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Définition 2.1.
Une suite de E est une application de N → E, n 7−→ u(n). Cette suite est notée (un )n∈N .
Lorsque la suite N → E, n 7−→ u(n) est définie sur {n ∈ N, n ≥ n0 , n0 ∈ N} ,alors on la note
(un )n≥n0 et on dit qu’elle est définie à partir du rang n0 .
L’élément un est appelé terme général de la suite (un )n∈N .
Proposition 2.1.
1. On dit qu’une suite (un )n∈N dans E converge vers l de E si, et seulement si, la suite
(kun − lkE )n∈N converge vers 0, ce qui se traduit par :
3. On dit qu’une suite (un )n∈N dans E diverge si elle ne converge pas, c’est-à-dire soit elle
n’admet pas de limite soit kun kE −→ +∞ quand n → +∞ (qui se traduit par :
Proposition 2.2.
Une suite (un )n∈N de E est bornée si, et seulement s’il existe A ∈ R∗+ tel que ∀ n ∈ N, kun kE ≤ A
si, et seulement si, sup kun kE est finie.
n∈N
Proposition 2.2.
1. L’ensemble des suites de E bornées, que l’on note l∞ (E), est un sous espace vectoriel de l’ev
des suites de E.
est une norme sur l∞ (E) et (l∞ (E), N∞ ) est donc un evn.
Proposition 2.4.
Proposition 2.5.
2. ∀ (un )n∈N convergente vers l ∈ E, alors : kun k −→ klk (car |kun k − klk| ≤ kun − lk).
n →+∞
La réciproque est fausse. mais on a : un −→ 0 ⇐⇒ kun k −→ 0.
n →+∞ n →+∞
3. Si (un )n∈N est une suite dans E, (λn )n∈N est une suite dans K, alors on a :
λn −→ 0 et (un )n est bornée ou un −→ 0 et (λn )n est bornée =⇒ λn un −→ 0 .
n →+∞ n →+∞ n →+∞
Proposition 2.6. (Convergence d’une suite à valeurs dans un produit fini d’evn
p
Soient p ∈ N∗ , (Ek , Nk )1≤k≤p des K-evn, E =
Q
Ek muni de l’une des normes classiques
k=1
ν1 , ν2 , ν∞ , (u1,n , u2,n , ..., up,n ) = un n∈N une suite de E et l = (l1 , l2 , ..., lp ) ∈ E.
(un )n converge vers l dans E, si, et seulement si, pour chaque k de {1, 2, ..., p}, (uk,n )n converge
vers lk dans Ek .
a ∈ E est appelé valeur d’adhérence de la suite dans E, (un )n s’il existe une suite extraite
uφ(n) n de la suite (un )n qui converge vers a.
Autrement dit a est la limite d’une sous suite.
Proposition 2.7. (Propriétés des suites extraites)
1. Toute suite extraite d’une suite extraite est encore une suite extraite.
2. Si une suite (un )n∈N de E convergente vers l ∈ E , alors toute suite extraite uφ(n) n
de
(un )n∈N converge aussi vers l. La réciproque est fausse.
3. Pour que (un )n∈N converge vers l, il faut et il suffit que (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N convergent
toutes les deux vers l.
4. Si une suite (un )n∈N est convergente vers l, alors elle admet une et une seule valeur d’adhé-
rence, c’est l.
La réciproque est fausse.
1. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites de E et (αn )n∈N une suite de K.
(i) On dit que (un )n∈N est dominée par (αn )n∈N , et que l’on note un = O (αn ) , s’il existe
n→+∞
α∈ R∗+
et n0 ∈ N tels que ∀n ∈ N, n ≥ n0 , on ait kun kE ≤ M |αn | .
(ii) On dit que (un )n∈N est négligeable devant (αn )n∈N , et que l’on note un = o (αn ) , si
n→+∞
∀ε ∈ R∗+ ,
il existe n0 ∈ N tel que ∀n ∈ N, n ≥ n0 , on ait kun kE ≤ ε |αn |
2. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites de R. On dit que (un )n est équivalente à (vn )n , et que
l’on note un ∼ vn , si un − vn = o (kvn k).
n→+∞ n→+∞
Remarques.
Définition 3.1.
1. Une partie V de E est un voisinage de a ∈ E si, et seulement, s’il existe r ∈ R∗+ tel que
B(a, r) ⊂ V.
On note l’ensemble VE (a) des voisinages de a dans E.
2. Une partie U de E est dite ouverte dans E si, et seulement si, ∀x ∈ U, ∃ r ∈ R∗+ tel que
B(a, r) ⊂ U .
Autrement dit, U est un ouvert de E si, et seulement s’il est voisinage de chacun de ses points.
3. Une partie F de E est dite fermée dans E si, et seulement si, son complémentaire {E (F ) dans
E, est une partie ouverte de E.
Proposition 3.1.
• Soit a ∈ E. ∀V ∈ VE (a), a ∈ V .
• Toute boule ouverte (resp. fermée) de centre a ∈ E et de rayon r ∈ R∗+ est un voisinage de a.
• Toute boule ouverte B(a, r) de E est un ouvert de E.
• Toute boule fermée Bf (a, r) de E est un fermé de E.
Proposition 3.2.
Corollaire 3.1.
1. Si, pour chaque k de {1, 2}, Ωk est un ouvert de Ek , alors Ω1 ×Ω2 est un ouvert de E = E1 ×E2 .
2. Si, pour chaque k de {1, 2}, Fk est un fermé de Ek , alors F1 ×F2 est un fermé de E = E1 ×E2 .
Proposition 3.4.
◦
◦ ◦ ◦
• A est ouverte ssi A = A (donc A= A) (Caractérisation d’un ouvert)
T
• A= F ; A est le plus petit fermé de E (au sens de l’inclusion ) contenant A.
F fermé de E
A⊂F
• Si A est une partie non vide et bornée de R, alors les bornes supérieure et inférieure de A
sont des points frontières.
◦
• Si A est une partie non vide de E, alors A, Fr(A), {E (A), , forment une partition de E :
c’est-àdire elles sont disjointes et leur réunion est E.
Proposition 3.8. (Lien de l’équivalence des normes avec les parties bornées,les parties
ouvertes et les parties fermées)
Définition 3.3.