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u :N −→ R
n 7→ u(n) = un ,
Exemple 1.
u :N −→ R
n 7→ un = n2 .
C’est une suite qui est définie par son terme général un = n2 . Les termes de cette suite
sont : 0, 1, 4, 9... qu’on calcule à partir du terme général.
u :N −→ R
(
u0 = 1, u1 = 2
n 7→
un = un−1 + un−2
C’est une suite qui est définie par récurrence. Chaque terme de la suite pour n ≥ 2 (u0
et u1 étant donnés dans la définition) est calculé à partir des deux termes précédents.
Les termes de la suite sont donc : 1, 2, 3, 5, 8, 13...
Exemple 2. Soit la suite définie pour tout n ∈ N par son terme général : un = n + 1.
On a pour tout n ∈ N :
un+1 − un = n + 2 − (n + 1) = 1 > 0,
Définition 2. On dit que la suite (un )n d’éléments de R est majorée (resp. minorée) s’il
existe M ∈ R tel que un ≤ M ∀n ∈ N (resp. s’il existe m ∈ R tel que un ≥ m ∀n ∈ N)
2
Exemple 3. Soit la suite définie pour tout n ∈ N∗ par son terme général un = n1 .
1
∀n ∈ N∗ on a ≤ 1,
n
d’où la suite (un )n est majorée par 1. Remarquons qu’elle est majorée aussi par 2, 3, 3.5...
1
∀n ∈ N∗ on a > 0,
n
d’où la suite (un )n est minorée par 0. Remarquons qu’elle est minorée aussi par −1, −2,
−2.2...
Exemple 4. Soit la suite définie pour tout n ∈ N∗ par son terme général un = cos n
n
.
cos n
lim un = n→∞
lim = 0,
n→∞ n
d’où la suite (un )n est convergente.
La suite définie par un = cos n et divergente vu que lim cos n n’existe pas.
n→∞
Proposition 1. Toute suite convergente est bornée, c’est à dire qu’il existe un réel positif A
tel que |un | ≤ A pour tout n ∈ N.
cos n
Exemple 5. La suite définie par un = n
est convergente.
cos n 1
∗
∀n ∈ N on a ≤ ≤ 1,
n
n
d’où elle est bornée.
Proposition 2. Soit (un )n et (vn )n deux suites d’éléments de R. On suppose que (un )n
converge vers l1 et (vn )n converge vers l2 . Alors :
Proposition 3. Soit (un )n et (vn )n deux suites d’éléments de R. On suppose que (un )n
converge vers l1 et (vn )n converge vers l2 . Alors s’il existe N0 ∈ N tel que ∀n > N0 , un ≤ vn
alors l1 ≤ l2 .
0.1. RAPPEL SUR LES SUITES NUMÉRIQUES 3
Proposition 4. Soit (un )n , (vn )n , (wn )n trois suites d’éléments de R. Si (un )n et (vn )n
convergent vers l, et si :
∃N0 ∈ N; ∀n > N0 , un ≤ wn ≤ vn ,
alors la suite (wn )n converge vers l.
Proposition 5.
Définition 4. On appelle sous-suite ou suite extraite d’une suite (un )n la suite noté (uΦ(n) )n
où Φ(n) est une suite strictement croissante d’indices.
Exemple 6. Soit la suite définie par un = (−1)n et soit la suite d’indices Φ(n) = 2n. alors
la suite extraite est définie par le terme général uΦ(n) = (−1)2n = 1 (suite constante).
Exemple 7 (suite arithmétique). Une suite arithmétique (un )n est une suite qui vérifie
un − un−1 = r, r ∈ R (r : la raison) et u0 donné. La somme des n premiers termes de la
suite arithmétique est donnée par :
n
X u0 + un
S = u0 + u1 + u3 + ... + un = uk = (n + 1)
k=0 2
Exemple 8 (suite géométrique). Une suite géométrique (un )n est une suite qui vérifie uun−1
n
=
q, q ∈ R (q : la raison) et u0 donné. La somme des n premiers termes de la suite géométrique
est donnée par :
n
X 1 − q n+1
S = u0 + u1 + u3 + ... + un = uk = u0 , (q 6= 1).
k=0 1−q