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Mathématiques
Constitué d’un cours complet et de 75 exercices corrigés, ce manuel
pour l’économie
gestion. Il introduit de façon simple et pédagogique les techniques et les
résultats des mathématiques de base que les étudiants en première année
de Licence doivent maîtriser.
et la gestion
• Cours complet
5. Intégration 5. Diagonalisation d’une matrice carrée
Skander Belhaj
Mathématiques
pour l’économie
et la gestion
Analyse et algèbre
LICENCE 1
SCIENCES DE GESTION
SCIENCES ÉCONOMIQUES
INFORMATIQUE APPLIQUÉE À LA GESTION
Lim_EcoGestion:EP 19/10/11 16:47 Page II
www.vuibert.fr
La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions
strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les
courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le
consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou
reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du
Code pénal. Des photocopies payantes peuvent être réalisées avec l’accord de l’éditeur. S’adresser au Centre français d’exploitation du
droit de copie : 20 rue des Grands Augustins, F-75006 Paris. Tél. : 01 44 07 47 70
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courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le
consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou
reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du
Code pénal. Des photocopies payantes peuvent être réalisées avec l’accord de l’éditeur. S’adresser au Centre français d’exploitation du
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La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions
strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les
courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le
consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou
reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du
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Introduction VII
Analyse 1
2 Développements limités 29
2.1 Développements limités au voisinage de zéro . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.2 Opérations sur les développements limités . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.3 Fonctions équivalentes, définition et opérations . . . . . . . . . . . . . 37
2.4 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.5 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
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5 Intégration 59
5.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
5.2 Méthodes d’intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
5.3 Calcul pratique des intégrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
5.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Algèbre 67
6 Polynômes et fractions rationnelles 69
6.1 Polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
6.2 Fractions rationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
6.3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
7 Espaces vectoriels 81
7.1 L’espace vectoriel Rn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
7.2 Espace vectoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
7.3 Combinaisons linéaires, sous-espaces vectoriels . . . . . . . . . . . . . . 84
7.4 Indépendance linéaire, base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
7.5 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Corrigés 133
Corrigés du chapitre 1 135
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Introduction
L’ouvrage
Le but de ce cours est d’introduire de façon simple et élémentaire les techniques et les
résultats mathématiques de bases en algèbre et en analyse que l’étudiant en première
année de SG (Sciences de Gestion), SE (Sciences Économique), et IAG (Informatique
Appliquée à la Gestion) doit maîtriser et qu’il pourra réutiliser dans d’autres cours
d’enseignement. Il ne s’agit pas de démontrer les théorèmes ou les résultats énoncés
mais d’expliquer leurs utilisations et leurs règles de calcul.
À la fin de chaque chapitre, de nombreux exercices corrigés, permettant aux étudiants
de tester leurs connaissances, complètent et illustrent le cours.
L’auteur
Docteur en mathématiques appliquées, Skander Belhaj est spécialiste d’algèbre ma-
tricielle rapide. Chercheur à l’école nationale d’ingénieurs de Tunis (ENIT-LAMSIN)
et à l’université de Franche-Comté (Besançon), il enseigne actuellement à l’institut
supérieur des arts du multimédia de la Manouba (université de la Manouba, Tunisie)
et l’université libre de tunis. Il a été élu directeur de département des méthodes
quantitatives et aussi enseignant à la faculté des Sciences juridiques, économiques et
de gestion de Jendouba (Tunisie).
Le public
Étudiants en première année des Licences de Sciences de Gestion, Sciences Économique
et Informatique Appliquée à la Gestion (hors prépas hec).
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Première partie
Analyse
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CHAPITRE 1
Soit
f: Df −→ R
x 7−→ f (x)
une fonction numérique d’une variable réelle telle que Df = {x ∈ R / f (x) a un sens}
est le domaine de définition de f .
Remarque 1.1.1 Une fonction peut avoir une limite quand x tend vers x0 sans qu’elle
soit définie en x0 .
Remarque 1.1.2 Dire que x tend vers x0 c’est-à-dire que x s’approche de x0 sans
jamais l’atteindre.
Remarque 1.1.3 On définit la limite à droite et à gauche de f comme suit :
1. Limite à droite :
lim f (x) = l si ∀ > 0, ∃η > 0; ∀x ∈ R tels que 0 < x−x0 < η alors |f (x) − l| < ,
x−→x0
x>x0
et on note
lim f (x) = l.
x−→x+
0
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2. Limite à gauche :
lim f (x) = l si ∀ > 0, ∃η > 0; ∀x ∈ R tels que 0 < x0 −x < η alors |f (x) − l| < ,
x−→x0
x<x0
et on note
lim f (x) = l.
x−→x−
0
1. lim (f + g) (x) = l1 + l2
x−→x0
2. lim (f × g) (x) = l1 × l2
x−→x0
3. lim |f (x)| = |l1 |
x−→x0
4. lim (λf ) (x) = λl1
x−→x0
5. lim fg (x) = ll12 , (l2 6= 0)
x−→x0
6. Si f ≥ g au voisinage de x0 alors l1 ≥ l2 .
Exemple 1.1.1 Vérifier que
4x2 − 1
lim1 = 2.
x−→ 2 2x − 1
4x2 −1 (2x−1)(2x+1)
En effet, il suffit de simplifier : 2x−1 = 2x−1 = 2x + 1.
2 Négligeable.
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√ √ √ √
q q
p p
r x+ x+ x− x x+ x+ x+ x
√ √
q
x+ x+ x− x= q p √ √
x+ x+ x+ x
p √ p √
x+ x+ x−x x+ x
=q √ √ = √ √ .
p q p
x+ x+ x+ x x+ x+ x+ x
√
Ensuite, mettant x en facteur :
√ q
x 1 + √1x
r
√ √
q
x+ x+ x− x= .
√
r q
1 1
x 1 + x + x√x + 1
√ √
q
p
Ainsi, quand x −→ +∞, x+ x+ x− x −→ 21 .
Remarque 1.2.1
1. On dit que f est continue sur une partie A ⊆ Df si f est continue en tout point
de A.
2. Soient f et g deux fonctions continues en x0 et soit λ un réel alors (f + g) ,
(f × g) , (λf ) , fg (g (x0 ) 6= 0) et |f | sont aussi continues en x0 .
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est continue sur I ∪ {a} . Cette fonction est appelée prolongement de f par
continuité en a.
sin x sin x
Exemple 1.2.3 Soit f (x) = x . Puisque limx−→0 x = 1. On peut vérifier que
f (x) si x 6= 0
fe(x) =
1 si x = 0
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1.3 Dérivabilité 7
1.3 Dérivabilité
Soit f : Df ⊆ R −→ R une fonction continue en x0 ∈ Df.
Définition 1.3.1 On dit que f est dérivable en x0 si et seulement si la fonction
f (x) − f (x0 )
x 7−→
x − x0
admet une limite finie quand x tend vers x0 . Lorsque cette limite existe et finie,
elle sera notée f 0 (x0 ) et elle est appelée la dérivée de f en x0 .
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0 1 1
Exemple 1.3.3 (ex ) = log0 (ex ) = 1 = ex , ∀x ∈ R.
ex
f (b) − f (a)
= f 0 (c) .
b−a
m (b − a) ≤ f (b) − f (a) ≤ M (b − a) .
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Exemple 1.5.3 f (x) = cos x, f 0 (x) = − sin x, f 00 (x) = − cos x, . . . , f (n) (x) =
cos x + n π2 .
Théorème 1.5.1 (Formule de Leibnitz) Soient f, g deux fonctions n fois dérivable
sur I alors f × g est n fois dérivable sur I et on a :
n
X
n
(f × g) = Cnp f p g n−p .
p=0
Remarque 1.5.1 On dit que f est de classe C n si et seulement si f (n) (x) est continue.
On dit que f est de classe C ∞ si elle est indéfiniment et continûment dérivable.
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avec h = x − x0 −→ 0.
| {z }
≡∆x
Définition 1.6.2 (Variation absolue) La variation absolue de f entre x0 et x0 + h est
définie par
∆f = f (x0 + h) − f (x0 ) ' f 0 (x0 ) ∆x.
Exemple 1.6.1 f(x)= log (1 + x) , x0 = 4 et ∆x = 2. ∆f = f (6) − f (4) = log 7 −
7
log 5 = log ' 15 × 2 = 0.4.
5
| {z }
0.3364
Définition 1.6.3 (Variation relative) La variation relative de f entre x0 et x0 + h est
définie par
∆f f (x0 + h) − f (x0 )
= . (exprimée en pourcentage : sans unitée)
f (x0 ) f (x0 )
dfx0 : R −→ R
h 7−→ dfx0 (h) = f 0 (x0 ) .h
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∆f = f (901) − f (900)
1√ 1√
= 901 − 900
2 2
1
= 8.331 × 10−3 ' f 0 (900) .∆x = .
120
2. Une estimation de la variation de la production qui en résulte est une
estimation de f (900) − f (891) , pour ∆x = −9 est
1
f 0 (900) .∆x = × (−9) = −0.075.
120
Définition 1.6.6 (Notion d’élasticité) L’élasticité est un indicateur qui permet à un
économiste ou gestionnaire d’évaluer l’effet d’une variation de ”x” (variable
indépendant) sur une variable ”y” (dépendant) : y = f (x), variable endogène.
Ainsi, l’élasticité de f par rapport à x au point x0 est donnée par
f 0 (x0 )
ef/x (x0 ) = x0 où f (x0 ) 6= 0.
f (x0 )
2×100
Exemple 1.6.5 f (x) = x2 , x0 = 100 donc, ef/x (x0 ) = 100 × 1002 = 2.
Remarque 1.6.1 L’élasticité ef/x donne une valeur approchée de la variation relative
de f divisée par la variation relative de x :
∆f (x0 )
f (x0 )
ef/x (x0 ) ' ∆x
.
x0
f (x)−f (x0 )
En effet, f 0 (x0 ) ' x−x0 au voisinage V (x0 ) alors
f (x) − f (x0 ) 1
ef/x (x0 ) ' x0 × ×
∆x f (x0 )
x0 ∆f (x0 )
' × .
∆x f (x0 )
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aαxα−1
0
ef/x (x0 ) = x0 × = α.
αxα0
Numériquement,
1 51 − 50 1
∆Q ' − × =− = 0.1428 %.
14 50 700
Définition 1.7.1 L’unique primitive de la fonction x 7→ x1 sur ]0; +∞[ qui s’annule
en 1 est appelée logarithme
Rx népérien, elle est notée log ou ln . On a donc
∀x > 0, log (x) = 1 dt t . Cette fonction est donc dérivable sur I = ]0; +∞[ et
0 1
log (x) = x , elle est donc strictement croissante sur I.
Soit y > 0, la fonction f : x 7→ log (xy) et dérivable sur I et f 0 (x) = y xy
1
= x1 , on
en déduit que f (x) = log (x) + c où c est une constante, on a log (y) = f (1) =
log (1) + c = c, par conséquent on obtient :
Propriété 1.7.1 (fondamentale du logarithme)
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Conséquence 1.7.1
0 u0
1. Si u est une fonction dérivable qui ne s’annule pas, alors [log (|u|)] = u.
2. ∀x, y ∈ R∗ , log (|xy|) = log (|x|) + log (|y|) .
3. ∀x, y ∈ R∗ , log xy = log (|x|) − log (|y|) .
x 0 1 +∞ 2
log0 (x) +
+∞ 0
1 2 3 4 5 x
%
log (x) 0
-2
%
−∞
-4
• Logarithmes de base a
Théorème 1.7.1 Soit f : ]0; +∞[ → R une application dérivable telle que ∀x, y > 0,
f (xy) = f (x) + f (y) , alors il existe une constante k telle que ∀x > 0, f (x) =
k log (x) .
Lorsque k = 0 la fonction f est nulle, lorsque k 6= 0, il existe un unique réel a > 0
différent de 1 tel que log (a) = k1 , ce qui donne f (x) = log(x)
log(a) .
Remarque 1.7.1
1. ∀x, y ∈ R∗+ , loga (xy) = loga (x) + loga (y) .
2. loga (1) = 0 et loga (a) = 1.
3. On note e l’unique réel strictement positif tel que log (e) = 1, on a alors
log = loge ≡ log .
4. La fonction loga est dérivable et ∀x > 0, log0a (x) = 1
x log(a) .
5. log a1 = − loga .
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• La fonction exponentielle
La fonction log est strictement croissante sur I = ]0; +∞[ , elle définit
donc une bijection
de I sur J = Im (log) , comme elle est continue on a Im (log) = lim log; lim log = R.
0 +∞
Propriété 1.7.2
1. La fonction exp est strictement croissante sur R et continue, de plus exp (0) = 1
et exp (1) = e.
2. La fonction log est dérivable sur ]0; +∞[ et sa dérivée ne s’annule pas, donc la
fonction exp est dérivable sur R et exp0 (x) = log0 (exp(x))
1
= exp (x) .
3. Dans un repère orthonormé, la courbe de la fonction exp et celle de la fonction
log sont symétriques par rapport à la première bissectrice.
y
exp
2 log
-4 -2 2 4 x
-2
-4
Soit x, y ∈ R, notons X = exp (x) et Y = exp (y) alors X et Y sont dans ]0; +∞[ on
peut donc écrire log (XY ) = log (X) + log (Y ) ce qui donne x + y = log (XY ) , par
conséquent exp (x + y) = XY = exp (x) exp (y) , on peut donc énoncer :
Propriété 1.7.3 (fondamentale de l’exponentielle)
1
Il en découle en particulier que exp (−x) = exp(x) .
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