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Lycéee d’excellence -Benguerir Vendredi 11 Novembre 2022

Classes: Mpsi-1-2-3-4 Durée 3h (9h à 12h)


CORRECTION DU DEVOIR SURVEILLÉ N° 3

Exercice 1
On considère l’ensemble
{( )n+m }
n+m+1
E= : (n, m) ∈ N ∗ × N ∗
n+m

1. ∗ On montre que ∀ x ∈ R + , ln(1 + x ) ≼ x en étudiant la fonction f définie sur R + par f ( x ) =


x − ln(1 + x ).
ln(1 + 1/n)
∗ lim (1 + 1/n) 1/n
= lim e 1/n =e
n→+∞ n→+∞

2. Vérifions que E est une partie non vide majorée de R


Pour tout (n, m) ∈ N ∗ × N ∗ on a :
( )n+m ( )n+m
n+m+1 1 1
= 1+ = e(n+m) ln(1+ n+m ) .
n+m n+m
( )
1 1
Or pour x ≥ 0 on sait que ln(1 + x ) ≤ x, par suite ln 1 + ≤ et
n+m n+m
( )n+m
∗ ∗ 1+n+m
∀(n, m) ∈ N × N , ≤ e.
n+m

3. E est une partie non vide majorée de R alors elle admet une borne supérieure.Montrons que sup E = e.
Considérons la suite réelle ( xn )n≥0 définie par :
( )2n
1 1
xn = 1+ = e2n ln(1+ 2n )
2n
( )
ln(1 + x ) 1
Comme lim = 1, alors lim 2n ln 1 + = 1 et donc lim xn = e. En conclu-
x →0 x n→+∞ 2n n→+∞
sion, e = sup( E) car e majore E et est limite d’une suite de points de E.

Exercice 2
1. Si pn désigne le prix d’un lot de n objets, la suite des pn doit être sous additive sinon le client préfèrera
acheter plusieurs petites quantités.

2. Montrons que si (un )n∈N est une suite qui converge ou qui diverge vers +∞, alors l’ensemble
{un / n ∈ N } est minoré:
D’après le cours, si (un )n∈N est convergente alors elle est est bornée, donc minorée. Si (un )n∈N
diverge vers +∞. Pour tout nombre réel E (ici on prend E = 0 ), il existe un entier N0 tel que
un ≥ E = 0 pour tous les n > N0 . La suite est alors minorée par

min ( x0 , u1 , · · · , u N0 , 0)

1 Bon courage & Bonne chance


3. Fixons n et r et raisonnons par récurrence sur q. Si q = 0, il n’y a rien à montrer, les deux côtés de
d’inégalités sont égaux. Supposons anq+r ≤ qan + ar et majorons:
a(q+1)n+r = a(qn+r)+n ≤ aqn+r + an par sous-additivité

≤ qan + ar + an = (q + 1) an + ar par hypothèse de récurrence


( )
K
4. La suite proposée est de la forme où K est un réel fixé. C’est donc une suite de référence
n n ∈N ∗
qui converge vers 0.
5. Si A n’est pas minoré.Soit E un réel

(i). Lorsque l’ensemble A n’est pas minoré, il est bien certain E − 1 n’est pas un minorant et ce pour
a NE
n’importe quel réel E. Il existe donc un entier NE tel que E − 1 ≤ soit faux c’est à dire
NE
a NE
< E − 1.
NE
max ( a0 , · · · , anE −1 )
(ii). Selon la question 4) ,il existe un entier naturel N tel que : ∀n ≥ N, <1
(a ) n
n
(iii). On veut montrer que diverge vers −∞. Considérons un réel E quelconque. - On
n n ∈N ∗
aN
vient de prouver selon la question 5 − (i ) − (ii ) l’existence d’un entier NE tel que E < E − 1.
NE
et l’ existence un entier N tel que :
max ( a0 , · · · , a NE −1 )
∀n ≥ N, <1
n
Pour tout entier n ≥ N ′ = max ( N, NE ), notons respectivement q et r ∈ {0, · · · , NE − 1} le
quotient et le reste de la division de n par NE .On peut alors écrire n = qNE + r.
qNE a NE aN qNE a NE
On a lim = E < E − 1 alors ∃ N” ∈ N, ∀n > N”, < E−1
n→+∞ n NE NE n NE
Selon la question 3) on a pour tout n > max( N ′ , N”):
an = aqNE +r ≤ qa NE + ar ≤ qa NE + max ( a0 , · · · , a NE −1 )
an qNE a NE max ( a0 , · · · , a NE −1 )
⇒ ≤ + ≤ E−1+1 = E
n n NE n
(a )
n
Ainsi diverge vers −∞.
n n ∈N ∗
6. Si A est minoré, on note α sa borne inférieure.
(i). Selon la caractérisation epsilonique de la borne inférieure ,pour tout ε > 0, il existe un entier nε
a nε ε
tel quel que < α+
n 2
(εa )
n
(ii). Montrons que converge vers α:
n n ∈N ∗
Considérons un réel ε > 0 quelconque.
an ε
- On vient de montrer qu’il existe un entier nε tel que ε < α + .
nε 2
- D’après la question 4), il existe un entier Nε tel que :
max ( a0 , · · · , anε − 1) ε
∀n ≥ Nε , <
n 2

2 Bon courage & Bonne chance


-Pour tout entier n ≥ N ′ = max (nε , Nε ), notons respectivement q et r ∈ {0, · · · , nε − 1}
le quotient et le reste de la division de n par nε . On peut alors écrire n = qnε + r. On a
qnε anε an ε qnε anε ε
lim = ε < α + alors ∃ N” ∈ N, ∀n > N”, < α+
n→+∞ n nε nε 2 n nε 2
on a pour tout n > max( N ′ , N”):

an = aqnε +r ≤ qanε + ar ≤ qanε + max ( a0 , · · · , anε −1 )


an qnε anε max ( a0 , · · · , anε −1 ) ε ε
⇒α≤ ≤ + ≤ α+ + ≤ α+ε
n n nε n 2 2
(a )
n
car qnε ≤ n .Ainsi converge vers α
n n ∈N ∗
(a )
n
7. Si ( an )n est une suite réelle sous additive alors converge ou bien diverge vers −∞
n n ∈N ∗

8. Application: Soit ( an )n∈N une suite de nombres réels strictement positifs tels que

∀(m, n) ∈ N2 , am+n ≤ am an
( )
1
Montrons que an n
est convergente:
n ∈N )(
ln an
Les valeurs de la suite ( an )n∈N sont strictement positives, on peut considérer la suite .
( n )n ∈ N ∗
ln an
L’inégalité montre alors que cette suite est sous-additive. On en déduit que la suite
{ } n n ∈N ∗
ln an
diverge vers −∞ ou bien converge vers l = inf , n ∈ N ∗ . Dans ce cas, en composant par la
( ) n 1
fonction exponentielle, on obtient que ( an ) n converge vers el . Dans le cas de la divergence
n ∈N ∗
vers −∞, en composant par l’exponentielle, on obtient que la limite est nulle.

Problème 1
Partie I:Préliminaires
1. Soient ( E, ≼) un ensemble ordonné et A une partie non vide de E

(i). Si A admet deux plus petit éléments m et m′ .m est un plus petit élément et m′ ∈ A alors m ≼ m′
, de même m′ ≼ m , ≼ est antisymétrique =⇒ m = m′ .
(ii). Caractérisation de la borne sup.dans un ensemble totalement ordonné:
Si E est totalement ordonné
{ ,On a
∀ a ∈ A , (a ≼ s )
s = sup( A) ⇐⇒
∀x ∈ E , x ≺ s ⇒ ∀a ∈ A , a ≼ x
{
∀a ∈ A , a ≼ s
⇐⇒
∀ x ∈ E , ( x ≺ s ⇒ ∃ a ∈ A , x ≺ a ≼ s)
(ii). Si on considère N muni de la relation d’ordre:a ≼ b ⇐⇒ a divise b.
la partie A = {2, 3} possède s = 6 comme borne supérieure , 2 ≺ 6 mais aucun des éléments
de A ne vérifie x ≺ a ≼ s
2. Soit A ⊂ N une partie non vide.N est supposé muni de l’ordre usuel.

3 Bon courage & Bonne chance


(i). Par récurrence sur n
(iii). Sinon N sera majorée,ce qu’est faux .

Partie II:Construction des nombres réels par les sections

3. Montrons que pour tout rationnel , r : Sr = { x ∈ Q, x < r } est une section de Q:


(i).Sr ̸= ∅ car r − 1{∈ Sr ,Sr ̸= Q car r + 1 ∈ Q \ Sr .
x ∈ Sr
(ii). ∀( x, x ′ ) ∈ Q2 , ⇒ x ′ ∈ Sr car x ′ ≤ x < r ⇒ x ′ < r
x′ ≤ x
(iii). ∀ x ∈ Sr , ∃ x ′ ∈ Sr tel que x ≺ x ′ car x < r ⇒ ∃ x ′ ∈ Q tel que x ≺ x ′ < r ,selon la densité de
Q.

4. Soit S une section de Q.

(i). Si r ′ est un rationnel tel que r ′ ∈


/ S alors r est un majorant strict de S,sinon r ′ ≤ r et puisque
S est une section de Q alors r ′ ∈ S contradiction.Maintenant si S est une section alors S ̸= Q
donc ∃r ∈ Q tel que r ∈ / S ,alors r majore S strictement.
ε
(ii). (a). Si r0 ∈ S et ε ∈ Q ∗+ , l’ensemble A = {n ∈ N / r0 + n ∈ / S} est non vide ,sinon ,
2
ε
∀n ∈ N, r0 + n ∈ S donc S sera non majorée !!!
2
(b). Notons n0 = min A .Forcement n0 ≥ 1 sinon on aura r0 ∈ / S ce qu’est faux .Alors r ′ =
ε ε
r0 + n0 ∈ / S et r = r0 + (n0 − 1) ∈ S et r ′ − r = ε/2 < ε
2 2
5. Si S et S′ sont deux sections de Q.Supposons que S * S′ et montrons que S′ ⊂ S.
Soit r ′ ∈ S′ . S * S′ ⇒ ∃r ∈ S ,r ∈
/ S′ d’où r ′ < r selon la question 4-(i), et puisque S est une section
′ ′
alors r ∈ S, d’où S ⊆ S

6. Si (Si )i∈ I est une famille de sections de Q contenu dans une même section S0 fixée, montrons que
Y = ∪i∈ I Si est une section de Q:
(i).Y ̸= ∅ car pour un certain i0 ∈ I ,Si0 ⊆ Y et Si0 ̸= ∅ car c’est une section.Y ̸= Q car Y ⊆ X0 ̸=
Q
(ii).Soient r ∈ Y et r ′ ∈ Q tel que r ′ 6 r.alors r ∈ Y = ∪i∈ I Si ⇒ ∃i ∈ I, r ∈ Si ,puisque Si est une
section alors r ′ ∈ Si ⊆ Y
(iii).Soit r ∈ Y, alors ∃i ∈ I, r ∈ Si ,puisque Si est une section alors ∃r ′ ∈ Si , r < r ′ , donc r ′ ∈ Y et
r < r ′ . Ainsi Y = ∪i∈ I Si est une section de Q

7. Soient r1 , r2 ∈ Q tel que r1 < r2 .Q est dense alors ∃r ∈ Q tel que r1 < r < r2 donc i (r1 < i (r2 )
d’où i est strictement croissante donc injective.

8. on a ∀r1 , r2 ∈ Q , r1 < r2 dans Q implique i (r1 ) < i (r2 ) dans R ,donc l’ordre ≤ définie sur R est un
prolongement de l’ordre usuel de Q

9. (R, ≤) est un ensemble ordonné (Facile),et totalement ordonné selon la question 5).

10. Soit A une partie non vide de R majorée par une section X0 . Montrons que A admet une borne

supérieure et que sup A = S:
∪ S∈ A
En effet: Notons Y = S. Selon la question 6), Y ∈ R.Puisque (R, 6) est totalement ordonné ,on
S∈ A

4 Bon courage & Bonne chance


utilise la caractérisation de la borne sup. démontré dans la question 1) − (ii ) :on a ∀S ∈ A, S ⊆ Y
donc Y est un majorant de A.En plus si X ∈ R tel que X < Y alors X Y,donc ∃r ∈ Y tq
r∈/ X.r ∈ Y ⇒ ∃S ∈ A tel que r ∈ S.D’après la question 5) on aura S ⊆ X ou S ⊆ X ,or ∃r ∈ S et
r∈/ X implique que X S D’où ∃S ∈ A, X < S 6 Y .Ainsi Y = sup A

11. La densité de Q dans R:

(i). Soient r ∈ Q et S une section de Q :


/ S alors selon la question 4) ,r est majorant strict de S ie.∀ x ∈ S, x < r d’où S 6 i (r )
Si r ∈
.Maintenant soit r ∈ S , puisque S est une section alors ,x ∈ i (r ) ⇒ x ∈ S donc i (r ) 6 S. Or
r ∈ S et r ∈
/ i (r ) donc i (r ) < S.
(ii). Soient S, S′ ∈ R tel que S < S′ , alors S S′ donc ∃r ∈ S′ et r ∈ / S.S′ est une section et r ∈ S′
′ ′ ′ ′
alors ∃r ∈ S tel que r < r d’où i (r ) < i (r ),or r ∈ / S ⇒ S 6 i (r ) selon 11 − (i ), donc
S 6 i (r ) < i (r ′ ) < S′ (11 − (i )) ,avec i (r ) ∈ Q d’où la densité de Q dans R.

12. Montrons que (R, ≤) est Archimèdien :Soit S ∈ R alors S est strictement majoré par un rationnel
noté r (question 4), donc S 6 i (r ) selon 11-(i),or Q est Archimidien donc ∃n ∈ N tel que i (r ) < n
d’où S < n

13. Par définition de −S , r ∈ Q ⇒ −i (r ) = i (−r )

14. Par définition −0 = i (−0) = i (0) = 0 , et que si S ∈ R \ Q alors r ∈


/ S ⇐⇒ −r ∈ (−S)

15. Si S ∈ R ∗+ , alors ∃r ∈ S, r > 0 sinon ∀r ∈ S, r 6 0 alors S 6 i (0) donc S ∈ / R ∗+ contradic-


tion.Réciproquement si ∃r ∈ S, r > 0 alors selon la question 11-(i) 0 < i (r ) < S d’où S ∈ R ∗+

16. Montrons que l’addition est une loi de composition interne commutative sur R. Soient S, S′ ∈ R :
(i). S + S′ ̸= ∅ car S ̸= ∅ et S′ ̸= ∅. S + S′ ̸= Q car S et S′ sont majorées implique S + S′ est
aussi majorée.
(ii).Soient r ∈ S + S′ et r ∈ Q tel que r ′ < r.Donc ∃(r1 , r2 ) ∈ S × S′ tel que r = r1 + r2 et on a
r + r2 − r ′ r + r2 − r ′
r ′ = a + b avec a = r1 − 1 ∈ S et b = r2 − 1 ∈ S′ d’où r ′ ∈ S + S′ .
2 2
(iii).Soient r ∈ S + S′ alors ∃(r1 , r2 ) ∈ S × S′ tel que r = r1 + r2 .S est une section et r1 ∈ S
alors ∃r1′ ∈ S tel que r1 < r1′ ,de même ∃r2′ ∈ S tel que r2 < r2′ .D’où r ′ = r1′ + r2′ ∈ S + S′ et
r < r ′ .Alors S + S′ ∈ R ,ainsi l’addition est une loi de composition interne sur R qu’est commutative
par définition(Q est commutative)

17. Soient r, r ′ ∈ Q et montrons que i (r ) + i (r ′ ) = i (r + r ′ ) :


On a i (r ) + i (r ′ ) ⊆ i (r + r ′ ) car si x = a + b ∈ i (r ) + i (r ′ ) avec a < r et b < r ′ alors x < r + r ′
ie. x ∈ i (r + r ′ ). Réciproquement si x ∈ i (r + r ′ ) alors x < r + r ′ donc x = r1 + r2 ∈ i (r ) + i (r ′ )
r + r′ − x r + r′ − x
avec r1 = r − ∈ i (r ) et r2 = r ′ − ∈ i (r ′ ) d’où i (r + r ′ ) ⊆ i (r ) + i (r ′ ) ainsi
2 2
i (r ) + i (r ′ ) = i (r + r ′ ),On en déduit que ” + ” défini ci-dessus est un prolongement de l’addition
usuel de Q

18. L’addition ” + ” est associative car il l’est dans Q ie. ∀r1 , r2 + r3 ∈ Q, r1 + (r2 , r3 ) = (r1 + r2 ) + r3 .
Montrons maintenant que 0 est l’élément neutre de ” + ” dans R.Puisque l’addition est commutative
,il suffit de montrer que ∀S ∈ R, S + 0 = S.En effet: Soient r + r ′ ∈ S + i (0) avec r ∈ S et r ′ ∈ i (0)
alors r + r ′ < r + 0 < r donc r + r ′ ∈ S car S est une section d’où S + i (0) ⊆ S.En plus si r ∈ S
alors ∃r ′ ∈ S tel que r < r ′ donc r = r ′ + r” ∈ S + i (0) avec r” = r − r ′ ∈ i (0)

19. Soit S ∈ R:

5 Bon courage & Bonne chance


(i). Si S′ est partie non vide de Q possédant un plus grand élément M et vérifiant (ii) de la définition
d’une section ,Prouvons que S′ = {r ∈ Q / r ≤ M } :
M = max(S′ ) =⇒ S′ ⊆ {r ∈ Q / r ≤ M }.Si r ∈ Q tel que r 6 M, alors puisque M ∈ S′
et S′ vérifie la propriété (ii) alors r ∈ S′ d’où S′ = {r ∈ Q / r ≤ M } :
(ii). Démontrons que −S ∈ R:
∗ Si S = i (r ) ∈ Q alors par définition −S = i (−r ) ∈ R.
∗ Maintenant si S ∈ R \ Q,montrons que −S est une section de Q:
(i).On a S ̸= Q ⇒ ∃r ∈ Q, r ∈ / S. Mais r ∈/ S ⇒ −r ∈ −S ⇒ −S ̸= ∅.
on a aussi
{ S ̸ = ∅ ⇒ ∃ r ∈
{ S. Mais r ∈ S ⇒{ −r ∈ / −S ⇒ −S ̸= Q.
r ∈ −S −r ∈/S −r est un majorant strict de S
(ii). ⇔ ⇔ ⇒ −r ′ est un
r′ ≤ r −r ≤ −r ′ −r ′ ≥ −r
majorant strict de S donc −r ′ ∈/ S et donc r ′ ∈ −S.

(iii). Supposons que −S admette M pour plus grand élément,alors −S = {r ∈ Q, r ≤ M}


selon 19 − (i ) Or r ∈ −S ⇔ −r ∈ / S d’où −r ∈/ S ⇔ r ≤ M dont la négation est :
r > M ⇔ −r ∈ S ou encore, −r ∈ S ⇔ r > M donc −r ∈ S ⇔ −r < − M qui prouve que
S = i (− M) mais ce contredit l’hypothèse.Ainsi −S ∈ R.
|S| ∈ {S, −S} =⇒ |S| ∈ R
(iii). Démontrons que −S est l’opposé de S:Puisque ”+” est commutative,il suffit de montrer que
S + (−S) = i (0):
∗ Si S = i (r ) ∈ Q alors selon la question 14), S + (−S) = i (r ) + i (−r ) = i (0).
∗ Si S ∈ R \ Q: {
∀r ∈ S
On a S + (−S) ⊆ i (0) car ⇒ −r ′ > r ⇒ r + r ′ < 0 ⇒ r + r ′ ∈ i (0)
∀r ′ ∈ −S, −r ′ ∈/S
Réciproquement soit r ∈ i (0) alors −r > 0, selon la question 4 − ii − b) ,∃r1 ∈ S, ∃r2 ∈
/ S tel
que r2 − r1 < −r , or r2 ∈ / S ⇒ −r2 ∈ (−S) ⇒ r1 + (−r2 ) ∈ S + (−S). r1 + (−r2 ) > r
et S + (−S) est une section donne r ∈ S + (−S).Ainsi S + (−S) = i (0)
20. Soit S ∈ R, vérifions que −(−S) = S :Selon la question 19) l’opposé de S est −S donc l’opposé de
(−S) est S d’où −(−S) = S
21. Soit S ∈ R. Si S = i (r ) ∈ Q ∗+ alors −S = i (−r ) < 0.Si S ∈ R \ Q avec S > 0 , selon la
question 15) ,∃r ∈ S tel que r > 0 donc −r ∈
/ (−S) d’où −r est un majorant strict de −S ainsi
−S 6 i (−r ) < 0, d’où S > 0 ⇒ −S < 0.La réciproque est aussi vraie car −(−S) = −S
22. Si S ̸= 0:
∗ si S > 0 alors |S| = S et | − S| = −(−S) = S car −S < 0 selon la question 21), donc | − S| = |S|.
Si S < 0 alors−S > 0 d’où | − S| = −S = |S| ,en plus | − 0| = |0| alors ∀S ∈ R, | − S| = |S| .
∗ si S > 0 alors |S| = S > 0, et si S < 0 alors |S| = −S > 0 selon la question 21) , donc |S| > 0
pour tout S ∈ R ∗ .
23. Montrons que le produit ”.” est une loi de compositions interne commutative sur R:
Si S, S′ ∈ R ∗+ :D’abord d’après la question 15), ∃(r, r ′ ) ∈ S × S′ , r > 0 et r ′ > 0 donc S.S′ ̸= ∅.
Soient r, r ′ deux majorants stricts de S et S′ respectivement alors S.S′ est une réunion de sections ,
majorée par i (rr ′ ), donc selon la question 6) , S.S′ ∈ R.Pour les autres cas S.S′ ∈ R car ∀S ∈
R, −S, |S| ∈ R.le produit ”.” est commutative par définition.
24. ∀S, S′ ∈ R ∗+ , ∃(r, r ′ ) ∈ S × S′ , r > 0 et r ′ > 0 ,alors 0 < i (rr ′ ) 6 S.S′

25. Soient S, S′ ∈ R.Si S, S′ ∈ R ∗+ , (−S).S′ = −(| − S|.|S′ |) = −(|S|.|S′ |) = −(|S|.| − S′ |) =


S.(−S′ ) =.On vérifie de même que (−S).S′ = S.(−S′ ) dans les autres cas.

6 Bon courage & Bonne chance


26. Montrons que pour tous r, r ′ ∈ Q on a i (r ).i (r ′ ) = i (rr ′ ):
∗ Si r, r ′ ∈ Q ∗+ :Si x ∈ i (r ).i (r ′ ) alors ∃r1 , r2 ∈ Q tel que 0 < r1 < r et 0 < r2 < r ′ et x ∈ i (r1 r2 )
alors x < r1 r2 < rr ′ d’où x ∈ i (rr ′ ).
Maintenant si x ∈ i (rr ′ ) alors si x 6 0 alors x ∈ i (r1 ).i (r2 ) car i (r1 ).i (r2 ) > 0(question 24)).Si
x x
x > 0 ,la densité de Q dans R implique ∃α ∈ Q tel que < α < r ′ , alors x = .α ∈ i (r ).i (r ′ ) car
r α
x ′
< r et α < r
α

∗ Si r = 0 on a i (r ).i (r ′ ) = i (0).i (r ′ ) = 0 = i (rr ′ ).De même si r ′ = 0.


∗ Pour les cas restants on applique la définition du produit et la question 25).On déduit alors que ”.”
défini ci-dessus est un prolongement du produit usuel de Q

27. On admet que ”.” est associative ,montrons que ∀s ∈ R, S.i (1) = S:
∗ Si S = 0 c’est vrai par définition du produit.
∗ Si S ∈ R ∗+ : ∪
On a S.i (1) = i (r1 r2 ).On a 0 < r2 ∈ i (1) ⇒ r1 < 1 ,et si 0 < r1 ∈ S alors r1 r2 < r1 et
0<r1 ∈ S
0<r2 ∈ i (1)
puisque S est une section alors r1 r2 ∈ S et S.i (1) ⊆ S.
Reste à montrer que S ⊆ S.i (1). Soit r ∈ S, si r 6 0 alors r ∈ S.i (1) car S.i (1) > 0 selon la
r
question 24), et si r > 0, puisque est une section alors ∃r ′ ∈ S tel que r < r ′ , on a alors ′ ∈ i (1) et
r
′ r
r = r . ′ ∈ S.i (1) d’où S ⊆ S.i (1) puis S = S.i (1).
r
∗ Si S ∈ R ∗− :S.i (1) = −(|S|.i (1)) = −(|S|) = S.Ainsi ∀S ∈ R, S.i (1) = i (1).S = S (le produit
est commutative)

28. Soit S ∈ R ∗ = R − {0}, montrons que S−1 ∈ R:Il suffit de prendre S ∈ R ∗+ :


D’abord S−1 ̸= ∅ car ∃r ∈ Q ∗+ tel que S < i (r ). S−1 ̸= Q sinon ∀r ∈ Q ∗+ , S i (r ) d’où S = 0
,ce qu’est faux,et d’après la question 6) , S−1 ∈ R
1
29. Si S ∈ R ∗+ alors S−1 ∈ R ∗+ car ∃r ∈ Q ∗+ tel que S < i (r ) donc 0 < i ( ) 6 S−1 .
r
1
30. Montrons que si S > 0 et r ∈ Q ∗+ alors ∈ S−1 ⇐⇒ i (r ) > S:
r
1 ∪ 1 1 1 1 1
⇒ / si ∈ S−1 = i ( ′ ) ,alors ∃r ′ ∈ Q, i (r ′ ) > S et ∈ i ( ′ ) d’où < ′ donc r ′ < r
r ′ ∗ r r r r r
r ∈Q +
S <i (r ′ )
alors S < i (r ′ ) < i (r ) puis S < i (r ).
⇐ / Si S < i (r ) ,la densité de Q dans R donne ∃r ′ ∈ Q, 0 < S < i (r ′ ) < i (r ) alors 0 < r ′ < r ⇒
1 1 1
∈ i ( ′ ) Ainsi ∈ S−1
r r r
31. Démontrons que pour tout S ∈ R ∗ , S.S−1 = i (1):
⋆ Si S > 0 :
Montrons d’abord que S.S−1 ⊆ i (1):Soient 0 < r ∈ S et 0 < r ′ ∈ S−1 , d’après la question 30)
1 1 1
S < i ( ′ ).Selon la question 11) r ∈ S ⇒ i (r ) < S < ′ d’où r < ′ ⇒ rr ′ < 1 alors rr ′ ∈ i (1)
r r r
donc i (rr ′ ) ⊆ i (1) puis S.S−1 ⊆ i (1).
Reste à montrer que i (1) ⊆ S.S−1 :Soit ε ∈ i (1)alors 1 − ε > 0.Soit r0 ∈ S tq r0 > 0,selon la

7 Bon courage & Bonne chance


r0 (1 − ε ) r0 (1 − ε )
question 4 − (ii ) − b), ∃r ∈ S, ∃r1 ∈
/ S tq r1 − r < . Posons r ′ = r1 + > r1
2 2
1 r r0 (1 − ε )
alors i (r ′ ) > i (r1 ) > S, la question 30 donne ′ ∈ S−1 ,on a 1 − ′ < < 1−ε ⇒ ε <
r r r′
r
∈ S.S−1 d’où ε ∈ S.S−1 et puis i (1) ⊆ S.S−1
r′
⋆ Si S < 0 : On a S.S−1 = S.(−(|S|)−1 ) = (−S).(|S|)−1 = |S|.|S|−1 = i (1).
Puisque le produit est commutative ,on conclut que 1 est l’élément neutre du produit.

8 Bon courage & Bonne chance

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