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MPSI

Bertrand Beaufils
Patrick Beynet
Stéphanie Calmettes
Thierry Finot

MP
Michel Goumi
Ivan Gozard
Marie-Laure Kaiser-Lavielle
Nicolas Nguyen
Lionel Vidal

P R É P A S

7370
S C I E N C E S

7741
COLLECTION DIRIGÉE PAR BERTR AND HAUCHECORNE

1:16
FORMULAIRE

44.5
.56.2
MATHS 4713
8893
:193

PHYSIQUE
268:
0850

CHIMIE
:211
Paris
ité de

3e édition

Les 2 années
SII
ivers

en 1 clin d’œil
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
Sommaire

Avant-propos  III

7401
Première année

7741
Mathématiques  3

1:16
Raisonnement et vocabulaire ensembliste  3
Techniques fondamentales en algèbre et analyse  7

44.5
Analyse 1  21

.56.2
Algèbre générale  34
Algèbre linéaire  42
Analyse 2  58

:193
Dénombrement et probabilités  71

4713
Physique-Chimie  79
Optique géométrique  79
Électrocinétique  8893 85
Physique des ondes  99
268:

Mécanique  104
0850

Thermodynamique  123
Électromagnétisme  134
:211

Transformations de la matière  141


Structure de la matière et propriétés  146
Paris

Transformations en solution aqueuse  154

Sciences industrielles de l’ingénieur (SII)  165


ité de

Ingénierie système  165


Algorithmique  174
ivers

Automatique  177
Mécanique  189
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
Deuxième année

Mathématiques  207
Algèbre  207
Topologie  223
Analyse  233
Probabilités  256

7415
Calcul différentiel  267

Physique-Chimie  279

7741
Mécanique  279
Électromagnétisme  284

1:16
Physique des ondes  297

44.5
Optique ondulatoire  308
Thermodynamique  318

.56.2
Électronique  328
Mécanique quantique  330

:193
Thermodynamique chimique  335
Oxydo-réduction  342

4713
Sciences industrielles de l’ingénieur (SII)  351

8893
Mécanique  351
Automatique : SLCI  362
268:
Algorithmique  370
0850

Index
:211

Mathématiques  379
Paris

Physique-Chimie  387
SII  397
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
niv.s
chola
rvox.
c om:U
nivers
ité de Première année
Paris
:211
0850
268:
8893
4713
:193
.56.2
44.5
1:16
7741
5186
5186
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
Quelques-uns ont donné le nom de mathématiques
à la magie parce que par le moyen des mathématiques,

4713
on fait des choses si surprenantes
que le peuple croit qu'il y a magie.
8893
Antoine Furetière
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
Mathématiques
Raisonnement
et vocabulaire
Raisonnement et voca-
bulaire ensembliste
ensembliste

5186
Logique

7741
Assertions

1:16
Une assertion mathématique est une application d’un ensemble de variables,
à valeurs dans l’ensemble à deux éléments {V, F }. Une assertion P : E →

44.5
{V, F } est aussi appelée une propriété des éléments de E .
Connecteurs logiques élémentaires

.56.2
La négation, la disjonction, la conjonction, l’implication et l’équivalence de
deux assertions sont définies par leurs tables de vérité :

:193
4713
P Q non P P ou Q P et Q P ⇒Q P ⇐⇒ Q

V V F V V V V

V F F V F F F 8893
268:

F V V V F V F
0850

F F V F F V V
:211

Propriétés des connecteurs logiques élémentaires


P , Q et R trois assertions. La
Paris

• P ou Q ⇐⇒ Q ou P conjonction et la disjonction
• P et Q ⇐⇒ Q et P sont commutatives.
La conjonction et la disjonc-
ité de

• (P ou Q) ou R ⇐⇒ P ou (Q ou R)
• (P et Q) et R ⇐⇒ P et (Q et R) tion sont associatives.
La conjonction et la disjonc-
ivers

• P et (Q ou R) ⇐⇒ (P et Q) ou (P et R) tion sont distributives l’une


• P ou (Q et R) ⇐⇒ (P ou R) et (P ou R) sur l’autre.
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

3
• P ⇐⇒ non(nonP ) Les deux dernières assertions
• non(P ou Q) ⇐⇒ (non P et non Q) sont les lois de Morgan.
• non(P et Q) ⇐⇒ (non P ou non Q)
Quantificateurs
Les propriétés d’un ensemble E sont de l’un des deux types suivants :
• Existentiel : il existe un élément de E vérifiant P . On note ∃x ∈ E P (x).
• Universel : tous les éléments de E vérifient P . On note ∀x ∈ E P (x).

5186
S’il existe un unique élément de E vérifiant P , on note ∃! x ∈ E, P (x).
Règles de calcul pour les quantificateurs

7741
   
• non ∃x ∈ E; P (x) ⇐⇒ ∀x ∈ E, non P (x)
   

1:16
• non ∀x ∈ E, P (x) ⇐⇒ ∃x ∈ E; non P (x)
• ∀x ∈ E, ∀y ∈ F, P (x, y) ⇐⇒ ∀y ∈ F, ∀x ∈ E , P (x, y)

44.5
• ∃x ∈ E, ∃y ∈ F, P (x, y) ⇐⇒ ∃y ∈ F, ∃x ∈ E , P (x, y)
Stratégies pour une implication

.56.2

 • P ⇒Q Ces équivalences sont utiles

:193
 • (non P ) ou Q

 • nonQ ⇒ non P  pour démontrer P ⇒ Q par
 • non P et non Q . contraposée, ou par l’absurde.

4713
Théorème de récurrence simple
Soit P une propriété des éléments de N, et n0 ∈ N.
 8893
P(n0 ) est vraie
 
∀n ⩾ n0 , P(n) ⇐⇒
268:

(∀n ⩾ n ), P(n) ⇒ P(n + 1)


0
0850

Théorème de récurrence double



P(n0 ) et P(n
 0 + 1) sont vraies 
∀n ⩾ n0 , P(n) ⇐⇒
:211

(∀n ⩾ n0 ), P(n) et P(n + 1) ⇒ P(n + 2)


Paris

Théorème de récurrence forte



P(n0 ) est vraie
 
∀n ⩾ n0 , P(n) ⇐⇒
ité de

(∀n ⩾ n0 ), P(n0 ) et · · · et P(n) ⇒ P(n + 1)


ivers

Ensembles
Parties d'un ensemble
n
om:U

E un ensemble, A, B, C des parties de E . On dit que


• A est inclus dans B (A ⊂ B ) si tout élément de A appartient à B .
c

• A et B sont égaux (A = B ), lorsque A ⊂ B et B ⊂ A.


rvox.
chola
niv.s

4
Mathématiques
Opérations élémentaires sur les parties

• A ∪ B = {x ∈ E| x ∈ A ou x ∈ B} est la réunion de A et B .
• A ∩ B = {x ∈ E| x ∈ A et x ∈ B} est l’intersection de A et B .
• ∁E A = {x ∈ E| x ∈
/ A}, est le complémentaire de A dans E .
• A \ B = {x ∈ E| x ∈ A et x ∈/ B} est la différence de A et B .
Propriétés des opérations élémentaires

5186
• L’intersection est distributive sur la réunion : A∩(B∪C) = (A∩B)∪(A∩C).
• La réunion est distributive sur l’intersection : A∪(B∩C) = (A∪B)∩(A∪C).

7741
• ∁E (A ∪ B) = (∁E A) ∩ (∁E B) Lois de Morgan

1:16
• ∁E (A ∩ B) = (∁E A) ∪ (∁E B)

44.5
Fonction indicatrice d'une partie
Pour tout x ∈ E , on note

.56.2

1 si x ∈ A . 1A : E → {0, 1} est la fonc-
1A (x) = 0 si x ∈
/A tion indicatrice de A

:193
• 1∁E A = 1 − 1A • 1A\B = 1A (1 − 1B )

4713
• 1A∩B = 1A 1B • 1A∪B = 1A + 1B − 1A 1B

8893
Produit cartésien de deux ensembles
Soit E, F deux ensembles, le produit cartésien de E et F est l’ensemble défini
268:

par E × F = {(x, y) ; x ∈ E, y ∈ F }. L’égalité


 de deux couples (x, y) et
(x′ , y ′ ) est définie par (x, y) = (x′ , y ′ ) ⇐⇒ x = x′′
y=y
0850

Applications
:211

Application injective, surjective


Paris

Une application f : E → F est dite :


   
• injective si ∀(x, x′ ) ∈ E × E , f (x) = f (x′ ) ⇒ x = x′ ;
ité de

• surjective si (∀y ∈ F ), (∃x ∈ E) ; y = f (x).


Composée d'applications et injectivité, surjectivité
ivers

Soit f : E → F , g : F → G deux applications.


• f et g injectives ⇒ g ◦ f injective. • g ◦ f injective ⇒ f injective.
n
om:U

• f et g surjectives ⇒ g ◦ f surjective. • g ◦ f surjective ⇒ g surjective.


c
rvox.
chola
niv.s

5
Application bijective
Une application f : E → F est dite bijective si elle est à la fois injective et
surjective, i.e. (∀y ∈ F ), (∃! x ∈ E) ; y = f (x).
Application réciproque d'une bijection

Soit f : E → F une bijection. On définit une application f −1 : F → E , appe-


lée application réciproque def , par 
y∈F x∈E

5186
∀(x, y) ∈ E × F, ⇐⇒
x = f −1 (y) y = f (x)

En ce cas, g = f −1 est l’ap-

7741
f ◦ g = idF
f bijective ⇐⇒ ∃g : F → E
g ◦ f = idE plication réciproque de f .

1:16
Composée de bijections
Soit f : E → F et g : F → G deux applications.

44.5
f et g bijectives ⇒ g ◦ f bijective et (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1

.56.2
Image directe et image réciproque d'une partie

:193
Soit f : E → F une application, A ⊂ E, B ⊂ F .
• L’image directe de A par f est le sous-ensemble de F défini par

4713
f (A) = {f (x) ; x ∈ A} = {y ∈ F | ∃x ∈ A; y = f (x)}.
• L’image réciproque de B par f est le sous-ensemble de E défini par

8893
1
f¯ (B) = {x ∈ E | f (x) ∈ B}.
Relations
268:

Une relation binaire R sur un ensemble E est une propriété vraie pour certains
couples (x, y) de E et fausse pour les autres. Lorsque le couple (x, y) vérifie la
0850

relation R, on note xRy .


Soit R une relation binaire sur un ensemble E . On dit que :
:211

• R est réflexive si, pour tout x ∈ E , xRx ;


• R est symétrique si, pour tous x, y ∈ E , xRy ⇒ yRx ;
Paris

• R est transitive si, pour tous x, y, z ∈ E , xRy et yRz ⇒ xRz ;


• R est antisymétrique si, pour tous x, y ∈ E , xRy et yRx ⇒ x = y.
ité de

On appelle relation d’équivalence sur un ensemble toute relation binaire ré-


flexive, symétrique et transitive.
ivers

Soit R une relation d’équivalence sur un ensemble E et x un élément de E .


On appelle classe d’équivalence de x pour la relation R et on note Cl(x) le
sous-ensemble de E constitués des éléments en relation avec x. Autrement dit,
n

Cl(x) = {y ∈ E, yRx}.
om:U

On appelle relation d’ordre sur un ensemble toute relation binaire réflexive,


antisymétrique et transitive.
c
rvox.
chola
niv.s

6
Techniques fondamen-

Mathématiques
Techniques
tales en algèbre et ana-
fondamentales
lyse
en algèbre et analyse

5186
7741
Compléments de calcul algébrique
Sommes et produits finis

1:16
Soit (xk )k∈N une suite de nombres réels et n ∈ N un entier naturel. On note

44.5

n 
Sn = x0 + x1 + · · · + xn = xk = xk la somme des xk

.56.2
k=0 0⩽ k ⩽ n

n 
Pn = x0 × x 1 × · · · × x n = xk = xk le produit des xk .

:193
k=0 k∈{0,...,n}

4713
Les propriétés d’associativité, commutativité et distributivité de la multiplica-
tion sur l’addition se généralisent aux sommes et produits finis.
n
   Somme télescopique 8893
ak+1 − ak = an+1 − a0
(ak )k∈N une suite de réels.
268:

k=0
La somme des n premiers (resp. carrés, cubes d’) entiers est donnée par :
0850

n
 n
 n

n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1) n2 (n + 1)2
• k= • k2 = • k3 = .
:211

2 6 4
k=1 k=1 k=1
Paris

Coefficients binomiaux

n
Le produit des n premiers entiers est la factorielle de n. On note n! = k.
ité de

k=1
On convient que 0! = 1.
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

7
 n n! Coefficients du binôme
p = si 0 ⩽ p ⩽ n et 0 sinon. où (n, p) ∈ Z2 .
p!(n − p)!
Les coefficients du binôme sont des entiers naturels qui vérifient les propriétés
suvantes :
 n n n  n  n+1 n  n   n  
n n
0 = 1, 1 = n, p = n−p , p+1 = p + p+1 , k =2 .
k=0
Formule du binôme de Newton

5186
n
  n
(a + b)n = k ak bn−k (a, b) ∈ C2 et n ∈ N.

7741
k=0

Identité géométrique

1:16
n
 Avec b = 1, on obtient la
a n+1
−b n+1
= (a − b) × a b somme
k n−k des premiers termes

44.5
de la suite géométrique de rai-
k=0 son a.

.56.2
Systèmes d'équations linéaires
L’ensemble S des solutions d’un système de n équations linéaires à p inconnues

:193
(S) ne change pas si l’on effectue sur les lignes les opérations élémentaires
suivantes :

4713
• échanger l’ordre des lignes Li et Lj , (Li ↔ Lj ),

• multiplier la ligne Li par une constante non nulle λi ∈ K , (Li ← λi Li ),

8893
• ajouter à la ligne Li un multiple d’une autre Lj (i = j ), (Li ← Li + λj Lj ).

Trigonométrie circulaire
268:

Le cercle trigonométrique
0850

−→ −−→ 
x ≡ (OA, OM ) [2π] T
:211

1 x
• cos(x) = OH , sin(x) = OK K M  

sin(x)
Paris

• tan(x) = = AT 0 H A
cos(x)
 

0 1
Valeurs remarquables
ité de

x 0 π/6 √π/4 √π/3 π/2


sin(x) 0 √1/2 √2/2 3/2 1
ivers

cos(x) 1 3/2
√ 2/2 1/2
√ 0
tan(x) 0 1/ 3 1 3
n

Formules fondamentales de trigonométrie circulaire


om:U

1
cos2 (x) + sin2 (x) = 1 et 1 + tan2 (x) =
cos2 (x)
c
rvox.
chola
niv.s

8
Mathématiques
Propriétés de symétrie
• cos(2π + x) = cos(x) • cos(π + x) = − cos(x) • cos(π/2 + x) = − sin(x)
• cos(−x) = cos(x) • cos(π − x) = − cos(x) • cos(π/2 − x) = sin(x)
• sin(2π + x) = sin(x) • sin(π + x) = − sin(x) • sin(π/2 + x) = cos(x)
• sin(−x) = − sin(x) • sin(π − x) = sin(x) • sin(π/2 − x) = cos(x)
Formules d'addition

5186
• cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b • cos(a−b) = cos a cos b+ sin a sin b
• sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b • sin(a−b) = sin a cos b− cos a sin b

7741
tan a + tan b tan a − tan b
• tan(a + b) = • tan(a − b) =
1 − tan a tan b 1 + tan a tan b

1:16
Formules de duplication

44.5
• cos(2a) = cos2 a − sin2 a = 1 − 2 sin2 a = 2 cos2 a − 1
2 tan a
• sin(2a) = 2 sin a cos a • tan(2a) =

.56.2
1 − tan2 a
Formules de linéarisation

:193
   
• cos a cos b = 2 cos(a + b) + cos(a − b)
1
• cos2 a = 12 1 + cos(2a)
   

4713
• sin a sin b = 12 cos(a − b) − cos(a + b) • sin2 a = 12 1 − cos(2a)
 
• sin a cos b = 12 sin(a + b) + sin(a − b)
Formules de factorisation 8893
268:

• cos p + cos q = 2 cos 2 cos 2


p−q p+q
• cos p − cos q = −2 sin 2 sin 2
p−q p+q

• sin p + sin q = 2 cos 2 sin 2


p−q p+q
• sin p − sin q = 2 cos 2 sin 2
p+q p−q
0850

Nombres complexes
:211

Notation algébrique des nombres complexes


Paris

x = Re (z) est la partie réelle


∀z ∈ C ∃!(x, y) ∈ R2 , z = x + iy y = Im (z) est la partie ima-
ité de

ginaire de z .

Re z = Re z ′′ z, z ′ sont deux nombres com-
z = z ′ ⇐⇒ plexes.
ivers

Im z = Im z
• Le nombre complexe z̄ = x − iy est le conjugué de z .
n

√ 
om:U

• Le nombre réel positif |z| = z z̄ = x2 + y 2 est le module de z .


c
rvox.
chola
niv.s

9
Nombres complexes de module 1

θ ∈ R, eiθ est l’exponentielle


eiθ = cos(θ) + i sin(θ) imaginaire (pure) d’angle θ.

• Pour tout nombre complexe z de module 1, il existe θ ∈ R tel que z = eiθ



• Pour tout couple (θ, θ′ ) ∈ R2 de réels, eiθ = eiθ ⇐⇒ θ ≡ θ′ [2π]
Règle de calcul pour l'exponentielle imaginaire

5186
ei(θ+θ

)
= eiθ × eiθ

(θ, θ′ ) ∈ R2

7741
Formules d'Euler et de Moivre

1:16
• cos θ = eiθ +e−iθ
2 • sin θ = eiθ −e−iθ
2i
Formules d'Euler
 n

44.5
• eiθ = einθ Formules de Moivre
• cos θ + i sin θ)n = cos(nθ) + i sin n(θ)

.56.2
Pour tout θ ∈ R, on a 1 + eiθ = 2 cos θ2 ei 2 et 1 − eiθ = −2i sin θ2 ei 2 .
θ θ

  i p+q Factorisation de somme

:193
• eip + eiq = 2 cos p−q2 e
2
d'exponentielles
 i p+q
• eip − eiq = 2i sin p−q e

4713
2
2
Notation exponentielle d'un complexe non nul

∀z ∈ C⋆ , ∃(ρ, θ) ∈ R+⋆ × R, z = ρeiθ


Forme exponentielle du 8893
nombre complexe non nul z .
268:

Si z ∈ C⋆ s’écrit z = ρeiθ alors ρ est le module de z et θ est appelé un


argument de z . On note arg (z) un argument quelconque de z .
0850


|z| = |z ′ | (z, z ′ ) ∈ C⋆ × C⋆
z = z ′ ⇐⇒
arg (z) ≡ arg (z ′ ) [2π]
:211

Exponentielle d'un complexe quelconque


Paris

Soit z = x + iy un complexe présenté en notation


 algébrique. On définit
ez = ex+iy = ex eiy = ex cos(y) + i sin(y)).
ité de

ez × ez = ez+z
′ ′
(z, z ′ ) ∈ C2
Racines n-ièmes du nombre complexe 1
ivers

ωn est l’exponentielle imagi-


n

2π 2π
Soit n ∈ N, n ⩾ 2. On note ωn = ei . naire d’angle .
om:U

n
n
Un = {ωnk ; k ∈ Z} = Un est l’ensemble des racines
c

2 n−1 n-ièmes de l’unité.


rvox.

{1, ωn , ωn , . . . , ωn }
chola
niv.s

10
Mathématiques
n−1

2
1 + ω n + ωn n−1
+ · · · + ωn = k
ωn =0 La somme des racines n-
ièmes de l’unité est nulle.
k=0

Racines n-ièmes d'un complexe


L’ensemble des n racines n-ièmes de a ∈ C⋆ est :
k 2 n−1
S = {ζ0 ωn ; k ∈ Z} = {ζ0 , ζ0 ωn , ζ0 ωn , . . . , ζ 0 ωn }
  

5186
arg a arg a+2π arg a+2(n−1)π
= { n |a| ei n , n
|a| ei n ,..., n
|a| ei n }
 arg a

7741
où ζ0 est une solution particulière de z n = a, par exemple ζ0 = n
|a| ei n .
Équations polynomiales de degré 2

1:16
(a, b, c) ∈ C⋆ × C × C, δ
−b ± δ est l’une des racines carrées
az 2 + bz + c = 0 ⇐⇒ z =

44.5
2a (complexes) de ∆ = b2 − 4ac.

.56.2
Système somme-produit

Soit (σ, ρ) ∈ C2 . Alors le couple (z1 , z2 ) est solution du système z1 + z2 = σ

:193
z1 × z2 = ρ
si et seulement si z1 et z2 sont les solutions de l’équation z 2 − σz + ρ = 0.

4713
Interprétation géométrique des nombres complexes
Soit R = (O, ⃗e1 , ⃗e2 ) un repère orthonormé direct.

• Au point M (x
y )R , on associe son affixe, le nombre complexe z = x + iy .
8893
268:

• À z = x + iy , on associe son image dans le plan, le point M (x


y) . R
0850

• L’application z → z + u correspond à la translation du vecteur d’affixe u.


• L’application z → z̄ correspond à la réflexion par rapport à l’axe des abs-
cisses.
:211

• L’application z → az + b, avec a = 1 correspond à la similitude directe de


b
Paris

centre Ω d’affixe ω = , de rapport |a| et d’angle arg (a).


1−a
ité de

Généralités sur les fonctions numériques


Symétries
ivers

Soit I un intervalle symétrique par rapport à 0 et f : I → R. On dit que f est


• paire lorsque pour tout x ∈ I, f (−x) = f (x) ;
n
om:U

• impaire lorsque pour tout x ∈ I, f (−x) = −f (x).

Soit T ∈ R+⋆ , une fonction f : I → R est dite périodique de période T lorsque


c

pour tout x ∈ R, x + T ∈ I et f (x + T ) = f (x).


rvox.
chola
niv.s

11
Fonctions majorées, minorées, bornées
Soit f : I → R une fonction à valeurs réelles. On dit que f est
Fonctions
• majorée lorsqu’il majorées,
existe M ∈ R tel queminorées,
f ⩽ M ; bornées
• minorée
Soit f : I →lorsqu’il existe mà ∈valeurs
R une fonction R tel que f ⩾ On
réelles. m ;dit que f est
• bornée lorsque f est majorée et minorée.
• majorée lorsqu’il existe M ∈ R tel que f ⩽ M ;
• minorée lorsqu’il existeFonctions monotones
m ∈ R tel que f ⩾ m;

5186
bornée lorsque est majorée et minorée.
Soit f : I → R une fonction réelle. On dit que f est
• f
■ croissante sur I si ∀(x1Fonctions
, x2 ) ∈ I 2 , xmonotones
1 ⩽ x2 ⇒ f (x1 ) ⩽ f (x2 ) ;

7741
Soitdécroissante
■ f : I → R une
sur fonction
I si ∀(x1réelle.
, x2 ) ∈On
I ,ditx1que
2
⩽x f 2est
⇒ f (x1 ) ⩾ f (x2 ) ;

■ croissante
strictementsur I si ∀(x1sur
croissante , x2I) si
∈ ∀(x 1 2⩽
I 2 , 1x, x )∈ , xf1(x<1 )x⩽
x2I 2⇒ ) ;1 ) < f (x2 ) ;
f (xf2(x
2 ⇒

1:16
décroissantedécroissante 1 2⩽ >1x)2⩾⇒f (x
2

■ strictement sur I si ∀(x1sur
, x2I) si
∈ ∀(x
I , 1x, x )∈ 2
x2I ⇒ , xf1(x 2 )1;) > f (x2 ).
f (x

44.5

Unestrictement croissante
fonction est sur I sisi ∀(x
dite monotone elle1est ) ∈ I 2 , x1ou
, x2croissante x2 ⇒ f (x1 ) sur
<décroissante < fI(x 2) ;
. Elle
■ dite strictement
eststrictement monotone
décroissante sursiI elle est1 ,strictement
si ∀(x x2 ) ∈ I 2 , xcroissante
1 > x 2 ⇒ ou
f (xstrictement
1 ) > f (x 2 ).

.56.2
décroissante sur I .
dite monotone
Une fonction estDérivée d'une sifonction
elle est croissante
à valeurs décroissante sur I . Elle
ou réelles
est dite strictement monotone si elle est strictement croissante ou strictement

:193
décroissante sur I . f (x) − f (a)
La fonction f : I → R est dérivable en a ∈ I si lim existe et est
Dérivée d'une fonction à valeurs réelles x→a x−a

4713

finie. En ce cas, on note f (a) ce réel.
f (x) − f (a)
La fonction
Soit R est dérivable
I →fonction
f : I →fR: une définie sur I si limde R, à valeursexiste
en aun∈intevalle dans R. et est
x→a x−a
• OnEn
finie. ditceque f est
cas, on dérivable
note f ′ (a)dans 8893
I si elle est dérivable en tout point de I . On
ce réel.
note f ′ : I → R sa fonction dérivée.
Soit f : I → R une fonction définie sur un intevalle de R, à valeurs dans R.
268:

• On
• On dit
dit que
que ff est
est de
dérivable
1
classe Cdans dans si deest
I siI elle plus f′ : I →
dérivable est point
enRtout continue.
de I . On

Fonction à valeurs complexes
note f : I → R sa fonction dérivée.
0850

Soit
• Onf dit →C
: I que f une fonction
est de C 1 danssur
classe définie plus f ′ : II de
I siundeintervalle →RRàestvaleurs dans C.
continue.
Pour tout réel x ∈ I , f (x) s’écrit de manière unique sous la forme
Fonction à valeurs complexes
:211

Soit f : I → C une fonction fdéfinie (x) = sur


u(x) iv(x), I de R à valeurs dans C.
un+intervalle
Pour tout réel x ∈ I , f (x) s’écrit de manière unique sous la forme
Paris

où u et v sont deux fonctions réelles définies sur I .


f (x) = u(x) + iv(x),
Les fonctions u et v sont appelées parties réelle et imaginaire de f . On note
ité de

où=u Re
u et v deux
et vf sont f.
= Imfonctions réelles définies sur I .
Dérivée d'une fonction à valeurs complexes
Les fonctions u et v sont appelées parties réelle et imaginaire de f . On note
ivers

u = Re
Une f et vf=: Im
fonction I →f .C est dite dérivable au point a ∈ I si ses parties réelles
et imaginaires Dérivée
u et v led'une
sont. fonction
En ce cas à valeurs
f ′ (a) complexes
= u′ (a) + iv ′ (a) est appelé le
n

1
om:U

nombre dérivée de f en a.
Une fonction f : I → C est dite dérivable au point a ∈ I si ses parties réelles
′ ′ ′
1. Complexe.u et v le sont. En ce cas f (a) = u (a) + iv (a) est appelé le
et imaginaires
1
c

nombre dérivée de f en a.
rvox.

1. Complexe.
chola
niv.s

12
Mathématiques
Une
Unefonction
fonctionf f: :I I→→CCest
estdite
ditedérivable
dérivabledans (resp.dedeclasse
dansI I(resp. classeCC1 1sur
surI )I )sisi
ses
sesparties
partiesréelles imaginairesuuetetv vlelesont.
réellesetetimaginaires sont.
Soitαα∈∈CC1 (I,
Soit 1
),)f, f: :I I→→CCest
(I,RR estdéfinie parxx→→eα(x)
définiepar eα(x). .

∀x∈∈I,I,f f′ (x)
∀x ′ ′′
(x)==αα(x)e α(x)
(x)eα(x) f fest classeCC1 1dans
estdedeclasse dansI .I .

Lien
Lienentre
entreintégrales
intégraleset
etprimitives
primitives

5186
Pour
Pourlalacommodité
commoditédudulecteur,
lecteur,cecechapitre
chapitreest
estregroupé
regroupéavec
avecles
lesautres
autreschapitres
chapitres
d’intégration,
d’intégration,p.63.
p.63.

7741
Fonctions
Fonctionsusuelles
usuelles: :définitions
définitionset
etpropriétés
propriétés

1:16
Fonctions
Fonctionslogarithmes
logarithmes

lnlnest
estl’unique primitivededexx→→x1 x1sur
l’uniqueprimitive +⋆
surRR +⋆
s’annulant
s’annulantenen1.1.

44.5
11
lnlnest
estdonc
doncdérivable
dérivableetetpour
pourtout +⋆
toutxx∈∈RR +⋆
donclnln
, ,onona adonc ′′
(x)== . .Pour
(x) Pourtout
tout

.56.2
xx
+⋆+⋆ +⋆+⋆
couple
couple(x,
(x,y)y)∈∈RR ××RR ,,

:193
lnln
(x(x××y)y)==lnln (x)++lnln
(x) (y)
(y) Règle
Règlede
decalcul
calcul

Soit
Soitaa∈]0,
∈]0,1[∪]1,
1[∪]1,+∞[
+∞[ appellelogarithme
, ,ononappelle logarithmededebase fonctionlog
baseaalalafonction log
a a: :

4713
+⋆
RR +⋆
→→RRdéfinie
définiepour
pourtout
toutxx∈∈RR+⋆+⋆
parlog
par log (x)
aa (x)
= =ln
ln(x)/ln
(x)/ln(a)
(a). .
Fonctions
Fonctionsexponentielles
exponentielles
8893
La fonctionlnlnest
Lafonction estune
unebijection
bijectionstrictement
strictementcroissante
croissantededeRR +⋆+⋆
sur
surR.R.Son
Sonap-
ap-
notéeexpexpest
268:

plication
plicationréciproque,
réciproque,notée estappelée fonctionexponentielle.
appeléefonction exponentielle.IlIls’agit
s’agit
+⋆
+⋆
donc
doncd’une
d’unebijection
bijectionstrictement
strictementcroissante
croissantededeRRsursurRR . .Elle
Ellevérifie
vérifiepour
pour
tout
toutcouple
couple(x,
(x,y)y)dederéels
réels: :
0850

xx∈∈RRetety y==exp
exp(x) +⋆
⇐⇒ y y∈∈RR
(x) ⇐⇒ , ,etetxx==lnln
+⋆
(y)
(y)
:211

La fonctionexp
Lafonction expest dérivableetetpour
estdérivable pourtout
toutxx∈∈R,R,(exp
(exp)′)(x)

(x)==exp
exp(x). .Pour
(x) Pour
Paris

22
tout
toutcouple
couple(x,
(x,y)y)∈∈RR, ,
exp
exp (x(x++y)y)==exp
exp (x)××exp
(x) exp(y)
(y) Règle
Règlede
decalcul
calcul
ité de

Soit
Soitaa∈]0,
∈]0,1[∪]1,
1[∪]1,+∞[
+∞[ appelleexponentielle
, ,ononappelle exponentiellededebase fonctionexp
baseaalalafonction expa a: :
RR→→RR +⋆
+⋆
réciproquededelog
réciproque log.
aa Pour
. Pour
tout
tout
(x,
(x,
y) ∈
y) ∈RR××RR+⋆
+⋆
on
ona ay y==exp
expaa(x)
(x) ⇐⇒⇐⇒
xx==log
log
ivers

a (y) ..
a (y)
Fonctions
Fonctionspuissances
puissances
n
om:U

Soit appellepuissance
Soitαα∈∈R,R,ononappelle puissanced’exposant
d’exposantααlalafonction
fonctionpα +⋆
pα: :RR +⋆ +⋆
→→RR +⋆
définie
définiepour
pourtout
toutxx>>0,0par
, parpα (x)==xx ==exp
pα(x) αα
exp (αlnlnx)x)
(α ..
c
rvox.
chola
niv.s

13
pα est dérivable sur R+⋆ et ∀x ∈ R+⋆ , p′α (x) = αxα−1 . Pour tous (x, y) ∈
R+⋆ × R+⋆ et (α, β) ∈ R2
 
• ln xα = α ln(x) • xα × xβ = xα+β Règles de calcul
 α  β
• xα × y α = x × y • xα = xα×β
Pour tout x ∈ R, on a ex = exp(x). De même, si a ∈]0, 1[∪]1, +∞[, expa (x) =
exp(x ln a) = ax .
Fonctions hyperboliques

5186
Les fonctions cosinus, sinus et tangente hyperboliques sont définies sur R par :

7741
ex + e−x ex − e−x sh (x) ex − e−x
• ch (x) = • sh (x) = • th (x) = = x
2 2 ch (x) e + e−x

1:16
On a les relations ex = ch (x) + sh (x), e−x = ch (x) − sh (x).

• ch : R → R est paire, dérivable et ∀x, ch ′ (x) = sh (x).

44.5
• sh : R → R est impaire, dérivable et ∀x, sh ′ (x) = ch (x).

.56.2
1
• th : R → R est impaire, dérivable et ∀x, th ′ (x) = = 1 − th 2 (x).
ch 2 (x)

:193
Trigonométrie hyperbolique
Pour tout réel x ∈ R,

4713
1 Relations fondamentales
ch 2 (x) − sh 2 (x) = 1 et 1 − th 2 (x) = de trigo hyperbolique
ch (x) 8893
2

Les formules de trigonométrie hyperbolique se déduisent des formules de tri-


268:

gonométrie circulaire en changeant les signes des produits de deux sinus.


Fonctions circulaires
0850

• cos est 2π -périodique, paire, dérivable sur R et ∀x ∈ R, cos′ (x) = − sin(x).


:211

• sin est 2π -périodique, impaire, dérivable sur R et ∀x ∈ R, sin′ (x) = cos(x).


• tan est π -périodique, impaire dérivable sur Dtan = R \ { π2 + kπ; k ∈ Z} et
Paris

1
∀x ∈ Dtan , tan′ (x) = 1 + tan2 (x) = .
cos2 (x)
ité de

Trigonométrie circulaire
Pour tout réel x ∈ R,
ivers

1 Relations fondamentales
cos2 (x)+sin2 (x) = 1 et 1+tan2 (x) = de trigo circulaire
cos2 (x)
n

Les formules de trigonométrie circulaire sont rappelées à la page 8.


om:U
c
rvox.
chola
niv.s

14
Mathématiques
Fonctions circulaires réciproques

• La fonction restreinte sin| : [−π/2; π/2] → [−1; 1] est une bijection stric-
tement croissante et continue. Son application réciproque Arcsin : [−1; 1] →
[−π/2; π/2] vérifie, pour tout couple (x, t) de réels
t ∈ [−π/2; π/2] et x = sin(t) ⇐⇒ x ∈ [−1, 1] et t = Arcsin (x)
La fonction Arcsin est strictement croissante et impaire. Elle est continue sur

5186
1
[−1, 1] et dérivable dans ] − 1, 1[, et ∀x ∈] − 1, 1[, Arcsin ′ (x) = √ .
1 − x2

7741
• La fonction restreinte cos| : [0; π] → [−1; 1] est une bijection strictement
décroissante et continue. Son application réciproque Arccos : [−1; 1] → [0; π]
vérifie pour tout couple (x, t) de réels

1:16
t ∈ [0, π] et x = cos(t) ⇐⇒ x ∈ [−1, 1] et t = Arccos (x)

44.5
La fonction Arccos est strictement décroissante. Elle est continue sur [−1, 1],
1
Arccos ′ (x) = − √

.56.2
dérivable dans ] − 1, 1[ et ∀x ∈] − 1, 1[, .
1 − x2
π
∀x ∈ [−1, 1], Arcsin (x) + Arccos (x) = .

:193
2
• La fonction restreinte tan| : ] − π/2; π/2[→ R est une bijection strictement

4713
croissante et continue. Son application réciproque Arctan : R →] − π/2; π/2[
vérifie pour tout couple (x, t) de réels
t ∈] − π/2, π/2[ et x = tan(t) ⇐⇒ x ∈ R et t = Arctan (x). 8893
La fonction Arctan est strictement croissante et impaire. Elle est dérivable sur
268:

1
R et ∀x ∈ R, Arctan ′ (x) = .
1 + x2
0850

• ∀x ∈ R+⋆ , Arctan (x) + Arctan (1/x) = π/2.


:211

• ∀x ∈ R−⋆ , Arctan (x) + Arctan (1/x) = −π/2.


Paris
ité de

Nous devons plutôt nous fier


ivers

au calcul algébrique qu’à notre jugement.


Leonhard Euler
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

15
Fonctions usuelles : graphes
Fonctions ln, exp et puissances

4
y = exp(x)
3 4 α>1
α=1
2 y = ln(x) 3
1

5186
0 0<α<1
2
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4

7741
−1 α=0
1
−2
α<0

1:16
−3 0
0 1 2 3 4

44.5
Fonctions logarithmes et exponentielles de base a

.56.2
3
5
y = loga (x) y = ax

:193
2
a>1 4
a>1
1

4713
x 3
0 y=a
0 1 2 3 4 5 0<a<1 2
−1
1 8893
y = loga (x)
268:
−2 0
0<a<1 −3 −2 −1 0 1 2 3
0850

Fonctions hyperboliques directes


:211

3
3
2
Paris

2 y = th (x)
1
y = ch (x) 1
ité de

0
−3 −2 −1 0 1 2 3
0
−2 −1 0 1 2 −1
ivers

y = sh (x) −1 −2
n

−2 −3
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

16
Mathématiques
Fonctions circulaires directes
4 5
3 y = tan(x)
4
2 3
y = cos(x) y = sin(x) 2
1 1
0 0
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 −5−4−3−2−1 0 1 2 3 4 5
−1

5186
−1
−2
−2 −3

7741
−3 −4
−4 −5

1:16
Fonctions Arccos et Arcsin

44.5
4 y = Arcsin (x)
y = Arccos (x)

.56.2
3 1
y = sin(x)
2

:193
1 0
π 0 π

4713
0 2 2
−2 −1 0 1 2 3 4
−1 −1
y = cos| (x)
−2 8893
268:

Fonction Tan et Arctan


0850

3
y = tan| (x)
2
:211

1
y = Arctan (x)
Paris

0
−3 −2 −1 0 1 2 3
−1
ité de

−2
ivers

−3
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

17
Primitives et équations différentielles linéaires
Équations différentielles linéaires d'ordre n
Soit a0 , a1 , . . . , an , b : I → K des fonctions continues sur un intervalle I de R.
On considére les équations différentielles linéaires (EDL) :
(En ) y (n) + an−1 (t)y (n−1) + · · · + a1 (t)y ′ + a0 (t)y = b(t)
(Hn ) y (n) + an−1 (t)y (n−1) + · · · + a1 (t)y ′ + a0 (t)y = 0

5186
Principe de superposition

7741
Soit f1 , f2 : I → K. On suppose que :
• f1 est solution de y (n) + an−1 (t)y (n−1) + · · · + a0 (t)y = b1 (t),

1:16
• f2 est solution de y (n) + an−1 (t)y (n−1) + · · · + a0 (t)y = b2 (t),
alors f1 +f2 est solution de y (n) +an−1 (t)y (n−1) +· · ·+a0 (t)y = b1 (t)+b2 (t).

44.5
Les solutions de (En ) sont les fonctions de la forme f = f0 + h, où f0 est une

.56.2
solution particulière de (En ) et h est une solution quelconque de (Hn ).
EDL d'ordre 1 coefficient continu

:193
Soit a, b : I → K continues sur I . On note
• A : I → K une primitive de a.

4713
• c : I → K une primitive de t → b(t)eA(t) sur I .
On résout (E1 ) y ′ + a(t)y = b(t) et (H1 ) y ′ + a(t)y = 0.
Les solutions de (H1 ) sont les fonctions défi- Résolution de l'équation 8893
nies sur I par h(t) = Ce−A(t) , où C ∈ K. homogène
268:

La fonction f0 : I → K définie sur I par Méthode de la variation


de la constante
0850

f0 (t) = c(t)e−A(t) est solution de (E1 ).


est l’unique solution du
:211

Si (t0 ,y0 ) ∈ I × K, la fonction définie


 par problème de Cauchy
 t  ′
y + a(t)y = b(t)
f (t) = y0 eA(t0 ) + b(u)eA(u) du e−A(t)
Paris

y(t0 ) = y0
t0
EDL d'ordre 2 à coefficients constants
ité de

Soit (a, b) ∈ K et c : I → K continue. On note (EC) r2 +ar+b = 0 l’équation


2

caractéristique associée à (E2 ) y ′′ + ay ′ + by = c(t) et (H2 ) y ′′ + ay ′ + by = 0.


On résout (H2 ) en distinguant deux cas (K = C, ou K = R) :
ivers

Soit (a, b) ∈ C2 . On note ∆ le discriminant de (EC). Les solutions à valeurs


complexes de (H2 ) sont les fonctions définies sur I par
n
om:U

• si ∆ = 0, h(t) = C1 er1 t + C2 er2 t , où (C1 , C2 ) ∈ C2 ;


• si ∆ = 0, h(t) = (C1 + C2 t)er0 t , où (C1 , C2 ) ∈ C2 ;
c
rvox.
chola
niv.s

18
Mathématiques
en notant (r1 , r2 ) ou r0 , les racines distinctes ou confondues de (EC).
Soit (a, b) ∈ R2 . On note ∆ le discriminant de (EC). Les solutions à valeurs
réelles de (H2 ) sont les fonctions définies sur I par
• si ∆ > 0, h(t) = C1 er1 t + C2 er2 t , où (C1 , C2 ) ∈ R2 ;
• si ∆ = 0, h(t) = (C1 + C2 t)er0 t où (C1 , C2 ) ∈ R2 ;
 
• si ∆ < 0, h(t) = ert C1 cos(ωt) + C2 sin(ωt) où (C1 , C2 ) ∈ R2 ;

5186
en notant respectivement (r1 , r2 ) les racines réelles distinctes, r0 la racine réelle
double, r ± iω les racines complexes et conjuguées de (EC).
En ce qui concerne l’équation complète (E2 ), elle admet toujours des solutions.

7741
On trouve une solution particulière en imitant le second membre c :
• si c(t) = Pm (t), (E2 ) a une solution de la forme Qm (t) lorsque b = 0, de la

1:16
forme t Qm (t) si a = 0 et b = 0 , de la forme t2 Qm (t) sinon ;
• si c(t) = Pm (t) eαt , (E2 ) a une solution de la forme Qm (t) eαt si α n’est

44.5
pas racine de (EC), de la forme t Qm (t) eαt si α est racine simple de (EC) et
de la forme t2 Qm (t) eαt sinon ;

.56.2
• si c(t) = Pm (t) cos(ωt) ou c(t) = Pm (t) sin(ωt), une solution à valeurs
réelles de (E2 ) est obtenue en prenant la partie réelle (ou imaginaire) d’une

:193
solution de (Ẽ2 ) y ′′ + ay ′ + by = Pm (t) eiωt ;
en notant ici Pm (t) et Qm (t) désignent des polynômes de degré m.

4713
Le problème de Cauchy d'ordre 2
 (a, b) ∈ K2 , c : I → K une
(S)
y ′′ + ay ′ + by = c(t)
y(t0 ) = y0 et y ′ (t0 ) = y0′ 8893
fonction continue, t0 ∈ I et
(y0 , y0′ ) ∈ K2
possède une unique solution.
268:
0850
:211
Paris

Les mathématiques ne sont pas


une moindre immensité que la mer.
ité de

Victor Hugo
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

19
Primitives des fonctions usuelles

Fonction Primitives Intervalle de validité


α+1
x
xα +C I ⊂ R si α ∈ N
α+1
avec α = −1 I ⊂ R+⋆ ou I ⊂ R−⋆ si α ∈ Z−
I ⊂ R+⋆ si α ∈ R \ Z
1
ln(|x|) + C I ⊂ R+⋆ ou I ⊂ R−⋆

5186
x
ln(x) x ln(x) − x + C I ⊂ R+⋆

7741
cos(x) sin(x) + C I⊂R
sin(x) − cos(x) + C

1:16
I⊂R
tan(x) − ln(| cos x|) + C I ⊂ Dtan

44.5
ex ex + C I⊂R

.56.2
ch (x) sh (x) + C I⊂R
sh (x) ch (x) + C

:193
I⊂R
th (x) ln(ch x) + C I⊂R

4713
1
Arctan (x) + C I⊂R
1 + x2  
8893
1 1 + x
1
2 ln  +C I ⊂ R \ {±1}
1 − x2 1−x
1
Arcsin (x) + C
268:
√ I ⊂] − 1, 1[
1 − x2
1 √
√ ln(|x + x2 − 1|) + C I ⊂] − ∞, −1[ ou I ⊂]1, +∞[
0850

2
x −1
1 √
√ ln(x + 1 + x2 ) + C I⊂R
1 + x2
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

20
Mathématiques
Analyse 1
Analyse 1
Nombres réels et suites numériques

5186
R est un ensemble totalement ordonné

7741
La relation ⩽ vérifie les propriétés suivantes :
• réflexivité : ∀x ∈ R, x ⩽ x

1:16
• antisymétrie : ∀(x, y) ∈ R2 , (x ⩽ y et y ⩽ x) ⇒ x = y
• transitivité : ∀(x, y, z) ∈ R3 , (x ⩽ y et y ⩽ z) ⇒ (x ⩽ z).

44.5
On dit que ⩽ est une relation d’ordre dans R. De plus, cet ordre est total car

.56.2
• ordre total : ∀(x, y) ∈ R2 , (x ⩽ y ou y ⩽ x).
On note x < y la relation x ⩽ y et x = y .

:193
Soit (x, y) ∈ R2 tel que x < y , alors ∀t ∈ R, x + t < y + t et ∀t ∈ R+⋆ , x t <
y t.

4713
• ∀(x, y) ∈ R2 , |x + y| ⩽ |x| + |y|  Inégalités triangulaires
• ∀(x, y) ∈ R2 , |x − y| ⩾ |x| − |y|
Parties majorées, minorées, bornées 8893
268:

Soit A ⊂ R et x ∈ R. On dit que :


• x est un majorant de A si ∀a ∈ A, a ⩽ x ;
0850

• x est un minorant de A si ∀a ∈ A, a ⩾ x ;
• x est le plus grand élément de A(max(A)) s’il est élément et majorant de
A;
:211

• x est le plus petit élément de A (min(A)) s’il est élément et minorant de A.


Paris

• A est majorée si elle a un majorant : ∃M ∈ R, ∀a ∈ A, a ⩽ M .


• A est minorée si elle a un minorant : ∃m ∈ R, ∀a ∈ A, a ⩾ m.
ité de

• A est bornée si elle est minorée et majorée : ∃M ∈ R, ∀a ∈ A, |a| ⩽ M .


On note Maj (A) et Min (A) les ensembles de majorants et de minorants de A.
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

21
Bornes supérieure, inférieure

• S’il existe, le plus petit majorant de A est appelé la borne supérieure de A.


• S’il existe, le plus grand minorant de A est appelé la borne inférieure de A.
Si ces bornes existent, on note sup A = min Maj (A) et inf A = max Min (A).
Soit A ⊂ R une partie non vide.
Propriétés des bornes su-
• A a une borne supérieure si A est majorée. périeure et inférieure

5186
• A a une borne inférieure si A est minorée.
Soit A ⊂ R une partie non vide et majorée de R, α ∈ R.

7741
∀a ∈ A, α⩾a Caractérisation de la
α = sup A ⇐⇒ borne supérieure
∀ε > 0, ∃a ∈ A, α−ε< a⩽α

1:16
Soit A ⊂ R une partie non vide et minorée de R, α ∈ R.

44.5
∀a ∈ A, α⩽a Caractérisation de la
α = inf A ⇐⇒ borne inférieure
∀ε > 0, ∃a ∈ A, α⩽a <α+ε

.56.2
Conséquences de la propriété de la borne supérieure

:193
Une partie C de R est dite convexe si ∀(a, b) ∈ R2 , (a, b) ∈ C 2 ⇒ [a, b] ⊂ C.

4713
Les parties convexes de R sont les intervalles.
∀ε > 0, ∀a ∈ R, ∃n ∈ N, nε > a Propriété d'Archimède

Soit x ∈ R. Il existe un unique entier relatif Partie entière d'un réel8893


n ∈ Z tel que n ⩽ x < n + 1, on le note x.
268:

Soit (x, y) ∈ R2 tel que x < y .


0850

• ∃r ∈ Q, x < r < y . Densité des rationnels et


des irrationnels
• ∃ξ ∈ R \ Q, x < ξ < y .
:211

Suites réelles et ordre


Paris

Une suite de réels est une application u : N → R. L’image de n est notée plutôt
un . L’ensemble des suites de réels est noté RN .
• u est croissante si ∀n ∈ N, un ⩽ un+1 .
ité de

• u est strictement croissante si ∀n ∈ N, un < un+1 .


• u est décroissante (resp. strictement décroissante) si −u est croissante (resp.
ivers

strictement croissante).
• u est minorée, majorée ou bornée si l’ensemble A = {un , n ∈ N} l’est.
n
om:U

• Si u est majorée (resp. minorée), on note sup un = sup{un , n ∈ N}, resp.


inf un = inf{un , n ∈ N}.
c
rvox.
chola
niv.s

22
Mathématiques
Limites de suites de réels
Soit u ∈ RN une suite de nombres réels et ℓ ∈ R. On dit que
 
• u converge vers ℓ si ∀ε > 0, ∃n0 ∈ N, ∀n ∈ N, n ⩾ n0 ⇒ |un − ℓ| ⩽ ε .
 
• u diverge vers +∞ si ∀A ∈ R, ∃n0 ∈ N, ∀n ∈ N, n ⩾ n0 ⇒ (un ⩾ A) .
 
• u diverge vers −∞ si ∀A ∈ R, ∃n0 ∈ N, ∀n ∈ N, n ⩾ n0 ⇒ (un ⩽ A) .
On note ces relations lim un = ℓ, lim un = +∞ ou lim un = −∞.

5186
n→+∞ n→+∞ n→+∞
En outre, on note lim un = 0+ si lim un = 0 et un est strictement posi-
n→+∞ n→+∞

7741
tif à partir d’un certain rang. On note R̄ = R ∪ {±∞}. Soit (ℓ, ℓ′ ) ∈ R̄2 .

• un −−−−→ ℓ

1:16
n→∞
⇒ ℓ = ℓ′ Unicité de la limite
• un −−−−→ ℓ′
n→∞

44.5
Compatibilité limites et inégalités

.56.2
u ∈ RN est dite convergente si elle converge vers un réel et divergente sinon.
Soit u et v deux suites de réels convergentes.

:193
• Si lim un < lim vn alors il existe n0 ∈ N tel que ∀n ⩾ n0 , un < vn .
• S’il existe n0 ∈ N tel que ∀n ⩾ n0 , un ⩽ vn alors lim un ⩽ lim vn .

4713
En particulier, toute suite convergente est bornée.
Opérations sur les limites
8893
Soit u, v ∈ RN telles que lim un = ℓ ∈ R̄ et lim vn = ℓ′ ∈ R̄ et λ ∈ R⋆ .
268:
n→+∞ n→+∞
• lim |un | = |ℓ| • lim un × vn = ℓ × ℓ′
n→+∞ n→+∞
0850

• lim λ · un = λ.ℓ • Si ℓ = 0, alors lim 1/un = 1/ℓ


n→+∞ n→+∞
• lim un + vn = ℓ + ℓ ′
• Si ℓ = 0+ , alors lim 1/un = +∞
:211

n→+∞ n→+∞
pourvu que les opérations ci-dessus soient bien définies dans R̄.
Paris

∞ − ∞, 0 × ∞,
0 ∞
, ne sont pas définies. Formes indéterminées
0 ∞
ité de

Limites des suites extraites


Soit u, v deux suites de réels. On dit que v = (vn )n∈N est une suite extraite
de la suite u = (un )n∈N s’il existe une application φ : N → N strictement
ivers

croissante telle que ∀n ∈ N, vn = uφ(n) .


n

Si u a pour limite ℓ ∈ R̄, alors toute suite extraite de u a pour limite ℓ.


om:U
c
rvox.
chola
niv.s

23
Existence de limite par comparaison, encadrement
Soitu, v, w des suites de réels, ℓ un réel.
lim un = 0
Si n→+∞ alors v converge et lim vn = 0.
∀n ∈ N, |vn | ⩽ |un | n→+∞

lim un = lim wn = ℓ
Si n→+∞ n→+∞ alors v converge et lim vn = ℓ.
∀n ∈ N, un ⩽ vn ⩽ wn n→+∞


5186
lim un = +∞
Si n→+∞ alors v diverge et lim vn = +∞.
∀n ∈ N, vn ⩾ un n→+∞

7741
Théorème de la limite monotone
Soit (un ) ∈ RN une suite monotone. Alors

1:16
Lorsque u n’est pas mono-
u est convergente ⇐⇒ u est bornée. tone, l’implication ⇒ sub-

44.5
siste.
• Soit u une suite croissante de nombres réels.

.56.2
▶ Si u est majorée, alors u est convergente et lim un = supn un .
▶ Si u n’est pas majorée alors u est divergente vers +∞ : lim un = +∞.

:193
• Soit u une suite décroissante de nombres réels.
▶ Si u est minorée, alors u est convergente et lim un = infn un .

4713
▶ Si u n’est pas minorée alors u est divergente vers −∞ : lim un = −∞.

Convergence des suites adjacentes


8893
Soit (u, v) ∈ (RN )2 . Les suites u et v sont dites adjacentes si
268:

• l’une est croissante et l’autre décroissante,


• (un − vn )n∈N est convergente de limite nulle.
0850

Si (un )  et (vn )  de limite


commune ℓ, alors
:211

Deux suites adjacentes u et v sont conver-


gentes et ont même limite.
∀(n, p) ∈ N2 , un ⩽ ℓ ⩽ vp .
Paris

Théorème de Bolzano-Weierstrass
ité de

Soit (un )n∈N une suite bornée de nombres De toute suite bornée, on
réels. Il existe ℓ ∈ R et φ : N → N, une peut extraire une sous-suite
application strictement croissante, telles que convergente.
lim uφ(k) = ℓ.
ivers

k→+∞

Traductions séquentielles
n
om:U

A est dense dans R si et seulement si Caractérisation séquen-


∀ℓ ∈ R, ∃(an )n∈N ∈ AN ; lim an = ℓ tielle de la densité
c

n→+∞
rvox.
chola
niv.s

24
Mathématiques
n n
Soit x ∈ R un réel. On note pour n ∈ N, pn = ⌊10 x⌋
10n et qn =
⌊10 x⌋+1
10n .
Les suites (pn ) et (qn ) sont adjacentes de limite commune x. En conséquence,
les ensembles D des nombres décimaux et Q des nombres rationnels sont denses
dans R.
Traduction séquentielle de
Il existe une suite (an ) d’éléments de A telle la borne supérieure d'une
que lim an = sup(A). partie non vide et majorée
n→+∞

5186
Suites de référence
Suites géométriques

7741
Soit u la suite géométrique de raison q de premier terme u0 : un = u0 q n .
(un ) est convergente ⇐⇒ |q| < 1 ou q = 1.

1:16
n

La suite des sommes partielles (Sn ) est définie par ∀n ∈ N, Sn = uk .

44.5
k=0
u0
(Sn ) est convergente ⇐⇒ |q| < 1 et dans ce cas lim Sn = .

.56.2
n→+∞ 1−q
Suites arithmético-géométriques

:193
Soit (a, b) ∈ R2 tel que a = 1 et b = 0. La suite u la suite donnée par u0 ∈ R
et ∀n ∈ N, un+1 = aun + b est une suite arithmético-géométrique.

4713
Soit r tel que r = ar + b. La suite (vn ) = (un − r) est géométrique de raison
a.
Suites récurrentes linéaires d'ordre 2
8893
Soit (a, b) ∈ R⋆ × R⋆ . Une suite (un ) vérifiant ∀n ∈ N, un+2 = aun+1 + bun
268:

est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 (RL2).


Soit u une suite RL2. On note ∆ le discriminant de l’équation caractéristique
0850

(EC) : r2 − ar − b = 0
• Si ∆ > 0, (EC) a deux racines réelles distinctes, notées r1 , r2 .
:211

∃ !(λ, µ) ∈ R2 tel que ∀n ∈ N, un = λr1n + µr2n


• Si ∆ = 0, (EC) a une racine réelle double, notée r0 .
Paris

∃ !(λ, µ) ∈ R2 tel que ∀n ∈ N, un = λr0n + n µr0n


• Si ∆ < 0, (EC) a deux racines complexes conjuguées, notées r = ρe±iθ .
ité de

∃ !(λ, µ) ∈ R2 tel que ∀n ∈ N, un = ρn (λ cos nθ + µ sin nθ)


Suites récurrentes un+1 = f (un )
ivers

Étant donné une fonction f : I → I , définie sur un intervalle I à valeurs dans


ce même intervalle I , et a∈ I , il existe une suite (un ) ∈ RN , unique telle que
n
om:U

u0 = a
∀n ∈ N, un+1 = f (un )
De plus, (un ) ∈ I N est une suite d’éléments de I .
c

• On suppose que f − id : I → R est de signe constant sur I .


rvox.
chola
niv.s

25
▶ Si f − id est positive sur I , alors (un ) est croissante.
▶ Si f − id est négative sur I , alors (un ) est décroissante.
• On suppose que f est monotone.
▶ Si f est croissante sur I alors (un ) est monotone.
▶ Si f est décroissante sur I alors (u2n ) et (u2n+1 ) sont monotones et de
monotonies contraires.
• On suppose que f est continue. Si lim un = ℓ ∈ I¯ ∪ {±∞}, alors ℓ est
n→+∞

5186
une extrémité ouverte de I ou bien une solution dans I de l’équation : f (x) = x.
• On suppose que f est lipschitzienne de constante k ∈]0,
 1[, ℓun point fixe de


7741
f . Alors (un ) est convergente de limite ℓ et ∀n ∈ N, un − ℓ ⩽ kn u0 − ℓ.

1:16
Limites de fonctions
Notions de limites de fonctions

44.5
Soit I un intervalle de R. On note :

.56.2

• a ∈ I , si a est un point de I , mais pas une extrémité de I ;
• a ∈ I¯, si a est un élément de I ou une extrémité réelle de I ;

:193
• a ∈ I¯ ∪ {±∞} si a est un point ou une extrémité éventuellement infinie de I .
Soit f : I → R, a ∈ I¯, ℓ ∈ R.

4713
• lim f (x) = ℓ si ∀ε > 0, ∃η > 0, ∀x ∈ I, (|x − a| ⩽ η ⇒ |f (x) − ℓ| ⩽ ε).
x→a
• lim f (x) = +∞ si ∀A ∈ R, ∃η > 0, ∀x ∈ I, (|x − a| ⩽ η ⇒ f (x) ⩾ A).
x→a
8893
lim f (x) = ℓ si ∀ε > 0, ∃B ∈ R, ∀x ∈ I, (x ⩾ B ⇒ |f (x) − ℓ| ⩽ ε).
268:

x→+∞
• lim f (x) = +∞ si ∀A ∈ R, ∃B ∈ R, ∀x ∈ I, (x ⩾ B ⇒ f (x) ⩾ A).
0850

x→+∞

Si a ∈ I , on note lim f (x) = ℓ si lim f| (x) = ℓ, où f| = f| I∩]−∞,a[ .
:211

x→a− x→a
lim f (x) = ℓ ⇐⇒ lim f (x) = lim f (x) = ℓ.
x→a
Paris

x→a− x→a+
Propriétés des fonctions possédant une limite
Soit f : I → R, a ∈ I¯ ∪ {±∞}, ℓ, ℓ′ ∈ R̄.
ité de


f (x) −−−→ ℓ
x→a
⇒ ℓ = ℓ′ . Unicité de la limite
f (x) −−−→ ℓ′
ivers

x→a

Les assertions suivantes sont équivalentes :


n


om:U

 • lim f (x) = ℓ Caractérisation séquen-


 x→a
 • ∀u ∈ I N , lim u = a ⇒ lim f (u ) = ℓ
n n
tielle de la limite
c
rvox.
chola
niv.s

26
Mathématiques
Compatibilité limite et inégalités

Soit f, g : I → R telles que lim f (x) = ℓ et lim g(x) = ℓ′ , a ∈ I¯ ∪ {±∞}.


x→a x→a
• Si lim f (x) < lim g(x), alors f < g dans un voisinage de a.
x→a x→a
• Si f ⩽ g au voisinage de a, alors lim f (x) ⩽ lim g(x).
x→a x→a
• Si lim f (x) ∈ R, alors f est bornée au voisinage de a.
x→a

5186
Opérations sur les limites
• lim |f (x)| = |ℓ| • lim f (x) × g(x) = ℓ × ℓ′

7741
x→a x→a
• lim λf (x) = λ ℓ • si ℓ = 0, lim 1/f (x) = 1/ℓ

1:16
x→a x→a
• lim (f (x) + g(x)) = ℓ + ℓ ′
• si ℓ = 0 , lim 1/f (x) = +∞
+
x→a x→a

44.5
Pourvu que ces opérations aient un sens dans R̄.
Encadrement, comparaison

.56.2

∀x ∈ I, |g(x)| ⩽ |f (x)|
• Si lim g(x) = 0 alors lim f (x) = 0.

:193
x→a
 x→a
∀x ∈ I, f (x) ⩽ g(x)
• Si lim f (x) = +∞ alors lim g(x) = +∞.

4713
x→a
 x→a
∀x ∈ I, f (x) ⩽ g(x) ⩽ h(x)
• Si lim f (x) = ℓ et lim h(x) = ℓ alors lim g(x) = ℓ.
8893
x→a x→a x→a

Changement de variable
268:

Soit f : I → R et g : J → R telles que f (I) ⊂ J .



lim f (x) = b
0850

Si x→a
lim g(y) = ℓ alors lim g ◦ f (x) = ℓ.
x→a
y→b
:211

Cas des fonctions monotones


Paris

Soit (a, b) ∈ R̄ tel que a < b et f :]a, b[→ R une application monotone. Alors
2

• Si f est croissante, alors


ité de

▶ f possède une limite dans R̄ en a et lim f (x) = inf f (x),


a x∈]a,b[

f possède une limite dans R̄ en b et lim f (x) = sup f (x).


ivers


b x∈]a,b[
• Si f est décroissante, alors
n
om:U

▶ f possède une limite dans R̄ en a et lim f (x) = sup f (x),


a x∈]a,b[

f possède une limite dans R̄ en b et lim f (x) = inf f (x).


c


rvox.

b x∈]a,b[
chola
niv.s

27
De plus f admet des limites finies à gauche et à droite en tout point c ∈]a, b[ :
• Si f est croissante, alors lim f (x) ⩽ f (c) ⩽ lim f (x).
c− c+
• Si f est décroissante, alors lim f (x) ⩽ f (c) ⩽ lim f (x).
c+ c−

Limites usuelles
Limites des fonctions usuelles

5186
Soit α ∈ R+⋆ .
• lim ln(x) = −∞ • lim exp(x) = 0 • lim pα (x) = 0

7741
x→0+ x→−∞ x→0+
• lim ln(x) = +∞ • lim exp(x) = +∞ • lim pα (x) = +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞

1:16
Croissances comparées des fonctions usuelles

44.5
Soit (α, β, γ) ∈ R3 tel que α > 0, β > 0, γ > 0.
(ln x)α xα

.56.2
• lim =0 • lim =0 • lim |x|α eγx = 0
x→+∞ xβ x→+∞ eγx x→−∞
• lim x (| ln x|)α = 0
β

:193
x→0+
Autres limites usuelles

4713
sin(x) tan(x) ln(1 + x)
• lim =1 • lim =1 • lim =1
x→0 x x→0 x x→0 √ x
• lim
ex − 1
=1 • lim
cos(x) − 1
=−
1
• lim
1+x−1
=
1
8893
x→0 x x→0 x2 2 x→0 x 2
268:

Fonctions continues sur un intervalle


0850

Notions de continuité
Soit f : I → R et a ∈ I . On dit que
:211

• f est continue au point a si lima f (x) = f (a) ;


• f est continue à gauche en a si lima− f (x) = f (a) ;
Paris

• f est continue sur I si f est continue en tout point de I .


Soit f : I \ {a} → R. On dit que f est prolongeable par continuité au point
ité de

a si f admet une limite finie ℓ en a.Le prolongement continu de f en a est la


fonction f˜ : I → R définie par : 
ivers

∀x ∈ I, f˜(x) = f (x) si x = a
ℓ si x = a
n

Propriétés des fonctions continues sur un intervalle


om:U

Soit f, g : I → R, h : J → R. On suppose que h (resp. f, g ) est continue sur


J (resp. I ) et que f (I) ⊂ J . Alors les fonctions λf , f + g , f × g et h ◦ f sont
c

continues sur I . Si de plus f ne s’annule pas, alors 1/f est continue sur I .
rvox.
chola
niv.s

28
Mathématiques
Théorème des valeurs intermédiaires
Soit f : I → R une fonction continue sur un intervalle I de R. Pour tout couple
(a, b) ∈ I 2 , f atteint toute valeur γ intermédiaire entre f (a) et f (b) :
   
∀(a, b) ∈ I 2 , ∀γ ∈ R , γ ∈ [f (a), f (b)] ⇒ ∃ c ∈ I, f (c) = γ.

Si de plus f est strictement monotone sur un intervalle I de R, alors pour toute


valeur γ , intermédiaire entre f (a) et f (b), il existe un unique élément c ∈ I tel

5186
que f (c) = γ.
Théorème des bornes atteintes

7741
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] (a < b). Alors f est bornée
et atteint ses bornes. Plus précisément, il existe α, β ∈ [a, b] tels que

1:16
∀x ∈ [a, b], f (α) ⩽ f (x) ⩽ f (β).

44.5
Théorème de la bijection bicontinue

.56.2
Soit f : I → R une application continue et strictement monotone sur I . Alors
J = f (I) est un intervalle et f réalise une bijection de I sur J . De plus :

:193
• f −1 : J → I est strictement monotone, de même monotonie que f .

4713
• f −1 : J → I est continue de J sur I .
Soit f : I → R une fonction continue et injective. Alors f est strictement
8893
monotone.
Continuité uniforme
268:

Soit f : I → R une fonction, k ∈ R+ . On dit que


• f est lipschitzienne de constante k, si ∀(x, y) ∈ I 2 , |f (x)−f (y)| ⩽ k |x−y|.
0850

• f est uniformément continue sur I (UCI) si :


∀ε > 0, ∃η > 0, ∀(x, y) ∈ I 2 , |x − y| ⩽ η ⇒ |f (x) − f (y)| ⩽ ε.
:211

f lipschitzienne ⇒ f UCI ⇒ f continue sur I Les réciproques sont fausses !


Paris

Théorème de Heine
Si f : [a, b] → R est continue alors f est uniformément continue sur [a, b].
ité de

Dérivation
ivers

Dérivabilité
f (x) − f (a)
n

Soit f : I → R, a ∈ I . f est dérivable en a si a une limite finie en


om:U

x−a
f (x) − f (a)
a. En ce cas, f ′ (a) = lim est le nombre dérivé de f en a.
x̸=a x−a
c

x→a
rvox.
chola
niv.s

29
Si f est dérivable au point a, alors Développement limité à
f (x) = f (a) + f ′ (a) · (x − a) + o (x − a) l'ordre 1 d'une fonction
x→a dérivable
Si f : I → R est dérivable au point a ∈ I , La réciproque est fausse !
alors f est continue au point a.
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b], dérivable dans ]a, b]. Si
lim f ′ (x) = ℓ ∈ R, alors f est dérivable en a et f ′ (a) = lim = ℓ.
x→a+ x→a+

5186
Soit f, g : I → R dérivables sur I . Alors
• λ · f + µ · g est dérivable et (λ · f + µ · g) = λ · f ′ + µ · g ′ ;

7741
• f × g est dérivable et (f × g)′ = f ′ × g + f × g ′ ;
 ′ ′
×g ′
• si g ne s’annule pas, fg est dérivable et fg = f ×g−f g2
.

1:16
Si f est dérivable dans I , g est dérivable dans J et f (I) ⊂ J , alors g ◦ f est
dérivable et

44.5
(g ◦ f )′ = g ′ ◦ f × f ′ Règle de dérivation en
chaîne

.56.2
Soit f : I → J une bijection continue de l’intervalle I sur l’intervalle J . Si f
est dérivable si f ′ ne s’annule pas dans I , alors f −1 : J → I est dérivable et

:193
 ′ 1 Dérivée d'une bijection ré-
f −1 = ciproque
f ′ ◦ f −1

4713
Extremums locaux d'une fonction dérivable
Soit f : I → R et a ∈ I . On dit que f présente un 8893
• max local en a s’il existe un voisinage V de a tel que ∀x ∈ V, f (x) ⩽ f (a),
268:

• min local en a s’il existe un voisinage V de a tel que ∀x ∈ V, f (x) ⩾ f (a),


• extremum local en a si elle possède un maximum ou un minimum local en a.
0850


Soit f : I → R une fonction dérivable sur I , et a ∈ I .
:211

Condition nécessaire d'ex-


Si f a un extremum local en a, alors f ′ (a)=0. trémalité
Lorsque f ′ (a) = 0, on dit que a est un point critique de f .
Paris

Théorème de Rolle
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] et dérivable dans ]a, b[.
ité de

Si f (a) = f (b), alors il existe c ∈]a, b[ tel que f ′ (c) = 0.


Théorèmes des accroissements finis (TAF)
ivers

Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] et dérivable dans ]a, b[.
n

f (b) − f (a) Égalité des AF


om:U

∃c ∈]a, b[, tel que = f ′ (c)


b−a
Si ∀x ∈]a, b[, m ⩽ f ′ (x) ⩽ M , alors Inégalité des AF
c
rvox.

m · (b − a) ⩽ f (b) − f (a) ⩽ M · (b − a)
chola
niv.s

30
Mathématiques
Si f : I → R est dérivable dans I et s’il existe k ∈ R+ tel que |f ′ | ⩽ k, alors f
est k-lipschitzienne.
Limite de la dérivée

f (x)−f (a) f : I → R continue dans I ,


Si lim f ′ (x) = ℓ, alors lim = ℓ. dérivable dans I \ {a} et ℓ ∈
x̸=a x̸=a x−a
x→a x→a R̄.
En particulier, si ℓ ∈ R, f est dérivable en a et f ′ (a) = lim f ′ (x) = ℓ.

5186
x̸=a
x→a
Fonctions monotones dérivables

7741
Soit f : I → R une fonction dérivable sur un intervalle non trivial I .
• f croissante sur I si et seulement si f ′ ⩾ 0. Elle est strictement croissante si

1:16
de plus f ′ ne s’annule sur aucun sous-intervalle non trivial de I .
• f décroissante sur I si et seulement si f ′ ⩽ 0. Elle est strictement décrois-

44.5
sante si de plus f ′ ne s’annule sur aucun sous-intervalle non trivial de I .

.56.2
Fonctions de classe C n
Soit f : I → R, on définit les dérivées d’ordre 0,1,. . . ,n,. . . de f lorsqu’elles

:193
existent par f (0) = f et pour tout
 (n) ′ entier n ∈ N, si f
(n)
existe et est dérivable
(n+1)
dans I , on pose f = f .

4713
Si f admet une dérivée nième continue dans I , on dit que f est de classe C n . On
note C n (I, R) l’ensemble des fonctions de classe C n sur I .
Soit f, g : I → R, h : J → R. On suppose que h (resp. f, g ) est de classe C n
sur J (resp I ) et que f (I) ⊂ J . Alors les fonctions λf , f + g , f × g , 1/f (si
8893
f ne s’annule pas) et h ◦ f sont de classe C n sur I . Si de plus f : I → J est
268:

bijective et f ′ ne s’annule pas dans I , alors f −1 est de classe C n sur I .


0850

n

 (n)  n
f ×g = k f (k) × g (n−k) Formule de Leibniz
:211

k=0
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

31
Dérivées des fonctions usuelles
En notant pα la fonction puissance α-ième (x → xα ), nous avons :

Dérivée Intervalle Paramètres


exp′ (x) = ex x∈R
1
ln′ (x) = x ∈ R+⋆
x
p′α (x) = αxα−1 x ∈]0, +∞[ α∈R

5186
sin (x) = cos(x)

x∈R

7741
cos′ (x) = − sin(x) x∈R
1
tan (x) = 1 + tan (x) =
′ 2
x ∈] − π
+ kπ; π
+ kπ[ k ∈ Z

1:16
cos2 (x) 2 2

ch ′ (x) = sh (x) x∈R

44.5
sh (x) = ch (x)

x∈R

.56.2
1
th (x) = 1 − th (x) =
′ 2
x∈R
ch 2 (x)
1

:193
Arcsin ′ (x) = √ x ∈] − 1, 1[
1 − x2
1
Arccos ′ (x) = − √

4713
x ∈] − 1, 1[
1 − x2
1
Arctan ′ (x) = x∈R
8893
1 + x2

Convexité
268:

Définition et caractérisations
0850

Soit f : I → R une fonction définie sur un intervalle I de R.


On dit que f est convexe sur I si :
:211

 
∀(x, y) ∈ I 2 , ∀λ ∈ [0, 1], f (1 − λ)x + λy ⩽ (1 − λ)f (x) + λf (y)
Paris

f est dite concave sur I si −f est convexe.


ité de

• Si f est de classe C 1 , f est convexe sur I


ssi f ′ : I → R est croissante sur I . Caractérisations des
fonctions convexes
• Si f est de classe C 2 , f est convexe sur I
ivers

ssi f ′′ : I → R est positive sur I


n

Inégalités de convexité
om:U

n
Soit
 + fn: I → R une fonction convexe. Soit (a1 , . . . , an ) ∈ I , (λ1 , . . . , λn ) ∈
R tels que λ1 + · · · + λn = 1, alors
c
rvox.
chola
niv.s

32
ssi f ′ : I → R est croissante sur I . Caractérisations des
fonctions convexes
• Si f est de classe C 2 , f est convexe sur I
ssi f ′′ : I → R est positive sur I

Mathématiques
Inégalités de convexité
n
Soit
 + fn: I → R une fonction convexe. Soit (a1 , . . . , an ) ∈ I , (λ1 , . . . , λn ) ∈
R tels que λ1 + · · · + λn = 1, alors
n n
  
f λi ai ⩽ λi f (ai ) Inégalité de Jensen
i=1 i=1

Si plus f : I → R est de classe C 1 . Alors

5186
Inégalité des tangentes

7741
∀(a, x) ∈ I 2 , f (x) ⩾ f (a) + f ′ (a)(x − a) le graphe de f est situé au-
dessus de ses tangentes.

1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893
268:

L’essence des mathématiques, c’est la liberté.


Georg Cantor
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

33
Algèbre générale
Algèbre générale
Entiers relatifs, arithmétique

5186
Division euclidienne dans Z
Soit (a, b) ∈ Z × N⋆ . Il existe un unique couple (q, r) ∈ Z2 tel que

7741
q et r sont le quotient et
• a = bq + r le reste de la division eucli-

1:16
• 0⩽r<b dienne de a par b.
PGCD, PPCM de deux entiers

44.5
2
Soit (a, b) ∈ Z un couple d’entiers relatifs.

.56.2
• Si (a, b) = (0, 0), on note a ∧ b le plus grand diviseur commun à a et b. On
convient que 0 ∧ 0 = 0.

:193
• Si a = 0 et b = 0, on note a∨b le plus petit entier strictement positif, multiple
commun de a et b. Si a = 0 ou b = 0, on convient que a ∨ b = 0.

4713
Entiers premiers entre eux, théorème de Bezout

Soit (a, b) ∈ Z2 . a et b sont dits premiers entre eux si P GCD(a, b) = 1.


8893
a et b sont premiers entre eux ⇐⇒ ∃(u, v) ∈ Z2 , au + bv = 1.
268:

Soit a1 , a2 , . . . , an des entiers non tous nuls. L’ensemble des diviseurs com-
muns à a1 , a2 , . . . , an admet un plus grand élément, appelé plus grand com-
0850

mun diviseur et noté P GCD(a1 , a2 , . . . , an ).


Soit (a1 , . . . , an ) ∈ Zn , d = P GCD(a1 , . . . , an ). Alors il existe des entiers
:211

u1 , u2 , . . . , un tels que d = a1 u1 + a2 u2 + · · · + an un .
Théorème de Gauss
Paris


• a | bc ⇒ a | c. (a, b, c) ∈ Z3
• a∧b=1
ité de

Nombres premiers
On appelle nombre premier tout entier naturel p ⩾ 2 dont les seuls diviseurs
ivers

dans N sont 1 et p lui-même. Un entier naturel n ⩾ 2 qui n’est pas premier est
dit composé. On note P l’ensemble des nombres premiers.
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

34
Mathématiques
• Un entier n ⩾ 2 admet au moins un diviseur premier.

• Un entier n ⩾ 2 composé admet un diviseur premier p vérifiant p ⩽ n.
L’ensemble P des nombres premiers est infini.
Décomposition primaire d'un entier
Soit n ∈ N, n ⩾ 2. Il existe des nombres premiers p1 , p2 , . . . , pN ( avec p1 <
p2 < · · · < pN ), et des entiers naturels non nuls α1 , α2 , . . . , αN , uniques, tels
que :

5186
n = pα 1 α2 αN
1 × p2 × · · · × p N .

7741
Expressions du PGCD et PPCM en décomposition primaire
Soit (a, b) ∈ N2 , deux entiers naturels supérieurs ou égaux à 2 donnés par

1:16
a = pα 1 α2 αN
1 × p2 × · · · × p N et b = pβ 1 β2 βN
1 × p2 × · · · × p N

44.5
où p1 , p2 , . . . , pN sont des nombres premiers deux à deux distincts, et les ex-

.56.2
posants, (αi ), (βi ) sont des nombres entiers, positifs ou nuls. Alors :
min(α ,β )
1 1 min(α ,β )
2 2 min(α ,β )
N N
a∧b = p1 × p2 × · · · × pN

:193
max(α1 ,β1 ) max(α2 ,β2 ) max(αN ,βN )
a∨b = p1 × p2 × · · · × pN
Congruences

4713
Soit n ∈ N⋆ , (a, b) ∈ Z2 . On dit que a est congru à b modulo n, et on note
8893
a ≡ b [n] si n divise b − a.

 a + c ≡ b + d [n] Compatibilité avec les
a ≡ b [n]
268:

a × c ≡ b × d [n]
c ≡ d [n] ⇒ opérations
∀k ∈ N, ak ≡ bk [n]
0850

Petit théorème de Fermat


Soit p ∈ P un nombre premier.
:211

• Pour tout entier n ∈ Z, on a np ≡ n [p].


Paris

• Pour tout entier n ∈ Z tel que p ∧ n = 1, on a np−1 ≡ 1 [p].


ité de

Structures algébriques usuelles


Lois de composition interne
ivers

Une loi de composition interne (l.c.i.) ⋆ : E × E → E est dite :


n

• associative si ∀(x, y, z) ∈ E 3 , x ⋆ (y ⋆ z) = (x ⋆ y) ⋆ z ;
om:U

• commutative si ∀(x, y) ∈ E 2 , x ⋆ y = y ⋆ x.
c
rvox.
chola
niv.s

35
Un élément de (E, ⋆) est dit élément neutre pour ⋆ si : ∀x ∈ E, x ⋆ e = e ⋆ x =
x.
On suppose que (E, ⋆) a un élément neutre e et que ⋆ est associative. Un élé-
ment x ∈ E est dit symétrisable s’il existe x′ ∈ E , tel que x ⋆ x′ = x′ ⋆ x = e.
x′ est alors appelé le symétrique de x.
Groupes, sous-groupes
Soit G un ensemble muni d’une loi de composition interne notée ·.

5186
On dit que (G, ·) est un groupe si
• la loi · est associative Si de plus la loi ⋆ est commu-
tative, on dit que G est groupe

7741
• la loi · possède un élément neutre 1G commutatif.
• tout élément x possède un symétrique x−1

1:16
Soit (G, ·) un groupe, H une partie de G. H est un sous-groupe de G si :
• H est stable pour la loi de G : ∀(x, y) ∈ H × H, x · y ∈ H .

44.5
• (H, ·) est un groupe.

.56.2
Caractérisation des sous-groupes
Soit (G, ·) un groupe et H une partie de G. Alors

:193
• H = ∅
H sous-groupe de G ⇐⇒
• ∀(x, y) ∈ H × H, x · y −1 ∈ H

4713
Morphismes de groupes

8893
Soit (G, ·) et (G′ , ⋆) deux groupes. On appelle morphisme de groupes une ap-
plication f : G → G′ telle que :
268:

∀(x, y) ∈ G × G, f (x · y) = f (x) ⋆ f (y)


0850

Lorsque f : G → G′ est un morphisme bijectif, on dit que f est un isomor-


phisme de groupes.
Soit f : G → G′ un morphisme de groupes. Alors :
:211

Im f = {f (x) ; x ∈ G} est un sous-groupe Image d'un morphisme de


groupes
Paris

de G′
Ker f = {x ∈ G | f (x) = 1G′ } est un sous- Noyau d'un morphisme de
groupe de G groupes
ité de

f est injectif si et seulement si Ker f = {1G }.


ivers

Anneaux et corps
Soit A un ensemble,+ et × deux l.c.i. (A, +, ×) est un anneau si :
n
om:U

• (A, +) est un groupe commutatif. L’élément neutre de + est noté 0A


• la loi × est associative
c

• la loi × est distributive par rapport à la loi +


rvox.
chola
niv.s

36
Mathématiques
• la loi × possède un élément neutre, noté 1A
Si de plus × est commutative, on dit que (A, +, ×) est un anneau commutatif.
Un anneau (A, +, ×) non réduit à {0A } est dit intègre lorsqu’il ne possède pas
de diviseurs stricts de 0A : ∀(a, b) ∈ A2 , a × b = 0A ⇒ a = 0A ou b = 0A .
Soit (A, +, ×) un anneau et B une partie de A. B est un sous-anneau de A si :
• 1A ∈ B ;
• B est stable pour les lois de A : ∀(a, b) ∈ B × B, a + b ∈ B et a × b ∈ B ;

5186
• muni de ces lois de composition interne, (B, +, ×) est un anneau.
Un corps (K, +, ×) est un anneau commutatif non réduit à {0}, dans lequel

7741
tout élément non nul est symétrisable pour ×.

1:16
Polynômes à coefficients dans K = R ou K = C

44.5
Anneau des polynômes à coefficients dans K

.56.2
Un polynôme est une expression de la forme n ∈ N, les ak ∈ K sont
n les coefficients de P et X est
k
P (X) = ak X l’indéterminée.

:193
k=0
Le degré d’un polynôme non nul P est le plus grand entier k tel que ak = 0.

4713
On note d°P cet entier. On convient que le polynôme nul a pour degré −∞.
On note K[X] l’ensemble des polynômes d’indéterminée X à coefficients dans
K, et Kn [X] le sous-ensemble des polynômes de degré inférieur ou égal à n.
Opérations algébriques dans K[X]
8893
268:


n 
m
Soit P = ak X k , Q = bk X k deux polynômes et λ ∈ K, on définit :
0850

k=0 k=0
max
{n,m} 
n 
n−1
• P +Q = (ak +bk ) X k • P′ = k.ak X k−1 = (k+1)ak+1 X k
:211

k=0 k=1 k=0



n 
n+m 
k
•λ·P = λ ak X k •P ×Q= ck X k , où ck = ai bk−i .
Paris

k=0 k=0 i=0


Opérations algébriques et degré
ité de

Soit (P, Q) ∈ K[X]2 deux polynômes à coefficients dans K, λ ∈ K⋆ . Alors


• d°(P +Q) ⩽ max{d°P, d°Q}, égalité si d°P = d°Q • d°(P ×Q) = d°P+d°Q
 
• d° λP = d°P
ivers

• d°P ′ = d°P − 1 si P est non constant


Dérivées successives
n
om:U


n
Soit P ∈ K[X], P = ak X k .
k=0
c
rvox.
chola
niv.s

37
n
 k!
P (p) = ak X k−p si p ∈ [[0, n]] P (p) = 0 si p > n.
(k − p)!
k=p

Soit (P, Q) ∈ K[X]2 , n ∈ N. Alors


n  

(P + Q)(n) = P (n) + Q(n) et (P × Q)(n) = n
k P (k) × Q(n−k)
k=0

Formule de Taylor polynomiale

5186
n
 P (k) (α) P ∈ Kn [X] et α ∈ K un sca-
P (X) = (X − α)k

7741
k! laire
k=0

Divisibilité dans K[X]

1:16
Soit (A, B) ∈ K[X] × K[X]. On dit que B divise A lorsqu’il
 existe Q
 ∈ K[X]

44.5
tel que A = BQ. On note B | A. Soit (A, B) ∈ K[X] × K[X] \ {0} .
Q est le quotient, R est le reste

.56.2
Il existeun couple (Q, R) ∈ K[X]2 , unique de la division euclidienne de
tel que A =B×Q+R A par B .
d°R < d°B

:193
Racines d'un polynôme

4713
Soit P ∈ K[X] et α ∈ K. On dit que α est racine de P lorsque P (α) = 0. En
ce cas, l’ordre de multiplicité de α est le plus grand entier k tel que (X − α)k
divise P .
Caractérisations des racines 8893
268:

• α est racine de P ⇐⇒ (X − α) divise P



P (α) = P ′ (α) = · · · = P (r−1) (α) = 0
0850

• α est racine d’ordre r de P ⇐⇒


P (r) (α) = 0
:211

Nombres de racines et degré


Soit P ∈ Kn [X] un polynôme de degré inférieur ou égal à n.
Paris

• si d°P = n, alors P admet au plus n racines comptées avec multiplicité.


• si le nombre de racines de P comptées avec multiplicité est supérieur à n + 1
ité de

alors P = 0.
Formule d'interpolation de Lagrange
ivers

Soit x1 , . . . , xn des nombres distincts, y1 , . . . , yn quelconques. Il existe un po-


lynôme P ∈ Kn−1 [X], unique tel que ∀i ∈ [[1, n]], P (xi ) = yi . P est donné par
  
n

 n
X − xj
om:U

P (X) = yi .
xi − xj
i=1 1⩽ j ⩽ n
j̸=i
c
rvox.
chola
niv.s

38
Mathématiques
Théorème fondamental de l'algèbre
Tout polynôme P ∈ C[X] non constant admet une racine complexe.
Décompositions primaires d'un polynôme
P ∈ C[X] se factorise de façon unique sous la forme :
p
 αk sont les racines complexes
P =a (X − αk )rk distinctes de P de multiplici-
tés respectives rk .

5186
k=1
P ∈ R[X] se factorise de façon unique sous la forme :
αk est racine réelle de P de

7741
p
 q 
 sj
rk 2 multiplicité rk , le polynôme à
P =a (X−αk ) X +βj X+γj coefficients réels X 2+βj X+γj

1:16
k=1 j=1 n’a pas de racines réelles.
Polynômes scindés

44.5
P ∈ K[X] est scindé s’il peut s’écrire comme produit de polynômes de degré

.56.2
1.
Un polynôme de degré n est scindé sur K si et seulement si il admet n racines
comptées avec multiplicité.

:193
Fonctions symétriques élémentaires

4713
Soit n ∈ N⋆ , (x1 , . . . , xn ) ∈ Kn . On pose pour k ∈ [[1, n]]

 σ1 , σ2 , . . . , σ n sont les
σk = x i1 x i2 · · · x ik 8893
fonctions symétriques élé-
mentaires de x1 , . . . xn .
1⩽i1 <i2 <···<ik ⩽n
268:

Relations entre racines et coefficients


n
0850

Soit P = k=0 ak X k un polynôme scindé de degré n ∈ N⋆ . Alors x1 , . . . , xn


sont les n racines de P si et seulement si ∀k ∈ [[1, n]], σk = (−1)k an−k
an .
:211

PGCD et PPCM de deux polynômes


Paris

Soit A et B des polynômes non nuls. Il existe un unique polynôme ∆ ∈ K[X],


et un unique polynôme M ∈ K[X]) unitaire et tels que
• Pour tout P ∈ K[X], P | A et P | B ⇐⇒ P | ∆.
ité de

• Pour tout P ∈ K[X], A | P et B | P ⇐⇒ M | P .


ivers

• ∆ est le plus grand diviseur commun de A et B , on note ∆ = P GCD(A, B).


• M est le plus petit multiple commun de A et B , on note M = P P CM (A, B).
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

39
Polynômes premiers entre eux
A et B sont dits premiers entre eux lorsque P GCD(A, B) = 1.
A et B sont premiers entre eux
si et seulement si Théorème de Bezout
∃(U, V ) ∈ K[X]2 , AU + BV = 1
Si A | BC et P GCD(A, B) = 1 alors A | C Théorème de Gauss

5186
Fractions rationnelles

7741
Corps des fractions rationnelles
K(X) est le corps des frac-

1:16
Une fraction rationnelle est une expression tions rationnelles à coeffi-
de la forme F = P /Q, où (P, Q) ∈ K[X]2 et cients dans K et d’indétermi-

44.5
Q n’est pas le polynôme nul. née X
Lorsque P et Q sont premiers entre eux et Q est unitaire, on dit que F est

.56.2
présentée sous forme irréductible. Soit F = P /Q une fraction rationnelle
présentée sous forme irréductible.
Le nombre d = d°P − d°Q ∈ Z ∪ {−∞} est appelé degré de F . On note

:193
d°F = d°P − d°Q.
• Si α ∈ K est une racine de P d’ordre de multiplicité p, on dit que α est un

4713
zéro de F de multiplicité p.
• Si α ∈ K est une racine de Q d’ordre de multiplicité p, on dit que α est un
pôle de F de multiplicité p. 8893
Partie entière
268:

Soit F ∈ K(X) irréductible et α un pôle de F de multiplicité p ∈ N⋆ .


0850

Il existe un couple (E, G) ∈ K[X] × K(X), E est appelée la partie en-


unique tel que E est un polynôme, G est une tière de F , notée Ent(F ), G
fraction rationnelle de degré strictement né- est la partie fractionnaire.
:211

gatif et F = E + G.
Décomposition en éléments simples dans C(X)
Paris

Soit F = P /Q ∈ C[X] une fraction rationnelle irréductible.


i −1
n p n


ité de

ai,k
F = Ent(F ) + où Q = (X − αi )pi .
(X − αi )pi −k i=1
i=1 k=0
ivers

Soit P ∈ C[X]. Notons (a1 , . . . , an ) les zéros distincts de P , et (α1 , . . . , αn )


n
P ′ (X) αi
leurs ordres de multiplicités respectifs. Alors
n

= .
P (X) (X − ai )
om:U

i=1
c
rvox.
chola
niv.s

40
Mathématiques
Décomposition en éléments simples dans R(X)
Soit F = P /Q ∈ R[X] une fraction rationnelle irréductible.
i −1
n p n

 ai,k
F = Ent(F ) + où Q = (X − αi )pi ×
(X − αi )pi −k i=1
i=1 k=0
m

j −1
m q

+
bj,k X + cj,k (X 2 + βj X + γj )qj .
(X 2 + βj X + γj )qj −k

5186
j=1
j=1 k=0

Partie polaire relative à un pôle simple

7741
P
Soit F ∈ K(X) irréductible et α un pôle simple de F : F (X) =
(X − α) × Q̂

1:16
1
où Q̂(α) =
 0. Alors le coefficient a0 relatif à l’élément simple est
(X − α)
donné par

44.5
P P (α)
a0 = (α) = ′
Q̂ Q (α)

.56.2
:193
4713
8893
268:
0850

Ne tenez pour certain que ce qui est démontré.


Isaac Newton
:211
Paris
ité de
nivers
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

41
Algèbre linéaire
Algèbre linéaire
Systèmes d'équations linéaires

5186
Généralités sur les systèmes d'équations linéaires

7741
On appelle système d’équations linéaires un système du type :
 a x + a x + ··· + a x = b

1:16
 1,1 1 1,2 2 1,p p 1 (L1 )
 a2,1 x1 + a2,2 x2 + · · · + a2,p xp = b2 (L2 )
(S) .. .. .. ..

44.5

 . . . .
an,1 x1 + an,2 x2 + · · · + an,p xp = bn (Ln )

.56.2
• Pour i ∈ [[1, n]] et j ∈ [[1, p]], les nombres ai,j ∈ K sont appelés les coeffi-
cients du système.

:193
• Pour i ∈ [[1, n]] les nombres bi ∈ K forment ce que l’on appelle le second
membre.

4713
• Pour j ∈ [[1, p]] les xj sont les inconnues du système.
Un système (S) de n équations linéaires à p inconnues possède
• ou bien une infinité de solutions 8893
– on dit que (S) est indéterminé ;
• ou bien aucune solution – on dit que (S) est incompatible ;
268:

• ou bien une unique solution.


0850

Deux systèmes (S1 ) et (S2 ) sonts dits équivalents s’ils ont le même ensemble
de solutions.
:211

On obtient un système équivalent à (S) lorsqu’on effectue sur les lignes les
opérations élémentaires sur les lignes suivantes :
Paris

• échanger l’ordre des lignes Li et Lj (Li ↔ Lj ),


• multiplier la ligne Li par une constante non nulle (Li ← λi Li ),
ité de

• ajouter à la ligne Li un multiple d’une autre (Li ← Li + λj Lj ).


ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

42
Mathématiques
Systèmes triangulaires
Un système (S) de n équations à n inconnues est dit triangulaire supérieur
lorsque  2  
∀(i, j) ∈ [[1, n]] , (i > j) ⇒ ai,j = 0 .

Soit (S) un système triangulaire de n équations à n inconnues. Alors :


(S) a une unique solution ssi tous ses coefficients diagonaux sont non nuls.

5186
Systèmes échelonnés

7741
Un système (S) de n équations à p inconnues est dit échelonné (en lignes) s’il
existe r ∈ N, 1 ⩽ r ⩽ min{n, p}, tel que (S) s’écrive

1:16

 a1,1 x1 + a1,2 x2 +· · ·+ a1,r xr +· · ·+a1,p xp = b1 

44.5


 a2,2 x2 +· · ·+ a2,r xr +· · ·+a2,p xp = b2 | r équations




 .. .. ..
. . | principales

.56.2
.
(S) ar,r xr +· · ·+ar,p xp = br 



 =br+1  n−r

:193

 0

 .. ..

 . . | équations

= bn  auxiliaires.

4713
0

où les coefficients a1,1 , . . . , ar,r sont non nuls.


Soit (S) un système échelonné. Alors 8893
268:

(S) est compatible ssi les n − r équations auxiliaires sont vérifiées.

Dans ce cas, (S) possède :


0850

▶ une unique solution, si et seulement si r = p


▶ une infinité de solutions si et seulement si r < p.
:211

Cas général
Paris

Un système de n équations linéaires à p in-


connues à coefficients non tous nuls est équi- Théorème de Gauss
valent à un système échelonné.
ité de

Structure de l'ensemble des solutions


ivers

Tout système de n équations linéaires à p inconnues possède


▶ ou bien une infinité de solutions ;
n

▶ ou bien aucune solution ;


om:U

▶ ou bien une unique solution.

Soit (S) un système de n équations linéaires à p inconnues. S et So les en-


c

sembles des solutions de (S) et de son système homogène associé (So ).


rvox.
chola
niv.s

43
• So est un sous-espace vectoriel de Kp .
• Si x◦ = (x◦1 , . . . , x◦p ) ∈ Kp une solution particulière de (S), alors S est un
sous-espace affine de direction So :

S = x ◦ + So

Systèmes de Cramer
Un système de n équations linéaires à n inconnues possédant une unique solu-

5186
tion est appelé un système de Cramer.
Soit (S) un système de n équations à n inconnues. (S) est de Cramer ssi (S)

7741
est équivalent à un système triangulaire à coefficients diagonaux tous non nuls.
Soit (S) un système de n équations linéaires à n inconnues. Les assertions

1:16
suivantes sont équivalentes :

 • (S) possède une unique solution, c’est-à-dire (S) est de Cramer.

44.5
 • (S ) possède une unique solution.
 o
 • Pour tout second membre b, (Sb ) possède une unique solution.

.56.2

 • Pour tout second membre b, (Sb ) possède au moins une solution.
 • Pour tout second membre b, (S ) possède au plus une solution.
b

:193
4713
Calcul matriciel
Opérations algébriques dans Mn,p (K)
8893
Mn,p (K) désigne l’ensemble
Soit (n, p) ∈ (N⋆ )2 . Une matrice M de n
lignes et p colonnes est une famille d’élé- des matrices de n lignes et p
268:

ments de K : M = (ai,j )1⩽i⩽n, 1⩽j ⩽p . colonnes.


Soit A ∈ Mn,p (K), B ∈ Mn,p (K). On définit
0850

• A+B ∈ Mn,p (K) par ∀(i, j) ∈ [[1, n]] × [[1, p]], (A + B)i,j = ai,j + bi,j ;
:211

• λA ∈ Mn,p (K) par ∀(i, j) ∈ [[1, n]] × [[1, p]], (λA)i,j = λai,j ;
• la transposée AT ∈ Mp,n (K) par ∀(i, j) ∈ [[1, p]] × [[1, n]], (AT )i,j = aj,i .
Paris

Soit A ∈ Mn,p (K) et B ∈ Mp,q (K). On définit p



• A×B ∈ Mn,q (K) par ∀(i, j) ∈ [[1, n]]×[[1, q]], (A×B)i,j = ai,k ×bk,j .
ité de

k=1

Soit n ∈ N. La matrice nulle, On,p ∈ Mn,p (K) a tous ses coefficients nuls.
ivers

In = (δi,j ) 1⩽i⩽n est la matrice identité.


1⩽ j ⩽ n
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

44
Mathématiques
Écriture matricielle des systèmes d'équations linéaires
Soit (S) le système de n équations linéaires à p inconnues ci-dessous. On note
A = (ai,j ) ∈ Mn,p (K) la matrice des coefficients du système et B = (bi ) ∈
Mn,1 (K) la matrice colonne second membre.

 a1,1 x1 +a1,2 x2 +· · ·+a1,p xp = b1
 a2,1 x1 +a2,2 x2 +· · ·+a2,p xp = b2 alors
(S) ..

 .

5186
an,1 x1 +an,2 x2 +· · ·+an,p xp = bn (S) ⇐⇒ AX = B

Propriétés des opérations algébriques sur les matrices

7741
Soit A, B, C des matrices à coefficients dans K. Pourvu que les produits et
sommes ci-dessous soient bien définis, on a :

1:16
• A × (B × C) = (A × B) × C • λ(A × B) = (λA) × B = A × (λB)

44.5
• A × (B + C) = A × B + A × C • In × A = A × Ip = A
• (A + B) × C = A × C + B × C • O × A = O, A × O = O

.56.2
• (λA + µB)T = λAT + µB T • (A × B)T = B T × AT
Matrices carrées

:193
  Mn (K) = Mn,n (K) l’en-

4713
Mn (K), +, × est un anneau. semble des matrices carrées
d’ordre n.
Soit A ∈ Mn (K). On dit que
• A est scalaire, s’il existe λ ∈ K tel que A = λ · In . 8893
• A est diagonale, si : ∀(i, j) ∈ [[1, n]]2 ,
268:
(i = j) ⇒ ai,j = 0
• A est triangulaire inférieure , si : ∀(i, j) ∈ [[1, n]]2 , (i < j) ⇒ ai,j = 0
0850

• A est triangulaire supérieure , si : ∀(i, j) ∈ [[1, n]] , 2


(i > j) ⇒ ai,j = 0
• A est symétrique (resp. antisymétrique) si A = A (resp. AT = −A).
T
:211

Soit A ∈ Mn (K) une matrice carrée d’ordre n.


Paris

On définit les puissances de A par A0 = In et ∀k ∈ N, Ak+1 = A × Ak .


Soit P (X) = ap X p + · · · + a1 X + a0 P (A) ∈ Mn (K) est un poly-
ité de

on pose P (A) = ap Ap + · · · + a1 A + a0 In nôme de la matrice A


Formule du binôme de Newton et identité géométrique
ivers

n
  n
• (A + B)n = Ak B n−k
n

k A, B ∈ Mn (K) sont des ma-


om:U

k=0
n
 trices carrées qui commutent
• An+1 − B n+1 = (A − B) Ak B n−k A × B = B × A.
c

k=0
rvox.
chola
niv.s

45
Matrices carrées inversibles
B est l’inverse de A, et on
A ∈ Mn (K) est inversible s’il existe une note B = A−1 . GLn (K)
matrice B ∈ Mn (K) telle que A × B = est l’ensemble des matrices
In et B × A = In inversibles.
Soit A, B ∈ Mn (K), alors :
• Si A est inversible, alors A−1 est inversible et (A−1 )−1 = A.

5186
• Si A est inversible alors AT est inversible et (AT )−1 = (A−1 )T .
• Si A et B sont inversibles, alors AB est inversible et (AB)−1 = B −1 A−1 .

7741
Lien avec les systèmes de Cramer
Soit A ∈ Mn (K). B ∈ Mn,1 (K). On note (S) le système d’équations linéaires

1:16
A × X = B.
−1
A ∈ GLn (K) ⇐⇒ (S) a une unique solution. L’unique solution est A B .

44.5
Soit T ∈ Mn (K), une matrice triangulaire supérieure (resp. inférieure).

.56.2
T est inversible si et seulement si
Inversibilité d'une matrice
tous ses coefficients diagonaux sont non nuls triangulaire

:193
En ce cas, T −1 est triangulaire supérieure (resp. inférieure).

4713
Espaces vectoriels
Espaces vectoriels 8893
On appelle espace vectoriel sur K (K-ev) un ensemble E muni d’une addition
268:

interne, notée + et d’une multiplication externe notée · telles que :


• (E, +) est un groupe commutatif et · : K × E → E vérifie :
0850

• ∀(λ, µ) ∈ K2 , ∀x ∈ E , λ · (µ · x) = (λ.µ) · x
:211

• ∀(λ, µ) ∈ K2 , ∀x ∈ E , (λ + µ) · x = λ · x + µ · x
• ∀λ ∈ K, ∀(x, y) ∈ E 2 , λ · (x + y) = λ · x + λ · y
Paris

• ∀x ∈ E , 1 · x = x
Construction d'espaces vectoriels
ité de

• Soit F un espace vectoriel, X un ensemble quelconque. L’ensemble F (X, F )


des fonctions de X vers F est un espace vectoriel.
ivers

• Soit E et F deux espaces vectoriels. Le produit E ×F est un espace vectoriel.


n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

46
Mathématiques
Sous-espaces vectoriels
Soit (E, +, ·) un K-espace vectoriel et F ⊂ E une partie non vide de E .
On dit que F est un sous-espace vectoriel de E (sev) si, F est stable pour les
lois +, · et si (F, +, ·) est un K-espace vectoriel.
F est un sev de E si et seule-
• F est non vide ment si il vérifie les deux pro-
• ∀(λ, µ) ∈ K2 , ∀(x, y) ∈ F 2 , λx+µy ∈ F priétés ci-contre.

5186
Constructions de sous-espaces vectoriels

Soit (Fi )i∈I des sev d’un espace vectoriel E . Alors l’intersection i∈I Fi est

7741
un sous-espace vectoriel de E .
Soit F1 et F2 des sev de E . La somme F = F1 + F2 est le sous-espace vectoriel

1:16
de E défini par F1 + F2 = {x1 + x2 ; x1 ∈ F1 , x2 ∈ F2 }.
Soit A une partie de E . Le sous-espace vectoriel de E engendré par A, est le

44.5
plus petit sous-espace vectoriel de E , noté Vect (A) contenant A.
n
 Vect (u1 , . . . , un ) est l’en-

.56.2

Vect (u1 , . . . , un ) = λi ui ; (λi ) ∈ Kn semble des combinaisons
i=1
linéaires des ui .

:193
Sous-espaces supplémentaires

4713
Deux sous-espaces F1 et F2 de E sont dits supplémentaires lorsque tout vec-
teur de E s’écrit de manière unique comme somme d’un vecteur de F1 et d’un
vecteur de F2 . On note E = F1 ⊕ F2 .
• E = F1 + F2 Caractérisation des sup-8893
E = F1 ⊕ F2 ⇐⇒ plémentaires
• F1 ∩ F2 = {⃗0E }
268:

Soit F1 et F2 des sev d’un espace vectoriel E . On dit que la somme F = F1 +F2
est directe si tout vecteur x de F s’écrit de manière unique sous la forme x =
0850

x1 + x2 avec x1 ∈ F1 , x2 ∈ F2 . On note alors F = F1 ⊕ F2 .


Avec ces notations, la somme F1 + F2 est directe si et seulement si F1 ∩ F2 =
:211

{⃗0E }.
Familles de vecteurs
Paris

Soit (E, +, ·) un K-e.v et F = (ui )i∈I une famille de vecteurs de E .

• F est dite génératrice de E si tout vecteur de E s’écrit comme combinaison


ité de

linéaire (C-L) des ui : ∀x ∈ E, ∃(λi1 , . . . , λin ) ∈ Kn , x = n


k=1 λk · uik .
• F est dite libre si pour toute sous-famille finie (ui1 , . . . , uin ) de (ui )i∈I la
ivers

seule C-L qui peut les annuler est la C-L triviale :


∀(λ1 , . . . , λn ) ∈ Kn , λ1 ui1 +λ2 ui2 +· · ·+λn uin = 0E ⇒ λ1 = · · · = λn = 0.
n

• F est appelée une base de E si elle est libre et génératrice de E .


om:U

F est une base de E si et seulement si


tout vecteur de E s’écrit de manière unique Caractérisation des bases
c

comme combinaison linéaire des ui .


rvox.
chola
niv.s

47
Applications linéaires
Applications linéaires, endomorphismes, isomorphismes
Soit E et F deux espaces vectoriels sur le même corps K.
Une application f : E → F est dite linéaire de E dans F lorsque
∀x, y) ∈ E 2 , ∀(λ, µ) ∈ K2 , f (λ · x + µ · y) = λ · f (x) + µ · f (y)
  Ensemble L(E, F ) des appli-
L(E, F ), +, · est un K-espace vectoriel. cations linéaires de E dans F .

5186
• Lorsque f ∈ L(E, F ) est bijective, on dit que f est un isomorphisme.

7741
• Lorsque f ∈ L(E, E), on dit que f est un endomorphisme de E .
• Lorsque f est un isomorphisme de E vers E , on dit que c’est un automor-
phisme de E . GL(E) désigne l’ensemble des automorphismes de E .

1:16
Endomorphismes

44.5
  Ensemble L(E) des endomor-
L(E), +, ◦ est un anneau. phismes de E .

.56.2
Soit f ∈ L(E). On note IdE : E → E l’application identité.
On définit les puissances de A par f 0 = IdE et ∀k ∈ N, f k+1 = f ◦ f k .

:193
Soit P (X) = ap X p + · · · + a1 X + a0 P (f ) ∈ L(E) est un poly-

4713
on pose P (f ) = ap f p + · · · + a1 f + a0 idE nôme de l’endomorphisme f .
Noyau et image d'une application linéaire
Soit f ∈ L(E, F ) une application linéaire. 8893
268:

• L’image de f , Im f = {f (x) ; x ∈ E} est un sous-espace vectoriel de F .


• Le noyau de f , Ker f = {x ∈ E | f (x) = 0F } est un sous-espace de E .
0850

Caractérisation des ap-


• f est surjective ⇐⇒ Im f = F plications linéaires injec-
:211

• f est injective ⇐⇒ Ker f = {0E } tives/surjectives


Image d'une base par une application linéaire
Paris

Soit E un K-espace vectoriel rapporté à une base B = (e1 , . . . , en ).


  L’image de f ∈ L(E, F ) est
ité de

Im f = Vect f (e1 ), . . . , f (en ) engendrée par f (B).


Pour toute famille F = (f1 , . . . , fn ) de n vecteurs de F , il existe une applica-
ivers

tion linéaire f : E → F , unique telle que ∀i ∈ [[1, n]], f (ei ) = fi .


Caractérisation des isomorphismes par les bases
n
om:U

Soit f ∈ L(E, F ) une application linéaire.


 
f bijective ⇐⇒ f (B) est une base de F f (B) = f (e1 ), . . . , f (en )
c
rvox.
chola
niv.s

48
Mathématiques
Projections, symétries
Soit E1 et E2 deux sous-espaces supplémentaires de E , de sorte que tout vec-
teur x de E s’écrit de manière unique : x = x1 + x2 , où (x1 , x2 ) ∈ E1 × E2 .

• La projection de E sur E1 parallèlement à E2 est l’application notée pE1 ,E2 :


E → E définie par ∀x = x1 + x2 ∈ E; pE1 ,E2 (x) = x1 .
• La symétrie par rapport à E1 parallèlement à E2 est l’application notée
sE1 ,E2 : E → E définie par ∀x = x1 + x2 ∈ E; sE1 ,E2 (x) = x1 − x2 .

5186
Soit p ∈ L(E) un endomorphisme tel que p ◦ p = p (p est un projecteur). Alors
• Ker p et Im p sont supplémentaires,

7741
• p est la projection de E sur Im p parallèlement à Ker p.

1:16
Soit s ∈ L(E) un endomorphisme de E vérifiant s ◦ s = idE . Alors
• Ker (s − idE ) et Ker (s + idE ) sont supplémentaires,

44.5
• s est la symétrie par rapport à Ker (s − idE ) parallèlement à Ker (s + idE ).

.56.2
Espaces vectoriels de dimension finie

:193
Existence de bases en dimension finie
Un espace vectoriel est dit de dimension finie s’il possède une famille généra-

4713
trice finie.
Tout espace vectoriel E de dimension finie L’entier n est appelé la di-
possède des bases et toutes les bases de E ont
même cardinal n.
mension de E . On note n =
dim E . 8893
Kn est l’exemple fondamen-
268:

E est isomorphe à F ⇐⇒ dim E = dim F tal d’un K espace vectoriel de


E est isomorphe à Kn ⇐⇒ dim E = n dimension n.
0850

Théorèmes de la base incomplète, de la base extraite


Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie.
:211

• Une famille libre L de vecteurs de E peut être complétée en une base de E .


Paris

• De toute famille génératrice finie G de E , on peut extraire une base.


Bases canoniques
ité de

• Kn est de dimension n, sa base canonique est B = (⃗e1 , . . . , ⃗en ) où ⃗e1 =


(1, 0, . . . , 0), ⃗e2 = (0, 1, 0, . . . , 0), . . . ⃗en = (0, . . . , 0, 1).
 
ivers

• Mn,p (K) est de dimension np, sa base canonique est B = Ek,ℓ 1⩽ k ⩽ n , où


  1 ⩽ ℓ⩽ p
n

Ek,ℓ est la matrice définie par ∀(i, j) ∈ [[1, n]] × [[1, p]], Ek,ℓ = δi,k δj,ℓ .
om:U

i,j
• Kn [X] est de dimension n + 1, sa base canonique est B = (P0 , P1 , . . . , Pn )
où Pk (X) = X k .
c
rvox.
chola
niv.s

49
Dimension d'un sous-espace
Soit F et G deux sous-espaces d’un espace de dimension finie E .
• F est de dimension finie et dim F ⩽ dim E .
• de plus F = E si et seulement si dim F = dim E .
   
dim F +G +dim F ∩ G = dim F +dim G Formule de Grassmann
Sous-espaces supplémentaires

5186
Caractérisation des sup-
⃗ plémentaires en dimen-
E = F ⊕ G ⇐⇒ • F ∩ G = {0E }

7741
• dim F +dim G = dim E sion finie
En dimension finie, tout sous-espace vectoriel possède des supplémentaires.

1:16
Soit F , G des sev de E , respectivement rapportés à des bases F et G .
Caractérisation des sup-

44.5
E = F ⊕ G ⇐⇒ F ∪ G est une base de E plémentaires par les
bases

.56.2
En ce cas, F ∪ G est appelée une base adaptée à la décomposition E = F ⊕ G.
Familles de vecteurs en dimension finie

:193
Soit F = (u1 , . . . , up ) une famille de p vecteurs d’un K-ev de dimension n.

4713
Si F est libre (resp. génératrice), alors p ⩽ n (resp p ⩾ n).
• F est dite libre maximale, si F est libre et de cardinal n.
• F est dite génératrice minimale, si F est génératrice et de cardinal n. 8893

 • F est une base
268:

 Caractérisation des bases


 • F est génératrice minimale en dimension finie

F est libre maximale
0850


On appelle rang de F , et on note Rg F la dimension de Vect (F).
:211

Formule du rang
Soit f ∈ L(E, F ).
Paris

dim E = dim Im f + dim Ker f On suppose que dim E < ∞.


On appelle rang de f , et on note Rg f , la dimension de Im f .
ité de

Caractérisation des isomorphismes


Soit E et F deux espaces vectoriels de même dimension finie et f ∈ L(E, F ).
ivers

f est un isomorphisme ⇐⇒ f est injectif ⇐⇒ f est surjectif


Formes linéaires et hyperplans
n
om:U

Soit E un espace vectoriel.


On appelle forme linéaire sur E toute application linéaire de φ : E → K.
c

On appelle hyperplan de E le noyau d’une forme linéaire φ non nulle sur E .


rvox.
chola
niv.s

50
Mathématiques
Matrices
Représentation des familles de vecteurs
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie muni d’une base E .
• La matrice représentative ME (a) ∈ Mn,1 (K) d’un vecteur a de E est la
matrice-colonne dont les coefficients sont les coordonnées de a dans la base E .
• La matrice ME (a1 , . . . , ap ) ∈ Mn,p (K) représentative d’une famille de p
vecteurs est obtenue en rangeant leurs coordonnées dans la base E en colonnes.

5186
Soit A = (a1 , . . . , an ) une famille de n vecteurs de E , A = ME (a1 , . . . , an ).
Caractérisation matri-

7741
A est une base de E ssi A est inversible cielle des bases
Représentation matricielle des applications linéaires

1:16
Soit E et F des espaces vectoriels de dimensions finies munis des bases E =
(e1 , . . . , ep ) et F .

44.5
On définit la matrice représentative de a ∈ L(E, F ), notée ME,F (a) ∈ Mn,p (K)
par ME,F (a) = MF (a(e1 ), a(e2 ), . . . , a(ep )).

.56.2
Soit E , F ,G des K-espaces vectoriels de dimensions finies de bases respectives
E , F , G , a ∈ L(E, F ), b ∈ L(F, G) et x ∈ E . Alors

:193
MF (a(x)) = ME,F (a) × ME (x) et ME,G (b ◦ a) = MF ,G (b) × ME,F (a)

4713
Caractérisation matricielle des isomorphismes
Soit E et F des espaces vectoriels de même dimension n, de bases respectives
8893
E et F et a ∈ L(E, F ) de matrice A = ME,F (a).
En ce cas MF ,E (a−1 ) =
a ∈ GL(E) ⇐⇒ A ∈ GLn (K)
268:

A−1 .
Formules de changement de bases
0850

Soit E , F des espaces vectoriels de dimensions finies. On considère E ,E ′ deux


bases de E et F, F ′ deux bases de F .
:211

La matrice de passage de E vers la base E ′ , est la matrice PE→E ′ définie par :


PE→E ′ = ME (E ′ ) = ME ′ ,E (idE )
Paris

On note P = PE→E ′ et Q = PF →F ′ . Alors


x ∈ E , X = ME (x) et X ′ =
ité de

X ′ = P −1 × X ME ′ (x)
a ∈ L(E) , A = ME (a) et
A′ = P −1 × A × P
ivers

A′ = ME ′ (a)
a ∈ L(E, F ), A = ME,F (a)
n

A′ = Q−1 × A × P et A′ = ME ′ ,F ′ (a)
om:U

Soit (A, B) ∈ Mn (K)2 . A et B sont dites


c

• semblables s’il existe P inversible tel que B = P −1 × A × P.


rvox.

• équivalentes s’il existe P et Q inversibles telles que B = Q−1 × A × P.


Rang d'une matrice
chola

Soit A ∈ Mn,p (K) une matrice à p colonnes notées A1 , . . . , Ap .


n
Notons (a1 , . . . , ap ) les vecteurs de K51 canoniquement associés aux colonnes
niv.s

p n
de A et a ∈ L(K , K ) l’application linéaire canoniquement associée à A. On
• équivalentes s’il existe P et Q inversibles telles que B = Q−1 × A × P.
Rang d'une matrice
Soit A ∈ Mn,p (K) une matrice à p colonnes notées A1 , . . . , Ap .
Notons (a1 , . . . , ap ) les vecteurs de Kn canoniquement associés aux colonnes
de A et a ∈ L(Kp , Kn ) l’application linéaire canoniquement associée à A. On
pose Rg A = Rg a = Rg (a1 , a2 , . . . , ap )
Soit P ∈ GL p (K) et Q ∈ Deux matrices équivalentes
 −1  GLn (K), alors ont même rang.
Rg Q × A × P = Rg A

5186
Soit r ⩽ min(n, p). Alors 1 0 0 0

7741
..
 . 
Rg A = r ⇐⇒ ∃(P, Q) ∈ GLp (K)×GLn (K) 
Jn,p,r =  0 1 0 0
A = Q−1 × Jn,p,r × P 0  0 0 0

1:16
..
.
0 0 0 0

44.5
A et AT ont même rang.
Calcul du rang d'une matrice par opérations élémentaires

.56.2
On ne change pas le rang d’une matrice lorsqu’on :

:193
• échange deux lignes (resp. colonnes) ;
• remplace une ligne (resp. colonne) par un multiple non nul de celle-ci ;

4713
• ajoute à une ligne (resp. colonne) un multiple d’une autre.
Rang et matrices carrées inversibles
8893
Soit A ∈ Mn,p (K). Le rang de A est l’ordre maximal d’une matrice carrée
inversible extraite de A.
268:

A ∈ GLn (K) ⇐⇒ Rg A = n A ∈ M n (K).


0850

Trace et matrices semblables


Soit A ∈ Mn (K) une matrice carrée d’ordre n. On appelle trace de A la
:211

somme de ses coefficients diagonaux. On note Tr(A) = a1,1 +a2,2 +· · ·+an,n .


Paris

• Tr(λ · A + µ · B) = λ Tr(A) + µ Tr(B). (A, B) ∈ Mn (K)2 , (λ, µ) ∈


• Tr(A × B) = Tr(B × A). K2 . Alors
ité de

En conséquence, deux matrices semblables ont même trace.


Trace d'un endomorphisme
ivers

Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, u ∈ L(E). On appelle trace


de u, la trace de sa matrice représentative relativement à une base quelconque.
n

On note Tr(u) ce scalaire.


om:U

Soit p ∈ L(E) un projecteur de E . Alors Tr(p) = Rg (p).


c
rvox.
chola
niv.s

52
Mathématiques
• Tr(λ · u + µ · v) = λ Tr(u) + µ Tr(v). (u, v) ∈ L(E)2 , (λ, µ) ∈ K2 .
• Tr(u ◦ v) = Tr(v ◦ u).

Groupe symétrique et déterminants


Groupe symétrique

Soit n ∈ N , on note Sn l’ensemble des bijections de [[1, n]] dans lui-même

5186
(permutations).
(Sn , ◦) est un groupe pour la composition L’élément neutre est l’appli-

7741
des applications, appelé groupe symétrique. cation identité.
Soit k1 , . . . , kp des entiers distincts de [[1, n]]. Le cycle σ = (k1 , k2 , . . . , kp ) est

1:16
la permutation définie par σ(k1 ) = k2 , σ(k2 ) = k3 , . . . , σ(kp−1 ) = kp , σ(kp ) =
k1 et ∀k ∈ / {k1 , . . . , kp }, σ(k) = k . On dit que σ est un cycle de longueur p.
Une transposition est un cycle de longueur 2.

44.5
Toute permutation de Sn est décomposable Les transpositions engendrent
en un produit d’au plus n − 1 transpositions. Sn .

.56.2
Signature d'une permutation

:193
Soit σ ∈ Sn une permutation.
• Le nombre d’inversions de σ est le nombre I(σ) de couples (i, j) ∈ [[1, n]]2

4713
tels que i < j et σ(i) > σ(j).
• La signature de σ est le nombre réel ε(σ) = (−1)I(σ) . σ est dite paire (resp.
impaire) si ε(σ) = 1 (resp. ε(σ) = −1). 8893
268:

Un p-cycle a pour signature (−1)p−1 . Une transposition a pour signature −1.


Pour toutes permutations σ1 et σ2 , on a :
0850

      La signature ε : Sn → {±1}
ε σ2 ◦ σ 1 = ε σ2 × ε σ1 est un morphisme de groupes.
:211

Formes n-linéaires alternées


Soit E et F des K-espaces vectoriels, n ⩾ 2.
Paris

• Une application φ : E n → F est dite n-linéaire si elle est linéaire par


rapport à chacune de ses variables.
ité de

• φ est dite alternée si pour tout (a1 , . . . , an ) ∈ E n et pour tout couple (i, j),
1 ⩽ i < j ⩽ n tel que ai = aj , on a φ(a1 , . . . , ai , . . . , aj , . . . , an ) = ⃗0F .
Lorsque F = K, on dit que φ est une forme n-linéaire alternée sur E . On note
ivers

Λn (E) l’ensemble des formes n-linéaires alternées sur E .


Soit φ ∈ Λn (E), σ ∈ Sn . Pour tout (x1 , . . . , xn ) ∈ E n , on a :
n
om:U

 
φ xσ(1) , . . . , xσ(n) = ε(σ) φ(x1 , . . . , xn ) φ est antisymétrique.
c
rvox.
chola
niv.s

53
Formes n-linéaires alternées sur En
On considère désormais un espace vectoriel E de dimension n ∈ N⋆ rapporté
à une base B = (e1 , . . . , en ). Pour tout φ ∈ Λn (E) et tout (x1 , . . . , xn ) ∈ E n
de matrice représentative, MB (x1 , . . . , xn ) = (ai,j ), on a :
  
φ(x1 , . . . , xn ) = ε(σ) aσ(1),1 aσ(2),2 · · · aσ(n),n × φ(e1 , e2 , . . . , en )
σ∈Sn

Λn (E) est un espace vectoriel de dimension 1.

5186
Déterminant d'une famille de n vecteurs de E

7741
Soit (x1 , x2 , . . . , xn ) ∈ E n , on note (ai,j ) = MB (x1 , . . . , xn ) la matrice re-
présentative de cette famille de vecteurs dans la base B.
• Le déterminant de (x1 , . . . , xn ) dans la base B est le nombre

1:16

DetB (x1 , x2 , . . . , xn ) = ε(σ) aσ(1),1 aσ(2),2 · · · aσ(n),n

44.5
σ∈Sn
DetB : E n → K est une forme n-linéaire alternée.

.56.2
Déterminant d'un endomorphisme, d'une matrice carrée
 

:193
• Soit f ∈ L(E) un endomorphisme. Le nombre DetB f (B) est indépendant
de la base B. On appelle ce scalaire le déterminant de f . On le note Det(f ).

4713
 appelle déterminant
• Soit A ∈ Mn (K). On  de la matrice A = (ai,j )1⩽i,j ⩽n
le nombre Det(A) = σ∈Sn ε(σ) n i=1 σ(i),i .
a
Caractérisations à l'aide du déterminant 8893
Soit U = (u1 , . . . , un ) une famille de n vecteurs de E . Alors
268:

U est une base de E ⇐⇒ DetB (U ) = 0 Caractérisation des bases


Soit f ∈ L(E) un endomorphisme de E . Alors
0850

Caractérisation des auto-


f ∈ GL(E) ⇐⇒ Det(f ) = 0 morphismes
:211

 −1
En ce cas, Det(f −1 ) = Det(f )
Paris

Soit A ∈ Mn (K). Alors


A ∈ GLn (K) ⇐⇒ Det(A) = 0 Caractérisation des ma-
trices inversibles
ité de

Développement par une ligne ou une colonne


Soit A = (ai,j )1⩽i,j ⩽n une matrice carrée d’ordre n.
ivers

Pour (i, j) ∈ [[1, n]]2 ,


n

• ∆i,j est le déterminant de la matrice extraite de A en supprimant ses iéme


om:U

ligne et j ème colonne. Il est appelé mineur d’indice (i, j).


• le nombre bi,j = (−1)i+j ∆i,j , est appelé le cofacteur de ai,j .
c
rvox.
chola
niv.s

54
Mathématiques
On appelle comatrice de A, la matrice des cofacteurs de A, B = (bi,j )1⩽i,j ⩽n .
On note B = Com(A) Soit (io , jo ) ∈ [[1, n]],

n

• Det(A) = aio ,j (−1)io +j ∆io ,j Det(A) est la somme des fac-
j=1 teurs de la io ème ligne (resp.
n de la jo ème colonne) multi-
 pliés par leurs cofacteurs.
• Det(A) = ai,jo (−1)i+jo ∆i,jo

5186
i=1
Soit A une matrice triangulaire (supérieure ou inférieure) d’ordre n. Alors
Det(A) est égal au produit de ses coefficients diagonaux.

7741
Formule de la comatrice

1:16
1
A−1 = Com(A)T A ∈ GLn (K), Det(A) = 0
Det(A)

44.5
Espaces préhilbertiens réels

.56.2
Produit scalaire

:193
Soit E un espace vectoriel sur R. On appelle produit scalaire sur E , toute
application Φ : E 2 → R qui est :

4713
• symétrique : pour tous x et y dans E , Φ(x, y) = Φ(y, x) ;
• bilinéaire : linéaire par rapport à chaque variable ;
• positive : pour tout x dans E , Φ(x, x) ⩾ 0 ; 8893
• définie-positive : pour tout x dans E , si Φ(x, x) = 0, alors x = 0E .
268:

Dans ce cas, on note pour tous vecteurs


 x et y de E : Φ(x, y) = (x | y). Le réel
(x | x) est positif, on note  x = (x | x) la norme euclidienne de x.
0850

Un R-espace vectoriel muni d’un produit scalaire (· | ·) est appelé espace


préhilbertien réel. Si de plus E est de dimension finie, on dit que c’est un espace
:211

vectoriel euclidien (eve).


Familles orthogonales, orthonormales
Paris

Soit E un espace préhilbertien. Soit ⃗x, ⃗y des vecteurs de E , U = (u1 , . . . , up )


une famille de vecteurs de E .
ité de

• x et y sont dits orthogonaux si (x | y) = 0, on note x⊥y ;


• U est orthogonale si ∀(i, j) ∈ [[1, p]]2 , i = j ⇒ (ui | uj ) = 0 ;
ivers

• U est orthonormale si ∀(i, j) ∈ [[1, p]]2 , (ui | uj ) = δij ;


n

• U est une base orthonormée (BON) de E si c’est une base et une famille
om:U

orthonormale.
Une famille orthogonale de vecteurs non nuls est libre, une famille orthonor-
c

male est libre.


rvox.
chola
niv.s

55
Calculs dans un espace préhilbertien
Soit E un espace préhilbertien, (x, y) ∈ E 2 .
•  x + y2 = x2 + 2(x | y) + y2 Identités de polarisation
• (x | y) = 14  x + y2 −  x − y2

x⊥y ⇐⇒  x + y2 =  x2 +  y2 Théorème de Pythagore

|(x | y)| ⩽  x y Inégalité de Cauchy-

5186
avec égalité ssi x et y sont colinéaires. Schwarz

7741
 x + y ⩽  x +  y
avec égalité ssi x et y sont colinéaires et de Inégalité triangulaire
même sens.

1:16
Orthonormalisation de Gram-Schmidt

44.5
Soit E un espace préhilbertien réel et (e1 , · · · , ep ) une famille libre de vecteurs.
Alors, il existe une famille orthonormale (ε1 , · · · , εp ) unique telle que

.56.2
• ∀k ∈ [[1, p]], Vect (e1 , . . . , ek ) = Vect (ε1 , . . . , εk ).
• ∀k ∈ [[1, p]], (ek | εk ) > 0.

:193
Un espace vectoriel euclidien E possède des BON. Plus précisément, toute
famille orthonormale de E peut être complétée en une base orthonormée de E .

4713
Calculs en BON
Soit E un eve rapporté à une BON B = (e1 , . . . , en ).
Soit x = n
 n 8893
i=1 xi · ei et y = i=1 yi · ei des vecteurs de E , alors
n  n  n
268:

2
•x= (x|ei ) · ei • (x|y) = x i yi •  x = x2i
i=1 i=1 i=1
0850

Orthogonal d'une partie, supplémentaire orthogonal


Soit E un espace préhilbertien réel et A une partie de E . On appelle orthogo-
:211

nal de A, et on note A⊥ l’ensemble des vecteurs de E orthogonaux à tous les


vecteurs de A.
Paris

F ⊥ est le seul sous-espace or-


Soit F un sev de dimension finie de E . thogonal et supplémentaire de
Alors F et F ⊥ sont supplémentaires : F . On l’appelle le supplémen-
ité de

F ⊕ F ⊥ = E. taire orthogonal de F .
Projections orthogonales
ivers

Soit F un sev de dimension finie d’un espace préhilbertien réel E .


n

La projection orthogonale de E sur F est la projection de E sur F parallèle-


om:U

ment à F ⊥ . On la note pF : E → E . Soit (x, y) ∈ E 2 ,


c
rvox.
chola
niv.s

56
F ⊥ est le seul sous-espace or-
Soit F un sev de dimension finie de E . thogonal et supplémentaire de
Alors F et F ⊥ sont supplémentaires : F . On l’appelle le supplémen-
F ⊕ F ⊥ = E.

Mathématiques
taire orthogonal de F .
Projections orthogonales
Soit F un sev de dimension finie d’un espace préhilbertien réel E .
La projection orthogonale de E sur F est la projection de E sur F parallèle-
ment à F ⊥ . On la note pF : E → E . Soit (x, y) ∈ E 2 ,
• y∈F Caractérisation du pro-
y = pF (x) ⇐⇒ jeté orthogonal
• x − y ∈ F⊥
Soit (e1 , . . . , ep ) une BON de F .

5186
p
 Expression du projeté or-
pF (x) = (x | ei ) · ei

7741
thogonal en BON
i=1

Distance d'un point à un sous-espace vectoriel

1:16
Soit F un sous-espace vectoriel de E , ⃗x ∈ E . On appelle distance de x à F le

44.5
réel d(x, F ) = inf{ x − y ; y ∈ F }.
 x − pF (x) est la distance

.56.2
d(x, F ) =  x − pF (x) minimale entre x et un vecteur
de F .

:193
4713
8893
268:
0850

Arithmétique ! Algèbre ! Géométrie !


Trinité grandiose ! Triangle lumineux !
:211

Celui qui ne vous a pas connues est un insensé !


Paris

Lautréamont
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

57
Analyse 2
Analyse 2
Analyse asymptotique

5186
Relations de domination et de négligeabilité

7741
Soit f, g : I → R, a ∈ I¯ ∪ {±∞}. On dit que
• f est dominée par g au voisinage dea, et on note f = Oa (g) s’il existe un

1:16
voisinage V de a et φ : V → R tels que ∀x ∈ V, f (x) = φ(x)g(x) .
φ est bornée dans V
• f est négligeable devant g au voisinage de
 a, et on note f = oa (g) s’il existe

44.5
∀x ∈ V, f (x) = φ(x)g(x)
un voisinage V de a et φ : V → R tels que lim φ(x) = 0 .

.56.2
x→a

f (x)
• f = Oa (g) ⇐⇒ borné au vois de a. Caractérisations à l'aide

:193
g(x)
f (x) du quotient
• f = oa (g) ⇐⇒ lim = 0.

4713
x→a g(x)

Relation d'équivalence
On dit que 8893
• f est équivalente à g au voisinage de a, et on note f ∼a g s’il existe un
268:

∀x ∈ V, f (x) = φ(x)g(x)
voisinage V de a et φ : V → R tels que lim φ(x) = 1 .
x→a
0850

f (x) Caractérisation à l'aide du


• f ∼a g ⇐⇒ lim = 1. quotient
:211

x→a g(x)
Caractérisation à l'aide de
• f ∼a g ⇐⇒ f (x) − g(x) = oa (g(x)) . la différence
Paris

Propriétés des fonctions équivalentes


On suppose que f ∼a g . Alors
ité de

∀ℓ ∈ R̄, lim f (x) = ℓ ⇐⇒ lim g(x) = ℓ Propriété fondamentale


x→a x→a
ivers

f > 0 au vois. de a ⇐⇒ g > Signe de fonctions équiva-


0 au vois. de a lentes
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

58
Mathématiques
Obtention d'équivalents
Soit f1 , f2 , g1 , g2 : I → R, α ∈ R⋆ . On suppose que f1 ∼a f2 et g1 ∼a g2 .
Alors
• équivalent d’un produit f1 g1 ∼a f2 g2 ;
f1 f
• équivalent d’un quotient si g1 (x) = 0 dans I \ {a}, alors ∼a 2 ;
g1 g2
• équivalent d’une puissance si f1 (x) > 0 dans I \ {a}, alors f1α ∼a f2α .

5186
Soit f, g : I → R, a ∈ I¯ ∪ {±∞} ;
• équivalent d’une somme si g = oa (f ), alors f + g ∼a f .

7741
Soit f, g : J → R, y : I → R, a ∈ I¯ ∪ {±∞} et b ∈ J¯, tels que y(I) ⊂ J ;

lim y(x) = b
• équivalent d’une composée si x→a alors f ◦ y(x) ∼a g ◦ y(x).

1:16
f (y) ∼b g(y)
Soit f : I → R une fonction dérivable en a ∈ I telle que f ′ (a) = 0 ;

44.5
• équivalent d’un accroissement f (x) − f (a) ∼a f ′ (a) · (x − a).
Comparaison de fonctions usuelles

.56.2
Soit α, β, γ > 0 tels que α < β , et a > 1, alors

:193
• (ln x)γ = o0 (1/xα ) • (ln x)γ = o+∞ (xα ) • xβ = o0 (xα )

4713
• xα = o+∞ (xβ ) • xα = o+∞ (ax )

8893
Équivalents de fonctions usuelles
Au voisinage de 0
268:

x2
• sin(x) ∼0 x • 1 − cos(x) ∼0 • tan(x) ∼0 x
2
ln(1 + x) ∼0 x
0850

• (1 + x)α − 1 ∼0 αx • • e x − 1 ∼0 x
Soit P la fonction polynomiale définie sur R par :
P (x) = ad xd + ad+1 xd+1 + · · · + an xn , où an et ad sont non nuls.
:211

Au voisinage de ±∞ P (x) ∼ an xn (monôme dominant)


Paris

Au voisinage de 0 P (x) ∼ ad xd (monôme de plus bas degré)


Développements limités
ité de

Soit I un intervalle, a ∈ I¯, f : I \ {a} → R et n ∈ N.


• On dit que f admet un développement limité à l’ordre n en a s’il existe un
polynôme P ∈ Rn [X] tel que pour tout x ∈ I \ {a},
ivers

 n
(DLn (a)) f (x) = P (x − a) + oa (x − a)
n

• On dit que f admet un développement limité à l’ordre n en +∞ s’il existe


om:U

un polynôme P ∈ Rn [X] tel que pour tout x ∈ I ∩ R+⋆ ,


1  1 
c

(DLn (+∞)) f (x) = P + o∞


rvox.

x xn
chola
niv.s

59
P est appelé partie régulière du développement limité.
Soit a ∈ I¯∪{±∞}. Si f admet un développement limité d’ordre n au voisinage
de a, alors sa partie régulière est unique.
Formule de Taylor-Young
On suppose que f est une fonction de classe C n sur I . Alors pour tout x ∈ I
f ′ (a) f (n) (a) n  n
f (x) = f (a) + (x − a) + · · · + (x − a) + oa (x − a)
1! n!

5186
Régularité d'une fonction admettant un DL

7741
Soit f : I \ {a} → R une fonction admettant un développement limité à l’ordre
n ∈ N en a ∈ I¯ :
 n

1:16
2 n
f (x) = a0 + a1 (x − a) + a2 (x − a) + · · · + an (x − a) + o (x − a) .
• Si n ⩾ 0, alors f se prolonge continûment en a et f˜(a) = a0 .

44.5
• Si n ⩾ 1, alors f˜ est dérivable au point a et f˜′ (a) = a1 .

.56.2
Opérations sur les développements limités
Soit f et g admettent des développements limités à l’ordre n à l’origine :

:193
 
f (x) = P (x) + o0 xn , avec P ∈ Rn [X]
. Alors

4713
g(x) = Q(x) + o0 xn , avec Q ∈ Rn [X]
 
8893
• (f + g)(x) = (P + Q)(x) + o0 xn ,
 
• (f × g)(x) = R(x) + o0 xn , où R est le polynôme P Q tronqué à l’ordre n.
268:

 
• Si de plus lim f (x) = 0, (g◦f )(x) = R(x)+o0 xn , où R est le polynôme
x→0
0850

Q ◦ P tronqué à l’ordre n.
1  
• Si de plus lim f (x) = 0, = R(x)+o0 xn où R est le polynôme
:211

x→0 1 + f (x)

n
k k
(−1) P (x) tronqué à l’ordre n.
Paris

k=0
 x
• Si F est primitive de f sur I , alors F (x) = F (0) + P (t) dt + o0 (xn+1 ).
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

60
Mathématiques
Développements limités des fonctions usuelles
Au voisinage de l’origine, les fonctions usuelles admettent des développements
limités de tous ordres :
x2 x3 x4 xn
ex = 1+x+ + + + ··· + + o(xn )
2! 3! 4! n!
2 4 6 8
x x x x x2n
cos(x) = 1− + − + − · · · + (−1)n + o(x2n )
2! 4! 6! 8! (2n)!
x3 x5 x7 x2n+1

5186
sin(x) = x− + − + · · · + (−1)n + o(x2n+1 )
3! 5! 7! (2n + 1)!
x2 x4 x6 x8 x2n
ch (x) + o(x2n )

7741
= 1+ + + + + ··· +
2! 4! 6! 8! (2n)!
x3 x5 x7 x2n+1
sh (x) = x+ + + + ··· + + o(x2n+1 )

1:16
3! 5! 7! (2n + 1)!
xn
(1 + x)α = 1 + α x + · · · + α (α − 1) · · · (α − n + 1) + o(xn )

44.5
n!
1
= 1 + x + x2 + x3 + x4 + · · · + xn + o(xn )
1−x

.56.2
x3 x5 x7 x2n+1
Arctan (x) = x− + − + · · · + (−1)n + o(x2n+1 )
3 5 7 2n + 1
2 3 4 n

:193
x x x x
ln(1 + x) = x− + − + · · · + (−1)n−1 + o(xn )
2 3 4 n
3
x

4713
tan(x) = x+ + o(x3 )
3

Relations de comparaison : cas des suites


8893
Soit u et v des suites de nombres réels. On suppose qu’à partir d’un certain
268:

rang n0 , vn = 0. On dit que


• un = O(vn ) lorsque (un /vn )n⩾n0 est bornée ;
0850

• un = o(vn ) lorsque lim un /vn = 0 ;


n→+∞
• un ∼ vn lorsque lim un /vn = 1.
:211

n→+∞
Croissances comparées
Paris

Soit (α, α′ , β, β ′ , γ, γ ′ ) ∈ R6 tels que 0 < α < α′ , 0 < β < β ′ et 0 < γ < γ ′ .
 ′  ′  ′ 
• (ln n)α = o (ln n)α • n α = o nα • eγn = o eγ n
ité de

     
• (ln n)β = o nα • nα = o eγn • eγn = o n!
ivers

Équivalents usuels

Soit u ∈ RN , α ∈ R. Si lim un = 0, alors


n
om:U

n→+∞
u2n
• sin un ∼ un • 1 − cos un ∼ • tan un ∼ un
2
c

• ln(1 + un ) ∼ un
rvox.

• (1 + un )α − 1 ∼ αun • e un − 1 ∼ u n .
chola
niv.s

61
 n n √
n! ∼ 2nπ Formule de Stirling
n→+∞ e

Intégration
Fonctions en escalier et continues par morceaux
Soit σ = (a0 , . . . , an ) une subdivision de [a, b], i.e. a = a0 < · · · < an = b.

5186
• φ : [a, b] → R est une fonction en escalier sur [a, b] s’il existe une subdivi-
sion σ de [a, b] telle que pour tout k ∈ [[1, n]], φ est constante égale à λk sur
]ak−1 , ak [.

7741
• f : [a, b] → R est dite continue par morceaux sur [a, b] s’il existe une
subdivision σ telle que pour tout k ∈ [[1, n]] , f est continue sur ]ak−1 , ak [ et

1:16
se prolonge continûment à [ak−1 , ak ].
On note E([a, b], R) l’ensemble des fonctions en escalier et Cpm ([a, b], R) l’en-

44.5
semble des fonctions continues par morceaux sur [a, b]. Soit f ∈ Cpm ([a, b], R)
une fonction continue sur [a, b] et ε > 0 fixé. Il existe φ, ψ ∈ E([a, b], R) des
fonctions en escalier telles que :

.56.2
Approximation uniforme
•0⩽ψ−φ⩽ε d’une fonction continue par

:193
•φ⩽f ⩽ψ morceaux par des fonctions
en escalier.

4713
Construction de l'intégrale sur un segment
  n

8893
b
Pour φ ∈ E([a, b], R), on pose φ(x) dx = φ= λk [ak − ak−1 ].
a [a,b] k=1
268:

Pour f ∈ Cpm ([a, b], R), on définit l’intégrale de a à b de f par :


  b  
f (t) dt = inf a φ(t) dt; φ ∈ E([a, b], R), φ ⩾ f
b
f=
0850

[a,b] a  
= sup a φ(t) dt; ψ ∈ E([a, b], R), ψ ⩽ f
b
:211

Intégrale des fonctions continues par morceaux


Paris

Soit f, g : [a, b] → R, des fonctions continues par morceaux, λ, µ des réels,


b b b
• linéarité : a (λf + µg)(t) dt = λ a f (t) dt + µ a g(t) dt,
ité de

b c b
• relation de Chasles : a f (t) dt = a f (t) dt + c f (t) dt,
b b
• croissance : si f ⩽ g , alors a f (t) dt ⩽ a g(t) dt,
ivers

b
• positivité : si f ⩾ 0, alors a f (t) dt ⩾ 0,
  
n

 b 
• Inégalité triangulaire intégrale :  a f (t) dt ⩽ a |f (t)| dt,
b
om:U

  b
 b 
• inégalité de la moyenne :  a f (t) dt ⩽ sup[a,b] |f | a |g(t)| dt,
c
rvox.
chola
niv.s

62
Mathématiques
Propriétés de l'intégrale des fonctions continues
Soit f : [a, b] → R continue sur [a, b], avec a < b.
 b
1 Valeur moyenne d'une
∃c ∈ [a, b], f (t) dt = f (c) fonction continue
b−a a
Si f : [a, b] → R+ est continue et positive sur le segment [a, b].
 b
Définie-positivité de l'inté-
f (t) dt = 0

5186
f = 0 ⇐⇒ grale
a
Approximations d'intégrales

7741
Soit f ∈ C([a, b], R) une fonction continue sur le segment [a, b]. Pour tout entier

1:16
n, on considère la subdivision régulière ∀i ∈ [[0, n]], ai = a + i · b−a
n de [a, b].
On appelle somme de Riemann de rang n de f toute somme

44.5
n−1
b−a 
Rn (f ) = f (ci ), où ci ∈ [ai , ai+1 ]
n

.56.2
i=0
 b
 
La suite Rn (f ) n∈N⋆
est convergente et lim Rn (f ) = f (t) dt.
n→+∞

:193
a

Intégration et dérivation

4713
Liens fondamentaux entre intégrales et primitives
Soit I un intervalle de R, f : I → R une fonction continue sur I .
8893
Soit a ∈ I et on définit Fa : I → R par
268:
x Intégrale fonction de sa
∀x ∈ I, Fa (x) = f (t) dt. borne supérieure
a
0850

Alors Fa est dérivable sur I et Fa′ = f


f possède des primitives sur I . Plus précisé- Primitives d'une fonction
:211

ment, si a ∈ I , Fa est l’unique primitive de f continue


sur I qui s’annule au point a.
Paris

Les autres primitives de f sur I sont les fonctions de la forme F = Fa + C , où


C ∈ R.
Soit f C 1 (I, R), a  ∈ I , alors Représentation intégrale
ité de


x
des fonctions de classe C 1
∀x ∈ I, f (x) = f (a) + f ′ (t) dt
a
ivers

Calculs d'intégrales
n

Soit F : I → R une primitive quelconque de


om:U

f sur I , pour tout (a, b) ∈ I 2 Théorème fondamental du


 b  b calcul intégral
f (t) dt = F (t) = F (b) − F (a)
c
rvox.

a a
chola
niv.s

63
Soit u, v ∈ C 1 (I, R), pour tout (a, b) ∈ I 2
 b  b  b Intégration par parties
u′ (t)v(t)dt = u(t)v(t) − u(t)v ′ (t)dt
a a a
1
Soit f ∈ C(I, R), φ ∈ C (J, R) telle que
φ(J) ⊂ I . Alors pour tout (a, b) ∈ I 2 Changement de variable
 b  φ(b)
f ◦ φ(t)φ′ (t) dt = f (u) du

5186
a φ(a)

Primitives usuelles

7741
Le tableau des primitives usuelles se trouve page 20.

Formules de Taylor

1:16
Soit n ∈ N, f : I → R une fonction de classe C n sur I et a ∈ I .

44.5
Polynômes de Taylor d'une fonction de classe C n

.56.2
On appelle polynôme de Taylor de f en a de degré inférieur ou égal à n, le
polynôme Tn défini pour tout x ∈ R par :

:193
f ′ (a) f ′′ (a) f (n) (a)
Tn (x) = f (a) + (x − a) + (x − a)2 + · · · + (x − a)n

4713
1! 2! n!
n
 f (k) (a)
= (x − a)k .
8893
k!
k=0 268:

Formule de Taylor avec reste intégrale


0850

On suppose que f est de classe C n+1 sur I . Alors pour tout x ∈ I


n  x
f (k) (a) k (x − t)n (n+1)
f (x) = (x − a) + f (t) dt
:211

k! a n!
k=0

Inégalité de Taylor-Lagrange
Paris

On suppose que f est de classe C n+1 sur I et qu’il existe M ∈ R+ tel que
 (n+1)
 
 (t) ⩽ M . Alors pour tout x ∈
ité de

∀t ∈ I, f  I
 n (k) 
 f (a)  |x − a|n+1
f (x) − (x − a)k  ⩽ M
 k!  (n + 1)!
ivers

k=0

Formule de Taylor-Young
n
om:U

On suppose que f est une fonction de classe C n sur I . Alors pour tout x ∈ I
f ′ (a) f (n) (a) n  n
f (x) = f (a) + (x − a) + · · · + (x − a) + oa (x − a)
c

1! n!
rvox.
chola
niv.s

64
Mathématiques
Procédés sommatoires discrets
Convergence d'une série numérique

Soit (un ) ∈ KN , n ∈ N. On appelle somme partielle de rang n, et on note Un ,


n
la somme Un = uk . La suite des sommes partielles (Un )n∈N est appelée
k=0 
la série de terme général un . On la note un .

5186

La série un est dite convergente si la suite des sommes partielles (Un ) l’est.
En ce cas, la limite des sommes partielles est appelée la somme de la série.
Lorsque la suite (Un ) diverge, on dit que la série est divergente.

7741

+∞ n Lorsque la série un est
  convergente, la somme de la

1:16
un = lim Un = lim uk .
n→+∞ n→+∞ série est la limite des sommes
n=0 k=0 partielles.

44.5
Restes d'une série convergente

.56.2
 
Soit un une série convergente. Étant donné p ∈ N, la série un est
n⩾p+1

:193

+∞
convergente. Sa somme est appelée le reste d’indice p, on note Rp = un .
n=p+1

4713
+∞
 La suite des restes (Rp )p∈N
Pour tout entier p ∈ N, un = Up + Rp . est convergente de limite
n=0 nulle.
8893
Lien fondamental entre suite et série
268:

  
 • la série (un+1 − un ) converge La série (un+1 − un ) et la
 • la suite (un ) converge suite (un ) ont même nature.
0850

Condition nécessaire de convergence


:211


Si la série un converge alors la suite (un ) La réciproque est fausse !
est convergente de limite nulle.
Paris


Lorsque un → 0, on dit que la série un diverge grossièrement.
Séries à termes positifs
ité de


Soit un une série à termes positifs. On note (Un ) la suite des sommes par-
tielles. Alors (Un ) est croissante. En particulier
ivers

 Condition nécessaire et
un converge ssi (Un ) est majorée. suffisante de convergence
n


+∞
om:U

En ce cas un = sup Un .
n=0 n
c
rvox.
chola
niv.s

65
Comparaison séries-intégrales
 n+1  n f : R+ → R+ une fonc-
f (t) dt ⩽ f (n) ⩽ tion continue par morceaux,
f (t) dt
n n−1 décroissante et positive.
Avec les notations ci-dessus, les assertions suivantes sont équivalentes :
 
 • la série f (n) converge
 n⩾ 0 Comparaison série-


5186
  n  intégrale
 • la suite f (t) dt n∈N converge

0

7741
Séries absolument convergentes
 
Soit un une série, à termes réels
 ou complexes. On dit que un est abso-

1:16
lument convergente si la série |un | est convergente.


44.5
Si la série un est absolument convergente Condition suffisante de
alors elle est convergente. convergence

.56.2
 +∞
  
+∞
En ce cas,  un  ⩽ |un |
n=0 n=0

:193
Séries alternées
On suppose que (un ) est une suite de nombres réels décroissante.

4713
Si (un ) 
est convergente de limite nulle alors Critère spécial des séries
la série n⩾0 (−1)n un converge. alternées

Séries de référence 8893


268:

 Série géométrique de
z n converge si et seulement si |z| < 1. terme général z n
0850


+∞ 1
En ce cas, zn = .
n=0 1−z
:211

Convergence des séries


 zn 
+∞
converge et zn
= ez . exponentielles
n! n!
Paris

n=0
Série de Riemann de terme
 1 1
converge si et seulement si α > 1 général α .
ité de


n⩾ 1 n
Comparaison des séries à termes positifs
ivers

 
Soit un , vn des séries réelles telles que ∀n ∈ N, 0 ⩽ un ⩽ vn .
n

  
+∞ 
+∞
• si la série vn converge alors un converge aussi et un ⩽
om:U

vn
n=0 n=0
 
• si la série un diverge alors vn diverge aussi.
c
rvox.
chola
niv.s

66
Mathématiques
Soit u, v des suites de réels positifs.
 
Si un ∼ vn alors un et vn sont de Règle des équivalents
n→∞
même nature.

Familles sommables
Familles sommables de réels positifs

5186
Soit I un ensemble et (ui )i∈I une famille d’éléments de[0, +∞]. On appelle
somme de la famille (ui )i∈I l’élément de [0, +∞] noté ui et défini par :
i∈I

7741
 
 
ui = sup ui , F ⊂ I et F fini
i∈I i∈F

1:16

• Lorsque ui < +∞, on dit que la famille (ui )i∈I est sommable.
i∈I

44.5

• Sinon ui = +∞.
i∈I

.56.2
Lorsque I = N, la famille (un )n∈N est sommable si, et seulement si, la série

un converge. En ce cas,

:193
  +∞
ui = un = n=0 un
i∈N n∈N

4713
Étant donné une permutation quelconque σ de l’ensemble d’indices I , on a
 
Invariance de la somme
8893
ui = uσ(i)
par permutation
i∈I i∈I
268:
Soit I et J deux ensembles tels que I est la réunion disjointe des ensembles Ij
pour j ∈ J . Pour toute famille (ui )i∈I de réels positifs, on a
 
0850

ui = ui Sommation par paquets


i∈I j∈J i∈Ij
:211

Soit I et J deux ensembles, (ui,j )(i,j)∈I×J une famille de réels positifs. Alors
  
Paris

ui,j = ui,j = ui,j Théorème de Fubini positif


(i,j)∈I×J i∈I j∈J j∈J i∈I
ité de

Familles sommables de nombres complexes


Soit I un ensemble et (ui )i∈I une famille de nombres complexes. On dit que la
ivers

famille (ui )i∈I est sommable lorsque la famille de réels positifs (|ui |)i∈I est
sommable.
n

Soit (ui )i∈I une famille sommable de nombres complexes.


om:U

• Si les ui sont réels, on pose u+ i = max(ui , 0)et u−


i = max(−u , 0). La
  + i −
somme ui de la famille (ui )i∈I est donnée par ui = ui − ui .
c
rvox.

i∈I i∈I i∈I i∈I


chola
niv.s

67
• Dans le cas général, les
 familles de réels (Re  et (Im (ui 
 (ui ))i∈I ))i∈I sont
sommables et la somme ui est donnée par : ui = Re (ui )+i Im (ui )
i∈I i∈I i∈I i∈I

Soit (ui )i∈I une famille sommable de nombres complexes. Pour toute permu-
tation σ de I , la famille (uσ(i) )i∈I est sommable et
 
ui = uσ(i) Invariance de la somme
par permutation
i∈I i∈I

5186
Soit I et J deux ensembles tels que I est la réunion disjointe des ensembles Ij
pour j ∈ J . Pour toute famille sommable (ui )i∈I de nombres complexes, on a

7741
 
ui = ui Sommation par paquets
i∈I j∈J i∈Ij

1:16
Soit I et J deux ensembles. La famille de nombres complexes (ui,j )(i,j)∈I×J

44.5
est sommable
 si, et seulement si, pour tout i ∈ I , la famille (ui,j )j∈J est som-
mable et |ui,j | < +∞. On a alors

.56.2
i∈I j∈J
  
ui,j = ui,j = ui,j
Théorème de Fubini

:193
(i,j)∈I×J i∈I j∈J j∈J i∈I

Produit de Cauchy de deux séries absolument convergentes

4713
 
Soit un et un deux séries absolument convergentes. Alors, la série dont
n

8893
le terme général est wn = uk vn−k est absolument convergente et on a :
k=0
 +∞   +∞ 
268:
+∞
  
wn = un × vn Produit de Cauchy
0850

n=0 n=0 n=0

Fonctions de deux variables


:211

Dans ce chapitre, R2 est 


muni de sa structure euclidienne habituelle. Pour tout
Paris

u = (x, y) ∈ R2 , u = x2 + y 2 .
Ouverts de R2 , fonction continue sur un ouvert
ité de

• Soit a ∈ R2 et r > 0. La boule ouverte de centre a et de rayon r l’ensemble


des points u ∈ R2 vérifiant u − a < r.
ivers

• Soit A une partie de R2 . On dit que A est un ouvert de R2 si, pour tout
a ∈ A, A contient une boule ouverte de centre a.
n
om:U

Soit U un ouvert de R2 , f une application de U dans R et (x0 , y0 ) ∈ U . On dit


que f est continue au point (x0 , y0 ) si pour tout ε > 0, il existe η > 0 tel que :
∀(x, y) ∈ A, (x, y) − (x0 , y0 ) ⩽ η ⇒ |f (x, y) − f (x0 , y0 )| ⩽ ε
c

On dit que f est continue sur U si f est continue en tout point de U .


rvox.
chola
niv.s

68
Mathématiques
Dérivées partielles

Soit U un ouvert de R2 , f : U → R et (x0 , y0 ) ∈ U . Lorsqu’elles existent et


sont finies, on appelle dérivées partielles de f en (x0 , y0 ) les limites suivantes :
∂f f (x0 + t, y0 ) − f (x0 , y0 )
• (x0 , y0 ) = lim
∂x t→0 t
∂f f (x0 , y0 + t) − f (x0 , y0 )
• (x0 , y0 ) = lim
∂y t→0 t

5186
L’existence de dérivées partielles en (x0 , y0 ) n’entraîne pas la continuité en ce
point.

7741
Soit U un ouvert de R2 . On dit qu’une application f de U dans R est de classe
C 1 sur U si f admet des dérivées partielles en tout point a de U et si les appli-

1:16
cations a → ∂f ∂f
∂x (a) et a → ∂y (a) sont continues sur U .

44.5
Soit f : U → R une fonction de classe C 1 sur l’ouvert U et (x0 , y0 ) ∈ U . Alors
f admet un développement limité d’ordre 1 en (x0 , y0 ), c’est-à-dire :

.56.2
∂f ∂f
f (x0 +h, y0 +k) = f (x0 , y0 )+h (x0 , y0 )+k (x0 , y0 )+ o ((h, k))
∂x ∂y ∥(h,k)∥→0

:193
On en déduit que si f est de classe C 1 sur U , alors f est continue sur U .

4713
 gradient de f en (x0 , y0 ) et on note ∇ f (x0 , y0 )
Soit (x0 , y0 ) ∈ U , on appelle
le vecteur ∇f (x0 , y0 ) = ∂f ∂f
∂x (x0 , y0 ), ∂y (x0 , y0 ) .

En notant · , · le produit scalaire usuel de R2 , on a


8893
268:

f (x0 + h, y0 + k) = f (x0 , y0 ) + ∇f (x0 , y0 ), (h, k) + o ((h, k))


∥(h,k)∥→0
0850

Dérivées partielles et composées


:211

Soit I un intervalle de R, U un ouvert de R2 , f : U → R, φ une application de


Paris

I dans R2 définie par φ(t) = (φ1 (t), φ2 (t)) et telle que φ(I) ⊂ U . On suppose
que f et φ sont de classe C 1 . Alors la fonction F = f ◦ φ est de classe C 1 sur I
et :
ité de

∂f ∂f
∀t ∈ I, F ′ (t) = φ′1 (t) (φ1 (t), φ2 (t)) + φ′2 (t) (φ1 (t), φ2 (t))
∂x ∂y
ivers

Soit U et V deux ouverts de R2 , g une fonction de U dans R de classe C 1 ,


n

φ une application de V dans U définie par φ(x, y) = (φ1 (x, y), φ2 (x, y)), où
om:U

φ1 et φ2 sont deux applications de V dans R de classe C 1 . Alors la fonction


c
rvox.
chola
niv.s

69
f = g ◦ φ est de classe C 1 sur V et, pour tout (x0 , y0 ) ∈ V , on a :

∂f ∂φ1 ∂g ∂φ2 ∂g
(x0 , y0 ) = (x0 , y0 ) (φ(x0 , y0 )) + (x0 , y0 ) (φ(x0 , y0 ))
∂x ∂x ∂x ∂x ∂y
∂f ∂φ1 ∂g ∂φ2 ∂g
(x0 , y0 ) = (x0 , y0 ) (φ(x0 , y0 )) + (x0 , y0 ) (φ(x0 , y0 ))
∂y ∂y ∂x ∂y ∂y

Extremums d'une fonction

5186
2
Soit U un ouvert de R , f une application de U dans R et a ∈ U . On dit que f
admet un

7741
• maximum global en a si :∀u ∈ U, f (u) ⩽ f (a)
• maximum local en a s’il existe r > 0 tel que : ∀u ∈ U ∩B(a, r), f (u) ⩽ f (a)

1:16
• minimum global en a si ∀u ∈ U, f (u) ⩾ f (a)
• minimum local en a s’il existe r > 0 tel que : ∀u ∈ U ∩B(a, r), f (u) ⩾ f (a)

44.5
• extremum global en a si f admet un maximum ou un minimum global en a ;
• extremum local en a si f admet un maximum ou un minimum local en a.

.56.2
Soit f : U → R une fonction de classe C 1 sur l’ouvert U de R2 . Si f admet un

:193
extremum local au point a ∈ U , alors :
∂f ∂f Condition nécessaire
d'extrêmalité du premier

4713
(a) = (a) = 0
∂x ∂y ordre


Autrement dit, ∇ f (a) = 0 . On dit que a est un point critique de f .
8893
268:
0850
:211

Aucune investigation humaine ne doit s’appeler


Paris

vraie science si elle ne passe pas


par des démonstrations mathématiques.
ité de

Léonard de Vinci
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

70
Mathématiques
Dénombrement
Dénombrement et pro-
babilités
et probabilités

5186
Ensembles finis, dénombrement

7741
Cardinal d'un ensemble
Soit E un ensemble.
L’entier n est unique, on l’ap-

1:16
On dit que E est fini lorsqu’il est en bijection pelle le cardinal de E et on
avec un intervalle d’entiers [[1, n]]. note Card E = n.

44.5
Cardinal d'une partie

.56.2
• A est fini et Card A ⩽ Card E , E est un ensemble fini et
A ⊂ E est une partie de E .
• A = E ⇐⇒ Card A = Card E .

:193
Applications entre ensembles finis

4713
Soit f : E → F une application entre ensembles de même cardinal fini.
f est injective ⇐⇒ f est surjective ⇐⇒ f est bijective
Dénombrements 8893
Soit E et F des ensembles finis.
268:

• Card E ∪ F = Card E + Card F − Card E ∩ F .


• Si E ∩ F = ∅, alors Card E ∪ F = Card E + Card F .
0850

• Card (E × F ) = Card E × Card F .


• Card (F E ) = (Card F )Card E .
:211

• L’ensemble des bijections (permutations) de E vers E est fini et de cardinal


(Card E)!.
Paris

Nombre d'arrangements et de combinaisons


n 
ité de

Soit (n, p) ∈ N2 . Apn (resp p ) est le nombre


• Apn = n!
(n−p)!
si 0 ⩽ p ⩽ n, et 0 sinon. d’arrangements (resp combi-
naisons) de p éléments parmi
ivers

 n
• p = n!
si 0 ⩽ p ⩽ n et 0 sinon. n.
p!(n−p)!
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

71
Analyse combinatoire
Soit En un ensemble fini de cardinal n ∈ N.
▶ listes à répétition de p éléments de En (ou p-listes
np est le nombre de d’éléments de En )
▶ applications de [[1, p]] dans En

▶ listes de p éléments distincts de En (ou p-


Apn est le nombre de arrangements d’éléments de En )

5186
▶ applications injectives de [[1, p]] dans En

(n ) ▶ listes strictement croissantes de p éléments de En

7741
p
est le nombre de ▶ parties à p éléments de En (ou p-combinaisons
d’éléments de En )

1:16
Espaces probabilisés finis

44.5
Le langage des probabilités

.56.2
Une expérience aléatoire (e.a.) est une expérience dont on ne peut prédire avec
certitude le résultat. Un résultat possible est appelé une éventualité, l’ensemble
des éventualités est l’univers des possibles, noté Ω.

:193
Un événement aléatoire est un événement qui peut se produire ou non, sui-
vant le résultat de l’expérience aléatoire. On le représente par l’ensemble des

4713
éventualités qui le réalisent. Il s’agit donc d’une partie de Ω, A ∈ P(Ω). À la
suite d’une e.a. on dira que l’événement A est réalisé si le résultat ω de cette
expérience appartient à A.
Ω est l’événement certain, ∅ est l’événement impossible. L’identification entre
8893
événements aléatoires et parties de Ω permet d’utiliser les opérations élémen-
268:

taires ensemblistes pour traduire certains événements, ainsi


• l’événement (A ou B), appelé disjonction de A et B , est modélisé par la
0850

réunion A ∪ B ;
• l’événement (A et B), appelé conjonction de A et B , est modélisé par
:211

l’intersection A ∩ B ;
• l’événement Ā, appelé contraire de A, est modélisé par le complémentaire
Paris

de A Ω \ A.
Le fait que la réalisation de A entraîne celle de B (A ⇒ B ) se traduit simple-
ment par A ⊂ B .
ité de

Deux événements (A, B) ∈ P(Ω)2 sont dits incompatibles lorsqu’il est impos-
sible qu’ils soient réalisés simultanément, c’est-à-dire si A ∩ B = ∅.
ivers

Une famille finie (Ai )i∈I d’événements forme un système complet  d’événe-
ments (SCE) si les Ai sont 2 à 2 incompatibles et recouvrent Ω : i∈I Ai = Ω
n

et pour tout couple (i, j) ∈ I 2 d’éléments distincts Ai ∩ Aj = ∅.


om:U
c
rvox.
chola
niv.s

72
Mathématiques
Espace probabilisé fini
Soit Ω un ensemble fini, non vide. On appelle probabilité sur Ω toute applica-
tion P : P(Ω) → [0, 1] qui vérifie les deux propriétés suivantes :
(P1 ) P (Ω) = 1
(P2 ) si A et B sontincompatibles, alors P (A ∪ B) = P (A) + P (B)
On dit alors que Ω, P est un espace probabilisé fini, et pour tout événement
A ∈ P(Ω), on appelle probabilité de A le nombre P (A) ∈ [0, 1].
un événement B est dit négligeable pour la probabilité P lorsque P (B) =

5186
0. On considère une ea pour laquelle l’univers des possibles Ω est fini, non
vide. Soit A ∈ P(Ω) une partie de Ω. La probabilité uniforme pour que

7741
l’événement A soit réalisé à l’issue de l’expérience aléatoire est donnée par :
Le procédé A → P (A) définit
Card (A) # cas f avorables

1:16
P (A) = = une probabilité sur Ω appelée
Card (Ω) # cas possibles probabilité uniforme.

44.5
Propriétés des probabilités
 
Soit Ω, P un espace probabilisé fini. Soit A et B des événements. Alors

.56.2
• P (Ā) = 1 − P (A) • P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∩ B)
• P (A \ B) = P (A) − P (A ∩ B) • A ⊂ B ⇒ P (A) ⩽ P (B)

:193
Soit (Ai )1⩽i⩽n une famille d’événements deux à deux incompatibles, alors

4713
n n
  
P Ai = P (Ai ) Formule d'additivité finie
i=1 i=1 8893
Soit Ω = {w1 , . . . , ωn } un ensemble fini de cardinal n ∈ N⋆ et (p1 , . . . , pn )
268:

un n-uplet de nombres réels positifs. Pour qu’il existe une probabilité P : Ω →


[0, 1] telle que pour tout i ∈ [[1, n]], P ({ωi }) = pi il faut et il suffit que p1 +
p 2 + · · · + pn = 1 .
0850

Conditionnement
 
:211

Soit Ω, P un espace probabilisé et B un événement non négligeable (P (B) >


0).
Paris

Pour tout événement A ∈ P(Ω), on définit la probabilité conditionnelle de A


P (A ∩ B)
sachant B par : P (A|B) = PB (A) = .
P (B)
ité de

L’application A → PB (A) est une probabilité sur Ω.


A et B sont des événements
ivers

P (A ∩ B) = P (B) × PB (A) tels que P (B) > 0.


Formule des probabilités composées
n
om:U

 
Soit Ω, P un espace probabilisé et (Ai )1⩽i⩽n une famille d’événements tels
que P (A1 ∩ · · · ∩ An−1 ) > 0. Alors
c
rvox.
chola
niv.s

73
n
 
P Ai = P (A1 ) × P (A2 |A1 ) × · · · × P (An | A1 ∩ · · · ∩ An−1 )
i=1

Formule des probabilités totales


 
Soit Ω, P un espace probabilisé et (Ai )1⩽i⩽n un système complet d’événe-
ments non négligeables. Pour tout événement B ∈ P(Ω),
n
 n


5186
P (B) = P (B ∩ Ai ) = P (Ai ) × P (B | Ai )
i=1 i=1

7741
Formule de Bayes
 

1:16
Soit Ω, P un espace probabilisé et (Ai )1⩽i⩽n un système complet d’événe-
ments non négligeables. Pour tout événement B non négligeable, et pour tout

44.5
j ∈ [[1, n]], P (A ) × P (B | A )
j j
P (Aj | B) =

n

.56.2
P (Ai ) × P (B | Ai )
i=1

Indépendance en probabilité

:193
 
Soit Ω, P un espace probabilisé. Deux événements A et B sont indépendants

4713
pour la probabilité P lorsque P (A ∩ B) = P (A) × P (B). En particulier, si
P (B) > 0, A et B sont indépendants si et seulement si PB (A) = P (A).
Soit A, B des événements indépendants pour P , alors 8893
• les événements A et B̄ sont indépendants ;
268:

• les événements Ā et B sont indépendants ;


• les événements Ā et B̄ sont indépendants.
0850

Soit (A1 , . . . , An ) ∈ P(Ω)n une famille d’événements. Ces événements sont


:211

dits indépendants si pour tous i1 , . . . , ik ∈ [[1, n]],P Ai1 ∩ · · · ∩ Aik =


P (Ai1 ) × · · · × P (Aik ).
Paris

Toute sous-famille d’une famille d’événements indépendants est formée d’évé-


nements indépendants.
Soit (A1 , . . . , An ) ∈ P(Ω)n une famille d’événements indépendants. Soit
ité de

(B1 , . . . , Bn ) ∈ P(Ω)n une famille d’événements telle que : ∀i ∈ [[1, n]],


Bi = Ai ou Bi = Āi . Alors les événements B1 , . . . , Bn sont indépendants.
ivers

Variables aléatoires réelles finies


n

Loi de probabilité d'une variable aléatoire réelle finie


om:U

Soit (Ω, P ) un espace probabilisé fini.


c
rvox.
chola
niv.s

74
Mathématiques
On appelle variable aléatoire réelle (v.a.r.) sur Ω toute application X : Ω →
R. L’ensemble des valeurs possibles pour X est fini et sera noté X(Ω) =
{x1 , x2 , . . . , xn }.
L’application P X : X(Ω) → [0, 1] est une probabilité sur X(Ω),
xi → P (X = xi )
appelée loi de probabilité de X .
Ici (X = xi ) désigne l’événement X −1 ({xi }) = {ω ∈ Ω | X(ω) = xi }. Plus
généralement, si A ∈ P(R), on note (X ∈ A) ou encore [X ∈ A] l’événement

5186
X −1 (A) = {ω ∈ Ω | X(ω) ∈ A}.
La loi de probabilité de X est la donnée d’un n-uplet de couples (xi , pi )i∈[[1,n]] :

7741
• X(Ω) = {x1 , x2 , . . . , xn }

1:16
• ∀i ∈ [[1, n]], pi = P (X = xi )

44.5
Les événements (X = xi )i∈[[1,n]] forment un SCE, appelé système complet

.56.2
n

d’événements liés à X . En particulier ∀i ∈ [[1, n]], pi ⩾ 0, et pi = 1 .
i=1

:193
Transformée d'une variable aléatoire finie
 

4713
Soit X une v.a.r. sur Ω, P et f : X(Ω) → R une fonction définie sur
X(Ω). L’application composée Y : Ω →  R  est une variable
ω → f X(ω)
aléatoire notée Y = f (X). 8893
Espérance d'une variable aléatoire réelle
268:

Soit X une v.a.r. sur Ω. L’espérance de X est le réel, noté E(X), défini par
0850

n
E(X) = xi pi . Lorsque E(X) = 0, on dit que X est centrée.
i=1
:211

 n

Espérance d'une v.a.r.
Paris

E(X) = X(ω)P ({ω}) = xi P (X = xi )


ω∈Ω i=1

Soit f : X(Ω) → R une fonction définie sur X(Ω). Alors


ité de

n

   
E f (X) = f (xi ) P X = xi Formule de transfert
ivers

i=1
Soit X, Y deux v.a.r. définies sur Ω. Alors
n
om:U

• linéarité : si (λ, µ) ∈ R2 alors E(λ · X + µ · Y ) = λ · E(X) + µ · E(Y )


• positivité : si X ⩾ 0 (i.e. ∀ω ∈ Ω, X(ω) ⩾ 0), alors E(X) ⩾ 0
c

• croissance : si X ⩽ Y (i.e. ∀ω ∈ Ω, X(ω) ⩽ Y (ω)), alors E(X) ⩽ E(Y ).


rvox.
chola
niv.s

75
 
Soit X une v.a.r. positive sur Ω, P . Alors
1 Inégalité de Markov
∀x > 0, P (X ⩾ x) ⩽ E(X)
x
Variance, écart-type d'une variable aléatoire
 
Soit X une v.a.r. sur Ω, P .
 2 
• La variance de X est le nombre positif V (X) = E X − E(X) .

5186

• L’écart-type de X est le nombre positif σ(X) = V (X).

7741
Lorsque V (X) = 1, on dit que X est réduite. Plus généralement, si σ(X) >
X − E(X)
0, la v.a.r. X ⋆ = est une variable aléatoire centrée réduite, dite
σ(X)

1:16
associée à X .
 
Soit X une v.a.r. sur Ω, P . Alors

44.5
V (X) = E(X 2 ) − E(X)2 Formule de Huygens

.56.2
Pour tout couple (a, b) ∈ R2 de réels, on a V (aX + b) = a2 V (X).
  Inégalité de Bienaymé-

:193
1
∀t > 0, P [|X − E(X)| ⩾ t] ⩽ 2 V (X) Tchebychev
t

4713
Lois finies usuelles
Loi uniforme X ⇝ U ([[1, n]])
Paramètres Loi de probabilité 8893
Espérance, Variance
268:
n+1
• X(Ω) = [[1, n]] • E(X) =
• n ∈ N⋆ • P ([X = k]) = 1/n
2
n2 −1
• V (X) =
0850

12

Loi de Bernoulli X ⇝ B(p)


:211

Paramètres Loi de probabilité Espérance, Variance


• X(Ω) = {0, 1}
• p ∈ [0, 1] • E(X) = p
Paris

•q =1−p • P [X = 1] = p
• V (X) = p q
• P [X = 0] = q
Loi binomiale X ⇝ B(n, p)
ité de

Paramètres Loi de probabilité Espérance, Variance


• n ∈ N⋆ , • X(Ω) = [[0, n]] • E(X) = np
ivers

• p ∈ [0, 1]   k n−k
•q =1−p • P [X = k] = n k p q • V (X) = npq
n

Soit X1 , . . . , Xn n variables aléatoires indépendantes de même loi de Bernoulli


om:U

B(p). Alors la somme S = X1 + · · · + Xn suit la loi binomiale B(n, p).


c
rvox.
chola
niv.s

76
Mathématiques
Couples de variables aléatoires
Loi conjointe de deux variables aléatoires X et Y
 
Soit X , Y deux v.a.r. sur Ω, P . On note X(Ω) = {xi , i ∈ I} et Y (Ω) =
{yj , j ∈ J}.
L’application P X,Y : X(Ω) × Y (Ω) →  [0, 1]  est une
(xi , yj ) → P [X = xi ] ∩ [Y = yj ]
probabilité sur X(Ω) × Y (Ω), appelée loi conjointe de X et de Y .

5186
 
La loi du couple (X, Y ) est la donnée d’une famille (xi , yj ), pi,j (i,j)∈I×J :

7741
• X(Ω) = {xi , i ∈ I}, Y (Ω)
 = {yj , j ∈ J} 
• ∀(i, j) ∈ I × J, pi,j = P [X = xi ] ∩ [Y = yj ]
 

1:16
Les [X = xi ] ∩ [Y = yj ] pour (i, j) ∈ I × J forment un SCE. En particulier

∀(i, j) ∈ I × J, pi,j ⩾ 0 et pi,j = 1.

44.5
(i,j)∈I×J
Lois marginales

.56.2
 
Soit X et Y deux v.a.r. sur Ω, P . Les lois de X et Y sont appelées les lois
marginales du couple (X, Y ). Soit (i, j) ∈ I × J , on note pi• = P (X =

:193
xi ) et p•j = P (Y = yj ).
 
Soit (X, Y ) un couple de v.a.r. sur Ω, P de loi {(xi , yj ), pi,j }. Alors

4713
  
• ∀i ∈ I, pi• = P (X = xi ) = P [X = xi ] ∩ [Y = yj ] = pi,j

8893
j∈J
 j∈J

 
• ∀j ∈ J, p•j = P (Y = yj ) = P [X = xi ] ∩ [Y = yj ] = pi,j
268:
i∈I i∈I

Variables aléatoires indépendantes


0850

 
X et Y sont dites indépendantes sur Ω, P si pour tout (i, j) ∈ I × J on a :
     
:211

P [X = xi ]∩[Y = yj ] = P X = xi ×P Y = yj ou encore pi,j = pi• ×p•j


Soit A, B deux parties quelconques de R.
Paris

P (X ∈ A et Y ∈ B) = P (X ∈ A)P (Y ∈ B) si X et Y sont indépendantes


 
ité de

Soit X, Y des v.a.r. indépendantes sur Ω, P . Pour toutes fonctions f et g


définies respectivement sur X(Ω) et Y (Ω), f (X) et g(Y ) sont indépendantes.
Des variables aléatoires X1 , X2 , . . . , Xn sont indépendantes lorsque pour toutes
ivers

valeurs xi1 , xi2 , . . . , xin prises par ces variables,


n

P ([X1 = xi1 ] ∩ · · · ∩ [Xn = xin ]) = P (X1 = xi1 ) × · · · × P (Xn = xin ).


om:U

Soit X1 , . . . , Xn des variables indépendantes, soit f : X1 (Ω)×· · ·×Xm (Ω) →


R et g : Xm+1 (Ω) × · · · × Xn (Ω) → R deux fonctions. Alors les transformées
c

f (X1 , . . . , Xm ) et g(Xm+1 , . . . , Xn ) sont indépendantes.


rvox.
chola
niv.s

77
Covariance de variables aléatoires
 
Soit X, Y des v.a.r. sur Ω, P .La covariance de X et de Y est le nombre réel
  
Cov(X, Y ) = E X − E(X) Y − E(Y ) . Étant donné X, Y deux v.a.r. sur
 
Ω, P ,
Cov(X, Y ) = E(XY ) − E(X)E(Y ) Formule de Huygens
 
Soit X une v.a.r. sur Ω, P et (a, b) ∈ R un couple de réels, on a Cov(aX +
2

5186
b, cY + d) = ac Cov(X, Y ).
 
Si X et Y sont indépendantes sur Ω, P , alors Cov(X, Y ) = 0. En consé-

7741
quence
E(X × Y ) = E(X) × E(Y ) si X et Y sont indépendantes

1:16
Lorsque Cov(X, Y ) = 0, on dit que X et Y sont décorrélées.

44.5
.56.2
:193
4713
8893
Cultivons avec ardeur les sciences mathématiques,
268:

sans vouloir les étendre au-delà de leur domaine.


0850

Augustin-Louis Cauchy
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

78
Optique géométrique
Optique géométrique
Bases de l’optique géométrique

5186

Physique-Chimie
7741
___________________ Modèles de la lumière ____________________
Modèle ondulatoire : la lumière est une onde électromagnétique. Une
lumière monochromatique est une onde sinusoïdale de fréquence f. Une

1:16
lumère quelconque est une superposition de lumières monochromatiques de
fréquences différentes : elles constituent le spectre de l’onde.

44.5
Modèle corpusculaire : la lumière est un flux de particules, les photons.

.56.2
__________Longueur d’onde et fréquence dans le vide __________
λ 0 longueur d’onde dans le vide

:193
c
λ0  c  299 792 458 m s 1 célérité dans le vide
f

4713
f fréquence
Couleur en fonction de la longueur d’onde dans le vide

8893
268:

________________ Types de sources de lumière _________________


– Sources de lumière blanche : spectre continu (constitué de toutes les
0850

fréquences dans l’intervalle du visible, et même au-delà).


– Lampes spectrales : spectre discret (quelques fréquences).
:211

– Lasers : lumière sensiblement monochromatique.


On modélise une source quelconque par un ensemble de sources ponctuelles.
Paris

_________ Célérité de la lumière et indice de réfraction _________


c v célérité dans le milieu
ité de

v
n n indice de réfraction du milieu (n  1)
v λ0 λ longueur d’onde dans le milieu
ivers

λ
 
f n λ 0 longueur d’onde dans le vide
n
om:U

___________ Approximation de l’optique géométrique ___________


On modélise la lumière comme un ensemble de rayons lumineux. Dans un
milieu transparent homogène et isotrope, ils sont rectilignes.
c
rvox.

Condition pour négliger la diffraction


λ≪d λ longueur d’onde, d taille caractéristique des
chola

systèmes rencontrés par la lumière


niv.s

79
___________________ Réflexion et réfraction ____________________
rayon rayon
incident réfléchi
i1
Dioptre : interface de deux plan i1
milieu
milieux d’indices différents. tangent
d’indice n1
Plan d’incidence : plan

5186
contenant le rayon incident et milieu
la normale au dioptre. d’indice n2

7741
dioptre
i2 rayon

1:16
normale réfracté

44.5
___________________ Lois de Snell–Descartes ___________________
1. Les rayons réfléchi et réfracté sont dans le plan d’incidence.

.56.2
2. Le rayon réfléchi est symétrique du rayon incident par rapport à la
normale : i1  i1 . (Avec des angles non orientés : i1  i1 .)

:193
3. L’angle de réfraction est lié à l’angle d’incidence par : n1 sin i1  n2 sin i2 .

4713
_____________ Loi de retour inverse de la lumière ______________
Le trajet suivi par la lumière pour aller d’un point A à un point B est le même
que celui suivi pour aller dans l’autre sens, de B à A. 8893
268:

_____________ Réfraction limite et réflexion totale ______________


– Si n2  n1 , il y a toujours un rayon réfracté (en plus du rayon réfléchi).
0850

– Si n2  n1 , le rayon réfracté n’existe que lorsque l’angle i1 est inférieur à


n 
:211

ilim  arcsin  2  . Lorsque i1  ilim , il y a réflexion totale.


 n1 
Paris

________________ Fibre optique à saut d’indice _________________


gaine d’indice ng
ité de

indice n0

θ cœur d’indice nc  ng
nivers

θ  θa pour que le rayon soit guidé par réflexion totale : θ a définit le cône
om:U

d’acceptance de la fibre.
c
rvox.
chola
niv.s

80
__________ Ouverture numérique d’une fibre optique ___________
on  n0 sin θ a Définition de l’ouverture numérique
on
 nc2  ng2 Expression en fonction des deux indices

__________Dispersion intermodale d’une fibre optique __________


L nc ( nc  ng ) Δτ différence de temps de parcours entre les
Δτ 

5186
c ng rayons d’angle 0 et θ a , L longueur de la fibre

Physique-Chimie
7741
_________ Formation d’images par un système optique _________
Système optique (SO) : ensemble de dioptres et/ou de miroirs.

1:16
Point objet : intersection de rayons incidents ou de leurs prolongements.
Point image : intersection de rayons émergents ou de leurs prolongements.

44.5
Un SO est stigmatique si, après sa traversée, les rayons issus d’un point A
convergent vers un point A' ou semblent provenir d’un point A'.

.56.2
Point objet (ou image) réel : intersection des rayons eux-mêmes.
Point objet (ou image) virtuel : intersection des prolongements des rayons.
Point objet (ou image) à l’infini : défini par des rayons parallèles entre eux.

:193
___________________ Exemple du miroir plan ___________________

4713
Le miroir plan est rigoureusement stigmatique pour tout point de l’espace. Il
donne d’un objet réel une image virtuelle, et inversement.
8893
__________ Systèmes centrés et conditions de Gauss __________
268:

Système centré : invariant par rotation autour d’un axe (axe optique).
Un système centré est aplanétique si l’image d’un objet plan perpendiculaire
0850

à l’axe optique est également plane et perpendiculaire à l’axe.


Conditions de Gauss : rayons paraxiaux (rencontrant le système près de
l’axe optique, et peu inclinés par rapport à celui-ci). Les systèmes centrés sont
:211

stigmatiques et aplanétiques dans les conditions de Gauss.


Approximation de Gauss : tous les angles étant petits, sin α  α , cosα  1 ,
Paris

tan α  α .
ité de

___________________ Foyers et plans focaux ____________________


Foyer principal objet F : point dont l’image est à l’infini sur l’axe.
ivers

Foyer principal image F' : image d’un point objet situé à l’infini sur l’axe.
Si ces deux points sont à l’infini, le système est dit afocal.
Plan focal objet (resp. image) : plan passant par F (resp. F') et perpen-
n
om:U

diculaire à l’axe optique. Les points d’un plan focal autres que le foyer
principal sont des foyers secondaires.
c
rvox.
chola
niv.s

81
741
:167
Lentilles sphériques minces

1
44.5
_____________ Définitions concernant les lentilles ______________

.56.2
lentille lentille ménisque

: 193
biconvexe plan-convexe convergent
Les lentilles à bords minces

4713
sont convergentes.
F et F' sont réels.

3
:889
F O F'

3582
lentille lentille ménisque

1075
biconcave plan-concave divergent
Les lentilles à bords épais
sont divergentes.

es:21
F et F' sont virtuels.

hniqu
F' F

O centre optique, f  OF distance focale

rotec
OF   OF
objet, f   OF  distance focale image
s Mic

__________________________ Vergence __________________________


V s’exprime en m 1 ou dioptries (δ).
et de

1 1
V   Lentille convergente : f   0 , V  0 .
f  f
Lentille divergente : f   0 , V  0 .
nique

Deux lentilles minces accolées, de vergences V1 et V2 , sont équivalentes à


une lentille mince de vergence V1  V2 .
Méca

_________ Constructions graphiques avec une lentille __________


e

B
ure d

Lentille convergente,
périe

F' A'
objet réel (avant F),
image réelle A F O
le Su

B'
tiona
e Na
Écol

82
741
:167
B

1
44.5
B'
Lentille convergente,

.56.2
objet virtuel,
image réelle F O A' F' A

: 193
4713
B

Physique-Chimie
3
Lentille divergente, B'

:889
objet réel,
image virtuelle A F' A' O F

3582
1075
___________ Formules de Descartes pour une lentille ___________

es:21
1 1 1
  Formule de conjugaison
OA OA OF 

hniqu
AB OA
γ  Formule de grandissement
AB OA

____________ Formules de Newton pour une lentille ____________ rotec


s Mic
2
FA  F A 
OF  Formule de conjugaison
et de

AB FO F A
γ   Formule de grandissement
AB FA F O
nique

______ Condition de formation d’une image sur un écran _______


D4f D distance entre l’objet (réel) et l’écran
Méca

_____________ Champ de vision longitudinal de l’œil _____________


e

Punctum proximum (PP) : point de l’axe optique à la distance minimale de


ure d

vision distincte. Pour un œil emmétrope (normal), le PP est à 25 cm.


Punctum remotum (PR) : point de l’axe optique à la distance maximale de
périe

vision distincte. Pour un œil emmétrope, le PR est à l’infini.


L’accommodation est le processus par lequel l’œil diminue sa distance
focale pour observer des objets plus proches. Lorsqu’un œil emmétrope est au
le Su

repos (c’est-à-dire n’accommode pas), il observe à l’infini.


tiona
e Na
Écol

83
741
:167
____________ Limite de résolution angulaire de l’œil ____________

1
α min écart angulaire minimal entre deux

44.5
α min ∼ 1 3 104 rad
points pour qu’ils soient vus séparément

.56.2
_________ Modélisation d’un appareil photographique __________
Objectif : lentille convergente. Diaphragme : ouverture de diamètre réglable,

: 193
contrôlant la luminosité et les conditions de Gauss.
Capteur : plaque de détection numérique (ou anciennement pellicule

4713
photochimique), située à une distance réglable (mise au point) de l’objectif,
en fonction de la distance de l’objet à photographier.

3
:889
____________________ Profondeur de champ ____________________

3582
La profondeur de champ est la distance entre le plan le plus proche et le
plan le plus lointain donnant des images nettes simultanément.
Elle augmente quand la distance entre l’objet et l’appareil augmente, quand

1075
l’ouverture du diaphragme diminue, et quand la focale diminue.

es:21
_________ Modélisation d’un instrument d’observation _________
Objectif : lentille convergente de grande focale située du côté de l’objet, et

hniqu
donnant de celui-ci une image intermédiaire.
Réticule : plaque transparente munie d’une croix ou de graduations, sur
laquelle doit se former l’image intermédiaire.

rotec
Oculaire : lentille convergente de courte focale située du côté de l’œil, et
donnant de l’image intermédiaire une image finale virtuelle ou à l’infini.
s Mic
Exemple d’une objectif B oculaire
lunette astronomique
(afocale) Bi
œil
et de

F1
A α O1 1 F
F Ai O2 α'
nique

2 F2
B
réticule
Méca

________________ Autres instruments d’optique ________________


e

Un collimateur sert à simuler un objet à l’infini. Il comporte une source de


ure d

lumière, un objet (fente ou réticule) et une lentille convergente. Son réglage


consiste à amener l’objet au foyer objet de la lentille.
périe

Un goniomètre sert à mesurer des angles avec une grande précision, à l’aide
d’un vernier (système de double graduation). Il comporte un collimateur, un
plateau circulaire pouvant tourner autour de son axe, et destiné à recevoir le
le Su

système à étudier (prisme, réseau…), et une lunette de visée à l’infini.


tiona
e Na
Écol

84
741
:167
1
44.5
Électrocinétique
Électrocinétique

.56.2
: 193
Lois de l’électrocinétique

4713

Physique-Chimie
3
_______________ Définitions relatives aux circuits _______________

:889
Nœud : point commun d’au moins trois dipôles.
Branche : portion de circuit qui relie deux nœuds consécutifs.

3582
Maille : parcours fermé, constitué de branches successives, qui ne passe
qu’une seule fois par les nœuds rencontrés.

1075
Dipôles en série : appartenant à une même branche.
Dipôles en parallèle (ou en dérivation) : reliés aux deux mêmes nœuds.

es:21
____________________ Intensité du courant _____________________
i

hniqu
δq δq charge électrique traversant la section du
i
dt

rotec
conducteur, dans le sens de la flèche, pendant
la durée infinitésimale d t s Mic

_______________ Ordres de grandeur d’intensités _______________


Courant dans un Valeurs usuelles Valeurs en
et de

Foudre
canal synaptique au laboratoire électrotechnique
1 pA 1 mA à 1 A 10 à 1000 A 1 à 100 kA
nique

__________ Loi des nœuds (première loi de Kirchhoff) __________


Méca

ik intensité dans chaque branche entourant le


 ε k ik  0 nœud ; ε k  1 si ik est orientée vers le
k
e

nœud, et –1 dans le cas contraire


ure d

_____________________ Potentiel électrique _____________________


périe

À chaque point d’un circuit est associé un potentiel électrique. Il est défini à
une constante additive près : on peut donc choisir l’origine des potentiels,
le Su

appelée masse, en un point quelconque du circuit.


En pratique, beaucoup d’appareils (générateur de signaux, oscilloscope…) ont
une borne commune, reliée à la terre, que l’on choisit comme masse.
tiona

Symbole de la masse
e Na
Écol

85
741
:167
_____________________ Tension électrique ______________________

1
44.5
uAB
u AB v A  vB A B
dipôle

.56.2
v A et vB potentiels des points A et B

: 193
_______________ Ordres de grandeur de tensions _______________

4713
Potentiel d’action Valeurs usuelles Ligne à haute
Nuages d’orage
dans un neurone au laboratoire tension

3
0,1 V 0,1 V à 100 V 1 à 100 kV jusqu’à 100 MV

:889
3582
__________ Loi des mailles (seconde loi de Kirchhoff) ___________
uk tension aux bornes de chaque dipôle de la
 ε k uk  0

1075
k
maille ; ε k  1 si uk est dans le sens de
parcours de la maille, –1 dans le cas contraire

es:21
___________Conventions d’orientation pour un dipôle ___________

hniqu
u u
i i
dipôle dipôle

rotec
Convention récepteur Convention générateur s Mic
____________________ Puissance électrique_____________________
p  ui En convention récepteur : puissance reçue
et de

En convention générateur : puissance fournie

______________ Loi d’Ohm pour un dipôle ohmique ______________


nique

R 1 G
R résistance, G conductance
Méca

u  Ri ou i  Gu u et i en convention récepteur
u   Ri ou i  G u u et i en convention générateur
e

Valeurs usuelles de résistances utilisées au laboratoire : 100 Ω à 100 kΩ.


ure d

___________ Puissance reçue par un dipôle ohmique ___________


périe

Cette puissance est dissipée en énergie


u2
p Ri 2 interne du dipôle et en chaleur fournie à
R
le Su

l’extérieur du circuit (effet Joule).


tiona
e Na
Écol

86
741
:167
__________ Association de dipôles ohmiques en série __________

1
Réq   Rk

44.5
Résistance équivalente
k

.56.2
Rj Formule du (pont) diviseur de tension
uj  uensemble
 Rk u j tension aux bornes de R j

: 193
k

4713
________ Association de dipôles ohmiques en parallèle _________
1 1

Physique-Chimie
Géq   Gk ou  Conductance équivalente

3
Réq R

:889
k k k

Gj Formule du (pont) diviseur de courant


ij  iensemble

3582
 Gk i j intensité du courant traversant G j
k

1075
_______________________ Sources idéales _______________________

es:21
i Source idéale de tension
e u u  e quel que soit le courant i
e force électromotrice (FÉM)

hniqu
Source idéale de courant
i i  η quelle que soit la tension u

rotec
η u
η courant électromoteur (CÉM) ou courant
de court-circuit
s Mic

_______________ Dipôle actif linéaire quelconque _______________


et de

i
R0
Modèle de Thévenin
nique

u
u e  R0i (avec ces conventions)
e
Méca

i
e

Modèle de Norton
ure d

η R0 u u
i η  (avec ces conventions)
R0
périe

R0 résistance interne ou résistance de sortie (pour un générateur), e  R0 η


le Su
tiona
e Na
Écol

87
741
:167
Circuit linéaire du premier ordre

1
44.5
_______________________ Condensateur ________________________

.56.2
C
C capacité

: 193
q –q q et – q charges portées par les armatures
du

4713
iC u et i en convention récepteur
dt
du

3
i  C u et i en convention générateur

:889
dt
q  Cu u pointant vers l’armature de charge q

3582
q  C u u pointant vers l’armature de charge – q
Valeurs usuelles de capacités utilisées au laboratoire : 1 nF à 1 µF.

1075
_________________Propriétés du condensateur _________________

es:21
u (0 )  u (0 ) La tension aux bornes d’un condensateur et
q (0 )  q(0 )
  sa charge ne peuvent pas être discontinues.

hniqu
1
EC  Cu 2 Énergie électromagnétique stockée
2

_______________________ Bobine (idéale)________________________ rotec


s Mic
L L inductance
di
et de

uL u et i en convention récepteur


dt
di
nique

u  L u et i en convention générateur
dt
Valeurs usuelles d’inductances utilisées au laboratoire : 1 mH à 1 H.
Méca

________________________ Bobine réelle ________________________


di u et i en convention récepteur
e

u L  ri
ure d

dt r résistance des fils de la bobine

___________________ Propriétés de la bobine ___________________


périe

L’intensité du courant dans une bobine ne


i (0 )  i (0 )
peut pas être discontinue.
le Su

1 2
EL  Li Énergie électromagnétique stockée
2
tiona
e Na
Écol

88
741
:167
_____________ Régime libre et échelon de tension ______________

1
Un circuit est en régime libre s’il ne comporte aucun générateur.

44.5
Un échelon de tension entre deux points d’un circuit est une tension passant
instantanément d’une valeur constante nulle à une autre valeur constante.

.56.2
______________ Circuit d’ordre 1 en régime libre _______________

: 193
Exemples types : circuits RC, RL
Équation différentielle pour dx 1

4713
 x 0
toute grandeur électrique dt τ

Physique-Chimie
L

3
τ temps de relaxation : τ  RC (circuit RC), τ  (circuit RL)

:889
R
x(t )  Ae t / τ

3582
Solution
A  x(0 ) (condition initiale)

1075
x
x(0 )

es:21
Courbe temporelle
(avec x(0 )  0 )

hniqu
0 τ t

______ Circuit d’ordre 1 soumis à un échelon de tension _______


rotec
Exemples types : circuits RC, RL avec source de FÉM E en série
s Mic

Équation différentielle pour dx 1 dx 1


 x 0 ou  x G cte
toute grandeur électrique dt τ dt τ
et de

 x(t ) Aet / τ  G τ
Solution (cas avec G)
A déterminée par la condition initiale x(0 )
nique

x

Méca

Courbe temporelle
(cas avec second membre G et
x(0 )  0 )
e
ure d

0 τ t
périe

Cas de la charge d’un d uC 1 E


 uC  avec τ  RC
condensateur par une FÉM E à dt τ τ
le Su

travers une résistance R (t ) E (1  et / τ ) pour uC (0 )  0


uC 
tiona
e Na
Écol

89
741
:167
______ Bilan énergétique de la charge d’un condensateur ______

1
44.5
1 Énergie stockée initialement dans le
EC (0)
 Cu (0)2 0
2 condensateur

.56.2
1 1
EC (
) Cu (
 )2 C E2 Énergie stockée en fin de charge
2 2

: 193
Travail électrique fourni par la FÉM E, la
E 2 2EC ()
W C

moitié étant dissipée dans la résistance

4713
3
Oscillateur électrique en régime libre

:889
3582
______________ Oscillateur harmonique électrique ______________
Exemple type : circuit LC

1075
Équation différentielle définissant
d2 u l’oscillateur harmonique
 ω 2
0 u 0

es:21
dt2 ω0 pulsation propre
1
ω0  Pulsation propre d’un circuit LC

hniqu
LC
u (t ) A cos(ω0 t )  B sin(ω0 t ) Première forme de la solution

rotec
A et B deux constantes (de signe quelconque)
Deuxième forme de la solution
u (t )  X m cos(ω0 t  φ) Xm (> 0) amplitude des oscillations
s Mic

φ phase à l’origine
A et B, ou bien Xm et φ, s’obtiennent à l’aide de deux conditions initiales.
et de

_____________ Autres grandeurs caractéristiques ______________


nique

2π T0 période propre de l’oscillateur


T0 
ω0 ω0 pulsation propre
Méca

1 ω0
f
0  f0 fréquence propre de l’oscillateur
T0 2π
e
ure d

_______________ Bilan énergétique du circuit LC ________________


1 1
E  Li 2  C u 2 cte Conservation de l’énergie totale stockée
périe

2 2
1 1
EC  C u 2 et EL  Li 2 oscillent alternativement entre 0 et E.
le Su

2 2
tiona
e Na
Écol

90
741
:167
___Circuit d’ordre 2 en régime libre ou soumis à un échelon ___

1
Exemple type : circuit RLC série

44.5
Équation différentielle pour d 2 x ω0 d x
  ω02 x 0

.56.2
toute grandeur électrique dt2 Q dt
ω0 pulsation propre d 2 x ω0 d x
ou   ω02 x G cte

: 193
Q facteur de qualité dt2 Q dt

4713
1 1 L Lω 0 1
ω0  et
Q   pour un circuit RLC série
LC R C R RCω0

Physique-Chimie
3
x(t ) A1 et / τ1  A2 et / τ2   G ω02 

:889
Régime apériodique
 1 1 ω 1
Q  2 

3582
avec   0  ω0
 1
  τ1,2 2Q 4Q 2

1075
 1
Régime critique  Q   x(t ) 
( At B ) e ω0t   G ω02 
 2

es:21
x
Courbe temporelle x(0) Q1  Q2

hniqu
(cas sans second membre,
avec Q  1 2 , Q2
Q1
x(0)  0 et xɺ (0)  0 )
rotec
t
0
s Mic

x (t )  e t / τ ( A cosωt  B sin ωt )   G ω02 


Régime pseudo-périodique
et de

ou x (t )  X m e t / τ cos(ωt  φ)   G ω02 
 1
Q  2  1 2Q
  avec
 ω ω0 1  et τ 
nique

4Q 2 ω0
x
Méca

x(0)
Courbe temporelle
(cas sans second membre,
e
ure d

avec Q  1 2 ,
x(0)  0 et xɺ (0)  0 )
0
périe

t
le Su
tiona
e Na
Écol

91
741
:167
Circuits linéaires en régime sinusoïdal forcé

1
44.5
___________________ Régime sinusoïdal forcé ___________________

.56.2
Lorsqu’un circuit comporte un générateur fournissant un signal sinuoïdal, il
fonctionne en régime sinusoïdal forcé (ou établi) après un bref régime

: 193
transitoire. Alors toutes les grandeurs sont sinusoïdales de même période.

4713
____________________ Grandeur sinusoïdale ____________________
X m (  0) amplitude, ω pulsation (imposée
x(t ) X m cos(ωt  φ)

3
:889
par le générateur), φ phase à l’origine
1 2π
T  T période, f fréquence

3582
f ω

1075
_______________________ Valeur efficace _______________________
T
1 Définition pour une grandeur périodique

es:21
X eff  x(t ) 2 d t
T 0
quelconque
Xm

hniqu
X eff  Cas d’une grandeur sinusoïdale
2

rotec
_____________________ Notation complexe______________________
x(t )  X m e j (ωt  φ)
s Mic
X  X m e jφ amplitude complexe
ou x(t )  X e jωt
et de

_____________ Propriété des grandeurs complexes _____________


d x(t ) x (t )
 jω x (t ) et
 x(t)d t  (primitive sinusoïdale)
nique

dt jω
Méca

__________Lien entre grandeurs réelles et complexes __________


x(t )  Re[ X e jωt ] , X m  X , φ  arg( X )
e
ure d

_______ Lois de Kirchhoff avec les amplitudes complexes _______


 εk I k  0 Loi des nœuds
périe

 εk U k  0 Loi des mailles


le Su

k
tiona
e Na
Écol

92
741
:167
____________ Impédance et admittance complexes _____________

1
44.5
U Z I Z impédance complexe
I Y U Y admittance complexe

.56.2
u et i en convention récepteur
1 U m U eff
Z
   ; φ
arg( Z ) 
 arg(Y ) 
arg(U )  arg( I ) 
φu  φ i

: 193
Y Im I eff

4713
_______ Impédances et admittances des dipôles simples _______

Physique-Chimie
1

3
ZR  R ; YR  Dipôle ohmique (résistance)

:889
R
1

3582
Z L  jLω ; Y L  Bobine (inductance)
jLω
1

1075
ZC  ; Y C  jCω Condensateur (capacité)
jCω

es:21
________________ Comportement asymptotique ________________
Lorsque ω  0 :

hniqu
ZL 0 , YL  bobine équivalente à un fil
ZC   , YC  0
rotec
condensateur équiv. à un interrupteur ouvert
Lorsque ω   :
s Mic
ZL  , YL 0 bobine équivalente à un interrupteur ouvert
ZC  0 , YC   condensateur équivalent à un fil
et de

___________ Association de dipôles passifs en série ____________


nique

Z éq   Z k Impédance équivalente
k
Zj Formule du (pont) diviseur de tension
Méca

Uj U ensemble
Zk U j tension aux bornes de Z j
k
e
ure d

__________ Association de dipôles passifs en parallèle __________


Y éq   Y k Admittance équivalente
périe

k
Yj Formule du (pont) diviseur de courant
Ij I ensemble
Y k
le Su

I j intensité du courant traversant Y j


k
tiona
e Na
Écol

93
741
:167
___________________ Dipôle actif quelconque ___________________

1
44.5
I I
Z0

.56.2
U J Z0 U
E

: 193
E  Z0J

4713
__________ Réponse en intensité du circuit RLC série __________

3
:889
1
Em 1 ω0  pulsation propre
I LC

3582
R  ω ω0 
1  jQ    1 L
 ω0 ω  Q facteur de qualité

1075
R C
Im

es:21
Em
Em R
Im 

hniqu
2
 ω ω0 
R 1  Q2   
 ω0 ω 
rotec
0
s Mic
ω0 ω
Résonance en intensité, quelle que soit la valeur de Q, à la pulsation ω0
et de

_____ Réponse en charge ou en tension du condensateur ______


nique

Em UC m
UC 
ω ω2 1
1 j  2 Q
Qω0 ω0 2
Méca

Em
UC m  Em 1
Q
e

2 2
 ω2   ω  2
ure d

1  2    
 ω0   Qω0 
0 ω
ωr
périe

1 1
ω r ω0 1 
Résonance à la pulsation seulement si Q 
le Su

2Q 2 2
tiona
e Na
Écol

94
741
:167
Filtrage linéaire

1
44.5
_______________ Principe de l’analyse de Fourier _______________

.56.2
L’analyse de Fourier consiste à écrire une fonction (en particulier un signal
physique) sous forme d’une somme de fonctions sinusoïdales de fréquences

: 193
différentes.

4713
_______ Décomposition de Fourier d’un signal périodique _______
e(t ) signal quelconque de période T

Physique-Chimie

e(t) E0   En cos( n ω t  φ n )

3
:889
n 1 E0 valeur moyenne de e(t )
2π En cos(n ω t  φ n ) harmonique de rang n
avec ω 

3582
T (appelé fondamental pour n = 1)
1  2

1075
E
eff E02   En
2 n 1
Eeff valeur efficace de e(t )
En eff valeur efficace de l’harmonique de

es:21

 E02   En2 eff rang n
n 1

hniqu
________ Définition générale d’une fonction de transfert ________

rotec
S s (t ) e(t )  E e jωt signal d’entrée (ou excitation)
H 
E e(t ) s (t )  S e jωt signal de sortie (ou réponse)
s Mic

____________ Fonction de transfert d’un quadripôle ____________


et de

U s u s (t ) u e (t )  U e e jωt tension d’entrée


H
 
U e u e (t ) u s (t )  U s e jωt tension de sortie
nique

La fonction de transfert dépend en général de l’impédance branchée aux


bornes de sortie du quadripôle (impédance de charge).
Méca

________________________Gain et phase ________________________


H  G e jφ Forme polaire de la fonction de transfert
e
ure d

U s U sm G gain (amplification ou atténuation du


G
 
U e U em signal)
périe

GdB 20log
  G 20log H GdB gain en décibels
le Su

φ arg(U s )  arg(U e )
φ déphasage de us (t ) par rapport à ue (t )
 φs  φ e
tiona
e Na
Écol

95
741
:167
____________________ Diagramme de Bode _____________________

1
44.5
ω
Courbe de gain : GdB en fonction de log x , avec x  (pulsation réduite)
ω0

.56.2
Courbe de phase : φ en fonction de log x

: 193
______________________ Filtres d’ordre 1 _______________________
1

4713
Filtre passe-bas : H ( x)  H 0
1  jx
jx

3
Filtre passe-haut : H ( x)  H 0

:889
1  jx

3582
______________________ Filtres d’ordre 2 _______________________
jQ

1075

1 x
Filtre passe-bas
 : H ( x) H
0 H0
x  1
1 j  x 2

es:21
1  jQ  x  
Q  x
 x2 jQ x

hniqu
Filtre passe-haut
 : H ( x) H
0 H0
x  1
1 j  x 2
1  jQ  x  
Q  x

rotec
x
j
Q 1
Filtre passe-bande : H ( x)  H 0
s Mic
 H0
x  1
1  j  x2 1  jQ  x  
Q  x
et de

________________ Pulsation de coupure à – 3 dB ________________


nique

Gmax
C’est une pulsation ωc pour laquelle G  GdB GdBmax  3 dB .
, soit
2
Méca

Pour un passe-haut ou un passe-bas d’ordre 1, ωc  ω0 .


1
Pour un passe-haut ou un passe-bas d’ordre 2, ωc  ω0 si Q  .
e

2
ure d

Pour un passe-bande d’ordre 2, il y a deux pulsations de coupure ω1 et ω2 ;


l’intervalle [ω1 ,ω2 ] est la bande passante, sa largeur Δω
 ω2  ω1 vérifie :
périe

Δω Δ f 1
  Δx
ω0 f0 Q
le Su
tiona
e Na
Écol

96
741
:167
___________ Utilisation d’un filtre comme intégrateur ___________

1
44.5
A Fonction de transfert dans un certain domaine
H
jω de fréquence, A constante réelle

.56.2
t Relation entrée–sortie


us (t ) A ue (t )d t  Aue (0) ue (t ) et us (t ) signaux d’entrée et de sortie

: 193
0
Les filtres passe-bas d’ordre 1 (pulsation de coupure ω0 ) et passe-bande

4713
d’ordre 2 (pulsation centrale ω0  réalisent une intégration pour ω ≫ ω0 .

Physique-Chimie
3
___________ Utilisation d’un filtre comme dérivateur ___________

:889
H  A  jω Fonction de transfert dans un certain domaine
de fréquence, A constante réelle

3582
d ue (t ) Relation entrée–sortie
us (t ) A 
dt ue (t ) et us (t ) signaux d’entrée et de sortie

1075
Les filtres passe-haut d’ordre 1 (pulsation de coupure ω0 ) et passe-bande
d’ordre 2 (pulsation centrale ω0  réalisent une dérivation pour ω ≪ ω0 .

es:21
___________ Utilisation d’un filtre comme moyenneur ___________

hniqu
Un filtre passe-bas de fréquence de coupure très basse, par rapport à celle du
signal d’entrée, ne garde que la valeur moyenne (terme de fréquence nulle).

___________ Allure des diagrammes de Bode usuels____________ rotec


On a représenté les asymptotes des courbes de gain.
s Mic

GdB Filtre passe-bas


Pente en haute fréquence :
et de

 20dB décade pour un filtre d’ordre 1


log x
 40dB décade pour un filtre d’ordre 2
nique

GdB Filtre passe-haut


Pente en basse fréquence :
Méca

 20dB décade pour un filtre d’ordre 1


log x
 40dB décade pour un filtre d’ordre 2
GdB
e

Filtre passe-bande d’ordre 2


ure d

Pente en basse fréquence :  20dB décade


log x Pente en haute fréquence :  20dB décade
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

97
741
:167
______________ Impédances d’entrée et de sortie ______________

1
44.5
ie is Modélisation d’un quadri-
pôle linéaire quelconque

.56.2
(indépendamment de sa
Zs structure interne réelle)
H fonction de transfert en

: 193
ue Ze us
sortie ouverte
Hue Z e impédance d’entrée

4713
Z s impédance de sortie

3
:889
___________________ Quadripôles en cascade ___________________

3582
Z s1 Z e2
u s1

1075
u e1 u s2 H
 H1  H 2
 u e2
si Z s1 ≪ Z e2

es:21
H1 H2

hniqu
Cas idéal : Z s1  0 (quadripôle 1 idéal en sortie)
ou bien Z e2   (quadripôle 2 idéal en entrée).

rotec
s Mic
et de
nique

Le concret c’est de l’abstrait


Méca

rendu familier par l’usage.


Paul Langevin
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

98
741
:167
1
44.5
Physique des ondes
Physique des ondes

.56.2
: 193
Propagation d’un signal

4713

Physique-Chimie
3
___________ Forme générale d’une onde quelconque ___________

:889
s(M , t ) s grandeur physique dépendant du point M et
de la date t

3582
___ Onde progressive unidimensionnelle (sans atténuation) ____

1075
s ( M, t ) F (t  x c) Onde se propageant vers les x croissants
F ou f fonction quelconque
ou s ( M , t ) f ( x  ct )

es:21
c célérité (vitesse de propagation)
s (M , t ) G (t  x c ) Onde se propageant vers les x décroissants
G ou g fonction quelconque

hniqu
ou s ( M , t ) g ( x  ct )
Une onde unidimensionnelle peut être une onde dans un milieu à une
dimension (onde électrique dans un câble, onde mécanique sur une corde…),

rotec
ou une onde plane dans un milieu à deux ou trois dimensions. s Mic
________________ Onde progressive sinusoïdale ________________
Onde se propageant vers les x croissants
s ( M
, t ) A cos(ωt  k x  φ)
et de

A (> 0) amplitude, ω pulsation temporelle


ω kc k pulsation spatiale, c célérité (ou vitesse de
phase)
nique

  
k  k ex k vecteur d’onde
2π 1
Méca

T 
 T période temporelle, f fréquence
ω f
2π c
λ
  λ longueur d’onde (ou période spatiale)
e

k f
ure d

Δφ 2 1 déphasage entre un point d’abscisse x2


Δφ
 21 k ( x2  x1 )
périe

et un point d’abscisse x1
s ( M
, t ) A cos(ωt  k x  φ) Onde se propageant vers les x décroissants
le Su

________________ Onde progressive quelconque ________________


Une onde progressive quelconque est une somme d’ondes progressives
tiona

sinusoïdales de fréquences différentes : elles constituent le spectre de l’onde.


e Na
Écol

99
741
:167
_________________ Cas des ondes acoustiques _________________

1
44.5
20 Hz  f  20kHz Intervalle de fréquences des sons audibles
f  20 kHz Fréquences des ultrasons

.56.2
f  20 Hz Fréquences des infrasons
Une note de musique est généralement une superposition de signaux appelés

: 193
harmoniques, dont les fréquences sont multiples de la fréquence
fondamentale définissant cette note (spectre discret).

4713
_____________ Cas des ondes électromagnétiques _____________

3
c λ 0 longueur d’onde dans le vide

:889
λ0 
f c célérité dans le vide, f fréquence

3582
4  1014 Hz  f  8  1014 Hz Intervalles de fréquences et de longueurs
800 nm  λ 0  400 nm d’onde (dans le vide) de la lumière visible

1075
Spectre électromagnétique global

es:21
hniqu
Onde monochromatique : sinusoïdale (une seule fréquence). Onde
électromagnétique quelconque : polychromatique (spectre discret ou continu).

rotec
_______________ Propagation dispersive ou non ________________
Propagation dispersive : la célérité varie en fonction de la fréquence. Cela est
s Mic

dû principalement au milieu de propagation.


Exemples de propagation dispersive : lumière dans la plupart des milieux
et de

transparents (d’où la séparation des couleurs dans un prisme) ; vagues à la


surface de l’eau.
Exemples de propagation non dispersive (en première approximation) :
nique

lumière dans le vide ou dans l’air ; onde acoustique dans un fluide ; onde de
déformation sur une corde.
Méca

__________ Diffraction d’une onde par une ouverture ___________


λ θ largeur angulaire de l’onde diffractée par
e

sin θ  une ouverture de largeur a


ure d

a λ longueur d’onde
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

100
741
:167
___ Interférences entre deux ondes sinusoïdales en un point ___

1
Construction de Fresnel

44.5
y

.56.2
Ar
A
φ φM  φ M
 φM

: 193
A
φM

4713
x
φ déphasage de deux ondes arrivant en M

Physique-Chimie
A et A amplitudes des deux ondes

3
Ar  A2  A2  2 AA cos φ

:889
Ar amplitude résultante
φ
 0 (2m π) Condition d’interférences constructives

3582
(amplitude résultante Ar maximale)
Condition d’interférences destructives
φ π (2m π)
 (amplitude résultante Ar minimale, et même

1075
nulle si A  A )

es:21
____ Formule de Fresnel pour les interférences lumineuses ____
I1 , I 2 intensités des deux ondes

hniqu
I ( M )  I1  I 2  2 I1I 2 cosφ
I ( M ) intensité de l’onde résultante en M
φ déphasage des deux ondes arrivant en M

rotec
φ  kδ δ différence entre les chemins parcourus par
les deux ondes, k pulsation spatiale s Mic

____ Exemple d’interférences lumineuses : trous de Young_____


x plaque percée x écran
et de

lumière de deux trous


incidente
nique

S1 M
O'
Méca

a O z
S2
e

y y
ure d

D
périe

ax δ différence de chemin optique en M


δ  S2 M  S1M  a écart entre les trous, x abscisse de M
D D distance entre les trous et l’écran
le Su
tiona
e Na
Écol

101
741
:167
Introduction à la physique quantique

1
44.5
_________ Relations de Planck–Einstein pour la lumière _________

.56.2
E énergie d’un photon, ν et λ fréquence et
hc
E h ν longueur d’onde de la lumière, c célérité

: 193
λ h  6,626  1038 J s constante de Planck


4713
 h ν  h  p quantité de mouvement d’un photon

 p  e e e vecteur unitaire de la direction de
c λ

3
propagation de la lumière

:889
_________ Relation de Louis de Broglie pour la matière _________

3582
λ longueur d’onde pour l’onde de matière
h
λ associée à une
 particule de quantité de

1075
p mouvement p , h constante de Planck

  p quantité de mouvement classique

es:21
p  mv 
m masse, v vitesse de la particule

hniqu
___ Inégalité de Heisenberg spatiale (en ordre de grandeur) ___

rotec
Δ x , Δ px incertitudes sur la position et sur
Δ px Δ x 
∼ℏ la quantité de mouvement d’une particule
s Mic
ℏ  h 2π constante de Planck réduite

________________ Fonction d’onde et probabilité ________________


et de

ψ fonction d’onde d’une particule,


ψ( x, y, z, t ) fonction complexe des coordonnées et du
nique

temps
2 d3 P probabilité de présence de la
d3 P  ψ d 3τ
Méca

particule dans un volume élémentaire d3τ

 ψ
2
d3τ  1 Condition de normalisation
e
ure d

Dans une situation de confinement spatial, les conditions aux limites sur la
2
densité de probabilité de présence ψ entraînent une quantification de
périe

l’énergie de la particule (elle ne peut prendre que certaines valeurs discrètes).


le Su
tiona
e Na
Écol

102
741
:167
___ Niveaux d’énergie électroniques de l’atome d’hydrogène ___

1
44.5
En énergie du niveau n,
me 9,109  1031 kg masse de l’électron

m e4

.56.2
En   2e 2 2 , n  ℕ* e 1,602  1019 C charge élémentaire
8n ε 0 h
ε 0 8,854 1012 F  m1 permittivité du

: 193
vide, h constante de Planck
2,18 1018
E1  J
13,6 eV E1 énergie du niveau fondamental (n = 1)

4713

Physique-Chimie
3
:889
3582
1075
es:21
hniqu
rotec
On ne peut rien apprendre aux gens.
On peut seulement les aider à découvrir qu’ils
s Mic

possèdent déjà en eux tout ce qui est à apprendre.


Galilée
et de
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

103
741
:167
1
44.5
Mécanique
Mécanique

.56.2
: 193
Cinématique du point

4713
3
____________________ Référentiel et repère ____________________

:889
Un référentiel est un solide par rapport auquel on étudie un mouvement. On
lui associe un repère spatial (une origine et trois axes orthogonaux). Le re-

3582
père temporel est le même pour tous les référentiels en mécanique classique.

1075
_____________ Coordonnées et base cartésiennes ______________
z y

es:21
x
Abscisse : x  , 

hniqu
M z Ordonnée : y  , 

ez
rotec
Cote : z  , 

O ey Base cartésienne :
  
s Mic

 y ex , e y , ez 
ex
et de

x
nique

______________ Coordonnées et base cylindriques ______________


z
Méca

Distance entre M et l’axe


r (Oz) : r  0, 

e

Angle entre (Ox) et OH :


ure d

M z
 θ  , 
ez
périe

mais description complète de


O l’espace avec θ 0,2π
le Su

y Cote : z  , 


θ  Base cylindrique (locale) :
tiona

eθ   


A
  er , eθ , ez 
H er
x
e Na
Écol

104
741
:167
______________Relations entre vecteurs unitaires ______________

1
 
Dans le plan (Oxy ) ,  er , eθ  est appelée base polaire.

44.5
 
La direction de er est dite radiale, celle de eθ est dite orthoradiale.

.56.2
     
 er cosθ ex  sin θ e y et eθ   sin θ ex  cosθ e y

: 193
 
d er  d eθ 
 eθ et  er
dθ dθ

4713

Physique-Chimie
______________ Coordonnées et base sphériques _______________

3
:889
z
Distance entre O et M :
P

3582
 r  0, 
er 
Angle entre (Oz) et OM

1075
M  (colatitude) : θ 0, π 
eθ 
θ Angle entre (Ox) et OH

es:21
r
(longitude) : φ  , 
O
mais description complète de

hniqu
y l’espace avec φ 0,2π
φ Base sphérique (locale) :
rotec
A    
H e φ er , eθ , eφ   s Mic
x

__________ Base de Frenet pour un mouvement plan ___________


et de

 R rayon de courbure de la
M τ
trajectoire au point M (rayon

nique

du cercle osculateur)
trajectoire n 
Base locale de Frenet  τ, n 
R
Méca

dans le plan de la trajectoire :


I 
τ vecteur unitaire tangent

e

n vecteur unitaire normal


ure d

(vers la concavité de la
M0
trajectoire)

périe

(Troisième vecteur : binormal b , non utilisé dans le cadre du programme.)


Cas d’un cercle : R a la même valeur en tout point, c’est le rayon du cercle.
le Su

Cas d’une trajectoire rectiligne : R est infini en tout point.


tiona
e Na
Écol

105
741
:167
_________ Vecteurs vitesse et accélération d’un point __________

1


44.5
  d OM 
v ( M )R    M point mobile
 d t R

.56.2
  O point fixe quelconque du
  d v ( M )R   d 2 OM  référentiel R
a ( M )R     
 dt R  d t 2 R

: 193
4713
___________ Composantes dans la base cartésienne ___________
       
OM  x ex  y ey  z ez v( M )R  xɺ ex  yɺ e y  zɺ ez

3
   

:889
a ( M )R  ɺɺ
x ex  ɺɺ
y e y  ɺɺ
z ez

3582
____________Composantes dans la base cylindrique ____________
      
OM r er  z ez v( M )R rɺ er  r θɺ eθ  zɺ ez

1075
   
r  r θɺ 2 ) er  (r ɺɺ
a ( M )R (ɺɺ ɺ e  ɺɺ
θ  2rɺ θ) θ z ez

es:21
____________ Composantes dans la base sphérique ____________
     
v( M )R rɺ er  r θɺ eθ  r sin θφɺ eφ

hniqu
OM  r er

rotec
___ Composantes dans la base de Frenet (mouvement plan) ___

  at ( M )R accélération tangentielle, liée à la
v ( M )R  v ( M )R τ
s Mic
   variation de la norme de la vitesse (donc
a ( M )R at ( M )R  an ( M )R nulle pour un mouvement uniforme)

 
et de

d v ( M )R an ( M )R accélération normale, liée à la


a t ( M )R  τ
dt variation de la direction de la vitesse (donc
 v( M )R2  nulle pour un mouvement rectiligne)
nique

an ( M )R  n R rayon de courbure de la trajectoire au point


R
considéré
Méca

__________ Accélération et modification de la vitesse __________


 
Si a ( M )R  v( M )R  0 : mouvement accéléré (la norme v( M )R augmente).
e
ure d

 
Si a ( M )R  v ( M )R  0 : mouvement retardé ou décéléré ( v( M )R diminue).
 
Si a ( M )R  v ( M )R  0 à un instant t : v( M )R passe par un extremum.
périe

 
Si a ( M )R  v ( M )R 0, t : mouvement uniforme ( v( M )R reste constante).
le Su
tiona
e Na
Écol

106
741
:167
________ Mouvement de vecteur accélération constant ________

1

44.5
On suppose que le vecteur accélération du point est une constante, notée a .
Si a = 0 : mouvement rectiligne
 uniforme. 

.56.2
Si la vitesse initiale v0 est colinéaire à a : mouvement rectiligne,
 
uniformément accéléré ou retardé. Si v0 n’est pas colinéaire à a :

: 193
 
mouvement parabolique, dans le plan  M 0 , a, v0  .

4713
____________________ Mouvement circulaire ____________________

Physique-Chimie
   

3
OM  R er , v( M )R  Rθɺ eθ , Mouvement sur un cercle de centre O, de

:889
   rayon R, dans le plan (Oxy)
a ( M )R   Rθɺ 2 er  Rɺɺθ eθ Vecteurs dans la base polaire (cylindrique)

3582
 v( M )R2 
a ( M )R   er Cas du mouvement circulaire uniforme
R
 ω θɺ cte (vitesse angulaire constante)

1075
 ω2 OM

es:21
Principes de la dynamique

hniqu
___________________________ Masse ___________________________

rotec
La masse (inertielle) est une grandeur scalaire positive, extensive et conser–
vative (en mécanique classique), qui décrit l’inertie d’un corps (difficulté à
s Mic
modifier son mouvement).
et de

__________________ Point matériel et système __________________


Un point matériel est un corps assimilable à un point mathématique : sa
position est repérée par trois coordonnées ; il est doté d’une masse.
nique

Un système mécanique est un ensemble de points matériels.


Méca

________________ Actions mécaniques et forces ________________


On appelle action mécanique toute action, exercée par un système et pouvant
influencer le mouvement d’un autre système. En mécanique classique, une
e

action mécanique est modélisée par un vecteur force appliqué en un point.


ure d

Les forces ne dépendent pas du référentiel.


périe

_________ Principe des interactions (3e loi de Newton) _________


  
F2 1   F1 2 Fi  j force exercée par le système i sur j
le Su

Pour deux points matériels M1 et M 2 , ces forces sont colinéaires à ( M1M 2 ) .


tiona
e Na
Écol

107
741
:167
______________ Forces intérieures à un système _______________

1
 

44.5
 F int  0 Somme des forces intérieures toujours nulle

.56.2
________________ Système isolé ou pseudo-isolé ________________
Système isolé (mécaniquement) : soumis à aucune force extérieure.

: 193
Système pseudo-isolé : soumis à des forces extérieures de somme nulle.

4713
_________ Quantité de mouvement d’un point matériel _________

  p ( M )R quantité de mouvement du point

3
p ( M )R  mv( M )R

:889
matériel M, de masse m, dans le référentiel R

3582
________ Barycentre d’un système de points matériels _________
 1 N  G barycentre (ou centre de masse ou
OG   mi OM i

1075
mtot i 1 centre d’inertie) du système (S) constitué de
N  N points M i de masses mi

es:21
 mi GM i  0 O point quelconque, m masse totale tot
i 1

hniqu
____________ Quantité de mouvement d’un système ____________

 N  p ( S )R quantité de mouvement (ou
p ( S )R   mi v( M i )R
rotec
i 1 résultante cinétique) du système (S) dans R
 
p ( S )R  mtot v(G )R Expression utilisant le barycentre G
s Mic

_____________ Principe d’inertie (1re loi de Newton) _____________


et de

Il existe des référentiels, appelés galiléens ou inertiels, par rapport auxquels


tout point matériel isolé a un mouvement rectiligne et uniforme.
nique

_______ Mouvement relatif de deux référentiels galiléens _______


Si R est un référentiel galiléen, un autre référentiel R' est également galiléen
Méca

si et seulement s’il est en translation rectiligne uniforme par rapport à R.


e

_____________________ Référentiels usuels _____________________


ure d

Référentiel terrestre (lié à la Terre) : peut être considéré comme galiléen


dans la majorité des expériences usuelles (à l’échelle du laboratoire).
périe

Référentiel géocentrique (centre de la Terre fixe, axes dirigés vers trois


étoiles lointaines) : pour étudier le mouvement de corps autour de la Terre.
Référentiel héliocentrique (centre du Soleil fixe, axes dirigés vers trois
le Su

étoiles lointaines) : pour étudier le mouvement des astres du système solaire.


tiona
e Na
Écol

108
741
:167
__ Principe fondamental de la dynamique (PFD, 2e loi de Newton) __

1


44.5
 d p ( M )R
 F  dt R référentiel galiléen, M point matériel de

masse m,  F somme des forces appliquées

.56.2
 
ou  F  m a ( M )R

: 193
______ Théorème du centre de masse pour un système _______
 Théorème du centre de masse (TCM) ou

4713
 d p ( S )R
 F ext  d t théorème de la résultante cinétique (TRC)

Physique-Chimie
  R réf. galiléen, (S) système de barycentre G

3

ou  F ext  mtot a (G )R

:889
F ext forces extérieures appliquées à (S)

3582
_________________ Interaction gravitationnelle__________________
A et B points matériels de masses mA et mB

1075
 mAmB  e A B vecteur unitaire orienté de A vers B
Fg A B  G e A B
AB 2 G  6,674 1011 m3  kg 1 s 2 constante de

es:21
gravitation universelle

____________________________ Poids ____________________________

hniqu

  g champ de pesanteur
mT m 
P mg  G
 e m T et RT masse et rayon de la Terre, z alti-

rotec
z
( RT  z ) 2
tude, G constante de gravitation universelle
s Mic
___________ Réaction d’un support (force de liaison) ___________

Rn réaction normale (orthogonale au sup-
  
et de


R Rn  Rt
 port, norme inconnue a priori), Rt réaction
tangentielle ou force de frottement solide
   
nique

Rt  0 , R  Rn Cas particulier du contact sans frottement


Méca

_________________ Force de frottement fluide __________________


 
Ff  h v( M ) Force linéaire pour une vitesse assez faible
 
e

Ff   h v( M ) v( M ) Force quadratique pour une vitesse élevée


ure d

_______ Tension d’un ressort (force de rappel élastique) _______


périe

k constante de raideur, ℓ longueur du ressort,


 
T  k (ℓ  ℓ 0 ) e r  p ℓ 0 longueur à vide, er  p vecteur unitaire
le Su

orienté du ressort vers le point considéré


tiona
e Na
Écol

109
741
:167
_________________ Tension d’un fil inextensible _________________

1

44.5
  T norme (inconnue a priori), efil  p vecteur
T  T efil  p
unitaire orienté du fil vers le point considéré

.56.2
Un fil idéal (sans masse) exerce des tensions opposées à ses deux extrémités.
Si le fil passe sur une poulie idéale (sans masse ni frottements), la tension

: 193
change de direction mais sa norme reste la même aux deux extrémités.

4713
_________ Interaction électrostatique (loi de Coulomb) _________
A et B points matériels de charges qA et qB
 1 q A qB  

3
Fél A B  e A B e A B vecteur unitaire orienté de A vers B

:889
4πε 0 AB 2
ε 0 8,854  1012 F  m 1 permittivité du vide

3582
_________ Force de pression et poussée d’Archimède __________


1075
  P pression d’un fluide, Fp force de pression
Fp  P S n sur une surface plane d’aire S

es:21
n vecteur unitaire normal à la surface

A poussée d’Archimède, résultante des

hniqu
  forces de pression sur un corps entièrement
A   mf dép g entouré de fluide au repos, mf dép masse du


rotec
fluide « déplacé », g champ de pesanteur
s Mic
______________ Oscillateur harmonique à ressort ______________
k k Équation du mouvement (d’après le PFD)
ɺɺ
x x xéq x(t) abscisse, xéq position d’équilibre
et de

m m m masse, k raideur du ressort


k u x  xéq écart à la position d’équilibre
uɺɺ  ω02 u 0 , ω0 
nique

m ω0 pulsation propre
Méca

________________ Oscillateur mécanique amorti ________________


d 2 x ω0 d x Équation différentielle d’un oscillateur méca-
  ω02 x 
ω02 xéq
dt2 Q dt nique amorti par frottement visqueux
e
ure d

k ω0 pulsation propre
ω0 
m m masse, k raideur du ressort
périe

mk Q facteur de qualité
Q  
h h coefficient de frottement (force F   hv )
le Su
tiona
e Na
Écol

110
741
:167
______ Oscillateur mécanique en régime sinusoïdal forcé ______

1
Dans différentes situations (déplacement sinusoïdal du point d’attache du

44.5
ressort, force supplémentaire sinusoïdale...), un oscillateur mécanique amorti
obéit à une équation différentielle avec un second membre sinusoïdal, pour la

.56.2
variable u x  xéq (élongation par rapport à l’équilibre).

: 193
La réponse en élongation est identique à la réponse en charge du
condensateur du circuit RLC série. La réponse en vitesse est identique à la
réponse en intensité du circuit RLC série.

4713

Physique-Chimie
3
:889
Énergie mécanique

3582
______________ Puissance d’une force quelconque ______________


1075
   F force appliquée au point M
P  F R F  v( M )R 
v( M )R vitesse de M dans R

es:21
_______________ Travail d’une force quelconque ________________

hniqu
   
δW  F R F  d OM Travail élémentaire de F dans R
 
 P  F R d t d OM déplacement infinitésimal
 R rotec
B  
W  F 
 F  d OM Travail total entre deux positions A et B
s Mic
A B
A
Travail moteur : W > 0. Travail résistant : W < 0.
et de

_________________ Cas particuliers de travaux _________________


  R 
P  F R  0 , W  F  A B  0 F force toujours orthogonale au mouvement
nique

 R   
W  F  A B F  AB F force constante (vectoriellement)
Méca

____ Travail d’une force conservative et énergie potentielle ____


   Ep ( P ) énergie potentielle dont dérive le
e

d Ep δW  F R  F  d OM 
ure d

champ de force conservative F ( P)


 R Travail total d’une force conservative entre
W F A B Ep ( A)  Ep ( B)
périe

deux points A et B
le Su
tiona
e Na
Écol

111
741
:167
______________ Énergie potentielle de pesanteur _______________

1
+ si (Oz) est un axe vertical ascendant

44.5
Epp  mg z  cte
– si (Oz) est un axe vertical descendant

.56.2
________________ Énergie potentielle élastique _________________
1 k constante de raideur

: 193
Epe  k (ℓ  ℓ 0 ) 2  cte
2 ℓ longueur du ressort, ℓ 0 longueur à vide

4713
____________ Énergie cinétique d’un point matériel _____________

3
1

:889
Ec ( M )R  mv ( M )R2 m masse de M, v( M )R norme de sa vitesse
2

3582
___________ Énergie mécanique d’un point matériel ____________
( M )R Ec( M )R  Ep( M )
Em Ep( M ) énergie potentielle totale

1075
___ Théorème de l’énergie cinétique pour un point matériel ____

es:21
d Ec ( M )R  Forme instantanée
  P  F R
dt R référentiel galiléen

hniqu

Δ Ec ( M )R  W  F R Forme intégrale (entre deux instants)

rotec
___Théorème de l’énergie mécanique pour un point matériel ___
d Em ( M )R  Forme instantanée
 
s Mic
  P Fnc 
dt R R réf. galiléen, Fnc forces non conservatives

Δ Em ( M )R  W Fnc  
et de

Forme intégrale (entre deux instants)


R
nique

___________ Point matériel en évolution conservative ___________


Intégrale première de l’énergie mécanique
Em ( M )R  cte (lorsqu’il n’y a aucun travail de force non
Méca

conservative)

____ Équilibre d’un point matériel en évolution conservative ____


e
ure d

Chaque position d’équilibre stable correspond à un minimum de l’énergie


potentielle totale. Chaque position d’équilibre instable correspond à un
périe

maximum de l’énergie potentielle totale.


le Su
tiona
e Na
Écol

112
741
:167
_____________ Point matériel à un degré de liberté _____________

1
Pour un point M dont seule la coordonnée x varie, la conservation de l’énergie

44.5
mécanique entraîne nécessairement : Ep ( x)  Em ( M )R cte .

.56.2
Si cette condition limite les valeurs possibles de x, le point matériel M est
dans un état lié. Si cette condition n’empêche pas x de tendre vers l’infini, M

: 193
est dans un état libre (ou état de diffusion).

4713
_ Point matériel au voisinage d’une position d’équilibre stable __
1

Physique-Chimie
Ep ( x ) k ( x  xéq ) 2  cte Ep ( x) énergie potentielle totale

3
2

:889
d 2 Ep xéq position d’équilibre stable
 avec k ( xéq )  0
d x2

3582
 d E   
F( x)  p ex  k ( x  xéq ) ex F ( x) force conservative totale

1075
dx
d2 u k Équation du mouvement avec u x  xéq :
 ω02 u 
0 , ω0 

es:21
dt2 m oscillateur harmonique, ω0 pulsation propre

hniqu
__________ Énergie cinétique d’un système de points ___________
1 Énergie cinétique du système (S) : somme de
Ec ( S )R   mi vi2R
2 celles de tous ses points

______ Théorème de l’énergie cinétique pour un système_______ rotec


s Mic

d Ec ( S )R  Cas général : système déformable


dt
 
  P Fext
R

Fext forces extérieures au système
et de


 
  P Fint
R

Fint forces intérieures au système
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

113
741
:167
Mouvement dans un champ électrique ou magnétique

1
44.5
______________________ Force de Lorentz ______________________

.56.2

    q charge électrique, E champ électrique
FL q  E  v  B   

: 193
v vitesse, B champ magnétique

4713
_________________ Ordres de grandeur usuels _________________
E ∼ 1 à 106 V  m 1 Ordre de grandeur des champs électriques

3
B ∼ 106 à 1 T Ordre de grandeur des champs magnétiques

:889
FL ≫ m g , FL ≫ Fg Pour une particule, forces gravitationnelles
négligeables devant la force de Lorentz

3582
_____________________ Aspect énergétique _____________________

1075
  Puissance toujours nulle pour le terme
P q v  B  0
magnétique de la force de Lorentz

es:21
Epe énergie potentielle électrique
Epe  qV
q charge électrique, V potentiel électrique

hniqu

W  qE  A B  qU AB U AB tension électrique entre A et B

rotec
__________ Création d’un champ électrique uniforme ___________
 U  Q  Condensateur plan
s Mic
 E – ez – ez 
e ε0S E champ uniforme entre les armatures
+Q Q charge d’une armature, U tension
z
et de

ε0 permittivité du vide, S aire des armatures,


 e écartement entre les armatures
E e U
–Q 
ez vecteur unitaire orthogonal aux armatures
nique

_____ Mouvement dans un champ électrique dans le vide ______


Méca

2qU q et m charge et masse de la particule


v
m v vitesse acquise sous une tension U (qU > 0)
e
ure d

_____Mouvement dans un champ magnétique dans le vide _____


ωc pulsation cyclotron
périe

qB
ωc  q et m charge et masse de la particule
m B norme du champ magnétique
le Su

v0 mv0 R rayon de la trajectoire circulaire pour une


R 
  
ωc q B vitesse initiale v0  B (mouvement uniforme)
tiona
e Na
Écol

114
741
:167
Moment cinétique

1
44.5
_Moment cinétique d’un point matériel par rapport à un point _

.56.2
   
LO ( M
)R OM  mv ( M )R v( M )R vitesse de M (de masse m) dans R

: 193

LO ( M )R 
Direction de LO ( M )R : axe de rotation

4713
M
instantané de M autour de O
O

Physique-Chimie
3
:889
_ Moment cinétique d’un point matériel par rapport à un axe __
 

3582
Δ ( M )R
L LO ( M )R  e Δ axe passant par O et orienté par le vecteur
   
 
OM  mv( M )R   e unitaire e

1075
LΔ ( M )R ne dépend pas du choix du point O sur l’axe Δ.

es:21
______________Moments cinétiques d’un système ______________
 
LO ( S )R   LO ( M i )R

hniqu
M i points du système S
LΔ ( S )R   LΔ ( M i )R

rotec
_________ Moment d’une force par rapport à un point _________
    
MO F  OM  F
s Mic
F force s’exerçant au point M

__________ Moment d’une force par rapport à un axe __________


et de

   
MΔ  F  MO  F   e Δ axe passant par O et orienté par le vecteur
   
nique

 OM  F   e unitaire e

MΔ  F  ne dépend pas du choix du point O sur l’axe Δ.
Méca

 
MΔ  F    d F Cas d’une force F orthogonale à Δ
d bras de levier (distance entre le support de
e

la force et l’axe Δ)
ure d

  
Δ F MΔ  F   0 si F tend à faire tourner M
dans le sens positif autour de l’axe (règle du
périe

d 
M tire-bouchon) ; MΔ  F   0 sinon.
le Su
tiona
e Na
Écol

115
741
:167
___ Théorèmes du moment cinétique pour un point matériel ___

1


44.5
d LO ( M )R   Théorème du moment cinétique vectoriel
  MO  F  O point fixe dans le référentiel R galiléen
dt

.56.2
d LΔ ( M )R  Théorème du moment cinétique scalaire
  MΔ  F 
dt Δ axe fixe dans le référentiel R galiléen

: 193
______ Théorèmes du moment cinétique pour un système ______

4713
 
d LO ( S )R  MO ext moments des actions extérieures au
  MO ext
dt système, par rapport au point O

3
:889
d LΔ ( S )R MΔext moments des actions extérieures au
  MΔext
dt système, par rapport à l’axe Δ

3582
1075
Mouvement à force centrale conservative

es:21
_________________ Force centrale conservative _________________
  r = OM avec O centre de force

hniqu
F  Fr (r ) er 
er vecteur unitaire de la base sphérique
  

rotec
F k OM   k r er Exemple : force de rappel élastique isotrope
s Mic
_________________ Force centrale newtonienne _________________
 K  K constante (force attractive pour K < 0,
F  2 er
répulsive pour K > 0)
et de

r 
Fg force gravitationnelle d’une masse ponc-
 M m  tuelle M (en O) sur une masse ponctuelle m
nique

Fg  G 2 er
r G  6,674 1011 m3  kg 1 s 2 constante de
gravitation universelle
Méca


 F force électrostatique d’une charge ponc-
1 Qq  él
Fél  er tuelle Q (en O) sur une charge ponctuelle q
4πε 0 r 2
e
ure d

ε 0 8,854  1012 F m1 permittivité du vide

_______________ Énergie potentielle newtonienne _______________


périe

K
Ep  Ep énergie potentielle avec origine à l’infini
le Su

r
tiona
e Na
Écol

116
741
:167
___ Définition du mouvement à force centrale conservative ____

1
Un point matériel M est en mouvement à force centrale conservative s’il est

44.5
 
soumis uniquement à une force de la forme F  Fr (r ) er en coordonnées

.56.2
sphériques (ou éventuellement à d’autres forces dont la somme est nulle).

: 193
_____________ Conservation du moment cinétique ______________

  LO ( M )R moment cinétique de M par rapport

4713
LO ( M )R  cte
au centre de force O, dans R galiléen


Physique-Chimie
Le mouvement a lieu dans le plan contenant O et orthogonal à LO ( M )R , qui

3
:889
    
est aussi le plan  O, OM 0 , v0  . Si LO ( M )R est nul, c’est-à-dire si OM 0 et v0

3582
sont colinéaires, le mouvement a lieu selon la droite (OM 0 ) .

1075
__________________ Constante et loi des aires __________________
   Intégrale première du moment cinétique
LO ( M )R m r 2θɺ ez cte r et θ coordonnées polaires dans le plan du

es:21
mouvement (Oxy)
2ɺ C constante des aires
C r
 θ cte

hniqu
 |C |
L’aire balayée par OM pendant une durée Δ t est SΔ t  Δt .
2

____________ Conservation de l’énergie mécanique _____________ rotec


s Mic
1
Em  m rɺ 2  Ep eff (r ) cte Intégrale première de l’énergie mécanique
2
et de

1 C2 Ep eff (r ) énergie potentielle effective


p eff ( r )
E m  Ep (r )
2 r2
Les valeurs accessibles de r sont celles qui vérifient Ep eff ( r )  Em . Selon les
nique

conditions initiales (donc selon la valeur de Em ), on distingue des états liés


(r borné) et des états de diffusion (r pouvant tendre vers l’infini).
Méca

______ Trajectoire pour une force newtonienne répulsive _______


e
ure d

Branche d’hyperbole de foyer O (branche la


M plus éloignée de O), correspondant à un état
O
périe

de diffusion, Em  0
Application : expérience de Rutherford
(particule α en M, noyau d’or en O)
le Su
tiona
e Na
Écol

117
741
:167
______ Trajectoire pour une force newtonienne attractive ______

1
44.5
O M Em  0 : ellipse de foyer O (état lié)
2 a longueur du grand axe

.56.2
b 2 b longueur du petit axe
(a = b = r pour un cercle de rayon r)

: 193
a

4713
O Em  0 : parabole de foyer O (état de
diffusion)

3
:889
M

3582
O Em  0 : branche d’hyperbole de foyer O, la

1075
plus proche de O (état de diffusion)

es:21
______________ Lois de Kepler pour les planètes _______________

hniqu
1. Les planètes décrivent des ellipses, dont le Soleil est l’un des foyers.
2. Le vecteur Soleil-planète balaie des aires égales pendant des intervalles de
temps égaux.
rotec
3. La période de révolution T et le demi-grand axe a de l’ellipse sont tels que
T2
s Mic
a la même valeur pour toutes les planètes.
a3
et de

_________ Cas du mouvement circulaire d’un satellite __________


v norme (constante) de la vitesse du satellite
GM
nique

v r rayon de la trajectoire, M masse de l’astre


r attracteur, G constante de gravitation
GMm Em énergie mécanique, Ec énergie cinétique
Méca

Em    Ec

2r du satellite de masse m
T 2 4π 2 Rapport ayant la même valeur pour tous les

e

r 3 GM satellites (analogue de la loi de Kepler)


ure d

13
 GM TT2  h altitude d’un satellite géostationnaire
h  
2 
 R 35800km T  1 j période de rotation de la Terre
périe

 4π  T
le Su
tiona
e Na
Écol

118
741
:167
_______ Énergie mécanique sur une trajectoire elliptique _______

1
a demi-grand axe de l’ellipse

44.5
GMm
Em   G constante de gravitation, M masse de
2a l’astre attracteur, m masse de l’objet

.56.2
: 193
Mouvement d’un solide

4713

Physique-Chimie
____________________ Définition d’un solide _____________________

3
:889
Un solide est un ensemble indéformable de points : la distance entre deux
points quelconques du solide est invariante au cours du temps.

3582
m
 dm
solide
m masse du solide (dans le cas fréquent d’une
répartition continue de masse)

1075
____________ Mouvement de translation d’un solide ____________
Un solide S est en translation par rapport  à un référentiel R si pour tout

es:21
couple de points A et B de S, le vecteur AB reste constant au cours du
mouvement. Tous les points de S ont le même vecteur vitesse, donc aussi le

hniqu
même vecteur accélération, à chaque instant.
Les trajectoires de tous les points de S sont superposables. Cas particuliers :
translation rectiligne si ce sont des segments de droites (parallèles entre
eux), translation circulaire si ce sont des cercles (de même rayon).
rotec
s Mic
___ Mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe fixe ____
Un solide S est en rotation autour d’un axe fixe Δ si tous les points de (S) ont
et de

une trajectoire circulaire centrée sur un point de Δ.


Tous les points de S ont la même vitesse angulaire ω  θɺ , à chaque instant.
Si des points de S appartiennent à l’axe Δ, alors ils sont immobiles.
nique


  v( M )R vitesse d’un point M de S
v( M )R  r ω eθ
r distance entre M et l’axe de rotation Δ
Méca

ωɺ  ɺɺ
θ ɺ accélération angulaire du solide
ω
e

__ Moment cinétique d’un solide en rotation autour d’un axe___


ure d

LΔ ( S )R  J Δ ω JΔ moment d’inertie du solide par rapport à


l’axe de rotation Δ, rΔ distance d’un point du
périe

avec J Δ 
 d m rΔ2
solide solide à l’axe Δ, ω vitesse angulaire
le Su
tiona
e Na
Écol

119
741
:167
____ Exemples de moments d’inertie de solides homogènes ____

1
44.5
Δ Δ′ Tige de masse m, de longueur L
par rapport à un axe orthogonal

.56.2
1 1
J Δ  mL2 , J Δ  mL2
3 12

: 193
Δ Cerceau de masse m, de rayon R
par rapport à son axe de révolution

4713
J Δ  mR 2
Δ Disque ou cylindre de masse m, de rayon R

3
:889
par rapport à son axe de révolution
1
J Δ  mR 2

3582
2
Δ Boule (pleine) de masse m, de rayon R

1075
par rapport à l’un de ses axes de révolution
2
J Δ  mR 2

es:21
5

________________ Énergie cinétique d’un solide _________________

hniqu
1 Cas d’un solide en translation
Ec ( S )R  mtot vR2 
2 mtot masse totale, vR vitesse du solide

rotec
1 Cas d’un solide en rotation autour de l’axe Δ
Ec ( S )R  J Δ ω2
2 ω vitesse angulaire, J Δ moment d’inertie
s Mic

__________ Moment d’un couple par rapport à un axe __________


et de

Couple : ensemble de forces de résultante nulle, de moment total non nul.


 
Mcouple   d F Moment du couple constitué de F et  F ,
nique

A appliquées en deux points différents, par


 rapport à tout axe orthogonal à leur plan
F  d distance entre les supports des deux forces
F
Méca

M couple  0 si le couple tend à faire tourner le


d système dans le sens positif autour de l’axe
B
(règle du tire-bouchon) ; M couple  0 sinon.
e
ure d

______________________ Couple de torsion ______________________


périe

Un fil tordu d’un angle α exerce un couple de rappel, dit couple de torsion.
Mtorsion  C α Moment du couple de torsion
le Su

C constante de torsion, α angle de torsion


tiona
e Na
Écol

120
741
:167
________________________ Liaison pivot _________________________

1
44.5
Un seul degré de liberté de rotation autour de

.56.2
Δ l’axe fixe Δ

: 193
Liaison parfaite : aucun moment selon l’axe Δ. Sinon : couple de frottement

4713
solide (moment Mf par rapport à Δ de signe opposé au sens de rotation).

Physique-Chimie
__ Théorème du moment cinétique pour un solide en rotation __

3
:889
ω vitesse angulaire, J Δ moment d’inertie par

JΔ   MΔext rapport à l’axe de rotation Δ, MΔext moments

3582
dt
des actions extérieures (forces et couples)

1075
_______ Théorème de l’énergie cinétique pour un solide ________
Forme instantanée
d Ec ( S )R

es:21
  PR ,ext PR ,ext puissances des actions extérieures
dt
(forces et couples)

hniqu
Forme intégrale
Δ Ec ( S )R  WR ,ext
WR ,ext travaux des actions extérieures
Les forces intérieures à un solide ont une puissance totale nulle.

_________ Approche énergétique du solide en rotation _________ rotec


s Mic

PR puissance d’une force ou d’un couple de



PR MΔ  ω
moment MΔ
et de

θf WR travail d’une force ou d’un couple de


WR   MΔ dθ
θi moment MΔ
nique

Dans le cas de la rotation, le théorème de l’énergie cinétique sous forme


instantanée donne la même équation que le théorème du moment cinétique.
Méca

1
J Δ  ωf2  ωi2  
WRiextf TÉC sous forme intégrale
2
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

121
741
:167
_______________________ Pendule pesant _______________________

1
Équation du mouvement

44.5
ɺɺ mg a θ angle avec la verticale descendante
θ sin θ 0

.56.2
JΔ m masse, J Δ moment d’inertie
a distance entre le barycentre et l’axe Δ
1 ɺ2

: 193
Intégrale première du mouvement
Em  J Δθ  mga cosθ  cte
2 (conservation de l’énergie mécanique)

4713
ɺɺ
θ  ω02 θ  0 avec Cas des petites oscillations ( θ ≪ 1 ) :
mg a oscillateur harmonique de pulsation propre

3
ω0  ω

:889
Δ J 0

3582
1075
es:21
hniqu
rotec
Rien ne naît ni ne périt mais des choses déjà
s Mic

existantes se combinent puis se séparent de nouveau.


et de

Anaxagore
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

122
741
:167
1
44.5
Thermodynamique
Thermodynamique

.56.2
: 193
Description et modélisation des systèmes

4713

Physique-Chimie
3
____________________ Libre parcours moyen ____________________

:889
Libre parcours moyen ℓ p : distance moyenne parcourue par les molécules

3582
d’un fluide entre deux chocs successifs.
ℓ p ∼ 1010 m Ordre de grandeur usuel dans un liquide

1075
ℓ p ∼ 107 m Ordre de grandeur usuel dans un gaz

es:21
_____________________ Différentes échelles _____________________
Échelle microscopique : dimensions de l’ordre de ℓ p (seulement quelques

hniqu
molécules dans un volume de l’ordre de ℓ3p ).
Échelle macroscopique : dimensions perceptibles ( L ∼ 103 à 1 m , nombre
de molécules de l’ordre de 1023).
Échelle mésoscopique : intermédiaire ℓ p ≪ ℓ ≪ L (un volume de l’ordre de rotec
s Mic
ℓ3 contient un grand nombre de molécules mais reste infinitésimal).

________________ Systèmes thermodynamiques ________________


et de

Système : corps ou ensemble de corps séparés du milieu extérieur par une


frontière (fictive ou matérielle).
nique

Univers : réunion du système et de son milieu extérieur.


Système thermodynamique : constitué d’un trop grand nombre de particules
pour qu’on puisse les décrire individuellement.
Méca

Système ouvert : échange matière et énergie avec le milieu extérieur.


Système fermé : échange de l’énergie mais pas de matière.
Système isolé : n’échange ni matière ni énergie.
e
ure d

________________ Grandeurs et équation d’état ________________


Grandeurs d’état : grandeurs macroscopiques pour décrire un système
périe

thermodynamique. Fluide thermoélastique (soumis aux seules forces de


pression) : décrit par pression, volume, température, quantité de matière.
le Su

Variables d’état : grandeurs d’état indépendantes, en nombre suffisant pour


connaître l’état macroscopique d’un système. Fonctions d’état : autres
tiona

grandeurs exprimées en fonction des variables d’état.


Équation d’état : relation entre les grandeurs d’état, caractéristique d’un type
donné de corps.
e Na
Écol

123
741
:167
_____________ Grandeurs extensives et intensives______________

1
Grandeur extensive : relative au système entier, additive lors de la réunion de

44.5
deux systèmes.
Grandeur intensive : définie localement en chaque point du système et

.56.2
indépendante de l’étendue du système.
Le rapport de deux grandeurs extensives est une grandeur intensive.

: 193
Système homogène : les grandeurs intensives ont même valeur en tout point.

4713
_________________ Équilibre thermodynamique _________________
Un système thermodynamique est dit en équilibre thermodynamique

3
lorsque ses variables d’état sont définies et constantes au cours du temps et

:889
que tout échange de matière ou d’énergie avec le milieu extérieur a cessé.

3582
_____________ Description microscopique d’un gaz _____________
− La densité volumique des particules n*  N V (avec N nombre de

1075
particules contenues dans le volume V) est homogène.
− La distribution des vitesses est homogène et isotrope (et la répartition de

es:21
la norme des vitesses suit une statistique de Maxwell–Bolzmann).

hniqu
__________ Modèle microscopique du gaz parfait (GP) __________
− Les particules n’ont pas de volume propre.
− Les particules n’ont pas d’interaction à distance entre elles.

________________ Vitesse quadratique moyenne ________________ rotec


s Mic
m masse d’une molécule, M masse molaire
3kBT 3RT
u  v 2    T température, kB constante de Boltzmann
m M
et de

R constante des gaz parfaits

_____________________ Pression cinétique ______________________


nique

1 n* densité volumique des particules


P  n * mu 2 m masse des particules
3 u vitesse quadratique moyenne
Méca

________________ Équation d’état du gaz parfait ________________


e

PV = n RT P pression, V volume, Vm volume molaire


ure d

R constante des gaz parfaits, n quantité de


PVm = RT matière, T température
périe

__________________________ Gaz réels __________________________


le Su

PV 
P  0 ou n V  0
 nRT Gaz parfait : comportement limite du gaz réel
tiona
e Na
Écol

124
741
:167
__________ Phase condensée idéale (liquide ou solide) __________

1
44.5
V  cte V volume constant
La phase condensée idéale est incompressible (V ne diminue pas avec la

.56.2
pression) et indilatable (V n’augmente pas avec la température).

____________________ Transitions de phase ____________________

: 193
Phase : partie d’un système thermodynamique dans laquelle les paramètres
intensifs sont des fonctions continues de l’espace.

4713
Types de phases principaux : solide, liquide, gaz (ou vapeur).

Physique-Chimie
Transition de phase (ou changement de phase, parfois changement d’état) :

3
passage d’une phase à une autre.

:889
gaz

3582
sublimation vaporisation

1075
condensation liquéfaction

fusion

es:21
solide liquide
solidification

hniqu
_________________ Diagramme d’équilibre (P,T) _________________

rotec
P
Cas général
(1) courbe de vaporisation C
(2)
s Mic
(équilibre liquide–gaz) liquide
(2) courbe de fusion
(équilibre liquide–solide) solide
et de

(1)
(3) courbe de sublimation
(équilibre solide–gaz) (3) T gaz (ou
nique

T point triple vapeur)


C point critique
T
Méca

P
C
(2)
e

Cas de certains corps purs liquide


ure d

(notamment l’eau) :
solide
pente négative de la courbe (1)
périe

de fusion
(3) T gaz (ou
vapeur)
le Su

T
tiona
e Na
Écol

125
741
:167
________ Diagramme (P,v) de l’équilibre liquide–vapeur _________

1
44.5
P
courbe de
saturation

.56.2
C
isothermes
d’Andrews

: 193
liquide vapeur

4713
+ vapeur
liquide T > Tc

3
Psat (T ) V Tc

:889
L M
T < Tc

3582
vℓ v vv v

1075
La courbe de saturation comporte deux parties : courbe d’ébullition (à
gauche du point critique C), ensemble des points L où le liquide est saturant

es:21
(limite d’apparition de la vapeur) ; courbe de rosée (à droite de C), ensemble
des points V où la vapeur est saturante (limite d’apparition du liquide).

hniqu
________________ Pression de vapeur saturante ________________
À une température T, trois cas d’équilibre selon la pression P :

rotec
– P  Psat (T ) , vapeur seule (équilibre monophasé) ;
– P  Psat (T ) , vapeur et liquide (équilibre diphasé) ;
s Mic

– P  Psat (T ) , liquide seul (équilibre monophasé).


Dans chaque cas, il y a une inconnue à déterminer (la pression dans les cas 1
et de

et 3, la composition dans le cas 2).

________________ Titres en vapeur et en liquide ________________


nique

xv titre (massique ou molaire) en vapeur


mv nv mv , mtotale masses de la phase vapeur et de
Méca

xv 
mtotale ntotale l’ensemble (vapeur et liquide)
nv , ntotale quantités de matière
e
ure d

mℓ
xℓ   1  xv xℓ titre en liquide
mtotale
périe

v  vℓ LM vℓ et vv volumes massiques des phases


xv  liquide et vapeur, v volume massique moyen
vv  vℓ LV
le Su

du système total
tiona
e Na
Écol

126
741
:167
Premier principe de la thermodynamique

1
44.5
_______________ Transformations d’un système ________________

.56.2
Transformation quasi-statique : suffisamment lente pour que le système
passe par une suite continue d’états d’équilibre thermodynamique infiniment

: 193
voisins ; toutes les grandeurs d’état sont définies à chaque instant.
Transformation réversible : transformation idéale telle qu’une modification

4713
progressive des contraintes extérieures permet d’inverser le sens de son
déroulement, en repassant par les mêmes états d’équilibre intermédiaires.

Physique-Chimie
3
Pour cela, elle doit être quasi-statique et ne comporter aucune des causes

:889
d’irréversibilité suivantes : inhomogénéités (température, densité, pression...)
provoquant des transferts spontanés, phénomènes dissipatifs (frottements,

3582
effet Joule...), hystérésis, réactions chimiques ou nucléaires.
Transformation monotherme : la température extérieure Text reste constante.

1075
Transformation isotherme : transformation quasi statique au cours de laquelle
la température du système reste constante, soit T  cte ou d T  0 .

es:21
Transformation monobare : la pression extérieure Pext reste constante.
Transformation isobare : transformation quasi statique au cours de laquelle la

hniqu
pression du système reste constante, soit P  cte ou d P  0 .
Transformation isochore : transformation au cours de laquelle le volume du
système reste constant, soit V  cte ou dV  0 .

rotec
Transformation cyclique : l’état initial et l’état final sont confondus, d’où
X  0 pour toute grandeur X.
s Mic
et de

______________________ Premier principe_______________________


Pour tout système fermé, il existe une fonction d’état extensive E appelée
énergie (totale), qui ne peut être qu’échangée (pas de création ni de dispari-
nique

tion), soit sous forme de travail W, soit sous forme de transfert thermique Q.
Δ E W  Q Δ E variation de E entre états initial et final
Méca

dE δW  δQ d E variation infinitésimale de E


Travail ou transfert thermique positif : énergie reçue par le système. Transfert
négatif : énergie fournie par le système à l’extérieur.
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

127
741
:167
____________________ Énergie d’un système ____________________

1
U énergie interne, Ec énergie cinétique mac-

44.5
E U  Ec ( Eém )
roscopique, Eém énergie électromagnétique

.56.2
On peut inclure aussi dans E l’énergie potentielle Ep (macroscopique), mais
alors W ne contient pas les travaux des forces conservatives.

: 193
L’énergie interne U s’interprète au niveau microscopique : somme de l’éner-
gie cinétique d’agitation thermique (liée à la température) et des énergies

4713
potentielles d’interactions des particules (liées à l’état physique et chimique).

____________________ Transfert thermique _____________________

3
:889
Transfert thermique Q (ou chaleur) : énergie échangée par l’interaction
désordonnée des particules, au niveau microscopique.

3582
Paroi diathermane (ou diatherme) : permet les transferts thermiques.
Paroi athermane (ou calorifugée) : empêche les transferts thermiques.
Transformation adiabatique : sans transfert thermique avec l’extérieur. Deux

1075
cas : système entouré de parois athermanes ; transformation trop rapide pour
que les transferts thermiques puissent avoir lieu.

es:21
Thermostat (ou source de chaleur) : système fermé n’échangeant pas de
travail, mais pouvant échanger un transfert thermique sans que sa température
varie ; en pratique, système de taille beaucoup plus grande que ceux avec

hniqu
lesquels il est mis en contact.

rotec
________________Travail des forces de pression ________________
δW   Pext d V δW travail infinitésimal, W travail total
s Mic
Vf dV volume infinitésimal balayé par la
W 
 Pext d V frontière du système sous la pression
extérieure Pext
et de

Vi

δWrév   P d V
Vf


Travail lors d’une transformation réversible
nique

Wrév   P dV
Vi
Méca

___________________ Définition de l’enthalpie ___________________


H enthalpie, U énergie interne
H U  PV
P pression, V volume du système
e
ure d

______ Utilisation de l’enthalpie dans le premier principe _______


périe

Premier principe pour une transformation


Δ H Q  W  isobare, ou monobare avec P i P
f Pext
le Su

W  travail autre que celui de pression


tiona
e Na
Écol

128
741
:167
_______________ Énergie interne d’un gaz parfait _______________

1
44.5
U GP  U GP (T ) U fonction seulement de T (1re loi de Joule)
ΔU GP  CV ΔT

.56.2
CV capacité thermique à volume constant
dU GP  CV d T

: 193
3 Cas du gaz parfait monoatomique, à toute
CVGPM  nR
2 température, R constante des gaz parfaits

4713
5 Cas du GP diatomique, dans le domaine des
CVGPD  nR
températures ordinaires

Physique-Chimie
2

3
:889
__________________ Enthalpie d’un gaz parfait __________________

3582
H GP  H GP (T ) H fonction seulement de T (2e loi de Joule)
ΔH GP  CP ΔT

1075
CP capacité thermique à pression constante
d H GP  CP d T

es:21
________ Capacités thermiques massiques et molaires_________
CV C CV , m , CP, m capacités thermiques molaires
CV , m  , CP, m  P

hniqu
n n n quantité de matière du système
CV CV , m
c 
rotec
V
m M cV , cP capacités thermiques massiques
CP CP, m m masse du système, M masse molaire
c 
s Mic
P
m M
et de

___________ Coefficient adiabatique (ou de Laplace) ____________


C P C P, m cP γ rapport des capacités thermiques à pression
γ  
CV CV , m cV constante et à volume constant
nique
Méca

___________ Capacités thermiques des gaz parfaits ____________


CP  CV 
nR Relation de Mayer
e

nR γ nR n quantité de matière du système


ure d

CV  , CP 
γ 1 γ 1 R constante des gaz parfaits
5 Cas du gaz parfait monoatomique, à toute
périe

CPGPM  nR , γ  1,66
2 température
7 Cas du GP diatomique, dans le domaine des
le Su

CPGPD  nR , γ  1,4
2 températures ordinaires
tiona
e Na
Écol

129
741
:167
________________ Énergie interne d’un gaz réel _________________

1
U fonction de la température T et aussi du

44.5
U GR  U GR (T ,V )
volume V

.56.2
______________Cas d’une phase condensée idéale ______________
U PCI  U PCI (T )

: 193
U et H fonctions uniquement de la
H PCI  H PCI (T ) température T

4713
PV ≪ U , H PCI  U PCI
CP  CV (notée C ) Approximation dans les conditions usuelles

3
C capacité thermique

:889
ΔH  ΔU  C ΔT
PCI PCI

dH PC  dU PC  C dT

3582
 4,18 kJ K 1 kg 1
ceau ceau capacité thermique massique de l’eau

1075
______ Enthalpie de changement de phase d’un corps pur ______
Δ1 2 h (T ) enthalpie (massique) de change-

es:21
Δ1 2
h (T ) h 2(T )  h 1(T ) ment de phase (anciennement chaleur
latente) : corps pur passant de la phase 1 à la
phase 2 à la température T

hniqu
_________ Variation d’enthalpie d’un corps pur diphasé _________

rotec
Δ H (T ) variation d’enthalpie lors d’une
Δ H
(T ) Δ m2  Δ1 2 h (T ) transformation isotherme à T (donc isobare)
s Mic
où la masse de la phase 2 augmente de Δm2
xv titre en vapeur d’un mélange liquide–
et de

h  hℓ h  hℓ vapeur, hℓ et hv enthalpies massiques des


xv 
hv  hℓ Δ vap h phases liquide et vapeur, h enthalpie
massique moyenne du système total
nique
Méca

Deuxième principe de la thermodynamique


e
ure d

_____________________ Deuxième principe ______________________


Pour tout système fermé, il existe une fonction d’état extensive, l’entropie S,
dont la variation comporte un terme d’échange Se et un terme de création Sc .
périe

ΔS Se  Sc ΔS variation de S entre états initial et final


le Su

d
S δ Se  δ Sc d S variation infinitésimale de S
tiona
e Na
Écol

130
741
:167
_____________________ Entropie échangée ______________________

1
44.5
Qi Qi transfert thermique reçu par le système au
Se  
i Tth,i contact d’un thermostat de température Tth,i

.56.2
_______________________ Entropie créée________________________

: 193
Sc  0 Cas d’une transformation irréversible
Sc  0

4713
Cas (idéal) d’une transformation réversible

Physique-Chimie
___________ Cas d’un système thermiquement isolé ____________

3
:889
Δ S Sc  0 Variation d’entropie toujours positive
L’entropie d’un système thermiquement isolé ne peut que croître, jusqu’à la

3582
valeur maximale accessible correspondant à l’équilibre.

1075
____________________ Cas d’un gaz parfait _____________________
nR
S ln T  nR ln V  cte

es:21
γ 1
γ nR S entropie, n quantité de matière
 ln T  nR ln P  cte P pression, T température, V volume

hniqu
γ 1
R constante des gaz parfaits
nR γ nR
 ln P  ln V  cte

rotec
γ 1 γ 1
PV γ  cte Loi de Laplace pour une transformation
s Mic
TV γ 1  cte isentropique, notamment adiabatique
T γ P1 γ  cte réversible (le coefficient γ étant constant)
et de

______________Cas d’une phase condensée idéale ______________


S entropie, T température
nique

 S C ln(T )  cte
C capacité thermique
Méca

______ Entropie de changement de phase d’un corps pur ______


Δ1 2
s (T ) s2 (T )  s1 (T ) Δ1 2 s (T ) entropie (massique) de change-
e

Δ h (T ) ment de phase à la température T


 1 2
ure d

T Δ1 2 h (T ) enthalpie de changement de phase


périe
le Su
tiona
e Na
Écol

131
741
:167
_________ Variation d’entropie d’un corps pur diphasé _________

1
Δ S (T ) variation d’entropie lors d’une

44.5
Δ1 2 h (T )
Δ S
(T ) Δ m2  transformation isotherme à T (donc isobare)
T

.56.2
où la masse de la phase 2 augmente de Δm2
xv titre en vapeur d’un mélange liquide–

: 193
s  sℓ s  sℓ vapeur, sℓ et sv entropies massiques des
xv  T
sv  sℓ Δ vap h phases liquide et vapeur, s entropie massique

4713
moyenne du système total

___________ Interprétation statistique de l’entropie ____________

3
:889
S entropie, kB constante de Boltzmann
Ω nombre de microétats possibles pour le
S  kB ln Ω

3582
macroétat considéré (caractérisant le manque
d’information ou le désordre microscopique)

1075
Machines thermiques

es:21
hniqu
___________ Modélisation d’une machine thermique ____________
Dans une machine thermique, un fluide (agent thermique) subit des cycles
de transformations et échange travail (avec des pièces mécaniques mobiles) et
rotec
transfert thermique (avec des sources de chaleur). Cycle moteur : le fluide
fournit globalement du travail à l’extérieur (travail total W < 0).
s Mic
Cycle récepteur : le fluide reçoit globalement du travail (W > 0).
Cycle monotherme : avec une seule source de chaleur ; il est nécessairement
récepteur. Cycle ditherme : avec deux sources de chaleur.
et de

_____ Application des deux principes au fluide sur un cycle _____


nique

W   Qi  0 W travail total, Qi transfert thermique


échangé avec chaque source de chaleur à Ti
Qi
Méca

T 0 Inégalité de Clausius
i
e

___________________ Cas d’un cycle ditherme ___________________


ure d

W  Qc  Qf 0
Qc et Qf transferts thermiques échangés avec
Qc Qf
périe

 0 les sources chaude (à Tc ) et froide (à Tf )


Tc Tf
le Su
tiona
e Na
Écol

132
741
:167
_________________ Coefficient de performance _________________

1
C’est le rapport du transfert d’énergie que l’on cherche à obtenir sur celui ou

44.5
ceux que l’on dépense pour cela. On l’appelle efficacité s’il peut prendre des
valeurs supérieures à 1, et rendement s’il est par nature compris entre 0 et 1.

.56.2
______________________ Moteur ditherme ______________________

: 193
W r rendement, W travail total sur le cycle, Qc
r
Qc

4713
chaleur échangée avec la source chaude
Théorème de Carnot

Physique-Chimie
T rC rendement d’un cycle de Carnot moteur

3
1 f
r  rC 

:889
Tc (réversible, deux isothermes aux tempéra-
tures des deux sources, et deux adiabatiques)

3582
_____________________Machine frigorifique _____________________
Qf

1075
e efficacité (frigorifique), W travail total, Qf
e
W chaleur échangée avec la source froide
T

es:21
e  eC  f eC efficacité (frigorifique) d’un cycle de
Tc  Tf Carnot récepteur

hniqu
______________________ Pompe à chaleur ______________________
Qc e efficacité (thermique), W travail total, Qc
e
rotec
W chaleur échangée avec la source chaude
T eC efficacité (thermique) d’un cycle de
e  eC  c
s Mic
Tc  Tf Carnot récepteur
et de

________________________ Cogénération ________________________


La cogénération est la fourniture par une même installation de travail
mécanique (le plus souvent transformé en travail électrique) et de transfert
nique

thermique. Elle permet notamment d’augmenter la performance globale des


équipements de production.
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

133
741
:167
1
44.5
Électromagnétisme
Électromagnétisme

.56.2
: 193
Champ magnétique

4713
3
_______________ Sources du champ magnétique _______________

:889

Un champ magnétique B ( M ) peut être créé par un courant électrique
(macroscopique) ou par un aimant permanent (dont le modèle microscopique

3582
fait apparaître des courants au niveau des atomes).

1075
________ Lien entre le champ magnétique et le courant ________
B norme du champ proportionnelle à

es:21
B  Ki l’intensité i du courant qui le crée
K constante dépendant de la géométrie

hniqu

B Sens du champ et du courant liés par la règle

B du tire-bouchon de Maxwell

rotec
i
i s Mic
___________ Ordres de grandeur des champs usuels ___________
B ~ 1 μT Champ magnétique créé par une spire simple
B ~ 50 μT Champ magnétique terrestre
et de

B ~ 10 mT Champ créé par un aimant permanent usuel


B ~ 10 mT Champ créé par une bobine utilisée en TP
nique

B ~ 10 T Champ magnétique utilisé en imagerie IRM


B ~ 50 T Champ des électroaimants les plus puissants
(bobinages supraconducteurs)
Méca

________________ Lignes de champ magnétique ________________


Ligne de champ magnétique : courbe tangente au champ magnétique en tout
e
ure d

point, et orientée dans le sens du champ. Carte de champ : représente l’allure


de quelques lignes de champ créées par un dispositif donné.
Les lignes de champ sortent du pôle nord (N) de l’aimant ou de la face nord
périe

du circuit, et entrent dans le pôle ou la face sud (S).


le Su

Face nord Face sud


d’un circuit i i d’un circuit
tiona

Les lignes de champ tournent autour des courants électriques, et inversement.


Là où elles sont plus resserrées, le champ est plus intense.
e Na

Des lignes de champ parallèles correspondent à un champ uniforme.


Écol

134
741
:167
______________________ Plan de symétrie ______________________

1
Π est un plan de symétrie d’une distribution de courant si tous les couples de

44.5
points symétriques par rapport à Π sont traversés par les mêmes courants.
Ce plan est alors un plan d’antisymétrie pour le champ magnétostatique :

.56.2

pour M et M' symétriques, B( M ) est l’opposé du symétrique de B( M ) .
En
 particulier, si M appartient à un plan de symétrie du courant, le champ

: 193
B( M ) est orthogonal à ce plan.

4713
_____________________ Plan d’antisymétrie _____________________

Physique-Chimie
3
Π* est un plan d’antisymétrie d’une distribution de courant si tous les couples

:889
de points symétriques par rapport à Π* ont des courants opposés.
Ce plan est alors un plan
 de symétrie pour le champ magnétostatique : pour

3582
M et M' symétriques, B( M ) est le symétrique de B( M ) .
En
 particulier, si M appartient à un plan d’antisymétrie du courant, le champ

1075
B( M ) est parallèle à ce plan.

es:21
_________________________ Invariances _________________________
Si la distribution de courant est invariante par translation selon un axe, le

hniqu
champ l’est aussi : il ne dépend donc pas de la coordonnée le long de cet axe.
Si la distribution de courant est invariante par rotation autour d’un axe, le
champ l’est aussi : ses composantes dans une base adaptée (locale) ne
rotec
dépendent donc pas de l’angle qui définit la rotation autour de cet axe. s Mic
__________ Allure du champ créé par un aimant droit __________
et de

N S
nique
Méca

___ Champ créé par une spire circulaire ou une bobine plate ___
e
ure d
périe

i
le Su
tiona
e Na
Écol

135
741
:167
________ Champ créé par une bobine longue (solénoïde) ________

1
44.5
.56.2
: 193
4713
B norme du champ uniforme à l’intérieur

3
:889
(modèle du solénoïde infini), i intensité
B  μ 0 ni
μ 0 1,257  10 6 H  m 1 perméabilité du vide

3582
n nombre de spires par unité de longueur

1075
____________________ Bobines de Helmholtz ____________________
i i R

es:21
Deux bobines plates séparées d’une distance
O
R égale à leur rayon
 : champ uniforme, selon
z l’axe des spires ez , au voisinage du milieu O

hniqu
R

rotec
_____ Moment magnétique d’une boucle de courant plane _____
 
m  iSn
s Mic
i intensité du courant
S  S aire délimitée par la boucle de courant

n
et de

n vecteur unitaire normal à son plan, orienté


 selon la règle du tire-bouchon
m
nique

______________ Moment magnétique d’un aimant ______________


Dans un aimant on définit des moments magnétiques pour les courants micro-
Méca

scopiques (atomiques) ; leur somme est le moment magnétique de l’aimant.


m ∼ 102 à 10 A  m 2 Moment magnétique d’un aimant usuel
e
ure d

______________________ Force de Laplace ______________________



   d F Lap force de Laplace subie par un élément
d F Lap
 idℓ  B 
périe

   de longueur d ℓ d’un circuit parcouru par 


F
 Lap

idℓ  B une
 intensité i, dans un champ magnétique B
le Su

F Lap force de Laplace totale sur le circuit


tiona
e Na
Écol

136
741
:167
__________ Force de Laplace sur une barre rectiligne __________


1
  ℓ longueur de la barre selon ez , rails de

44.5
F Lap  i ℓ B ey   
Laplace parallèles à ey , champ B  B ex

.56.2
_______________ Moment des forces de Laplace _______________


: 193
   M moment du couple de forces de Laplace
M m  B sur un circuit
 ou aimant de moment


4713
magnétique m , placé dans un champ B
 

Physique-Chimie
Orientation m m Orientation

3
d’équilibre d’équilibre

:889
 
stable B B instable

3582
________________Principe du moteur synchrone ________________
Dans un moteur synchrone, le stator crée un champ magnétique tournant. Le

1075
rotor est un aimant (ou une bobine alimentée en courant continu) qui tourne à
la même fréquence que le champ magnétique, sous l’effet du couple de forces

es:21
de Laplace qui tend à aligner son moment magnétique avec le champ.

hniqu
Induction électromagnétique

_________________ Flux du champ magnétique__________________ rotec



s Mic

  Φ flux du champ magnétique B à travers une


 Φ
B n d s surface
 Σ, d s élément de surface
et de

Σ
n vecteur unitaire normal à la surface
  Cas d’une surface plane d’aire S dans un
Φ B  n S
champ uniforme
nique

__________Phénomène d’induction électromagnétique __________


Méca

Induction électromagnétique : apparition d’un courant électrique, 


appelé
courant induit , dans un circuit placé dans un champ magnétique B , lorsque

le flux de B à travers la surface du circuit varie. Deux causes possibles :
e
ure d

– champ magnétique variable au cours du temps ;


– circuit non fixe (se déplace, tourne autour d’un axe, se déforme).
Cas de Neumann : circuit fixe dans un champ magnétique variable.
périe

Cas de Lorentz : circuit mobile dans un champ magnétique stationnaire.


Cas général : variation du champ et mouvement du circuit. Un même
le Su

phénomène peut être interprété différemment selon le référentiel utilisé.


tiona
e Na
Écol

137
741
:167
_________________ Loi de modération de Lenz __________________

1
Le sens du courant induit est tel qu’il tend à s’opposer à la cause initiale :

44.5
– dans le cas d’un champ magnétique variable, le champ créé par le courant
induit lui-même s’oppose à la variation du champ initial ;

.56.2
– dans le cas d’un circuit mobile, les forces de Laplace dues au courant
induit s’opposent au mouvement initial du circuit.

: 193
_______________________ Loi de Faraday________________________

4713
dΦ eind force électromotrice (FÉM) induite (ou
eind  
dt d’induction) dans un circuit

3


:889
 Φ flux du champ B à travers la surface
n
délimitée par le circuit, orientée en fonction

3582
du sens positif choisi sur le circuit (pour
orienter la FÉM induite et le courant)

1075
_______________________ Auto-induction ________________________
Lorsque le courant dans une bobine est variable, le flux du champ magnétique

es:21
créé par la bobine elle-même, dit flux propre, est variable, ce qui induit dans
la bobine une FÉM d’auto-induction s’opposant à la variation de courant.

hniqu
Φ  Li Φ flux propre, i intensité dans la bobine
L inductance propre de la bobine (positive)
di eind FÉM d’auto-induction, orientée dans le

rotec
eind   L
dt même sens que l’intensité i
Cas d’un solénoïde de longueur ℓ , de section
s Mic
2
N
 L μ 0 S μ 0 n2 ℓ S S, ayant N spires, μ0 perméabilité du vide
ℓ n nombre de spires par unité de longueur
et de

Ordre de grandeur de l’inductance d’une


L ∼ 10 à 10 H
3 1
bobine usuelle (sans noyau de fer)
nique

___________________ Bobines en interaction ____________________


Φ mn flux du champ créé par le courant im
Φ12  M i1
Méca

(dans la bobine m) à travers la bobine n


et Φ 21  M i2 M inductance mutuelle (signe dépendant de
l’orientation relative des deux circuits)
e

Inégalité de couplage (égalité dans le cas de


ure d

M 2  L1 L2 l’influence totale ou couplage parfait)


Ln inductance propre de la bobine n
périe

Cas de deux solénoïdes de longueur ℓ en


N1 N 2
M  μ0 S influence totale, orientés dans le même sens
le Su

ℓ N m nombre de spires du solénoïde m


tiona
e Na
Écol

138
741
:167
_____Circuits électriques couplés par inductance mutuelle _____

1
Schéma électrique équivalent

44.5
i1 M i2 i1 i2

.56.2
e1ind e2ind

: 193
L1 L2

4713
dΦ1 d i1 di e1ind et e2ind FÉM d’induction dans les deux
 L1  M 2

Physique-Chimie
e1ind 
 
dt dt dt

3
circuits, orientées comme les intensités des

:889
dΦ 2 d i2 di courants i1 et i2 , et dues à la fois aux flux
e2ind 
  L2  M 1

dt dt dt propres et aux flux mutuels

3582
____________ Appareils avec induction de Neumann ____________

1075
Application principale : transformateur (bobines primaire et secondaire).
Appareils avec bobines émettrice et réceptrice : boucle auditive (émettrice

es:21
dans les murs d’une pièce, réceptrice dans une prothèse), détecteur de métaux,
appareil de contrôle de pièces métalliques.
Appareil avec bobine émettrice et masse métallique : chauffage par induction.

hniqu
______ FÉM induite d’un circuit mobile dans un champ fixe ______

rotec
Cas des rails de Laplace
eind   v B ℓ
v, ℓ vitesse et longueur de la barre
Cas d’une spire rectangulaire d’aire S en
s Mic

eind  B S ωsin(ωt  φ) rotation à la vitesse angulaire


 ω, autour d’un
axe orthogonal au champ B
et de

__________ Bilan énergétique dans le cas de Lorentz ___________


PLaplace puissance des forces de Laplace
nique

0
PLaplace  Pfém 
Pfém puissance fournie par la FÉM induite
Méca

_________ Appareils usuels avec induction de Lorentz __________


Conversion de puissance mécanique en puissance électrique : génératrice de
e

courant électrique, microphone électrodynamique.


ure d

Conversion de puissance électrique en puissance mécanique : moteur à cou-


rant continu (lecteur de disques, démarreur de voiture, modélisme, outillage,
périe

gros engin de levage ou d’enroulage), haut-parleur électrodynamique.


le Su
tiona
e Na
Écol

139
741
:167
____________________ Courants de Foucault ____________________

1
Les courants de Foucault sont des courants induits dans tout le volume d’un

44.5
conducteur non filiforme :
– carcasse en fer d’un transformateur (d’où effet Joule gênant) ;

.56.2
– pièce métallique proche d’un détecteur de métaux ou d’un appareil de
contrôle de surface (d’où champ induit dans la boucle détectrice) ;

: 193
– pièce ou récipient pour chauffage par induction (d’où effet Joule utile) ;
– rotor d’un frein à induction (ralenti par les forces de Laplace créées).

4713
3
:889
3582
1075
es:21
hniqu
rotec
Dans la vie, rien n’est à craindre,
tout est à comprendre.
s Mic

Marie Curie
et de
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

140
741
:167
Transformations

1
44.5
Transformations
de la matière

.56.2
de la matière

: 193
4713
État et évolution d’un système chimique

Physique-Chimie
3
:889
__________________ Système physico-chimique __________________
Espèce physico-chimique : caractérisée par sa formule chimique et son état

3582
physico-chimique (solide, liquide, gaz, soluté…). Système physico-
chimique : constitué d’une seule espèce chimique (corps pur) ou plusieurs

1075
(mélange). Un état de ce système est décrit par la donnée de certaines
grandeurs physiques, pouvant être extensives ou intensives.

es:21
Grandeur extensive (masse, quantité de matière, énergie…) : relative à un
système entier, constitue un stock contenu dans le système ; additive lors de la
réunion de deux systèmes.

hniqu
Grandeur intensive (température, pression, concentrations…) : définie en
chaque point du système, décrit une propriété locale ; non additive lors de la

rotec
réunion de deux systèmes.
Le rapport de deux grandeurs extensives est une grandeur intensive. s Mic

_________________ Composition d’un mélange __________________


x Ai fraction molaire du constituant A i
et de

nAi
xAi  nAi quantité de matière du constituant A i
ntotale
ntotale quantité de matière totale du système
nique

______________ Composition d’un mélange gazeux ______________


Méca

P
Ai xAi  P
P pression dans le système
P   PAi PA i pression partielle du constituant A i
e

i
ure d

________Mélange gazeux dans le modèle du gaz parfait ________


périe

P pression, V volume du mélange, ntot,gaz


PV  ntot,gaz RT quantité de matière totale, PA et nA pres-
le Su

i i

PAiV  nAi RT sion partielle et quantité de matière de A i


R constante des gaz parfaits, T température
tiona
e Na
Écol

141
741
:167
_________________ Composition d’une solution__________________

1
[A i ] concentration en quantité de matière

44.5
nAi
[A i ] 
Vsol de l’espèce A i , cm,Ai concentration en

.56.2
m masse, nA i quantité de matière de A i , mAi
cm,Ai  Ai
Vsol masse de A i , Vsol volume de la solution

: 193
____________________ Équation de réaction_____________________

4713
ν i nombre stœchiométrique algébrique du
 νi Ai  0 constituant A i , ν i  0 pour un réactif (à

3
:889
i
gauche), ν i  0 pour un produit (à droite)

3582
____________________ Quotient de réaction _____________________
Qr   a(A i ) νi Qr quotient de réaction, a(A i ) activité de

1075
i l’espèce A i , ν i nombre stœchiométrique

es:21
__________________ Expressions des activités __________________
a(A i )  1 Cas d’un constituant solide ou liquide pur

hniqu
a(H 2O)  1 Cas du solvant eau
[A i ] Cas d’un soluté en solution diluée
rotec
a (A i ) 
c c 1 mol  L1 concentration standard

PAi
s Mic
Cas d’un gaz parfait dans un mélange gazeux
a(A i ) 
P P  1 bar pression standard
et de

_____ Loi de Guldberg et Waage (loi d’action des masses) _____


K (T ) constante d’équilibre à la tempé-
nique

 a (Ai )éqνi  K (T ) rature T, a(A i )éq activité de A i à l’équilibre


i
ν i nombre stœchiométrique algébrique
Méca

Lors de l’évolution spontanée du système, le quotient de réaction Qr tend


vers la constante d’équilibre K (T ) , caractéristique de l’équation de réaction.
e
ure d

__________________ Avancement de réaction ___________________


ν i nombre stœchiométrique algébrique de A i
périe

nAi (t )  nAi (t  0)  ν i  ξ nAi (t ) quantité de matière de A i à l’instant t


ξ avancement de la réaction
le Su
tiona
e Na
Écol

142
741
:167
___________État final d’un système physico-chimique ___________

1
Transformation totale : consommation totale d’un réactif (le réactif limitant),

44.5
l’avancement ξ augmente jusqu’à la valeur maximale ξ max permise par les

.56.2
quantités introduites.
Transformation limitée (non totale) : l’avancement final ξ f n’atteint pas la

: 193
valeur maximale ξ max, l’état final est un état d’équilibre chimique où tous les
réactifs et produits sont présents.

4713
_____________ Optimisation d’un procédé chimique _____________

Physique-Chimie
3
Pour optimiser une synthèse, ou minimiser la formation d’un produit

:889
secondaire indésirable, on peut : modifier la constante d’équilibre en
changeant la température ; modifier la valeur du quotient de réaction en

3582
ajoutant un constituant ou en changeant la pression.

1075
Cinétique chimique

es:21
____________Vitesse de disparition ou de formation ____________

hniqu
d[Ai ] vd,A i vitesse (volumique) de disparition d’un
vd,Ai  
dt réactif A i , [A i ] concentration molaire
d[Ai ] rotec
vf ,Ai vitesse (volumique) de formation d’un
vf ,Ai 
s Mic
dt produit A i
et de

_______________ Vitesse (volumique) de réaction _______________


1 dξ v vitesse (volumique) de réaction, ξ avan-
v
cement de la réaction, V volume du système
nique

V dt
1 1 d nAi ν i , nAi nombre stœchiométrique algébrique
v
νi V d t et quantité de matière du constituant A i
Méca

1 d[Ai ] Cas d’un volume V constant


v
νi d t [A i ] concentration molaire de A i
e
ure d

______ Loi de vitesse d’une réaction admettant un ordre _______



périe

v k  [A i ]αi v vitesse (volumique) de réaction


i ,réactifs α i ordre partiel par rapport à A i
α   αi k constante de vitesse de la réaction
le Su

i α ordre (global) de la réaction


tiona
e Na
Écol

143
741
:167
___________ Loi de vitesse d’une réaction sans ordre ___________

1
v vitesse (volumique) de la réaction

44.5
k constante de vitesse
v k  f ([Ai ])
f ([Ai ]) fonction quelconque des concen-

.56.2
trations (autre qu’un monôme)

: 193
_____________ Réaction d’ordre simple à un réactif _____________

4713
ν A A  produits Équation de la réaction
1 d[A] Cas d’une réaction d’ordre 0
 k

3
νA d t k constante de vitesse (en mol · L–1 · s–1)

:889
[A] [A]  ν k t
 [A]0 concentration initiale du réactif A
0 A

3582
1 d[A]
 k [A]

νA d t

1075
Cas d’une réaction d’ordre 1
ln[A] ln[A]0  ν A k t
 k constante de vitesse (en s–1)

es:21
 [A]0  e  ν A k t
ou [A]
1 d[A]
 k [A]2

hniqu
νA d t Cas d’une réaction d’ordre 2
1 1 k constante de vitesse (en mol–1 · L · s–1)
 νA k t

rotec
[A] [A]0 s Mic
___________ Réaction d’ordre simple à deux réactifs ___________
νA A  νB B 
produits Équation de la réaction
et de

1 d[A] Cas d’une réaction avec des ordres partiels α


 k [A]α [B]β

νA d t (par rapport à A) et β (par rapport à B)
nique

______________ Cas de dégénérescence de l’ordre ______________


Méca

Si un réactif est introduit en large excès, sa concentration reste pratiquement


constante ; elle peut alors être regroupée avec k dans une constante de vitesse
apparente kapp, ce qui simplifie la loi de vitesse (dégénérescence de l’ordre).
e
ure d

_ Cas de réactifs introduits en proportions stœchiométriques _


Les réactifs, initialement en proportions stœchiométriques, restent dans les
périe

mêmes proportions à tout instant ; la vitesse de réaction peut donc s’exprimer


en fonction d’une seule concentration, avec un exposant qui est l’ordre global.
le Su
tiona
e Na
Écol

144
741
:167
___________ Temps de demi-vie et de demi-réaction ____________

1
Temps de demi-vie d’un réactif : temps au bout duquel sa concentration est

44.5
divisée par deux. Temps de demi-réaction : temps t1/2 au bout duquel la
moitié de l’avancement final est atteint ; pour une transformation totale, c’est

.56.2
le temps de demi-vie du réactif limitant.
[A]0

: 193
t1/2  Cas d’une réaction d’ordre 0 à un réactif
2 νA k

4713
ln 2
t1/2  Cas d’une réaction d’ordre 1 à un réactif
νA k

Physique-Chimie
3
1

:889
t1/2  Cas d’une réaction d’ordre 2 à un réactif
ν A k [A]0

3582
_______________________ Loi d’Arrhenius _______________________

1075
k constante de vitesse
 E  Ea énergie (molaire) d’activation
k A exp   a 
 RT  R constante des gaz parfaits, T température

es:21
A facteur préexponentiel

hniqu
___________ Suivi d’une cinétique par conductimétrie ___________
Loi de Kohlrausch
σ  λ i  ci σ conductivité de la solution
rotec

i ,ions ci concentration de l’ion i en solution
λ i conductivité ionique molaire de l’ion i
s Mic

G kcell  σ
 G conductance, kcell constante de cellule
et de

________ Suivi d’une cinétique par spectrophotométrie _________


Loi de Beer–Lambert
nique

A absorbance de l’échantillon, c et ε λ con-


A  ελ  l  c
centration et coefficient d’absorption molaire
de l’espèce absorbante, l longueur de la cuve
Méca

________ Méthodes pour obtenir un ordre de réaction _________


e

Méthode différentielle pour trouver l’ordre α d’une réaction à un réactif A :


ure d

tracer la droite expérimentale ln v  f (ln[A]) , son coefficient directeur est α.


Méthode intégrale pour confirmer l’ordre α d’une réaction à un réactif A :
périe

tracer [A], ln[A] ou 1 [A] (selon l’ordre supposé 0, 1 ou 2) en fonction du


temps, et vérifier qu’on obtient une droite ; son coefficient directeur donne la
le Su

constante de vitesse k.
tiona
e Na
Écol

145
741
:167
Structure

1
44.5
de la matière
Structure de la

.56.2
et propriétés

: 193
matière et propriétés

4713
3
Molécules et ions

:889
3582
______________ Électrons de valence d’un atome _______________
Dans un atome, les électrons se répartissent en couches (repérées par un entier

1075
n de 1 à 7) et en sous-couches (1s, 2s, 2p…). Les électrons de valence sont
les électrons de la couche de nombre n le plus élevé et ceux des sous-couches
en cours de remplissage. Ce sont les électrons les plus faiblement liés au

es:21
noyau, qui participent aux liaisons et aux réactions chimiques.

hniqu
_______________ Structure du tableau périodique _______________
Les éléments sont classés dans l’ordre croissant de leur numéro atomique Z.
Chaque période (ligne) du tableau correspond au début du remplissage d’une
nouvelle couche électronique (caractérisée par la valeur de n).
La structure en blocs correspond au remplissage des sous-couches.
rotec
s Mic

n
↓ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
et de

1 s
2
nique

3
4 bloc bloc
Méca

5 s bloc p
6 d
7
e
ure d

bloc f
périe

_ Nombre d’électrons de valence (éléments des blocs s et p) __


le Su

Colonne du tableau périodique 1 2 13 14 15 16 17 18


Bloc s p
tiona

Nombre d’électrons de valence 1 2 3 4 5 6 7 8


e Na
Écol

146
741
:167
_________________ Liaison covalente localisée __________________

1
Une liaison covalente résulte de la mise en commun de deux électrons de

44.5
valence (un doublet liant) par deux atomes.
Dans le modèle de Lewis, les électrons de valence sont localisés entre les

.56.2
atomes (liaisons covalentes) ou sur les atomes (doublets non liants).

: 193
_______________ Longueur et énergie de liaison ________________
La longueur de liaison dA–B d’une liaison covalente A–B est la distance entre

4713
les noyaux de A et de B. Ordre de grandeur : 100 à 250 pm.

Physique-Chimie
L’énergie de liaison El (A–B) est l’énergie qu’il faut fournir pour dissocier la

3
liaison en ses atomes isolés A et B à l’état gazeux à 0 K. Ordre de grandeur :

:889
150 à 800 kJ  mol1 .

3582
_______________________ Règle de l’octet _______________________
Dans une molécule ou un ion, les atomes de la deuxième période de la

1075
classification périodique tendent à s’entourer de huit électrons de valence.
L’hydrogène obéit à la règle du duet en s’entourant de deux électrons.

es:21
_________________ Charge formelle d’un atome _________________
nv et nv,édifice nombre d’électrons de valence

hniqu
c
f nv  nv,édifice
de l’atome isolé et de l’atome dans l’édifice
La somme des charges formelles des atomes dans un édifice polyatomique

rotec
(ion ou molécule) est égale à la charge globale de l’édifice. s Mic
_______________ Exceptions à la règle de l’octet ________________
Certains composés sont déficients en électrons : lorsqu’il manque un doublet
électronique autour d’un atome pour que celui-ci respecte la règle de l’octet,
et de

on représente ce déficit par une lacune électronique sur l’atome.


Certains composés, appelés radicaux, font apparaître un électron non apparié,
nique

appelé électron célibataire.


À partir de la troisième période, les atomes peuvent s’entourer de plus de huit
électrons : les composés correspondants sont dits hypervalents.
Méca

______________________ Schéma de Lewis ______________________


lacune électronique
e

charges formelles
ure d

Cl Al Cl
O O O H C C
périe

doublets électron célibataire


Cl
le Su

non liants
tiona
e Na
Écol

147
741
:167
______________________ Électronégativité_______________________

1
Électronégativité χ : grandeur sans dimension strictement positive, traduisant

44.5
l’aptitude d’un atome à attirer les électrons d’une liaison covalente.
Dans une période, χ augmente lorsque Z augmente (de gauche à droite).

.56.2
Dans une colonne, χ diminue lorsque Z augmente (de haut en bas).

: 193
______________________ Liaison polarisée _______________________
Lorsque les deux atomes d’une liaison covalente ont des électronégativités

4713
différentes, la liaison est polarisée : le nuage électronique est légèrement
déplacé vers l’atome le plus électronégatif, d’où une charge partielle négative

3
sur celui-ci, et une charge partielle positive sur l’autre atome.

:889
_________________ Moment dipolaire de liaison _________________

3582
δ e δ e 
μ A  B moment dipolaire de la liaison A–B
A  B

1075
μAB  δe charges partielles sur A et B
μ A 
B δe  d A  B d A  B longueur de liaison

es:21
Unité SI de moment dipolaire : le coulomb-mètre (C · m). Unité usuelle pour
les liaisons chimiques : le debye (D), 1 D 3,336  10 –30 C  m .

hniqu
______________ Moment dipolaire d’une molécule_______________

rotec
Moment dipolaire d’une molécule : en première approximation, somme
vectorielle des moments dipolaires des liaisons.
S’il est non nul : molécule polaire. S’il est nul : molécule apolaire.
s Mic

_________ Polarisabilité d’un atome ou d’une molécule__________


et de

 
  μ i moment dipolaire induit par le champ E
μi  α E
α polarisabilité de l’entité
nique

La polarisabilité des atomes diminue de gauche à droite dans une période du


tableau périodique ; elle augmente de haut en bas dans une colonne.
La polarisabilité d’une molécule a tendance à augmenter avec le volume de
Méca

ses atomes constitutifs et avec les longueurs de liaison.

__________________ Forces de Van der Waals __________________


e
ure d

Ce sont des interactions attractives électrostatiques à courte distance


(quelques centaines de pm) ; énergie de l’ordre de 0,5 à 25 kJ  mol1 .
périe

– Interaction de Keesom : entre dipôles permanents (molécules polaires).


– Interaction de Debye : entre dipôle permanent et dipôle induit (molécule
polarisable).
le Su

– Interaction de London : entre dipôle instantané et dipôle induit.


tiona
e Na
Écol

148
741
:167
_____________________ Liaison hydrogène ______________________

1
C’est une interaction attractive (énergie de l’ordre de 10 à 40 kJ  mol1 ) entre

44.5
un atome d’hydrogène lié à un atome électronégatif, et un autre atome très

.56.2
électronégatif portant un doublet non liant ; les trois atomes s’alignent.
O H O

: 193
Une liaison hydrogène intramoléculaire peut s’établir entre différentes

4713
parties d’une même molécule si la géométrie le permet.

Physique-Chimie
_________ Conséquences des forces intermoléculaires _________

3
:889
Dans un corps pur, plus les forces intermoléculaires sont importantes, plus les
températures de fusion et d’ébullition sont élevées.

3582
La miscibilité partielle, totale ou nulle de deux liquides peut aussi être
interprétée à partir des interactions entre leurs molécules constitutives.

1075
______________________ Soluté et solvant ______________________
La mise en solution d’une espèce chimique (soluté) dans un solvant met en

es:21
jeu des interactions entre soluté et solvant, qui dépendent des caractéristiques
physico-chimiques du soluté (ionique ou moléculaire) et du solvant.

hniqu
La solvatation correspond à l’établissement d’interactions attractives entre
soluté et solvant : interactions ion / dipôle, forces de Van der Waals, liaisons
hydrogène.

_______ Caractéristiques physico-chimiques d’un solvant _______ rotec


s Mic

Pouvoir ionisant d’un solvant : capacité du solvant à transformer un soluté


ionique, ou un composé moléculaire ionisable, en une paire d’ions ; d’autant
et de

plus élevé que son moment dipolaire est élevé.


Pouvoir dissociant d’un solvant : capacité du solvant à dissocier une paire
d’ions (en affaiblissant l’interaction électrostatique entre les ions) ; d’autant
nique

plus élevé que sa permittivité diélectrique relative ε r est élevée.


Solvant protique (ou protogène) : possède un atome d’hydrogène lié à un
Méca

atome électronégatif, donc peut établir des liaisons hydrogène avec un soluté.
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

149
741
:167
Solides cristallins

1
44.5
_______________________ Solide cristallin _______________________

.56.2
L’état solide est un état physique condensé, avec de fortes interactions entre
les entités (atomes, ions, molécules). On distingue en général :

: 193
– les solides amorphes (l’arrangement des entités totalement désordonné) ;
– les solides cristallins (arrangement ordonné d’entités dans l’espace) ;

4713
– les solides semi-cristallins (seules certaines zones sont ordonnées).
La plupart des solides cristallins sont en fait polycristallins : assemblages de

3
cristaux, de tailles, de formes et d’orientations variées.

:889
Un corps pur peut présenter des structures cristallines différentes, dites
variétés allotropiques.

3582
__________________ Modèle du cristal parfait ___________________

1075
Cristal parfait : modèle idéal constitué d’un arrangement infini, périodique
dans les trois dimensions, donc parfaitement ordonné, d’entités (atomes, ions,

es:21
molécules), qui occupent les nœuds d’un réseau cristallin.
Motif : agencement des entités, dont la répétition périodique constitue le
cristal. La structure cristalline peut ainsi être décrite à l’aide de la

hniqu
connaissance du réseau et du motif.

___________________________ Maille ____________________________


rotec
La maille est une structure parallélépipédique
de base, permettant de reconstruire le cristal
s Mic
c
par translation selon les directions des axes
β α b cristallins.
et de

γ Trois longueurs (a, b, c) – les paramètres de


a
maille – et trois angles (α, β, γ) permettent de
décrire la maille.
nique

___________________ Population d’une maille ___________________


Méca

La population N d’une maille est le nombre d’entités (atomes, molécules,


motif ionique) présentes dans la maille : on doit compter 1 pour une entité à
l’intérieur de la maille, 1/2 pour une entité sur une face, 1/4 pour une entité
e
ure d

sur une arête, 1/8 pour une entité sur un sommet.

______________________ Masse volumique ______________________


périe

M masse molaire des entités, V volume de la


mmaille N  M
ρ  maille, N population de la maille
le Su

Vmaille NΑ  V 
N 6,02  1023 mol1 nombre d'Avogadro
Α
tiona
e Na
Écol

150
741
:167
_________________ Modèles des sphères dures _________________

1
Chaque entité constitutive d’un cristal est modélisée par une sphère dure,

44.5
indéformable et impénétrable, de rayon r :
– rayon métallique de l’atome dans un cristal métallique (demi-distance

.56.2
entre les noyaux de deux atomes plus proches voisins dans le cristal) ;
– rayon covalent de l’atome dans un cristal covalent (demi-distance entre les

: 193
noyaux de deux atomes liés par une liaison covalente) ;
– rayon ionique dans un cristal ionique, la distance entre un anion et un

4713
cation voisins étant la somme de leurs rayons ioniques ;
– rayon de Van der Waals dans un cristal moléculaire, la distance entre deux

Physique-Chimie
3
molécules voisines étant la somme de leurs rayons de Van der Waals.

:889
Ordre de grandeur de tous ces rayons : 10–10 m.
Les espaces restants entre les sphères sont appelés sites interstitiels : des

3582
atomes d’autres éléments peuvent venir s’y loger.

1075
_________________________ Compacité __________________________
La coordinence est le nombre de plus proches voisins tangents à une sphère.
La compacité est le rapport du volume occupé par les sphères sur le volume

es:21
total de la maille.
Un empilement compact maximise les contacts entre sphères et minimise le

hniqu
volume : alors la coordinence vaut 12 et la compacité 0,74 (ou 74 %). Il y a
deux types d’empilements compacts : hexagonal compact et cubique à faces
centrées. La condition de compacité est la relation entre le rayon r de la
rotec
sphère et les paramètres de la maille pour obtenir un assemblage compact.
s Mic
_______________ Modèles d’empilement compact _______________
Dans un plan compact, une sphère est tangente à six sphères voisines. Un
et de

arrangement compact est obtenu en empilant des plans compacts successifs,


un plan se positionnant dans les creux formés par le plan compact précédent.
On distingue deux types d’empilement compact.
nique

Plan A
Méca

Plan B
e
ure d

Plan C
périe

Empilement ABABAB Empilement ABCABC


(hexagonal compact) (cubique à faces centrées)
le Su
tiona
e Na
Écol

151
741
:167
____ Maille conventionnelle cubique à faces centrées (CFC) _____

1
44.5
.56.2
Maille conventionnelle
(particules aux sommets du
cube et aux centres des faces)

: 193
Condition de compacité :

4713
4r  a 2 a
Population : 4 (6×1/2+8×1/8)

3
:889
Sites interstitiels

3582
tétraédriques
 3 

1075
rmax    1 r  0,225 r a
 2  2
 

es:21
8 sites par maille

hniqu
Sites interstitiels
octaédriques
rmax   
2  1 r  0,414 r
4 sites par maille (1+12×1/4) rotec
s Mic

_____________ Limites du modèle du cristal parfait _____________


et de

Un cristal réel comporte des défauts : un défaut ponctuel peut être dû à


l’absence d’une entité (lacune), à l’insertion d’une entité dans le réseau
nique

cristallin (interstitiel), ou à la substitution d’une entité par une autre.


Les défauts modifient les propriétés macroscopiques du solide.
Méca

______________________ Solides ioniques _______________________


Liaison ionique forte (énergie de 100 à 600 kJ  mol1 ) et non directionnelle,
e

à l’origine des propriétés macroscopiques des solides ioniques : température


ure d

de fusion élevée ; grande dureté ; solubilité dans un solvant polaire.


Description : réseau hôte d’anions, cations dans les sites interstitiels ;
périe

tangence anion/cation, non-tangence anion/anion.


Coordinence d’un ion : nombre de plus proches voisins de signe opposé
(coordinence de l’anion par rapport aux cations et inversement) ; la structure
le Su

est d’autant plus stable que la coordinence est élevée.


tiona
e Na
Écol

152
741
:167
______________________ Solides covalents ______________________

1
Liaison covalente forte (200 à 800 kJ  mol1 ) et directionnelle entre atomes,

44.5
à l’origine des propriétés macroscopiques des solides macrocovalents :

.56.2
température de fusion élevée ; faible conductivité électrique ; grande dureté.

____________________ Solides moléculaires _____________________

: 193
Interactions faibles : forces de Van der Waals (5 à 10 kJ  mol1 ), liaison
hydrogène (10 à 30 kJ  mol1 ), à l’origine des propriétés des solides

4713
moléculaires : température de fusion faible ; caractère isolant ; faible dureté.

Physique-Chimie
3
:889
____________________ Métaux, non-métaux _____________________
Les éléments de la partie gauche du tableau périodique (en blanc ci-dessous)

3582
sont des métaux. Ils possèdent une faible électronégativité, associée à un
caractère réducteur. À température ambiante et sous pression atmosphérique,
les corps simples sont stables à l’état solide (sauf le mercure). Les corps

1075
simples issus des non-métaux (à droite du tableau, en gris foncé ci-dessous)
sont en général de bons isolants et possèdent plutôt un caractère oxydant.

es:21
n
↓ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

hniqu
1
2 Non-

rotec
3 métaux
4
s Mic
5
Métaux
6
et de

7
nique
Méca

_____________________ Solides métalliques _____________________


Liaison métallique : électrons de valence des atomes délocalisés sur
l’ensemble du cristal (modèle du gaz d’électrons), interagissant avec les
e

cations métalliques situés aux nœuds du réseau.


ure d

Liaison métallique forte (énergie de 100 à 800 kJ  mol1 ) et non direc-


tionnelle, à l’origine des propriétés macroscopiques des métaux : température
périe

de fusion élevée ; conductivités électrique et thermique élevées ; dureté,


malléabilité (aptitude à la déformation sans se rompre) et ductilité (aptitude au
le Su

laminage et au filage) ; propriétés optiques d’opacité et de pouvoir réflecteur.


tiona
e Na
Écol

153
741
:167
Transformations

1
44.5
Transformations en
en solution aqueuse

.56.2
solution aqueuse

: 193
4713
Réactions acido-basiques

3
:889
____________________ Couple acido-basique ____________________

3582
Acide (selon Brønsted) : espèce chimique pouvant céder un ou plusieurs
protons H+. Base : espèce chimique pouvant capter un ou plusieurs protons.
Ampholyte (ou espèce amphotère) : espèce pouvant se comporter comme

1075
acide ou comme base.
Demi-équation d’échange protonique pour le
HA = A– + H+

es:21
couple acide-base HA / A–

___________________ Réaction acido-basique ___________________

hniqu
Elle correspond à un transfert de proton entre l’acide d’un couple HA1 / A1 et
la base d’un autre couple HA 2 / A 2 :

rotec
HA1  A 2  HA 2  A1 s Mic
_______________ Couples acido-basiques de l’eau _______________
L’eau est un ampholyte, associé aux couples H3O  / H 2O et H 2O / HO .
et de

2 H
2O HO   H3O  Réaction d’autoprotolyse de l’eau
[H3O ]  [HO  ] Produit ionique de l’eau ( K e  1014 à 25 °C)
nique

Ke 
(c) 2 c 1 mol  L1 concentration standard

Méca

________________ Acides forts et bases fortes _________________


Un acide fort (comme HCl, HNO3 ) est un acide totalement dissocié en
e

solution aqueuse : HA  H 2O  A   H 3O 
ure d

Une base forte (comme NH 2 , CH 3CH 2O  ) est une base totalement


protonée en solution aqueuse : A   H 2O  HA  HO 
périe

On ne peut pas comparer la force relative des acides forts ou des bases fortes
dans l’eau : il y a un effet nivelant du solvant.
le Su
tiona
e Na
Écol

154
741
:167
________ Constante d’acidité d’un couple acido-basique ________

1
Un acide faible ou une base faible a une réaction limitée avec l’eau.

44.5
HA  H 2O A   H3O Réaction entre l’acide d’un couple et l’eau

.56.2
[A  ]  [H3O  ]
Ka  Constante d’acidité du couple HA / A 
[HA]  c

: 193
pK a   log K a pK a du couple
L’acide est d’autant plus fort que la constante K a est élevée et le pK a faible.

4713
La base est d’autant plus forte que la constante K a est faible et le pK a élevé.

Physique-Chimie
3
À 25 °C : K a (H 3O  / H 2O)  1 et K a (H 2O / HO

) K e 10
14
. L’acide le

:889
plus fort pouvant exister dans l’eau est H3O , la base la plus forte est HO  .

3582
_____________ Exemples de couples acido-basiques _____________

1075
Acide Base
HCl chlorure d’hydrogène fort Cl chlorure

indifférente

es:21
HNO3 acide nitrique fort NO3 nitrate indifférente
H 2SO 4 acide sulfurique fort HSO 4 indifférente

hniqu
HSO 4 faible SO 24  sulfate faible
H 3PO 4 acide phosphorique
rotec
faible H 2 PO 4 faible
H 2 PO 4 faible HPO 24  faible
s Mic
HPO 24  faible PO34 phosphate faible
CH3COOH acide éthanoïque faible CH3COO éthanoate 
faible
et de

H 2CO3 acide carbonique faible HCO3 hydrogénocarbonate faible


HCO3 faible CO32  carbonate faible
nique

NH 4 ammonium faible NH 3 ammoniac faible


Méca

NH3 indifférent NH 2 amidure forte


HO hydroxyde

H 2O indifférent forte
(NaOH soude, KOH potasse)
e
ure d

_________________ pH d’une solution aqueuse __________________


Définition générale
périe

pH   log a(H3O )
a(H3O+) activité des ions oxonium
[H O  ] Formule pratique en solution diluée
le Su

pH   log 3
c c 1 mol  L1 concentration standard
tiona
e Na
Écol

155
741
:167
___ Domaines de prédominance des espèces acido-basiques ___

1
44.5
[A  ]
pH pK a  log
 HA acide du couple, A– base du couple
[HA]

.56.2
HA prédomine A– prédomine
pKa pH

: 193
___ Diagramme de distribution des espèces acido-basiques ____

4713
Ce diagramme représente les proportions des deux espèces du couple HA / A–
c0 [HA]  [A  ] en fonction du pH.
dans une solution de concentration totale

3
:889
3582
1075
es:21
hniqu
rotec
__________________ Réaction prépondérante ___________________
Dans un système chimique complexe, une réaction est prépondérante si son
avancement est majoritaire devant celui des autres réactions possibles. C’est
s Mic

en général la réaction dont la constante d’équilibre est la plus élevée.


et de

____________________ Titrage acido-basique ____________________


Un titrage est une méthode de dosage, permettant de déterminer la
nique

concentration d’une solution ; il nécessite une réaction totale et rapide.


À l’équivalence, les réactifs ont été introduits dans les proportions stœchio-
métriques. L’équivalence d’un titrage acido-basique est marquée par un saut
Méca

de pH, repéré par pH-métrie ou avec un indicateur coloré.


e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

156
741
:167
Réactions de dissolution ou de précipitation

1
44.5
__________________________ Précipité __________________________

.56.2
y
Précipité : solide ionique C x A y (s) en équilibre hétérogène avec C (aq) et A (aq)
x
,
ses ions constitutifs en solution. Si cet équilibre existe, la solution est saturée.

: 193
y
C x A y (s) et A (aq)
x
forment un couple donneur/accepteur de C (aq) (et vice versa).

4713
___________________ Constante de solubilité ___________________

Physique-Chimie
y
C x
A y (s) x C(aq)  y A (aq)
x
Équation de dissolution du précipité

3
:889
[C y  ]x  [A x  ] y K s constante de solubilité (anciennement
Ks 
(c) x  y produit de solubilité)

3582
__________________ Condition de précipitation __________________

1075
On détermine le quotient de réaction associé à l’équation de dissolution, dans
un état donné du système chimique.

es:21
Si Qr  K s le précipité n’existe pas, la solution n’est pas saturée.
Si Qr  K s le système évolue dans le sens de la formation du précipité.

hniqu
Si Qr  Ks l’équilibre hétérogène est réalisé, la solution est saturée.

_____________ Domaine d’existence d’un précipité ______________

rotec
On peut visualiser le domaine d’existence du précipité sur un axe gradué en
fonction de pC   log [C y  ] c  ou de pA 
 log [A x  ] c  selon le cas.
s Mic

La frontière d’existence du précipité est définie comme la limite de son


apparition : un grain de précipité est présent, en équilibre avec l’espèce
et de

dissoute correspondante (anion ou cation) à une concentration c0 fixée


[C y  ]x  [A x  ] y (c) x  y .
arbitrairement. À la frontière, K s 
nique

__________________________ Solubilité __________________________


La solubilité s d’un solide est la quantité de matière maximale de solide que
Méca

l’on peut dissoudre par unité de volume de solution. Lorsque la limite de


solubilité du solide est atteinte, la solution est saturée.
La solubilité dépend de la température T. D’après le principe de Le Chatelier,
e
ure d

à T constante, tout phénomène qui consomme un ion intervenant dans


l’équilibre de précipitation augmente la solubilité.
périe

__________________ Titrage par précipitation ___________________


On peut utiliser une réaction de précipitation comme réaction support de
le Su

titrage si elle est rapide et totale. Le suivi du titrage peut notamment se faire
par colorimétrie, par conductimétrie, par potentiométrie.
tiona
e Na
Écol

157
741
:167
Réactions d’oxydo-réduction

1
44.5
_________________ Couple oxydant/réducteur __________________

.56.2
Oxydant : espèce susceptible de capter un ou plusieurs électrons.
Réducteur : espèce susceptible de céder un ou plusieurs électrons.

: 193
Ampholyte oxydo-réducteur : peut jouer le rôle d’oxydant ou de réducteur.
Demi-équation d’échange électronique
Ox  ne  Red

4713
pour le couple oxydant / réducteur Ox / Red
Ox  n e   x H + = Red  y H 2O Demi-équation en solution aqueuse

3
:889
__________ Exemples de couples oxydant/réducteur ___________

3582
Oxydant Réducteur
Cu (aq)
2
ion cuivre(II) Cu (aq)

ion cuivre(I)

1075
Cu (aq)
 Cu (s) cuivre
Fe3(aq)

Fe(aq)
2

es:21
ion fer(III) ion fer(II)

Fe(aq)
2 Fe(s) fer

hniqu
Ag (aq)

ion argent Ag (s) argent
MnO 4 (aq) ion permanganate Mn (aq)
2
ion manganèse(II)

S4O62 (aq) ion tétrathionate S2O3(aq) rotec


2
ion thiosulfates Mic
S2O3(aq)
2 S(s) soufre
ClO(aq)

ion hypochlorite Cl(aq)

et de

Cl2 (g) Cl(aq)


O 2(g) H 2O2(aq) peroxyde d’hydrogène


nique

H 2O 2(aq) H 2O(l)
Méca

O 2(g) H 2O(l)
H 2O(l) H 2 (g)
e
ure d

_____________Demi-équations des couples de l’eau _____________


L’eau est associée aux couples O 2 / H 2O et H 2O / H 2 (équivalent à H  / H 2 ).
périe

O 2  4e   4 H + =2 H 2O Demi-équation du couple O 2 / H 2O
2 H   2e  = H 2 Demi-équation de H  / H 2 (milieu acide)
le Su

2 H 2O  2e  = H 2  2 HO  Demi-équation de H 2O / H 2 (mil. basique)


tiona
e Na
Écol

158
741
:167
__________________ Nombre d’oxydation (NO) ___________________

1
Le nombre d’oxydation (NO) d’un élément au sein d’un édifice caractérise

44.5
son déficit ou excès d’électrons. Il est généralement noté en chiffres romains.
Dans un couple, l’oxydant est l’espèce contenant l’élément au NO le plus

.56.2
élevé, le réducteur celle contenant l’élément au NO le plus faible.
Une oxydation correspond à une augmentation du NO, une réduction à une

: 193
diminution du NO. Le nombre d’électrons échangés par l’élément dont le NO
varie est égal à la variation de son NO.

4713
Dans un édifice monoatomique, le nombre d’oxydation de l’élément est égal à
la charge algébrique de l’édifice.

Physique-Chimie
3
Pour un édifice polyatomique, on représente son schéma de Lewis et on

:889
attribue les deux électrons de chaque liaison covalente à l’élément le plus
électronégatif (entre deux atomes identiques, les électrons sont partagés) ; le

3582
NO d’un atome de l’édifice est sa charge ainsi obtenue.

1075
_________________ Réaction d’oxydo-réduction __________________
C’est un transfert d’électron(s) entre l’oxydant d’un couple Ox1 / Red1 et le

es:21
réducteur d’un autre couple Ox 2 / Red 2 : Ox1  Red 2 Ox 2  Red1
Le réducteur du couple 2 est oxydé, son NO augmente.
L’oxydant du couple 1 est réduit, son NO diminue.

hniqu
_______________ Dismutation et médiamutation ________________

rotec
Une dismutation est une réaction d’oxydo-réduction au cours de laquelle une
espèce ampholyte redox est à la fois réduite et oxydée. Le NO du même
s Mic
élément augmente et diminue simultanément.
Une médiamutation est la réaction inverse d’une dismutation.
et de

____________________ Pile électrochimique _____________________


nique

La pile électrochimique est


l’association de deux demi- pont salin
piles, chacune regroupant les
Méca

espèces d’un couple Ox / Red,


un électrolyte et une électrode
(métallique).
e
ure d

Ox1 / Red1 Ox2 / Red2


Une réaction spontanée d’oxydo-réduction se produit par transfert d’électrons
périe

entre les espèces par l’intermédiaire du circuit. L’anode est l’électrode où se


produit la réaction d’oxydation ; c’est le pôle – de la pile. La cathode est celle
où se produit la réaction de réduction ; c’est le pôle + de la pile.
le Su

Le courant circule du pôle + de la pile vers le pôle – dans le circuit extérieur.


tiona
e Na
Écol

159
741
:167
________________ Capacité électrique d’une pile ________________

1
Q capacité électrique d’une pile

44.5
z nombre d’électrons dans l’équation de
Q  z F ξ max réaction, ξ max avancement maximal

.56.2
 F 96485 C  mol 1 constante de Faraday

: 193
________ Potentiel d’électrode et force électromotrice _________

4713
Un conducteur électrique plongeant dans une solution électrolytique d’un
couple d’oxydo-réduction acquiert un potentiel appelé potentiel d’électrode,
égal au potentiel d’oxydo-réduction du couple.

3
:889
Dans une solution à l’équilibre, les potentiels de tous les couples d’oxydo-
réduction sont égaux.

3582
On ne peut mesurer que des différences de potentiels (tensions).
ΔE force électromotrice d’une pile
ΔE  E   E   0
E+ et E– potentiels des deux électrodes

1075
_____________________ Potentiel standard ______________________

es:21
Le potentiel standard d’oxydoréduction d’un couple Ox / Red, noté E°, est la
valeur du potentiel d’oxydo-réduction du couple quand les constituants sont
dans leur état standard.

hniqu
____________ Électrode standard à hydrogène (ÉSH) ____________

H2(g)rotec
Représentation schématique : PH2  1 bar
s Mic

Pt | H 2(g) | H3 O(aq)

Potentiel :
et de

solution de
° + / H2 0,000V
EÉSH E
 H pH = 0,
à toute température, par a(H3O+) = 1
nique

convention. électrode de
platine (Pt)
Méca

_____________ Électrode au calomel saturée (ÉCS) ______________


Représentation schématique : Pt | Hg (l) | Hg 2Cl2(s) | (K   Cl )sat
e
ure d

Potentiel : EÉCS  0, 244 V par rapport à l’ÉSH à 25 °C.


périe

_______________ Électrode au chlorure d’argent ________________


Représentation schématique : Ag (s) | Ag Cl(s) | (K   Cl )sat
le Su

Potentiel : E  0,222 V par rapport à l’ÉSH à 25 °C.


tiona
e Na
Écol

160
741
:167
_____________________ Formule de Nernst _____________________

1
44.5
Ox  n e   x H + = Red  y H 2O Demi-équation d’un couple en solution
E potentiel du couple Ox / Red

.56.2
RT aOx  aHx  E° potentiel standard du couple
E  E  ln
nF aRed  aHy 2 O ai activités des espèces

: 193
R constante des gaz parfaits, T température
0,06 [Ox]  [H  ]x Formule pratique en solution à 25 °C, avec
E  E  log

4713
n [Red] E et E° en volts, concentrations en mol·L–1

Physique-Chimie
3
___Domaines de prédominance de l’oxydant et du réducteur ___

:889
Red prédomine Ox prédomine

3582
Efrontière E
Efrontière est déterminé par des conventions selon l’état physique des espèces.

1075
__________ Prévision d’une réaction d’oxydo-réduction __________
Un oxydant est d’autant plus fort que le potentiel standard E° du couple est

es:21
plus élevé. Un réducteur est d’autant plus fort que E° est plus faible.
La transformation la plus favorisée thermodynamiquement est celle qui a lieu

hniqu
entre l’oxydant le plus fort et le réducteur le plus fort présents. Elle se déroule
jusqu’à un état final d’équilibre où les potentiels des deux couples sont égaux,
ou jusqu’à consommation du réactif limitant.
rotec

E Ox1 Red1
s Mic
1
Réaction spontanée pour E1  E2 :
Ox1  Red 2 Ox 2  Red1
et de

E2 Ox2 Red2


nique

____________________ Constante d’équilibre ____________________


Ox1  Red 2 Ox 2  Red1 Réaction d’oxydo-réduction
Méca

K constante d’équilibre à 25 °C
n ( E1  E2 )
K  10 0,06
E 2 potentiels standards en volts
1 et E
n nombre d’électrons échangés
e
ure d

__________________ Titrage d’oxydo-réduction __________________


périe

On peut utiliser une réaction d’oxydo-réduction comme support de dosage si


elle est rapide et totale. Le suivi du dosage peut se faire par potentiométrie,
en mesurant la différence de potentiel entre une électrode de mesure et une
le Su

électrode de référence ; à l’équivalence, on observe un saut de potentiel.


tiona
e Na
Écol

161
741
:167
Diagrammes potentiel-pH

1
44.5
___ Définition et construction d’un diagramme potentiel-pH ____

.56.2
La précipitation ou la complexation, notamment avec les ions hydroxyde HO–
présents dans l’eau, peuvent influer sur le caractère oxydant ou réducteur

: 193
d’une espèce. Un diagramme potentiel-pH représente les domaines de
stabilité (domaines de prédominance ou d’existence) d’espèces chimiques

4713
correspondant aux différents NO d’un même élément, en fonction du pH et du
potentiel d’oxydo-réduction de la solution, à 25 °C.

3
– Une frontière verticale sépare deux espèces associées au même NO d’un

:889
élément, mais liées par un équilibre acido-basique, de précipitation ou de
complexation. La position de cette frontière est obtenue à partir de constantes

3582
thermodynamiques telles que K a , K s , etc.
– Une frontière oblique ou horizontale sépare deux espèces constituant un

1075
couple Ox / Red. Son équation est obtenue à l’aide de la relation de Nernst.
Des conventions de tracé (en fonction de l’état physique des deux espèces

es:21
considérées) sont choisies pour établir ces équations.

______________ Diagramme potentiel-pH de l’eau ______________

hniqu
Couple H (aq)
+
/ H 2 (g) (équivalent au couple H 2O(l) / H 2 (g) en milieu acide) :
E  0,06 pH (en V) pour PH 2  P  1 bar .
Couple O2(g) / H 2O :
E 1,23  0,06 pH (en V) pour PO2  P  1 bar .
rotec
Ces deux frontières limitent le domaine d’inertie thermodynamique de l’eau.
s Mic

E (V/ÉNH)
1,50
et de

O2(g)
nique

1,00
Méca

H2O(l)
0,50
e
ure d

0,00
périe

H2(g)
le Su

–0,50 pH
0 2 4 6 8 10 12 14
tiona
e Na
Écol

162
_______________ Dismutation et médiamutation ________________
Si un diagramme potentiel-pH fait apparaître un point d’intersection entre
trois frontières séparant trois espèces de nombres d’oxydation différents, tels
que a > b > c, le pH correspondant est le pH limite à partir duquel on observe
une réaction de dismutation de l’espèce au NO b, ou une réaction de
médiamutation entre les espèces aux NO a et c (selon le sens de lecture).

___________ Utilisation des diagrammes potentiel-pH ___________

6641
Par superposition des diagrammes potentiel-pH associés aux espèces étudiées,

Physique-Chimie
il est possible de voir si un oxydant et un réducteur ont des domaines de

7741
prédominance (ou d’existence) disjoints au pH considéré. Si c’est le cas, la
transformation chimique entre eux est thermodynamiquement favorisée.

1:16
En particulier, on peut prévoir ainsi la stabilité d’une espèce dans l’eau.

44.5
__ Confrontation entre prévisions et données expérimentales __
Il arrive que deux espèces coexistent expérimentalement, alors que les

.56.2
diagrammes potentiel-pH indiquent que leurs domaines de stabilité sont
disjoints. Cela est dû au fait que la réaction entre ces deux espèces est
extrêmement lente. Un tel état, théoriquement instable du point de vue

:193
thermodynamique, mais expérimentalement observable pour des raisons
cinétiques, est dit métastable.

4713
8893
268:
0850

La science, c’est ce que le père enseigne à son fils.


:211

La technologie, c’est ce que le fils enseigne à son papa.


Michel Serres
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

163
niv.s
chola
rvox.
c om:U
nivers
ité de
Paris
:211
0850
268:
8893
4713
La science est devenue un moyen de la technique.

:193
.56.2
44.5
Jacques Ellul

1:16
7741
6641
Ingénierie système

6641
7741
Système technique : ensemble technique conçu pour répondre à un besoin.

1:16
Fonction : verbe à l’infinitif, action exprimée en termes de finalité.
Matière d’œuvre (MO) : élément d’entrée sur lequel s’exercent les activités

44.5
du système.
Valeur ajoutée (VA) : valeur supplémentaire apportée à la matière d’œuvre
par l’activité du système.

.56.2
:193
4713
8893

SII
268:
0850

Informations issues Informations destinées


:211

d’autres systèmes et à d’autres systèmes et


interfaces Homme / Chaîne d’information interfaces Homme /
Machine Machine
Paris

TRAITER
ACQUERIR COMMUNIQUER
MEMORISER
CODER
RESTITUER
ité de

Grandeurs
physiques Ordres Matières
d’œuvre
ivers

Chaîne de puissance

Puissances
n

entrantes CHARGER Pertes


MODULER
om:U

STOCKER CONVERTIR TRANSMETTRE AGIR


DISTRIBUER
ALIMENTER
c
rvox.

Matières d’œuvre
+
valeur ajoutée
chola
niv.s

165
Les diagrammes de Les diagrammes de
comportement structure

6641
Le Le Le Le Le
diagramme diagramme de diagramme diagramme de diagramme de
des cas séquence des exigences définition de bloc interne

7741
utilisation blocs

1:16
Le Le Le Le
diagramme diagramme diagramme de diagramme

44.5
d’activité d’états package paramétrique

.56.2
Non traité Non traité

:193
4713
Diagramme particulier de définition de blocs, non normalisé.
Il montre acteurs et interactions sans les détailler.

8893
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

166
6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893

SII
268:

Document par lequel le demandeur exprime son besoin en termes de


fonctions de service ou d’exigences. Pour chacune d’elles sont définis des
0850

critères d’appréciation, niveaux et flexibilité.


Document par lequel le demandeur exprime son besoin en termes de
Document par lequel ouleCritères
demandeurPour exprime
chacune son besoin en termes de
:211

fonctionsExigences
de service d’exigences. Niveaux Flexibilités
d’elles sont définis des
critèresde
fonctions service ou niveaux
d’appréciation, d’exigences. Pour chacune d’elles sont définis des
et flexibilité.
Paris

critères d’appréciation, niveaux


Critère a et flexibilité.
Niveau 1 nulle
Exigence
Exigences1 Critères Niveaux Flexibilités
Exigences Critère b
Critères Niveau 2
Niveaux faible
Flexibilités
ité de

Critère a Niveau 1 nulle


Exigence 12 Critère c Niveau 3 moyenne
Critère a Niveau 1 nulle
ivers

Critère b Niveau 2 faible


Exigence
…1 … … …
n

Exigence 2 Critère
Critère bc Niveau
Niveau 3 2 faible
moyenne
om:U

Exigence
…2 Critère
… c Niveau
… 3 …moyenne
c
rvox.

… … … …
chola
niv.s

167
Cas d’utilisation : service attendu par un acteur
Cas d’utilisation : service
Cas d’utilisation : serviceattendu
attendu par un acteur
par un acteur

Cas d’utilisation : service attendu par un acteur

6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
Il décrit un scénario pour un cas d’utilisation donné.

Il décrit un scénario
Il décrit pour
un scénario ununcas
pour casd’utilisation
Il décrit un scénario pour un cas d’utilisation donné.
donné.
d’utilisation donné. 8893
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

168
Fragments combinés :
– « par » : plusieurs scénarios se déroulent en parallèle ;
– « loop » : le scénario est à répéter en boucle tant qu’une condition est vraie ;
– « opt » : un scénario optionnel est possible selon une condition ;
– « alt » : plusieurs scénarios différents sont envisageables selon des
conditions ;
– « ref » : un scénario est référencé. Il est décrit séparément.

6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893

SII
268:
0850

Le formalisme SysML admet neuf pseudo-états :


:211

– « shallow history » : permet à un état de niveau hiérarchique supérieur


(état composite) de se souvenir du dernier sous-état, avant qu’il n’évolue vers
Paris

un autre état,
– « deep history » : idem que précédemment mais avec la propagation de
« l’histoire » à tous les sous-états composites de niveaux hiérarchiques
ité de

inférieurs,
– « fork » et « join » : divergence et convergence de séquences
ivers

parallèles,
– « choice » : sélection et convergence de séquences exclusives. Il est
nécessaire qu’une condition située en aval soit vraie pour que l’évolution du
n
om:U

système se poursuive. Les conditions de gardes doivent être exclusives. Le


mot clé « else » peut-être utilisé pour englober tout ce qui n’est pas décrit
dans les autres expressions booléennes. Les conditions de garde situées en
c
rvox.

aval sont toutes évaluées une fois le pseudo-état atteint,


– « junction » : idem au pseudo-état « choice », à la différence que pour
qu’un chemin soit emprunté, toutes les conditions de garde situées en aval et
chola

en amont, doivent être vraies. L’évaluation des conditions avales est réalisée
avant que le pseudo-état soit atteint,
niv.s

– « entry point » et « exit point » 169: permet de créer un point d’entrée du


diagramme et un point de sortie vers un autre diagramme,
aval sont toutes évaluées une fois le pseudo-état atteint,
– « junction » : idem au pseudo-état « choice », à la différence que pour
qu’un chemin soit emprunté, toutes les conditions de garde situées en aval et
en amont, doivent être vraies. L’évaluation des conditions avales est réalisée
avant que le pseudo-état soit atteint,
– « entry point » et « exit point » : permet de créer un point d’entrée du
diagramme et un point de sortie vers un autre diagramme,
– « terminate » : permet de terminer une séquence sans destruction de
l’instance de bloc.

6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

170
171
niv.s
chola
rvox.
c om:U
nivers
ité de
Paris
:211
0850
268:
8893
4713
:193
.56.2
44.5
1:16
7741
6641

SII
Propriétés (properties)
Propriétés (properties) structurelles
structurelles etet comportementales
comportementales d’un d’un
blocbloc
: :
– valeurs (values)
– valeurs : caractéristiques
(values) : caractéristiquesavec valeur,dimension,
avec valeur, dimension, etc.etc.
; ;
– parties (parts)
– parties : sous-ensembles
(parts) : sous-ensemblesinclus obligatoirement
inclus obligatoirement ; ;
– relations (constraints)
– relations (constraints) : lois
: loisdedecomportement
comportement du dubloc
bloc
–Propriétés
fonctions (properties)
(operations) structurelles et comportementales
: fonctionnalités disponibles ; ; d’un bloc :
– fonctions
– valeurs(operations)
(values) : : fonctionnalités
caractéristiques avec disponibles
valeur, dimension, etc. ;
– ports
– ports (ports)
(ports) : ils: permettent
ils permettentde demontrer
montrer des
desinteractions
interactionsbidirectionnelles ou ou
bidirectionnelles
– parties (parts) : sous-ensembles inclus obligatoirement
unidirectionnelles, services (interfaces) ou flux (flow) physiques ; ;
unidirectionnelles, services (interfaces) ou flux susceptible
(flow)
bloc physiques ;

6641
–– signaux
relations(signals)
(constraints) : lois
: évènements de comportement
que le bloc est du de traiter.
– signaux (signals) : évènements que le bloc est susceptible de traiter.
– fonctions (operations) : fonctionnalités disponibles ;
– ports (ports) : ils permettent de montrer des interactions bidirectionnelles ou

7741
unidirectionnelles, services (interfaces) ou flux (flow) physiques ;
– signaux (signals) : évènements que le bloc est susceptible de traiter.

1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893
268:

Relations entre blocs :


0850

– l’association (trait plein simple) : indique une relation d’égal à égal entre
blocs. Leur présence est simultanée ;
:211

– la composition (trait plein et losange plein) : représentation graphique


Relations
Relationsentre aux
équivalenteentre
blocsblocs: :
propriétés de type « parts », c’est une relation d’inclusion
– l’association
–obligatoire
l’association (trait plein
(trait pleinsimple)
simple) :: indique
indique uneunerelation
relation d’égal
d’égal à égal
à égal entreentre
Paris

;
blocs.
blocs.– Leur Leur présence
présence(trait
l’agrégation est
est pleinsimultanée
simultanée
et losange ;
; évidé) : c’est une relation d’inclusion
– la–non laobligatoire
composition
composition (traitplein
; (trait plein etet losange
losange plein)
plein): :représentation
représentationgraphique
graphique
ité de

–équivalente aux propriétés de type «(trait », c’est


partsplein une relation d’inclusion
la
équivalente généralisation
obligatoire
aux;
propriétés/ spécialisation
de type « parts », c’est
et une
triangle relation
évidé) d’inclusion
: selon le
sens
obligatoire de; lecture, un bloc se généralise ou se spécialise en un autre. Dans ce
– l’agrégation
dernier (traitalors
cas, il hérite plein etpropriétés
losange évidé) : c’est une relation d’inclusion
plein des du bloc
: généralisé
c’est une; relation d’inclusion
ivers

– l’agrégation
non obligatoire (trait
; et losange évidé)
– la dépendance (trait en pointillés et flèche) : un bloc a un comportement
non obligatoire
– la
qui ; autre./ spécialisation (trait plein et triangle évidé) : selon le
généralisation
dépend d’un
n

– lasensgénéralisation
de lecture, un/ bloc spécialisation
se généralise(traitou seplein et triangle
spécialise évidé)
en un autre. : selon
Dans ce le
om:U

dernier cas, il hérite alors des propriétés du bloc généralisé


sens de lecture, un bloc se généralise ou se spécialise en un autre. Dans ce ;
– cas,
dernier la dépendance
il hérite alors (traitdes
en pointillés
propriétés et du
flèche)
bloc: généralisé
un bloc a un; comportement
c

qui dépend d’un autre.


– la dépendance (trait en pointillés et flèche) : un bloc a un comportement
rvox.

qui dépend d’un autre.


chola
niv.s

172
6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
Il montre : :
Il montre

4713
la– structure
–Il montre interne
la:structure d’un
interne d’unsystème.
système. Les sous-ensembles
Les sous-ensembles liésliés au système
au système par par
–une la
relation
une de composition
relation
structure d’un sont
de composition
interne sonten
en trait
système. trait plein,
Lesplein, lesautres
les autres
sous-ensembles en en pointillés
pointillés
liés ;
au ;système par
– l’utilisation
–une l’utilisation desdes sous-systèmes
sous-systèmes dans
trait un
sont endans un contexte
contexte donné
donné : on
8893
: montre leurs
on montre ; leurs

SII
relation de composition plein, les autres en pointillés
connections
par par le biais desconnecteurs
connecteurs joignant lesles
ports : les: les
fluxflux
–connections
l’utilisation le biais
des des
sous-systèmes dans joignant
un contexte ports
donné : onphysiques
physiques
montre leurs
pour les ports de flux, et les services fournis ou requis pour les ports
268:

pour les
connections ports
standards.
de flux, et les services fournis ou requis
par le biais des connecteurs joignant les ports : les flux physiquespour les ports
standards.
pour les ports de flux, et les services fournis ou requis pour les ports
0850

standards.
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

173
Algorithmique

6641
7741
Les types simples sont notamment :

1:16
– le booléen (bool),
– l’entier (int),

44.5
– le réel codé en virgule flottante (float),
– le caractère (chr).

.56.2
Les types structurés sont par exemple :
– la liste (list),
– la chaîne de caractères (str),

:193
– le tableau (array),

4713
– le tuple (tuple),
– le dictionnaire (dict).

8893
Opérateurs arithmétiques
268:

addition + division entière //


0850

soustraction - modulo %
produit * exposant **
:211

division /
Paris

Opérateurs relationnels
identique == supérieur >
ité de

différent != inférieur ou égal <=


ivers

inférieur < supérieur ou égal >=


Opérateurs logiques Opérateurs divers
n
om:U

négation not affectation =


ou or concaténation +
c
rvox.

et and répétition *
chola
niv.s

174
def fonction(arguments):
corps de la fonction
return valeurs

if condition logique :

6641
groupe d’instructions
elif condition logique :
groupe d’instructions

7741
else :
groupe d’instructions

1:16
44.5
for i in range(0,n,1):
groupe d’instructions

.56.2
i=0
while i<n:

:193
groupe d’instructions
i=i+1

4713
8893

SII
L=[] : création d’une liste vide
L=[10,2,45,3] : création d’une liste de quatre entiers
268:

L.append(5) : ajout de l’entier 5 à la fin de la liste L


len(L) : retourne la taille de la liste L
0850

L[0] : premier élément de la liste L


L[-1] : dernier élément de la liste L
:211

L[:] : liste de toutes les valeurs de la liste L


L[2:4] : liste avec le troisième et le quatrième élément de la liste L
Paris

L[::2] : liste des valeurs de la liste L d’indice pair


[1,2,3]+[10,12,14] : concaténation de deux listes
ité de

3*[0,1] : trois répétitions de la liste


ivers

f=open("nom de fichier","r") : ouverture d’un fichier texte en lecture et


retourne le contenu dans la variable f
n
om:U

f.readline() : retourne la ligne (type str) en cours et avance


f.readlines() : retourne la liste des lignes (type list de str)
c
rvox.
chola
niv.s

175
f.read() : retourne tout le contenu du fichier texte en une chaîne de
caractères
for x in f : parcourt toutes les lignes du fichier. x est une chaîne de
caractères (type str)
f=open("nom de fichier","w") : ouverture d’un fichier texte en écriture
f.write(ligne) : écriture d’une ligne (type str)
f.close() : ferme le fichier

6641
import matplotlib.pyplot as plt : importe et renomme la

7741
bibliothèque
plt.plot(listeX,listeY) : crée une courbe à partir d’une liste de

1:16
valeurs en abscisse et une liste de valeurs en ordonnée
plt.title("titre") : définit un titre

44.5
plt.xlabel("étiquette des abscisses") : définit l’étiquette de l’abscisse
plt.ylabel("étiquette des ordonnées") : définit l’étiquette de l’ordonnée

.56.2
plt.show() : affiche le tracé

:193
def moyenne(ListeValeurs):

4713
m=0
for x in ListeValeurs:
m=m+x
return m/len(ListeValeurs) 8893
268:

def ecartType(ListeValeurs):
v=0
0850

m=moyenne(ListeValeurs)
for x in ListeValeurs:
v=v+x**2
:211

return (v/len(ListeValeurs)-m**2)**0.5
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

176
Automatique

6641
7741
Perturbations

1:16
Sorties
Consignes Système

44.5
Entrées : consignes et perturbations.
Sorties : elles sont aussi appelées « réponses » du système.

.56.2
:193
Systèmes continus : les grandeurs régissant le fonctionnement sont
analogiques.

4713
Comportement linéaire : possède les propriétés de proportionnalité et de
superposition.
8893

SII
e1(t) s1(t)
A
e1(t) + e2(t) s1(t) + s2(t)
268:

A
 et  réels
e2(t) s2(t)
0850

Système invariant : les caractéristiques de comportement ne se modifient pas


:211

dans le temps.
Paris

e(t) s(t) e(t s(t)


A A
ité de

n m
ivers

di dj Équation différentielle
 bi d t i s(t )   a j d t j e(t ) bi et aj constantes réelles
i 0 j 0
n

Dans le cas des systèmes réels, sauf hypothèses simplificatrices, n  m .


om:U
c
rvox.
chola
niv.s

177
i i i i
Cm, m
R L C KC

u
u

e
KE

di 1


6641
u  Ri uL u idt e  K E ω m ; Cm  K Ci
dt C
i intensité, u tension, e FCEM, R résistance, L inductance

7741
Cm couple moteur, m vitesse de rotation moteur
C capacité, KE constante de FCEM, KC constante de couple

1:16
44.5
x x x
K fv
F

.56.2
F F
M

:193
F Kx F  fv x F Mx
F force, M masse, K raideur, fv coefficient de frottement visqueux

4713
x déplacement, x vitesse, x accélération
C K C  fv C
8893 J
268:

C  Kθ  θ C  f vθ  θ C  J θ
0850

C couple, J moment d’inertie


K raideur angulaire, fv coefficient de frottement visqueux
:211

θ angle, θ vitesse angulaire, θ accélération angulaire


Paris

S
qv P1
ité de

P2
qv
h Rh
ivers

qv  S  h ΔP  P1  P2  Rh  qv
n

qv débit volumique, S surface transversale


om:U

Rh résistance hydraulique, P différence de pression


c
rvox.
chola
niv.s

178
i P
C
 

Rt
P  C θ Δθ θ1  θ 2
P 

6641
Rt Rt
P flux de chaleur, C capacité calorifique

7741
Rt résistance thermique, θ différence de température

1:16
Impulsion d’aire A e(t)
e(t )  A  δ(t ) avec δ(t )  0 si t n’est pas au

44.5
voisinage de 0

.56.2
b
et

a
A  δ(t )  d t  A , avec a et b réels au
0
t

:193
voisinage de 0.
δ(t ) impulsion de Dirac

4713
e(t)
Échelon d’amplitude E0
E0
8893

SII
0 si t  0
e(t )  E0  Y (t ) avec Y (t )  
1 si t  0
268:

Y (t ) fonction de Heaviside
0 t
0850

e(t)
:211

Rampe de pente a a
e(t )  a  t  Y (t )
1 t
Paris

0
e(t)
ité de

A
Entrée sinusoïdale de pulsation  et
d’amplitude A
ivers

e(t )  A  sin(ω t )  Y (t ) 0 t
2π ω
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

179
Régulateur Perturbations

Entrée e(t) Écart (t) Sortie s(t)


+ Correcteur Processus

Signal retour r(t)


Capteur

6641
ε(t )  e(t )  r (t )

7741
Erreur statique s : e(t)

1:16
caractéristique en régime permanent
de la fonction écart ε(t ) lorsque le

44.5
système est soumis à une entrée de r(t) s
type échelon, ε s  lim  ε(t ) 

.56.2
t 

avec e(t )  E0  Y (t ) .
t

:193
0
Erreur de traînage t :
caractéristique en régime permanent

4713
de la fonction écart ε(t ) lorsque le
système est soumis à une entrée de e(t) t
8893
r(t)
type rampe, ε t  lim  ε(t ) 
t 
t
avec e(t )  a  t  Y (t ) .
268:

0
0850

Le temps de réponse t5% s(t)


:211

caractérise le temps que met le 1,05×[s(∞)–s(0)]


système à réagir à une variation s(∞)
Paris

brusque de la grandeur d’entrée. 0,95×[s(∞)–s(0)]


ité de

s(0) t5%
ivers

t
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

180
Un système dynamique est stable si à Comportement stable mais pas
une entrée bornée de type échelon suffisamment amorti
correspond une sortie bornée. s(t)

6641
t

7741
1:16
44.5
F ( p ) transformée de 
F ( p)  L  f (t ) 
 e pt  f (t )d t

.56.2
Laplace de f (t ) 0

:193
Linéarité L  a  f  t   b  g  t    a  L  f (t )   b  L  g (t ) 

4713
Dérivation L  f '(t )   p  L  f (t )   f  0 

lim f  t   lim  p  F  p  
8893

SII
Théorème de la valeur finale t  p 0

Théorème du retard L  f  t  τ R    e τ R p  F  p 
268:
0850

Dans le cas où toutes les conditions initiales sont nulles :


:211

Équation différentielle

Transformée de Laplace
Paris

Équation algébrique
ité de

(bn p n  ...  b1  p  b0 ) S ( p )  (am p m  ...  a1 p  a0 ) E ( p )


Fonction de transfert (FT) du
S(p)
ivers

E(p) S ( p)
H(p) système : H ( p) 
E ( p)
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

181
m Forme canonique
K
 1  p zi  K gain du système, α classe ( α  )
H ( p )  α  niα1 n ordre de la fonction de transfert
p
 1  p pj  zi zéros, racines du numérateur
j 1 pi pôles, racines du dénominateur
K Système du premier ordre
H ( p) 

6641
1  τp K gain statique,  constante de temps

K Système du second ordre

7741
H ( p)  K gain statique,  coefficient
2ξ 1
1 p  2 p2 d’amortissement, 0 pulsation propre du
ω0 ω0
système non amorti

1:16
K Système intégrateur
H ( p) 

44.5
p K gain
H ( p)  K p Système dérivateur

.56.2
K gain
Système retardeur
H ( p)  e τR p

:193
R : retard

4713
Tous les pôles pi de la Im ( pi )
STABLE INSTABLE
8893
fonction de transfert H ( p )
doivent être à partie réelle
strictement négative.
268:

(0,0) Re( pi )
0850
:211
Paris
ité de

e(t )  Aδ(t )
ivers

s (t )  KAY (t )
Réponse à une impulsion
n
om:U

t
c
rvox.
chola
niv.s

182
s (t )  KE0tY (t )

Réponse à un échelon e(t )  E0Y (t )

6641
K
A
τ Réponse à une impulsion

7741
e(t )  Aδ(t )

1:16
K K  τt
s (t )  A e

44.5
A (1  0,63)
τ τ
K

.56.2
A (1  0,95)
τ
τ 3τ t

:193
Réponse à un échelon

4713
KE0
0,95KE0
s (t )  KE0 (1  e  t τ )Y (t )
8893

SII
0,63KE0
268:

e(t )  E0Y (t )
0850

t
:211

τ t5%  3τ
Paris

e(t )  at
Réponse à
une rampe
ité de

s (t )  Ka (t  τ  τ  e t τ )Y (t )
ivers

Ka
1
n
om:U

t
τ
c
rvox.
chola
niv.s

183
Réponse à un échelon
Régime pseudo-périodique : ξ  1
 
D1 s(t )  KE0 1 

e ξω0t
1  ξ 2

sin ω0t 1  ξ 2  arcsin 1  ξ 2  Y (t)
 
KE0
D2

6641
7741
e(t )  E0Y (t )

1:16
t
t1 t2

44.5
 ξkπ

.56.2
1 ξ 2
Dépassements : tk  et Dk   KE0 (1) e k
ω0 1  ξ 2

Régime apériodique : ξ  1

:193
KE0
s(t )  KE0   τ1et τ1  τ2et τ2 Y (t )

4713
τ 2  τ1
KE0
8893
268:

e(t )  E0Y (t )
0850
:211

t
Temps caractéristiques :
Paris

1 , τ2  1
τ1 

ω0 ξ  ξ 2  1  
ω0 ξ  ξ 2  1 
ité de

Temps de réponse minimal :


avec dépassement, ξ 0,7 et alors t5% ω0 3
ivers

sans dépassement, ξ  1 et alors t5% ω0 5


n
com:U
rvox.
chola
niv.s

184
GdB (ω)  20log K  20log ω et φ(ω)   90
GdB 

6641
–20 dB/décade
0 0

7741
 
–90

1:16
K

44.5
.56.2
GdB (ω)  20log K  20log 1   ωτ  et φ(ω)   arctan(τω)
2

:193
GdB 
20log  K 

4713
–20 dB/décade
20log  K   3
0 0 8893

SII
 
–45
268:

–90
1τ 1τ
0850
:211

2 2
 ω2   2ξω 
Paris

GdB (ω)  20log K  20log 1  2    


 ω0   ω0 
2ξω ω0
ité de

φ(ω)   arctan
1   ω ω0 
2
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

185
GdB 
20log  K 
-40 dB/décade
0 0
 
-90
-180

6641
ω0 ω0
2 2
Pas de résonance si ξ  Résonance si ξ 
2 2

7741
20log  2ξ  QrdB

1:16
20log  2ξ 

44.5
ω0 ω0

.56.2
ωr  ω0 1  2ξ 2
 1 

:193
QrdB  20log  
 2ξ 1  ξ 2 
 

4713
8893
268:

E(p) S(p) S ( p) n
H1(p) Hn(p) H ( p)    H i ( p)
E ( p) i 1
0850
:211

H1(p)
Paris

E(p)
H2(p) + S(p)
+ S ( p) n
+
ité de

H ( p)    H i ( p)
E ( p) i 1
Hn(p)
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

186
E(p) S1(p) E(p) S1(p)
H(p) H(p)
S2(p)
S2(p) 1 / H(p)
E(p) S1(p) E(p) S1(p)
H(p) H(p)

6641
S2(p) S2(p)
H(p)

7741
1:16
44.5
E1(p) S(p) E1(p) S(p)
+ H(p) H(p) +
+ +

.56.2
E2(p)
E2(p)
H(p)

:193
E1(p) S(p) E1(p) S(p)
H(p) + H(p)

4713
+
+ +
E2(p) E2(p)
1 / H(p)
8893

SII
268:

FT en boucle fermée (FTBF) :


0850

E(p) (p) S(p)


+ A(p) S ( p) A( p)
- H BF ( p)  
E ( p) 1  A( p) B( p)
:211

FT en boucle ouverte (FTBO) :


B(p)
Paris

H BO ( p )  A( p ) B ( p )
E ( p)
Écart : ε( p) 
ité de

1  A( p) B( p)
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

187
H BO ( p )  A( p )
E(p) (p) S(p)
+ A(p) S ( p) H BO ( p)
- H BF ( p)  
E ( p) 1  H BO ( p)
E ( p)
ε( p) 
1  H BO ( p )

6641
7741
Le gain en dB de la fonction de GdB
transfert isochrone en boucle

1:16
ouverte H bo (ω) doit être Stable
Instable
négatif lorsque le déphasage est

44.5
inférieur à –180°. 0
ω
Le déphasage de la fonction de MG

.56.2
transfert isochrone en boucle
ouverte H bo (ω) doit être

:193
supérieur à –180° tant que le φ
gain en dB est positif.

4713
– Marge de gain : 0
ω
M G  20log  H bo (ω180 ) 
avec φ  H bo (ω180 )   180
8893

–180
268:

– Marge de phase :
M φ  180  arg  H bo (ωc ) 
0850

avec H bo (ωc )  1
:211
Paris

Erreur statique vitesse accélération


Classe ε s% εv% εa%
ité de

1
0  
1  K bo
ivers

1
1 0 
K bo
n

1
om:U

2 0 0
K bo
c
rvox.
chola
niv.s

188
Mécanique

6641
7741
Coordonnées cartésiennes : z1

1:16
O1O2  x x1  y y1  z z1
z φ

44.5
Coordonnées cylindriques :
O1O2  ρ u  z z1 n

.56.2
Coordonnées sphériques :
O1O2  r n +O

:193
2
r

4713
O1
x
8893

SII
ρ
y
268:

x1 y1
θ
0850

u
:211

z1
Paris

z2 u vecteur unitaire dirigé par l’intersection


θ des plans (O1 , x1 , y1 ) et (O1 , x2 , y2 )
ité de

Angles d’Euler
φ Précession : rotation d’un angle
y2 ψ autour de z1 , ψ   x1 , u 
ivers

O1
Nutation : rotation d’un angle θ
n

autour de u , θ   z1 , z2 
om:U

Rotation propre : rotation d’un


x1 y1 angle φ autour de z
c

ψ 2
rvox.

x2 u
chola
niv.s

189
z2
y2 Tangage
Lacet x2

Roulis

6641
7741
1:16
TP/R d OP
V  P / R 

44.5
dt R
z
dV  P / R 

.56.2
P aP / R d 2 OP
a P / R  
dt dt2 R
O R

:193
Si le point P est fixe dans le repère lié au
x y solide indéformable (S) :
V P / R

4713
– V  P / R   V  P, S / R 

d V  P, S / R 
– a  P, S / R   8893
dt
R
268:
0850

dU d
dUU
 Ω  R1 / R   U
:211


dt R
dt R1
Paris
ité de

 Ω i / j  
 
V i / j    
 
M 
V M , i / j 
ivers

Relation de Varignon : V  A, S / R   V  B, S / R   AB  Ω  S / R 
n

Ω  3 / 2   Ω  2 / 1
 
om:U


Addition V 3 / 2  V  2 / 1   
V  M ,3 / 2   V  M ,2 / 1
M  
c
rvox.
chola
niv.s

190
Premier invariant : la résultante Ω  i / j 
Second invariant : l’automoment
Ω  i / j  V  A, i / j   Ω  i / j  V  B, i / j 
Axe instantané de rotation : ensemble des points pour lesquels la norme de
la vitesse V  M , i / j  est nulle, la résultante Ω  i / j  étant non nulle.

6641
n
Ω  Rn / R0   Ω R / R 

7741
i i 1
i 1
n
V  P, Rn / R0   V  P, R / R 

1:16
i i 1
i 1

44.5
n
V  n / 0 V i / i  1 , tous les torseurs étant réduits au même point.

.56.2
i 1
n
a  P, Rn / R0    a  P, R / R 
i i 1 sauf si les termes de Coriolis sont nuls.

:193
i 1

4713
 0 
Mouvement de translation V  2 / 1  8893

SII
 
M V  M ,2 / 1 
268:

p x  q y  r z
Mouvement de rotation
autour d’un point O
V  2 / 1   21 021 21 
O 

0850

Mouvement de rotation  p21u 


V  2 / 1   
:211

autour d’un axe  O, u   0 


M  O ,u  
Paris

Mouvement hélicoïdal d’axe


 O, u 
λ p21
ité de

 p21u 
hélice à droite u21 
2π V  2 / 1  
u u

M  21 
λ p21
ivers

hélice à gauche u21  



λ pas du système vis/écrou
n
om:U

Mouvement p plan sur plan  r21z 


de normale z
V  2 / 1   
u x  v21 y 
M  21
c
rvox.
chola
niv.s

191
1 1
Liaison encastrement
0  A
 V  2 / 1    

6641
A0 
 2
2

7741
x 1
1
Liaison pivot d’axe  A, x  1

1:16
 p21x 
  A
 V  2 / 1    

44.5

 0 

A
2 2
2

.56.2
1 x 1 1
Liaison glissière de direction
x

:193
 0 
  A
 V  2 / 1    

4713
u21x 
A  2 2
2
Liaison hélicoïdale d’axe x 1
 A, x 
1
1 8893
 p21 x  A
268:

 
 V  2 / 1    λp21 
 x
 2π  2
0850

A  2 2
λ pas de l’hélice
x 1
:211

Liaison pivot glissant d’axe 1


1
 A, x 
Paris

A
 p x
 V  2 / 1   u 21x 
A  21  2 2
2
ité de

Liaison sphérique à doigt y x 1


1
z
d’axes  A, x  et  A, z 
ivers

A
p x  r z
 V  2 / 1    21 0 21 
n
om:U

A  2
2
c
rvox.
chola
niv.s

192
Liaison sphérique de centre 1
A 1
 p21x  q21 y  r21z 
  A
 V  2 / 1   
0


A 

2
2
x 1
Liaison appui plan de

6641
normale x
 p21x  A 1
 V  2 / 1    

7741
v y  w21z 
A  21 2
2
y x

1:16
Liaison arête plan d’axe
z 2 2
 A, y  et de normale x

44.5
A 1
 p211x  q21 y 
 V  2 / 1     1 1

.56.2
v y  w21z 
A  21
2
Liaison sphère cylindre de

:193
1 1 1
centre A et de direction x
x
 p21x  q211 y  r21z 

4713
 V  2 / 1   
u21x

A
A 
2 2
2
8893

SII
Liaison sphère plan de y x
normale  A, x  z 2
268:

 p21x  q21 y  r21z  A 1


 V  2 / 1  
0850

 
A
v21 y  w21z 
1
2
:211
Paris
ité de
n ivers
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

193
Ω  2 /1  Ω p  2 /1  Ω r  2 /1  p21 n  q21 t1  r21 t2
V  A,2 / 1  v21 t1  w21 t2

Ω p  2 /1  p21 vitesse de rotation de pivotement

Ω r  2 / 1  (q21 ) 2  ( r21 ) 2 vitesse de rotation de roulement

6641
V  A,2 / 1  (v21 ) 2  ( w21 ) 2 vitesse linéaire de glissement

7741
Ω (2 / 1) 2
n

1:16
1

44.5
A
t2

.56.2
t1 V ( A, 2 / 1)
1

:193
Condition de non-glissement : V  A,2 / 1  0

4713
Condition de maintien du contact : V  A,2 /1  n  0

8893
268:

Association de liaisons en parallèle


L1
0850

L2 Léquivalente
1 2 1 2
Ln
:211

Au même point de réduction :


 V équivalente  2 /1    V L  2 /1    V L  2 /1   ...   V L  2 /1 
Paris

1 2 n

Association de liaisons en série


ité de

L1 L2 Ln–1 Léquivalente
1 2 3 n 1 n
ivers

Au même point de réduction :


 V équivalente  n /1    V L1  2 /1    V  3 / 2    ...   V L  n / n  1 
n

L2 n 1
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

194
Analyse géométrique
Pour chaque cycle du graphe des liaisons :
fermeture dimensionnelle O0O1  ...  OnO0  0
fermeture angulaire α 01  α12 ...  α n 0  0
Analyse cinématique
Pour chaque cycle du graphe des liaisons : fermeture cinématique

6641
 V  2 /1    V 3 / 2    ...   V  n / n 1    V 1/ n     0 

7741
1:16
44.5
.56.2
ωE/0 θ E/0
k  E entrée, S sortie, 0 bâti
ωS/0 θS/0

:193
4713
ω2/0

8893
ω1/0 2

SII
ω1/0 D2
268:


ω2/0 D1
0850

1
0
:211
Paris

D diamètre primitif, Z nombre de dents, m


D  mZ
module de l’engrenage
ité de

Engrenage parallèle pignon/roue


1
ω2/0 θ 2/0 D Z
ivers

1   1  1
0 2 ω1/0 θ1/0 D2 Z2
n
om:U

2
c
rvox.
chola
niv.s

195
Engrenage parallèle pignon/couronne

1
ω2/0 θ 2/0 D1 Z1
0   
ω1/0 θ1/0 D2 Z 2

2
Engrenage conique pignon/roue

6641
0 ω2/0 θ Z

7741
1  2/0  1
ω1/0 θ1/0 Z2

1:16
2
Engrenage roue/vis sans fin

44.5
1
ω2/0 θ n

.56.2
 2/0  1
0 ω1/0 θ1/0 Z2

:193
n1 nombre de filets de la vis
2

4713
Engrenage pignon/crémaillère
1 v2/0 d 2/0

ω1/0 θ1/0
 R1 8893
R1 rayon primitif
268:

du pignon
0
0850

2
:211

ωS/0 n produit des nombres de dents des roues menantes


  1
Paris

ωE/0 produit des nombres de dents des roues menées


n nombre de contacts extérieurs entre les roues
ité de

Formule de Willis :
ivers

ωS/0  ωPS/0 n produit des nombres de dents des roues menantes


  1
ωE/0  ωPS/0 produit des nombres de dents des roues menées
n
om:U

0 bâti, E première roue, S dernière roue, PS porte-satellite


n nombre de contacts extérieurs
c
rvox.
chola
niv.s

196
1 2
C  m  1 ω1/0
x

0
m : organe moteur F c  2 V2/0

6641
c : charge résistante
0 : bâti
V2/0 F c  2

7741
1 : vis
2 : écrou

1:16
 p  ω1/0 p  F  c  2
Cas d’un pas p à droite V2/0  et C  m  1 
2π 2π

44.5
p  ω1/0  p  F  c  2
Cas d’un pas p à gauche V2/0  et C  m  1 

.56.2
2π 2π

:193
4713
Élément de volume infinitésimal (ou volume élémentaire) :
8893

SII
en coordonnées cartésiennes d V  d x d y d z
en coordonnées cylindriques d V  ρ d θ d ρ d z
268:

en coordonnées sphériques d V  r 2 sin φdθd φd r


0850

z Action de la pesanteur d f M  ρdV g


M dV
(S) ρ masse volumique
:211

g accélération de la pesanteur
Paris

d fM dV élément de volume

x O y
ité de

 
ivers

F  pesanteur  S  
 ρddV g
R  pesanteur  S  
n

V
om:U

A
M  A,pesanteur
pesanteur  S  
 AM  ρddV gV
c
rvox.
chola
niv.s

197
Poids du solide S : R  pesanteur  S  
 ρddV g
V

Au centre de gravité G : M  G,pesanteur


pesanteur  S   0

Élément de surface infinitésimal (ou surface élémentaire) :


en coordonnées cartésiennes d S  d x d y

6641
en coordonnées cylindriques d S  ρdθdρ (surface plane)
ou d S  R dθd z (surface cylindrique)

7741
en coordonnées sphériques d S  R 2 sin φ d θ d φ (surface sphérique)

1:16
n

44.5
d f M 1  2   P d S n

.56.2
d f M 1  2  P pression de contact
2 dS élément de surface

:193
n normale au contact

4713
M dS

1 8893
268:
0850

n
d f M 1  2   q d l n
:211

q charge linéique
d f M 1  2  dl élément de ligne
Paris

n normale au contact
2
ité de

1 M
dl
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

198
n
d nM 1  2  d f M 1  2 
θ

2
d nM 1  2   P d S n
P pression de contact

6641
V  M , 2 / 1 dS élément de surface
n normale au contact

7741
dS
M
d t M 1  2 

1:16
1 t

44.5
d f M 1  2   d nM 1  2   d tM 1  2 
Facteur de frottement f  tan φ

.56.2
Adhérence V  M , 2 / 1  0 et θ  φ

:193
d tM 1  2 

4713
θ  φ , tan φ 
Limite d’adhérence d nM 1  2 

8893

SII
et V  M , 2 / 1  0
d tM 1  2 
268:

θ  φ , tan φ 
Glissement d nM 1  2 
0850

et V  M , 2 / 1  d f M 1  2   0
:211
Paris

Effort normal au contact


 d n 1  2
N (1  2) 
S
M
ité de

Moment résistant au
roulement
r M (O,1
1  2) 
 OM  dn 1  2
S
M

O point de l’axe de rotation du roulement


ivers

1  2)  μ r N (1  2)
M r (O,1
n
om:U

(égalité à la limite ou s’il y a roulement effectif Ω r  2 / 1  0 )


μr coefficient de résistance au roulement
c
rvox.
chola
niv.s

199
Moment résistant au
pivotement
M p  O,1  2  
S 
OM  d tM 1  2 

O point de l’axe de rotation du pivotement


1  2)  μ p N (1  2)
M p (O,1

(égalité à la limite ou s’il y a pivotement effectif Ω p  2 / 1  0 )

6641
μp coefficient de résistance au pivotement

7741
F  2  2    

R 22 

1:16
M A, 2  2

44.5
A

 F  2  2   d f  2  2 
n

.56.2
i M

F  2  2   i 1
n 
 AM  F  2  2   AM  d f  2  2 

:193
i i M
A i 1

 

4713
Fi 2  2 action mécanique modélisée ponctuelle, appliquée au point Mi

 
d f M 2  2 élément de force surfacique
8893
Au centre de poussée P : M  P,1  2   0
268:
0850

 X122 x  Y12 y  Z12 z 


Encastrement F 1  2  
L x  M12 y  N12 z 

:211

A  12

 X12 x  Y12 y  Z12 z 


Pivot d’axe  A, x  F 1  2 
Paris

 
A
M12 y  N12 z 
 Y12 y  Z12 z 
F 1  2 
ité de

Glissière de direction x  
L
A  12
x  M 12 y  N z
12 

 X 12 x  Y12
12 y  Z12 z 
ivers

Hélicoïdale d’axe  A, x 
    λX12 x  M y  N z 
F 1  2 
pas de l’hélice
n

12 12
A 2π 
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

200
 Y12 y  Z12 z 
Pivot glissant d’axe  A, x  F 1  2  
M y  N12 z 

A  12

Sphérique à doigt d’axes  X12 x  Y12 y  Z12 z 


 A, x  et  A, z  F 1  2  
M12 y

A 
 X12 x  Y12
 1 y  Z12 z 

Sphérique de centre A F 1  2  
0


A 


6689
 X12 x 
Appui plan de normale x F 1  2   
M y  N12 z 
A  12

7741
Arête plan d’axe  A, y  et de  X12 x 
F 1  2   

1:16
normale x N z
A  12 

Y12 y  Z12 z 


44.5
Sphère cylindre de centre A 
et de direction x
F 1  2  
0


A 


.56.2
Sphère plan de normale  X12 x 
 
 A, x  F 1  2   
 0 

:193
A 

4713
Association de n liaisons en parallèle
F  2  1    F L  2  1    F L  2  1   ...   F L  2  1  8893

SII
Léqu 1 2 n

Association de n  1 liaisons en série


268:

F Léqu  n  1    F  2  1    F  3  2   
 ...  F  n  n  1 
0850
:211

 X 12 _ 
Cas d’un problème modélisé plan, de  F 1  2  Y12
 _ 

Paris

normale z _ L12  x , y , z
A  
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

201
Il existe au moins un repère (R), appelé repère galiléen, tel que pour tout
système matériel (S) en équilibre par rapport à ce repère, le torseur associé
aux actions mécaniques extérieures à (S) est égal au torseur nul :
F  S  S   0

6689
7741
Théorème de la résultante 
R S S 0 

1:16
Théorème du moment statique 
A , M A, S  S  0 

44.5
Théorème des actions réciproques F 1  2   F  2  1

.56.2
:193
B2  S 
(S)
B

4713
B
A A 1  S 
A 1  S  ou
A B2  S 
8893
(S)
B  2  S   A 1  S 
268:

La droite d’action des deux forces est (AB)


0850
:211

B2  S 
Paris

C 3  S  A 1  S 
B B2  S 
(S) A
B  2  S   A 1  S 
ité de

A 1  S  C 3  S   B  2  S  L
L
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

202
Supports identiques
B2  S 
(S)
B
C 3  S 
A 1  S  A C B2  S 
C 3  S 
A 1  S 

6689
B  2  S   C  3  S   A 1  S 

7741
Supports parallèles
C 3  S 

1:16
C 3  S 
(S) B A 1  S 

44.5
A
B2  S  B2  S 

.56.2
C
A 1  S  L1
B  2  S   A 1  S   C  3  S 

:193
L2

B  2  S  L2  A 1  S  L1

4713
Supports concourants
8893

SII
C 3  S 
B2  S  C 3  S 
268:

(S) B
A
0850

B2  S  A 1  S 
C
:211

A 1  S 
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

203
6689
7741
1:16
44.5
.56.2
Ce qui est incompréhensible,

:193
c’est que le monde soit compréhensible.

4713
Albert Einstein

8893
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
niv.s
chola
rvox.
c om:U
nivers
ité de Deuxième année
Paris
:211
0850
268:
8893
4713
:193
.56.2
44.5
1:16
7741
6689
Écol
e Na
tiona
le Su
périe la musique, celle des oreilles.
ure d
e Méca
Le dessin est la géométrie des yeux,

nique
et de
s Mic
rotec
hniqu
es:21
1075
Condorcet

3582
:889
3 4713
: 193
.56.2
44.5
1 :167
741
:16 7741
Mathématiques
"MHÒCSFAlgèbre

1
44.5
.56.2
: 193
(SPVQFT

4713
.PSQIJTNFT EF HSPVQFT

3
Soit (G, ·) et (G , �) deux groupes. Une application f : G → G est appelée

:889
• un morphisme de groupes si ∀(x, y) ∈ G × G, f (x · y) = f (x) � f (y) ;

3582
• un isomorphisme de groupes si, de plus, f est bijective.

Soit f : G → G un morphisme de groupes. On définit

1075
Im f = {f (x) ; x ∈ G} Im f est l’image de f

es:21
Ker f = {x ∈ G | f (x) = 1G } Ker f est le noyau de f

Im f est un sous-groupe de G et Ker f est un sous-groupe de G.

hniqu
• f 2bi bm`D2+iB7 ⇐⇒ Im f = G $BSBDUÏSJTBUJPO EF MhJOKFD
• f 2bi BMD2+iB7 ⇐⇒ Ker f = {1G } UJWJUÏ FU EF MB TVSKFDUJWJUÏ

rotec
4PVTHSPVQFT QBSUJF HÏOÏSBUSJDF EhVO TPVTHSPVQF

Soit (G, ·) et (G , �) des groupes, f : G →


s Mic
*NBHF EhVO TPVTHSPVQF
G un morphisme de groupes et G1 un sous- QBS VO NPSQIJTNF EF
groupe de G. f (G1 ) est un sous-groupe de HSPVQF
et de

G .
Toute intersection de sous-groupes de G est *OUFSTFDUJPO EF TPVT
HSPVQFT
nique

un sous-groupe de G.
Soit A une partie de G. L’intersection de tous les sous-groupes de G contenant
A est le sous-groupe de G engendré par A.
Méca

C’est le plus petit sous-groupe, au sens de l’inclusion, contenant A.


Une partie X du groupe G est une partie génératrice lorsque le sous-groupe
engendré par X est égal à G.
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

207
741
:167
4PVTHSPVQFT EF Z

1
44.5
Les sous-groupes de (Z, +) sont les en- 4PVTHSPVQFT EF Z
sembles nZ = {nz, z ∈ Z} pour n ∈ Z.

.56.2
$POHSVFODF NPEVMP n

Pour n ∈ N fixé et (a, b) ∈ Z2 , on dit que a est congru à b modulo n et on note

: 193
a ≡ b [n] lorsque b − a ∈ nZ, soit : n | b − a.
La congruence modulo n est une relation d’équivalence sur Z.

4713
k = k + nZ $MBTTF EhÏRVJWBMFODF EF k

3
:889
L’ensemble des classes d’équivalence est noté Z/nZ.

3582
Pour n ∈ N� , Z/nZ = {0, 1, . . . , n − 1} Z/nZ est fini de cardinal n.

1075
(SPVQF (Z/nZ, +)
Z/nZ est un groupe commutatif pour l’addition définie par :

es:21
∀(x, y) ∈ Z2 , x + y = x + y .
L’application Z → Z/nZ, z �→ z est un morphisme de groupes surjectif, appelé

hniqu
morphisme (ou surjection) canonique.
Tout k de Z/nZ est tel que : k = 1 + 1 + · · · + 1 (k fois). On dit que 1 est un
générateur de Z/nZ. Plus généralement :
Les générateurs de Z/nZ sont les k avec (ÏOÏSBUFVST EF Z/nZ rotec
k ∧ n = 1.
s Mic

(SPVQF NPOPHÒOF HSPVQF DZDMJRVF


et de

Soit (G, ×) un groupe, a ∈ G.


4PVTHSPVQF FOHFOESÏ
Ga = {ak , k ∈ Z} est un sous-groupe de G QBS a
nique

Un groupe G est dit monogène lorsqu’il est engendré par un seul élément. Tout
élément qui l’engendre s’appelle un générateur.
Méca

Un groupe cyclique est un groupe monogène fini.


Z/nZ est donc cyclique.
e

• Un groupe monogène infini est isomorphe à Z.


ure d

• Un groupe cyclique de cardinal n est isomorphe à Z/nZ.


périe

(SPVQF EFT SBDJOFT n


Un est cyclique, donc isomorphe à Z/nZ. JÒNFT EF MhVOJUÏ
le Su
tiona
e Na
Écol

208
:16 7741
Mathématiques
0SESF EhVO ÏMÏNFOU EhVO HSPVQF

1
44.5
L’ordre d’un élément x d’un groupe est le cardinal du sous-groupe engendré
par cet élément.

.56.2
Si x est d’ordre fini et si e désigne le neutre
de G, alors, pour tout n ∈ Z, 0SESF EhVO ÏMÏNFOU FU EJ
WJTJCJMJUÏ
xn = e ⇐⇒ d | n.

: 193
L’ordre d’un élément d’un groupe fini divise le cardinal du groupe.

4713
"OOFBVY *EÏBVY EhVO BOOFBV

3
1SPEVJU mOJ EhBOOFBVY

:889
 
Soit (Ai , +, ×) 1in une famille finie de n anneaux.

3582
n
 n

Si on pose : ∀ (ai )1in ∈ Ai , ∀ (bi )1in ∈ Ai ,

1075
i=1 i=1
(ai )1in +(bi )1in = (ai + bi )1in
(ai )1in ×(bi )1in = (ai × bi )1in
, alors :

es:21
 n


Ai , +, × est un anneau. 1SPEVJU mOJ EhBOOFBVY

hniqu
i=1

.PSQIJTNFT EhBOOFBVY

rotec
Une application f de l’anneau (A, +, ×) dans l’anneau (B, +, ×) est appelée
un morphisme d’anneaux lorsqu’elle vérifie les assertions suivantes :
s Mic

• ∀(a, b) ∈ A2 , f (a + b) = f (a) + f (b) ;


• ∀(a, b) ∈ A2 , f (a × b) = f (a) × f (b) ;
et de

• f (1A ) = 1B .
L’image d’un sous-anneau par un morphisme d’anneau est un sous-anneau.
nique

*EÏBM EhVO BOOFBV DPNNVUBUJG


Une partie I de l’anneau commutatif A est appelée un idéal de A si c’est un
Méca

sous-groupe additif I qui vérifie :


∀a ∈ A, ∀x ∈ I, ax ∈ I .

e

• I �= ∅
ure d

I idéal ssi • ∀(x, y) ∈ I 2 , x + y ∈ I $BSBDUÏSJTBUJPO EhVO JEÏBM


• ∀(a, x) ∈ A × I, ax ∈ I
périe

Le noyau d’un morphisme f : A → B , Ker f = {a ∈ A | f (a) = 0B }, est un


idéal de A.
le Su

Un idéal qui contient un élément inversible est égal à l’anneau tout entier.
Toute intersection d’idéaux est un idéal.
tiona
e Na
Écol

209
741
:167
L’idéal engendré par une partie P de A est l’intersection de tous les idéaux

1
contenant P , c’est donc le plus petit idéal, au sens de l’inclusion, contenant P .

44.5
Étant donné deux idéaux I et J , le plus petit idéal contenant I et J , c’est-à-dire
celui engendré par I ∪ J , est I + J = {a + b, a ∈ I, b ∈ J}.

.56.2
L’idéal engendré par un élément a de A est : *EÏBM FOHFOESÏ QBS VO ÏMÏ
aA = {ax, x ∈ A}. NFOU

: 193
%JWJTJCJMJUÏ EBOT VO BOOFBV DPNNVUBUJG JOUÒHSF

4713
Soit A un anneau intègre, doncvérifiant
 : 
∀(a, b) ∈ A2 ab = 0 4⇒ a = 0 Qm b = 0 .

3
:889
Étant donné deux éléments a, b, non nuls de A, on dit que a divise b et on note
a | b lorsqu’il existe c ∈ A tel que b = ac.

3582
La relation « divise » est réflexive et transitive.
2
  *OUFSQSÏUBUJPO FO UFSNF
∀ (a, b) ∈ (A \ {0}) , a | b ⇐⇒ bA ⊂ aA
EhJEÏBVY

1075
*EÏBVY EF Z

es:21
Les idéaux de Z sont les nZ, n ∈ Z. *EÏBVY EF Z
∀ (a, b) ∈ Z2 , ∀ d ∈ N,  1($% FU JEÏBVY
d = a ∧ b ⇐⇒ aZ + bZ = dZ

hniqu
On rappelle qu’on a convenu : 0 ∧ 0 = 0.

∀ (a, b) ∈ Z , ∀ d ∈ N, rotec
2
 3FMBUJPO EF #Ï[PVU
d = a ∧ b 4⇒ ∃ (u, v) ∈ Z2 | au + bv = d
s Mic

"OOFBV Z/nZ n  2

Muni de l’addition, et de la multiplication : ∀(a, b) ∈ Z2 , a × b = a × b, Z/nZ


et de

est un anneau commutatif.


L’application σn : Z → Z/nZ, z �→ z est un morphisme d’anneaux surjectif,
nique

appelé surjection canonique.


Soit k ∈ Z.
Méca

k 2bi BMp2`bB#H2 /Mb Z/nZ bbB k ∧ n = 1 *OWFSTJCMFT EF Z/nZ

Z/pZ est un corps ⇐⇒ p est premier. On note alors Z/pZ = Fp .


e
ure d

5IÏPSÒNF EFT SFTUFT DIJOPJT


Soit m et n deux entiers plus grands que 2 premiers entre  et f : Z/mnZ →
 eux
Z/mZ ×Z/nZ associant à tout a ∈ Z/mnZ le couple p, q ∈ Z/mZ × Z/nZ
périe

tel que : aa ≡ p [m] .


≡ q [n]
le Su

f est un isomorphisme d’anneaux de Z/mnZ 5IÏPSÒNF EFT SFTUFT DIJ


sur Z/mZ × Z/nZ. OPJT
tiona
e Na
Écol

210
:16 7741
Mathématiques

x ≡ p [m]
En conséquence, le système, d’inconnue x, x ≡ q [n] , où m∧n = 1, admet

1
44.5
une unique solution modulo mn.
Si n1 , n2 , · · · , np sont p entiers plus grands

.56.2
que 2 deux à deux premiers entre (ÏOÏSBMJTBUJPO EV UIÏP
eux, Z/n1 Z × Z/n2 Z × · · · × Z/np Z et SÒNF DIJOPJT
Z/n1 n2 · · · np Z sont isomorphes.

: 193
*OEJDBUSJDF FU UIÏPSÒNF Eh&VMFS

4713
La fonction indicatrice d’Euler est l’application ϕ : N∗ → N∗ définie par :
ϕ(1) = 1 et, pour n  2, ϕ(n) est le nombre d’entiers compris entre 1 et n

3
premiers avec n.

:889
ϕ(n) = *`/ ({k ∈ [[1, n]] | k ∧ n = 1}) = *`/ U (Z/nZ)

3582
Si p ∈ P est un nombre premier, alors ϕ(p) = p − 1.
*OEJDBUSJDF Eh&VMFS EhVO
Si a ∧ b = 1, alors ϕ(ab) = ϕ(a)ϕ(b) QSPEVJU

1075
Soit n = p1 α1 p2 α2 . . . pk αk un entier naturel décomposé en produit de puis-
sances de nombres premiers (les pi étant premiers et distincts, les αi non nuls).

es:21
Alors
   ϕ(n) =   *OEJDBUSJDF Eh&VMFS EF n FO

hniqu
1 1 1 EÏDPNQPTJUJPO QSJNBJSF
n 1− 1− ... 1 −
p1 p2 pk

rotec
Soit n  2 un entier naturel. Soit a un entier relatif premier avec n. Alors

aϕ(n) ≡ 1 [n] 5IÏPSÒNF Eh&VMFS


s Mic

On retrouve le petit théorème de Fermat :


et de

Si n est un nombre premier et si a ∧ n = 1, alors an−1 ≡ 1 [n].


"OOFBVY K[X]
nique

Soit K un sous-corps de C.
Pour tout idéal I non nul de K[X], il existe un
*EÏBVY EF K[X]
Méca

unique polynôme unitaire P tel que


I = (P ) = P K[X] = {P Q, Q ∈ K[X]}.
La somme de n idéaux d’un anneau étant un idéal de cette anneau :
e

Soit P1 , · · · , Pn n polynômes non nuls de


ure d

K[X]. Le PGCD de ces polynômes est 1($% EF QPMZOÙNFT FU


l’unique polynôme unitaire D tel que : JEÏBVY
P1 K[X] + · · · + Pn K[X] = DK[X].
périe

P et Q étant deux polynômes non nuls et D


le Su

un polynôme unitaire de K[X], si D est le


PGCD de P et Q, alors : 3FMBUJPO EF #Ï[PVU
∃ (U, V ) ∈ K[X]2 | P U + QV = D
tiona
e Na
Écol

211
741
:167
1PMZOÙNFT JSSÏEVDUJCMFT

1
44.5
Un polynôme P de K[X] est
 irréductible dans K[X] s’il n’est pas constant
 et :
∀ (Q, R) ∈ (K[X])2 , P = QR 4⇒ /2; (Q) = 0 Qm /2; (R) = 0

.56.2
Soit P un polynôme non constant de K[X], il
existe :

: 193
• c ∈ K;
• des polynômes irréductibles unitaires %ÏDPNQPTJUJPO FO GBD

4713
P1 , · · · , Pr deux à deux distincts de K[X] ; UFVST JSSÏEVDUJCMFT VOJ
UBJSFT
• des entiers α1 , · · · , αr dans N∗

3
tels que : P = c P1α1 · · · Prαr .

:889
De plus, cette décomposition est unique.
Les polynômes irréductibles de C[X] sont les polynômes de de degré 1. Autre-

3582
ment dit :
Tout polynôme de C[X] est scindé, c’est-à-

1075
dire se décompose en un produit de poly- 5IÏPSÒNF
(BVTT
EF Eh"MFNCFSU
nômes du premier degré de C[X].

es:21
Les polynômes irréductibles de R[X] sont les polynômes de de degré 1 et les
polynômes de degré 2 à discriminant strictement négatif.

hniqu
"MHÒCSFT

rotec
K désigne un corps commutatif.
K BMHÒCSF
s Mic
On appelle K –algèbre tout quadruplet (A, +, ×, .) tel que :
• (A, +, .) est un K -espace vectoriel ;
et de

• (A, +, ×) est un anneau ;


• ∀λ ∈ K, ∀(a, b) ∈ A2 , (λ.a) × b = a × (λ.b) = λ.(a × b).
nique

Elle est dite commutative (resp. intègre) lorsque l’anneau (A, +, ×) est com-
mutatif (resp. intègre).
Méca

(A, +, ×, .) est une K -algèbre ssi (A, +, .) est un K -espace vectoriel et l’appli-
cation A2 → A, (x, y) �→ x × y est K -bilinéaire et est une LCI associative qui
a un neutre 1A �= 0A .
e

K[X], L(E), Mn (K), F (X, K) sont des K-algèbres.


ure d

4PVTBMHÒCSF
périe

Soit A une K -algèbre. On appelle sous-algèbre de A toute partie de A qui est


à la fois un sev de A et un sous-anneau de A.
le Su

Une partie B de A est une sous-algèbre de A si (et seulement si) elle vérifie les
conditions suivantes :
tiona
e Na
Écol

212
:16 7741
Mathématiques

1A ∈ B
$BSBDUÏSJTBUJPO EFT TPVT

1
∀(α, β) ∈ K 2 , ∀(x, y) ∈ B 2 , αx + βy ∈ B BMHÒCSFT

44.5
2
∀(x, y) ∈ B , xy ∈ B
.PSQIJTNF EhBMHÒCSFT

.56.2
Soit A et B deux K -algèbres. On appelle morphisme d’algèbres de A dans B

: 193
toute application f : A −→ B qui est K -linéaire et un morphisme d’anneaux
de A dans B , c’est-à-dire vérifie :

4713
• ∀(α, β) ∈ K 2 , ∀(x, y) ∈ A2 , f (αx + βy) = αf (x) + βf (y)
• ∀(x, y) ∈ A2 , f (xy) = f (x)f (y)

3
• f (1A ) = 1B

:889
3ÏEVDUJPO EFT FOEPNPSQIJTNFT

3582
²MÏNFOUT QSPQSFT EhVO FOEPNPSQIJTNF

1075
• Un vecteur x ∈ E est un vecteur propre de u si x �= 0E et s’il existe λ ∈ K
tel que u(x) = λx.

es:21
• Le scalaire λ est alors unique, on l’appelle valeur propre (V.P.) de u associée
au vecteur propre x.
• Le sous-espace Eλ (u) = Ker (u − λidE ) est appelé l’espace propre associé

hniqu
à la VP λ.
• x est vecteur propre si et ssi Vect (x) est une droite stable par u.
• λ est valeur propre de u si et ssi u − λidE ∈ / GL(E).
rotec
s Mic
• Toute famille de vecteurs propres associés à des valeurs propres deux à deux
distinctes est libre.
• La somme d’une famille de sous-espaces propres associés à des valeurs
et de

propres deux à deux distinctes est directe.


En dimension finie, l’ensemble des VP de u est le spectre de u, noté Sp (u).
nique

Le spectre d’un endomorphisme d’un espace de dimension n est de cardinal au


plus n.
Méca

Si les endomorphismes u et v commutent, alors les espaces propres de u sont


stables par v .
²MÏNFOUT QSPQSFT EhVOF NBUSJDF DBSSÏF
e
ure d

Les éléments propres (valeurs propres, vecteurs propres, sous-espaces propres)


d’une matrice M de Mn (K) sont ceux de u ∈ L(Kn ) canoniquement associé
périe

à cette matrice, i.e. de l’endomorphisme de matrice M en base canonique. Le


spectre d’une matrice est l’ensemble de ses valeurs propres.
Deux matrices semblables ont même spectre.
le Su

Si K est un sous-corps de K et si M ∈ Mn (K), le spectre de M dans K est


contenu dans le spectre de M dans K .
tiona
e Na
Écol

213
741
:167
1PMZOÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF

1
Soit A ∈ Mn (K). χA (X) = Det (XIn − A) est un polynôme unitaire de K[X],

44.5
de degré égal à n, appelé polynôme caractéristique de A.

.56.2
Deux matrices semblables ont le même polynôme caractéristique.
Si b est une base de E , Det (XIn − Mat(u, b)) ∈ K[X] est un polynôme de
degré égal à n = dim E . Ce polynôme ne dépend pas de la base b considérée.

: 193
On l’appelle le polynôme caractéristique de u, on le note

4713
1PMZOÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
χu (X) = Det (XIn − Mat(u, b)) EhVO FOEPNPSQIJTNF u

3
χu (X) = X n − h`(u)X n−1 + · · · + (−1)n Det (u)

:889
Les valeurs propres de u sont les racines de 1PMZOÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF

3582
son polynôme caractéristique. FU WBMFVST QSPQSFT
On appelle ordre de multiplicité d’une valeur propre son ordre de multiplicité

1075
en tant que racine du polynôme caractéristique.
Tout endomorphisme d’un C-ev de dimension finie non réduit à {0} admet au
moins une valeur propre.

es:21
n

Si T = (ti,j ) ∈ Mn (K) est triangulaire, alors χT (X) = (X − tp,p ).

hniqu
p=1

Soit F un sev de E stable par u, û l’endomorphisme induit par u sur F .

rotec
Le polynôme caractéristique de û divise le 1PMZOÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
polynôme caractéristique de u. EF MhFOEPNPSQIJTNF JOEVJU
s Mic
Soit λ une valeur propre de u d’ordre de multiplicité mλ . Alors
%JNFOTJPO EV TPVT
1  dim Eλ  mλ
et de

FTQBDF QSPQSF FU PSESF


EF NVMUJQMJDJUÏ
&OEPNPSQIJTNFT FU NBUSJDFT DBSSÏFT EJBHPOBMJTBCMFT
nique

On dit que u est diagonalisable lorsqu’il existe une base b de E dans laquelle
sa matrice est diagonale, ce qui revient à dire qu’il existe une base b de E
Méca

formée de vecteurs propres de u.


Les assertions suivantes sont équivalentes :

e


ure d

 • u 2bi /B;QMHBb#H2

 • E =  E (u) $BSBDUÏSJTBUJPOT EF MB EJB
 λ HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MFT FT
périe


 λ∈Sp (u) QBDFT QSPQSFT
 • dim E =  dim E
 λ
 λ∈Sp (u)
le Su

Les assertions suivantes sont équivalentes :


tiona
e Na
Écol

214
 HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MFT FT
 λ∈Sp (u) QBDFT QSPQSFT

7741
•
 dim E = dim Eλ
 λ∈Sp (u)

Mathématiques
:16
Les assertions suivantes sont équivalentes :

1


44.5
 • u 2bi /B;QMHBb#H2 $BSBDUÏSJTBUJPO EF MB EJB

 • χu 2bi b+BM/û 2i TQm` iQmi λ ∈ Sp (u) HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MF QPMZ


.56.2
OÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
 dim E = m λ λ
On dit que la matrice carrée M est diagonalisable lorsque l’endomorphisme

: 193
de Kn canoniquement associé à M est diagonalisable.
Si M est diagonalisable, alors elle s’écrit sous la forme : M = P DP −1 , où D

4713
est diagonale avec les valeurs propres sur la diagonale et où P est la matrice de
passage de la base canonique vers une base de vecteurs propres de M .

3
M est diagonalisable si et ssi elle est semblable à une matrice diagonale.

:889
&OEPNPSQIJTNFT FU NBUSJDFT DBSSÏFT USJHPOBMJTBCMFT

3582
L’endomorphisme u est trigonalisable lorsqu’il existe une base de E dans la-
quelle la matrice de u est triangulaire supérieure.

1075
Les assertions suivantes sont équivalentes :
 $BSBDUÏSJTBUJPO EF MB USJ
 • u 2bi i`B;QMHBb#H2

es:21
 • H2 TQHvMƬK2 χ 2bi b+BM/û HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MF QPMZ
u OÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
Tout endomorphisme d’un C-ev de dimension finie est trigonalisable.

hniqu

Si χu (X) = (X − λ) est scindé alors
λ∈ Sp (u)
rotec
 
• h`(u) = λ • Det (u) = λ 5SBDF FU EÏUFSNJOBOU EhVO
FOEPNPSQIJTNF USJHPOBMJ
Sp (u) Sp (u)
s Mic
λ∈ λ∈
TBCMF
On dit que la matrice carrée M est trigonalisable lorsque l’endomorphisme de
Kn canoniquement associé à M est trigonalisable.
et de

M est trigonalisable ssi M est semblable à une matrice triangulaire supérieure.


Toute matrice carrée à coefficients dans C est trigonalisable.
nique

&OEPNPSQIJTNFT FU NBUSJDFT OJMQPUFOUT


u ∈ L(E) (resp. M ∈ Mn (K)) est dit nilpotent lorsqu’il existe k ∈ N� tel que
Méca

uk = 0 (resp. M k = 0). Le plus petit entier p tel que up = 0 (resp. M p = 0)


est appelé l’indice de nilpotence de u (resp. M ).
e

Un endomorphisme est nilpotent si et seulement s’il est trigonalisable avec pour


ure d

seule valeur propre 0.


L’indice de nilpotence est majoré par la dimension de E .
périe

1PMZOÙNFT EhVO FOEPNPSQIJTNF EhVOF NBUSJDF DBSSÏF

Soit u ∈ L(E). On pose : u0 = idE et ∀k ∈ N� , uk = u ◦ uk−1 = uk−1 ◦ u.


le Su


d
Soit P (X) = ak X k de K[X], on définit l’endomorphisme
tiona

k=0
e Na
Écol

215
741
:167
d
 1PMZOÙNF EF MhFOEPNPS

1
P (u) = ak uk ∈ L(E)

44.5
QIJTNF u
k=0

L’application φu : P �→ P (u) est un morphisme d’algèbres de K[X] dans

.56.2
L(E).
• L’image de φu est l’ensemble K[u] des polynômes de l’endomorphisme u.

: 193
C’est la plus petite sous-algèbre de L(E) contenant u. Elle est commutative.
• Le noyau de φu est un idéal de K[X] appelé idéal annulateur de u. Ses

4713
éléments sont les polynômes annulateurs de u. On sait qu’il est de la forme
πu K[X], où πu est unitaire. πu est le polynôme minimal de u.

3
Si d est le degré de πu , alors la famille 1PMZOÙNF NJOJNBM FU CBTF

:889
(uk )0kd−1 est une base de K[u]. EF K[u]

Soit P (X) = ap X p + · · · + a1 X + a0 ∈ K[X]. La matrice P (A) ∈ Mn (K) est

3582
définie par : P (A) = ap Ap + · · · + a1 A + a0 In .
L’application φM : P �→ P (M ) est un morphisme d’algèbres de K[X] dans

1075
Mn (K). Son image est la sous-algèbre K[M ] de Mn (K) engendrée par M .
Son noyau est un idéal de K[X] appelé idéal annulateur de M .

es:21
On sait qu’il est de la forme πM K[X], où πM est unitaire. πM est le polynôme
minimal de M .

hniqu
Si d est le degré de πM , alors la famille 1PMZOÙNF NJOJNBM FU CBTF
(M k )0kd−1 est une base de K[M ]. EF K[u]

rotec
Si P annule u, alors toute valeur propre de u 7BMFVST QSPQSFT FU QPMZ
est racine de P . OÙNF BOOVMBUFVS
7BMFVST QSPQSFT FU QPMZ
s Mic
Les racines de πu sont les valeurs propres de
u. OÙNF NJOJNBM
5IÏPSÒNF EF EÏDPNQPTJUJPO EFT OPZBVY
et de

Soit P1 , . . . , Pr des polynômes deux à deux premiers entre eux. Alors


nique

r
 -FNNF EF EÏDPNQPTJUJPO
Ker (P1 P2 . . . Pr )(u) = Ker Pi (u) EFT OPZBVY
i=1
Méca

1PMZOÙNFT BOOVMBUFVST FU SÏEVDUJPO


Les assertions suivantes sont équivalentes :
e


ure d

 • u 2bi /B;QMHBb#H2; $BSBDUÏSJTBUJPO EF MB EJB


 • BH 2tBbi2 mM TQHvMƬK2 b+BM/û ¨
 HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MFT QPMZ
 • `+BM2b bBKTH2b [mB MMmH2 u c

OÙNFT BOOVMBUFVST
périe

πu 2bi b+BM/û ¨ `+BM2b bBKTH2bX



En ce cas, le polynôme minimal de u est πu = (X − λ).
Sp (u)
le Su

λ∈
tiona
e Na
Écol

216
:16 7741
Mathématiques
Un endomorphisme est trigonalisable si et ssi $BSBDUÏSJTBUJPO EF MB USJ

1
il annule un polynôme scindé, ou encore si HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MFT QPMZ

44.5
son polynôme minimal est scindé. OÙNFT BOOVMBUFVST
Soit F un sev de E stable par u, û l’endomorphisme induit par u sur F .

.56.2
Le polynôme minimal de û divise le poly- 1PMZOÙNF NJOJNBM EF MhFO
nôme minimal de u. EPNPSQIJTNF JOEVJU

: 193
En conséquence, si u est diagonalisable (resp. trigonalisable), alors û est dia-

4713
gonalisable (resp. trigonalisable).
5IÏPSÒNF EF $BZMFZ)BNJMUPO FU DPOTÏRVFODFT

3
:889
Le polynôme caractéristique de u est un po- 5IÏPSÒNF EF $BZMFZ
lynôme annulateur de u : χu (u) = 0L(E) )BNJMUPO

3582
Soit u un endomorphisme de E dont le polynôme caractéristique est scindé :
r

1075
χu = (X − λi )mi .
i=1

es:21
Le sous-espace caractéristique de u associé à la valeur
 propre λi est :
Cλi = Ker (λi A/E − u)mi .

hniqu
La dimension du sous-espace caractéristique
de u associé à la valeur propre λi est mi ,
ordre de multiplicité de la valeur propre λi . %JNFOTJPO EhVO TPVT

rotec
De plus, u induit sur Cλi la somme d’une FTQBDF DBSBDUÏSJTUJRVF
homothétie de rapport λi et d’un endomor-
phisme nilpotent.
s Mic

r
 E est somme directe des sous-
E= C λi espaces caractéristiques de u
et de

i=1

Toute matrice carrée dont le polynôme ca-


nique

5SBEVDUJPO NBUSJDJFMMF
ractéristique est scindé est semblable à une EF MB EÏDPNQPTJUJPO FO
matrice diagonale par blocs, chaque bloc dia- TPNNF EJSFDUF EFT TPVT
gonal étant triangulaire et à terme diagonaux FTQBDFT DBSBDUÏSJTUJRVFT
Méca

égaux.
Il suffit d’écrire la matrice de l’endomorphisme de Kn canoniquement associé
r

e

à cette matrice dans une base adaptée à la décomposition : Kn =


ure d

C λi .
i=1
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

217
741
:167
&TQBDFT FVDMJEJFOT

1
 

44.5
E, ( | ) est un espace euclidien.
"EKPJOU EhVO FOEPNPSQIJTNF

.56.2
Pour tout forme linéaire f de E , il existe un 3FQSÏTFOUBUJPO EFT

: 193
unique vecteur a de E tel que :
GPSNFT MJOÏBJSFT
∀ x ∈ E, f (x) = (a|x).

4713
Soit u ∈ L(E). Il existe une unique application u∗ de E dans lui-même telle
que : ∀(x, y) ∈ E 2 , (u(x)|y) = (x|u∗ (y)) .

3
On l’appelle l’endomorphisme adjoint de u.

:889
L’application u �→ u∗ a les propriétés suivantes :

3582
1. ∀(λ, μ) ∈ R2 , ∀(u, v) ∈ L(E) × L(E), (λu + μv)∗ = λu∗ + μv ∗ ;

2. ∀u ∈ L(E), (u∗ ) = u ;

1075
3. A/∗E
= A/E ;
∀(u, v) ∈ L(E) × L(E), (u ◦ v)∗ = v ∗ ◦ u∗ .
4.

es:21
u �→ u∗ est donc un automorphisme involutif de l’espace vectoriel L(E).
Soit u ∈ L(E). Si e est une base orthonor-
.BUSJDF EF MhBEKPJOU FO

hniqu
mée de E , la matrice associée à u∗ dans cette
CBTF PSUIPOPSNÏF
base est : Mat(u∗ , e) = Mat(u, e)� .

rotec
u∗ et u ont la même trace, le même déterminant et le même polynôme caracté-
ristique, donc le même spectre. s Mic
Si le sous-espace vectoriel F de E est stable par u, alors F ⊥ est stable par u∗ .
.BUSJDFT PSUIPHPOBMFT HSPVQF On (4)
et de

Une matrice A de Mn (4) est orthogonale lorsque A� A = In .


Soit A ∈ Mn (4). Les conditions suivantes sont équivalentes :
nique

1. A est une matrice orthogonale ;


2. les vecteurs colonnes de A forment une base orthonormée de 4n ;
Méca

3. les vecteurs lignes de M forment une base orthonormée de 4n ;


4. AA� = In ;
5. A est inversible et A−1 = A� .
e
ure d

Une matrice est orthogonale si et ssi elle est $BSBDUÏSJTBUJPO DPNNF


la matrice d’un changement de base ortho- NBUSJDF EhVO DIBOHFNFOU
périe

normée. EF CBTF PSUIPOPSNÏF


Deux matrices carrées A et B sont orthogonalement semblables lorsqu’il existe
le Su

une matrice orthogonale P telle que : A = P BP � .


L’ensemble des matrices orthogonales de Mn (4) est un sous-groupe de :Gn (4),
noté O(n) ou On (4), appelé le groupe orthogonal d’indice n.
tiona
e Na
Écol

218
:16 7741
Mathématiques
Si M ∈ On (4), alors :  

1
• les valeurs propres réelles de M appartiennent à − 1, 1 ;

44.5
• ,AJ M = ±1.
Les matrices orthogonales de déterminant +1 sont dites positives ou directes,

.56.2
celles de déterminant −1 négatives ou indirectes.
(SPVQF TQÏDJBM PSUIPHPOBM EhJOEJDF n

: 193
L’ensemble des matrices orthogonales positives est un sous-groupe de On (4)
appelé le groupe spécial orthogonal d’indice n. On le note SO(n) ou SOn (4)

4713
ou On+ (4).

3
0SJFOUBUJPO EhVO FTQBDF FVDMJEJFO

:889
Dans un espace euclidien E , la matrice de passage d’une base orthonormée
b à une autre base orthonormée b� de E est une matrice orthogonale. Si cette

3582
matrice est de déterminant +1, on dit que b et b� ont la même orientation, sinon
(déterminant égal à −1), on dit qu’elles sont d’orientations contraires.

1075
Orienter un espace euclidien, c’est choisir l’une de ses bases orthonormées
comme base de référence.
Toutes les bases orthonormées de même orientation que celle-ci sont alors dites

es:21
orthonormées directes.
*TPNÏUSJFT WFDUPSJFMMFT

hniqu
Un endomorphisme f ∈ L(E) est une isométrie vectorielle (ou automorphisme
orthogonal) lorsqu’il conserve la norme, i.e. ∀x ∈ E, �f (�x)� = �x�.
Exemples : symétries orthogonales, réflexion
rotec
Si F est un sev d’un espace euclidien E , tout vecteur x de E se décompose de
manière unique en x = xF + xF ⊥ , où xF ∈ F et xF ⊥ ∈ F ⊥ .
s Mic

La symétrie orthogonale d’axe F est l’application S qui, à tout x = xF +xF ⊥


de E , associe S(x) = xF − xF ⊥ .
et de

Une symétrie orthogonale est une isométrie �S(x)�2 =


vectorielle de E . �xF �2 + � − xF ⊥ �2 = �x�2
nique

Dans le cas particulier où F est un hyperplan de E , S est la réflexion d’axe F .


Soit u ∈ L (E). Les propriétés suivantes sont équivalentes :
Méca

(i) u est une isométrie vectorielle de E ;


(ii) ∀(x, y) ∈ E 2 , (u(x)|u(y)) = (x|y) (« u conserve le produit scalaire ») ;
e

(iii) u transforme une base ON de E en base ON ;


ure d

(ivi) u∗ = u−1 .
e étant une base orthonormée de E :
périe

$BSBDUÏSJTBUJPO NBUSJ
u ∈ O(E) ⇐⇒ Mat(u, e) ∈ On (4) DJFMMF EFT JTPNÏUSJFT
le Su

WFDUPSJFMMFT
tiona
e Na
Écol

219
741
:167
(SPVQF PSUIPHPOBM

1
44.5
L’ensemble O(E) des isométries vectorielles de E est un sous-groupe de :G(E),
appelé groupe orthogonal de E .

.56.2
Le déterminant, dans une base orthonormée, %ÏUFSNJOBOU EhVOF JTPNÏ
d’une isométrie vectorielle vaut ±1. USJF WFDUPSJFMMF

: 193
Les isométries de déterminant +1 sont dites positives ou directes, celles de
déterminant −1 négatives ou indirectes.

4713
(SPVQF TQÏDJBM PSUIPHPOBM EhVO FTQBDF FVDMJEJFO
L’ensemble des isométries vectorielles de déterminant égal à 1 est appelé le

3
:889
groupe spécial orthogonal de E , on le note SO(E) ou O+ (E).
SO(E) est un sous-groupe de O(E)).
-F HSPVQF O2 (4)

3582
 
Les éléments du groupe SO2 (4) sont les matrices R(θ) = +Qb θ − bBM θ ,

1075
bBM θ +Qb θ
pour θ ∈ 4.  
Les éléments de O2 (4)\ SO2 (4) sont les matrices S(θ) = +Qb θ bBM θ

es:21
bBM θ − +Qb θ ,
pour θ ∈ 4.
la multiplication est commu-

hniqu
∀(α, β) ∈ 42 , R(α) R(β) = R(α + β) tative sur SO2 (4).
*TPNÏUSJFT WFDUPSJFMMFT EhVO QMBO FVDMJEJFO
Soit P un plan euclidien orienté. Soit f ∈ O(P). Alors : rotec
• ou bien ,AJ f = 1 et alors il existe un réel θ, unique à un multiple entier de
s Mic

2π près, tel que, pour toute base b ON directe de P , Matb (f ) = R(θ). On dit
alors que f est la rotation d’angle θ ;
et de

• ou bien ,AJ f = −1 et alors f est une réflexion du plan, c’est-à-dire une


symétrie orthogonale par rapport à une droite.
nique

.FTVSFT EhVO BOHMF PSJFOUÏ EF EFVY WFDUFVST OPO OVMT


Si x et y sont deux vecteurs unitaires de P , il existe une unique rotation r de
Méca

P tel que : r(x) = y .


L’angle de cette rotation r est une mesure de l’angle orienté (x,  y). Si u et v

e

sont des vecteurs non nuls, une mesure de l’angle orienté (u, v) est une mesure
ure d

  
u v
de u , v .
• Une mesure est définie modulo 2π , la mesure principale étant la seule appar-
périe

tenant à ] − π, π].
 
• Pour tout triplet (u, v, w) de vecteurs non nuls : (u, 
v) + (v, 
w) = (u, w) 2π .
le Su

En effet, u et v étant unitaires, si rθ (u) = v et rθ (v) = w, alors


w = rθ ◦ rθ (u) = rθ+θ (u).
tiona

La relation de Chasles est une égalité à un multiple de 2π près (modulo 2π ).


Soit E un espace euclidien, u ∈ L (E) et e une base ON de E .
e Na

3ÏEVDUJPO EFT JTPNÏUSJFT


Soit u ∈ O(E). Si F est un sous-espace de E 4UBCJMJUÏ EF MhPSUIPHPOBM
Écol

stable par u, alors F ⊥ est stable par220


u. EhVO TPVTFTQBDF TUBCMF
7741
Mathématiques
. .. .

:16
www===rrθrθ θ◦◦◦r◦rθrrθ(u)
θθ(u)
(u)
(u)
===
=rrθ+θ
rθ+θ
rθ+θ
 (u)
θ+θ (u)
(u)
(u)
La
La
Larelation
relation
relation
relation de dedede
Chasles
Chasles
Chasles
Chasles est
est
est
estune
une
une
uneégalité
égalité
égalité
égalité
ààun
àun
àun un
multiple
multiple
multiple
multiple
de
de
de2π
de2πprès
2π près
2πprès(modulo
près(modulo
(modulo
(modulo

2π).).2π
2π ). ).

1
Soit
Soit
SoitEEEun ununespace
espace
espace
espace euclidien,
euclidien,
euclidien,
euclidien, uuu∈u∈∈L∈L(E)
L(E)
L(E) eteteteet
(E) eeune
une
eune
base
base
unebaseON
baseON
ONONde
de
deE
de. .E
EE . .

44.5
3ÏEVDUJPO
3ÏEVDUJPO
3ÏEVDUJPO
3ÏEVDUJPO
EFT
EFT
EFT
EFT
JTPNÏUSJFT
JTPNÏUSJFT
JTPNÏUSJFT
JTPNÏUSJFT

.56.2
Soit
Soit
Soituuu∈∈∈
∈O(E)
O(E)
O(E)
O(E) . .Si
.Si
. Si
Si est
FFFFest
est
un
un
estunsous-espace
unsous-espace
sous-espace
sous-espace dede
deEEEE4UBCJMJUÏ
de 4UBCJMJUÏ
4UBCJMJUÏ
4UBCJMJUÏEF
EF
EFEF
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
stable
stable
stablepar
par
par
par
uu,uu,alors
,,alors
alors
alors FFF⊥⊥⊥
F⊥est
est
est
est
stable
stable
stable
stable
par
par
par
par
uu.u.u. . EhVO
EhVO
EhVO
EhVO
TPVTFTQBDF
TPVTFTQBDF
TPVTFTQBDF
TPVTFTQBDF TUBCMF
TUBCMF
TUBCMF
TUBCMF

: 193
Soit
Soit
SoitEEEun
un
unespace
espace
espace
espace
euclidien
euclidien
euclidien
euclidien de
de
de
dedimension
dimension
dimension
dimension nnn n1 1.1.Soit
.1Soit
Soit
. Soit uuu∈∈
u∈O(E)
O(E)
∈O(E) . .Il.IlIlexiste
O(E) . existe
Il
existe
existe
une
une
uneune
base
base
baseorthonormée
orthonormée
orthonormée
orthonormée eeede
ede
de
deEEEE telle
telle
telle
telle que
que
que
Mat
que Mat
Mat Mat
(u;(u;
(u;e)e)
(u; e)soit
e)soit
soit une
soit uneune matrice
unematrice
matrice
diagonale
matrice diagonale
diagonale
diagonalepar
par
parpar

4713
blocs
blocs
blocsde
de
delalala
forme
laforme
forme
forme
⎛⎛⎛⎛IIpIpIpp 0000 · · ·· ·· · · · · ·· ·· ·· · 000 0 ⎞⎞ ⎞⎞

3
. . . .

:889
⎜⎜⎜⎜0000 −I . . . .
. .. .. .. . .. .. .. .. ⎟⎟⎟⎟
⎜⎜⎜⎜ −I−I−I
qqqq ⎟⎟⎟⎟
⎜⎜⎜⎜ . . . . . . . . . . . . ⎟⎟⎟⎟
⎜⎜⎜⎜0000 . .. .. .. . R(θ . . . . . . . . ⎟⎟⎟⎟

3582
⎜⎜⎜⎜ R(θ
R(θR(θ11)1)1 ) ) . .. . . .. . ⎟ ⎟⎟⎟
⎝⎝⎝⎝. . .. . .. .. .. . . .. .. .. . ⎠⎠⎠⎠
.. .. .... . . . . . . . . 000 0

1075
0000 · · ····· · · · ·· ·· · · 000 0 R(θ
R(θ
R(θ
R(θ
ss)s))s )

oùoù
oùp,p,p, ssssont
q,q,q, sont
sont
sonttrois
trois
trois
troisentiers
entiers
entiers
entiers naturels
naturels
naturels
naturels tels
tels
tels
tels
que
que
que
que
ppp++
p+q+qq++
q+2s
+
2s
2s2s
===n=n,n,et
,netet
,pour
pour
etpour
pour
chaque
chaque
chaque
chaque
ZZZZ

es:21
i i∈
i∈∈[[1,
[[1,
[[1, s]],θθiθθi∈
s]],
s]],
s]], 444\4\\π\πππ. .�.�.��
ii∈∈
∈ ����
(Rappel
(Rappel
(Rappel : :R(θ)
:R(θ)
R(θ)
R(θ) désigne +Qb
désigne
désigne
désigne +Qb
bBM
+Qb
bBM
+Qb
bBM
(θ)
bBM
(θ)
(θ)
(θ)
(θ)−−−
(θ)
(θ) +Qb
(θ)
bBM
−bBM
+Qb
+Qb
bBM
bBM
+Qb
(θ)
(θ)
(θ)
(θ)
(θ)
(θ)
(θ) ).).).).
(θ)

hniqu
SiSi qqqou
Sip,p,p, ou
ousssest
sestest
est
nul,
nul,
nul,
nul,lelelele
ououou
ou
les
les
les
lesblocs
blocs
blocs
blocs correspondants
correspondants
correspondants
correspondants n’existent
n’existent
n’existent
n’existent
pas.
pas.
pas.
pas.
Cas
Cas
Casparticulier
particulier
particulier
particulier d’une
d’une
d’une
d’une isométrie
isométrie
isométrie
isométrie vectorielle
vectorielle
vectorielle
vectorielle directe
directe
directe
directeenen
endimension
en
dimension
dimension
dimension
���� 333: :il:3ililexiste
:existe
existe
il existe
��� �
111 1 000 0 000 0

rotec
une
une
une base
base
baseorthonormée
orthonormée
orthonormée
orthonormée (e(e
(e
(e, ,
e ,
e ,
e ,
e
111122223333 ,
e ,
e ,
e )
e de
))de
de
) de
EEEtelle
Etelle
telle
telle
que
que
que
que
Mat
Mat
Mat
Mat
(u;
(u;
(u;
(u;
e)e)
e)
=e)
== = 0 00 0 +Qb
+Qb
+Qb+Qb
θθθ θ bBM
bBM
bBM
θbBM
θ θ , θ, , ,
000 0−−− bBM
bBM
bBM
− θθ +Qb
θbBM θ+Qb
+Qb
θ+Qb
θθ θ
oùoù RRR
oùθθθ∈∈∈ . . .
s Mic
&OEPNPSQIJTNFT
&OEPNPSQIJTNFT
&OEPNPSQIJTNFT
&OEPNPSQIJTNFT BVUPBEKPJOUT
BVUPBEKPJOUT
BVUPBEKPJOUT
BVUPBEKPJOUT
Un
Un
Unendomorphisme
endomorphisme
endomorphisme
endomorphisme uuuu∈∈∈∈(E)
(E)
(E)est
(E)est
est
est
dit
dit
ditautoadjoint
autoadjoint
ditautoadjoint
autoadjoint
(ou
(ou
(ousymétrique)
symétrique)
(ousymétrique)
symétrique)
s’il
s’il
s’ils’il
véri-
véri-
véri-
véri-
et de

fiefieuu∗u∗∗===uu.uu. ..
fie
2222
On
On
Onaadonc
adonc
donc
donc
: :∀::∀∀
∀(x,
(x,
(x,
(x,
y)
y)∈∈∈E
y)
y) ∈EEE, ,(u(x)|y)
,(u(x)|y)
,(u(x)|y)
(u(x)|y)
===(x|u(y))
=(x|u(y)). .. .
(x|u(y))
(x|u(y))
nique

Les
Les
Lesendomorphismes
endomorphismes
endomorphismes
endomorphismes autoadjoints
autoadjoints
autoadjoints
autoadjointsforment
forment
forment
forment
un
un
unun
sev
sev
sevsev
dede
deL(E)
de
L(E)
L(E), ,noté
L(E) ,noté
noté
, noté
S(E)
S(E). .. .
S(E)
S(E)
SiSi
Siuuuest
est
estautoadjoint,
autoadjoint,
autoadjoint,
autoadjoint, l’orthogonal
l’orthogonal
l’orthogonal
l’orthogonald’un
d’un
d’unsous-
d’un sous-4UBCJMJUÏ
sous-
sous- 4UBCJMJUÏ
4UBCJMJUÏ
4UBCJMJUÏEF
EF
EFEF
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
Méca

espace
espace
espace stable
stable
stable
par
stableparuuuest
par
par uest
est
est
aussi
aussi
aussi
aussi
stable
stable
stable
stable
par
par
par
par
uu.u.u
.. EhVO
EhVO
EhVO
TFW
EhVOTFW
TFW
TUBCMF
TFWTUBCMF
TUBCMF
TUBCMF
Soit
Soit
Soituuu∈∈∈L(E)
L(E)
L(E), ,e,,eeune
L(E) eunebase
une
unebase
base
base
orthonormée
orthonormée
orthonormée
orthonormée
de
de
dede. .E. .
EEE

Mat
Mat
Mat
Mat symé-$BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO NB
NB
NB
NB
e

uuuest
est
estautoadjoint
autoadjoint
autoadjoint
autoadjoint⇔⇔
⇔⇔ est
est
estsymé-
symé-
est symé-
ure d

(u,
(u,
(u,
e)e)
(u, e)e) USJDJFMMF
USJDJFMMF
USJDJFMMF
USJDJFMMFEFT
EFT
EFT
EFTFOEPNPS
FOEPNPS
FOEPNPS
FOEPNPS
trique.
trique.
trique. QIJTNFT
QIJTNFT
QIJTNFT
QIJTNFT
BVUPBEKPJOU
BVUPBEKPJOU
BVUPBEKPJOU
BVUPBEKPJOU
périe

ppp∈∈∈L(E)
L(E)
L(E)
L(E) est
est
est
est
unun
un
unprojecteur
projecteur
projecteur
projecteur
orthogonal
orthogonal
orthogonal
orthogonal sietetet$BSBDUÏSJTBUJPO
sisisiet $BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO
EFT
EFT
EFT
EFT
QSP
QSP
QSP
QSP
ssipp2p22===
ssi
ssi pppet
= petet
et
pppest
pest
est
est
autoadjoint.
autoadjoint.
autoadjoint.
autoadjoint. KFDUJPOT
KFDUJPOT
KFDUJPOT
KFDUJPOT
PSUIPHPOBMFT
PSUIPHPOBMFT
PSUIPHPOBMFT
PSUIPHPOBMFT
le Su
tiona
e Na
Écol

221
741
:167
3ÏEVDUJPO EFT FOEPNPSQIJTNFT BVUPBEKPJOUT

1
44.5
u ∈ E est autoadjoint si et ssi E est somme
orthogonale des sous-espaces propres de u 5IÏPSÒNF TQFDUSBM

.56.2
ou, de manière équivalente, s’il existe une
base orthonormée diagonalisant u.

: 193
Une matrice de Mn (4) est symétrique si et
ssi elle est orthogonalement diagonalisable,

4713
ou de manière équivalente, s’il existe une ma- 5SBEVDUJPO NBUSJDJFMMF EV
trice orthogonale P ∈ On (4) et une matrice UIÏPSÒNF TQFDUSBM
D diagonale telles que :

3
S = P DP  .

:889
&OEPNPSQIJTNF BVUPBEKPJOU QPTJUJG EÏmOJ QPTJUJG

3582
Un endomorphisme autoadjoint u de E est positif (respectiv. défini positif)
lorsque :    

1075
∀ x ∈ E \ {0E }, x|u(x)  0 (respectiv. x|u(x) > 0).
L’ensemble des endomorphismes autoadjoints positifs (respectiv. définis posi-
tifs) de E est noté S + (E) (respectiv. S ++ (E)).

es:21
Un endomorphisme autoadjoint de E est :
• positif si et ssi ses valeurs propres sont po-

hniqu
$BSBDUÏSJTBUJPO TQFDUSBMF
sitives ;
• défini positif si et ssi ses valeurs propres
sont strictement positives.

rotec
Un endomorphisme autoadjoint positif est défini positif si et ssi il est bijectif.
s Mic
.BUSJDF TZNÏUSJRVF QPTJUJWF EÏmOJF QPTJUJWF

Une matrice symétrique A de Mn (4) est positive (respectivement définie posi-


et de

tive) lorsque :
∀ X ∈ Mn,1 (4) \ {0n,1 }, X  AX  0 (respectivement X  AX > 0).
L’ensemble des matrices symétriques positives (respectivement définies posi-
nique

tives) de Mn (4) est noté Sn+ (4) (respectivement Sn++ (4)).


Une matrice symétrique de Mn (4) est :
Méca

• positive si et ssi ses valeurs propres sont


$BSBDUÏSJTBUJPO TQFDUSBMF
positives ;
• définie positive si et ssi ses valeurs propres
sont strictement positives.
e
ure d

Une matrice symétrique positive est définie positive si et ssi elle est inversible.
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

222
:16 7741
Mathématiques
5PQPMPHJF

1
44.5
Topologie

.56.2
: 193
&TQBDFT WFDUPSJFMT OPSNÏT

4713
Dans tout ce chapitre, E est un K-ev, où K = R ou C.
/PSNF EJTUBODF BTTPDJÏF

3
:889
On appelle norme sur E une application N de E dans R+ qui vérifie :
 

3582
• ∀x ∈ E, N (x) = 0 ⇒ x = 0E (séparation) ;
• ∀(λ, x) ∈ K × E, N (λx) = |λ|N (x) (homogénéité) ;

1075
• ∀(x, y) ∈ E 2 , N (x + y)  N (x) + N (y) (inégalité triangulaire).
On appelle espace vectoriel normé (evn) un couple (E, N ), où N est une norme

es:21
sur E .
Un vecteur de E de norme 1 est dit unitaire.
L’application d : E 2 → R qui à (x, y) associe N (y − x) est appelée la distance

hniqu
associée sur E ,

• ∀(x, y) ∈ E 2 , d(x, y)  0 ;
• ∀(x, y) ∈ E 2 , d(x, y) = 0 ⇐⇒ x = y ; 1SPQSJÏUÏT EF MB EJTUBODFrotec
BTTPDJÏF Ë MB OPSNF
s Mic
2
• ∀(x, y) ∈ E , d(y, x) = d(x, y) ;
• ∀(x, y, z) ∈ E 3 , d(x, z)  d(x, y)+d(y, z).
et de

Soit A ∈ P(E) une partie non vide de E , x ∈ E . On appelle distance de x à A


le nombre réel positif d(x, A) = BM7{d(x, y), y ∈ A}.
nique

#PVMFT QBSUJFT TVJUFT FU GPODUJPOT CPSOÏFT


Soit a ∈ E et r > 0.
Méca

Bf (a, r) = {x ∈ E | N (x − a)  r} : boule fermée de centre a et de rayon r ;


Bo (a, r) = {x ∈ E | N (x − a) < r} : boule ouverte de centre a et de rayon r ;
S(a, r) = {x ∈ E | d(x, a) = r} : sphère de centre a et de rayon r.
e
ure d

Une partie A de E est dite convexe lorsque :


∀t ∈ [0, 1], ∀(x, y) ∈ A2 , (1 − t)x + ty ∈ A.
périe

Toute boule est convexe.


le Su
tiona
e Na
Écol

223
741
:167
• Une partie de E est dite bornée lorsqu’elle est incluse dans une boule.

1
• Une application f de I dans E est bornée lorsque f (I) est une partie bornée

44.5
de E , i.e. lorsque : ∃M ∈ 4+ | ∀x ∈ I, N (f (x))  M .
• Une suite (un )n∈N d’éléments de E est bornée lorsque {un , n ∈ N} est une

.56.2
partie bornée de E , i.e. lorsque : ∃M ∈ R+ | ∀n ∈ N, N (un )  M .
&YFNQMFT EF OPSNFT

: 193
 
Si E, ( | ) est un préhilbertien réel, /PSNF BTTPDJÏF Ë VO QSP


4713
x �→ �x� = (x | x) est une norme sur E . EVJU TDBMBJSF
Soit x = (x1 , . . . , xn ) ∈ Kn .

3
:889
� �1 , � �2 , � �∞ : Kn → R définies
ci-dessous sont des normes sur Kn .

n

3582
• �x�1 = |xi |
i=1
 /PSNFT VTVFMMFT TVS Kn
2 1/2
n

1075
• �x�2 = |xi |
i=1
• �x�∞ = Kt |xi |

es:21
i∈[[1,n]]

� �∞ : f �→ �f �∞ = bmT |f (x)| est une


/PSNF EF MB DPOWFSHFODF

hniqu
x∈I
norme sur B(I, K), espace vectoriel des ap- VOJGPSNF
plications bornées de I dans K.

rotec
Notons C([a, b], K) l’espace vectoriel des applications continues sur le segment
[a, b] à valeurs dans K = R ou C.
s Mic
b
� �1 : f �→ �f �1 = a |f (t)| /t est une /PSNF EF MB DPOWFSHFODF
FO NPZFOOF
norme sur C([a, b], K).
et de

  12
� �1 : f �→ �f �1 =
b
|f (t)|2 /t est /PSNF EF MB DPOWFSHFODF
a FO NPZFOOF RVBESBUJRVF
une norme sur C([a, b], K).
nique

4VJUF DPOWFSHFOUF EF WFDUFVST


Méca

Soit (un )n∈N ∈ E N . On dit que la suite (un )n∈N converge lorsqu’il existe
� ∈ E tel que :
∀ε > 0, ∃N ∈ N t.q. n  N ⇒ N (un − �)  ε.
e
ure d

� est alors unique : on l’appelle la limite de la suite u, on note � = HBK un .


n→+∞
Une suite qui ne converge pas est dite divergente.
périe

Toute suite convergente est bornée.


le Su
tiona
e Na
Écol

224
:16 7741
Mathématiques
0QÏSBUJPOT BMHÏCSJRVFT TVS MFT TVJUFT DPOWFSHFOUFT

1
44.5
Si (un )n∈N et (vn )n∈N convergent respectivement vers b et c, alors :
pour (λ, μ) ∈ K2 , (λun + μvn )n∈N converge vers λb + μc.

.56.2
L’ensemble des suites convergentes de (E, N ) est un sev de �∞ (E) = B(N, E).
4VJUFT EhVO QSPEVJU EhFTQBDFT WFDUPSJFMT OPSNÏT

: 193
 (1) (k) 
Soit (Ei , || ||i )1ik des K-evn, (xn )n∈N = xn , · · · , xn n∈N ∈ (E1 ×

4713
· · · × Ek )N et b = (b1 , · · · , bk ) ∈ E1 × · · · × Ek . (xn )n∈N converge vers b ssi
 (j) 

3
pour chaque j ∈ [[1, k]], la suite xn n∈N converge vers bj (dans (Ej , || ||j )).

:889
4VJUF FYUSBJUF

3582
Soit (un )n∈N ∈ E N . On appelle suite extraite (ou sous-suite) de (un )n∈N
toute suite de la forme (uϕ(n) )n∈N où ϕ est une application strictement crois-

1075
sante de N dans lui-même.
On dit que x ∈ E est une valeur d’adhérence de (un )n∈N lorsque x est limite

es:21
d’une suite extraite de (un )n∈N .
Une suite ayant au moins deux valeurs d’adhérence diverge

hniqu
$PNQBSBJTPO EFT OPSNFT

Deux normes sur E , N et N � , sont équivalentes si et ssi :

rotec
∃(a, b) ∈ (R∗+ )2 i2H [m2 , ∀ x ∈ E, aN (x)  N � (x)  bN (x).
Si deux normes sont équivalentes, alors :
s Mic
• toute partie, toute suite, toute application bornée pour l’une l’est pour l’autre ;
• si une suite converge vers � pour l’une, elle converge vers � pour l’autre.
Pour montrer que deux normes de E ne sont pas équivalentes, on peut exhiber
et de

une suite d’éléments de E de limite � pour l’une et pas pour l’autre.


7PJTJOBHFT
nique

Soit a ∈ E . Soit V une partie de E . On dit que V est un voisinage de a lorsqu’il


existe R > 0 tel que Bo (a, R) ⊂ V .
Méca

On note V(a) l’ensemble des voisinages de a.


• E est un voisinage de chacun de ses éléments.
e

• Un élément de E appartient à chacun de ses voisinages.


ure d

• Une partie de E contenant un voisinage de a est aussi un voisinage de a.


• L’intersection d’un nombre fini de voisinages de a est un voisinage de a.
périe

Deux éléments distincts admettent des voisinages disjoints.


le Su
tiona
e Na
Écol

225
741
:167
0VWFSUT

1
44.5
On dit qu’une partie A de E est un ouvert (ou une partie ouverte) de E lors-
qu’elle est voisinage de chacun de ses points.

.56.2
• E et ∅ sont des ouverts.
• La réunion d’une famille quelconque d’ouverts est un ouvert.

: 193
• L’intersection d’une famille finie d’ouverts est un ouvert.
Toute boule ouverte est un ouvert de E . Les ouverts non vides d’un espace

4713
vectoriel normé E sont les réunions de boules ouvertes.
'FSNÏT

3
:889
On dit qu’une partie A de E est un fermé de E lorsque son complémentaire est
un ouvert de E .

3582
Toute boule fermée de E est un fermé.
• E et ∅ sont des fermés.

1075
• La réunion d’une famille finie de fermés est un fermé.
• L’intersection d’une famille quelconque de fermés est un fermé.

es:21
*OUÏSJFVS EhVOF QBSUJF

Soit A ∈ P(E). On appelle intérieur de A, et on note A, l’union des ouverts

hniqu

contenus dans A. A est le plus grand ouvert contenu dans A.
Le point x ∈ E est intérieur à A ssi A ∈ V(x).

rotec
Pour toutes parties A, B de E , on a :
◦ ◦ ◦ ◦
• A ⊂ A; • A = A ⇐⇒ A est ouvert ; • A ⊂ B ⇒ A ⊂ B.
s Mic

"EIÏSFODF EhVOF QBSUJF


et de

Soit A ∈ P(E). On appelle adhérence de A, et on note A, l’intersection des


fermés contenant A. A est le plus petit fermé de E , au sens de l’inclusion,
contenant A.
nique

Pour toute A ∈ P(E), on a :



• E \ A = (E \ A)◦ •E\A=E\A
Méca

Pour toutes parties A, B de E , on a :


• A ⊂ A (tout élément de A est adhérent à A) ;
e

• A = A ⇔ A est fermé ;
ure d

• A ⊂ B ⇒ A ⊂ B.
périe

Un élément de A s’appelle un point adhérent à A.


Soit x ∈ E et A ∈ P(E) :

le Su

 • x∈A;
 1PJOU BEIÏSFOU Ë VOF QBS
 • ∀V ∈ V(x), V ∩ A �= ∅ ; UJF
 • ∀ε > 0, Bo (x, ε) ∩ A �= ∅.
tiona
e Na
Écol

226
:16 7741
Mathématiques
x ∈ A si et ssi x est la limite d’une suite $BSBDUÏSJTBUJPO TÏRVFO

1
d’éléments de A. UJFMMF EF MhBEIÏSFODF

44.5
A est fermée ⇔ toute suite convergente d’éléments de A a sa limite dans A.

.56.2
1BSUJF EFOTF
On dit que D ∈ P(E) est dense dans E lorsque D = E .

: 193

 • A 2bi /2Mb2 /Mb E c
 • iQmi Qmp2`i MQM pB/2 /2 E `2M+QMi`2 A c

• iQmi ûHûK2Mi x ∈ E 2bi H HBKBi2 /ǶmM2 bmBi2 /ǶûHûK2Mib /2 AX

4713
1PJOU GSPOUJÒSF GSPOUJÒSF

3

:889
Soit A ∈ P(E). On appelle frontière de A et on note Fr(A) l’ensemble A \ A.
Un élément de Fr(A) est appelé un point frontière de A.

3582
5PQPMPHJF JOEVJUF TVS VOF QBSUJF
Soit A une partie de l’espace vectoriel normé (E, N ).

1075
• U est un voisinage relatif de x ∈ A s’il existe un voisinage V de x dans E tel
que U = V ∩ A.
• U est un ouvert relatif de A si U est un voisinage relatif de chacun de ses

es:21
points.
• W est un fermé relatif de A s’il est le complémentaire dans A d’un ouvert
relatif de A.

hniqu
U est un ouvert (resp. un fermé) relatif de A
si et ssi il existe un ouvert (resp. un fermé) Ω $BSBDUÏSJTBUJPO DPNNF
JOUFSTFDUJPO
rotec
de E tel que U = Ω ∩ A.
U est un fermé relatif de A si et ssi toute suite $BSBDUÏSJTBUJPO TÏRVFO
s Mic
convergente d’éléments de U a sa limite dans
U. UJFMMF
et de

-JNJUFT FU DPOUJOVJUÏ
(E, � �E ) et (F, � �F ) sont deux evn. Dans ce chapitre, on étudie des applica-
nique

tions f : A → F , où A partie non vide de E .


-JNJUF FO VO QPJOU
Méca

Soit a ∈ A, � ∈ F . On dit que f (x) tend vers � quand x tend vers a lorsque :
∀ε > 0, ∃δ > 0, ∀x ∈ A, �x − a�E  δ ⇒ �f (x) − ��F  ε.
e

� est alors unique et s’appelle la limite de f en a, on note � = HBK f (x).


ure d

x→a
Les assertions suivantes sont équivalentes :
périe


 HBK f (x) = �
 x→a $BSBDUÏSJTBUJPO TÏRVFO
 ∀(xn ) ∈ AN, HBK xn = a 4⇒ HBK f (xn ) = �
 UJFMMF EF MB MJNJUF
le Su

On définit les extensions suivantes :


tiona
e Na
Écol

227
Les assertions suivantes sont équivalentes :


741
 HBK f (x) = �
 x→a $BSBDUÏSJTBUJPO TÏRVFO
 ∀(xn ) ∈ AN, HBK xn = a 4⇒ HBK f (xn ) = �
 UJFMMF EF MB MJNJUF

:167
On définit les extensions suivantes :

1
• Si A est non bornée :

44.5
HBK f (x) = � ⇔ ∀ε > 0, ∃M > 0, ∀x ∈ A, �x�E  M ⇒ �f (x) − ��F  ε.
�x�E →+∞

.56.2
• Si A = [a, +∞[ :
HBK f (x) = � ⇔ ∀ε > 0, ∃M > 0, ∀x ∈ A, x  M ⇒ �f (x) − ��F  ε.

: 193
x→+∞
• Si F = 4 :
HBK f (x) = +∞ ⇔ ∀M > 0, ∃δ > 0, ∀x ∈ A, �x−a�E  δ 4⇒ f (x)  M.

4713
x→a
-JNJUF EhVOF GPODUJPO Ë WBMFVST EBOT VO QSPEVJU EhFWO

3
Soit (Fi , || ||i )1ik des K-evn, F = F1 × . . . × Fk , muni de la norme � �∞

:889
(rappel : �(xi )1ik �∞ = bmT �xi �i ).
1  i k

3582
Soit f : A → F, x �→ (f1 (x), · · · , fk (x)), a ∈ A, � = (�1 , · · · , �k ) ∈ F .
f admet � pour limite en a si et ssi ∀j ∈ [[1, k]], fj admet �j pour limite en a.

1075
0QÏSBUJPOT TVS MFT MJNJUFT
Soit E, F, G des evn, (A, B) ∈ P(E) × P(F ), (a, b) ∈ A × B , f : A → B et

es:21
g : B → G.

• HBK f (x) = b

hniqu
x→a
• HBK g(y) = c ⇒ x→a HBK g ◦ f (x) = c. -JNJUF EhVOF DPNQPTÏF
y→b

Soit f, g : A → F qui ont des limites en a ∈ A. Alors, pour tout (α, β) ∈ K2


rotec
 
HBK αf+βg (x) = α HBK f (x)+β HBK g(x) -JNJUF EhVOF DPNCJOBJTPO
MJOÏBJSF
s Mic
x→a x→a x→a

$POUJOVJUÏ QSPMPOHFNFOU QBS DPOUJOVJUÏ


et de

Soit a ∈ A. On suppose que f a une limite en a : b = HBK f (x).


x→a
 Si a ∈ A, alors b = f (a) et on dit que f est continue en a.
nique

/ A, on dit que f est prolongeable par continuité en a.


 Si a ∈
Lorsque a ∈ A, et b = f (a), on obtient :

Méca

 f 2bi +QMiBMm2 2M a $BSBDUÏSJTBUJPO TÏRVFO


 ∀(xn ) ∈ AN, HBK xn = a ⇒ HBK f (xn ) = f (a) UJFMMF EF MB DPOUJOVJUÏ

e

0QÏSBUJPOT TVS MFT GPODUJPOT DPOUJOVFT TVS VOF QBSUJF


ure d

f : A → F est dite continue sur A lorsque f est continue en tout point de A.


On note C(A, F ) l’ensemble des applications continues de A dans F .
périe

• La composée de deux applications continues est continue.


• Une combinaison linéaire d’applications continues est continue.
le Su

• C(A, F ) est un sev de F A = F (A, F ). 4UBCJMJUÏT EF C(A, F ) QBS


tiona

PQÏSBUJPOT BMHÏCSJRVFT
• C(A, K) est une sous-algèbre de KA .
e Na
Écol

228
:16 7741
Mathématiques
$POUJOVJUÏ EFT BQQMJDBUJPOT DPPSEPOOÏFT

1
Soit F un K-evn de dim. finie, e = (e1 , · · · , ep ) une base de F .

44.5
p
L’application f : A → F, x �→ f (x) = fi (x)ei est continue sur A ssi ses

.56.2
i=1
applications coordonnées f1 , . . . , fp sont toutes continues sur A.

: 193
5SBEVDUJPO UPQPMPHJRVF EF MB DPOUJOVJUÏ TVS VOF QBSUJF
Soit E et F deux evn et f : A → F continue sur A.

4713
• l’image réciproque par f de tout ouvert de F est un ouvert relatif de A ;
• l’image réciproque par f de tout fermé de F est un fermé relatif de A.

3
:889
Soit f, g : A → F deux applications conti- 1SJODJQF EF QSPMPOHFNFOU
nues qui coïncident sur une partie B de A

3582
EFT JEFOUJUÏT
dense dans A. Alors f et g sont égales.
$POUJOVJUÏ VOJGPSNF

1075
Soit E et F deux evn, f : A → F . On dit que f est uniformément continue
(sur A) lorsque :

es:21
 
(∀ε > 0) (∃η > 0) ∀(x, y) ∈ A2 , (�x − y�E  η ⇒ �f (x) − f (y)�F  ε) .
Si f est uniformément continue sur A, elle est continue sur A.

hniqu
"QQMJDBUJPOT MJQTDIJU[JFOOFT

rotec
Soit f une application d’une partie A non vide de E dans F .
Pour k ∈ 4+ , on dit que f est k-lipschitzienne lorsque : s Mic
�f (y) − f (x)�F  k �y − x�E (x, y) ∈ A2 .
Si f est k-lipschitzienne et k  k , alors f est k -lipschitzienne. On dit que f
est lipschitzienne lorsqu’il existe k ∈ 4+ tel que f est k-lipschitzienne.
et de

Exemples :
• Les applications 0-lipschitziennes sont les applications constantes.
nique

• x �→ �x� est 1-lipschitzienne de (E, � �) dans (4, | . |).


• Une fonction numérique de classe C 1 sur un intervalle I de 4 dont la dérivée
Méca

est bornée sur I est lipschitzienne.


• Soit A une partie non vide de E . L’application : E −→ 4+ , x �−→ d(x, A)
est 1-lipschitzienne.
e
ure d

Si f est lipschitzienne sur A, alors f est uniformément continue sur A.


"QQMJDBUJPOT MJOÏBJSFT FU NVMUJMJOÏBJSFT DPOUJOVFT
périe

Soit u : E → F une application linéaire entre deux evn.



 • u est continue ;
le Su

 • u est uniformément continue ; $BSBDUÏSJTBUJPOT EF MB



 • u est lipschitzienne ; DPOUJOVJUÏ EhVOF BQQMJDB
 • ∃C  0, ∀x ∈ E, �u(x)�  C �x� ; UJPO MJOÏBJSF
tiona
e Na
Écol

229
741
:167
Lc (E, F ), ensemble des applications K-linéaires continues de E dans F , est

1
un sous-espace vectoriel de L(E, F ).

44.5
/PSNF TVCPSEPOOÏF

.56.2
Soit u une application linéaire continue de E dans F . Alors les trois nombres
réels suivants sont bien définis, et sont égaux :
�u(x)�F

: 193
bmT , bmT �u(x)�F et bmT �u(x)�F .
x∈E\{0} �x�E x∈E,�x�E 1 x∈E,�x�E =1
On note |||u||| leur valeur commune.

4713
L’application u �→ |||u||| est une norme sur /PSNF TVCPSEPOOÏF PV
l’espace vectoriel Lc (E, F ). OPSNF EhPQÏSBUFVS EF u

3
:889
Notation : Elle peut aussi se noter �u�QT .
• On sous-entend qu’elle est subordonnée aux normes de travail � �E et � �F .

3582
• Par définition, on a : ∀x ∈ E \ {0}, �u(x)�F  |||u||| �x�E .
Soit E , F , G trois espaces vectoriels normés sur le même corps K = R ou C.

1075
Soit f : E → F et g : F → G deux applications linéaires continues.
g ◦ f est une application linéaire continue de 4PVTNVMUJQMJDBUJWJUÏ EF MB

es:21
E dans G, et : |||g ◦ f |||  |||g||| |||f |||. OPSNF EhPQÏSBUFVS
"EBQUBUJPO BVY NBUSJDFT

hniqu
Soit A ∈ Mn (K), K étant muni d’une norme � �, la norme subordonnée de
n
A est la norme subordonnée de l’endomorphisme de Kn canoniquement associé

rotec
à A pour la norme � �.
$POUJOVJUÏ EhVOF BQQMJDBUJPO NVMUJMJOÏBJSF
s Mic
Soit (Ei , || ||i )1ip un p-uplet de K-evn de dimensions finies, (F, || ||F ) un
K-evn. Soit M : E1 × . . . × Ep → F une application p-linéaire. Alors, les
et de

propositions suivantes sont équivalentes :


• il existe k ∈ R+ tel que :
∀(x1 , . . . , xp ) ∈ E1 × . . . × Ep , �M (x1 , . . . , xp )�F  k �x1 �1 · · · �xp �p .
nique

• M est continue sur l’evn produit E1 × . . . × Ep .


Si E est un K-evn, alors l’application K × E → E, (λ, x) �→ λx, bilinéaire, est
Méca

continue (M = 1).
Si E est un espace euclidien, le produit scalaire E × E → R, (x, y) �→ (x|y),
bilinéaire, est continu (M = 1 par l’inégalité de Cauchy-Schwarz).
e
ure d

Soit E un evn de dimension n, e une base fixée de E . Le déterminant en base e,


,AJ e : E n → K, x = (x1 , . . . , xn ) �→ ,AJ e (x1 , . . . , xn ) est continu sur E n .
périe

1BSUJF DPNQBDUF
On dit que A ∈ P(E) est un compact de E lorsque toute suite d’éléments de A
le Su

admet une suite extraite qui converge vers un élément de A.


• Toute partie compacte est fermée et bornée.
tiona
e Na
Écol

230
:16 7741
Mathématiques
• Un fermé relatif d’une partie compacte est compact.

1
44.5
Une suite d’éléments d’une partie compacte $POWFSHFODF EhVOF TVJUF
converge si, et seulement si, elle admet une EBOT VO DPNQBDU
unique valeur d’adhérence.

.56.2
Le produit d’une famille finie de compacts de 1SPEVJUT EF DPNQBDUT

: 193
E est un compacte de E .
*NBHF DPOUJOVF EhVOF QBSUJF DPNQBDUF

4713
Soit f ∈ C(A, F ). L’image par f d’un compact de E inclus dans A est une
partie compacte de F .

3
:889
Toute application continue sur un compact 5IÏPSÒNF EF )FJOF
est uniformément continue sur ce compact.

3582
Soit A une partie compacte de E , si f est une
application continue de A dans 4, alors f est

1075
bornée et atteint ses bornes sur A.
$POOFYJUÏ QBS BSDT

es:21
Une partie C d’un evn E est dite connexe par arcs lorsque : pour tout (a, b) ∈
C 2 , il existe une application continue γ de [0, 1] dans E telle que γ(0) = a,
γ(1) = b et γ([0, 1]) ⊂ C .

hniqu
Toute partie convexe de E est connexe par arcs.
Les parties connexes par arcs de 4 sont les 1BSUJFT DPOOFYFT EF
rotec
intervalles de 4.
4
Soit E et F des evn, A une partie non vide de E , f : A → F continue.
s Mic

Soit C une partie connexe par arcs de E , *NBHF DPOUJOVF EhVOF QBS
contenue dans A. Alors f (C) est connexe par UJF DPOOFYF QBS BSDT
et de

arcs.
Lorsque F = 4, nous obtenons :
nique

Soit C une partie connexe par arcs de l’evn


E , f : C → 4 une application continue. 5IÏPSÒNF EFT WBMFVST JO
UFSNÏEJBJSFT
Alors f (C) est un intervalle.
Méca

&TQBDFT WFDUPSJFMT OPSNÏT EF EJNFOTJPO mOJF


Dans tout ce chapitre, E est un K-ev, avec K = R ou C.
e
ure d

²RVJWBMFODF EFT OPSNFT FO EJNFOTJPO mOJF


périe

Soit E un K-ev de dimension finie. ²RVJWBMFODF EFT OPSNFT


Toutes les normes sur E sont équivalentes. FO EJNFOTJPO mOJF
le Su

Exemple : Les trois normes classiques � . �1 , � . �2 et � . �∞ sur Kn sont équi-


valentes. Plus précisément : √
∀ x ∈ Kn , �x�∞  �x�2  �x�1  n �x�2  n�x�∞ .
tiona
e Na
Écol

231
741
:167
Conséquence : Les différentes notions topologiques sont invariantes lorsqu’on

1
change de normes.

44.5
Soit E un K-ev de dim. finie p rapporté à une base (e1 , · · · , ep ). Soit (un ) une
 
p 

.56.2
suite de vecteurs de E , (un )n∈N = un,k ek n∈N . Alors
k=1

(un )n∈N +QMp2`;2 /Mb E.

: 193
$POWFSHFODF FO DPPSEPO
ssi OÏFT
∀k ∈ [[1, p]], (un,k )n∈N +QMp2`;2 /Mb K.

4713
p
  
En ce cas HBK un = HBK un,k ek .

3
n→+∞ n→+∞

:889
k=1
Soit F un K-ev de dim. finie, (b1 , · · · , bp ) une base de F . Soit f : A → F ,
p


3582
x �→ f (x) = fi (x)bi . f est continue en a ∈ A [resp. sur A] ssi ses fonctions
i=1
cooordonnées f1 , · · · , fp sont continues en a [resp. sur A].

1075
1BSUJFT DPNQBDUFT EhVO FWO EF EJNFOTJPO mOJF

es:21
Dans un evn de dim. finie, les parties com- 1BSJFT DPNQBDUFT FO EJ
pactes sont les parties fermées bornées. NFOTJPO mOJF

hniqu
Une suite bornée d’un espace normé de di- $POWFSHFODF EhVOF TVJUF
mension finie converge si et ssi elle a une FO EJNFOTJPO mOJF
unique valeur d’adhérence.

rotec
Conséquence : Un sous-espace de dimension finie d’un espace normé est fermé.
"QQMJDBUJPO MJOÏBJSF TVS VO FWO EF EJN mOJF
s Mic

Si E est de dimension finie, Une application linéaire sur


L(E, F ) = Lc (E, F ). un ev de dim. finie et continue
et de

"QQMJDBUJPO pMJOÏBJSF TVS EFT FWO EF EJN mOJFT


Soit (Ei , � �Ei ), i ∈ [[1, p]], des evn de dimensions finies sur K et (F, � . �F ) un
nique

evn sur K. Soit M : E1 × · · · × Ep → F une application p-linéaire.


p
 p

• ∃K ∈ R+ / ∀(x1 , . . . , xp ) ∈
Méca

Ei , �M (x1 , . . . , xp )�F  K �xi �Ei ;


i=1 i=1
• M est continue sur E1 × · · · × Ep .
e
ure d

Exemples : le produit matriciel, le déterminant sont continus.


périe
le Su
tiona
e Na
Écol

232
:16 7741
Mathématiques
"OBMZTFAnalyse

1
44.5
.56.2
: 193
4ÏSJFT EhÏMÏNFOUT EhVO FTQBDF WFDUPSJFM OPSNÏ

4713
(E, � �) désigne un evn de dimension finie.
4ÏSJF BTTPDJÏF Ë VOF TVJUF

3
:889
Soit (un )n∈N une suite d’éléments de E . Pour n ∈ N fixé, on appelle somme

n

3582
partielle d’indice n, la somme Sn = uk . On appelle série de terme général
k=0  n 
 

1075
un , et on note un , la suite (Sn )n∈N = uk .
n∈ N k=0 n∈ N
Lien suite-série : La somme partielle d’indice N de la série de terme général

es:21
xn+1 − xn (série télescopique) est : xN +1 − x0 .
4ÏSJF DPOWFSHFOUF

hniqu

La série un est convergente lorsque la suite (Sn )n∈N de ses sommes par-
tielles est convergente. La limite S de cette suite est alors appelée somme de la

rotec

+∞
série et notée un . Sinon, elle est divergente. s Mic
n=0
+∞
 N
 4PNNF EhVOF TÏSJF
S= un = HBK un DPOWFSHFOUF
et de

N →+∞
n=0 n=0

&TQBDF WFDUPSJFM EFT TÏSJFT DPOWFSHFOUFT


nique

L’ensemble des séries convergentes d’éléments de E est un K-ev L’application


 
+∞
de cet ev dans E qui à toute série convergente un associe un est linéaire.
Méca

n=0
$BSBDUÏSJTBUJPO EF MB DPOWFSHFODF Ë MhBJEF EhVOF CBTF EF E
e


Soit E un K-evn de dim. finie, (e1 , · · · , ep ) une base de E . Soit
ure d

un une
p
 
série d’éléments de E . Notons : ∀ n ∈ N, un = un,k ek . Alors un est
périe

k=1
le Su
tiona
e Na
Écol

233
741
:167

convergente ssi ∀ k ∈ [[1, p]], (un,k )n∈N converge dans K.
 

1

+∞ p 
+∞

44.5
On a alors : un = un,k ek .
n=0 k=1 n=0

.56.2
$BT EhVOF TÏSJF EF OPNCSFT DPNQMFYFT
 
La série zn de complexes est convergente ssi les séries réelles Re (zn ) et

: 193
 
+∞ 
+∞ 
+∞
Im (zn ) sont convergentes, et alors : zn = Re (zn )+i Im (zn ).

4713
n=0 n=0 n=0

3FTUF EhVOF TÏSJF DPOWFSHFOUF

3


:889
On suppose que un converge et a pour somme S .

+∞
Pour n ∈ N, Rn = S − Sn = uk est appelé reste d’indice n.

3582
k=n+1
La suite (Rn ) des restes converge vers 0.

1075
$POEJUJPO OÏDFTTBJSF EF DPOWFSHFODF


es:21
Si la série un converge, alors le terme gé- $POEJUJPO OÏDFTTBJSF EF
néral un converge vers 0. DPOWFSHFODF
 1
La réciproque est fausse. Par exemple, la série harmonique diverge.

hniqu
n
n 1

Si son terme général un ne tend pas vers 0, on dit que la série un diverge

rotec
grossièrement.
4ÏSJFT BCTPMVNFOU DPOWFSHFOUFT
s Mic

On dit que la série un d’éléments de E est absolument convergente (ACV)
n∈N 
et de

lorsque la série (de nombres réels positifs) �un � converge.


n∈ N
Soit E un evn de dim. finie. Toute série absolument convergente d’éléments de
nique

E est convergente. En ce cas


 
 +∞  +∞
   -B DPOWFSHFODF BCTPMVF
Méca

 u n  �un � FOUSBÔOF MB DPOWFSHFODF


 
n=0 n=0
L’ensemble des séries ACV d’éléments de E est un sev de l’espace des séries
e
ure d

convergentes d’éléments de E .
5FDIOJRVF EF DPNQBSBJTPO TÏSJFJOUÏHSBMF
périe

f étant unefonction continue et monotone sur R+ , pour déterminer la nature


de la série f (n), mais aussi pour encadrer une somme partielle ou un reste
de cette série :
le Su
tiona
e Na
Écol

234
:16 7741
Mathématiques
 k  k+1
• on constate que f (k) = f (k) /t ou f (k) = f (k) /t.

1
44.5
k−1 k
• La monotonie de f et la croissance de l’intégrale permettent alors d’obtenir
des encadrements de f (n). Par exemple, si f est décroissante :

.56.2
 k+1
∀ t ∈ [k, k +1], f (k +1)  f (t)  f (k) 4⇒ f (k +1)  f (t) /t  f (k).
k

: 193
 k+1  k
Puis, si k − 1  0, f (t) /t  f (k)  f (t) /t.

4713
k k−1
• On somme membre à membre, sous réserve de convergence, ces encadre-
ments :  n+1  n
n


3
f (t) /t  f (k)  f (t) /t

:889
1 k=1 0
ou

3582
 +∞ +∞
  +∞
f (t) /t  f (k)  f (t) /t.
n+1 n

1075
k=n+1
• On calcule les intégrales pour obtenir une minoration par une intégrale di-
vergente, une majoration par une intégrale convergente, un encadrement, puis,

es:21
éventuellement, un équivalent de la somme partielle ou du reste.
Par ce procédé, on obtient, par exemple :

hniqu
 1
α
est convergente si et ssi α > 1.
n 1 n

rotec
3ÒHMF EF Eh"MFNCFSU

Soit un une série à termes strictement positifs :
s Mic
Si le rapport uun+1 a une limite � (finie ou infinie) quand n tend vers +∞, on a :
n 
• Si � < 1, la série  un converge.
et de

• Si � > 1, la série un diverge grossièrement.


4PNNBUJPO EFT SFMBUJPOT EF DPNQBSBJTPO
nique

Soit (un ) une suite de nombres complexes, (an ) et (bn ) deux suites de nombres
réels positifs.
• On suppose que un = O (an ), alors :
Méca

 
  
+∞ 
+∞
– Si an converge, alors un est ACV et uk = O ak .
k=n+1 k=n+1
e

 
ure d

 
n n
– Si an diverge, alors ak = O uk .
k=0 k=0
• On suppose que un = o (an ), alors :
périe

 
  
+∞ 
+∞
– Si an converge, alors un est ACV et uk = o ak .
le Su

k=n+1 k=n+1
 
 
n 
n
– Si an diverge, alors uk = o ak .
tiona

k=0 k=0
e Na
Écol

235
741
:167
• On suppose que bn ∼ an , alors :

1
  
+∞ 
+∞

44.5
– Si an converge, alors bn converge et bk ∼ ak .
k=n+1 n→+∞ k=n+1
  
n n

.56.2
– Si an diverge, alors bn diverge et bk ∼ ak .
k=0 n→+∞ k=0

: 193
Si la suite complexe (un ) converge vers �,
alors :

n

4713
uk 5IÏPSÒNF EF $FTËSP
k=1
−−−−−→ �.
n

3
n→+∞

:889
4VJUFT EF GPODUJPOT

3582
On considère des applications de A dans F où A ∈ P(E) \ {∅}, E et F evn de
dimensions finies.

1075
.PEFT EF DPOWFSHFODF EhVOF TVJUF EF GPODUJPOT
On dit que la suite (fn )n∈N converge simplement (CVS) sur A lorsque : pour

es:21
tout x de A, (fn (x))n∈N converge. Dans ce cas, on appelle limite simple de la
suite (fn )n∈N sur A l’application f : A → F, x �→ HBK fn (x).

hniqu
n→+∞
On dit que (fn )n∈N converge uniformément (CVU) vers f sur A lorsque :
 
(∀ε > 0) (∃N ∈ N) (∀n ∈ N) n  N ⇒ ∀x ∈ A, ||fn (x) − f (x)||  ε

rotec
 
c’est-à-dire lorsque la suite bmT ||fn (x) − f (x)|| n∈N converge vers 0 dans
x∈A
R+ ∪ {+∞}.
s Mic

-B DPOWFSHFODF VOJGPSNF
Si la suite (fn ) CVU vers f sur A, alors (fn ) FOUSBÔOF MB DPOWFSHFODF
et de

CVS vers f sur A. TJNQMF


La réciproque est fausse.
nique

La suite (fn )n∈N de fonctions bornées de A


dans F converge uniformément sur A vers la ® MhBJEF EF MB OPSNF EF MB
fonction bornée f si et ssi DPOWFSHFODF VOJGPSNF
Méca

HBK �fn − f �∞ = 0.
n→+∞

$POUJOVJUÏ EhVOF MJNJUF VOJGPSNF


e
ure d

• Si (fn )n∈N CVU vers f sur A ; $POUJOVJUÏ EhVOF MJNJUF VOJ


• Si ∀n ∈ N, fn est continue en a ∈ A, GPSNF EF GPODUJPOT DPOUJ
périe

OVFT
Alors f est continue en a.
le Su

Toute limite uniforme de fonctions continues sur A est continue sur A.


La continuité étant une propriété locale d’une fonction :
tiona
e Na
Écol

236
:16 7741
Mathématiques
Soit (fn ) une suite d’applications continues

1
de A dans F et f ∈ FA . Si (fn ) converge La convergence uniforme sur

44.5
vers f uniformément sur tout compact inclus tout compact suffit
dans A, alors f est continue sur A.

.56.2
En pratique, on vérifie donc la convergence uniforme sur tout compact, en par-
ticulier sur tout segment. On peut aussi vérifier la CVU sur d’autres intervalles

: 193
adaptés à la situation.
5IÏPSÒNF EF MB EPVCMF MJNJUF

4713
Soit fn : A → F et a ∈ A ou a = +∞ (resp. a = −∞) si A ⊂ 4 est une partie
non majorée (resp. non minorée).

3
:889
• (fn ) CVU vers f sur A , • la suite (�n )n∈N a une limite � ;
Si alors
• ∀n ∈ N, fn (x) −−−→ �n ,

3582
• f a une limite en a : �.
x→a
Autrement dit,

1075
HBK HBK fn (x) = HBK HBK fn (x) *OUFSWFSTJPO EFT MJNJUFT
n→+∞ x→a x→a n→+∞

es:21
*OUÏHSBUJPO EhVOF MJNJUF VOJGPSNF TVS VO TFHNFOU
Soit (un ) une suite de fonctions continues définies sur un intervalle I et à va-

hniqu
leurs dans F , a un point de I . On suppose que (un ) converge uniformément sur
tout segment de I vers une fonction u. Pour n ∈ N et x ∈ I , soit
x x

rotec
Un (x) = un , U (x) = u.
a a
Alors Un converge uniformément vers U sur tout segment de I .
s Mic
En particulier, si (un ) converge uniformé-
ment vers u sur le segment [a, b], alors :
 b  b "WFD EFT CPSOFT mYFT
et de

un −−−−→ u.
a n→∞ a
%ÏSJWBUJPO EF MB MJNJUF EhVOF TVJUF EF GPODUJPOT
nique

Soit (un ) une suite de fonctions de classe C 1 sur un intervalle I de R et à valeurs


dans F . On suppose que
Méca

• (un ) CVS sur I vers u : I → F ;


• (u�n ) CVU sur tout segment de I vers v : I → F .
e
ure d

Alors (un ) CVU vers u sur tout segment de I , u est de classe C 1 sur I et u� = v .
En pratique, on vérifie la convergence uniforme de (u�n ) sur des intervalles
périe

adaptés à la situation.
Plus généralement, pour k  2, si (un ) est une suite d’applications de classe
le Su

C k sur I qui CVS sur I vers u, telle que pour chaque j ∈ [[0, k − 1]], la suite
 (j)   (k) 
un CVS sur I , et que un CVU sur tout segment de I vers v . Alors u est
tiona
e Na
Écol

237
741
:167
de classe C k sur I et u(k) = v . De plus (un ) CVU sur tout segment de I vers
u.

1
44.5
(k)
En pratique, on vérifie la convergence uniforme de (un ) sur des intervalles
adaptés à la situation.

.56.2
"QQSPYJNBUJPOT VOJGPSNFT
Dans cette section, on considère des applications de l’intervalle réel I dans F ,

: 193
evn de dim. finie.
Soit σ = (x0 = a < · · · < xn = b) une subdivision de [a, b].

4713
• ϕ : [a, b] → F est dite en escalier sur [a, b] lorsqu’il existe (λ0 , · · · , λn−1 ) ∈
F n telle que pour tout k ∈ [[0, n−1]], ϕ est constante égale à λk sur ]xk , xk+1 [.

3
• f : [a, b] → F est dite continue par morceaux (CPM) sur [a, b] si pour tout

:889
k ∈ [[0, n − 1]], f| est continue sur ]xk , xk+1 [ et est prolongeable par continuité
aux points xk et xk+1 .

3582
On dit alors que la subdivision σ est adaptée à ϕ ou à f .
Soit f : [a, b] → F une fonction CPM sur [a, b] et ε > 0 fixé. Il existe une

1075
fonction en escalier ϕ : [a, b] → F telle que :
"QQSPYJNBUJPO VOJGPSNF
bmT � f (x) − ϕ(x)�F  ε

es:21
EhVOF GPODUJPO $1. QBS
x∈[a,b] EFT GPODUJPOT FO FTDBMJFS
Soit f : [a, b] → K une fonction continue sur [a, b] et ε > 0 fixé. Il existe une

hniqu
fonction polynomiale P : [a, b] → K telle que :

bmT � f (x) − P (x)�F  ε


rotec
5IÏPSÒNF EF 8FJFSTUSBTT
x∈[a,b] s Mic

4ÏSJFT EF GPODUJPOT
On considère le même type d’applications qu’au chapitre précédent.
et de

.PEFT EF DPOWFSHFODF EhVOF TÏSJF EF GPODUJPOT


nique


n
Soit fn : A → F une suite de fonctions. On note pour n ∈ N, Sn = fk la
k=0
somme partielle d’indice n.
Méca


• On dit que la série fn converge simplement sur A si la suite (Sn )n∈N
converge simplement sur A. En ce cas, la fonction S : A → F définie par :

+∞ 
e

fn (x) est appelée la fonction somme de la série fn .


ure d

∀x ∈ A, S(x) =
n=0

• On dit que la série fn converge uniformément sur A lorsque la suite
périe

(Sn )n∈N converge uniformément sur A.



• On ditque la série  fn converge normalement sur A lorsque la série nu-
le Su

mérique �fn �∞,A = bmT |fn (x)| est convergente.


x∈A
tiona
e Na
Écol

238
:16 7741
Mathématiques

La série fn converge
 uniformément sur A

1
si et ssi la série fn CVS surA et la suite

44.5

+∞ Caractérisation de la CVU
des restes (Rn ) = fk CVU sur A d'une série de fonctions

.56.2
k=n+1
vers 0.


: 193
fn converge normalement sur A si et ssi
il existe une série numériqueconvergente
 Caractérisation de la CVN

4713
αn majorante, i.e. une série αn de réels d'une série de fonctions
positifs convergente et telle que :
∀n ∈ N, fn ∞,A ⩽ αn .

3
:889

Une série fn normalement convergente
sur A est absolument et uniformément

3582
convergente sur A. Alors, CVN =⇒ CVU
 
 +∞ 
+∞
 fn  ⩽ fn ∞,A .

1075
n=0 ∞,A n=0

Hiérarchie des modes de convergence

es:21
• La convergence normale entraîne la convergence uniforme et la convergence
absolue en tout point.

hniqu
• La convergence normale entraîne la convergence normale sur tout compact.
• La convergence normale sur tout compact entraîne la convergence uniforme

rotec
sur tout compact.
• La convergence uniforme entraîne la convergence uniforme sur tout compact.
s Mic
• La convergence uniforme sur tout compact entraîne la convergence simple.
Continuité et convergence uniforme sur tout compact
et de


Si, ∀n ∈ N, fn est continue sur A et si fn CVU sur tout compact contenu

+∞
dans A, alors la somme S = fn est continue sur A.
nique

n=0
Théorème d'interversion somme-limite (double limite)
Méca

Soit I un intervalle de R, a une borne ouverte de l’intervalle I .



 • la série ℓn converge, de somme ℓ ;
• fn CVU sur I ,
e

Si alors
ure d

• ∀n ∈ N, fn (x) −−−→ ℓn ,

+∞
x→a • la somme fn a ℓ pour limite en a.
n=0
périe

Ainsi,
 +∞ 
 
+∞ 
lim lim fn (x) Interversion somme-limite
le Su

fn (x) =
x→a x→a
n=0 n=0
tiona
e Na
Écol

239
741
:167
*OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF TVS VO TFHNFOU

1


44.5
Soit fn une série de fonctions continues sur un intervalle I à valeurs dans F ,
a un point de I . On suppose que fn converge uniformément sur tout segment
de I . Pour n ∈ N et x ∈ I , soit

.56.2
 x  x  +∞


n
Sn (x) = fk , S(x) = fn .

: 193
k=0 a a n=0
Alors (Sn ) converge uniformément vers S sur tout segment de I .

4713
En particulier, si converge uniformément sur
 un segment
 [a, b] : 

3
  b
+∞ b +∞ *OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF

:889
fn = fn
n=0 a a n=0

3582
%ÏSJWBUJPO UFSNF Ë UFSNF


1075
Soit fn une série de fonctions numériques de classe C 1 sur l’intervalle I .
On suppose que

fn CVS sur I ,

es:21

 �
• la série des dérivées fn CVU sur tout segment de I .

hniqu

+∞  �
+∞
Alors la somme S = fn est de classe C 1 sur I et S � = fn .
n=0 n=0


rotec
Plus généralement, pour k  2, si fn est une série de fonctions de classe C k
de I dans F telle que

• la série fn converge simplement sur I et a pour somme S ;
s Mic

 (p)
• pour tout p ∈ [[1, k − 1]], fn CVS sur I , de somme Sp ;
et de

 (k)
• fn CVU sur tout segment de I , de somme Sk .
Alors S est de classe C k sur I et, pour tout entier non nul p  k, S (p) = Sp .
nique

 (p)
En pratique, on vérifie la CVU de fn sur des intervalles adaptés à la situa-
tion.
Méca

4ÏSJFT FOUJÒSFT
3BZPO EF DPOWFSHFODF
e
ure d

On appelle série entière (SE) de la variable réelle (resp. complexe) z associée


à la suite (an )n∈N ∈ CN la série de fonctions an z n de R (resp. C) dans C.

périe

Soit z0 ∈ C tel que la suite (an z0n )n∈N soit bornée. Alors :
z ∈ C tel que |z| < |z0 |, la série
le Su

Pour
 tout -FNNF Eh"CFM
an z n est absolument convergente.
tiona
e Na
Écol

240
:16 7741
Mathématiques

Soit an z n une série entière. Il existe un élément R ∈ 4+ ∪ {+∞} tel que

1


44.5
R = bmT{r  0 | an rn ACV}
= bmT{t  0 | HBK an t n
= 0} 3BZPO EF DPOWFSHFODF

.56.2
n→+∞
= bmT{r  0 | (an rn )n∈ N est bornée}

, notén aussi R ( an z ), est le rayon de convergence de la série entière
n

: 193
R
an z .


4713
 Si |z| < R, an z n converge absolument.

 Si |z| > R, an z n diverge grossièrement.

3
:889
C(0, R) = {z ∈ C | |z| = R} s’appelle le cercle d’incertitude de la SE.
Bo (0, R) = {z ∈ C | |z| < R} (resp. ] − R, R[) s’appelle le disque (resp.

3582
intervalle) ouvert de convergence.
 
Soit an z n et bn z n deux SE de rayons de CV respectifs Ra et Rb .

1075
• Si an = O(bn ) et donc en particulier si an = o(bn ), alors Ra  Rb .
• Si an ∼ bn , alors Ra = Rb .

es:21

Le rayon de convergence de nα xn vaut 1. $BT QBSUJDVMJFS VTVFM
On suppose que an �= 0 à partir d’un certain rang.

hniqu
|an+1 | 1 3ÒHMF EF Eh"MFNCFSU QPVS
aB HBK = �, HQ`b R =
n→+∞ |an | � MFT TÏSJFT FOUJÒSFT

rotec
1 1
avec les conventions 0+
= +∞ et +∞ = 0.
0QÏSBUJPOT TVS MFT TÏSJFT FOUJÒSFT
s Mic

 
Soit an z n et bn z n deux SE de rayons de CV respectifs Ra et Rb .
et de

Alors le rayon de convergence Rs de la série entière (an + bn )z n vérifie


Rs  KBM(Ra , Rb ) avec égalité si Ra �= Rb . Pour tout z ∈ Bo (0, Rs ),
nique


+∞ 
+∞ 
+∞
(an + bn )z n = an z n + bn z n 4PNNF EF EFVY 4&
n=0 n=0 n=0

Méca

Le produit de Cauchy de ces deux SE est la SE (cn z n )n∈N où, pour tout
n∈N:
n
 
e

cn = ak bn−k = ai bj 1SPEVJU EF $BVDIZ EF EFVY


ure d

4&
k=0 i+j=n

Le rayon de convergence Rc de la SE produit vérifie : Rc  KBM(Ra , Rb ), et


périe

pour tout z ∈ Bo (0, KBM(Ra , Rb )),


 +∞   +∞ 
le Su


+∞
n  n  n 4PNNF EV QSPEVJU EF $BV
cn z = an z bn z DIZ EF EFVY 4&
n=0 n=0 n=0
tiona
e Na
Écol

241
741
:167
$POUJOVJUÏ EF MB TPNNF EhVOF 4& EF MB WBSJBCMF DPNQMFYF

1


44.5
Soit an z n une SE de rayon de CV R > 0. Alors elle est normalement conver-
gente, a fortiori uniformément convergente, sur tout compact inclus dans le

.56.2
disque ouvert de convergence Bo (0, R).
 
+∞
Soit an z n une SE de rayon de CV R > 0. La fonction somme z �→ an z n

: 193
n=0
est continue sur le disque ouvert de convergence Bo (0, R).

4713
3ÏHVMBSJUÏ EF MB TPNNF EhVOF 4& EF MB WBSJBCMF SÏFMMF


3
Si an xn a pour
 rayonn de convergence

:889
R ∈ 4∗+ et si an R converge, alors

+∞ 
+∞ 5IÏPSÒNF Eh"CFM SBEJBM
an xn −−−−−→ an R n .

3582
n=0 x→R− n=0

La somme d’une série entière est de classe C ∞ sur l’intervalle ouvert de conver-

1075
gence et ses dérivées s’obtiennent par dérivation terme à terme.
 
an xn et nan xn ont le même rayon  

es:21
n n
n 0 n 0 R( an x ) = R( nan x )
de convergence.

Soit an z n une SE dont le rayon de CV R est > 0. On note f : ] − R, R[→ 4

hniqu
sa somme. f est de classe C ∞ sur ] − R, R[ et

+∞ n!
∀ k ∈ N , ∀t ∈] − R, R[, f
∗ (k) n−k

rotec
(t) = an t
n=k (n − k)!
1 (k) &YQSFTTJPO EFT DPFGm
∀ k ∈ N, ak =
s Mic
f (0). DJFOUT EhVOF 4&
k!

+∞ 
+∞
et de

Si x �→ an xn et x �→ bn xn coïn-
n=0 n=0 6OJDJUÏ EFT DPFGmDJFOUT
cident sur un intervalle ]0, α] avec α > 0, EhVOF TÏSJF FOUJÒSF
nique

alors :
∀n ∈ N, an = bn .
'PODUJPOT EÏWFMPQQBCMFT FO TÏSJF FOUJÒSF
Méca

Une application f de D dans C est dite développable en série entière (en


abrégé : DSE) sur le disque ouvert de centre 0 et de rayon r (resp. sur l’in-
e

tervalle ] − r, r[), où
r > n0, lorsque Bo (0, r) ⊂ D (resp. ] − r, r[⊂ D) et
ure d

qu’il existe une SE an z de rayon de convergence R  r et qui vérifie :



+∞
∀z ∈ Bo (0, r)(`2bTX ] − r, r[), f (z) = an z n .
périe

n=0
Dans le cas réel, si f est DSE sur ] − r, r[, on a :
le Su

f de classe C ∞ sur un intervalle ] − r, r[ et, Une fonction DSE est égale à


 f (n) (0) n
+∞ la somme de sa série de Tay-
∀ x ∈] − r, r[, f (x) = x . lor
tiona

n=0 n!
%ÏWFMPQQFNFOUT FO TÏSJF FOUJÒSF VTVFMT
e Na

+∞
 1 n
∀z ∈ C 2tT(z) = z R = +∞
Écol

n!
242n=0
+∞

1 n
f de classe C ∞ sur un intervalle ] − r, r[ et, Une fonction DSE est égale à

7741
 f (n) (0) n
+∞ la somme de sa série de Tay-
∀ x ∈] − r, r[, f (x) = x . lor

Mathématiques
n=0 n!

:16
%ÏWFMPQQFNFOUT FO TÏSJF FOUJÒSF VTVFMT

1
44.5
+∞
 1 n
∀z ∈ C 2tT(z) = z R = +∞
n!

.56.2
n=0
+∞

1
∀z ∈ D(0, 1) = zn R=1
1−z

: 193
n=0
+∞

1 k 
∀z ∈ D(0, 1) = z k−p R=1

4713
(1 − z)p+1 p
k=p
+∞
 (−1)n 2n

3
∀x ∈ R +Qb(x) = x R = +∞

:889
(2n)!
n=0
+∞
 (−1)n 2n+1

3582
∀x ∈ R bBM(x) = x R = +∞
(2n + 1)!
n=0
+∞


1075
1
∀x ∈ R +? (x) = x2n R = +∞
(2n)!
n=0

es:21
+∞
 1
∀x ∈ R b? (x) = x2n+1 R = +∞
(2n + 1)!
n=0

hniqu
+∞
 (−1)n 2n+1
∀x ∈ [−1, 1] `+iM (x) = x R=1
2n + 1

rotec
n=0
+∞
 (−1)n−1 n
∀x ∈] − 1, 1] HM(1 + x) = x R=1
s Mic
n
n=1
+∞
 α 
∀x ∈] − 1, 1[ (1 + x)α = xn R=1
et de

n
n=0
  α(α−1)···(α−n+1)
où pour tout réel α ∈ R, et n ∈ N, on a noté α
n = .
nique

n!
 1 n
La série entière z a un rayon de CV infini. Sa somme est appelée fonc-
n!
tion exponentielle complexe, notée 2tT. C’est une application C ∞ sur C.
Méca

+∞
 1 n
2tT(z) = z &YQPOFOUJFMMF DPNQMFYF
e

n!
ure d

n=0
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

243
741
:167
%ÏSJWBUJPO EFT GPODUJPOT Ë WBMFVST WFDUPSJFMMFT

1
44.5
Dans tout le chapitre, on considère une fonction f : I → E et a ∈ I , où I est
un intervalle réel et E un evn de dimension finie.

.56.2
%ÏSJWBCJMJUÏ FO VO QPJOU
 
f est dérivable en a lorsque ϕa : I \ {a} → E, x �→ x−a 1
f (x) − f (a) admet

: 193
une limite en a. Celle-ci est alors appelée la dérivée de f au point a et notée
/f
f � (a), .f (a), ou (a).

4713
/x
On dit que f est dérivable à droite (resp. gauche) en a lorsque la fonction
ϕa admet une limite à droite (resp. gauche) en a. Cette limite est alors appelée

3
:889
/f +
dérivée à droite (resp. gauche) de f en a, et notée fd� (a) ou .f (a+ ) ou (a )
/x
/f −

3582
(resp. fg� (a) ou .f (a− ) ou (a )).
/x

1075
Soit a ∈ I un point intérieur à I . Alors f est dérivable en a ssi f est dérivable à
droite et dérivable à gauche en a et fd� (a) = fg� (a).

es:21
f est dérivable en a ssi f admet un DL
d’ordre 1 au voisinage de a. En ce cas, $BSBDUÏSJTBUJPO Ë MhBJEF
� EhVO %- EhPSESF 
f (x) = f (a) + (x − a)f (a) + o(x − a).

hniqu
Si f est dérivable en a, alors f est continue $POEJUJPO OÏDFTTBJSF EF
en a. EÏSJWBCJMJUÏ
%ÏSJWBCJMJUÏ TVS VO JOUFSWBMMF GPODUJPO EÏSJWÏF rotec
s Mic
On dit que f est dérivable sur l’intervalle I lorsqu’elle est dérivable en tout
point de I . La fonction I → E, x �→ f � (x) est alors appelée la fonction dérivée
/f
et de

de f et notée f � ou .f ou .
/x
On dit que f est de classe C 1 sur I lorsqu’elle est dérivable sur I et f � est
nique

continue sur I .
 
Soit e = (e1 , · · · , en ) une base de E et fi i∈[[1,n]] la famille des fonctions
Méca

n
coordonnées de f dans cette base de sorte que ∀x ∈ I, f (x) = fi (x)ei .
i=1
Alors f est dérivable en a ssi ses fonctions coordonnées sont dérivables en a.
e

On a alors :
ure d

n

f (a) = �
fi (a)ei %ÏSJWBCJMJUÏ EFT GPODUJPOT
DPPPSEPOOÏFT
périe

i=1

0QÏSBUJPOT TVS MFT GPODUJPOT EÏSJWBCMFT


le Su

Soit f, g : I → E deux fonctions dérivables en un point a ∈ I . Alors, pour tout


couple λ, μ) ∈ K2 de scalaires, λf + μg est dérivable en a et
tiona
e Na
Écol

244
:16 7741
Mathématiques
(λf + μg)� (a) = λf � (a) + μg � (a). -JOÏBSJUÏ EF MB EÏSJWBUJPO

1
44.5
Soit 
I , J intervalles réels. Soit ϕ : J → I et f : I → E . Soit a ∈ J . On suppose
que •• ϕf 2bi /û`Bp#H2 2M a

.56.2
/û`Bp#H2 2M ϕ(a) Alors f ◦ ϕ est dérivable en a et on a :
%ÏSJWBCJMJUÏ EhVOF GPODUJPO

: 193
(f ◦ ϕ)� (a) = ϕ� (a) f � (ϕ(a)) DPNQPTÏF

Soit E et F deux K-evn de dimensions finies, u ∈ L(E, F ), f : I → E et a ∈ I .

4713
Si f est dérivable en a, alors u ◦ f est dérivable en a et on a
%ÏSJWBCJMJUÏ EhVOF GPODUJPO

3
 
DPNQPTÏF BWFD VOF BQQMJ

:889
(u ◦ f )� (a) = (u ◦ f � )(a) = u f � (a)
DBUJPO MJOÏBJSF
Soit E , F et G trois K-evn de dimensions finies, B : E×F → G une application

3582
bilinéaire et f : I → E , g : I → F deux fonctions dérivables en a ∈ I . Alors
l’application B(f, g) : x �→ B(f (x), g(x)) est dérivable en a et on a

1075
�  �   �  %ÏSJWBCJMJUÏ EhVO j QSP
B(f, g) (a) = B f (a), g(a) +B f (a), g (a) EVJU x EF EFVY GPODUJPOT

es:21
Soit E1 , . . . , Ep et F des espaces vectoriels normés de dimensions finies, et
soit M : E = E1 × . . . × Ep → F une application p-linéaire. Soit, pour

hniqu
chaque j ∈ [[1, p]], fj : I → Ej une application dérivable en a ∈ I . Alors
M (f1 , . . . , fp ) est dérivable en a, de dérivée :
%ÏSJWBCJMJUÏ EhVOF BQQMJDB

rotec
p
  
M f1 (a), . . . , fi� (a), . . . , fp (a) . UJPO NVMUJMJOÏBJSF FU EhBQ
i=1 QMJDBUJPOT EÏSJWBCMFT
s Mic

"QQMJDBUJPOT EF DMBTTF C k
Soit f : I → E et k ∈ N un entier naturel. f est dite de classe :
et de

• C 0 sur I lorsqu’elle est continue sur I ,


• C k+1 sur I lorsque f est dérivable sur I et f � est de classe C k sur I ,
nique

• C ∞ sur I lorsque f est de classe C k sur I pour tout k ∈ N.


Méca

On note C k (I, E) l’ensemble des fonctions de classe C k de I vers E .


Si f ∈ C k (I, E), avec k  2, on définit les dérivées successives de f par
e
ure d

f (0) = f 2i ∀ i ∈ [[1, k]], f (i) = (f (i−1) )� .

/k f
périe

On note aussi D k f , ou , au lieu de f (k) .


/xk
 
Soit e = (e1 , · · · , en ) une base de E et fi i∈[[1,n]] les fonctions coordonnées
le Su


n
de f relativement à cette base : pour tout x ∈ I , f (x) = fi (x)ei .
tiona

i=1
e Na
Écol

245
741
:167
f est de classe C k de I dans E ssi chaque fonction coordonnée de f est de
classe C k de I dans K. On a alors pour tout p ∈ [[1, k]],

1
44.5
n
 (p)
$BSBDUÏSJTBUJPO EFT GPOD
∀ x ∈ I, f (p) (x) = UJPOT EF DMBTTF C k QBS MFT

.56.2
fi (x)ei
i=1 DPPSEPOOÏFT

: 193
0QÏSBUJPOT TVS MFT GPODUJPOT EF DMBTTF C k
Soit E , F et G trois evn de dimensions finies, B : E × F → G une application

4713
bilinéaire, f : I → E et g : I → F fonctions de classe C k .
Alors B(f, g) ∈ C k (I, G) et pour tout p ∈ [[0, k]] :

3
:889
p

 (p) p 
B(f, g) = i B(f (i) , g (p−i) ) 'PSNVMF EF -FJCOJ[

3582
i=0

Soit f, g : I → E deux fonctions de classe C k . Alors, pour tout couple λ, μ) ∈

1075
K2 de scalaires, λf + μg est de classe C k dans I et
-JOÏBSJUÏ EFT EÏSJWÏFT

es:21
∀p ∈ [[0, k]], (λf + μg)(p) = λf (p) + μg (p) TVDDFTTJWFT

Soit I et J deux intervalles de 4, ϕ : J → I et f : I → E des fonctions de

hniqu
classe C k , alors
La fonction composée f ◦ ϕ : J → E est de $PNQPTÏF EF GPODUJPOT EF

rotec
classe C k . DMBTTF C k
s Mic
*OUÏHSBUJPO TVS VO TFHNFOU EFT GPODUJPOT WFDUPSJFMMFT
Dans tout ce chapitre E est un evn de dim. finie n.
et de

*OUÏHSBMF TVS VO TFHNFOU EhVOF GPODUJPO $1.


Soit (a, b) un couple de réels tels que a < b, on pose J = [a, b]. Soit e =
nique

(e1 , . . . , en ) une base de E . Étant donné f : J → E une fonction CPM on note



n
(ji )i∈[[1,n]] les coordonnées de f dans cette base de sorte que f = fi ei . On
Méca

i=1
l’appelle intégrale de f sur J le vecteur :
   n  *OUÏHSBMF EhVOF GPODUJPO
e
ure d

f= f1 e1 +· · · + fn en = fi ei DPOUJOVF QBS NPSDFBVY Ë


J J J i=1 J WBMFVST WFDUPSJFMMFT
n 

périe

On vérifie que le vecteur J


fi ei est indépendant de la base e de E choisie.
i=1
le Su
tiona
e Na
Écol

246
:16 7741
Mathématiques
1SPQSJÏUÏT EF MhJOUÏHSBMF

1
Soit f et g deux fonctions CPM sur J et (λ, μ) ∈ K2 , alors :

44.5
  

.56.2
(λf + μg) = λ f +μ g -JOÏBSJUÏ EF MhJOUÏHSBMF
J J J
   *OUÏHSBMF EF MB DPNQP

: 193
Soit L ∈ L(E, F ), L f = L(f ). TÏF QBS VOF BQQMJDBUJPO MJ
J J OÏBJSF

4713
  
 
 f  �f � *OÏHBMJUÏ USJBOHVMBJSF
 

3
J J

:889
Soit I un intervalle de 4, et f CPM de I dans E . Pour (a, b) ∈ I 2 , on appelle
b
intégrale entre a et b de f et on note : a f (t) /t le vecteur de E défini par :

3582
b 
• si a < b, a f (t) /t = [a,b] f ;
b 

1075
• si a > b, a f (t) /t = − [b,a] f ;
b
• si a = b, a f (t) /t = 0. Soit f : I → E une fonction continue par morceaux.

es:21
Pour tout (a, b, c) ∈ I 3 ,
 b  c  b

hniqu
f (t) /t = f (t) /t + f (t) /t 3FMBUJPO EF $IBTMFT
a a c
4PNNFT EF 3JFNBOO
Soit f CPM de J = [a, b] dans E . On appelle somme de Riemann de f sur rotec
s Mic
n−1
b−a 
[a, b] un vecteur de la forme : Sn (f, α) = f (αk ),
n
k=0
et de

b−a
où, notant xk = a + k pour tout k ∈ [[0, n]], α = (αk )0≤k≤n−1 vérifie :
n
∀k ∈ [[0, n − 1]], αk ∈ [xk , xk+1 ].
nique

Si f est continue sur [a, b] alors


 toute suite de sommes de Riemann (Sn (f, α))
associées à f converge vers f quand n −→ +∞.
Méca

[a,b]

*OUÏHSBMF GPODUJPO EF TB CPSOF TVQÏSJFVSF


e

Soit f : I → E une application continue et a ∈ I . Alors


ure d

 x
• F : x �→ f (t) /t est l’unique primitive de f sur I qui s’annule en a.
périe

a
 x
• Soit G une primitive de f sur I , on a : ∀x ∈ I, f (t) /t = G(x) − G(a).
le Su

Soit f : [a, b] → E continue et de classe C 1 sur ]a, b[ (avec a < b).


tiona
e Na
Écol

247
741
:167
*OÏHBMJUÏ EFT BDDSPJTTF
aB �f � �  M HQ`b �f (b)−f (a)�  M (b−a) NFOUT mOJT

1
44.5
'PSNVMFT EF 5BZMPS

.56.2
Soit f : I → E de classe C n , a ∈ I . On note Rn,a le reste d’ordre n de la série
de Taylor de f en a.

: 193
n
(x − a)k (k)
∀x ∈ I, f (x) = f (a) + Rn,a (x)
k!

4713
k=0

Si f ∈ C n+1 (I, E), alors 'PSNVMF EF 5BZMPS BWFD

3
x
(x − t)n (n+1) SFTUF JOUÏHSBM.
(t) /t

:889
Rn (x) = f
a n!

3582
Si f ∈ C n+1 (I, E) et �f (n+1) �  M , alors *OÏHBMJUÏ EF 5BZMPS
|x − a|n+1 -BHSBOHF
pour tout x ∈ I , �Rn (x)�  M

1075
(n + 1)!

Si f ∈ C n (I, E), alors

es:21
pour tout x ∈ I , Rn (x) = o (|x − a|n ) 'PSNVMF EF 5BZMPS:PVOH
x→a

hniqu
*OUÏHSBUJPO TVS VO JOUFSWBMMF
Dans ce chapitre, les fonctions considérées sont CPM sur un intervalle I de 4

rotec
et à valeurs dans K = R ou C.
*OUÏHSBMFT HÏOÏSBMJTÏFT TVS [a, +∞[
s Mic
 +∞  +∞
Pour f CPM sur [a, +∞[, l’intégrale f (t) /t (ou f ) est convergente
et de

 x a a

(CV) lorsque f (t) /t a une limite quand x tend vers +∞ ; on a alors :


a  +∞  x
nique

f (t) /t = HBK f (t) /t.


a x→+∞ a
 +∞
Méca

Dans le cas contraire, l’intégrale généralisée f (t) /t est dite divergente.


a
 +∞
e

Soit f continue sur [a, +∞[. Si f converge, alors pour tout x  a,


ure d

 +∞ a 
+∞
f converge. De plus, F : x →
� f est dérivable sur [a, +∞[ avec :
périe

x x
∀ x  a, F � (x) = −f (x).
le Su
tiona
e Na
Écol

248
:16 7741
Mathématiques
 +∞
Si f est CPM et à valeurs positives sur [a, +∞[, f (t) /t converge si et ssi

1
44.5
 x a

x �→ f (t) /t est majorée.

.56.2
a  +∞
En cas de divergence, on écrit : f = +∞.

: 193
a
Si f et g sont deux fonctions CPM sur
[a, +∞[ t. q. 0  f  g , la convergence de

4713
 +∞  +∞ $POWFSHFODF QBS NBKPSB
UJPO
g implique celle de f.

3
a a

:889
Exemples :
 +∞
/t 1
, dite de Riemann, est convergente et vaut si et ssi α > 1.

3582
• α
t α − 1
1+∞
1
e−at /t est convergente et vaut si et ssi, a > 0.

1075

0 α
*OUÏHSBCJMJUÏ TVS VO JOUFSWBMMF EF MB GPSNF [a, +∞[

es:21
Une fonction f est intégrable sur [a, +∞[ si elle est CPM sur [a, +∞[ et si
 +∞

hniqu
|f | converge.
a
On dit indifféremment que « f est intégrable sur [a, +∞[ » ou que « l’intégrale
 +∞

rotec
f converge absolument » ou même que « f est intégrable en +∞ ».
a
s Mic
 +∞
Pour f de signe constant, f converge si et ssi f est intégrable sur [a, +∞[.
a
et de

 +∞
Un calcul montrant que |f | < +∞ vaut intégrabilité.
a
nique

 +∞
Si f est intégrable sur [a, +∞[, alors f La convergence absolue en-
a traîne la convergence
converge.
Méca

Pour f et g deux fonctions


  CPM sur [a, +∞[ :
• si f (t) = O g(t) , alors l’intégrabilité
e

t→+∞
ure d

*OUÏHSBCJMJUÏ FU DPNQBSBJ
de g en +∞ implique celle de f ; TPOT
• si f (t) ∼ g(t), alors l’intégrabilité de
t→+∞
périe

g en +∞ est équivalente à celle de f .


 
Le premier résultat s’applique évidemment lorsque f (t) = o g(t) ou
le Su

t→+∞
lorsque |f |  |g| ;
tiona
e Na
Écol

249
741
:167
*OUÏHSBMFT HÏOÏSBMJTÏFT TVS VO JOUFSWBMMF RVFMDPORVF

1
44.5
Soit f une fonction CPM sur un intervalle I .
Si I est :
• soit non borné (] − ∞, a] ou ] − ∞, a[ ou

.56.2
[a, +∞[ ou ]a, +∞[)
• soit borné ([a, b[ ou ]a, b[ ou [a, b[), sans %FTDSJQUJPO EFT JOUÏHSBMFT

: 193
que f soit continue par morceaux sur le HÏOÏSBMJTÏFT
segment [a, b],
 bmT I

4713
alors l’intégrale f (t) /t est une inté-
BM7 I

3
grale généralisée.

:889
Si f est une application CPM sur [a, b[ (b réel ou +∞), l’intégrale généralisée
 b  x

3582
f (t) /t est convergente lorsque f (t) /t a une limite finie quand x tend
a a
vers b, x ∈ [a, b[. Dans ce cas, on pose :

1075
 b  x  b
f (t) /t = HBK f (t) /t = f

es:21
a x→b a a

Dans le cas contraire, l’intégrale généralisée est dite divergente.

hniqu
La définition s’étend aux intervalles de la forme ]a, b] (a réel ou −∞).
Si f est une application CPM sur [a, b[ (b
 b

rotec
réel ou +∞), f (t) /t converge si et ssi,
a  b
s Mic

il existe c de [a, b[ tel que f (t) /t est b
c La nature de f (t) /t ne
 b
et de

a
convergente. Alors, f (t) /t est conver- dépend que du comportement
c local de f en b
gente pour tout c ∈ [a, b[ et on a la relation
nique

de Chasles : ∀ c ∈ [a, b[,


 b  c  b
f (t) /t = f (t) /t + f (t) /t
Méca

a a c
 b
Si f est CPM sur l’intervalle ouvert ]a, b[, l’intégrale généralisée f (t) /t
e

 ca
ure d

est convergente si et ssi il existe un réel c de ]a, b[ pour lequel f (t) /t et


 b a
périe

f (t) /t sont convergentes. Dans ce cas, on a la relation de Chasles :


c  b  c  b
le Su

f (t) /t = f (t) /t + f (t) /t


a a c
Dans le cas contraire, l’intégrale généralisée est dite divergente.
tiona
e Na
Écol

250
:16 7741
Mathématiques
L’ensemble des applications f CPM sur un intervalle I telles que l’intégrale
 bmT I

1
44.5
généralisée f converge est un sev de l’ensemble des applications CPM
BM7 I
sur I .

.56.2
Si f et g sont dans cet ensemble et si λ est un
scalaire
 bmT:I  bmT I  bmT I

: 193
-JOÏBSJUÏ
(λf + g) = λ f+ g.
BM7 I BM7 I BM7 I

4713
Soit f et g deux applications réelles CPM sur
 bmT I  bmT I

3
un intervalle I telles que f et g

:889
BM7 I BM7 I
convergent.
 bmT I 1PTJUJWJUÏ FU DSPJTTBODF

3582
• Si f est positive sur I , alors f  0;
 BM7
I
bmT I bmT I

1075
• Si f  g sur I , alors f g.
BM7 I BM7 I

es:21
Soit f et g deux application de classe C 1 sur
]a, b[. Si HBK f (x)g(x) et HBK f (x)g(x)
x→a+ x→b−

hniqu
existent et sont finies, alors les intégrales gé-
 b  b
néralisées f � g et f g � sont de même
*OUÏHSBUJPO QBS QBSUJFT
rotec
a a
nature. En cas de convergence, en notant
 b
HBK f (x)g(x) − HBK f (x)g(x) = f g a :
s Mic
x→b− x→a+
 b  b
 b
f �g = f g a − f g� .
et de

a a
La vérification du caractère fini des limites en a et b du produit est plus impor-
tante que la vérification des hypothèses de régularité des fonctions en cause.
nique

Dans ce qui suit, α, β , a et b sont réels ou infinis.


Si ϕ : ]α, β[→]a, b[ est une bijection
Méca

strictement croissante de classe C 1 et si


f
 β
: ]a, b[→ + est continue, alors
e

(f ◦ ϕ)(u)ϕ� (u) /u est convergente $IBOHFNFOU EF WBSJBCMF


ure d

α  b
si et ssi f (t) /t est convergente et, si tel
périe

a
est le cas, elles sont égales.
le Su

Si ϕ : ]α, β[→]a, b[ est une bijection strictement décroissante de classe C 1 , et


 β  a  b
en cas de convergence : (f ◦ ϕ)(u)ϕ� (u) /u = f (t) /t = − f (t) /t.
tiona

α b a
e Na
Écol

251
741
:167
*OUÏHSBMFT BCTPMVNFOU DPOWFSHFOUFT FU GPODUJPOT JOUÏHSBCMFT

1
44.5
Une fonction f CPM sur I a une intégrale sur I absolument convergente
lorsque l’intégrale sur I de t �→ |f (t)| est convergente.

.56.2
Une intégrale absolument convergente est La convergence absolue en-
convergente. traîne la convergence

: 193
Une fonction f est intégrable sur I si elle est CPM sur I et son intégrale sur I
est absolument convergente.

4713
On dit indifféremment que « f est intégrable sur [a, b[ » ou que « l’intégrale
 b
f converge absolument » ou même que « f est intégrable en b ».

3
:889
a
&TQBDF WFDUPSJFM G1 (I, K)

3582
L’ensemble des fonctions intégrables sur I et à valeurs dans K est un sev de
l’espace des applications CPM sur I . On le note G1 (I, K).

1075
Si f est une fonction continue, intégrable
 et *OUÏHSBMF OVMMF EhVOF GPOD
positive sur un intervalle I , et si f = 0, UJPO DPOUJOVF JOUÏHSBCMF

es:21
I FU QPTJUJWF
alors f est identiquement nulle sur I .

hniqu
$PNQBSBJTPOT FU GPODUJPOT EF SÏGÏSFODF

Pour f et g deux fonctions


  CPM sur ]a, b] :

rotec
• si f (t) = O g(t) , alors l’intégrabilité "EBQUBUJPO EV UIÏPSÒNF
t→a+
de g en a implique celle de f ; EF DPNQBSBJTPO FO VOF
s Mic
• si f (t) ∼ g(t), alors l’intégrabilité de f CPSOF RVFMDPORVF
t→a
en a est équivalente à celle de g .
 
et de

• Le premier résultat s’applique évidemment lorsque f (t) = o g(t) ou


t→a
lorsque |f |  |g| ;
• Ces résultats s’adaptent naturellement à un intervalle du type ] − ∞, a] ou
nique

[a, b[.
 b
/x
Méca

Si α ∈ R,  α converge si et ssi *OUÏHSBMF EF 3JFNBOO FO a


a x − a

α < 1.
e

• Plus généralement, f est intégrable en a+ (respectivement en b− ) si


ure d

t �→ f (a + t) (respectivement t �→ f (b − t)) l’est en 0+ .


*OUÏHSBUJPO EFT SFMBUJPOT EF DPNQBSBJTPO
périe

Soit a et b éléments de R avec −∞ < a < b  +∞. Soit f : [a, b[→ K et


g : [a, b[→ R+ des fonctions CPM.
le Su

• On suppose que g est intégrable.


tiona
e Na
Écol

252
:16 7741
Mathématiques
Si f (x) = O (g(x)), alors f est intégrable

1
 b x→b  b  *OUÏHSBUJPO EhVOF SFMBUJPO

44.5
et f (t) /t = O g(t) /t EF EPNJOBUJPO
x→b

.56.2
x x

Si f (x) = o (g(x)), alors f est intégrable


 b x→b  b  *OUÏHSBUJPO EhVOF SFMBUJPO

: 193
EF OÏHMJHFBCJMJUÏ
et f (t) /t = o g(t) /t
x→b

4713
x x

Si f (x) ∼ g(x), alors f est intégrable et


 bx→b  b  *OUÏHSBUJPO EhVOF SFMBUJPO

3
EhÏRVJWBMFODF

:889
f (t) /t ∼ g(t) /t
x x→b x

3582
• On suppose que g est non intégrable.
Si f (x) = O (g(x)), alors

1075
 x x→b  x  *OUÏHSBUJPO EhVOF SFMBUJPO
f (t) /t = O g(t) /t EF EPNJOBUJPO

es:21
a x→b a

Si f (x) = o (g(x)), alors


 x x→b   *OUÏHSBUJPO EhVOF SFMBUJPO

hniqu
x
f (t) /t = o g(t) /t EF OÏHMJHFBCJMJUÏ
a x→b a

rotec
Si f (x) ∼ g(x), alors f est non intégrable
x→b
x  x  *OUÏHSBUJPO EhVOF SFMBUJPO
et f (t) /t ∼ g(t) /t EhÏRVJWBMFODF
s Mic

a x→b a
et de

*OUÏHSBMFT EÏQFOEBOU EhVO QBSBNÒUSF


5IÏPSÒNF EF DPOWFSHFODF EPNJOÏF
nique

Soit (fn )n∈N une suite d’applications de I dans K. On suppose que :


• Pour tout n ∈ N, fn : I → K est CPM sur I .
Méca

• (fn )n∈N converge simplement sur I vers une fonction f CPM sur I .
• Il existe une fonction ϕ : I → R+ CPM et intégrable sur I telle que :
e
ure d

∀n ∈ N, |fn |  ϕ

Alors f est intégrable sur I et


périe

 
5IÏPSÒNF EF MB DPOWFS
fn −−−−−→ f HFODF EPNJOÏF
le Su

I n→+∞ I
Soit (fλ )λ∈J , où J est un intervalle de R, une famille de fonctions CPM de I
dans K. Soit a un point adhérent à J . Si :
tiona
e Na
Écol

253
741
:167
• Pour tout t ∈ I, fλ (t) −−−→ �(t) ;

1
λ→a

44.5
• pour tout λ ∈ J, t �→ fλ (t) et t �→ �(t) sont CPM sur I ;
• il existe une fonction ϕ intégrable surI telle que :

.56.2
∀ (λ, t) ∈ J × I, fλ (t)  ϕ(t) ;
alors � est intégrable sur I et :

: 193
 
&YUFOTJPO EV UIÏPSÒNF EF
fλ (t) /t −−−→ �(t) /t MB DPOWFSHFODF EPNJOÏF

4713
I λ→a I
*OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF EhVOF TÏSJF EF GPODUJPOT

3
Soit (fn )n∈N une suite d’applications de I dans R+ . On suppose que :

:889
• Pour tout n ∈ N, fn : I → K est CPM et intégrable sur I .

3582

• La série fn converge simplement et a pour somme une fonction CPM sur
I , S.

1075

+∞
Alors S = fn est intégrable sur I , et
n=0

es:21
  +∞



+∞
*OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF
fn = fn EFT GPODUJPOT QPTJUJWFT

hniqu
I n=0 n=0 I


+∞ 
+∞
En particulier, l’intégrabilité de fn sur I équivaut à fn (t) /t.

rotec
n=0 n=0 I
Soit (fn )n∈N une suite d’applications de I dans K. On suppose que :
• Pour tout n ∈ N, fn : I → K est CPM et intégrable sur I .
s Mic

• La série fn converge simplement et a pour somme une fonction CPM, S .

et de

• La série I
|fn | converge.

+∞
Alors S = fn est intégrable sur I , et
nique

n=0
 +∞
 
+∞
fn = fn *OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF
Méca

I n=0 n=0 I

$POUJOVJUÏ TPVT MF TJHOF
e
ure d

Soit f : A × I → K, où A est une partie d’un espace normé de dimension finie.


On suppose que :
périe

• Pour tout x ∈ A, t �→ f (x, t) ( ou f (x, .)) est CPM sur I .


• Pour tout t ∈ I , x �→ f (x, t) ( ou f (., t)) est continue sur A.
• Pour tout compact K contenu dans A, il existe une fonction ϕK : I → K
le Su

CPM et intégrable sur I telle que


∀ (x, t) ∈ K × I, |f (x, t)|  ϕK (t)
tiona
e Na
Écol

254
:16 7741
Mathématiques
Alors

1
La fonction g : A → K définie sur A par

44.5
$POUJOVJUÏ EhVOF JOUÏHSBMF
g(x) = f (x, t) /t est continue sur A. Ë QBSBNÒUSF

.56.2
I

%ÏSJWBUJPO TPVT MF TJHOF  GPSNVMF EF -FJCOJ[

: 193
Soit I et A des intervalles de R, f : A × I → K. On suppose que :

4713
• pour tout t ∈ I , f (., t) est de classe C 1 sur A ;
∂f
• Pour tout x ∈ A, f (x, .) est intégrable sur I et ∂x (x, .) est CPM sur I .

3
• Il existe une fonction ϕ intégrable sur I telle que :

:889
 ∂f 
∀x ∈ A,  (x, .)  ϕ
∂x

3582

Alors g : x �→ f (x, t) /t est de classe C 1 sur A et

1075
I

∂f %ÏSJWBCJMJUÏ EhVOF JOUÏ
∀x ∈ A, g (x) = �
(x, t) /t HSBMF Ë QBSBNÒUSF
∂x

es:21
I

Le caractère C 1 étant une propriété locale, il suffit de vérifier les hypothèses de


domination sur tout segment inclus dans A, ou sur d’autres intervalles adaptés

hniqu
à la situation.

$BSBDUÒSF C k TPVT MF TJHOF

rotec
Soit k ∈ N∗ ∪ {+∞}. Soit I et A des intervalles de R et f : A × I → K. On
suppose que :
s Mic

• pour tout t ∈ I , f (., t) est de classe C k sur A ;


• pour tout x ∈ A et tout p ∈ [[1, k]], f (x, .) et, pour tout p ∈ [[0, k − 1]],
et de

f rac∂ p f ∂xp (x, .) sont intégrables sur I ;


• il existe une fonction positive ϕk intégrable sur I telle que :
nique

 ∂kf 
∀x ∈ A,  k (x, .)  ϕk
∂x

Alors g : x �→ I f (x, t) /t est de classe C k sur A et, ∀x ∈ A, ∀p ∈ [[1, k]],
Méca


∂ pf $BSBDUÒSF C k EhVOF JOUÏ
g (p) (x) = (x, t)/t HSBMF Ë QBSBNÒUSF
∂xp
e

I
ure d

k
Le caractère C étant une propriété locale, il suffit de vérifier l’hypothèse de
domination sur tout segment inclus dans J , ou sur d’autres intervalles adaptés
périe

à la situation.
le Su
tiona
e Na
Écol

255
741
:167
1
1SPCBCJMJUÏT

44.5
Probabilités

.56.2
: 193
&TQBDFT QSPCBCJMJTÏT

4713
&OTFNCMFT EÏOPNCSBCMFT

3
Un ensemble est dit (au plus) dénombrable s’il est en bijection avec (une partie

:889
de) N.
Un ensemble E  est au plus dénombrable s’il peut être décrit en extension sous

3582
la forme E = xn , n ∈ I , où I ⊂ N.
• Le produit cartésien d’un nombre fini d’ensembles dénombrables est dénom-

1075
brable.
• Une union au plus dénombrable d’ensembles dénombrables est dénombrable.
• Une partie d’un ensemble dénombrable est dénombrable.
• Np (p ∈ N∗ ), Z et Q sont dénombrables.

es:21
• Le support d’une famille sommable de nombres complexes est dénombrable.
• R n’est pas dénombrable.

hniqu
&TQBDF QSPCBCJMJTBCMF
L’ensemble Ω des résultats possibles d’une expérience aléatoire est appelé

rotec
l’univers associé à celle-ci, les éléments de Ω les éventualités.
Une tribu sur Ω une partie A de l’ensemble P(Ω) des parties de Ω telle que :
s Mic
• Ω ∈ A;
• A est stable par passage au complémentaire, i.e. pour tout A ∈ A, Ā ∈ A ;
• A est stable par réunion dénombrable, i.e.
et de


+∞
pour toute suite (An )n∈N d’éléments de A, An appartient à A.
n=0
nique

Les éléments de A s’appellent événements.


L’événement Ā = Ω \ A est l’événement contraire de l’événement A. Ω est
Méca

l’événement certain, ∅ l’événement impossible. Deux événements sont incom-


patibles lorsque leur intersection est l’événement impossible.
Si A est une tribu, alors :
e

• ∅ ∈ A.
ure d

• Toute réunion finie ou dénombrable d’éléments de A appartient à A.


• Toute intersection finie ou dénombrable d’éléments de A appartient à A.
périe

Un couple (Ω, A), où A est une tribu sur Ω, s’appelle un espace probabilisable.
le Su
tiona
e Na
Écol

256
:16 7741
Mathématiques
&TQBDF QSPCBCJMJTÏ

1
44.5
On appelle probabilité sur (Ω, A) toute application P : A → 4+ telle que :
• P (Ω) = 1, et

.56.2
• Pour toute suite (An )n∈N d’événements deux à deux disjoints,
 +∞ 

: 193
 +∞

P An = P (An ) "EEJUJWJUÏ EÏOPNCSBCMF PV
σBEEJUJWJUÏ

4713
n=0 n=0

Le triplet (Ω, A, P ) est appelé espace probabilisé.

3
:889
Si P est une probabilité sur (Ω, A), alors, pour tout (A, B) ∈ A2 ,
• P : A → [0, 1] ; • si A ⊂ B alors P (A)  P (B) ;

3582
• P (∅) = 0 ; • P (A∪B) = P (A)+P (B)−P (A∩B) ;
• P (Ā) = 1 − P (A) ; • P (B \ A) = P (B) − P (A ∩ B).

1075
1SPQSJÏUÏT ÏMÏNFOUBJSFT EFT QSPCBCJMJUÏT

es:21
Si (An )n∈N est une suite croissante d’événements, alors :
 +∞ 


hniqu
HBK P (An ) = P An $POUJOVJUÏ DSPJTTBOUF
n→+∞
n=0

Si (An )n∈N est une suite décroissante d’événements, alors :


 +∞


rotec
s Mic
HBK P (An ) = P An $POUJOVJUÏ EÏDSPJTTBOUF
n→+∞
n=0
Application : pour une suite (An )n∈N d’événements (non nécessairement mo-
et de

 n   +n 
 
notone), les suites An et An sont respectivement crois-
nique

k=0 n∈ N k=0 n∈ N
sante et décroissante. On a donc :
 n   +∞ 
Méca

 
HBK P An = P An
n→+∞ "QQMJDBUJPOT EFT DPOUJOVJ
k=0  n=0  UÏT DSPJTTBOUFT FU EÏ
e

+n
 +∞
 DSPJTTBOUFT
ure d

HBK P An =P An
n→+∞
k=0 n=0

périe

Soit (An )n∈N une suite d’événements telle que P (An ) converge. Alors :
 +∞  +∞
 
4PVTBEEJUJWJUÏ EÏOPN
le Su

P An  P (An ) CSBCMF
n=0 n=0
tiona
e Na
Écol

257
741
:167
• Un événement A tel que P (A) = 0 (resp. P (A) = 1) est un événement

1
négligeable (resp. presque sûr).

44.5
• Un système complet (resp. quasi complet) dénombrable d’événements est
une famille (An )n∈N d’événements deux à deux incompatibles et dont l’union

.56.2
  
+∞
est égale à Ω (resp. telle que : P An = 1).
n=0

: 193
Une réunion (resp. intersection) finie ou dénombrable d’événements négli-
geables (resp. presque sûrs) est un événement négligeable (resp. presque sûr).

4713
1SPCBCJMJUÏT DPOEJUJPOOFMMFT

3
Soit A et B événements avec P (B) > 0. On définit

:889
P (A ∩ B) 1SPCBCJMJUÏ DPOEJUJPOOFMMF
P (A | B) = PB (A) = EF A TBDIBOU B

3582
P (B)

• PB : A → R+ est une probabilité sur (Ω, A).

1075
• Si B est négligeable, on pose par convention P (A | B) = 0.
Soit (Ai )1in une famille d’événements tels que P (A1 ∩ · · · ∩ An−1 ) > 0.

es:21
Alors
n
 

hniqu
P Ai = P (A1 ) × P (A2 |A1 ) × · · · 'PSNVMF EFT QSPCBCJMJUÏT
i=1 DPNQPTÏFT
· · · × P (An | A1 ∩ · · · ∩ An−1 )

rotec
Soit (An )n∈N un système complet
 ou quasi complet d’événements. Alors, pour
tout événement B , la série P (B ∩ An ) converge et, avec la convention : si
s Mic
P (An ) = 0, alors P (An )P (B | An ) = 0, on a :
+∞

et de

P (B) = P (B ∩ An )
n=0 'PSNVMF EFT QSPCBCJMJUÏT
+∞
 UPUBMFT
nique

= P (An )P (B | An )
n=0
Méca

Soit A et B deux événements, tous deux non négligeables. Alors :


P (A)P (B | A)
P (A | B) = 'PSNVMF EF #BZFT
e

P (B)
ure d

Soit (Ai )i∈I un système complet ou quasi complet d’événements non négli-
geables, k ∈ I . Alors, pour tout événement non négligeable B
périe

P (A )P (B | Ak )
P (Ak | B) =  k 'PSNVMF EF #BZFT HÏOÏSB
P (Ai )P (B | Ai ) MJTÏF
le Su

i∈I
tiona
e Na
Écol

258
:16 7741
Mathématiques
²WÏOFNFOUT JOEÏQFOEBOUT

1
44.5
Deux événements sont indépendants lorsque : P (A ∩ B) = P (A) × P (B).
• Si P (B) > 0, alors A et B sont indépendants si et ssi PB (A) = P (A).

.56.2
Si A et B sont indépendants, A et B le sont aussi.
(Ai )1in est une famille d’événements in-

: 193
dépendants lorsque, pour toute partie J non
vide de [[1, n]]
:  'BNJMMF mOJF EhÏWÏOFNFOUT
JOEÏQFOEBOUT

4713
 
P Ai = P (Ai )

3
i∈J i∈J

:889
Si (A1 , . . . , An ) est une famille finie d’événements indépendants, les Ai sont
deux à deux indépendants ; la réciproque est fausse lorsque n  3.

3582
&TQBDFT QSPCBCJMJTÏT EJTDSFUT
Si Ω est un ensemble, une distribution de probabilités discrètes sur Ω est une

1075
famille d’éléments de 4+ indexée par Ω et de somme 1.
Ω est alors le support d’une distribution de probabilités discrètes.

es:21
%ÏOPNCSBCJMJUÏ EV TVQ
Le support d’une distribution de probabilités QPSU EhVOF EJTUSJCVUJPO EF
discrètes est au plus dénombrable.

hniqu
QSPCBCJMJUÏT EJTDSÒUFT
Si Ω est le support d’une distribution de pro-
babilités discrètes (pω )ω∈Ω , alors l’applica-
rotec
1SPCBCJMJUÏ BTTPDJÏF Ë VOF
 4 définie par :
+
tion P : A = P(Ω) → EJTUSJCVUJPO EF QSPCBCJMJ
∀ A ∈ P(Ω), P (A) = pω est une pro- UÏT EJTDSÒUFT
s Mic
ω∈A
babilité (Ω, P(Ω)).
et de

Si Ω est au plus dénombrable, toute probabilité sur Ω est définie par une distri-
bution de probabilités discrètes sur cet ensemble.
nique

7BSJBCMFT BMÏBUPJSFT EJTDSÒUFT


 
Ω, A , P est un espace probabilisé.
Méca

7BSJBCMF BMÏBUPJSF EJTDSÒUF FU MPJ EF QSPCBCJMJUÏ BTTPDJÏF


 
Une variable aléatoire discrète (v.a.d.) sur Ω, A est une application X dé-
e
ure d

finie sur Ω telle que X(Ω) est au plus dénombrable et, pour tout x ∈ X(Ω),
X −1 {x} ∈ A .
Si X est une v.a.d. :
périe

−1
• Pour x ∈ X(Ω), on note (X = x) ou {X = x}, l’événement X ({x}).
(X = x), x ∈ X(Ω) est un système complet d’événements ;
 
le Su

• pour A partie de X(Ω), (X ∈ A) = X −1 (A) = ω ∈ Ω / X(ω) ∈ A ∈ A ,


car (X ∈ A) est la réunion au plus dénombrable des (X = x), x ∈ A, qui sont
tiona

dans A .
• Lorsque X est à valeurs réelles (X est alors dite réelle),

(X  x) = ω ∈ Ω / X(ω)  x .
e Na

Soit X une v.a.d. sur (Ω, A , P ) telle que X(Ω) = {xn , n ∈ I}, où I ⊂ N.
 
Écol

La suite pn n∈I , où : 259


∀n ∈ I , pn = P (X = xn ) %JTUSJCVUJPO EF QSPCBCJMJ
UÏT EhVOF WBE EJTDSÒUF
741
:167
dans A .
• Lorsque X est à valeurs réelles (X est alors dite réelle),


1
(X  x) = ω ∈ Ω / X(ω)  x .

44.5
Soit X une v.a.d. sur (Ω, A , P ) telle que X(Ω) = {xn , n ∈ I}, où I ⊂ N.
 

.56.2
La suite pn n∈I , où :
∀n ∈ I , pn = P (X = xn ) %JTUSJCVUJPO EF QSPCBCJMJ

: 193
est une distribution de probabilités dis- UÏT EhVOF WBE EJTDSÒUF
crètes sur X(Ω).

4713
la loi de X est l’application PX qui, à tout 
A ⊂ X(Ω), associe :
PX (A) = P (X ∈ A) = P (X = x).

3
x∈A

:889
La loi de X peut, au besoin, être définie sur un ensemble contenant X(Ω).
X et Y suivent la même loi

3582
X∼Y
Si X est une variable aléatoire discrète et si f est une application de X(Ω)
dans un ensemble F , alors Z = f (X) = f ◦ X est une variable aléatoire

1075
discrète.
*NBHFT EF EFVY WBE TVJ
Si X ∼ Y , alors f (X) ∼ f (Y ).

es:21
WBOU MB NÐNF MPJ
Soit A ⊂ X(Ω) tel que P (X ∈ A) > 0, la loi conditionnelle de Y sachant que
(X ∈ A) est la probabilité PY /A sur Y (Ω) définie par :

hniqu
P (A∩(Y =yj ))
∀ yj ∈ Y (Ω), PY /A (yj ) = PA (Y = yj ) = P (A)
.

rotec
$PVQMFT EF WBSJBCMFT BMÏBUPJSFT EJTDSÒUFT
Si X et Y sont deux variables aléatoires discrètes sur (Ω, A ), (X, Y ), applica-
s Mic
tion de Ω dans X(Ω) × Y (Ω), est un couple de variables aléatoires discrètes
sur (Ω, A ).
et de

Un couple de variables aléatoires discrètes


sur (Ω, A ) est une variable aléatoire discrète Un couple de v.a.d. est une
sur (Ω, A ) à valeurs dans l’ensemble dénom- v.a.d.
nique

brable X(Ω) × Y (Ω).


La loi de probabilité de la v.a.d (X, Y ) est la loi conjointe de (X, Y ).
Méca

Sa distribution de probabilités est


 définie par :   
∀ (xi , yj ) ∈ X(Ω) × Y (Ω), P (X, Y ) = (xi , yj ) = P X = xi , Y = yj .
Les lois de X et Y sont les lois marginales de (X, Y ).
e

Si la loi conjointe est connue, alors les lois marginales le sont.


ure d

∀ x ∈ X(Ω), ∀ y ∈ Y (Ω) :
  
P (X = x) = P X = x, Y = y
périe

y∈Y (Ω) La loi conjointe détermine les


   lois marginales
P (Y = y) = P X = x, Y = y .
le Su

x∈X(Ω)

La réciproque est fausse.


tiona

On étend facilement ce qui précède à un n-uplet de v.a.d. sur (Ω, A ).


7BSJBCMFT BMÏBUPJSFT EJTDSÒUFT JOEÏQFOEBOUFT
e Na

Deux v.a.d. X et Y définies sur Ω sont indé-


pendantes, si, pour tout A ⊂ X(Ω) et tout
Écol

Notation : X ⊥
⊥Y.
B ⊂ Y (Ω), les événements (X 260 ∈ A) et
(Y ∈ B) sont indépendants.
7741
On étend facilement ce qui précède à un n-uplet de v.a.d. sur (Ω, A ).

Mathématiques
:16
7BSJBCMFT BMÏBUPJSFT EJTDSÒUFT JOEÏQFOEBOUFT

1
44.5
Deux v.a.d. X et Y définies sur Ω sont indé-
pendantes, si, pour tout A ⊂ X(Ω) et tout
Notation : X ⊥
⊥Y.

.56.2
B ⊂ Y (Ω), les événements (X ∈ A) et
(Y ∈ B) sont indépendants.

: 193
Deux v.a.d. X et Y sont indépendantes si et
ssi la distribution de probabilités de (X, Y ) %JTUSJCVUJPO EF QSPCBCJMJ
UÏT EF MB MPJ DPOKPJOUF EF

4713
est
 donnée par : ∀ (x
 i , yj ) ∈ X(Ω) × Y (Ω)  WBE JOEÏQFOEBOUFT
P X = xi , Y = yj = P (X = xi )P (Y = yj ).

3
:889
n v.a.d. sur (Ω, A , P ), X1 , X2 , · · · , Xn sont indépendantes lorsque, pour
n
  
tout (Ai )i∈[[1,n]] ∈ P Xi (Ω) , les événements (Xi ∈ Ai )i∈[[1,n]] sont in-

3582
i=1
dépendants.

1075
n v.a.d. X1 , X2 , · · · , Xn sont indépendantes si et ssi, la distribution de proba-
bilités de (X1 , X2 , · · · , Xn ) est donnée par :

es:21

∀ (x1 , x2 , · · · , xn ) ∈ Xi (Ω),
i∈[[1,n]]
%JTUSJCVUJPO EF QSPCBCJMJ
UÏT EF MB MPJ DPOKPJOUF EF

hniqu
n

  n WBE JOEÏQFOEBOUFT
P (Xi ) = (xi ) = P (Xi = xi ).
i=1

rotec
(Xi )i∈I est une famille quelconque de variables aléatoires indépendantes
si, pour toute partie finie J de I , (Xj )j∈J est une famille finie de variables
s Mic
aléatoires indépendantes.
-FNNF EFT DPBMJUJPOT
et de

Si X ⊥ ⊥ Y alors, pour toutes fonctions f et g


définies respectivement sur X(Ω) et Y (Ω) :
⊥ g(Y ).
nique

f (X) ⊥ 'PODUJPOT EF WBSJBCMFT


Si X1 , X2 , · · · , Xn sont indépendantes, BMÏBUPJSFT JOEÏQFOEBOUFT
alors, pour toutes fonctions f1 , f2 , · · · , fn ,
f1 (X1 ), f2 (X2 ), · · · , fn (Xn ) sont indépen-
Méca

dantes.
Si X1 , X2 , · · · , Xn sont indépendantes, si f
e

et g sont des fonctions définies respectiv. sur


ure d

X1 (Ω)×..×Xp (Ω) et Xp+1 (Ω)×..×Xn (Ω), -FNNF EFT DPBMJUJPOT


alors f (X1 , · · · , Xp ) et g(Xp+1 , · · · , Xn )
sont indépendantes.
périe

Plus généralement, si X1 , X2 , .., Xn sont indépendantes et n = n1 + .. + np ,


alors f1 (X1 , .., Xn1 ), f2 (Xn1 +1 , .., Xn1 +n2 ), ..., fp (Xn−np +1 , .., Xn ) sont in-
le Su

dépendantes.
tiona
e Na
Écol

261
741
:167
La suite (Xn )n∈N∗ est une suite de variables aléatoires indépendantes et

1
identiquement distribuées (i.i.d.) lorsque c’est une suite de variables aléatoires

44.5
indépendantes telles que les Xn suivent toutes la même loi.
Ainsi, le jeu de pile ou face infini (on jette indéfiniment une pièce en l’air et

.56.2
on note
 le résultat) est modélisé par une suite i.i.d. de variables de Bernoulli
B 12 ( 12 si la pièce est équilibrée).

: 193
-PJT EJTDSÒUFT VTVFMMFT
Soit p ∈]0, 1[, la variable aléatoire X de Ω dans N suit la loi géométrique de

4713
paramètre p lorsque :
P (X = 0) = 0 et

3
-PJ HÏPNÏUSJRVF X ∼ G (p)

:889
∀ k ∈ N∗ , P (X = k) = p(1 − p)k−1 .
• X s’interprète comme donnant le rang du premier succès lors d’une succes-

3582
sion illimitée d’épreuves de Bernoulli indépendantes et de même paramètre p.

+∞
• Si X ∼ G (p) et si k ∈ N, P (X > k) = p(1 − p)j−1 = (1 − p)k .

1075
j=k+1
La variable aléatoire X de Ω dans N suit la loi de Poisson de paramètre λ > 0

es:21
lorsque :
∀ n ∈ N, P (X = n) = e−λ λn
n! .
-PJ EF 1PJTTPO X ∼ P(λ)

hniqu
−λ n −λ n

+∞ 
+∞ λn
• On a bien : ∀n ∈ N,
e λ e λ
 0 et = e−λ = 1.
n! n=0 n! n=0 n!

rotec
• Si on considère une épreuve répétée un très grand nombre de fois, avec une
probabilité de succès très faible, λ le nombre moyen de succès et X la variable
aléatoire qui compte le nombre de succès, alors X suit approximativement la
s Mic
loi de Poisson de paramètre λ : la loi de Poisson est la loi des événements rares.
&TQÏSBODF EhVOF WBSJBCMF BMÏBUPJSF EJTDSÒUF
et de

L’espérance d’une variable aléatoire discrète X à valeurs dans [0, +∞] est :

E(X) = x P (X = x).
nique

x∈X(Ω)
On adopte la convention x P (X = x) = 0 si x = +∞ et P (X = +∞) = 0.
Méca

X , v.a.d. réelle ou complexe est d’espé-


rance
 finie lorsque
 la famille WBE EhFTQÏSBODF mOJF PV
x P (X = x) x∈X(Ω) est sommable. X ∈ L1
e

Dans ce cas, sa somme est l’espérance de X .


ure d

Une v.a.d. d’espérance finie est dite centrée lorsque son espérance est nulle.
Pour X v.a.d. à valeurs dans N ∪ {+∞} :
périe


+∞ &TQÏSBODF EhVOF WBE Ë
E(X) = P (X  n). WBMFVST EBOT N ∪ {+∞}
le Su

n=1
tiona
e Na
Écol

262
:16 7741
Mathématiques
1
• Pour p ∈]0, 1[, si X ∼ G (p), E(X) = ; &TQÏSBODFT EFT MPJT

1
p

44.5
VTVFMMFT
• Pour λ > 0, si X ∼ P(λ), E(X) = λ.
5IÏPSÒNF EF USBOTGFSU

.56.2
Si X est une variable aléatoire discrète et f une application numérique définie
sur l’image X(Ω) de X , alors f (X) est d’espérance finie si et ssi la famille

: 193

f (x) P (X = x) x∈X(Ω) est sommable. Dans ce cas :

4713
  
E f (X) = f (x) P (X = x). 'PSNVMF EF USBOTGFSU
x∈X(Ω)

3
:889
-JOÏBSJUÏ QPTJUJWJUÏ FU DSPJTTBODF EF MhFTQÏSBODF
Soit X et Y deux v.a.d. réelles d’espérances finies.

3582
• ∀ λ ∈ 4, λ X + Y et d’espérance finie et E(λ X + Y ) = λ E(X) + E(Y ) :
l’espérance est linéaire.
• Si X  0, alors : E(X)  0 : l’espérance est positive.

1075
• En conséquence, si X  Y , alors E(X)  E(Y ) : l’espérance est croissante.
$PNQBSBJTPO FU FTQÏ

es:21
Si |X|  Y et si Y ∈ L1 , alors X ∈ L1 . SBODF mOJF
Si X est positive et d’espérance nulle, alors WBE QPTJUJWF EhFTQÏ

hniqu
(X = 0) est presque sûr. SBODF OVMMF

Si X et Y sont dans L1 et indépendantes, &TQÏSBODF EV QSPEVJU EF

rotec
alors XY est dans L1 et EFVY WBE JOEÏQFOEBOUFT
E(XY ) = E(X)E(Y ). s Mic
7BSJBODF ÏDBSUUZQF EhVOF WBSJBCMF BMÏBUPJSF EJTDSÒUF SÏFMMF

Si X 2 est d’espérance finie (on dit X ∈ L2 ),


et de

L 2 ⊂ L1
alors X est d’espérance finie.
Si X et Y sont dans L2 , alors XY est dans
nique

L1 et : *OÏHBMJUÏ EF $BVDIZ
E(XY )2  E(X 2 ) E(Y 2 ). 4DIXBS[
L’égalité a lieu si et ss’il existe un réel t tel
Méca

que (X + tY = 0) est presque sûr.

Si X ∈ L2 , on pose :
e

7BSJBODF EF X
ure d

V (X) = E(X 2 ) − (E(X))2


  'PSNVMF EF ,PFOJH
V (X) = E (X − E(X))2
périe

)VZHIFOT

σ(X) = V (X) est appelé l’écart-type de X .
le Su

∀ (a, b) ∈ 42 , V (aX + b) = a2 V (X).


Une v.a.d. est réduite lorsque sa variance vaut 1.
tiona
e Na
Écol

263
741
:167
X − E(X)
Si V (X) > 0, est centrée réduite.

1
σ(X)

44.5
Si X ∼ G (p), alors X ∈ L2 et V (X) =

.56.2
1−p
. 7BSJBODFT EFT MPJ VTVFMMFT
p2
Si X ∼ P(λ), alors X ∈ L2 et V (X) = λ.

: 193
$PWBSJBODF EF EFVY WBE SÏFMMFT

4713
Si X et Y sont L2 , leur covariance
 est :  
*Qp(X, Y ) = E X − E(X) Y − E(Y ) .

3
:889
*Qp(X, Y ) = *Qp(Y, X) 4ZNÏUSJF EF MB DPWBSJBODF

*Qp(λX + X � , Y ) =

3582
#JMJOÏBSJUÏ EF MB DPWB
λ*Qp(X, Y ) + *Qp(X � , Y ) SJBODF

1075
"VUSF FYQSFTTJPO EF MB DP
*Qp(X, Y ) = E(XY ) − E(X)E(Y ).
WBSJBODF
Si X et Y sont deux v.a.d. indépendantes, alors *Qp (X, Y ) = 0. Réciproque-

es:21
ment, si *Qp (X, Y ) = 0, on dit que X et Y sont décorrélées, mais elles ne sont
pas nécessairement indépendantes.

hniqu
2
Soit (X n une famille finie de variables aléatoires réelles de L :
 in)1i
  n   
E(Xi Xj ) − E(Xi )E(Xj ) .
rotec
V Xi = V (Xi ) +
i=1 i=1 (i,j)∈[[1,n]]2
i�=j
s Mic

Si les Xi sont, de plus, deux à deux décorrélées :


 n 
 n
et de

V Xi = V (Xi ). 7BSJBODF EF MB TPNNF EF


WBE EÏDPSSÏMÏFT
i=1 i=1

*OÏHBMJUÏT QSPCBCJMJTUFT FU MPJ GBJCMF EFT HSBOET OPNCSFT


nique

Si X v.a.d. positive d’espérance finie :


 
Méca

E X *OÏHBMJUÏ EF .BSLPW
∀ t > 0, P (X  t) 
t
Si X v.a.d. réelle telle que X ∈ L2 :
e
ure d

  V (X) *OÏHBMJUÏ EF #JFOBZNÏ


∀ ε > 0, P |X − E(X)|  ε  2 5DIFCZDIFW
ε
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

264
7741
Mathématiques
:16
Si (Xn )n1 est une suite i.i.d. de v.a. de va-

1
n

44.5
riance finie, si Sn = Xk , m = E(X1 )
k=1 *OÏHBMJUÏ EF DPODFOUSBUJPO
et σ = σ(X1 ), alors, ∀ ε > 0,

.56.2
 1  
  σ2
P  S n − m  ε  2
.
n nε

: 193
 1  
  -PJ GBJCMF EFT HSBOET
Par suite, P  Sn − m  ε −−−−−→ 0.
OPNCSFT

4713
n n→+∞

'PODUJPOT HÏOÏSBUSJDFT

3
Si X est une v.a. à valeurs dans N, alors le

:889
rayon
 de convergence RX de la série entière
P (X = n) tn est au moins égal à 1.

3582
La fonction génératrice d’une v.a. X à va-
leurs dans N est :

1075
 X  +∞ t ∈] − RX , RX [.
n
GX (t) = E t = P (X = n) t

es:21
n=0

La série entière P (X = n) tn converge
$POUJOVJUÏ EhVOF GPODUJPO
normalement sur [−1, 1], donc GX est conti- HÏOÏSBUSJDF

hniqu
nue au moins sur [−1, 1].

+∞
Si X est une v.a. à valeurs dans N de fonction génératrice GX (t) = a n tn ,
rotec
n=0
alors, pour tout n ∈ N, P (X = n) = an .
s Mic
Si deux v.a. ont même fonction génératrice, La fonction génératrice carac-
alors elles ont même loi de probabilité. térise la loi de la v.a.d.
et de

X admet une espérance si et ssi GX est déri- $BMDVM EF MhFTQÏSBODF Ë


MhBJEF EF MB GPODUJPO HÏOÏ
vable en 1, et alors : E(X) = G�X (1). SBUSJDF
nique

X admet une variance si et ssi GX est deux $BMDVM EF MB WBSJBODF Ë


fois dérivable en 1, et alors : MhBJEF EF MB GPODUJPO HÏOÏ
 � 2
Méca

V (X) = G�� �
X (1) + GX (1) − GX (1) .
SBUSJDF

Si X et Y sont deux v.a. à valeurs dans N 'PODUJPO HÏOÏSBUSJDF EF MB


indépendantes, alors : TPNNF EF  WBE JOEÏ
e

QFOEBOUFT
ure d

GX+Y = GX × GY .
Si (X1 , X2 , · · · , Xn ) est une famille de v.a.
indépendantes à valeurs dans N, alors :
périe

'PODUJPO HÏOÏSBUSJDF EF MB
 n TPNNF EF n WBE JOEÏ
G
n = GXi QFOEBOUFT
le Su

Xi
i=1 i=1
tiona
e Na
Écol

265
741
:167
'PODUJPOT HÏOÏSBUSJDFT EFT MPJT VTVFMMFT

1
44.5
Si p ∈ ]0, 1[ et X ∼ B(p), alors :
∀ t ∈ 4, GX (t) = 1 − p + pt.

.56.2
Si n  2, p ∈ ]0, 1[ et X ∼ B(n, p), alors :
∀ t ∈ 4, GX (t) = (1 − p + pt)n .
Si p ∈ ]0, 1[ et X ∼ G (p), alors :

: 193
1
RX = > 1 et
1−p 'PODUJPOT HÏOÏSBUSJDFT

4713

+∞
EFT MPJT VTVFMMFT
GX (t) = p(1 − p)n−1 tn
n=1

3
pt

:889
= .
1 − (1 − p)t
Si X ∼ P(λ), alors : RX = +∞ et

3582
 e−λ λn n
+∞
GX (t) = t = eλ(t−1) .
n=0 n!

1075
es:21
hniqu
rotec
s Mic

La théorie des probabilités, n’est, au fond,


et de

que le bon sens réduit au calcul.


Pierre-Simon Laplace
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

266
:16 7741
Mathématiques
1
$BMDVM EJGGÏSFOUJFM

44.5
Calcul différentiel

.56.2
: 193
²RVBUJPOT EJGGÏSFOUJFMMFT MJOÏBJSFT

4713
I désigne un intervalle de 4, E un evn de dim. finie n sur K = R ou C.

3
²RVBUJPOT EJGGÏSFOUJFMMFT MJOÏBJSFT EhPSESF 1

:889
On considère l’équation différentielle linéaire (EDL) d’ordre 1 :
x = a(t).x + b(t)

3582
(E1 )
où a : I → L(E) et b : I → E sont des applications continues. La fonction b
est appelée le second membre de (E1 ), x : I → E est l’inconnue.

1075
On appelle équation homogène associée à (E) l’équation différentielle :
x = a(t).x (E1 )

es:21
L’équation (E1 ) s’appelle alors l’équation complète.
Une solution sur I de (E1 ) est une application x : I → E dérivable et telle
que : ∀t ∈ I, x (t) = a(t)(x(t)) + b(t).

hniqu
Toute solution de (E1 ) sur I est de classe C 1 sur I .

rotec
Si x1 (resp. x2 ) est une solution sur I de
x = a(t).x + b1 (t) (resp. x = a(t).x + b2 (t)),
1SJODJQF EF TVQFSQPTJUJPO
alors, ∀ (λ, μ) ∈ K2 , λ x1 + μ x2 est une so-
s Mic

lution de x = a(t).x + λ b1 (t) + μ b2 (t).


'PSNF NBUSJDJFMMF  TZTUÒNF EJGGÏSFOUJFM MJOÏBJSF
et de

Soit e = (e1 , . . . , en ) une base de E . � �


Notant ∀t ∈ I, A(t) = Mate (a(t)) = ai,j (t) 1i,j n , B(t) = (bi (t))1in
nique

la matrice-colonne de b(t) en base e, et enfin X(t) = (xi (t))1in la matrice-


colonne de x(t) en base e, (E1 ) se traduit par : X  = A(t)X + B(t) ; ou encore
Méca

par :
⎧ 

⎪ x1 (t) = a1,1 (t)x1 (t) + · · · + a1,j (t)xj (t) + · · · + a1,n (t)xn (t) + b1 (t)

⎪ ..
e


⎨ .
ure d


xi (t) = ai,1 (t)x1 (t) + · · · + ai,j (t)xj (t) + · · · + ai,n (t)xn (t) + bi (t)

⎪ ..

⎪ .
périe


⎩ 
xn (t) = an,1 (t)x1 (t) + · · · + an,j (t)xj (t) + · · · + an,n (t)xn (t) + bn (t)
le Su
tiona
e Na
Écol

267
741
:167
1SPCMÒNF EF $BVDIZ

1
44.5
a, b,�x étant définies comme ci-dessus, un problème de Cauchy est un système
S0 x� = a(t).x + b(t) , où t est fixé dans I et x dans E .

.56.2
0 0
x(t0 ) = x0
x ∈ *1 (I, E) est solution sur I de S0 si et ssi

: 193
x ∈ *0 (I, E) vérifie : 'PSNF JOUÏHSBMF EhVO QSP
� t CMÒNF EF $BVDIZ
(a(s)(x(s)) + b(s)) /s

4713
∀ t, x(t) = x0 +
t0

&%- TDBMBJSFT EhPSESF n

3
:889
On appelle équation différentielle linéaire scalaire d’ordre n une équation du
type :
UEn V

3582
x(n) + an−1 (t)x(n−1) + . . . + a1 (t)x� + a0 (t)x = b(t)
où (a0 , . . . , an−1 ) est un n-uplet d’applications continues de I dans K et b une
application de I dans K, fixés.

1075
On appelle solution (sur I ) de cette équation différentielle toute application
x : I → K n-fois dérivable dans I et telle que :

es:21
∀t ∈ I, x(n) (t) + an−1 (t)x(n−1) (t) + · · · + a1 (t)x� (t) + a0 (t)x(t) = b(t).
L’équation homogène associée à (En ) est :
x(n) + an−1 (t)x(n−1) + . . . + a1 (t)x� + a0 (t)x = 0 UH n V

hniqu
x est solution de (En ) [resp. (Hn )] si et ssi la matrice colonne des dérivées

rotec
successives de x : X = ( x x� . . . x(n−1) )� est solution de l’équation
différentielle linéaire : X � = A(t)X + B(t), (resp. X � = A(t)X ), où
⎛ 0 ⎞
s Mic
1 0 ... 0 ⎛ ⎞
. . .
. 0
⎜ 0 0 1 . . ⎟ 0
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
∀t ∈ I, A(t) = ⎜ . .. .. ⎟ et B(t) = ⎜ .. ⎟.
⎜ ..
et de

. . 0 ⎟ ⎝ . ⎠
⎝ ⎠ 0
0 ... ... 0 1 b(t)
−a0 (t) −a1 (t) ... ... −an−1 (t)
nique

Soit t0 ∈ I et X0 = (xi )0in−1 ∈ Kn fixés.


Le système
Méca


(En ) 1C EF $BVDIZ QPVS VOF
∀i ∈ [[0, n − 1]], x(i) (t0 ) = xi &%- TDBMBJSF EhPSESF n
e

est un problème de Cauchy pour (En ).


ure d

4PMVUJPOT EhVOF ÏRVBUJPO EJGGÏSFOUJFMMF MJOÏBJSF


périe

Soit a ∈ C(I, L(E)), b ∈ C(I, E). Soit (t0 , x0 ) ∈ I × E .


Le problème
� de Cauchy
le Su

•x� = a(t)(x) + b(t) 5IÏPSÒNF EF $BVDIZ MJ


• x(t0 ) = x0 OÏBJSF
possède une unique solution sur I .
tiona
e Na
Écol

268
:16 7741
Mathématiques
Bien noter les hypothèses de continuité sur les coefficients.
Soit A ∈ C(I, Mn (K)), B ∈ C(I, Mn,1 (K)). Soit (t0 , X0 ) ∈ I × Kn .

1
44.5
Le problème
 de Cauchy "EBQUBUJPO EV UIÏPSÒNF
X � = A(t)X + B(t) EF $BVDIZ MJOÏBJSF BVY

.56.2

• X(t0 ) = X0 TZTUÒNFT EJGGÏSFOUJFMT MJ
possède une unique solution sur I . OÏBJSFT

: 193
Soit (a0 , . . . , an−1 ) un n-uplet d’applications continues de I dans K et b une
application de I dans K. Soit (t0 , X0 = (xi )1in ) ∈ I × Kn .

4713
Le 
problème de Cauchy
•(En ) "EBQUBUJPO EV UIÏPSÒNF

3
EF $- BVY &% TDBMBJSFT
∀i ∈ [[0, n − 1]], x(i) (t0 ) = xi

:889
• EhPSESF n
possède une unique solution sur I .

3582
• 4PMVUJPOT EF MhÏRVBUJPO IPNPHÒOF
L’ensemble SI (H1 ) des solutions sur I de (H1 ) est un sev de C 1 (I, E) iso-

1075
morphe à E . Plus précisément, étant donné t0 ∈ I , l’application de SI (H1 )
dans E , qui à x ∈ SI (H) associe x(t0 ) est un isomorphisme.
En particulier dim SI (H) = n = dim E . Du fait de son interprétation matri-

es:21
cielle, une équation différentielle scalaire homogène d’ordre n admet un espace
de solutions de dimension n.
• 4PMVUJPOT EF MhÏRVBUJPO DPNQMÒUF

hniqu
L’ensemble SI (E1 ) des solutions sur I de l’équation complète (E1 ) est un sous-
espace affine de l’espace C 1 (I, E), de direction SI (H). Plus précisément, si xp

rotec
est un élément fixé de SI (E1 ), (i.e. une solution particulière de (E1 ) sur I ),
alors SI (E1 ) est le sous-espace affine : SI (E1 ) = xp + SI (H1 ). s Mic
On appelle système fondamental de solutions de (H1 ) (en abrégé SFS) toute
base (ϕ1 , . . . , ϕn ) de l’ev SI (H1 ), i.e. toute famille libre (ϕ1 , . . . , ϕn ) de n
éléments de SI (H1 ).
et de

Exemple de l’EDL scalaire d’ordre 1 non normalisée :


a(t) x� + b(t) x = c(t), où a, b et c sont dans C 1 (I, K)
On suppose de plus que a ne s’annule pas sur I . L’ensemble des solutions est
nique

la droite affine xp + o2+i (ϕ1 ), où xp est une solution particulière de l’équation


complète et o2+i (ϕ1 ) la droite vectorielle des solutions de l’équation homo-
Méca

b(t)
gène associée : ϕ1 : t �→ e−A(t) , où A est une primitive sur I de t �→ .
a(t)
Exemple de l’EDL scalaire d’ordre 2 non normalisée :
e

a(t) x�� + b(t) x� + c(t) = d(t), où a, b, c et d sont dans C 1 (I, K)


ure d

On suppose de plus que a ne s’annule pas sur I . L’ensemble des solutions est le
plan affine xp + o2+i (ϕ1 , ϕ2 ), où xp est une solution particulière de l’équation
complète et o2+i (ϕ1 , ϕ2 ) le plan vectoriel des solutions de l’équation homo-
périe

gène associée.
&YQPOFOUJFMMF EhVO FOEPNPSQIJTNF EhVOF NBUSJDF DBSSÏF
le Su

(E, � �) étant un evn de dimension finie, L(E), muni de n’importe laquelle de


ses normes (équivalentes), est aussi un evn de dimension finie. On peut utiliser,
tiona

par exemple, �| �|, la norme subordonnée à � �.


L’exponentielle de a ∈ L(E) est l’endomorphisme de E somme de la série
e Na

 an
absolument convergente .
n!
Écol


+∞ an 269 &YQPOFOUJFMMF EF MhFOEP
2tT(a) = ea = NPSQIJTNF a
n!
741
:167
par exemple, �| �|, la norme subordonnée à � �.
L’exponentielle de a ∈ L(E) est l’endomorphisme de E somme de la série

1
 an

44.5
absolument convergente .
n!

.56.2

+∞ an &YQPOFOUJFMMF EF MhFOEP
2tT(a) = ea = NPSQIJTNF a
n=0 n!
Mn (K), muni de n’importe laquelle de ses normes (équivalentes), est un evn

: 193
de dimension finie.
L’exponentielle de A ∈ Mn (K) est la matrice de Mn (K) somme de la série

4713
 An
absolument convergente .

3
n!

:889

+∞ An &YQPOFOUJFMMF EF MB NB
2tT(A) = eA = USJDF DBSSÏF A
n!

3582
n=0

Si A = /B;(a1 , a2 , . . . , an ), alors :  &YQPOFOUJFMMF EhVOF NB


2tT(A) = /B; 2tT(a1 ), 2tT(a2 ), .., 2tT(an ) USJDF EJBHPOBMF

1075
Si B = P −1 AP , alors : Les exponentielles de ma-

es:21
trices semblables sont sem-
2tT(B) = P −1 2tT(A)P . blables
    4QFDUSF EF MhFYQPOFOUJFMMF
5F 2tT(A) = 2tT(λ), λ ∈ 5F (A)

hniqu
EhVOF NBUSJDF
L’application 2tT est continue sur L(E) (resp. Mn (K)).

rotec
an An
En effet, la série de fonctions continues a �→ (resp. A �→ ) définissant
n! n!
l’exponentielle est normalement convergente sur tout compact de L(E) (resp.
s Mic
Mn (K)).
ϕ t �→ 2tT(ta) (resp. ψ : t �→ 2tT(tA)) est
et de

dérivable sur 4 et :
∀ t ∈ 4, ϕ� (t) = a ◦ 2tT(ta) %ÏSJWBCJMJUÏ
(resp. ψ � (t) = A 2tT(tA))
nique

Si a et b sont deux endomorphismes de E tels &YQPOFOUJFMMF EhVOF


que a ◦ b = b ◦ a, alors : TPNNF EhFOEPNPS
QIJTNFT RVJ DPNNVUFOU
Méca

2tT(a + b) = 2tT(a) ◦ 2tT(b)


Si A et B sont deux endomorphismes de E &YQPOFOUJFMMF EhVOF
telles que AB = BA, alors : TPNNF EF NBUSJDFT RVJ
e

2tT(A + B) = 2tT(A)2tT(B)
ure d

DPNNVUFOU
4ZTUÒNFT EJGGÏSFOUJFMT IPNPHÒOF Ë DPFGmDJFOUT DPOTUBOUT
périe

 �
On cherche à résoudre le problème de Cauchy Ce x = a(x) , où a ∈
x(t0 ) = x0
L(E) et x0 ∈ E .
le Su
tiona
e Na
Écol

270
:16 7741
Mathématiques
Soit e = (e1 , . . . , en ) une base de E . Notant A = Mat(a; e) ∈ Mn (K), X(t)

1
et X0 les matrices-colonnes de x(t) et x0 en base e, la traduction matricielle du

44.5
problème est :  
CM X = AX

.56.2
X(t0 ) = X0

4PMVUJPO EV QSPCMÒNF EF
La solution sur R de

: 193
 Ce est : $BVDIZ Ë CBTF EhVOF &%-
t �→ 2tT (t − t0 )a)(x0 ) EhPSESF  Ë DPFGmDJFOUT
DPOTUBOUT

4713
La solution sur R de CM est : 4PMVUJPO EV QSPCMÒNF EF
t �→ 2tT (t − t0 )A)X0 $BVDIZ NBUSJDJFM

3
:889
Si on suppose que A est diagonalisable et si (V1 , . . . , Vn ) est une base de
Mn,1 (K) formée de vecteurs propres de A, associés aux valeurs propres λ1 ,. . . ,

3582
λn . Les solutions de X  = AX sur R sont les fonctions de la forme :

1075
t �→ C1 eλ1 t V1 + . . . + Cn eλn t Vn , $BT Pá MB NBUSJDF A FTU
EJBHPOBMJTBCMF
Qɍ (C1 , . . . , Cn ) ∈ Kn

es:21
7BSJBUJPO EFT DPOTUBOUFT
On considère une équation différentielle linéaire scalaire homogène du se-
cond ordre :

hniqu
a(t)x + b(t)x + c(t)x = 0 UH 2 V
où a, b et c sont des fonctions continues sur I à valeurs dans K.
rotec
Si I est un intervalle sur lequel a ne s’annule pas, l’ensemble SI (H2 ) des solu-
tions sur I de (H2 ) est un sev de dimension 2 de C 2 (I, K).
s Mic

On rappelle qu’un système fondamental de solutions (SFS) de H2 est une base


(ϕ1 , ϕ2 ) de SI (H2 ) du plan vectoriel des solutions de (H2 ) sur I .
et de

Le wronskien de deux solutions sur I , f1 et f2 , de l’équation homogène (H2 )


est la fonction définie surI par : 
 f (t) f2 (t) 
nique

∀ t ∈ I, w(t) =  1 = f1 (t)f2 (t) − f2 (t)f1 (t).


f (t) f (t) 
1

2
Si (f1 , f2 ) est un couple de solutions de (H2 ) sur I , alors le wronskien w de ce
Méca

couple est solution sur I de : a(t) w + b w = 0.


Soit (f1 , f2 ) un couple de solutions de (H) sur I , intervalle sur lequel a ne
s’annule pas. Les assertions suivantes sont équivalentes :
e
ure d


 • ϕ = (ϕ1 , ϕ2 ) 2bi mM a6a /2 (H2 )
 $BSBDUÏSJTBUJPO EhVO 4'4
 • ∃ t0 ∈ I i2H [m2 w(t0 ) �= 0 QBS MF XSPOTLJFO
 • ∀ t ∈ I, w(t) �= 0
périe

On considère une équation différentielle linéaire scalaire du second ordre :


a(t)x + b(t)x + c(t)x = d(t) UE 2 V
le Su

où a, b, c et d sont des fonctions continues sur I à valeurs dans K.


tiona
e Na
Écol

271
741
:167
Soit (f1 , f2 ) un SFS de (H2 ) sur un intervalle I sur lequel a ne s’annule pas.

1
Soit f une application de classe C 2 sur I . Alors

44.5
f est solution de (E2 ) ssi f = λf1 +μf2 où λ et μ sont deux fonctions de classe
C 1 de I dans K qui vérifient pour tout t ∈ I :

.56.2
 � �
λ (t)f1 (t) + μ (t)f2 (t) = 0 .ÏUIPEF EF WBSJBUJPO EFT
λ� (t)f1� (t) + μ� (t)f2� (t)
d(t) DPOTUBOUFT

: 193
= a(t)

4713
$BMDVM EJGGÏSFOUJFM
Dans ce chapitre, on étudie des applications f définies sur un ouvert Ω de E à

3
valeurs dans F , où E et F sont des evn de dimensions finies.

:889
%ÏSJWÏF TVJWBOU VO WFDUFVS EÏSJWÏFT QBSUJFMMFT

3582
Soit a ∈ Ω et v un vecteur non nul de E . Ω étant un ouvert, il existe δ > 0 tel
que : ∀ t ∈] − δ, δ[, a + tv ∈ Ω.
On pose alors, pour t ∈] − δ, δ[, ϕv (t) = f (a + tv).

1075
Si ϕv , fonction réelle de la variable réelle t,
est dérivable en 0, on dit que f admet une dé-

es:21
rivée suivant le vecteur v en a que l’on note %ÏSJWÏF FO VO QPJOU TVJ
Dv f (a). On a donc : WBOU VO WFDUFVS
f (a + tv) − f (a)

hniqu
Dv f (a) = HBK .
t→0 t
Si f admet une dérivée suivant le vecteur v en tout point a ∈ Ω, l’application

rotec
Dv f de Ω dans F qui, à tout a, associe Dv f (a), est la dérivée selon le vecteur
v de f . s Mic
Soit e = (e1 , . . . , en ) une base de E , si (x1 , . . . , xn ) est le n-uplet des coor-
données du vecteur x dans cette basse fixée, on identifie usuellement f (x) et
f (x1 , . . . , xn ).
et de

f admet une dérivée partielle en a par rapport à la j -ième variable lorsque f


admet une dérivée en a suivant le vecteur ej , j -ième vecteur de la base cano-
∂f
nique

nique de 4p . Cette dérivée partielle est notée (a), parfois ∂j f (a).


∂xj
∂f f (a1 + t, a2 ) − f (a1 , a2 )
Méca

(a1 , a2 ) = HBK
∂x t→0 t $BT EhVOF GPODUJPO EF
∂f f (a1 , a2 + t) − f (a1 , a2 ) EFVY WBSJBCMFT
(a1 , a2 ) = HBK
e

∂y t→0 t
ure d

%JGGÏSFOUJFMMF
Soit a ∈ Ω. On dit que f est différentiable en a lorsqu’il existe une application
périe

linéaire /f (a) ∈ L(E, F ) telle que :


1  
HBK f (a + h) − f (a) − /f (a)(h) = 0
le Su

�= � h�
h→0
tiona
e Na
Écol

272
:16 7741
Mathématiques
Cette application est alors unique, on l’appelle la différentielle de f en a ou

1
application linéaire tangente à f en a. Elle vérifie :

44.5
f (a + h) = f (a) + /f (a)(h) + o (h). %ÏWFMPQQFNFOU MJNJUÏ Ë
h→0 MhPSESF  EF f FO a

.56.2
Lorsque E = F = 4 et f : Ω ⊂ 4 → 4, on a :
f est différentiable en a ∈ Ω ssi elle est dérivable en a et dans ce cas, /f (a) ∈

: 193
L(R) est l’homothétie de rapport f � (a) :

∀h ∈ 4, /f (a)(h) = f � (a)h

4713
$BT EhVOF GPODUJPO SÏFMMF
Soit f1 , f2 , · · · , fp les applications coordonnées relativement à une base de F
d’une application f de 4p dans 4n .

3
:889
f est différentiable en a si et ssi toutes les fi le sont.
Si f est différentiable en a, alors, pour tout v non nul de E :

3582
f (a + tv) − f (a) o(tv)
= /f (a)(v) + −−−→ /f (a)(v)
t t t→0

1075
Si f est différentiable en a, alors f est conti- La différentiabilité entraîne la
nue en a et dérivable en a selon tout vecteur, continuité et la dérivabilité
avec, de plus, /f (a)(v) = Dv f (a) . suivant tout vecteur

es:21
f est différentiable sur l’ouvert Ω lorsqu’elle est différentiable en tout point
de Ω. L’application qui, à tout a ∈ Ω, associe la différentielle en a de f , est la

hniqu
différentielle de f sur Ω. Elle est notée /f .
• Si f est constante sur Ω, alors f est diffé-

rotec
rentiable sur Ω et /f = 0̃. $BT QBSUJDVMJFST
• Si f ∈ L(E, F ), alors f est différentiable
sur Ω et /f = f .
s Mic

-JFO FOUSF EJGGÏSFOUJFMMF FU EÏSJWÏFT QBSUJFMMFT


et de

p
� ∂f &YQSFTTJPO EF MB EJGGÏSFO
/f (a)(h) = Dh f (a) = hj (a) UJFMMF Ë MhBJEF EFT EÏSJWÏFT
∂xj QBSUJFMMFT
nique

j=1

Si Ω est un ouvert de 4 et si f est à valeurs dans 4p , la matrice jacobienne


n
de f en a est la matrice de /f (a) dans les bases canoniques.
Méca

Jf (a) =
⎛ ∂f1 ∂f1 ∂f1 ⎞
∂x1 (a) ∂x2 (a) ··· ∂xn (a)
e

⎜ ∂f2 ∂f2 ∂f2 ⎟ .BUSJDF KBDPCJFOOF EF f


ure d

⎜ ∂x1 (a) ∂x2 (a) ··· ∂xn (a) ⎟


⎜ ⎟ FO a
⎝ .. .. .. .. ⎠
. . . .
périe

∂fp ∂fp ∂fp


∂x1 (a) ∂x2 (a) ··· ∂xn (a)

$BT EFT GPODUJPOT SÏFMMFT EÏmOJFT TVS E FVDMJEJFO


le Su

On suppose que E est un espace euclidien. Soit f : Ω → 4 diffférentiable en


a ∈ Ω. Il existe un unique vecteur de E , noté ∇f (a), tel que :
tiona
e Na
Écol

273
741
:167
 
/f (a)(h) = ∇f (a)|h (SBEJFOU EF f FO a

1
44.5
  p

Si e = ei 1ip est une base orthonormée de E , /f (a)(h) = ∂f
∂xi (a)hi .

.56.2
i=1
En ce cas,
∂f ∂f &YQSFTTJPO EV HSBEJFOU FO

: 193
∇f (a) = (a)e1 + · · · + (a)ep
∂x1 ∂xp CBTF PSUIPOPSNÏF

4713
Si ∇f (a) �= 0, ∇f (a) est positivement coli- *OUFSQSÏUBUJPO HÏPNÏ
néaire au vecteur unitaire selon lequel la dé- USJRVF EV HSBEJFOU
rivée de f en a est maximale.

3
:889
0QÏSBUJPOT TVS MFT BQQMJDBUJPOT EJGGÏSFOUJBCMFT

42 , λf + μg est

3582
Si f et g : Ω → F sont différentiables en a ∈ Ω, et (λ, μ) ∈
différentiable en a et :
$PNCJOBJTPO MJOÏBJSF EhBQ

1075
/(λf + μg)(a) = λ /f (a) + μ /g(a) QMJDBUJPOT EJGGÏSFOUJBCMFT

Soit M une application p-linéaire de sur F1 × . . . × Fp et f1 , f2 , . . . , fp p

es:21
applications différentiables sur Ω à valeurs respectivement dans les Fi , alors
M (f1 , . . . , fp ) est différentiable sur Ω et pour tout a ∈ Ω, on a :

hniqu
 
/ M (f1 , . . . , fp ) (a) =
p %JGGÏSFOUJFMMF EF
M (f1 (a), . . . , /fi (a), . . . , /fp (a))
rotec
M (f1 , .., fp )
i=1 s Mic
Soit f définie sur l’ouvert Ω de E à valeurs dans l’ouvert V de F , différentiable
en a ∈ Ω, et g de V dans G, evn de dim. finie, différentiable en f (a). Alors
g ◦ f est différentiable en a, et :
et de

/(g ◦ f )(a) = /g(f (a)) ◦ /f (a) 3ÒHMF EF MB DIBÔOF


%ÏSJWÏF MF MPOH EhVO BSD
nique

Si γ est une application définie sur l’intervalle I de 4, dérivable en t, si f est


différentiable en γ(t), alors f ◦ γ est dérivable sur t et :
Méca

(f ◦ γ) (t) = /f (γ(t))(γ  (t))


Si γ  (t) n’est pas  /f (γ(t))(γ (t)) dirige la tangente à la courbe paramétrée

 nul,
e

par f ◦ γ en f γ(t) .
ure d

Cas particulier : si γ(t) = x + tV , où x ∈ Ω et t ∈ I tel que x + tV ∈ Ω, V


dirige la tangente à la courbe paramétrée par t �→ f (x + tV ).
périe

3ÒHMF EF MB DIBÔOF
le Su

Soit f définie sur l’ouvert U de E , à valeurs dans l’ouvert V de F , différen-


tiable en a ∈ U , et g une application de V dans G, espace normé de dimension
finie sur 4, différentiable en f (a). Alors g ◦ f est différentiable en a, et :
tiona
e Na
Écol

274
:16 7741
Mathématiques
  .BUSJDF KBDPCJFOOF EhVOF
J(g◦f ) (a) = Jg f (a) × Jf (a)

1
DPNQPTÏF

44.5
En égalisant les coefficients de cette égalité matricielle, on obtient pour tout
couple (i, j) ∈ [[1, m]] × [[1, p]],

.56.2
n

∂(gi ◦ f )
(a) =
∂gi ∂f
(f (a)) k (a) 3ÒHMF EF EÏSJWBUJPO FO

: 193
∂xj ∂yk ∂xj DIBÔOF
k=1
 
Lorsque f : t �→ f1 (t), . . . , fn (t) ∈ C 1 (I, V ), où V est un ouvert de 4n et g ∈

4713
 ∂g  
n
C 1 (V, 4m ), alors g◦f ∈ C 1 (I, 4m ) et ∀t ∈ I, (g◦f )� (t) = fk� (t) ∂y f (t) .

3
k
k=1

:889
'PODUJPO EF DMBTTF C 1

3582
On dit que f est de classe C 1 sur Ω lorsque f est différentiable sur Ω et sa
différentielle /f est continue sur Ω.

1075
f est de classe C 1 sur l’ouvert Ω si et ssi les
dérivées partielles de f relativement à une $BSBDUÏSJTBUJPO EFT GPOD
UJPOT EF DMBTTF C 1

es:21
base de E existent en tout point de Ω et sont
continues sur Ω.
Les fonctions de classe C 1 de U dans F forment un 4-ev, noté C 1 (U, F ).

hniqu
0QÏSBUJPOT BMHÏCSJRVFT TVS MFT GPODUJPOT EF DMBTTF C 1

rotec
Soit f, g : U → F deux applications de classe C 1 sur l’ouvert U . Alors, pour
tout (λ, μ) ∈ 42 , la fonction λf + μg est de classe C 1 sur U .
s Mic
$PNCJOBJTPO MJOÏBJSF EhBQ
/(λf + μg)(a) = λ /f (a) + μ /g(a) QMJDBUJPOT EF DMBTTF C 1
et de

Soit f : U → F et g : V → G de classe C 1 telles que f (U ) soit contenu dans


l’ouvert V . Alors g ◦ f est de classe C 1 sur U .
nique

$PNQPTJUJPO EhBQQMJDB
/(g ◦ f )(a) = /g(f (a)) ◦ /f (a)
UJPOT EF DMBTTF C 1
Si f, g : U → 4 sont deux fonctions de classe C 1 sur l’ouvert U , alors f g est
Méca

de classe C 1 sur U .
/(f g)(a) = f (a)/g(a) + g(a)/f (a) 1SPEVJU EF GPODUJPOT
SÏFMMFT EF DMBTTF C 1
e
ure d

Si f est une application de classe C 1 de U dans F , si γ est une application de


classe C 1 de [0, 1] dans U avec γ(0) = a et γ(1) = b, alors :
périe

 1
"DDSPJTTFNFOU EhVOF
f (b) − f (a) = /f (γ(t)) (γ � (t)) /t GPODUJPO EF DMBTTF C 1
le Su

Soit f une fonction de classe C 1 sur un ouvert U connexe par arcs. Alors f est
constante sur U si, et seulement si : ∀x ∈ U, /f (x) = 0.
tiona
e Na
Écol

275
741
:167
7FDUFVST UBOHFOUT Ë VOF QBSUJF EhVO FWO EF EJN mOJF

1
44.5
Soit X une partie de E , x ∈ X . v ∈ E est dit tangent à X en x lorsqu’il existe
ε > 0 et un arc γ défini sur ] − ε, ε[ dérivable en 0 à valeurs dans X , tels que

.56.2
γ(0) = x et γ  (0) = v .
Notation : Tx X désigne l’ensemble des vecteurs tangents à X en x.

: 193
Si g est une fonction numérique définie et de classe C 1 sur l’ouvert Ω de E , si
x ∈ X et /g(x) �= 0, alors Tx X est égal au noyau de /g(x).

4713
Cas particulier :
Soit E un espace euclidien, U un ouvert de E , f : U → 4 une fonction diffé-

3
rentiable, k ∈ f (U ), X = {M ∈ U / f (M ) = k} la ligne de niveau k de f .

:889
Pour chaque point x de X , les vecteurs tangents à X en x sont orthogonaux au
gradient de f en x.

3582
Exemple : Soit U un ouvert de 42 et f : U → 4 différentiable. On appelle
surface d’équation z = f (x, y), la partie de 43 :

1075
X = {(x, y, f (x, y)), (x, y) ∈ U }.

es:21
Soit (x0 , y0 ) ∈ U , z0 = f (x⎛
0 , y0 ) et M0 =⎞ y0 , z0 ) ∈ X . Les
(x0 , ⎛ ⎞ vecteurs
1 0
tangents à X en M0 sont les a ⎝ ∂f 0 ⎠+b ⎝ ∂f 1 ⎠, (a, b) ∈

hniqu
(x0 , y0 ) (x0 , y0 )
∂x ∂y
42 . Le plan tangent à X en M0 est le plan d’équation cartésienne :

rotec
∂f ∂f
Z − z0 = (X − x0 ) (x0 , y0 ) + (Y − y0 ) (x0 , y0 ).
∂x ∂y
0QUJNJTBUJPO EV QSFNJFS PSESF
s Mic

• La fonction f admet un maximum local (respectivement un minimum local)


au point a de U lorsque : ∃ r > 0 i2H [m2 , ∀ x ∈ B(a, r) ∩ U, f (x)  f (a)
et de

(respectivement ∃ r > 0 i2H [m2 , ∀ x ∈ B(a, r) ∩ U, f (x)  f (a)).


Dans ce cas, le maximum local (respectivement minimum local) est le réel f (a).
nique

• La fonction f admet un extremum local au point a de U si f admet un mini-


mum local ou un maximum local au point a.
Soit f une fonction définie sur un ouvert U , à valeurs réelles.
Méca

Si f admet un extremum local en a ∈ U et $POEJUJPO OÏDFTTBJSF EhPQ


est différentiable en a, alors /f (a) = 0 UJNBMJUÏ
e
ure d

(/f (a) = 0 correspond à l’annulation de toutes les dérivées partielles.)


Soit f : U → 4. Un point a de U tel que f est différentiable en a et /f (a) = 0
est un point critique de f .
périe

Si f est une fonction numérique définie sur


l’ouvert Ω, si X est une partie de Ω, si la res-
le Su

$/ EhPQUJNBMJUÏ MPDBMF TVS


triction de f à X admet un extremum local en VOF QBSUJF
x et si f est différentiable en x, alors /f (x)
s’annule en tout vecteur tangent à X en x.
tiona
e Na
Écol

276
:16 7741
Mathématiques
Si f et g sont des fonctions numériques dé-

1
finies et de classe C 1 sur l’ouvert Ω de E , si

44.5
X est l’ensemble des zéros de g , si x ∈ X 5IÏPSÒNF EhPQUJNJTBUJPO
et /g(x) �= 0 et si la restriction de f à X ad- TPVT DPOUSBJOUF

.56.2
met un extremum local en x, alors /f (x) est
colinéaire à /g(x).

: 193
Remarque : lorsque E est euclidien, sous les mêmes hypothèses, si la res-
triction de f à X admet un extremum local en x, alors ∇f (x) et ∇g(x) sont
colinéaires.

4713
%ÏSJWÏFT QBSUJFMMFT TVDDFTTJWFT

3
Soit U un ouvert de 4n ,
f : U → F une application. Soit a ∈ U . Soit

:889
(i1 , . . . , ik ) ∈ {1, . . . , p}k . On dit que f admet une dérivée partielle k-ième
en a par rapport aux variables xi1 , . . . , xik successivement lorsque :

3582
∂f ∂
 ∂f  ∂
 ∂
  ∂f  
• ∂xi1 , ∂xi2 ∂xi1 ,..., ∂xik−1 ∂xik−2 ··· ∂xi1 ··· existent sur un voi-
sinage de a ;

1075

 ∂   ∂f  
• ∂xik ∂xik−1 ··· ∂xi1 ··· (a) existe.

es:21
∂  ∂   ∂f   ∂kf
Alors ··· · · · (a) est noté (a), et
∂xik ∂xik−1 ∂xi1 ∂xik ∂xik−1 · · · ∂xi1

hniqu
appelé la dérivée partielle k-ième de f en a, par rapport aux variables xi1 , . . . , xik
successivement.
∂kf

rotec
La fonction a �→ (a), définie éventuellement sur une par-
∂xik ∂xik−1 · · · ∂xi1
tie de U , est la dérivée partielle de f par rapport aux variables xi1 , . . . , xik
s Mic
successivement.
Soit U un ouvert de E . Soit f : U → F une application.
et de

• Soit k  1. On dit que f est de classe C k sur l’ouvert U lorqu’elle admet des
dérivées partielles successives sur U , jusqu’à l’ordre k inclus, par rapport à
toutes les variables et ces dérivées partielles sont continues sur U .
nique

• On dit que f est de classe C ∞ sur U lorsque f est de classe C k sur U pour
tout k ∈ N∗ .
Soit k  2. L’application f est de classe C k sur U si et ssi elle est de classe C 1
Méca

sur U et ses fonctions dérivées partielles sont de classe C k−1 sur U .


La fonction f : U → F est de classe C k sur U si et ssi chacune de ses applica-
e

tions coordonnées est de classe C k sur U .


ure d

Soit f, g : U → F deux applications de classe C k sur l’ouvert U . Alors, pour


tout (λ, μ) ∈ R2 , la fonction λf + μg est de classe C k sur U .
périe

L’ensemble C k (U ) des fonctions de classe C k sur U à valeurs dans R muni de


l’addition, de la multiplication par un réel et de la multiplication des fonctions,
le Su

est une R-algèbre commutative.


tiona
e Na
Écol

277
741
:167
Soit
Soit ff :: UU → classeC kC ktelles
→ FF etetgg: :VV →→GGdedeclasse telles
que
que
f (U ) soit
f (U ) soit
contenu
contenu
dans
dans

1
l’ouvert
l’ouvert VV..Alors
Alorsgg◦◦ffest classeC kC ksursurU .U .
estdedeclasse

44.5
Soit U un
Soit U un ouvert deEE, ,ff∈∈CC2 (U,
ouvertde 2
) sur
(U,FF ) surU U
. Alors,
. Alors,
enen
tout
tout
point
point
a de
a de
U :U :

.56.2
∂∂22ff ∂∂2 f2 f
== 5IÏPSÒNF
5IÏPSÒNF
EFEF
4DIXBS[
4DIXBS[
∂x
∂xi x
ixjj ∂x
∂xjx j ixi

: 193
0QUJNJTBUJPO
0QUJNJTBUJPO ÏUVEF
ÏUVEFBVBVTFDPOE
TFDPOEPSESF
PSESF

4713
Soit
Soit UU un
unouvert deRRnn. .Soit
ouvertde Soitf f: U
: U→→RRdedeclasse C 2C
classe 2
. Soit
. Soita ∈a U
∈.U
On. On
 appelle
appelle
∂ 2 ∂f2 f
Ki`B+2
Ki`B+2 ?2bbB2MM2
?2bbB2MM2dedeffenenaalalamatrice
matriceHH (a)
(a)
= = (a)(a) . Il . Il

3
f f ∂xi∂x ∂xij∂xj
1i,j
1i,j
n n

:889
découle
découle du
duthéorème
théorèmede
deSchwarz
Schwarzque
queHH
f (a) estest
f (a) uneune
matrice
matrice
symétrique
symétrique
réelle.
réelle.
Soit
Soit UU un
unouvert deRRnn. .Soit
ouvertde Soitf f: U: U→→RRune
uneapplication
application
de de
classe C 2 .CAlors
classe 2
. Alors
: :

3582
11    
∀ xx ∈
∈ U,
U, ff(x
(x++h) (x)++//
h)==ff(x) (x).h++ �H�H
f f(x).h (x).h,
(x).h, + o+ �h�
h�h� 2 2
o �h�
22 f f
  2 2

1075
11
==ff(x)+�∇f
(x)+�∇f (x),
(x), h�+ �H�H
h�+ (x).h,
(x).h,
h�+o
h�+o �h��h�, autrement
, autrement
22 f f
dit

es:21
 11 
f (x
(x++h)
h) = (x)++∇f
=ff(x) ∇f(x)
(x) hh++ hh HH(x)h
(x)h
2 2  f f   'PSNVMF
'PSNVMF
EFEF
5BZMPS:PVOH
5BZMPS:PVOH
2 2

hniqu
+o�h�
+o �h� . .

Soit
Soit ff :: UU →
→RRune
unefonction classeC 2C sur
fonctiondedeclasse 2
sur
l’ouvert
l’ouvert
UU R2Ret2 aet∈a U∈. U
de de On. On

rotec
∂∂22ff ∂∂2 f2 f ∂ 2∂f2 f
note
note :: rr =
= 22
(a), ,t t== 2 2(a)
(a) (a)etets s== . Alors
(a)(a) . Alors
la la
matrice
matricehessienne
hessienne
∂x
∂x r∂y
∂y   ∂x∂y
∂x∂y
de ff en
en aa est
estH (a)== srs st st etetlalaformule
Hff(a) formuledede Taylor-Young
Taylor-Young s’écrit
s’écrit
: lorsque
: lorsque
s Mic

h== (h(h11,,hh22))tend
tendvers
vers00dedesorte sorteque
quea a++ hh ∈∈ U ,Ualors
, alors
et de

∂f
∂f ∂f∂f 1 1  2  2   2 2
f (a
(a +
+ h)
h) =
=ff(a)
(a)++hh11 (a)
(a)++h2h2 (a) ++ r hr21h+
(a) 1+ h1 h21 h+2 t+ht22 h+
2s2s 2 o+�h�
o �h�. .
∂x
∂x ∂y∂y 22
nique

22
Soit
Soit ff une
unefonction
fonctionde declasse
classeC C sur
surununouvert
ouvert UUdedeRnR, nx, ∈x U∈. U .
1) Si
Si ff admet
admetun unminimum
minimumlocal local[resp.
[resp.maximum
maximum local]
local]en en
x, xalors
, alors
x est
x est
point
point
Méca

++
critique
critique dedeff etetHHff(x)
(x)∈∈SS nn(R
(R) )[resp.
[resp.−H−H f (x) ∈∈
f (x) Sn+S(n+ ]. )].
R()R
++++
2) Si
Si xx est
est point
point critique
critiquededef fetetsisiHH f (x)∈ ∈SnSn(R()R[resp.
f (x) ) [resp. −H−Hf (x) ∈ ∈
f (x)
++
++
Snn ((R R))]] alors
alorsff atteint
atteintununminimum
minimumlocal localstrict
strict
[resp.
[resp.maximum
maximum local
local
strict]
strict]
e

en xx..
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

278
741
:167
1
44.5
Mécanique
Mécanique

.56.2
: 193
Référentiels non galiléens

4713

Physique-Chimie
3
_________________ Axe instantané de viration __________________

:889

C’est un axe Δ parallèle au vecteur rotation instantanée du solide ω (par


3582
rapport au référentiel R). En tout point de Δ la vitesse est colinéaire à ω . Δ
est le lieu des points de vitesse minimum du solide.

1075
____________________ Relation de Varignon ____________________
C’est la relation de changement de point du torseur cinétique.

es:21
    A et M deux points du solide
vM  v A  ω  AM  
v A et vM leurs vitesses

hniqu
___________________ Mouvement instantané ___________________

rotec

    v vitesse de glissement le long de l’axe
vM  v  ω  OM instantané de viration Δ
s Mic
 
ω  OM terme de rotation autour de Δ
et de

______ Mouvement de rotation pure autour d’un axe fixe ______


      Δ=(Oz)
 ω ω ez φɺ ez , vM ω  OM
nique

   H i M
Accélération : a  ae ( M )   ω2 HM i

Δ axe fixe passant par une origine O fixe  ez 
Méca

d’un référentiel  O y e
i
H projeté orthogonal de M sur l’axe Δ  i 
x e
e

+
ure d

_________________ Mouvement de translation __________________


     
périe

AM  cte , ω  0 A et M deux points du solide, v A et vM leurs


     
vM  v A , aM  a A vitesses, a A et aM leurs accélérations
le Su
tiona
e Na
Écol

279
741
:167
_______________ Loi de composition des vitesses _______________

1


44.5
   ve ( M )R /R vitesse
v( M )R v ( M )R   ve ( M )R /R
d’entraînement de M

.56.2
 
Cas d’une translation de R' par rapport à R ve ( M )R /R  v (O)R
  
)R /R ΩR /R  OM
ve ( M 

: 193
Cas d’une rotation 
autour d’un axe fixe contenant O' ΩR /R vecteur rotation de

4713
R' par rapport à R

3
____________ Loi de composition des accélérations _____________

:889
   
a ( M )R  a ( M )R   ae ( M )R /R  ac ( M )R /R


3582
ae ( M )R /R accélération d’entraînement de M
 
Cas d’une translation de R’ par rapport à R ae ( M )R /R  a (O)R

1075
 
ae ( M )R /R  ω2 HM
Cas d’une rotation uniforme

es:21
autour d’un axe fixe ω vitesse angulaire
H projeté de M sur l’axe
Cas général

hniqu

      d ΩR /R  
 
ae ( M )R /R  a(O )R  ΩR /R  ΩR /R  O M       OM
 d t R
rotec

ac ( M )R /R accélération de Coriolis (ou complémentaire) de M
   
s Mic
ac ( M)R /R 2ΩR /R  v ( M )R  ΩR /R vecteur rotation
et de

________ Formule de dérivation dans un trièdre mobile _________



K vecteur quelconque, R référentiel
  
nique

dK
 
dK  
« absolu » rapporté à O, ex , e y , ez , R'  
  ΩR /R  K référentiel « relatif » rapporté à
d t R d t R
Méca

   


 
O, ex , e y  , ez  , ΩR /R vecteur rotation
instantanée de R' par rapport à R
e
ure d

_____________ Composition des vecteurs rotation ______________



   Ωi / j vecteur rotation du référentiel i par
périe

Ω 2/1 Ω 2/0  Ω 0/1


rapport au référentiel j
le Su
tiona
e Na
Écol

280
741
:167
_____________ PFD dans un référentiel non galiléen _____________

1
Cas d’un point matériel de masse m et de

44.5

 vitesse v dans R' non galiléen


.56.2
dv   
m  Rext  fi e  fi c Rext résultante des forces extérieures,
d t R    
fi e   m ae , fi c   m ac forces d’inertie

: 193
d’entraînement et de Coriolis

4713
 Cas d’un système de quantité de
    
dp mouvement p , Rext résultante des actions

Physique-Chimie
 Rext  fi e  fi c
 

3
dt R
extérieures (forces et couples), fi e , fi c

:889
forces d’inertie totales

3582
_____________TMC dans un référentiel non galiléen _____________


1075
L A moment cinétique du système en A
 
d LA    (fixe dans R'), M A ext moment résultant en

es:21
 M A ext  M A i e  M A i c  
d t R A des actions extérieures, M A ie , M A ic
moments en ce même point des forces

hniqu
d’inertie d’entraînement et de Coriolis

_____________ TÉC dans un référentiel non galiléen _____________


Ec énergie cinétique du système rotec
s Mic
 Pext puissance des actions extérieures
d Ec
 Pext  P  fie  
d t R P  fie  puissance des forces d’inertie
et de

d’entraînement (la force d’inertie de


Coriolis ne travaillant pas)
nique

________________ Énergie potentielle centrifuge _______________


Epcf énergie potentielle centrifuge dont
Méca

1 dérive la force d’inertie d’entraînement


Ep cf ( M )   m ω2 HM 2 (centrifuge) pour une rotation uniforme à
2
e

la vitesse angulaire ω
ure d

H projeté de M sur l’axe de rotation


périe
le Su
tiona
e Na
Écol

281
741
:167
____________ TÉM et énergie potentielle centrifuge ____________

1
44.5
Em énergie mécanique, Ec énergie cinéti-
Em( M ) R  Ec( M ) R +Ep(M ) que, Ep énergie potentielle totale incluant

.56.2
d Em nc Epcf énergie potentielle centrifuge, Pext
nc
 Pext
dt puissance des actions non conservatives

: 193
__ Variation du champ de pesanteur entre pôle et équateur __

4713

g ( M ) champ de pesanteur en un point M

3
de la surface terrestre

:889
 M Terre   G constante de gravitation, M
g ( M )   G 2 er  ω HM2 Terre , RTerre
RTerre

3582
masse et rayon de la Terre, ω vitesse
angulaire de la Terre, H projeté de M sur


1075
l’axe des pôles, er vecteur unitaire radial

es:21
Contact entre deux solides

hniqu
____________ Actions de contact entre deux solides ___________

rotec
  
R RN  RT
 RN
 solide S1
R résultante des actions de
s Mic

contact entre le solide S1 et le


 
solide S2 ramenée au point de
. RT
et de

contact I 
Π plan commun tangent aux vg I
deux solides en contact
nique

ponctuel solide S2
 
RN composante normale de R
Méca

 
RT composante tangentielle de R dite de résistance au glissement
e

___________ Vitesse de glissement une roue et le sol ___________


ure d

  
vg v S1 / S2 v I1 / S2 I1  S1 et I 2  S 2 points appartenant à S1 et
  S2 coïncidant avec le point de contact I à
périe

 v I1 S1 / R  v I 2  S2 / R l’instant t

vg  Π Propriété de la vitesse de glissement
le Su
tiona
e Na
Écol

282
741
:167
___________ Condition de roulement sans glissement __________

1
 

44.5
vg  0 Nullité de la vitesse de glissement

.56.2
___________ Lois de Coulomb sur le frottement sec ____________
  Loi du frottement statique

: 193
RT  μ s RN
μ s coefficient de frottement statique
 

4713
RT  μ d RN Lois du frottement dynamique
     μ d coefficient de frottement dynamique

Physique-Chimie
RT  vg  0 , RT  vg 
0

3
:889
En pratique, on peut considérer μ d  μ s (coefficient de frottement, noté μ).

3582
_____________________ Cône de frottement _____________________
 
en

en 
RT

1075
R
  μ tan(Φ) 
R 
RN

es:21
 φΦ Ф Ф φΦ
en vecteur unitaire
normal à Π, φ angle I I

hniqu

entre la réaction R et
 S2 S2
en , Φ demi-angle au

rotec
sommet du cône AuAuglissement
glissement En
En l’absence
l’absence dedeglissement
glissement
s Mic

______________ Puissance des actions de contact ______________


En l’absence de glissement : Pcontact  0
et de

 
 RT  vg
Pcontact Au glissement : Pcontact  0 , dissipation
d’énergie mécanique
nique
e Méca

Donnez-moi un point fixe et un levier


ure d

et je soulèverai la Terre.
périe

Archimède
le Su
tiona
e Na
Écol

283
741
:167
1
44.5
Électromagnétisme
Électromagnétisme

.56.2
: 193
Champ électrostatique

4713
3
__ Champ électrostatique créé par une distribution discrète ___

:889

 q PM Champ créé en M par une charge ponctuelle
E (M ) 

3582
4πε 0 PM 3 q placée en P, ε0 permittivité du vide

 1 qi Pi M
 Champ créé en M par des charges ponctuelles

1075
E (M ) 
4πε 0 i Pi M 3 qi placées aux points Pi

es:21
_____________ Distributions continues de charges______________
Distribution volumique :

hniqu
d τ( P) volume élémentaire contenant la
d q ( P)  ρ( P)d τ( P )
charge d q ( P ) en P, ρ( P ) densité volu-

rotec
mique de charge en P en C  m 3
Distribution surfacique :
s Mic
d S ( P) surface élémentaire de charge
d q ( P )  σ( P )d S ( P )
d q ( P ) en P, σ( P ) densité surfacique de
et de

charge en P en C  m 2
Distribution linéique :
nique

d ℓ élément de longueur de charge d q ( P ) en


d q ( P)  λ( P)d ℓ( P)
P, λ(P) densité linéique de charge en P en
Méca

C  m 1
d q ρd
  τ σ
d S λdℓ Correspondance entre les distributions
e

______________________Plans de symétrie ______________________


ure d

Un plan Π est plan de symétrie d’une distribution de charges si tous les


couples de points symétriques par rapport à Π portent les mêmes charges.
périe

Ce plan est alors aussi un plan de symétrie pour le champ électrostatique :


 
pour M et M’ symétriques, E ( M ) est le symétrique de E ( M ) .
le Su


En particulier, si M appartient à un plan de symétrie, le champ E ( M ) est
tiona

parallèle à ce plan.
e Na
Écol

284
741
:167
____________________ Plans d’antisymétrie _____________________

1
Un plan Π* est plan d’antisymétrie d’une distribution de charges si tous les

44.5
couples de points symétriques par rapport à Π* portent des charges opposées.
Ce plan est alors aussi un plan
 d’antisymétrie pour le champ électrostatique :

.56.2

pour M et M’ symétriques, E ( M ) est l’opposé du symétrique de E ( M ) .


: 193
En particulier, si M appartient à un plan d’antisymétrie, le champ E ( M ) est
orthogonal à ce plan.

4713
_________________________ Invariances _________________________

Physique-Chimie
3
Si la distribution de charges est invariante par translation selon un axe, le

:889
champ l’est aussi : il ne dépend donc pas de la coordonnée le long de cet axe.
Si la distribution de charges est invariante par rotation autour d’un axe, les

3582
composantes du champ le sont aussi : elles ne dépendent donc pas de la
coordonnée angulaire qui définit la rotation autour de cet axe.

1075
La symétrie cylindrique d’axe Δ est l’invariance à la fois par translation
parallèlement à Δ et par rotation autour de Δ.
La symétrie sphérique de centre O est l’invariance par toute rotation autour

es:21
de tout axe passant par le point O.

hniqu
__________________ Lignes et tubes de champ __________________
Ligne de champ : courbe tangente au champ électrique en tout point. Un plan
de symétrie contient entièrement une infinité de lignes de champ. Un plan
rotec
d’antisymétrie est orthogonal aux lignes
 de champ
 en chacun
 de ses points.
Équation d’une ligne de champ : E ( M )  d r ( M ) 0 , d r ( M ) élément de la
s Mic

ligne de champ au point M explicité dans le système de coordonnées adapté


aux symétries du problème.

et de

d r (M )
ligne de champ Mi  tube de champ
E (M )
nique


E
Tube de champ : surface formée par l’ensemble des lignes de champ
Méca

s’appuyant sur une courbe fermée.

_____________________Théorème de Gauss _____________________


e

 
ure d

E ( M ) champ électrostatique, n vecteur uni-


  Qint

 E (M )  d s n  taire normal sortant d’une surface fermée Σ,
périe

Σ ε0 d s élément de surface de Σ, Qint charge totale


à l’intérieur de Σ, ε0 permittivité du vide
Conséquence : le champ électrostatique créé à l’extérieur d’une distribution à
le Su

symétrie sphérique est le même que si la charge totale était placée au centre.
tiona
e Na
Écol

285
741
:167
__________ Formulation locale du théorème de Gauss __________

1
  ρ  ρ

44.5
E  ou div E  Équation de Maxwell-Gauss
ε0 ε0 ρ densité volumique de charge

.56.2
______________Théorème de Gauss gravitationnel ______________
 

: 193
G( M ) champ gravitationnel, n vecteur uni-
 

 4πGM int taire normal sortant d’une surface fermée Σ,
G( M )  d s n 

4713
Σ d s élément de surface de Σ, Mint masse totale
à l’intérieur de Σ, G constante de gravitation

3
Conséquence : le champ gravitationnel créé à l’extérieur d’une distribution à

:889
symétrie sphérique est le même que si la masse totale était placée au centre.

3582
Potentiel électrostatique

1075
es:21
_____________ Relations entre champ et potentiel ______________
Relation locale
  

hniqu
E ( M )  –grad V ( M ) E ( M ) et V ( M ) champ et potentiel électro-
statiques au point M

rotec
B  
 E (M )  d ℓ 
A
V ( A) – V ( B ) Circulation conservative du champ de A à B
s Mic

________________________ Topographie _________________________


et de

Surface équipotentielle : ensemble des points où le potentiel a la même


valeur. En un point où une ligne de champ et une surface équipotentielle se
coupent, elles sont orthogonales ; en particulier, un plan d’antisymétrie est
nique

toujours une surface équipotentielle.


Méca

_ Potentiel électrostatique créé par une distribution discrète __


q Potentiel créé en M par une charge ponctuelle
V (M ) 
4π ε 0 PM q placée en P, ε0 permittivité du vide
e
ure d

1 qi Potentiel créé en M par des charges


V (M ) 
4πε 0
 PMi ponctuelles qi placées aux points Pi
périe

i
le Su
tiona
e Na
Écol

286
_________ Équations locales de Poisson et de Laplace _________
Équation de Laplace dans le vide local
ΔV   2V 0
V potentiel électrostatique
ρ Équation de Poisson
ΔV   0
ε0 ρ densité volumique de charge

7132
Énergie potentiel électrostatique

Physique-Chimie
7741
_______________ Énergie potentielle d’interaction _______________

1:16
  d Ep  Forces intérieures conservatives entre M1 et
F 1 2 
 F 21 
 er  
dr M2 tels que M 1M 2  r er

44.5
Gm1 m2 Cas d’une énergie potentielle d’interaction
Ep  
gravitationnelle, m1 et m2 masses de M1 et M2

.56.2
r
qq Cas d’une énergie potentielle d’interaction
Ep  1 2

:193
4πε 0 r électrostatique, q1 et q2 charges de M1 et M2

4713
__ Énergie potentielle d’une charge dans un champ extérieur __
Ep ( M ) énergie potentielle d’une charge q
dans un potentiel V(M). δW travail 8893
Ep ( M )  qV ( M ) élémentaire de la force de Coulomb lors d’un
  
268:

δW  q  V   d r  d Ep petit déplacement d r de la charge q en M


WAB travail sur un trajet fini AB où
0850

WAB  q (VA  VB )  qU
U VA  VB est la différence de potentiel
:211

entre A et B
Paris

__________________ Condensateur plan idéal ___________________


 
U  Q  E champ uniforme entre les armatures
 E – ez – ez
e ε0S (modélisées comme des plans infinis).
ité de

z +Q Q charge d’une armature, U tension,


ε0 permittivité du vide, S aire des armatures,

ivers

E e U e écartement entre les armatures


–Q 
ez vecteur unitaire orthogonal aux armatures
n
om:U

ε0 S
C C capacité du condensateur
e
c
rvox.
chola
niv.s

287
Dipôle électrostatique

______________ Modèle du dipôle électrostatique _______________


Un doublet électrostatique est constitué de deux charges –q et +q immobiles,
séparées par une distance a. On le qualifie de dipôle électrostatique si on
étudie ses effets à grande distance (r ≫ a).
Plus généralement, ce modèle décrit les propriétés à grande distance de toute
distribution dipolaire, c’est-à-dire dont la charge totale est nulle et dont les

7132
barycentres de charges positives (P) et négatives (N) sont distincts.

7741
______________________ Moment dipolaire ______________________
  P position de la charge positive +q
p  q NP

1:16
N position de la charge positive –q

44.5
___ Potentiel et champ créés par un dipôle électrostatique ____

er

.56.2
  
p cosθ p  er E
V (M ) 
4πε 0 r 2 4πε 0 r 2 

:193
  θ eθ
p  OM r

4713
4πε 0OM 3 
p O

       8893 


 
3  p  e  e – p   3  p  OM  OM – OM p 
 


E (M ) 

p 2cosθer  sin θer r r
2
268:

4πε 0 r 3 4πε 0 r 3 4πε 0 OM 5


0850

_______ Forme des lignes de champ et équipotentielles ________


Ligne de champ
:211

Équipotentielle z
 M
Paris

i 
E(M )

Oi
ité de
ivers

Perpendicularité entre les équipotentielles et les lignes de champ. Tracé


n

valable à grande distance du point O pour assurer la validité de l’appro-


om:U

ximation dipolaire (zone centrale non représentée).


c
rvox.
chola
niv.s

288
__ Action d’un champ électrostatique extérieur sur un dipôle __
   Moment des forces électrostatiques (en O, ou
Γ p  E 
en tout point si E est uniforme)

La résultante (somme des forces) est nulle si le champ E est uniforme.
Elle est non nulle s’il n’est pas uniforme : après s’être orienté selon le champ,
le dipôle a alors tendance à dériver vers les régions de champ plus fort.
  Énergie potentielle d’un dipôle rigide dans un
E –pE 

7132
p
champ E extérieur

Physique-Chimie
7741
Champ magnétostatique

1:16
44.5
___________ Courant électrique dans un conducteur ___________

j vecteur densité volumique de courant

.56.2
   n densité volumique de porteurs de charges
  ρm v
j nqv 
mobiles (charge q, vitesse moyenne v )

:193
ρm densité volumique de charges mobiles
 

4713
 I j  ds I intensité du courant à travers une surface S
S

_____________ Distribution surfacique de courant _____________ 8893


Cas limite d’une réalité volumique où les courants sont répartis sur une petite
268:


épaisseur a avec une densité volumique de courant j , la densité surfacique
 
 
0850

correspondante est, si la distribution est uniforme, j S  lim j a .


a 0
:211

_______________ Distribution linéique de courant _______________


C’est la limite d’une réalité volumique « filiforme » lorsque sa section tend
Paris

vers zéro. La densité linéique de courant n’est autre que l’intensité dans le fil.
ité de

_____________ Équivalence entre les distributions _____________


Les éléments de courant dans les descriptions volumiques, surfaciques et
   
ivers

linéiques sont liés par : 


d C j d S I dl .
d τ jS 
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

289
______________________Plans de symétrie ______________________
Π est un plan de symétrie d’une distribution de courant si tous les couples de
points symétriques par rapport à Π sont traversés par les mêmes courants.
Ce plan est alors un plan d’antisymétrie pour le champ magnétostatique :
 
pour M et M’ symétriques, B ( M ) est l’opposé du symétrique de B ( M ) .
En particulier, si M appartient à un plan de symétrie du courant, le champ

B ( M ) est orthogonal à ce plan.

7132
____________________ Plans d’antisymétrie _____________________

7741
Π* est un plan d’antisymétrie d’une distribution de courant si tous les couples
de points symétriques par rapport à Π* ont des courants opposés.
Ce plan est alors un plan de symétrie pour le champ magnétostatique : pour

1:16
 
M et M’ symétriques, B ( M ) est le symétrique de B ( M ) .

44.5
En particulier, si M appartient à un plan d’antisymétrie du courant, le champ

B ( M ) est parallèle à ce plan.

.56.2
_________________________ Invariances _________________________

:193
Si la distribution de courant est invariante par translation selon un axe, le
champ l’est aussi : il ne dépend donc pas de la coordonnée le long de cet axe.

4713
Si la distribution de courant est invariante par rotation autour d’un axe, les
composantes du champ le sont aussi : elles ne dépendent donc pas de la
coordonnée angulaire qui définit la rotation autour de cet axe.
8893
____________________ Théorème d’Ampère _____________________
268:

 
B ( M ) champ magnétostatique, d ℓ élément
 

0850

B dℓ 
μ0 Ie de longueur du contour fermé C
C Ie intensité totale des courants enlacés par C
μ0 perméabilité du vide
:211

__________ Formulation locale du théorème d’Ampère __________


Paris

     Équation de Maxwell-Ampère statique




  B μ 0 j ou rot B  μ 0 j
j densité volumique de courant
ité de

_______Conservation du flux du champ magnétostatique _______


 
ivers

  B ( M ) champ magnétostatique, n vecteur



 B(M )  d s n 
0 unitaire normal sortant d’une surface fermée
n

Σ
Σ, d s élément de surface de Σ
om:U

Conséquence : les lignes de champ magnétostatique sont toujours des courbes


fermées (ou des droites).
c
rvox.
chola
niv.s

290
________________ Champ d’un fil rectiligne infini ________________
 μ I 
B ( M )  0 eθ M point de l’espace repéré en cylindriques
2π r (r,θ,z) autour d’axe de symétrie (Oz)
confondu avec le fil
I 
B (M ) champ magnétostatique en tout point
M  M de l’espace
r 

7132
B I intensité, eθ vecteur unitaire orthoradial
μ0 perméabilité du vide

Physique-Chimie
7741
________________ Champ d’un fil rectiligne épais ________________

1:16
 μ I 
B ( M ext )  0 eθ
2π r

44.5
 μ 0 r j  M ext point extérieur au fil de section S
B ( M int )  eθ

.56.2
2 parcouru par l’intensité I  j S , repéré en
(Oz ) cylindriques (r,θ,z) autour de l’axe de

:193
symétrie (Oz) du fil
M int point intérieur

4713

j j densité volumique de courant uniforme et
axiale dans le fil
8893
268:

_________________ Champ d’un solénoïde infini _________________


0850

  M int point intérieur d’un solénoïde supposé


B ( M int )  μ 0 n I ez infini, n nombre de spires par unité de
:211

 
B( M ext )  0 longueur, I intensité dans chaque spire, μ0
perméabilité du vide. M ext point extérieur
Paris
ité de

Dipôle magnétostatique
ivers

_____________ Modèle du dipôle magnétostatique ______________


n

Une boucle de courant est un circuit fermé, de taille caractéristique a,


om:U

parcouru par un courant constant d’intensité I. Elle est qualifiée de dipôle


magnétostatique si on étudie ses effets à grande distance (r >> a).
c
rvox.
chola
niv.s

291
____________________ Moment magnétique_____________________

I intensité, S vecteur surface de la boucle de
   
mIS courant (pour une boucle plane, S  S n avec

n vecteur unitaire normal, S aire délimitée)

___Potentiel et champ créés par un dipôle magnétostatique ___




7132
er

B

7741

θ eθ
r

1:16

m O

44.5
       
 3
 m  e  e – m   3 m  OM  OM – OM m 
 
 
m 2cosθer  sin θer 2

.56.2
r r
B (M ) 
4πε 0 r 3 4πε 0 r 3 4πε 0 OM 5

:193
__________ Lignes de champ d'un dipôle magnétique ___________

4713
8893

m
268:
i

M
0850

 i
B(M )
:211

Quelques lignes de champ


Paris

_ Action d’un champ magnétostatique extérieur sur un dipôle _


   Moment des forces magnétostatiques (en O,
ité de

Γ m  B 
ou en tout point si B est uniforme)

La résultante (somme des forces) est nulle si le champ B est uniforme.
ivers

Elle est non nulle s’il n’est pas uniforme : après s’être orienté selon le champ,
le dipôle a alors tendance à dériver vers les régions de champ plus fort.
n

  Énergie potentielle d’un dipôle rigide dans un


om:U

E p –m  B 
champ B extérieur
c
rvox.
chola
niv.s

292
________ Rapport gyromagnétique, magnéton de Bohr _________

  m moment magnétique dit orbital de
m  γ0 L l’électron dans un modèle semi-classique de
e l’atome, à un électron de charge e et de
γ0  
2me masse me , en orbite autour du noyau

eℏ L moment cinétique orbital de l’électron
μB 
2me γ 0 rapport gyromagnétique de l’électron

7132
9,3 10 24 A  m 2
 μ B magnéton de Bohr (ordre de grandeur du

Physique-Chimie
7741
moment magnétique atomique)

1:16
Équations locales de l’électromagnétisme

44.5
 
E et B champs électrique et magnétique dans un référentiel galiléen R

.56.2
μ 0  1,2566  106 H  m 1 perméabilité magnétique du vide
ε 0  8,8542  1012 F m 1 permittivité diélectrique du vide

:193
________ Équation locale de conservation de la charge ________

4713
 jx  ρ
À 1D :  0
 jx restriction à une dimension suivant (Ox)
 x t
8893

 ρ du vecteur densité volumique de courant j
À 3D : div j  0
 ρ densité volumique de charge
268:

t
0850

____________________ Équations de Maxwell ____________________


  ρ
E 
:211

ε0 Équation de Maxwell–Gauss
 ρ (forme locale du théorème de Gauss)
Paris

ou div E 
ε0
 
  B 0 Équation de Maxwell–flux ou Maxwell–
ité de

 
ou div B  0 Thomson (conservativité du flux de B )

  B
ivers

E   Équation de Maxwell–Faraday


t
 (liée au phénomène d’induction de
n

  B Neumann)
om:U

ou rot E  
t
c
rvox.
chola
niv.s

293

   E 
 B μ0  j  ε0  Équation de Maxwell–Ampère
 t 
 (donnant en statique la forme locale du
   E  théorème d’Ampère)
ou rot
 B μ 0  j  ε0 
 t 

___________ Relations de passage pour les champs ____________




7132
n12 vecteur unitaire normal à la surface de
séparation entre deux milieux, orienté du
milieu 1 vers le milieu 2

7741
  σ( M ) 
E2  E1  n12    
ε0 E1 , E2 et B1 , B2 champs dans les milieux
   

1:16
1 et 2 au voisinage immédiat du point M de
B2  B1 μ 0 js ( M )  n12
l’interface


44.5
σ( M ) , js ( M ) densité surfacique de charge
ou de courant en M

.56.2
________________Loi d’Ohm locale et résistance ________________

:193
Loi d’Ohm locale
 
j  σE σ conductivité électrique
 

4713
j densité de courant due au champ E
L ρ L R résistance d’un conducteur de section S et
 r
8893
R

σS S de longueur L, ρr résistivité électrique
268:

_______________ Conductivité en régime statique _______________


n, m densité volumique et masse des porteurs
0850

n e2 τ
σ0  de charges, e charge élémentaire, τ  1014 s
m temps de relaxation dans un bon conducteur
:211

_______________ Conductivité en régime variable _______________


Paris

σ0 ω pulsation du champ électrique variable


σ
1  iωτ dans le milieu conducteur
 
ité de

Dans l’ARQS : ωτ ≪ 1 , σ  σ 0 (réelle, j et E en phase).


σ  
Si ωτ ≫ 1 : σ  i 0 (imaginaire pure, j et E en quadrature).
ivers

ωτ
n

__________________ Conductivité d’un plasma __________________


om:U

n e2 n, m densité particulaire et masse des


σ  i
mω porteurs de charges, e charge élémentaire
c
rvox.
chola
niv.s

294
______________________ Puissance cédée_______________________
  Pcédée puissance algébriquement cédée aux

Pcédée
 espace
jEdτ porteurs de charge par le champ électro-
magnétique

____________ Effet Joule dans conducteur ohmique ____________

j2 Pcédée puissance cédée à la matière par effet




7132
Pcédée  dτ Joule dans un conducteur ohmique de volume
V σ
V et de conductivité électrique σ

Physique-Chimie
 ρ j d τ

7741
2
 r 1
V ρr  résistivité électrique du conducteur
σ

1:16
_______ Densité volumique d’énergie électromagnétique _______

44.5
Densité volumique d’énergie électromagné-
ε0 E 2 B2 
uém  tique en un point où règnent les champs E et

.56.2
2 2μ 0 
B
ε0E 2 En statique : densité volumique d’énergie

:193
ue 
2 électrostatique

4713
B2 En statique : densité volumique d’énergie
um 
2μ 0 magnétostatique

_________ Vecteur de Poynting et puissance rayonnée _________


8893
 
268:

 E  B Vecteur de Poynting ou densité volumique de


R
μ0 courant d’énergie électromagnétique
0850

Puissance transportée (rayonnée) par le


  δWS champ électromagnétique à travers une


:211

Pray R  n d s surface S fermée


S dt
δWS énergie traversant S entre t et t  d t
Paris

___________________ Bilan local de puissance __________________


ité de

  u   Bilan en présence de porteurs de charge


  R  ém   j  E
t mobiles
ivers

  uém
R  0 Bilan dans le vide (conservation de l’énergie)
t
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

295
Approximation des régimes quasi stationnaires (ARQS)

______ Équation de conservation de la charge dans l’ARQS ______


   ρ  
  j 0   0 Conservation du flux de j
 t 

7132
_____________________ L’ARQS magnétique ______________________
Effets des courants prédominants sur ceux des charges :
 

7741
B ( M , t ) a les mêmes caractéristiques qu’en statique, mais pas E ( M , t ) .
Équation de Maxwell-Ampère approximée
   

1:16
  B  μ0 j  E 
ε
 0 négligeable devant j 
 t 

44.5

  B
E  Équation de Maxwell-Faraday inchangée

.56.2
t
B2 ε E2 Énergie électromagnétique essentiellement
≫ 0

:193
2μ 0 2 magnétique

4713
___________________ Conducteur dans l’ARQS ___________________
Conductivité : σ  σ 0 Validité : ωτ ≪ 1 (voir conductivité), pour
 
un bon conducteur limite de validité 8893
Loi d’Ohm : j  σ 0 E
f lim  100 GHz
268:

Électroneutralité : ρ  0
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

296
Physique des ondes
Physique des ondes
Propagation unidimensionnelle non dispersive

7132

Physique-Chimie
7741
______________ Définitions concernant les ondes _______________

Onde : phénomène physique décrit par une grandeur ξ(r , t ) variant dans

1:16
 
l’espace et au cours du temps, r  OM repérant la position d’un point M de
l’espace par rapport une origine O fixe d’un repère d’espace (O, x, y, z ) .

44.5
Surface d’onde (ou front d’onde) : lieu des points tels que l’argument de la

.56.2
fonction ξ est constant à t donné.
Onde plane : à tout instant, les surfaces d’onde sont des plans orthogonaux à

:193
une direction fixe, dite direction de propagation, de vecteur unitaire n .
Onde plane homogène : en plus de la condition précédente portant sur la

4713
phase de la fonction ξ, son amplitude est uniforme sur une surface d’onde.
Onde progressive : couplage spatio-temporel dans le terme de phase.
Onde stationnaire : découplage spatio-temporel dans le terme de phase,
l’onde ne se propage pas. 8893
268:

_______ Équation de D’Alembert unidimensionnelle (1D) ________


Équation de D’Alembert pour une grandeur
0850

 2ξ( x, t ) 1  2ξ( x, t ) physique ξ( x, t ) se propageant à la vitesse c


  0
 x2 c2  t 2
suivant l’axe (Ox)
:211

______ Solution de l’équation de D’Alembert en OPP à 1D_______


Paris

ξ( x, t )  f ( x  ct )  g ( x  ct ) Solution générale de l’équation de


D’Alembert à une dimension
f ( x  ct ) onde plane progressive (OPP) se propageant suivant le vecteur
ité de


unitaire ex (vers les x croissants) à la vitesse c
ivers

g ( x  ct ) onde plane progressive (parfois dite régressive) se propageant



suivant le vecteur unitaire ex (vers les x décroissants) à la vitesse c
n
om:U

____________________ Solution en OPP à 3D ____________________


    
ξ  r, t
 f  r  n  ct   g  r  n  ct 
c
rvox.

   


n  α ex  β e y  γ ez vecteur unitaire directeur de la propagation
chola
niv.s

297
____________ Solution en ondes stationnaires à 1D ____________
ξ( x, t )  F ( x) G (t ) Forme imposée par les conditions aux limites

_______________ Structure de l’onde stationnaire _______________


La solution s’écrit alors sous la forme : ξ( x, t )  ξ 0 cos(ω t  φ) cos(k x  ψ)
L’onde stationnaire vibre « sur place » entre deux enveloppes correspondant
aux valeurs extrémales de son amplitude, l’énergie ne se propage pas.

7132
π xN abscisses des nœuds de vibration (points
k xN  ψ π 
2 où ξ est toujours nulle)

7741
xV abscisses des ventres de vibration
k xV  ψ  0 π 
(points où ξ est d’amplitude maximale ξ0)

1:16
λ
Deux nœuds successifs, ou deux ventres successifs, sont distants de .
2

44.5
________________ OPP monochromatique (OPPM) ________________

.56.2
  
 r , t  A cos  k  r  ω t  φ  A amplitude de l’onde, φ phase à l’origine
ξ

:193
 ω k vecteur d’onde, n vecteur unitaire de la
k n direction de propagation
c

4713
_______________ Relation de dispersion de l’OPPM _______________
 ω Relation de dispersion caractéristique des 8893
k k phénomènes de propagation non dispersive
c
268:

régis par une équation de D’Alembert


0850

________________ L’OPPM en notation complexe ________________


Pour une onde progressive suivant (Ox)  :
:211


ξ( x, t )  ξ exp  i (k x  ωt )  , ξ  ξ 0 exp(i φ) , ξ( x, t )  Re ξ( x, t )
0 0

Paris

 
Les opérateurs de dérivation deviennent :   i k et   ( i ω)
x t
ité de

 
Avec la convention de phase contraire (ωt  k x ) :   (i k ) ,  i ω
x t
ivers

________ Vitesse de phase d’une OPPM sans dispersion_________


 ω   
n

Vφ 
 n cn Vφ vitesse de déplacement d’une surface
om:U

k 
indépendante de ω d’onde dans la direction de propagation n
c
rvox.
chola
niv.s

298
________________ Double périodicité de l’ OPPM _________________
2π 1 ω
Période temporelle T  ν 
, fréquence temporelle 
ω T 2π
2π 2π c 1
Longueur d’onde
λ   cT , fréquence spatiale σ 
k ω λ

_____________ Paquet d’ondes, vitesse de groupe ______________

7132
Définition : un paquet d’ondes est la ξ
enveloppe
superposition d’OPPM de pulsations ω réparties

Physique-Chimie
7741
dans une bande spectrale de largueur Δω. Il
transporte une énergie finie (contrairement à
(Ox)
l’OPPM unique). Chaque OPPM dans la bande

1:16
spectrale voit son amplitude modulée par
l’enveloppe du paquet d’onde.

44.5
dω Vitesse de groupe (vitesse du maximum de
Vg 
l’enveloppe du paquet d’ondes)

.56.2
dk
Ve  Vg Vitesse de l’énergie en l’absence
d’absorption

:193
Dans un milieu non dispersif, toutes les ξ à t  t1 à
t t2  t1
composantes monochromatiques du paquet

4713
d’ondes se propagent avec même vitesse de phase i i
(Ox)
Vφ  c indépendante de ω. L’enveloppe du paquet
d’ondes se propage sans déformation à la même x1 x2 8893
vitesse c que la phase de chaque OPPM qui le compose : alors Vg c Vφ .
268:
0850

Ondes électromagnétiques dans le vide


:211

__________________ Équations de D'Alembert __________________


Paris


  2 E 
 
 E  ε 0μ 0
 t2
 0 Équation de D'Alembert tridimensionnelle
ité de

 pour les champs électrique et magnétique


  2 B 
 
 B  ε 0μ 0 2 
t
0 dans le vide
ivers

1
c
  3,00  108 m  s 1 c célérité (ou vitesse de propagation) dans le
ε0 μ0 vide
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

299
______ Structure de l’OPP électromagnétique dans le vide ______
   
 
 n  E
B

n, E , B direct, 
i
E

c     n
E et B transversaux B

E
  c c célérité dans le vide
B

7132
__________ Force de Lorentz dans un problème d’OPP __________

7741
  Composante magnétique de la force de
F qE Lorentz négligeable devant la composante
électrique

1:16
______________________ OPPM dans le vide ______________________

44.5
 
 k  E
B Structure d’une OPPM dans le vide

.56.2
ω
 ω Relation de dispersion d’une OPPM dans le
k k

:193
c vide

4713
_____ État de polarisation d'une OPPM dans un plan d’onde _____
0
8893

OPPM progressive suivant l’axe (Ox)  :  E y E0 y cos(k x  ω t  φ y )
  E E cos(k x  ω t  φ )
 z
268:
0z z

Cas général ( φ y  φ z , φ y ,φ z  [0,2π[ , E0 y et E0 z positifs) : à x fixé,



0850

l’extrémité de E décrit une ellipse.


Si E0 y  E0 z : polarisation circulaire gauche ou droite.
:211

Si φ  0 ou bien φ  π : polarisation rectiligne.


Paris

E0 z E0 z E0z

E0 y E0 y (Ox) E0 y E0 y
⊙i ⊙i ⊙i ⊙i
(Ox)
ité de

(Ox) (Ox)

0φπ π  φ  2π φ0 φπ


ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

300
___________ État de polarisation à un instant donné ___________
(Oz ) Polarisation circulaire droite
Polarisation
rectiligne
 (Oy )
 E
E
(Ox)
(Ox)

fig a

7132
E
fig b

Physique-Chimie
7741
____________________ Vecteur de Poynting _____________________
   
R ε 2 R vecteur de Poynting instantané porté par
 0 c E n uém c n 

1:16
En valeur moyenne pour la direction de propagation n

l’OPPM : R valeur moyenne temporelle

44.5
   
 EB 1  E  B*   
 R  Re   E champ électrique complexe, B * champ

.56.2
μ0 2  μ0 
magnétique complexe conjugué

:193
_____________________ Vitesse de l’énergie _____________________
   Vitesse de l’énergie égale à la vitesse de

4713
Ve Vφ cn
phase pour une propagation non dispersive

____________ Densité d’énergie électromagnétique _____________ 8893


ε0E 2 B2
uém
 
268:

2 2μ 0
Équipartition de l’énergie
B2
0850

 ε
0E
2
μ0
:211

ε0 E 2 B2
uém
 
2 2μ 0
Paris

Valeur moyenne pour l’OPPM


ε 0  2 1  2
 E  B
4 4μ 0
ité de

______ Puissance traversant une surface et éclairement _______


ivers

ε0 c S 2 PS puissance moyenne à travers une sur-


PS  E0
2 face S orthogonale à la propagation
n


om:U

PS ε c E0 amplitude de E attaché à l’OPPM


E  0 E02
S 2 E éclairement
c
rvox.
chola
niv.s

301
OPPM dans un plasma

Dans cette partie on envisage la propagation dans le plasma d’une OPPM de la


 
forme E  E 0 exp  i (ωt  k x)  .

__________________ Plasma sans interaction ___________________


Modèle simple : un plasma est un milieu dilué homogène et isotrope, dont les

7132
propriétés thermomécaniques sont assimilables à celles d’un gaz ionisé
globalement neutre. Il est composé de cations supposés fixes et d’électrons
libres. Le poids de l’électron ainsi que la composante magnétique de la force

7741
de Lorentz sont négligeables devant la composante électrique. Les
interactions électrons-électrons et électrons-cations sont négligées : le plasma

1:16
est dit sans interaction.

44.5
______________________ Pulsation plasma ______________________

.56.2
n e2 n densité particulaire des électrons, m masse
ωp 
ε0 m d’un électron, e charge élémentaire

:193
__________________ Conductivité d’un plasma __________________

4713
ω2p Conductivité imaginaire pure
σ  i ε 0 ω pulsation, ωp pulsation plasma
ω
8893
_________________ Puissance moyenne cédée __________________
268:

d Pcédée Densité volumique de puissance moyenne


0
dτ cédée par le champ au plasma
0850

___________ Relation de dispersion dans un plasma ___________


:211

ω2  ω2p 
k2
  1  2  Le plasma est un milieu dispersif.
Paris

c2  ω 

_____________Domaine réactif ou de transparence _____________


ité de

Pour ω  ωp : plasma dans son domaine réactif. k ω


k
ivers

La propagation d’une OPPM de pulsation ω c


n’est possible que dans le cas où ω  ωp :
n

domaine de transparence du plasma.


om:U

Oi i
p 
c
rvox.
chola
niv.s

302
_______________ Vitesses de phase et de groupe ______________
ω c

  c Vg ,V
k (ω) ω 
2
1  p  V
 ω 
propagation
2
dω  ωp  impossible
Vg   c 1   c ci
d k ω 

7132
Vg
Pour ω ≫ ωp : Vφ  Vg  c Oi i
p

Physique-Chimie

7741
Relation utile : Vg Vφ  c 2

1:16
_____________________ Indice d’un plasma ______________________
2 Pour ω  ωp : n réel

44.5
 ωp 
n
 1  
 ω  Pour ω  ωp : n imaginaire pur

.56.2
_______________ Paquet d’ondes dans un plasma _______________

:193
Chaque composante monochromatique du ξ à t  t1 à
t t2  t1
paquet d’ondes se propage avec sa propre

4713
vitesse de phase, l’enveloppe du paquet i i
(Ox )
d’onde se déforme en se propageant : il y a
étalement du paquet d’ondes. x1 x 2
8893
268:

Propagation dans un conducteur dans l’ARQS


0850

Dans cette partie on envisage, dans le cadre de l’ARQS magnétique, la


:211

propagation dans un conducteur ohmique d’une OPPM de pulsation ω de la


 
forme E  E 0 exp  i (ωt  k z )  ex où k est a priori complexe. On notera σ0 la
Paris

conductivité réelle du conducteur.

___________________ARQS et loi d’Ohm locale ___________________


ité de

Pour ω τ ≪ 1 , la conductivité est réelle : σ  σ 0 .


 
ivers

Loi d’Ohm locale dans le conducteur : j  σ0 E .


n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

303
________ Électroneutralité locale et équation de M.-G. _________
Dans un bon conducteur, le temps caractéristique d’écoulement d’un excédent
de charge est très inférieur aux périodes autorisées dans l’ARQS.
 
  E 0 Équation de Maxwell-Gauss avec ρ  0

_____ Équation de diffusion du champ dans le conducteur______


Dans le cadre de l’ARQS magnétique on néglige le courant de déplacement

7132
devant le courant de conduction.
  
  B μ 0 j Équation de Maxwell-Ampère approximée


7741
  E
 
 E  μ 0 σ0
t
0 Équation de diffusion du champ

1:16
_________ Relation de dispersion et épaisseur de peau _________

44.5
Relation de dispersion : k 2   μ 0 σ 0 iω E
E0

.56.2
2
Épaisseur de peau : δ 
μ 0 σ0 ω

:193
Forme du champ dans le conducteur : ⊙i i
(Oy ) δ z
  z  z  

4713
E E0 exp    cos  ωt   ex
 δ  δ
(atténué sur une distance de quelques δ)
8893
268:

Réflexion sur un conducteur parfait


0850

Les résultats présentés ci-après sont relatifs à une OPPM incidente de la forme
   E 
E i  E0 exp  i (ωt  k z )  ex , B i  0 exp  i (ωt  k z )  e y se propageant dans
:211

c
le vide suivant les z positifs, et tombant en incidence normale sur la surface
Paris

(Oxy) d’un conducteur parfait occupant le demi espace infini (z > 0).
ité de

_____________________ Conducteur parfait _____________________


   
E int  0 et B int  0 : dans un conducteur parfait, l’épaisseur de peau tend
ivers

vers 0, les champs sont nuls à l’échelle macroscopique. Les charges et


courants ne sont localisés qu’en surface, de densité surfacique respectives σ

n

et js .
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

304
__________ Champs totaux en un point de la surface ___________

 σ  H point de la surface, n vecteur unitaire
E total ( H , t )  n normale à la surface pointant vers l’extérieur
ε0
   σdensité surfacique de charge
B total ( H , t ) μ 0 js  n js densité surfacique de courant
 
E total ( H , t )  0 , σ  0 Cas d’une incidence normale

7132
______________________ Champs réfléchis ______________________

Physique-Chimie
   E 

7741
Er   E0 exp  i (ωt  k z )  ex , B r  0 exp  i (ωt  k z )  e y
c x
Champs réfléchis, de même pulsation ω que 

1:16

l’onde incidente, E r en opposition de phase avec E i k i
  

44.5
E i , B r en phase avec B i  i
 n12 z
Directions de propagation opposées :

.56.2
kr 
  ω  Er
kr k i  ez
c Vide Conducteur

:193
_____________ Onde stationnaire devant la surface _____________

4713
 
E total ( M , t )  2 E0 sin(ωt )sin( k z ) ex M point devant la surface
 
 2 E0  E total et B total en quadrature
B total ( M , t ) 
c
cos(ωt )cos( k z ) e y
spatiale et temporelle 8893
268:

____________ Absence de propagation de l’énergie ____________


 
0850

uém ε
 2
0 E0 cte et R  0
:211

___________Ventres et nœuds de l’onde stationnaire ___________


 nλ y
Paris

Nœuds de E total : z N E  (n entier négatif) 


2 B

 nλ λ i i
zN

i z
Ventres de E total : z
B


ité de

VE zV (Ox)
2 4
B

 nλ λ  x
Nœuds de B total : z  E
ivers

NB
2 4 zN z
 nλ i i
zV
E
i
(Oy )
Ventres de B total : zVB 
n

2
om:U

 
Les nœuds de E total correspondent aux ventres de B total et réciproquement.
c
rvox.
chola
niv.s

305
_________________ Modes propres d’une cavité _________________
Une cavité simple est formée de deux plans conducteurs parfaits parallèles en
z  0 et z   a . Le champ électrique dans la cavité présente un nœud de
vibration sur les surfaces en z   a et z  0 . Seules les fonctions vérifiant
ces conditions aux limites peuvent exister dans la cavité, ce sont les modes
propres de la cavité.
2a
Longueur d’onde du mode propre d’ordre n dans la cavité  : λn , nℕ .

7132
n
z  a z  a z0 z  a z0
z0

7741
z z z
 
 E
E

1:16
E
Mode n = 1 Mode n = 2 Mode n = 3

44.5
.56.2
Rayonnement dipolaire et diffusion

Dans cette partie on désigne par A un point er

:193
z 
quelconque d’une distribution D continue de charges M e
de volume V, variable temporellement de façon  i

4713
θ r 
harmonique à la pulsation ω et d’extension spatiale  e
r'
de l’ordre de a autour du point O. M désigne un 
point quelconque de l’espace, repéré en coordonnées D Oi
iA 8893
sphériques de centre O par r  OM . i y
x 
268:

__________________ Approximation dipolaire __________________


0850

2πc
Elle consiste à poser r ≫ a et a ≪ λ  , cette dernière hypothèse revient
ω
:211

à considérer que la vitesse V des charges en mouvement est faible devant la


vitesse de la lumière : V ≪ c .
Paris

_________________ Champs à grande distance__________________


ité de

Expressions des champs dans la zone de rayonnement, dans le cadre de


l’approximation a ≪ λ ≪ r , en coordonnées sphériques de centre O, avec
   sin θ  πsin θ 
ivers

 p p0 cos  ω(t  r c)  ez : E  ɺɺ
p eθ  p cos(ω t ) eθ
2 0
4πε 0 rc 2
ε0 r λ
n

 μ 0 sin θ  μ 0 π c sin θ 


om:U

B ɺɺ
p eφ  p0 cos(ω t ) eφ (onde localement plane).
4π r c r λ2
c
rvox.
chola
niv.s

306
_____________________Puissance rayonnée _____________________
 
 EB π 2c p0 2 sin 2 θ 
Vecteur de Poynting moyen rayonné
 : R  er
μ0 2ε 0 r 2 λ4
Diagramme de rayonnement (Rayonnement anisotrope et assez peu directif) :
z  z 
R () R ()
 i i


7132
 y
p
i
O y

Physique-Chimie
7741
Diagramme de rayonnement Vue en 3D coupée

1:16
par un plan méridien

44.5
______________________ Diffusion Rayleigh ______________________
Diffusion d’une onde électromagnétique polarisée rectilignement par une

.56.2
molécule dans cadre du modèle de la charge élastiquement liée.
 
E i  E0 exp  i (ωt  k z )  ex champ incident

:193

R i vecteur de Poyting moyen de l’onde incidente

4713
Puissance moyenne diffusée dans le domaine de Rayleigh (loi de la
4
q4  ω   1
résonnance) P    Ri en 4
6 π ε 0 2 c 2 m 2  ω0  λ 8893
268:
0850
:211

Je vais rendre l’électricité si bon marché


Paris

que seuls les riches pourront se payer le luxe


d’utiliser des bougies.
ité de

Thomas Edison
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

307
Optique ondulatoire
Optique ondulatoire
Modèle scalaire de la lumière

7132
Dans cette partie le champ associé à l’onde lumineuse scalaire (le caractère

7741
vectoriel du champ n’est pas pris en compte) au point M de l’espace et à
l’instant t est pris de la forme  E ( M , t ) A( M )cos(ω t  k r  φ S ) où

1:16
2π c
ω 2
 πν est la pulsation, A(M) est l’amplitude en M, φ S la phase à
λ0

44.5
l’origine (c’est-à-dire phase au point source en S et à l’instant de l’émission).
λ 0 est la longueur d’onde dans le vide. Dans un milieu d’indice n on a la

.56.2
λ0
même fréquence et une longueur d’onde λ  plus courte.

:193
n

4713
_______________________ Chemin optique _______________________
M
LSM chemin optique entre S et M
LSM 
S
nd s
s abscisse curviligne entre S et M 8893
M
En milieu homogène,
 LSM n

d s n SM : les rayons lumineux sont des
268:

S
droites de S à M.
0850

____________ Phase initiale et convention d’écriture ___________


:211

2π LSM
φM
 φS  φ M phase initiale de l’onde au point M
λ0
Paris

Notation réelle : E ( M , t )  A( M )cos  φ M  ω t 


E ( M,t )  A( M )exp  i (φ M  ω t )  , où E  Re E
ité de

Notation complexe :

______________________ Retard de phase_______________________


ivers

2π LSM φ SM retard de phase lors de sa propagation


φ SM 
φM  φS 
n

λ0 de S à M
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

308
______________ Différence de marche, déphasage ______________
δ différence de marche entre deux points A
 δ L( AB ) 2  L( AB ) 1 et B, ou différence de chemin optique entre
2π deux trajets possibles (1) et (2) pour la
Δφ  δ lumière entre A et B
λ0
Δφ déphasage correspondant

_______________________ Surface d’onde _______________________

7132
C’est l’ensemble des points M tels que LSM  cte à t fixé. Entre deux surfaces

Physique-Chimie
7741
d’onde, le chemin optique est donc identique le long de tout rayon lumineux.
Si l’onde est monochromatique, c’est une surface équiphase (ou isophase) : la
phase à l’origine φS est constante sur une surface d’onde.

1:16
_____________________ Théorème de Malus _____________________

44.5
Les rayons lumineux issus d’une source ponctuelle, après un nombre quel-
conque de réflexions et de réfractions, sont orthogonaux aux surfaces d’onde.

.56.2
_____________ Stigmatisme rigoureux ou approché _____________

:193
Pour deux points A et B conjugués par un système optique stigmatique,
LAB a la même valeur le long de tous les rayons issus de A et se croisant en B :

4713
« l’image d’un point est un point ».
On se contente du stigmatisme approché dont le caractère est automatique
dans le cadre des conditions de Gauss. 8893
______ Cohérence temporelle, modèle des trains d’onde ______
268:

φS reste constante pendant une durée moyenne finie τc appelée durée de


0850

cohérence (ou temps de cohérence). Lc  c τc : longueur moyenne d’un train


d’ondes ou longueur de cohérence temporelle.
:211

émission monochromatique
Émission(cmonochromatique
→ ∞) : (τc → ∞)
Paris

modèle de trains d’ondes : 


modèle de trains Modèle
Lc =cc τc
d’ondes : des trains d’ondes
ité de
ivers

_____________ Cohérence spatiale, source étendue _____________


On modélise une source étendue par l’association de plusieurs sources ponc-
n
om:U

tuelles distribuées dans l’espace, émettant chacune des ondes incohérentes : la


phase φS varie aléatoirement d’une source élémentaire à l’autre.
c
rvox.
chola
niv.s

309
Interférences entre deux ondes isochrones
et cohérentes

______ Principe de superposition, champ d’interférences ______


E( M,t ) E1 ( M,t )  E2 ( M,t ) : le champ total est la superposition des
champs émis par deux source S1 et S2 isochrones (même pulsation).

7132
Le lieu de superposition s’appelle le champ d’interférences.

__________ Intensité mesurée par un capteur optique __________

7741
I ( M , t )  E (M , t )2
I ( M , t ) intensité instantanée en M à t

1:16
2
 E(M , t )
Intensité mesurée par un capteur optique :

44.5
I (M )  I (M , t ) τd
valeur moyenne de I ( M , t ) sur son temps

.56.2
de réponse τd

____________________Terme d’interférences ____________________

:193
I ( M ) I I1  I 2  I12

4713
 2π δ 
I12  2 I1 I 2 cos   φ 2  φ1 
 0λ 
 δ LS2 M  LS1M 8893
268:

I ( M ) intensité moyenne au point M du champ d’interférences


I12 terme d’interférences en un point M, δ différence de marche en M
0850

______________ Condition de cohérence mutuelle _______________


:211

Lorsque les sources sont mutuellement cohérentes φ 2  φ1 


0 (ou  cte ) :
 2π δ 
Paris

I ( M )  I1  I 2  2 I1 I 2 cos   , il y a interférence en M.
 λ0 
Dans le cas contraire I ( M  ) I1  I 2 .
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

310
______ Interprétation dans le modèle des trains d’ondes _______
i i
M φ1 M
S1 S1
i i
S S
i i

iS i φ 2  φ1
2 S2
surface d ' onde

7132
 φ1 i
interférencesinterférences
constructives φ1

Physique-Chimie
M

7741
i S1 φ 2  φ1
M i
S1 S
i φ 2  φ1 i Lc

1:16
S
i
iS
2

44.5
iS
2

Tant que δ  Lc 
c τ c , au point M φ 2  φ1 : il y a interférence.

.56.2
__ Franges d’interférences : deux situations expérimentales ___

:193
Équation des franges pour deux sources ponctuelles cohérentes S1 et S2 dans
un milieu homogène : S 2 M  S1M  cte . Les franges sont des hyperboloïdes

4713
de révolution autour de l’axe S1S2, de foyers S1 et S2.

8893
i 268:

P1
S1  S
2
0850
:211

 Écran
Ecran planP1P1
dans leauplan
parallèle


Paris

P2

S2
ité de


S1
i
ivers

Ecran
Écranparallèle
dans leauplan
planP2P2
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

311
_________________________ Contraste __________________________
I max maximum d’intensité (interférences
I max  I1  I 2  2 I1 I 2
constructives, les ondes se superposent en
I min  I1  I 2  2 I1 I 2 phase) ; I min minimum d’intensité (inter-
I max  I min 2 I1 I 2 férences destructives, les ondes se super-
C  1 posent en opposition de phase)
I max + I min I1  I 2
C contraste (ou visibilité) des franges

7132
_______ Intensité en fonction de la différence de marche _______

7741
Si I1  I 2 : I varie périodiquement avec δ entre un maximum et un minimum
non nul ; C  1 .

1:16
  2π δ  
Si I I I (δ) 2 I 0 1  cos 
I0 :    ; I max 4
I 0 et I min 0 ; C = 1.
1 2 
  λ0  

44.5
.56.2
____________________ Ordre d’interférences ____________________
2π δ
Φ Δφ
  phase du cosinus interfé-

:193
λ0
Φ δ
p
  rentiel

4713
2π λ 0 p ordre d’interférences, varie d’une unité
lorsqu’on passe d’une frange brillante à la
suivante
8893
____ Écran orthogonal à l’axe médiateur des deux sources_____
268:

P xPP
0850

S1

aa
:211

S ⊙
Oy

S2
Paris

D
a distance entre S1 et S2, D distance entre le plan des sources et l’écran qui
ité de

sont tous deux orthogonaux à (Oz) ; indice de l’air assimilé au vide (n = 1)


ax δ différence de marche au point P pour
δ  S 2 P  S1P  P
D D ≫ a et D ≫ xP
ivers

i interfrange interférentielle, distance à


λD l’écran entre deux franges successives de
i
n

a
om:U

même nature : Δ xP  i lorsque Δ p = 1


c
rvox.
chola
niv.s

312
________ Intensité en fonction de l’abscisse sur l’écran ________
I (0)   2π xP
Si I
1 I
2 I ( xP )
I0 ,  1  cos 

2   i
I(0) intensité au centre de l’écran, contraste C =1


7132
-2i -i 0 i/2 i 2i
xxp

Physique-Chimie
p

7741
0 1 2
i

1:16
44.5
Écran

.56.2
___________________ Interférence à N ondes ___________________
Condition d’interférence constructive entre

:193
N ondes monochromatiques, cohérentes et
Δφ M synchrones, de même amplitude et
p , p entier

4713
2π déphasées l’une par rapport à la suivante de
la même quantité Δφ M
Superposition de N ondes monochromatiques, cohérentes et synchrones, de
même amplitude et déphasées l’une par rapport à la suivante de la même
8893
quantité Δφ M .
268:


Δ  Δφ M 1/ 2  mi-largeur des maxima principaux d’intensité
0850

N
I maxima principaux
:211


N
Paris

N  10
ité de

N 5
N 2
ivers

0  2 3 4 5 Δφ M


n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

313
Systèmes interférentiels à division du front d’onde

On fait interférer deux rayons différents issus d’une même source. La


superposition fait naitre un champ d’interférence étendu dans lequel les
interférences sont partout visibles : interférences non localisées.

_______________________ Trous de Young _______________________


xx

7132
P (x,y)
S1 P

7741
S a
D O

1:16
S2 y

44.5
a xp

.56.2
λD
δ , i
D a
a distance entre S1 et S2, D distance entre le plan des sources et l’écran qui

:193
sont tous deux orthogonaux à (Oz) ; D ≫ a et D ≫ xP

4713
______________ Fentes de Young infiniment fines _______________
y y
8893
a
268:

onde plane x D x
0850

z
O
:211

Fentes de Young
fentes d’Young Écran d’observation

Paris

D ≫ a, D ≫ x, ε ≪ a
ax I (0)   2π a x  
ité de

δ I ( x)
, 1  cos  
D 2   λ D  
n ivers
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

314
___ Fentes de Young infiniment fines et lentille convergente ___

α x
S1
α
a
S2 H

7132
δ
f

Physique-Chimie
7741
Lentille approximativement stigmatique (dans les conditions de Gauss)
ax I (0)   2π a x   λf

1:16
δ ,I ( x) 1  cos   , i 
f 2   λ f   a

44.5
___________________________ Réseau ___________________________

.56.2
Réseau : assemblée de N trous (ou fentes) alignés et séparés d’une distance a
constante, produit des interférences à N ondes. Condition d’interférences
constructive dans la direction θ, en incidence normale :

:193
a sin θ  p λ, p entier .

4713
En incidence quelconque d’angle θi : a (sin θ  sin θi ) 
p λ, p entier .
À chaque valeur entière de p correspond un maxima principal d’intensité.

k 8893
268:

θ
0850

a
:211

onde incidente plane onde résultante dans


en incidence normale la direction θ
Paris

… –2 –1 p=0 1 2…
ité de
ivers

Allure de l’éclairement dans la direction θ


n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

315
Systèmes interférentiels à division d’amplitude

L’amplitude du faisceau primaire est divisée en deux parties par réflexion et


transmission sur un dioptre (division énergétique). On fait ainsi interférer
chaque rayon émis par une source large avec lui-même. La superposition a
lieu en un endroit particulier : interférences localisées.

_______________________ Lame de verre ________________________

7132
n=1 (1)
H (2)
écran

7741
 θ'
f’ θ
K

1:16
I θ
r indice n e e
i
P

44.5
J
Les deux rayons interfèrent à l’infini. On visualise ces interférences dans le

.56.2
plan focal image d’une lentille convergente.
λ
 λ  δ différence de marche, 0 terme supplé-

:193
 δ 2 ne cosθ r   0  2
 2 
mentaire pour une seule réflexion air/verre

4713
__________Interféromètre de Michelson en lame d’air __________
H22 '
8893
H
i M 2’
M
M 11 Lamed’air
d’air e M2 ’
M
H i lame
M1
268:
1 M
M2  M 1 : équivalente
θ équivalente :
0850

réglage en lame θ
i
d’air H2 interférences à l’infini :
:211

θ
SS
(LSR ) M2
Paris

Un rayon incident est séparé en deux par la séparatrice (SR). Les deux miroirs
ité de

M1 et M2 sont orthogonaux. H 2  sym( H 2 ) /(SR) ; M 2  sym( M 2 ) /(SR )


 λ 
Différence de marche : δ 2e cosθ   0 
ivers

 2 
Figure d’interférence : anneaux d’égale inclinaison localisés à l’infini,
n

visualisés au foyer image d’une lentille convergente de focale f.


om:U

λ
Rayon du N- ième anneau si le centre est brillant : RN  f N 0
e
c
rvox.
chola
niv.s

316
__________ Interféromètre de Michelson en coin d’air __________
M 1 et M 2 font un petit angle α ≪ 1 entre eux. On éclaire le coin d’air en
incidence quasi normale ( θ  0 ).
Surface de localisation des interférences : au voisinage des miroirs.
M 2
α M 2
α
M1

7132
M1
(OX )

Physique-Chimie
7741
 λ 
Différence de marche : δ  2α X   0 

1:16
 2 
  4πα X 

44.5
( X ) 2 I 0 1  cos 
I (  π )   : franges parallèle à l’arête du coin
 
  λ0 

.56.2
Frange sombre en X = 0 si déphasage supplémentaire de π à la réflexion.
λ
Interfrange : i  0 , augmente si α diminue

:193

4713
_____________ Longueur de cohérence temporelle _____________
λ2m
Lc c τ c 
 longueur de cohérence
λ 8893
Condition d’interférence : temporelle (longueur d’un train d’ondes)
268:

δ  Lc pour une source de largeur spectrale


 centrée autour d’une valeur moyenne λm
0850

τ c durée de cohérence temporelle


:211

_______________Défaut de cohérence temporelle ______________


Critère pour que les franges
Δp variation de phase due à l’élargissement
Paris

restent visibles :
Δp  1 2 spectral de la source de ν
ité de

________________ Défaut de cohérence spatiale ________________


Critère pour que les franges
ivers

restent visibles :
Δp variation de phase due à l’élargissement
Δp  1 2 spatial de la source
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

317
Thermodynamique
Thermodynamique
Thermodynamique des systèmes ouverts

7132
7741
__________________ Système ouvert ou fermé __________________
Système ouvert : système délimité par une surface de contrôle Σ, pouvant

1:16
échanger avec l’extérieur de l’énergie mais aussi de la matière.
Les bilans se font sur un système fermé S, incluant :
– à l’instant t, la masse à l’intérieur de la surface de contrôle Σ et la masse qui

44.5
va entrer entre t et t + d t ;
– à t + d t, la masse à l’intérieur de Σ et la masse qui est sortie entre t et t + d t.

.56.2
Àt À t + dt

:193
δme

4713
δms

Surface de contrôle Σ 8893


268:

On note Δ(ξ) ξ s  ξ e la variation d’une grandeur d’état ξ entre l’entrée du


système ouvert, repérée par l’indice e et la sortie, repérée par l’indice s.
0850

_________ Écoulement unidimensionnel et permanent __________


:211

Écoulement unidimensionnel : les variables caractérisant le fluide sont


uniformes sur une section droite de l’écoulement, et ne dépendent que d’une
Paris

unique coordonnée curviligne le long de l’écoulement.


Si de plus l’écoulement est permanent (stationnaire) les grandeurs d’état de
description du système sont constantes au cours du temps.
ité de

________________ Débits massique et volumique ________________


ivers

δm Dm débit massique (en kg  s 1 )


Dm 
dt Dv débit volumique (en m3  s 1 )
n
om:U

δV δ m et δ V éléments de masse et de volume


Dv 
dt entrant ou sortant entre t et t + d t
c
rvox.
chola
niv.s

318
____________ Bilan de masse en régime permanent ____________
En régime permanent, la masse du système ouvert est constante et tous les
débits massiques Dm restent constants au cours du temps. De plus :
Dmentrée  Dmsortie s’il y a une seule entrée et une seule sortie
 Dmj   Dmk s’il y a j entrées et k sorties
j entrées k sorties

Si le fluide est incompressible, ces propriétés sont valables pour les débits

7132
volumiques Dv.

Physique-Chimie
7741
___ Premier principe pour une transformation infinitésimale ___
Pour un système fermé, il existe une fonction d’état extensive U nommée
énergie interne telle que pour une évolution infinitésimale :

1:16
d  Em  U  δWnc  δQ

44.5
δWnc et δQ travail élémentaire des forces extérieures non conservatives et
transfert thermique élémentaire, algébriquement reçus par le système

.56.2
E
m Ec  Ep énergie mécanique macroscopique, somme des énergies
cinétique et potentielle

:193
__ Deuxième principe pour une transformation infinitésimale___

4713
Pour une évolution infinitésimale monotherme d’un système fermé, il existe
une fonction d’état extensive S nommée entropie telle que :
 d S δ Séch  δ Scréée 8893
δQ
268:

δ Séch  terme d’entropie d’échange, Text température commune entre la


Text
0850

frontière du système et le milieu extérieur


δ Scréée  0 terme d’entropie créée, δ Scréée  0 si évolution irréversible,
:211

δ Scréée  0 si réversible
Paris

________________ Identités thermodynamiques _________________


dU T d S  P dV
 Relations indépendantes de la nature de la
transformation suivie par le système
ité de

d H T d S V d P

 U 
T   Température thermodynamique
ivers

  S V
 U 
n

P    Pression thermodynamique
om:U

 V S
c
rvox.
chola
niv.s

319
___ Grandeurs thermodynamiques pour un système ouvert ____
δQ Transfert thermique algébriquement reçu par
le fluide traversant la machine entre t et t + d t
Travail indiqué ou utile (reçu par le fluide de
δWi
la part des parties mobiles de la machine)
δQ δWi Transfert thermique et travail indiqué
q et wi 
δm δm massiques
δQ Puissance thermique algébriquement reçue

7132

Pth  Dm q
dt par le fluide
δWi Puissance indiquée (ou mécanique utile)

7741
Pi  Dm wi
dt algébriquement reçue par le fluide
h, ep , ec Enthalpie, énergie potentielle et énergie

1:16
cinétique massiques du fluide
δSéch δScréée Entropies massiques échangée et créée par le

44.5
séch  , scréée 
δm δm fluide
δSéch ɺ δScréée

.56.2
ɺ
Séch  , Scréée  Taux d’échange et de création d’entropie
dt dt

:193
_________________ Premier principe industriel __________________
Δ  ec  ep  h  q  wi

4713
Bilan énergétique par unité de masse
Dm Δ  ec  ep  h   Pth  Pi Bilan énergétique par unité de temps
Δh q  wi 8893
Cas où les variations d’énergie potentielle et
ou Dm Δ
h Pth  Pi cinétique sont négligeables devant Δh
268:
0850

______________________ Bilan entropique _______________________


Δs
 séch  scréée Bilan entropique par unité de masse
:211

Δs Sɺ  Sɺ
D 
m éch créée Bilan entropique par unité de temps
Pour un système ouvert en contact thermique avec l sources, de températures
Paris

respectives Text
l
, et recevant un transfert thermique Ql de chaque source l :
Q
 mk sk    m j s j  ll  Scréée
ité de

k sorties j entrées l Text



Séch
ivers


ou  Dmk sk   Dmj s j
  T ll  Sɺcréée
ext
l
n

k sorties j entrées
om:U

Sɺéch

avec Qɺ l la puissance thermique reçue de la source l à la température Text


l
.
c
rvox.
chola
niv.s

320
Diffusion thermique

_____________ Phénomène de diffusion thermique _____________


C’est le phénomène de transfert d’énergie interne sans travail et sans
déplacement de matière à l’échelle macroscopique, des zones chaudes vers les
zones froides. La diffusion n’est prépondérante que dans les solides ; dans les
fluides, la convection est plus efficace.

7132

Physique-Chimie
__________________Phénomène de convection __________________

7741
C’est le phénomène de transfert thermique avec déplacement macroscopique
de matière. La convection concerne les fluides ; elle peut être forcée.

1:16
____________________ Puissance thermique ____________________

44.5
ΦQ ou Pth flux (ou puissance) thermique
  
ΦQ (t ) 
 jQ ( M , t )  d s transféré(e) à travers une surface S, jQ ( M , t )

.56.2
S
 Pth (t ) densité volumique de courant thermique

:193
(en W  m 2 )

4713
____________________ Transfert thermique _____________________
δQ  ΦQ (t )d t δQ transfert thermique à travers S entre les
 Pth (t )d t instants t et t  d t 8893
268:

_______________________ Loi de Fourier ________________________


  
jQ ( M , t ) densité volumique de courant
0850

jQ ( M , t )   λ grad T ( M , t )
  thermique, T température
ou jQ ( M , t )  λ  T ( M , t )
λ conductivité thermique (en W  m 1  K 1 )
:211

_____ Équation de diffusion thermique unidimensionnelle ______


Paris

2 T  T x xdx
a  0

 x2  t x
ité de

 
λ j Q ( x, t ) j Q ( x  d x, t )
a diffusivité thermique (ou
ρc
ivers

S ρ, cv et λ
coefficient de diffusion thermique)
Hypothèses : surfaces latérales calorifugées, sans terme source algébrique,
n

 
om:U

jQ  jQ ex , capacités massiques cP  cV notées c, solide homogène de masse


volumique ρ
c
rvox.
chola
niv.s

321
_______ Généralisation à 3D avec ou sans terme source _______
T Sans terme source (terme de « production ou
a ΔT  0

t absorption » d’énergie thermique)
T Avec terme source de puissance volumique
ρ c  λ ΔT  pv
t algébriquement produite pv ( M , t )

_____________ Longueur et temps caractéristiques _____________

7132
τ et L temps et longueur caractéristiques du
L  aτ phénomène de diffusion

7741
a diffusivité thermique

_______________________ Loi de Newton ________________________

1:16
δQ cc h Σ Tsurf  T0  d t

44.5
h coefficient de transfert surfacique (ou conducto-convectif)
Σ surface de contact entre le solide et le fluide de température T0

.56.2
δQ cc transfert thermique surfacique (ou conducto-convectif) algébriquement

:193
reçu par le fluide à l’interface solide-fluide entre t et t  d t
Tsurf température à la surface du solide

4713
___________ Résistance et conductance thermiques ___________
Résistance thermique à 1D en régime permanent sans terme de production : 8893
T1  T2 L
Rth 
 (en K  W 1 )
268:

ΦQ λS T1  T2
jQ
1
0850

Résistance conducto-convective : Rth cc  S


hΣ x
1 0
:211

Conductance thermique : Gth  (en W  K 1 ) L


Rth
Paris

 L 
Analogie avec un conducteur ohmique  R  , γ conductivité électrique  :
 γS 
ité de

ΦQ I
Rth R
T1 T2 V1 V2
ivers

T1  T2 V1  V2
Les résistances thermiques s’ajoutent si elles sont en série (traversées par le
n

même courant thermique) ; si elles sont en parallèle (même différence de


om:U

température à leurs « bornes »), on ajoute les conductances.


c
rvox.
chola
niv.s

322
____
____ Analogie
Analogie entreélectrocinétique
entre électrocinétique et
etdiffusion
diffusionthermique ____
thermique ____
Electrocinétique
____ Analogie Diffusion thermique
entre électrocinétique et diffusion
Electrocinétique Diffusionthermique
thermique ____
Différence de potentiel V2  V1
Electrocinétique Différence de température T2  T1
Diffusion thermique
Différence de potentiel V2  V1 Différence de température T2  T1

Différence
Vecteur de potentiel
densité volumiqueV2 de
V1 courant  j tel que Vecteur densité
Différence volumique Tde
de température courant
T thermique

Vecteur 
densité  2 de1 courant thermique
volumique
Vecteur densité volumique de courant j tel que
  jQ tel que j Q   λ grad T .
 courant thermique
tel que
 jdensité  γ grad
  V (loi d’Ohm locale).j tel que Vecteur densité volumique
Vecteur
tel que j   duγ grad
volumique de courant
V (loi d’Ohm locale). j Q tel
Flux
que j Q (ou
thermique
λ grad Tdethermique)
 puissance
 .
Intensité 
courant j Q tel que j Q   λ
grad T .
tel que j   γ grad V (loi d’Ohm locale). 
Flux thermique (ou puissance thermique)
Intensité

du jcourant


7132
I  d Scourant P

Flux Φ
th thermique
Q Q  dpuissance
j(ou S thermique)
Intensité du s  


 
s 
I
  j  d S  P
P

 th
Φ
Φ

Q
j  d
 d S
 j Q
S

Physique-Chimie
I s j dS th Q sQ
Conductivité γ Conductivité thermique λ

7741
s s

Conductivité γ Laplace
Equation de
Conductivité γ Δ(V )  0 Conductivité thermique
Δ(T )  0 en régime
Conductivité λ λ
permanent
thermique

1:16
Equation de Laplace
Equation L Δ(VΔ()V) 0 0
de Laplace Δ(TT))00 enenrégime
Δ( régime permanent
permanentT T
Résistance R  telle que : Résistance thermique Rth  1 2 telle que :
γS ΦQ
L L T1 T1T2 T2

44.5
Résistance RRIR  telle
Résistance
V2  V1  queque
telle : : Résistance
Résistance
T2  T1  thermique
thermique
Rth ΦQ RthR
th  telletelle
que que
: :
γS γS Φ QΦ Q
V2  VR1 I
RI

.56.2
V2  V1 
TT2 TT1 
th ΦΦ
RR Q
2 1 th Q

Éléments de thermodynamique statistique

:193
Éléments de thermodynamique statistique

4713
Éléments de thermodynamique
___________________ statistique
Les différentes échelles __________________
La description d’un système
___________________ Les peut se faire à échelles
différentes différentes __________________
échelles associées une
longueur caractéristiqueLes
___________________ lcar .différentes échelles __________________
La description d’un système peut se faire à différentes échelles associées une
ɺ 100nm
8893
La description
 L’échelle
longueur d’un systèmelcar peut
microscopique
caractéristique se ∼faire
. ( lcar 1A à différentes échelles
) permet associées
l’observation duune
268:

longueur caractéristique
mouvement des l
particules .
individuellement.
ɺ
 L’échelle microscopique ( lcar ∼ 1A 100nm ) permet l’observation du
car

L’échelle
 mouvement macroscopique( l ( lcar
 L’échellemicroscopique ∼ ɺL
∼ 1A 100nm ) permet
) permetd’avoir une vue du
l’observation
des particules individuellement. système
0850

car
d’ensemble
desduparticules
 L’échelle
mouvement système.
macroscopique ( lcar ∼ Lsystème ) permet d’avoir une vue
individuellement.
 L’échelle mésoscopique ( lcar ∼ 1 μm ) permet de considérer que toutes les
 d’ensemble
L’échelle dumacroscopique
système. ( lcar ∼ Lsystème ) permet d’avoir une vue
:211

particules d’un volume mésoscopique ( N ∼ 107 particules ) sont en équilibre.


 L’échelle mésoscopique ( lcar ∼ 1 μm ) permet de considérer que toutes les
d’ensemble du système.
Paris

particules
 L’échelle d’un volume mésoscopique
mésoscopique ( lcar ∼ 1 μm 107 particules
( N)∼permet ) sont en que
équilibre.
de ___________________
considérer toutes les
___________________ Atmosphère isotherme
particules d’un volume mésoscopique ∼ 107 particules
P ( z )( Nisotherme
pression dans ) sont en équilibre.
l’atmosphère consi-
ité de

___________________ Atmosphère ___________________


dérée
P ( z ) depression
température uniforme, constituée
dansT l’atmosphère consi-
___________________ d'un gaz
m g z Atmosphère parfait soumis
isotherme à l’action de la
___________________
 dérée de température T uniforme, constituée
ivers

P ( z )  P0 e kB T
pesanteur, P0 pression

mg z P ( z ) gaz
d'un pression
parfait dans au
soumis
sol, m la masse
l’atmosphère
à l’action de consi-
la
P ( z )  P0 e kB T d’une
pesanteur,
dérée particule et z
P0 pressionTau
de température sonsol,altitude, kB
m laconstituée
uniforme, masse
n
om:U

mg z constante
d'un
d’une gaz deparfait
Boltzmann
particule etsoumis
z son à altitude,
l’action kde la
 B
P ( z )  P0 e kB T
pesanteur, 0 pression au sol, m la masse
constante dePBoltzmann
c
rvox.

d’une particule et z son altitude, kB


constante de Boltzmann
chola
niv.s

323
_____________________ Poids de Boltzmann _____________________

E1 E1 et E2 sont deux énergies différentes qui
e E2
sont comparées.

_________________________ Thermostat _________________________


Un thermostat (T) est un système de taille caractéristique très grande devant
celle du système étudié (S) et échangeant de l’énergie avec (S). Du fait de

7132
cette différence de taille, l’énergie de (T) est constante malgré ces échanges et
impose une température T à (S).

7741
__________ Particule à l’équilibre avec un thermostat __________
Eint énergie d’une particule indépendante à

1:16
Eint
 l’équilibre avec un thermostat
e kB T
kBT énergie d’agitation thermique

44.5
.56.2
______________ Probabilité d’occupation d’un état ______________
p( n) probabilité d’un système (S), à

:193
E
1  n l’équilibre avec un thermostat imposant une
p ( n )  e kB T
Z température T, pouvant occuper des états

4713
 En énergétiques bien définis et discrets indicés


Z e kB T par n  1 d’occuper un état d’énergie En
n 1 Z facteur de normalisation dit fonction de
partition du système
8893
268:

_____________ Moyenne et fluctuation de l’énergie _____________


0850

 ln( Z ) E moyenne de l’énergie


E  
β 1
β température inverse
:211

Δ 
E
2 2
E2  E kB T
2
Δ E 
Paris

 2 ln( Z ) fluctuation de l’énergie


 
 β2 Z fonction de partition du système
ité de

_____________________ Capacité thermique _____________________


2
 E Δ E 
ivers

C  C capacité thermique du système


T kB T 2
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

324
__________ N particules indépendantes discernables ___________

N
Esystème et Z énergie et fonction de partition
Esystème   E (k )
i 1
i i d’un système de N particules discernables et
indépendantes
N Ei ( ki ) énergie i-ième particule dans l’état
z
Z
i 1
i ki
zi fonction de partition à une particule

7132
z  e
i
β Ei ( ki )
1

Physique-Chimie
β température inverse

7741
ki
kB T

1:16
_____ N particules indépendantes discernables identiques _____
Z forme que prend la fonction de partition

44.5
N d’un système de N particules indiscernables
Zz
pi est la probabilité d’observer la i-ième

.56.2
1 β Ei ( ki ) particule dans l’état ki d’énergie Ei (ki )
pi  e
zi 1

:193
β température inverse
kB T

4713
_____________ Fluctuation et nombre de particules _____________
Si N ≫ 1 l’énergie coïncide alors avec celle
8893
ΔE 1 de l’état le plus probable E . Il en est de
 ≪1
268:

E N même pour les autres grandeurs P, T … qui


prennent la valeur prédite par la thermo-
0850

dynamique classique.

___________________ Système à deux niveaux ___________________


:211

2ε p2
p2  rapport des probabilités d'être dans l'un
Paris

 e kB T p1
p1
des deux niveaux d’énergie E   ε non
z  2cosh  β ε  dégénérés
ité de

E  ε tanh  β ε  z fonction de partition associée à un des


systèmes à deux niveaux
ivers

ε2
C
kB T 2
1  tanh 2 βε  E et C énergie moyenne et capacité
thermique moyenne
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

325
____________ Système à deux niveaux : cas limites _____________
Limite basse température
E   ε : tous les atomes sont dans l’état de plus basse énergie.
T 0
Limite haute température
E  0 : l’agitation thermique rend équiprobable les deux états
T 
énergétiques.

7132
__________________ Théorème d’équipartition __________________

7741
Pour un système en équilibre à la température T, chaque degré de liberté
k T
énergétique quadratique contribue à l’énergie moyenne pour B .

1:16
2

44.5
_______________ N particules dans un puits infini _______________
Énergies des états stationnaires (n entier strictement positif) de N particules

.56.2
dans un puits de potentiel infini de largeur a macroscopique, à l’équilibre
n2 π 2ℏ2
thermique avec un thermostat à la température T : En  .

:193
2 m a2
Continuum d’énergie à haute température et pour une pression pas trop

4713
élevée.
Énergie moyenne d’une particule : ε .
kB T 8893
Énergie moyenne du système : E  N ε N  , conforme au
2
268:

théorème de l’équipartition de l’énergie.


0850

_________________ Gaz parfait monoatomique __________________


CV ,m capacités thermique molaire du GP
:211

3 3
CV ,m  R , E  N kB T monoatomique ( 12,5J  K  mol ) d’éner-
-1 -1
2 2
Paris

gie moyenne E
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

326
___________________ Gaz parfait diatomique ____________________
3
À basse température, CV ,m  R , comme pour le gaz monoatomique.
2
À partir de T ~ 50 K ( E ∼ 1 meV ), prise en compte du mouvement de
rotation autour de ses deux axes (le troisième axe étant axe de symétrie) :
3 5
CV ,m  R  R R
2 2

7132
Les vibrations, que l’on peut modéliser comme un système masse-ressort,
7

Physique-Chimie
interviennent pour T ~ 5000 K ( E ∼ 0,1 eV ) : CV ,m  R .

7741
2

1:16
____________ Modèle d’Einstein classique du solide_____________
Solide vu comme un assemblage de motifs

44.5
(atomes, molécules, ions) reliés les uns aux
E  3 N kB T autres par des ressorts indépendants

.56.2
6 termes quadratiques indépendants par
motif), E énergie moyenne de N motifs

:193
____________________ Loi de Dulong et Petit ____________________

4713
CV ,m capacité thermique molaire d’un
CV ,m  3 R solide dans le cadre du modèle d’Einstein
classique 8893
268:
0850
:211

Une nouvelle théorie ne triomphe jamais.


Paris

Ce sont ses adversaires qui finissent par mourir.


Max Planck
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

327
Électronique
Électronique
Systèmes linéaires et filtrage

7132
7741
______________________ Système linéaire _______________________
On considère un système physique fournissant un signal de sortie s(t), ou

1:16
réponse, en fonction d’un signal d’entrée e(t), ou excitation.
Il est linéaire si, quels que soient les scalaires réels λ et μ, à l’entrée

44.5
e(t) = λe1(t) + μe2(t) correspond la sortie s(t) = λs1(t) + μs2(t).

.56.2
____________________ Système stationnaire ____________________
Si la réponse s(t) correspond à l’entrée e(t), alors une entrée e(t – ) entraîne
une sortie s(t – ).

:193
_____________ Équation différentielle entrée-sortie _____________

4713
n m
d k s (t ) d k e(t )
b0 s (t )   bk  a e (t )   a (équation E)
8893
0 k
k dtk k dtk
ak et bk coefficients réels
268:

Ordre du système : le plus grand des entiers n et m dans l’équation (E)


0850

______ Action d'un filtre linéaire sur un signal périodique _______


Lorsqu'un signal périodique est envoyé à l'entrée d'un filtre linéaire, chaque
composante sinusoïdale subit un gain et un déphasage différents en fonction
:211

de sa fréquence. On peut ainsi amplifier certaines composantes et atténuer


fortement les autres.
Paris

Pour obtenir le signal de sortie (en représentation complexe), on multiplie


l'amplitude complexe de chaque composante par la valeur de la fonction de
ité de

transfert à sa fréquence ; puis on additionne les fonctions ainsi obtenues.

__ Action d'un système non linéaire sur un signal périodique ___


ivers

Lorsqu'un signal périodique est envoyé à l'entrée d'un système non linéaire
(opérateur présentant une saturation, multiplieur...), de nouvelles fréquences
n

apparaissent dans le spectre du signal de sortie.


om:U
c
rvox.
chola
niv.s

328
Électronique numérique

_______________________ Échantillonnage _______________________


f e fréquence d’échantillonnage du CAN
f e  1 / Te (convertisseur analogique/numérique)
Te période d’échantillonnage

7132
N nombre d’échantillons, τ durée de
l’acquisition (doit contenir idéalement un

Physique-Chimie
τ  N Te

7741
nombre entier de périodes du signal acquis, à
défaut être assez grande devant la période)

1:16
___________________ Repliement de spectre ____________________

44.5
Spectre
Spectre du signal
du

.56.2
Tout signal de fréquence f0 Repliement
signalrepliement

échantillonné à la fréquence f e fait

:193
aussi apparaître une raie à la

4713
fréquence  f e  f 0  .
fe / 2 fe f
f0 8893
f e  f0
268:

_______________ Théorème de Nyquist-Shannon ________________


0850

f e fréquence d’échantillonnage
fe  2 f0
f 0 plus haute fréquence du signal traité
:211

_____________Critère de Shannon « opérationnel » _____________


Paris

f e fréquence d’échantillonnage
f e  10 f 0
f 0 plus haute fréquence du signal traité
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

329
Mécanique quantique
Mécanique quantique
__________ Fonction d’onde d’une particule libre à 1D __________

7132
Ψ  x, t  fonction d’onde (éventuellement
complexe) d’une particule libre se propa-

7741
Ψ  x, t   Ψ0 exp  i ( k x  ω t ) 
geant suivant l’axe (Ox)
k norme du vecteur d’onde associé, ω

1:16
 p x  Et  pulsation
Ψ  x, t   Ψ0 exp  i  m masse de la particule d’énergie E et de
 ℏ 

44.5
quantité de mouvement p
Ψ0 amplitude constante

.56.2
_______________ Densité linéique de probabilité _______________

:193
d P ( x ) probabilité de trouver la particule à
l’instant t entre x et x +dx

4713
2
d P ( x )  Ψ  x, t  d x ρ( x, t ) densité linéique de probabilité
d P ( x) (réelle)
8893
2
ρ(
 x, t )  Ψ  x, t  Ψ  x, t  fonction d’onde à 1D suivant l’axe
dx
(Ox) dite amplitude de densité linéique de
268:

probabilité
0850

_________________ Condition de normalisation _________________


2 Probabilité totale de trouver la particule en
:211

Ψ  x, t  d x 1
D
un point quelconque du domaine spatial D
accessible à la particule
Paris



 probabilité égale à 1 lorsque tout l’axe (Ox)


2
Ψ  x , t  d x 1

est accessible à la particule
ité de

______________ Densité de courant de probabilité ______________



ivers

 J ( x, t ) la densité de courant de probabilité


 2 ℏk 
J ( x, t )  Ψ0 d’une particule libre, V g vitesse de groupe
m
n

 
om:U

 ρ( x)V g ρ( x)V du paquet d’onde associé à la particule



V vitesse de la particule
c
rvox.
chola
niv.s

330
_____________________ Paquet d’onde libre _____________________
Ψ  x, t  
Ψ  x, t  paquet pour une particule libre



1
g ( k ) e
i ( k x  ω( k ) t ) 
dk
2π 
g ( k ) est a priori complexe et représente le
Ψ  x, t   poids de l’onde de vecteur d’onde k
  p xE t 
g ( p ) représente alors le poids de l’onde

7132
1 i 
g ( p ) e ℏ 
dp
2πℏ d’impulsion p

Physique-Chimie


7741
_______________ Vitesse de phase et de groupe _______________

1:16
ω E ℏk Vφ vitesse de la phase du paquet d’onde
Vφ  
k p 2m Vg vitesse de groupe, c’est la vitesse de

44.5
ℏk déplacement du maximum de l’enveloppe
Vg 

.56.2
m du paquet d’onde

_______________ Équation de Schrödinger à 1D _______________

:193

iℏ Ψ  x, t   Pour une particule soumise à un potentiel

4713
t V ( x, t ) , l´évolution spatio-temporelle de la
ℏ2  2 fonction d’onde se traduit par l’équation de
 Ψ  x, t 
2 m  x2 Schrödinger à une dimension suivant l’axe 8893
V ( x, t )Ψ  x, t  (Ox).
268:

____________ Particule libre, relation de dispersion ____________


0850


iℏ Ψ  x, t  
t
:211

Équation de Schrödinger pour une particule


ℏ2  2 libre ( V  0 )
 Ψ  x, t 
Paris

2 m  x2
ℏ2 k 2 p 2
ω
E ℏ
ité de

  Relation de dispersion quantique


2m 2m
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

331
______ États stationnaires de l’équation de Schrödinger ______
d2 Équation de Schrödinger indépendante du
φ( x) 
d x2 temps (ou stationnaire), où V ( x ) est l’éner-
2m gie potentielle stationnaire à 1D suivant
V ( x)  E  φ( x) (Ox), φ( x) fonction d’onde stationnaire.
ℏ2
 iEt  Évolution dans le temps d’un état station-
Ψ 
x, t  exp    φ( x) naire d’énergie E  ℏ ω

7132
 ℏ 

7741
________________ États liés, états de diffusion ________________
États liés : pour un potentiel qui tend vers zéro à l’infini et admet un
minimum Vmin  0 , les états liés sont les situations telles que Vmin  E  0 .

1:16
E

44.5


V ( x)  états de diffusion

.56.2


i0

:193
états liés

4713
iV
min
x
L’équation de Schrödinger stationnaire n’a de solutions normalisables que 8893
pour un ensemble discret de valeurs de l’énergie En  qui constituent les
268:

niveaux d’énergie du système (quantification de l’énergie).


États de diffusion : l’équation de Schrödinger stationnaire possède des
0850

solutions pour un ensemble continu de valeurs d’énergie E > 0. Elles


correspondent aux états de diffusion de particules libres à l’infini.
:211

_____Équation de Schrödinger dans un potentiel constant _____


Paris

Pour une particule d’énergie E et de fonction d’onde stationnaire φ( x)


soumise à une énergie potentielle V constante dans un domaine de l’axe (Ox) :
ité de

d2 2m
φ( x )  2  E  V  φ( x) 
0.
d x2 ℏ
Nature des solutions :
ivers

Si E  V : les solutions sont de la forme sinusoïdale.


Si E  V : les solutions sont de la forme exponentielle.
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

332
_______________ Le puits plat infiniment profond _______________
Les régions x  0 et x  a sont interdites à la particule, la fonction d’onde
stationnaire y est nulle : φ  x  0   φ  x  a   0 .
Les « parois » en x  0 et x  a sont parfaitement réfléchissantes :
φx 0  φ x a  0
Pour x  0, a  la fonction d’onde stationnaire normalisée est :

7132
2 nπ
φn  x   sin  kn x  , avec kn  vecteur d’onde quantifié, n un entier

Physique-Chimie
a a

7741
strictement positif.
ℏ 2 kn2 n 2 π 2 ℏ 2

1:16
L’énergie est quantifiée  : En  .
2m 2 m a2

44.5
____________________ Marche de potentiel ____________________

.56.2
Particule de masse m et d’énergie E provenant de x   interagit avec une
« marche de potentiel » de hauteur V0 .

:193
Si E  V0 la particule à une certaine probabilité de rebrousser chemin
(réflexion sur la marche dans le milieu (1) ) ou de franchir la marche

4713
(transmission dans le milieu (2) ). Ces probabilités sont respectivement
4 k1
données par le coefficient de réflexion R  1  et de transmission
 k1  k2 2 8893
2 m  E  V0 
268:

4 k1 k2 2m E
T 2
de la marche, avec k1  et k2  .
 k1  k2  ℏ ℏ
0850

On vérifie que R  T  1 ce qui traduit le fait certain que la particule est soit
réfléchie soit transmise.
:211

V
Paris

E  V0 V
V0 V0
ité de

E  V0
1 2
1 2
ivers

x x
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

333
Si 0  E  V0 , dans le cadre classique la zone (2) est interdite à la particule.
En mécanique quantique, la particule pénètre dans la zone interdite sous forme
i 2 m V0  E 
d’une onde évanescente φ 2  x   A2 e  q2 x , avec q2  , dont la

1 ℏ
portée dans le milieu (2) est de l’ordre de la distance 
d  .
q2 2 m V0  E 

7132
______________Barrière de potentiel, effet tunnel ______________
Pour une particule d’énergie E , incidente depuis x   sur une barrière de

7741
potentiel de largeur a et de hauteur V0  E la probabilité non nulle de passer

1:16
derrière l’obstacle (zone qui lui est classiquement interdite).
V V0
E

44.5
.56.2
0 a x
φ( x)

:193
4713
Dans la barrière, l’onde est évanescente avec une profondeur de pénétration
notée d. Lorsque l’épaisseur a de la barrière est très grande devant d, le
8893
coefficient de transmission T de la barrière est très faible devant l’unité et sont
expression approchée est : T  e 2 a / d .
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

334
Thermodynamique
Thermodynamique
chimique
chimique

7132
Description d’un système physico-chimique

Physique-Chimie
7741
______________________ Grandeur molaire ______________________

1:16
X grandeur extensive d’un système
dX monophasé uniforme
Xm 

44.5
dn X m grandeur molaire associée à X
n quantité de matière du système du système

.56.2
Grandeur molaire partielle associée à
X  X (T , P, n1, ..., n j , ..., nN ) , relative au

:193
X m,i   
  ni T , P , n j i constituant Ai de quantité de matière ni

4713
dans un mélange de N constituants

____________________ Grandeur de réaction ____________________


d ni
8893
N
dξ  avancement élémentaire de la
νi
268:

Δ r X   νi X i
i 1 réaction, avec ν i coefficient stœchiomé-
0850

trique algébrique associé au constituant Ai


d X T ,P  Δr X d ξ Δ r X grandeur de réaction associée à X
:211

_______________ État standard d’un constituant ________________


Paris

L’état standard se rapporte à la pression standard P° = 1 bar = 105 Pa. Il y a


autant d’états standard que de valeurs de T.
ité de

État physique à T État standard


Corps pur gazeux Gaz parfait pur sous P et à T
Corps pur condensé (liquide Corps pur dans le même état physique,
ivers

ou solide) sous P et à T
Soluté en solution idéale infiniment
n
om:U

Soluté diluée, sous P et à la concentration


 c 1 mol  L1
c

Ces états standard peuvent être hypothétiques. Les grandeurs molaires


rvox.

standard d’un corps pur sont ses grandeurs molaires à la pression P°.
chola
niv.s

335
______État standard de référence d’un élément chimique ______
L’état standard de référence d’un élément chimique à la température T est
l’état standard du corps simple le plus stable dans l’état physique le plus
stable à cette température.
Cas particuliers :
 pour les éléments H, O, N, F et Cl, l’état standard de référence est le gaz
parfait diatomique quelle que soit T ;
 pour le carbone, l’état standard de référence est le graphite quelle que soit

7132
la température.

7741
______________ Grandeurs standard de réaction _______________
Δ r X (T ) grandeur standard de réaction

1:16
associée à X
 νi X i (T )
Δ r X (T ) 
X i grandeur molaire partielle standard de Ai
i

44.5
νi coefficient stœchiométrique algébrique
Enthalpie standard de réaction
 νi H i (T )
Δ r H (T ) 

.56.2
i H i (T ) enthalpie molaire partielle standard
Entropie standard de réaction
 νi Si (T )
Δ r S (T ) 

:193
i Si (T ) entropie molaire partielle standard

4713
_________________ Approximation d’Ellingham __________________
L’enthalpie standard de réaction et l’entropie standard de réaction ne
dépendent pas de la température sur des intervalles de T en dehors de tout 8893
changement d’état : Δ r H (T )  Δ r H (T0 ) et Δ r S (T )  Δ r S (T0 ) .
268:

______________ Grandeur standard de formation _______________


0850

C’est la valeur Δf X  à la température T de la grandeur standard de la


réaction de formation d’une mole d’espèce chimique dans son état standard, à
:211

partir des corps simples correspondants aux éléments qui la constituent, pris
dans leur état standard de référence à la température T.
Paris

_________________________ Loi de Hess _________________________


ité de

Δ r H (T )  νi  Δf H i (T )
i
Δ r H (T ) évaluée sur un cycle fictif passant des réactifs aux produits via les
ivers

corps simples correspondants aux éléments qui les constituent, pris dans leur
état standard de référence à la température T.
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

336
Effets énergétiques d’une réaction chimique

______ Capacité thermique molaire à pression constante ______


 H m 
CP ,m    Définition pour un corps pur
 T  P
d H m Capacité dans les conditions standard
CP,m 
dT (parfois notée simplement CP )

7132

Physique-Chimie
_________ Transformation chimique isobare isotherme _________

7741
ξf
QP transfert thermique à P constante
QP Δ
 H
 Δr H  d ξ
ξ avancement, ξf avancement final

1:16
0

QP  ξ f  Δ r H (T ) Cas d’un mélange de gaz parfaits ou d’un


mélange idéal de phases condensées pures

44.5
La réaction est endothermique si Δ r H   0 , exothermique si Δ r H   0 ,

.56.2
athermique si Δ r H  0 .

:193
________ Transformation chimique isobare adiabatique_________
– Transformation dans un calorimètre

4713
Q
 Δ
H 0 – Transformation adiabatique isobare, la
P
température finale étant alors appelée
température de flamme
8893
268:

Enthalpie libre et potentiel chimique


0850

______________________ Enthalpie libre G _______________________


:211

G enthalpie libre, fonction d’état du système


G U  TS  PV U énergie interne, T température, S entropie,
Paris

 H  TS H enthalpie, P pression, V volume du


système
ité de

Critère d’évolution spontanée pour un


système à l’équilibre thermique et mécanique
dG  0
de pression, dans les états initial et final, avec
ivers

l’extérieur à T0 et P0 constantes
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

337
_______________ Différentielle de l’enthalpie libre _______________
d G  V d P  S d T  T δScréée Système fermé en réaction chimique (source
(avec δScréée  0 ) de création d’entropie)

d G V d P  S dT
 Identité thermodynamique pour un système
fermé de constitution constante
Système fermé de composition variable car
dG  VdP  SdT  Δ rGdξ
en réaction chimique, d’avancement ξ

7132
_____________________ Potentiel chimique ______________________

7741
 G 
μi   
  ni T , P , ni  j μ i  Gi ,m potentiel chimique d’un consti-

1:16
dG (T , P
, ni ) V d P  S d T tuant Ai (enthalpie libre molaire partielle de
ce constituant)

44.5
  μ i d ni
i

.56.2
_______________ Lien avec la création d’entropie _______________

:193
 μ i d ni  0
T δScréée  Inégalité pour une évolution spontanée
(irréversible) du système
i

4713
δScréée  0 ,  μ i d ni  0 Égalité à l’équilibre
i

_______________________ Relation d’Euler _______________________ 8893


G enthalpie libre du système
268:

G (T , P, ni )   ni μ i ni et μi quantité de matière et potentiel


i
chimique du constituant Ai
0850

_________________ Enthalpie libre de réaction __________________


:211

 G 
   Δ rG Δ rG enthalpie libre de réaction
Paris

  ξ T , P
νi et μi coefficient stœchiométrique algé-
Δ rG   ν i μ i brique et potentiel chimique du constituant Ai
ité de

Δ rG  ν i μi Δ rG enthalpie libre standard de réaction


Δ r H  enthalpie standard de réaction
ivers

i
Δ rG(T )  Δ r H (T )  T Δ r S (T ) Δ r S entropie standard de réaction
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

338
______________ Expression du potentiel chimique _______________
μ i , μi (T ) potentiel chimique et potentiel
μ i (T 
, P) μ i (T )  RT ln( ai ) chimique standard du constituant Ai
ai activité du constituant Ai

__________________ Expressions des activités __________________


a (Ai )  1 Cas d’un solide ou liquide pur

7132
a (Ai )  xi Cas d’un mélange condensé idéal
xi fraction molaire de Ai

Physique-Chimie
7741
a (solvant)  1 Cas d’un solvant (eau pour solution aqueuse)
[A i ] Cas d’un soluté en solution diluée idéale
a (A i ) 

1:16
c c 1 mol  L1

P Cas d’un gaz parfait pur
a (Ai ) 

44.5
P P pression, P 1 bar
Pi Cas d’un gaz parfait dans un mélange idéal

.56.2
a (Ai )  de gaz parfait
P Pi pression partielle de Ai

:193
4713
Équilibre chimique

____________________ Quotient de réaction _____________________ 8893


Qr   a (A i ) νi a(Ai) et νi activité et coefficient stœchio-
268:

i métrique algébrique de chaque espèce Ai


0850

______________ Condition d’évolution spontanée _______________


Δ rG dξ  0 Δ rG enthalpie libre de réaction
:211

Si Δ rG  0 , d ξ  0 et le système évolue dans le sens direct de la réaction


Paris

(→).
Si Δ rG  0 , d ξ  0 et le système évolue dans le sens indirect de la réaction
ité de

(←).

________________ Condition d’équilibre chimique ________________


ivers

Δ rGéq  0 Enthalpie libre de réaction nulle à l’équilibre


n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

339
_____________________ Rupture d’équilibre _____________________
L’état final n’est pas forcément un état d’équilibre chimique (réactifs et
produits présents dans les proportions données par la constante
thermodynamique réactionnelle, à la température considérée). Ce peut être,
dans le cas de système contenant au moins une phase condensée, un état de
rupture d’équilibre (réactif limitant totalement consommé).

______ Loi d’action de masse (loi de Guldberg et Waage)_______

7132
 Δ G (T ) 
 (ai,éq ) ν 
exp   r
K (T )  Qr,éq 
 RT 

i

7741
i
K (T ) constante thermodynamique d’équilibre à la température T

1:16
ai ,éq activité du constituant Ai à l’équilibre
νi coefficient stœchiométrique algébrique

44.5
Si K (T ) ≫ 1 (en pratique K (T )  104 ) : réaction quantitative ou totale.
Si K (T ) ≪ 1 : réaction totalement limitée .

.56.2
___________ Autre formulation du critère d’évolution ___________

:193
K° constante thermodynamique d’équilibre
Q 
Δ rG  RT ln  r 

4713
ΔrG enthalpie libre de réaction, Qr quotient
 K  de réaction
L’évolution spontanée est telle que Qr évolue vers K°.
Si Δ rG  0 , soit Qr < K° : évolution dans le sens direct (→). 8893
Si Δ rG  0 , soit Qr > K° : évolution dans le sens indirect (←).
268:
0850

___________________ Relation de Van ’t Hoff ___________________


Δ r H (T ) enthalpie standard de la réaction
d  ln K   Δ r H (T )
:211

 K° constante thermodynamique d’équilibre


dT RT 2 T température
Paris

Δ r H (T )  0 : réaction endothermique favorisée par une élévation de


température à P° et composition du système chimique fixées.
ité de

Δ r H (T )  0 : réaction exothermique favorisée par une baisse de température


à P° et composition du système chimique fixées.
Δ r H (T )  0 : réaction athermique, variation de température sans effet.
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

340
Optimisation d’un procédé chimique

_______________ Degrés de liberté d’un système _______________


Le nombre de degrés de liberté d’un système à l’équilibre est le nombre de
paramètres intensifs indépendants qu’il faut fixer pour déterminer
complètement l’état d’équilibre thermodynamique d’un système chimique.

7132
_____________________ Facteurs d’équilibre _____________________

Physique-Chimie
Un facteur d’équilibre est un paramètre intensif dont la variation engendre

7741
une modification de l’état d’équilibre.

1:16
_______ Influence de la température : loi de Van ’t Hoff ________
Si T augmente, à P et composition du système fixées, le déplacement se fait

44.5
dans le sens endothermique.

.56.2
_________ Influence de la pression : loi de Le Châtelier _________
Si P augmente, à T et composition du système fixées, le déplacement se fait

:193
dans le sens permettant une diminution de la quantité de matière totale de gaz.

4713
______ Ajout d’un constituant gazeux à T et V constants _______
Constituant inactif Aucune modification
Évolution dans le sens
Constituant actif 8893
qui consomme le constituant ajouté
(loi de modération)
268:
0850
:211
Paris

Ce que nous observons, ce n’est pas la Nature


en soi, mais la Nature exposée à notre méthode
ité de

d’investigation.
Werner Heisenberg
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

341
Oxydo-réduction
Oxydo-réduction
Thermodynamique des réactions d'oxydo-réduction

7132
7741
_________________ Couple oxydant/réducteur __________________
Un oxydant est une espèce susceptible de capter un ou plusieurs électrons.
Un réducteur est une espèce susceptible de céder un ou plusieurs électrons.

1:16
Demi-équation électronique générale pour le couple Ox / Red :

44.5
αOx + b B + n e ⇌ β Red + c C

.56.2
_________________ Réaction d’oxydo-réduction __________________
C’est un transfert d’électron(s) entre l’oxydant d’un couple Ox1 / Red1 et le

:193
réducteur d’un autre couple Ox 2 / Red 2 .
n2 Ox1 +n1 Red 2 ⇌ n1 Ox 2 +n2 Red1

4713
____________________ Potentiel d’électrode _____________________
Un conducteur électrique plongeant dans une solution électrolytique d’un
8893
couple d’oxydo-réduction acquiert un potentiel appelé potentiel d’électrode,
268:

ou potentiel d’oxydo-réduction du couple. À l’équilibre, les potentiels des


couples d’oxydo-réduction en solution sont égaux.
0850

On ne peut mesurer que des différences de potentiels (tensions).


:211

_____________________ Potentiel standard ______________________


Le potentiel standard d’oxydo-réduction d’un couple Ox / Red, noté E°, est
Paris

la valeur du potentiel d’oxydo-réduction du couple quand les constituants sont


dans leur état standard.
Pour la demi-équation redox
ité de

A e 96 500 C mol
1
 F N
Ox  ne ⇌ Red constante de Faraday
Δ rG (T ) 1 μi potentiel chimique stan-
ivers

E (T ) 
 
 (μRed  μOx )
nF nF dard de l’espèce
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

342
_____________________ Formule de Nernst _____________________
Formule de Nernst pour la demi-équation redox
αOx + b B + n e ⇌ β Red + c C
ai activités des espèces
R constante des gaz parfaits
α
T température
RT aOx ab E (T , P ) potentiel du couple
E (T , P) E (T )  ln β Bc
nF aRed aC

7132
Ox / Red
E (T ) potentiel standard du

Physique-Chimie
7741
couple
0,06 a α ab Formule pratique en solution
E  E  log βOx Bc

1:16
n aRed aC à 25 °C, avec E et E° en volts

44.5
.56.2
Cinétique des réactions d’oxydo-réduction

:193
__________________ Courbe intensité-potentiel _________________
Une courbe intensité-potentiel permet d’étudier l’aspect cinétique de l’oxydo-

4713
réduction, en particulier d’expliquer pourquoi certaines réactions prévues par
la thermodynamique ne sont pas observées (car infiniment lentes, c’est la
notion de blocage cinétique). Elle représente l’intensité i dans l’électrode, ou 8893
i
la densité surfacique de courant j  (avec S surface de l’électrode), en
268:

S
fonction du potentiel E.
0850

Les courbes i  f ( E ) sont obtenues à partir du montage à trois électrodes : la


différence de potentiel est mesurée entre l’électrode de travail et l’électrode
:211

de référence, et le courant circule entre l’électrode de travail et l’électrode


auxiliaire.
Paris

_______________________ Cinétique redox _______________________


ité de

Vitesse surfacique (en mol  cm2  s1 ) de la Ox  ne  ⇌ Red


réaction électrochimique d’avancement voxydation > 0 vitesse de la
molaire surfacique  : réaction d’oxydation
ivers

dξ vréduction > 0 vitesse de la


v  vréduction  voxydation 
dt réaction de réduction ()
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

343
Charge électrique élémentaire
échangée pendant un instant dt : F constante de Faraday, n nombre
dq n  dξ  N A   e   nFdξ d’électrons échangés

Intensité du courant électrique :


dq dξ
i   nF  nFSv  nFS (voxydation  vréduction )
dt dt
Signe : i > 0 si voxydation > vréduction donc réaction d’oxydation : i noté ia courant

7132
anodique. i < 0 si vréduction > voxydation donc réaction de réduction : i noté ic
courant cathodique. i = 0 si voxydation = vréduction le système est à l’équilibre.

7741
_______________________ Système rapide _______________________

1:16
À l’équilibre, j = 0 pour E = Eéq parfaitement défini et prévu par la formule de
Nernst. j prend des valeurs notables dès que E ≠ Eéq.

44.5
j (A  m 2 )
Red Ox

.56.2
Eeq

:193
i
E (V)

4713
Red Ox

8893
________________________ Système lent ________________________
268:

Il existe un domaine de potentiel où ni l’oxydation, ni la réduction ne peuvent


se produire. Ce décalage par rapport au potentiel d’équilibre est une
0850

surtension à vide (ou surpotentiel à vide), qui peut être anodique (décalage
positif, noté a,0) ou cathodique (décalage négatif, noté c,0).
:211

j (A  m 2 )
Paris

Red Ox

Eeq ηa,0
ité de

i
ηc,0 E (V)
ivers

Red Ox
n
om:U

Eéq est mal défini expérimentalement mais calculable par la formule de Nernst
( j ( Eéq )  0 ).
c
rvox.
chola
niv.s

344
_____________________ Rôle du solvant eau _____________________
L’eau peut être oxydée ( H 2O  12 O 2(g)  2 H   2e ) ou réduite
1
( H (aq)
+
 e   H 2 (g) ).
2
Lorsque l’oxydation ou la réduction du solvant entre en jeu, le nombre de
moles de solvant disponible au niveau de la surface des électrodes étant plus
élevé que le nombre de moles de soluté, l’intensité augmente.

7132
i (A) H 2O O2

Physique-Chimie
Red Ox

7741
H 2O / H 2
Eeq Eeq E (V)
i i i
O2 / H 2O
Eeq

1:16
Red Ox

44.5
H2 H 2O

.56.2
___________________ Influence de la diffusion ___________________

:193
Les courants anodique et cathodique sont limités par la diffusion. Les
intensités maximales atteintes (paliers de diffusion) sont proportionnelles aux

4713
concentrations des espèces électro-actives dissoutes.
i (A) palier de diffusion

Red Ox iD ,Ox 8893


268:

Eeq
i
E (V)
0850

iD ,Red
Red Ox palier de diffusion
:211

Pour la vague d’oxydation :


Paris

n FD jd courant de diffusion, n nombre


jd,ox  ox  [Red]  kox  [Red]
eox d’électrons échangés dans la réaction
ité de

Pour la vague de réduction : électrochimique, [C] concentration et


n FDred D coefficient de diffusion de l’espèce
jd,red   [Ox] kred  [Ox] électro-active
ivers

ered
Lien avec l’intensité du courant
n

limite de diffusion : Sélectrode surface de l’électrode


om:U

i
ox ou red jox ou red  Sélectrode (anode ou cathode)
c
rvox.
chola
niv.s

345
_______________________ Potentiel mixte _______________________
Potentiel défini par une branche anodique et une branche cathodique
appartenant à deux couples d’oxydoréduction différents qui, mis en présence,
échangent des électrons au travers d’une réaction spontanée avec
compensation des courants anodique et cathodique.
i (A) Red1 Ox1

7132
i1
Emixte
i
E (V)

7741
i2=  i1
Red 2 Ox 2

1:16
Conversion de l’énergie chimique en énergie électrique

44.5
.56.2
___________ Constitution d’une pile électrochimique ____________

:193
Une pile électrochimique est mA R
l’association de deux demi- Red1 Red2

4713
piles, chacune regroupant les pont salin
espèces d’un couple Ox / Red,
un électrolyte et une élec-
trode (métallique).
8893
Ox1 Ox2
268:

La réaction d’oxydo-réduction se produit par transfert d’électrons entre les


espèces par l’intermédiaire du circuit. L’anode est l’électrode où se produit la
0850

réaction d’oxydation ; c’est le pôle – de la pile. La cathode est celle où se


produit la réaction de réduction ; c’est le pôle + de la pile.
:211

Le courant circule du pôle + de la pile vers le pôle – dans le circuit extérieur


au générateur, les électrons dans le sens opposé.
Paris

______________ Bilan d’oxydo-réduction d’une pile_______________


Ox1  n1 e ⇌ Red1 Réduction cathodique
ité de

Red 2 ⇌ Ox 2  n2 e 
Oxydation anodique
ivers

n2Ox1  n1Red 2 Bilan pour n1  n2


 n1Ox 2  n2 Red1 n1  n2 n nombre d’électrons échangés
n
om:U

Bilan pour n1  n2
Ox1  Red 2 Ox 2  Red1
n
1 n
2 n nombre d’électrons échangés
c
rvox.
chola
niv.s

346
______ Force électromotrice (ou tension à vide) d’une pile ______
Ox1  Red 2 Ox 2  Red1 Cas où n1 n2 n
ΔE  Ecathode  Eanode 
E1 E2 ΔE force électromotrice (FÉM) de la pile
Δ rG Δ r G enthalpie libre de réaction
ΔE  
nF n nombre d’électrons échangés
Δ rG ΔE FÉM standard de la pile
ΔE   
nF Δ r G enthalpie libre standard de réaction

7132

Physique-Chimie
___ Constante d’équilibre de la réaction associée à une pile ____

7741
Δ r G    RT ln  K   n nombre d’électrons échangés

1:16
 n F ( E1o  E2o )  F constante de Faraday, R constante des gaz
K (T ) 
exp   parfaits, T température
 RT 

44.5
n ( E1o  E2o )
Formule pratique à 25 °C avec les E en volts
K 10 0,06

.56.2
0,25V
Réaction quantitative pour K  104 soit E1  E2  .
n

:193
______________________ Travail électrique ______________________

4713
Travail élémentaire reçu par ΔE FÉM de la pile
le système chimique : d ξ avancement molaire élémentaire de la
δW *   nF ΔE d ξ réaction 8893
268:

_______________________ Étude cinétique _______________________


anode -
0850

i (A) Red 2 Ox 2
U  Ri
:211

ia ηc
Eeq ,anode
i i
ηa Eeq ,cathode E (V)
Paris

i c=  i a
Red1 Ox1
ité de

cathode +
Le point de fonctionnement du circuit est défini par une circulation de courant
ivers

i non nul telle que les courants anodiques (ia) et cathodiques (ic) sont opposés.
La tension (ou différence de potentiel) aux bornes de la pile, qui en général ne
s’identifie pas avec la FÉM (définie à vide) est alors :
n
om:U

 
 U  Eeq ,cathode  ηc    Eeq ,anode  ηa   Ri .
 0 
c
rvox.
chola
niv.s

347
R est la résistance interne au système propre à sa constitution physique.
À vide : U i 0 Eeq ,cathode  Eeq , anode   ηa 0  ηc 0  où ηc 0  0 . Cette différence
de potentiel entre les électrodes ne s’identifie avec la FÉM
Eeq ,cathode  Eeq, anode = E2  E1 donnée par l’approche thermodynamique que
pour des systèmes rapides pour lesquels η
a0 η
c0 0.

7132
Conversion de l’énergie électrique en énergie chimique

7741
_________ Électrolyseur ou accumulateur en recharge _________

1:16
anode +
i (A) Red1 Ox1

44.5
Eeq ,cathode Eeq , anode
ia

.56.2
i i i i
i c =  ia ηc ηa E (V)

:193
U  Ri
Red 2 Ox 2

4713
cathode -
Un générateur extérieur permet d’imposer la différence de potentiels
nécessaire à la mise en œuvre d’une réaction non spontanée (réaction inverse 8893
de celle de la pile) : Ox2 + Red1 = Red2 + Ox1
268:

On a alors : U Eanode  Ecathode  Ri avec Ri la chute ohmique. À la borne


Eanode Eeq anode  ηa . À
négative, se produit la réduction cathodique de Ox1 
0850

Ecathode Eeq 2 cathode  ηc .


la borne positive, on a oxydation anodique de Red1
La tension imposée entre les électrodes est :
:211

 
U  Eeq , anode  ηa    Eeq ,cathode  ηc   Ri
Paris

  0 
L’électrolyse démarre pour une tension imposée supérieure ou égale à la
ité de

tension seuil obtenue à la limite du courant nul :


 Eeq anode  Eeq cathode  ηa 0  ηc 0
U seuil
ivers

Pour des systèmes rapides pour lesquels η


a0 η
c0 0 , il faut, pour recharger
un accumulateur, imposer une tension supérieure ou égale à la FÉM
n

Eeq cathode  Eeq anode de l’accumulateur obtenue en décharge.


om:U
c
rvox.
chola
niv.s

348
____________________ Rendement faradique ____________________
C’est le rapport de la masse de molécule réellement oxydée ou réduite sur la
mexpérimentale
masse théorique : r  .
mthéorique
Loi de Faraday
jStM m masse de substance de masse molaire M
mthéorique  formée sur une électrode de surface S durant
nF

7132
le temps t, n nombre d’électrons échangés
j densité volumique de courant à l’électrode

Physique-Chimie
7741
1:16
Phénomènes de corrosion

44.5
________ Potentiel de corrosion, courant de corrosion _________

.56.2
Le phénomène de corrosion est une oxydation spontanée d’un métal M en ses
ions ou oxydes métalliques associés M n  . Cette réaction est caractérisée par

:193
un potentiel de corrosion Ecorr et un courant de corrosion icorr.
i (A) M n
M

4713
icorr
Ecorr
i 8893
 icorr E (V)
268:
Red Ox
0850

___________________ Corrosion différentielle____________________


:211

Lorsque la surface d’un métal fait état de zones d’oxygénation différentes, il


est soumis à une corrosion par aération différentielle.
Paris

M ⇌ M n + + ne : oxydation du métal dans la zone la moins oxygénée


O2 + 2H 2O + 4 e ⇌ 4HO  : réduction du dioxygène dans la zone la plus
ité de

oxygénée
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s

349
______________ Immunité, corrosion, passivation _______________
Zone d’immunité : zone de potentiel et de pH où le métal est thermodyna-
miquement stable.
Zone de corrosion : domaines de prédominance des composés hydrosolubles.
Zones de passivation : domaines où des composés solides se forment, se
déposent à la surface du métal corrodé et le protègent d’une oxydation
ultérieure (si la couche d’oxyde est imperméable et isolante).
j (A  m 2 ) B

7132
i
transpassivation

7741
corrosion H 2O O2
passivation E (V)

1:16
i i
A C

44.5
H2 H 2O

.56.2
Avant A : domaine d’immunité du métal.
De A à B : domaine de corrosion du métal, j augmente.

:193
En B : potentiel de Flade, vitesse de corrosion maximale.
De B à C : domaine de passivation du métal (formation d’un hydroxyde ou

4713
d’un oxyde protecteur), j diminue.
Au-delà de C : domaine de transpassivation, j augmente suite à l’oxydation de
l’eau, à potentiel élevé le film protecteur devient conducteur électrique. 8893
268:
_____________________ Anode sacrificielle ______________________
Pour protéger un métal (fer) de la corrosion, on constitue un circuit électrique
0850

dans lequel il joue le rôle de cathode, le dioxygène est réduit à son contact.
L’anode sacrificielle est constituée d’un métal (zinc) plus réducteur que celui
à protéger, et qui se corrode à sa place.
:211

_______________ Galvanisation et électrozingage _______________


Paris

Ce sont deux procédés de dépôt d’une couche de zinc sur une pièce de métal.
Galvanisation à chaud : par immersion dans un bain de zinc fondu
ité de

(obtention d’une couche épaisse, mais risque de déformation de la pièce).


Électrozingage : par électrolyse d’une solution contenant des ions Zn2+
(facilité de mise en œuvre, mais couche plus fine).
ivers

_______________ Protection par courant imposé________________


n

Cette méthode consiste à connecter la structure à la borne – d'un générateur


om:U

de courant continu et à relier la borne + à une masse anodique peu soluble. à


c
rvox.
chola
niv.s

350
741
:167
1
44.5
Mécanique

.56.2
: 193
4713
3
:889
N c  N liaisons  N solides  1 nombre cyclomatique
Ec  6  N c nombre d’équations scalaires de la cinématique

3582
rc rang du système des E c équations de la cinématique
p nombre de solides de la chaîne de solides étudiée

1075
Es  6  ( p  1) nombre d’équations scalaires de la statique
rs rang du système des Es équations de la statique

es:21
hniqu
rotec

SII
s Mic
et de

Je sais calculer le mouvement des corps pesants,


nique

mais pas la folie des foules.


Isaac Newton
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

351
741
:167
1
44.5
.56.2
dm masse d’un volume élémentaire dv de
d m  ρ( M ) d v
centre M, ρ ( M ) masse volumique en M

: 193
mS 
 (S )
dm mS masse d’un solide S

4713
N mE masse d’un ensemble E de N solides S i
mE   mi
de masses mi

3
i 1

:889
3582
 GS M  d m  0

1075
(S )
Solide S de centre d’inertie G S
P, mS  PGS 
 PM  d m

es:21
(S )
N
 mi  GEGi  0

hniqu
i 1 Ensemble E de N solides S i , de masses mi
N et de centres d’inertie Gi
P, mE  PGE   mi  PGi
i 1
rotec
s Mic


J ( S ,Δ) moment d’inertie par rapport à un
et de

J ( S ,Δ)  r (M )2 d m
(S ) axe Δ, r ( M ) distance du point M à l’axe Δ

  y2  z2  d m
nique

A Moment d’inertie par rapport à l’axe  O, x 


(S )


Méca

B  z 2  x2  d m Moment d’inertie par rapport à l’axe  O, y 


(S )


e

C  x2  y 2  d m Moment d’inertie par rapport à l’axe  O, z 


ure d

(S )

 x, y , z  coordonnées du point M dans le repère  O, x , y , z 


périe
le Su
tiona
e Na
Écol

352
741
:167
1
Produit d’inertie par rapport à  O, y  et

44.5
D
 (S )
y z dm
 O, z 

.56.2
Produit d’inertie par rapport à  O, x  et
E
 z x dm

: 193
(S )  O, z 
Produit d’inertie par rapport à  O, x  et


4713
F x y dm
(S )  O, y 

3
 x, y , z  coordonnées du point M dans le repère  O, x , y , z 

:889
3582
 A F E  Notation usuelle : solide S,

1075
 I  S , O      F B

D  au point O dans la base
  E  D C   x , y , z  vectorielle  x , y , z 

es:21
 A0 0 0 Matrice principale d’inertie
du solide S au point O dans
 I 0  S , O     0 

hniqu
B0 0 la base vectorielle
 0 0 C0   x0 , y0 , z0   x0 , y0 , z0 
rotec
A0 , B0 , C0
Moments principaux

SII
d’inertie
s Mic
Base vectorielle principale
 x0 , y0 , z0  d’inertie
A 0 0
et de

Matrice d’inertie du solide de


 I  S , O     0 B 0
 révolution S, de centre O et
 0 0 A  x , y , z  d’axe de révolution  O, y 
nique

 mS R 2 mS H 2 Cylindre homogène y
 A   de masse mS, de
Méca

4 12
 rayon R et de
 B  mS R
2
hauteur H
 2
e
ure d

 mS  R 2  r 2  mS H 2 Tube homogène de y
A   masse mS, de rayon
 4 12
périe

 extérieur R, de
 mS  R  r 
2 2 rayon intérieur r et
B  de hauteur H
le Su

 2
tiona
e Na
Écol

353
741
:167
A 0 0  Matrice d’inertie du solide S,

1
présentant un plan de
 I  S , O     0 B  D 

44.5
symétrie perpendiculaire à
 0  D C   x , y , z  l’axe  O, x 

.56.2
Matrice d’inertie du solide S,
A 0 0 présentant deux plans de

: 193
 I  S , O     0 B 0  symétrie perpendiculaires et
ayant en commun l’axe

4713
 0 0 C 
 x, y, z 
 O, x  ,  O, y  ou  O, z 
Parallélépipède rectangle

3
mS  b 2  c 2  mS  c 2  a 2 

:889
A B homogène de masse mS, de
12 12 centre O, de dimensions

3582
mS  a 2  b 2  ( a, b, c) selon les directions
C
12 respectives  x , y , z 

1075
es:21
Calcul de la matrice d’inertie
 I  S , P     I  S , GS     I  S , PGS   du solide S en un point P, à

hniqu
matrice de partir de la connaissance de
Huygens celle au centre d’inertie G S

rotec
Le vecteur PGS est de coordonnées ( a, b, c) dans la base vectorielle
 x , y, z  , d’où la matrice de Huygens dans la base vectorielle  x , y, z  :
s Mic

b 2  c 2 a b a c 
 
 I  S , PGS    mS    a b a2  c2 b c 
et de

 a c b c a 2  b 2 
  x, y, z 
nique

Matrice d’inertie exprimée dans la base vectorielle B1, à partir de la matrice


Méca

d’inertie connue dans la base B2 :


 I  S , O     PB2 B1    I  S , O     PB1 B2 
B1 B2
e
ure d

 PB1  B2  Matrice de passage de la


base B1 vers la base B2
T Matrice de passage de la
périe

 PB2  B1    PB1  B2 
base B2 vers la base B1
Moment d’inertie par rapport
le Su

J  S ,Δ  
T
 u    I  S , O   u  à un axe Δ orienté par le
vecteur  O, u 
tiona
e Na
Écol

354
741
:167
1
44.5
.56.2
Quantité de mouvement d’un
p  M / R   m V  M / R 
point matériel M de masse m
Quantité de mouvement d’un

: 193
p  S / R   mS  V  GS , S / R  solide S, de masse mS et de

4713
centre d’inertie G S

3
:889
Moment cinétique en P d’un
σ  P, M / R   PM  m  V  M / R 
point matériel M de masse m

3582
Moment cinétique en P d’un solide S de masse mS , de centre d’inertie G S et
de matrice d’inertie en P  I  S , P  

1075
σ  P, S / R    I  S , P    Ω  S / R   mS  PGS  V  P, S / R 

es:21
Cas où le champ des vecteurs
σ  P, S / R    I  S , P    Ω  S / R  vitesse de S dans R est nul en

hniqu
P : V  P, S / R   0
Moment cinétique en son centre d’inertie G S , d’un solide S de masse mS et
de matrice d’inertie en G S  I  S , GS   rotec

SII
s Mic
σ  GS , S / R    I  S , GS    Ω  S / R 
σ  P, S / R   σ  Q, S / R   Relation d’antisymétrie du
et de

champ des vecteurs moments


PQ  mS  V  GS , S / R  cinétiques
nique

p  S / R  résultante cinétique
Méca

 pS / R 
C  S / R   σ  P, S / R  (quantité de mouvement)
σ  P, S / R  moment ciné-
P 
e
ure d

tique en P
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

355
741
:167
1
44.5
.56.2
Résultante dynamique d’un
Rd  M / R   m  a  M / R 
point matériel M de masse m
Résultante dynamique d’un

: 193
Rd  S / R   mS  a  GS , S / R  solide S, de masse mS et de

4713
centre d’inertie G S

3
:889
Moment dynamique en P
δ  P, M / R   PM  m  a  M / R  d’un point matériel M de

3582
masse m
Moment dynamique en P d’un solide S de masse mS , de centre d’inertie G S

1075
(B base vectorielle associée au repère R)

es:21
d
δ  P, S / R   σ  P, S / R   mS  V  P / R   V  GS , S / R 
dt B

hniqu
Cas où P, point où est
d calculé le moment
δ  P, S / R   σ  P, S / R  dynamique, est un point fixe

rotec
dt B
dans R, V  P / R   0
Moment dynamique d’un
s Mic

d
δ  GS , S / R   σ  GS , S / R  solide S de masse mS , en
dt
son centre d’inertie G S
et de

δ  P , S / R   δ  Q, S / R   Relation d’antisymétrie du
champ des vecteurs moments
nique

PQ  mS  a  GS , S / R  dynamiques
Méca

 R S / R  Rd  S / R  résultante dyna-
D  S / R   δ dP, S / R 
e

mique, δ  P, S / R  moment
ure d

P  
dynamique en P
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

356
741
:167
1
44.5
.56.2
1  2 Énergie cinétique d’un point
Ec  M / R   m  V  M / R  
2 matériel M de masse m

: 193

1 2
Énergie cinétique d’un
Ec  S / R   V  M , S / R  d m
 
2 système matériel S

4713
(S )

3
:889
1 Énergie cinétique d’un solide
Ec  S / R   C  S / R   V  S / R  S en mouvement dans R
2

3582
Expression développée
1

1075
Ec  S / R    p  S / R   V  P, S / R   σ  P, S / R   Ω  S / R  
2

es:21
Énergie cinétique d’un solide

hniqu
1 S, de moment d’inertie J par
Ec  S / R   J  ω2
2 rapport à l’axe de rotation, en
rotation à vitesse ω dans R
rotec
Énergie cinétique d’un solide

SII
1
Ec  S / R   mS  v 2 S, de masse mS , en trans-
s Mic
2
lation à vitesse v dans R
et de

N Énergie cinétique d’un


Ec  E / R    Ec  Si / R 
nique

ensemble E de solides S i en
i 1
mouvement dans R
Méca

J éq : moment d’inertie
1 équivalent de l’ensemble de
Ec  E / R   J éq α 2
2 solides E, rapporté au
e

paramètre du mouvement α
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

357
741
:167
1
44.5
D  S / R   F  S  S 

.56.2
Solide S en mouvement dans
g
le référentiel galiléen Rg

D  E / R   F  E  E 

: 193
Ensemble E de N solides S i
g
en mouvement dans Rg

4713
3
Solide S en mouvement dans
mS  a  GS , S / Rg   R  S  S 

:889
le référentiel galiléen Rg
N
Ensemble E de N solides S i
 mi  a Gi , Si / Rg   R  E  E 

3582
i 1 en mouvement dans Rg

1075
Solide S en mouvement dans
δ  P, S / Rg   M  P, S  S 

es:21
le référentiel galiléen Rg
N
Ensemble E de N solides S i
 δ  P, Si / Rg   M  P, E  E 

hniqu
i 1 en mouvement dans Rg

F  S  S   F  S
i j j  Si   rotec
Entre deux solides Si et S j
s Mic
et de

Rotor équilibré statiquement


et dynamiquement
(cf. figure ci-contre)
nique

x G centre d’inertie
z  G , y  axe de rotation Équilibrage statique :
Méca

G  , z , x  plan de symétrie
G Le centre d’inertie G du rotor
est situé sur l’axe de rotation.
e

Équilibrage dynamique :
ure d

y
Le rotor présente un plan de
 A 0 E  symétrie  G , z , x  perpendi-
périe

 I  S , G     0 B 0 
 culaire à l’axe de rotation.
  E 0 C 
le Su

 x, y, z 
tiona
e Na
Écol

358
741
:167
1
44.5
.56.2
Cas d’une action mécanique
  
P  X  Y / R   F  X  Y   V Y / R  

: 193
appliquée par un système X
au solide Y
Expression développée

4713
P  X  Y / R   R  X  Y   V  P , Y / R   M  P , X  Y   Ω Y / R 

3
:889
Cas d’une force appliquée

3582
P  X  Y / R   R  X  Y   V  P,Y / R  par un système X sur le
solide Y en un point P

1075
Cas d’un couple C appliqué
par un système X sur le
P X  Y / R  C  ω

es:21
solide Y et colinéaire à l’axe
de rotation de Y dans R

hniqu
Puissance développée entre
  
P  Si  S j   F  Si  S j   V  S j / Si  
rotec
les solides S i et S j

SII
Expression développée (indépendante d’un référentiel R)
s Mic
P  Si  S j   R  Si  S j   V  P , S j / S i   M  P , S i  S j   Ω  S j / S i 
Cas de :
et de

P  Si  S j   0 - roulement sans glissement


- liaison parfaite
nique

Travail développé entre les


Méca

t2
instants t1 et t2, pour une

t2
W  X  Y / R  P X  Y / R dt
t1
t1 action mécanique appliquée
par un système X au solide Y
e
ure d
périe

t2
Travail développé entre les

t2
W  Si  S j   P  Si  S j  d t
t1 solides S i et S j
t1
le Su
tiona
e Na
Écol

359
741
:167
1
Rapport calculé sur un cycle

44.5
de fonctionnement entre le
η
Wdonné travail donné par le système

.56.2
Wreçu et le travail reçu par le
système

: 193
Autre écriture, où Wdissipé
Wdissipé représente l’énergie dissipée

4713
η 1
Wreçu par le système sur un cycle
de fonctionnement

3
:889
3582
Domaine Grandeur d’effort Grandeur de flux Puissance
physique

1075
Tension Courant
Électrique P  u i
u [V] i [A]

es:21
Mécanique Force Vitesse
P  F v
de translation F [N] v [m.s–1]

hniqu
Mécanique Moment d’une force Taux de rotation
P  cω
de rotation c [N.m]  [rad.s–1]

rotec
Hydraulique Pression Débit volumique P  pq
et pneumatique p [Pa] q [m3.s–1]
s Mic

Température Flux d’entropie


Thermique P T s
T [K] s [J.K–1.s–1]
et de
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

360
741
:167
1
44.5
.56.2
1 Solide S en mouvement
Ec  S / Rg     
C  S / Rg   V  S / Rg  

: 193
2 dans le référentiel galiléen Rg
N
Ensemble E de N solides S i
Ec  E / Rg    Ec  Si / Rg 

4713
i 1 en mouvement dans Rg

3
:889
Actions mécaniques appli-
     V  S / R 

3582
P S  S / Rg  F S  S g quées par l’extérieur du
solide S sur S

1075
Actions mécaniques appli-
N quées par l’extérieur de E sur
 
P E  E / Rg   P E  Si / Rg   les solides S i de E en

es:21
i 1
mouvement dans Rg

hniqu
TEC pour un solide S en
d
Ec  S / Rg   P S  S / Rg  
rotec
mouvement dans le
dt

SII
référentiel galiléen Rg
TEC pour un ensemble E de N
s Mic
d
dt

Ec  E / Rg   P E  E / Rg  Pi  E  
solides S i en mouvement
dans Rg
et de

 
Pi E somme des puissances développées par les actions mécaniques
mutuelles entre les N solides S i de E
nique
Méca

Pour un solide S, entre les instants t1 et t 2

 
t2
Ec  S / Rg   t2   Ec  S / Rg   t1   W S  S / Rg
e

t1
ure d

Pour un ensemble E de N solides S i , entre les instants t1 et t 2

 
t2 t2
Ec  E / Rg   t2   Ec  E / Rg   t1   W E  E / Rg
périe

 Wi  E  t
t1 1

t2
Wi  E  t somme des travaux développés par les actions mécaniques
le Su

mutuelles entre les N solides S i de E, entre les instants t1 et t 2


tiona
e Na
Écol

361
741
:167
1
44.5
Automatique : SLCI

.56.2
: 193
4713
co (t ) Consigne donnée au système

3
ré (t ) Réponse du système

:889
pe (t ) Perturbation

3582
Schéma simplifié
Pe  p 

1075
Co  p  ε p + Ré  p 

es:21
+ H1  p  + H2  p
-

hniqu
Ré  p  H1  p  H 2  p  Fonction de transfert en

rotec
H poursuite ( p)  
Co  p  1  H1  p  H 2  p  poursuite

H2  p
s Mic
Ré ( p) Fonction de transfert en
H régulation ( p)  
Pe ( p) 1  H1  p  H 2  p  régulation
et de

Théorème de superposition
Ré  p   H poursuite  p   Co  p   H régulation  p   Pe  p 
nique
Méca

err (t )  co (t )  ré (t ) Définition
e
ure d

Err ( p )  Co ( p )  Ré ( p ) Transformée de Laplace de


la fonction erreur
périe

Err ( p )  1  H poursuite ( p)  Co ( p ) Erreur en poursuite

 Err ( p)   Ré ( p)

le Su

 Erreur en régulation
 Err ( p)   H régulation ( p)  Pe ( p)

tiona
e Na
Écol

362
741
:167
1
44.5
er  lim err (t )  Définition
t 
Si elle existe, on peut

.56.2
er  lim  p  Err ( p)  calculer l’erreur en régime
p 0 établi par le théorème de la

: 193
valeur finale
Échelon consigne

4713
ers
ré Erreur statique ers :

3
:889
erreur en régime établi pour
ré (t ) une entrée en échelon.

3582
0
0 t

1075
Rampe consigne
ert

es:21
Erreur de traînage ert :
erreur en régime établi pour

hniqu
une entrée de type rampe.
ré (t )
0
0 t
rotec

SII
Accélération
α Échelon Rampe
s Mic
1 2 Erreurs en régime
 E0u  t  Vtu  t  at u  t 
2 établi er෱ en fonction
de la consigne co  t  .
et de

E0
0  
1  K bo Paramètres
caractéristiques de la
nique

V
1 0  fonction de transfert en
K bo
boucle ouverte :
Méca

a gain K bo , classe α
2 0 0
K bo
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

363
741
:167
1
44.5
.56.2
Sous conditions initiales
C’est l’instant t5% à partir duquel la réponse nulles :
ré (t ) d’un système à un échelon reste à

: 193
ré (t )  ré
moins de 5 % de la réponse ré en régime t  t5% ,  0,05
ré

4713
permanent.

ré (t )

3
1,05  ré

:889
ré
0,95  ré Réponse ré (t ) du système à
un échelon sous conditions

3582
initiales nulles
0

1075
0 t5% t

es:21
C’est la durée t m nécessaire au système pour
t m plus petit temps t tel que

hniqu
atteindre une première fois la valeur de la
réponse en régime établi ré pour une entrée ré (t )  ré
en échelon.
rotec
s Mic

Sous conditions initiales


C’est la valeur relative de la réponse nulles :
maximale rémax rapportée à la réponse ré
et de

ré  ré
en régime établi, pour une entrée en échelon. D1  max
ré
nique

ré (t ) Maximum rémax
Réponse ré (t ) du système à
ré un échelon
Méca

La courbe présente un ex-


tremum rémax supérieur à la
0
e

valeur en régime établi ré .


ure d

0 t1 t
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

364
741
:167
1
44.5
.56.2
Un système est dit absolument stable si sa réponse à une entrée bornée est
bornée : co (t )  Comax  ré (t )  Rémax

: 193
4713
Les dénominateurs des fonctions de transfert en poursuite et en régulation
étant identiques, on étudie la stabilité du système avec l’une ou l’autre des

3
fonctions de transfert, que l’on note H S ( p ) dans la suite.

:889
Tous les pôles pi de la fonction de transfert H S ( p ) doivent être à partie

3582
réelle strictement négative : Re ( pi )  0
Im ( pi )

1075
STABLE INSTABLE

es:21
Lieu des pôles d’Evans
(0,0) Re( pi )

hniqu
rotec

SII
s Mic

Pour la suite, on note H bo ( p ) la fonction de transfert en boucle ouverte du


système et H bo (ω) la fonction de transfert isochrone en boucle ouverte du
et de

système (régime sinusoïdal forcé).


nique

La première condition d’application de la règle du revers est que la fonction


de transfert en boucle ouverte du système, H bo ( p ) , soit stable (ses pôles sont
à partie réelle strictement négative).
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

365
741
:167
Dans le plan de Bode

1
Stable

44.5
GdB Instable

.56.2
Le gain en dB de la fonction
de transfert isochrone en

: 193
boucle ouverte H bo (ω) doit
0
ω être négatif lorsque le
MG

4713
déphasage est inférieur à
–180°.

3
:889
φ
Le déphasage de la fonction

3582
0 de transfert isochrone en
ω
boucle ouverte H bo (ω) doit

1075
être supérieur à –180° tant
Mφ que le gain en dB est positif.
–180

es:21
hniqu
M G  20log  H bo (ω180 )  Marge de gain (cf. tracé ci-

rotec
avec φ  H bo (ω180 )   180 dessus)

M φ  180  arg  H bo (ωc ) 


s Mic
Marge de phase (cf. tracé ci-
avec H bo (ωc )  1 dessus)
et de
nique
Méca

Il est plus facile de désintégrer un atome


qu’un préjugé.
e
ure d

Albert Einstein
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

366
741
:167
1
44.5
.56.2
K 1
H ( p)  opérateur d’intégration
p  (1  τ  p) p

: 193
4713
K Fonction de transfert
H ( j  ω) 
j  ω  (1  j  τω) isochrone

3
:889
K Facteur multiplicatif de
H  j  ω 
ω  1  τ 2 ω2 l’amplitude

3582
GdB  20log K  20log ω  10log 1  τ 2 ω2  Gain en décibels

1075
π
φ  arctan (τω) Déphasage
2

es:21
GdB 20 dB/décade
K
20log  
ω Diagramme de Bode

hniqu
0 ω
Point particulier :

rotec
1  1

SII
K 40 dB/décade GdB    20log( K τ)  3dB
φ τ  τ
s Mic

0 1
φ    135
ω   τ 
–90
et de

–180
nique

Valeurs particulières du gain


ω   rad/s GdB  20log K en décibels de la fonction
 K
Méca

ω  K GdB  0
j ω
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

367
741
:167
1
44.5
.56.2
KC constante
C ( p)  KC
adimensionnelle

: 193
GdB Si K C  1 :
 augmente la précision

4713
20log K C  augmente en général la
0 rapidité ;
ω

3
la diminue si le pôle

:889
dominant initial est déjà
φ source d’oscillations

3582
marquées (second ordre
0 de taux d’amortissement
ω

1075
voisin ou inférieur à
0,69).
 diminue la stabilité

es:21
hniqu
1 Correcteur intégral pur : non
C ( p) 
τi  p employé car déstabilisant

C ( p) 
1  τi  p
1
1
Correcteur intégral saturérotec
s Mic
τi  p τi  p
GdB
et de

–20 dB/décade Annule l’erreur statique et


rejette l’échelon de
0
nique

1 ω perturbation.
τi
φ 1
Méca

doit être inférieur à la


τi
0 pulsation du mode dominant
ω
e

du système.
ure d

–180
périe
le Su

1 a  τ  p a constante adimensionnelle
C ( p) 
1 τ  p a 1
tiona
e Na
Écol

368
du système.

741
–180

:167
1
44.5
1 a  τ  p a constante adimensionnelle
C ( p) 
1 τ  p a 1

.56.2
GdB
+20 dB/décade

: 193
20log a Augmente les marges de
stabilité, par apport d’un

4713
0
ω déphasage positif φ max :
1 1 a 1

3
φ aτ τ  tel que sin φ max 

:889
a 1
+90 1
 à la pulsation ωmax 

3582
τ a
0
ω

1075
es:21
18

hniqu
Correcteur P-I
1  τi  p Annule l’erreur statique et
C ( p)  KC 

rotec
τi  p règle les marges de stabilité

SII
Correcteur P-AvPh
s Mic
1 a  τ  p Règle les marges de stabilité
C ( p)  KC  , avec a  1
1 τ  p et la précision
et de
nique
Méca

En sciences, ce qui est démontrable


ne doit pas être admis sans démonstration.
e
ure d

Richard Dedekind
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

369
741
:167
1
44.5
Algorithmique

.56.2
: 193
4713
3
Méthode de dichotomie : a0

:889
b0
def a1 b1
f  x a2 b2
dichotomie(a,b,f,e):

3582
while (b-a)>e: a3 b3
m=(b+a)/2

1075
if f(a)*f(m)>0:
a=m
else: b=m

es:21
return a
b3

hniqu
a0 b2
f  x a1=a2=a3 b0=b1
Méthode de Newton :
rotec
def newton(x,f,fp,e):
while f(x)>eps:
s Mic
x=x-f(x)/fp(x)
return x
x2
et de

x0 b
a x1
nique
Méca

numpy.linalg.solve(A,B)
e
ure d

A, B : type numpy array


Retourne le vecteur solution du système A.X  B
périe
le Su

Conditionnement du système (S) d’équations différentielles sous la forme du


 dX
  F t, X 
tiona

problème de Cauchy :  dt
 X  t0   X 0

e Na
Écol

370
741
:167
 X k 1  X k  h  F  tk , X k 

1
Méthode d’Euler explicite :  .
 X 0  X  t0 

44.5
h : pas d’intégration

.56.2
: 193
dx  t  xk  xk 1
Dérivée première arrière : .
dt h

4713
dx  t  xk 1  xk
Dérivée première avant : .

3
dt h

:889
dx  t  xk 1  xk 1
Dérivée première centrée : .

3582
dt 2h
d 2 x t  xk 1  2x
2 xk  xk 1
Dérivée seconde centrée : .

1075
dt 2 h2

es:21
Méthode des rectangles à gauche
x0
tn n 1 x(t)

hniqu
 0
x(t )dt h
i 0
xi
xi
xi+1

rotec
h

SII
s Mic
t0 ti t
ti+1
Méthode des rectangles à droite
et de

n x0
tn x(t)
 0
x(t )dt h x i
xi
nique

i 1
xi+1
h
Méca

t0 ti t
ti+1
e

Méthode des trapèzes


ure d

x0
tn x x n 1  x(t)
 x(t )dt h  0 n   xi 
périe

0  2  xi
 i 1  xi+1
le Su

t0 ti t
tiona

ti+1
e Na
Écol

371
741
:167
1
44.5
.56.2
Prétraitement Apprentissage Évaluation Inférence

Données Algorithmes

: 193
Nouvelles
d’entraînement d’apprentissage données
Modèle

4713
Données brutes
final
Données Labels
de test

3
Labels

:889
3582
La sortie y est de type continu.

1075
yi : valeur labellisée
yˆ i : valeur prédite

es:21
Erreur quadratique moyenne :
N
1
 y  yˆ 

hniqu
2
MSE  i i
N
i 1
Coefficient de détermination de Pearson :
rotec
N

  y  yˆ  i i
2
s Mic
N
R2  1  i 1
N
avec y 
1
N y . i

  yi  y 
2 i 1
et de

i 1
nique

La sortie y est de type catégoriel.


Méca

Matrice de confusion :
VP
oui (1) non (0)
Catégorie réelle

VN FP
e
ure d

FN
classificateur FP
FN VP binaire
périe

VN
non (0) oui (1)
le Su

Catégorie prédite
VN : vrais négatifs ; FN : faux négatifs ; FP : faux positifs ; VP : vrais positifs
tiona
e Na
Écol

372
741
:167
VP  VN VP
Accuracy  Precision 

1
VP  VN  FP  FN VP  FP

44.5
VP VN
Sensibilility  Specificity 

.56.2
VP  FN VN  FP

: 193
Donnée d’entrée : xi   xi1 , xi 2 , , xin  Modèle de yˆ i
xi

4713
Sortie prédite : prédiction ŵ
yˆi  xi , wˆ   wˆ 0  wˆ1xi1  wˆ 2 xi 2   wˆ n xin

3
:889
Sortie labellisée : yi.
yi  yˆi  xi , wˆ   ε i où ε i est l’erreur de prédiction pour la donnée d’entrée xi .

3582
En notation matricielle : yˆ  X  wˆ et ε  y  yˆ ,
wˆ 0

1075
yˆ1 1 x11 x12 x11nn  y1 ε1
  wˆ1
yˆ 2 1 x21 x22 x2n y ε
, X 
2n  2 2
avec yˆ  , wˆ  wˆ 2 , y 

es:21
et ε  .
 
yˆ k 1 x xk 2 xkn 

yk εk
 k1
wˆ n

hniqu
Solution optimale analytique si la matrice X T  X est inversible :

rotec
wˆ   X T  X   X T  y , vecteur estimateur des moindres carrés ordinaires.
1

SII
s Mic

Trouver dans le jeu de données labellisées, k données d’entrée proches de la


et de

nouvelle donnée dont on souhaite prédire la sortie (le label). Il n’y a pas de
phase d’apprentissage.
n
nique

Distance euclidienne entre deux données : d   x


i 1
1i  x2i 
2
Méca

En classification, on recherche la catégorie d’appartenance la plus représentée


parmi les k plus proches voisins.
En régression, on calcule la valeur moyenne des k plus proches voisins.
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

373
741
:167
1
44.5
biais fonction de combinaison linéaire
1 w0 n

w x  w

.56.2
z j j 0
x1 w1 j 1 sortie calculée

: 193
vecteur s  f z
entrée x x2 w2  z f  z

4713
xn wn fonction

3
d’activation f

:889
vecteur poids
(et biais) w

3582
Neurone artificiel

1075
1
x1

es:21
x2 f s  f  wT  x 

hniqu
xn
Fonction f Allure Expression Dérivée Étendue

rotec
Linéaire
az a s Mic , 
ReLU  z si z  0 1 si z  0
  0, SII MP
0 sinon 0 sinon
et de

Heaviside 1 si z  0 0 si z  0
  0,1
0 sinon ? sinon
nique

Tangente
tanh  z  1 f z
2
1,1
hyperbolique
Méca

Sigmoïde 1
(logistique) f  z  1  f  z   0,1
1  e z
e
ure d

Les réseaux de neurones MLP (multi-layer perceptron) ont une fonction de


périe

combinaison linéaire et possèdent l’architecture donnée ci-après.


le Su
tiona
e Na
Écol

374
Sigmoïde 1
f  z  1  f  z  

741
(logistique) 0,1
1  e z

:167
1
Les réseaux de neurones MLP (multi-layer perceptron) ont une fonction de

44.5
combinaison linéaire et possèdent l’architecture donnée ci-après.

.56.2
: 193
4713
3
:889
3582
1075
Réseau de neurones

es:21
La détermination des poids associés à chaque lien se fait par un algorithme de
rétropropagation du gradient.

hniqu
rotec
24

SII
s Mic

P 24 sur 27
et de

La science consiste à passer d’un étonnement à un autre.


Aristote
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

375
Écol
e Na
tiona
le Su
périe
ure d
e Méca
nique
et de
s Mic
rotec
hniqu
es:21
1075
3582
:889
3 4713
: 193
.56.2
44.5
1 :167
741
Index
Écol
e Na
tiona
le Su
périe
ure d
e Méca
nique
et de
s Mic
rotec
hniqu
es:21
1075
3582
:889
3 4713
: 193
.56.2
44.5
1 :167
741
741
:167
1
44.5
.56.2
: 193
4713
3
:889
3582
1075
es:21
hniqu
Le plus simple écolier sait maintenant des vérités
pour lesquelles Archimède eût sacrifié sa vie.

rotec
Ernest Renan
s Mic
et de
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
:16 7741
Index Mathématiques
1
Mathématiques

44.5
.56.2
: 193
A binôme (formule du), 8, 45

4713
Bolzano-Weierstrass (théorème de), 24
accroissements finis borne supérieure, 22

3
inégalité des, 30, 247 propriété de la, 22

:889
théorèmes des, 30 bornée
adhérence, 226 application, 224

3582
adjoint d’un endomorphisme, 218 partie, 224
affinité vectorielle, 49 suite, 224
affixe (d’un point du plan), 11

1075
boule, 223
algèbre, 212
angle de deux vecteurs non nuls, 220 C

es:21
anneau ℤ/nℤ, 210
anneau, 36
Cauchy
annulateur problème de, 18, 19, 268

hniqu
idéal, 216 théorème de Cauchy linéaire, 268
polynôme, 216 Cauchy-Schwarz (inégalité de), 56
Cayley-Hamilton (théorème de), 217
rotec
application
continue, 228 Cesàro (théorème de), 236
de classe C k , 245 changement de base (formules de), 51
s Mic
de classe C 1, 275 changement de variable
linéaire, 48 dans une intégrale
sur un segment, 64
et de

linéaire continue, 229


lipschitzienne, 229 dans une intégrale généralisée, 251
automorphisme, 48 Chasles (relation de), 247
nique

orthogonal, 219 classe C 1, 275


coalitions (lemme des), 261
B coefficients du binôme, 8
Méca

compact, 230
base image par une application continue
canonique, 49 d’un, 231
e

caractérisations, 50, 51, 54 congruence, 208


ure d

d’un espace vectoriel, 47 connexité par arcs, 231


orthonormée, 55 continuité, 228
Bézout (théorème de), 34, 40
périe

caractérisation séquentielle, 228


Bienaymé-Tchebychev d’une application linéaire, 229
(inégalité de), 264 en dimension finie, 232
le Su

bijection bicontinue d’une application p-linéaire


(théorème de la), 29 en dimension finie, 232
tiona

bijectivité de la somme d’une série


d’une application, 6 de fonctions, 239
d’une application linéaire, 48 sous le signe somme, 254
e Na
Écol

379
741
:167
sur une partie, 228 successives d’une fonction, 31

1
uniforme, 229 suivant un vecteur, 272

44.5
convergence sur un intervalle, 244
normale d’une série de fonctions, 238 déterminant

.56.2
normale sur tout compact d’une série d’un endomorphisme, 54, 215
de fonctions, 238 d’une famille de vecteurs, 54
simple d’une série de fonctions, 238 d’une matrice, 54

: 193
simple d’une suite de fonctions, 236 développement en série entière, 242
uniforme d’une série usuels, 243

4713
de fonctions, 238 développements limités, 59
uniforme d’une suite usuels, 60

3
de fonctions, 236 diagonalisabilité, 214

:889
uniforme sur tout compact différentielle, 272
d’une série de fonctions, 238 dimension

3582
convexe (partie), 22, 223 d’un espace vectoriel, 49
corps, 37 théorème de la, 49

1075
couple discriminant, 11
loi conjointe d’un, 260 disque de convergence, 241
lois marginales d’un, 260 distance, 223

es:21
couple de variables aléatoires d’un point à un sev, 57
discrètes, 260, 261 division euclidienne, 34, 38
indépendantes, 261

hniqu
covariance, 264 E
Cramer (système de), 46
endomorphisme, 48
rotec
croissances comparées
autoadjoint, 221
des fonctions usuelles, 28, 59
équation polynomiale de degré 2, 11
des suites usuelles, 61
s Mic
équation caractéristique
cycle, 53
d’une EDL2, 18
d’une suite RL2, 25
et de

D
équation différentielle
d’Alembert linéaire, 18, 267
nique

règle de, 235 d’ordre un, 267


règle pour les séries entières, 241 scalaire d’ordre n, 268
d’Alembert-Gauss (théorème de), 39 équivalents usuels, 59, 61
Méca

décomposition espace probabilisé, 257


des noyaux, 216 espace vectoriel, 46
décomposition euclidien, 55
e

en éléments simples, 40, 41 normé, 223


ure d

primaire, 35, 39 préhilbertien, 55


degré d’un polynôme, 37 espérance
périe

dénombrable, 256 d’une combinaison linéaire


dense, 227 de variables aléatoires
dérivée, 29 réelles discrètes, 263
le Su

d’une fonction, 244 d’une variable aléatoire réelle


des fonctions usuelles, 32 discrète, 262
tiona

en un point, 29, 244 du produit de deux variables


n-ième, 245 aléatoires discrètes
partielle, 272 indépendantes, 263
e Na

successives d’un polynôme, 38


Écol

380
:16 7741
Index Mathématiques
Euler de Taylor-Young, 278

1
formule d’, 10 des probabilités composées, 258

44.5
théorème d’, 211 des probabilités totales, 258
exponentielle fraction rationnelle, 40

.56.2
complexe, 243 frontière, 227
d’un nombre complexe, 10
extremum local, 30, 276 G

: 193
F Gauss (théorème de), 34, 40

4713
gradient, 273
famille de vecteurs Gram-Schmidt (procédé de), 56
génératrice, 47 Grassmann (formule de), 50

3
:889
libre, 47 groupe, 36
orthogonale, 55 linéaire, 46, 48

3582
Fermat (petit théorème de), 35 symétrique, 53
fermé, 226 groupe
fonction cyclique, 208

1075
continue, 28 monogène, 208
convexe, 32 orthogonal d’indice n, 218

quotient ℤ/nℤ, 208

es:21
de classe C n, 31, 245 orthogonal de E euclidien, 220
dérivable, 29
lipschitzienne, 29 spécial orthogonal d’indice n, 219

hniqu
uniformément continue, 29 spécial orthogonal de E
fonction euclidien, 220
de classe C k , 245 géométrique (identité), 8, 45
rotec
de classe C 1, 244, 275
en escalier sur un segment, 238 H
s Mic
intégrable sur un intervalle, 252
Heine (théorème de), 29
fonctions
hessienne (matrice), 278
circulaires, 14
et de

hyperplan, 50
circulaires réciproques, 15
exponentielles, 13 I
nique

hyperboliques, 14
logarithmes, 13 idéal
puissances, 13 annulateur, 216
Méca

fonctions usuelles, 13 d’un anneau, 209


croissances comparées, 28, 59 engendré par un élément, 210
dérivées, 32 image
e

équivalents, 59 d’un morphisme de groupes, 36, 207


ure d

graphes, 16 d’une application linéaire, 48


limites, 28 directe et réciproque d’une partie, 6
périe

forme linéaire, 50 indicatrice (fonction), 5


forme n-linéaire alternée, 53 indicatrice d’Euler, 211
formes indéterminées, 23 indépendance
le Su

formule d’un couple de variables


de Bayes, 258 aléatoires, 261
tiona

de Koenig-Huyghens, 263 de deux événements, 259


de Leibniz, 246 de n variables aléatoires, 261
de Taylor avec reste intégral, 248 des événements d’une famille, 259
e Na
Écol

381
741
:167
inégalité loi

1
de Bienaymé-Tchebychev, 264 de composition interne, 35

44.5
de Jensen, 33 de Poisson, 262
de Markov, 264 de probabilité d’une variable

.56.2
des accroissements finis, 247 aléatoire discrète, 260
des tangentes, 33 géométrique, 262
triangulaire, 223 loi faible des grands nombres, 264

: 193
injectivité
d’un morphisme de groupes, 207 M

4713
d’une application, 5
majorant, 21
d’une application linéaire, 48
Markov (inégalité de), 264

3
interpolation de Lagrange

:889
matrice, 44
(formule d’), 38
de passage, 51
intégrale sur un segment, 62

3582
diagonalisable, 215
changement de variable, 64
hessienne, 278
d’une fonction en escalier, 62
inverse, 46, 51

1075
et primitives, 63
caractérisations, 52, 54
intégrale généralisée, 248, 250
expression, 55
changement de variable, 251

es:21
jacobienne, 273
convergence absolue, 249, 252
orthogonale, 218
convergence d’une, 250
représentative
nulle, 252

hniqu
d’une application linéaire, 51
théorèmes de comparaison, 249, 252
d’une famille de vecteurs, 51
intégrale à paramètre
symétrique, 221
rotec
continuité sous le signe ʃ, 254
transposée, 44
dérivabilité sous le signe ʃ, 255
trigonalisable, 215
intégration par parties, 64
s Mic
minorant, 21
dans une intégrale généralisée, 251
Moivre (formule de), 10
intégration terme à terme, 254
Morgan (lois de), 4
et de

intérieur d’une partie, 226


morphisme
isomorphisme, 48
d’algèbres, 213
caractérisations, 50, 51, 54
nique

d’anneaux, 209
isométrie vectorielle, 219
de groupes, 207
L multiplicité d’une valeur propre, 214
Méca

Leibniz (formule de), 31, 38, 246 N


lemme d’Abel, 240
Newton (formule de), 8, 45
e

lemme des coalitions, 261


ure d

nilpotence, 215
limite
nombre(s)
d’une fonction, 26
composé, 34
périe

d’une fonction monotone, 27


premier, 34
d’une fonction vectorielle, 227
premiers entre eux, 34
d’une suite, 23, 224
le Su

nombre complexe
d’une suite monotone, 24
(notation algébrique), 9
limite de la dérivée (théorème de la), 31
norme, 223
tiona

linéarisation (formules de), 9


équivalence, 225
en dimension finie, 231
e Na
Écol

382
:16 7741
Index Mathématiques
euclidienne, 55 projection

1
subordonnée, 230 orthogonale, 56

44.5
noyau vectorielle, 49
d’un morphisme de groupes, 36, 207 prolongement par continuité, 28

.56.2
d’une application linéaire, 48 Pythagore (théorème de), 56
0 R

: 193
orthogonal d’une partie, 56 racines

4713
orthogonaux (vecteurs), 55 d’un polynôme, 38
ouvert, 226 somme et produit, 11
n-ièmes d’un nombre complexe, 11

3
:889
P n-ièmes de l’unité, 10
relations avec les coefficients, 11, 39
parallélogramme (formule du), 56

3582
rang
partie
d’une application linéaire, 50
compacte, 230
d’une matrice, 52

1075
dense, 227
formule du, 50
entière, 22
rayon de convergence, 241
fermée, 226

es:21
récurrence, 4
majorée, minorée, 21
réflexion, 219
ouverte, 226
règle de d’Alembert

hniqu
partie compacte en dimension
pour les séries entières, 241
finie, 232
pour une série positive, 235
permutation, 53
relation
rotec
PGCD, 34, 39
d’ordre, 21
polarisation (identité de), 56
de comparaison des fonctions, 28, 58
pôle d’une fraction rationnelle, 40
s Mic
de comparaison des suites, 61
polynôme(s), 37
reste d’une série convergente, 234
d’un endomorphisme, 48
Riemann (sommes de), 247
et de

d’une matrice carrée, 45, 216


Rolle (théorème de), 30
premiers entre eux, 40
scindé, 39 S
nique

polynôme caractéristique
d’un endomorphisme, 214 Schwarz (théorème de), 278
d’un endomorphisme induit, 214 série
Méca

d’une matrice, 214 absolument convergente, 234


polynôme minimal, 216 d’éléments d’un evn, 233
d’un endomorphisme induit, 217 de fonctions, 238
e
ure d

PPCM, 34, 39 de Riemann, 235


primitives d’une fonction continue, 63 de Taylor, 243
usuelles, 20 entière, 240
périe

principe de superposition (EDL), 267 exponentielle, 243


probabilité, 257 série génératrice
le Su

conditionnelle, 258 d’une somme de deux variables


problème de Cauchy, 268 aléatoires indépendantes, 265

dans ℕ, 265
produit scalaire, 55 d’une variable aléatoire à valeurs
tiona

projecteur, 49
e Na
Écol

383
741
:167
signature d’une permutation, 53 T

1
somme

44.5
d’une série convergente, 233 table de vérité, 3
de Riemann, 247 Taylor (formule de)

.56.2
partielle d’une série, 233 pour les polynômes, 38
sous-algèbre, 212 avec reste intégral, 248
sous-espace Taylor-Lagrange (inégalité de), 248

: 193
propre, 213 Taylor-Young (formule de), 60, 248,
vectoriel, 47 278

4713
sous-groupe(s), 36 théorème

de ℤ, 208
engendré par un élément, 208 d’Euler, 211

3
de Cauchy linéaire, 268

:889
spectre de Cayley-Hamilton, 217
d’un endomorphisme, 213 de Cesàro, 236

3582
d’une matrice, 213 de convergence dominée, 253
sphère, 223 de décomposition des noyaux, 216
de Heine, 29

1075
Stirling (formule de), 61
suite(s) de la bijection bicontinue, 29
adjacentes, 24 de Schwarz, 278

es:21
arithmético-géométrique, 25 de Taylor-Young, 248
convergente, 23, 224 de transfert, 263
de fonctions, 236 de Weierstrass, 238

hniqu
divergente, 224 des normes équivalentes, 231
extraite, 23, 225 des valeurs intermédiaires, 29, 231
spectral, 222
rotec
géométrique, 25
monotone, 22 théorème d’interversion
récurrente, 25 somme-dérivation, 240
s Mic

RL2, 25 somme-intégrale sur un segment,


superposition (EDL, principe de), 18 240
somme-limite, 239
et de

supplémentaire(s)
orthogonal, 56 trace d’un endomorphisme, 215
sous-espaces, 47, 50 transposition, 53
nique

surjectivité triangulaire (inégalité), 21, 56


d’une application, 5 tribu, 256
d’une application linéaire, 48 trigonalisabilité, 215
Méca

surjectivité d’un morphisme trigonométrie (formules de), 9, 14


de groupes, 207 V
symétrie
e
ure d

orthogonale, 56, 219 valeur d’adhérence, 225


vectorielle, 49 valeur propre
symétrique (matrice), 221 d’un endomorphisme, 213
périe

système d’une matrice, 213


d’équations linéaires, 45 ordre de multiplicité d’une, 214
le Su

différentiel linéaire, 267 valeurs intermédiaires

variables aléatoires à valeurs dans ℕ


fondamental de solutions (EDL), 269 (théorème des), 29, 231
tiona

séries génératrices, 265


e Na
Écol

384
:16 7741
Index Mathématiques
variable aléatoire discrète (vad), 259 variation de la constante

1
espérance d’une, 262 (méthode de), 18

44.5
espérance du produit de deux vad vecteur propre
indépendantes, 263 d’un endomorphisme, 213

.56.2
fonctions de vad indépendantes, 261 d’une matrice, 213
loi conditionnelle d’une, 260 voisinage, 225
loi de probabilité d’une, 260

: 193
variance d’une, 263 W
variance

4713
Weierstrass (théorème de), 238
d’une loi de Poisson, 264
d’une loi géométrique, 264 Z

3
d’une somme finie de variables

:889
aléatoires discrètes, 264 zéro d’une fraction rationnelle, 40
d’une variable aléatoire réelle

3582
discrète, 263

1075
es:21
hniqu
rotec
s Mic

Les mathématiques consistent à trouver


des théorèmes, c’est-à-dire à trouver des choses
et de

qui sont vraies et que l’on démontre ensuite.


Ivar Ekeland
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

385
Écol
e Na
tiona
le Su
périe
ure d
e Méca
nique
et de
s Mic
rotec
hniqu
es:21
1075
3582
:889
3 4713
: 193
.56.2
44.5
1 :167
741
741
:167
1
Physique-Chimie

44.5
.56.2
: 193
A athermane, 128
athermique, 337

4713
absorbance, 145 atmosphère isotherme, 323
accélération atome d’hydrogène, 103

3
angulaire, 119 auto-induction, 138

:889
d’entraînement, 280

Index Physique-Chimie
avancement de réaction, 142
d’un point, 106 axe

3582
de Coriolis, 280 instantané de viration, 279
tangentielle, normale, 106 optique, 81

1075
accommodation, 83
accumulateur, 348 B
acide, 154

es:21
action(s) bande passante, 96
mécanique, 107 barrière de potentiel, 334
de contact, 282 barycentre, 108

hniqu
activité (chimique), 142, 339 base
adiabatique, 128 (chimie), 154

rotec
admittance, 93 cartésienne, cylindrique, 104
afocal, 81 de Frenet, 105
agent thermique, 132 polaire, 105
s Mic

aimant, 134 sphérique, 105


ajout d’un constituant, 341 bilan
de masse, 319
et de

amorphe, 150
ampholyte (espèce amphotère), 154 énergétique d’un circuit, 90
amplitude, 90 énergétique d’un système ouvert,
nique

complexe, 92 320
analogie entre électrocinétique entropique, 320
et diffusion thermique, 323 local de puissance, 295
Méca

analyse de Fourier, 95 bloc s, p, d, f, 146


anneaux d’égale inclinaison, 316 bobine(s), 88, 138
anode, 159 plate, 135
e

de Helmholtz, 136
ure d

sacrificielle, 350
apériodique, 91 boucle de courant, 136
aplanétique, 81 branche, 85
périe

apolaire, 148 bras de levier, 115


approximation calorifugée, 128
capacité
le Su

d’Ellingham, 336
de Gauss, 81 (d’un condensateur), 88
de l’optique géométrique, 79 électrique d’une pile, 160
tiona

des régimes quasi stationnaires thermique, 129, 130, 324, 325


(ARQS), 296, 303 thermique molaire, 326, 327, 337
e Na

dipolaire, 306
Écol

387
741
:167
C conductance, 86, 145

1
thermique, 322

44.5
capteur optique, 84, 310 conducteur
carte de champ, 134 ohmique, 295

.56.2
cas de Lorentz, de Neumann, 137, 139 parfait, 304
cathode, 159 conductimétrie, 145
cavité, 306 conductivité

: 193
célérité, 79, 99, 299 électrique, 294, 296, 302
centre de masse (ou d’inertie), 108 ionique molaire, 145

4713
chaleur latente, 130 thermique, 321
champ(s) cône

3
d’interférences, 310 d’acceptance, 80

:889
de pesanteur, 109, 282 de frottement, 283
électrique, 114, 293 confinement spatial, 102

3582
électrostatique, 284 conjugaison, 83
magnétique, 114, 134, 293 conservation
réfléchis, 305

1075
de l’énergie mécanique, 112, 117
changement de phase (ou d’état), 125, de la charge, 293
130, 131, 132 du moment cinétique, 117

es:21
charge formelle, 147 conservativité du flux, 290
chemin optique, 308 constante
cinétique d’oxydo-réduction, 343 d’acidité, 155

hniqu
circuit(s) d’équilibre, 142, 340, 347
d’ordre 1, 89 de Boltzmann, 132
d’ordre 2, 90
rotec
de cellule, 145
LC, 90 de gravitation, 109, 116
RC, RL, 89 de Planck, 102
s Mic
RLC, 91, 94 de raideur, 109
couplés, 139 de solubilité, 157
coefficient
et de

de torsion, 120
adiabatique (ou de Laplace), 129 de vitesse, 143
de frottement, 283 de vitesse apparente, 144
nique

de performance, 133 des aires, 117


cogénération, 133 construction graphique, 82
cohérence contact entre solides, 282
Méca

mutuelle, 310 contraste, 312


spatiale, temporelle, 309, 317 convection, 321
coin d’air, 317 convention récepteur, générateur, 86
e

collimateur, 84
ure d

convergente, 82
compacité, 151 conversion de puissance, 139
concentration, 142 coordinence, 151
périe

standard, 142 coordonnées


condensateur, 88 cartésiennes, cylindriques, 104
plan, 114, 287
le Su

sphériques, 105
condition(s) corps pur, 141
de compacité, 151 corrosion, 349, 350
tiona

de normalisation, 102, 330 couple


de précipitation, 157 (de forces), 120
de Gauss, 81
e Na

acido-basique, 154
Écol

388
741
:167
d’oxydo-réduction, 158, 342 d’équilibre (P, T), 125

1
de frottement solide, 121 de Bode, 96

44.5
de torsion, 120 de distribution, 156
courant(s) potentiel-pH, 162

.56.2
de corrosion, 349 diaphragme, 84
de court-circuit, 87 diathermane (ou diatherme), 128
électromoteur (CÉM), 87 différence

: 193
imposé, 350 de chemin optique, 101
induit, 137 de marche, 309, 316

4713
de Foucault, 140 diffraction, 100
courbe diffusion, 345

3
de gain, de phase, 96 Rayleigh, 307

:889
de saturation, d’ébullition, thermique, 321

Index Physique-Chimie
de rosée, 126 diffusivité thermique, 321

3582
de vaporisation, de fusion, dioptre, 80
de sublimation, 125 dioptrie, 82

1075
intensité-potentiel, 343 dipôle(s)
cristal, 150 électrostatique, 288
critère magnétostatique, 291

es:21
d’évolution spontanée, 337, 339, 340 ohmique, 86
de Shannon, 329 en série, en parallèle, 85
cubique à faces centrées (CFC), 152 dismutation, 159, 163

hniqu
cycle dispersion intermodale, 81
(thermodynamique), 127, 132 distribution

rotec
de Carnot, 133 de charges, 284
dipolaire, 288
D surfacique, linéique de courant, 289
s Mic

ditherme, 132
débit massique, volumique, 318
divergente, 82
décomposition de Fourier, 95
et de

diviseur
défaut(s)
d’amplitude, 316
de cohérence, 317
de tension, de courant, 87, 93
nique

d’un cristal, 152


du front d’onde, 314
dégénérescence de l’ordre, 144
domaine
demi-équation, 158
d’existence, 157, 162
Méca

densité
de prédominance, 156, 161, 162
de charges, 284
réactif, de transparence, 302
de courant de probabilité, 330
doublet liant, non liant, 147
e

de courant électrique, 289


ure d

durée de cohérence, 309


de courant thermique, 321
de probabilité, 330 E
périe

volumique d’énergie
électromagnétique, 295, 301 eau, 130, 154, 158, 162, 345
déphasage, 95, 99, 101, 309 échantillonnage, 329
le Su

dérivateur, 97 échelle mésoscopique, 123, 323


dérivation dans un trièdre mobile, 280 échelon de tension, 89
tiona

deuxième principe, 130, 319 éclairement, 301


diagramme écoulement unidimensionnel
(P, v) liquide–vapeur, 126 et permanent, 318
e Na
Écol

389
741
:167
effet différentielle entrée-sortie, 328

1
de peau, 304 locale de conservation

44.5
Joule, 295 de la charge, 293
tunnel, 334 de Maxwell, 293

.56.2
efficacité, 133 équilibre
électrode de référence, 160 chimique, 143, 339
électrolyseur, 348 stable, instable, 112, 137

: 193
électron thermodynamique, 124, 324
célibataire, 147 équipartition, 326

4713
de valence, 146 équivalence (de titrage), 156
électronégativité, 148 espèce physico-chimique, 141

3
électronique numérique, 329 état

:889
électrozingage, 350 lié, libre (ou de diffusion), 113,
ellipse, 118, 119 117, 332

3582
emmétrope, 83 standard, 335
empilement compact, 151 standard de référence, 336

1075
endothermique, 337 stationnaire, 332
énergie exothermique, 337
cinétique, 112, 113, 120

es:21
d’activation, 145 F
de liaison, 147
face nord, sud, 134
électromagnétique, 88, 295

hniqu
facteur(s)
interne, 128, 129
de qualité, 91, 110
mécanique, 112, 119
d’équilibre, 341
rotec
potentielle, 111, 114, 116
fentes de Young, 314, 315
potentielle centrifuge, 281
fibre optique, 80
potentielle d’un dipôle, 289, 292
s Mic
fil rectiligne infini, 291
potentielle effective, 117
filtre, 96, 328
potentielle électrostatique, 287
fluctuation de l’énergie, 324, 325
et de

enthalpie, 128
flux
de changement de phase, 130
du champ magnétique, 137
libre, 337
nique

propre, 138
libre de réaction, 338
thermique, 321
entropie standard de réaction, 336
fonction
entropie
Méca

d’état, 123
créée, échangée, 131
d’onde, 102, 330
de changement de phase, 131
de partition, 324, 325
statistique, 132
e

de transfert, 95
ure d

épaisseur de peau, 304


fondamental, 95, 100
équation(s)
force(s), 107
d’état, 123, 124
périe

centrale, 116
de D’Alembert, 297, 299
conservative, 111
de diffusion, 304, 321, 322
d’inertie, 281
le Su

de Laplace, 287
de frottement fluide, 109
de Poisson, 287
de frottement solide, 109, 283
de réaction, 142
tiona

de Laplace, 136
de Schrödinger, 331, 332
de liaison, 109
différentielle d’ordre 1, 89
de Lorentz, 114
e Na

différentielle d’ordre 2, 90, 91, 110


Écol

390
741
:167
de pression, 110 impédance, 93

1
électromotrice (FÉM), 87, 160, 347 d’entrée, de sortie, 98

44.5
électromotrice induite, 138 de charge, 95
électrostatique, 110, 116 incompressible, 125

.56.2
gravitationnelle, 109, 116 indice
de Van der Waals, 148 (de réfraction), 79
intérieures, 108 d’un plasma, 303

: 193
formation d’image, 81, 83 indilatable, 125
formule(s) inductance, 88

4713
de Descartes, 83 mutuelle, 138
de Fresnel, 101 propre, 138

3
de Nernst, 161, 343 induction électromagnétique, 137

:889
de Newton, 83 inégalité

Index Physique-Chimie
de Varignon, 279 de Clausius, 132

3582
foyer, 81 de Heisenberg spatiale, 102
fraction molaire, 141 inertie, 107

1075
franges d’interférences, 311, 313 instrument d’observation, 84
fréquence, 79, 92, 99, 100 intégrale première, 112, 117, 122
d’échantillonnage, 329 intégrateur, 97

es:21
propre, 90 intensité
frottement sec (ou solide), 283 (du courant), 85, 289, 343
(optique), 310, 312, 313

hniqu
G interaction
de Keesom, Debye, London, 148
gain, 95
rotec
électrostatique, 110, 116
galvanisation, 350
gravitationnelle, 109, 116
gaz parfait, 124, 129, 131, 141, 326
interférences, 101, 310
s Mic
glissement, 282, 283
à plusieurs ondes, 313
goniomètre, 84
interféromètre de Michelson, 316
grandeur
et de

interfrange, 312, 317


d’état, 123
invariance par rotation, par translation,
de réaction, 335
135, 285, 290
nique

extensive, intensive, 124


isochore, 127
molaire, 335
isotherme
sinusoïdale, 92
d’Andrews, 126
Méca

standard de réaction,
isobare, 127
de formation, 336
grandissement, 83 L
e
ure d

H lacune électronique, 147


lame
harmonique, 95, 100
périe

d’air, 316
homogène, 124
de verre, 316
hyperbole, 117, 118
lampe spectrale, 79
le Su

hypervalent, 147
laser, 79
I lentille, 82
tiona

liaison
identité thermodynamique, 319, 338 covalente, 147
immunité, 350 hydrogène, 149
e Na
Écol

391
741
:167
métallique, 153 thermique, 132

1
pivot, 121 magnéton de Bohr, 293

44.5
polarisée, 148 maille
libre parcours moyen, 123 (d’un circuit), 85

.56.2
ligne de champ, 134, 285, 288, 292 (d’un cristal), 150
loi(s) marche de potentiel, 333
d’Arrhenius, 145 masse

: 193
d’Ohm, 86 (d’un circuit), 85
d’Ohm locale, 294, 296 (d’un corps), 107

4713
de Beer–Lambert, 145 volumique, 150
de composition des vitesses, médiamutation, 159, 163

3
des accélérations, 280 mélange, 141

:889
de Coulomb (électrostatique), 110, 116 métal, 153
de Dulong et Petit, 327 métastable, 163

3582
de Faraday (électrolyse), 349 méthode différentielle, intégrale, 145
de Faraday (induction), 138 milieu dispersif, 100

1075
de Fourier, 321 miroir plan, 81
de Guldberg et Waage (ou d’action miscibilité, 149
des masses), 142, 340 mise au point, 84

es:21
de Hess, 336 mode propre, 306
de Kohlrausch, 145 modèle
de Laplace, 131 d’Einstein, 327

hniqu
de Le Chatelier, 341 de Lewis, 147
de modération de Lenz, 138 de Thévenin, 87, 94

rotec
de Newton scalaire de la lumière, 308
(du transfert thermique), 322 moment
de retour inverse, 80 cinétique, 115, 119
s Mic

de Van ’t Hoff, 341 d’inertie, 119


de vitesse, 143 d’un couple, 120
et de

des aires, 117 d’une force, 115


des mailles, 86, 92 des forces électrostatiques, 289
des nœuds, 85, 92 des forces magnétostatiques, 292
nique

de Coulomb (du frottement), 283 dipolaire, 148, 288


de Kepler, 118 magnétique, 136, 292
de Kirchhoff, 85, 86, 92 monobare, 127
Méca

de Newton (dynamique), 107, monochromatique, 79, 100


108, 109 monotherme, 127, 132
de Snell–Descartes, 80 moteur
e
ure d

longueur (thermique), 132


d’onde, 79, 99, 100 ditherme, 133
de cohérence temporelle, 309, 317 synchrone, 137
périe

de liaison, 147 motif, 150


lumière, 79 mouvement
le Su

lunette, 84 à force centrale, 117


accéléré, retardé, uniforme, 106
M circulaire, 107, 118
tiona

d’accélération constante, 107


machine
moyenne de l’énergie, 324
frigorifique, 133
e Na
Écol

392
741
:167
moyenneur, 97 paraxial, 81

1
mutuelle inductance, 138 particule(s)

44.5
libre, 331
N discernables, 325

.56.2
passe-bas, passe-bande, passe-haut, 96
niveaux d’énergie, 103
passivation, 350
nœud
pendule pesant, 122

: 193
(de circuit), 85
performance, 133
(de vibration), 298, 305
période

4713
nombre d’oxydation, 159
(temporelle), 92, 99
stœchiométrique algébrique, 142
propre, 90
non-métal, 153

3
perméabilité du vide, 136

:889
normalisation, 102, 330
permittivité

Index Physique-Chimie
notation complexe, 92, 298
du vide, 110, 116

3582
O relative, 149
pH, 155

1075
objectif, 84 phase
oculaire, 84 (thermodynamique), 125
œil, 83 à l’origine, 90

es:21
onde condensée idéale, 125, 130, 131
acoustique dans un fluide, 100 photon, 79, 102
pile électrochimique, 159, 346

hniqu
de matière, 102
électromagnétique dans le vide, plan
100, 299 d’antisymétrie, 135, 285, 290

rotec
électromagnétique dans d’incidence, 80
un conducteur ohmique, 303 de symétrie, 135, 284, 290
électromagnétique focal, 81
s Mic

dans un plasma, 302 plasma, 294, 302


plane, 297 poid(s), 109
et de

progressive, 99, 297 de Boltzmann, 324


progressive sinusoïdale, 99, 298 critique, triple, 125
stationnaire, 297, 298, 305 matériel, 107
nique

optimisation d’un procédé, 143 objet, image, 81


ordre polaire, 148
d’interférences, 312 polarisabilité, 148
Méca

partiel, global, 143 polarisation d’une OPPM, 300, 301


orthoradial, 105 pôle nord, sud, 134
oscillateur pompe à chaleur, 133
e
ure d

amorti, 91, 110 pont diviseur, 87, 93


harmonique, 90, 110, 113, 122 population d’une maille, 150
ouverture numérique, 81 potentiel
périe

oxydant, 158, 342 chimique, 338, 339


oxydo-réduction, 158, 342 d’électrode, 160, 342
le Su

de corrosion, 349
P électrique, 85
électrostatique, 286
tiona

paquet d’ondes, 299, 303, 331 mixte, 346


parabole, 107, 118 standard, 160, 342
paramètre de maille, 150
e Na
Écol

393
741
:167
potentiométrie, 161 Q

1
poussée d’Archimède, 110

44.5
pouvoir dissociant, ionisant, 149 quadripôle idéal, 98
précipité, 157 quadripôles en cascade, 98

.56.2
premier quantification de l’énergie, 102
principe, 127, 319 quantité de mouvement, 108
principe industriel, 320 quasi-statique, 127

: 193
pression quotient de réaction, 142, 339
cinétique, 124

4713
R
de vapeur saturante, 126
partielle, 141 radial, 105

3
standard, 142 radical, 147

:889
thermodynamique, 319 rails de Laplace, 137, 139
principe rapport gyromagnétique, 293

3582
d’inertie, 108 rayon
des interactions, 107 covalent, de Van der Waals, 151

1075
fondamental de la dynamique, 109, de courbure, 105
281 ionique, métallique, 151
probabilité lumineux, 79

es:21
d’occupation, 324, 325 rayonnement dipolaire, 306
de présence, 102 réactif, 142
produit

hniqu
limitant, 143
(de la réaction), 142 réaction
de solubilité, 157 d’un support, 109

rotec
ionique de l’eau, 154 prépondérante, 156
profondeur de champ, 84 récepteur (thermodynamique), 132
propagation dispersive, 100
s Mic
réducteur, 158, 342
protection par courant imposé, 350 référentiel(s), 104
protique (ou protogène), 149 galiléen, 108
et de

pseudo-périodique, 91 non galiléen, 281


puissance usuels, 108
d’une force, 111 réflexion
nique

des actions de contact, 283 sur un conducteur, 304


électrique, 86 totale, 80
électromagnétique, 301
Méca

réfraction limite, 80
rayonnée, 295, 307 régime
thermique, 321 apériodique, pseudo-périodique, 91
puits plat infini, 333, 326
e

libre, 89
ure d

pulsation sinusoïdal forcé, 92, 111


(temporelle), 92, 99 règle
cyclotron, 114 de l’octet, 147
périe

de coupure, 96 du tire-bouchon, 134


plasma, 302 relation(s)
le Su

propre, 90, 110 d’Euler, 338


spatiale, 99 de dispersion, 298, 302, 304, 331
punctum proximum, remotum, 83 de Louis de Broglie, 102
tiona

de Mayer, 129
de Van ’t Hoff, 340
e Na
Écol

394
741
:167
de Varignon, 279 solvatation, 149

1
de passage, 294 source

44.5
de Planck–Einstein, 102 de chaleur, 128
rendement, 133 idéale, 87

.56.2
faradique, 349 spectre, 79, 99
repère, 104 spectrophotométrie, 145
repliement de spectre, 329 sphère dure, 151

: 193
réponse spire
en élongation, en vitesse, 111 circulaire, 135

4713
en intensité, en tension, 94 en rotation, 139
représentation de Thévenin, 87, 94 stabilité d’un équilibre, 112

3
réseau standard, 142

:889
(de diffraction), 315 stigmatisme, 81, 309

Index Physique-Chimie
cristallin, 150 structure de l’OPP électromagnétique,

3582
résistance 300, 300
(électrique), 86 surface

1075
au glissement, 282 d’onde, 309
équivalente, 87 équipotentielle, 286, 288
interne, de sortie, 87 symétrie cylindrique, sphérique, 285

es:21
thermique, 322 système
résistivité électrique, 294 à deux niveaux, 325, 326
résolution angulaire, 84 isolé, pseudo-isolé, 108

hniqu
résonance, 94 lent, rapide, 344
résultante cinétique, 108 linéaire, non linéaire, 328

rotec
retard de phase, 308 mécanique, 107
réticule, 84 optique, 81
réversible, 127 ouvert, fermé, 117, 318
s Mic

rotation, 119, 279 physico-chimique, 141


rotor, 137 stationnaire, 328
et de

roulement sans glissement, 282 thermodynamique, 123


rupture d’équilibre, 340
T
nique

S
tableau périodique, 146
satellite, 118 température
Méca

schéma de Lewis, 147 de flamme, 337


second principe, 130, 319 inverse, 325
semi-cristallin, 150 thermodynamique, 319
e

série de Fourier, 95 temps


ure d

site interstitiel, 152 de cohérence, 309


solénoïde, 136, 291 de demi-vie, de demi-réaction, 145
périe

solide, 119, 279, 282, 327 de relaxation, 89


covalent, moléculaire, 153 tension
cristallin, 150 d’un ressort, 109
le Su

ionique, 152 électrique, 86


métallique, 153 terme d’interférences, 310
tiona

solubilité, 157 théorème


solution saturée, 157 d’Ampère, 290
solvant, 142, 149, 339, 345 d’équipartition, 326
e Na
Écol

395
741
:167
de Carnot, 133 U

1
de Gauss, 285, 286

44.5
de l’énergie cinétique, 112, 113, 121, univers, 123
281 V

.56.2
de l’énergie mécanique, 112, 281
de la résultante cinétique, 109 valeur efficace, 92
de Malus, 309

: 193
variable d’état, 123
de Nyquist–Shannon, 329 variance, 341
du centre de masse, 109

4713
variété allotropique, 150
du moment cinétique, 116, 121, 281 vecteur
thermodynamique statistique, 323 d’onde, 99, 298

3
thermoélastique, 123 de Poynting, 295, 301, 307

:889
thermostat, 128, 324 densité de courant
titrage, 156, 157, 161 de probabilité, 330

3582
titre en vapeur, 126 densité de courant électrique, 289
train d’ondes, 309, 311 densité de courant thermique, 321

1075
trajectoire rotation, 280
elliptique, 118, 119 ventre (de vibration), 298, 305
hyperbolique, 117, 118 vergence, 82

es:21
parabolique, 107, 118 vernier, 84
transfert thermique, 128, 321 visibilité, 312
transformation

hniqu
vitesse
infinitésimale, 319 (volumique) de réaction, 143
totale, 143 angulaire, 119

rotec
transition de phase, 125, 130, 131, 132 d’entraînement, 280
translation, 119, 279 d’un point, 106
travail
s Mic
de disparition, de formation, 143
d’une force, 111 de glissement, 282
des forces de pression, 128 de groupe, 299, 303, 331
et de

électrique, 347 de phase, 99, 298, 303, 331


indiqué (ou utile), 320 de propagation, 79, 99, 299
trous de Young, 101, 314 quadratique moyenne, 124
nique

tube de champ, 285


e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

396
741
:167
1
SII

44.5
.56.2
: 193
A correction, 368

4713
couche, 375
accélération, 190 Coulomb, 199

3
act, 171 couronne, 196

:889
actions courroie, 195
mécaniques, 197 crémaillère, 196

3582
mutuelles, 358
adhérence, 199 D
axe instantané de rotation, 191

1075
dépassements, 184
B déphasage, 185

es:21
dérivateur, 182
base, 189 dérivation numérique, 371
biais, 374 diagramme

hniqu
bdd, 172 de contexte, 166
bloc, 172 des activités, 171
Bode des exigences, 167
rotec
(plan de), 366 des cas d’utilisation, 168
(diagramme de), 367 de séquence, 168
s Mic

C
d’états, 169
de définition de blocs, 172
de bloc interne, 188
et de

cahier des charges, 167

Index SII
centre diamètre primitif, 195
de gravité, 198 dichotomie, 370
nique

de poussée, 200 Dirac (impulsion de), 179


d’inertie, 352
E
chaîne de solides, 195
Méca

cinématique, 189 échelon, 179


cinétique, 352 énergie cinétique, 357
classe, 182 engrenages, 195
e
ure d

classification, 372 équilibrage, 358


coefficient d’amortissement, 182 erreur
comportement de traînage, 180
périe

fréquentiel, 185 statique, 180


temporel, 182 Euler explicite (méthode d’), 371
le Su

consignes, 177
constante de temps, 182 F
correcteur
tiona

à avance de phase, 369 facteur de frottement, 199


intégral, 368 fermeture
e Na

proportionnel, 368 angulaire, 195


Écol

397
741
:167
cinématique, 195 O

1
dimensionnelle, 195

44.5
fonction, 165 opérateur, 174
d’activation, 374 ordre, 182

.56.2
de combinaison, 374 orientation, 189
de transfert, 182 P

: 193
G
perceptron, 375

4713
gain, 182 perturbations, 177
glissement, 194 pignons, 195
poids, 198

3
pôles, 182

:889
H
positionnement, 189
Heaviside (fonction de), 179 poulies, 195

3582
Huygens (théorème de), 354 poursuite, 362
précision, 180

1075
I
premier ordre (système du), 182
ibd, 188 principe fondamental de la dynamique,
358

es:21
impulsion, 179
inertie équivalente, 357 produits d’inertie, 353
intégrateur, 182 puissance, 359

hniqu
intégration numérique, 371 pulsation propre, 182

L Q

liaisons quantité de mouvement, 355


rotec
équivalentes, 194
s Mic
R
normalisées, 192
lois de Coulomb, 199 rampe, 179
et de

rapidité, 180
M
rapport de transmission, 195
régime
nique

marge
de gain, 366 apériodique, 184
de phase, 366 pseudo-périodique, 184
Méca

de stabilité, 366 règle du revers, 365


masse, 352 régression, 372
matière d’œuvre, 165 régulation, 362
e

matrice d’inertie, 353 relation de Varignon, 190


ure d

moment rendement, 360


cinétique, 355 réponses, 182
req, 167
périe

d’inertie, 352
dynamique, 356 réseau de neurones, 375
mouvements particuliers, 191 résultante dynamique, 356
le Su

retour unitaire, 188


N rotation, 191
roue, 195
tiona

neurone, 374
e Na
Écol

398
741
:167
S théorèmes généraux, 202

1
torseur

44.5
second ordre (système du), 182 cinétique, 355
sd, 168 dynamique, 356

.56.2
slci, 191 train
stabilité, 365 d’engrenages simple, 195
structure d’engrenages épicycloïdal, 195

: 193
conditionnelle, 190 trajectoire, 190
itérative, 190 transformée de Laplace, 181

4713
stm, 169 translation, 191
système travail, 359

3
asservi, 194 type, 174

:889
technique, 183
U

3582
T
uc, 168
temps

1075
de montée, 364 V
de réponse, 194
théorème vis sans fin, 196

es:21
de l’énergie cinétique, 361 vitesse, 190
de la résultante, 202 de glissement, 194

hniqu
de la résultante dynamique, 358 valeur ajoutée, 183
des actions réciproques, 202
du moment dynamique, 358

rotec
du moment statique, 202 s Mic
et de

Index SII
nique

Grâce à moi, le drapeau français


Méca

est le seul à avoir une hampe de 300 mètres


Gustave Eiffel
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol

399
741
:167
1
Les 2 années

44.5
en 1 clin d’œil

.56.2
: 193
P R É P A S

4713
S C I E N C E S

3
:889
3582
1075
Une vision claire des savoirs, une mobilisation rapide des connais-
sances, une approche croisée des notions à connaître sont les atouts

es:21
indispensables à la réussite en prépas. Ce formulaire est la réponse à
ces exigences.
Il consiste en :

hniqu
 un résumé clair et concis du cours : définitions, lois, théorèmes,

rotec
propriétés et schémas
 une mise en valeur des formules à connaître
s Mic
 un classement thématique des notions indispensables
 un index très précis en fin d’ouvrage qui permet de retrouver au plus
et de

vite la notion cherchée.

Conçu pour appréhender les 2 années en 1 clin d’œil, ce formulaire est


nique

le compagnon idéal pour la préparation des colles, la résolution des


exercices et des problèmes mais surtout pour accompagner les révi-
Méca

sions avant les concours.


Il complète intelligemment les ouvrages de la collection Prépas Sciences
Maths, Physique-Chimie et SII qui permettent une acquisition solide des
e
ure d

connaissances.
périe
le Su
tiona
e Na

-:HSMDOA=U\UXZ[:
Écol

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