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Bertrand Beaufils
Patrick Beynet
Stéphanie Calmettes
Thierry Finot
MP
Michel Goumi
Ivan Gozard
Marie-Laure Kaiser-Lavielle
Nicolas Nguyen
Lionel Vidal
P R É P A S
7370
S C I E N C E S
7741
COLLECTION DIRIGÉE PAR BERTR AND HAUCHECORNE
1:16
FORMULAIRE
44.5
.56.2
MATHS 4713
8893
:193
PHYSIQUE
268:
0850
CHIMIE
:211
Paris
ité de
3e édition
Les 2 années
SII
ivers
en 1 clin d’œil
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
Sommaire
Avant-propos III
7401
Première année
7741
Mathématiques 3
1:16
Raisonnement et vocabulaire ensembliste 3
Techniques fondamentales en algèbre et analyse 7
44.5
Analyse 1 21
.56.2
Algèbre générale 34
Algèbre linéaire 42
Analyse 2 58
:193
Dénombrement et probabilités 71
4713
Physique-Chimie 79
Optique géométrique 79
Électrocinétique 8893 85
Physique des ondes 99
268:
Mécanique 104
0850
Thermodynamique 123
Électromagnétisme 134
:211
Automatique 177
Mécanique 189
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
Deuxième année
Mathématiques 207
Algèbre 207
Topologie 223
Analyse 233
Probabilités 256
7415
Calcul différentiel 267
Physique-Chimie 279
7741
Mécanique 279
Électromagnétisme 284
1:16
Physique des ondes 297
44.5
Optique ondulatoire 308
Thermodynamique 318
.56.2
Électronique 328
Mécanique quantique 330
:193
Thermodynamique chimique 335
Oxydo-réduction 342
4713
Sciences industrielles de l’ingénieur (SII) 351
8893
Mécanique 351
Automatique : SLCI 362
268:
Algorithmique 370
0850
Index
:211
Mathématiques 379
Paris
Physique-Chimie 387
SII 397
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
niv.s
chola
rvox.
c om:U
nivers
ité de Première année
Paris
:211
0850
268:
8893
4713
:193
.56.2
44.5
1:16
7741
5186
5186
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
Quelques-uns ont donné le nom de mathématiques
à la magie parce que par le moyen des mathématiques,
4713
on fait des choses si surprenantes
que le peuple croit qu'il y a magie.
8893
Antoine Furetière
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
Mathématiques
Raisonnement
et vocabulaire
Raisonnement et voca-
bulaire ensembliste
ensembliste
5186
Logique
7741
Assertions
1:16
Une assertion mathématique est une application d’un ensemble de variables,
à valeurs dans l’ensemble à deux éléments {V, F }. Une assertion P : E →
44.5
{V, F } est aussi appelée une propriété des éléments de E .
Connecteurs logiques élémentaires
.56.2
La négation, la disjonction, la conjonction, l’implication et l’équivalence de
deux assertions sont définies par leurs tables de vérité :
:193
4713
P Q non P P ou Q P et Q P ⇒Q P ⇐⇒ Q
V V F V V V V
V F F V F F F 8893
268:
F V V V F V F
0850
F F V F F V V
:211
• P ou Q ⇐⇒ Q ou P conjonction et la disjonction
• P et Q ⇐⇒ Q et P sont commutatives.
La conjonction et la disjonc-
ité de
• (P ou Q) ou R ⇐⇒ P ou (Q ou R)
• (P et Q) et R ⇐⇒ P et (Q et R) tion sont associatives.
La conjonction et la disjonc-
ivers
3
• P ⇐⇒ non(nonP ) Les deux dernières assertions
• non(P ou Q) ⇐⇒ (non P et non Q) sont les lois de Morgan.
• non(P et Q) ⇐⇒ (non P ou non Q)
Quantificateurs
Les propriétés d’un ensemble E sont de l’un des deux types suivants :
• Existentiel : il existe un élément de E vérifiant P . On note ∃x ∈ E P (x).
• Universel : tous les éléments de E vérifient P . On note ∀x ∈ E P (x).
5186
S’il existe un unique élément de E vérifiant P , on note ∃! x ∈ E, P (x).
Règles de calcul pour les quantificateurs
7741
• non ∃x ∈ E; P (x) ⇐⇒ ∀x ∈ E, non P (x)
1:16
• non ∀x ∈ E, P (x) ⇐⇒ ∃x ∈ E; non P (x)
• ∀x ∈ E, ∀y ∈ F, P (x, y) ⇐⇒ ∀y ∈ F, ∀x ∈ E , P (x, y)
44.5
• ∃x ∈ E, ∃y ∈ F, P (x, y) ⇐⇒ ∃y ∈ F, ∃x ∈ E , P (x, y)
Stratégies pour une implication
.56.2
• P ⇒Q Ces équivalences sont utiles
:193
• (non P ) ou Q
• nonQ ⇒ non P pour démontrer P ⇒ Q par
• non P et non Q . contraposée, ou par l’absurde.
4713
Théorème de récurrence simple
Soit P une propriété des éléments de N, et n0 ∈ N.
8893
P(n0 ) est vraie
∀n ⩾ n0 , P(n) ⇐⇒
268:
Ensembles
Parties d'un ensemble
n
om:U
4
Mathématiques
Opérations élémentaires sur les parties
• A ∪ B = {x ∈ E| x ∈ A ou x ∈ B} est la réunion de A et B .
• A ∩ B = {x ∈ E| x ∈ A et x ∈ B} est l’intersection de A et B .
• ∁E A = {x ∈ E| x ∈
/ A}, est le complémentaire de A dans E .
• A \ B = {x ∈ E| x ∈ A et x ∈/ B} est la différence de A et B .
Propriétés des opérations élémentaires
5186
• L’intersection est distributive sur la réunion : A∩(B∪C) = (A∩B)∪(A∩C).
• La réunion est distributive sur l’intersection : A∪(B∩C) = (A∪B)∩(A∪C).
7741
• ∁E (A ∪ B) = (∁E A) ∩ (∁E B) Lois de Morgan
1:16
• ∁E (A ∩ B) = (∁E A) ∪ (∁E B)
44.5
Fonction indicatrice d'une partie
Pour tout x ∈ E , on note
.56.2
1 si x ∈ A . 1A : E → {0, 1} est la fonc-
1A (x) = 0 si x ∈
/A tion indicatrice de A
:193
• 1∁E A = 1 − 1A • 1A\B = 1A (1 − 1B )
4713
• 1A∩B = 1A 1B • 1A∪B = 1A + 1B − 1A 1B
8893
Produit cartésien de deux ensembles
Soit E, F deux ensembles, le produit cartésien de E et F est l’ensemble défini
268:
Applications
:211
5
Application bijective
Une application f : E → F est dite bijective si elle est à la fois injective et
surjective, i.e. (∀y ∈ F ), (∃! x ∈ E) ; y = f (x).
Application réciproque d'une bijection
5186
∀(x, y) ∈ E × F, ⇐⇒
x = f −1 (y) y = f (x)
7741
f ◦ g = idF
f bijective ⇐⇒ ∃g : F → E
g ◦ f = idE plication réciproque de f .
1:16
Composée de bijections
Soit f : E → F et g : F → G deux applications.
44.5
f et g bijectives ⇒ g ◦ f bijective et (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1
.56.2
Image directe et image réciproque d'une partie
:193
Soit f : E → F une application, A ⊂ E, B ⊂ F .
• L’image directe de A par f est le sous-ensemble de F défini par
4713
f (A) = {f (x) ; x ∈ A} = {y ∈ F | ∃x ∈ A; y = f (x)}.
• L’image réciproque de B par f est le sous-ensemble de E défini par
8893
1
f¯ (B) = {x ∈ E | f (x) ∈ B}.
Relations
268:
Une relation binaire R sur un ensemble E est une propriété vraie pour certains
couples (x, y) de E et fausse pour les autres. Lorsque le couple (x, y) vérifie la
0850
Cl(x) = {y ∈ E, yRx}.
om:U
6
Techniques fondamen-
Mathématiques
Techniques
tales en algèbre et ana-
fondamentales
lyse
en algèbre et analyse
5186
7741
Compléments de calcul algébrique
Sommes et produits finis
1:16
Soit (xk )k∈N une suite de nombres réels et n ∈ N un entier naturel. On note
44.5
n
Sn = x0 + x1 + · · · + xn = xk = xk la somme des xk
.56.2
k=0 0⩽ k ⩽ n
n
Pn = x0 × x 1 × · · · × x n = xk = xk le produit des xk .
:193
k=0 k∈{0,...,n}
4713
Les propriétés d’associativité, commutativité et distributivité de la multiplica-
tion sur l’addition se généralisent aux sommes et produits finis.
n
Somme télescopique 8893
ak+1 − ak = an+1 − a0
(ak )k∈N une suite de réels.
268:
k=0
La somme des n premiers (resp. carrés, cubes d’) entiers est donnée par :
0850
n
n
n
n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1) n2 (n + 1)2
• k= • k2 = • k3 = .
:211
2 6 4
k=1 k=1 k=1
Paris
Coefficients binomiaux
n
Le produit des n premiers entiers est la factorielle de n. On note n! = k.
ité de
k=1
On convient que 0! = 1.
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
7
n n! Coefficients du binôme
p = si 0 ⩽ p ⩽ n et 0 sinon. où (n, p) ∈ Z2 .
p!(n − p)!
Les coefficients du binôme sont des entiers naturels qui vérifient les propriétés
suvantes :
n n n n n+1 n n n
n n
0 = 1, 1 = n, p = n−p , p+1 = p + p+1 , k =2 .
k=0
Formule du binôme de Newton
5186
n
n
(a + b)n = k ak bn−k (a, b) ∈ C2 et n ∈ N.
7741
k=0
Identité géométrique
1:16
n
Avec b = 1, on obtient la
a n+1
−b n+1
= (a − b) × a b somme
k n−k des premiers termes
44.5
de la suite géométrique de rai-
k=0 son a.
.56.2
Systèmes d'équations linéaires
L’ensemble S des solutions d’un système de n équations linéaires à p inconnues
:193
(S) ne change pas si l’on effectue sur les lignes les opérations élémentaires
suivantes :
4713
• échanger l’ordre des lignes Li et Lj , (Li ↔ Lj ),
⋆
• multiplier la ligne Li par une constante non nulle λi ∈ K , (Li ← λi Li ),
8893
• ajouter à la ligne Li un multiple d’une autre Lj (i = j ), (Li ← Li + λj Lj ).
Trigonométrie circulaire
268:
Le cercle trigonométrique
0850
−→ −−→
x ≡ (OA, OM ) [2π] T
:211
1 x
• cos(x) = OH , sin(x) = OK K M
sin(x)
Paris
• tan(x) = = AT 0 H A
cos(x)
0 1
Valeurs remarquables
ité de
cos(x) 1 3/2
√ 2/2 1/2
√ 0
tan(x) 0 1/ 3 1 3
n
1
cos2 (x) + sin2 (x) = 1 et 1 + tan2 (x) =
cos2 (x)
c
rvox.
chola
niv.s
8
Mathématiques
Propriétés de symétrie
• cos(2π + x) = cos(x) • cos(π + x) = − cos(x) • cos(π/2 + x) = − sin(x)
• cos(−x) = cos(x) • cos(π − x) = − cos(x) • cos(π/2 − x) = sin(x)
• sin(2π + x) = sin(x) • sin(π + x) = − sin(x) • sin(π/2 + x) = cos(x)
• sin(−x) = − sin(x) • sin(π − x) = sin(x) • sin(π/2 − x) = cos(x)
Formules d'addition
5186
• cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b • cos(a−b) = cos a cos b+ sin a sin b
• sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b • sin(a−b) = sin a cos b− cos a sin b
7741
tan a + tan b tan a − tan b
• tan(a + b) = • tan(a − b) =
1 − tan a tan b 1 + tan a tan b
1:16
Formules de duplication
44.5
• cos(2a) = cos2 a − sin2 a = 1 − 2 sin2 a = 2 cos2 a − 1
2 tan a
• sin(2a) = 2 sin a cos a • tan(2a) =
.56.2
1 − tan2 a
Formules de linéarisation
:193
• cos a cos b = 2 cos(a + b) + cos(a − b)
1
• cos2 a = 12 1 + cos(2a)
4713
• sin a sin b = 12 cos(a − b) − cos(a + b) • sin2 a = 12 1 − cos(2a)
• sin a cos b = 12 sin(a + b) + sin(a − b)
Formules de factorisation 8893
268:
Nombres complexes
:211
ginaire de z .
Re z = Re z ′′ z, z ′ sont deux nombres com-
z = z ′ ⇐⇒ plexes.
ivers
Im z = Im z
• Le nombre complexe z̄ = x − iy est le conjugué de z .
n
√
om:U
9
Nombres complexes de module 1
5186
ei(θ+θ
′
)
= eiθ × eiθ
′
(θ, θ′ ) ∈ R2
7741
Formules d'Euler et de Moivre
1:16
• cos θ = eiθ +e−iθ
2 • sin θ = eiθ −e−iθ
2i
Formules d'Euler
n
44.5
• eiθ = einθ Formules de Moivre
• cos θ + i sin θ)n = cos(nθ) + i sin n(θ)
.56.2
Pour tout θ ∈ R, on a 1 + eiθ = 2 cos θ2 ei 2 et 1 − eiθ = −2i sin θ2 ei 2 .
θ θ
:193
• eip + eiq = 2 cos p−q2 e
2
d'exponentielles
i p+q
• eip − eiq = 2i sin p−q e
4713
2
2
Notation exponentielle d'un complexe non nul
|z| = |z ′ | (z, z ′ ) ∈ C⋆ × C⋆
z = z ′ ⇐⇒
arg (z) ≡ arg (z ′ ) [2π]
:211
ez × ez = ez+z
′ ′
(z, z ′ ) ∈ C2
Racines n-ièmes du nombre complexe 1
ivers
2π 2π
Soit n ∈ N, n ⩾ 2. On note ωn = ei . naire d’angle .
om:U
n
n
Un = {ωnk ; k ∈ Z} = Un est l’ensemble des racines
c
{1, ωn , ωn , . . . , ωn }
chola
niv.s
10
Mathématiques
n−1
2
1 + ω n + ωn n−1
+ · · · + ωn = k
ωn =0 La somme des racines n-
ièmes de l’unité est nulle.
k=0
5186
arg a arg a+2π arg a+2(n−1)π
= { n |a| ei n , n
|a| ei n ,..., n
|a| ei n }
arg a
7741
où ζ0 est une solution particulière de z n = a, par exemple ζ0 = n
|a| ei n .
Équations polynomiales de degré 2
1:16
(a, b, c) ∈ C⋆ × C × C, δ
−b ± δ est l’une des racines carrées
az 2 + bz + c = 0 ⇐⇒ z =
44.5
2a (complexes) de ∆ = b2 − 4ac.
.56.2
Système somme-produit
Soit (σ, ρ) ∈ C2 . Alors le couple (z1 , z2 ) est solution du système z1 + z2 = σ
:193
z1 × z2 = ρ
si et seulement si z1 et z2 sont les solutions de l’équation z 2 − σz + ρ = 0.
4713
Interprétation géométrique des nombres complexes
Soit R = (O, ⃗e1 , ⃗e2 ) un repère orthonormé direct.
• Au point M (x
y )R , on associe son affixe, le nombre complexe z = x + iy .
8893
268:
11
Fonctions majorées, minorées, bornées
Soit f : I → R une fonction à valeurs réelles. On dit que f est
Fonctions
• majorée lorsqu’il majorées,
existe M ∈ R tel queminorées,
f ⩽ M ; bornées
• minorée
Soit f : I →lorsqu’il existe mà ∈valeurs
R une fonction R tel que f ⩾ On
réelles. m ;dit que f est
• bornée lorsque f est majorée et minorée.
• majorée lorsqu’il existe M ∈ R tel que f ⩽ M ;
• minorée lorsqu’il existeFonctions monotones
m ∈ R tel que f ⩾ m;
5186
bornée lorsque est majorée et minorée.
Soit f : I → R une fonction réelle. On dit que f est
• f
■ croissante sur I si ∀(x1Fonctions
, x2 ) ∈ I 2 , xmonotones
1 ⩽ x2 ⇒ f (x1 ) ⩽ f (x2 ) ;
7741
Soitdécroissante
■ f : I → R une
sur fonction
I si ∀(x1réelle.
, x2 ) ∈On
I ,ditx1que
2
⩽x f 2est
⇒ f (x1 ) ⩾ f (x2 ) ;
■
■ croissante
strictementsur I si ∀(x1sur
croissante , x2I) si
∈ ∀(x 1 2⩽
I 2 , 1x, x )∈ , xf1(x<1 )x⩽
x2I 2⇒ ) ;1 ) < f (x2 ) ;
f (xf2(x
2 ⇒
1:16
décroissantedécroissante 1 2⩽ >1x)2⩾⇒f (x
2
■
■ strictement sur I si ∀(x1sur
, x2I) si
∈ ∀(x
I , 1x, x )∈ 2
x2I ⇒ , xf1(x 2 )1;) > f (x2 ).
f (x
44.5
■
Unestrictement croissante
fonction est sur I sisi ∀(x
dite monotone elle1est ) ∈ I 2 , x1ou
, x2croissante x2 ⇒ f (x1 ) sur
<décroissante < fI(x 2) ;
. Elle
■ dite strictement
eststrictement monotone
décroissante sursiI elle est1 ,strictement
si ∀(x x2 ) ∈ I 2 , xcroissante
1 > x 2 ⇒ ou
f (xstrictement
1 ) > f (x 2 ).
.56.2
décroissante sur I .
dite monotone
Une fonction estDérivée d'une sifonction
elle est croissante
à valeurs décroissante sur I . Elle
ou réelles
est dite strictement monotone si elle est strictement croissante ou strictement
:193
décroissante sur I . f (x) − f (a)
La fonction f : I → R est dérivable en a ∈ I si lim existe et est
Dérivée d'une fonction à valeurs réelles x→a x−a
4713
′
finie. En ce cas, on note f (a) ce réel.
f (x) − f (a)
La fonction
Soit R est dérivable
I →fonction
f : I →fR: une définie sur I si limde R, à valeursexiste
en aun∈intevalle dans R. et est
x→a x−a
• OnEn
finie. ditceque f est
cas, on dérivable
note f ′ (a)dans 8893
I si elle est dérivable en tout point de I . On
ce réel.
note f ′ : I → R sa fonction dérivée.
Soit f : I → R une fonction définie sur un intevalle de R, à valeurs dans R.
268:
• On
• On dit
dit que
que ff est
est de
dérivable
1
classe Cdans dans si deest
I siI elle plus f′ : I →
dérivable est point
enRtout continue.
de I . On
′
Fonction à valeurs complexes
note f : I → R sa fonction dérivée.
0850
Soit
• Onf dit →C
: I que f une fonction
est de C 1 danssur
classe définie plus f ′ : II de
I siundeintervalle →RRàestvaleurs dans C.
continue.
Pour tout réel x ∈ I , f (x) s’écrit de manière unique sous la forme
Fonction à valeurs complexes
:211
où=u Re
u et v deux
et vf sont f.
= Imfonctions réelles définies sur I .
Dérivée d'une fonction à valeurs complexes
Les fonctions u et v sont appelées parties réelle et imaginaire de f . On note
ivers
u = Re
Une f et vf=: Im
fonction I →f .C est dite dérivable au point a ∈ I si ses parties réelles
et imaginaires Dérivée
u et v led'une
sont. fonction
En ce cas à valeurs
f ′ (a) complexes
= u′ (a) + iv ′ (a) est appelé le
n
1
om:U
nombre dérivée de f en a.
Une fonction f : I → C est dite dérivable au point a ∈ I si ses parties réelles
′ ′ ′
1. Complexe.u et v le sont. En ce cas f (a) = u (a) + iv (a) est appelé le
et imaginaires
1
c
nombre dérivée de f en a.
rvox.
1. Complexe.
chola
niv.s
12
Mathématiques
Une
Unefonction
fonctionf f: :I I→→CCest
estdite
ditedérivable
dérivabledans (resp.dedeclasse
dansI I(resp. classeCC1 1sur
surI )I )sisi
ses
sesparties
partiesréelles imaginairesuuetetv vlelesont.
réellesetetimaginaires sont.
Soitαα∈∈CC1 (I,
Soit 1
),)f, f: :I I→→CCest
(I,RR estdéfinie parxx→→eα(x)
définiepar eα(x). .
∀x∈∈I,I,f f′ (x)
∀x ′ ′′
(x)==αα(x)e α(x)
(x)eα(x) f fest classeCC1 1dans
estdedeclasse dansI .I .
Lien
Lienentre
entreintégrales
intégraleset
etprimitives
primitives
5186
Pour
Pourlalacommodité
commoditédudulecteur,
lecteur,cecechapitre
chapitreest
estregroupé
regroupéavec
avecles
lesautres
autreschapitres
chapitres
d’intégration,
d’intégration,p.63.
p.63.
7741
Fonctions
Fonctionsusuelles
usuelles: :définitions
définitionset
etpropriétés
propriétés
1:16
Fonctions
Fonctionslogarithmes
logarithmes
lnlnest
estl’unique primitivededexx→→x1 x1sur
l’uniqueprimitive +⋆
surRR +⋆
s’annulant
s’annulantenen1.1.
44.5
11
lnlnest
estdonc
doncdérivable
dérivableetetpour
pourtout +⋆
toutxx∈∈RR +⋆
donclnln
, ,onona adonc ′′
(x)== . .Pour
(x) Pourtout
tout
.56.2
xx
+⋆+⋆ +⋆+⋆
couple
couple(x,
(x,y)y)∈∈RR ××RR ,,
:193
lnln
(x(x××y)y)==lnln (x)++lnln
(x) (y)
(y) Règle
Règlede
decalcul
calcul
Soit
Soitaa∈]0,
∈]0,1[∪]1,
1[∪]1,+∞[
+∞[ appellelogarithme
, ,ononappelle logarithmededebase fonctionlog
baseaalalafonction log
a a: :
4713
+⋆
RR +⋆
→→RRdéfinie
définiepour
pourtout
toutxx∈∈RR+⋆+⋆
parlog
par log (x)
aa (x)
= =ln
ln(x)/ln
(x)/ln(a)
(a). .
Fonctions
Fonctionsexponentielles
exponentielles
8893
La fonctionlnlnest
Lafonction estune
unebijection
bijectionstrictement
strictementcroissante
croissantededeRR +⋆+⋆
sur
surR.R.Son
Sonap-
ap-
notéeexpexpest
268:
plication
plicationréciproque,
réciproque,notée estappelée fonctionexponentielle.
appeléefonction exponentielle.IlIls’agit
s’agit
+⋆
+⋆
donc
doncd’une
d’unebijection
bijectionstrictement
strictementcroissante
croissantededeRRsursurRR . .Elle
Ellevérifie
vérifiepour
pour
tout
toutcouple
couple(x,
(x,y)y)dederéels
réels: :
0850
xx∈∈RRetety y==exp
exp(x) +⋆
⇐⇒ y y∈∈RR
(x) ⇐⇒ , ,etetxx==lnln
+⋆
(y)
(y)
:211
La fonctionexp
Lafonction expest dérivableetetpour
estdérivable pourtout
toutxx∈∈R,R,(exp
(exp)′)(x)
′
(x)==exp
exp(x). .Pour
(x) Pour
Paris
22
tout
toutcouple
couple(x,
(x,y)y)∈∈RR, ,
exp
exp (x(x++y)y)==exp
exp (x)××exp
(x) exp(y)
(y) Règle
Règlede
decalcul
calcul
ité de
Soit
Soitaa∈]0,
∈]0,1[∪]1,
1[∪]1,+∞[
+∞[ appelleexponentielle
, ,ononappelle exponentiellededebase fonctionexp
baseaalalafonction expa a: :
RR→→RR +⋆
+⋆
réciproquededelog
réciproque log.
aa Pour
. Pour
tout
tout
(x,
(x,
y) ∈
y) ∈RR××RR+⋆
+⋆
on
ona ay y==exp
expaa(x)
(x) ⇐⇒⇐⇒
xx==log
log
ivers
a (y) ..
a (y)
Fonctions
Fonctionspuissances
puissances
n
om:U
Soit appellepuissance
Soitαα∈∈R,R,ononappelle puissanced’exposant
d’exposantααlalafonction
fonctionpα +⋆
pα: :RR +⋆ +⋆
→→RR +⋆
définie
définiepour
pourtout
toutxx>>0,0par
, parpα (x)==xx ==exp
pα(x) αα
exp (αlnlnx)x)
(α ..
c
rvox.
chola
niv.s
13
pα est dérivable sur R+⋆ et ∀x ∈ R+⋆ , p′α (x) = αxα−1 . Pour tous (x, y) ∈
R+⋆ × R+⋆ et (α, β) ∈ R2
• ln xα = α ln(x) • xα × xβ = xα+β Règles de calcul
α β
• xα × y α = x × y • xα = xα×β
Pour tout x ∈ R, on a ex = exp(x). De même, si a ∈]0, 1[∪]1, +∞[, expa (x) =
exp(x ln a) = ax .
Fonctions hyperboliques
5186
Les fonctions cosinus, sinus et tangente hyperboliques sont définies sur R par :
7741
ex + e−x ex − e−x sh (x) ex − e−x
• ch (x) = • sh (x) = • th (x) = = x
2 2 ch (x) e + e−x
1:16
On a les relations ex = ch (x) + sh (x), e−x = ch (x) − sh (x).
44.5
• sh : R → R est impaire, dérivable et ∀x, sh ′ (x) = ch (x).
.56.2
1
• th : R → R est impaire, dérivable et ∀x, th ′ (x) = = 1 − th 2 (x).
ch 2 (x)
:193
Trigonométrie hyperbolique
Pour tout réel x ∈ R,
4713
1 Relations fondamentales
ch 2 (x) − sh 2 (x) = 1 et 1 − th 2 (x) = de trigo hyperbolique
ch (x) 8893
2
1
∀x ∈ Dtan , tan′ (x) = 1 + tan2 (x) = .
cos2 (x)
ité de
Trigonométrie circulaire
Pour tout réel x ∈ R,
ivers
1 Relations fondamentales
cos2 (x)+sin2 (x) = 1 et 1+tan2 (x) = de trigo circulaire
cos2 (x)
n
14
Mathématiques
Fonctions circulaires réciproques
• La fonction restreinte sin| : [−π/2; π/2] → [−1; 1] est une bijection stric-
tement croissante et continue. Son application réciproque Arcsin : [−1; 1] →
[−π/2; π/2] vérifie, pour tout couple (x, t) de réels
t ∈ [−π/2; π/2] et x = sin(t) ⇐⇒ x ∈ [−1, 1] et t = Arcsin (x)
La fonction Arcsin est strictement croissante et impaire. Elle est continue sur
5186
1
[−1, 1] et dérivable dans ] − 1, 1[, et ∀x ∈] − 1, 1[, Arcsin ′ (x) = √ .
1 − x2
7741
• La fonction restreinte cos| : [0; π] → [−1; 1] est une bijection strictement
décroissante et continue. Son application réciproque Arccos : [−1; 1] → [0; π]
vérifie pour tout couple (x, t) de réels
1:16
t ∈ [0, π] et x = cos(t) ⇐⇒ x ∈ [−1, 1] et t = Arccos (x)
44.5
La fonction Arccos est strictement décroissante. Elle est continue sur [−1, 1],
1
Arccos ′ (x) = − √
.56.2
dérivable dans ] − 1, 1[ et ∀x ∈] − 1, 1[, .
1 − x2
π
∀x ∈ [−1, 1], Arcsin (x) + Arccos (x) = .
:193
2
• La fonction restreinte tan| : ] − π/2; π/2[→ R est une bijection strictement
4713
croissante et continue. Son application réciproque Arctan : R →] − π/2; π/2[
vérifie pour tout couple (x, t) de réels
t ∈] − π/2, π/2[ et x = tan(t) ⇐⇒ x ∈ R et t = Arctan (x). 8893
La fonction Arctan est strictement croissante et impaire. Elle est dérivable sur
268:
1
R et ∀x ∈ R, Arctan ′ (x) = .
1 + x2
0850
15
Fonctions usuelles : graphes
Fonctions ln, exp et puissances
4
y = exp(x)
3 4 α>1
α=1
2 y = ln(x) 3
1
5186
0 0<α<1
2
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4
7741
−1 α=0
1
−2
α<0
1:16
−3 0
0 1 2 3 4
44.5
Fonctions logarithmes et exponentielles de base a
.56.2
3
5
y = loga (x) y = ax
:193
2
a>1 4
a>1
1
4713
x 3
0 y=a
0 1 2 3 4 5 0<a<1 2
−1
1 8893
y = loga (x)
268:
−2 0
0<a<1 −3 −2 −1 0 1 2 3
0850
3
3
2
Paris
2 y = th (x)
1
y = ch (x) 1
ité de
0
−3 −2 −1 0 1 2 3
0
−2 −1 0 1 2 −1
ivers
y = sh (x) −1 −2
n
−2 −3
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
16
Mathématiques
Fonctions circulaires directes
4 5
3 y = tan(x)
4
2 3
y = cos(x) y = sin(x) 2
1 1
0 0
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 −5−4−3−2−1 0 1 2 3 4 5
−1
5186
−1
−2
−2 −3
7741
−3 −4
−4 −5
1:16
Fonctions Arccos et Arcsin
44.5
4 y = Arcsin (x)
y = Arccos (x)
.56.2
3 1
y = sin(x)
2
:193
1 0
π 0 π
−
4713
0 2 2
−2 −1 0 1 2 3 4
−1 −1
y = cos| (x)
−2 8893
268:
3
y = tan| (x)
2
:211
1
y = Arctan (x)
Paris
0
−3 −2 −1 0 1 2 3
−1
ité de
−2
ivers
−3
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
17
Primitives et équations différentielles linéaires
Équations différentielles linéaires d'ordre n
Soit a0 , a1 , . . . , an , b : I → K des fonctions continues sur un intervalle I de R.
On considére les équations différentielles linéaires (EDL) :
(En ) y (n) + an−1 (t)y (n−1) + · · · + a1 (t)y ′ + a0 (t)y = b(t)
(Hn ) y (n) + an−1 (t)y (n−1) + · · · + a1 (t)y ′ + a0 (t)y = 0
5186
Principe de superposition
7741
Soit f1 , f2 : I → K. On suppose que :
• f1 est solution de y (n) + an−1 (t)y (n−1) + · · · + a0 (t)y = b1 (t),
1:16
• f2 est solution de y (n) + an−1 (t)y (n−1) + · · · + a0 (t)y = b2 (t),
alors f1 +f2 est solution de y (n) +an−1 (t)y (n−1) +· · ·+a0 (t)y = b1 (t)+b2 (t).
44.5
Les solutions de (En ) sont les fonctions de la forme f = f0 + h, où f0 est une
.56.2
solution particulière de (En ) et h est une solution quelconque de (Hn ).
EDL d'ordre 1 coefficient continu
:193
Soit a, b : I → K continues sur I . On note
• A : I → K une primitive de a.
4713
• c : I → K une primitive de t → b(t)eA(t) sur I .
On résout (E1 ) y ′ + a(t)y = b(t) et (H1 ) y ′ + a(t)y = 0.
Les solutions de (H1 ) sont les fonctions défi- Résolution de l'équation 8893
nies sur I par h(t) = Ce−A(t) , où C ∈ K. homogène
268:
y(t0 ) = y0
t0
EDL d'ordre 2 à coefficients constants
ité de
18
Mathématiques
en notant (r1 , r2 ) ou r0 , les racines distinctes ou confondues de (EC).
Soit (a, b) ∈ R2 . On note ∆ le discriminant de (EC). Les solutions à valeurs
réelles de (H2 ) sont les fonctions définies sur I par
• si ∆ > 0, h(t) = C1 er1 t + C2 er2 t , où (C1 , C2 ) ∈ R2 ;
• si ∆ = 0, h(t) = (C1 + C2 t)er0 t où (C1 , C2 ) ∈ R2 ;
• si ∆ < 0, h(t) = ert C1 cos(ωt) + C2 sin(ωt) où (C1 , C2 ) ∈ R2 ;
5186
en notant respectivement (r1 , r2 ) les racines réelles distinctes, r0 la racine réelle
double, r ± iω les racines complexes et conjuguées de (EC).
En ce qui concerne l’équation complète (E2 ), elle admet toujours des solutions.
7741
On trouve une solution particulière en imitant le second membre c :
• si c(t) = Pm (t), (E2 ) a une solution de la forme Qm (t) lorsque b = 0, de la
1:16
forme t Qm (t) si a = 0 et b = 0 , de la forme t2 Qm (t) sinon ;
• si c(t) = Pm (t) eαt , (E2 ) a une solution de la forme Qm (t) eαt si α n’est
44.5
pas racine de (EC), de la forme t Qm (t) eαt si α est racine simple de (EC) et
de la forme t2 Qm (t) eαt sinon ;
.56.2
• si c(t) = Pm (t) cos(ωt) ou c(t) = Pm (t) sin(ωt), une solution à valeurs
réelles de (E2 ) est obtenue en prenant la partie réelle (ou imaginaire) d’une
:193
solution de (Ẽ2 ) y ′′ + ay ′ + by = Pm (t) eiωt ;
en notant ici Pm (t) et Qm (t) désignent des polynômes de degré m.
4713
Le problème de Cauchy d'ordre 2
(a, b) ∈ K2 , c : I → K une
(S)
y ′′ + ay ′ + by = c(t)
y(t0 ) = y0 et y ′ (t0 ) = y0′ 8893
fonction continue, t0 ∈ I et
(y0 , y0′ ) ∈ K2
possède une unique solution.
268:
0850
:211
Paris
Victor Hugo
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
19
Primitives des fonctions usuelles
5186
x
ln(x) x ln(x) − x + C I ⊂ R+⋆
7741
cos(x) sin(x) + C I⊂R
sin(x) − cos(x) + C
1:16
I⊂R
tan(x) − ln(| cos x|) + C I ⊂ Dtan
44.5
ex ex + C I⊂R
.56.2
ch (x) sh (x) + C I⊂R
sh (x) ch (x) + C
:193
I⊂R
th (x) ln(ch x) + C I⊂R
4713
1
Arctan (x) + C I⊂R
1 + x2
8893
1 1 + x
1
2 ln +C I ⊂ R \ {±1}
1 − x2 1−x
1
Arcsin (x) + C
268:
√ I ⊂] − 1, 1[
1 − x2
1 √
√ ln(|x + x2 − 1|) + C I ⊂] − ∞, −1[ ou I ⊂]1, +∞[
0850
2
x −1
1 √
√ ln(x + 1 + x2 ) + C I⊂R
1 + x2
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
20
Mathématiques
Analyse 1
Analyse 1
Nombres réels et suites numériques
5186
R est un ensemble totalement ordonné
7741
La relation ⩽ vérifie les propriétés suivantes :
• réflexivité : ∀x ∈ R, x ⩽ x
1:16
• antisymétrie : ∀(x, y) ∈ R2 , (x ⩽ y et y ⩽ x) ⇒ x = y
• transitivité : ∀(x, y, z) ∈ R3 , (x ⩽ y et y ⩽ z) ⇒ (x ⩽ z).
44.5
On dit que ⩽ est une relation d’ordre dans R. De plus, cet ordre est total car
.56.2
• ordre total : ∀(x, y) ∈ R2 , (x ⩽ y ou y ⩽ x).
On note x < y la relation x ⩽ y et x = y .
:193
Soit (x, y) ∈ R2 tel que x < y , alors ∀t ∈ R, x + t < y + t et ∀t ∈ R+⋆ , x t <
y t.
4713
• ∀(x, y) ∈ R2 , |x + y| ⩽ |x| + |y| Inégalités triangulaires
• ∀(x, y) ∈ R2 , |x − y| ⩾ |x| − |y|
Parties majorées, minorées, bornées 8893
268:
• x est un minorant de A si ∀a ∈ A, a ⩾ x ;
• x est le plus grand élément de A(max(A)) s’il est élément et majorant de
A;
:211
21
Bornes supérieure, inférieure
5186
• A a une borne inférieure si A est minorée.
Soit A ⊂ R une partie non vide et majorée de R, α ∈ R.
7741
∀a ∈ A, α⩾a Caractérisation de la
α = sup A ⇐⇒ borne supérieure
∀ε > 0, ∃a ∈ A, α−ε< a⩽α
1:16
Soit A ⊂ R une partie non vide et minorée de R, α ∈ R.
44.5
∀a ∈ A, α⩽a Caractérisation de la
α = inf A ⇐⇒ borne inférieure
∀ε > 0, ∃a ∈ A, α⩽a <α+ε
.56.2
Conséquences de la propriété de la borne supérieure
:193
Une partie C de R est dite convexe si ∀(a, b) ∈ R2 , (a, b) ∈ C 2 ⇒ [a, b] ⊂ C.
4713
Les parties convexes de R sont les intervalles.
∀ε > 0, ∀a ∈ R, ∃n ∈ N, nε > a Propriété d'Archimède
Une suite de réels est une application u : N → R. L’image de n est notée plutôt
un . L’ensemble des suites de réels est noté RN .
• u est croissante si ∀n ∈ N, un ⩽ un+1 .
ité de
strictement croissante).
• u est minorée, majorée ou bornée si l’ensemble A = {un , n ∈ N} l’est.
n
om:U
22
Mathématiques
Limites de suites de réels
Soit u ∈ RN une suite de nombres réels et ℓ ∈ R. On dit que
• u converge vers ℓ si ∀ε > 0, ∃n0 ∈ N, ∀n ∈ N, n ⩾ n0 ⇒ |un − ℓ| ⩽ ε .
• u diverge vers +∞ si ∀A ∈ R, ∃n0 ∈ N, ∀n ∈ N, n ⩾ n0 ⇒ (un ⩾ A) .
• u diverge vers −∞ si ∀A ∈ R, ∃n0 ∈ N, ∀n ∈ N, n ⩾ n0 ⇒ (un ⩽ A) .
On note ces relations lim un = ℓ, lim un = +∞ ou lim un = −∞.
5186
n→+∞ n→+∞ n→+∞
En outre, on note lim un = 0+ si lim un = 0 et un est strictement posi-
n→+∞ n→+∞
7741
tif à partir d’un certain rang. On note R̄ = R ∪ {±∞}. Soit (ℓ, ℓ′ ) ∈ R̄2 .
• un −−−−→ ℓ
1:16
n→∞
⇒ ℓ = ℓ′ Unicité de la limite
• un −−−−→ ℓ′
n→∞
44.5
Compatibilité limites et inégalités
.56.2
u ∈ RN est dite convergente si elle converge vers un réel et divergente sinon.
Soit u et v deux suites de réels convergentes.
:193
• Si lim un < lim vn alors il existe n0 ∈ N tel que ∀n ⩾ n0 , un < vn .
• S’il existe n0 ∈ N tel que ∀n ⩾ n0 , un ⩽ vn alors lim un ⩽ lim vn .
4713
En particulier, toute suite convergente est bornée.
Opérations sur les limites
8893
Soit u, v ∈ RN telles que lim un = ℓ ∈ R̄ et lim vn = ℓ′ ∈ R̄ et λ ∈ R⋆ .
268:
n→+∞ n→+∞
• lim |un | = |ℓ| • lim un × vn = ℓ × ℓ′
n→+∞ n→+∞
0850
n→+∞ n→+∞
pourvu que les opérations ci-dessus soient bien définies dans R̄.
Paris
∞ − ∞, 0 × ∞,
0 ∞
, ne sont pas définies. Formes indéterminées
0 ∞
ité de
23
Existence de limite par comparaison, encadrement
Soitu, v, w des suites de réels, ℓ un réel.
lim un = 0
Si n→+∞ alors v converge et lim vn = 0.
∀n ∈ N, |vn | ⩽ |un | n→+∞
lim un = lim wn = ℓ
Si n→+∞ n→+∞ alors v converge et lim vn = ℓ.
∀n ∈ N, un ⩽ vn ⩽ wn n→+∞
5186
lim un = +∞
Si n→+∞ alors v diverge et lim vn = +∞.
∀n ∈ N, vn ⩾ un n→+∞
7741
Théorème de la limite monotone
Soit (un ) ∈ RN une suite monotone. Alors
1:16
Lorsque u n’est pas mono-
u est convergente ⇐⇒ u est bornée. tone, l’implication ⇒ sub-
44.5
siste.
• Soit u une suite croissante de nombres réels.
.56.2
▶ Si u est majorée, alors u est convergente et lim un = supn un .
▶ Si u n’est pas majorée alors u est divergente vers +∞ : lim un = +∞.
:193
• Soit u une suite décroissante de nombres réels.
▶ Si u est minorée, alors u est convergente et lim un = infn un .
4713
▶ Si u n’est pas minorée alors u est divergente vers −∞ : lim un = −∞.
Théorème de Bolzano-Weierstrass
ité de
Soit (un )n∈N une suite bornée de nombres De toute suite bornée, on
réels. Il existe ℓ ∈ R et φ : N → N, une peut extraire une sous-suite
application strictement croissante, telles que convergente.
lim uφ(k) = ℓ.
ivers
k→+∞
Traductions séquentielles
n
om:U
n→+∞
rvox.
chola
niv.s
24
Mathématiques
n n
Soit x ∈ R un réel. On note pour n ∈ N, pn = ⌊10 x⌋
10n et qn =
⌊10 x⌋+1
10n .
Les suites (pn ) et (qn ) sont adjacentes de limite commune x. En conséquence,
les ensembles D des nombres décimaux et Q des nombres rationnels sont denses
dans R.
Traduction séquentielle de
Il existe une suite (an ) d’éléments de A telle la borne supérieure d'une
que lim an = sup(A). partie non vide et majorée
n→+∞
5186
Suites de référence
Suites géométriques
7741
Soit u la suite géométrique de raison q de premier terme u0 : un = u0 q n .
(un ) est convergente ⇐⇒ |q| < 1 ou q = 1.
1:16
n
La suite des sommes partielles (Sn ) est définie par ∀n ∈ N, Sn = uk .
44.5
k=0
u0
(Sn ) est convergente ⇐⇒ |q| < 1 et dans ce cas lim Sn = .
.56.2
n→+∞ 1−q
Suites arithmético-géométriques
:193
Soit (a, b) ∈ R2 tel que a = 1 et b = 0. La suite u la suite donnée par u0 ∈ R
et ∀n ∈ N, un+1 = aun + b est une suite arithmético-géométrique.
4713
Soit r tel que r = ar + b. La suite (vn ) = (un − r) est géométrique de raison
a.
Suites récurrentes linéaires d'ordre 2
8893
Soit (a, b) ∈ R⋆ × R⋆ . Une suite (un ) vérifiant ∀n ∈ N, un+2 = aun+1 + bun
268:
(EC) : r2 − ar − b = 0
• Si ∆ > 0, (EC) a deux racines réelles distinctes, notées r1 , r2 .
:211
u0 = a
∀n ∈ N, un+1 = f (un )
De plus, (un ) ∈ I N est une suite d’éléments de I .
c
25
▶ Si f − id est positive sur I , alors (un ) est croissante.
▶ Si f − id est négative sur I , alors (un ) est décroissante.
• On suppose que f est monotone.
▶ Si f est croissante sur I alors (un ) est monotone.
▶ Si f est décroissante sur I alors (u2n ) et (u2n+1 ) sont monotones et de
monotonies contraires.
• On suppose que f est continue. Si lim un = ℓ ∈ I¯ ∪ {±∞}, alors ℓ est
n→+∞
5186
une extrémité ouverte de I ou bien une solution dans I de l’équation : f (x) = x.
• On suppose que f est lipschitzienne de constante k ∈]0,
1[, ℓun point fixe de
7741
f . Alors (un ) est convergente de limite ℓ et ∀n ∈ N, un − ℓ ⩽ kn u0 − ℓ.
1:16
Limites de fonctions
Notions de limites de fonctions
44.5
Soit I un intervalle de R. On note :
.56.2
◦
• a ∈ I , si a est un point de I , mais pas une extrémité de I ;
• a ∈ I¯, si a est un élément de I ou une extrémité réelle de I ;
:193
• a ∈ I¯ ∪ {±∞} si a est un point ou une extrémité éventuellement infinie de I .
Soit f : I → R, a ∈ I¯, ℓ ∈ R.
4713
• lim f (x) = ℓ si ∀ε > 0, ∃η > 0, ∀x ∈ I, (|x − a| ⩽ η ⇒ |f (x) − ℓ| ⩽ ε).
x→a
• lim f (x) = +∞ si ∀A ∈ R, ∃η > 0, ∀x ∈ I, (|x − a| ⩽ η ⇒ f (x) ⩾ A).
x→a
8893
lim f (x) = ℓ si ∀ε > 0, ∃B ∈ R, ∀x ∈ I, (x ⩾ B ⇒ |f (x) − ℓ| ⩽ ε).
268:
•
x→+∞
• lim f (x) = +∞ si ∀A ∈ R, ∃B ∈ R, ∀x ∈ I, (x ⩾ B ⇒ f (x) ⩾ A).
0850
x→+∞
◦
Si a ∈ I , on note lim f (x) = ℓ si lim f| (x) = ℓ, où f| = f| I∩]−∞,a[ .
:211
x→a− x→a
lim f (x) = ℓ ⇐⇒ lim f (x) = lim f (x) = ℓ.
x→a
Paris
x→a− x→a+
Propriétés des fonctions possédant une limite
Soit f : I → R, a ∈ I¯ ∪ {±∞}, ℓ, ℓ′ ∈ R̄.
ité de
f (x) −−−→ ℓ
x→a
⇒ ℓ = ℓ′ . Unicité de la limite
f (x) −−−→ ℓ′
ivers
x→a
om:U
26
Mathématiques
Compatibilité limite et inégalités
5186
Opérations sur les limites
• lim |f (x)| = |ℓ| • lim f (x) × g(x) = ℓ × ℓ′
7741
x→a x→a
• lim λf (x) = λ ℓ • si ℓ = 0, lim 1/f (x) = 1/ℓ
1:16
x→a x→a
• lim (f (x) + g(x)) = ℓ + ℓ ′
• si ℓ = 0 , lim 1/f (x) = +∞
+
x→a x→a
44.5
Pourvu que ces opérations aient un sens dans R̄.
Encadrement, comparaison
.56.2
∀x ∈ I, |g(x)| ⩽ |f (x)|
• Si lim g(x) = 0 alors lim f (x) = 0.
:193
x→a
x→a
∀x ∈ I, f (x) ⩽ g(x)
• Si lim f (x) = +∞ alors lim g(x) = +∞.
4713
x→a
x→a
∀x ∈ I, f (x) ⩽ g(x) ⩽ h(x)
• Si lim f (x) = ℓ et lim h(x) = ℓ alors lim g(x) = ℓ.
8893
x→a x→a x→a
Changement de variable
268:
Si x→a
lim g(y) = ℓ alors lim g ◦ f (x) = ℓ.
x→a
y→b
:211
Soit (a, b) ∈ R̄ tel que a < b et f :]a, b[→ R une application monotone. Alors
2
▶
b x∈]a,b[
• Si f est décroissante, alors
n
om:U
▶
rvox.
b x∈]a,b[
chola
niv.s
27
De plus f admet des limites finies à gauche et à droite en tout point c ∈]a, b[ :
• Si f est croissante, alors lim f (x) ⩽ f (c) ⩽ lim f (x).
c− c+
• Si f est décroissante, alors lim f (x) ⩽ f (c) ⩽ lim f (x).
c+ c−
Limites usuelles
Limites des fonctions usuelles
5186
Soit α ∈ R+⋆ .
• lim ln(x) = −∞ • lim exp(x) = 0 • lim pα (x) = 0
7741
x→0+ x→−∞ x→0+
• lim ln(x) = +∞ • lim exp(x) = +∞ • lim pα (x) = +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞
1:16
Croissances comparées des fonctions usuelles
44.5
Soit (α, β, γ) ∈ R3 tel que α > 0, β > 0, γ > 0.
(ln x)α xα
.56.2
• lim =0 • lim =0 • lim |x|α eγx = 0
x→+∞ xβ x→+∞ eγx x→−∞
• lim x (| ln x|)α = 0
β
:193
x→0+
Autres limites usuelles
4713
sin(x) tan(x) ln(1 + x)
• lim =1 • lim =1 • lim =1
x→0 x x→0 x x→0 √ x
• lim
ex − 1
=1 • lim
cos(x) − 1
=−
1
• lim
1+x−1
=
1
8893
x→0 x x→0 x2 2 x→0 x 2
268:
Notions de continuité
Soit f : I → R et a ∈ I . On dit que
:211
∀x ∈ I, f˜(x) = f (x) si x = a
ℓ si x = a
n
continues sur I . Si de plus f ne s’annule pas, alors 1/f est continue sur I .
rvox.
chola
niv.s
28
Mathématiques
Théorème des valeurs intermédiaires
Soit f : I → R une fonction continue sur un intervalle I de R. Pour tout couple
(a, b) ∈ I 2 , f atteint toute valeur γ intermédiaire entre f (a) et f (b) :
∀(a, b) ∈ I 2 , ∀γ ∈ R , γ ∈ [f (a), f (b)] ⇒ ∃ c ∈ I, f (c) = γ.
5186
que f (c) = γ.
Théorème des bornes atteintes
7741
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] (a < b). Alors f est bornée
et atteint ses bornes. Plus précisément, il existe α, β ∈ [a, b] tels que
1:16
∀x ∈ [a, b], f (α) ⩽ f (x) ⩽ f (β).
44.5
Théorème de la bijection bicontinue
.56.2
Soit f : I → R une application continue et strictement monotone sur I . Alors
J = f (I) est un intervalle et f réalise une bijection de I sur J . De plus :
:193
• f −1 : J → I est strictement monotone, de même monotonie que f .
4713
• f −1 : J → I est continue de J sur I .
Soit f : I → R une fonction continue et injective. Alors f est strictement
8893
monotone.
Continuité uniforme
268:
Théorème de Heine
Si f : [a, b] → R est continue alors f est uniformément continue sur [a, b].
ité de
Dérivation
ivers
Dérivabilité
f (x) − f (a)
n
x−a
f (x) − f (a)
a. En ce cas, f ′ (a) = lim est le nombre dérivé de f en a.
x̸=a x−a
c
x→a
rvox.
chola
niv.s
29
Si f est dérivable au point a, alors Développement limité à
f (x) = f (a) + f ′ (a) · (x − a) + o (x − a) l'ordre 1 d'une fonction
x→a dérivable
Si f : I → R est dérivable au point a ∈ I , La réciproque est fausse !
alors f est continue au point a.
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b], dérivable dans ]a, b]. Si
lim f ′ (x) = ℓ ∈ R, alors f est dérivable en a et f ′ (a) = lim = ℓ.
x→a+ x→a+
5186
Soit f, g : I → R dérivables sur I . Alors
• λ · f + µ · g est dérivable et (λ · f + µ · g) = λ · f ′ + µ · g ′ ;
7741
• f × g est dérivable et (f × g)′ = f ′ × g + f × g ′ ;
′ ′
×g ′
• si g ne s’annule pas, fg est dérivable et fg = f ×g−f g2
.
1:16
Si f est dérivable dans I , g est dérivable dans J et f (I) ⊂ J , alors g ◦ f est
dérivable et
44.5
(g ◦ f )′ = g ′ ◦ f × f ′ Règle de dérivation en
chaîne
.56.2
Soit f : I → J une bijection continue de l’intervalle I sur l’intervalle J . Si f
est dérivable si f ′ ne s’annule pas dans I , alors f −1 : J → I est dérivable et
:193
′ 1 Dérivée d'une bijection ré-
f −1 = ciproque
f ′ ◦ f −1
4713
Extremums locaux d'une fonction dérivable
Soit f : I → R et a ∈ I . On dit que f présente un 8893
• max local en a s’il existe un voisinage V de a tel que ∀x ∈ V, f (x) ⩽ f (a),
268:
◦
Soit f : I → R une fonction dérivable sur I , et a ∈ I .
:211
Théorème de Rolle
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] et dérivable dans ]a, b[.
ité de
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] et dérivable dans ]a, b[.
n
m · (b − a) ⩽ f (b) − f (a) ⩽ M · (b − a)
chola
niv.s
30
Mathématiques
Si f : I → R est dérivable dans I et s’il existe k ∈ R+ tel que |f ′ | ⩽ k, alors f
est k-lipschitzienne.
Limite de la dérivée
5186
x̸=a
x→a
Fonctions monotones dérivables
7741
Soit f : I → R une fonction dérivable sur un intervalle non trivial I .
• f croissante sur I si et seulement si f ′ ⩾ 0. Elle est strictement croissante si
1:16
de plus f ′ ne s’annule sur aucun sous-intervalle non trivial de I .
• f décroissante sur I si et seulement si f ′ ⩽ 0. Elle est strictement décrois-
44.5
sante si de plus f ′ ne s’annule sur aucun sous-intervalle non trivial de I .
.56.2
Fonctions de classe C n
Soit f : I → R, on définit les dérivées d’ordre 0,1,. . . ,n,. . . de f lorsqu’elles
:193
existent par f (0) = f et pour tout
(n) ′ entier n ∈ N, si f
(n)
existe et est dérivable
(n+1)
dans I , on pose f = f .
4713
Si f admet une dérivée nième continue dans I , on dit que f est de classe C n . On
note C n (I, R) l’ensemble des fonctions de classe C n sur I .
Soit f, g : I → R, h : J → R. On suppose que h (resp. f, g ) est de classe C n
sur J (resp I ) et que f (I) ⊂ J . Alors les fonctions λf , f + g , f × g , 1/f (si
8893
f ne s’annule pas) et h ◦ f sont de classe C n sur I . Si de plus f : I → J est
268:
n
(n) n
f ×g = k f (k) × g (n−k) Formule de Leibniz
:211
k=0
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
31
Dérivées des fonctions usuelles
En notant pα la fonction puissance α-ième (x → xα ), nous avons :
5186
sin (x) = cos(x)
′
x∈R
7741
cos′ (x) = − sin(x) x∈R
1
tan (x) = 1 + tan (x) =
′ 2
x ∈] − π
+ kπ; π
+ kπ[ k ∈ Z
1:16
cos2 (x) 2 2
44.5
sh (x) = ch (x)
′
x∈R
.56.2
1
th (x) = 1 − th (x) =
′ 2
x∈R
ch 2 (x)
1
:193
Arcsin ′ (x) = √ x ∈] − 1, 1[
1 − x2
1
Arccos ′ (x) = − √
4713
x ∈] − 1, 1[
1 − x2
1
Arctan ′ (x) = x∈R
8893
1 + x2
Convexité
268:
Définition et caractérisations
0850
∀(x, y) ∈ I 2 , ∀λ ∈ [0, 1], f (1 − λ)x + λy ⩽ (1 − λ)f (x) + λf (y)
Paris
Inégalités de convexité
om:U
n
Soit
+ fn: I → R une fonction convexe. Soit (a1 , . . . , an ) ∈ I , (λ1 , . . . , λn ) ∈
R tels que λ1 + · · · + λn = 1, alors
c
rvox.
chola
niv.s
32
ssi f ′ : I → R est croissante sur I . Caractérisations des
fonctions convexes
• Si f est de classe C 2 , f est convexe sur I
ssi f ′′ : I → R est positive sur I
Mathématiques
Inégalités de convexité
n
Soit
+ fn: I → R une fonction convexe. Soit (a1 , . . . , an ) ∈ I , (λ1 , . . . , λn ) ∈
R tels que λ1 + · · · + λn = 1, alors
n n
f λi ai ⩽ λi f (ai ) Inégalité de Jensen
i=1 i=1
5186
Inégalité des tangentes
7741
∀(a, x) ∈ I 2 , f (x) ⩾ f (a) + f ′ (a)(x − a) le graphe de f est situé au-
dessus de ses tangentes.
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893
268:
33
Algèbre générale
Algèbre générale
Entiers relatifs, arithmétique
5186
Division euclidienne dans Z
Soit (a, b) ∈ Z × N⋆ . Il existe un unique couple (q, r) ∈ Z2 tel que
7741
q et r sont le quotient et
• a = bq + r le reste de la division eucli-
1:16
• 0⩽r<b dienne de a par b.
PGCD, PPCM de deux entiers
44.5
2
Soit (a, b) ∈ Z un couple d’entiers relatifs.
.56.2
• Si (a, b) = (0, 0), on note a ∧ b le plus grand diviseur commun à a et b. On
convient que 0 ∧ 0 = 0.
:193
• Si a = 0 et b = 0, on note a∨b le plus petit entier strictement positif, multiple
commun de a et b. Si a = 0 ou b = 0, on convient que a ∨ b = 0.
4713
Entiers premiers entre eux, théorème de Bezout
Soit a1 , a2 , . . . , an des entiers non tous nuls. L’ensemble des diviseurs com-
muns à a1 , a2 , . . . , an admet un plus grand élément, appelé plus grand com-
0850
u1 , u2 , . . . , un tels que d = a1 u1 + a2 u2 + · · · + an un .
Théorème de Gauss
Paris
• a | bc ⇒ a | c. (a, b, c) ∈ Z3
• a∧b=1
ité de
Nombres premiers
On appelle nombre premier tout entier naturel p ⩾ 2 dont les seuls diviseurs
ivers
dans N sont 1 et p lui-même. Un entier naturel n ⩾ 2 qui n’est pas premier est
dit composé. On note P l’ensemble des nombres premiers.
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
34
Mathématiques
• Un entier n ⩾ 2 admet au moins un diviseur premier.
√
• Un entier n ⩾ 2 composé admet un diviseur premier p vérifiant p ⩽ n.
L’ensemble P des nombres premiers est infini.
Décomposition primaire d'un entier
Soit n ∈ N, n ⩾ 2. Il existe des nombres premiers p1 , p2 , . . . , pN ( avec p1 <
p2 < · · · < pN ), et des entiers naturels non nuls α1 , α2 , . . . , αN , uniques, tels
que :
5186
n = pα 1 α2 αN
1 × p2 × · · · × p N .
7741
Expressions du PGCD et PPCM en décomposition primaire
Soit (a, b) ∈ N2 , deux entiers naturels supérieurs ou égaux à 2 donnés par
1:16
a = pα 1 α2 αN
1 × p2 × · · · × p N et b = pβ 1 β2 βN
1 × p2 × · · · × p N
44.5
où p1 , p2 , . . . , pN sont des nombres premiers deux à deux distincts, et les ex-
.56.2
posants, (αi ), (βi ) sont des nombres entiers, positifs ou nuls. Alors :
min(α ,β )
1 1 min(α ,β )
2 2 min(α ,β )
N N
a∧b = p1 × p2 × · · · × pN
:193
max(α1 ,β1 ) max(α2 ,β2 ) max(αN ,βN )
a∨b = p1 × p2 × · · · × pN
Congruences
4713
Soit n ∈ N⋆ , (a, b) ∈ Z2 . On dit que a est congru à b modulo n, et on note
8893
a ≡ b [n] si n divise b − a.
a + c ≡ b + d [n] Compatibilité avec les
a ≡ b [n]
268:
a × c ≡ b × d [n]
c ≡ d [n] ⇒ opérations
∀k ∈ N, ak ≡ bk [n]
0850
• associative si ∀(x, y, z) ∈ E 3 , x ⋆ (y ⋆ z) = (x ⋆ y) ⋆ z ;
om:U
• commutative si ∀(x, y) ∈ E 2 , x ⋆ y = y ⋆ x.
c
rvox.
chola
niv.s
35
Un élément de (E, ⋆) est dit élément neutre pour ⋆ si : ∀x ∈ E, x ⋆ e = e ⋆ x =
x.
On suppose que (E, ⋆) a un élément neutre e et que ⋆ est associative. Un élé-
ment x ∈ E est dit symétrisable s’il existe x′ ∈ E , tel que x ⋆ x′ = x′ ⋆ x = e.
x′ est alors appelé le symétrique de x.
Groupes, sous-groupes
Soit G un ensemble muni d’une loi de composition interne notée ·.
5186
On dit que (G, ·) est un groupe si
• la loi · est associative Si de plus la loi ⋆ est commu-
tative, on dit que G est groupe
7741
• la loi · possède un élément neutre 1G commutatif.
• tout élément x possède un symétrique x−1
1:16
Soit (G, ·) un groupe, H une partie de G. H est un sous-groupe de G si :
• H est stable pour la loi de G : ∀(x, y) ∈ H × H, x · y ∈ H .
44.5
• (H, ·) est un groupe.
.56.2
Caractérisation des sous-groupes
Soit (G, ·) un groupe et H une partie de G. Alors
:193
• H = ∅
H sous-groupe de G ⇐⇒
• ∀(x, y) ∈ H × H, x · y −1 ∈ H
4713
Morphismes de groupes
8893
Soit (G, ·) et (G′ , ⋆) deux groupes. On appelle morphisme de groupes une ap-
plication f : G → G′ telle que :
268:
de G′
Ker f = {x ∈ G | f (x) = 1G′ } est un sous- Noyau d'un morphisme de
groupe de G groupes
ité de
Anneaux et corps
Soit A un ensemble,+ et × deux l.c.i. (A, +, ×) est un anneau si :
n
om:U
36
Mathématiques
• la loi × possède un élément neutre, noté 1A
Si de plus × est commutative, on dit que (A, +, ×) est un anneau commutatif.
Un anneau (A, +, ×) non réduit à {0A } est dit intègre lorsqu’il ne possède pas
de diviseurs stricts de 0A : ∀(a, b) ∈ A2 , a × b = 0A ⇒ a = 0A ou b = 0A .
Soit (A, +, ×) un anneau et B une partie de A. B est un sous-anneau de A si :
• 1A ∈ B ;
• B est stable pour les lois de A : ∀(a, b) ∈ B × B, a + b ∈ B et a × b ∈ B ;
5186
• muni de ces lois de composition interne, (B, +, ×) est un anneau.
Un corps (K, +, ×) est un anneau commutatif non réduit à {0}, dans lequel
7741
tout élément non nul est symétrisable pour ×.
1:16
Polynômes à coefficients dans K = R ou K = C
44.5
Anneau des polynômes à coefficients dans K
.56.2
Un polynôme est une expression de la forme n ∈ N, les ak ∈ K sont
n les coefficients de P et X est
k
P (X) = ak X l’indéterminée.
:193
k=0
Le degré d’un polynôme non nul P est le plus grand entier k tel que ak = 0.
4713
On note d°P cet entier. On convient que le polynôme nul a pour degré −∞.
On note K[X] l’ensemble des polynômes d’indéterminée X à coefficients dans
K, et Kn [X] le sous-ensemble des polynômes de degré inférieur ou égal à n.
Opérations algébriques dans K[X]
8893
268:
n
m
Soit P = ak X k , Q = bk X k deux polynômes et λ ∈ K, on définit :
0850
k=0 k=0
max
{n,m}
n
n−1
• P +Q = (ak +bk ) X k • P′ = k.ak X k−1 = (k+1)ak+1 X k
:211
n
Soit P ∈ K[X], P = ak X k .
k=0
c
rvox.
chola
niv.s
37
n
k!
P (p) = ak X k−p si p ∈ [[0, n]] P (p) = 0 si p > n.
(k − p)!
k=p
5186
n
P (k) (α) P ∈ Kn [X] et α ∈ K un sca-
P (X) = (X − α)k
7741
k! laire
k=0
1:16
Soit (A, B) ∈ K[X] × K[X]. On dit que B divise A lorsqu’il
existe Q
∈ K[X]
44.5
tel que A = BQ. On note B | A. Soit (A, B) ∈ K[X] × K[X] \ {0} .
Q est le quotient, R est le reste
.56.2
Il existeun couple (Q, R) ∈ K[X]2 , unique de la division euclidienne de
tel que A =B×Q+R A par B .
d°R < d°B
:193
Racines d'un polynôme
4713
Soit P ∈ K[X] et α ∈ K. On dit que α est racine de P lorsque P (α) = 0. En
ce cas, l’ordre de multiplicité de α est le plus grand entier k tel que (X − α)k
divise P .
Caractérisations des racines 8893
268:
alors P = 0.
Formule d'interpolation de Lagrange
ivers
n
X − xj
om:U
P (X) = yi .
xi − xj
i=1 1⩽ j ⩽ n
j̸=i
c
rvox.
chola
niv.s
38
Mathématiques
Théorème fondamental de l'algèbre
Tout polynôme P ∈ C[X] non constant admet une racine complexe.
Décompositions primaires d'un polynôme
P ∈ C[X] se factorise de façon unique sous la forme :
p
αk sont les racines complexes
P =a (X − αk )rk distinctes de P de multiplici-
tés respectives rk .
5186
k=1
P ∈ R[X] se factorise de façon unique sous la forme :
αk est racine réelle de P de
7741
p
q
sj
rk 2 multiplicité rk , le polynôme à
P =a (X−αk ) X +βj X+γj coefficients réels X 2+βj X+γj
1:16
k=1 j=1 n’a pas de racines réelles.
Polynômes scindés
44.5
P ∈ K[X] est scindé s’il peut s’écrire comme produit de polynômes de degré
.56.2
1.
Un polynôme de degré n est scindé sur K si et seulement si il admet n racines
comptées avec multiplicité.
:193
Fonctions symétriques élémentaires
4713
Soit n ∈ N⋆ , (x1 , . . . , xn ) ∈ Kn . On pose pour k ∈ [[1, n]]
σ1 , σ2 , . . . , σ n sont les
σk = x i1 x i2 · · · x ik 8893
fonctions symétriques élé-
mentaires de x1 , . . . xn .
1⩽i1 <i2 <···<ik ⩽n
268:
39
Polynômes premiers entre eux
A et B sont dits premiers entre eux lorsque P GCD(A, B) = 1.
A et B sont premiers entre eux
si et seulement si Théorème de Bezout
∃(U, V ) ∈ K[X]2 , AU + BV = 1
Si A | BC et P GCD(A, B) = 1 alors A | C Théorème de Gauss
5186
Fractions rationnelles
7741
Corps des fractions rationnelles
K(X) est le corps des frac-
1:16
Une fraction rationnelle est une expression tions rationnelles à coeffi-
de la forme F = P /Q, où (P, Q) ∈ K[X]2 et cients dans K et d’indétermi-
44.5
Q n’est pas le polynôme nul. née X
Lorsque P et Q sont premiers entre eux et Q est unitaire, on dit que F est
.56.2
présentée sous forme irréductible. Soit F = P /Q une fraction rationnelle
présentée sous forme irréductible.
Le nombre d = d°P − d°Q ∈ Z ∪ {−∞} est appelé degré de F . On note
:193
d°F = d°P − d°Q.
• Si α ∈ K est une racine de P d’ordre de multiplicité p, on dit que α est un
4713
zéro de F de multiplicité p.
• Si α ∈ K est une racine de Q d’ordre de multiplicité p, on dit que α est un
pôle de F de multiplicité p. 8893
Partie entière
268:
gatif et F = E + G.
Décomposition en éléments simples dans C(X)
Paris
ai,k
F = Ent(F ) + où Q = (X − αi )pi .
(X − αi )pi −k i=1
i=1 k=0
ivers
= .
P (X) (X − ai )
om:U
i=1
c
rvox.
chola
niv.s
40
Mathématiques
Décomposition en éléments simples dans R(X)
Soit F = P /Q ∈ R[X] une fraction rationnelle irréductible.
i −1
n p n
ai,k
F = Ent(F ) + où Q = (X − αi )pi ×
(X − αi )pi −k i=1
i=1 k=0
m
j −1
m q
+
bj,k X + cj,k (X 2 + βj X + γj )qj .
(X 2 + βj X + γj )qj −k
5186
j=1
j=1 k=0
7741
P
Soit F ∈ K(X) irréductible et α un pôle simple de F : F (X) =
(X − α) × Q̂
1:16
1
où Q̂(α) =
0. Alors le coefficient a0 relatif à l’élément simple est
(X − α)
donné par
44.5
P P (α)
a0 = (α) = ′
Q̂ Q (α)
.56.2
:193
4713
8893
268:
0850
41
Algèbre linéaire
Algèbre linéaire
Systèmes d'équations linéaires
5186
Généralités sur les systèmes d'équations linéaires
7741
On appelle système d’équations linéaires un système du type :
a x + a x + ··· + a x = b
1:16
1,1 1 1,2 2 1,p p 1 (L1 )
a2,1 x1 + a2,2 x2 + · · · + a2,p xp = b2 (L2 )
(S) .. .. .. ..
44.5
. . . .
an,1 x1 + an,2 x2 + · · · + an,p xp = bn (Ln )
.56.2
• Pour i ∈ [[1, n]] et j ∈ [[1, p]], les nombres ai,j ∈ K sont appelés les coeffi-
cients du système.
:193
• Pour i ∈ [[1, n]] les nombres bi ∈ K forment ce que l’on appelle le second
membre.
4713
• Pour j ∈ [[1, p]] les xj sont les inconnues du système.
Un système (S) de n équations linéaires à p inconnues possède
• ou bien une infinité de solutions 8893
– on dit que (S) est indéterminé ;
• ou bien aucune solution – on dit que (S) est incompatible ;
268:
Deux systèmes (S1 ) et (S2 ) sonts dits équivalents s’ils ont le même ensemble
de solutions.
:211
On obtient un système équivalent à (S) lorsqu’on effectue sur les lignes les
opérations élémentaires sur les lignes suivantes :
Paris
42
Mathématiques
Systèmes triangulaires
Un système (S) de n équations à n inconnues est dit triangulaire supérieur
lorsque 2
∀(i, j) ∈ [[1, n]] , (i > j) ⇒ ai,j = 0 .
5186
Systèmes échelonnés
7741
Un système (S) de n équations à p inconnues est dit échelonné (en lignes) s’il
existe r ∈ N, 1 ⩽ r ⩽ min{n, p}, tel que (S) s’écrive
1:16
a1,1 x1 + a1,2 x2 +· · ·+ a1,r xr +· · ·+a1,p xp = b1
44.5
a2,2 x2 +· · ·+ a2,r xr +· · ·+a2,p xp = b2 | r équations
.. .. ..
. . | principales
.56.2
.
(S) ar,r xr +· · ·+ar,p xp = br
=br+1 n−r
:193
0
.. ..
. . | équations
= bn auxiliaires.
4713
0
Cas général
Paris
43
• So est un sous-espace vectoriel de Kp .
• Si x◦ = (x◦1 , . . . , x◦p ) ∈ Kp une solution particulière de (S), alors S est un
sous-espace affine de direction So :
S = x ◦ + So
Systèmes de Cramer
Un système de n équations linéaires à n inconnues possédant une unique solu-
5186
tion est appelé un système de Cramer.
Soit (S) un système de n équations à n inconnues. (S) est de Cramer ssi (S)
7741
est équivalent à un système triangulaire à coefficients diagonaux tous non nuls.
Soit (S) un système de n équations linéaires à n inconnues. Les assertions
1:16
suivantes sont équivalentes :
• (S) possède une unique solution, c’est-à-dire (S) est de Cramer.
44.5
• (S ) possède une unique solution.
o
• Pour tout second membre b, (Sb ) possède une unique solution.
.56.2
• Pour tout second membre b, (Sb ) possède au moins une solution.
• Pour tout second membre b, (S ) possède au plus une solution.
b
:193
4713
Calcul matriciel
Opérations algébriques dans Mn,p (K)
8893
Mn,p (K) désigne l’ensemble
Soit (n, p) ∈ (N⋆ )2 . Une matrice M de n
lignes et p colonnes est une famille d’élé- des matrices de n lignes et p
268:
• A+B ∈ Mn,p (K) par ∀(i, j) ∈ [[1, n]] × [[1, p]], (A + B)i,j = ai,j + bi,j ;
:211
• λA ∈ Mn,p (K) par ∀(i, j) ∈ [[1, n]] × [[1, p]], (λA)i,j = λai,j ;
• la transposée AT ∈ Mp,n (K) par ∀(i, j) ∈ [[1, p]] × [[1, n]], (AT )i,j = aj,i .
Paris
k=1
Soit n ∈ N. La matrice nulle, On,p ∈ Mn,p (K) a tous ses coefficients nuls.
ivers
44
Mathématiques
Écriture matricielle des systèmes d'équations linéaires
Soit (S) le système de n équations linéaires à p inconnues ci-dessous. On note
A = (ai,j ) ∈ Mn,p (K) la matrice des coefficients du système et B = (bi ) ∈
Mn,1 (K) la matrice colonne second membre.
a1,1 x1 +a1,2 x2 +· · ·+a1,p xp = b1
a2,1 x1 +a2,2 x2 +· · ·+a2,p xp = b2 alors
(S) ..
.
5186
an,1 x1 +an,2 x2 +· · ·+an,p xp = bn (S) ⇐⇒ AX = B
7741
Soit A, B, C des matrices à coefficients dans K. Pourvu que les produits et
sommes ci-dessous soient bien définis, on a :
1:16
• A × (B × C) = (A × B) × C • λ(A × B) = (λA) × B = A × (λB)
44.5
• A × (B + C) = A × B + A × C • In × A = A × Ip = A
• (A + B) × C = A × C + B × C • O × A = O, A × O = O
.56.2
• (λA + µB)T = λAT + µB T • (A × B)T = B T × AT
Matrices carrées
:193
Mn (K) = Mn,n (K) l’en-
4713
Mn (K), +, × est un anneau. semble des matrices carrées
d’ordre n.
Soit A ∈ Mn (K). On dit que
• A est scalaire, s’il existe λ ∈ K tel que A = λ · In . 8893
• A est diagonale, si : ∀(i, j) ∈ [[1, n]]2 ,
268:
(i = j) ⇒ ai,j = 0
• A est triangulaire inférieure , si : ∀(i, j) ∈ [[1, n]]2 , (i < j) ⇒ ai,j = 0
0850
n
n
• (A + B)n = Ak B n−k
n
k=0
n
trices carrées qui commutent
• An+1 − B n+1 = (A − B) Ak B n−k A × B = B × A.
c
k=0
rvox.
chola
niv.s
45
Matrices carrées inversibles
B est l’inverse de A, et on
A ∈ Mn (K) est inversible s’il existe une note B = A−1 . GLn (K)
matrice B ∈ Mn (K) telle que A × B = est l’ensemble des matrices
In et B × A = In inversibles.
Soit A, B ∈ Mn (K), alors :
• Si A est inversible, alors A−1 est inversible et (A−1 )−1 = A.
5186
• Si A est inversible alors AT est inversible et (AT )−1 = (A−1 )T .
• Si A et B sont inversibles, alors AB est inversible et (AB)−1 = B −1 A−1 .
7741
Lien avec les systèmes de Cramer
Soit A ∈ Mn (K). B ∈ Mn,1 (K). On note (S) le système d’équations linéaires
1:16
A × X = B.
−1
A ∈ GLn (K) ⇐⇒ (S) a une unique solution. L’unique solution est A B .
44.5
Soit T ∈ Mn (K), une matrice triangulaire supérieure (resp. inférieure).
.56.2
T est inversible si et seulement si
Inversibilité d'une matrice
tous ses coefficients diagonaux sont non nuls triangulaire
:193
En ce cas, T −1 est triangulaire supérieure (resp. inférieure).
4713
Espaces vectoriels
Espaces vectoriels 8893
On appelle espace vectoriel sur K (K-ev) un ensemble E muni d’une addition
268:
• ∀(λ, µ) ∈ K2 , ∀x ∈ E , λ · (µ · x) = (λ.µ) · x
:211
• ∀(λ, µ) ∈ K2 , ∀x ∈ E , (λ + µ) · x = λ · x + µ · x
• ∀λ ∈ K, ∀(x, y) ∈ E 2 , λ · (x + y) = λ · x + λ · y
Paris
• ∀x ∈ E , 1 · x = x
Construction d'espaces vectoriels
ité de
46
Mathématiques
Sous-espaces vectoriels
Soit (E, +, ·) un K-espace vectoriel et F ⊂ E une partie non vide de E .
On dit que F est un sous-espace vectoriel de E (sev) si, F est stable pour les
lois +, · et si (F, +, ·) est un K-espace vectoriel.
F est un sev de E si et seule-
• F est non vide ment si il vérifie les deux pro-
• ∀(λ, µ) ∈ K2 , ∀(x, y) ∈ F 2 , λx+µy ∈ F priétés ci-contre.
5186
Constructions de sous-espaces vectoriels
Soit (Fi )i∈I des sev d’un espace vectoriel E . Alors l’intersection i∈I Fi est
7741
un sous-espace vectoriel de E .
Soit F1 et F2 des sev de E . La somme F = F1 + F2 est le sous-espace vectoriel
1:16
de E défini par F1 + F2 = {x1 + x2 ; x1 ∈ F1 , x2 ∈ F2 }.
Soit A une partie de E . Le sous-espace vectoriel de E engendré par A, est le
44.5
plus petit sous-espace vectoriel de E , noté Vect (A) contenant A.
n
Vect (u1 , . . . , un ) est l’en-
.56.2
Vect (u1 , . . . , un ) = λi ui ; (λi ) ∈ Kn semble des combinaisons
i=1
linéaires des ui .
:193
Sous-espaces supplémentaires
4713
Deux sous-espaces F1 et F2 de E sont dits supplémentaires lorsque tout vec-
teur de E s’écrit de manière unique comme somme d’un vecteur de F1 et d’un
vecteur de F2 . On note E = F1 ⊕ F2 .
• E = F1 + F2 Caractérisation des sup-8893
E = F1 ⊕ F2 ⇐⇒ plémentaires
• F1 ∩ F2 = {⃗0E }
268:
Soit F1 et F2 des sev d’un espace vectoriel E . On dit que la somme F = F1 +F2
est directe si tout vecteur x de F s’écrit de manière unique sous la forme x =
0850
{⃗0E }.
Familles de vecteurs
Paris
47
Applications linéaires
Applications linéaires, endomorphismes, isomorphismes
Soit E et F deux espaces vectoriels sur le même corps K.
Une application f : E → F est dite linéaire de E dans F lorsque
∀x, y) ∈ E 2 , ∀(λ, µ) ∈ K2 , f (λ · x + µ · y) = λ · f (x) + µ · f (y)
Ensemble L(E, F ) des appli-
L(E, F ), +, · est un K-espace vectoriel. cations linéaires de E dans F .
5186
• Lorsque f ∈ L(E, F ) est bijective, on dit que f est un isomorphisme.
7741
• Lorsque f ∈ L(E, E), on dit que f est un endomorphisme de E .
• Lorsque f est un isomorphisme de E vers E , on dit que c’est un automor-
phisme de E . GL(E) désigne l’ensemble des automorphismes de E .
1:16
Endomorphismes
44.5
Ensemble L(E) des endomor-
L(E), +, ◦ est un anneau. phismes de E .
.56.2
Soit f ∈ L(E). On note IdE : E → E l’application identité.
On définit les puissances de A par f 0 = IdE et ∀k ∈ N, f k+1 = f ◦ f k .
:193
Soit P (X) = ap X p + · · · + a1 X + a0 P (f ) ∈ L(E) est un poly-
4713
on pose P (f ) = ap f p + · · · + a1 f + a0 idE nôme de l’endomorphisme f .
Noyau et image d'une application linéaire
Soit f ∈ L(E, F ) une application linéaire. 8893
268:
48
Mathématiques
Projections, symétries
Soit E1 et E2 deux sous-espaces supplémentaires de E , de sorte que tout vec-
teur x de E s’écrit de manière unique : x = x1 + x2 , où (x1 , x2 ) ∈ E1 × E2 .
5186
Soit p ∈ L(E) un endomorphisme tel que p ◦ p = p (p est un projecteur). Alors
• Ker p et Im p sont supplémentaires,
7741
• p est la projection de E sur Im p parallèlement à Ker p.
1:16
Soit s ∈ L(E) un endomorphisme de E vérifiant s ◦ s = idE . Alors
• Ker (s − idE ) et Ker (s + idE ) sont supplémentaires,
44.5
• s est la symétrie par rapport à Ker (s − idE ) parallèlement à Ker (s + idE ).
.56.2
Espaces vectoriels de dimension finie
:193
Existence de bases en dimension finie
Un espace vectoriel est dit de dimension finie s’il possède une famille généra-
4713
trice finie.
Tout espace vectoriel E de dimension finie L’entier n est appelé la di-
possède des bases et toutes les bases de E ont
même cardinal n.
mension de E . On note n =
dim E . 8893
Kn est l’exemple fondamen-
268:
Ek,ℓ est la matrice définie par ∀(i, j) ∈ [[1, n]] × [[1, p]], Ek,ℓ = δi,k δj,ℓ .
om:U
i,j
• Kn [X] est de dimension n + 1, sa base canonique est B = (P0 , P1 , . . . , Pn )
où Pk (X) = X k .
c
rvox.
chola
niv.s
49
Dimension d'un sous-espace
Soit F et G deux sous-espaces d’un espace de dimension finie E .
• F est de dimension finie et dim F ⩽ dim E .
• de plus F = E si et seulement si dim F = dim E .
dim F +G +dim F ∩ G = dim F +dim G Formule de Grassmann
Sous-espaces supplémentaires
5186
Caractérisation des sup-
⃗ plémentaires en dimen-
E = F ⊕ G ⇐⇒ • F ∩ G = {0E }
7741
• dim F +dim G = dim E sion finie
En dimension finie, tout sous-espace vectoriel possède des supplémentaires.
1:16
Soit F , G des sev de E , respectivement rapportés à des bases F et G .
Caractérisation des sup-
44.5
E = F ⊕ G ⇐⇒ F ∪ G est une base de E plémentaires par les
bases
.56.2
En ce cas, F ∪ G est appelée une base adaptée à la décomposition E = F ⊕ G.
Familles de vecteurs en dimension finie
:193
Soit F = (u1 , . . . , up ) une famille de p vecteurs d’un K-ev de dimension n.
4713
Si F est libre (resp. génératrice), alors p ⩽ n (resp p ⩾ n).
• F est dite libre maximale, si F est libre et de cardinal n.
• F est dite génératrice minimale, si F est génératrice et de cardinal n. 8893
• F est une base
268:
•
On appelle rang de F , et on note Rg F la dimension de Vect (F).
:211
Formule du rang
Soit f ∈ L(E, F ).
Paris
50
Mathématiques
Matrices
Représentation des familles de vecteurs
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie muni d’une base E .
• La matrice représentative ME (a) ∈ Mn,1 (K) d’un vecteur a de E est la
matrice-colonne dont les coefficients sont les coordonnées de a dans la base E .
• La matrice ME (a1 , . . . , ap ) ∈ Mn,p (K) représentative d’une famille de p
vecteurs est obtenue en rangeant leurs coordonnées dans la base E en colonnes.
5186
Soit A = (a1 , . . . , an ) une famille de n vecteurs de E , A = ME (a1 , . . . , an ).
Caractérisation matri-
7741
A est une base de E ssi A est inversible cielle des bases
Représentation matricielle des applications linéaires
1:16
Soit E et F des espaces vectoriels de dimensions finies munis des bases E =
(e1 , . . . , ep ) et F .
44.5
On définit la matrice représentative de a ∈ L(E, F ), notée ME,F (a) ∈ Mn,p (K)
par ME,F (a) = MF (a(e1 ), a(e2 ), . . . , a(ep )).
.56.2
Soit E , F ,G des K-espaces vectoriels de dimensions finies de bases respectives
E , F , G , a ∈ L(E, F ), b ∈ L(F, G) et x ∈ E . Alors
:193
MF (a(x)) = ME,F (a) × ME (x) et ME,G (b ◦ a) = MF ,G (b) × ME,F (a)
4713
Caractérisation matricielle des isomorphismes
Soit E et F des espaces vectoriels de même dimension n, de bases respectives
8893
E et F et a ∈ L(E, F ) de matrice A = ME,F (a).
En ce cas MF ,E (a−1 ) =
a ∈ GL(E) ⇐⇒ A ∈ GLn (K)
268:
A−1 .
Formules de changement de bases
0850
X ′ = P −1 × X ME ′ (x)
a ∈ L(E) , A = ME (a) et
A′ = P −1 × A × P
ivers
A′ = ME ′ (a)
a ∈ L(E, F ), A = ME,F (a)
n
A′ = Q−1 × A × P et A′ = ME ′ ,F ′ (a)
om:U
p n
de A et a ∈ L(K , K ) l’application linéaire canoniquement associée à A. On
• équivalentes s’il existe P et Q inversibles telles que B = Q−1 × A × P.
Rang d'une matrice
Soit A ∈ Mn,p (K) une matrice à p colonnes notées A1 , . . . , Ap .
Notons (a1 , . . . , ap ) les vecteurs de Kn canoniquement associés aux colonnes
de A et a ∈ L(Kp , Kn ) l’application linéaire canoniquement associée à A. On
pose Rg A = Rg a = Rg (a1 , a2 , . . . , ap )
Soit P ∈ GL p (K) et Q ∈ Deux matrices équivalentes
−1 GLn (K), alors ont même rang.
Rg Q × A × P = Rg A
5186
Soit r ⩽ min(n, p). Alors 1 0 0 0
7741
..
.
Rg A = r ⇐⇒ ∃(P, Q) ∈ GLp (K)×GLn (K)
Jn,p,r = 0 1 0 0
A = Q−1 × Jn,p,r × P 0 0 0 0
1:16
..
.
0 0 0 0
44.5
A et AT ont même rang.
Calcul du rang d'une matrice par opérations élémentaires
.56.2
On ne change pas le rang d’une matrice lorsqu’on :
:193
• échange deux lignes (resp. colonnes) ;
• remplace une ligne (resp. colonne) par un multiple non nul de celle-ci ;
4713
• ajoute à une ligne (resp. colonne) un multiple d’une autre.
Rang et matrices carrées inversibles
8893
Soit A ∈ Mn,p (K). Le rang de A est l’ordre maximal d’une matrice carrée
inversible extraite de A.
268:
52
Mathématiques
• Tr(λ · u + µ · v) = λ Tr(u) + µ Tr(v). (u, v) ∈ L(E)2 , (λ, µ) ∈ K2 .
• Tr(u ◦ v) = Tr(v ◦ u).
5186
(permutations).
(Sn , ◦) est un groupe pour la composition L’élément neutre est l’appli-
7741
des applications, appelé groupe symétrique. cation identité.
Soit k1 , . . . , kp des entiers distincts de [[1, n]]. Le cycle σ = (k1 , k2 , . . . , kp ) est
1:16
la permutation définie par σ(k1 ) = k2 , σ(k2 ) = k3 , . . . , σ(kp−1 ) = kp , σ(kp ) =
k1 et ∀k ∈ / {k1 , . . . , kp }, σ(k) = k . On dit que σ est un cycle de longueur p.
Une transposition est un cycle de longueur 2.
44.5
Toute permutation de Sn est décomposable Les transpositions engendrent
en un produit d’au plus n − 1 transpositions. Sn .
.56.2
Signature d'une permutation
:193
Soit σ ∈ Sn une permutation.
• Le nombre d’inversions de σ est le nombre I(σ) de couples (i, j) ∈ [[1, n]]2
4713
tels que i < j et σ(i) > σ(j).
• La signature de σ est le nombre réel ε(σ) = (−1)I(σ) . σ est dite paire (resp.
impaire) si ε(σ) = 1 (resp. ε(σ) = −1). 8893
268:
La signature ε : Sn → {±1}
ε σ2 ◦ σ 1 = ε σ2 × ε σ1 est un morphisme de groupes.
:211
• φ est dite alternée si pour tout (a1 , . . . , an ) ∈ E n et pour tout couple (i, j),
1 ⩽ i < j ⩽ n tel que ai = aj , on a φ(a1 , . . . , ai , . . . , aj , . . . , an ) = ⃗0F .
Lorsque F = K, on dit que φ est une forme n-linéaire alternée sur E . On note
ivers
φ xσ(1) , . . . , xσ(n) = ε(σ) φ(x1 , . . . , xn ) φ est antisymétrique.
c
rvox.
chola
niv.s
53
Formes n-linéaires alternées sur En
On considère désormais un espace vectoriel E de dimension n ∈ N⋆ rapporté
à une base B = (e1 , . . . , en ). Pour tout φ ∈ Λn (E) et tout (x1 , . . . , xn ) ∈ E n
de matrice représentative, MB (x1 , . . . , xn ) = (ai,j ), on a :
φ(x1 , . . . , xn ) = ε(σ) aσ(1),1 aσ(2),2 · · · aσ(n),n × φ(e1 , e2 , . . . , en )
σ∈Sn
5186
Déterminant d'une famille de n vecteurs de E
7741
Soit (x1 , x2 , . . . , xn ) ∈ E n , on note (ai,j ) = MB (x1 , . . . , xn ) la matrice re-
présentative de cette famille de vecteurs dans la base B.
• Le déterminant de (x1 , . . . , xn ) dans la base B est le nombre
1:16
DetB (x1 , x2 , . . . , xn ) = ε(σ) aσ(1),1 aσ(2),2 · · · aσ(n),n
44.5
σ∈Sn
DetB : E n → K est une forme n-linéaire alternée.
.56.2
Déterminant d'un endomorphisme, d'une matrice carrée
:193
• Soit f ∈ L(E) un endomorphisme. Le nombre DetB f (B) est indépendant
de la base B. On appelle ce scalaire le déterminant de f . On le note Det(f ).
4713
appelle déterminant
• Soit A ∈ Mn (K). On de la matrice A = (ai,j )1⩽i,j ⩽n
le nombre Det(A) = σ∈Sn ε(σ) n i=1 σ(i),i .
a
Caractérisations à l'aide du déterminant 8893
Soit U = (u1 , . . . , un ) une famille de n vecteurs de E . Alors
268:
−1
En ce cas, Det(f −1 ) = Det(f )
Paris
54
Mathématiques
On appelle comatrice de A, la matrice des cofacteurs de A, B = (bi,j )1⩽i,j ⩽n .
On note B = Com(A) Soit (io , jo ) ∈ [[1, n]],
n
• Det(A) = aio ,j (−1)io +j ∆io ,j Det(A) est la somme des fac-
j=1 teurs de la io ème ligne (resp.
n de la jo ème colonne) multi-
pliés par leurs cofacteurs.
• Det(A) = ai,jo (−1)i+jo ∆i,jo
5186
i=1
Soit A une matrice triangulaire (supérieure ou inférieure) d’ordre n. Alors
Det(A) est égal au produit de ses coefficients diagonaux.
7741
Formule de la comatrice
1:16
1
A−1 = Com(A)T A ∈ GLn (K), Det(A) = 0
Det(A)
44.5
Espaces préhilbertiens réels
.56.2
Produit scalaire
:193
Soit E un espace vectoriel sur R. On appelle produit scalaire sur E , toute
application Φ : E 2 → R qui est :
4713
• symétrique : pour tous x et y dans E , Φ(x, y) = Φ(y, x) ;
• bilinéaire : linéaire par rapport à chaque variable ;
• positive : pour tout x dans E , Φ(x, x) ⩾ 0 ; 8893
• définie-positive : pour tout x dans E , si Φ(x, x) = 0, alors x = 0E .
268:
• U est une base orthonormée (BON) de E si c’est une base et une famille
om:U
orthonormale.
Une famille orthogonale de vecteurs non nuls est libre, une famille orthonor-
c
55
Calculs dans un espace préhilbertien
Soit E un espace préhilbertien, (x, y) ∈ E 2 .
• x + y2 = x2 + 2(x | y) + y2 Identités de polarisation
• (x | y) = 14 x + y2 − x − y2
5186
avec égalité ssi x et y sont colinéaires. Schwarz
7741
x + y ⩽ x + y
avec égalité ssi x et y sont colinéaires et de Inégalité triangulaire
même sens.
1:16
Orthonormalisation de Gram-Schmidt
44.5
Soit E un espace préhilbertien réel et (e1 , · · · , ep ) une famille libre de vecteurs.
Alors, il existe une famille orthonormale (ε1 , · · · , εp ) unique telle que
.56.2
• ∀k ∈ [[1, p]], Vect (e1 , . . . , ek ) = Vect (ε1 , . . . , εk ).
• ∀k ∈ [[1, p]], (ek | εk ) > 0.
:193
Un espace vectoriel euclidien E possède des BON. Plus précisément, toute
famille orthonormale de E peut être complétée en une base orthonormée de E .
4713
Calculs en BON
Soit E un eve rapporté à une BON B = (e1 , . . . , en ).
Soit x = n
n 8893
i=1 xi · ei et y = i=1 yi · ei des vecteurs de E , alors
n n n
268:
2
•x= (x|ei ) · ei • (x|y) = x i yi • x = x2i
i=1 i=1 i=1
0850
F ⊕ F ⊥ = E. taire orthogonal de F .
Projections orthogonales
ivers
56
F ⊥ est le seul sous-espace or-
Soit F un sev de dimension finie de E . thogonal et supplémentaire de
Alors F et F ⊥ sont supplémentaires : F . On l’appelle le supplémen-
F ⊕ F ⊥ = E.
Mathématiques
taire orthogonal de F .
Projections orthogonales
Soit F un sev de dimension finie d’un espace préhilbertien réel E .
La projection orthogonale de E sur F est la projection de E sur F parallèle-
ment à F ⊥ . On la note pF : E → E . Soit (x, y) ∈ E 2 ,
• y∈F Caractérisation du pro-
y = pF (x) ⇐⇒ jeté orthogonal
• x − y ∈ F⊥
Soit (e1 , . . . , ep ) une BON de F .
5186
p
Expression du projeté or-
pF (x) = (x | ei ) · ei
7741
thogonal en BON
i=1
1:16
Soit F un sous-espace vectoriel de E , ⃗x ∈ E . On appelle distance de x à F le
44.5
réel d(x, F ) = inf{ x − y ; y ∈ F }.
x − pF (x) est la distance
.56.2
d(x, F ) = x − pF (x) minimale entre x et un vecteur
de F .
:193
4713
8893
268:
0850
Lautréamont
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
57
Analyse 2
Analyse 2
Analyse asymptotique
5186
Relations de domination et de négligeabilité
7741
Soit f, g : I → R, a ∈ I¯ ∪ {±∞}. On dit que
• f est dominée par g au voisinage dea, et on note f = Oa (g) s’il existe un
1:16
voisinage V de a et φ : V → R tels que ∀x ∈ V, f (x) = φ(x)g(x) .
φ est bornée dans V
• f est négligeable devant g au voisinage de
a, et on note f = oa (g) s’il existe
44.5
∀x ∈ V, f (x) = φ(x)g(x)
un voisinage V de a et φ : V → R tels que lim φ(x) = 0 .
.56.2
x→a
f (x)
• f = Oa (g) ⇐⇒ borné au vois de a. Caractérisations à l'aide
:193
g(x)
f (x) du quotient
• f = oa (g) ⇐⇒ lim = 0.
4713
x→a g(x)
Relation d'équivalence
On dit que 8893
• f est équivalente à g au voisinage de a, et on note f ∼a g s’il existe un
268:
∀x ∈ V, f (x) = φ(x)g(x)
voisinage V de a et φ : V → R tels que lim φ(x) = 1 .
x→a
0850
x→a g(x)
Caractérisation à l'aide de
• f ∼a g ⇐⇒ f (x) − g(x) = oa (g(x)) . la différence
Paris
58
Mathématiques
Obtention d'équivalents
Soit f1 , f2 , g1 , g2 : I → R, α ∈ R⋆ . On suppose que f1 ∼a f2 et g1 ∼a g2 .
Alors
• équivalent d’un produit f1 g1 ∼a f2 g2 ;
f1 f
• équivalent d’un quotient si g1 (x) = 0 dans I \ {a}, alors ∼a 2 ;
g1 g2
• équivalent d’une puissance si f1 (x) > 0 dans I \ {a}, alors f1α ∼a f2α .
5186
Soit f, g : I → R, a ∈ I¯ ∪ {±∞} ;
• équivalent d’une somme si g = oa (f ), alors f + g ∼a f .
7741
Soit f, g : J → R, y : I → R, a ∈ I¯ ∪ {±∞} et b ∈ J¯, tels que y(I) ⊂ J ;
lim y(x) = b
• équivalent d’une composée si x→a alors f ◦ y(x) ∼a g ◦ y(x).
1:16
f (y) ∼b g(y)
Soit f : I → R une fonction dérivable en a ∈ I telle que f ′ (a) = 0 ;
44.5
• équivalent d’un accroissement f (x) − f (a) ∼a f ′ (a) · (x − a).
Comparaison de fonctions usuelles
.56.2
Soit α, β, γ > 0 tels que α < β , et a > 1, alors
:193
• (ln x)γ = o0 (1/xα ) • (ln x)γ = o+∞ (xα ) • xβ = o0 (xα )
4713
• xα = o+∞ (xβ ) • xα = o+∞ (ax )
8893
Équivalents de fonctions usuelles
Au voisinage de 0
268:
x2
• sin(x) ∼0 x • 1 − cos(x) ∼0 • tan(x) ∼0 x
2
ln(1 + x) ∼0 x
0850
• (1 + x)α − 1 ∼0 αx • • e x − 1 ∼0 x
Soit P la fonction polynomiale définie sur R par :
P (x) = ad xd + ad+1 xd+1 + · · · + an xn , où an et ad sont non nuls.
:211
n
(DLn (a)) f (x) = P (x − a) + oa (x − a)
n
x xn
chola
niv.s
59
P est appelé partie régulière du développement limité.
Soit a ∈ I¯∪{±∞}. Si f admet un développement limité d’ordre n au voisinage
de a, alors sa partie régulière est unique.
Formule de Taylor-Young
On suppose que f est une fonction de classe C n sur I . Alors pour tout x ∈ I
f ′ (a) f (n) (a) n n
f (x) = f (a) + (x − a) + · · · + (x − a) + oa (x − a)
1! n!
5186
Régularité d'une fonction admettant un DL
7741
Soit f : I \ {a} → R une fonction admettant un développement limité à l’ordre
n ∈ N en a ∈ I¯ :
n
1:16
2 n
f (x) = a0 + a1 (x − a) + a2 (x − a) + · · · + an (x − a) + o (x − a) .
• Si n ⩾ 0, alors f se prolonge continûment en a et f˜(a) = a0 .
44.5
• Si n ⩾ 1, alors f˜ est dérivable au point a et f˜′ (a) = a1 .
.56.2
Opérations sur les développements limités
Soit f et g admettent des développements limités à l’ordre n à l’origine :
:193
f (x) = P (x) + o0 xn , avec P ∈ Rn [X]
. Alors
4713
g(x) = Q(x) + o0 xn , avec Q ∈ Rn [X]
8893
• (f + g)(x) = (P + Q)(x) + o0 xn ,
• (f × g)(x) = R(x) + o0 xn , où R est le polynôme P Q tronqué à l’ordre n.
268:
• Si de plus lim f (x) = 0, (g◦f )(x) = R(x)+o0 xn , où R est le polynôme
x→0
0850
Q ◦ P tronqué à l’ordre n.
1
• Si de plus lim f (x) = 0, = R(x)+o0 xn où R est le polynôme
:211
x→0 1 + f (x)
n
k k
(−1) P (x) tronqué à l’ordre n.
Paris
k=0
x
• Si F est primitive de f sur I , alors F (x) = F (0) + P (t) dt + o0 (xn+1 ).
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
60
Mathématiques
Développements limités des fonctions usuelles
Au voisinage de l’origine, les fonctions usuelles admettent des développements
limités de tous ordres :
x2 x3 x4 xn
ex = 1+x+ + + + ··· + + o(xn )
2! 3! 4! n!
2 4 6 8
x x x x x2n
cos(x) = 1− + − + − · · · + (−1)n + o(x2n )
2! 4! 6! 8! (2n)!
x3 x5 x7 x2n+1
5186
sin(x) = x− + − + · · · + (−1)n + o(x2n+1 )
3! 5! 7! (2n + 1)!
x2 x4 x6 x8 x2n
ch (x) + o(x2n )
7741
= 1+ + + + + ··· +
2! 4! 6! 8! (2n)!
x3 x5 x7 x2n+1
sh (x) = x+ + + + ··· + + o(x2n+1 )
1:16
3! 5! 7! (2n + 1)!
xn
(1 + x)α = 1 + α x + · · · + α (α − 1) · · · (α − n + 1) + o(xn )
44.5
n!
1
= 1 + x + x2 + x3 + x4 + · · · + xn + o(xn )
1−x
.56.2
x3 x5 x7 x2n+1
Arctan (x) = x− + − + · · · + (−1)n + o(x2n+1 )
3 5 7 2n + 1
2 3 4 n
:193
x x x x
ln(1 + x) = x− + − + · · · + (−1)n−1 + o(xn )
2 3 4 n
3
x
4713
tan(x) = x+ + o(x3 )
3
n→+∞
Croissances comparées
Paris
Soit (α, α′ , β, β ′ , γ, γ ′ ) ∈ R6 tels que 0 < α < α′ , 0 < β < β ′ et 0 < γ < γ ′ .
′ ′ ′
• (ln n)α = o (ln n)α • n α = o nα • eγn = o eγ n
ité de
• (ln n)β = o nα • nα = o eγn • eγn = o n!
ivers
Équivalents usuels
n→+∞
u2n
• sin un ∼ un • 1 − cos un ∼ • tan un ∼ un
2
c
• ln(1 + un ) ∼ un
rvox.
• (1 + un )α − 1 ∼ αun • e un − 1 ∼ u n .
chola
niv.s
61
n n √
n! ∼ 2nπ Formule de Stirling
n→+∞ e
Intégration
Fonctions en escalier et continues par morceaux
Soit σ = (a0 , . . . , an ) une subdivision de [a, b], i.e. a = a0 < · · · < an = b.
5186
• φ : [a, b] → R est une fonction en escalier sur [a, b] s’il existe une subdivi-
sion σ de [a, b] telle que pour tout k ∈ [[1, n]], φ est constante égale à λk sur
]ak−1 , ak [.
7741
• f : [a, b] → R est dite continue par morceaux sur [a, b] s’il existe une
subdivision σ telle que pour tout k ∈ [[1, n]] , f est continue sur ]ak−1 , ak [ et
1:16
se prolonge continûment à [ak−1 , ak ].
On note E([a, b], R) l’ensemble des fonctions en escalier et Cpm ([a, b], R) l’en-
44.5
semble des fonctions continues par morceaux sur [a, b]. Soit f ∈ Cpm ([a, b], R)
une fonction continue sur [a, b] et ε > 0 fixé. Il existe φ, ψ ∈ E([a, b], R) des
fonctions en escalier telles que :
.56.2
Approximation uniforme
•0⩽ψ−φ⩽ε d’une fonction continue par
:193
•φ⩽f ⩽ψ morceaux par des fonctions
en escalier.
4713
Construction de l'intégrale sur un segment
n
8893
b
Pour φ ∈ E([a, b], R), on pose φ(x) dx = φ= λk [ak − ak−1 ].
a [a,b] k=1
268:
[a,b] a
= sup a φ(t) dt; ψ ∈ E([a, b], R), ψ ⩽ f
b
:211
b c b
• relation de Chasles : a f (t) dt = a f (t) dt + c f (t) dt,
b b
• croissance : si f ⩽ g , alors a f (t) dt ⩽ a g(t) dt,
ivers
b
• positivité : si f ⩾ 0, alors a f (t) dt ⩾ 0,
n
b
• Inégalité triangulaire intégrale : a f (t) dt ⩽ a |f (t)| dt,
b
om:U
b
b
• inégalité de la moyenne : a f (t) dt ⩽ sup[a,b] |f | a |g(t)| dt,
c
rvox.
chola
niv.s
62
Mathématiques
Propriétés de l'intégrale des fonctions continues
Soit f : [a, b] → R continue sur [a, b], avec a < b.
b
1 Valeur moyenne d'une
∃c ∈ [a, b], f (t) dt = f (c) fonction continue
b−a a
Si f : [a, b] → R+ est continue et positive sur le segment [a, b].
b
Définie-positivité de l'inté-
f (t) dt = 0
5186
f = 0 ⇐⇒ grale
a
Approximations d'intégrales
7741
Soit f ∈ C([a, b], R) une fonction continue sur le segment [a, b]. Pour tout entier
1:16
n, on considère la subdivision régulière ∀i ∈ [[0, n]], ai = a + i · b−a
n de [a, b].
On appelle somme de Riemann de rang n de f toute somme
44.5
n−1
b−a
Rn (f ) = f (ci ), où ci ∈ [ai , ai+1 ]
n
.56.2
i=0
b
La suite Rn (f ) n∈N⋆
est convergente et lim Rn (f ) = f (t) dt.
n→+∞
:193
a
Intégration et dérivation
4713
Liens fondamentaux entre intégrales et primitives
Soit I un intervalle de R, f : I → R une fonction continue sur I .
8893
Soit a ∈ I et on définit Fa : I → R par
268:
x Intégrale fonction de sa
∀x ∈ I, Fa (x) = f (t) dt. borne supérieure
a
0850
∈
x
des fonctions de classe C 1
∀x ∈ I, f (x) = f (a) + f ′ (t) dt
a
ivers
Calculs d'intégrales
n
a a
chola
niv.s
63
Soit u, v ∈ C 1 (I, R), pour tout (a, b) ∈ I 2
b b b Intégration par parties
u′ (t)v(t)dt = u(t)v(t) − u(t)v ′ (t)dt
a a a
1
Soit f ∈ C(I, R), φ ∈ C (J, R) telle que
φ(J) ⊂ I . Alors pour tout (a, b) ∈ I 2 Changement de variable
b φ(b)
f ◦ φ(t)φ′ (t) dt = f (u) du
5186
a φ(a)
Primitives usuelles
7741
Le tableau des primitives usuelles se trouve page 20.
Formules de Taylor
1:16
Soit n ∈ N, f : I → R une fonction de classe C n sur I et a ∈ I .
44.5
Polynômes de Taylor d'une fonction de classe C n
.56.2
On appelle polynôme de Taylor de f en a de degré inférieur ou égal à n, le
polynôme Tn défini pour tout x ∈ R par :
:193
f ′ (a) f ′′ (a) f (n) (a)
Tn (x) = f (a) + (x − a) + (x − a)2 + · · · + (x − a)n
4713
1! 2! n!
n
f (k) (a)
= (x − a)k .
8893
k!
k=0 268:
k! a n!
k=0
Inégalité de Taylor-Lagrange
Paris
On suppose que f est de classe C n+1 sur I et qu’il existe M ∈ R+ tel que
(n+1)
(t) ⩽ M . Alors pour tout x ∈
ité de
∀t ∈ I, f I
n (k)
f (a) |x − a|n+1
f (x) − (x − a)k ⩽ M
k! (n + 1)!
ivers
k=0
Formule de Taylor-Young
n
om:U
On suppose que f est une fonction de classe C n sur I . Alors pour tout x ∈ I
f ′ (a) f (n) (a) n n
f (x) = f (a) + (x − a) + · · · + (x − a) + oa (x − a)
c
1! n!
rvox.
chola
niv.s
64
Mathématiques
Procédés sommatoires discrets
Convergence d'une série numérique
5186
La série un est dite convergente si la suite des sommes partielles (Un ) l’est.
En ce cas, la limite des sommes partielles est appelée la somme de la série.
Lorsque la suite (Un ) diverge, on dit que la série est divergente.
7741
+∞ n Lorsque la série un est
convergente, la somme de la
1:16
un = lim Un = lim uk .
n→+∞ n→+∞ série est la limite des sommes
n=0 k=0 partielles.
44.5
Restes d'une série convergente
.56.2
Soit un une série convergente. Étant donné p ∈ N, la série un est
n⩾p+1
:193
+∞
convergente. Sa somme est appelée le reste d’indice p, on note Rp = un .
n=p+1
4713
+∞
La suite des restes (Rp )p∈N
Pour tout entier p ∈ N, un = Up + Rp . est convergente de limite
n=0 nulle.
8893
Lien fondamental entre suite et série
268:
• la série (un+1 − un ) converge La série (un+1 − un ) et la
• la suite (un ) converge suite (un ) ont même nature.
0850
Si la série un converge alors la suite (un ) La réciproque est fausse !
est convergente de limite nulle.
Paris
Lorsque un → 0, on dit que la série un diverge grossièrement.
Séries à termes positifs
ité de
Soit un une série à termes positifs. On note (Un ) la suite des sommes par-
tielles. Alors (Un ) est croissante. En particulier
ivers
Condition nécessaire et
un converge ssi (Un ) est majorée. suffisante de convergence
n
+∞
om:U
En ce cas un = sup Un .
n=0 n
c
rvox.
chola
niv.s
65
Comparaison séries-intégrales
n+1 n f : R+ → R+ une fonc-
f (t) dt ⩽ f (n) ⩽ tion continue par morceaux,
f (t) dt
n n−1 décroissante et positive.
Avec les notations ci-dessus, les assertions suivantes sont équivalentes :
• la série f (n) converge
n⩾ 0 Comparaison série-
5186
n intégrale
• la suite f (t) dt n∈N converge
0
7741
Séries absolument convergentes
Soit un une série, à termes réels
ou complexes. On dit que un est abso-
1:16
lument convergente si la série |un | est convergente.
44.5
Si la série un est absolument convergente Condition suffisante de
alors elle est convergente. convergence
.56.2
+∞
+∞
En ce cas, un ⩽ |un |
n=0 n=0
:193
Séries alternées
On suppose que (un ) est une suite de nombres réels décroissante.
4713
Si (un )
est convergente de limite nulle alors Critère spécial des séries
la série n⩾0 (−1)n un converge. alternées
Série géométrique de
z n converge si et seulement si |z| < 1. terme général z n
0850
+∞ 1
En ce cas, zn = .
n=0 1−z
:211
n=0
Série de Riemann de terme
1 1
converge si et seulement si α > 1 général α .
ité de
nα
n⩾ 1 n
Comparaison des séries à termes positifs
ivers
Soit un , vn des séries réelles telles que ∀n ∈ N, 0 ⩽ un ⩽ vn .
n
+∞
+∞
• si la série vn converge alors un converge aussi et un ⩽
om:U
vn
n=0 n=0
• si la série un diverge alors vn diverge aussi.
c
rvox.
chola
niv.s
66
Mathématiques
Soit u, v des suites de réels positifs.
Si un ∼ vn alors un et vn sont de Règle des équivalents
n→∞
même nature.
Familles sommables
Familles sommables de réels positifs
5186
Soit I un ensemble et (ui )i∈I une famille d’éléments de[0, +∞]. On appelle
somme de la famille (ui )i∈I l’élément de [0, +∞] noté ui et défini par :
i∈I
7741
ui = sup ui , F ⊂ I et F fini
i∈I i∈F
1:16
• Lorsque ui < +∞, on dit que la famille (ui )i∈I est sommable.
i∈I
44.5
• Sinon ui = +∞.
i∈I
.56.2
Lorsque I = N, la famille (un )n∈N est sommable si, et seulement si, la série
un converge. En ce cas,
:193
+∞
ui = un = n=0 un
i∈N n∈N
4713
Étant donné une permutation quelconque σ de l’ensemble d’indices I , on a
Invariance de la somme
8893
ui = uσ(i)
par permutation
i∈I i∈I
268:
Soit I et J deux ensembles tels que I est la réunion disjointe des ensembles Ij
pour j ∈ J . Pour toute famille (ui )i∈I de réels positifs, on a
0850
Soit I et J deux ensembles, (ui,j )(i,j)∈I×J une famille de réels positifs. Alors
Paris
famille (ui )i∈I est sommable lorsque la famille de réels positifs (|ui |)i∈I est
sommable.
n
67
• Dans le cas général, les
familles de réels (Re et (Im (ui
(ui ))i∈I ))i∈I sont
sommables et la somme ui est donnée par : ui = Re (ui )+i Im (ui )
i∈I i∈I i∈I i∈I
Soit (ui )i∈I une famille sommable de nombres complexes. Pour toute permu-
tation σ de I , la famille (uσ(i) )i∈I est sommable et
ui = uσ(i) Invariance de la somme
par permutation
i∈I i∈I
5186
Soit I et J deux ensembles tels que I est la réunion disjointe des ensembles Ij
pour j ∈ J . Pour toute famille sommable (ui )i∈I de nombres complexes, on a
7741
ui = ui Sommation par paquets
i∈I j∈J i∈Ij
1:16
Soit I et J deux ensembles. La famille de nombres complexes (ui,j )(i,j)∈I×J
44.5
est sommable
si, et seulement si, pour tout i ∈ I , la famille (ui,j )j∈J est som-
mable et |ui,j | < +∞. On a alors
.56.2
i∈I j∈J
ui,j = ui,j = ui,j
Théorème de Fubini
:193
(i,j)∈I×J i∈I j∈J j∈J i∈I
4713
Soit un et un deux séries absolument convergentes. Alors, la série dont
n
8893
le terme général est wn = uk vn−k est absolument convergente et on a :
k=0
+∞ +∞
268:
+∞
wn = un × vn Produit de Cauchy
0850
u = (x, y) ∈ R2 , u = x2 + y 2 .
Ouverts de R2 , fonction continue sur un ouvert
ité de
• Soit A une partie de R2 . On dit que A est un ouvert de R2 si, pour tout
a ∈ A, A contient une boule ouverte de centre a.
n
om:U
68
Mathématiques
Dérivées partielles
5186
L’existence de dérivées partielles en (x0 , y0 ) n’entraîne pas la continuité en ce
point.
7741
Soit U un ouvert de R2 . On dit qu’une application f de U dans R est de classe
C 1 sur U si f admet des dérivées partielles en tout point a de U et si les appli-
1:16
cations a → ∂f ∂f
∂x (a) et a → ∂y (a) sont continues sur U .
44.5
Soit f : U → R une fonction de classe C 1 sur l’ouvert U et (x0 , y0 ) ∈ U . Alors
f admet un développement limité d’ordre 1 en (x0 , y0 ), c’est-à-dire :
.56.2
∂f ∂f
f (x0 +h, y0 +k) = f (x0 , y0 )+h (x0 , y0 )+k (x0 , y0 )+ o ((h, k))
∂x ∂y ∥(h,k)∥→0
:193
On en déduit que si f est de classe C 1 sur U , alors f est continue sur U .
4713
gradient de f en (x0 , y0 ) et on note ∇ f (x0 , y0 )
Soit (x0 , y0 ) ∈ U , on appelle
le vecteur ∇f (x0 , y0 ) = ∂f ∂f
∂x (x0 , y0 ), ∂y (x0 , y0 ) .
I dans R2 définie par φ(t) = (φ1 (t), φ2 (t)) et telle que φ(I) ⊂ U . On suppose
que f et φ sont de classe C 1 . Alors la fonction F = f ◦ φ est de classe C 1 sur I
et :
ité de
∂f ∂f
∀t ∈ I, F ′ (t) = φ′1 (t) (φ1 (t), φ2 (t)) + φ′2 (t) (φ1 (t), φ2 (t))
∂x ∂y
ivers
φ une application de V dans U définie par φ(x, y) = (φ1 (x, y), φ2 (x, y)), où
om:U
69
f = g ◦ φ est de classe C 1 sur V et, pour tout (x0 , y0 ) ∈ V , on a :
∂f ∂φ1 ∂g ∂φ2 ∂g
(x0 , y0 ) = (x0 , y0 ) (φ(x0 , y0 )) + (x0 , y0 ) (φ(x0 , y0 ))
∂x ∂x ∂x ∂x ∂y
∂f ∂φ1 ∂g ∂φ2 ∂g
(x0 , y0 ) = (x0 , y0 ) (φ(x0 , y0 )) + (x0 , y0 ) (φ(x0 , y0 ))
∂y ∂y ∂x ∂y ∂y
5186
2
Soit U un ouvert de R , f une application de U dans R et a ∈ U . On dit que f
admet un
7741
• maximum global en a si :∀u ∈ U, f (u) ⩽ f (a)
• maximum local en a s’il existe r > 0 tel que : ∀u ∈ U ∩B(a, r), f (u) ⩽ f (a)
1:16
• minimum global en a si ∀u ∈ U, f (u) ⩾ f (a)
• minimum local en a s’il existe r > 0 tel que : ∀u ∈ U ∩B(a, r), f (u) ⩾ f (a)
44.5
• extremum global en a si f admet un maximum ou un minimum global en a ;
• extremum local en a si f admet un maximum ou un minimum local en a.
.56.2
Soit f : U → R une fonction de classe C 1 sur l’ouvert U de R2 . Si f admet un
:193
extremum local au point a ∈ U , alors :
∂f ∂f Condition nécessaire
d'extrêmalité du premier
4713
(a) = (a) = 0
∂x ∂y ordre
→
−
Autrement dit, ∇ f (a) = 0 . On dit que a est un point critique de f .
8893
268:
0850
:211
Léonard de Vinci
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
70
Mathématiques
Dénombrement
Dénombrement et pro-
babilités
et probabilités
5186
Ensembles finis, dénombrement
7741
Cardinal d'un ensemble
Soit E un ensemble.
L’entier n est unique, on l’ap-
1:16
On dit que E est fini lorsqu’il est en bijection pelle le cardinal de E et on
avec un intervalle d’entiers [[1, n]]. note Card E = n.
44.5
Cardinal d'une partie
.56.2
• A est fini et Card A ⩽ Card E , E est un ensemble fini et
A ⊂ E est une partie de E .
• A = E ⇐⇒ Card A = Card E .
:193
Applications entre ensembles finis
4713
Soit f : E → F une application entre ensembles de même cardinal fini.
f est injective ⇐⇒ f est surjective ⇐⇒ f est bijective
Dénombrements 8893
Soit E et F des ensembles finis.
268:
n
• p = n!
si 0 ⩽ p ⩽ n et 0 sinon. n.
p!(n−p)!
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
71
Analyse combinatoire
Soit En un ensemble fini de cardinal n ∈ N.
▶ listes à répétition de p éléments de En (ou p-listes
np est le nombre de d’éléments de En )
▶ applications de [[1, p]] dans En
5186
▶ applications injectives de [[1, p]] dans En
7741
p
est le nombre de ▶ parties à p éléments de En (ou p-combinaisons
d’éléments de En )
1:16
Espaces probabilisés finis
44.5
Le langage des probabilités
.56.2
Une expérience aléatoire (e.a.) est une expérience dont on ne peut prédire avec
certitude le résultat. Un résultat possible est appelé une éventualité, l’ensemble
des éventualités est l’univers des possibles, noté Ω.
:193
Un événement aléatoire est un événement qui peut se produire ou non, sui-
vant le résultat de l’expérience aléatoire. On le représente par l’ensemble des
4713
éventualités qui le réalisent. Il s’agit donc d’une partie de Ω, A ∈ P(Ω). À la
suite d’une e.a. on dira que l’événement A est réalisé si le résultat ω de cette
expérience appartient à A.
Ω est l’événement certain, ∅ est l’événement impossible. L’identification entre
8893
événements aléatoires et parties de Ω permet d’utiliser les opérations élémen-
268:
réunion A ∪ B ;
• l’événement (A et B), appelé conjonction de A et B , est modélisé par
:211
l’intersection A ∩ B ;
• l’événement Ā, appelé contraire de A, est modélisé par le complémentaire
Paris
de A Ω \ A.
Le fait que la réalisation de A entraîne celle de B (A ⇒ B ) se traduit simple-
ment par A ⊂ B .
ité de
Deux événements (A, B) ∈ P(Ω)2 sont dits incompatibles lorsqu’il est impos-
sible qu’ils soient réalisés simultanément, c’est-à-dire si A ∩ B = ∅.
ivers
Une famille finie (Ai )i∈I d’événements forme un système complet d’événe-
ments (SCE) si les Ai sont 2 à 2 incompatibles et recouvrent Ω : i∈I Ai = Ω
n
72
Mathématiques
Espace probabilisé fini
Soit Ω un ensemble fini, non vide. On appelle probabilité sur Ω toute applica-
tion P : P(Ω) → [0, 1] qui vérifie les deux propriétés suivantes :
(P1 ) P (Ω) = 1
(P2 ) si A et B sontincompatibles, alors P (A ∪ B) = P (A) + P (B)
On dit alors que Ω, P est un espace probabilisé fini, et pour tout événement
A ∈ P(Ω), on appelle probabilité de A le nombre P (A) ∈ [0, 1].
un événement B est dit négligeable pour la probabilité P lorsque P (B) =
5186
0. On considère une ea pour laquelle l’univers des possibles Ω est fini, non
vide. Soit A ∈ P(Ω) une partie de Ω. La probabilité uniforme pour que
7741
l’événement A soit réalisé à l’issue de l’expérience aléatoire est donnée par :
Le procédé A → P (A) définit
Card (A) # cas f avorables
1:16
P (A) = = une probabilité sur Ω appelée
Card (Ω) # cas possibles probabilité uniforme.
44.5
Propriétés des probabilités
Soit Ω, P un espace probabilisé fini. Soit A et B des événements. Alors
.56.2
• P (Ā) = 1 − P (A) • P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∩ B)
• P (A \ B) = P (A) − P (A ∩ B) • A ⊂ B ⇒ P (A) ⩽ P (B)
:193
Soit (Ai )1⩽i⩽n une famille d’événements deux à deux incompatibles, alors
4713
n n
P Ai = P (Ai ) Formule d'additivité finie
i=1 i=1 8893
Soit Ω = {w1 , . . . , ωn } un ensemble fini de cardinal n ∈ N⋆ et (p1 , . . . , pn )
268:
Conditionnement
:211
Soit Ω, P un espace probabilisé et (Ai )1⩽i⩽n une famille d’événements tels
que P (A1 ∩ · · · ∩ An−1 ) > 0. Alors
c
rvox.
chola
niv.s
73
n
P Ai = P (A1 ) × P (A2 |A1 ) × · · · × P (An | A1 ∩ · · · ∩ An−1 )
i=1
5186
P (B) = P (B ∩ Ai ) = P (Ai ) × P (B | Ai )
i=1 i=1
7741
Formule de Bayes
1:16
Soit Ω, P un espace probabilisé et (Ai )1⩽i⩽n un système complet d’événe-
ments non négligeables. Pour tout événement B non négligeable, et pour tout
44.5
j ∈ [[1, n]], P (A ) × P (B | A )
j j
P (Aj | B) =
n
.56.2
P (Ai ) × P (B | Ai )
i=1
Indépendance en probabilité
:193
Soit Ω, P un espace probabilisé. Deux événements A et B sont indépendants
4713
pour la probabilité P lorsque P (A ∩ B) = P (A) × P (B). En particulier, si
P (B) > 0, A et B sont indépendants si et seulement si PB (A) = P (A).
Soit A, B des événements indépendants pour P , alors 8893
• les événements A et B̄ sont indépendants ;
268:
74
Mathématiques
On appelle variable aléatoire réelle (v.a.r.) sur Ω toute application X : Ω →
R. L’ensemble des valeurs possibles pour X est fini et sera noté X(Ω) =
{x1 , x2 , . . . , xn }.
L’application P X : X(Ω) → [0, 1] est une probabilité sur X(Ω),
xi → P (X = xi )
appelée loi de probabilité de X .
Ici (X = xi ) désigne l’événement X −1 ({xi }) = {ω ∈ Ω | X(ω) = xi }. Plus
généralement, si A ∈ P(R), on note (X ∈ A) ou encore [X ∈ A] l’événement
5186
X −1 (A) = {ω ∈ Ω | X(ω) ∈ A}.
La loi de probabilité de X est la donnée d’un n-uplet de couples (xi , pi )i∈[[1,n]] :
7741
• X(Ω) = {x1 , x2 , . . . , xn }
1:16
• ∀i ∈ [[1, n]], pi = P (X = xi )
44.5
Les événements (X = xi )i∈[[1,n]] forment un SCE, appelé système complet
.56.2
n
d’événements liés à X . En particulier ∀i ∈ [[1, n]], pi ⩾ 0, et pi = 1 .
i=1
:193
Transformée d'une variable aléatoire finie
4713
Soit X une v.a.r. sur Ω, P et f : X(Ω) → R une fonction définie sur
X(Ω). L’application composée Y : Ω → R est une variable
ω → f X(ω)
aléatoire notée Y = f (X). 8893
Espérance d'une variable aléatoire réelle
268:
Soit X une v.a.r. sur Ω. L’espérance de X est le réel, noté E(X), défini par
0850
n
E(X) = xi pi . Lorsque E(X) = 0, on dit que X est centrée.
i=1
:211
n
Espérance d'une v.a.r.
Paris
n
E f (X) = f (xi ) P X = xi Formule de transfert
ivers
i=1
Soit X, Y deux v.a.r. définies sur Ω. Alors
n
om:U
75
Soit X une v.a.r. positive sur Ω, P . Alors
1 Inégalité de Markov
∀x > 0, P (X ⩾ x) ⩽ E(X)
x
Variance, écart-type d'une variable aléatoire
Soit X une v.a.r. sur Ω, P .
2
• La variance de X est le nombre positif V (X) = E X − E(X) .
5186
• L’écart-type de X est le nombre positif σ(X) = V (X).
7741
Lorsque V (X) = 1, on dit que X est réduite. Plus généralement, si σ(X) >
X − E(X)
0, la v.a.r. X ⋆ = est une variable aléatoire centrée réduite, dite
σ(X)
1:16
associée à X .
Soit X une v.a.r. sur Ω, P . Alors
44.5
V (X) = E(X 2 ) − E(X)2 Formule de Huygens
.56.2
Pour tout couple (a, b) ∈ R2 de réels, on a V (aX + b) = a2 V (X).
Inégalité de Bienaymé-
:193
1
∀t > 0, P [|X − E(X)| ⩾ t] ⩽ 2 V (X) Tchebychev
t
4713
Lois finies usuelles
Loi uniforme X ⇝ U ([[1, n]])
Paramètres Loi de probabilité 8893
Espérance, Variance
268:
n+1
• X(Ω) = [[1, n]] • E(X) =
• n ∈ N⋆ • P ([X = k]) = 1/n
2
n2 −1
• V (X) =
0850
12
•q =1−p • P [X = 1] = p
• V (X) = p q
• P [X = 0] = q
Loi binomiale X ⇝ B(n, p)
ité de
• p ∈ [0, 1] k n−k
•q =1−p • P [X = k] = n k p q • V (X) = npq
n
76
Mathématiques
Couples de variables aléatoires
Loi conjointe de deux variables aléatoires X et Y
Soit X , Y deux v.a.r. sur Ω, P . On note X(Ω) = {xi , i ∈ I} et Y (Ω) =
{yj , j ∈ J}.
L’application P X,Y : X(Ω) × Y (Ω) → [0, 1] est une
(xi , yj ) → P [X = xi ] ∩ [Y = yj ]
probabilité sur X(Ω) × Y (Ω), appelée loi conjointe de X et de Y .
5186
La loi du couple (X, Y ) est la donnée d’une famille (xi , yj ), pi,j (i,j)∈I×J :
7741
• X(Ω) = {xi , i ∈ I}, Y (Ω)
= {yj , j ∈ J}
• ∀(i, j) ∈ I × J, pi,j = P [X = xi ] ∩ [Y = yj ]
1:16
Les [X = xi ] ∩ [Y = yj ] pour (i, j) ∈ I × J forment un SCE. En particulier
∀(i, j) ∈ I × J, pi,j ⩾ 0 et pi,j = 1.
44.5
(i,j)∈I×J
Lois marginales
.56.2
Soit X et Y deux v.a.r. sur Ω, P . Les lois de X et Y sont appelées les lois
marginales du couple (X, Y ). Soit (i, j) ∈ I × J , on note pi• = P (X =
:193
xi ) et p•j = P (Y = yj ).
Soit (X, Y ) un couple de v.a.r. sur Ω, P de loi {(xi , yj ), pi,j }. Alors
4713
• ∀i ∈ I, pi• = P (X = xi ) = P [X = xi ] ∩ [Y = yj ] = pi,j
8893
j∈J
j∈J
• ∀j ∈ J, p•j = P (Y = yj ) = P [X = xi ] ∩ [Y = yj ] = pi,j
268:
i∈I i∈I
X et Y sont dites indépendantes sur Ω, P si pour tout (i, j) ∈ I × J on a :
:211
77
Covariance de variables aléatoires
Soit X, Y des v.a.r. sur Ω, P .La covariance de X et de Y est le nombre réel
Cov(X, Y ) = E X − E(X) Y − E(Y ) . Étant donné X, Y deux v.a.r. sur
Ω, P ,
Cov(X, Y ) = E(XY ) − E(X)E(Y ) Formule de Huygens
Soit X une v.a.r. sur Ω, P et (a, b) ∈ R un couple de réels, on a Cov(aX +
2
5186
b, cY + d) = ac Cov(X, Y ).
Si X et Y sont indépendantes sur Ω, P , alors Cov(X, Y ) = 0. En consé-
7741
quence
E(X × Y ) = E(X) × E(Y ) si X et Y sont indépendantes
1:16
Lorsque Cov(X, Y ) = 0, on dit que X et Y sont décorrélées.
44.5
.56.2
:193
4713
8893
Cultivons avec ardeur les sciences mathématiques,
268:
Augustin-Louis Cauchy
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
78
Optique géométrique
Optique géométrique
Bases de l’optique géométrique
5186
Physique-Chimie
7741
___________________ Modèles de la lumière ____________________
Modèle ondulatoire : la lumière est une onde électromagnétique. Une
lumière monochromatique est une onde sinusoïdale de fréquence f. Une
1:16
lumère quelconque est une superposition de lumières monochromatiques de
fréquences différentes : elles constituent le spectre de l’onde.
44.5
Modèle corpusculaire : la lumière est un flux de particules, les photons.
.56.2
__________Longueur d’onde et fréquence dans le vide __________
λ 0 longueur d’onde dans le vide
:193
c
λ0 c 299 792 458 m s 1 célérité dans le vide
f
4713
f fréquence
Couleur en fonction de la longueur d’onde dans le vide
8893
268:
v
n n indice de réfraction du milieu (n 1)
v λ0 λ longueur d’onde dans le milieu
ivers
λ
f n λ 0 longueur d’onde dans le vide
n
om:U
79
___________________ Réflexion et réfraction ____________________
rayon rayon
incident réfléchi
i1
Dioptre : interface de deux plan i1
milieu
milieux d’indices différents. tangent
d’indice n1
Plan d’incidence : plan
5186
contenant le rayon incident et milieu
la normale au dioptre. d’indice n2
7741
dioptre
i2 rayon
1:16
normale réfracté
44.5
___________________ Lois de Snell–Descartes ___________________
1. Les rayons réfléchi et réfracté sont dans le plan d’incidence.
.56.2
2. Le rayon réfléchi est symétrique du rayon incident par rapport à la
normale : i1 i1 . (Avec des angles non orientés : i1 i1 .)
:193
3. L’angle de réfraction est lié à l’angle d’incidence par : n1 sin i1 n2 sin i2 .
4713
_____________ Loi de retour inverse de la lumière ______________
Le trajet suivi par la lumière pour aller d’un point A à un point B est le même
que celui suivi pour aller dans l’autre sens, de B à A. 8893
268:
indice n0
θ cœur d’indice nc ng
nivers
θ θa pour que le rayon soit guidé par réflexion totale : θ a définit le cône
om:U
d’acceptance de la fibre.
c
rvox.
chola
niv.s
80
__________ Ouverture numérique d’une fibre optique ___________
on n0 sin θ a Définition de l’ouverture numérique
on
nc2 ng2 Expression en fonction des deux indices
5186
c ng rayons d’angle 0 et θ a , L longueur de la fibre
Physique-Chimie
7741
_________ Formation d’images par un système optique _________
Système optique (SO) : ensemble de dioptres et/ou de miroirs.
1:16
Point objet : intersection de rayons incidents ou de leurs prolongements.
Point image : intersection de rayons émergents ou de leurs prolongements.
44.5
Un SO est stigmatique si, après sa traversée, les rayons issus d’un point A
convergent vers un point A' ou semblent provenir d’un point A'.
.56.2
Point objet (ou image) réel : intersection des rayons eux-mêmes.
Point objet (ou image) virtuel : intersection des prolongements des rayons.
Point objet (ou image) à l’infini : défini par des rayons parallèles entre eux.
:193
___________________ Exemple du miroir plan ___________________
4713
Le miroir plan est rigoureusement stigmatique pour tout point de l’espace. Il
donne d’un objet réel une image virtuelle, et inversement.
8893
__________ Systèmes centrés et conditions de Gauss __________
268:
Système centré : invariant par rotation autour d’un axe (axe optique).
Un système centré est aplanétique si l’image d’un objet plan perpendiculaire
0850
tan α α .
ité de
Foyer principal image F' : image d’un point objet situé à l’infini sur l’axe.
Si ces deux points sont à l’infini, le système est dit afocal.
Plan focal objet (resp. image) : plan passant par F (resp. F') et perpen-
n
om:U
diculaire à l’axe optique. Les points d’un plan focal autres que le foyer
principal sont des foyers secondaires.
c
rvox.
chola
niv.s
81
741
:167
Lentilles sphériques minces
1
44.5
_____________ Définitions concernant les lentilles ______________
.56.2
lentille lentille ménisque
: 193
biconvexe plan-convexe convergent
Les lentilles à bords minces
4713
sont convergentes.
F et F' sont réels.
3
:889
F O F'
3582
lentille lentille ménisque
1075
biconcave plan-concave divergent
Les lentilles à bords épais
sont divergentes.
es:21
F et F' sont virtuels.
hniqu
F' F
rotec
OF OF
objet, f OF distance focale image
s Mic
1 1
V Lentille convergente : f 0 , V 0 .
f f
Lentille divergente : f 0 , V 0 .
nique
B
ure d
Lentille convergente,
périe
F' A'
objet réel (avant F),
image réelle A F O
le Su
B'
tiona
e Na
Écol
82
741
:167
B
1
44.5
B'
Lentille convergente,
.56.2
objet virtuel,
image réelle F O A' F' A
: 193
4713
B
Physique-Chimie
3
Lentille divergente, B'
:889
objet réel,
image virtuelle A F' A' O F
3582
1075
___________ Formules de Descartes pour une lentille ___________
es:21
1 1 1
Formule de conjugaison
OA OA OF
hniqu
AB OA
γ Formule de grandissement
AB OA
AB FO F A
γ Formule de grandissement
AB FA F O
nique
83
741
:167
____________ Limite de résolution angulaire de l’œil ____________
1
α min écart angulaire minimal entre deux
44.5
α min ∼ 1 3 104 rad
points pour qu’ils soient vus séparément
.56.2
_________ Modélisation d’un appareil photographique __________
Objectif : lentille convergente. Diaphragme : ouverture de diamètre réglable,
: 193
contrôlant la luminosité et les conditions de Gauss.
Capteur : plaque de détection numérique (ou anciennement pellicule
4713
photochimique), située à une distance réglable (mise au point) de l’objectif,
en fonction de la distance de l’objet à photographier.
3
:889
____________________ Profondeur de champ ____________________
3582
La profondeur de champ est la distance entre le plan le plus proche et le
plan le plus lointain donnant des images nettes simultanément.
Elle augmente quand la distance entre l’objet et l’appareil augmente, quand
1075
l’ouverture du diaphragme diminue, et quand la focale diminue.
es:21
_________ Modélisation d’un instrument d’observation _________
Objectif : lentille convergente de grande focale située du côté de l’objet, et
hniqu
donnant de celui-ci une image intermédiaire.
Réticule : plaque transparente munie d’une croix ou de graduations, sur
laquelle doit se former l’image intermédiaire.
rotec
Oculaire : lentille convergente de courte focale située du côté de l’œil, et
donnant de l’image intermédiaire une image finale virtuelle ou à l’infini.
s Mic
Exemple d’une objectif B oculaire
lunette astronomique
(afocale) Bi
œil
et de
F1
A α O1 1 F
F Ai O2 α'
nique
2 F2
B
réticule
Méca
Un goniomètre sert à mesurer des angles avec une grande précision, à l’aide
d’un vernier (système de double graduation). Il comporte un collimateur, un
plateau circulaire pouvant tourner autour de son axe, et destiné à recevoir le
le Su
84
741
:167
1
44.5
Électrocinétique
Électrocinétique
.56.2
: 193
Lois de l’électrocinétique
4713
Physique-Chimie
3
_______________ Définitions relatives aux circuits _______________
:889
Nœud : point commun d’au moins trois dipôles.
Branche : portion de circuit qui relie deux nœuds consécutifs.
3582
Maille : parcours fermé, constitué de branches successives, qui ne passe
qu’une seule fois par les nœuds rencontrés.
1075
Dipôles en série : appartenant à une même branche.
Dipôles en parallèle (ou en dérivation) : reliés aux deux mêmes nœuds.
es:21
____________________ Intensité du courant _____________________
i
hniqu
δq δq charge électrique traversant la section du
i
dt
rotec
conducteur, dans le sens de la flèche, pendant
la durée infinitésimale d t s Mic
Foudre
canal synaptique au laboratoire électrotechnique
1 pA 1 mA à 1 A 10 à 1000 A 1 à 100 kA
nique
À chaque point d’un circuit est associé un potentiel électrique. Il est défini à
une constante additive près : on peut donc choisir l’origine des potentiels,
le Su
Symbole de la masse
e Na
Écol
85
741
:167
_____________________ Tension électrique ______________________
1
44.5
uAB
u AB v A vB A B
dipôle
.56.2
v A et vB potentiels des points A et B
: 193
_______________ Ordres de grandeur de tensions _______________
4713
Potentiel d’action Valeurs usuelles Ligne à haute
Nuages d’orage
dans un neurone au laboratoire tension
3
0,1 V 0,1 V à 100 V 1 à 100 kV jusqu’à 100 MV
:889
3582
__________ Loi des mailles (seconde loi de Kirchhoff) ___________
uk tension aux bornes de chaque dipôle de la
ε k uk 0
1075
k
maille ; ε k 1 si uk est dans le sens de
parcours de la maille, –1 dans le cas contraire
es:21
___________Conventions d’orientation pour un dipôle ___________
hniqu
u u
i i
dipôle dipôle
rotec
Convention récepteur Convention générateur s Mic
____________________ Puissance électrique_____________________
p ui En convention récepteur : puissance reçue
et de
R 1 G
R résistance, G conductance
Méca
u Ri ou i Gu u et i en convention récepteur
u Ri ou i G u u et i en convention générateur
e
86
741
:167
__________ Association de dipôles ohmiques en série __________
1
Réq Rk
44.5
Résistance équivalente
k
.56.2
Rj Formule du (pont) diviseur de tension
uj uensemble
Rk u j tension aux bornes de R j
: 193
k
4713
________ Association de dipôles ohmiques en parallèle _________
1 1
Physique-Chimie
Géq Gk ou Conductance équivalente
3
Réq R
:889
k k k
3582
Gk i j intensité du courant traversant G j
k
1075
_______________________ Sources idéales _______________________
es:21
i Source idéale de tension
e u u e quel que soit le courant i
e force électromotrice (FÉM)
hniqu
Source idéale de courant
i i η quelle que soit la tension u
rotec
η u
η courant électromoteur (CÉM) ou courant
de court-circuit
s Mic
i
R0
Modèle de Thévenin
nique
u
u e R0i (avec ces conventions)
e
Méca
i
e
Modèle de Norton
ure d
η R0 u u
i η (avec ces conventions)
R0
périe
87
741
:167
Circuit linéaire du premier ordre
1
44.5
_______________________ Condensateur ________________________
.56.2
C
C capacité
: 193
q –q q et – q charges portées par les armatures
du
4713
iC u et i en convention récepteur
dt
du
3
i C u et i en convention générateur
:889
dt
q Cu u pointant vers l’armature de charge q
3582
q C u u pointant vers l’armature de charge – q
Valeurs usuelles de capacités utilisées au laboratoire : 1 nF à 1 µF.
1075
_________________Propriétés du condensateur _________________
es:21
u (0 ) u (0 ) La tension aux bornes d’un condensateur et
q (0 ) q(0 )
sa charge ne peuvent pas être discontinues.
hniqu
1
EC Cu 2 Énergie électromagnétique stockée
2
u L u et i en convention générateur
dt
Valeurs usuelles d’inductances utilisées au laboratoire : 1 mH à 1 H.
Méca
u L ri
ure d
1 2
EL Li Énergie électromagnétique stockée
2
tiona
e Na
Écol
88
741
:167
_____________ Régime libre et échelon de tension ______________
1
Un circuit est en régime libre s’il ne comporte aucun générateur.
44.5
Un échelon de tension entre deux points d’un circuit est une tension passant
instantanément d’une valeur constante nulle à une autre valeur constante.
.56.2
______________ Circuit d’ordre 1 en régime libre _______________
: 193
Exemples types : circuits RC, RL
Équation différentielle pour dx 1
4713
x 0
toute grandeur électrique dt τ
Physique-Chimie
L
3
τ temps de relaxation : τ RC (circuit RC), τ (circuit RL)
:889
R
x(t ) Ae t / τ
3582
Solution
A x(0 ) (condition initiale)
1075
x
x(0 )
es:21
Courbe temporelle
(avec x(0 ) 0 )
hniqu
0 τ t
x(t ) Aet / τ G τ
Solution (cas avec G)
A déterminée par la condition initiale x(0 )
nique
x
Gτ
Méca
Courbe temporelle
(cas avec second membre G et
x(0 ) 0 )
e
ure d
0 τ t
périe
89
741
:167
______ Bilan énergétique de la charge d’un condensateur ______
1
44.5
1 Énergie stockée initialement dans le
EC (0)
Cu (0)2 0
2 condensateur
.56.2
1 1
EC (
) Cu (
)2 C E2 Énergie stockée en fin de charge
2 2
: 193
Travail électrique fourni par la FÉM E, la
E 2 2EC ()
W C
moitié étant dissipée dans la résistance
4713
3
Oscillateur électrique en régime libre
:889
3582
______________ Oscillateur harmonique électrique ______________
Exemple type : circuit LC
1075
Équation différentielle définissant
d2 u l’oscillateur harmonique
ω 2
0 u 0
es:21
dt2 ω0 pulsation propre
1
ω0 Pulsation propre d’un circuit LC
hniqu
LC
u (t ) A cos(ω0 t ) B sin(ω0 t ) Première forme de la solution
rotec
A et B deux constantes (de signe quelconque)
Deuxième forme de la solution
u (t ) X m cos(ω0 t φ) Xm (> 0) amplitude des oscillations
s Mic
φ phase à l’origine
A et B, ou bien Xm et φ, s’obtiennent à l’aide de deux conditions initiales.
et de
1 ω0
f
0 f0 fréquence propre de l’oscillateur
T0 2π
e
ure d
2 2
1 1
EC C u 2 et EL Li 2 oscillent alternativement entre 0 et E.
le Su
2 2
tiona
e Na
Écol
90
741
:167
___Circuit d’ordre 2 en régime libre ou soumis à un échelon ___
1
Exemple type : circuit RLC série
44.5
Équation différentielle pour d 2 x ω0 d x
ω02 x 0
.56.2
toute grandeur électrique dt2 Q dt
ω0 pulsation propre d 2 x ω0 d x
ou ω02 x G cte
: 193
Q facteur de qualité dt2 Q dt
4713
1 1 L Lω 0 1
ω0 et
Q pour un circuit RLC série
LC R C R RCω0
Physique-Chimie
3
x(t ) A1 et / τ1 A2 et / τ2 G ω02
:889
Régime apériodique
1 1 ω 1
Q 2
3582
avec 0 ω0
1
τ1,2 2Q 4Q 2
1075
1
Régime critique Q x(t )
( At B ) e ω0t G ω02
2
es:21
x
Courbe temporelle x(0) Q1 Q2
hniqu
(cas sans second membre,
avec Q 1 2 , Q2
Q1
x(0) 0 et xɺ (0) 0 )
rotec
t
0
s Mic
ou x (t ) X m e t / τ cos(ωt φ) G ω02
1
Q 2 1 2Q
avec
ω ω0 1 et τ
nique
4Q 2 ω0
x
Méca
x(0)
Courbe temporelle
(cas sans second membre,
e
ure d
avec Q 1 2 ,
x(0) 0 et xɺ (0) 0 )
0
périe
t
le Su
tiona
e Na
Écol
91
741
:167
Circuits linéaires en régime sinusoïdal forcé
1
44.5
___________________ Régime sinusoïdal forcé ___________________
.56.2
Lorsqu’un circuit comporte un générateur fournissant un signal sinuoïdal, il
fonctionne en régime sinusoïdal forcé (ou établi) après un bref régime
: 193
transitoire. Alors toutes les grandeurs sont sinusoïdales de même période.
4713
____________________ Grandeur sinusoïdale ____________________
X m ( 0) amplitude, ω pulsation (imposée
x(t ) X m cos(ωt φ)
3
:889
par le générateur), φ phase à l’origine
1 2π
T T période, f fréquence
3582
f ω
1075
_______________________ Valeur efficace _______________________
T
1 Définition pour une grandeur périodique
es:21
X eff x(t ) 2 d t
T 0
quelconque
Xm
hniqu
X eff Cas d’une grandeur sinusoïdale
2
rotec
_____________________ Notation complexe______________________
x(t ) X m e j (ωt φ)
s Mic
X X m e jφ amplitude complexe
ou x(t ) X e jωt
et de
dt jω
Méca
k
tiona
e Na
Écol
92
741
:167
____________ Impédance et admittance complexes _____________
1
44.5
U Z I Z impédance complexe
I Y U Y admittance complexe
.56.2
u et i en convention récepteur
1 U m U eff
Z
; φ
arg( Z )
arg(Y )
arg(U ) arg( I )
φu φ i
: 193
Y Im I eff
4713
_______ Impédances et admittances des dipôles simples _______
Physique-Chimie
1
3
ZR R ; YR Dipôle ohmique (résistance)
:889
R
1
3582
Z L jLω ; Y L Bobine (inductance)
jLω
1
1075
ZC ; Y C jCω Condensateur (capacité)
jCω
es:21
________________ Comportement asymptotique ________________
Lorsque ω 0 :
hniqu
ZL 0 , YL bobine équivalente à un fil
ZC , YC 0
rotec
condensateur équiv. à un interrupteur ouvert
Lorsque ω :
s Mic
ZL , YL 0 bobine équivalente à un interrupteur ouvert
ZC 0 , YC condensateur équivalent à un fil
et de
Z éq Z k Impédance équivalente
k
Zj Formule du (pont) diviseur de tension
Méca
Uj U ensemble
Zk U j tension aux bornes de Z j
k
e
ure d
k
Yj Formule du (pont) diviseur de courant
Ij I ensemble
Y k
le Su
93
741
:167
___________________ Dipôle actif quelconque ___________________
1
44.5
I I
Z0
.56.2
U J Z0 U
E
: 193
E Z0J
4713
__________ Réponse en intensité du circuit RLC série __________
3
:889
1
Em 1 ω0 pulsation propre
I LC
3582
R ω ω0
1 jQ 1 L
ω0 ω Q facteur de qualité
1075
R C
Im
es:21
Em
Em R
Im
hniqu
2
ω ω0
R 1 Q2
ω0 ω
rotec
0
s Mic
ω0 ω
Résonance en intensité, quelle que soit la valeur de Q, à la pulsation ω0
et de
Em UC m
UC
ω ω2 1
1 j 2 Q
Qω0 ω0 2
Méca
Em
UC m Em 1
Q
e
2 2
ω2 ω 2
ure d
1 2
ω0 Qω0
0 ω
ωr
périe
1 1
ω r ω0 1
Résonance à la pulsation seulement si Q
le Su
2Q 2 2
tiona
e Na
Écol
94
741
:167
Filtrage linéaire
1
44.5
_______________ Principe de l’analyse de Fourier _______________
.56.2
L’analyse de Fourier consiste à écrire une fonction (en particulier un signal
physique) sous forme d’une somme de fonctions sinusoïdales de fréquences
: 193
différentes.
4713
_______ Décomposition de Fourier d’un signal périodique _______
e(t ) signal quelconque de période T
Physique-Chimie
e(t) E0 En cos( n ω t φ n )
3
:889
n 1 E0 valeur moyenne de e(t )
2π En cos(n ω t φ n ) harmonique de rang n
avec ω
3582
T (appelé fondamental pour n = 1)
1 2
1075
E
eff E02 En
2 n 1
Eeff valeur efficace de e(t )
En eff valeur efficace de l’harmonique de
es:21
E02 En2 eff rang n
n 1
hniqu
________ Définition générale d’une fonction de transfert ________
rotec
S s (t ) e(t ) E e jωt signal d’entrée (ou excitation)
H
E e(t ) s (t ) S e jωt signal de sortie (ou réponse)
s Mic
GdB 20log
G 20log H GdB gain en décibels
le Su
φ arg(U s ) arg(U e )
φ déphasage de us (t ) par rapport à ue (t )
φs φ e
tiona
e Na
Écol
95
741
:167
____________________ Diagramme de Bode _____________________
1
44.5
ω
Courbe de gain : GdB en fonction de log x , avec x (pulsation réduite)
ω0
.56.2
Courbe de phase : φ en fonction de log x
: 193
______________________ Filtres d’ordre 1 _______________________
1
4713
Filtre passe-bas : H ( x) H 0
1 jx
jx
3
Filtre passe-haut : H ( x) H 0
:889
1 jx
3582
______________________ Filtres d’ordre 2 _______________________
jQ
1075
1 x
Filtre passe-bas
: H ( x) H
0 H0
x 1
1 j x 2
es:21
1 jQ x
Q x
x2 jQ x
hniqu
Filtre passe-haut
: H ( x) H
0 H0
x 1
1 j x 2
1 jQ x
Q x
rotec
x
j
Q 1
Filtre passe-bande : H ( x) H 0
s Mic
H0
x 1
1 j x2 1 jQ x
Q x
et de
Gmax
C’est une pulsation ωc pour laquelle G GdB GdBmax 3 dB .
, soit
2
Méca
2
ure d
Δω Δ f 1
Δx
ω0 f0 Q
le Su
tiona
e Na
Écol
96
741
:167
___________ Utilisation d’un filtre comme intégrateur ___________
1
44.5
A Fonction de transfert dans un certain domaine
H
jω de fréquence, A constante réelle
.56.2
t Relation entrée–sortie
us (t ) A ue (t )d t Aue (0) ue (t ) et us (t ) signaux d’entrée et de sortie
: 193
0
Les filtres passe-bas d’ordre 1 (pulsation de coupure ω0 ) et passe-bande
4713
d’ordre 2 (pulsation centrale ω0 réalisent une intégration pour ω ≫ ω0 .
Physique-Chimie
3
___________ Utilisation d’un filtre comme dérivateur ___________
:889
H A jω Fonction de transfert dans un certain domaine
de fréquence, A constante réelle
3582
d ue (t ) Relation entrée–sortie
us (t ) A
dt ue (t ) et us (t ) signaux d’entrée et de sortie
1075
Les filtres passe-haut d’ordre 1 (pulsation de coupure ω0 ) et passe-bande
d’ordre 2 (pulsation centrale ω0 réalisent une dérivation pour ω ≪ ω0 .
es:21
___________ Utilisation d’un filtre comme moyenneur ___________
hniqu
Un filtre passe-bas de fréquence de coupure très basse, par rapport à celle du
signal d’entrée, ne garde que la valeur moyenne (terme de fréquence nulle).
97
741
:167
______________ Impédances d’entrée et de sortie ______________
1
44.5
ie is Modélisation d’un quadri-
pôle linéaire quelconque
.56.2
(indépendamment de sa
Zs structure interne réelle)
H fonction de transfert en
: 193
ue Ze us
sortie ouverte
Hue Z e impédance d’entrée
4713
Z s impédance de sortie
3
:889
___________________ Quadripôles en cascade ___________________
3582
Z s1 Z e2
u s1
1075
u e1 u s2 H
H1 H 2
u e2
si Z s1 ≪ Z e2
es:21
H1 H2
hniqu
Cas idéal : Z s1 0 (quadripôle 1 idéal en sortie)
ou bien Z e2 (quadripôle 2 idéal en entrée).
rotec
s Mic
et de
nique
98
741
:167
1
44.5
Physique des ondes
Physique des ondes
.56.2
: 193
Propagation d’un signal
4713
Physique-Chimie
3
___________ Forme générale d’une onde quelconque ___________
:889
s(M , t ) s grandeur physique dépendant du point M et
de la date t
3582
___ Onde progressive unidimensionnelle (sans atténuation) ____
1075
s ( M, t ) F (t x c) Onde se propageant vers les x croissants
F ou f fonction quelconque
ou s ( M , t ) f ( x ct )
es:21
c célérité (vitesse de propagation)
s (M , t ) G (t x c ) Onde se propageant vers les x décroissants
G ou g fonction quelconque
hniqu
ou s ( M , t ) g ( x ct )
Une onde unidimensionnelle peut être une onde dans un milieu à une
dimension (onde électrique dans un câble, onde mécanique sur une corde…),
rotec
ou une onde plane dans un milieu à deux ou trois dimensions. s Mic
________________ Onde progressive sinusoïdale ________________
Onde se propageant vers les x croissants
s ( M
, t ) A cos(ωt k x φ)
et de
k k ex k vecteur d’onde
2π 1
Méca
T
T période temporelle, f fréquence
ω f
2π c
λ
λ longueur d’onde (ou période spatiale)
e
k f
ure d
et un point d’abscisse x1
s ( M
, t ) A cos(ωt k x φ) Onde se propageant vers les x décroissants
le Su
99
741
:167
_________________ Cas des ondes acoustiques _________________
1
44.5
20 Hz f 20kHz Intervalle de fréquences des sons audibles
f 20 kHz Fréquences des ultrasons
.56.2
f 20 Hz Fréquences des infrasons
Une note de musique est généralement une superposition de signaux appelés
: 193
harmoniques, dont les fréquences sont multiples de la fréquence
fondamentale définissant cette note (spectre discret).
4713
_____________ Cas des ondes électromagnétiques _____________
3
c λ 0 longueur d’onde dans le vide
:889
λ0
f c célérité dans le vide, f fréquence
3582
4 1014 Hz f 8 1014 Hz Intervalles de fréquences et de longueurs
800 nm λ 0 400 nm d’onde (dans le vide) de la lumière visible
1075
Spectre électromagnétique global
es:21
hniqu
Onde monochromatique : sinusoïdale (une seule fréquence). Onde
électromagnétique quelconque : polychromatique (spectre discret ou continu).
rotec
_______________ Propagation dispersive ou non ________________
Propagation dispersive : la célérité varie en fonction de la fréquence. Cela est
s Mic
lumière dans le vide ou dans l’air ; onde acoustique dans un fluide ; onde de
déformation sur une corde.
Méca
a λ longueur d’onde
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
100
741
:167
___ Interférences entre deux ondes sinusoïdales en un point ___
1
Construction de Fresnel
44.5
y
.56.2
Ar
A
φ φM φ M
φM
: 193
A
φM
4713
x
φ déphasage de deux ondes arrivant en M
Physique-Chimie
A et A amplitudes des deux ondes
3
Ar A2 A2 2 AA cos φ
:889
Ar amplitude résultante
φ
0 (2m π) Condition d’interférences constructives
3582
(amplitude résultante Ar maximale)
Condition d’interférences destructives
φ π (2m π)
(amplitude résultante Ar minimale, et même
1075
nulle si A A )
es:21
____ Formule de Fresnel pour les interférences lumineuses ____
I1 , I 2 intensités des deux ondes
hniqu
I ( M ) I1 I 2 2 I1I 2 cosφ
I ( M ) intensité de l’onde résultante en M
φ déphasage des deux ondes arrivant en M
rotec
φ kδ δ différence entre les chemins parcourus par
les deux ondes, k pulsation spatiale s Mic
S1 M
O'
Méca
a O z
S2
e
y y
ure d
D
périe
101
741
:167
Introduction à la physique quantique
1
44.5
_________ Relations de Planck–Einstein pour la lumière _________
.56.2
E énergie d’un photon, ν et λ fréquence et
hc
E h ν longueur d’onde de la lumière, c célérité
: 193
λ h 6,626 1038 J s constante de Planck
4713
h ν h p quantité de mouvement d’un photon
p e e e vecteur unitaire de la direction de
c λ
3
propagation de la lumière
:889
_________ Relation de Louis de Broglie pour la matière _________
3582
λ longueur d’onde pour l’onde de matière
h
λ associée à une
particule de quantité de
1075
p mouvement p , h constante de Planck
p quantité de mouvement classique
es:21
p mv
m masse, v vitesse de la particule
hniqu
___ Inégalité de Heisenberg spatiale (en ordre de grandeur) ___
rotec
Δ x , Δ px incertitudes sur la position et sur
Δ px Δ x
∼ℏ la quantité de mouvement d’une particule
s Mic
ℏ h 2π constante de Planck réduite
temps
2 d3 P probabilité de présence de la
d3 P ψ d 3τ
Méca
ψ
2
d3τ 1 Condition de normalisation
e
ure d
Dans une situation de confinement spatial, les conditions aux limites sur la
2
densité de probabilité de présence ψ entraînent une quantification de
périe
102
741
:167
___ Niveaux d’énergie électroniques de l’atome d’hydrogène ___
1
44.5
En énergie du niveau n,
me 9,109 1031 kg masse de l’électron
m e4
.56.2
En 2e 2 2 , n ℕ* e 1,602 1019 C charge élémentaire
8n ε 0 h
ε 0 8,854 1012 F m1 permittivité du
: 193
vide, h constante de Planck
2,18 1018
E1 J
13,6 eV E1 énergie du niveau fondamental (n = 1)
4713
Physique-Chimie
3
:889
3582
1075
es:21
hniqu
rotec
On ne peut rien apprendre aux gens.
On peut seulement les aider à découvrir qu’ils
s Mic
103
741
:167
1
44.5
Mécanique
Mécanique
.56.2
: 193
Cinématique du point
4713
3
____________________ Référentiel et repère ____________________
:889
Un référentiel est un solide par rapport auquel on étudie un mouvement. On
lui associe un repère spatial (une origine et trois axes orthogonaux). Le re-
3582
père temporel est le même pour tous les référentiels en mécanique classique.
1075
_____________ Coordonnées et base cartésiennes ______________
z y
es:21
x
Abscisse : x ,
hniqu
M z Ordonnée : y ,
ez
rotec
Cote : z ,
O ey Base cartésienne :
s Mic
y ex , e y , ez
ex
et de
x
nique
M z
θ ,
ez
périe
104
741
:167
______________Relations entre vecteurs unitaires ______________
1
Dans le plan (Oxy ) , er , eθ est appelée base polaire.
44.5
La direction de er est dite radiale, celle de eθ est dite orthoradiale.
.56.2
er cosθ ex sin θ e y et eθ sin θ ex cosθ e y
: 193
d er d eθ
eθ et er
dθ dθ
4713
Physique-Chimie
______________ Coordonnées et base sphériques _______________
3
:889
z
Distance entre O et M :
P
3582
r 0,
er
Angle entre (Oz) et OM
1075
M (colatitude) : θ 0, π
eθ
θ Angle entre (Ox) et OH
es:21
r
(longitude) : φ ,
O
mais description complète de
hniqu
y l’espace avec φ 0,2π
φ Base sphérique (locale) :
rotec
A
H e φ er , eθ , eφ s Mic
x
R rayon de courbure de la
M τ
trajectoire au point M (rayon
nique
du cercle osculateur)
trajectoire n
Base locale de Frenet τ, n
R
Méca
(vers la concavité de la
M0
trajectoire)
périe
105
741
:167
_________ Vecteurs vitesse et accélération d’un point __________
1
44.5
d OM
v ( M )R M point mobile
d t R
.56.2
O point fixe quelconque du
d v ( M )R d 2 OM référentiel R
a ( M )R
dt R d t 2 R
: 193
4713
___________ Composantes dans la base cartésienne ___________
OM x ex y ey z ez v( M )R xɺ ex yɺ e y zɺ ez
3
:889
a ( M )R ɺɺ
x ex ɺɺ
y e y ɺɺ
z ez
3582
____________Composantes dans la base cylindrique ____________
OM r er z ez v( M )R rɺ er r θɺ eθ zɺ ez
1075
r r θɺ 2 ) er (r ɺɺ
a ( M )R (ɺɺ ɺ e ɺɺ
θ 2rɺ θ) θ z ez
es:21
____________ Composantes dans la base sphérique ____________
v( M )R rɺ er r θɺ eθ r sin θφɺ eφ
hniqu
OM r er
rotec
___ Composantes dans la base de Frenet (mouvement plan) ___
at ( M )R accélération tangentielle, liée à la
v ( M )R v ( M )R τ
s Mic
variation de la norme de la vitesse (donc
a ( M )R at ( M )R an ( M )R nulle pour un mouvement uniforme)
et de
Si a ( M )R v ( M )R 0 : mouvement retardé ou décéléré ( v( M )R diminue).
Si a ( M )R v ( M )R 0 à un instant t : v( M )R passe par un extremum.
périe
Si a ( M )R v ( M )R 0, t : mouvement uniforme ( v( M )R reste constante).
le Su
tiona
e Na
Écol
106
741
:167
________ Mouvement de vecteur accélération constant ________
1
44.5
On suppose que le vecteur accélération du point est une constante, notée a .
Si a = 0 : mouvement rectiligne
uniforme.
.56.2
Si la vitesse initiale v0 est colinéaire à a : mouvement rectiligne,
uniformément accéléré ou retardé. Si v0 n’est pas colinéaire à a :
: 193
mouvement parabolique, dans le plan M 0 , a, v0 .
4713
____________________ Mouvement circulaire ____________________
Physique-Chimie
3
OM R er , v( M )R Rθɺ eθ , Mouvement sur un cercle de centre O, de
:889
rayon R, dans le plan (Oxy)
a ( M )R Rθɺ 2 er Rɺɺθ eθ Vecteurs dans la base polaire (cylindrique)
3582
v( M )R2
a ( M )R er Cas du mouvement circulaire uniforme
R
ω θɺ cte (vitesse angulaire constante)
1075
ω2 OM
es:21
Principes de la dynamique
hniqu
___________________________ Masse ___________________________
rotec
La masse (inertielle) est une grandeur scalaire positive, extensive et conser–
vative (en mécanique classique), qui décrit l’inertie d’un corps (difficulté à
s Mic
modifier son mouvement).
et de
107
741
:167
______________ Forces intérieures à un système _______________
1
44.5
F int 0 Somme des forces intérieures toujours nulle
.56.2
________________ Système isolé ou pseudo-isolé ________________
Système isolé (mécaniquement) : soumis à aucune force extérieure.
: 193
Système pseudo-isolé : soumis à des forces extérieures de somme nulle.
4713
_________ Quantité de mouvement d’un point matériel _________
p ( M )R quantité de mouvement du point
3
p ( M )R mv( M )R
:889
matériel M, de masse m, dans le référentiel R
3582
________ Barycentre d’un système de points matériels _________
1 N G barycentre (ou centre de masse ou
OG mi OM i
1075
mtot i 1 centre d’inertie) du système (S) constitué de
N N points M i de masses mi
es:21
mi GM i 0 O point quelconque, m masse totale tot
i 1
hniqu
____________ Quantité de mouvement d’un système ____________
N p ( S )R quantité de mouvement (ou
p ( S )R mi v( M i )R
rotec
i 1 résultante cinétique) du système (S) dans R
p ( S )R mtot v(G )R Expression utilisant le barycentre G
s Mic
108
741
:167
__ Principe fondamental de la dynamique (PFD, 2e loi de Newton) __
1
44.5
d p ( M )R
F dt R référentiel galiléen, M point matériel de
masse m, F somme des forces appliquées
.56.2
ou F m a ( M )R
: 193
______ Théorème du centre de masse pour un système _______
Théorème du centre de masse (TCM) ou
4713
d p ( S )R
F ext d t théorème de la résultante cinétique (TRC)
Physique-Chimie
R réf. galiléen, (S) système de barycentre G
3
ou F ext mtot a (G )R
:889
F ext forces extérieures appliquées à (S)
3582
_________________ Interaction gravitationnelle__________________
A et B points matériels de masses mA et mB
1075
mAmB e A B vecteur unitaire orienté de A vers B
Fg A B G e A B
AB 2 G 6,674 1011 m3 kg 1 s 2 constante de
es:21
gravitation universelle
hniqu
g champ de pesanteur
mT m
P mg G
e m T et RT masse et rayon de la Terre, z alti-
rotec
z
( RT z ) 2
tude, G constante de gravitation universelle
s Mic
___________ Réaction d’un support (force de liaison) ___________
Rn réaction normale (orthogonale au sup-
et de
R Rn Rt
port, norme inconnue a priori), Rt réaction
tangentielle ou force de frottement solide
nique
109
741
:167
_________________ Tension d’un fil inextensible _________________
1
44.5
T norme (inconnue a priori), efil p vecteur
T T efil p
unitaire orienté du fil vers le point considéré
.56.2
Un fil idéal (sans masse) exerce des tensions opposées à ses deux extrémités.
Si le fil passe sur une poulie idéale (sans masse ni frottements), la tension
: 193
change de direction mais sa norme reste la même aux deux extrémités.
4713
_________ Interaction électrostatique (loi de Coulomb) _________
A et B points matériels de charges qA et qB
1 q A qB
3
Fél A B e A B e A B vecteur unitaire orienté de A vers B
:889
4πε 0 AB 2
ε 0 8,854 1012 F m 1 permittivité du vide
3582
_________ Force de pression et poussée d’Archimède __________
1075
P pression d’un fluide, Fp force de pression
Fp P S n sur une surface plane d’aire S
es:21
n vecteur unitaire normal à la surface
A poussée d’Archimède, résultante des
hniqu
forces de pression sur un corps entièrement
A mf dép g entouré de fluide au repos, mf dép masse du
rotec
fluide « déplacé », g champ de pesanteur
s Mic
______________ Oscillateur harmonique à ressort ______________
k k Équation du mouvement (d’après le PFD)
ɺɺ
x x xéq x(t) abscisse, xéq position d’équilibre
et de
m ω0 pulsation propre
Méca
k ω0 pulsation propre
ω0
m m masse, k raideur du ressort
périe
mk Q facteur de qualité
Q
h h coefficient de frottement (force F hv )
le Su
tiona
e Na
Écol
110
741
:167
______ Oscillateur mécanique en régime sinusoïdal forcé ______
1
Dans différentes situations (déplacement sinusoïdal du point d’attache du
44.5
ressort, force supplémentaire sinusoïdale...), un oscillateur mécanique amorti
obéit à une équation différentielle avec un second membre sinusoïdal, pour la
.56.2
variable u x xéq (élongation par rapport à l’équilibre).
: 193
La réponse en élongation est identique à la réponse en charge du
condensateur du circuit RLC série. La réponse en vitesse est identique à la
réponse en intensité du circuit RLC série.
4713
Physique-Chimie
3
:889
Énergie mécanique
3582
______________ Puissance d’une force quelconque ______________
1075
F force appliquée au point M
P F R F v( M )R
v( M )R vitesse de M dans R
es:21
_______________ Travail d’une force quelconque ________________
hniqu
δW F R F d OM Travail élémentaire de F dans R
P F R d t d OM déplacement infinitésimal
R rotec
B
W F
F d OM Travail total entre deux positions A et B
s Mic
A B
A
Travail moteur : W > 0. Travail résistant : W < 0.
et de
R
W F A B F AB F force constante (vectoriellement)
Méca
d Ep δW F R F d OM
ure d
deux points A et B
le Su
tiona
e Na
Écol
111
741
:167
______________ Énergie potentielle de pesanteur _______________
1
+ si (Oz) est un axe vertical ascendant
44.5
Epp mg z cte
– si (Oz) est un axe vertical descendant
.56.2
________________ Énergie potentielle élastique _________________
1 k constante de raideur
: 193
Epe k (ℓ ℓ 0 ) 2 cte
2 ℓ longueur du ressort, ℓ 0 longueur à vide
4713
____________ Énergie cinétique d’un point matériel _____________
3
1
:889
Ec ( M )R mv ( M )R2 m masse de M, v( M )R norme de sa vitesse
2
3582
___________ Énergie mécanique d’un point matériel ____________
( M )R Ec( M )R Ep( M )
Em Ep( M ) énergie potentielle totale
1075
___ Théorème de l’énergie cinétique pour un point matériel ____
es:21
d Ec ( M )R Forme instantanée
P F R
dt R référentiel galiléen
hniqu
Δ Ec ( M )R W F R Forme intégrale (entre deux instants)
rotec
___Théorème de l’énergie mécanique pour un point matériel ___
d Em ( M )R Forme instantanée
s Mic
P Fnc
dt R R réf. galiléen, Fnc forces non conservatives
Δ Em ( M )R W Fnc
et de
conservative)
112
741
:167
_____________ Point matériel à un degré de liberté _____________
1
Pour un point M dont seule la coordonnée x varie, la conservation de l’énergie
44.5
mécanique entraîne nécessairement : Ep ( x) Em ( M )R cte .
.56.2
Si cette condition limite les valeurs possibles de x, le point matériel M est
dans un état lié. Si cette condition n’empêche pas x de tendre vers l’infini, M
: 193
est dans un état libre (ou état de diffusion).
4713
_ Point matériel au voisinage d’une position d’équilibre stable __
1
Physique-Chimie
Ep ( x ) k ( x xéq ) 2 cte Ep ( x) énergie potentielle totale
3
2
:889
d 2 Ep xéq position d’équilibre stable
avec k ( xéq ) 0
d x2
3582
d E
F( x) p ex k ( x xéq ) ex F ( x) force conservative totale
1075
dx
d2 u k Équation du mouvement avec u x xéq :
ω02 u
0 , ω0
es:21
dt2 m oscillateur harmonique, ω0 pulsation propre
hniqu
__________ Énergie cinétique d’un système de points ___________
1 Énergie cinétique du système (S) : somme de
Ec ( S )R mi vi2R
2 celles de tous ses points
P Fint
R
Fint forces intérieures au système
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
113
741
:167
Mouvement dans un champ électrique ou magnétique
1
44.5
______________________ Force de Lorentz ______________________
.56.2
q charge électrique, E champ électrique
FL q E v B
: 193
v vitesse, B champ magnétique
4713
_________________ Ordres de grandeur usuels _________________
E ∼ 1 à 106 V m 1 Ordre de grandeur des champs électriques
3
B ∼ 106 à 1 T Ordre de grandeur des champs magnétiques
:889
FL ≫ m g , FL ≫ Fg Pour une particule, forces gravitationnelles
négligeables devant la force de Lorentz
3582
_____________________ Aspect énergétique _____________________
1075
Puissance toujours nulle pour le terme
P q v B 0
magnétique de la force de Lorentz
es:21
Epe énergie potentielle électrique
Epe qV
q charge électrique, V potentiel électrique
hniqu
W qE A B qU AB U AB tension électrique entre A et B
rotec
__________ Création d’un champ électrique uniforme ___________
U Q Condensateur plan
s Mic
E – ez – ez
e ε0S E champ uniforme entre les armatures
+Q Q charge d’une armature, U tension
z
et de
qB
ωc q et m charge et masse de la particule
m B norme du champ magnétique
le Su
114
741
:167
Moment cinétique
1
44.5
_Moment cinétique d’un point matériel par rapport à un point _
.56.2
LO ( M
)R OM mv ( M )R v( M )R vitesse de M (de masse m) dans R
: 193
LO ( M )R
Direction de LO ( M )R : axe de rotation
4713
M
instantané de M autour de O
O
Physique-Chimie
3
:889
_ Moment cinétique d’un point matériel par rapport à un axe __
3582
Δ ( M )R
L LO ( M )R e Δ axe passant par O et orienté par le vecteur
OM mv( M )R e unitaire e
1075
LΔ ( M )R ne dépend pas du choix du point O sur l’axe Δ.
es:21
______________Moments cinétiques d’un système ______________
LO ( S )R LO ( M i )R
hniqu
M i points du système S
LΔ ( S )R LΔ ( M i )R
rotec
_________ Moment d’une force par rapport à un point _________
MO F OM F
s Mic
F force s’exerçant au point M
MΔ F MO F e Δ axe passant par O et orienté par le vecteur
nique
OM F e unitaire e
MΔ F ne dépend pas du choix du point O sur l’axe Δ.
Méca
MΔ F d F Cas d’une force F orthogonale à Δ
d bras de levier (distance entre le support de
e
la force et l’axe Δ)
ure d
Δ F MΔ F 0 si F tend à faire tourner M
dans le sens positif autour de l’axe (règle du
périe
d
M tire-bouchon) ; MΔ F 0 sinon.
le Su
tiona
e Na
Écol
115
741
:167
___ Théorèmes du moment cinétique pour un point matériel ___
1
44.5
d LO ( M )R Théorème du moment cinétique vectoriel
MO F O point fixe dans le référentiel R galiléen
dt
.56.2
d LΔ ( M )R Théorème du moment cinétique scalaire
MΔ F
dt Δ axe fixe dans le référentiel R galiléen
: 193
______ Théorèmes du moment cinétique pour un système ______
4713
d LO ( S )R MO ext moments des actions extérieures au
MO ext
dt système, par rapport au point O
3
:889
d LΔ ( S )R MΔext moments des actions extérieures au
MΔext
dt système, par rapport à l’axe Δ
3582
1075
Mouvement à force centrale conservative
es:21
_________________ Force centrale conservative _________________
r = OM avec O centre de force
hniqu
F Fr (r ) er
er vecteur unitaire de la base sphérique
rotec
F k OM k r er Exemple : force de rappel élastique isotrope
s Mic
_________________ Force centrale newtonienne _________________
K K constante (force attractive pour K < 0,
F 2 er
répulsive pour K > 0)
et de
r
Fg force gravitationnelle d’une masse ponc-
M m tuelle M (en O) sur une masse ponctuelle m
nique
Fg G 2 er
r G 6,674 1011 m3 kg 1 s 2 constante de
gravitation universelle
Méca
F force électrostatique d’une charge ponc-
1 Qq él
Fél er tuelle Q (en O) sur une charge ponctuelle q
4πε 0 r 2
e
ure d
K
Ep Ep énergie potentielle avec origine à l’infini
le Su
r
tiona
e Na
Écol
116
741
:167
___ Définition du mouvement à force centrale conservative ____
1
Un point matériel M est en mouvement à force centrale conservative s’il est
44.5
soumis uniquement à une force de la forme F Fr (r ) er en coordonnées
.56.2
sphériques (ou éventuellement à d’autres forces dont la somme est nulle).
: 193
_____________ Conservation du moment cinétique ______________
LO ( M )R moment cinétique de M par rapport
4713
LO ( M )R cte
au centre de force O, dans R galiléen
Physique-Chimie
Le mouvement a lieu dans le plan contenant O et orthogonal à LO ( M )R , qui
3
:889
est aussi le plan O, OM 0 , v0 . Si LO ( M )R est nul, c’est-à-dire si OM 0 et v0
3582
sont colinéaires, le mouvement a lieu selon la droite (OM 0 ) .
1075
__________________ Constante et loi des aires __________________
Intégrale première du moment cinétique
LO ( M )R m r 2θɺ ez cte r et θ coordonnées polaires dans le plan du
es:21
mouvement (Oxy)
2ɺ C constante des aires
C r
θ cte
hniqu
|C |
L’aire balayée par OM pendant une durée Δ t est SΔ t Δt .
2
de diffusion, Em 0
Application : expérience de Rutherford
(particule α en M, noyau d’or en O)
le Su
tiona
e Na
Écol
117
741
:167
______ Trajectoire pour une force newtonienne attractive ______
1
44.5
O M Em 0 : ellipse de foyer O (état lié)
2 a longueur du grand axe
.56.2
b 2 b longueur du petit axe
(a = b = r pour un cercle de rayon r)
: 193
a
4713
O Em 0 : parabole de foyer O (état de
diffusion)
3
:889
M
3582
O Em 0 : branche d’hyperbole de foyer O, la
1075
plus proche de O (état de diffusion)
es:21
______________ Lois de Kepler pour les planètes _______________
hniqu
1. Les planètes décrivent des ellipses, dont le Soleil est l’un des foyers.
2. Le vecteur Soleil-planète balaie des aires égales pendant des intervalles de
temps égaux.
rotec
3. La période de révolution T et le demi-grand axe a de l’ellipse sont tels que
T2
s Mic
a la même valeur pour toutes les planètes.
a3
et de
Em Ec
2r du satellite de masse m
T 2 4π 2 Rapport ayant la même valeur pour tous les
e
13
GM TT2 h altitude d’un satellite géostationnaire
h
2
R 35800km T 1 j période de rotation de la Terre
périe
4π T
le Su
tiona
e Na
Écol
118
741
:167
_______ Énergie mécanique sur une trajectoire elliptique _______
1
a demi-grand axe de l’ellipse
44.5
GMm
Em G constante de gravitation, M masse de
2a l’astre attracteur, m masse de l’objet
.56.2
: 193
Mouvement d’un solide
4713
Physique-Chimie
____________________ Définition d’un solide _____________________
3
:889
Un solide est un ensemble indéformable de points : la distance entre deux
points quelconques du solide est invariante au cours du temps.
3582
m
dm
solide
m masse du solide (dans le cas fréquent d’une
répartition continue de masse)
1075
____________ Mouvement de translation d’un solide ____________
Un solide S est en translation par rapport à un référentiel R si pour tout
es:21
couple de points A et B de S, le vecteur AB reste constant au cours du
mouvement. Tous les points de S ont le même vecteur vitesse, donc aussi le
hniqu
même vecteur accélération, à chaque instant.
Les trajectoires de tous les points de S sont superposables. Cas particuliers :
translation rectiligne si ce sont des segments de droites (parallèles entre
eux), translation circulaire si ce sont des cercles (de même rayon).
rotec
s Mic
___ Mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe fixe ____
Un solide S est en rotation autour d’un axe fixe Δ si tous les points de (S) ont
et de
v( M )R vitesse d’un point M de S
v( M )R r ω eθ
r distance entre M et l’axe de rotation Δ
Méca
ωɺ ɺɺ
θ ɺ accélération angulaire du solide
ω
e
avec J Δ
d m rΔ2
solide solide à l’axe Δ, ω vitesse angulaire
le Su
tiona
e Na
Écol
119
741
:167
____ Exemples de moments d’inertie de solides homogènes ____
1
44.5
Δ Δ′ Tige de masse m, de longueur L
par rapport à un axe orthogonal
.56.2
1 1
J Δ mL2 , J Δ mL2
3 12
: 193
Δ Cerceau de masse m, de rayon R
par rapport à son axe de révolution
4713
J Δ mR 2
Δ Disque ou cylindre de masse m, de rayon R
3
:889
par rapport à son axe de révolution
1
J Δ mR 2
3582
2
Δ Boule (pleine) de masse m, de rayon R
1075
par rapport à l’un de ses axes de révolution
2
J Δ mR 2
es:21
5
hniqu
1 Cas d’un solide en translation
Ec ( S )R mtot vR2
2 mtot masse totale, vR vitesse du solide
rotec
1 Cas d’un solide en rotation autour de l’axe Δ
Ec ( S )R J Δ ω2
2 ω vitesse angulaire, J Δ moment d’inertie
s Mic
Un fil tordu d’un angle α exerce un couple de rappel, dit couple de torsion.
Mtorsion C α Moment du couple de torsion
le Su
120
741
:167
________________________ Liaison pivot _________________________
1
44.5
Un seul degré de liberté de rotation autour de
.56.2
Δ l’axe fixe Δ
: 193
Liaison parfaite : aucun moment selon l’axe Δ. Sinon : couple de frottement
4713
solide (moment Mf par rapport à Δ de signe opposé au sens de rotation).
Physique-Chimie
__ Théorème du moment cinétique pour un solide en rotation __
3
:889
ω vitesse angulaire, J Δ moment d’inertie par
dω
JΔ MΔext rapport à l’axe de rotation Δ, MΔext moments
3582
dt
des actions extérieures (forces et couples)
1075
_______ Théorème de l’énergie cinétique pour un solide ________
Forme instantanée
d Ec ( S )R
es:21
PR ,ext PR ,ext puissances des actions extérieures
dt
(forces et couples)
hniqu
Forme intégrale
Δ Ec ( S )R WR ,ext
WR ,ext travaux des actions extérieures
Les forces intérieures à un solide ont une puissance totale nulle.
1
J Δ ωf2 ωi2
WRiextf TÉC sous forme intégrale
2
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
121
741
:167
_______________________ Pendule pesant _______________________
1
Équation du mouvement
44.5
ɺɺ mg a θ angle avec la verticale descendante
θ sin θ 0
.56.2
JΔ m masse, J Δ moment d’inertie
a distance entre le barycentre et l’axe Δ
1 ɺ2
: 193
Intégrale première du mouvement
Em J Δθ mga cosθ cte
2 (conservation de l’énergie mécanique)
4713
ɺɺ
θ ω02 θ 0 avec Cas des petites oscillations ( θ ≪ 1 ) :
mg a oscillateur harmonique de pulsation propre
3
ω0 ω
:889
Δ J 0
3582
1075
es:21
hniqu
rotec
Rien ne naît ni ne périt mais des choses déjà
s Mic
Anaxagore
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
122
741
:167
1
44.5
Thermodynamique
Thermodynamique
.56.2
: 193
Description et modélisation des systèmes
4713
Physique-Chimie
3
____________________ Libre parcours moyen ____________________
:889
Libre parcours moyen ℓ p : distance moyenne parcourue par les molécules
3582
d’un fluide entre deux chocs successifs.
ℓ p ∼ 1010 m Ordre de grandeur usuel dans un liquide
1075
ℓ p ∼ 107 m Ordre de grandeur usuel dans un gaz
es:21
_____________________ Différentes échelles _____________________
Échelle microscopique : dimensions de l’ordre de ℓ p (seulement quelques
hniqu
molécules dans un volume de l’ordre de ℓ3p ).
Échelle macroscopique : dimensions perceptibles ( L ∼ 103 à 1 m , nombre
de molécules de l’ordre de 1023).
Échelle mésoscopique : intermédiaire ℓ p ≪ ℓ ≪ L (un volume de l’ordre de rotec
s Mic
ℓ3 contient un grand nombre de molécules mais reste infinitésimal).
123
741
:167
_____________ Grandeurs extensives et intensives______________
1
Grandeur extensive : relative au système entier, additive lors de la réunion de
44.5
deux systèmes.
Grandeur intensive : définie localement en chaque point du système et
.56.2
indépendante de l’étendue du système.
Le rapport de deux grandeurs extensives est une grandeur intensive.
: 193
Système homogène : les grandeurs intensives ont même valeur en tout point.
4713
_________________ Équilibre thermodynamique _________________
Un système thermodynamique est dit en équilibre thermodynamique
3
lorsque ses variables d’état sont définies et constantes au cours du temps et
:889
que tout échange de matière ou d’énergie avec le milieu extérieur a cessé.
3582
_____________ Description microscopique d’un gaz _____________
− La densité volumique des particules n* N V (avec N nombre de
1075
particules contenues dans le volume V) est homogène.
− La distribution des vitesses est homogène et isotrope (et la répartition de
es:21
la norme des vitesses suit une statistique de Maxwell–Bolzmann).
hniqu
__________ Modèle microscopique du gaz parfait (GP) __________
− Les particules n’ont pas de volume propre.
− Les particules n’ont pas d’interaction à distance entre elles.
PV
P 0 ou n V 0
nRT Gaz parfait : comportement limite du gaz réel
tiona
e Na
Écol
124
741
:167
__________ Phase condensée idéale (liquide ou solide) __________
1
44.5
V cte V volume constant
La phase condensée idéale est incompressible (V ne diminue pas avec la
.56.2
pression) et indilatable (V n’augmente pas avec la température).
: 193
Phase : partie d’un système thermodynamique dans laquelle les paramètres
intensifs sont des fonctions continues de l’espace.
4713
Types de phases principaux : solide, liquide, gaz (ou vapeur).
Physique-Chimie
Transition de phase (ou changement de phase, parfois changement d’état) :
3
passage d’une phase à une autre.
:889
gaz
3582
sublimation vaporisation
1075
condensation liquéfaction
fusion
es:21
solide liquide
solidification
hniqu
_________________ Diagramme d’équilibre (P,T) _________________
rotec
P
Cas général
(1) courbe de vaporisation C
(2)
s Mic
(équilibre liquide–gaz) liquide
(2) courbe de fusion
(équilibre liquide–solide) solide
et de
(1)
(3) courbe de sublimation
(équilibre solide–gaz) (3) T gaz (ou
nique
P
C
(2)
e
(notamment l’eau) :
solide
pente négative de la courbe (1)
périe
de fusion
(3) T gaz (ou
vapeur)
le Su
T
tiona
e Na
Écol
125
741
:167
________ Diagramme (P,v) de l’équilibre liquide–vapeur _________
1
44.5
P
courbe de
saturation
.56.2
C
isothermes
d’Andrews
: 193
liquide vapeur
4713
+ vapeur
liquide T > Tc
3
Psat (T ) V Tc
:889
L M
T < Tc
3582
vℓ v vv v
1075
La courbe de saturation comporte deux parties : courbe d’ébullition (à
gauche du point critique C), ensemble des points L où le liquide est saturant
es:21
(limite d’apparition de la vapeur) ; courbe de rosée (à droite de C), ensemble
des points V où la vapeur est saturante (limite d’apparition du liquide).
hniqu
________________ Pression de vapeur saturante ________________
À une température T, trois cas d’équilibre selon la pression P :
rotec
– P Psat (T ) , vapeur seule (équilibre monophasé) ;
– P Psat (T ) , vapeur et liquide (équilibre diphasé) ;
s Mic
xv
mtotale ntotale l’ensemble (vapeur et liquide)
nv , ntotale quantités de matière
e
ure d
mℓ
xℓ 1 xv xℓ titre en liquide
mtotale
périe
du système total
tiona
e Na
Écol
126
741
:167
Premier principe de la thermodynamique
1
44.5
_______________ Transformations d’un système ________________
.56.2
Transformation quasi-statique : suffisamment lente pour que le système
passe par une suite continue d’états d’équilibre thermodynamique infiniment
: 193
voisins ; toutes les grandeurs d’état sont définies à chaque instant.
Transformation réversible : transformation idéale telle qu’une modification
4713
progressive des contraintes extérieures permet d’inverser le sens de son
déroulement, en repassant par les mêmes états d’équilibre intermédiaires.
Physique-Chimie
3
Pour cela, elle doit être quasi-statique et ne comporter aucune des causes
:889
d’irréversibilité suivantes : inhomogénéités (température, densité, pression...)
provoquant des transferts spontanés, phénomènes dissipatifs (frottements,
3582
effet Joule...), hystérésis, réactions chimiques ou nucléaires.
Transformation monotherme : la température extérieure Text reste constante.
1075
Transformation isotherme : transformation quasi statique au cours de laquelle
la température du système reste constante, soit T cte ou d T 0 .
es:21
Transformation monobare : la pression extérieure Pext reste constante.
Transformation isobare : transformation quasi statique au cours de laquelle la
hniqu
pression du système reste constante, soit P cte ou d P 0 .
Transformation isochore : transformation au cours de laquelle le volume du
système reste constant, soit V cte ou dV 0 .
rotec
Transformation cyclique : l’état initial et l’état final sont confondus, d’où
X 0 pour toute grandeur X.
s Mic
et de
tion), soit sous forme de travail W, soit sous forme de transfert thermique Q.
Δ E W Q Δ E variation de E entre états initial et final
Méca
127
741
:167
____________________ Énergie d’un système ____________________
1
U énergie interne, Ec énergie cinétique mac-
44.5
E U Ec ( Eém )
roscopique, Eém énergie électromagnétique
.56.2
On peut inclure aussi dans E l’énergie potentielle Ep (macroscopique), mais
alors W ne contient pas les travaux des forces conservatives.
: 193
L’énergie interne U s’interprète au niveau microscopique : somme de l’éner-
gie cinétique d’agitation thermique (liée à la température) et des énergies
4713
potentielles d’interactions des particules (liées à l’état physique et chimique).
3
:889
Transfert thermique Q (ou chaleur) : énergie échangée par l’interaction
désordonnée des particules, au niveau microscopique.
3582
Paroi diathermane (ou diatherme) : permet les transferts thermiques.
Paroi athermane (ou calorifugée) : empêche les transferts thermiques.
Transformation adiabatique : sans transfert thermique avec l’extérieur. Deux
1075
cas : système entouré de parois athermanes ; transformation trop rapide pour
que les transferts thermiques puissent avoir lieu.
es:21
Thermostat (ou source de chaleur) : système fermé n’échangeant pas de
travail, mais pouvant échanger un transfert thermique sans que sa température
varie ; en pratique, système de taille beaucoup plus grande que ceux avec
hniqu
lesquels il est mis en contact.
rotec
________________Travail des forces de pression ________________
δW Pext d V δW travail infinitésimal, W travail total
s Mic
Vf dV volume infinitésimal balayé par la
W
Pext d V frontière du système sous la pression
extérieure Pext
et de
Vi
δWrév P d V
Vf
Travail lors d’une transformation réversible
nique
Wrév P dV
Vi
Méca
128
741
:167
_______________ Énergie interne d’un gaz parfait _______________
1
44.5
U GP U GP (T ) U fonction seulement de T (1re loi de Joule)
ΔU GP CV ΔT
.56.2
CV capacité thermique à volume constant
dU GP CV d T
: 193
3 Cas du gaz parfait monoatomique, à toute
CVGPM nR
2 température, R constante des gaz parfaits
4713
5 Cas du GP diatomique, dans le domaine des
CVGPD nR
températures ordinaires
Physique-Chimie
2
3
:889
__________________ Enthalpie d’un gaz parfait __________________
3582
H GP H GP (T ) H fonction seulement de T (2e loi de Joule)
ΔH GP CP ΔT
1075
CP capacité thermique à pression constante
d H GP CP d T
es:21
________ Capacités thermiques massiques et molaires_________
CV C CV , m , CP, m capacités thermiques molaires
CV , m , CP, m P
hniqu
n n n quantité de matière du système
CV CV , m
c
rotec
V
m M cV , cP capacités thermiques massiques
CP CP, m m masse du système, M masse molaire
c
s Mic
P
m M
et de
CV , CP
γ 1 γ 1 R constante des gaz parfaits
5 Cas du gaz parfait monoatomique, à toute
périe
CPGPM nR , γ 1,66
2 température
7 Cas du GP diatomique, dans le domaine des
le Su
CPGPD nR , γ 1,4
2 températures ordinaires
tiona
e Na
Écol
129
741
:167
________________ Énergie interne d’un gaz réel _________________
1
U fonction de la température T et aussi du
44.5
U GR U GR (T ,V )
volume V
.56.2
______________Cas d’une phase condensée idéale ______________
U PCI U PCI (T )
: 193
U et H fonctions uniquement de la
H PCI H PCI (T ) température T
4713
PV ≪ U , H PCI U PCI
CP CV (notée C ) Approximation dans les conditions usuelles
3
C capacité thermique
:889
ΔH ΔU C ΔT
PCI PCI
dH PC dU PC C dT
3582
4,18 kJ K 1 kg 1
ceau ceau capacité thermique massique de l’eau
1075
______ Enthalpie de changement de phase d’un corps pur ______
Δ1 2 h (T ) enthalpie (massique) de change-
es:21
Δ1 2
h (T ) h 2(T ) h 1(T ) ment de phase (anciennement chaleur
latente) : corps pur passant de la phase 1 à la
phase 2 à la température T
hniqu
_________ Variation d’enthalpie d’un corps pur diphasé _________
rotec
Δ H (T ) variation d’enthalpie lors d’une
Δ H
(T ) Δ m2 Δ1 2 h (T ) transformation isotherme à T (donc isobare)
s Mic
où la masse de la phase 2 augmente de Δm2
xv titre en vapeur d’un mélange liquide–
et de
d
S δ Se δ Sc d S variation infinitésimale de S
tiona
e Na
Écol
130
741
:167
_____________________ Entropie échangée ______________________
1
44.5
Qi Qi transfert thermique reçu par le système au
Se
i Tth,i contact d’un thermostat de température Tth,i
.56.2
_______________________ Entropie créée________________________
: 193
Sc 0 Cas d’une transformation irréversible
Sc 0
4713
Cas (idéal) d’une transformation réversible
Physique-Chimie
___________ Cas d’un système thermiquement isolé ____________
3
:889
Δ S Sc 0 Variation d’entropie toujours positive
L’entropie d’un système thermiquement isolé ne peut que croître, jusqu’à la
3582
valeur maximale accessible correspondant à l’équilibre.
1075
____________________ Cas d’un gaz parfait _____________________
nR
S ln T nR ln V cte
es:21
γ 1
γ nR S entropie, n quantité de matière
ln T nR ln P cte P pression, T température, V volume
hniqu
γ 1
R constante des gaz parfaits
nR γ nR
ln P ln V cte
rotec
γ 1 γ 1
PV γ cte Loi de Laplace pour une transformation
s Mic
TV γ 1 cte isentropique, notamment adiabatique
T γ P1 γ cte réversible (le coefficient γ étant constant)
et de
S C ln(T ) cte
C capacité thermique
Méca
131
741
:167
_________ Variation d’entropie d’un corps pur diphasé _________
1
Δ S (T ) variation d’entropie lors d’une
44.5
Δ1 2 h (T )
Δ S
(T ) Δ m2 transformation isotherme à T (donc isobare)
T
.56.2
où la masse de la phase 2 augmente de Δm2
xv titre en vapeur d’un mélange liquide–
: 193
s sℓ s sℓ vapeur, sℓ et sv entropies massiques des
xv T
sv sℓ Δ vap h phases liquide et vapeur, s entropie massique
4713
moyenne du système total
3
:889
S entropie, kB constante de Boltzmann
Ω nombre de microétats possibles pour le
S kB ln Ω
3582
macroétat considéré (caractérisant le manque
d’information ou le désordre microscopique)
1075
Machines thermiques
es:21
hniqu
___________ Modélisation d’une machine thermique ____________
Dans une machine thermique, un fluide (agent thermique) subit des cycles
de transformations et échange travail (avec des pièces mécaniques mobiles) et
rotec
transfert thermique (avec des sources de chaleur). Cycle moteur : le fluide
fournit globalement du travail à l’extérieur (travail total W < 0).
s Mic
Cycle récepteur : le fluide reçoit globalement du travail (W > 0).
Cycle monotherme : avec une seule source de chaleur ; il est nécessairement
récepteur. Cycle ditherme : avec deux sources de chaleur.
et de
T 0 Inégalité de Clausius
i
e
W Qc Qf 0
Qc et Qf transferts thermiques échangés avec
Qc Qf
périe
132
741
:167
_________________ Coefficient de performance _________________
1
C’est le rapport du transfert d’énergie que l’on cherche à obtenir sur celui ou
44.5
ceux que l’on dépense pour cela. On l’appelle efficacité s’il peut prendre des
valeurs supérieures à 1, et rendement s’il est par nature compris entre 0 et 1.
.56.2
______________________ Moteur ditherme ______________________
: 193
W r rendement, W travail total sur le cycle, Qc
r
Qc
4713
chaleur échangée avec la source chaude
Théorème de Carnot
Physique-Chimie
T rC rendement d’un cycle de Carnot moteur
3
1 f
r rC
:889
Tc (réversible, deux isothermes aux tempéra-
tures des deux sources, et deux adiabatiques)
3582
_____________________Machine frigorifique _____________________
Qf
1075
e efficacité (frigorifique), W travail total, Qf
e
W chaleur échangée avec la source froide
T
es:21
e eC f eC efficacité (frigorifique) d’un cycle de
Tc Tf Carnot récepteur
hniqu
______________________ Pompe à chaleur ______________________
Qc e efficacité (thermique), W travail total, Qc
e
rotec
W chaleur échangée avec la source chaude
T eC efficacité (thermique) d’un cycle de
e eC c
s Mic
Tc Tf Carnot récepteur
et de
133
741
:167
1
44.5
Électromagnétisme
Électromagnétisme
.56.2
: 193
Champ magnétique
4713
3
_______________ Sources du champ magnétique _______________
:889
Un champ magnétique B ( M ) peut être créé par un courant électrique
(macroscopique) ou par un aimant permanent (dont le modèle microscopique
3582
fait apparaître des courants au niveau des atomes).
1075
________ Lien entre le champ magnétique et le courant ________
B norme du champ proportionnelle à
es:21
B Ki l’intensité i du courant qui le crée
K constante dépendant de la géométrie
hniqu
B Sens du champ et du courant liés par la règle
B du tire-bouchon de Maxwell
rotec
i
i s Mic
___________ Ordres de grandeur des champs usuels ___________
B ~ 1 μT Champ magnétique créé par une spire simple
B ~ 50 μT Champ magnétique terrestre
et de
134
741
:167
______________________ Plan de symétrie ______________________
1
Π est un plan de symétrie d’une distribution de courant si tous les couples de
44.5
points symétriques par rapport à Π sont traversés par les mêmes courants.
Ce plan est alors un plan d’antisymétrie pour le champ magnétostatique :
.56.2
pour M et M' symétriques, B( M ) est l’opposé du symétrique de B( M ) .
En
particulier, si M appartient à un plan de symétrie du courant, le champ
: 193
B( M ) est orthogonal à ce plan.
4713
_____________________ Plan d’antisymétrie _____________________
Physique-Chimie
3
Π* est un plan d’antisymétrie d’une distribution de courant si tous les couples
:889
de points symétriques par rapport à Π* ont des courants opposés.
Ce plan est alors un plan
de symétrie pour le champ magnétostatique : pour
3582
M et M' symétriques, B( M ) est le symétrique de B( M ) .
En
particulier, si M appartient à un plan d’antisymétrie du courant, le champ
1075
B( M ) est parallèle à ce plan.
es:21
_________________________ Invariances _________________________
Si la distribution de courant est invariante par translation selon un axe, le
hniqu
champ l’est aussi : il ne dépend donc pas de la coordonnée le long de cet axe.
Si la distribution de courant est invariante par rotation autour d’un axe, le
champ l’est aussi : ses composantes dans une base adaptée (locale) ne
rotec
dépendent donc pas de l’angle qui définit la rotation autour de cet axe. s Mic
__________ Allure du champ créé par un aimant droit __________
et de
N S
nique
Méca
___ Champ créé par une spire circulaire ou une bobine plate ___
e
ure d
périe
i
le Su
tiona
e Na
Écol
135
741
:167
________ Champ créé par une bobine longue (solénoïde) ________
1
44.5
.56.2
: 193
4713
B norme du champ uniforme à l’intérieur
3
:889
(modèle du solénoïde infini), i intensité
B μ 0 ni
μ 0 1,257 10 6 H m 1 perméabilité du vide
3582
n nombre de spires par unité de longueur
1075
____________________ Bobines de Helmholtz ____________________
i i R
es:21
Deux bobines plates séparées d’une distance
O
R égale à leur rayon
: champ uniforme, selon
z l’axe des spires ez , au voisinage du milieu O
hniqu
R
rotec
_____ Moment magnétique d’une boucle de courant plane _____
m iSn
s Mic
i intensité du courant
S S aire délimitée par la boucle de courant
n
et de
136
741
:167
__________ Force de Laplace sur une barre rectiligne __________
1
ℓ longueur de la barre selon ez , rails de
44.5
F Lap i ℓ B ey
Laplace parallèles à ey , champ B B ex
.56.2
_______________ Moment des forces de Laplace _______________
: 193
M moment du couple de forces de Laplace
M m B sur un circuit
ou aimant de moment
4713
magnétique m , placé dans un champ B
Physique-Chimie
Orientation m m Orientation
3
d’équilibre d’équilibre
:889
stable B B instable
3582
________________Principe du moteur synchrone ________________
Dans un moteur synchrone, le stator crée un champ magnétique tournant. Le
1075
rotor est un aimant (ou une bobine alimentée en courant continu) qui tourne à
la même fréquence que le champ magnétique, sous l’effet du couple de forces
es:21
de Laplace qui tend à aligner son moment magnétique avec le champ.
hniqu
Induction électromagnétique
Σ
n vecteur unitaire normal à la surface
Cas d’une surface plane d’aire S dans un
Φ B n S
champ uniforme
nique
137
741
:167
_________________ Loi de modération de Lenz __________________
1
Le sens du courant induit est tel qu’il tend à s’opposer à la cause initiale :
44.5
– dans le cas d’un champ magnétique variable, le champ créé par le courant
induit lui-même s’oppose à la variation du champ initial ;
.56.2
– dans le cas d’un circuit mobile, les forces de Laplace dues au courant
induit s’opposent au mouvement initial du circuit.
: 193
_______________________ Loi de Faraday________________________
4713
dΦ eind force électromotrice (FÉM) induite (ou
eind
dt d’induction) dans un circuit
3
:889
Φ flux du champ B à travers la surface
n
délimitée par le circuit, orientée en fonction
3582
du sens positif choisi sur le circuit (pour
orienter la FÉM induite et le courant)
1075
_______________________ Auto-induction ________________________
Lorsque le courant dans une bobine est variable, le flux du champ magnétique
es:21
créé par la bobine elle-même, dit flux propre, est variable, ce qui induit dans
la bobine une FÉM d’auto-induction s’opposant à la variation de courant.
hniqu
Φ Li Φ flux propre, i intensité dans la bobine
L inductance propre de la bobine (positive)
di eind FÉM d’auto-induction, orientée dans le
rotec
eind L
dt même sens que l’intensité i
Cas d’un solénoïde de longueur ℓ , de section
s Mic
2
N
L μ 0 S μ 0 n2 ℓ S S, ayant N spires, μ0 perméabilité du vide
ℓ n nombre de spires par unité de longueur
et de
138
741
:167
_____Circuits électriques couplés par inductance mutuelle _____
1
Schéma électrique équivalent
44.5
i1 M i2 i1 i2
.56.2
e1ind e2ind
: 193
L1 L2
4713
dΦ1 d i1 di e1ind et e2ind FÉM d’induction dans les deux
L1 M 2
Physique-Chimie
e1ind
dt dt dt
3
circuits, orientées comme les intensités des
:889
dΦ 2 d i2 di courants i1 et i2 , et dues à la fois aux flux
e2ind
L2 M 1
dt dt dt propres et aux flux mutuels
3582
____________ Appareils avec induction de Neumann ____________
1075
Application principale : transformateur (bobines primaire et secondaire).
Appareils avec bobines émettrice et réceptrice : boucle auditive (émettrice
es:21
dans les murs d’une pièce, réceptrice dans une prothèse), détecteur de métaux,
appareil de contrôle de pièces métalliques.
Appareil avec bobine émettrice et masse métallique : chauffage par induction.
hniqu
______ FÉM induite d’un circuit mobile dans un champ fixe ______
rotec
Cas des rails de Laplace
eind v B ℓ
v, ℓ vitesse et longueur de la barre
Cas d’une spire rectangulaire d’aire S en
s Mic
0
PLaplace Pfém
Pfém puissance fournie par la FÉM induite
Méca
139
741
:167
____________________ Courants de Foucault ____________________
1
Les courants de Foucault sont des courants induits dans tout le volume d’un
44.5
conducteur non filiforme :
– carcasse en fer d’un transformateur (d’où effet Joule gênant) ;
.56.2
– pièce métallique proche d’un détecteur de métaux ou d’un appareil de
contrôle de surface (d’où champ induit dans la boucle détectrice) ;
: 193
– pièce ou récipient pour chauffage par induction (d’où effet Joule utile) ;
– rotor d’un frein à induction (ralenti par les forces de Laplace créées).
4713
3
:889
3582
1075
es:21
hniqu
rotec
Dans la vie, rien n’est à craindre,
tout est à comprendre.
s Mic
Marie Curie
et de
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
140
741
:167
Transformations
1
44.5
Transformations
de la matière
.56.2
de la matière
: 193
4713
État et évolution d’un système chimique
Physique-Chimie
3
:889
__________________ Système physico-chimique __________________
Espèce physico-chimique : caractérisée par sa formule chimique et son état
3582
physico-chimique (solide, liquide, gaz, soluté…). Système physico-
chimique : constitué d’une seule espèce chimique (corps pur) ou plusieurs
1075
(mélange). Un état de ce système est décrit par la donnée de certaines
grandeurs physiques, pouvant être extensives ou intensives.
es:21
Grandeur extensive (masse, quantité de matière, énergie…) : relative à un
système entier, constitue un stock contenu dans le système ; additive lors de la
réunion de deux systèmes.
hniqu
Grandeur intensive (température, pression, concentrations…) : définie en
chaque point du système, décrit une propriété locale ; non additive lors de la
rotec
réunion de deux systèmes.
Le rapport de deux grandeurs extensives est une grandeur intensive. s Mic
nAi
xAi nAi quantité de matière du constituant A i
ntotale
ntotale quantité de matière totale du système
nique
P
Ai xAi P
P pression dans le système
P PAi PA i pression partielle du constituant A i
e
i
ure d
i i
141
741
:167
_________________ Composition d’une solution__________________
1
[A i ] concentration en quantité de matière
44.5
nAi
[A i ]
Vsol de l’espèce A i , cm,Ai concentration en
.56.2
m masse, nA i quantité de matière de A i , mAi
cm,Ai Ai
Vsol masse de A i , Vsol volume de la solution
: 193
____________________ Équation de réaction_____________________
4713
ν i nombre stœchiométrique algébrique du
νi Ai 0 constituant A i , ν i 0 pour un réactif (à
3
:889
i
gauche), ν i 0 pour un produit (à droite)
3582
____________________ Quotient de réaction _____________________
Qr a(A i ) νi Qr quotient de réaction, a(A i ) activité de
1075
i l’espèce A i , ν i nombre stœchiométrique
es:21
__________________ Expressions des activités __________________
a(A i ) 1 Cas d’un constituant solide ou liquide pur
hniqu
a(H 2O) 1 Cas du solvant eau
[A i ] Cas d’un soluté en solution diluée
rotec
a (A i )
c c 1 mol L1 concentration standard
PAi
s Mic
Cas d’un gaz parfait dans un mélange gazeux
a(A i )
P P 1 bar pression standard
et de
142
741
:167
___________État final d’un système physico-chimique ___________
1
Transformation totale : consommation totale d’un réactif (le réactif limitant),
44.5
l’avancement ξ augmente jusqu’à la valeur maximale ξ max permise par les
.56.2
quantités introduites.
Transformation limitée (non totale) : l’avancement final ξ f n’atteint pas la
: 193
valeur maximale ξ max, l’état final est un état d’équilibre chimique où tous les
réactifs et produits sont présents.
4713
_____________ Optimisation d’un procédé chimique _____________
Physique-Chimie
3
Pour optimiser une synthèse, ou minimiser la formation d’un produit
:889
secondaire indésirable, on peut : modifier la constante d’équilibre en
changeant la température ; modifier la valeur du quotient de réaction en
3582
ajoutant un constituant ou en changeant la pression.
1075
Cinétique chimique
es:21
____________Vitesse de disparition ou de formation ____________
hniqu
d[Ai ] vd,A i vitesse (volumique) de disparition d’un
vd,Ai
dt réactif A i , [A i ] concentration molaire
d[Ai ] rotec
vf ,Ai vitesse (volumique) de formation d’un
vf ,Ai
s Mic
dt produit A i
et de
V dt
1 1 d nAi ν i , nAi nombre stœchiométrique algébrique
v
νi V d t et quantité de matière du constituant A i
Méca
143
741
:167
___________ Loi de vitesse d’une réaction sans ordre ___________
1
v vitesse (volumique) de la réaction
44.5
k constante de vitesse
v k f ([Ai ])
f ([Ai ]) fonction quelconque des concen-
.56.2
trations (autre qu’un monôme)
: 193
_____________ Réaction d’ordre simple à un réactif _____________
4713
ν A A produits Équation de la réaction
1 d[A] Cas d’une réaction d’ordre 0
k
3
νA d t k constante de vitesse (en mol · L–1 · s–1)
:889
[A] [A] ν k t
[A]0 concentration initiale du réactif A
0 A
3582
1 d[A]
k [A]
νA d t
1075
Cas d’une réaction d’ordre 1
ln[A] ln[A]0 ν A k t
k constante de vitesse (en s–1)
es:21
[A]0 e ν A k t
ou [A]
1 d[A]
k [A]2
hniqu
νA d t Cas d’une réaction d’ordre 2
1 1 k constante de vitesse (en mol–1 · L · s–1)
νA k t
rotec
[A] [A]0 s Mic
___________ Réaction d’ordre simple à deux réactifs ___________
νA A νB B
produits Équation de la réaction
et de
144
741
:167
___________ Temps de demi-vie et de demi-réaction ____________
1
Temps de demi-vie d’un réactif : temps au bout duquel sa concentration est
44.5
divisée par deux. Temps de demi-réaction : temps t1/2 au bout duquel la
moitié de l’avancement final est atteint ; pour une transformation totale, c’est
.56.2
le temps de demi-vie du réactif limitant.
[A]0
: 193
t1/2 Cas d’une réaction d’ordre 0 à un réactif
2 νA k
4713
ln 2
t1/2 Cas d’une réaction d’ordre 1 à un réactif
νA k
Physique-Chimie
3
1
:889
t1/2 Cas d’une réaction d’ordre 2 à un réactif
ν A k [A]0
3582
_______________________ Loi d’Arrhenius _______________________
1075
k constante de vitesse
E Ea énergie (molaire) d’activation
k A exp a
RT R constante des gaz parfaits, T température
es:21
A facteur préexponentiel
hniqu
___________ Suivi d’une cinétique par conductimétrie ___________
Loi de Kohlrausch
σ λ i ci σ conductivité de la solution
rotec
i ,ions ci concentration de l’ion i en solution
λ i conductivité ionique molaire de l’ion i
s Mic
G kcell σ
G conductance, kcell constante de cellule
et de
constante de vitesse k.
tiona
e Na
Écol
145
741
:167
Structure
1
44.5
de la matière
Structure de la
.56.2
et propriétés
: 193
matière et propriétés
4713
3
Molécules et ions
:889
3582
______________ Électrons de valence d’un atome _______________
Dans un atome, les électrons se répartissent en couches (repérées par un entier
1075
n de 1 à 7) et en sous-couches (1s, 2s, 2p…). Les électrons de valence sont
les électrons de la couche de nombre n le plus élevé et ceux des sous-couches
en cours de remplissage. Ce sont les électrons les plus faiblement liés au
es:21
noyau, qui participent aux liaisons et aux réactions chimiques.
hniqu
_______________ Structure du tableau périodique _______________
Les éléments sont classés dans l’ordre croissant de leur numéro atomique Z.
Chaque période (ligne) du tableau correspond au début du remplissage d’une
nouvelle couche électronique (caractérisée par la valeur de n).
La structure en blocs correspond au remplissage des sous-couches.
rotec
s Mic
n
↓ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
et de
1 s
2
nique
3
4 bloc bloc
Méca
5 s bloc p
6 d
7
e
ure d
bloc f
périe
146
741
:167
_________________ Liaison covalente localisée __________________
1
Une liaison covalente résulte de la mise en commun de deux électrons de
44.5
valence (un doublet liant) par deux atomes.
Dans le modèle de Lewis, les électrons de valence sont localisés entre les
.56.2
atomes (liaisons covalentes) ou sur les atomes (doublets non liants).
: 193
_______________ Longueur et énergie de liaison ________________
La longueur de liaison dA–B d’une liaison covalente A–B est la distance entre
4713
les noyaux de A et de B. Ordre de grandeur : 100 à 250 pm.
Physique-Chimie
L’énergie de liaison El (A–B) est l’énergie qu’il faut fournir pour dissocier la
3
liaison en ses atomes isolés A et B à l’état gazeux à 0 K. Ordre de grandeur :
:889
150 à 800 kJ mol1 .
3582
_______________________ Règle de l’octet _______________________
Dans une molécule ou un ion, les atomes de la deuxième période de la
1075
classification périodique tendent à s’entourer de huit électrons de valence.
L’hydrogène obéit à la règle du duet en s’entourant de deux électrons.
es:21
_________________ Charge formelle d’un atome _________________
nv et nv,édifice nombre d’électrons de valence
hniqu
c
f nv nv,édifice
de l’atome isolé et de l’atome dans l’édifice
La somme des charges formelles des atomes dans un édifice polyatomique
rotec
(ion ou molécule) est égale à la charge globale de l’édifice. s Mic
_______________ Exceptions à la règle de l’octet ________________
Certains composés sont déficients en électrons : lorsqu’il manque un doublet
électronique autour d’un atome pour que celui-ci respecte la règle de l’octet,
et de
charges formelles
ure d
Cl Al Cl
O O O H C C
périe
non liants
tiona
e Na
Écol
147
741
:167
______________________ Électronégativité_______________________
1
Électronégativité χ : grandeur sans dimension strictement positive, traduisant
44.5
l’aptitude d’un atome à attirer les électrons d’une liaison covalente.
Dans une période, χ augmente lorsque Z augmente (de gauche à droite).
.56.2
Dans une colonne, χ diminue lorsque Z augmente (de haut en bas).
: 193
______________________ Liaison polarisée _______________________
Lorsque les deux atomes d’une liaison covalente ont des électronégativités
4713
différentes, la liaison est polarisée : le nuage électronique est légèrement
déplacé vers l’atome le plus électronégatif, d’où une charge partielle négative
3
sur celui-ci, et une charge partielle positive sur l’autre atome.
:889
_________________ Moment dipolaire de liaison _________________
3582
δ e δ e
μ A B moment dipolaire de la liaison A–B
A B
1075
μAB δe charges partielles sur A et B
μ A
B δe d A B d A B longueur de liaison
es:21
Unité SI de moment dipolaire : le coulomb-mètre (C · m). Unité usuelle pour
les liaisons chimiques : le debye (D), 1 D 3,336 10 –30 C m .
hniqu
______________ Moment dipolaire d’une molécule_______________
rotec
Moment dipolaire d’une molécule : en première approximation, somme
vectorielle des moments dipolaires des liaisons.
S’il est non nul : molécule polaire. S’il est nul : molécule apolaire.
s Mic
μ i moment dipolaire induit par le champ E
μi α E
α polarisabilité de l’entité
nique
148
741
:167
_____________________ Liaison hydrogène ______________________
1
C’est une interaction attractive (énergie de l’ordre de 10 à 40 kJ mol1 ) entre
44.5
un atome d’hydrogène lié à un atome électronégatif, et un autre atome très
.56.2
électronégatif portant un doublet non liant ; les trois atomes s’alignent.
O H O
: 193
Une liaison hydrogène intramoléculaire peut s’établir entre différentes
4713
parties d’une même molécule si la géométrie le permet.
Physique-Chimie
_________ Conséquences des forces intermoléculaires _________
3
:889
Dans un corps pur, plus les forces intermoléculaires sont importantes, plus les
températures de fusion et d’ébullition sont élevées.
3582
La miscibilité partielle, totale ou nulle de deux liquides peut aussi être
interprétée à partir des interactions entre leurs molécules constitutives.
1075
______________________ Soluté et solvant ______________________
La mise en solution d’une espèce chimique (soluté) dans un solvant met en
es:21
jeu des interactions entre soluté et solvant, qui dépendent des caractéristiques
physico-chimiques du soluté (ionique ou moléculaire) et du solvant.
hniqu
La solvatation correspond à l’établissement d’interactions attractives entre
soluté et solvant : interactions ion / dipôle, forces de Van der Waals, liaisons
hydrogène.
atome électronégatif, donc peut établir des liaisons hydrogène avec un soluté.
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
149
741
:167
Solides cristallins
1
44.5
_______________________ Solide cristallin _______________________
.56.2
L’état solide est un état physique condensé, avec de fortes interactions entre
les entités (atomes, ions, molécules). On distingue en général :
: 193
– les solides amorphes (l’arrangement des entités totalement désordonné) ;
– les solides cristallins (arrangement ordonné d’entités dans l’espace) ;
4713
– les solides semi-cristallins (seules certaines zones sont ordonnées).
La plupart des solides cristallins sont en fait polycristallins : assemblages de
3
cristaux, de tailles, de formes et d’orientations variées.
:889
Un corps pur peut présenter des structures cristallines différentes, dites
variétés allotropiques.
3582
__________________ Modèle du cristal parfait ___________________
1075
Cristal parfait : modèle idéal constitué d’un arrangement infini, périodique
dans les trois dimensions, donc parfaitement ordonné, d’entités (atomes, ions,
es:21
molécules), qui occupent les nœuds d’un réseau cristallin.
Motif : agencement des entités, dont la répétition périodique constitue le
cristal. La structure cristalline peut ainsi être décrite à l’aide de la
hniqu
connaissance du réseau et du motif.
Vmaille NΑ V
N 6,02 1023 mol1 nombre d'Avogadro
Α
tiona
e Na
Écol
150
741
:167
_________________ Modèles des sphères dures _________________
1
Chaque entité constitutive d’un cristal est modélisée par une sphère dure,
44.5
indéformable et impénétrable, de rayon r :
– rayon métallique de l’atome dans un cristal métallique (demi-distance
.56.2
entre les noyaux de deux atomes plus proches voisins dans le cristal) ;
– rayon covalent de l’atome dans un cristal covalent (demi-distance entre les
: 193
noyaux de deux atomes liés par une liaison covalente) ;
– rayon ionique dans un cristal ionique, la distance entre un anion et un
4713
cation voisins étant la somme de leurs rayons ioniques ;
– rayon de Van der Waals dans un cristal moléculaire, la distance entre deux
Physique-Chimie
3
molécules voisines étant la somme de leurs rayons de Van der Waals.
:889
Ordre de grandeur de tous ces rayons : 10–10 m.
Les espaces restants entre les sphères sont appelés sites interstitiels : des
3582
atomes d’autres éléments peuvent venir s’y loger.
1075
_________________________ Compacité __________________________
La coordinence est le nombre de plus proches voisins tangents à une sphère.
La compacité est le rapport du volume occupé par les sphères sur le volume
es:21
total de la maille.
Un empilement compact maximise les contacts entre sphères et minimise le
hniqu
volume : alors la coordinence vaut 12 et la compacité 0,74 (ou 74 %). Il y a
deux types d’empilements compacts : hexagonal compact et cubique à faces
centrées. La condition de compacité est la relation entre le rayon r de la
rotec
sphère et les paramètres de la maille pour obtenir un assemblage compact.
s Mic
_______________ Modèles d’empilement compact _______________
Dans un plan compact, une sphère est tangente à six sphères voisines. Un
et de
Plan A
Méca
Plan B
e
ure d
Plan C
périe
151
741
:167
____ Maille conventionnelle cubique à faces centrées (CFC) _____
1
44.5
.56.2
Maille conventionnelle
(particules aux sommets du
cube et aux centres des faces)
: 193
Condition de compacité :
4713
4r a 2 a
Population : 4 (6×1/2+8×1/8)
3
:889
Sites interstitiels
3582
tétraédriques
3
1075
rmax 1 r 0,225 r a
2 2
es:21
8 sites par maille
hniqu
Sites interstitiels
octaédriques
rmax
2 1 r 0,414 r
4 sites par maille (1+12×1/4) rotec
s Mic
152
741
:167
______________________ Solides covalents ______________________
1
Liaison covalente forte (200 à 800 kJ mol1 ) et directionnelle entre atomes,
44.5
à l’origine des propriétés macroscopiques des solides macrocovalents :
.56.2
température de fusion élevée ; faible conductivité électrique ; grande dureté.
: 193
Interactions faibles : forces de Van der Waals (5 à 10 kJ mol1 ), liaison
hydrogène (10 à 30 kJ mol1 ), à l’origine des propriétés des solides
4713
moléculaires : température de fusion faible ; caractère isolant ; faible dureté.
Physique-Chimie
3
:889
____________________ Métaux, non-métaux _____________________
Les éléments de la partie gauche du tableau périodique (en blanc ci-dessous)
3582
sont des métaux. Ils possèdent une faible électronégativité, associée à un
caractère réducteur. À température ambiante et sous pression atmosphérique,
les corps simples sont stables à l’état solide (sauf le mercure). Les corps
1075
simples issus des non-métaux (à droite du tableau, en gris foncé ci-dessous)
sont en général de bons isolants et possèdent plutôt un caractère oxydant.
es:21
n
↓ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
hniqu
1
2 Non-
rotec
3 métaux
4
s Mic
5
Métaux
6
et de
7
nique
Méca
153
741
:167
Transformations
1
44.5
Transformations en
en solution aqueuse
.56.2
solution aqueuse
: 193
4713
Réactions acido-basiques
3
:889
____________________ Couple acido-basique ____________________
3582
Acide (selon Brønsted) : espèce chimique pouvant céder un ou plusieurs
protons H+. Base : espèce chimique pouvant capter un ou plusieurs protons.
Ampholyte (ou espèce amphotère) : espèce pouvant se comporter comme
1075
acide ou comme base.
Demi-équation d’échange protonique pour le
HA = A– + H+
es:21
couple acide-base HA / A–
hniqu
Elle correspond à un transfert de proton entre l’acide d’un couple HA1 / A1 et
la base d’un autre couple HA 2 / A 2 :
rotec
HA1 A 2 HA 2 A1 s Mic
_______________ Couples acido-basiques de l’eau _______________
L’eau est un ampholyte, associé aux couples H3O / H 2O et H 2O / HO .
et de
2 H
2O HO H3O Réaction d’autoprotolyse de l’eau
[H3O ] [HO ] Produit ionique de l’eau ( K e 1014 à 25 °C)
nique
Ke
(c) 2 c 1 mol L1 concentration standard
Méca
solution aqueuse : HA H 2O A H 3O
ure d
On ne peut pas comparer la force relative des acides forts ou des bases fortes
dans l’eau : il y a un effet nivelant du solvant.
le Su
tiona
e Na
Écol
154
741
:167
________ Constante d’acidité d’un couple acido-basique ________
1
Un acide faible ou une base faible a une réaction limitée avec l’eau.
44.5
HA H 2O A H3O Réaction entre l’acide d’un couple et l’eau
.56.2
[A ] [H3O ]
Ka Constante d’acidité du couple HA / A
[HA] c
: 193
pK a log K a pK a du couple
L’acide est d’autant plus fort que la constante K a est élevée et le pK a faible.
4713
La base est d’autant plus forte que la constante K a est faible et le pK a élevé.
Physique-Chimie
3
À 25 °C : K a (H 3O / H 2O) 1 et K a (H 2O / HO
) K e 10
14
. L’acide le
:889
plus fort pouvant exister dans l’eau est H3O , la base la plus forte est HO .
3582
_____________ Exemples de couples acido-basiques _____________
1075
Acide Base
HCl chlorure d’hydrogène fort Cl chlorure
indifférente
es:21
HNO3 acide nitrique fort NO3 nitrate indifférente
H 2SO 4 acide sulfurique fort HSO 4 indifférente
hniqu
HSO 4 faible SO 24 sulfate faible
H 3PO 4 acide phosphorique
rotec
faible H 2 PO 4 faible
H 2 PO 4 faible HPO 24 faible
s Mic
HPO 24 faible PO34 phosphate faible
CH3COOH acide éthanoïque faible CH3COO éthanoate
faible
et de
pH log a(H3O )
a(H3O+) activité des ions oxonium
[H O ] Formule pratique en solution diluée
le Su
pH log 3
c c 1 mol L1 concentration standard
tiona
e Na
Écol
155
741
:167
___ Domaines de prédominance des espèces acido-basiques ___
1
44.5
[A ]
pH pK a log
HA acide du couple, A– base du couple
[HA]
.56.2
HA prédomine A– prédomine
pKa pH
: 193
___ Diagramme de distribution des espèces acido-basiques ____
4713
Ce diagramme représente les proportions des deux espèces du couple HA / A–
c0 [HA] [A ] en fonction du pH.
dans une solution de concentration totale
3
:889
3582
1075
es:21
hniqu
rotec
__________________ Réaction prépondérante ___________________
Dans un système chimique complexe, une réaction est prépondérante si son
avancement est majoritaire devant celui des autres réactions possibles. C’est
s Mic
156
741
:167
Réactions de dissolution ou de précipitation
1
44.5
__________________________ Précipité __________________________
.56.2
y
Précipité : solide ionique C x A y (s) en équilibre hétérogène avec C (aq) et A (aq)
x
,
ses ions constitutifs en solution. Si cet équilibre existe, la solution est saturée.
: 193
y
C x A y (s) et A (aq)
x
forment un couple donneur/accepteur de C (aq) (et vice versa).
4713
___________________ Constante de solubilité ___________________
Physique-Chimie
y
C x
A y (s) x C(aq) y A (aq)
x
Équation de dissolution du précipité
3
:889
[C y ]x [A x ] y K s constante de solubilité (anciennement
Ks
(c) x y produit de solubilité)
3582
__________________ Condition de précipitation __________________
1075
On détermine le quotient de réaction associé à l’équation de dissolution, dans
un état donné du système chimique.
es:21
Si Qr K s le précipité n’existe pas, la solution n’est pas saturée.
Si Qr K s le système évolue dans le sens de la formation du précipité.
hniqu
Si Qr Ks l’équilibre hétérogène est réalisé, la solution est saturée.
rotec
On peut visualiser le domaine d’existence du précipité sur un axe gradué en
fonction de pC log [C y ] c ou de pA
log [A x ] c selon le cas.
s Mic
titrage si elle est rapide et totale. Le suivi du titrage peut notamment se faire
par colorimétrie, par conductimétrie, par potentiométrie.
tiona
e Na
Écol
157
741
:167
Réactions d’oxydo-réduction
1
44.5
_________________ Couple oxydant/réducteur __________________
.56.2
Oxydant : espèce susceptible de capter un ou plusieurs électrons.
Réducteur : espèce susceptible de céder un ou plusieurs électrons.
: 193
Ampholyte oxydo-réducteur : peut jouer le rôle d’oxydant ou de réducteur.
Demi-équation d’échange électronique
Ox ne Red
4713
pour le couple oxydant / réducteur Ox / Red
Ox n e x H + = Red y H 2O Demi-équation en solution aqueuse
3
:889
__________ Exemples de couples oxydant/réducteur ___________
3582
Oxydant Réducteur
Cu (aq)
2
ion cuivre(II) Cu (aq)
ion cuivre(I)
1075
Cu (aq)
Cu (s) cuivre
Fe3(aq)
Fe(aq)
2
es:21
ion fer(III) ion fer(II)
Fe(aq)
2 Fe(s) fer
hniqu
Ag (aq)
ion argent Ag (s) argent
MnO 4 (aq) ion permanganate Mn (aq)
2
ion manganèse(II)
H 2O 2(aq) H 2O(l)
Méca
O 2(g) H 2O(l)
H 2O(l) H 2 (g)
e
ure d
O 2 4e 4 H + =2 H 2O Demi-équation du couple O 2 / H 2O
2 H 2e = H 2 Demi-équation de H / H 2 (milieu acide)
le Su
158
741
:167
__________________ Nombre d’oxydation (NO) ___________________
1
Le nombre d’oxydation (NO) d’un élément au sein d’un édifice caractérise
44.5
son déficit ou excès d’électrons. Il est généralement noté en chiffres romains.
Dans un couple, l’oxydant est l’espèce contenant l’élément au NO le plus
.56.2
élevé, le réducteur celle contenant l’élément au NO le plus faible.
Une oxydation correspond à une augmentation du NO, une réduction à une
: 193
diminution du NO. Le nombre d’électrons échangés par l’élément dont le NO
varie est égal à la variation de son NO.
4713
Dans un édifice monoatomique, le nombre d’oxydation de l’élément est égal à
la charge algébrique de l’édifice.
Physique-Chimie
3
Pour un édifice polyatomique, on représente son schéma de Lewis et on
:889
attribue les deux électrons de chaque liaison covalente à l’élément le plus
électronégatif (entre deux atomes identiques, les électrons sont partagés) ; le
3582
NO d’un atome de l’édifice est sa charge ainsi obtenue.
1075
_________________ Réaction d’oxydo-réduction __________________
C’est un transfert d’électron(s) entre l’oxydant d’un couple Ox1 / Red1 et le
es:21
réducteur d’un autre couple Ox 2 / Red 2 : Ox1 Red 2 Ox 2 Red1
Le réducteur du couple 2 est oxydé, son NO augmente.
L’oxydant du couple 1 est réduit, son NO diminue.
hniqu
_______________ Dismutation et médiamutation ________________
rotec
Une dismutation est une réaction d’oxydo-réduction au cours de laquelle une
espèce ampholyte redox est à la fois réduite et oxydée. Le NO du même
s Mic
élément augmente et diminue simultanément.
Une médiamutation est la réaction inverse d’une dismutation.
et de
159
741
:167
________________ Capacité électrique d’une pile ________________
1
Q capacité électrique d’une pile
44.5
z nombre d’électrons dans l’équation de
Q z F ξ max réaction, ξ max avancement maximal
.56.2
F 96485 C mol 1 constante de Faraday
: 193
________ Potentiel d’électrode et force électromotrice _________
4713
Un conducteur électrique plongeant dans une solution électrolytique d’un
couple d’oxydo-réduction acquiert un potentiel appelé potentiel d’électrode,
égal au potentiel d’oxydo-réduction du couple.
3
:889
Dans une solution à l’équilibre, les potentiels de tous les couples d’oxydo-
réduction sont égaux.
3582
On ne peut mesurer que des différences de potentiels (tensions).
ΔE force électromotrice d’une pile
ΔE E E 0
E+ et E– potentiels des deux électrodes
1075
_____________________ Potentiel standard ______________________
es:21
Le potentiel standard d’oxydoréduction d’un couple Ox / Red, noté E°, est la
valeur du potentiel d’oxydo-réduction du couple quand les constituants sont
dans leur état standard.
hniqu
____________ Électrode standard à hydrogène (ÉSH) ____________
H2(g)rotec
Représentation schématique : PH2 1 bar
s Mic
Pt | H 2(g) | H3 O(aq)
Potentiel :
et de
solution de
° + / H2 0,000V
EÉSH E
H pH = 0,
à toute température, par a(H3O+) = 1
nique
convention. électrode de
platine (Pt)
Méca
160
741
:167
_____________________ Formule de Nernst _____________________
1
44.5
Ox n e x H + = Red y H 2O Demi-équation d’un couple en solution
E potentiel du couple Ox / Red
.56.2
RT aOx aHx E° potentiel standard du couple
E E ln
nF aRed aHy 2 O ai activités des espèces
: 193
R constante des gaz parfaits, T température
0,06 [Ox] [H ]x Formule pratique en solution à 25 °C, avec
E E log
4713
n [Red] E et E° en volts, concentrations en mol·L–1
Physique-Chimie
3
___Domaines de prédominance de l’oxydant et du réducteur ___
:889
Red prédomine Ox prédomine
3582
Efrontière E
Efrontière est déterminé par des conventions selon l’état physique des espèces.
1075
__________ Prévision d’une réaction d’oxydo-réduction __________
Un oxydant est d’autant plus fort que le potentiel standard E° du couple est
es:21
plus élevé. Un réducteur est d’autant plus fort que E° est plus faible.
La transformation la plus favorisée thermodynamiquement est celle qui a lieu
hniqu
entre l’oxydant le plus fort et le réducteur le plus fort présents. Elle se déroule
jusqu’à un état final d’équilibre où les potentiels des deux couples sont égaux,
ou jusqu’à consommation du réactif limitant.
rotec
E°
E Ox1 Red1
s Mic
1
Réaction spontanée pour E1 E2 :
Ox1 Red 2 Ox 2 Red1
et de
K constante d’équilibre à 25 °C
n ( E1 E2 )
K 10 0,06
E 2 potentiels standards en volts
1 et E
n nombre d’électrons échangés
e
ure d
161
741
:167
Diagrammes potentiel-pH
1
44.5
___ Définition et construction d’un diagramme potentiel-pH ____
.56.2
La précipitation ou la complexation, notamment avec les ions hydroxyde HO–
présents dans l’eau, peuvent influer sur le caractère oxydant ou réducteur
: 193
d’une espèce. Un diagramme potentiel-pH représente les domaines de
stabilité (domaines de prédominance ou d’existence) d’espèces chimiques
4713
correspondant aux différents NO d’un même élément, en fonction du pH et du
potentiel d’oxydo-réduction de la solution, à 25 °C.
3
– Une frontière verticale sépare deux espèces associées au même NO d’un
:889
élément, mais liées par un équilibre acido-basique, de précipitation ou de
complexation. La position de cette frontière est obtenue à partir de constantes
3582
thermodynamiques telles que K a , K s , etc.
– Une frontière oblique ou horizontale sépare deux espèces constituant un
1075
couple Ox / Red. Son équation est obtenue à l’aide de la relation de Nernst.
Des conventions de tracé (en fonction de l’état physique des deux espèces
es:21
considérées) sont choisies pour établir ces équations.
hniqu
Couple H (aq)
+
/ H 2 (g) (équivalent au couple H 2O(l) / H 2 (g) en milieu acide) :
E 0,06 pH (en V) pour PH 2 P 1 bar .
Couple O2(g) / H 2O :
E 1,23 0,06 pH (en V) pour PO2 P 1 bar .
rotec
Ces deux frontières limitent le domaine d’inertie thermodynamique de l’eau.
s Mic
E (V/ÉNH)
1,50
et de
O2(g)
nique
1,00
Méca
H2O(l)
0,50
e
ure d
0,00
périe
H2(g)
le Su
–0,50 pH
0 2 4 6 8 10 12 14
tiona
e Na
Écol
162
_______________ Dismutation et médiamutation ________________
Si un diagramme potentiel-pH fait apparaître un point d’intersection entre
trois frontières séparant trois espèces de nombres d’oxydation différents, tels
que a > b > c, le pH correspondant est le pH limite à partir duquel on observe
une réaction de dismutation de l’espèce au NO b, ou une réaction de
médiamutation entre les espèces aux NO a et c (selon le sens de lecture).
6641
Par superposition des diagrammes potentiel-pH associés aux espèces étudiées,
Physique-Chimie
il est possible de voir si un oxydant et un réducteur ont des domaines de
7741
prédominance (ou d’existence) disjoints au pH considéré. Si c’est le cas, la
transformation chimique entre eux est thermodynamiquement favorisée.
1:16
En particulier, on peut prévoir ainsi la stabilité d’une espèce dans l’eau.
44.5
__ Confrontation entre prévisions et données expérimentales __
Il arrive que deux espèces coexistent expérimentalement, alors que les
.56.2
diagrammes potentiel-pH indiquent que leurs domaines de stabilité sont
disjoints. Cela est dû au fait que la réaction entre ces deux espèces est
extrêmement lente. Un tel état, théoriquement instable du point de vue
:193
thermodynamique, mais expérimentalement observable pour des raisons
cinétiques, est dit métastable.
4713
8893
268:
0850
163
niv.s
chola
rvox.
c om:U
nivers
ité de
Paris
:211
0850
268:
8893
4713
La science est devenue un moyen de la technique.
:193
.56.2
44.5
Jacques Ellul
1:16
7741
6641
Ingénierie système
6641
7741
Système technique : ensemble technique conçu pour répondre à un besoin.
1:16
Fonction : verbe à l’infinitif, action exprimée en termes de finalité.
Matière d’œuvre (MO) : élément d’entrée sur lequel s’exercent les activités
44.5
du système.
Valeur ajoutée (VA) : valeur supplémentaire apportée à la matière d’œuvre
par l’activité du système.
.56.2
:193
4713
8893
SII
268:
0850
TRAITER
ACQUERIR COMMUNIQUER
MEMORISER
CODER
RESTITUER
ité de
Grandeurs
physiques Ordres Matières
d’œuvre
ivers
Chaîne de puissance
Puissances
n
Matières d’œuvre
+
valeur ajoutée
chola
niv.s
165
Les diagrammes de Les diagrammes de
comportement structure
6641
Le Le Le Le Le
diagramme diagramme de diagramme diagramme de diagramme de
des cas séquence des exigences définition de bloc interne
7741
utilisation blocs
1:16
Le Le Le Le
diagramme diagramme diagramme de diagramme
44.5
d’activité d’états package paramétrique
.56.2
Non traité Non traité
:193
4713
Diagramme particulier de définition de blocs, non normalisé.
Il montre acteurs et interactions sans les détailler.
8893
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
166
6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893
SII
268:
fonctionsExigences
de service d’exigences. Niveaux Flexibilités
d’elles sont définis des
critèresde
fonctions service ou niveaux
d’appréciation, d’exigences. Pour chacune d’elles sont définis des
et flexibilité.
Paris
Exigence 2 Critère
Critère bc Niveau
Niveau 3 2 faible
moyenne
om:U
Exigence
…2 Critère
… c Niveau
… 3 …moyenne
c
rvox.
… … … …
chola
niv.s
167
Cas d’utilisation : service attendu par un acteur
Cas d’utilisation : service
Cas d’utilisation : serviceattendu
attendu par un acteur
par un acteur
6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
Il décrit un scénario pour un cas d’utilisation donné.
Il décrit un scénario
Il décrit pour
un scénario ununcas
pour casd’utilisation
Il décrit un scénario pour un cas d’utilisation donné.
donné.
d’utilisation donné. 8893
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
168
Fragments combinés :
– « par » : plusieurs scénarios se déroulent en parallèle ;
– « loop » : le scénario est à répéter en boucle tant qu’une condition est vraie ;
– « opt » : un scénario optionnel est possible selon une condition ;
– « alt » : plusieurs scénarios différents sont envisageables selon des
conditions ;
– « ref » : un scénario est référencé. Il est décrit séparément.
6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893
SII
268:
0850
un autre état,
– « deep history » : idem que précédemment mais avec la propagation de
« l’histoire » à tous les sous-états composites de niveaux hiérarchiques
ité de
inférieurs,
– « fork » et « join » : divergence et convergence de séquences
ivers
parallèles,
– « choice » : sélection et convergence de séquences exclusives. Il est
nécessaire qu’une condition située en aval soit vraie pour que l’évolution du
n
om:U
en amont, doivent être vraies. L’évaluation des conditions avales est réalisée
avant que le pseudo-état soit atteint,
niv.s
6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
170
171
niv.s
chola
rvox.
c om:U
nivers
ité de
Paris
:211
0850
268:
8893
4713
:193
.56.2
44.5
1:16
7741
6641
SII
Propriétés (properties)
Propriétés (properties) structurelles
structurelles etet comportementales
comportementales d’un d’un
blocbloc
: :
– valeurs (values)
– valeurs : caractéristiques
(values) : caractéristiquesavec valeur,dimension,
avec valeur, dimension, etc.etc.
; ;
– parties (parts)
– parties : sous-ensembles
(parts) : sous-ensemblesinclus obligatoirement
inclus obligatoirement ; ;
– relations (constraints)
– relations (constraints) : lois
: loisdedecomportement
comportement du dubloc
bloc
–Propriétés
fonctions (properties)
(operations) structurelles et comportementales
: fonctionnalités disponibles ; ; d’un bloc :
– fonctions
– valeurs(operations)
(values) : : fonctionnalités
caractéristiques avec disponibles
valeur, dimension, etc. ;
– ports
– ports (ports)
(ports) : ils: permettent
ils permettentde demontrer
montrer des
desinteractions
interactionsbidirectionnelles ou ou
bidirectionnelles
– parties (parts) : sous-ensembles inclus obligatoirement
unidirectionnelles, services (interfaces) ou flux (flow) physiques ; ;
unidirectionnelles, services (interfaces) ou flux susceptible
(flow)
bloc physiques ;
6641
–– signaux
relations(signals)
(constraints) : lois
: évènements de comportement
que le bloc est du de traiter.
– signaux (signals) : évènements que le bloc est susceptible de traiter.
– fonctions (operations) : fonctionnalités disponibles ;
– ports (ports) : ils permettent de montrer des interactions bidirectionnelles ou
7741
unidirectionnelles, services (interfaces) ou flux (flow) physiques ;
– signaux (signals) : évènements que le bloc est susceptible de traiter.
1:16
44.5
.56.2
:193
4713
8893
268:
– l’association (trait plein simple) : indique une relation d’égal à égal entre
blocs. Leur présence est simultanée ;
:211
;
blocs.
blocs.– Leur Leur présence
présence(trait
l’agrégation est
est pleinsimultanée
simultanée
et losange ;
; évidé) : c’est une relation d’inclusion
– la–non laobligatoire
composition
composition (traitplein
; (trait plein etet losange
losange plein)
plein): :représentation
représentationgraphique
graphique
ité de
– l’agrégation
non obligatoire (trait
; et losange évidé)
– la dépendance (trait en pointillés et flèche) : un bloc a un comportement
non obligatoire
– la
qui ; autre./ spécialisation (trait plein et triangle évidé) : selon le
généralisation
dépend d’un
n
– lasensgénéralisation
de lecture, un/ bloc spécialisation
se généralise(traitou seplein et triangle
spécialise évidé)
en un autre. : selon
Dans ce le
om:U
172
6641
7741
1:16
44.5
.56.2
:193
Il montre : :
Il montre
4713
la– structure
–Il montre interne
la:structure d’un
interne d’unsystème.
système. Les sous-ensembles
Les sous-ensembles liésliés au système
au système par par
–une la
relation
une de composition
relation
structure d’un sont
de composition
interne sonten
en trait
système. trait plein,
Lesplein, lesautres
les autres
sous-ensembles en en pointillés
pointillés
liés ;
au ;système par
– l’utilisation
–une l’utilisation desdes sous-systèmes
sous-systèmes dans
trait un
sont endans un contexte
contexte donné
donné : on
8893
: montre leurs
on montre ; leurs
SII
relation de composition plein, les autres en pointillés
connections
par par le biais desconnecteurs
connecteurs joignant lesles
ports : les: les
fluxflux
–connections
l’utilisation le biais
des des
sous-systèmes dans joignant
un contexte ports
donné : onphysiques
physiques
montre leurs
pour les ports de flux, et les services fournis ou requis pour les ports
268:
pour les
connections ports
standards.
de flux, et les services fournis ou requis
par le biais des connecteurs joignant les ports : les flux physiquespour les ports
standards.
pour les ports de flux, et les services fournis ou requis pour les ports
0850
standards.
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
173
Algorithmique
6641
7741
Les types simples sont notamment :
1:16
– le booléen (bool),
– l’entier (int),
44.5
– le réel codé en virgule flottante (float),
– le caractère (chr).
.56.2
Les types structurés sont par exemple :
– la liste (list),
– la chaîne de caractères (str),
:193
– le tableau (array),
4713
– le tuple (tuple),
– le dictionnaire (dict).
8893
Opérateurs arithmétiques
268:
soustraction - modulo %
produit * exposant **
:211
division /
Paris
Opérateurs relationnels
identique == supérieur >
ité de
et and répétition *
chola
niv.s
174
def fonction(arguments):
corps de la fonction
return valeurs
if condition logique :
6641
groupe d’instructions
elif condition logique :
groupe d’instructions
7741
else :
groupe d’instructions
1:16
44.5
for i in range(0,n,1):
groupe d’instructions
.56.2
i=0
while i<n:
:193
groupe d’instructions
i=i+1
4713
8893
SII
L=[] : création d’une liste vide
L=[10,2,45,3] : création d’une liste de quatre entiers
268:
175
f.read() : retourne tout le contenu du fichier texte en une chaîne de
caractères
for x in f : parcourt toutes les lignes du fichier. x est une chaîne de
caractères (type str)
f=open("nom de fichier","w") : ouverture d’un fichier texte en écriture
f.write(ligne) : écriture d’une ligne (type str)
f.close() : ferme le fichier
6641
import matplotlib.pyplot as plt : importe et renomme la
7741
bibliothèque
plt.plot(listeX,listeY) : crée une courbe à partir d’une liste de
1:16
valeurs en abscisse et une liste de valeurs en ordonnée
plt.title("titre") : définit un titre
44.5
plt.xlabel("étiquette des abscisses") : définit l’étiquette de l’abscisse
plt.ylabel("étiquette des ordonnées") : définit l’étiquette de l’ordonnée
.56.2
plt.show() : affiche le tracé
:193
def moyenne(ListeValeurs):
4713
m=0
for x in ListeValeurs:
m=m+x
return m/len(ListeValeurs) 8893
268:
def ecartType(ListeValeurs):
v=0
0850
m=moyenne(ListeValeurs)
for x in ListeValeurs:
v=v+x**2
:211
return (v/len(ListeValeurs)-m**2)**0.5
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
176
Automatique
6641
7741
Perturbations
1:16
Sorties
Consignes Système
44.5
Entrées : consignes et perturbations.
Sorties : elles sont aussi appelées « réponses » du système.
.56.2
:193
Systèmes continus : les grandeurs régissant le fonctionnement sont
analogiques.
4713
Comportement linéaire : possède les propriétés de proportionnalité et de
superposition.
8893
SII
e1(t) s1(t)
A
e1(t) + e2(t) s1(t) + s2(t)
268:
A
et réels
e2(t) s2(t)
0850
dans le temps.
Paris
n m
ivers
di dj Équation différentielle
bi d t i s(t ) a j d t j e(t ) bi et aj constantes réelles
i 0 j 0
n
177
i i i i
Cm, m
R L C KC
u
u
e
KE
di 1
6641
u Ri uL u idt e K E ω m ; Cm K Ci
dt C
i intensité, u tension, e FCEM, R résistance, L inductance
7741
Cm couple moteur, m vitesse de rotation moteur
C capacité, KE constante de FCEM, KC constante de couple
1:16
44.5
x x x
K fv
F
.56.2
F F
M
:193
F Kx F fv x F Mx
F force, M masse, K raideur, fv coefficient de frottement visqueux
4713
x déplacement, x vitesse, x accélération
C K C fv C
8893 J
268:
C Kθ θ C f vθ θ C J θ
0850
S
qv P1
ité de
P2
qv
h Rh
ivers
qv S h ΔP P1 P2 Rh qv
n
178
i P
C
Rt
P C θ Δθ θ1 θ 2
P
6641
Rt Rt
P flux de chaleur, C capacité calorifique
7741
Rt résistance thermique, θ différence de température
1:16
Impulsion d’aire A e(t)
e(t ) A δ(t ) avec δ(t ) 0 si t n’est pas au
44.5
voisinage de 0
.56.2
b
et
a
A δ(t ) d t A , avec a et b réels au
0
t
:193
voisinage de 0.
δ(t ) impulsion de Dirac
4713
e(t)
Échelon d’amplitude E0
E0
8893
SII
0 si t 0
e(t ) E0 Y (t ) avec Y (t )
1 si t 0
268:
Y (t ) fonction de Heaviside
0 t
0850
e(t)
:211
Rampe de pente a a
e(t ) a t Y (t )
1 t
Paris
0
e(t)
ité de
A
Entrée sinusoïdale de pulsation et
d’amplitude A
ivers
e(t ) A sin(ω t ) Y (t ) 0 t
2π ω
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
179
Régulateur Perturbations
6641
ε(t ) e(t ) r (t )
7741
Erreur statique s : e(t)
1:16
caractéristique en régime permanent
de la fonction écart ε(t ) lorsque le
44.5
système est soumis à une entrée de r(t) s
type échelon, ε s lim ε(t )
.56.2
t
avec e(t ) E0 Y (t ) .
t
:193
0
Erreur de traînage t :
caractéristique en régime permanent
4713
de la fonction écart ε(t ) lorsque le
système est soumis à une entrée de e(t) t
8893
r(t)
type rampe, ε t lim ε(t )
t
t
avec e(t ) a t Y (t ) .
268:
0
0850
s(0) t5%
ivers
t
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
180
Un système dynamique est stable si à Comportement stable mais pas
une entrée bornée de type échelon suffisamment amorti
correspond une sortie bornée. s(t)
6641
t
7741
1:16
44.5
F ( p ) transformée de
F ( p) L f (t )
e pt f (t )d t
.56.2
Laplace de f (t ) 0
:193
Linéarité L a f t b g t a L f (t ) b L g (t )
4713
Dérivation L f '(t ) p L f (t ) f 0
lim f t lim p F p
8893
SII
Théorème de la valeur finale t p 0
Théorème du retard L f t τ R e τ R p F p
268:
0850
Équation différentielle
Transformée de Laplace
Paris
Équation algébrique
ité de
E(p) S ( p)
H(p) système : H ( p)
E ( p)
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
181
m Forme canonique
K
1 p zi K gain du système, α classe ( α )
H ( p ) α niα1 n ordre de la fonction de transfert
p
1 p pj zi zéros, racines du numérateur
j 1 pi pôles, racines du dénominateur
K Système du premier ordre
H ( p)
6641
1 τp K gain statique, constante de temps
7741
H ( p) K gain statique, coefficient
2ξ 1
1 p 2 p2 d’amortissement, 0 pulsation propre du
ω0 ω0
système non amorti
1:16
K Système intégrateur
H ( p)
44.5
p K gain
H ( p) K p Système dérivateur
.56.2
K gain
Système retardeur
H ( p) e τR p
:193
R : retard
4713
Tous les pôles pi de la Im ( pi )
STABLE INSTABLE
8893
fonction de transfert H ( p )
doivent être à partie réelle
strictement négative.
268:
(0,0) Re( pi )
0850
:211
Paris
ité de
e(t ) Aδ(t )
ivers
s (t ) KAY (t )
Réponse à une impulsion
n
om:U
t
c
rvox.
chola
niv.s
182
s (t ) KE0tY (t )
6641
K
A
τ Réponse à une impulsion
7741
e(t ) Aδ(t )
1:16
K K τt
s (t ) A e
44.5
A (1 0,63)
τ τ
K
.56.2
A (1 0,95)
τ
τ 3τ t
:193
Réponse à un échelon
4713
KE0
0,95KE0
s (t ) KE0 (1 e t τ )Y (t )
8893
SII
0,63KE0
268:
e(t ) E0Y (t )
0850
t
:211
τ t5% 3τ
Paris
e(t ) at
Réponse à
une rampe
ité de
s (t ) Ka (t τ τ e t τ )Y (t )
ivers
Ka
1
n
om:U
t
τ
c
rvox.
chola
niv.s
183
Réponse à un échelon
Régime pseudo-périodique : ξ 1
D1 s(t ) KE0 1
e ξω0t
1 ξ 2
sin ω0t 1 ξ 2 arcsin 1 ξ 2 Y (t)
KE0
D2
6641
7741
e(t ) E0Y (t )
1:16
t
t1 t2
44.5
ξkπ
kπ
.56.2
1 ξ 2
Dépassements : tk et Dk KE0 (1) e k
ω0 1 ξ 2
Régime apériodique : ξ 1
:193
KE0
s(t ) KE0 τ1et τ1 τ2et τ2 Y (t )
4713
τ 2 τ1
KE0
8893
268:
e(t ) E0Y (t )
0850
:211
t
Temps caractéristiques :
Paris
1 , τ2 1
τ1
ω0 ξ ξ 2 1
ω0 ξ ξ 2 1
ité de
184
GdB (ω) 20log K 20log ω et φ(ω) 90
GdB
6641
–20 dB/décade
0 0
7741
–90
1:16
K
44.5
.56.2
GdB (ω) 20log K 20log 1 ωτ et φ(ω) arctan(τω)
2
:193
GdB
20log K
4713
–20 dB/décade
20log K 3
0 0 8893
SII
–45
268:
–90
1τ 1τ
0850
:211
2 2
ω2 2ξω
Paris
φ(ω) arctan
1 ω ω0
2
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
185
GdB
20log K
-40 dB/décade
0 0
-90
-180
6641
ω0 ω0
2 2
Pas de résonance si ξ Résonance si ξ
2 2
7741
20log 2ξ QrdB
1:16
20log 2ξ
44.5
ω0 ω0
.56.2
ωr ω0 1 2ξ 2
1
:193
QrdB 20log
2ξ 1 ξ 2
4713
8893
268:
E(p) S(p) S ( p) n
H1(p) Hn(p) H ( p) H i ( p)
E ( p) i 1
0850
:211
H1(p)
Paris
E(p)
H2(p) + S(p)
+ S ( p) n
+
ité de
H ( p) H i ( p)
E ( p) i 1
Hn(p)
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
186
E(p) S1(p) E(p) S1(p)
H(p) H(p)
S2(p)
S2(p) 1 / H(p)
E(p) S1(p) E(p) S1(p)
H(p) H(p)
6641
S2(p) S2(p)
H(p)
7741
1:16
44.5
E1(p) S(p) E1(p) S(p)
+ H(p) H(p) +
+ +
.56.2
E2(p)
E2(p)
H(p)
:193
E1(p) S(p) E1(p) S(p)
H(p) + H(p)
4713
+
+ +
E2(p) E2(p)
1 / H(p)
8893
SII
268:
H BO ( p ) A( p ) B ( p )
E ( p)
Écart : ε( p)
ité de
1 A( p) B( p)
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
187
H BO ( p ) A( p )
E(p) (p) S(p)
+ A(p) S ( p) H BO ( p)
- H BF ( p)
E ( p) 1 H BO ( p)
E ( p)
ε( p)
1 H BO ( p )
6641
7741
Le gain en dB de la fonction de GdB
transfert isochrone en boucle
1:16
ouverte H bo (ω) doit être Stable
Instable
négatif lorsque le déphasage est
44.5
inférieur à –180°. 0
ω
Le déphasage de la fonction de MG
.56.2
transfert isochrone en boucle
ouverte H bo (ω) doit être
:193
supérieur à –180° tant que le φ
gain en dB est positif.
4713
– Marge de gain : 0
ω
M G 20log H bo (ω180 )
avec φ H bo (ω180 ) 180
8893
Mφ
–180
268:
– Marge de phase :
M φ 180 arg H bo (ωc )
0850
avec H bo (ωc ) 1
:211
Paris
1
0
1 K bo
ivers
1
1 0
K bo
n
1
om:U
2 0 0
K bo
c
rvox.
chola
niv.s
188
Mécanique
6641
7741
Coordonnées cartésiennes : z1
1:16
O1O2 x x1 y y1 z z1
z φ
44.5
Coordonnées cylindriques :
O1O2 ρ u z z1 n
.56.2
Coordonnées sphériques :
O1O2 r n +O
:193
2
r
4713
O1
x
8893
SII
ρ
y
268:
x1 y1
θ
0850
u
:211
z1
Paris
Angles d’Euler
φ Précession : rotation d’un angle
y2 ψ autour de z1 , ψ x1 , u
ivers
O1
Nutation : rotation d’un angle θ
n
autour de u , θ z1 , z2
om:U
ψ 2
rvox.
x2 u
chola
niv.s
189
z2
y2 Tangage
Lacet x2
Roulis
6641
7741
1:16
TP/R d OP
V P / R
44.5
dt R
z
dV P / R
.56.2
P aP / R d 2 OP
a P / R
dt dt2 R
O R
:193
Si le point P est fixe dans le repère lié au
x y solide indéformable (S) :
V P / R
4713
– V P / R V P, S / R
d V P, S / R
– a P, S / R 8893
dt
R
268:
0850
dU d
dUU
Ω R1 / R U
:211
dt R
dt R1
Paris
ité de
Ω i / j
V i / j
M
V M , i / j
ivers
Relation de Varignon : V A, S / R V B, S / R AB Ω S / R
n
Ω 3 / 2 Ω 2 / 1
om:U
Addition V 3 / 2 V 2 / 1
V M ,3 / 2 V M ,2 / 1
M
c
rvox.
chola
niv.s
190
Premier invariant : la résultante Ω i / j
Second invariant : l’automoment
Ω i / j V A, i / j Ω i / j V B, i / j
Axe instantané de rotation : ensemble des points pour lesquels la norme de
la vitesse V M , i / j est nulle, la résultante Ω i / j étant non nulle.
6641
n
Ω Rn / R0 Ω R / R
7741
i i 1
i 1
n
V P, Rn / R0 V P, R / R
1:16
i i 1
i 1
44.5
n
V n / 0 V i / i 1 , tous les torseurs étant réduits au même point.
.56.2
i 1
n
a P, Rn / R0 a P, R / R
i i 1 sauf si les termes de Coriolis sont nuls.
:193
i 1
4713
0
Mouvement de translation V 2 / 1 8893
SII
M V M ,2 / 1
268:
p x q y r z
Mouvement de rotation
autour d’un point O
V 2 / 1 21 021 21
O
0850
p21u
hélice à droite u21
2π V 2 / 1
u u
M 21
λ p21
ivers
191
1 1
Liaison encastrement
0 A
V 2 / 1
6641
A0
2
2
7741
x 1
1
Liaison pivot d’axe A, x 1
1:16
p21x
A
V 2 / 1
44.5
0
A
2 2
2
.56.2
1 x 1 1
Liaison glissière de direction
x
:193
0
A
V 2 / 1
4713
u21x
A 2 2
2
Liaison hélicoïdale d’axe x 1
A, x
1
1 8893
p21 x A
268:
V 2 / 1 λp21
x
2π 2
0850
A 2 2
λ pas de l’hélice
x 1
:211
A
p x
V 2 / 1 u 21x
A 21 2 2
2
ité de
A
p x r z
V 2 / 1 21 0 21
n
om:U
A 2
2
c
rvox.
chola
niv.s
192
Liaison sphérique de centre 1
A 1
p21x q21 y r21z
A
V 2 / 1
0
A
2
2
x 1
Liaison appui plan de
6641
normale x
p21x A 1
V 2 / 1
7741
v y w21z
A 21 2
2
y x
1:16
Liaison arête plan d’axe
z 2 2
A, y et de normale x
44.5
A 1
p211x q21 y
V 2 / 1 1 1
.56.2
v y w21z
A 21
2
Liaison sphère cylindre de
:193
1 1 1
centre A et de direction x
x
p21x q211 y r21z
4713
V 2 / 1
u21x
A
A
2 2
2
8893
SII
Liaison sphère plan de y x
normale A, x z 2
268:
A
v21 y w21z
1
2
:211
Paris
ité de
n ivers
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
193
Ω 2 /1 Ω p 2 /1 Ω r 2 /1 p21 n q21 t1 r21 t2
V A,2 / 1 v21 t1 w21 t2
6641
V A,2 / 1 (v21 ) 2 ( w21 ) 2 vitesse linéaire de glissement
7741
Ω (2 / 1) 2
n
1:16
1
44.5
A
t2
.56.2
t1 V ( A, 2 / 1)
1
:193
Condition de non-glissement : V A,2 / 1 0
4713
Condition de maintien du contact : V A,2 /1 n 0
8893
268:
L2 Léquivalente
1 2 1 2
Ln
:211
1 2 n
L1 L2 Ln–1 Léquivalente
1 2 3 n 1 n
ivers
L2 n 1
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
194
Analyse géométrique
Pour chaque cycle du graphe des liaisons :
fermeture dimensionnelle O0O1 ... OnO0 0
fermeture angulaire α 01 α12 ... α n 0 0
Analyse cinématique
Pour chaque cycle du graphe des liaisons : fermeture cinématique
6641
V 2 /1 V 3 / 2 ... V n / n 1 V 1/ n 0
7741
1:16
44.5
.56.2
ωE/0 θ E/0
k E entrée, S sortie, 0 bâti
ωS/0 θS/0
:193
4713
ω2/0
8893
ω1/0 2
SII
ω1/0 D2
268:
ω2/0 D1
0850
1
0
:211
Paris
1 1 1
0 2 ω1/0 θ1/0 D2 Z2
n
om:U
2
c
rvox.
chola
niv.s
195
Engrenage parallèle pignon/couronne
1
ω2/0 θ 2/0 D1 Z1
0
ω1/0 θ1/0 D2 Z 2
2
Engrenage conique pignon/roue
6641
0 ω2/0 θ Z
7741
1 2/0 1
ω1/0 θ1/0 Z2
1:16
2
Engrenage roue/vis sans fin
44.5
1
ω2/0 θ n
.56.2
2/0 1
0 ω1/0 θ1/0 Z2
:193
n1 nombre de filets de la vis
2
4713
Engrenage pignon/crémaillère
1 v2/0 d 2/0
ω1/0 θ1/0
R1 8893
R1 rayon primitif
268:
du pignon
0
0850
2
:211
Formule de Willis :
ivers
196
1 2
C m 1 ω1/0
x
0
m : organe moteur F c 2 V2/0
6641
c : charge résistante
0 : bâti
V2/0 F c 2
7741
1 : vis
2 : écrou
1:16
p ω1/0 p F c 2
Cas d’un pas p à droite V2/0 et C m 1
2π 2π
44.5
p ω1/0 p F c 2
Cas d’un pas p à gauche V2/0 et C m 1
.56.2
2π 2π
:193
4713
Élément de volume infinitésimal (ou volume élémentaire) :
8893
SII
en coordonnées cartésiennes d V d x d y d z
en coordonnées cylindriques d V ρ d θ d ρ d z
268:
g accélération de la pesanteur
Paris
d fM dV élément de volume
x O y
ité de
ivers
F pesanteur S
ρddV g
R pesanteur S
n
V
om:U
A
M A,pesanteur
pesanteur S
AM ρddV gV
c
rvox.
chola
niv.s
197
Poids du solide S : R pesanteur S
ρddV g
V
6641
en coordonnées cylindriques d S ρdθdρ (surface plane)
ou d S R dθd z (surface cylindrique)
7741
en coordonnées sphériques d S R 2 sin φ d θ d φ (surface sphérique)
1:16
n
44.5
d f M 1 2 P d S n
.56.2
d f M 1 2 P pression de contact
2 dS élément de surface
:193
n normale au contact
4713
M dS
1 8893
268:
0850
n
d f M 1 2 q d l n
:211
q charge linéique
d f M 1 2 dl élément de ligne
Paris
n normale au contact
2
ité de
1 M
dl
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
198
n
d nM 1 2 d f M 1 2
θ
2
d nM 1 2 P d S n
P pression de contact
6641
V M , 2 / 1 dS élément de surface
n normale au contact
7741
dS
M
d t M 1 2
1:16
1 t
44.5
d f M 1 2 d nM 1 2 d tM 1 2
Facteur de frottement f tan φ
.56.2
Adhérence V M , 2 / 1 0 et θ φ
:193
d tM 1 2
4713
θ φ , tan φ
Limite d’adhérence d nM 1 2
8893
SII
et V M , 2 / 1 0
d tM 1 2
268:
θ φ , tan φ
Glissement d nM 1 2
0850
et V M , 2 / 1 d f M 1 2 0
:211
Paris
Moment résistant au
roulement
r M (O,1
1 2)
OM dn 1 2
S
M
1 2) μ r N (1 2)
M r (O,1
n
om:U
199
Moment résistant au
pivotement
M p O,1 2
S
OM d tM 1 2
6641
μp coefficient de résistance au pivotement
7741
F 2 2
R 22
1:16
M A, 2 2
44.5
A
F 2 2 d f 2 2
n
.56.2
i M
F 2 2 i 1
n
AM F 2 2 AM d f 2 2
:193
i i M
A i 1
4713
Fi 2 2 action mécanique modélisée ponctuelle, appliquée au point Mi
d f M 2 2 élément de force surfacique
8893
Au centre de poussée P : M P,1 2 0
268:
0850
A 12
A
M12 y N12 z
Y12 y Z12 z
F 1 2
ité de
Glissière de direction x
L
A 12
x M 12 y N z
12
X 12 x Y12
12 y Z12 z
ivers
Hélicoïdale d’axe A, x
λX12 x M y N z
F 1 2
pas de l’hélice
n
12 12
A 2π
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
200
Y12 y Z12 z
Pivot glissant d’axe A, x F 1 2
M y N12 z
A 12
6689
X12 x
Appui plan de normale x F 1 2
M y N12 z
A 12
7741
Arête plan d’axe A, y et de X12 x
F 1 2
1:16
normale x N z
A 12
Y12 y Z12 z
44.5
Sphère cylindre de centre A
et de direction x
F 1 2
0
A
.56.2
Sphère plan de normale X12 x
A, x F 1 2
0
:193
A
4713
Association de n liaisons en parallèle
F 2 1 F L 2 1 F L 2 1 ... F L 2 1 8893
SII
Léqu 1 2 n
F Léqu n 1 F 2 1 F 3 2
... F n n 1
0850
:211
X 12 _
Cas d’un problème modélisé plan, de F 1 2 Y12
_
Paris
normale z _ L12 x , y , z
A
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
201
Il existe au moins un repère (R), appelé repère galiléen, tel que pour tout
système matériel (S) en équilibre par rapport à ce repère, le torseur associé
aux actions mécaniques extérieures à (S) est égal au torseur nul :
F S S 0
6689
7741
Théorème de la résultante
R S S 0
1:16
Théorème du moment statique
A , M A, S S 0
44.5
Théorème des actions réciproques F 1 2 F 2 1
.56.2
:193
B2 S
(S)
B
4713
B
A A 1 S
A 1 S ou
A B2 S
8893
(S)
B 2 S A 1 S
268:
B2 S
Paris
C 3 S A 1 S
B B2 S
(S) A
B 2 S A 1 S
ité de
A 1 S C 3 S B 2 S L
L
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
202
Supports identiques
B2 S
(S)
B
C 3 S
A 1 S A C B2 S
C 3 S
A 1 S
6689
B 2 S C 3 S A 1 S
7741
Supports parallèles
C 3 S
1:16
C 3 S
(S) B A 1 S
44.5
A
B2 S B2 S
.56.2
C
A 1 S L1
B 2 S A 1 S C 3 S
:193
L2
B 2 S L2 A 1 S L1
4713
Supports concourants
8893
SII
C 3 S
B2 S C 3 S
268:
(S) B
A
0850
B2 S A 1 S
C
:211
A 1 S
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
203
6689
7741
1:16
44.5
.56.2
Ce qui est incompréhensible,
:193
c’est que le monde soit compréhensible.
4713
Albert Einstein
8893
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
niv.s
chola
rvox.
c om:U
nivers
ité de Deuxième année
Paris
:211
0850
268:
8893
4713
:193
.56.2
44.5
1:16
7741
6689
Écol
e Na
tiona
le Su
périe la musique, celle des oreilles.
ure d
e Méca
Le dessin est la géométrie des yeux,
nique
et de
s Mic
rotec
hniqu
es:21
1075
Condorcet
3582
:889
3 4713
: 193
.56.2
44.5
1 :167
741
:16 7741
Mathématiques
"MHÒCSFAlgèbre
1
44.5
.56.2
: 193
(SPVQFT
4713
.PSQIJTNFT EF HSPVQFT
3
Soit (G, ·) et (G , �) deux groupes. Une application f : G → G est appelée
:889
• un morphisme de groupes si ∀(x, y) ∈ G × G, f (x · y) = f (x) � f (y) ;
3582
• un isomorphisme de groupes si, de plus, f est bijective.
1075
Im f = {f (x) ; x ∈ G} Im f est l’image de f
es:21
Ker f = {x ∈ G | f (x) = 1G } Ker f est le noyau de f
Im f est un sous-groupe de G et Ker f est un sous-groupe de G.
hniqu
• f 2bi bm`D2+iB7 ⇐⇒ Im f = G $BSBDUÏSJTBUJPO EF MhJOKFD
• f 2bi BMD2+iB7 ⇐⇒ Ker f = {1G } UJWJUÏ FU EF MB TVSKFDUJWJUÏ
rotec
4PVTHSPVQFT QBSUJF HÏOÏSBUSJDF EhVO TPVTHSPVQF
G .
Toute intersection de sous-groupes de G est *OUFSTFDUJPO EF TPVT
HSPVQFT
nique
un sous-groupe de G.
Soit A une partie de G. L’intersection de tous les sous-groupes de G contenant
A est le sous-groupe de G engendré par A.
Méca
207
741
:167
4PVTHSPVQFT EF Z
1
44.5
Les sous-groupes de (Z, +) sont les en- 4PVTHSPVQFT EF Z
sembles nZ = {nz, z ∈ Z} pour n ∈ Z.
.56.2
$POHSVFODF NPEVMP n
: 193
a ≡ b [n] lorsque b − a ∈ nZ, soit : n | b − a.
La congruence modulo n est une relation d’équivalence sur Z.
4713
k = k + nZ $MBTTF EhÏRVJWBMFODF EF k
3
:889
L’ensemble des classes d’équivalence est noté Z/nZ.
3582
Pour n ∈ N� , Z/nZ = {0, 1, . . . , n − 1} Z/nZ est fini de cardinal n.
1075
(SPVQF (Z/nZ, +)
Z/nZ est un groupe commutatif pour l’addition définie par :
es:21
∀(x, y) ∈ Z2 , x + y = x + y .
L’application Z → Z/nZ, z �→ z est un morphisme de groupes surjectif, appelé
hniqu
morphisme (ou surjection) canonique.
Tout k de Z/nZ est tel que : k = 1 + 1 + · · · + 1 (k fois). On dit que 1 est un
générateur de Z/nZ. Plus généralement :
Les générateurs de Z/nZ sont les k avec (ÏOÏSBUFVST EF Z/nZ rotec
k ∧ n = 1.
s Mic
Un groupe G est dit monogène lorsqu’il est engendré par un seul élément. Tout
élément qui l’engendre s’appelle un générateur.
Méca
208
:16 7741
Mathématiques
0SESF EhVO ÏMÏNFOU EhVO HSPVQF
1
44.5
L’ordre d’un élément x d’un groupe est le cardinal du sous-groupe engendré
par cet élément.
.56.2
Si x est d’ordre fini et si e désigne le neutre
de G, alors, pour tout n ∈ Z, 0SESF EhVO ÏMÏNFOU FU EJ
WJTJCJMJUÏ
xn = e ⇐⇒ d | n.
: 193
L’ordre d’un élément d’un groupe fini divise le cardinal du groupe.
4713
"OOFBVY *EÏBVY EhVO BOOFBV
3
1SPEVJU mOJ EhBOOFBVY
:889
Soit (Ai , +, ×) 1in une famille finie de n anneaux.
3582
n
n
Si on pose : ∀ (ai )1in ∈ Ai , ∀ (bi )1in ∈ Ai ,
1075
i=1 i=1
(ai )1in +(bi )1in = (ai + bi )1in
(ai )1in ×(bi )1in = (ai × bi )1in
, alors :
es:21
n
Ai , +, × est un anneau. 1SPEVJU mOJ EhBOOFBVY
hniqu
i=1
.PSQIJTNFT EhBOOFBVY
rotec
Une application f de l’anneau (A, +, ×) dans l’anneau (B, +, ×) est appelée
un morphisme d’anneaux lorsqu’elle vérifie les assertions suivantes :
s Mic
• f (1A ) = 1B .
L’image d’un sous-anneau par un morphisme d’anneau est un sous-anneau.
nique
• I �= ∅
ure d
Un idéal qui contient un élément inversible est égal à l’anneau tout entier.
Toute intersection d’idéaux est un idéal.
tiona
e Na
Écol
209
741
:167
L’idéal engendré par une partie P de A est l’intersection de tous les idéaux
1
contenant P , c’est donc le plus petit idéal, au sens de l’inclusion, contenant P .
44.5
Étant donné deux idéaux I et J , le plus petit idéal contenant I et J , c’est-à-dire
celui engendré par I ∪ J , est I + J = {a + b, a ∈ I, b ∈ J}.
.56.2
L’idéal engendré par un élément a de A est : *EÏBM FOHFOESÏ QBS VO ÏMÏ
aA = {ax, x ∈ A}. NFOU
: 193
%JWJTJCJMJUÏ EBOT VO BOOFBV DPNNVUBUJG JOUÒHSF
4713
Soit A un anneau intègre, doncvérifiant
:
∀(a, b) ∈ A2 ab = 0 4⇒ a = 0 Qm b = 0 .
3
:889
Étant donné deux éléments a, b, non nuls de A, on dit que a divise b et on note
a | b lorsqu’il existe c ∈ A tel que b = ac.
3582
La relation « divise » est réflexive et transitive.
2
*OUFSQSÏUBUJPO FO UFSNF
∀ (a, b) ∈ (A \ {0}) , a | b ⇐⇒ bA ⊂ aA
EhJEÏBVY
1075
*EÏBVY EF Z
es:21
Les idéaux de Z sont les nZ, n ∈ Z. *EÏBVY EF Z
∀ (a, b) ∈ Z2 , ∀ d ∈ N, 1($% FU JEÏBVY
d = a ∧ b ⇐⇒ aZ + bZ = dZ
hniqu
On rappelle qu’on a convenu : 0 ∧ 0 = 0.
∀ (a, b) ∈ Z , ∀ d ∈ N, rotec
2
3FMBUJPO EF #Ï[PVU
d = a ∧ b 4⇒ ∃ (u, v) ∈ Z2 | au + bv = d
s Mic
"OOFBV Z/nZ n 2
210
:16 7741
Mathématiques
x ≡ p [m]
En conséquence, le système, d’inconnue x, x ≡ q [n] , où m∧n = 1, admet
1
44.5
une unique solution modulo mn.
Si n1 , n2 , · · · , np sont p entiers plus grands
.56.2
que 2 deux à deux premiers entre (ÏOÏSBMJTBUJPO EV UIÏP
eux, Z/n1 Z × Z/n2 Z × · · · × Z/np Z et SÒNF DIJOPJT
Z/n1 n2 · · · np Z sont isomorphes.
: 193
*OEJDBUSJDF FU UIÏPSÒNF Eh&VMFS
4713
La fonction indicatrice d’Euler est l’application ϕ : N∗ → N∗ définie par :
ϕ(1) = 1 et, pour n 2, ϕ(n) est le nombre d’entiers compris entre 1 et n
3
premiers avec n.
:889
ϕ(n) = *`/ ({k ∈ [[1, n]] | k ∧ n = 1}) = *`/ U (Z/nZ)
3582
Si p ∈ P est un nombre premier, alors ϕ(p) = p − 1.
*OEJDBUSJDF Eh&VMFS EhVO
Si a ∧ b = 1, alors ϕ(ab) = ϕ(a)ϕ(b) QSPEVJU
1075
Soit n = p1 α1 p2 α2 . . . pk αk un entier naturel décomposé en produit de puis-
sances de nombres premiers (les pi étant premiers et distincts, les αi non nuls).
es:21
Alors
ϕ(n) = *OEJDBUSJDF Eh&VMFS EF n FO
hniqu
1 1 1 EÏDPNQPTJUJPO QSJNBJSF
n 1− 1− ... 1 −
p1 p2 pk
rotec
Soit n 2 un entier naturel. Soit a un entier relatif premier avec n. Alors
Soit K un sous-corps de C.
Pour tout idéal I non nul de K[X], il existe un
*EÏBVY EF K[X]
Méca
211
741
:167
1PMZOÙNFT JSSÏEVDUJCMFT
1
44.5
Un polynôme P de K[X] est
irréductible dans K[X] s’il n’est pas constant
et :
∀ (Q, R) ∈ (K[X])2 , P = QR 4⇒ /2; (Q) = 0 Qm /2; (R) = 0
.56.2
Soit P un polynôme non constant de K[X], il
existe :
: 193
• c ∈ K;
• des polynômes irréductibles unitaires %ÏDPNQPTJUJPO FO GBD
4713
P1 , · · · , Pr deux à deux distincts de K[X] ; UFVST JSSÏEVDUJCMFT VOJ
UBJSFT
• des entiers α1 , · · · , αr dans N∗
3
tels que : P = c P1α1 · · · Prαr .
:889
De plus, cette décomposition est unique.
Les polynômes irréductibles de C[X] sont les polynômes de de degré 1. Autre-
3582
ment dit :
Tout polynôme de C[X] est scindé, c’est-à-
1075
dire se décompose en un produit de poly- 5IÏPSÒNF
(BVTT
EF Eh"MFNCFSU
nômes du premier degré de C[X].
es:21
Les polynômes irréductibles de R[X] sont les polynômes de de degré 1 et les
polynômes de degré 2 à discriminant strictement négatif.
hniqu
"MHÒCSFT
rotec
K désigne un corps commutatif.
K BMHÒCSF
s Mic
On appelle K –algèbre tout quadruplet (A, +, ×, .) tel que :
• (A, +, .) est un K -espace vectoriel ;
et de
Elle est dite commutative (resp. intègre) lorsque l’anneau (A, +, ×) est com-
mutatif (resp. intègre).
Méca
(A, +, ×, .) est une K -algèbre ssi (A, +, .) est un K -espace vectoriel et l’appli-
cation A2 → A, (x, y) �→ x × y est K -bilinéaire et est une LCI associative qui
a un neutre 1A �= 0A .
e
4PVTBMHÒCSF
périe
Une partie B de A est une sous-algèbre de A si (et seulement si) elle vérifie les
conditions suivantes :
tiona
e Na
Écol
212
:16 7741
Mathématiques
1A ∈ B
$BSBDUÏSJTBUJPO EFT TPVT
1
∀(α, β) ∈ K 2 , ∀(x, y) ∈ B 2 , αx + βy ∈ B BMHÒCSFT
44.5
2
∀(x, y) ∈ B , xy ∈ B
.PSQIJTNF EhBMHÒCSFT
.56.2
Soit A et B deux K -algèbres. On appelle morphisme d’algèbres de A dans B
: 193
toute application f : A −→ B qui est K -linéaire et un morphisme d’anneaux
de A dans B , c’est-à-dire vérifie :
4713
• ∀(α, β) ∈ K 2 , ∀(x, y) ∈ A2 , f (αx + βy) = αf (x) + βf (y)
• ∀(x, y) ∈ A2 , f (xy) = f (x)f (y)
3
• f (1A ) = 1B
:889
3ÏEVDUJPO EFT FOEPNPSQIJTNFT
3582
²MÏNFOUT QSPQSFT EhVO FOEPNPSQIJTNF
1075
• Un vecteur x ∈ E est un vecteur propre de u si x �= 0E et s’il existe λ ∈ K
tel que u(x) = λx.
es:21
• Le scalaire λ est alors unique, on l’appelle valeur propre (V.P.) de u associée
au vecteur propre x.
• Le sous-espace Eλ (u) = Ker (u − λidE ) est appelé l’espace propre associé
hniqu
à la VP λ.
• x est vecteur propre si et ssi Vect (x) est une droite stable par u.
• λ est valeur propre de u si et ssi u − λidE ∈ / GL(E).
rotec
s Mic
• Toute famille de vecteurs propres associés à des valeurs propres deux à deux
distinctes est libre.
• La somme d’une famille de sous-espaces propres associés à des valeurs
et de
213
741
:167
1PMZOÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
1
Soit A ∈ Mn (K). χA (X) = Det (XIn − A) est un polynôme unitaire de K[X],
44.5
de degré égal à n, appelé polynôme caractéristique de A.
.56.2
Deux matrices semblables ont le même polynôme caractéristique.
Si b est une base de E , Det (XIn − Mat(u, b)) ∈ K[X] est un polynôme de
degré égal à n = dim E . Ce polynôme ne dépend pas de la base b considérée.
: 193
On l’appelle le polynôme caractéristique de u, on le note
4713
1PMZOÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
χu (X) = Det (XIn − Mat(u, b)) EhVO FOEPNPSQIJTNF u
3
χu (X) = X n − h`(u)X n−1 + · · · + (−1)n Det (u)
:889
Les valeurs propres de u sont les racines de 1PMZOÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
3582
son polynôme caractéristique. FU WBMFVST QSPQSFT
On appelle ordre de multiplicité d’une valeur propre son ordre de multiplicité
1075
en tant que racine du polynôme caractéristique.
Tout endomorphisme d’un C-ev de dimension finie non réduit à {0} admet au
moins une valeur propre.
es:21
n
Si T = (ti,j ) ∈ Mn (K) est triangulaire, alors χT (X) = (X − tp,p ).
hniqu
p=1
rotec
Le polynôme caractéristique de û divise le 1PMZOÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
polynôme caractéristique de u. EF MhFOEPNPSQIJTNF JOEVJU
s Mic
Soit λ une valeur propre de u d’ordre de multiplicité mλ . Alors
%JNFOTJPO EV TPVT
1 dim Eλ mλ
et de
On dit que u est diagonalisable lorsqu’il existe une base b de E dans laquelle
sa matrice est diagonale, ce qui revient à dire qu’il existe une base b de E
Méca
ure d
• u 2bi /B;QMHBb#H2
• E = E (u) $BSBDUÏSJTBUJPOT EF MB EJB
λ HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MFT FT
périe
λ∈Sp (u) QBDFT QSPQSFT
• dim E = dim E
λ
λ∈Sp (u)
le Su
214
HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MFT FT
λ∈Sp (u) QBDFT QSPQSFT
7741
•
dim E = dim Eλ
λ∈Sp (u)
Mathématiques
:16
Les assertions suivantes sont équivalentes :
1
44.5
• u 2bi /B;QMHBb#H2 $BSBDUÏSJTBUJPO EF MB EJB
• χu 2bi b+BM/û 2i TQm` iQmi λ ∈ Sp (u) HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MF QPMZ
.56.2
OÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
dim E = m λ λ
On dit que la matrice carrée M est diagonalisable lorsque l’endomorphisme
: 193
de Kn canoniquement associé à M est diagonalisable.
Si M est diagonalisable, alors elle s’écrit sous la forme : M = P DP −1 , où D
4713
est diagonale avec les valeurs propres sur la diagonale et où P est la matrice de
passage de la base canonique vers une base de vecteurs propres de M .
3
M est diagonalisable si et ssi elle est semblable à une matrice diagonale.
:889
&OEPNPSQIJTNFT FU NBUSJDFT DBSSÏFT USJHPOBMJTBCMFT
3582
L’endomorphisme u est trigonalisable lorsqu’il existe une base de E dans la-
quelle la matrice de u est triangulaire supérieure.
1075
Les assertions suivantes sont équivalentes :
$BSBDUÏSJTBUJPO EF MB USJ
• u 2bi i`B;QMHBb#H2
es:21
• H2 TQHvMƬK2 χ 2bi b+BM/û HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MF QPMZ
u OÙNF DBSBDUÏSJTUJRVF
Tout endomorphisme d’un C-ev de dimension finie est trigonalisable.
hniqu
Si χu (X) = (X − λ) est scindé alors
λ∈ Sp (u)
rotec
• h`(u) = λ • Det (u) = λ 5SBDF FU EÏUFSNJOBOU EhVO
FOEPNPSQIJTNF USJHPOBMJ
Sp (u) Sp (u)
s Mic
λ∈ λ∈
TBCMF
On dit que la matrice carrée M est trigonalisable lorsque l’endomorphisme de
Kn canoniquement associé à M est trigonalisable.
et de
d
Soit P (X) = ak X k de K[X], on définit l’endomorphisme
tiona
k=0
e Na
Écol
215
741
:167
d
1PMZOÙNF EF MhFOEPNPS
1
P (u) = ak uk ∈ L(E)
44.5
QIJTNF u
k=0
.56.2
L(E).
• L’image de φu est l’ensemble K[u] des polynômes de l’endomorphisme u.
: 193
C’est la plus petite sous-algèbre de L(E) contenant u. Elle est commutative.
• Le noyau de φu est un idéal de K[X] appelé idéal annulateur de u. Ses
4713
éléments sont les polynômes annulateurs de u. On sait qu’il est de la forme
πu K[X], où πu est unitaire. πu est le polynôme minimal de u.
3
Si d est le degré de πu , alors la famille 1PMZOÙNF NJOJNBM FU CBTF
:889
(uk )0kd−1 est une base de K[u]. EF K[u]
3582
définie par : P (A) = ap Ap + · · · + a1 A + a0 In .
L’application φM : P �→ P (M ) est un morphisme d’algèbres de K[X] dans
1075
Mn (K). Son image est la sous-algèbre K[M ] de Mn (K) engendrée par M .
Son noyau est un idéal de K[X] appelé idéal annulateur de M .
es:21
On sait qu’il est de la forme πM K[X], où πM est unitaire. πM est le polynôme
minimal de M .
hniqu
Si d est le degré de πM , alors la famille 1PMZOÙNF NJOJNBM FU CBTF
(M k )0kd−1 est une base de K[M ]. EF K[u]
rotec
Si P annule u, alors toute valeur propre de u 7BMFVST QSPQSFT FU QPMZ
est racine de P . OÙNF BOOVMBUFVS
7BMFVST QSPQSFT FU QPMZ
s Mic
Les racines de πu sont les valeurs propres de
u. OÙNF NJOJNBM
5IÏPSÒNF EF EÏDPNQPTJUJPO EFT OPZBVY
et de
r
-FNNF EF EÏDPNQPTJUJPO
Ker (P1 P2 . . . Pr )(u) = Ker Pi (u) EFT OPZBVY
i=1
Méca
ure d
λ∈
tiona
e Na
Écol
216
:16 7741
Mathématiques
Un endomorphisme est trigonalisable si et ssi $BSBDUÏSJTBUJPO EF MB USJ
1
il annule un polynôme scindé, ou encore si HPOBMJTBCJMJUÏ QBS MFT QPMZ
44.5
son polynôme minimal est scindé. OÙNFT BOOVMBUFVST
Soit F un sev de E stable par u, û l’endomorphisme induit par u sur F .
.56.2
Le polynôme minimal de û divise le poly- 1PMZOÙNF NJOJNBM EF MhFO
nôme minimal de u. EPNPSQIJTNF JOEVJU
: 193
En conséquence, si u est diagonalisable (resp. trigonalisable), alors û est dia-
4713
gonalisable (resp. trigonalisable).
5IÏPSÒNF EF $BZMFZ)BNJMUPO FU DPOTÏRVFODFT
3
:889
Le polynôme caractéristique de u est un po- 5IÏPSÒNF EF $BZMFZ
lynôme annulateur de u : χu (u) = 0L(E) )BNJMUPO
3582
Soit u un endomorphisme de E dont le polynôme caractéristique est scindé :
r
1075
χu = (X − λi )mi .
i=1
es:21
Le sous-espace caractéristique de u associé à la valeur
propre λi est :
Cλi = Ker (λi A/E − u)mi .
hniqu
La dimension du sous-espace caractéristique
de u associé à la valeur propre λi est mi ,
ordre de multiplicité de la valeur propre λi . %JNFOTJPO EhVO TPVT
rotec
De plus, u induit sur Cλi la somme d’une FTQBDF DBSBDUÏSJTUJRVF
homothétie de rapport λi et d’un endomor-
phisme nilpotent.
s Mic
r
E est somme directe des sous-
E= C λi espaces caractéristiques de u
et de
i=1
5SBEVDUJPO NBUSJDJFMMF
ractéristique est scindé est semblable à une EF MB EÏDPNQPTJUJPO FO
matrice diagonale par blocs, chaque bloc dia- TPNNF EJSFDUF EFT TPVT
gonal étant triangulaire et à terme diagonaux FTQBDFT DBSBDUÏSJTUJRVFT
Méca
égaux.
Il suffit d’écrire la matrice de l’endomorphisme de Kn canoniquement associé
r
e
C λi .
i=1
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
217
741
:167
&TQBDFT FVDMJEJFOT
1
44.5
E, ( | ) est un espace euclidien.
"EKPJOU EhVO FOEPNPSQIJTNF
.56.2
Pour tout forme linéaire f de E , il existe un 3FQSÏTFOUBUJPO EFT
: 193
unique vecteur a de E tel que :
GPSNFT MJOÏBJSFT
∀ x ∈ E, f (x) = (a|x).
4713
Soit u ∈ L(E). Il existe une unique application u∗ de E dans lui-même telle
que : ∀(x, y) ∈ E 2 , (u(x)|y) = (x|u∗ (y)) .
3
On l’appelle l’endomorphisme adjoint de u.
:889
L’application u �→ u∗ a les propriétés suivantes :
3582
1. ∀(λ, μ) ∈ R2 , ∀(u, v) ∈ L(E) × L(E), (λu + μv)∗ = λu∗ + μv ∗ ;
∗
2. ∀u ∈ L(E), (u∗ ) = u ;
1075
3. A/∗E
= A/E ;
∀(u, v) ∈ L(E) × L(E), (u ◦ v)∗ = v ∗ ◦ u∗ .
4.
es:21
u �→ u∗ est donc un automorphisme involutif de l’espace vectoriel L(E).
Soit u ∈ L(E). Si e est une base orthonor-
.BUSJDF EF MhBEKPJOU FO
hniqu
mée de E , la matrice associée à u∗ dans cette
CBTF PSUIPOPSNÏF
base est : Mat(u∗ , e) = Mat(u, e)� .
rotec
u∗ et u ont la même trace, le même déterminant et le même polynôme caracté-
ristique, donc le même spectre. s Mic
Si le sous-espace vectoriel F de E est stable par u, alors F ⊥ est stable par u∗ .
.BUSJDFT PSUIPHPOBMFT HSPVQF On (4)
et de
218
:16 7741
Mathématiques
Si M ∈ On (4), alors :
1
• les valeurs propres réelles de M appartiennent à − 1, 1 ;
44.5
• ,AJ M = ±1.
Les matrices orthogonales de déterminant +1 sont dites positives ou directes,
.56.2
celles de déterminant −1 négatives ou indirectes.
(SPVQF TQÏDJBM PSUIPHPOBM EhJOEJDF n
: 193
L’ensemble des matrices orthogonales positives est un sous-groupe de On (4)
appelé le groupe spécial orthogonal d’indice n. On le note SO(n) ou SOn (4)
4713
ou On+ (4).
3
0SJFOUBUJPO EhVO FTQBDF FVDMJEJFO
:889
Dans un espace euclidien E , la matrice de passage d’une base orthonormée
b à une autre base orthonormée b� de E est une matrice orthogonale. Si cette
3582
matrice est de déterminant +1, on dit que b et b� ont la même orientation, sinon
(déterminant égal à −1), on dit qu’elles sont d’orientations contraires.
1075
Orienter un espace euclidien, c’est choisir l’une de ses bases orthonormées
comme base de référence.
Toutes les bases orthonormées de même orientation que celle-ci sont alors dites
es:21
orthonormées directes.
*TPNÏUSJFT WFDUPSJFMMFT
hniqu
Un endomorphisme f ∈ L(E) est une isométrie vectorielle (ou automorphisme
orthogonal) lorsqu’il conserve la norme, i.e. ∀x ∈ E, �f (�x)� = �x�.
Exemples : symétries orthogonales, réflexion
rotec
Si F est un sev d’un espace euclidien E , tout vecteur x de E se décompose de
manière unique en x = xF + xF ⊥ , où xF ∈ F et xF ⊥ ∈ F ⊥ .
s Mic
(ivi) u∗ = u−1 .
e étant une base orthonormée de E :
périe
$BSBDUÏSJTBUJPO NBUSJ
u ∈ O(E) ⇐⇒ Mat(u, e) ∈ On (4) DJFMMF EFT JTPNÏUSJFT
le Su
WFDUPSJFMMFT
tiona
e Na
Écol
219
741
:167
(SPVQF PSUIPHPOBM
1
44.5
L’ensemble O(E) des isométries vectorielles de E est un sous-groupe de :G(E),
appelé groupe orthogonal de E .
.56.2
Le déterminant, dans une base orthonormée, %ÏUFSNJOBOU EhVOF JTPNÏ
d’une isométrie vectorielle vaut ±1. USJF WFDUPSJFMMF
: 193
Les isométries de déterminant +1 sont dites positives ou directes, celles de
déterminant −1 négatives ou indirectes.
4713
(SPVQF TQÏDJBM PSUIPHPOBM EhVO FTQBDF FVDMJEJFO
L’ensemble des isométries vectorielles de déterminant égal à 1 est appelé le
3
:889
groupe spécial orthogonal de E , on le note SO(E) ou O+ (E).
SO(E) est un sous-groupe de O(E)).
-F HSPVQF O2 (4)
3582
Les éléments du groupe SO2 (4) sont les matrices R(θ) = +Qb θ − bBM θ ,
1075
bBM θ +Qb θ
pour θ ∈ 4.
Les éléments de O2 (4)\ SO2 (4) sont les matrices S(θ) = +Qb θ bBM θ
es:21
bBM θ − +Qb θ ,
pour θ ∈ 4.
la multiplication est commu-
hniqu
∀(α, β) ∈ 42 , R(α) R(β) = R(α + β) tative sur SO2 (4).
*TPNÏUSJFT WFDUPSJFMMFT EhVO QMBO FVDMJEJFO
Soit P un plan euclidien orienté. Soit f ∈ O(P). Alors : rotec
• ou bien ,AJ f = 1 et alors il existe un réel θ, unique à un multiple entier de
s Mic
2π près, tel que, pour toute base b ON directe de P , Matb (f ) = R(θ). On dit
alors que f est la rotation d’angle θ ;
et de
sont des vecteurs non nuls, une mesure de l’angle orienté (u, v) est une mesure
ure d
u v
de u , v .
• Une mesure est définie modulo 2π , la mesure principale étant la seule appar-
périe
tenant à ] − π, π].
• Pour tout triplet (u, v, w) de vecteurs non nuls : (u,
v) + (v,
w) = (u, w) 2π .
le Su
:16
www===rrθrθ θ◦◦◦r◦rθrrθ(u)
θθ(u)
(u)
(u)
===
=rrθ+θ
rθ+θ
rθ+θ
(u)
θ+θ (u)
(u)
(u)
La
La
Larelation
relation
relation
relation de dedede
Chasles
Chasles
Chasles
Chasles est
est
est
estune
une
une
uneégalité
égalité
égalité
égalité
ààun
àun
àun un
multiple
multiple
multiple
multiple
de
de
de2π
de2πprès
2π près
2πprès(modulo
près(modulo
(modulo
(modulo
2π
2π).).2π
2π ). ).
1
Soit
Soit
SoitEEEun ununespace
espace
espace
espace euclidien,
euclidien,
euclidien,
euclidien, uuu∈u∈∈L∈L(E)
L(E)
L(E) eteteteet
(E) eeune
une
eune
base
base
unebaseON
baseON
ONONde
de
deE
de. .E
EE . .
44.5
3ÏEVDUJPO
3ÏEVDUJPO
3ÏEVDUJPO
3ÏEVDUJPO
EFT
EFT
EFT
EFT
JTPNÏUSJFT
JTPNÏUSJFT
JTPNÏUSJFT
JTPNÏUSJFT
.56.2
Soit
Soit
Soituuu∈∈∈
∈O(E)
O(E)
O(E)
O(E) . .Si
.Si
. Si
Si est
FFFFest
est
un
un
estunsous-espace
unsous-espace
sous-espace
sous-espace dede
deEEEE4UBCJMJUÏ
de 4UBCJMJUÏ
4UBCJMJUÏ
4UBCJMJUÏEF
EF
EFEF
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
stable
stable
stablepar
par
par
par
uu,uu,alors
,,alors
alors
alors FFF⊥⊥⊥
F⊥est
est
est
est
stable
stable
stable
stable
par
par
par
par
uu.u.u. . EhVO
EhVO
EhVO
EhVO
TPVTFTQBDF
TPVTFTQBDF
TPVTFTQBDF
TPVTFTQBDF TUBCMF
TUBCMF
TUBCMF
TUBCMF
: 193
Soit
Soit
SoitEEEun
un
unespace
espace
espace
espace
euclidien
euclidien
euclidien
euclidien de
de
de
dedimension
dimension
dimension
dimension nnn n1 1.1.Soit
.1Soit
Soit
. Soit uuu∈∈
u∈O(E)
O(E)
∈O(E) . .Il.IlIlexiste
O(E) . existe
Il
existe
existe
une
une
uneune
base
base
baseorthonormée
orthonormée
orthonormée
orthonormée eeede
ede
de
deEEEE telle
telle
telle
telle que
que
que
Mat
que Mat
Mat Mat
(u;(u;
(u;e)e)
(u; e)soit
e)soit
soit une
soit uneune matrice
unematrice
matrice
diagonale
matrice diagonale
diagonale
diagonalepar
par
parpar
4713
blocs
blocs
blocsde
de
delalala
forme
laforme
forme
forme
⎛⎛⎛⎛IIpIpIpp 0000 · · ·· ·· · · · · ·· ·· ·· · 000 0 ⎞⎞ ⎞⎞
3
. . . .
:889
⎜⎜⎜⎜0000 −I . . . .
. .. .. .. . .. .. .. .. ⎟⎟⎟⎟
⎜⎜⎜⎜ −I−I−I
qqqq ⎟⎟⎟⎟
⎜⎜⎜⎜ . . . . . . . . . . . . ⎟⎟⎟⎟
⎜⎜⎜⎜0000 . .. .. .. . R(θ . . . . . . . . ⎟⎟⎟⎟
3582
⎜⎜⎜⎜ R(θ
R(θR(θ11)1)1 ) ) . .. . . .. . ⎟ ⎟⎟⎟
⎝⎝⎝⎝. . .. . .. .. .. . . .. .. .. . ⎠⎠⎠⎠
.. .. .... . . . . . . . . 000 0
1075
0000 · · ····· · · · ·· ·· · · 000 0 R(θ
R(θ
R(θ
R(θ
ss)s))s )
oùoù
oùp,p,p, ssssont
q,q,q, sont
sont
sonttrois
trois
trois
troisentiers
entiers
entiers
entiers naturels
naturels
naturels
naturels tels
tels
tels
tels
que
que
que
que
ppp++
p+q+qq++
q+2s
+
2s
2s2s
===n=n,n,et
,netet
,pour
pour
etpour
pour
chaque
chaque
chaque
chaque
ZZZZ
es:21
i i∈
i∈∈[[1,
[[1,
[[1, s]],θθiθθi∈
s]],
s]],
s]], 444\4\\π\πππ. .�.�.��
ii∈∈
∈ ����
(Rappel
(Rappel
(Rappel : :R(θ)
:R(θ)
R(θ)
R(θ) désigne +Qb
désigne
désigne
désigne +Qb
bBM
+Qb
bBM
+Qb
bBM
(θ)
bBM
(θ)
(θ)
(θ)
(θ)−−−
(θ)
(θ) +Qb
(θ)
bBM
−bBM
+Qb
+Qb
bBM
bBM
+Qb
(θ)
(θ)
(θ)
(θ)
(θ)
(θ)
(θ) ).).).).
(θ)
hniqu
SiSi qqqou
Sip,p,p, ou
ousssest
sestest
est
nul,
nul,
nul,
nul,lelelele
ououou
ou
les
les
les
lesblocs
blocs
blocs
blocs correspondants
correspondants
correspondants
correspondants n’existent
n’existent
n’existent
n’existent
pas.
pas.
pas.
pas.
Cas
Cas
Casparticulier
particulier
particulier
particulier d’une
d’une
d’une
d’une isométrie
isométrie
isométrie
isométrie vectorielle
vectorielle
vectorielle
vectorielle directe
directe
directe
directeenen
endimension
en
dimension
dimension
dimension
���� 333: :il:3ililexiste
:existe
existe
il existe
��� �
111 1 000 0 000 0
rotec
une
une
une base
base
baseorthonormée
orthonormée
orthonormée
orthonormée (e(e
(e
(e, ,
e ,
e ,
e ,
e
111122223333 ,
e ,
e ,
e )
e de
))de
de
) de
EEEtelle
Etelle
telle
telle
que
que
que
que
Mat
Mat
Mat
Mat
(u;
(u;
(u;
(u;
e)e)
e)
=e)
== = 0 00 0 +Qb
+Qb
+Qb+Qb
θθθ θ bBM
bBM
bBM
θbBM
θ θ , θ, , ,
000 0−−− bBM
bBM
bBM
− θθ +Qb
θbBM θ+Qb
+Qb
θ+Qb
θθ θ
oùoù RRR
oùθθθ∈∈∈ . . .
s Mic
&OEPNPSQIJTNFT
&OEPNPSQIJTNFT
&OEPNPSQIJTNFT
&OEPNPSQIJTNFT BVUPBEKPJOUT
BVUPBEKPJOUT
BVUPBEKPJOUT
BVUPBEKPJOUT
Un
Un
Unendomorphisme
endomorphisme
endomorphisme
endomorphisme uuuu∈∈∈∈(E)
(E)
(E)est
(E)est
est
est
dit
dit
ditautoadjoint
autoadjoint
ditautoadjoint
autoadjoint
(ou
(ou
(ousymétrique)
symétrique)
(ousymétrique)
symétrique)
s’il
s’il
s’ils’il
véri-
véri-
véri-
véri-
et de
fiefieuu∗u∗∗===uu.uu. ..
fie
2222
On
On
Onaadonc
adonc
donc
donc
: :∀::∀∀
∀(x,
(x,
(x,
(x,
y)
y)∈∈∈E
y)
y) ∈EEE, ,(u(x)|y)
,(u(x)|y)
,(u(x)|y)
(u(x)|y)
===(x|u(y))
=(x|u(y)). .. .
(x|u(y))
(x|u(y))
nique
Les
Les
Lesendomorphismes
endomorphismes
endomorphismes
endomorphismes autoadjoints
autoadjoints
autoadjoints
autoadjointsforment
forment
forment
forment
un
un
unun
sev
sev
sevsev
dede
deL(E)
de
L(E)
L(E), ,noté
L(E) ,noté
noté
, noté
S(E)
S(E). .. .
S(E)
S(E)
SiSi
Siuuuest
est
estautoadjoint,
autoadjoint,
autoadjoint,
autoadjoint, l’orthogonal
l’orthogonal
l’orthogonal
l’orthogonald’un
d’un
d’unsous-
d’un sous-4UBCJMJUÏ
sous-
sous- 4UBCJMJUÏ
4UBCJMJUÏ
4UBCJMJUÏEF
EF
EFEF
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
MhPSUIPHPOBM
Méca
espace
espace
espace stable
stable
stable
par
stableparuuuest
par
par uest
est
est
aussi
aussi
aussi
aussi
stable
stable
stable
stable
par
par
par
par
uu.u.u
.. EhVO
EhVO
EhVO
TFW
EhVOTFW
TFW
TUBCMF
TFWTUBCMF
TUBCMF
TUBCMF
Soit
Soit
Soituuu∈∈∈L(E)
L(E)
L(E), ,e,,eeune
L(E) eunebase
une
unebase
base
base
orthonormée
orthonormée
orthonormée
orthonormée
de
de
dede. .E. .
EEE
Mat
Mat
Mat
Mat symé-$BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO NB
NB
NB
NB
e
uuuest
est
estautoadjoint
autoadjoint
autoadjoint
autoadjoint⇔⇔
⇔⇔ est
est
estsymé-
symé-
est symé-
ure d
(u,
(u,
(u,
e)e)
(u, e)e) USJDJFMMF
USJDJFMMF
USJDJFMMF
USJDJFMMFEFT
EFT
EFT
EFTFOEPNPS
FOEPNPS
FOEPNPS
FOEPNPS
trique.
trique.
trique. QIJTNFT
QIJTNFT
QIJTNFT
QIJTNFT
BVUPBEKPJOU
BVUPBEKPJOU
BVUPBEKPJOU
BVUPBEKPJOU
périe
ppp∈∈∈L(E)
L(E)
L(E)
L(E) est
est
est
est
unun
un
unprojecteur
projecteur
projecteur
projecteur
orthogonal
orthogonal
orthogonal
orthogonal sietetet$BSBDUÏSJTBUJPO
sisisiet $BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO
$BSBDUÏSJTBUJPO
EFT
EFT
EFT
EFT
QSP
QSP
QSP
QSP
ssipp2p22===
ssi
ssi pppet
= petet
et
pppest
pest
est
est
autoadjoint.
autoadjoint.
autoadjoint.
autoadjoint. KFDUJPOT
KFDUJPOT
KFDUJPOT
KFDUJPOT
PSUIPHPOBMFT
PSUIPHPOBMFT
PSUIPHPOBMFT
PSUIPHPOBMFT
le Su
tiona
e Na
Écol
221
741
:167
3ÏEVDUJPO EFT FOEPNPSQIJTNFT BVUPBEKPJOUT
1
44.5
u ∈ E est autoadjoint si et ssi E est somme
orthogonale des sous-espaces propres de u 5IÏPSÒNF TQFDUSBM
.56.2
ou, de manière équivalente, s’il existe une
base orthonormée diagonalisant u.
: 193
Une matrice de Mn (4) est symétrique si et
ssi elle est orthogonalement diagonalisable,
4713
ou de manière équivalente, s’il existe une ma- 5SBEVDUJPO NBUSJDJFMMF EV
trice orthogonale P ∈ On (4) et une matrice UIÏPSÒNF TQFDUSBM
D diagonale telles que :
3
S = P DP .
:889
&OEPNPSQIJTNF BVUPBEKPJOU QPTJUJG EÏmOJ QPTJUJG
3582
Un endomorphisme autoadjoint u de E est positif (respectiv. défini positif)
lorsque :
1075
∀ x ∈ E \ {0E }, x|u(x) 0 (respectiv. x|u(x) > 0).
L’ensemble des endomorphismes autoadjoints positifs (respectiv. définis posi-
tifs) de E est noté S + (E) (respectiv. S ++ (E)).
es:21
Un endomorphisme autoadjoint de E est :
• positif si et ssi ses valeurs propres sont po-
hniqu
$BSBDUÏSJTBUJPO TQFDUSBMF
sitives ;
• défini positif si et ssi ses valeurs propres
sont strictement positives.
rotec
Un endomorphisme autoadjoint positif est défini positif si et ssi il est bijectif.
s Mic
.BUSJDF TZNÏUSJRVF QPTJUJWF EÏmOJF QPTJUJWF
tive) lorsque :
∀ X ∈ Mn,1 (4) \ {0n,1 }, X AX 0 (respectivement X AX > 0).
L’ensemble des matrices symétriques positives (respectivement définies posi-
nique
Une matrice symétrique positive est définie positive si et ssi elle est inversible.
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
222
:16 7741
Mathématiques
5PQPMPHJF
1
44.5
Topologie
.56.2
: 193
&TQBDFT WFDUPSJFMT OPSNÏT
4713
Dans tout ce chapitre, E est un K-ev, où K = R ou C.
/PSNF EJTUBODF BTTPDJÏF
3
:889
On appelle norme sur E une application N de E dans R+ qui vérifie :
3582
• ∀x ∈ E, N (x) = 0 ⇒ x = 0E (séparation) ;
• ∀(λ, x) ∈ K × E, N (λx) = |λ|N (x) (homogénéité) ;
1075
• ∀(x, y) ∈ E 2 , N (x + y) N (x) + N (y) (inégalité triangulaire).
On appelle espace vectoriel normé (evn) un couple (E, N ), où N est une norme
es:21
sur E .
Un vecteur de E de norme 1 est dit unitaire.
L’application d : E 2 → R qui à (x, y) associe N (y − x) est appelée la distance
hniqu
associée sur E ,
• ∀(x, y) ∈ E 2 , d(x, y) 0 ;
• ∀(x, y) ∈ E 2 , d(x, y) = 0 ⇐⇒ x = y ; 1SPQSJÏUÏT EF MB EJTUBODFrotec
BTTPDJÏF Ë MB OPSNF
s Mic
2
• ∀(x, y) ∈ E , d(y, x) = d(x, y) ;
• ∀(x, y, z) ∈ E 3 , d(x, z) d(x, y)+d(y, z).
et de
223
741
:167
• Une partie de E est dite bornée lorsqu’elle est incluse dans une boule.
1
• Une application f de I dans E est bornée lorsque f (I) est une partie bornée
44.5
de E , i.e. lorsque : ∃M ∈ 4+ | ∀x ∈ I, N (f (x)) M .
• Une suite (un )n∈N d’éléments de E est bornée lorsque {un , n ∈ N} est une
.56.2
partie bornée de E , i.e. lorsque : ∃M ∈ R+ | ∀n ∈ N, N (un ) M .
&YFNQMFT EF OPSNFT
: 193
Si E, ( | ) est un préhilbertien réel, /PSNF BTTPDJÏF Ë VO QSP
4713
x �→ �x� = (x | x) est une norme sur E . EVJU TDBMBJSF
Soit x = (x1 , . . . , xn ) ∈ Kn .
3
:889
� �1 , � �2 , � �∞ : Kn → R définies
ci-dessous sont des normes sur Kn .
n
3582
• �x�1 = |xi |
i=1
/PSNFT VTVFMMFT TVS Kn
2 1/2
n
1075
• �x�2 = |xi |
i=1
• �x�∞ = Kt |xi |
es:21
i∈[[1,n]]
hniqu
x∈I
norme sur B(I, K), espace vectoriel des ap- VOJGPSNF
plications bornées de I dans K.
rotec
Notons C([a, b], K) l’espace vectoriel des applications continues sur le segment
[a, b] à valeurs dans K = R ou C.
s Mic
b
� �1 : f �→ �f �1 = a |f (t)| /t est une /PSNF EF MB DPOWFSHFODF
FO NPZFOOF
norme sur C([a, b], K).
et de
12
� �1 : f �→ �f �1 =
b
|f (t)|2 /t est /PSNF EF MB DPOWFSHFODF
a FO NPZFOOF RVBESBUJRVF
une norme sur C([a, b], K).
nique
Soit (un )n∈N ∈ E N . On dit que la suite (un )n∈N converge lorsqu’il existe
� ∈ E tel que :
∀ε > 0, ∃N ∈ N t.q. n N ⇒ N (un − �) ε.
e
ure d
224
:16 7741
Mathématiques
0QÏSBUJPOT BMHÏCSJRVFT TVS MFT TVJUFT DPOWFSHFOUFT
1
44.5
Si (un )n∈N et (vn )n∈N convergent respectivement vers b et c, alors :
pour (λ, μ) ∈ K2 , (λun + μvn )n∈N converge vers λb + μc.
.56.2
L’ensemble des suites convergentes de (E, N ) est un sev de �∞ (E) = B(N, E).
4VJUFT EhVO QSPEVJU EhFTQBDFT WFDUPSJFMT OPSNÏT
: 193
(1) (k)
Soit (Ei , || ||i )1ik des K-evn, (xn )n∈N = xn , · · · , xn n∈N ∈ (E1 ×
4713
· · · × Ek )N et b = (b1 , · · · , bk ) ∈ E1 × · · · × Ek . (xn )n∈N converge vers b ssi
(j)
3
pour chaque j ∈ [[1, k]], la suite xn n∈N converge vers bj (dans (Ej , || ||j )).
:889
4VJUF FYUSBJUF
3582
Soit (un )n∈N ∈ E N . On appelle suite extraite (ou sous-suite) de (un )n∈N
toute suite de la forme (uϕ(n) )n∈N où ϕ est une application strictement crois-
1075
sante de N dans lui-même.
On dit que x ∈ E est une valeur d’adhérence de (un )n∈N lorsque x est limite
es:21
d’une suite extraite de (un )n∈N .
Une suite ayant au moins deux valeurs d’adhérence diverge
hniqu
$PNQBSBJTPO EFT OPSNFT
rotec
∃(a, b) ∈ (R∗+ )2 i2H [m2 , ∀ x ∈ E, aN (x) N � (x) bN (x).
Si deux normes sont équivalentes, alors :
s Mic
• toute partie, toute suite, toute application bornée pour l’une l’est pour l’autre ;
• si une suite converge vers � pour l’une, elle converge vers � pour l’autre.
Pour montrer que deux normes de E ne sont pas équivalentes, on peut exhiber
et de
225
741
:167
0VWFSUT
1
44.5
On dit qu’une partie A de E est un ouvert (ou une partie ouverte) de E lors-
qu’elle est voisinage de chacun de ses points.
.56.2
• E et ∅ sont des ouverts.
• La réunion d’une famille quelconque d’ouverts est un ouvert.
: 193
• L’intersection d’une famille finie d’ouverts est un ouvert.
Toute boule ouverte est un ouvert de E . Les ouverts non vides d’un espace
4713
vectoriel normé E sont les réunions de boules ouvertes.
'FSNÏT
3
:889
On dit qu’une partie A de E est un fermé de E lorsque son complémentaire est
un ouvert de E .
3582
Toute boule fermée de E est un fermé.
• E et ∅ sont des fermés.
1075
• La réunion d’une famille finie de fermés est un fermé.
• L’intersection d’une famille quelconque de fermés est un fermé.
es:21
*OUÏSJFVS EhVOF QBSUJF
◦
Soit A ∈ P(E). On appelle intérieur de A, et on note A, l’union des ouverts
hniqu
◦
contenus dans A. A est le plus grand ouvert contenu dans A.
Le point x ∈ E est intérieur à A ssi A ∈ V(x).
rotec
Pour toutes parties A, B de E , on a :
◦ ◦ ◦ ◦
• A ⊂ A; • A = A ⇐⇒ A est ouvert ; • A ⊂ B ⇒ A ⊂ B.
s Mic
• A = A ⇔ A est fermé ;
ure d
• A ⊂ B ⇒ A ⊂ B.
périe
• x∈A;
1PJOU BEIÏSFOU Ë VOF QBS
• ∀V ∈ V(x), V ∩ A �= ∅ ; UJF
• ∀ε > 0, Bo (x, ε) ∩ A �= ∅.
tiona
e Na
Écol
226
:16 7741
Mathématiques
x ∈ A si et ssi x est la limite d’une suite $BSBDUÏSJTBUJPO TÏRVFO
1
d’éléments de A. UJFMMF EF MhBEIÏSFODF
44.5
A est fermée ⇔ toute suite convergente d’éléments de A a sa limite dans A.
.56.2
1BSUJF EFOTF
On dit que D ∈ P(E) est dense dans E lorsque D = E .
: 193
• A 2bi /2Mb2 /Mb E c
• iQmi Qmp2`i MQM pB/2 /2 E `2M+QMi`2 A c
• iQmi ûHûK2Mi x ∈ E 2bi H HBKBi2 /ǶmM2 bmBi2 /ǶûHûK2Mib /2 AX
4713
1PJOU GSPOUJÒSF GSPOUJÒSF
3
◦
:889
Soit A ∈ P(E). On appelle frontière de A et on note Fr(A) l’ensemble A \ A.
Un élément de Fr(A) est appelé un point frontière de A.
3582
5PQPMPHJF JOEVJUF TVS VOF QBSUJF
Soit A une partie de l’espace vectoriel normé (E, N ).
1075
• U est un voisinage relatif de x ∈ A s’il existe un voisinage V de x dans E tel
que U = V ∩ A.
• U est un ouvert relatif de A si U est un voisinage relatif de chacun de ses
es:21
points.
• W est un fermé relatif de A s’il est le complémentaire dans A d’un ouvert
relatif de A.
hniqu
U est un ouvert (resp. un fermé) relatif de A
si et ssi il existe un ouvert (resp. un fermé) Ω $BSBDUÏSJTBUJPO DPNNF
JOUFSTFDUJPO
rotec
de E tel que U = Ω ∩ A.
U est un fermé relatif de A si et ssi toute suite $BSBDUÏSJTBUJPO TÏRVFO
s Mic
convergente d’éléments de U a sa limite dans
U. UJFMMF
et de
-JNJUFT FU DPOUJOVJUÏ
(E, � �E ) et (F, � �F ) sont deux evn. Dans ce chapitre, on étudie des applica-
nique
Soit a ∈ A, � ∈ F . On dit que f (x) tend vers � quand x tend vers a lorsque :
∀ε > 0, ∃δ > 0, ∀x ∈ A, �x − a�E δ ⇒ �f (x) − ��F ε.
e
x→a
Les assertions suivantes sont équivalentes :
périe
HBK f (x) = �
x→a $BSBDUÏSJTBUJPO TÏRVFO
∀(xn ) ∈ AN, HBK xn = a 4⇒ HBK f (xn ) = �
UJFMMF EF MB MJNJUF
le Su
227
Les assertions suivantes sont équivalentes :
741
HBK f (x) = �
x→a $BSBDUÏSJTBUJPO TÏRVFO
∀(xn ) ∈ AN, HBK xn = a 4⇒ HBK f (xn ) = �
UJFMMF EF MB MJNJUF
:167
On définit les extensions suivantes :
1
• Si A est non bornée :
44.5
HBK f (x) = � ⇔ ∀ε > 0, ∃M > 0, ∀x ∈ A, �x�E M ⇒ �f (x) − ��F ε.
�x�E →+∞
.56.2
• Si A = [a, +∞[ :
HBK f (x) = � ⇔ ∀ε > 0, ∃M > 0, ∀x ∈ A, x M ⇒ �f (x) − ��F ε.
: 193
x→+∞
• Si F = 4 :
HBK f (x) = +∞ ⇔ ∀M > 0, ∃δ > 0, ∀x ∈ A, �x−a�E δ 4⇒ f (x) M.
4713
x→a
-JNJUF EhVOF GPODUJPO Ë WBMFVST EBOT VO QSPEVJU EhFWO
3
Soit (Fi , || ||i )1ik des K-evn, F = F1 × . . . × Fk , muni de la norme � �∞
:889
(rappel : �(xi )1ik �∞ = bmT �xi �i ).
1 i k
3582
Soit f : A → F, x �→ (f1 (x), · · · , fk (x)), a ∈ A, � = (�1 , · · · , �k ) ∈ F .
f admet � pour limite en a si et ssi ∀j ∈ [[1, k]], fj admet �j pour limite en a.
1075
0QÏSBUJPOT TVS MFT MJNJUFT
Soit E, F, G des evn, (A, B) ∈ P(E) × P(F ), (a, b) ∈ A × B , f : A → B et
es:21
g : B → G.
• HBK f (x) = b
hniqu
x→a
• HBK g(y) = c ⇒ x→a HBK g ◦ f (x) = c. -JNJUF EhVOF DPNQPTÏF
y→b
PQÏSBUJPOT BMHÏCSJRVFT
• C(A, K) est une sous-algèbre de KA .
e Na
Écol
228
:16 7741
Mathématiques
$POUJOVJUÏ EFT BQQMJDBUJPOT DPPSEPOOÏFT
1
Soit F un K-evn de dim. finie, e = (e1 , · · · , ep ) une base de F .
44.5
p
L’application f : A → F, x �→ f (x) = fi (x)ei est continue sur A ssi ses
.56.2
i=1
applications coordonnées f1 , . . . , fp sont toutes continues sur A.
: 193
5SBEVDUJPO UPQPMPHJRVF EF MB DPOUJOVJUÏ TVS VOF QBSUJF
Soit E et F deux evn et f : A → F continue sur A.
4713
• l’image réciproque par f de tout ouvert de F est un ouvert relatif de A ;
• l’image réciproque par f de tout fermé de F est un fermé relatif de A.
3
:889
Soit f, g : A → F deux applications conti- 1SJODJQF EF QSPMPOHFNFOU
nues qui coïncident sur une partie B de A
3582
EFT JEFOUJUÏT
dense dans A. Alors f et g sont égales.
$POUJOVJUÏ VOJGPSNF
1075
Soit E et F deux evn, f : A → F . On dit que f est uniformément continue
(sur A) lorsque :
es:21
(∀ε > 0) (∃η > 0) ∀(x, y) ∈ A2 , (�x − y�E η ⇒ �f (x) − f (y)�F ε) .
Si f est uniformément continue sur A, elle est continue sur A.
hniqu
"QQMJDBUJPOT MJQTDIJU[JFOOFT
rotec
Soit f une application d’une partie A non vide de E dans F .
Pour k ∈ 4+ , on dit que f est k-lipschitzienne lorsque : s Mic
�f (y) − f (x)�F k �y − x�E (x, y) ∈ A2 .
Si f est k-lipschitzienne et k k , alors f est k -lipschitzienne. On dit que f
est lipschitzienne lorsqu’il existe k ∈ 4+ tel que f est k-lipschitzienne.
et de
Exemples :
• Les applications 0-lipschitziennes sont les applications constantes.
nique
229
741
:167
Lc (E, F ), ensemble des applications K-linéaires continues de E dans F , est
1
un sous-espace vectoriel de L(E, F ).
44.5
/PSNF TVCPSEPOOÏF
.56.2
Soit u une application linéaire continue de E dans F . Alors les trois nombres
réels suivants sont bien définis, et sont égaux :
�u(x)�F
: 193
bmT , bmT �u(x)�F et bmT �u(x)�F .
x∈E\{0} �x�E x∈E,�x�E 1 x∈E,�x�E =1
On note |||u||| leur valeur commune.
4713
L’application u �→ |||u||| est une norme sur /PSNF TVCPSEPOOÏF PV
l’espace vectoriel Lc (E, F ). OPSNF EhPQÏSBUFVS EF u
3
:889
Notation : Elle peut aussi se noter �u�QT .
• On sous-entend qu’elle est subordonnée aux normes de travail � �E et � �F .
3582
• Par définition, on a : ∀x ∈ E \ {0}, �u(x)�F |||u||| �x�E .
Soit E , F , G trois espaces vectoriels normés sur le même corps K = R ou C.
1075
Soit f : E → F et g : F → G deux applications linéaires continues.
g ◦ f est une application linéaire continue de 4PVTNVMUJQMJDBUJWJUÏ EF MB
es:21
E dans G, et : |||g ◦ f ||| |||g||| |||f |||. OPSNF EhPQÏSBUFVS
"EBQUBUJPO BVY NBUSJDFT
hniqu
Soit A ∈ Mn (K), K étant muni d’une norme � �, la norme subordonnée de
n
A est la norme subordonnée de l’endomorphisme de Kn canoniquement associé
rotec
à A pour la norme � �.
$POUJOVJUÏ EhVOF BQQMJDBUJPO NVMUJMJOÏBJSF
s Mic
Soit (Ei , || ||i )1ip un p-uplet de K-evn de dimensions finies, (F, || ||F ) un
K-evn. Soit M : E1 × . . . × Ep → F une application p-linéaire. Alors, les
et de
continue (M = 1).
Si E est un espace euclidien, le produit scalaire E × E → R, (x, y) �→ (x|y),
bilinéaire, est continu (M = 1 par l’inégalité de Cauchy-Schwarz).
e
ure d
1BSUJF DPNQBDUF
On dit que A ∈ P(E) est un compact de E lorsque toute suite d’éléments de A
le Su
230
:16 7741
Mathématiques
• Un fermé relatif d’une partie compacte est compact.
1
44.5
Une suite d’éléments d’une partie compacte $POWFSHFODF EhVOF TVJUF
converge si, et seulement si, elle admet une EBOT VO DPNQBDU
unique valeur d’adhérence.
.56.2
Le produit d’une famille finie de compacts de 1SPEVJUT EF DPNQBDUT
: 193
E est un compacte de E .
*NBHF DPOUJOVF EhVOF QBSUJF DPNQBDUF
4713
Soit f ∈ C(A, F ). L’image par f d’un compact de E inclus dans A est une
partie compacte de F .
3
:889
Toute application continue sur un compact 5IÏPSÒNF EF )FJOF
est uniformément continue sur ce compact.
3582
Soit A une partie compacte de E , si f est une
application continue de A dans 4, alors f est
1075
bornée et atteint ses bornes sur A.
$POOFYJUÏ QBS BSDT
es:21
Une partie C d’un evn E est dite connexe par arcs lorsque : pour tout (a, b) ∈
C 2 , il existe une application continue γ de [0, 1] dans E telle que γ(0) = a,
γ(1) = b et γ([0, 1]) ⊂ C .
hniqu
Toute partie convexe de E est connexe par arcs.
Les parties connexes par arcs de 4 sont les 1BSUJFT DPOOFYFT EF
rotec
intervalles de 4.
4
Soit E et F des evn, A une partie non vide de E , f : A → F continue.
s Mic
Soit C une partie connexe par arcs de E , *NBHF DPOUJOVF EhVOF QBS
contenue dans A. Alors f (C) est connexe par UJF DPOOFYF QBS BSDT
et de
arcs.
Lorsque F = 4, nous obtenons :
nique
231
741
:167
Conséquence : Les différentes notions topologiques sont invariantes lorsqu’on
1
change de normes.
44.5
Soit E un K-ev de dim. finie p rapporté à une base (e1 , · · · , ep ). Soit (un ) une
p
.56.2
suite de vecteurs de E , (un )n∈N = un,k ek n∈N . Alors
k=1
: 193
$POWFSHFODF FO DPPSEPO
ssi OÏFT
∀k ∈ [[1, p]], (un,k )n∈N +QMp2`;2 /Mb K.
4713
p
En ce cas HBK un = HBK un,k ek .
3
n→+∞ n→+∞
:889
k=1
Soit F un K-ev de dim. finie, (b1 , · · · , bp ) une base de F . Soit f : A → F ,
p
3582
x �→ f (x) = fi (x)bi . f est continue en a ∈ A [resp. sur A] ssi ses fonctions
i=1
cooordonnées f1 , · · · , fp sont continues en a [resp. sur A].
1075
1BSUJFT DPNQBDUFT EhVO FWO EF EJNFOTJPO mOJF
es:21
Dans un evn de dim. finie, les parties com- 1BSJFT DPNQBDUFT FO EJ
pactes sont les parties fermées bornées. NFOTJPO mOJF
hniqu
Une suite bornée d’un espace normé de di- $POWFSHFODF EhVOF TVJUF
mension finie converge si et ssi elle a une FO EJNFOTJPO mOJF
unique valeur d’adhérence.
rotec
Conséquence : Un sous-espace de dimension finie d’un espace normé est fermé.
"QQMJDBUJPO MJOÏBJSF TVS VO FWO EF EJN mOJF
s Mic
232
:16 7741
Mathématiques
"OBMZTFAnalyse
1
44.5
.56.2
: 193
4ÏSJFT EhÏMÏNFOUT EhVO FTQBDF WFDUPSJFM OPSNÏ
4713
(E, � �) désigne un evn de dimension finie.
4ÏSJF BTTPDJÏF Ë VOF TVJUF
3
:889
Soit (un )n∈N une suite d’éléments de E . Pour n ∈ N fixé, on appelle somme
n
3582
partielle d’indice n, la somme Sn = uk . On appelle série de terme général
k=0 n
1075
un , et on note un , la suite (Sn )n∈N = uk .
n∈ N k=0 n∈ N
Lien suite-série : La somme partielle d’indice N de la série de terme général
es:21
xn+1 − xn (série télescopique) est : xN +1 − x0 .
4ÏSJF DPOWFSHFOUF
hniqu
La série un est convergente lorsque la suite (Sn )n∈N de ses sommes par-
tielles est convergente. La limite S de cette suite est alors appelée somme de la
rotec
+∞
série et notée un . Sinon, elle est divergente. s Mic
n=0
+∞
N
4PNNF EhVOF TÏSJF
S= un = HBK un DPOWFSHFOUF
et de
N →+∞
n=0 n=0
n=0
$BSBDUÏSJTBUJPO EF MB DPOWFSHFODF Ë MhBJEF EhVOF CBTF EF E
e
Soit E un K-evn de dim. finie, (e1 , · · · , ep ) une base de E . Soit
ure d
un une
p
série d’éléments de E . Notons : ∀ n ∈ N, un = un,k ek . Alors un est
périe
k=1
le Su
tiona
e Na
Écol
233
741
:167
convergente ssi ∀ k ∈ [[1, p]], (un,k )n∈N converge dans K.
1
+∞ p
+∞
44.5
On a alors : un = un,k ek .
n=0 k=1 n=0
.56.2
$BT EhVOF TÏSJF EF OPNCSFT DPNQMFYFT
La série zn de complexes est convergente ssi les séries réelles Re (zn ) et
: 193
+∞
+∞
+∞
Im (zn ) sont convergentes, et alors : zn = Re (zn )+i Im (zn ).
4713
n=0 n=0 n=0
3
:889
On suppose que un converge et a pour somme S .
+∞
Pour n ∈ N, Rn = S − Sn = uk est appelé reste d’indice n.
3582
k=n+1
La suite (Rn ) des restes converge vers 0.
1075
$POEJUJPO OÏDFTTBJSF EF DPOWFSHFODF
es:21
Si la série un converge, alors le terme gé- $POEJUJPO OÏDFTTBJSF EF
néral un converge vers 0. DPOWFSHFODF
1
La réciproque est fausse. Par exemple, la série harmonique diverge.
hniqu
n
n 1
Si son terme général un ne tend pas vers 0, on dit que la série un diverge
rotec
grossièrement.
4ÏSJFT BCTPMVNFOU DPOWFSHFOUFT
s Mic
On dit que la série un d’éléments de E est absolument convergente (ACV)
n∈N
et de
convergentes d’éléments de E .
5FDIOJRVF EF DPNQBSBJTPO TÏSJFJOUÏHSBMF
périe
234
:16 7741
Mathématiques
k k+1
• on constate que f (k) = f (k) /t ou f (k) = f (k) /t.
1
44.5
k−1 k
• La monotonie de f et la croissance de l’intégrale permettent alors d’obtenir
des encadrements de f (n). Par exemple, si f est décroissante :
.56.2
k+1
∀ t ∈ [k, k +1], f (k +1) f (t) f (k) 4⇒ f (k +1) f (t) /t f (k).
k
: 193
k+1 k
Puis, si k − 1 0, f (t) /t f (k) f (t) /t.
4713
k k−1
• On somme membre à membre, sous réserve de convergence, ces encadre-
ments : n+1 n
n
3
f (t) /t f (k) f (t) /t
:889
1 k=1 0
ou
3582
+∞ +∞
+∞
f (t) /t f (k) f (t) /t.
n+1 n
1075
k=n+1
• On calcule les intégrales pour obtenir une minoration par une intégrale di-
vergente, une majoration par une intégrale convergente, un encadrement, puis,
es:21
éventuellement, un équivalent de la somme partielle ou du reste.
Par ce procédé, on obtient, par exemple :
hniqu
1
α
est convergente si et ssi α > 1.
n 1 n
rotec
3ÒHMF EF Eh"MFNCFSU
Soit un une série à termes strictement positifs :
s Mic
Si le rapport uun+1 a une limite � (finie ou infinie) quand n tend vers +∞, on a :
n
• Si � < 1, la série un converge.
et de
Soit (un ) une suite de nombres complexes, (an ) et (bn ) deux suites de nombres
réels positifs.
• On suppose que un = O (an ), alors :
Méca
+∞
+∞
– Si an converge, alors un est ACV et uk = O ak .
k=n+1 k=n+1
e
ure d
n n
– Si an diverge, alors ak = O uk .
k=0 k=0
• On suppose que un = o (an ), alors :
périe
+∞
+∞
– Si an converge, alors un est ACV et uk = o ak .
le Su
k=n+1 k=n+1
n
n
– Si an diverge, alors uk = o ak .
tiona
k=0 k=0
e Na
Écol
235
741
:167
• On suppose que bn ∼ an , alors :
1
+∞
+∞
44.5
– Si an converge, alors bn converge et bk ∼ ak .
k=n+1 n→+∞ k=n+1
n n
.56.2
– Si an diverge, alors bn diverge et bk ∼ ak .
k=0 n→+∞ k=0
: 193
Si la suite complexe (un ) converge vers �,
alors :
n
4713
uk 5IÏPSÒNF EF $FTËSP
k=1
−−−−−→ �.
n
3
n→+∞
:889
4VJUFT EF GPODUJPOT
3582
On considère des applications de A dans F où A ∈ P(E) \ {∅}, E et F evn de
dimensions finies.
1075
.PEFT EF DPOWFSHFODF EhVOF TVJUF EF GPODUJPOT
On dit que la suite (fn )n∈N converge simplement (CVS) sur A lorsque : pour
es:21
tout x de A, (fn (x))n∈N converge. Dans ce cas, on appelle limite simple de la
suite (fn )n∈N sur A l’application f : A → F, x �→ HBK fn (x).
hniqu
n→+∞
On dit que (fn )n∈N converge uniformément (CVU) vers f sur A lorsque :
(∀ε > 0) (∃N ∈ N) (∀n ∈ N) n N ⇒ ∀x ∈ A, ||fn (x) − f (x)|| ε
rotec
c’est-à-dire lorsque la suite bmT ||fn (x) − f (x)|| n∈N converge vers 0 dans
x∈A
R+ ∪ {+∞}.
s Mic
-B DPOWFSHFODF VOJGPSNF
Si la suite (fn ) CVU vers f sur A, alors (fn ) FOUSBÔOF MB DPOWFSHFODF
et de
HBK �fn − f �∞ = 0.
n→+∞
OVFT
Alors f est continue en a.
le Su
236
:16 7741
Mathématiques
Soit (fn ) une suite d’applications continues
1
de A dans F et f ∈ FA . Si (fn ) converge La convergence uniforme sur
44.5
vers f uniformément sur tout compact inclus tout compact suffit
dans A, alors f est continue sur A.
.56.2
En pratique, on vérifie donc la convergence uniforme sur tout compact, en par-
ticulier sur tout segment. On peut aussi vérifier la CVU sur d’autres intervalles
: 193
adaptés à la situation.
5IÏPSÒNF EF MB EPVCMF MJNJUF
4713
Soit fn : A → F et a ∈ A ou a = +∞ (resp. a = −∞) si A ⊂ 4 est une partie
non majorée (resp. non minorée).
3
:889
• (fn ) CVU vers f sur A , • la suite (�n )n∈N a une limite � ;
Si alors
• ∀n ∈ N, fn (x) −−−→ �n ,
3582
• f a une limite en a : �.
x→a
Autrement dit,
1075
HBK HBK fn (x) = HBK HBK fn (x) *OUFSWFSTJPO EFT MJNJUFT
n→+∞ x→a x→a n→+∞
es:21
*OUÏHSBUJPO EhVOF MJNJUF VOJGPSNF TVS VO TFHNFOU
Soit (un ) une suite de fonctions continues définies sur un intervalle I et à va-
hniqu
leurs dans F , a un point de I . On suppose que (un ) converge uniformément sur
tout segment de I vers une fonction u. Pour n ∈ N et x ∈ I , soit
x x
rotec
Un (x) = un , U (x) = u.
a a
Alors Un converge uniformément vers U sur tout segment de I .
s Mic
En particulier, si (un ) converge uniformé-
ment vers u sur le segment [a, b], alors :
b b "WFD EFT CPSOFT mYFT
et de
un −−−−→ u.
a n→∞ a
%ÏSJWBUJPO EF MB MJNJUF EhVOF TVJUF EF GPODUJPOT
nique
Alors (un ) CVU vers u sur tout segment de I , u est de classe C 1 sur I et u� = v .
En pratique, on vérifie la convergence uniforme de (u�n ) sur des intervalles
périe
adaptés à la situation.
Plus généralement, pour k 2, si (un ) est une suite d’applications de classe
le Su
C k sur I qui CVS sur I vers u, telle que pour chaque j ∈ [[0, k − 1]], la suite
(j) (k)
un CVS sur I , et que un CVU sur tout segment de I vers v . Alors u est
tiona
e Na
Écol
237
741
:167
de classe C k sur I et u(k) = v . De plus (un ) CVU sur tout segment de I vers
u.
1
44.5
(k)
En pratique, on vérifie la convergence uniforme de (un ) sur des intervalles
adaptés à la situation.
.56.2
"QQSPYJNBUJPOT VOJGPSNFT
Dans cette section, on considère des applications de l’intervalle réel I dans F ,
: 193
evn de dim. finie.
Soit σ = (x0 = a < · · · < xn = b) une subdivision de [a, b].
4713
• ϕ : [a, b] → F est dite en escalier sur [a, b] lorsqu’il existe (λ0 , · · · , λn−1 ) ∈
F n telle que pour tout k ∈ [[0, n−1]], ϕ est constante égale à λk sur ]xk , xk+1 [.
3
• f : [a, b] → F est dite continue par morceaux (CPM) sur [a, b] si pour tout
:889
k ∈ [[0, n − 1]], f| est continue sur ]xk , xk+1 [ et est prolongeable par continuité
aux points xk et xk+1 .
3582
On dit alors que la subdivision σ est adaptée à ϕ ou à f .
Soit f : [a, b] → F une fonction CPM sur [a, b] et ε > 0 fixé. Il existe une
1075
fonction en escalier ϕ : [a, b] → F telle que :
"QQSPYJNBUJPO VOJGPSNF
bmT � f (x) − ϕ(x)�F ε
es:21
EhVOF GPODUJPO $1. QBS
x∈[a,b] EFT GPODUJPOT FO FTDBMJFS
Soit f : [a, b] → K une fonction continue sur [a, b] et ε > 0 fixé. Il existe une
hniqu
fonction polynomiale P : [a, b] → K telle que :
4ÏSJFT EF GPODUJPOT
On considère le même type d’applications qu’au chapitre précédent.
et de
n
Soit fn : A → F une suite de fonctions. On note pour n ∈ N, Sn = fk la
k=0
somme partielle d’indice n.
Méca
• On dit que la série fn converge simplement sur A si la suite (Sn )n∈N
converge simplement sur A. En ce cas, la fonction S : A → F définie par :
+∞
e
∀x ∈ A, S(x) =
n=0
• On dit que la série fn converge uniformément sur A lorsque la suite
périe
238
:16 7741
Mathématiques
La série fn converge
uniformément sur A
1
si et ssi la série fn CVS surA et la suite
44.5
+∞ Caractérisation de la CVU
des restes (Rn ) = fk CVU sur A d'une série de fonctions
.56.2
k=n+1
vers 0.
: 193
fn converge normalement sur A si et ssi
il existe une série numériqueconvergente
Caractérisation de la CVN
4713
αn majorante, i.e. une série αn de réels d'une série de fonctions
positifs convergente et telle que :
∀n ∈ N, fn ∞,A ⩽ αn .
3
:889
Une série fn normalement convergente
sur A est absolument et uniformément
3582
convergente sur A. Alors, CVN =⇒ CVU
+∞
+∞
fn ⩽ fn ∞,A .
1075
n=0 ∞,A n=0
es:21
• La convergence normale entraîne la convergence uniforme et la convergence
absolue en tout point.
hniqu
• La convergence normale entraîne la convergence normale sur tout compact.
• La convergence normale sur tout compact entraîne la convergence uniforme
rotec
sur tout compact.
• La convergence uniforme entraîne la convergence uniforme sur tout compact.
s Mic
• La convergence uniforme sur tout compact entraîne la convergence simple.
Continuité et convergence uniforme sur tout compact
et de
Si, ∀n ∈ N, fn est continue sur A et si fn CVU sur tout compact contenu
+∞
dans A, alors la somme S = fn est continue sur A.
nique
n=0
Théorème d'interversion somme-limite (double limite)
Méca
Si alors
ure d
• ∀n ∈ N, fn (x) −−−→ ℓn ,
+∞
x→a • la somme fn a ℓ pour limite en a.
n=0
périe
Ainsi,
+∞
+∞
lim lim fn (x) Interversion somme-limite
le Su
fn (x) =
x→a x→a
n=0 n=0
tiona
e Na
Écol
239
741
:167
*OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF TVS VO TFHNFOU
1
44.5
Soit fn une série de fonctions continues sur un intervalle I à valeurs dans F ,
a un point de I . On suppose que fn converge uniformément sur tout segment
de I . Pour n ∈ N et x ∈ I , soit
.56.2
x x +∞
n
Sn (x) = fk , S(x) = fn .
: 193
k=0 a a n=0
Alors (Sn ) converge uniformément vers S sur tout segment de I .
4713
En particulier, si converge uniformément sur
un segment
[a, b] :
3
b
+∞ b +∞ *OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF
:889
fn = fn
n=0 a a n=0
3582
%ÏSJWBUJPO UFSNF Ë UFSNF
1075
Soit fn une série de fonctions numériques de classe C 1 sur l’intervalle I .
On suppose que
fn CVS sur I ,
es:21
•
�
• la série des dérivées fn CVU sur tout segment de I .
hniqu
+∞ �
+∞
Alors la somme S = fn est de classe C 1 sur I et S � = fn .
n=0 n=0
rotec
Plus généralement, pour k 2, si fn est une série de fonctions de classe C k
de I dans F telle que
• la série fn converge simplement sur I et a pour somme S ;
s Mic
(p)
• pour tout p ∈ [[1, k − 1]], fn CVS sur I , de somme Sp ;
et de
(k)
• fn CVU sur tout segment de I , de somme Sk .
Alors S est de classe C k sur I et, pour tout entier non nul p k, S (p) = Sp .
nique
(p)
En pratique, on vérifie la CVU de fn sur des intervalles adaptés à la situa-
tion.
Méca
4ÏSJFT FOUJÒSFT
3BZPO EF DPOWFSHFODF
e
ure d
Soit z0 ∈ C tel que la suite (an z0n )n∈N soit bornée. Alors :
z ∈ C tel que |z| < |z0 |, la série
le Su
Pour
tout -FNNF Eh"CFM
an z n est absolument convergente.
tiona
e Na
Écol
240
:16 7741
Mathématiques
Soit an z n une série entière. Il existe un élément R ∈ 4+ ∪ {+∞} tel que
1
44.5
R = bmT{r 0 | an rn ACV}
= bmT{t 0 | HBK an t n
= 0} 3BZPO EF DPOWFSHFODF
.56.2
n→+∞
= bmT{r 0 | (an rn )n∈ N est bornée}
, notén aussi R ( an z ), est le rayon de convergence de la série entière
n
: 193
R
an z .
4713
Si |z| < R, an z n converge absolument.
Si |z| > R, an z n diverge grossièrement.
3
:889
C(0, R) = {z ∈ C | |z| = R} s’appelle le cercle d’incertitude de la SE.
Bo (0, R) = {z ∈ C | |z| < R} (resp. ] − R, R[) s’appelle le disque (resp.
3582
intervalle) ouvert de convergence.
Soit an z n et bn z n deux SE de rayons de CV respectifs Ra et Rb .
1075
• Si an = O(bn ) et donc en particulier si an = o(bn ), alors Ra Rb .
• Si an ∼ bn , alors Ra = Rb .
es:21
Le rayon de convergence de nα xn vaut 1. $BT QBSUJDVMJFS VTVFM
On suppose que an �= 0 à partir d’un certain rang.
hniqu
|an+1 | 1 3ÒHMF EF Eh"MFNCFSU QPVS
aB HBK = �, HQ`b R =
n→+∞ |an | � MFT TÏSJFT FOUJÒSFT
rotec
1 1
avec les conventions 0+
= +∞ et +∞ = 0.
0QÏSBUJPOT TVS MFT TÏSJFT FOUJÒSFT
s Mic
Soit an z n et bn z n deux SE de rayons de CV respectifs Ra et Rb .
et de
+∞
+∞
+∞
(an + bn )z n = an z n + bn z n 4PNNF EF EFVY 4&
n=0 n=0 n=0
Méca
Le produit de Cauchy de ces deux SE est la SE (cn z n )n∈N où, pour tout
n∈N:
n
e
4&
k=0 i+j=n
+∞
n n n 4PNNF EV QSPEVJU EF $BV
cn z = an z bn z DIZ EF EFVY 4&
n=0 n=0 n=0
tiona
e Na
Écol
241
741
:167
$POUJOVJUÏ EF MB TPNNF EhVOF 4& EF MB WBSJBCMF DPNQMFYF
1
44.5
Soit an z n une SE de rayon de CV R > 0. Alors elle est normalement conver-
gente, a fortiori uniformément convergente, sur tout compact inclus dans le
.56.2
disque ouvert de convergence Bo (0, R).
+∞
Soit an z n une SE de rayon de CV R > 0. La fonction somme z �→ an z n
: 193
n=0
est continue sur le disque ouvert de convergence Bo (0, R).
4713
3ÏHVMBSJUÏ EF MB TPNNF EhVOF 4& EF MB WBSJBCMF SÏFMMF
3
Si an xn a pour
rayonn de convergence
:889
R ∈ 4∗+ et si an R converge, alors
+∞
+∞ 5IÏPSÒNF Eh"CFM SBEJBM
an xn −−−−−→ an R n .
3582
n=0 x→R− n=0
La somme d’une série entière est de classe C ∞ sur l’intervalle ouvert de conver-
1075
gence et ses dérivées s’obtiennent par dérivation terme à terme.
an xn et nan xn ont le même rayon
es:21
n n
n 0 n 0 R( an x ) = R( nan x )
de convergence.
Soit an z n une SE dont le rayon de CV R est > 0. On note f : ] − R, R[→ 4
hniqu
sa somme. f est de classe C ∞ sur ] − R, R[ et
+∞ n!
∀ k ∈ N , ∀t ∈] − R, R[, f
∗ (k) n−k
rotec
(t) = an t
n=k (n − k)!
1 (k) &YQSFTTJPO EFT DPFGm
∀ k ∈ N, ak =
s Mic
f (0). DJFOUT EhVOF 4&
k!
+∞
+∞
et de
Si x �→ an xn et x �→ bn xn coïn-
n=0 n=0 6OJDJUÏ EFT DPFGmDJFOUT
cident sur un intervalle ]0, α] avec α > 0, EhVOF TÏSJF FOUJÒSF
nique
alors :
∀n ∈ N, an = bn .
'PODUJPOT EÏWFMPQQBCMFT FO TÏSJF FOUJÒSF
Méca
tervalle ] − r, r[), où
r > n0, lorsque Bo (0, r) ⊂ D (resp. ] − r, r[⊂ D) et
ure d
n=0
Dans le cas réel, si f est DSE sur ] − r, r[, on a :
le Su
n=0 n!
%ÏWFMPQQFNFOUT FO TÏSJF FOUJÒSF VTVFMT
e Na
+∞
1 n
∀z ∈ C 2tT(z) = z R = +∞
Écol
n!
242n=0
+∞
1 n
f de classe C ∞ sur un intervalle ] − r, r[ et, Une fonction DSE est égale à
7741
f (n) (0) n
+∞ la somme de sa série de Tay-
∀ x ∈] − r, r[, f (x) = x . lor
Mathématiques
n=0 n!
:16
%ÏWFMPQQFNFOUT FO TÏSJF FOUJÒSF VTVFMT
1
44.5
+∞
1 n
∀z ∈ C 2tT(z) = z R = +∞
n!
.56.2
n=0
+∞
1
∀z ∈ D(0, 1) = zn R=1
1−z
: 193
n=0
+∞
1 k
∀z ∈ D(0, 1) = z k−p R=1
4713
(1 − z)p+1 p
k=p
+∞
(−1)n 2n
3
∀x ∈ R +Qb(x) = x R = +∞
:889
(2n)!
n=0
+∞
(−1)n 2n+1
3582
∀x ∈ R bBM(x) = x R = +∞
(2n + 1)!
n=0
+∞
1075
1
∀x ∈ R +? (x) = x2n R = +∞
(2n)!
n=0
es:21
+∞
1
∀x ∈ R b? (x) = x2n+1 R = +∞
(2n + 1)!
n=0
hniqu
+∞
(−1)n 2n+1
∀x ∈ [−1, 1] `+iM (x) = x R=1
2n + 1
rotec
n=0
+∞
(−1)n−1 n
∀x ∈] − 1, 1] HM(1 + x) = x R=1
s Mic
n
n=1
+∞
α
∀x ∈] − 1, 1[ (1 + x)α = xn R=1
et de
n
n=0
α(α−1)···(α−n+1)
où pour tout réel α ∈ R, et n ∈ N, on a noté α
n = .
nique
n!
1 n
La série entière z a un rayon de CV infini. Sa somme est appelée fonc-
n!
tion exponentielle complexe, notée 2tT. C’est une application C ∞ sur C.
Méca
+∞
1 n
2tT(z) = z &YQPOFOUJFMMF DPNQMFYF
e
n!
ure d
n=0
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
243
741
:167
%ÏSJWBUJPO EFT GPODUJPOT Ë WBMFVST WFDUPSJFMMFT
1
44.5
Dans tout le chapitre, on considère une fonction f : I → E et a ∈ I , où I est
un intervalle réel et E un evn de dimension finie.
.56.2
%ÏSJWBCJMJUÏ FO VO QPJOU
f est dérivable en a lorsque ϕa : I \ {a} → E, x �→ x−a 1
f (x) − f (a) admet
: 193
une limite en a. Celle-ci est alors appelée la dérivée de f au point a et notée
/f
f � (a), .f (a), ou (a).
4713
/x
On dit que f est dérivable à droite (resp. gauche) en a lorsque la fonction
ϕa admet une limite à droite (resp. gauche) en a. Cette limite est alors appelée
3
:889
/f +
dérivée à droite (resp. gauche) de f en a, et notée fd� (a) ou .f (a+ ) ou (a )
/x
/f −
3582
(resp. fg� (a) ou .f (a− ) ou (a )).
/x
◦
1075
Soit a ∈ I un point intérieur à I . Alors f est dérivable en a ssi f est dérivable à
droite et dérivable à gauche en a et fd� (a) = fg� (a).
es:21
f est dérivable en a ssi f admet un DL
d’ordre 1 au voisinage de a. En ce cas, $BSBDUÏSJTBUJPO Ë MhBJEF
� EhVO %- EhPSESF
f (x) = f (a) + (x − a)f (a) + o(x − a).
hniqu
Si f est dérivable en a, alors f est continue $POEJUJPO OÏDFTTBJSF EF
en a. EÏSJWBCJMJUÏ
%ÏSJWBCJMJUÏ TVS VO JOUFSWBMMF GPODUJPO EÏSJWÏF rotec
s Mic
On dit que f est dérivable sur l’intervalle I lorsqu’elle est dérivable en tout
point de I . La fonction I → E, x �→ f � (x) est alors appelée la fonction dérivée
/f
et de
de f et notée f � ou .f ou .
/x
On dit que f est de classe C 1 sur I lorsqu’elle est dérivable sur I et f � est
nique
continue sur I .
Soit e = (e1 , · · · , en ) une base de E et fi i∈[[1,n]] la famille des fonctions
Méca
n
coordonnées de f dans cette base de sorte que ∀x ∈ I, f (x) = fi (x)ei .
i=1
Alors f est dérivable en a ssi ses fonctions coordonnées sont dérivables en a.
e
On a alors :
ure d
n
�
f (a) = �
fi (a)ei %ÏSJWBCJMJUÏ EFT GPODUJPOT
DPPPSEPOOÏFT
périe
i=1
244
:16 7741
Mathématiques
(λf + μg)� (a) = λf � (a) + μg � (a). -JOÏBSJUÏ EF MB EÏSJWBUJPO
1
44.5
Soit
I , J intervalles réels. Soit ϕ : J → I et f : I → E . Soit a ∈ J . On suppose
que •• ϕf 2bi /û`Bp#H2 2M a
.56.2
/û`Bp#H2 2M ϕ(a) Alors f ◦ ϕ est dérivable en a et on a :
%ÏSJWBCJMJUÏ EhVOF GPODUJPO
: 193
(f ◦ ϕ)� (a) = ϕ� (a) f � (ϕ(a)) DPNQPTÏF
4713
Si f est dérivable en a, alors u ◦ f est dérivable en a et on a
%ÏSJWBCJMJUÏ EhVOF GPODUJPO
3
DPNQPTÏF BWFD VOF BQQMJ
:889
(u ◦ f )� (a) = (u ◦ f � )(a) = u f � (a)
DBUJPO MJOÏBJSF
Soit E , F et G trois K-evn de dimensions finies, B : E×F → G une application
3582
bilinéaire et f : I → E , g : I → F deux fonctions dérivables en a ∈ I . Alors
l’application B(f, g) : x �→ B(f (x), g(x)) est dérivable en a et on a
1075
� � � %ÏSJWBCJMJUÏ EhVO j QSP
B(f, g) (a) = B f (a), g(a) +B f (a), g (a) EVJU x EF EFVY GPODUJPOT
es:21
Soit E1 , . . . , Ep et F des espaces vectoriels normés de dimensions finies, et
soit M : E = E1 × . . . × Ep → F une application p-linéaire. Soit, pour
hniqu
chaque j ∈ [[1, p]], fj : I → Ej une application dérivable en a ∈ I . Alors
M (f1 , . . . , fp ) est dérivable en a, de dérivée :
%ÏSJWBCJMJUÏ EhVOF BQQMJDB
rotec
p
M f1 (a), . . . , fi� (a), . . . , fp (a) . UJPO NVMUJMJOÏBJSF FU EhBQ
i=1 QMJDBUJPOT EÏSJWBCMFT
s Mic
"QQMJDBUJPOT EF DMBTTF C k
Soit f : I → E et k ∈ N un entier naturel. f est dite de classe :
et de
/k f
périe
n
de f relativement à cette base : pour tout x ∈ I , f (x) = fi (x)ei .
tiona
i=1
e Na
Écol
245
741
:167
f est de classe C k de I dans E ssi chaque fonction coordonnée de f est de
classe C k de I dans K. On a alors pour tout p ∈ [[1, k]],
1
44.5
n
(p)
$BSBDUÏSJTBUJPO EFT GPOD
∀ x ∈ I, f (p) (x) = UJPOT EF DMBTTF C k QBS MFT
.56.2
fi (x)ei
i=1 DPPSEPOOÏFT
: 193
0QÏSBUJPOT TVS MFT GPODUJPOT EF DMBTTF C k
Soit E , F et G trois evn de dimensions finies, B : E × F → G une application
4713
bilinéaire, f : I → E et g : I → F fonctions de classe C k .
Alors B(f, g) ∈ C k (I, G) et pour tout p ∈ [[0, k]] :
3
:889
p
(p) p
B(f, g) = i B(f (i) , g (p−i) ) 'PSNVMF EF -FJCOJ[
3582
i=0
1075
K2 de scalaires, λf + μg est de classe C k dans I et
-JOÏBSJUÏ EFT EÏSJWÏFT
es:21
∀p ∈ [[0, k]], (λf + μg)(p) = λf (p) + μg (p) TVDDFTTJWFT
hniqu
classe C k , alors
La fonction composée f ◦ ϕ : J → E est de $PNQPTÏF EF GPODUJPOT EF
rotec
classe C k . DMBTTF C k
s Mic
*OUÏHSBUJPO TVS VO TFHNFOU EFT GPODUJPOT WFDUPSJFMMFT
Dans tout ce chapitre E est un evn de dim. finie n.
et de
i=1
l’appelle intégrale de f sur J le vecteur :
n *OUÏHSBMF EhVOF GPODUJPO
e
ure d
246
:16 7741
Mathématiques
1SPQSJÏUÏT EF MhJOUÏHSBMF
1
Soit f et g deux fonctions CPM sur J et (λ, μ) ∈ K2 , alors :
44.5
.56.2
(λf + μg) = λ f +μ g -JOÏBSJUÏ EF MhJOUÏHSBMF
J J J
*OUÏHSBMF EF MB DPNQP
: 193
Soit L ∈ L(E, F ), L f = L(f ). TÏF QBS VOF BQQMJDBUJPO MJ
J J OÏBJSF
4713
f �f � *OÏHBMJUÏ USJBOHVMBJSF
3
J J
:889
Soit I un intervalle de 4, et f CPM de I dans E . Pour (a, b) ∈ I 2 , on appelle
b
intégrale entre a et b de f et on note : a f (t) /t le vecteur de E défini par :
3582
b
• si a < b, a f (t) /t = [a,b] f ;
b
1075
• si a > b, a f (t) /t = − [b,a] f ;
b
• si a = b, a f (t) /t = 0. Soit f : I → E une fonction continue par morceaux.
es:21
Pour tout (a, b, c) ∈ I 3 ,
b c b
hniqu
f (t) /t = f (t) /t + f (t) /t 3FMBUJPO EF $IBTMFT
a a c
4PNNFT EF 3JFNBOO
Soit f CPM de J = [a, b] dans E . On appelle somme de Riemann de f sur rotec
s Mic
n−1
b−a
[a, b] un vecteur de la forme : Sn (f, α) = f (αk ),
n
k=0
et de
b−a
où, notant xk = a + k pour tout k ∈ [[0, n]], α = (αk )0≤k≤n−1 vérifie :
n
∀k ∈ [[0, n − 1]], αk ∈ [xk , xk+1 ].
nique
[a,b]
x
• F : x �→ f (t) /t est l’unique primitive de f sur I qui s’annule en a.
périe
a
x
• Soit G une primitive de f sur I , on a : ∀x ∈ I, f (t) /t = G(x) − G(a).
le Su
247
741
:167
*OÏHBMJUÏ EFT BDDSPJTTF
aB �f � � M HQ`b �f (b)−f (a)� M (b−a) NFOUT mOJT
1
44.5
'PSNVMFT EF 5BZMPS
.56.2
Soit f : I → E de classe C n , a ∈ I . On note Rn,a le reste d’ordre n de la série
de Taylor de f en a.
: 193
n
(x − a)k (k)
∀x ∈ I, f (x) = f (a) + Rn,a (x)
k!
4713
k=0
3
x
(x − t)n (n+1) SFTUF JOUÏHSBM.
(t) /t
:889
Rn (x) = f
a n!
3582
Si f ∈ C n+1 (I, E) et �f (n+1) � M , alors *OÏHBMJUÏ EF 5BZMPS
|x − a|n+1 -BHSBOHF
pour tout x ∈ I , �Rn (x)� M
1075
(n + 1)!
es:21
pour tout x ∈ I , Rn (x) = o (|x − a|n ) 'PSNVMF EF 5BZMPS:PVOH
x→a
hniqu
*OUÏHSBUJPO TVS VO JOUFSWBMMF
Dans ce chapitre, les fonctions considérées sont CPM sur un intervalle I de 4
rotec
et à valeurs dans K = R ou C.
*OUÏHSBMFT HÏOÏSBMJTÏFT TVS [a, +∞[
s Mic
+∞ +∞
Pour f CPM sur [a, +∞[, l’intégrale f (t) /t (ou f ) est convergente
et de
x a a
+∞ a
+∞
f converge. De plus, F : x →
� f est dérivable sur [a, +∞[ avec :
périe
x x
∀ x a, F � (x) = −f (x).
le Su
tiona
e Na
Écol
248
:16 7741
Mathématiques
+∞
Si f est CPM et à valeurs positives sur [a, +∞[, f (t) /t converge si et ssi
1
44.5
x a
.56.2
a +∞
En cas de divergence, on écrit : f = +∞.
: 193
a
Si f et g sont deux fonctions CPM sur
[a, +∞[ t. q. 0 f g , la convergence de
4713
+∞ +∞ $POWFSHFODF QBS NBKPSB
UJPO
g implique celle de f.
3
a a
:889
Exemples :
+∞
/t 1
, dite de Riemann, est convergente et vaut si et ssi α > 1.
3582
• α
t α − 1
1+∞
1
e−at /t est convergente et vaut si et ssi, a > 0.
1075
•
0 α
*OUÏHSBCJMJUÏ TVS VO JOUFSWBMMF EF MB GPSNF [a, +∞[
es:21
Une fonction f est intégrable sur [a, +∞[ si elle est CPM sur [a, +∞[ et si
+∞
hniqu
|f | converge.
a
On dit indifféremment que « f est intégrable sur [a, +∞[ » ou que « l’intégrale
+∞
rotec
f converge absolument » ou même que « f est intégrable en +∞ ».
a
s Mic
+∞
Pour f de signe constant, f converge si et ssi f est intégrable sur [a, +∞[.
a
et de
+∞
Un calcul montrant que |f | < +∞ vaut intégrabilité.
a
nique
+∞
Si f est intégrable sur [a, +∞[, alors f La convergence absolue en-
a traîne la convergence
converge.
Méca
t→+∞
ure d
*OUÏHSBCJMJUÏ FU DPNQBSBJ
de g en +∞ implique celle de f ; TPOT
• si f (t) ∼ g(t), alors l’intégrabilité de
t→+∞
périe
t→+∞
lorsque |f | |g| ;
tiona
e Na
Écol
249
741
:167
*OUÏHSBMFT HÏOÏSBMJTÏFT TVS VO JOUFSWBMMF RVFMDPORVF
1
44.5
Soit f une fonction CPM sur un intervalle I .
Si I est :
• soit non borné (] − ∞, a] ou ] − ∞, a[ ou
.56.2
[a, +∞[ ou ]a, +∞[)
• soit borné ([a, b[ ou ]a, b[ ou [a, b[), sans %FTDSJQUJPO EFT JOUÏHSBMFT
: 193
que f soit continue par morceaux sur le HÏOÏSBMJTÏFT
segment [a, b],
bmT I
4713
alors l’intégrale f (t) /t est une inté-
BM7 I
3
grale généralisée.
:889
Si f est une application CPM sur [a, b[ (b réel ou +∞), l’intégrale généralisée
b x
3582
f (t) /t est convergente lorsque f (t) /t a une limite finie quand x tend
a a
vers b, x ∈ [a, b[. Dans ce cas, on pose :
1075
b x b
f (t) /t = HBK f (t) /t = f
es:21
a x→b a a
hniqu
La définition s’étend aux intervalles de la forme ]a, b] (a réel ou −∞).
Si f est une application CPM sur [a, b[ (b
b
rotec
réel ou +∞), f (t) /t converge si et ssi,
a b
s Mic
il existe c de [a, b[ tel que f (t) /t est b
c La nature de f (t) /t ne
b
et de
a
convergente. Alors, f (t) /t est conver- dépend que du comportement
c local de f en b
gente pour tout c ∈ [a, b[ et on a la relation
nique
a a c
b
Si f est CPM sur l’intervalle ouvert ]a, b[, l’intégrale généralisée f (t) /t
e
ca
ure d
250
:16 7741
Mathématiques
L’ensemble des applications f CPM sur un intervalle I telles que l’intégrale
bmT I
1
44.5
généralisée f converge est un sev de l’ensemble des applications CPM
BM7 I
sur I .
.56.2
Si f et g sont dans cet ensemble et si λ est un
scalaire
bmT:I bmT I bmT I
: 193
-JOÏBSJUÏ
(λf + g) = λ f+ g.
BM7 I BM7 I BM7 I
4713
Soit f et g deux applications réelles CPM sur
bmT I bmT I
3
un intervalle I telles que f et g
:889
BM7 I BM7 I
convergent.
bmT I 1PTJUJWJUÏ FU DSPJTTBODF
3582
• Si f est positive sur I , alors f 0;
BM7
I
bmT I bmT I
1075
• Si f g sur I , alors f g.
BM7 I BM7 I
es:21
Soit f et g deux application de classe C 1 sur
]a, b[. Si HBK f (x)g(x) et HBK f (x)g(x)
x→a+ x→b−
hniqu
existent et sont finies, alors les intégrales gé-
b b
néralisées f � g et f g � sont de même
*OUÏHSBUJPO QBS QBSUJFT
rotec
a a
nature. En cas de convergence, en notant
b
HBK f (x)g(x) − HBK f (x)g(x) = f g a :
s Mic
x→b− x→a+
b b
b
f �g = f g a − f g� .
et de
a a
La vérification du caractère fini des limites en a et b du produit est plus impor-
tante que la vérification des hypothèses de régularité des fonctions en cause.
nique
α b
si et ssi f (t) /t est convergente et, si tel
périe
a
est le cas, elles sont égales.
le Su
α b a
e Na
Écol
251
741
:167
*OUÏHSBMFT BCTPMVNFOU DPOWFSHFOUFT FU GPODUJPOT JOUÏHSBCMFT
1
44.5
Une fonction f CPM sur I a une intégrale sur I absolument convergente
lorsque l’intégrale sur I de t �→ |f (t)| est convergente.
.56.2
Une intégrale absolument convergente est La convergence absolue en-
convergente. traîne la convergence
: 193
Une fonction f est intégrable sur I si elle est CPM sur I et son intégrale sur I
est absolument convergente.
4713
On dit indifféremment que « f est intégrable sur [a, b[ » ou que « l’intégrale
b
f converge absolument » ou même que « f est intégrable en b ».
3
:889
a
&TQBDF WFDUPSJFM G1 (I, K)
3582
L’ensemble des fonctions intégrables sur I et à valeurs dans K est un sev de
l’espace des applications CPM sur I . On le note G1 (I, K).
1075
Si f est une fonction continue, intégrable
et *OUÏHSBMF OVMMF EhVOF GPOD
positive sur un intervalle I , et si f = 0, UJPO DPOUJOVF JOUÏHSBCMF
es:21
I FU QPTJUJWF
alors f est identiquement nulle sur I .
hniqu
$PNQBSBJTPOT FU GPODUJPOT EF SÏGÏSFODF
rotec
• si f (t) = O g(t) , alors l’intégrabilité "EBQUBUJPO EV UIÏPSÒNF
t→a+
de g en a implique celle de f ; EF DPNQBSBJTPO FO VOF
s Mic
• si f (t) ∼ g(t), alors l’intégrabilité de f CPSOF RVFMDPORVF
t→a
en a est équivalente à celle de g .
et de
[a, b[.
b
/x
Méca
252
:16 7741
Mathématiques
Si f (x) = O (g(x)), alors f est intégrable
1
b x→b b *OUÏHSBUJPO EhVOF SFMBUJPO
44.5
et f (t) /t = O g(t) /t EF EPNJOBUJPO
x→b
.56.2
x x
: 193
EF OÏHMJHFBCJMJUÏ
et f (t) /t = o g(t) /t
x→b
4713
x x
3
EhÏRVJWBMFODF
:889
f (t) /t ∼ g(t) /t
x x→b x
3582
• On suppose que g est non intégrable.
Si f (x) = O (g(x)), alors
1075
x x→b x *OUÏHSBUJPO EhVOF SFMBUJPO
f (t) /t = O g(t) /t EF EPNJOBUJPO
es:21
a x→b a
hniqu
x
f (t) /t = o g(t) /t EF OÏHMJHFBCJMJUÏ
a x→b a
rotec
Si f (x) ∼ g(x), alors f est non intégrable
x→b
x x *OUÏHSBUJPO EhVOF SFMBUJPO
et f (t) /t ∼ g(t) /t EhÏRVJWBMFODF
s Mic
a x→b a
et de
• (fn )n∈N converge simplement sur I vers une fonction f CPM sur I .
• Il existe une fonction ϕ : I → R+ CPM et intégrable sur I telle que :
e
ure d
∀n ∈ N, |fn | ϕ
5IÏPSÒNF EF MB DPOWFS
fn −−−−−→ f HFODF EPNJOÏF
le Su
I n→+∞ I
Soit (fλ )λ∈J , où J est un intervalle de R, une famille de fonctions CPM de I
dans K. Soit a un point adhérent à J . Si :
tiona
e Na
Écol
253
741
:167
• Pour tout t ∈ I, fλ (t) −−−→ �(t) ;
1
λ→a
44.5
• pour tout λ ∈ J, t �→ fλ (t) et t �→ �(t) sont CPM sur I ;
• il existe une fonction ϕ intégrable surI telle que :
.56.2
∀ (λ, t) ∈ J × I, fλ (t) ϕ(t) ;
alors � est intégrable sur I et :
: 193
&YUFOTJPO EV UIÏPSÒNF EF
fλ (t) /t −−−→ �(t) /t MB DPOWFSHFODF EPNJOÏF
4713
I λ→a I
*OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF EhVOF TÏSJF EF GPODUJPOT
3
Soit (fn )n∈N une suite d’applications de I dans R+ . On suppose que :
:889
• Pour tout n ∈ N, fn : I → K est CPM et intégrable sur I .
3582
• La série fn converge simplement et a pour somme une fonction CPM sur
I , S.
1075
+∞
Alors S = fn est intégrable sur I , et
n=0
es:21
+∞
+∞
*OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF
fn = fn EFT GPODUJPOT QPTJUJWFT
hniqu
I n=0 n=0 I
+∞
+∞
En particulier, l’intégrabilité de fn sur I équivaut à fn (t) /t.
rotec
n=0 n=0 I
Soit (fn )n∈N une suite d’applications de I dans K. On suppose que :
• Pour tout n ∈ N, fn : I → K est CPM et intégrable sur I .
s Mic
• La série fn converge simplement et a pour somme une fonction CPM, S .
et de
• La série I
|fn | converge.
+∞
Alors S = fn est intégrable sur I , et
nique
n=0
+∞
+∞
fn = fn *OUÏHSBUJPO UFSNF Ë UFSNF
Méca
I n=0 n=0 I
$POUJOVJUÏ TPVT MF TJHOF
e
ure d
254
:16 7741
Mathématiques
Alors
1
La fonction g : A → K définie sur A par
44.5
$POUJOVJUÏ EhVOF JOUÏHSBMF
g(x) = f (x, t) /t est continue sur A. Ë QBSBNÒUSF
.56.2
I
%ÏSJWBUJPO TPVT MF TJHOF GPSNVMF EF -FJCOJ[
: 193
Soit I et A des intervalles de R, f : A × I → K. On suppose que :
4713
• pour tout t ∈ I , f (., t) est de classe C 1 sur A ;
∂f
• Pour tout x ∈ A, f (x, .) est intégrable sur I et ∂x (x, .) est CPM sur I .
3
• Il existe une fonction ϕ intégrable sur I telle que :
:889
∂f
∀x ∈ A, (x, .) ϕ
∂x
3582
Alors g : x �→ f (x, t) /t est de classe C 1 sur A et
1075
I
∂f %ÏSJWBCJMJUÏ EhVOF JOUÏ
∀x ∈ A, g (x) = �
(x, t) /t HSBMF Ë QBSBNÒUSF
∂x
es:21
I
hniqu
à la situation.
$BSBDUÒSF C k TPVT MF TJHOF
rotec
Soit k ∈ N∗ ∪ {+∞}. Soit I et A des intervalles de R et f : A × I → K. On
suppose que :
s Mic
∂kf
∀x ∈ A, k (x, .) ϕk
∂x
Alors g : x �→ I f (x, t) /t est de classe C k sur A et, ∀x ∈ A, ∀p ∈ [[1, k]],
Méca
∂ pf $BSBDUÒSF C k EhVOF JOUÏ
g (p) (x) = (x, t)/t HSBMF Ë QBSBNÒUSF
∂xp
e
I
ure d
k
Le caractère C étant une propriété locale, il suffit de vérifier l’hypothèse de
domination sur tout segment inclus dans J , ou sur d’autres intervalles adaptés
périe
à la situation.
le Su
tiona
e Na
Écol
255
741
:167
1
1SPCBCJMJUÏT
44.5
Probabilités
.56.2
: 193
&TQBDFT QSPCBCJMJTÏT
4713
&OTFNCMFT EÏOPNCSBCMFT
3
Un ensemble est dit (au plus) dénombrable s’il est en bijection avec (une partie
:889
de) N.
Un ensemble E est au plus dénombrable s’il peut être décrit en extension sous
3582
la forme E = xn , n ∈ I , où I ⊂ N.
• Le produit cartésien d’un nombre fini d’ensembles dénombrables est dénom-
1075
brable.
• Une union au plus dénombrable d’ensembles dénombrables est dénombrable.
• Une partie d’un ensemble dénombrable est dénombrable.
• Np (p ∈ N∗ ), Z et Q sont dénombrables.
es:21
• Le support d’une famille sommable de nombres complexes est dénombrable.
• R n’est pas dénombrable.
hniqu
&TQBDF QSPCBCJMJTBCMF
L’ensemble Ω des résultats possibles d’une expérience aléatoire est appelé
rotec
l’univers associé à celle-ci, les éléments de Ω les éventualités.
Une tribu sur Ω une partie A de l’ensemble P(Ω) des parties de Ω telle que :
s Mic
• Ω ∈ A;
• A est stable par passage au complémentaire, i.e. pour tout A ∈ A, Ā ∈ A ;
• A est stable par réunion dénombrable, i.e.
et de
+∞
pour toute suite (An )n∈N d’éléments de A, An appartient à A.
n=0
nique
• ∅ ∈ A.
ure d
Un couple (Ω, A), où A est une tribu sur Ω, s’appelle un espace probabilisable.
le Su
tiona
e Na
Écol
256
:16 7741
Mathématiques
&TQBDF QSPCBCJMJTÏ
1
44.5
On appelle probabilité sur (Ω, A) toute application P : A → 4+ telle que :
• P (Ω) = 1, et
.56.2
• Pour toute suite (An )n∈N d’événements deux à deux disjoints,
+∞
: 193
+∞
P An = P (An ) "EEJUJWJUÏ EÏOPNCSBCMF PV
σBEEJUJWJUÏ
4713
n=0 n=0
3
:889
Si P est une probabilité sur (Ω, A), alors, pour tout (A, B) ∈ A2 ,
• P : A → [0, 1] ; • si A ⊂ B alors P (A) P (B) ;
3582
• P (∅) = 0 ; • P (A∪B) = P (A)+P (B)−P (A∩B) ;
• P (Ā) = 1 − P (A) ; • P (B \ A) = P (B) − P (A ∩ B).
1075
1SPQSJÏUÏT ÏMÏNFOUBJSFT EFT QSPCBCJMJUÏT
es:21
Si (An )n∈N est une suite croissante d’événements, alors :
+∞
hniqu
HBK P (An ) = P An $POUJOVJUÏ DSPJTTBOUF
n→+∞
n=0
n +n
notone), les suites An et An sont respectivement crois-
nique
k=0 n∈ N k=0 n∈ N
sante et décroissante. On a donc :
n +∞
Méca
HBK P An = P An
n→+∞ "QQMJDBUJPOT EFT DPOUJOVJ
k=0 n=0 UÏT DSPJTTBOUFT FU EÏ
e
+n
+∞
DSPJTTBOUFT
ure d
HBK P An =P An
n→+∞
k=0 n=0
périe
Soit (An )n∈N une suite d’événements telle que P (An ) converge. Alors :
+∞ +∞
4PVTBEEJUJWJUÏ EÏOPN
le Su
P An P (An ) CSBCMF
n=0 n=0
tiona
e Na
Écol
257
741
:167
• Un événement A tel que P (A) = 0 (resp. P (A) = 1) est un événement
1
négligeable (resp. presque sûr).
44.5
• Un système complet (resp. quasi complet) dénombrable d’événements est
une famille (An )n∈N d’événements deux à deux incompatibles et dont l’union
.56.2
+∞
est égale à Ω (resp. telle que : P An = 1).
n=0
: 193
Une réunion (resp. intersection) finie ou dénombrable d’événements négli-
geables (resp. presque sûrs) est un événement négligeable (resp. presque sûr).
4713
1SPCBCJMJUÏT DPOEJUJPOOFMMFT
3
Soit A et B événements avec P (B) > 0. On définit
:889
P (A ∩ B) 1SPCBCJMJUÏ DPOEJUJPOOFMMF
P (A | B) = PB (A) = EF A TBDIBOU B
3582
P (B)
1075
• Si B est négligeable, on pose par convention P (A | B) = 0.
Soit (Ai )1in une famille d’événements tels que P (A1 ∩ · · · ∩ An−1 ) > 0.
es:21
Alors
n
hniqu
P Ai = P (A1 ) × P (A2 |A1 ) × · · · 'PSNVMF EFT QSPCBCJMJUÏT
i=1 DPNQPTÏFT
· · · × P (An | A1 ∩ · · · ∩ An−1 )
rotec
Soit (An )n∈N un système complet
ou quasi complet d’événements. Alors, pour
tout événement B , la série P (B ∩ An ) converge et, avec la convention : si
s Mic
P (An ) = 0, alors P (An )P (B | An ) = 0, on a :
+∞
et de
P (B) = P (B ∩ An )
n=0 'PSNVMF EFT QSPCBCJMJUÏT
+∞
UPUBMFT
nique
= P (An )P (B | An )
n=0
Méca
P (B)
ure d
Soit (Ai )i∈I un système complet ou quasi complet d’événements non négli-
geables, k ∈ I . Alors, pour tout événement non négligeable B
périe
P (A )P (B | Ak )
P (Ak | B) = k 'PSNVMF EF #BZFT HÏOÏSB
P (Ai )P (B | Ai ) MJTÏF
le Su
i∈I
tiona
e Na
Écol
258
:16 7741
Mathématiques
²WÏOFNFOUT JOEÏQFOEBOUT
1
44.5
Deux événements sont indépendants lorsque : P (A ∩ B) = P (A) × P (B).
• Si P (B) > 0, alors A et B sont indépendants si et ssi PB (A) = P (A).
.56.2
Si A et B sont indépendants, A et B le sont aussi.
(Ai )1in est une famille d’événements in-
: 193
dépendants lorsque, pour toute partie J non
vide de [[1, n]]
: 'BNJMMF mOJF EhÏWÏOFNFOUT
JOEÏQFOEBOUT
4713
P Ai = P (Ai )
3
i∈J i∈J
:889
Si (A1 , . . . , An ) est une famille finie d’événements indépendants, les Ai sont
deux à deux indépendants ; la réciproque est fausse lorsque n 3.
3582
&TQBDFT QSPCBCJMJTÏT EJTDSFUT
Si Ω est un ensemble, une distribution de probabilités discrètes sur Ω est une
1075
famille d’éléments de 4+ indexée par Ω et de somme 1.
Ω est alors le support d’une distribution de probabilités discrètes.
es:21
%ÏOPNCSBCJMJUÏ EV TVQ
Le support d’une distribution de probabilités QPSU EhVOF EJTUSJCVUJPO EF
discrètes est au plus dénombrable.
hniqu
QSPCBCJMJUÏT EJTDSÒUFT
Si Ω est le support d’une distribution de pro-
babilités discrètes (pω )ω∈Ω , alors l’applica-
rotec
1SPCBCJMJUÏ BTTPDJÏF Ë VOF
4 définie par :
+
tion P : A = P(Ω) → EJTUSJCVUJPO EF QSPCBCJMJ
∀ A ∈ P(Ω), P (A) = pω est une pro- UÏT EJTDSÒUFT
s Mic
ω∈A
babilité (Ω, P(Ω)).
et de
Si Ω est au plus dénombrable, toute probabilité sur Ω est définie par une distri-
bution de probabilités discrètes sur cet ensemble.
nique
finie sur Ω telle que X(Ω) est au plus dénombrable et, pour tout x ∈ X(Ω),
X −1 {x} ∈ A .
Si X est une v.a.d. :
périe
−1
• Pour x ∈ X(Ω), on note (X = x) ou {X = x}, l’événement X ({x}).
(X = x), x ∈ X(Ω) est un système complet d’événements ;
le Su
dans A .
• Lorsque X est à valeurs réelles (X est alors dite réelle),
(X x) = ω ∈ Ω / X(ω) x .
e Na
Soit X une v.a.d. sur (Ω, A , P ) telle que X(Ω) = {xn , n ∈ I}, où I ⊂ N.
Écol
1
(X x) = ω ∈ Ω / X(ω) x .
44.5
Soit X une v.a.d. sur (Ω, A , P ) telle que X(Ω) = {xn , n ∈ I}, où I ⊂ N.
.56.2
La suite pn n∈I , où :
∀n ∈ I , pn = P (X = xn ) %JTUSJCVUJPO EF QSPCBCJMJ
: 193
est une distribution de probabilités dis- UÏT EhVOF WBE EJTDSÒUF
crètes sur X(Ω).
4713
la loi de X est l’application PX qui, à tout
A ⊂ X(Ω), associe :
PX (A) = P (X ∈ A) = P (X = x).
3
x∈A
:889
La loi de X peut, au besoin, être définie sur un ensemble contenant X(Ω).
X et Y suivent la même loi
3582
X∼Y
Si X est une variable aléatoire discrète et si f est une application de X(Ω)
dans un ensemble F , alors Z = f (X) = f ◦ X est une variable aléatoire
1075
discrète.
*NBHFT EF EFVY WBE TVJ
Si X ∼ Y , alors f (X) ∼ f (Y ).
es:21
WBOU MB NÐNF MPJ
Soit A ⊂ X(Ω) tel que P (X ∈ A) > 0, la loi conditionnelle de Y sachant que
(X ∈ A) est la probabilité PY /A sur Y (Ω) définie par :
hniqu
P (A∩(Y =yj ))
∀ yj ∈ Y (Ω), PY /A (yj ) = PA (Y = yj ) = P (A)
.
rotec
$PVQMFT EF WBSJBCMFT BMÏBUPJSFT EJTDSÒUFT
Si X et Y sont deux variables aléatoires discrètes sur (Ω, A ), (X, Y ), applica-
s Mic
tion de Ω dans X(Ω) × Y (Ω), est un couple de variables aléatoires discrètes
sur (Ω, A ).
et de
∀ x ∈ X(Ω), ∀ y ∈ Y (Ω) :
P (X = x) = P X = x, Y = y
périe
x∈X(Ω)
Notation : X ⊥
⊥Y.
B ⊂ Y (Ω), les événements (X 260 ∈ A) et
(Y ∈ B) sont indépendants.
7741
On étend facilement ce qui précède à un n-uplet de v.a.d. sur (Ω, A ).
Mathématiques
:16
7BSJBCMFT BMÏBUPJSFT EJTDSÒUFT JOEÏQFOEBOUFT
1
44.5
Deux v.a.d. X et Y définies sur Ω sont indé-
pendantes, si, pour tout A ⊂ X(Ω) et tout
Notation : X ⊥
⊥Y.
.56.2
B ⊂ Y (Ω), les événements (X ∈ A) et
(Y ∈ B) sont indépendants.
: 193
Deux v.a.d. X et Y sont indépendantes si et
ssi la distribution de probabilités de (X, Y ) %JTUSJCVUJPO EF QSPCBCJMJ
UÏT EF MB MPJ DPOKPJOUF EF
4713
est
donnée par : ∀ (x
i , yj ) ∈ X(Ω) × Y (Ω) WBE JOEÏQFOEBOUFT
P X = xi , Y = yj = P (X = xi )P (Y = yj ).
3
:889
n v.a.d. sur (Ω, A , P ), X1 , X2 , · · · , Xn sont indépendantes lorsque, pour
n
tout (Ai )i∈[[1,n]] ∈ P Xi (Ω) , les événements (Xi ∈ Ai )i∈[[1,n]] sont in-
3582
i=1
dépendants.
1075
n v.a.d. X1 , X2 , · · · , Xn sont indépendantes si et ssi, la distribution de proba-
bilités de (X1 , X2 , · · · , Xn ) est donnée par :
es:21
∀ (x1 , x2 , · · · , xn ) ∈ Xi (Ω),
i∈[[1,n]]
%JTUSJCVUJPO EF QSPCBCJMJ
UÏT EF MB MPJ DPOKPJOUF EF
hniqu
n
n WBE JOEÏQFOEBOUFT
P (Xi ) = (xi ) = P (Xi = xi ).
i=1
rotec
(Xi )i∈I est une famille quelconque de variables aléatoires indépendantes
si, pour toute partie finie J de I , (Xj )j∈J est une famille finie de variables
s Mic
aléatoires indépendantes.
-FNNF EFT DPBMJUJPOT
et de
dantes.
Si X1 , X2 , · · · , Xn sont indépendantes, si f
e
dépendantes.
tiona
e Na
Écol
261
741
:167
La suite (Xn )n∈N∗ est une suite de variables aléatoires indépendantes et
1
identiquement distribuées (i.i.d.) lorsque c’est une suite de variables aléatoires
44.5
indépendantes telles que les Xn suivent toutes la même loi.
Ainsi, le jeu de pile ou face infini (on jette indéfiniment une pièce en l’air et
.56.2
on note
le résultat) est modélisé par une suite i.i.d. de variables de Bernoulli
B 12 ( 12 si la pièce est équilibrée).
: 193
-PJT EJTDSÒUFT VTVFMMFT
Soit p ∈]0, 1[, la variable aléatoire X de Ω dans N suit la loi géométrique de
4713
paramètre p lorsque :
P (X = 0) = 0 et
3
-PJ HÏPNÏUSJRVF X ∼ G (p)
:889
∀ k ∈ N∗ , P (X = k) = p(1 − p)k−1 .
• X s’interprète comme donnant le rang du premier succès lors d’une succes-
3582
sion illimitée d’épreuves de Bernoulli indépendantes et de même paramètre p.
+∞
• Si X ∼ G (p) et si k ∈ N, P (X > k) = p(1 − p)j−1 = (1 − p)k .
1075
j=k+1
La variable aléatoire X de Ω dans N suit la loi de Poisson de paramètre λ > 0
es:21
lorsque :
∀ n ∈ N, P (X = n) = e−λ λn
n! .
-PJ EF 1PJTTPO X ∼ P(λ)
hniqu
−λ n −λ n
+∞
+∞ λn
• On a bien : ∀n ∈ N,
e λ e λ
0 et = e−λ = 1.
n! n=0 n! n=0 n!
rotec
• Si on considère une épreuve répétée un très grand nombre de fois, avec une
probabilité de succès très faible, λ le nombre moyen de succès et X la variable
aléatoire qui compte le nombre de succès, alors X suit approximativement la
s Mic
loi de Poisson de paramètre λ : la loi de Poisson est la loi des événements rares.
&TQÏSBODF EhVOF WBSJBCMF BMÏBUPJSF EJTDSÒUF
et de
L’espérance d’une variable aléatoire discrète X à valeurs dans [0, +∞] est :
E(X) = x P (X = x).
nique
x∈X(Ω)
On adopte la convention x P (X = x) = 0 si x = +∞ et P (X = +∞) = 0.
Méca
Une v.a.d. d’espérance finie est dite centrée lorsque son espérance est nulle.
Pour X v.a.d. à valeurs dans N ∪ {+∞} :
périe
+∞ &TQÏSBODF EhVOF WBE Ë
E(X) = P (X n). WBMFVST EBOT N ∪ {+∞}
le Su
n=1
tiona
e Na
Écol
262
:16 7741
Mathématiques
1
• Pour p ∈]0, 1[, si X ∼ G (p), E(X) = ; &TQÏSBODFT EFT MPJT
1
p
44.5
VTVFMMFT
• Pour λ > 0, si X ∼ P(λ), E(X) = λ.
5IÏPSÒNF EF USBOTGFSU
.56.2
Si X est une variable aléatoire discrète et f une application numérique définie
sur l’image X(Ω) de X , alors f (X) est d’espérance finie si et ssi la famille
: 193
f (x) P (X = x) x∈X(Ω) est sommable. Dans ce cas :
4713
E f (X) = f (x) P (X = x). 'PSNVMF EF USBOTGFSU
x∈X(Ω)
3
:889
-JOÏBSJUÏ QPTJUJWJUÏ FU DSPJTTBODF EF MhFTQÏSBODF
Soit X et Y deux v.a.d. réelles d’espérances finies.
3582
• ∀ λ ∈ 4, λ X + Y et d’espérance finie et E(λ X + Y ) = λ E(X) + E(Y ) :
l’espérance est linéaire.
• Si X 0, alors : E(X) 0 : l’espérance est positive.
1075
• En conséquence, si X Y , alors E(X) E(Y ) : l’espérance est croissante.
$PNQBSBJTPO FU FTQÏ
es:21
Si |X| Y et si Y ∈ L1 , alors X ∈ L1 . SBODF mOJF
Si X est positive et d’espérance nulle, alors WBE QPTJUJWF EhFTQÏ
hniqu
(X = 0) est presque sûr. SBODF OVMMF
rotec
alors XY est dans L1 et EFVY WBE JOEÏQFOEBOUFT
E(XY ) = E(X)E(Y ). s Mic
7BSJBODF ÏDBSUUZQF EhVOF WBSJBCMF BMÏBUPJSF EJTDSÒUF SÏFMMF
L 2 ⊂ L1
alors X est d’espérance finie.
Si X et Y sont dans L2 , alors XY est dans
nique
L1 et : *OÏHBMJUÏ EF $BVDIZ
E(XY )2 E(X 2 ) E(Y 2 ). 4DIXBS[
L’égalité a lieu si et ss’il existe un réel t tel
Méca
Si X ∈ L2 , on pose :
e
7BSJBODF EF X
ure d
)VZHIFOT
σ(X) = V (X) est appelé l’écart-type de X .
le Su
263
741
:167
X − E(X)
Si V (X) > 0, est centrée réduite.
1
σ(X)
44.5
Si X ∼ G (p), alors X ∈ L2 et V (X) =
.56.2
1−p
. 7BSJBODFT EFT MPJ VTVFMMFT
p2
Si X ∼ P(λ), alors X ∈ L2 et V (X) = λ.
: 193
$PWBSJBODF EF EFVY WBE SÏFMMFT
4713
Si X et Y sont L2 , leur covariance
est :
*Qp(X, Y ) = E X − E(X) Y − E(Y ) .
3
:889
*Qp(X, Y ) = *Qp(Y, X) 4ZNÏUSJF EF MB DPWBSJBODF
*Qp(λX + X � , Y ) =
3582
#JMJOÏBSJUÏ EF MB DPWB
λ*Qp(X, Y ) + *Qp(X � , Y ) SJBODF
1075
"VUSF FYQSFTTJPO EF MB DP
*Qp(X, Y ) = E(XY ) − E(X)E(Y ).
WBSJBODF
Si X et Y sont deux v.a.d. indépendantes, alors *Qp (X, Y ) = 0. Réciproque-
es:21
ment, si *Qp (X, Y ) = 0, on dit que X et Y sont décorrélées, mais elles ne sont
pas nécessairement indépendantes.
hniqu
2
Soit (X n une famille finie de variables aléatoires réelles de L :
in)1i
n
E(Xi Xj ) − E(Xi )E(Xj ) .
rotec
V Xi = V (Xi ) +
i=1 i=1 (i,j)∈[[1,n]]2
i�=j
s Mic
E X *OÏHBMJUÏ EF .BSLPW
∀ t > 0, P (X t)
t
Si X v.a.d. réelle telle que X ∈ L2 :
e
ure d
264
7741
Mathématiques
:16
Si (Xn )n1 est une suite i.i.d. de v.a. de va-
1
n
44.5
riance finie, si Sn = Xk , m = E(X1 )
k=1 *OÏHBMJUÏ EF DPODFOUSBUJPO
et σ = σ(X1 ), alors, ∀ ε > 0,
.56.2
1
σ2
P S n − m ε 2
.
n nε
: 193
1
-PJ GBJCMF EFT HSBOET
Par suite, P Sn − m ε −−−−−→ 0.
OPNCSFT
4713
n n→+∞
'PODUJPOT HÏOÏSBUSJDFT
3
Si X est une v.a. à valeurs dans N, alors le
:889
rayon
de convergence RX de la série entière
P (X = n) tn est au moins égal à 1.
3582
La fonction génératrice d’une v.a. X à va-
leurs dans N est :
1075
X +∞ t ∈] − RX , RX [.
n
GX (t) = E t = P (X = n) t
es:21
n=0
La série entière P (X = n) tn converge
$POUJOVJUÏ EhVOF GPODUJPO
normalement sur [−1, 1], donc GX est conti- HÏOÏSBUSJDF
hniqu
nue au moins sur [−1, 1].
+∞
Si X est une v.a. à valeurs dans N de fonction génératrice GX (t) = a n tn ,
rotec
n=0
alors, pour tout n ∈ N, P (X = n) = an .
s Mic
Si deux v.a. ont même fonction génératrice, La fonction génératrice carac-
alors elles ont même loi de probabilité. térise la loi de la v.a.d.
et de
V (X) = G�� �
X (1) + GX (1) − GX (1) .
SBUSJDF
QFOEBOUFT
ure d
GX+Y = GX × GY .
Si (X1 , X2 , · · · , Xn ) est une famille de v.a.
indépendantes à valeurs dans N, alors :
périe
'PODUJPO HÏOÏSBUSJDF EF MB
n TPNNF EF n WBE JOEÏ
G
n = GXi QFOEBOUFT
le Su
Xi
i=1 i=1
tiona
e Na
Écol
265
741
:167
'PODUJPOT HÏOÏSBUSJDFT EFT MPJT VTVFMMFT
1
44.5
Si p ∈ ]0, 1[ et X ∼ B(p), alors :
∀ t ∈ 4, GX (t) = 1 − p + pt.
.56.2
Si n 2, p ∈ ]0, 1[ et X ∼ B(n, p), alors :
∀ t ∈ 4, GX (t) = (1 − p + pt)n .
Si p ∈ ]0, 1[ et X ∼ G (p), alors :
: 193
1
RX = > 1 et
1−p 'PODUJPOT HÏOÏSBUSJDFT
4713
+∞
EFT MPJT VTVFMMFT
GX (t) = p(1 − p)n−1 tn
n=1
3
pt
:889
= .
1 − (1 − p)t
Si X ∼ P(λ), alors : RX = +∞ et
3582
e−λ λn n
+∞
GX (t) = t = eλ(t−1) .
n=0 n!
1075
es:21
hniqu
rotec
s Mic
266
:16 7741
Mathématiques
1
$BMDVM EJGGÏSFOUJFM
44.5
Calcul différentiel
.56.2
: 193
²RVBUJPOT EJGGÏSFOUJFMMFT MJOÏBJSFT
4713
I désigne un intervalle de 4, E un evn de dim. finie n sur K = R ou C.
3
²RVBUJPOT EJGGÏSFOUJFMMFT MJOÏBJSFT EhPSESF 1
:889
On considère l’équation différentielle linéaire (EDL) d’ordre 1 :
x = a(t).x + b(t)
3582
(E1 )
où a : I → L(E) et b : I → E sont des applications continues. La fonction b
est appelée le second membre de (E1 ), x : I → E est l’inconnue.
1075
On appelle équation homogène associée à (E) l’équation différentielle :
x = a(t).x (E1 )
es:21
L’équation (E1 ) s’appelle alors l’équation complète.
Une solution sur I de (E1 ) est une application x : I → E dérivable et telle
que : ∀t ∈ I, x (t) = a(t)(x(t)) + b(t).
hniqu
Toute solution de (E1 ) sur I est de classe C 1 sur I .
rotec
Si x1 (resp. x2 ) est une solution sur I de
x = a(t).x + b1 (t) (resp. x = a(t).x + b2 (t)),
1SJODJQF EF TVQFSQPTJUJPO
alors, ∀ (λ, μ) ∈ K2 , λ x1 + μ x2 est une so-
s Mic
par :
⎧
⎪
⎪ x1 (t) = a1,1 (t)x1 (t) + · · · + a1,j (t)xj (t) + · · · + a1,n (t)xn (t) + b1 (t)
⎪
⎪ ..
e
⎪
⎨ .
ure d
xi (t) = ai,1 (t)x1 (t) + · · · + ai,j (t)xj (t) + · · · + ai,n (t)xn (t) + bi (t)
⎪
⎪ ..
⎪
⎪ .
périe
⎪
⎩
xn (t) = an,1 (t)x1 (t) + · · · + an,j (t)xj (t) + · · · + an,n (t)xn (t) + bn (t)
le Su
tiona
e Na
Écol
267
741
:167
1SPCMÒNF EF $BVDIZ
1
44.5
a, b,�x étant définies comme ci-dessus, un problème de Cauchy est un système
S0 x� = a(t).x + b(t) , où t est fixé dans I et x dans E .
.56.2
0 0
x(t0 ) = x0
x ∈ *1 (I, E) est solution sur I de S0 si et ssi
: 193
x ∈ *0 (I, E) vérifie : 'PSNF JOUÏHSBMF EhVO QSP
� t CMÒNF EF $BVDIZ
(a(s)(x(s)) + b(s)) /s
4713
∀ t, x(t) = x0 +
t0
3
:889
On appelle équation différentielle linéaire scalaire d’ordre n une équation du
type :
UEn V
3582
x(n) + an−1 (t)x(n−1) + . . . + a1 (t)x� + a0 (t)x = b(t)
où (a0 , . . . , an−1 ) est un n-uplet d’applications continues de I dans K et b une
application de I dans K, fixés.
1075
On appelle solution (sur I ) de cette équation différentielle toute application
x : I → K n-fois dérivable dans I et telle que :
es:21
∀t ∈ I, x(n) (t) + an−1 (t)x(n−1) (t) + · · · + a1 (t)x� (t) + a0 (t)x(t) = b(t).
L’équation homogène associée à (En ) est :
x(n) + an−1 (t)x(n−1) + . . . + a1 (t)x� + a0 (t)x = 0 UH n V
hniqu
x est solution de (En ) [resp. (Hn )] si et ssi la matrice colonne des dérivées
rotec
successives de x : X = ( x x� . . . x(n−1) )� est solution de l’équation
différentielle linéaire : X � = A(t)X + B(t), (resp. X � = A(t)X ), où
⎛ 0 ⎞
s Mic
1 0 ... 0 ⎛ ⎞
. . .
. 0
⎜ 0 0 1 . . ⎟ 0
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
∀t ∈ I, A(t) = ⎜ . .. .. ⎟ et B(t) = ⎜ .. ⎟.
⎜ ..
et de
. . 0 ⎟ ⎝ . ⎠
⎝ ⎠ 0
0 ... ... 0 1 b(t)
−a0 (t) −a1 (t) ... ... −an−1 (t)
nique
�
(En ) 1C EF $BVDIZ QPVS VOF
∀i ∈ [[0, n − 1]], x(i) (t0 ) = xi &%- TDBMBJSF EhPSESF n
e
268
:16 7741
Mathématiques
Bien noter les hypothèses de continuité sur les coefficients.
Soit A ∈ C(I, Mn (K)), B ∈ C(I, Mn,1 (K)). Soit (t0 , X0 ) ∈ I × Kn .
1
44.5
Le problème
de Cauchy "EBQUBUJPO EV UIÏPSÒNF
X � = A(t)X + B(t) EF $BVDIZ MJOÏBJSF BVY
.56.2
•
• X(t0 ) = X0 TZTUÒNFT EJGGÏSFOUJFMT MJ
possède une unique solution sur I . OÏBJSFT
: 193
Soit (a0 , . . . , an−1 ) un n-uplet d’applications continues de I dans K et b une
application de I dans K. Soit (t0 , X0 = (xi )1in ) ∈ I × Kn .
4713
Le
problème de Cauchy
•(En ) "EBQUBUJPO EV UIÏPSÒNF
3
EF $- BVY &% TDBMBJSFT
∀i ∈ [[0, n − 1]], x(i) (t0 ) = xi
:889
• EhPSESF n
possède une unique solution sur I .
3582
• 4PMVUJPOT EF MhÏRVBUJPO IPNPHÒOF
L’ensemble SI (H1 ) des solutions sur I de (H1 ) est un sev de C 1 (I, E) iso-
1075
morphe à E . Plus précisément, étant donné t0 ∈ I , l’application de SI (H1 )
dans E , qui à x ∈ SI (H) associe x(t0 ) est un isomorphisme.
En particulier dim SI (H) = n = dim E . Du fait de son interprétation matri-
es:21
cielle, une équation différentielle scalaire homogène d’ordre n admet un espace
de solutions de dimension n.
• 4PMVUJPOT EF MhÏRVBUJPO DPNQMÒUF
hniqu
L’ensemble SI (E1 ) des solutions sur I de l’équation complète (E1 ) est un sous-
espace affine de l’espace C 1 (I, E), de direction SI (H). Plus précisément, si xp
rotec
est un élément fixé de SI (E1 ), (i.e. une solution particulière de (E1 ) sur I ),
alors SI (E1 ) est le sous-espace affine : SI (E1 ) = xp + SI (H1 ). s Mic
On appelle système fondamental de solutions de (H1 ) (en abrégé SFS) toute
base (ϕ1 , . . . , ϕn ) de l’ev SI (H1 ), i.e. toute famille libre (ϕ1 , . . . , ϕn ) de n
éléments de SI (H1 ).
et de
b(t)
gène associée : ϕ1 : t �→ e−A(t) , où A est une primitive sur I de t �→ .
a(t)
Exemple de l’EDL scalaire d’ordre 2 non normalisée :
e
On suppose de plus que a ne s’annule pas sur I . L’ensemble des solutions est le
plan affine xp + o2+i (ϕ1 , ϕ2 ), où xp est une solution particulière de l’équation
complète et o2+i (ϕ1 , ϕ2 ) le plan vectoriel des solutions de l’équation homo-
périe
gène associée.
&YQPOFOUJFMMF EhVO FOEPNPSQIJTNF EhVOF NBUSJDF DBSSÏF
le Su
an
absolument convergente .
n!
Écol
+∞ an 269 &YQPOFOUJFMMF EF MhFOEP
2tT(a) = ea = NPSQIJTNF a
n!
741
:167
par exemple, �| �|, la norme subordonnée à � �.
L’exponentielle de a ∈ L(E) est l’endomorphisme de E somme de la série
1
an
44.5
absolument convergente .
n!
.56.2
+∞ an &YQPOFOUJFMMF EF MhFOEP
2tT(a) = ea = NPSQIJTNF a
n=0 n!
Mn (K), muni de n’importe laquelle de ses normes (équivalentes), est un evn
: 193
de dimension finie.
L’exponentielle de A ∈ Mn (K) est la matrice de Mn (K) somme de la série
4713
An
absolument convergente .
3
n!
:889
+∞ An &YQPOFOUJFMMF EF MB NB
2tT(A) = eA = USJDF DBSSÏF A
n!
3582
n=0
1075
Si B = P −1 AP , alors : Les exponentielles de ma-
es:21
trices semblables sont sem-
2tT(B) = P −1 2tT(A)P . blables
4QFDUSF EF MhFYQPOFOUJFMMF
5F 2tT(A) = 2tT(λ), λ ∈ 5F (A)
hniqu
EhVOF NBUSJDF
L’application 2tT est continue sur L(E) (resp. Mn (K)).
rotec
an An
En effet, la série de fonctions continues a �→ (resp. A �→ ) définissant
n! n!
l’exponentielle est normalement convergente sur tout compact de L(E) (resp.
s Mic
Mn (K)).
ϕ t �→ 2tT(ta) (resp. ψ : t �→ 2tT(tA)) est
et de
dérivable sur 4 et :
∀ t ∈ 4, ϕ� (t) = a ◦ 2tT(ta) %ÏSJWBCJMJUÏ
(resp. ψ � (t) = A 2tT(tA))
nique
2tT(A + B) = 2tT(A)2tT(B)
ure d
DPNNVUFOU
4ZTUÒNFT EJGGÏSFOUJFMT IPNPHÒOF Ë DPFGmDJFOUT DPOTUBOUT
périe
�
On cherche à résoudre le problème de Cauchy Ce x = a(x) , où a ∈
x(t0 ) = x0
L(E) et x0 ∈ E .
le Su
tiona
e Na
Écol
270
:16 7741
Mathématiques
Soit e = (e1 , . . . , en ) une base de E . Notant A = Mat(a; e) ∈ Mn (K), X(t)
1
et X0 les matrices-colonnes de x(t) et x0 en base e, la traduction matricielle du
44.5
problème est :
CM X = AX
.56.2
X(t0 ) = X0
4PMVUJPO EV QSPCMÒNF EF
La solution sur R de
: 193
Ce est : $BVDIZ Ë CBTF EhVOF &%-
t �→ 2tT (t − t0 )a)(x0 ) EhPSESF Ë DPFGmDJFOUT
DPOTUBOUT
4713
La solution sur R de CM est : 4PMVUJPO EV QSPCMÒNF EF
t �→ 2tT (t − t0 )A)X0 $BVDIZ NBUSJDJFM
3
:889
Si on suppose que A est diagonalisable et si (V1 , . . . , Vn ) est une base de
Mn,1 (K) formée de vecteurs propres de A, associés aux valeurs propres λ1 ,. . . ,
3582
λn . Les solutions de X = AX sur R sont les fonctions de la forme :
1075
t �→ C1 eλ1 t V1 + . . . + Cn eλn t Vn , $BT Pá MB NBUSJDF A FTU
EJBHPOBMJTBCMF
Qɍ (C1 , . . . , Cn ) ∈ Kn
es:21
7BSJBUJPO EFT DPOTUBOUFT
On considère une équation différentielle linéaire scalaire homogène du se-
cond ordre :
hniqu
a(t)x + b(t)x + c(t)x = 0 UH 2 V
où a, b et c sont des fonctions continues sur I à valeurs dans K.
rotec
Si I est un intervalle sur lequel a ne s’annule pas, l’ensemble SI (H2 ) des solu-
tions sur I de (H2 ) est un sev de dimension 2 de C 2 (I, K).
s Mic
• ϕ = (ϕ1 , ϕ2 ) 2bi mM a6a /2 (H2 )
$BSBDUÏSJTBUJPO EhVO 4'4
• ∃ t0 ∈ I i2H [m2 w(t0 ) �= 0 QBS MF XSPOTLJFO
• ∀ t ∈ I, w(t) �= 0
périe
271
741
:167
Soit (f1 , f2 ) un SFS de (H2 ) sur un intervalle I sur lequel a ne s’annule pas.
1
Soit f une application de classe C 2 sur I . Alors
44.5
f est solution de (E2 ) ssi f = λf1 +μf2 où λ et μ sont deux fonctions de classe
C 1 de I dans K qui vérifient pour tout t ∈ I :
.56.2
� �
λ (t)f1 (t) + μ (t)f2 (t) = 0 .ÏUIPEF EF WBSJBUJPO EFT
λ� (t)f1� (t) + μ� (t)f2� (t)
d(t) DPOTUBOUFT
: 193
= a(t)
4713
$BMDVM EJGGÏSFOUJFM
Dans ce chapitre, on étudie des applications f définies sur un ouvert Ω de E à
3
valeurs dans F , où E et F sont des evn de dimensions finies.
:889
%ÏSJWÏF TVJWBOU VO WFDUFVS EÏSJWÏFT QBSUJFMMFT
3582
Soit a ∈ Ω et v un vecteur non nul de E . Ω étant un ouvert, il existe δ > 0 tel
que : ∀ t ∈] − δ, δ[, a + tv ∈ Ω.
On pose alors, pour t ∈] − δ, δ[, ϕv (t) = f (a + tv).
1075
Si ϕv , fonction réelle de la variable réelle t,
est dérivable en 0, on dit que f admet une dé-
es:21
rivée suivant le vecteur v en a que l’on note %ÏSJWÏF FO VO QPJOU TVJ
Dv f (a). On a donc : WBOU VO WFDUFVS
f (a + tv) − f (a)
hniqu
Dv f (a) = HBK .
t→0 t
Si f admet une dérivée suivant le vecteur v en tout point a ∈ Ω, l’application
rotec
Dv f de Ω dans F qui, à tout a, associe Dv f (a), est la dérivée selon le vecteur
v de f . s Mic
Soit e = (e1 , . . . , en ) une base de E , si (x1 , . . . , xn ) est le n-uplet des coor-
données du vecteur x dans cette basse fixée, on identifie usuellement f (x) et
f (x1 , . . . , xn ).
et de
(a1 , a2 ) = HBK
∂x t→0 t $BT EhVOF GPODUJPO EF
∂f f (a1 , a2 + t) − f (a1 , a2 ) EFVY WBSJBCMFT
(a1 , a2 ) = HBK
e
∂y t→0 t
ure d
%JGGÏSFOUJFMMF
Soit a ∈ Ω. On dit que f est différentiable en a lorsqu’il existe une application
périe
�= � h�
h→0
tiona
e Na
Écol
272
:16 7741
Mathématiques
Cette application est alors unique, on l’appelle la différentielle de f en a ou
1
application linéaire tangente à f en a. Elle vérifie :
44.5
f (a + h) = f (a) + /f (a)(h) + o (h). %ÏWFMPQQFNFOU MJNJUÏ Ë
h→0 MhPSESF EF f FO a
.56.2
Lorsque E = F = 4 et f : Ω ⊂ 4 → 4, on a :
f est différentiable en a ∈ Ω ssi elle est dérivable en a et dans ce cas, /f (a) ∈
: 193
L(R) est l’homothétie de rapport f � (a) :
∀h ∈ 4, /f (a)(h) = f � (a)h
4713
$BT EhVOF GPODUJPO SÏFMMF
Soit f1 , f2 , · · · , fp les applications coordonnées relativement à une base de F
d’une application f de 4p dans 4n .
3
:889
f est différentiable en a si et ssi toutes les fi le sont.
Si f est différentiable en a, alors, pour tout v non nul de E :
3582
f (a + tv) − f (a) o(tv)
= /f (a)(v) + −−−→ /f (a)(v)
t t t→0
1075
Si f est différentiable en a, alors f est conti- La différentiabilité entraîne la
nue en a et dérivable en a selon tout vecteur, continuité et la dérivabilité
avec, de plus, /f (a)(v) = Dv f (a) . suivant tout vecteur
es:21
f est différentiable sur l’ouvert Ω lorsqu’elle est différentiable en tout point
de Ω. L’application qui, à tout a ∈ Ω, associe la différentielle en a de f , est la
hniqu
différentielle de f sur Ω. Elle est notée /f .
• Si f est constante sur Ω, alors f est diffé-
rotec
rentiable sur Ω et /f = 0̃. $BT QBSUJDVMJFST
• Si f ∈ L(E, F ), alors f est différentiable
sur Ω et /f = f .
s Mic
p
� ∂f &YQSFTTJPO EF MB EJGGÏSFO
/f (a)(h) = Dh f (a) = hj (a) UJFMMF Ë MhBJEF EFT EÏSJWÏFT
∂xj QBSUJFMMFT
nique
j=1
Jf (a) =
⎛ ∂f1 ∂f1 ∂f1 ⎞
∂x1 (a) ∂x2 (a) ··· ∂xn (a)
e
273
741
:167
/f (a)(h) = ∇f (a)|h (SBEJFOU EF f FO a
1
44.5
p
Si e = ei 1ip est une base orthonormée de E , /f (a)(h) = ∂f
∂xi (a)hi .
.56.2
i=1
En ce cas,
∂f ∂f &YQSFTTJPO EV HSBEJFOU FO
: 193
∇f (a) = (a)e1 + · · · + (a)ep
∂x1 ∂xp CBTF PSUIPOPSNÏF
4713
Si ∇f (a) �= 0, ∇f (a) est positivement coli- *OUFSQSÏUBUJPO HÏPNÏ
néaire au vecteur unitaire selon lequel la dé- USJRVF EV HSBEJFOU
rivée de f en a est maximale.
3
:889
0QÏSBUJPOT TVS MFT BQQMJDBUJPOT EJGGÏSFOUJBCMFT
42 , λf + μg est
3582
Si f et g : Ω → F sont différentiables en a ∈ Ω, et (λ, μ) ∈
différentiable en a et :
$PNCJOBJTPO MJOÏBJSF EhBQ
1075
/(λf + μg)(a) = λ /f (a) + μ /g(a) QMJDBUJPOT EJGGÏSFOUJBCMFT
es:21
applications différentiables sur Ω à valeurs respectivement dans les Fi , alors
M (f1 , . . . , fp ) est différentiable sur Ω et pour tout a ∈ Ω, on a :
hniqu
/ M (f1 , . . . , fp ) (a) =
p %JGGÏSFOUJFMMF EF
M (f1 (a), . . . , /fi (a), . . . , /fp (a))
rotec
M (f1 , .., fp )
i=1 s Mic
Soit f définie sur l’ouvert Ω de E à valeurs dans l’ouvert V de F , différentiable
en a ∈ Ω, et g de V dans G, evn de dim. finie, différentiable en f (a). Alors
g ◦ f est différentiable en a, et :
et de
par f ◦ γ en f γ(t) .
ure d
3ÒHMF EF MB DIBÔOF
le Su
274
:16 7741
Mathématiques
.BUSJDF KBDPCJFOOF EhVOF
J(g◦f ) (a) = Jg f (a) × Jf (a)
1
DPNQPTÏF
44.5
En égalisant les coefficients de cette égalité matricielle, on obtient pour tout
couple (i, j) ∈ [[1, m]] × [[1, p]],
.56.2
n
∂(gi ◦ f )
(a) =
∂gi ∂f
(f (a)) k (a) 3ÒHMF EF EÏSJWBUJPO FO
: 193
∂xj ∂yk ∂xj DIBÔOF
k=1
Lorsque f : t �→ f1 (t), . . . , fn (t) ∈ C 1 (I, V ), où V est un ouvert de 4n et g ∈
4713
∂g
n
C 1 (V, 4m ), alors g◦f ∈ C 1 (I, 4m ) et ∀t ∈ I, (g◦f )� (t) = fk� (t) ∂y f (t) .
3
k
k=1
:889
'PODUJPO EF DMBTTF C 1
3582
On dit que f est de classe C 1 sur Ω lorsque f est différentiable sur Ω et sa
différentielle /f est continue sur Ω.
1075
f est de classe C 1 sur l’ouvert Ω si et ssi les
dérivées partielles de f relativement à une $BSBDUÏSJTBUJPO EFT GPOD
UJPOT EF DMBTTF C 1
es:21
base de E existent en tout point de Ω et sont
continues sur Ω.
Les fonctions de classe C 1 de U dans F forment un 4-ev, noté C 1 (U, F ).
hniqu
0QÏSBUJPOT BMHÏCSJRVFT TVS MFT GPODUJPOT EF DMBTTF C 1
rotec
Soit f, g : U → F deux applications de classe C 1 sur l’ouvert U . Alors, pour
tout (λ, μ) ∈ 42 , la fonction λf + μg est de classe C 1 sur U .
s Mic
$PNCJOBJTPO MJOÏBJSF EhBQ
/(λf + μg)(a) = λ /f (a) + μ /g(a) QMJDBUJPOT EF DMBTTF C 1
et de
$PNQPTJUJPO EhBQQMJDB
/(g ◦ f )(a) = /g(f (a)) ◦ /f (a)
UJPOT EF DMBTTF C 1
Si f, g : U → 4 sont deux fonctions de classe C 1 sur l’ouvert U , alors f g est
Méca
de classe C 1 sur U .
/(f g)(a) = f (a)/g(a) + g(a)/f (a) 1SPEVJU EF GPODUJPOT
SÏFMMFT EF DMBTTF C 1
e
ure d
1
"DDSPJTTFNFOU EhVOF
f (b) − f (a) = /f (γ(t)) (γ � (t)) /t GPODUJPO EF DMBTTF C 1
le Su
Soit f une fonction de classe C 1 sur un ouvert U connexe par arcs. Alors f est
constante sur U si, et seulement si : ∀x ∈ U, /f (x) = 0.
tiona
e Na
Écol
275
741
:167
7FDUFVST UBOHFOUT Ë VOF QBSUJF EhVO FWO EF EJN mOJF
1
44.5
Soit X une partie de E , x ∈ X . v ∈ E est dit tangent à X en x lorsqu’il existe
ε > 0 et un arc γ défini sur ] − ε, ε[ dérivable en 0 à valeurs dans X , tels que
.56.2
γ(0) = x et γ (0) = v .
Notation : Tx X désigne l’ensemble des vecteurs tangents à X en x.
: 193
Si g est une fonction numérique définie et de classe C 1 sur l’ouvert Ω de E , si
x ∈ X et /g(x) �= 0, alors Tx X est égal au noyau de /g(x).
4713
Cas particulier :
Soit E un espace euclidien, U un ouvert de E , f : U → 4 une fonction diffé-
3
rentiable, k ∈ f (U ), X = {M ∈ U / f (M ) = k} la ligne de niveau k de f .
:889
Pour chaque point x de X , les vecteurs tangents à X en x sont orthogonaux au
gradient de f en x.
3582
Exemple : Soit U un ouvert de 42 et f : U → 4 différentiable. On appelle
surface d’équation z = f (x, y), la partie de 43 :
1075
X = {(x, y, f (x, y)), (x, y) ∈ U }.
es:21
Soit (x0 , y0 ) ∈ U , z0 = f (x⎛
0 , y0 ) et M0 =⎞ y0 , z0 ) ∈ X . Les
(x0 , ⎛ ⎞ vecteurs
1 0
tangents à X en M0 sont les a ⎝ ∂f 0 ⎠+b ⎝ ∂f 1 ⎠, (a, b) ∈
hniqu
(x0 , y0 ) (x0 , y0 )
∂x ∂y
42 . Le plan tangent à X en M0 est le plan d’équation cartésienne :
rotec
∂f ∂f
Z − z0 = (X − x0 ) (x0 , y0 ) + (Y − y0 ) (x0 , y0 ).
∂x ∂y
0QUJNJTBUJPO EV QSFNJFS PSESF
s Mic
276
:16 7741
Mathématiques
Si f et g sont des fonctions numériques dé-
1
finies et de classe C 1 sur l’ouvert Ω de E , si
44.5
X est l’ensemble des zéros de g , si x ∈ X 5IÏPSÒNF EhPQUJNJTBUJPO
et /g(x) �= 0 et si la restriction de f à X ad- TPVT DPOUSBJOUF
.56.2
met un extremum local en x, alors /f (x) est
colinéaire à /g(x).
: 193
Remarque : lorsque E est euclidien, sous les mêmes hypothèses, si la res-
triction de f à X admet un extremum local en x, alors ∇f (x) et ∇g(x) sont
colinéaires.
4713
%ÏSJWÏFT QBSUJFMMFT TVDDFTTJWFT
3
Soit U un ouvert de 4n ,
f : U → F une application. Soit a ∈ U . Soit
:889
(i1 , . . . , ik ) ∈ {1, . . . , p}k . On dit que f admet une dérivée partielle k-ième
en a par rapport aux variables xi1 , . . . , xik successivement lorsque :
3582
∂f ∂
∂f ∂
∂
∂f
• ∂xi1 , ∂xi2 ∂xi1 ,..., ∂xik−1 ∂xik−2 ··· ∂xi1 ··· existent sur un voi-
sinage de a ;
1075
∂
∂ ∂f
• ∂xik ∂xik−1 ··· ∂xi1 ··· (a) existe.
es:21
∂ ∂ ∂f ∂kf
Alors ··· · · · (a) est noté (a), et
∂xik ∂xik−1 ∂xi1 ∂xik ∂xik−1 · · · ∂xi1
hniqu
appelé la dérivée partielle k-ième de f en a, par rapport aux variables xi1 , . . . , xik
successivement.
∂kf
rotec
La fonction a �→ (a), définie éventuellement sur une par-
∂xik ∂xik−1 · · · ∂xi1
tie de U , est la dérivée partielle de f par rapport aux variables xi1 , . . . , xik
s Mic
successivement.
Soit U un ouvert de E . Soit f : U → F une application.
et de
• Soit k 1. On dit que f est de classe C k sur l’ouvert U lorqu’elle admet des
dérivées partielles successives sur U , jusqu’à l’ordre k inclus, par rapport à
toutes les variables et ces dérivées partielles sont continues sur U .
nique
• On dit que f est de classe C ∞ sur U lorsque f est de classe C k sur U pour
tout k ∈ N∗ .
Soit k 2. L’application f est de classe C k sur U si et ssi elle est de classe C 1
Méca
277
741
:167
Soit
Soit ff :: UU → classeC kC ktelles
→ FF etetgg: :VV →→GGdedeclasse telles
que
que
f (U ) soit
f (U ) soit
contenu
contenu
dans
dans
1
l’ouvert
l’ouvert VV..Alors
Alorsgg◦◦ffest classeC kC ksursurU .U .
estdedeclasse
44.5
Soit U un
Soit U un ouvert deEE, ,ff∈∈CC2 (U,
ouvertde 2
) sur
(U,FF ) surU U
. Alors,
. Alors,
enen
tout
tout
point
point
a de
a de
U :U :
.56.2
∂∂22ff ∂∂2 f2 f
== 5IÏPSÒNF
5IÏPSÒNF
EFEF
4DIXBS[
4DIXBS[
∂x
∂xi x
ixjj ∂x
∂xjx j ixi
: 193
0QUJNJTBUJPO
0QUJNJTBUJPO ÏUVEF
ÏUVEFBVBVTFDPOE
TFDPOEPSESF
PSESF
4713
Soit
Soit UU un
unouvert deRRnn. .Soit
ouvertde Soitf f: U
: U→→RRdedeclasse C 2C
classe 2
. Soit
. Soita ∈a U
∈.U
On. On
appelle
appelle
∂ 2 ∂f2 f
Ki`B+2
Ki`B+2 ?2bbB2MM2
?2bbB2MM2dedeffenenaalalamatrice
matriceHH (a)
(a)
= = (a)(a) . Il . Il
3
f f ∂xi∂x ∂xij∂xj
1i,j
1i,j
n n
:889
découle
découle du
duthéorème
théorèmede
deSchwarz
Schwarzque
queHH
f (a) estest
f (a) uneune
matrice
matrice
symétrique
symétrique
réelle.
réelle.
Soit
Soit UU un
unouvert deRRnn. .Soit
ouvertde Soitf f: U: U→→RRune
uneapplication
application
de de
classe C 2 .CAlors
classe 2
. Alors
: :
3582
11
∀ xx ∈
∈ U,
U, ff(x
(x++h) (x)++//
h)==ff(x) (x).h++ �H�H
f f(x).h (x).h,
(x).h, + o+ �h�
h�h� 2 2
o �h�
22 f f
2 2
1075
11
==ff(x)+�∇f
(x)+�∇f (x),
(x), h�+ �H�H
h�+ (x).h,
(x).h,
h�+o
h�+o �h��h�, autrement
, autrement
22 f f
dit
es:21
11
f (x
(x++h)
h) = (x)++∇f
=ff(x) ∇f(x)
(x) hh++ hh HH(x)h
(x)h
2 2 f f 'PSNVMF
'PSNVMF
EFEF
5BZMPS:PVOH
5BZMPS:PVOH
2 2
hniqu
+o�h�
+o �h� . .
Soit
Soit ff :: UU →
→RRune
unefonction classeC 2C sur
fonctiondedeclasse 2
sur
l’ouvert
l’ouvert
UU R2Ret2 aet∈a U∈. U
de de On. On
rotec
∂∂22ff ∂∂2 f2 f ∂ 2∂f2 f
note
note :: rr =
= 22
(a), ,t t== 2 2(a)
(a) (a)etets s== . Alors
(a)(a) . Alors
la la
matrice
matricehessienne
hessienne
∂x
∂x r∂y
∂y ∂x∂y
∂x∂y
de ff en
en aa est
estH (a)== srs st st etetlalaformule
Hff(a) formuledede Taylor-Young
Taylor-Young s’écrit
s’écrit
: lorsque
: lorsque
s Mic
h== (h(h11,,hh22))tend
tendvers
vers00dedesorte sorteque
quea a++ hh ∈∈ U ,Ualors
, alors
et de
∂f
∂f ∂f∂f 1 1 2 2 2 2
f (a
(a +
+ h)
h) =
=ff(a)
(a)++hh11 (a)
(a)++h2h2 (a) ++ r hr21h+
(a) 1+ h1 h21 h+2 t+ht22 h+
2s2s 2 o+�h�
o �h�. .
∂x
∂x ∂y∂y 22
nique
22
Soit
Soit ff une
unefonction
fonctionde declasse
classeC C sur
surununouvert
ouvert UUdedeRnR, nx, ∈x U∈. U .
1) Si
Si ff admet
admetun unminimum
minimumlocal local[resp.
[resp.maximum
maximum local]
local]en en
x, xalors
, alors
x est
x est
point
point
Méca
++
critique
critique dedeff etetHHff(x)
(x)∈∈SS nn(R
(R) )[resp.
[resp.−H−H f (x) ∈∈
f (x) Sn+S(n+ ]. )].
R()R
++++
2) Si
Si xx est
est point
point critique
critiquededef fetetsisiHH f (x)∈ ∈SnSn(R()R[resp.
f (x) ) [resp. −H−Hf (x) ∈ ∈
f (x)
++
++
Snn ((R R))]] alors
alorsff atteint
atteintununminimum
minimumlocal localstrict
strict
[resp.
[resp.maximum
maximum local
local
strict]
strict]
e
en xx..
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
278
741
:167
1
44.5
Mécanique
Mécanique
.56.2
: 193
Référentiels non galiléens
4713
Physique-Chimie
3
_________________ Axe instantané de viration __________________
:889
C’est un axe Δ parallèle au vecteur rotation instantanée du solide ω (par
3582
rapport au référentiel R). En tout point de Δ la vitesse est colinéaire à ω . Δ
est le lieu des points de vitesse minimum du solide.
1075
____________________ Relation de Varignon ____________________
C’est la relation de changement de point du torseur cinétique.
es:21
A et M deux points du solide
vM v A ω AM
v A et vM leurs vitesses
hniqu
___________________ Mouvement instantané ___________________
rotec
v vitesse de glissement le long de l’axe
vM v ω OM instantané de viration Δ
s Mic
ω OM terme de rotation autour de Δ
et de
H i M
Accélération : a ae ( M ) ω2 HM i
Δ axe fixe passant par une origine O fixe ez
Méca
d’un référentiel O y e
i
H projeté orthogonal de M sur l’axe Δ i
x e
e
+
ure d
279
741
:167
_______________ Loi de composition des vitesses _______________
1
44.5
ve ( M )R /R vitesse
v( M )R v ( M )R ve ( M )R /R
d’entraînement de M
.56.2
Cas d’une translation de R' par rapport à R ve ( M )R /R v (O)R
)R /R ΩR /R OM
ve ( M
: 193
Cas d’une rotation
autour d’un axe fixe contenant O' ΩR /R vecteur rotation de
4713
R' par rapport à R
3
____________ Loi de composition des accélérations _____________
:889
a ( M )R a ( M )R ae ( M )R /R ac ( M )R /R
3582
ae ( M )R /R accélération d’entraînement de M
Cas d’une translation de R’ par rapport à R ae ( M )R /R a (O)R
1075
ae ( M )R /R ω2 HM
Cas d’une rotation uniforme
es:21
autour d’un axe fixe ω vitesse angulaire
H projeté de M sur l’axe
Cas général
hniqu
d ΩR /R
ae ( M )R /R a(O )R ΩR /R ΩR /R O M OM
d t R
rotec
ac ( M )R /R accélération de Coriolis (ou complémentaire) de M
s Mic
ac ( M)R /R 2ΩR /R v ( M )R ΩR /R vecteur rotation
et de
dK
dK
« absolu » rapporté à O, ex , e y , ez , R'
ΩR /R K référentiel « relatif » rapporté à
d t R d t R
Méca
280
741
:167
_____________ PFD dans un référentiel non galiléen _____________
1
Cas d’un point matériel de masse m et de
44.5
vitesse v dans R' non galiléen
.56.2
dv
m Rext fi e fi c Rext résultante des forces extérieures,
d t R
fi e m ae , fi c m ac forces d’inertie
: 193
d’entraînement et de Coriolis
4713
Cas d’un système de quantité de
dp mouvement p , Rext résultante des actions
Physique-Chimie
Rext fi e fi c
3
dt R
extérieures (forces et couples), fi e , fi c
:889
forces d’inertie totales
3582
_____________TMC dans un référentiel non galiléen _____________
1075
L A moment cinétique du système en A
d LA (fixe dans R'), M A ext moment résultant en
es:21
M A ext M A i e M A i c
d t R A des actions extérieures, M A ie , M A ic
moments en ce même point des forces
hniqu
d’inertie d’entraînement et de Coriolis
la vitesse angulaire ω
ure d
281
741
:167
____________ TÉM et énergie potentielle centrifuge ____________
1
44.5
Em énergie mécanique, Ec énergie cinéti-
Em( M ) R Ec( M ) R +Ep(M ) que, Ep énergie potentielle totale incluant
.56.2
d Em nc Epcf énergie potentielle centrifuge, Pext
nc
Pext
dt puissance des actions non conservatives
: 193
__ Variation du champ de pesanteur entre pôle et équateur __
4713
g ( M ) champ de pesanteur en un point M
3
de la surface terrestre
:889
M Terre G constante de gravitation, M
g ( M ) G 2 er ω HM2 Terre , RTerre
RTerre
3582
masse et rayon de la Terre, ω vitesse
angulaire de la Terre, H projeté de M sur
1075
l’axe des pôles, er vecteur unitaire radial
es:21
Contact entre deux solides
hniqu
____________ Actions de contact entre deux solides ___________
rotec
R RN RT
RN
solide S1
R résultante des actions de
s Mic
contact I
Π plan commun tangent aux vg I
deux solides en contact
nique
ponctuel solide S2
RN composante normale de R
Méca
RT composante tangentielle de R dite de résistance au glissement
e
vg v S1 / S2 v I1 / S2 I1 S1 et I 2 S 2 points appartenant à S1 et
S2 coïncidant avec le point de contact I à
périe
v I1 S1 / R v I 2 S2 / R l’instant t
vg Π Propriété de la vitesse de glissement
le Su
tiona
e Na
Écol
282
741
:167
___________ Condition de roulement sans glissement __________
1
44.5
vg 0 Nullité de la vitesse de glissement
.56.2
___________ Lois de Coulomb sur le frottement sec ____________
Loi du frottement statique
: 193
RT μ s RN
μ s coefficient de frottement statique
4713
RT μ d RN Lois du frottement dynamique
μ d coefficient de frottement dynamique
Physique-Chimie
RT vg 0 , RT vg
0
3
:889
En pratique, on peut considérer μ d μ s (coefficient de frottement, noté μ).
3582
_____________________ Cône de frottement _____________________
en
en
RT
1075
R
μ tan(Φ)
R
RN
es:21
φΦ Ф Ф φΦ
en vecteur unitaire
normal à Π, φ angle I I
hniqu
entre la réaction R et
S2 S2
en , Φ demi-angle au
rotec
sommet du cône AuAuglissement
glissement En
En l’absence
l’absence dedeglissement
glissement
s Mic
RT vg
Pcontact Au glissement : Pcontact 0 , dissipation
d’énergie mécanique
nique
e Méca
et je soulèverai la Terre.
périe
Archimède
le Su
tiona
e Na
Écol
283
741
:167
1
44.5
Électromagnétisme
Électromagnétisme
.56.2
: 193
Champ électrostatique
4713
3
__ Champ électrostatique créé par une distribution discrète ___
:889
q PM Champ créé en M par une charge ponctuelle
E (M )
3582
4πε 0 PM 3 q placée en P, ε0 permittivité du vide
1 qi Pi M
Champ créé en M par des charges ponctuelles
1075
E (M )
4πε 0 i Pi M 3 qi placées aux points Pi
es:21
_____________ Distributions continues de charges______________
Distribution volumique :
hniqu
d τ( P) volume élémentaire contenant la
d q ( P) ρ( P)d τ( P )
charge d q ( P ) en P, ρ( P ) densité volu-
rotec
mique de charge en P en C m 3
Distribution surfacique :
s Mic
d S ( P) surface élémentaire de charge
d q ( P ) σ( P )d S ( P )
d q ( P ) en P, σ( P ) densité surfacique de
et de
charge en P en C m 2
Distribution linéique :
nique
C m 1
d q ρd
τ σ
d S λdℓ Correspondance entre les distributions
e
En particulier, si M appartient à un plan de symétrie, le champ E ( M ) est
tiona
parallèle à ce plan.
e Na
Écol
284
741
:167
____________________ Plans d’antisymétrie _____________________
1
Un plan Π* est plan d’antisymétrie d’une distribution de charges si tous les
44.5
couples de points symétriques par rapport à Π* portent des charges opposées.
Ce plan est alors aussi un plan
d’antisymétrie pour le champ électrostatique :
.56.2
pour M et M’ symétriques, E ( M ) est l’opposé du symétrique de E ( M ) .
: 193
En particulier, si M appartient à un plan d’antisymétrie, le champ E ( M ) est
orthogonal à ce plan.
4713
_________________________ Invariances _________________________
Physique-Chimie
3
Si la distribution de charges est invariante par translation selon un axe, le
:889
champ l’est aussi : il ne dépend donc pas de la coordonnée le long de cet axe.
Si la distribution de charges est invariante par rotation autour d’un axe, les
3582
composantes du champ le sont aussi : elles ne dépendent donc pas de la
coordonnée angulaire qui définit la rotation autour de cet axe.
1075
La symétrie cylindrique d’axe Δ est l’invariance à la fois par translation
parallèlement à Δ et par rotation autour de Δ.
La symétrie sphérique de centre O est l’invariance par toute rotation autour
es:21
de tout axe passant par le point O.
hniqu
__________________ Lignes et tubes de champ __________________
Ligne de champ : courbe tangente au champ électrique en tout point. Un plan
de symétrie contient entièrement une infinité de lignes de champ. Un plan
rotec
d’antisymétrie est orthogonal aux lignes
de champ
en chacun
de ses points.
Équation d’une ligne de champ : E ( M ) d r ( M ) 0 , d r ( M ) élément de la
s Mic
d r (M )
ligne de champ Mi tube de champ
E (M )
nique
E
Tube de champ : surface formée par l’ensemble des lignes de champ
Méca
ure d
symétrie sphérique est le même que si la charge totale était placée au centre.
tiona
e Na
Écol
285
741
:167
__________ Formulation locale du théorème de Gauss __________
1
ρ ρ
44.5
E ou div E Équation de Maxwell-Gauss
ε0 ε0 ρ densité volumique de charge
.56.2
______________Théorème de Gauss gravitationnel ______________
: 193
G( M ) champ gravitationnel, n vecteur uni-
4πGM int taire normal sortant d’une surface fermée Σ,
G( M ) d s n
4713
Σ d s élément de surface de Σ, Mint masse totale
à l’intérieur de Σ, G constante de gravitation
3
Conséquence : le champ gravitationnel créé à l’extérieur d’une distribution à
:889
symétrie sphérique est le même que si la masse totale était placée au centre.
3582
Potentiel électrostatique
1075
es:21
_____________ Relations entre champ et potentiel ______________
Relation locale
hniqu
E ( M ) –grad V ( M ) E ( M ) et V ( M ) champ et potentiel électro-
statiques au point M
rotec
B
E (M ) d ℓ
A
V ( A) – V ( B ) Circulation conservative du champ de A à B
s Mic
i
le Su
tiona
e Na
Écol
286
_________ Équations locales de Poisson et de Laplace _________
Équation de Laplace dans le vide local
ΔV 2V 0
V potentiel électrostatique
ρ Équation de Poisson
ΔV 0
ε0 ρ densité volumique de charge
7132
Énergie potentiel électrostatique
Physique-Chimie
7741
_______________ Énergie potentielle d’interaction _______________
1:16
d Ep Forces intérieures conservatives entre M1 et
F 1 2
F 21
er
dr M2 tels que M 1M 2 r er
44.5
Gm1 m2 Cas d’une énergie potentielle d’interaction
Ep
gravitationnelle, m1 et m2 masses de M1 et M2
.56.2
r
qq Cas d’une énergie potentielle d’interaction
Ep 1 2
:193
4πε 0 r électrostatique, q1 et q2 charges de M1 et M2
4713
__ Énergie potentielle d’une charge dans un champ extérieur __
Ep ( M ) énergie potentielle d’une charge q
dans un potentiel V(M). δW travail 8893
Ep ( M ) qV ( M ) élémentaire de la force de Coulomb lors d’un
268:
WAB q (VA VB ) qU
U VA VB est la différence de potentiel
:211
entre A et B
Paris
ε0 S
C C capacité du condensateur
e
c
rvox.
chola
niv.s
287
Dipôle électrostatique
7132
barycentres de charges positives (P) et négatives (N) sont distincts.
7741
______________________ Moment dipolaire ______________________
P position de la charge positive +q
p q NP
1:16
N position de la charge positive –q
44.5
___ Potentiel et champ créés par un dipôle électrostatique ____
er
.56.2
p cosθ p er E
V (M )
4πε 0 r 2 4πε 0 r 2
:193
θ eθ
p OM r
4713
4πε 0OM 3
p O
Équipotentielle z
M
Paris
i
E(M )
Oi
ité de
ivers
288
__ Action d’un champ électrostatique extérieur sur un dipôle __
Moment des forces électrostatiques (en O, ou
Γ p E
en tout point si E est uniforme)
La résultante (somme des forces) est nulle si le champ E est uniforme.
Elle est non nulle s’il n’est pas uniforme : après s’être orienté selon le champ,
le dipôle a alors tendance à dériver vers les régions de champ plus fort.
Énergie potentielle d’un dipôle rigide dans un
E –pE
7132
p
champ E extérieur
Physique-Chimie
7741
Champ magnétostatique
1:16
44.5
___________ Courant électrique dans un conducteur ___________
j vecteur densité volumique de courant
.56.2
n densité volumique de porteurs de charges
ρm v
j nqv
mobiles (charge q, vitesse moyenne v )
:193
ρm densité volumique de charges mobiles
4713
I j ds I intensité du courant à travers une surface S
S
épaisseur a avec une densité volumique de courant j , la densité surfacique
0850
vers zéro. La densité linéique de courant n’est autre que l’intensité dans le fil.
ité de
289
______________________Plans de symétrie ______________________
Π est un plan de symétrie d’une distribution de courant si tous les couples de
points symétriques par rapport à Π sont traversés par les mêmes courants.
Ce plan est alors un plan d’antisymétrie pour le champ magnétostatique :
pour M et M’ symétriques, B ( M ) est l’opposé du symétrique de B ( M ) .
En particulier, si M appartient à un plan de symétrie du courant, le champ
B ( M ) est orthogonal à ce plan.
7132
____________________ Plans d’antisymétrie _____________________
7741
Π* est un plan d’antisymétrie d’une distribution de courant si tous les couples
de points symétriques par rapport à Π* ont des courants opposés.
Ce plan est alors un plan de symétrie pour le champ magnétostatique : pour
1:16
M et M’ symétriques, B ( M ) est le symétrique de B ( M ) .
44.5
En particulier, si M appartient à un plan d’antisymétrie du courant, le champ
B ( M ) est parallèle à ce plan.
.56.2
_________________________ Invariances _________________________
:193
Si la distribution de courant est invariante par translation selon un axe, le
champ l’est aussi : il ne dépend donc pas de la coordonnée le long de cet axe.
4713
Si la distribution de courant est invariante par rotation autour d’un axe, les
composantes du champ le sont aussi : elles ne dépendent donc pas de la
coordonnée angulaire qui définit la rotation autour de cet axe.
8893
____________________ Théorème d’Ampère _____________________
268:
B ( M ) champ magnétostatique, d ℓ élément
0850
B dℓ
μ0 Ie de longueur du contour fermé C
C Ie intensité totale des courants enlacés par C
μ0 perméabilité du vide
:211
Σ
Σ, d s élément de surface de Σ
om:U
290
________________ Champ d’un fil rectiligne infini ________________
μ I
B ( M ) 0 eθ M point de l’espace repéré en cylindriques
2π r (r,θ,z) autour d’axe de symétrie (Oz)
confondu avec le fil
I
B (M ) champ magnétostatique en tout point
M M de l’espace
r
7132
B I intensité, eθ vecteur unitaire orthoradial
μ0 perméabilité du vide
Physique-Chimie
7741
________________ Champ d’un fil rectiligne épais ________________
1:16
μ I
B ( M ext ) 0 eθ
2π r
44.5
μ 0 r j M ext point extérieur au fil de section S
B ( M int ) eθ
.56.2
2 parcouru par l’intensité I j S , repéré en
(Oz ) cylindriques (r,θ,z) autour de l’axe de
:193
symétrie (Oz) du fil
M int point intérieur
4713
j j densité volumique de courant uniforme et
axiale dans le fil
8893
268:
B( M ext ) 0 longueur, I intensité dans chaque spire, μ0
perméabilité du vide. M ext point extérieur
Paris
ité de
Dipôle magnétostatique
ivers
291
____________________ Moment magnétique_____________________
I intensité, S vecteur surface de la boucle de
mIS courant (pour une boucle plane, S S n avec
n vecteur unitaire normal, S aire délimitée)
7132
er
B
7741
θ eθ
r
1:16
m O
44.5
3
m e e – m 3 m OM OM – OM m
m 2cosθer sin θer 2
.56.2
r r
B (M )
4πε 0 r 3 4πε 0 r 3 4πε 0 OM 5
:193
__________ Lignes de champ d'un dipôle magnétique ___________
4713
8893
m
268:
i
M
0850
i
B(M )
:211
Γ m B
ou en tout point si B est uniforme)
La résultante (somme des forces) est nulle si le champ B est uniforme.
ivers
Elle est non nulle s’il n’est pas uniforme : après s’être orienté selon le champ,
le dipôle a alors tendance à dériver vers les régions de champ plus fort.
n
E p –m B
champ B extérieur
c
rvox.
chola
niv.s
292
________ Rapport gyromagnétique, magnéton de Bohr _________
m moment magnétique dit orbital de
m γ0 L l’électron dans un modèle semi-classique de
e l’atome, à un électron de charge e et de
γ0
2me masse me , en orbite autour du noyau
eℏ L moment cinétique orbital de l’électron
μB
2me γ 0 rapport gyromagnétique de l’électron
7132
9,3 10 24 A m 2
μ B magnéton de Bohr (ordre de grandeur du
Physique-Chimie
7741
moment magnétique atomique)
1:16
Équations locales de l’électromagnétisme
44.5
E et B champs électrique et magnétique dans un référentiel galiléen R
.56.2
μ 0 1,2566 106 H m 1 perméabilité magnétique du vide
ε 0 8,8542 1012 F m 1 permittivité diélectrique du vide
:193
________ Équation locale de conservation de la charge ________
4713
jx ρ
À 1D : 0
jx restriction à une dimension suivant (Ox)
x t
8893
ρ du vecteur densité volumique de courant j
À 3D : div j 0
ρ densité volumique de charge
268:
t
0850
ε0 Équation de Maxwell–Gauss
ρ (forme locale du théorème de Gauss)
Paris
ou div E
ε0
B 0 Équation de Maxwell–flux ou Maxwell–
ité de
ou div B 0 Thomson (conservativité du flux de B )
B
ivers
B Neumann)
om:U
ou rot E
t
c
rvox.
chola
niv.s
293
E
B μ0 j ε0 Équation de Maxwell–Ampère
t
(donnant en statique la forme locale du
E théorème d’Ampère)
ou rot
B μ 0 j ε0
t
7132
n12 vecteur unitaire normal à la surface de
séparation entre deux milieux, orienté du
milieu 1 vers le milieu 2
7741
σ( M )
E2 E1 n12
ε0 E1 , E2 et B1 , B2 champs dans les milieux
1:16
1 et 2 au voisinage immédiat du point M de
B2 B1 μ 0 js ( M ) n12
l’interface
44.5
σ( M ) , js ( M ) densité surfacique de charge
ou de courant en M
.56.2
________________Loi d’Ohm locale et résistance ________________
:193
Loi d’Ohm locale
j σE σ conductivité électrique
4713
j densité de courant due au champ E
L ρ L R résistance d’un conducteur de section S et
r
8893
R
σS S de longueur L, ρr résistivité électrique
268:
n e2 τ
σ0 de charges, e charge élémentaire, τ 1014 s
m temps de relaxation dans un bon conducteur
:211
ωτ
n
294
______________________ Puissance cédée_______________________
Pcédée puissance algébriquement cédée aux
Pcédée
espace
jEdτ porteurs de charge par le champ électro-
magnétique
7132
Pcédée dτ Joule dans un conducteur ohmique de volume
V σ
V et de conductivité électrique σ
Physique-Chimie
ρ j d τ
7741
2
r 1
V ρr résistivité électrique du conducteur
σ
1:16
_______ Densité volumique d’énergie électromagnétique _______
44.5
Densité volumique d’énergie électromagné-
ε0 E 2 B2
uém tique en un point où règnent les champs E et
.56.2
2 2μ 0
B
ε0E 2 En statique : densité volumique d’énergie
:193
ue
2 électrostatique
4713
B2 En statique : densité volumique d’énergie
um
2μ 0 magnétostatique
uém
R 0 Bilan dans le vide (conservation de l’énergie)
t
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
295
Approximation des régimes quasi stationnaires (ARQS)
7132
_____________________ L’ARQS magnétique ______________________
Effets des courants prédominants sur ceux des charges :
7741
B ( M , t ) a les mêmes caractéristiques qu’en statique, mais pas E ( M , t ) .
Équation de Maxwell-Ampère approximée
1:16
B μ0 j E
ε
0 négligeable devant j
t
44.5
B
E Équation de Maxwell-Faraday inchangée
.56.2
t
B2 ε E2 Énergie électromagnétique essentiellement
≫ 0
:193
2μ 0 2 magnétique
4713
___________________ Conducteur dans l’ARQS ___________________
Conductivité : σ σ 0 Validité : ωτ ≪ 1 (voir conductivité), pour
un bon conducteur limite de validité 8893
Loi d’Ohm : j σ 0 E
f lim 100 GHz
268:
Électroneutralité : ρ 0
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
296
Physique des ondes
Physique des ondes
Propagation unidimensionnelle non dispersive
7132
Physique-Chimie
7741
______________ Définitions concernant les ondes _______________
Onde : phénomène physique décrit par une grandeur ξ(r , t ) variant dans
1:16
l’espace et au cours du temps, r OM repérant la position d’un point M de
l’espace par rapport une origine O fixe d’un repère d’espace (O, x, y, z ) .
44.5
Surface d’onde (ou front d’onde) : lieu des points tels que l’argument de la
.56.2
fonction ξ est constant à t donné.
Onde plane : à tout instant, les surfaces d’onde sont des plans orthogonaux à
:193
une direction fixe, dite direction de propagation, de vecteur unitaire n .
Onde plane homogène : en plus de la condition précédente portant sur la
4713
phase de la fonction ξ, son amplitude est uniforme sur une surface d’onde.
Onde progressive : couplage spatio-temporel dans le terme de phase.
Onde stationnaire : découplage spatio-temporel dans le terme de phase,
l’onde ne se propage pas. 8893
268:
unitaire ex (vers les x croissants) à la vitesse c
ivers
297
____________ Solution en ondes stationnaires à 1D ____________
ξ( x, t ) F ( x) G (t ) Forme imposée par les conditions aux limites
7132
π xN abscisses des nœuds de vibration (points
k xN ψ π
2 où ξ est toujours nulle)
7741
xV abscisses des ventres de vibration
k xV ψ 0 π
(points où ξ est d’amplitude maximale ξ0)
1:16
λ
Deux nœuds successifs, ou deux ventres successifs, sont distants de .
2
44.5
________________ OPP monochromatique (OPPM) ________________
.56.2
r , t A cos k r ω t φ A amplitude de l’onde, φ phase à l’origine
ξ
:193
ω k vecteur d’onde, n vecteur unitaire de la
k n direction de propagation
c
4713
_______________ Relation de dispersion de l’OPPM _______________
ω Relation de dispersion caractéristique des 8893
k k phénomènes de propagation non dispersive
c
268:
ξ( x, t ) ξ exp i (k x ωt ) , ξ ξ 0 exp(i φ) , ξ( x, t ) Re ξ( x, t )
0 0
Paris
Les opérateurs de dérivation deviennent : i k et ( i ω)
x t
ité de
Avec la convention de phase contraire (ωt k x ) : (i k ) , i ω
x t
ivers
Vφ
n cn Vφ vitesse de déplacement d’une surface
om:U
k
indépendante de ω d’onde dans la direction de propagation n
c
rvox.
chola
niv.s
298
________________ Double périodicité de l’ OPPM _________________
2π 1 ω
Période temporelle T ν
, fréquence temporelle
ω T 2π
2π 2π c 1
Longueur d’onde
λ cT , fréquence spatiale σ
k ω λ
7132
Définition : un paquet d’ondes est la ξ
enveloppe
superposition d’OPPM de pulsations ω réparties
Physique-Chimie
7741
dans une bande spectrale de largueur Δω. Il
transporte une énergie finie (contrairement à
(Ox)
l’OPPM unique). Chaque OPPM dans la bande
1:16
spectrale voit son amplitude modulée par
l’enveloppe du paquet d’onde.
44.5
dω Vitesse de groupe (vitesse du maximum de
Vg
l’enveloppe du paquet d’ondes)
.56.2
dk
Ve Vg Vitesse de l’énergie en l’absence
d’absorption
:193
Dans un milieu non dispersif, toutes les ξ à t t1 à
t t2 t1
composantes monochromatiques du paquet
4713
d’ondes se propagent avec même vitesse de phase i i
(Ox)
Vφ c indépendante de ω. L’enveloppe du paquet
d’ondes se propage sans déformation à la même x1 x2 8893
vitesse c que la phase de chaque OPPM qui le compose : alors Vg c Vφ .
268:
0850
2 E
E ε 0μ 0
t2
0 Équation de D'Alembert tridimensionnelle
ité de
1
c
3,00 108 m s 1 c célérité (ou vitesse de propagation) dans le
ε0 μ0 vide
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
299
______ Structure de l’OPP électromagnétique dans le vide ______
n E
B
n, E , B direct,
i
E
c n
E et B transversaux B
E
c c célérité dans le vide
B
7132
__________ Force de Lorentz dans un problème d’OPP __________
7741
Composante magnétique de la force de
F qE Lorentz négligeable devant la composante
électrique
1:16
______________________ OPPM dans le vide ______________________
44.5
k E
B Structure d’une OPPM dans le vide
.56.2
ω
ω Relation de dispersion d’une OPPM dans le
k k
:193
c vide
4713
_____ État de polarisation d'une OPPM dans un plan d’onde _____
0
8893
OPPM progressive suivant l’axe (Ox) : E y E0 y cos(k x ω t φ y )
E E cos(k x ω t φ )
z
268:
0z z
E0 z E0 z E0z
E0 y E0 y (Ox) E0 y E0 y
⊙i ⊙i ⊙i ⊙i
(Ox)
ité de
(Ox) (Ox)
300
___________ État de polarisation à un instant donné ___________
(Oz ) Polarisation circulaire droite
Polarisation
rectiligne
(Oy )
E
E
(Ox)
(Ox)
fig a
7132
E
fig b
Physique-Chimie
7741
____________________ Vecteur de Poynting _____________________
R ε 2 R vecteur de Poynting instantané porté par
0 c E n uém c n
1:16
En valeur moyenne pour la direction de propagation n
l’OPPM : R valeur moyenne temporelle
44.5
EB 1 E B*
R Re E champ électrique complexe, B * champ
.56.2
μ0 2 μ0
magnétique complexe conjugué
:193
_____________________ Vitesse de l’énergie _____________________
Vitesse de l’énergie égale à la vitesse de
4713
Ve Vφ cn
phase pour une propagation non dispersive
2 2μ 0
Équipartition de l’énergie
B2
0850
ε
0E
2
μ0
:211
ε0 E 2 B2
uém
2 2μ 0
Paris
om:U
301
OPPM dans un plasma
7132
propriétés thermomécaniques sont assimilables à celles d’un gaz ionisé
globalement neutre. Il est composé de cations supposés fixes et d’électrons
libres. Le poids de l’électron ainsi que la composante magnétique de la force
7741
de Lorentz sont négligeables devant la composante électrique. Les
interactions électrons-électrons et électrons-cations sont négligées : le plasma
1:16
est dit sans interaction.
44.5
______________________ Pulsation plasma ______________________
.56.2
n e2 n densité particulaire des électrons, m masse
ωp
ε0 m d’un électron, e charge élémentaire
:193
__________________ Conductivité d’un plasma __________________
4713
ω2p Conductivité imaginaire pure
σ i ε 0 ω pulsation, ωp pulsation plasma
ω
8893
_________________ Puissance moyenne cédée __________________
268:
ω2 ω2p
k2
1 2 Le plasma est un milieu dispersif.
Paris
c2 ω
Oi i
p
c
rvox.
chola
niv.s
302
_______________ Vitesses de phase et de groupe ______________
ω c
Vφ
c Vg ,V
k (ω) ω
2
1 p V
ω
propagation
2
dω ωp impossible
Vg c 1 c ci
d k ω
7132
Vg
Pour ω ≫ ωp : Vφ Vg c Oi i
p
Physique-Chimie
7741
Relation utile : Vg Vφ c 2
1:16
_____________________ Indice d’un plasma ______________________
2 Pour ω ωp : n réel
44.5
ωp
n
1
ω Pour ω ωp : n imaginaire pur
.56.2
_______________ Paquet d’ondes dans un plasma _______________
:193
Chaque composante monochromatique du ξ à t t1 à
t t2 t1
paquet d’ondes se propage avec sa propre
4713
vitesse de phase, l’enveloppe du paquet i i
(Ox )
d’onde se déforme en se propageant : il y a
étalement du paquet d’ondes. x1 x 2
8893
268:
303
________ Électroneutralité locale et équation de M.-G. _________
Dans un bon conducteur, le temps caractéristique d’écoulement d’un excédent
de charge est très inférieur aux périodes autorisées dans l’ARQS.
E 0 Équation de Maxwell-Gauss avec ρ 0
7132
devant le courant de conduction.
B μ 0 j Équation de Maxwell-Ampère approximée
7741
E
E μ 0 σ0
t
0 Équation de diffusion du champ
1:16
_________ Relation de dispersion et épaisseur de peau _________
44.5
Relation de dispersion : k 2 μ 0 σ 0 iω E
E0
.56.2
2
Épaisseur de peau : δ
μ 0 σ0 ω
:193
Forme du champ dans le conducteur : ⊙i i
(Oy ) δ z
z z
4713
E E0 exp cos ωt ex
δ δ
(atténué sur une distance de quelques δ)
8893
268:
Les résultats présentés ci-après sont relatifs à une OPPM incidente de la forme
E
E i E0 exp i (ωt k z ) ex , B i 0 exp i (ωt k z ) e y se propageant dans
:211
c
le vide suivant les z positifs, et tombant en incidence normale sur la surface
Paris
(Oxy) d’un conducteur parfait occupant le demi espace infini (z > 0).
ité de
et js .
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
304
__________ Champs totaux en un point de la surface ___________
σ H point de la surface, n vecteur unitaire
E total ( H , t ) n normale à la surface pointant vers l’extérieur
ε0
σdensité surfacique de charge
B total ( H , t ) μ 0 js n js densité surfacique de courant
E total ( H , t ) 0 , σ 0 Cas d’une incidence normale
7132
______________________ Champs réfléchis ______________________
Physique-Chimie
E
7741
Er E0 exp i (ωt k z ) ex , B r 0 exp i (ωt k z ) e y
c x
Champs réfléchis, de même pulsation ω que
1:16
l’onde incidente, E r en opposition de phase avec E i k i
44.5
E i , B r en phase avec B i i
n12 z
Directions de propagation opposées :
.56.2
kr
ω Er
kr k i ez
c Vide Conducteur
:193
_____________ Onde stationnaire devant la surface _____________
4713
E total ( M , t ) 2 E0 sin(ωt )sin( k z ) ex M point devant la surface
2 E0 E total et B total en quadrature
B total ( M , t )
c
cos(ωt )cos( k z ) e y
spatiale et temporelle 8893
268:
uém ε
2
0 E0 cte et R 0
:211
nλ λ i i
zN
⊙
i z
Ventres de E total : z
B
ité de
VE zV (Ox)
2 4
B
nλ λ x
Nœuds de B total : z E
ivers
NB
2 4 zN z
nλ i i
zV
E
i
(Oy )
Ventres de B total : zVB
n
2
om:U
Les nœuds de E total correspondent aux ventres de B total et réciproquement.
c
rvox.
chola
niv.s
305
_________________ Modes propres d’une cavité _________________
Une cavité simple est formée de deux plans conducteurs parfaits parallèles en
z 0 et z a . Le champ électrique dans la cavité présente un nœud de
vibration sur les surfaces en z a et z 0 . Seules les fonctions vérifiant
ces conditions aux limites peuvent exister dans la cavité, ce sont les modes
propres de la cavité.
2a
Longueur d’onde du mode propre d’ordre n dans la cavité : λn , nℕ .
7132
n
z a z a z0 z a z0
z0
7741
z z z
E
E
1:16
E
Mode n = 1 Mode n = 2 Mode n = 3
44.5
.56.2
Rayonnement dipolaire et diffusion
Dans cette partie on désigne par A un point er
:193
z
quelconque d’une distribution D continue de charges M e
de volume V, variable temporellement de façon i
4713
θ r
harmonique à la pulsation ω et d’extension spatiale e
r'
de l’ordre de a autour du point O. M désigne un
point quelconque de l’espace, repéré en coordonnées D Oi
iA 8893
sphériques de centre O par r OM . i y
x
268:
2πc
Elle consiste à poser r ≫ a et a ≪ λ , cette dernière hypothèse revient
ω
:211
p p0 cos ω(t r c) ez : E ɺɺ
p eθ p cos(ω t ) eθ
2 0
4πε 0 rc 2
ε0 r λ
n
B ɺɺ
p eφ p0 cos(ω t ) eφ (onde localement plane).
4π r c r λ2
c
rvox.
chola
niv.s
306
_____________________Puissance rayonnée _____________________
EB π 2c p0 2 sin 2 θ
Vecteur de Poynting moyen rayonné
: R er
μ0 2ε 0 r 2 λ4
Diagramme de rayonnement (Rayonnement anisotrope et assez peu directif) :
z z
R () R ()
i i
7132
y
p
i
O y
Physique-Chimie
7741
Diagramme de rayonnement Vue en 3D coupée
1:16
par un plan méridien
44.5
______________________ Diffusion Rayleigh ______________________
Diffusion d’une onde électromagnétique polarisée rectilignement par une
.56.2
molécule dans cadre du modèle de la charge élastiquement liée.
E i E0 exp i (ωt k z ) ex champ incident
:193
R i vecteur de Poyting moyen de l’onde incidente
4713
Puissance moyenne diffusée dans le domaine de Rayleigh (loi de la
4
q4 ω 1
résonnance) P Ri en 4
6 π ε 0 2 c 2 m 2 ω0 λ 8893
268:
0850
:211
Thomas Edison
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
307
Optique ondulatoire
Optique ondulatoire
Modèle scalaire de la lumière
7132
Dans cette partie le champ associé à l’onde lumineuse scalaire (le caractère
7741
vectoriel du champ n’est pas pris en compte) au point M de l’espace et à
l’instant t est pris de la forme E ( M , t ) A( M )cos(ω t k r φ S ) où
1:16
2π c
ω 2
πν est la pulsation, A(M) est l’amplitude en M, φ S la phase à
λ0
44.5
l’origine (c’est-à-dire phase au point source en S et à l’instant de l’émission).
λ 0 est la longueur d’onde dans le vide. Dans un milieu d’indice n on a la
.56.2
λ0
même fréquence et une longueur d’onde λ plus courte.
:193
n
4713
_______________________ Chemin optique _______________________
M
LSM chemin optique entre S et M
LSM
S
nd s
s abscisse curviligne entre S et M 8893
M
En milieu homogène,
LSM n
d s n SM : les rayons lumineux sont des
268:
S
droites de S à M.
0850
2π LSM
φM
φS φ M phase initiale de l’onde au point M
λ0
Paris
Notation complexe :
λ0 de S à M
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
308
______________ Différence de marche, déphasage ______________
δ différence de marche entre deux points A
δ L( AB ) 2 L( AB ) 1 et B, ou différence de chemin optique entre
2π deux trajets possibles (1) et (2) pour la
Δφ δ lumière entre A et B
λ0
Δφ déphasage correspondant
7132
C’est l’ensemble des points M tels que LSM cte à t fixé. Entre deux surfaces
Physique-Chimie
7741
d’onde, le chemin optique est donc identique le long de tout rayon lumineux.
Si l’onde est monochromatique, c’est une surface équiphase (ou isophase) : la
phase à l’origine φS est constante sur une surface d’onde.
1:16
_____________________ Théorème de Malus _____________________
44.5
Les rayons lumineux issus d’une source ponctuelle, après un nombre quel-
conque de réflexions et de réfractions, sont orthogonaux aux surfaces d’onde.
.56.2
_____________ Stigmatisme rigoureux ou approché _____________
:193
Pour deux points A et B conjugués par un système optique stigmatique,
LAB a la même valeur le long de tous les rayons issus de A et se croisant en B :
4713
« l’image d’un point est un point ».
On se contente du stigmatisme approché dont le caractère est automatique
dans le cadre des conditions de Gauss. 8893
______ Cohérence temporelle, modèle des trains d’onde ______
268:
émission monochromatique
Émission(cmonochromatique
→ ∞) : (τc → ∞)
Paris
309
Interférences entre deux ondes isochrones
et cohérentes
7132
Le lieu de superposition s’appelle le champ d’interférences.
7741
I ( M , t ) E (M , t )2
I ( M , t ) intensité instantanée en M à t
1:16
2
E(M , t )
Intensité mesurée par un capteur optique :
44.5
I (M ) I (M , t ) τd
valeur moyenne de I ( M , t ) sur son temps
.56.2
de réponse τd
:193
I ( M ) I I1 I 2 I12
4713
2π δ
I12 2 I1 I 2 cos φ 2 φ1
0λ
δ LS2 M LS1M 8893
268:
I ( M ) I1 I 2 2 I1 I 2 cos , il y a interférence en M.
λ0
Dans le cas contraire I ( M ) I1 I 2 .
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
310
______ Interprétation dans le modèle des trains d’ondes _______
i i
M φ1 M
S1 S1
i i
S S
i i
iS i φ 2 φ1
2 S2
surface d ' onde
7132
φ1 i
interférencesinterférences
constructives φ1
Physique-Chimie
M
7741
i S1 φ 2 φ1
M i
S1 S
i φ 2 φ1 i Lc
1:16
S
i
iS
2
44.5
iS
2
Tant que δ Lc
c τ c , au point M φ 2 φ1 : il y a interférence.
.56.2
__ Franges d’interférences : deux situations expérimentales ___
:193
Équation des franges pour deux sources ponctuelles cohérentes S1 et S2 dans
un milieu homogène : S 2 M S1M cte . Les franges sont des hyperboloïdes
4713
de révolution autour de l’axe S1S2, de foyers S1 et S2.
8893
i 268:
P1
S1 S
2
0850
:211
Écran
Ecran planP1P1
dans leauplan
parallèle
Paris
P2
S2
ité de
S1
i
ivers
Ecran
Écranparallèle
dans leauplan
planP2P2
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
311
_________________________ Contraste __________________________
I max maximum d’intensité (interférences
I max I1 I 2 2 I1 I 2
constructives, les ondes se superposent en
I min I1 I 2 2 I1 I 2 phase) ; I min minimum d’intensité (inter-
I max I min 2 I1 I 2 férences destructives, les ondes se super-
C 1 posent en opposition de phase)
I max + I min I1 I 2
C contraste (ou visibilité) des franges
7132
_______ Intensité en fonction de la différence de marche _______
7741
Si I1 I 2 : I varie périodiquement avec δ entre un maximum et un minimum
non nul ; C 1 .
1:16
2π δ
Si I I I (δ) 2 I 0 1 cos
I0 : ; I max 4
I 0 et I min 0 ; C = 1.
1 2
λ0
44.5
.56.2
____________________ Ordre d’interférences ____________________
2π δ
Φ Δφ
phase du cosinus interfé-
:193
λ0
Φ δ
p
rentiel
4713
2π λ 0 p ordre d’interférences, varie d’une unité
lorsqu’on passe d’une frange brillante à la
suivante
8893
____ Écran orthogonal à l’axe médiateur des deux sources_____
268:
P xPP
0850
S1
aa
:211
S ⊙
Oy
S2
Paris
D
a distance entre S1 et S2, D distance entre le plan des sources et l’écran qui
ité de
a
om:U
312
________ Intensité en fonction de l’abscisse sur l’écran ________
I (0) 2π xP
Si I
1 I
2 I ( xP )
I0 , 1 cos
2 i
I(0) intensité au centre de l’écran, contraste C =1
7132
-2i -i 0 i/2 i 2i
xxp
Physique-Chimie
p
7741
0 1 2
i
1:16
44.5
Écran
.56.2
___________________ Interférence à N ondes ___________________
Condition d’interférence constructive entre
:193
N ondes monochromatiques, cohérentes et
Δφ M synchrones, de même amplitude et
p , p entier
4713
2π déphasées l’une par rapport à la suivante de
la même quantité Δφ M
Superposition de N ondes monochromatiques, cohérentes et synchrones, de
même amplitude et déphasées l’une par rapport à la suivante de la même
8893
quantité Δφ M .
268:
2π
Δ Δφ M 1/ 2 mi-largeur des maxima principaux d’intensité
0850
N
I maxima principaux
:211
N
Paris
N 10
ité de
N 5
N 2
ivers
313
Systèmes interférentiels à division du front d’onde
7132
P (x,y)
S1 P
7741
S a
D O
1:16
S2 y
44.5
a xp
.56.2
λD
δ , i
D a
a distance entre S1 et S2, D distance entre le plan des sources et l’écran qui
:193
sont tous deux orthogonaux à (Oz) ; D ≫ a et D ≫ xP
4713
______________ Fentes de Young infiniment fines _______________
y y
8893
a
268:
onde plane x D x
0850
z
O
:211
Fentes de Young
fentes d’Young Écran d’observation
Paris
D ≫ a, D ≫ x, ε ≪ a
ax I (0) 2π a x
ité de
δ I ( x)
, 1 cos
D 2 λ D
n ivers
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
314
___ Fentes de Young infiniment fines et lentille convergente ___
α x
S1
α
a
S2 H
7132
δ
f
Physique-Chimie
7741
Lentille approximativement stigmatique (dans les conditions de Gauss)
ax I (0) 2π a x λf
1:16
δ ,I ( x) 1 cos , i
f 2 λ f a
44.5
___________________________ Réseau ___________________________
.56.2
Réseau : assemblée de N trous (ou fentes) alignés et séparés d’une distance a
constante, produit des interférences à N ondes. Condition d’interférences
constructive dans la direction θ, en incidence normale :
:193
a sin θ p λ, p entier .
4713
En incidence quelconque d’angle θi : a (sin θ sin θi )
p λ, p entier .
À chaque valeur entière de p correspond un maxima principal d’intensité.
k 8893
268:
θ
0850
a
:211
… –2 –1 p=0 1 2…
ité de
ivers
315
Systèmes interférentiels à division d’amplitude
7132
n=1 (1)
H (2)
écran
7741
θ'
f’ θ
K
1:16
I θ
r indice n e e
i
P
44.5
J
Les deux rayons interfèrent à l’infini. On visualise ces interférences dans le
.56.2
plan focal image d’une lentille convergente.
λ
λ δ différence de marche, 0 terme supplé-
:193
δ 2 ne cosθ r 0 2
2
mentaire pour une seule réflexion air/verre
4713
__________Interféromètre de Michelson en lame d’air __________
H22 '
8893
H
i M 2’
M
M 11 Lamed’air
d’air e M2 ’
M
H i lame
M1
268:
1 M
M2 M 1 : équivalente
θ équivalente :
0850
réglage en lame θ
i
d’air H2 interférences à l’infini :
:211
θ
SS
(LSR ) M2
Paris
Un rayon incident est séparé en deux par la séparatrice (SR). Les deux miroirs
ité de
2
Figure d’interférence : anneaux d’égale inclinaison localisés à l’infini,
n
λ
Rayon du N- ième anneau si le centre est brillant : RN f N 0
e
c
rvox.
chola
niv.s
316
__________ Interféromètre de Michelson en coin d’air __________
M 1 et M 2 font un petit angle α ≪ 1 entre eux. On éclaire le coin d’air en
incidence quasi normale ( θ 0 ).
Surface de localisation des interférences : au voisinage des miroirs.
M 2
α M 2
α
M1
7132
M1
(OX )
Physique-Chimie
7741
λ
Différence de marche : δ 2α X 0
1:16
2
4πα X
44.5
( X ) 2 I 0 1 cos
I ( π ) : franges parallèle à l’arête du coin
λ0
.56.2
Frange sombre en X = 0 si déphasage supplémentaire de π à la réflexion.
λ
Interfrange : i 0 , augmente si α diminue
:193
2α
4713
_____________ Longueur de cohérence temporelle _____________
λ2m
Lc c τ c
longueur de cohérence
λ 8893
Condition d’interférence : temporelle (longueur d’un train d’ondes)
268:
restent visibles :
Δp 1 2 spectral de la source de ν
ité de
restent visibles :
Δp variation de phase due à l’élargissement
Δp 1 2 spatial de la source
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
317
Thermodynamique
Thermodynamique
Thermodynamique des systèmes ouverts
7132
7741
__________________ Système ouvert ou fermé __________________
Système ouvert : système délimité par une surface de contrôle Σ, pouvant
1:16
échanger avec l’extérieur de l’énergie mais aussi de la matière.
Les bilans se font sur un système fermé S, incluant :
– à l’instant t, la masse à l’intérieur de la surface de contrôle Σ et la masse qui
44.5
va entrer entre t et t + d t ;
– à t + d t, la masse à l’intérieur de Σ et la masse qui est sortie entre t et t + d t.
.56.2
Àt À t + dt
:193
δme
4713
δms
318
____________ Bilan de masse en régime permanent ____________
En régime permanent, la masse du système ouvert est constante et tous les
débits massiques Dm restent constants au cours du temps. De plus :
Dmentrée Dmsortie s’il y a une seule entrée et une seule sortie
Dmj Dmk s’il y a j entrées et k sorties
j entrées k sorties
Si le fluide est incompressible, ces propriétés sont valables pour les débits
7132
volumiques Dv.
Physique-Chimie
7741
___ Premier principe pour une transformation infinitésimale ___
Pour un système fermé, il existe une fonction d’état extensive U nommée
énergie interne telle que pour une évolution infinitésimale :
1:16
d Em U δWnc δQ
44.5
δWnc et δQ travail élémentaire des forces extérieures non conservatives et
transfert thermique élémentaire, algébriquement reçus par le système
.56.2
E
m Ec Ep énergie mécanique macroscopique, somme des énergies
cinétique et potentielle
:193
__ Deuxième principe pour une transformation infinitésimale___
4713
Pour une évolution infinitésimale monotherme d’un système fermé, il existe
une fonction d’état extensive S nommée entropie telle que :
d S δ Séch δ Scréée 8893
δQ
268:
δ Scréée 0 si réversible
Paris
d H T d S V d P
U
T Température thermodynamique
ivers
S V
U
n
P Pression thermodynamique
om:U
V S
c
rvox.
chola
niv.s
319
___ Grandeurs thermodynamiques pour un système ouvert ____
δQ Transfert thermique algébriquement reçu par
le fluide traversant la machine entre t et t + d t
Travail indiqué ou utile (reçu par le fluide de
δWi
la part des parties mobiles de la machine)
δQ δWi Transfert thermique et travail indiqué
q et wi
δm δm massiques
δQ Puissance thermique algébriquement reçue
7132
Pth Dm q
dt par le fluide
δWi Puissance indiquée (ou mécanique utile)
7741
Pi Dm wi
dt algébriquement reçue par le fluide
h, ep , ec Enthalpie, énergie potentielle et énergie
1:16
cinétique massiques du fluide
δSéch δScréée Entropies massiques échangée et créée par le
44.5
séch , scréée
δm δm fluide
δSéch ɺ δScréée
.56.2
ɺ
Séch , Scréée Taux d’échange et de création d’entropie
dt dt
:193
_________________ Premier principe industriel __________________
Δ ec ep h q wi
4713
Bilan énergétique par unité de masse
Dm Δ ec ep h Pth Pi Bilan énergétique par unité de temps
Δh q wi 8893
Cas où les variations d’énergie potentielle et
ou Dm Δ
h Pth Pi cinétique sont négligeables devant Δh
268:
0850
Δs Sɺ Sɺ
D
m éch créée Bilan entropique par unité de temps
Pour un système ouvert en contact thermique avec l sources, de températures
Paris
respectives Text
l
, et recevant un transfert thermique Ql de chaque source l :
Q
mk sk m j s j ll Scréée
ité de
Qɺ
ou Dmk sk Dmj s j
T ll Sɺcréée
ext
l
n
k sorties j entrées
om:U
Sɺéch
320
Diffusion thermique
7132
Physique-Chimie
__________________Phénomène de convection __________________
7741
C’est le phénomène de transfert thermique avec déplacement macroscopique
de matière. La convection concerne les fluides ; elle peut être forcée.
1:16
____________________ Puissance thermique ____________________
44.5
ΦQ ou Pth flux (ou puissance) thermique
ΦQ (t )
jQ ( M , t ) d s transféré(e) à travers une surface S, jQ ( M , t )
.56.2
S
Pth (t ) densité volumique de courant thermique
:193
(en W m 2 )
4713
____________________ Transfert thermique _____________________
δQ ΦQ (t )d t δQ transfert thermique à travers S entre les
Pth (t )d t instants t et t d t 8893
268:
jQ ( M , t ) λ grad T ( M , t )
thermique, T température
ou jQ ( M , t ) λ T ( M , t )
λ conductivité thermique (en W m 1 K 1 )
:211
2 T T x xdx
a 0
x2 t x
ité de
λ j Q ( x, t ) j Q ( x d x, t )
a diffusivité thermique (ou
ρc
ivers
S ρ, cv et λ
coefficient de diffusion thermique)
Hypothèses : surfaces latérales calorifugées, sans terme source algébrique,
n
om:U
321
_______ Généralisation à 3D avec ou sans terme source _______
T Sans terme source (terme de « production ou
a ΔT 0
t absorption » d’énergie thermique)
T Avec terme source de puissance volumique
ρ c λ ΔT pv
t algébriquement produite pv ( M , t )
7132
τ et L temps et longueur caractéristiques du
L aτ phénomène de diffusion
7741
a diffusivité thermique
1:16
δQ cc h Σ Tsurf T0 d t
44.5
h coefficient de transfert surfacique (ou conducto-convectif)
Σ surface de contact entre le solide et le fluide de température T0
.56.2
δQ cc transfert thermique surfacique (ou conducto-convectif) algébriquement
:193
reçu par le fluide à l’interface solide-fluide entre t et t d t
Tsurf température à la surface du solide
4713
___________ Résistance et conductance thermiques ___________
Résistance thermique à 1D en régime permanent sans terme de production : 8893
T1 T2 L
Rth
(en K W 1 )
268:
ΦQ λS T1 T2
jQ
1
0850
L
Analogie avec un conducteur ohmique R , γ conductivité électrique :
γS
ité de
ΦQ I
Rth R
T1 T2 V1 V2
ivers
T1 T2 V1 V2
Les résistances thermiques s’ajoutent si elles sont en série (traversées par le
n
322
____
____ Analogie
Analogie entreélectrocinétique
entre électrocinétique et
etdiffusion
diffusionthermique ____
thermique ____
Electrocinétique
____ Analogie Diffusion thermique
entre électrocinétique et diffusion
Electrocinétique Diffusionthermique
thermique ____
Différence de potentiel V2 V1
Electrocinétique Différence de température T2 T1
Diffusion thermique
Différence de potentiel V2 V1 Différence de température T2 T1
Différence
Vecteur de potentiel
densité volumiqueV2 de
V1 courant j tel que Vecteur densité
Différence volumique Tde
de température courant
T thermique
Vecteur
densité 2 de1 courant thermique
volumique
Vecteur densité volumique de courant j tel que
jQ tel que j Q λ grad T .
courant thermique
tel que
jdensité γ grad
V (loi d’Ohm locale).j tel que Vecteur densité volumique
Vecteur
tel que j duγ grad
volumique de courant
V (loi d’Ohm locale). j Q tel
Flux
que j Q (ou
thermique
λ grad Tdethermique)
puissance
.
Intensité
courant j Q tel que j Q λ
grad T .
tel que j γ grad V (loi d’Ohm locale).
Flux thermique (ou puissance thermique)
Intensité
du jcourant
7132
I d Scourant P
Flux Φ
th thermique
Q Q dpuissance
j(ou S thermique)
Intensité du s
s
I
j d S P
P
th
Φ
Φ
Q
j d
d S
j Q
S
Physique-Chimie
I s j dS th Q sQ
Conductivité γ Conductivité thermique λ
7741
s s
Conductivité γ Laplace
Equation de
Conductivité γ Δ(V ) 0 Conductivité thermique
Δ(T ) 0 en régime
Conductivité λ λ
permanent
thermique
1:16
Equation de Laplace
Equation L Δ(VΔ()V) 0 0
de Laplace Δ(TT))00 enenrégime
Δ( régime permanent
permanentT T
Résistance R telle que : Résistance thermique Rth 1 2 telle que :
γS ΦQ
L L T1 T1T2 T2
44.5
Résistance RRIR telle
Résistance
V2 V1 queque
telle : : Résistance
Résistance
T2 T1 thermique
thermique
Rth ΦQ RthR
th telletelle
que que
: :
γS γS Φ QΦ Q
V2 VR1 I
RI
.56.2
V2 V1
TT2 TT1
th ΦΦ
RR Q
2 1 th Q
:193
Éléments de thermodynamique statistique
4713
Éléments de thermodynamique
___________________ statistique
Les différentes échelles __________________
La description d’un système
___________________ Les peut se faire à échelles
différentes différentes __________________
échelles associées une
longueur caractéristiqueLes
___________________ lcar .différentes échelles __________________
La description d’un système peut se faire à différentes échelles associées une
ɺ 100nm
8893
La description
L’échelle
longueur d’un systèmelcar peut
microscopique
caractéristique se ∼faire
. ( lcar 1A à différentes échelles
) permet associées
l’observation duune
268:
longueur caractéristique
mouvement des l
particules .
individuellement.
ɺ
L’échelle microscopique ( lcar ∼ 1A 100nm ) permet l’observation du
car
L’échelle
mouvement macroscopique( l ( lcar
L’échellemicroscopique ∼ ɺL
∼ 1A 100nm ) permet
) permetd’avoir une vue du
l’observation
des particules individuellement. système
0850
car
d’ensemble
desduparticules
L’échelle
mouvement système.
macroscopique ( lcar ∼ Lsystème ) permet d’avoir une vue
individuellement.
L’échelle mésoscopique ( lcar ∼ 1 μm ) permet de considérer que toutes les
d’ensemble
L’échelle dumacroscopique
système. ( lcar ∼ Lsystème ) permet d’avoir une vue
:211
particules
L’échelle d’un volume mésoscopique
mésoscopique ( lcar ∼ 1 μm 107 particules
( N)∼permet ) sont en que
équilibre.
de ___________________
considérer toutes les
___________________ Atmosphère isotherme
particules d’un volume mésoscopique ∼ 107 particules
P ( z )( Nisotherme
pression dans ) sont en équilibre.
l’atmosphère consi-
ité de
P ( z ) P0 e kB T
pesanteur, P0 pression
mg z P ( z ) gaz
d'un pression
parfait dans au
soumis
sol, m la masse
l’atmosphère
à l’action de consi-
la
P ( z ) P0 e kB T d’une
pesanteur,
dérée particule et z
P0 pressionTau
de température sonsol,altitude, kB
m laconstituée
uniforme, masse
n
om:U
mg z constante
d'un
d’une gaz deparfait
Boltzmann
particule etsoumis
z son à altitude,
l’action kde la
B
P ( z ) P0 e kB T
pesanteur, 0 pression au sol, m la masse
constante dePBoltzmann
c
rvox.
323
_____________________ Poids de Boltzmann _____________________
E1 E1 et E2 sont deux énergies différentes qui
e E2
sont comparées.
7132
cette différence de taille, l’énergie de (T) est constante malgré ces échanges et
impose une température T à (S).
7741
__________ Particule à l’équilibre avec un thermostat __________
Eint énergie d’une particule indépendante à
1:16
Eint
l’équilibre avec un thermostat
e kB T
kBT énergie d’agitation thermique
44.5
.56.2
______________ Probabilité d’occupation d’un état ______________
p( n) probabilité d’un système (S), à
:193
E
1 n l’équilibre avec un thermostat imposant une
p ( n ) e kB T
Z température T, pouvant occuper des états
4713
En énergétiques bien définis et discrets indicés
Z e kB T par n 1 d’occuper un état d’énergie En
n 1 Z facteur de normalisation dit fonction de
partition du système
8893
268:
Δ
E
2 2
E2 E kB T
2
Δ E
Paris
324
__________ N particules indépendantes discernables ___________
N
Esystème et Z énergie et fonction de partition
Esystème E (k )
i 1
i i d’un système de N particules discernables et
indépendantes
N Ei ( ki ) énergie i-ième particule dans l’état
z
Z
i 1
i ki
zi fonction de partition à une particule
7132
z e
i
β Ei ( ki )
1
Physique-Chimie
β température inverse
7741
ki
kB T
1:16
_____ N particules indépendantes discernables identiques _____
Z forme que prend la fonction de partition
44.5
N d’un système de N particules indiscernables
Zz
pi est la probabilité d’observer la i-ième
.56.2
1 β Ei ( ki ) particule dans l’état ki d’énergie Ei (ki )
pi e
zi 1
:193
β température inverse
kB T
4713
_____________ Fluctuation et nombre de particules _____________
Si N ≫ 1 l’énergie coïncide alors avec celle
8893
ΔE 1 de l’état le plus probable E . Il en est de
≪1
268:
dynamique classique.
2ε p2
p2 rapport des probabilités d'être dans l'un
Paris
e kB T p1
p1
des deux niveaux d’énergie E ε non
z 2cosh β ε dégénérés
ité de
ε2
C
kB T 2
1 tanh 2 βε E et C énergie moyenne et capacité
thermique moyenne
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
325
____________ Système à deux niveaux : cas limites _____________
Limite basse température
E ε : tous les atomes sont dans l’état de plus basse énergie.
T 0
Limite haute température
E 0 : l’agitation thermique rend équiprobable les deux états
T
énergétiques.
7132
__________________ Théorème d’équipartition __________________
7741
Pour un système en équilibre à la température T, chaque degré de liberté
k T
énergétique quadratique contribue à l’énergie moyenne pour B .
1:16
2
44.5
_______________ N particules dans un puits infini _______________
Énergies des états stationnaires (n entier strictement positif) de N particules
.56.2
dans un puits de potentiel infini de largeur a macroscopique, à l’équilibre
n2 π 2ℏ2
thermique avec un thermostat à la température T : En .
:193
2 m a2
Continuum d’énergie à haute température et pour une pression pas trop
4713
élevée.
Énergie moyenne d’une particule : ε .
kB T 8893
Énergie moyenne du système : E N ε N , conforme au
2
268:
3 3
CV ,m R , E N kB T monoatomique ( 12,5J K mol ) d’éner-
-1 -1
2 2
Paris
gie moyenne E
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
326
___________________ Gaz parfait diatomique ____________________
3
À basse température, CV ,m R , comme pour le gaz monoatomique.
2
À partir de T ~ 50 K ( E ∼ 1 meV ), prise en compte du mouvement de
rotation autour de ses deux axes (le troisième axe étant axe de symétrie) :
3 5
CV ,m R R R
2 2
7132
Les vibrations, que l’on peut modéliser comme un système masse-ressort,
7
Physique-Chimie
interviennent pour T ~ 5000 K ( E ∼ 0,1 eV ) : CV ,m R .
7741
2
1:16
____________ Modèle d’Einstein classique du solide_____________
Solide vu comme un assemblage de motifs
44.5
(atomes, molécules, ions) reliés les uns aux
E 3 N kB T autres par des ressorts indépendants
.56.2
6 termes quadratiques indépendants par
motif), E énergie moyenne de N motifs
:193
____________________ Loi de Dulong et Petit ____________________
4713
CV ,m capacité thermique molaire d’un
CV ,m 3 R solide dans le cadre du modèle d’Einstein
classique 8893
268:
0850
:211
327
Électronique
Électronique
Systèmes linéaires et filtrage
7132
7741
______________________ Système linéaire _______________________
On considère un système physique fournissant un signal de sortie s(t), ou
1:16
réponse, en fonction d’un signal d’entrée e(t), ou excitation.
Il est linéaire si, quels que soient les scalaires réels λ et μ, à l’entrée
44.5
e(t) = λe1(t) + μe2(t) correspond la sortie s(t) = λs1(t) + μs2(t).
.56.2
____________________ Système stationnaire ____________________
Si la réponse s(t) correspond à l’entrée e(t), alors une entrée e(t – ) entraîne
une sortie s(t – ).
:193
_____________ Équation différentielle entrée-sortie _____________
4713
n m
d k s (t ) d k e(t )
b0 s (t ) bk a e (t ) a (équation E)
8893
0 k
k dtk k dtk
ak et bk coefficients réels
268:
Lorsqu'un signal périodique est envoyé à l'entrée d'un système non linéaire
(opérateur présentant une saturation, multiplieur...), de nouvelles fréquences
n
328
Électronique numérique
7132
N nombre d’échantillons, τ durée de
l’acquisition (doit contenir idéalement un
Physique-Chimie
τ N Te
7741
nombre entier de périodes du signal acquis, à
défaut être assez grande devant la période)
1:16
___________________ Repliement de spectre ____________________
44.5
Spectre
Spectre du signal
du
.56.2
Tout signal de fréquence f0 Repliement
signalrepliement
échantillonné à la fréquence f e fait
:193
aussi apparaître une raie à la
4713
fréquence f e f 0 .
fe / 2 fe f
f0 8893
f e f0
268:
f e fréquence d’échantillonnage
fe 2 f0
f 0 plus haute fréquence du signal traité
:211
f e fréquence d’échantillonnage
f e 10 f 0
f 0 plus haute fréquence du signal traité
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
329
Mécanique quantique
Mécanique quantique
__________ Fonction d’onde d’une particule libre à 1D __________
7132
Ψ x, t fonction d’onde (éventuellement
complexe) d’une particule libre se propa-
7741
Ψ x, t Ψ0 exp i ( k x ω t )
geant suivant l’axe (Ox)
k norme du vecteur d’onde associé, ω
1:16
p x Et pulsation
Ψ x, t Ψ0 exp i m masse de la particule d’énergie E et de
ℏ
44.5
quantité de mouvement p
Ψ0 amplitude constante
.56.2
_______________ Densité linéique de probabilité _______________
:193
d P ( x ) probabilité de trouver la particule à
l’instant t entre x et x +dx
4713
2
d P ( x ) Ψ x, t d x ρ( x, t ) densité linéique de probabilité
d P ( x) (réelle)
8893
2
ρ(
x, t ) Ψ x, t Ψ x, t fonction d’onde à 1D suivant l’axe
dx
(Ox) dite amplitude de densité linéique de
268:
probabilité
0850
2 Probabilité totale de trouver la particule en
:211
Ψ x, t d x 1
D
un point quelconque du domaine spatial D
accessible à la particule
Paris
om:U
330
_____________________ Paquet d’onde libre _____________________
Ψ x, t
Ψ x, t paquet pour une particule libre
1
g ( k ) e
i ( k x ω( k ) t )
dk
2π
g ( k ) est a priori complexe et représente le
Ψ x, t poids de l’onde de vecteur d’onde k
p xE t
g ( p ) représente alors le poids de l’onde
7132
1 i
g ( p ) e ℏ
dp
2πℏ d’impulsion p
Physique-Chimie
7741
_______________ Vitesse de phase et de groupe _______________
1:16
ω E ℏk Vφ vitesse de la phase du paquet d’onde
Vφ
k p 2m Vg vitesse de groupe, c’est la vitesse de
44.5
ℏk déplacement du maximum de l’enveloppe
Vg
.56.2
m du paquet d’onde
:193
iℏ Ψ x, t Pour une particule soumise à un potentiel
4713
t V ( x, t ) , l´évolution spatio-temporelle de la
ℏ2 2 fonction d’onde se traduit par l’équation de
Ψ x, t
2 m x2 Schrödinger à une dimension suivant l’axe 8893
V ( x, t )Ψ x, t (Ox).
268:
iℏ Ψ x, t
t
:211
2 m x2
ℏ2 k 2 p 2
ω
E ℏ
ité de
331
______ États stationnaires de l’équation de Schrödinger ______
d2 Équation de Schrödinger indépendante du
φ( x)
d x2 temps (ou stationnaire), où V ( x ) est l’éner-
2m gie potentielle stationnaire à 1D suivant
V ( x) E φ( x) (Ox), φ( x) fonction d’onde stationnaire.
ℏ2
iEt Évolution dans le temps d’un état station-
Ψ
x, t exp φ( x) naire d’énergie E ℏ ω
7132
ℏ
7741
________________ États liés, états de diffusion ________________
États liés : pour un potentiel qui tend vers zéro à l’infini et admet un
minimum Vmin 0 , les états liés sont les situations telles que Vmin E 0 .
1:16
E
44.5
V ( x) états de diffusion
.56.2
i0
:193
états liés
4713
iV
min
x
L’équation de Schrödinger stationnaire n’a de solutions normalisables que 8893
pour un ensemble discret de valeurs de l’énergie En qui constituent les
268:
d2 2m
φ( x ) 2 E V φ( x)
0.
d x2 ℏ
Nature des solutions :
ivers
332
_______________ Le puits plat infiniment profond _______________
Les régions x 0 et x a sont interdites à la particule, la fonction d’onde
stationnaire y est nulle : φ x 0 φ x a 0 .
Les « parois » en x 0 et x a sont parfaitement réfléchissantes :
φx 0 φ x a 0
Pour x 0, a la fonction d’onde stationnaire normalisée est :
7132
2 nπ
φn x sin kn x , avec kn vecteur d’onde quantifié, n un entier
Physique-Chimie
a a
7741
strictement positif.
ℏ 2 kn2 n 2 π 2 ℏ 2
1:16
L’énergie est quantifiée : En .
2m 2 m a2
44.5
____________________ Marche de potentiel ____________________
.56.2
Particule de masse m et d’énergie E provenant de x interagit avec une
« marche de potentiel » de hauteur V0 .
:193
Si E V0 la particule à une certaine probabilité de rebrousser chemin
(réflexion sur la marche dans le milieu (1) ) ou de franchir la marche
4713
(transmission dans le milieu (2) ). Ces probabilités sont respectivement
4 k1
données par le coefficient de réflexion R 1 et de transmission
k1 k2 2 8893
2 m E V0
268:
4 k1 k2 2m E
T 2
de la marche, avec k1 et k2 .
k1 k2 ℏ ℏ
0850
On vérifie que R T 1 ce qui traduit le fait certain que la particule est soit
réfléchie soit transmise.
:211
V
Paris
E V0 V
V0 V0
ité de
E V0
1 2
1 2
ivers
x x
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
333
Si 0 E V0 , dans le cadre classique la zone (2) est interdite à la particule.
En mécanique quantique, la particule pénètre dans la zone interdite sous forme
i 2 m V0 E
d’une onde évanescente φ 2 x A2 e q2 x , avec q2 , dont la
ℏ
1 ℏ
portée dans le milieu (2) est de l’ordre de la distance
d .
q2 2 m V0 E
7132
______________Barrière de potentiel, effet tunnel ______________
Pour une particule d’énergie E , incidente depuis x sur une barrière de
7741
potentiel de largeur a et de hauteur V0 E la probabilité non nulle de passer
1:16
derrière l’obstacle (zone qui lui est classiquement interdite).
V V0
E
44.5
.56.2
0 a x
φ( x)
:193
4713
Dans la barrière, l’onde est évanescente avec une profondeur de pénétration
notée d. Lorsque l’épaisseur a de la barrière est très grande devant d, le
8893
coefficient de transmission T de la barrière est très faible devant l’unité et sont
expression approchée est : T e 2 a / d .
268:
0850
:211
Paris
ité de
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
334
Thermodynamique
Thermodynamique
chimique
chimique
7132
Description d’un système physico-chimique
Physique-Chimie
7741
______________________ Grandeur molaire ______________________
1:16
X grandeur extensive d’un système
dX monophasé uniforme
Xm
44.5
dn X m grandeur molaire associée à X
n quantité de matière du système du système
.56.2
Grandeur molaire partielle associée à
X X (T , P, n1, ..., n j , ..., nN ) , relative au
:193
X m,i
ni T , P , n j i constituant Ai de quantité de matière ni
4713
dans un mélange de N constituants
Δ r X νi X i
i 1 réaction, avec ν i coefficient stœchiomé-
0850
ou solide) sous P et à T
Soluté en solution idéale infiniment
n
om:U
standard d’un corps pur sont ses grandeurs molaires à la pression P°.
chola
niv.s
335
______État standard de référence d’un élément chimique ______
L’état standard de référence d’un élément chimique à la température T est
l’état standard du corps simple le plus stable dans l’état physique le plus
stable à cette température.
Cas particuliers :
pour les éléments H, O, N, F et Cl, l’état standard de référence est le gaz
parfait diatomique quelle que soit T ;
pour le carbone, l’état standard de référence est le graphite quelle que soit
7132
la température.
7741
______________ Grandeurs standard de réaction _______________
Δ r X (T ) grandeur standard de réaction
1:16
associée à X
νi X i (T )
Δ r X (T )
X i grandeur molaire partielle standard de Ai
i
44.5
νi coefficient stœchiométrique algébrique
Enthalpie standard de réaction
νi H i (T )
Δ r H (T )
.56.2
i H i (T ) enthalpie molaire partielle standard
Entropie standard de réaction
νi Si (T )
Δ r S (T )
:193
i Si (T ) entropie molaire partielle standard
4713
_________________ Approximation d’Ellingham __________________
L’enthalpie standard de réaction et l’entropie standard de réaction ne
dépendent pas de la température sur des intervalles de T en dehors de tout 8893
changement d’état : Δ r H (T ) Δ r H (T0 ) et Δ r S (T ) Δ r S (T0 ) .
268:
partir des corps simples correspondants aux éléments qui la constituent, pris
dans leur état standard de référence à la température T.
Paris
Δ r H (T ) νi Δf H i (T )
i
Δ r H (T ) évaluée sur un cycle fictif passant des réactifs aux produits via les
ivers
corps simples correspondants aux éléments qui les constituent, pris dans leur
état standard de référence à la température T.
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
336
Effets énergétiques d’une réaction chimique
7132
Physique-Chimie
_________ Transformation chimique isobare isotherme _________
7741
ξf
QP transfert thermique à P constante
QP Δ
H
Δr H d ξ
ξ avancement, ξf avancement final
1:16
0
44.5
La réaction est endothermique si Δ r H 0 , exothermique si Δ r H 0 ,
.56.2
athermique si Δ r H 0 .
:193
________ Transformation chimique isobare adiabatique_________
– Transformation dans un calorimètre
4713
Q
Δ
H 0 – Transformation adiabatique isobare, la
P
température finale étant alors appelée
température de flamme
8893
268:
l’extérieur à T0 et P0 constantes
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
337
_______________ Différentielle de l’enthalpie libre _______________
d G V d P S d T T δScréée Système fermé en réaction chimique (source
(avec δScréée 0 ) de création d’entropie)
d G V d P S dT
Identité thermodynamique pour un système
fermé de constitution constante
Système fermé de composition variable car
dG VdP SdT Δ rGdξ
en réaction chimique, d’avancement ξ
7132
_____________________ Potentiel chimique ______________________
7741
G
μi
ni T , P , ni j μ i Gi ,m potentiel chimique d’un consti-
1:16
dG (T , P
, ni ) V d P S d T tuant Ai (enthalpie libre molaire partielle de
ce constituant)
44.5
μ i d ni
i
.56.2
_______________ Lien avec la création d’entropie _______________
:193
μ i d ni 0
T δScréée Inégalité pour une évolution spontanée
(irréversible) du système
i
4713
δScréée 0 , μ i d ni 0 Égalité à l’équilibre
i
G
Δ rG Δ rG enthalpie libre de réaction
Paris
ξ T , P
νi et μi coefficient stœchiométrique algé-
Δ rG ν i μ i brique et potentiel chimique du constituant Ai
ité de
i
Δ rG(T ) Δ r H (T ) T Δ r S (T ) Δ r S entropie standard de réaction
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
338
______________ Expression du potentiel chimique _______________
μ i , μi (T ) potentiel chimique et potentiel
μ i (T
, P) μ i (T ) RT ln( ai ) chimique standard du constituant Ai
ai activité du constituant Ai
7132
a (Ai ) xi Cas d’un mélange condensé idéal
xi fraction molaire de Ai
Physique-Chimie
7741
a (solvant) 1 Cas d’un solvant (eau pour solution aqueuse)
[A i ] Cas d’un soluté en solution diluée idéale
a (A i )
1:16
c c 1 mol L1
P Cas d’un gaz parfait pur
a (Ai )
44.5
P P pression, P 1 bar
Pi Cas d’un gaz parfait dans un mélange idéal
.56.2
a (Ai ) de gaz parfait
P Pi pression partielle de Ai
:193
4713
Équilibre chimique
(→).
Si Δ rG 0 , d ξ 0 et le système évolue dans le sens indirect de la réaction
ité de
(←).
339
_____________________ Rupture d’équilibre _____________________
L’état final n’est pas forcément un état d’équilibre chimique (réactifs et
produits présents dans les proportions données par la constante
thermodynamique réactionnelle, à la température considérée). Ce peut être,
dans le cas de système contenant au moins une phase condensée, un état de
rupture d’équilibre (réactif limitant totalement consommé).
7132
Δ G (T )
(ai,éq ) ν
exp r
K (T ) Qr,éq
RT
i
7741
i
K (T ) constante thermodynamique d’équilibre à la température T
1:16
ai ,éq activité du constituant Ai à l’équilibre
νi coefficient stœchiométrique algébrique
44.5
Si K (T ) ≫ 1 (en pratique K (T ) 104 ) : réaction quantitative ou totale.
Si K (T ) ≪ 1 : réaction totalement limitée .
.56.2
___________ Autre formulation du critère d’évolution ___________
:193
K° constante thermodynamique d’équilibre
Q
Δ rG RT ln r
4713
ΔrG enthalpie libre de réaction, Qr quotient
K de réaction
L’évolution spontanée est telle que Qr évolue vers K°.
Si Δ rG 0 , soit Qr < K° : évolution dans le sens direct (→). 8893
Si Δ rG 0 , soit Qr > K° : évolution dans le sens indirect (←).
268:
0850
340
Optimisation d’un procédé chimique
7132
_____________________ Facteurs d’équilibre _____________________
Physique-Chimie
Un facteur d’équilibre est un paramètre intensif dont la variation engendre
7741
une modification de l’état d’équilibre.
1:16
_______ Influence de la température : loi de Van ’t Hoff ________
Si T augmente, à P et composition du système fixées, le déplacement se fait
44.5
dans le sens endothermique.
.56.2
_________ Influence de la pression : loi de Le Châtelier _________
Si P augmente, à T et composition du système fixées, le déplacement se fait
:193
dans le sens permettant une diminution de la quantité de matière totale de gaz.
4713
______ Ajout d’un constituant gazeux à T et V constants _______
Constituant inactif Aucune modification
Évolution dans le sens
Constituant actif 8893
qui consomme le constituant ajouté
(loi de modération)
268:
0850
:211
Paris
d’investigation.
Werner Heisenberg
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
341
Oxydo-réduction
Oxydo-réduction
Thermodynamique des réactions d'oxydo-réduction
7132
7741
_________________ Couple oxydant/réducteur __________________
Un oxydant est une espèce susceptible de capter un ou plusieurs électrons.
Un réducteur est une espèce susceptible de céder un ou plusieurs électrons.
1:16
Demi-équation électronique générale pour le couple Ox / Red :
44.5
αOx + b B + n e ⇌ β Red + c C
.56.2
_________________ Réaction d’oxydo-réduction __________________
C’est un transfert d’électron(s) entre l’oxydant d’un couple Ox1 / Red1 et le
:193
réducteur d’un autre couple Ox 2 / Red 2 .
n2 Ox1 +n1 Red 2 ⇌ n1 Ox 2 +n2 Red1
4713
____________________ Potentiel d’électrode _____________________
Un conducteur électrique plongeant dans une solution électrolytique d’un
8893
couple d’oxydo-réduction acquiert un potentiel appelé potentiel d’électrode,
268:
A e 96 500 C mol
1
F N
Ox ne ⇌ Red constante de Faraday
Δ rG (T ) 1 μi potentiel chimique stan-
ivers
E (T )
(μRed μOx )
nF nF dard de l’espèce
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
342
_____________________ Formule de Nernst _____________________
Formule de Nernst pour la demi-équation redox
αOx + b B + n e ⇌ β Red + c C
ai activités des espèces
R constante des gaz parfaits
α
T température
RT aOx ab E (T , P ) potentiel du couple
E (T , P) E (T ) ln β Bc
nF aRed aC
7132
Ox / Red
E (T ) potentiel standard du
Physique-Chimie
7741
couple
0,06 a α ab Formule pratique en solution
E E log βOx Bc
1:16
n aRed aC à 25 °C, avec E et E° en volts
44.5
.56.2
Cinétique des réactions d’oxydo-réduction
:193
__________________ Courbe intensité-potentiel _________________
Une courbe intensité-potentiel permet d’étudier l’aspect cinétique de l’oxydo-
4713
réduction, en particulier d’expliquer pourquoi certaines réactions prévues par
la thermodynamique ne sont pas observées (car infiniment lentes, c’est la
notion de blocage cinétique). Elle représente l’intensité i dans l’électrode, ou 8893
i
la densité surfacique de courant j (avec S surface de l’électrode), en
268:
S
fonction du potentiel E.
0850
343
Charge électrique élémentaire
échangée pendant un instant dt : F constante de Faraday, n nombre
dq n dξ N A e nFdξ d’électrons échangés
7132
anodique. i < 0 si vréduction > voxydation donc réaction de réduction : i noté ic
courant cathodique. i = 0 si voxydation = vréduction le système est à l’équilibre.
7741
_______________________ Système rapide _______________________
1:16
À l’équilibre, j = 0 pour E = Eéq parfaitement défini et prévu par la formule de
Nernst. j prend des valeurs notables dès que E ≠ Eéq.
44.5
j (A m 2 )
Red Ox
.56.2
Eeq
:193
i
E (V)
4713
Red Ox
8893
________________________ Système lent ________________________
268:
surtension à vide (ou surpotentiel à vide), qui peut être anodique (décalage
positif, noté a,0) ou cathodique (décalage négatif, noté c,0).
:211
j (A m 2 )
Paris
Red Ox
Eeq ηa,0
ité de
i
ηc,0 E (V)
ivers
Red Ox
n
om:U
Eéq est mal défini expérimentalement mais calculable par la formule de Nernst
( j ( Eéq ) 0 ).
c
rvox.
chola
niv.s
344
_____________________ Rôle du solvant eau _____________________
L’eau peut être oxydée ( H 2O 12 O 2(g) 2 H 2e ) ou réduite
1
( H (aq)
+
e H 2 (g) ).
2
Lorsque l’oxydation ou la réduction du solvant entre en jeu, le nombre de
moles de solvant disponible au niveau de la surface des électrodes étant plus
élevé que le nombre de moles de soluté, l’intensité augmente.
7132
i (A) H 2O O2
Physique-Chimie
Red Ox
7741
H 2O / H 2
Eeq Eeq E (V)
i i i
O2 / H 2O
Eeq
1:16
Red Ox
44.5
H2 H 2O
.56.2
___________________ Influence de la diffusion ___________________
:193
Les courants anodique et cathodique sont limités par la diffusion. Les
intensités maximales atteintes (paliers de diffusion) sont proportionnelles aux
4713
concentrations des espèces électro-actives dissoutes.
i (A) palier de diffusion
Eeq
i
E (V)
0850
iD ,Red
Red Ox palier de diffusion
:211
ered
Lien avec l’intensité du courant
n
i
ox ou red jox ou red Sélectrode (anode ou cathode)
c
rvox.
chola
niv.s
345
_______________________ Potentiel mixte _______________________
Potentiel défini par une branche anodique et une branche cathodique
appartenant à deux couples d’oxydoréduction différents qui, mis en présence,
échangent des électrons au travers d’une réaction spontanée avec
compensation des courants anodique et cathodique.
i (A) Red1 Ox1
7132
i1
Emixte
i
E (V)
7741
i2= i1
Red 2 Ox 2
1:16
Conversion de l’énergie chimique en énergie électrique
44.5
.56.2
___________ Constitution d’une pile électrochimique ____________
:193
Une pile électrochimique est mA R
l’association de deux demi- Red1 Red2
4713
piles, chacune regroupant les pont salin
espèces d’un couple Ox / Red,
un électrolyte et une élec-
trode (métallique).
8893
Ox1 Ox2
268:
Red 2 ⇌ Ox 2 n2 e
Oxydation anodique
ivers
Bilan pour n1 n2
Ox1 Red 2 Ox 2 Red1
n
1 n
2 n nombre d’électrons échangés
c
rvox.
chola
niv.s
346
______ Force électromotrice (ou tension à vide) d’une pile ______
Ox1 Red 2 Ox 2 Red1 Cas où n1 n2 n
ΔE Ecathode Eanode
E1 E2 ΔE force électromotrice (FÉM) de la pile
Δ rG Δ r G enthalpie libre de réaction
ΔE
nF n nombre d’électrons échangés
Δ rG ΔE FÉM standard de la pile
ΔE
nF Δ r G enthalpie libre standard de réaction
7132
Physique-Chimie
___ Constante d’équilibre de la réaction associée à une pile ____
7741
Δ r G RT ln K n nombre d’électrons échangés
1:16
n F ( E1o E2o ) F constante de Faraday, R constante des gaz
K (T )
exp parfaits, T température
RT
44.5
n ( E1o E2o )
Formule pratique à 25 °C avec les E en volts
K 10 0,06
.56.2
0,25V
Réaction quantitative pour K 104 soit E1 E2 .
n
:193
______________________ Travail électrique ______________________
4713
Travail élémentaire reçu par ΔE FÉM de la pile
le système chimique : d ξ avancement molaire élémentaire de la
δW * nF ΔE d ξ réaction 8893
268:
i (A) Red 2 Ox 2
U Ri
:211
ia ηc
Eeq ,anode
i i
ηa Eeq ,cathode E (V)
Paris
i c= i a
Red1 Ox1
ité de
cathode +
Le point de fonctionnement du circuit est défini par une circulation de courant
ivers
i non nul telle que les courants anodiques (ia) et cathodiques (ic) sont opposés.
La tension (ou différence de potentiel) aux bornes de la pile, qui en général ne
s’identifie pas avec la FÉM (définie à vide) est alors :
n
om:U
U Eeq ,cathode ηc Eeq ,anode ηa Ri .
0
c
rvox.
chola
niv.s
347
R est la résistance interne au système propre à sa constitution physique.
À vide : U i 0 Eeq ,cathode Eeq , anode ηa 0 ηc 0 où ηc 0 0 . Cette différence
de potentiel entre les électrodes ne s’identifie avec la FÉM
Eeq ,cathode Eeq, anode = E2 E1 donnée par l’approche thermodynamique que
pour des systèmes rapides pour lesquels η
a0 η
c0 0.
7132
Conversion de l’énergie électrique en énergie chimique
7741
_________ Électrolyseur ou accumulateur en recharge _________
1:16
anode +
i (A) Red1 Ox1
44.5
Eeq ,cathode Eeq , anode
ia
.56.2
i i i i
i c = ia ηc ηa E (V)
:193
U Ri
Red 2 Ox 2
4713
cathode -
Un générateur extérieur permet d’imposer la différence de potentiels
nécessaire à la mise en œuvre d’une réaction non spontanée (réaction inverse 8893
de celle de la pile) : Ox2 + Red1 = Red2 + Ox1
268:
U Eeq , anode ηa Eeq ,cathode ηc Ri
Paris
0
L’électrolyse démarre pour une tension imposée supérieure ou égale à la
ité de
348
____________________ Rendement faradique ____________________
C’est le rapport de la masse de molécule réellement oxydée ou réduite sur la
mexpérimentale
masse théorique : r .
mthéorique
Loi de Faraday
jStM m masse de substance de masse molaire M
mthéorique formée sur une électrode de surface S durant
nF
7132
le temps t, n nombre d’électrons échangés
j densité volumique de courant à l’électrode
Physique-Chimie
7741
1:16
Phénomènes de corrosion
44.5
________ Potentiel de corrosion, courant de corrosion _________
.56.2
Le phénomène de corrosion est une oxydation spontanée d’un métal M en ses
ions ou oxydes métalliques associés M n . Cette réaction est caractérisée par
:193
un potentiel de corrosion Ecorr et un courant de corrosion icorr.
i (A) M n
M
4713
icorr
Ecorr
i 8893
icorr E (V)
268:
Red Ox
0850
oxygénée
ivers
n
om:U
c
rvox.
chola
niv.s
349
______________ Immunité, corrosion, passivation _______________
Zone d’immunité : zone de potentiel et de pH où le métal est thermodyna-
miquement stable.
Zone de corrosion : domaines de prédominance des composés hydrosolubles.
Zones de passivation : domaines où des composés solides se forment, se
déposent à la surface du métal corrodé et le protègent d’une oxydation
ultérieure (si la couche d’oxyde est imperméable et isolante).
j (A m 2 ) B
7132
i
transpassivation
7741
corrosion H 2O O2
passivation E (V)
1:16
i i
A C
44.5
H2 H 2O
.56.2
Avant A : domaine d’immunité du métal.
De A à B : domaine de corrosion du métal, j augmente.
:193
En B : potentiel de Flade, vitesse de corrosion maximale.
De B à C : domaine de passivation du métal (formation d’un hydroxyde ou
4713
d’un oxyde protecteur), j diminue.
Au-delà de C : domaine de transpassivation, j augmente suite à l’oxydation de
l’eau, à potentiel élevé le film protecteur devient conducteur électrique. 8893
268:
_____________________ Anode sacrificielle ______________________
Pour protéger un métal (fer) de la corrosion, on constitue un circuit électrique
0850
dans lequel il joue le rôle de cathode, le dioxygène est réduit à son contact.
L’anode sacrificielle est constituée d’un métal (zinc) plus réducteur que celui
à protéger, et qui se corrode à sa place.
:211
Ce sont deux procédés de dépôt d’une couche de zinc sur une pièce de métal.
Galvanisation à chaud : par immersion dans un bain de zinc fondu
ité de
350
741
:167
1
44.5
Mécanique
.56.2
: 193
4713
3
:889
N c N liaisons N solides 1 nombre cyclomatique
Ec 6 N c nombre d’équations scalaires de la cinématique
3582
rc rang du système des E c équations de la cinématique
p nombre de solides de la chaîne de solides étudiée
1075
Es 6 ( p 1) nombre d’équations scalaires de la statique
rs rang du système des Es équations de la statique
es:21
hniqu
rotec
SII
s Mic
et de
351
741
:167
1
44.5
.56.2
dm masse d’un volume élémentaire dv de
d m ρ( M ) d v
centre M, ρ ( M ) masse volumique en M
: 193
mS
(S )
dm mS masse d’un solide S
4713
N mE masse d’un ensemble E de N solides S i
mE mi
de masses mi
3
i 1
:889
3582
GS M d m 0
1075
(S )
Solide S de centre d’inertie G S
P, mS PGS
PM d m
es:21
(S )
N
mi GEGi 0
hniqu
i 1 Ensemble E de N solides S i , de masses mi
N et de centres d’inertie Gi
P, mE PGE mi PGi
i 1
rotec
s Mic
J ( S ,Δ) moment d’inertie par rapport à un
et de
J ( S ,Δ) r (M )2 d m
(S ) axe Δ, r ( M ) distance du point M à l’axe Δ
y2 z2 d m
nique
Méca
e
(S )
352
741
:167
1
Produit d’inertie par rapport à O, y et
44.5
D
(S )
y z dm
O, z
.56.2
Produit d’inertie par rapport à O, x et
E
z x dm
: 193
(S ) O, z
Produit d’inertie par rapport à O, x et
4713
F x y dm
(S ) O, y
3
x, y , z coordonnées du point M dans le repère O, x , y , z
:889
3582
A F E Notation usuelle : solide S,
1075
I S , O F B
D au point O dans la base
E D C x , y , z vectorielle x , y , z
es:21
A0 0 0 Matrice principale d’inertie
du solide S au point O dans
I 0 S , O 0
hniqu
B0 0 la base vectorielle
0 0 C0 x0 , y0 , z0 x0 , y0 , z0
rotec
A0 , B0 , C0
Moments principaux
SII
d’inertie
s Mic
Base vectorielle principale
x0 , y0 , z0 d’inertie
A 0 0
et de
mS R 2 mS H 2 Cylindre homogène y
A de masse mS, de
Méca
4 12
rayon R et de
B mS R
2
hauteur H
2
e
ure d
mS R 2 r 2 mS H 2 Tube homogène de y
A masse mS, de rayon
4 12
périe
extérieur R, de
mS R r
2 2 rayon intérieur r et
B de hauteur H
le Su
2
tiona
e Na
Écol
353
741
:167
A 0 0 Matrice d’inertie du solide S,
1
présentant un plan de
I S , O 0 B D
44.5
symétrie perpendiculaire à
0 D C x , y , z l’axe O, x
.56.2
Matrice d’inertie du solide S,
A 0 0 présentant deux plans de
: 193
I S , O 0 B 0 symétrie perpendiculaires et
ayant en commun l’axe
4713
0 0 C
x, y, z
O, x , O, y ou O, z
Parallélépipède rectangle
3
mS b 2 c 2 mS c 2 a 2
:889
A B homogène de masse mS, de
12 12 centre O, de dimensions
3582
mS a 2 b 2 ( a, b, c) selon les directions
C
12 respectives x , y , z
1075
es:21
Calcul de la matrice d’inertie
I S , P I S , GS I S , PGS du solide S en un point P, à
hniqu
matrice de partir de la connaissance de
Huygens celle au centre d’inertie G S
rotec
Le vecteur PGS est de coordonnées ( a, b, c) dans la base vectorielle
x , y, z , d’où la matrice de Huygens dans la base vectorielle x , y, z :
s Mic
b 2 c 2 a b a c
I S , PGS mS a b a2 c2 b c
et de
a c b c a 2 b 2
x, y, z
nique
PB2 B1 PB1 B2
base B2 vers la base B1
Moment d’inertie par rapport
le Su
J S ,Δ
T
u I S , O u à un axe Δ orienté par le
vecteur O, u
tiona
e Na
Écol
354
741
:167
1
44.5
.56.2
Quantité de mouvement d’un
p M / R m V M / R
point matériel M de masse m
Quantité de mouvement d’un
: 193
p S / R mS V GS , S / R solide S, de masse mS et de
4713
centre d’inertie G S
3
:889
Moment cinétique en P d’un
σ P, M / R PM m V M / R
point matériel M de masse m
3582
Moment cinétique en P d’un solide S de masse mS , de centre d’inertie G S et
de matrice d’inertie en P I S , P
1075
σ P, S / R I S , P Ω S / R mS PGS V P, S / R
es:21
Cas où le champ des vecteurs
σ P, S / R I S , P Ω S / R vitesse de S dans R est nul en
hniqu
P : V P, S / R 0
Moment cinétique en son centre d’inertie G S , d’un solide S de masse mS et
de matrice d’inertie en G S I S , GS rotec
SII
s Mic
σ GS , S / R I S , GS Ω S / R
σ P, S / R σ Q, S / R Relation d’antisymétrie du
et de
p S / R résultante cinétique
Méca
pS / R
C S / R σ P, S / R (quantité de mouvement)
σ P, S / R moment ciné-
P
e
ure d
tique en P
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
355
741
:167
1
44.5
.56.2
Résultante dynamique d’un
Rd M / R m a M / R
point matériel M de masse m
Résultante dynamique d’un
: 193
Rd S / R mS a GS , S / R solide S, de masse mS et de
4713
centre d’inertie G S
3
:889
Moment dynamique en P
δ P, M / R PM m a M / R d’un point matériel M de
3582
masse m
Moment dynamique en P d’un solide S de masse mS , de centre d’inertie G S
1075
(B base vectorielle associée au repère R)
es:21
d
δ P, S / R σ P, S / R mS V P / R V GS , S / R
dt B
hniqu
Cas où P, point où est
d calculé le moment
δ P, S / R σ P, S / R dynamique, est un point fixe
rotec
dt B
dans R, V P / R 0
Moment dynamique d’un
s Mic
d
δ GS , S / R σ GS , S / R solide S de masse mS , en
dt
son centre d’inertie G S
et de
δ P , S / R δ Q, S / R Relation d’antisymétrie du
champ des vecteurs moments
nique
PQ mS a GS , S / R dynamiques
Méca
R S / R Rd S / R résultante dyna-
D S / R δ dP, S / R
e
mique, δ P, S / R moment
ure d
P
dynamique en P
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
356
741
:167
1
44.5
.56.2
1 2 Énergie cinétique d’un point
Ec M / R m V M / R
2 matériel M de masse m
: 193
1 2
Énergie cinétique d’un
Ec S / R V M , S / R d m
2 système matériel S
4713
(S )
3
:889
1 Énergie cinétique d’un solide
Ec S / R C S / R V S / R S en mouvement dans R
2
3582
Expression développée
1
1075
Ec S / R p S / R V P, S / R σ P, S / R Ω S / R
2
es:21
Énergie cinétique d’un solide
hniqu
1 S, de moment d’inertie J par
Ec S / R J ω2
2 rapport à l’axe de rotation, en
rotation à vitesse ω dans R
rotec
Énergie cinétique d’un solide
SII
1
Ec S / R mS v 2 S, de masse mS , en trans-
s Mic
2
lation à vitesse v dans R
et de
ensemble E de solides S i en
i 1
mouvement dans R
Méca
J éq : moment d’inertie
1 équivalent de l’ensemble de
Ec E / R J éq α 2
2 solides E, rapporté au
e
paramètre du mouvement α
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
357
741
:167
1
44.5
D S / R F S S
.56.2
Solide S en mouvement dans
g
le référentiel galiléen Rg
D E / R F E E
: 193
Ensemble E de N solides S i
g
en mouvement dans Rg
4713
3
Solide S en mouvement dans
mS a GS , S / Rg R S S
:889
le référentiel galiléen Rg
N
Ensemble E de N solides S i
mi a Gi , Si / Rg R E E
3582
i 1 en mouvement dans Rg
1075
Solide S en mouvement dans
δ P, S / Rg M P, S S
es:21
le référentiel galiléen Rg
N
Ensemble E de N solides S i
δ P, Si / Rg M P, E E
hniqu
i 1 en mouvement dans Rg
F S S F S
i j j Si rotec
Entre deux solides Si et S j
s Mic
et de
x G centre d’inertie
z G , y axe de rotation Équilibrage statique :
Méca
G , z , x plan de symétrie
G Le centre d’inertie G du rotor
est situé sur l’axe de rotation.
e
Équilibrage dynamique :
ure d
y
Le rotor présente un plan de
A 0 E symétrie G , z , x perpendi-
périe
I S , G 0 B 0
culaire à l’axe de rotation.
E 0 C
le Su
x, y, z
tiona
e Na
Écol
358
741
:167
1
44.5
.56.2
Cas d’une action mécanique
P X Y / R F X Y V Y / R
: 193
appliquée par un système X
au solide Y
Expression développée
4713
P X Y / R R X Y V P , Y / R M P , X Y Ω Y / R
3
:889
Cas d’une force appliquée
3582
P X Y / R R X Y V P,Y / R par un système X sur le
solide Y en un point P
1075
Cas d’un couple C appliqué
par un système X sur le
P X Y / R C ω
es:21
solide Y et colinéaire à l’axe
de rotation de Y dans R
hniqu
Puissance développée entre
P Si S j F Si S j V S j / Si
rotec
les solides S i et S j
SII
Expression développée (indépendante d’un référentiel R)
s Mic
P Si S j R Si S j V P , S j / S i M P , S i S j Ω S j / S i
Cas de :
et de
t2
instants t1 et t2, pour une
t2
W X Y / R P X Y / R dt
t1
t1 action mécanique appliquée
par un système X au solide Y
e
ure d
périe
t2
Travail développé entre les
t2
W Si S j P Si S j d t
t1 solides S i et S j
t1
le Su
tiona
e Na
Écol
359
741
:167
1
Rapport calculé sur un cycle
44.5
de fonctionnement entre le
η
Wdonné travail donné par le système
.56.2
Wreçu et le travail reçu par le
système
: 193
Autre écriture, où Wdissipé
Wdissipé représente l’énergie dissipée
4713
η 1
Wreçu par le système sur un cycle
de fonctionnement
3
:889
3582
Domaine Grandeur d’effort Grandeur de flux Puissance
physique
1075
Tension Courant
Électrique P u i
u [V] i [A]
es:21
Mécanique Force Vitesse
P F v
de translation F [N] v [m.s–1]
hniqu
Mécanique Moment d’une force Taux de rotation
P cω
de rotation c [N.m] [rad.s–1]
rotec
Hydraulique Pression Débit volumique P pq
et pneumatique p [Pa] q [m3.s–1]
s Mic
360
741
:167
1
44.5
.56.2
1 Solide S en mouvement
Ec S / Rg
C S / Rg V S / Rg
: 193
2 dans le référentiel galiléen Rg
N
Ensemble E de N solides S i
Ec E / Rg Ec Si / Rg
4713
i 1 en mouvement dans Rg
3
:889
Actions mécaniques appli-
V S / R
3582
P S S / Rg F S S g quées par l’extérieur du
solide S sur S
1075
Actions mécaniques appli-
N quées par l’extérieur de E sur
P E E / Rg P E Si / Rg les solides S i de E en
es:21
i 1
mouvement dans Rg
hniqu
TEC pour un solide S en
d
Ec S / Rg P S S / Rg
rotec
mouvement dans le
dt
SII
référentiel galiléen Rg
TEC pour un ensemble E de N
s Mic
d
dt
Ec E / Rg P E E / Rg Pi E
solides S i en mouvement
dans Rg
et de
Pi E somme des puissances développées par les actions mécaniques
mutuelles entre les N solides S i de E
nique
Méca
t2
Ec S / Rg t2 Ec S / Rg t1 W S S / Rg
e
t1
ure d
t2 t2
Ec E / Rg t2 Ec E / Rg t1 W E E / Rg
périe
Wi E t
t1 1
t2
Wi E t somme des travaux développés par les actions mécaniques
le Su
361
741
:167
1
44.5
Automatique : SLCI
.56.2
: 193
4713
co (t ) Consigne donnée au système
3
ré (t ) Réponse du système
:889
pe (t ) Perturbation
3582
Schéma simplifié
Pe p
1075
Co p ε p + Ré p
es:21
+ H1 p + H2 p
-
hniqu
Ré p H1 p H 2 p Fonction de transfert en
rotec
H poursuite ( p)
Co p 1 H1 p H 2 p poursuite
H2 p
s Mic
Ré ( p) Fonction de transfert en
H régulation ( p)
Pe ( p) 1 H1 p H 2 p régulation
et de
Théorème de superposition
Ré p H poursuite p Co p H régulation p Pe p
nique
Méca
err (t ) co (t ) ré (t ) Définition
e
ure d
Err ( p) Ré ( p)
le Su
Erreur en régulation
Err ( p) H régulation ( p) Pe ( p)
tiona
e Na
Écol
362
741
:167
1
44.5
er lim err (t ) Définition
t
Si elle existe, on peut
.56.2
er lim p Err ( p) calculer l’erreur en régime
p 0 établi par le théorème de la
: 193
valeur finale
Échelon consigne
4713
ers
ré Erreur statique ers :
3
:889
erreur en régime établi pour
ré (t ) une entrée en échelon.
3582
0
0 t
1075
Rampe consigne
ert
es:21
Erreur de traînage ert :
erreur en régime établi pour
hniqu
une entrée de type rampe.
ré (t )
0
0 t
rotec
SII
Accélération
α Échelon Rampe
s Mic
1 2 Erreurs en régime
E0u t Vtu t at u t
2 établi er en fonction
de la consigne co t .
et de
E0
0
1 K bo Paramètres
caractéristiques de la
nique
V
1 0 fonction de transfert en
K bo
boucle ouverte :
Méca
a gain K bo , classe α
2 0 0
K bo
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
363
741
:167
1
44.5
.56.2
Sous conditions initiales
C’est l’instant t5% à partir duquel la réponse nulles :
ré (t ) d’un système à un échelon reste à
: 193
ré (t ) ré
moins de 5 % de la réponse ré en régime t t5% , 0,05
ré
4713
permanent.
ré (t )
3
1,05 ré
:889
ré
0,95 ré Réponse ré (t ) du système à
un échelon sous conditions
3582
initiales nulles
0
1075
0 t5% t
es:21
C’est la durée t m nécessaire au système pour
t m plus petit temps t tel que
hniqu
atteindre une première fois la valeur de la
réponse en régime établi ré pour une entrée ré (t ) ré
en échelon.
rotec
s Mic
ré ré
en régime établi, pour une entrée en échelon. D1 max
ré
nique
ré (t ) Maximum rémax
Réponse ré (t ) du système à
ré un échelon
Méca
0 t1 t
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
364
741
:167
1
44.5
.56.2
Un système est dit absolument stable si sa réponse à une entrée bornée est
bornée : co (t ) Comax ré (t ) Rémax
: 193
4713
Les dénominateurs des fonctions de transfert en poursuite et en régulation
étant identiques, on étudie la stabilité du système avec l’une ou l’autre des
3
fonctions de transfert, que l’on note H S ( p ) dans la suite.
:889
Tous les pôles pi de la fonction de transfert H S ( p ) doivent être à partie
3582
réelle strictement négative : Re ( pi ) 0
Im ( pi )
1075
STABLE INSTABLE
es:21
Lieu des pôles d’Evans
(0,0) Re( pi )
hniqu
rotec
SII
s Mic
365
741
:167
Dans le plan de Bode
1
Stable
44.5
GdB Instable
.56.2
Le gain en dB de la fonction
de transfert isochrone en
: 193
boucle ouverte H bo (ω) doit
0
ω être négatif lorsque le
MG
4713
déphasage est inférieur à
–180°.
3
:889
φ
Le déphasage de la fonction
3582
0 de transfert isochrone en
ω
boucle ouverte H bo (ω) doit
1075
être supérieur à –180° tant
Mφ que le gain en dB est positif.
–180
es:21
hniqu
M G 20log H bo (ω180 ) Marge de gain (cf. tracé ci-
rotec
avec φ H bo (ω180 ) 180 dessus)
Albert Einstein
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
366
741
:167
1
44.5
.56.2
K 1
H ( p) opérateur d’intégration
p (1 τ p) p
: 193
4713
K Fonction de transfert
H ( j ω)
j ω (1 j τω) isochrone
3
:889
K Facteur multiplicatif de
H j ω
ω 1 τ 2 ω2 l’amplitude
3582
GdB 20log K 20log ω 10log 1 τ 2 ω2 Gain en décibels
1075
π
φ arctan (τω) Déphasage
2
es:21
GdB 20 dB/décade
K
20log
ω Diagramme de Bode
hniqu
0 ω
Point particulier :
rotec
1 1
SII
K 40 dB/décade GdB 20log( K τ) 3dB
φ τ τ
s Mic
0 1
φ 135
ω τ
–90
et de
–180
nique
ω K GdB 0
j ω
e
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
367
741
:167
1
44.5
.56.2
KC constante
C ( p) KC
adimensionnelle
: 193
GdB Si K C 1 :
augmente la précision
4713
20log K C augmente en général la
0 rapidité ;
ω
3
la diminue si le pôle
:889
dominant initial est déjà
φ source d’oscillations
3582
marquées (second ordre
0 de taux d’amortissement
ω
1075
voisin ou inférieur à
0,69).
diminue la stabilité
es:21
hniqu
1 Correcteur intégral pur : non
C ( p)
τi p employé car déstabilisant
C ( p)
1 τi p
1
1
Correcteur intégral saturérotec
s Mic
τi p τi p
GdB
et de
1 ω perturbation.
τi
φ 1
Méca
du système.
ure d
–180
périe
le Su
1 a τ p a constante adimensionnelle
C ( p)
1 τ p a 1
tiona
e Na
Écol
368
du système.
741
–180
:167
1
44.5
1 a τ p a constante adimensionnelle
C ( p)
1 τ p a 1
.56.2
GdB
+20 dB/décade
: 193
20log a Augmente les marges de
stabilité, par apport d’un
4713
0
ω déphasage positif φ max :
1 1 a 1
3
φ aτ τ tel que sin φ max
:889
a 1
+90 1
à la pulsation ωmax
3582
τ a
0
ω
1075
es:21
18
hniqu
Correcteur P-I
1 τi p Annule l’erreur statique et
C ( p) KC
rotec
τi p règle les marges de stabilité
SII
Correcteur P-AvPh
s Mic
1 a τ p Règle les marges de stabilité
C ( p) KC , avec a 1
1 τ p et la précision
et de
nique
Méca
Richard Dedekind
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
369
741
:167
1
44.5
Algorithmique
.56.2
: 193
4713
3
Méthode de dichotomie : a0
:889
b0
def a1 b1
f x a2 b2
dichotomie(a,b,f,e):
3582
while (b-a)>e: a3 b3
m=(b+a)/2
1075
if f(a)*f(m)>0:
a=m
else: b=m
es:21
return a
b3
hniqu
a0 b2
f x a1=a2=a3 b0=b1
Méthode de Newton :
rotec
def newton(x,f,fp,e):
while f(x)>eps:
s Mic
x=x-f(x)/fp(x)
return x
x2
et de
x0 b
a x1
nique
Méca
numpy.linalg.solve(A,B)
e
ure d
problème de Cauchy : dt
X t0 X 0
e Na
Écol
370
741
:167
X k 1 X k h F tk , X k
1
Méthode d’Euler explicite : .
X 0 X t0
44.5
h : pas d’intégration
.56.2
: 193
dx t xk xk 1
Dérivée première arrière : .
dt h
4713
dx t xk 1 xk
Dérivée première avant : .
3
dt h
:889
dx t xk 1 xk 1
Dérivée première centrée : .
3582
dt 2h
d 2 x t xk 1 2x
2 xk xk 1
Dérivée seconde centrée : .
1075
dt 2 h2
es:21
Méthode des rectangles à gauche
x0
tn n 1 x(t)
hniqu
0
x(t )dt h
i 0
xi
xi
xi+1
rotec
h
SII
s Mic
t0 ti t
ti+1
Méthode des rectangles à droite
et de
n x0
tn x(t)
0
x(t )dt h x i
xi
nique
i 1
xi+1
h
Méca
t0 ti t
ti+1
e
x0
tn x x n 1 x(t)
x(t )dt h 0 n xi
périe
0 2 xi
i 1 xi+1
le Su
t0 ti t
tiona
ti+1
e Na
Écol
371
741
:167
1
44.5
.56.2
Prétraitement Apprentissage Évaluation Inférence
Données Algorithmes
: 193
Nouvelles
d’entraînement d’apprentissage données
Modèle
4713
Données brutes
final
Données Labels
de test
3
Labels
:889
3582
La sortie y est de type continu.
1075
yi : valeur labellisée
yˆ i : valeur prédite
es:21
Erreur quadratique moyenne :
N
1
y yˆ
hniqu
2
MSE i i
N
i 1
Coefficient de détermination de Pearson :
rotec
N
y yˆ i i
2
s Mic
N
R2 1 i 1
N
avec y
1
N y . i
yi y
2 i 1
et de
i 1
nique
Matrice de confusion :
VP
oui (1) non (0)
Catégorie réelle
VN FP
e
ure d
FN
classificateur FP
FN VP binaire
périe
VN
non (0) oui (1)
le Su
Catégorie prédite
VN : vrais négatifs ; FN : faux négatifs ; FP : faux positifs ; VP : vrais positifs
tiona
e Na
Écol
372
741
:167
VP VN VP
Accuracy Precision
1
VP VN FP FN VP FP
44.5
VP VN
Sensibilility Specificity
.56.2
VP FN VN FP
: 193
Donnée d’entrée : xi xi1 , xi 2 , , xin Modèle de yˆ i
xi
4713
Sortie prédite : prédiction ŵ
yˆi xi , wˆ wˆ 0 wˆ1xi1 wˆ 2 xi 2 wˆ n xin
3
:889
Sortie labellisée : yi.
yi yˆi xi , wˆ ε i où ε i est l’erreur de prédiction pour la donnée d’entrée xi .
3582
En notation matricielle : yˆ X wˆ et ε y yˆ ,
wˆ 0
1075
yˆ1 1 x11 x12 x11nn y1 ε1
wˆ1
yˆ 2 1 x21 x22 x2n y ε
, X
2n 2 2
avec yˆ , wˆ wˆ 2 , y
es:21
et ε .
yˆ k 1 x xk 2 xkn
yk εk
k1
wˆ n
hniqu
Solution optimale analytique si la matrice X T X est inversible :
rotec
wˆ X T X X T y , vecteur estimateur des moindres carrés ordinaires.
1
SII
s Mic
nouvelle donnée dont on souhaite prédire la sortie (le label). Il n’y a pas de
phase d’apprentissage.
n
nique
373
741
:167
1
44.5
biais fonction de combinaison linéaire
1 w0 n
w x w
.56.2
z j j 0
x1 w1 j 1 sortie calculée
: 193
vecteur s f z
entrée x x2 w2 z f z
4713
xn wn fonction
3
d’activation f
:889
vecteur poids
(et biais) w
3582
Neurone artificiel
1075
1
x1
es:21
x2 f s f wT x
hniqu
xn
Fonction f Allure Expression Dérivée Étendue
rotec
Linéaire
az a s Mic ,
ReLU z si z 0 1 si z 0
0, SII MP
0 sinon 0 sinon
et de
Heaviside 1 si z 0 0 si z 0
0,1
0 sinon ? sinon
nique
Tangente
tanh z 1 f z
2
1,1
hyperbolique
Méca
Sigmoïde 1
(logistique) f z 1 f z 0,1
1 e z
e
ure d
374
Sigmoïde 1
f z 1 f z
741
(logistique) 0,1
1 e z
:167
1
Les réseaux de neurones MLP (multi-layer perceptron) ont une fonction de
44.5
combinaison linéaire et possèdent l’architecture donnée ci-après.
.56.2
: 193
4713
3
:889
3582
1075
Réseau de neurones
es:21
La détermination des poids associés à chaque lien se fait par un algorithme de
rétropropagation du gradient.
hniqu
rotec
24
SII
s Mic
P 24 sur 27
et de
375
Écol
e Na
tiona
le Su
périe
ure d
e Méca
nique
et de
s Mic
rotec
hniqu
es:21
1075
3582
:889
3 4713
: 193
.56.2
44.5
1 :167
741
Index
Écol
e Na
tiona
le Su
périe
ure d
e Méca
nique
et de
s Mic
rotec
hniqu
es:21
1075
3582
:889
3 4713
: 193
.56.2
44.5
1 :167
741
741
:167
1
44.5
.56.2
: 193
4713
3
:889
3582
1075
es:21
hniqu
Le plus simple écolier sait maintenant des vérités
pour lesquelles Archimède eût sacrifié sa vie.
rotec
Ernest Renan
s Mic
et de
nique
e Méca
ure d
périe
le Su
tiona
e Na
Écol
:16 7741
Index Mathématiques
1
Mathématiques
44.5
.56.2
: 193
A binôme (formule du), 8, 45
4713
Bolzano-Weierstrass (théorème de), 24
accroissements finis borne supérieure, 22
3
inégalité des, 30, 247 propriété de la, 22
:889
théorèmes des, 30 bornée
adhérence, 226 application, 224
3582
adjoint d’un endomorphisme, 218 partie, 224
affinité vectorielle, 49 suite, 224
affixe (d’un point du plan), 11
1075
boule, 223
algèbre, 212
angle de deux vecteurs non nuls, 220 C
es:21
anneau ℤ/nℤ, 210
anneau, 36
Cauchy
annulateur problème de, 18, 19, 268
hniqu
idéal, 216 théorème de Cauchy linéaire, 268
polynôme, 216 Cauchy-Schwarz (inégalité de), 56
Cayley-Hamilton (théorème de), 217
rotec
application
continue, 228 Cesàro (théorème de), 236
de classe C k , 245 changement de base (formules de), 51
s Mic
de classe C 1, 275 changement de variable
linéaire, 48 dans une intégrale
sur un segment, 64
et de
compact, 230
base image par une application continue
canonique, 49 d’un, 231
e
379
741
:167
sur une partie, 228 successives d’une fonction, 31
1
uniforme, 229 suivant un vecteur, 272
44.5
convergence sur un intervalle, 244
normale d’une série de fonctions, 238 déterminant
.56.2
normale sur tout compact d’une série d’un endomorphisme, 54, 215
de fonctions, 238 d’une famille de vecteurs, 54
simple d’une série de fonctions, 238 d’une matrice, 54
: 193
simple d’une suite de fonctions, 236 développement en série entière, 242
uniforme d’une série usuels, 243
4713
de fonctions, 238 développements limités, 59
uniforme d’une suite usuels, 60
3
de fonctions, 236 diagonalisabilité, 214
:889
uniforme sur tout compact différentielle, 272
d’une série de fonctions, 238 dimension
3582
convexe (partie), 22, 223 d’un espace vectoriel, 49
corps, 37 théorème de la, 49
1075
couple discriminant, 11
loi conjointe d’un, 260 disque de convergence, 241
lois marginales d’un, 260 distance, 223
es:21
couple de variables aléatoires d’un point à un sev, 57
discrètes, 260, 261 division euclidienne, 34, 38
indépendantes, 261
hniqu
covariance, 264 E
Cramer (système de), 46
endomorphisme, 48
rotec
croissances comparées
autoadjoint, 221
des fonctions usuelles, 28, 59
équation polynomiale de degré 2, 11
des suites usuelles, 61
s Mic
équation caractéristique
cycle, 53
d’une EDL2, 18
d’une suite RL2, 25
et de
D
équation différentielle
d’Alembert linéaire, 18, 267
nique
380
:16 7741
Index Mathématiques
Euler de Taylor-Young, 278
1
formule d’, 10 des probabilités composées, 258
44.5
théorème d’, 211 des probabilités totales, 258
exponentielle fraction rationnelle, 40
.56.2
complexe, 243 frontière, 227
d’un nombre complexe, 10
extremum local, 30, 276 G
: 193
F Gauss (théorème de), 34, 40
4713
gradient, 273
famille de vecteurs Gram-Schmidt (procédé de), 56
génératrice, 47 Grassmann (formule de), 50
3
:889
libre, 47 groupe, 36
orthogonale, 55 linéaire, 46, 48
3582
Fermat (petit théorème de), 35 symétrique, 53
fermé, 226 groupe
fonction cyclique, 208
1075
continue, 28 monogène, 208
convexe, 32 orthogonal d’indice n, 218
es:21
de classe C n, 31, 245 orthogonal de E euclidien, 220
dérivable, 29
lipschitzienne, 29 spécial orthogonal d’indice n, 219
hniqu
uniformément continue, 29 spécial orthogonal de E
fonction euclidien, 220
de classe C k , 245 géométrique (identité), 8, 45
rotec
de classe C 1, 244, 275
en escalier sur un segment, 238 H
s Mic
intégrable sur un intervalle, 252
Heine (théorème de), 29
fonctions
hessienne (matrice), 278
circulaires, 14
et de
hyperplan, 50
circulaires réciproques, 15
exponentielles, 13 I
nique
hyperboliques, 14
logarithmes, 13 idéal
puissances, 13 annulateur, 216
Méca
381
741
:167
inégalité loi
1
de Bienaymé-Tchebychev, 264 de composition interne, 35
44.5
de Jensen, 33 de Poisson, 262
de Markov, 264 de probabilité d’une variable
.56.2
des accroissements finis, 247 aléatoire discrète, 260
des tangentes, 33 géométrique, 262
triangulaire, 223 loi faible des grands nombres, 264
: 193
injectivité
d’un morphisme de groupes, 207 M
4713
d’une application, 5
majorant, 21
d’une application linéaire, 48
Markov (inégalité de), 264
3
interpolation de Lagrange
:889
matrice, 44
(formule d’), 38
de passage, 51
intégrale sur un segment, 62
3582
diagonalisable, 215
changement de variable, 64
hessienne, 278
d’une fonction en escalier, 62
inverse, 46, 51
1075
et primitives, 63
caractérisations, 52, 54
intégrale généralisée, 248, 250
expression, 55
changement de variable, 251
es:21
jacobienne, 273
convergence absolue, 249, 252
orthogonale, 218
convergence d’une, 250
représentative
nulle, 252
hniqu
d’une application linéaire, 51
théorèmes de comparaison, 249, 252
d’une famille de vecteurs, 51
intégrale à paramètre
symétrique, 221
rotec
continuité sous le signe ʃ, 254
transposée, 44
dérivabilité sous le signe ʃ, 255
trigonalisable, 215
intégration par parties, 64
s Mic
minorant, 21
dans une intégrale généralisée, 251
Moivre (formule de), 10
intégration terme à terme, 254
Morgan (lois de), 4
et de
d’anneaux, 209
isométrie vectorielle, 219
de groupes, 207
L multiplicité d’une valeur propre, 214
Méca
nilpotence, 215
limite
nombre(s)
d’une fonction, 26
composé, 34
périe
nombre complexe
d’une suite monotone, 24
(notation algébrique), 9
limite de la dérivée (théorème de la), 31
norme, 223
tiona
382
:16 7741
Index Mathématiques
euclidienne, 55 projection
1
subordonnée, 230 orthogonale, 56
44.5
noyau vectorielle, 49
d’un morphisme de groupes, 36, 207 prolongement par continuité, 28
.56.2
d’une application linéaire, 48 Pythagore (théorème de), 56
0 R
: 193
orthogonal d’une partie, 56 racines
4713
orthogonaux (vecteurs), 55 d’un polynôme, 38
ouvert, 226 somme et produit, 11
n-ièmes d’un nombre complexe, 11
3
:889
P n-ièmes de l’unité, 10
relations avec les coefficients, 11, 39
parallélogramme (formule du), 56
3582
rang
partie
d’une application linéaire, 50
compacte, 230
d’une matrice, 52
1075
dense, 227
formule du, 50
entière, 22
rayon de convergence, 241
fermée, 226
es:21
récurrence, 4
majorée, minorée, 21
réflexion, 219
ouverte, 226
règle de d’Alembert
hniqu
partie compacte en dimension
pour les séries entières, 241
finie, 232
pour une série positive, 235
permutation, 53
relation
rotec
PGCD, 34, 39
d’ordre, 21
polarisation (identité de), 56
de comparaison des fonctions, 28, 58
pôle d’une fraction rationnelle, 40
s Mic
de comparaison des suites, 61
polynôme(s), 37
reste d’une série convergente, 234
d’un endomorphisme, 48
Riemann (sommes de), 247
et de
polynôme caractéristique
d’un endomorphisme, 214 Schwarz (théorème de), 278
d’un endomorphisme induit, 214 série
Méca
dans ℕ, 265
produit scalaire, 55 d’une variable aléatoire à valeurs
tiona
projecteur, 49
e Na
Écol
383
741
:167
signature d’une permutation, 53 T
1
somme
44.5
d’une série convergente, 233 table de vérité, 3
de Riemann, 247 Taylor (formule de)
.56.2
partielle d’une série, 233 pour les polynômes, 38
sous-algèbre, 212 avec reste intégral, 248
sous-espace Taylor-Lagrange (inégalité de), 248
: 193
propre, 213 Taylor-Young (formule de), 60, 248,
vectoriel, 47 278
4713
sous-groupe(s), 36 théorème
de ℤ, 208
engendré par un élément, 208 d’Euler, 211
3
de Cauchy linéaire, 268
:889
spectre de Cayley-Hamilton, 217
d’un endomorphisme, 213 de Cesàro, 236
3582
d’une matrice, 213 de convergence dominée, 253
sphère, 223 de décomposition des noyaux, 216
de Heine, 29
1075
Stirling (formule de), 61
suite(s) de la bijection bicontinue, 29
adjacentes, 24 de Schwarz, 278
es:21
arithmético-géométrique, 25 de Taylor-Young, 248
convergente, 23, 224 de transfert, 263
de fonctions, 236 de Weierstrass, 238
hniqu
divergente, 224 des normes équivalentes, 231
extraite, 23, 225 des valeurs intermédiaires, 29, 231
spectral, 222
rotec
géométrique, 25
monotone, 22 théorème d’interversion
récurrente, 25 somme-dérivation, 240
s Mic
supplémentaire(s)
orthogonal, 56 trace d’un endomorphisme, 215
sous-espaces, 47, 50 transposition, 53
nique
384
:16 7741
Index Mathématiques
variable aléatoire discrète (vad), 259 variation de la constante
1
espérance d’une, 262 (méthode de), 18
44.5
espérance du produit de deux vad vecteur propre
indépendantes, 263 d’un endomorphisme, 213
.56.2
fonctions de vad indépendantes, 261 d’une matrice, 213
loi conditionnelle d’une, 260 voisinage, 225
loi de probabilité d’une, 260
: 193
variance d’une, 263 W
variance
4713
Weierstrass (théorème de), 238
d’une loi de Poisson, 264
d’une loi géométrique, 264 Z
3
d’une somme finie de variables
:889
aléatoires discrètes, 264 zéro d’une fraction rationnelle, 40
d’une variable aléatoire réelle
3582
discrète, 263
1075
es:21
hniqu
rotec
s Mic
385
Écol
e Na
tiona
le Su
périe
ure d
e Méca
nique
et de
s Mic
rotec
hniqu
es:21
1075
3582
:889
3 4713
: 193
.56.2
44.5
1 :167
741
741
:167
1
Physique-Chimie
44.5
.56.2
: 193
A athermane, 128
athermique, 337
4713
absorbance, 145 atmosphère isotherme, 323
accélération atome d’hydrogène, 103
3
angulaire, 119 auto-induction, 138
:889
d’entraînement, 280
Index Physique-Chimie
avancement de réaction, 142
d’un point, 106 axe
3582
de Coriolis, 280 instantané de viration, 279
tangentielle, normale, 106 optique, 81
1075
accommodation, 83
accumulateur, 348 B
acide, 154
es:21
action(s) bande passante, 96
mécanique, 107 barrière de potentiel, 334
de contact, 282 barycentre, 108
hniqu
activité (chimique), 142, 339 base
adiabatique, 128 (chimie), 154
rotec
admittance, 93 cartésienne, cylindrique, 104
afocal, 81 de Frenet, 105
agent thermique, 132 polaire, 105
s Mic
amorphe, 150
ampholyte (espèce amphotère), 154 énergétique d’un circuit, 90
amplitude, 90 énergétique d’un système ouvert,
nique
complexe, 92 320
analogie entre électrocinétique entropique, 320
et diffusion thermique, 323 local de puissance, 295
Méca
de Helmholtz, 136
ure d
sacrificielle, 350
apériodique, 91 boucle de courant, 136
aplanétique, 81 branche, 85
périe
d’Ellingham, 336
de Gauss, 81 (d’un condensateur), 88
de l’optique géométrique, 79 électrique d’une pile, 160
tiona
dipolaire, 306
Écol
387
741
:167
C conductance, 86, 145
1
thermique, 322
44.5
capteur optique, 84, 310 conducteur
carte de champ, 134 ohmique, 295
.56.2
cas de Lorentz, de Neumann, 137, 139 parfait, 304
cathode, 159 conductimétrie, 145
cavité, 306 conductivité
: 193
célérité, 79, 99, 299 électrique, 294, 296, 302
centre de masse (ou d’inertie), 108 ionique molaire, 145
4713
chaleur latente, 130 thermique, 321
champ(s) cône
3
d’interférences, 310 d’acceptance, 80
:889
de pesanteur, 109, 282 de frottement, 283
électrique, 114, 293 confinement spatial, 102
3582
électrostatique, 284 conjugaison, 83
magnétique, 114, 134, 293 conservation
réfléchis, 305
1075
de l’énergie mécanique, 112, 117
changement de phase (ou d’état), 125, de la charge, 293
130, 131, 132 du moment cinétique, 117
es:21
charge formelle, 147 conservativité du flux, 290
chemin optique, 308 constante
cinétique d’oxydo-réduction, 343 d’acidité, 155
hniqu
circuit(s) d’équilibre, 142, 340, 347
d’ordre 1, 89 de Boltzmann, 132
d’ordre 2, 90
rotec
de cellule, 145
LC, 90 de gravitation, 109, 116
RC, RL, 89 de Planck, 102
s Mic
RLC, 91, 94 de raideur, 109
couplés, 139 de solubilité, 157
coefficient
et de
de torsion, 120
adiabatique (ou de Laplace), 129 de vitesse, 143
de frottement, 283 de vitesse apparente, 144
nique
collimateur, 84
ure d
convergente, 82
compacité, 151 conversion de puissance, 139
concentration, 142 coordinence, 151
périe
sphériques, 105
condition(s) corps pur, 141
de compacité, 151 corrosion, 349, 350
tiona
acido-basique, 154
Écol
388
741
:167
d’oxydo-réduction, 158, 342 d’équilibre (P, T), 125
1
de frottement solide, 121 de Bode, 96
44.5
de torsion, 120 de distribution, 156
courant(s) potentiel-pH, 162
.56.2
de corrosion, 349 diaphragme, 84
de court-circuit, 87 diathermane (ou diatherme), 128
électromoteur (CÉM), 87 différence
: 193
imposé, 350 de chemin optique, 101
induit, 137 de marche, 309, 316
4713
de Foucault, 140 diffraction, 100
courbe diffusion, 345
3
de gain, de phase, 96 Rayleigh, 307
:889
de saturation, d’ébullition, thermique, 321
Index Physique-Chimie
de rosée, 126 diffusivité thermique, 321
3582
de vaporisation, de fusion, dioptre, 80
de sublimation, 125 dioptrie, 82
1075
intensité-potentiel, 343 dipôle(s)
cristal, 150 électrostatique, 288
critère magnétostatique, 291
es:21
d’évolution spontanée, 337, 339, 340 ohmique, 86
de Shannon, 329 en série, en parallèle, 85
cubique à faces centrées (CFC), 152 dismutation, 159, 163
hniqu
cycle dispersion intermodale, 81
(thermodynamique), 127, 132 distribution
rotec
de Carnot, 133 de charges, 284
dipolaire, 288
D surfacique, linéique de courant, 289
s Mic
ditherme, 132
débit massique, volumique, 318
divergente, 82
décomposition de Fourier, 95
et de
diviseur
défaut(s)
d’amplitude, 316
de cohérence, 317
de tension, de courant, 87, 93
nique
densité
de prédominance, 156, 161, 162
de charges, 284
réactif, de transparence, 302
de courant de probabilité, 330
doublet liant, non liant, 147
e
volumique d’énergie
électromagnétique, 295, 301 eau, 130, 154, 158, 162, 345
déphasage, 95, 99, 101, 309 échantillonnage, 329
le Su
389
741
:167
effet différentielle entrée-sortie, 328
1
de peau, 304 locale de conservation
44.5
Joule, 295 de la charge, 293
tunnel, 334 de Maxwell, 293
.56.2
efficacité, 133 équilibre
électrode de référence, 160 chimique, 143, 339
électrolyseur, 348 stable, instable, 112, 137
: 193
électron thermodynamique, 124, 324
célibataire, 147 équipartition, 326
4713
de valence, 146 équivalence (de titrage), 156
électronégativité, 148 espèce physico-chimique, 141
3
électronique numérique, 329 état
:889
électrozingage, 350 lié, libre (ou de diffusion), 113,
ellipse, 118, 119 117, 332
3582
emmétrope, 83 standard, 335
empilement compact, 151 standard de référence, 336
1075
endothermique, 337 stationnaire, 332
énergie exothermique, 337
cinétique, 112, 113, 120
es:21
d’activation, 145 F
de liaison, 147
face nord, sud, 134
électromagnétique, 88, 295
hniqu
facteur(s)
interne, 128, 129
de qualité, 91, 110
mécanique, 112, 119
d’équilibre, 341
rotec
potentielle, 111, 114, 116
fentes de Young, 314, 315
potentielle centrifuge, 281
fibre optique, 80
potentielle d’un dipôle, 289, 292
s Mic
fil rectiligne infini, 291
potentielle effective, 117
filtre, 96, 328
potentielle électrostatique, 287
fluctuation de l’énergie, 324, 325
et de
enthalpie, 128
flux
de changement de phase, 130
du champ magnétique, 137
libre, 337
nique
propre, 138
libre de réaction, 338
thermique, 321
entropie standard de réaction, 336
fonction
entropie
Méca
d’état, 123
créée, échangée, 131
d’onde, 102, 330
de changement de phase, 131
de partition, 324, 325
statistique, 132
e
de transfert, 95
ure d
centrale, 116
de D’Alembert, 297, 299
conservative, 111
de diffusion, 304, 321, 322
d’inertie, 281
le Su
de Laplace, 287
de frottement fluide, 109
de Poisson, 287
de frottement solide, 109, 283
de réaction, 142
tiona
de Laplace, 136
de Schrödinger, 331, 332
de liaison, 109
différentielle d’ordre 1, 89
de Lorentz, 114
e Na
390
741
:167
de pression, 110 impédance, 93
1
électromotrice (FÉM), 87, 160, 347 d’entrée, de sortie, 98
44.5
électromotrice induite, 138 de charge, 95
électrostatique, 110, 116 incompressible, 125
.56.2
gravitationnelle, 109, 116 indice
de Van der Waals, 148 (de réfraction), 79
intérieures, 108 d’un plasma, 303
: 193
formation d’image, 81, 83 indilatable, 125
formule(s) inductance, 88
4713
de Descartes, 83 mutuelle, 138
de Fresnel, 101 propre, 138
3
de Nernst, 161, 343 induction électromagnétique, 137
:889
de Newton, 83 inégalité
Index Physique-Chimie
de Varignon, 279 de Clausius, 132
3582
foyer, 81 de Heisenberg spatiale, 102
fraction molaire, 141 inertie, 107
1075
franges d’interférences, 311, 313 instrument d’observation, 84
fréquence, 79, 92, 99, 100 intégrale première, 112, 117, 122
d’échantillonnage, 329 intégrateur, 97
es:21
propre, 90 intensité
frottement sec (ou solide), 283 (du courant), 85, 289, 343
(optique), 310, 312, 313
hniqu
G interaction
de Keesom, Debye, London, 148
gain, 95
rotec
électrostatique, 110, 116
galvanisation, 350
gravitationnelle, 109, 116
gaz parfait, 124, 129, 131, 141, 326
interférences, 101, 310
s Mic
glissement, 282, 283
à plusieurs ondes, 313
goniomètre, 84
interféromètre de Michelson, 316
grandeur
et de
standard de réaction,
isobare, 127
de formation, 336
grandissement, 83 L
e
ure d
d’air, 316
homogène, 124
de verre, 316
hyperbole, 117, 118
lampe spectrale, 79
le Su
hypervalent, 147
laser, 79
I lentille, 82
tiona
liaison
identité thermodynamique, 319, 338 covalente, 147
immunité, 350 hydrogène, 149
e Na
Écol
391
741
:167
métallique, 153 thermique, 132
1
pivot, 121 magnéton de Bohr, 293
44.5
polarisée, 148 maille
libre parcours moyen, 123 (d’un circuit), 85
.56.2
ligne de champ, 134, 285, 288, 292 (d’un cristal), 150
loi(s) marche de potentiel, 333
d’Arrhenius, 145 masse
: 193
d’Ohm, 86 (d’un circuit), 85
d’Ohm locale, 294, 296 (d’un corps), 107
4713
de Beer–Lambert, 145 volumique, 150
de composition des vitesses, médiamutation, 159, 163
3
des accélérations, 280 mélange, 141
:889
de Coulomb (électrostatique), 110, 116 métal, 153
de Dulong et Petit, 327 métastable, 163
3582
de Faraday (électrolyse), 349 méthode différentielle, intégrale, 145
de Faraday (induction), 138 milieu dispersif, 100
1075
de Fourier, 321 miroir plan, 81
de Guldberg et Waage (ou d’action miscibilité, 149
des masses), 142, 340 mise au point, 84
es:21
de Hess, 336 mode propre, 306
de Kohlrausch, 145 modèle
de Laplace, 131 d’Einstein, 327
hniqu
de Le Chatelier, 341 de Lewis, 147
de modération de Lenz, 138 de Thévenin, 87, 94
rotec
de Newton scalaire de la lumière, 308
(du transfert thermique), 322 moment
de retour inverse, 80 cinétique, 115, 119
s Mic
392
741
:167
moyenneur, 97 paraxial, 81
1
mutuelle inductance, 138 particule(s)
44.5
libre, 331
N discernables, 325
.56.2
passe-bas, passe-bande, passe-haut, 96
niveaux d’énergie, 103
passivation, 350
nœud
pendule pesant, 122
: 193
(de circuit), 85
performance, 133
(de vibration), 298, 305
période
4713
nombre d’oxydation, 159
(temporelle), 92, 99
stœchiométrique algébrique, 142
propre, 90
non-métal, 153
3
perméabilité du vide, 136
:889
normalisation, 102, 330
permittivité
Index Physique-Chimie
notation complexe, 92, 298
du vide, 110, 116
3582
O relative, 149
pH, 155
1075
objectif, 84 phase
oculaire, 84 (thermodynamique), 125
œil, 83 à l’origine, 90
es:21
onde condensée idéale, 125, 130, 131
acoustique dans un fluide, 100 photon, 79, 102
pile électrochimique, 159, 346
hniqu
de matière, 102
électromagnétique dans le vide, plan
100, 299 d’antisymétrie, 135, 285, 290
rotec
électromagnétique dans d’incidence, 80
un conducteur ohmique, 303 de symétrie, 135, 284, 290
électromagnétique focal, 81
s Mic
de corrosion, 349
P électrique, 85
électrostatique, 286
tiona
393
741
:167
potentiométrie, 161 Q
1
poussée d’Archimède, 110
44.5
pouvoir dissociant, ionisant, 149 quadripôle idéal, 98
précipité, 157 quadripôles en cascade, 98
.56.2
premier quantification de l’énergie, 102
principe, 127, 319 quantité de mouvement, 108
principe industriel, 320 quasi-statique, 127
: 193
pression quotient de réaction, 142, 339
cinétique, 124
4713
R
de vapeur saturante, 126
partielle, 141 radial, 105
3
standard, 142 radical, 147
:889
thermodynamique, 319 rails de Laplace, 137, 139
principe rapport gyromagnétique, 293
3582
d’inertie, 108 rayon
des interactions, 107 covalent, de Van der Waals, 151
1075
fondamental de la dynamique, 109, de courbure, 105
281 ionique, métallique, 151
probabilité lumineux, 79
es:21
d’occupation, 324, 325 rayonnement dipolaire, 306
de présence, 102 réactif, 142
produit
hniqu
limitant, 143
(de la réaction), 142 réaction
de solubilité, 157 d’un support, 109
rotec
ionique de l’eau, 154 prépondérante, 156
profondeur de champ, 84 récepteur (thermodynamique), 132
propagation dispersive, 100
s Mic
réducteur, 158, 342
protection par courant imposé, 350 référentiel(s), 104
protique (ou protogène), 149 galiléen, 108
et de
réfraction limite, 80
rayonnée, 295, 307 régime
thermique, 321 apériodique, pseudo-périodique, 91
puits plat infini, 333, 326
e
libre, 89
ure d
de Mayer, 129
de Van ’t Hoff, 340
e Na
Écol
394
741
:167
de Varignon, 279 solvatation, 149
1
de passage, 294 source
44.5
de Planck–Einstein, 102 de chaleur, 128
rendement, 133 idéale, 87
.56.2
faradique, 349 spectre, 79, 99
repère, 104 spectrophotométrie, 145
repliement de spectre, 329 sphère dure, 151
: 193
réponse spire
en élongation, en vitesse, 111 circulaire, 135
4713
en intensité, en tension, 94 en rotation, 139
représentation de Thévenin, 87, 94 stabilité d’un équilibre, 112
3
réseau standard, 142
:889
(de diffraction), 315 stigmatisme, 81, 309
Index Physique-Chimie
cristallin, 150 structure de l’OPP électromagnétique,
3582
résistance 300, 300
(électrique), 86 surface
1075
au glissement, 282 d’onde, 309
équivalente, 87 équipotentielle, 286, 288
interne, de sortie, 87 symétrie cylindrique, sphérique, 285
es:21
thermique, 322 système
résistivité électrique, 294 à deux niveaux, 325, 326
résolution angulaire, 84 isolé, pseudo-isolé, 108
hniqu
résonance, 94 lent, rapide, 344
résultante cinétique, 108 linéaire, non linéaire, 328
rotec
retard de phase, 308 mécanique, 107
réticule, 84 optique, 81
réversible, 127 ouvert, fermé, 117, 318
s Mic
S
tableau périodique, 146
satellite, 118 température
Méca
395
741
:167
de Carnot, 133 U
1
de Gauss, 285, 286
44.5
de l’énergie cinétique, 112, 113, 121, univers, 123
281 V
.56.2
de l’énergie mécanique, 112, 281
de la résultante cinétique, 109 valeur efficace, 92
de Malus, 309
: 193
variable d’état, 123
de Nyquist–Shannon, 329 variance, 341
du centre de masse, 109
4713
variété allotropique, 150
du moment cinétique, 116, 121, 281 vecteur
thermodynamique statistique, 323 d’onde, 99, 298
3
thermoélastique, 123 de Poynting, 295, 301, 307
:889
thermostat, 128, 324 densité de courant
titrage, 156, 157, 161 de probabilité, 330
3582
titre en vapeur, 126 densité de courant électrique, 289
train d’ondes, 309, 311 densité de courant thermique, 321
1075
trajectoire rotation, 280
elliptique, 118, 119 ventre (de vibration), 298, 305
hyperbolique, 117, 118 vergence, 82
es:21
parabolique, 107, 118 vernier, 84
transfert thermique, 128, 321 visibilité, 312
transformation
hniqu
vitesse
infinitésimale, 319 (volumique) de réaction, 143
totale, 143 angulaire, 119
rotec
transition de phase, 125, 130, 131, 132 d’entraînement, 280
translation, 119, 279 d’un point, 106
travail
s Mic
de disparition, de formation, 143
d’une force, 111 de glissement, 282
des forces de pression, 128 de groupe, 299, 303, 331
et de
396
741
:167
1
SII
44.5
.56.2
: 193
A correction, 368
4713
couche, 375
accélération, 190 Coulomb, 199
3
act, 171 couronne, 196
:889
actions courroie, 195
mécaniques, 197 crémaillère, 196
3582
mutuelles, 358
adhérence, 199 D
axe instantané de rotation, 191
1075
dépassements, 184
B déphasage, 185
es:21
dérivateur, 182
base, 189 dérivation numérique, 371
biais, 374 diagramme
hniqu
bdd, 172 de contexte, 166
bloc, 172 des activités, 171
Bode des exigences, 167
rotec
(plan de), 366 des cas d’utilisation, 168
(diagramme de), 367 de séquence, 168
s Mic
C
d’états, 169
de définition de blocs, 172
de bloc interne, 188
et de
Index SII
centre diamètre primitif, 195
de gravité, 198 dichotomie, 370
nique
consignes, 177
constante de temps, 182 F
correcteur
tiona
397
741
:167
cinématique, 195 O
1
dimensionnelle, 195
44.5
fonction, 165 opérateur, 174
d’activation, 374 ordre, 182
.56.2
de combinaison, 374 orientation, 189
de transfert, 182 P
: 193
G
perceptron, 375
4713
gain, 182 perturbations, 177
glissement, 194 pignons, 195
poids, 198
3
pôles, 182
:889
H
positionnement, 189
Heaviside (fonction de), 179 poulies, 195
3582
Huygens (théorème de), 354 poursuite, 362
précision, 180
1075
I
premier ordre (système du), 182
ibd, 188 principe fondamental de la dynamique,
358
es:21
impulsion, 179
inertie équivalente, 357 produits d’inertie, 353
intégrateur, 182 puissance, 359
hniqu
intégration numérique, 371 pulsation propre, 182
L Q
rapidité, 180
M
rapport de transmission, 195
régime
nique
marge
de gain, 366 apériodique, 184
de phase, 366 pseudo-périodique, 184
Méca
d’inertie, 352
dynamique, 356 réseau de neurones, 375
mouvements particuliers, 191 résultante dynamique, 356
le Su
neurone, 374
e Na
Écol
398
741
:167
S théorèmes généraux, 202
1
torseur
44.5
second ordre (système du), 182 cinétique, 355
sd, 168 dynamique, 356
.56.2
slci, 191 train
stabilité, 365 d’engrenages simple, 195
structure d’engrenages épicycloïdal, 195
: 193
conditionnelle, 190 trajectoire, 190
itérative, 190 transformée de Laplace, 181
4713
stm, 169 translation, 191
système travail, 359
3
asservi, 194 type, 174
:889
technique, 183
U
3582
T
uc, 168
temps
1075
de montée, 364 V
de réponse, 194
théorème vis sans fin, 196
es:21
de l’énergie cinétique, 361 vitesse, 190
de la résultante, 202 de glissement, 194
hniqu
de la résultante dynamique, 358 valeur ajoutée, 183
des actions réciproques, 202
du moment dynamique, 358
rotec
du moment statique, 202 s Mic
et de
Index SII
nique
399
741
:167
1
Les 2 années
44.5
en 1 clin d’œil
.56.2
: 193
P R É P A S
4713
S C I E N C E S
3
:889
3582
1075
Une vision claire des savoirs, une mobilisation rapide des connais-
sances, une approche croisée des notions à connaître sont les atouts
es:21
indispensables à la réussite en prépas. Ce formulaire est la réponse à
ces exigences.
Il consiste en :
hniqu
un résumé clair et concis du cours : définitions, lois, théorèmes,
rotec
propriétés et schémas
une mise en valeur des formules à connaître
s Mic
un classement thématique des notions indispensables
un index très précis en fin d’ouvrage qui permet de retrouver au plus
et de
connaissances.
périe
le Su
tiona
e Na
-:HSMDOA=U\UXZ[:
Écol