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Exercice 1
On considère l’ensemble
{( )n+m }
n+m+1
E= : (n, m) ∈ N ∗ × N ∗
n+m
3. E est une partie non vide majorée de R alors elle admet une borne supérieure.Montrons que sup E = e.
Considérons la suite réelle ( xn )n≥0 définie par :
( )2n
1 1
xn = 1+ = e2n ln(1+ 2n )
2n
( )
ln(1 + x ) 1
Comme lim = 1, alors lim 2n ln 1 + = 1 et donc lim xn = e. En conclu-
x →0 x n→+∞ 2n n→+∞
sion, e = sup( E) car e majore E et est limite d’une suite de points de E.
Exercice 2
1. Si pn désigne le prix d’un lot de n objets, la suite des pn doit être sous additive sinon le client préfèrera
acheter plusieurs petites quantités.
2. Montrons que si (un )n∈N est une suite qui converge ou qui diverge vers +∞, alors l’ensemble
{un / n ∈ N } est minoré:
D’après le cours, si (un )n∈N est convergente alors elle est est bornée, donc minorée. Si (un )n∈N
diverge vers +∞. Pour tout nombre réel E (ici on prend E = 0 ), il existe un entier N0 tel que
un ≥ E = 0 pour tous les n > N0 . La suite est alors minorée par
min ( x0 , u1 , · · · , u N0 , 0)
(i). Lorsque l’ensemble A n’est pas minoré, il est bien certain E − 1 n’est pas un minorant et ce pour
a NE
n’importe quel réel E. Il existe donc un entier NE tel que E − 1 ≤ soit faux c’est à dire
NE
a NE
< E − 1.
NE
max ( a0 , · · · , anE −1 )
(ii). Selon la question 4) ,il existe un entier naturel N tel que : ∀n ≥ N, <1
(a ) n
n
(iii). On veut montrer que diverge vers −∞. Considérons un réel E quelconque. - On
n n ∈N ∗
aN
vient de prouver selon la question 5 − (i ) − (ii ) l’existence d’un entier NE tel que E < E − 1.
NE
et l’ existence un entier N tel que :
max ( a0 , · · · , a NE −1 )
∀n ≥ N, <1
n
Pour tout entier n ≥ N ′ = max ( N, NE ), notons respectivement q et r ∈ {0, · · · , NE − 1} le
quotient et le reste de la division de n par NE .On peut alors écrire n = qNE + r.
qNE a NE aN qNE a NE
On a lim = E < E − 1 alors ∃ N” ∈ N, ∀n > N”, < E−1
n→+∞ n NE NE n NE
Selon la question 3) on a pour tout n > max( N ′ , N”):
an = aqNE +r ≤ qa NE + ar ≤ qa NE + max ( a0 , · · · , a NE −1 )
an qNE a NE max ( a0 , · · · , a NE −1 )
⇒ ≤ + ≤ E−1+1 = E
n n NE n
(a )
n
Ainsi diverge vers −∞.
n n ∈N ∗
6. Si A est minoré, on note α sa borne inférieure.
(i). Selon la caractérisation epsilonique de la borne inférieure ,pour tout ε > 0, il existe un entier nε
a nε ε
tel quel que < α+
n 2
(εa )
n
(ii). Montrons que converge vers α:
n n ∈N ∗
Considérons un réel ε > 0 quelconque.
an ε
- On vient de montrer qu’il existe un entier nε tel que ε < α + .
nε 2
- D’après la question 4), il existe un entier Nε tel que :
max ( a0 , · · · , anε − 1) ε
∀n ≥ Nε , <
n 2
8. Application: Soit ( an )n∈N une suite de nombres réels strictement positifs tels que
∀(m, n) ∈ N2 , am+n ≤ am an
( )
1
Montrons que an n
est convergente:
n ∈N )(
ln an
Les valeurs de la suite ( an )n∈N sont strictement positives, on peut considérer la suite .
( n )n ∈ N ∗
ln an
L’inégalité montre alors que cette suite est sous-additive. On en déduit que la suite
{ } n n ∈N ∗
ln an
diverge vers −∞ ou bien converge vers l = inf , n ∈ N ∗ . Dans ce cas, en composant par la
( ) n 1
fonction exponentielle, on obtient que ( an ) n converge vers el . Dans le cas de la divergence
n ∈N ∗
vers −∞, en composant par l’exponentielle, on obtient que la limite est nulle.
Problème 1
Partie I:Préliminaires
1. Soient ( E, ≼) un ensemble ordonné et A une partie non vide de E
(i). Si A admet deux plus petit éléments m et m′ .m est un plus petit élément et m′ ∈ A alors m ≼ m′
, de même m′ ≼ m , ≼ est antisymétrique =⇒ m = m′ .
(ii). Caractérisation de la borne sup.dans un ensemble totalement ordonné:
Si E est totalement ordonné
{ ,On a
∀ a ∈ A , (a ≼ s )
s = sup( A) ⇐⇒
∀x ∈ E , x ≺ s ⇒ ∀a ∈ A , a ≼ x
{
∀a ∈ A , a ≼ s
⇐⇒
∀ x ∈ E , ( x ≺ s ⇒ ∃ a ∈ A , x ≺ a ≼ s)
(ii). Si on considère N muni de la relation d’ordre:a ≼ b ⇐⇒ a divise b.
la partie A = {2, 3} possède s = 6 comme borne supérieure , 2 ≺ 6 mais aucun des éléments
de A ne vérifie x ≺ a ≼ s
2. Soit A ⊂ N une partie non vide.N est supposé muni de l’ordre usuel.
6. Si (Si )i∈ I est une famille de sections de Q contenu dans une même section S0 fixée, montrons que
Y = ∪i∈ I Si est une section de Q:
(i).Y ̸= ∅ car pour un certain i0 ∈ I ,Si0 ⊆ Y et Si0 ̸= ∅ car c’est une section.Y ̸= Q car Y ⊆ X0 ̸=
Q
(ii).Soient r ∈ Y et r ′ ∈ Q tel que r ′ 6 r.alors r ∈ Y = ∪i∈ I Si ⇒ ∃i ∈ I, r ∈ Si ,puisque Si est une
section alors r ′ ∈ Si ⊆ Y
(iii).Soit r ∈ Y, alors ∃i ∈ I, r ∈ Si ,puisque Si est une section alors ∃r ′ ∈ Si , r < r ′ , donc r ′ ∈ Y et
r < r ′ . Ainsi Y = ∪i∈ I Si est une section de Q
7. Soient r1 , r2 ∈ Q tel que r1 < r2 .Q est dense alors ∃r ∈ Q tel que r1 < r < r2 donc i (r1 < i (r2 )
d’où i est strictement croissante donc injective.
8. on a ∀r1 , r2 ∈ Q , r1 < r2 dans Q implique i (r1 ) < i (r2 ) dans R ,donc l’ordre ≤ définie sur R est un
prolongement de l’ordre usuel de Q
9. (R, ≤) est un ensemble ordonné (Facile),et totalement ordonné selon la question 5).
10. Soit A une partie non vide de R majorée par une section X0 . Montrons que A admet une borne
∪
supérieure et que sup A = S:
∪ S∈ A
En effet: Notons Y = S. Selon la question 6), Y ∈ R.Puisque (R, 6) est totalement ordonné ,on
S∈ A
12. Montrons que (R, ≤) est Archimèdien :Soit S ∈ R alors S est strictement majoré par un rationnel
noté r (question 4), donc S 6 i (r ) selon 11-(i),or Q est Archimidien donc ∃n ∈ N tel que i (r ) < n
d’où S < n
16. Montrons que l’addition est une loi de composition interne commutative sur R. Soient S, S′ ∈ R :
(i). S + S′ ̸= ∅ car S ̸= ∅ et S′ ̸= ∅. S + S′ ̸= Q car S et S′ sont majorées implique S + S′ est
aussi majorée.
(ii).Soient r ∈ S + S′ et r ∈ Q tel que r ′ < r.Donc ∃(r1 , r2 ) ∈ S × S′ tel que r = r1 + r2 et on a
r + r2 − r ′ r + r2 − r ′
r ′ = a + b avec a = r1 − 1 ∈ S et b = r2 − 1 ∈ S′ d’où r ′ ∈ S + S′ .
2 2
(iii).Soient r ∈ S + S′ alors ∃(r1 , r2 ) ∈ S × S′ tel que r = r1 + r2 .S est une section et r1 ∈ S
alors ∃r1′ ∈ S tel que r1 < r1′ ,de même ∃r2′ ∈ S tel que r2 < r2′ .D’où r ′ = r1′ + r2′ ∈ S + S′ et
r < r ′ .Alors S + S′ ∈ R ,ainsi l’addition est une loi de composition interne sur R qu’est commutative
par définition(Q est commutative)
18. L’addition ” + ” est associative car il l’est dans Q ie. ∀r1 , r2 + r3 ∈ Q, r1 + (r2 , r3 ) = (r1 + r2 ) + r3 .
Montrons maintenant que 0 est l’élément neutre de ” + ” dans R.Puisque l’addition est commutative
,il suffit de montrer que ∀S ∈ R, S + 0 = S.En effet: Soient r + r ′ ∈ S + i (0) avec r ∈ S et r ′ ∈ i (0)
alors r + r ′ < r + 0 < r donc r + r ′ ∈ S car S est une section d’où S + i (0) ⊆ S.En plus si r ∈ S
alors ∃r ′ ∈ S tel que r < r ′ donc r = r ′ + r” ∈ S + i (0) avec r” = r − r ′ ∈ i (0)
19. Soit S ∈ R:
27. On admet que ”.” est associative ,montrons que ∀s ∈ R, S.i (1) = S:
∗ Si S = 0 c’est vrai par définition du produit.
∗ Si S ∈ R ∗+ : ∪
On a S.i (1) = i (r1 r2 ).On a 0 < r2 ∈ i (1) ⇒ r1 < 1 ,et si 0 < r1 ∈ S alors r1 r2 < r1 et
0<r1 ∈ S
0<r2 ∈ i (1)
puisque S est une section alors r1 r2 ∈ S et S.i (1) ⊆ S.
Reste à montrer que S ⊆ S.i (1). Soit r ∈ S, si r 6 0 alors r ∈ S.i (1) car S.i (1) > 0 selon la
r
question 24), et si r > 0, puisque est une section alors ∃r ′ ∈ S tel que r < r ′ , on a alors ′ ∈ i (1) et
r
′ r
r = r . ′ ∈ S.i (1) d’où S ⊆ S.i (1) puis S = S.i (1).
r
∗ Si S ∈ R ∗− :S.i (1) = −(|S|.i (1)) = −(|S|) = S.Ainsi ∀S ∈ R, S.i (1) = i (1).S = S (le produit
est commutative)