convolution est donné
par: �
(f � g)(x) = f (t)g(x − t)dt
0
Pat analogie, on peut définir le produit de convolution pour 2 fonctions échantillonnées avec la
même période Te :
n
�
(f � g)(nTe ) = f (kTe )g(nTe − kTe )
k=0
et qui vérifie f � g = g � f
20
Transformée en Z d’un produit de convolution Si F et G sont les transformées en
Z de f et g respectivement, alors on a
21
1
D’où, en tenant compte du ’facteur retard’ , l’original sera:
z
f (n) = (2n−1 − 1)U (n − 1)
Si ce filtre est maintenant réalisé numériquement, le signal d’entrée e(t) est échantillonné avec
la période Te . Ainsi les échantillons e(kTe ) sont traités dans un processeur et les échantillons
de sortie s(kTe ) sont envoyés vers un bloc de reconstruction analogique. A cette fin, l’équation
différentielle ci-dessus est remplacée par équation différentielle précédente par une équation aux
différences finies.
On obtient ainsi l’équation suivante:
S(z) 1
H(z) = = τ τ −1
E(z) (1 + Te
) − Te
z
Définition
Une équation aux différences est une équation de la forme:
22
Résolution d’une équation aux différences Comme Z(s(t + 1))(z) = z[S(z) − s(0)],
l’équation aux différences devient après l’application de la transformation en Z:
E(z) + as(0) z
az[S(z) − s(0)] + bS(z) = E(z) =⇒ S(z) =
az + b
Exercice 15 :
Résoudre 2s(n + 1) + s(n) = 1, s(0) = 0.
REMARQUE:
L’approche vue ici pour une équation du 1er ordre s’applique aussi lors de la discrétisation d’une
équation différentielle du 2ème ordre, et même d’un ordre plus élevé.
23