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INNOVATIONS… MONTAGES FIABLES… ÉTUDES DÉTAILLÉES… ASSISTANCE LECTEUR

http://www.electronique-magazine.com

n 54
L'ELECTRONIQUE POUR TOUS n 54

NOVEMBRE 2003
NOVEMBRE
ALIMENTATION STABILISÉE
VARIABLE
DE 5 À 24 V - 7 A
AVEC LIMITEUR
DE COURANT RÉGLABLE
Santé :
Stimulateur pour
acupuncture
biphasique

Domotique :
Variateur
contrôlé
en tension CONTRÔLEZ
VOTRE ORDINATEUR À DISTANCE
PAR L'INTERNET
Imprimé en France / Printed in France

AU - NO
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M U
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Hi-Tech :
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2003
OCTOBRE 2003

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53 - NOVEMBRE

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N° 54

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Document non contractuel
54 SOMMAIRE 54
Une alimentation stabilisée variable de 5 à 24 V 7 A ........ 5 Un stimulateur pour acupuncture biphasique ........................ 44
avec limiteur de courant réglable Cet appareil est conçu spécialement pour la thérapie
seconde partie : la réalisation médicale nommée électro-acupuncture (acupuncture
Si vous avez besoin d’une alimentation capable de sans aiguilles utilisant une pointe non pénétrante mais
fournir une tension stabilisée variable d’un minimum électrisée). Il est contrôlé en courant et pourvu d’un
de 5 V à un maximum de 24 V 7 A, avec limiteur de stylo métallique permettant de se traiter soi-même.
courant réglable en plus, attelez-vous à ce montage : Ce stylo, combiné avec une électrode, permet le traitement d’une tierce
cette alimentation est dotée d’un limiteur de courant personne. Le stimulateur contient une batterie rechargeable par un bloc
paramétrable aux valeurs de 500 mA, 1, 2, 3, 5 et 7 A. Nous allons, dans secteur 230 V / 12 V externe, ce qui autorise une utilisation en tout lieu.
cette seconde partie, de l’article nous occuper de la réalisation et des
réglages de l’alimentation stabilisée variable protégée en courant.
L e module Voice Extreme ............................................................. 54
Ce circuit, capable de parler et de comprendre
Une illumination pour la crèche ................................................. 14 les commandes vocales, est réalisé à partir
Si vous souhaitez rendre encore plus réaliste votre d’un microcontrôleur à huit bits RSC364 dont
crèche de Noël, qu’elle soit modeste ou imposante, le fonctionnement ne nécessite qu’une mémoire
ce dispositif d’illumination fera merveille aux yeux “flash” de 2 Mo, un quartz et quelques autres
des enfants, de toute la famille et des amis : il simule composants, tient sur une petite carte de 4 x 4 cm.
cycliquement le lever du jour et la tombée de la nuit.
Ce montage peut piloter quatre charges lumineuses correspondant à la
lumière du jour, au scintillement des étoiles, à l’éclairage des maisons et Un accès à distance à un ordinateur par l’Internet ............. 60
au passage de la comète. La puissance de sortie maximale est de 2 kW L’appareil, utilisant le module Ethernet EM100
par canal. Toutes les fonctions sont gérées par microcontrôleur. de Tibbo Technology, permet de commander à
distance par l’Internet le “reset”, la mise en route
et l’extinction d’un PC. La liaison à l’ordinateur se
fait par deux relais connectés aux bornes PWR et
Une radiocommande à sortie analogique ................................... 23 RST de la carte-mère. Il est même envisageable de gérer les deux
Cette radiocommande à auto-apprentissage des
relais à distance en fonction de votre propre application.
codes et sortie analogique, est en mesure de
modifier le niveau de tension de sa sortie en fonction
de la touche du boîtier de télécommande que l’on Sur l’Internet .................................................................................... 68
vient de presser : idéal pour réaliser des variateurs
de lumière commandés à distance, l’appareil permet de paramétrer les
tensions de sortie minimale et maximale. Apprendre l’électronique en partant de zéro ......................... 69
Le principe de fonctionnement des récepteurs superhétérodynes
première partie : la théorie
Un variateur contrôlé en tension ............................................... 30 Dans les années trente, quand apparaissent les
Ce variateur de lumière puissant est en mesure premiers récepteurs superhétérodynes, convertissant
de contrôler linéairement la luminosité d’une ou les signaux reçus en une fréquence fixe, tout le monde
plusieurs lampes secteur 230 V de 750 W maximum, comprend que le succès de ce circuit révolutionnaire est
à partir d’un potentiel continu de 0 à 10 V appliqué dû à sa grande sensibilité et à son excellente sélectivité
à une entrée de commande opto-isolée. Appareil par rapport aux récepteurs simples à amplification directe. Même après
idéal comme unité de puissance d’un système d’éclairage contrôlé par quelque 70 ans, ce circuit à conversion de fréquence est toujours utilisé pour
ordinateur, il peut aussi bien être employé seul en reliant simplement réaliser les récepteurs AM - FM, les téléphones portables et les téléviseurs.
son entrée à un potentiomètre que couplé à notre Radiocommande à Ce qui a changé avec les superhétérodynes modernes, par rapport à ceux
sortie analogique ET492 : dans ce dernier cas, il devient un variateur de des années trente, c’est seulement les composants actifs : en effet,
lumière à télécommande UHF. les tubes thermoïoniques, ces mastodontes, si gourmands en énergie
et en tension, ont été remplacés par les minuscules transistors, FET
ou MOSFET, mais le principe de fonctionnement est resté inchangé.
Comment programmer et utiliser Cette Leçon, en deux parties, vous explique justement le principe de
fonctionnement d’un récepteur superhétérodyne d’une manière simple et
les microcontrôleurs ST7LITE09.................................................. 35 nous sommes certains qu’ainsi vous le comprendrez tous. Dans cette
Leçon 1
première partie nous allons étudier la théorie. Dans la seconde, nous
La programmation des microcontrôleurs passionne
passerons à la pratique avec la réalisation d’un récepteur superhétérodyne
plus d’un électronicien. Hélas, les cours détaillés,
simple pour ondes moyennes (OM ou PO ou MW*).
vous mettant en main tout ce qu’il faut pour
faire aboutir votre projet, sont rares. Voici donc
la première Leçon d’un Cours de programmation L es Petites Annonces ................................................................... 76
dédié au microcontrôleur ST7LITE09 appartenant à la famille des
ST7LITE. Quand nous vous aurons expliqué comment réaliser un L’index des annonceurs se trouve page ................................... 76
bon programmateur (dès la Leçon 2) pour ce microcontrôleur, nous
vous donnerons toutes les indications utiles pour créer les logiciels Ce numéro a été envoyé à nos abonnés le 27 octobre 2003
nécessaires à l’obtention des fonctions les plus diverses. Crédits Photos : Corel, Futura, Nuova, JMJ

Le bon d’abonnement se trouve page 78


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HI-TECH : SANTÉ :
LE MODULE VOICE EXTREME UN STIMULATEUR
POUR ACUPONCTURE BIPHASIQUE
Ce circuit, capable de parler et de com-
prendre les commandes vocales, est
Cet appareil est conçu spécialement
réalisé à partir d’un microcontrôleur
pour la thérapie médicale nommée
à huit bits RSC364 dont le fonction-
électro-acupuncture (acupuncture sans
nement ne nécessite qu’une mémoire
aiguilles utilisant une pointe non péné-
“flash” de 2 Mo, un quartz et quelques
trante mais électrisée). Il est contrôlé
autres composants, tient sur une petite
en courant et pourvu d’un stylo métalli-
carte de 4 x 4 cm.
que permettant de se traiter soi-même. Ce
stylo, combiné avec une électrode, permet
le traitement d’une tierce personne. Le stimu-
ET455 ...... Complet monté sans boîtier ............................ 56,00 € lateur contient une batterie rechargeable par un
bloc secteur 230 V / 12 V externe, ce qui autorise
une utilisation en tout lieu.
DOMOTIQUE:
UN VARIATEUR CONTRÔLÉ EN TENSION ET495 ...... Kit complet avec boîtier ................................ 156,00 €
Ce variateur de lumière puissant est en
mesure de contrôler linéairement la lumi-
nosité d’une ou plusieurs lampes secteur
230 V de 750 W maximum, à partir d’un INFORMATIQUE :
potentiel continu de 0 à 10 V appliqué à une
entrée de commande opto-isolée. Appareil
UN ACCÈS À DISTANCE À UN ORDINATEUR
idéal comme unité de puissance d’un sys- PAR L’INTERNET
tème d’éclairage contrôlé par ordinateur, il
L’appareil, utilisant le module Ethernet
peut aussi bien être employé seul en reliant
EM100 de Tibbo Technology, permet de
simplement son entrée à un potentiomètre
commander à distance par l’Internet le
que couplé à notre Radiocommande à sortie analogique ET492 : dans ce
«reset», la mise en route et l’extinction
dernier cas, il devient un variateur de lumière à télécommande UHF.
d’un PC. La liaison à l’ordinateur se fait
EV8003 .... Kit complet sans boîtier .................................. 25,00 € par deux relais connectés aux bornes
PWR et RST de la car te-mère. Il est même
envisageable de gérer les deux relais à dis-
tance en fonction de votre propre application.
AUTOMATISME: ET494 ...... Kit complet avec boîtier ................................ 185,00 €
UNE RADIOCOMMANDE À SORTIE ANALOGIQUE
Cette radiocommande à auto-
apprentissage des codes et sor-
tie analogique, est en mesure de
modifier le niveau de tension de NOËL:
sa sortie en fonction de la touche UNE ILLUMINATION POUR LA CRÈCHE
du boîtier de télécommande que
l’on vient de presser : idéal pour Si vous souhaitez rendre encore plus réa-
réaliser des variateurs de lumière commandés liste votre crèche de Noël, qu’elle soit
à distance, l’appareil permet de paramétrer modeste ou imposante, ce dispositif d’il-
les tensions de sortie minimale et maximale. lumination fera merveille aux yeux des
enfants, de toute la famille et des amis :
ET492 ............. Kit complet sans boîtier ............................ 31,00 € il simule cycliquement le lever du jour et la
TX3750/4CS .. Télécommande 4 cnx ............................... 38,10 € tombée de la nuit. Ce montage peut pilo-
TX3750/4CS .. Kit complet sans boîtier ............................ 29,00 € ter quatre charges lumineuses correspon-
dant à la lumière du jour, au scintillement
des étoiles, à l’éclairage des maisons et
au passage de la comète. La puissance de sortie maximale est de 2 kW
LE COURS : par canal. Toutes les fonctions sont gérées par microcontrôleur.
LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
DES RÉCEPTEURS SUPERHÉTÉRODYNES ET405 ..... Kit complet sans boîtier ................................... 76,00 €

LABORATOIRE : UNE ALIMENTATION STABILISÉE


PUBLIPRESS 11/2003

VARIABLE DE 5 À 24 V 7 A
Si vous avez besoin d’une alimenta-
tion capable de fournir une tension
Dans les années trente, quand apparaissent les premiers récepteurs stabilisée variable d’un minimum de
superhétérodynes, convertissant les signaux reçus en une fréquence fixe, 5 V à un maximum de 24 V 7 A, avec
tout le monde comprend que le succès de ce circuit révolutionnaire est limiteur de courant réglable en plus,
dû à sa grande sensibilité et à son excellente sélectivité par rapport aux attelez-vous à ce montage : cette ali-
récepteurs simples à amplification directe. Même après quelque 70 ans, mentation est dotée d’un limiteur de
ce circuit à conversion de fréquence est toujours utilisé pour réaliser les courant paramétrable aux valeurs de 500 mA, 1, 2, 3, 5 et 7 A.
récepteurs AM - FM, les téléphones portables et les téléviseurs.
EN5039 ... Kit complet avec boîtier .................................. 74,00 € EN1545 ... Kit alimentation 5 à 24 V 7 A avec boîtier ..... 174,00 €

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LABO
EN1545

Une alimentation stabilisée


variable de 5 à 24 V 7 A
avec limiteur de courant réglable
seconde partie et fin : la réalisation

Si vous avez besoin d’une alimentation capable de fournir une tension


stabilisée variable d’un minimum de 5 V à un maximum de 24 V 7 A,
avec limiteur de courant réglable en plus, attelez-vous à ce montage :
cette alimentation est dotée d’un limiteur de courant paramétrable aux
valeurs de 500 mA, 1, 2, 3, 5 et 7 A. Nous allons, dans cette seconde
partie, de l’article nous occuper de la réalisation et des réglages de
l’alimentation stabilisée variable protégée en courant.

La réalisation pratique figure 7b-1/7b-2 pour le circuit imprimé principal double


face à trous métallisés et 7c pour le petit circuit imprimé
Si vous suivez avec attention les figures 7 à 14 et en simple face du dissipateur), montez tous les composants
par ticulier la figure 7a, vous ne devriez pas rencontrer de comme le montre la figure 7a.
problème pour monter cette alimentation : procédez par
ordre, afin de ne rien oublier, de ne pas inter ver tir les Sur le circuit imprimé principal tout d’abord : montez en
composants se ressemblant, de ne pas inverser la pola- premier les picots ser vant aux interconnexions et les
rité des composants polarisés et de ne faire en sou- deux supports des circuits intégrés, puis vérifiez que vous
dant ni cour t-circuit entre pistes et pastilles ni soudure n’avez oublié de souder aucune broche.
froide collée. Ce sera la première étape, la seconde étant
constituée par le montage des composants externes sur Montez ensuite toutes les résistances, en contrôlant soi-
le dissipateur, à l’aide, pour cer tains d’entre eux, d’un gneusement leurs valeurs (classez-les d’abord par puis-
second petit circuit imprimé, non percé celui-là. sances, 1/4 de W, 1/2 W et par valeurs) et les deux trim-
mers R13 et R23. Montez maintenant la diode au silicium
Quand vous êtes en possession des deux circuits impri- DS1 et la zener DZ1, bagues noires repère-détrompeurs
més (dessins à l’échelle 1 des deux circuits imprimés tournées dans la direction indiquée par la figure 7a.

ELECTRONIQUE 5 magazine - n° 54
LABO

E
RADIATEUR
C2

R3 R4 R5 C1
C3

C4
TR2 TR3 TR4

B C E B C E B C E

RS1
C7
C6 C8

B C

C B E

R1 DZ1
R20 R19 6
C14
R18 5
C11
C17

C18

IC2 IC1
TR1 R17 4
C15
R16 3

TR5 R12 R11 R15 2


R6 R2 R9
1-C
R23 R13
C5 R7 R10 R8
C10

C12
C13
C9
DS1
R21 R14 A K
C16

6 5
4
3
A C
2
K

AU 1
SORTIE VOLTMÈTRE R22 DL1
S2

Figure 7a : Schéma d’implantation des composants complet (complément figure 8) de l’alimentation. Le circuit imprimé
double face à trous métallisés principal (en bas) est interconnecté avec l’autre platine, le dissipateur, le panneau arrière
et la face avant par picots (moitié droite) et borniers (moitié gauche). Dans ce dessin d’ensemble, contrairement aux
photos, l’interrupteur S1 de M/A a été prévu pour un montage sur le panneau arrière.

ELECTRONIQUE 6 magazine - n° 54
LABO

SECTEUR
230 V

3 F1

1
T1

2 4

TT15.03 S1

Figure 8 : Complément du schéma d’implantation des composants. Le transformateur toroïdal T1 est fixé au fond hori-
zontal du boîtier métallique, à droite, à l’aide de son boulon, de ses deux larges rondelles plastiques et de son flasque
profilé en cuvette. Que vous le placiez en face avant (photos) ou sur le panneau arrière, quand vous câblez l’interrupteur
S1 de M/A au primaire secteur 230 V de T1, respectez bien la numérotation 1-3 et 2-4 des bornes.

Montez tous les condensateurs poly-


Liste des composants C8* ......... 3,3 nF céramique esters, en appuyant bien leurs boîtiers
C9 ........... 1 000 µF électrolytique à la sur face du circuit imprimé et les
R1 ........... 100 Ω 1/2 W C10 ......... 100 nF polyester électrolytiques, en respectant bien la
R2 ........... 2,2 kΩ 1/2 W C11 ......... 100 nF polyester polarité +/– de ces derniers (la patte
R3* ......... 0,27 Ω 10 W C12 ......... 10 µF électrolytique la plus longue est le + et le – est ins-
R4* ......... 0,27 Ω 10 W C13 ......... 10 µF électrolytique crit sur le côté du boîtier cylindrique).
R5* ......... 0,27 Ω 10 W C14 ......... 100 nF polyester
R6 ........... 2,2 kΩ 1/2 W C15 ......... 100 µF électrolytique Montez enfin le transistor TR1,
R7 ........... 3,3 kΩ 1/4 W C16 ......... 10 µF électrolytique debout, semelle métallique orientée
R8 ........... 10 kΩ 1/4 W C17 ......... 10 nF polyester vers R6.
R9 ........... 1 kΩ 1/4 W C18 ......... 100 nF polyester
R10 ......... 1,2 kΩ 1/4 W RS1* ....... pont redresseur Montez en haut et en bas à gauche
R11 ......... 15 kΩ 1/4 W 400 V 15 A le bornier à 3 pôles ser vant aux con-
R12 ......... 1,5 kΩ 1/4 W DS1 ......... diode 1N4148 nexions avec les E, B et C des Darling-
R13 ......... 5 kΩ trimmer DZ1 ......... zener 24 V 1 W ton externes, le bornier à 2 pôles pour
R14 ......... 4,7 kΩ 1/4 W DL1 ......... LED la connexion aux bornes +/– du pont
R15 ......... 4,7 kΩ 1/4 W TR1.......... NPN BD139 redresseur RS1 externe et le bornier à
R16 ......... 2,7 kΩ 1/4 W TR2*........ NPN TIP142 2 pôles pour la sortie variable +/– Vcc
R17 ......... 1,2 kΩ 1/4 W TR3*........ NPN TIP142 et le voltmètre.
R18 ......... 680 Ω 1/4 W TR4*........ NPN TIP142
R19 ......... 330 Ω 1/4 W TR5.......... PNP BC557 Insérez maintenant (à moins que,
R20 ......... 1 kΩ 1/4 W IC1 .......... intégré LM358 puristes, vous ne préfériez attendre
R21 ......... 100 Ω 1/4 W IC2 .......... intégré LM723 la fin de l’installation dans le boîtier
R22 ......... 10 kΩ pot. lin. F1............ fusible 2 A et que la toute dernière soudure
R23 ......... 5 kΩ trimmer T1............ transfo. 150 W soit refroidie !) les circuits intégrés,
C1* ......... 47 nF céramique sec. 22 V 7 A repère-détrompeurs en U orientés
C2* ......... 47 nF céramique S1 ........... double inverseur vers la gauche. C’est terminé pour la
C3* ......... 47 nF céramique S2 ........... commutateur 6 pos. platine principale.
C4* ......... 47 nF céramique
C5 ........... 10 µF. elettrolitico Note : Les composants marqués d’un Prenez maintenant le dissipateur et
C6* ......... 3,3 nF céramique astérisque sont montés sur la platine le second circuit imprimé, simple
C7* ......... 3,3 nF céramique des transistors de puissance. face celui-là et non percé. Percez
tout d’abord le profilé du dissipateur

ELECTRONIQUE 7 magazine - n° 54
LABO

Figure 7b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé principal (double face à trous métallisés) de l’alimentation, côté
composants.

Figure 7b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé principal (double face à trous métallisés) de l’alimentation, côté
soudures.

(comme le montrent les figures 7a, 9 beaucoup de soin, vérifiez avec la plus faible), ainsi que les fils rouge/
et 10) d’un trou de diamètre 4,5 mm sonde sonore de votre multimètre que noir venant des + et – de RS1 : ces
pour fixer le pont redresseur DS1, de ces semelles ne sont pas en court-cir- fils (repérez-les bien avec la couleur)
six trous de diamètre 2,5 mm pour la cuit avec le dissipateur. iront, bien sûr, aux borniers de la pla-
fixation des trois résistances de puis- tine principale. Soudez alors les qua-
sance et de trois trous de diamètre 4 Glissez le circuit imprimé simple face tre condensateurs céramiques C1,
mm pour la fixation des trois Darling- non percé sous les pattes des Dar- C2, C3 et C4 entre les cosses de
ton. Mettez un peu de graisse au sili- lington et les queues des résistances RS1 (pour éviter toute auto-oscilla-
cone blanche de contact sur la surface (si vous voulez, vous pouvez le coller tion).
d’échange thermique de RS1 et des avec un peu de colle au silicone ou au
trois résistances et bloquez bien les cyanoacr ylate). Vous pouvez maintenant envisager
boulons (mais sans excès). l’assemblage et l’installation dans le
Soudez les pattes de ces compo- boîtier.
Pour les Darlington, montez-les sur une sants sur les pastilles et pistes du
lame de mica (enduite des deux côtés circuit imprimé et montez “en sur-
d’une fine couche régulière de graisse face” les trois condensateurs céra- Le montage
au silicone blanche de contact) et avec miques C6, C7 et C8. Avec deux dans le boîtier
des entretoises isolantes (rondelles morceaux de fil de cuivre isolé de dia-
épaulées ou canons isolants), comme mètre 2,5 mm, reliez les autres extré- Aucun problème si vous regardez bien
le montre la figure 9, car leurs semel- mités des résistances. les figures 7a, 13 et 14. Fixez tout
les métalliques ne doivent pas être d’abord au fond horizontal du boîtier
reliées à la masse constituée par le Enfin, préparez les fils E, C (diamètre métallique, à droite le transformateur
dissipateur : quand cela est fait avec 2,5 mm) et B (le diamètre peut être toroïdal T1, à l’aide de son boulon et

ELECTRONIQUE 8 magazine - n° 54
LABO

de ses rondelles spéciales (une ron- En face avant, montez (figure 7a et 13) de le monter sur le panneau arrière,
delle plastique dessous et une des- les deux douilles banane rouge et noire comme le suggère la figure 7a).
sus coiffée par la grosse rondelle (n’oubliez pas de monter derrière le
métallique) et à gauche (dans le bon panneau les rondelles isolantes avant Il ne vous reste qu’à réaliser les
sens, comme le montre la figure 13) les écrous plats et les cosses à sou- interconnexions entre sous-ensem-
la platine principale, à l’aide de trois der, figure 12), la LED dans son sup- bles et avec les composants de face
entretoises autocollantes. port chromé, le voltmètre (maintenez-le avant/panneau arrière.
avec des morceaux de ruban adhésif
Pratiquez un large évidement dans ou des plots de colle thermofusible), Tout d’abord vissez dans les borniers
le panneau arrière et fixez-y le dissi- le potentiomètre de commande des ou soudez sur les picots les extrémi-
pateur au moyen de quatre boulons. tensions de sortie (raccourcissez l’axe tés libres des fils venant du dissipa-
Faites deux trous à côté du dissipa- afin de pouvoir ensuite monter le bou- teur (attention de ne pas interpoler
teur (figure 14) pour le montage du ton à 2 mm environ de la face avant), les fils EBC, le petit jaune à droite est
por te-fusible (le fusible F1 fait 2 A, le commutateur du contrôle en courant un E, il va au picot près de R20, ni
placez-le tout de suite sinon vous ris- (dont vous raccourcirez l’axe de façon les fils rouge/noir de RS1).
quez d’oublier) et le passage du cor- à pouvoir monter le bouton convenable-
don secteur 230 V à travers le passe- ment) et enfin l’interrupteur carré lumi- Câblez les fils du secondaire de T1
fils en caoutchouc. neux de M/A (on peut aussi envisager (cosses courant alternatif de RS1).

Figure 7c : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé du dissipateur (simple face et non percé) de l’alimentation.

RONDELLE RONDELLE RONDELLE


ISOLANTE ISOLANTE ISOLANTE

MICA MICA MICA

TR2 TR3 TR4

Figure 9 : Etant donné que les semelles métalliques des Darlington TR2, TR3 et TR4 doivent être isolées du dissipateur,
vous devez intercaler entre ces semelles et le dissipateur une feuille de mica isolante. Vous devez aussi enfiler une
rondelle épaulée (ou canon) en plastique dans le boulon à l’arrière du dissipateur, comme le montre la figure : le diamètre
de perçage est légèrement supérieur à celui de la partie étroite du canon isolant (on trouve dans le commerce spécialisé
des “kits” d’isolation comprenant le mica, le boulon et le canon). Vérifiez avec la sonde sonore de votre multimètre
que la semelle des Darlington n’est pas en court-circuit avec le dissipateur : faites-le avant d’avoir soudé les pattes.
Pour augmenter le taux d’échange thermique entre la semelle du composant et le dissipateur, enduisez les deux faces
du mica d’une fine couche régulière de graisse dissipatrice blanche au silicone. Vous pouvez en mettre aussi sous les
résistances de puissance et sous le pont redresseur.

ELECTRONIQUE 9 magazine - n° 54
LABO

Figure 10 : Photo d’un des prototypes de la platine dissipateur de l’alimentation. Le circuit imprimé simple face non
percé reçoit les pattes des Darlington, les condensateurs de découplage et les queues des résistances de puissance. Sur
ce proto, les bases seront reliées entre-elles par une piste de cuivre se trouvant sur la face posée contre le dissipateur
ce qui nécessite une isolation. Dans la version définitive, les bases ont été reliées entre-elles côté transistors par du
fil isolé de 10/10. On peut alors coller le circuit imprimé sur le dissipateur avec une goutte de colle au silicone ou au
cyanoacrylate.

Câblez aussi son primaire (avec du fil ques 1, 2, 3, 4, 5, 6 et C (1 et C mum peut être de 3 à 6 V, mais avant
de plus petit diamètre) : interrupteur sont reliées) à celles situées près des de commencer le réglage, tournez le
M/A, por te-fusible et cordon. picots de droite de la platine princi- potentiomètre R22 entièrement dans
pale 6, 5, 4, 3, 2 et 1-C et, si ce n’est le sens antihoraire. Si vous choisissez
Câblez toute la face avant : câblez les déjà fait, l’interrupteur lumineux M/A. 5 V, tournez le curseur de R13 jusqu’à
deux cosses des douilles de sortie Vérifiez plusieurs fois que vous n’avez obtenir l’affichage de cette tension sur
avec des fils rouge et noir (au bornier), rien omis ni surtout rien inter verti. le voltmètre. Le maximum peut être de
avec une torsade de fils de petit dia- C’est terminé et vous pouvez passer 15 à 20 V sans pouvoir dépasser 24 V,
mètre rouge et noir reliez le voltmètre aux réglages. mais avant de commencer le réglage,
(en respectant bien la polarité de ce tournez le potentiomètre R22 entière-
dernier : le + et le – sont inscrits sur le ment dans le sens horaire. Si vous
boîtier), le potentiomètre (sans inter- Les réglages choisissez 15 V, tournez le curseur
vertir les trois fils) va aux picots près de R23 jusqu’à obtenir l’affichage de
de R21, la LED va aux picots près de Les deux trimmers permettent le cette tension sur le voltmètre. Atten-
C16 (respectez bien sa polarité : la réglage de la valeur minimale (R13) et tion : vous pouvez régler 20 à 22 V et
patte la plus longue est l’anode +), de la valeur maximale (R23) de la ten- consommer un courant de 7 A, mais si
pour le commutateur on doit faire cor- sion que l’on souhaite pouvoir prélever vous réglez 24 V vous ne pourrez con-
respondre les indications de ses flas- à la sor tie de l’alimentation. Le mini- sommer que 6 A au maximum.

Figure 11 : Photo d’un des prototypes de la platine principale de l’alimentation. Le condensateur électrolytique C5 a des
dimensions importantes car il a une capacité de 10 000 µF.

ELECTRONIQUE 10 magazine - n° 54
LABO

Si nous réglions l’alimentation pour


une tension de sortie de 18 V et que
nous voulions alimenter un circuit con-
Figure 12 : Avant de visser
les écrous plats enserrant
sommant un courant de 7 A, un seul
la cosse à souder sur la tige Darlington devrait dissiper en chaleur
creuse filetée de la douille une puissance égale à :
derrière le panneau métalli-
que, n’oubliez pas d’enfiler (29,5 – 18) x 7 = 80,5 W.
la rondelle isolante, sinon la
douille sera court-circuitée RONDELLE Même si cette valeur “entre” dans les
à la masse par le premier ISOLANTE
écrou. 125 W (maximum dissipable), nous
devons prendre en considération que
pour dissiper 80,5 W en chaleur il
faut un dissipateur conséquent, sinon
le boîtier du Darlington verra sa tem-
pérature augmenter toujours davan-
tage jusqu’au point de rupture et à
la destruction. Avec trois Darlington
en parallèle, nous pouvons distribuer
la chaleur totale à dissiper en trois
par ties de :

80,5 : 3 = 26,83 W.

Chaque Darlington doit donc dissi-


per en chaleur une petite puissance
et cela nous permet de prélever un
courant élevé sur de longues durées.
Etant donné que les Darlington doi-
vent dissiper en chaleur la différence
de puissance existant entre les Vin
et les Vout, moindre est la tension
stabilisée de sor tie, plus grande est
la puissance à dissiper en chaleur,
bien sûr pour des courants consom-
més égaux. Si par exemple l’alimen-
tation est réglée sur 5 V et si le
circuit alimenté consomme 7 A, en
utilisant un seul Darlington ce compo-
sant aurait dû dissiper :

(29,5 – 5) x 7 = 171,5 W.
Figure 13 : Montage dans le boîtier métallique. A droite, le transformateur toroïdal
La valeur maximale admissible en
T1 fixé au moyen de son boulon et de ses trois rondelles larges (le matériel de
fixation est fourni avec chaque transformateur). A gauche la platine principale puissance dissipée étant dépassée
est fixée par trois entretoises autocollantes. Les bornes + et – du voltmètre son et de loin, le Darlington, au bout de
reliées directement aux cosses des douilles de sortie par une fine torsade de fils quelques secondes aurait été détruit.
rouge/noir. Utiliser trois Darlington en parallèle
permet, pour ce même exemple, à
chacun de n’avoir à dissiper que :
La puissance les émetteurs est en revanche pré-
de sortie levée la tension de sor tie à appli- 171,5 : 3 = 57,16 W
quer à la charge. La différence entre
Nous avons prévu de tirer un courant la tension appliquée au collecteur et et cela permet de prélever en sortie
de 7 A de cette alimentation, or nous celle prélevée sur l’émetteur, multi- le courant maximum sans risquer d’en-
avons monté en parallèle trois Dar- pliée par le courant de sor tie, nous dommager les Darlington.
lington alors qu’un seul peut délivrer donne la puissance électrique que le
7 A : le motif de ce surdimensionne- Darlington doit dissiper sous forme
ment est que chaque Darlington ne de chaleur. La formule pour connaître Les notes utiles ou mini FAQ sur les
peut dissiper que 125 W (au-delà les W dissipés est la suivante : alimentations et les barbecues
il est détruit). Or pour obtenir une
alimentation stabilisée en mesure W = (Vin – Vout) x A. Pour finir de manière un peu chaleu-
de fournir une tension variant d’un reuse, nous allons maintenant répon-
minimum de 5 V à un maximum de Vin est la tension d’entrée présente dre à quelques-unes des nombreuses
18 V, nous prélevons sur le pont RS1 sur le collecteur, ici 29,5 V. Vout est questions que vous nous avez posées
29,5 V environ. On l’a dit, cette ten- la tension stabilisée prélevée en sortie sur les alimentations et en particulier
sion est appliquée directement aux sur l’émetteur. A est le courant maxi- sur les problèmes de dissipation de
collecteurs des trois Darlington. Sur mum à prélever, soit 7 A. chaleur qu’elles posent.

ELECTRONIQUE 11 magazine - n° 54
LABO

Figure 14 : Le dissipateur est fixé par quatre boulons sur le panneau arrière préalablement évidé. Maintenez, en cours
d’utilisation, ce dissipateur un peu éloigné de la paroi verticale de la pièce où vous vous trouvez, de même ne mettez rien
sur le dissipateur afin que l’air chaud puisse s’évacuer vers le haut. Si ce dissipateur atteint 40 à 50 °C, ne vous en inquiétez
pas, cette température est normale.

Question 1 : Dans les notices de d’autre part le transistor final de puis- Réponse : C’est simple, si le dissipa-
montage on nous dit que les tran- sance utilisé peut dissiper un maximum teur ne chauffait pas, cela signifierait
sistors finaux de puissance ou Dar- de 95 W, quel courant maximal pourra-t- qu’il ne prélève pas de la semelle et
lington ne doivent pas surchauffer, elle délivrer sous ces tensions pour que du boîtier du transistor de puissance la
or, quand je mets le doigt dessus je ledit transistor puisse dissiper sa cha- chaleur produite pour la dissiper dans
trouve qu’ils sont très chauds, alors leur sans surchauffe ? Cela peut se cal- l’air environnant. L’échange est triple :
que faut-il faire ? culer avec la formule : la chaleur produite par la jonction passe
dans la semelle du transistor, de là elle
Réponse : Tout objet dont la tempé- A = W : (Vin – Vout) passe dans la semelle et les ailettes
rature dépasse celle de notre corps du dissipateur proprement dit et enfin
(37 °C) produit une sensation de cha- Avec Vout1 = 18 V l’alimentation pourra des ailettes à l’air ambiant (la surface
leur, nous le trouvons chaud. délivrer un courant de : d’échange doit être la plus grande pos-
sible : c’est pour cela qu’il y a des
Avec un thermomètre cependant on 95 : (30 – 18) = 7,91 A maximum. ailettes, pour augmenter cette surface
peut facilement constater que le boîtier d’échange thermique métal/air). Rap-
d’un transistor final de puissance ou Avec Vout2 = 13 V l’alimentation pourra pelons encore qu’avec un thermomètre
d’un Darlington que notre doigt trouve délivrer un courant de : on peut vérifier qu’une température qui
très chaud ne dépasse pas, en fait, nous paraît élevée ne dépasse pas, en
50 °C, température de travail normale 95 : (30 – 13) = 5,58 A maximum. fait, 50 ou 60 °C. Enfin, un dissipateur
pour un tel composant. Le point critique jouera mieux son rôle s’il est à l’air
est atteint quand la température du boî- Avec Vout3 = 5 V l’alimentation pourra libre que si on l’enferme dans un boîtier
tier dépasse 100 °C : la jonction interne délivrer un courant de : (convection naturelle), de plus on peut
du transistor ou du Darlington peut alors aussi, au besoin, prévoir une ventilation
fondre sous l’effet de la chaleur. 95 : (30 – 5) = 3,8 A maximum. forcée par ventilateur. ◆

Question 2 : Pourquoi, pour un même Cet exemple démontre que pour ne pas
courant consommé, les transistors surchauffer le transistor, pour une même Comment
finaux de puissance chauffent-ils puissance à dissiper en chaleur, plus fai- construire ce montage ?
beaucoup plus si on prélève la ten- ble est la tension de sortie, plus faible
sion minimale d’une alimentation est le courant que nous pouvons faire Tout le matériel nécessaire pour
variable que si on en prélève la ten- produire à l’alimentation. Si vous voulez construire cette alimentation
sion maximale ? prélever seulement 5 V avec un courant EN1545 est disponible chez cer-
de 7 A, l’étage final doit pouvoir dissiper tains de nos annonceurs. Voir les
Réponse : Voir le paragraphe précédent sans surchauffe un courant de : publicités dans la revue.
de cet article. Si votre alimentation a
une tension d’entrée (sortie du pont (30 – 5) x 7 = 175 W. Les typons des circuits imprimés sont
redresseur) Vin = 30 V et si l’on peut en sur www.electronique-magazine.com/
prélever trois tensions de sortie Vout1 = Question 3 : Est-il normal que le dissi- les_circuits_imprimés.asp.
18 V, Vout2 = 13 V et Vout3 = 5 V, si pateur chauffe exagérément ?

ELECTRONIQUE 12 magazine - n° 54
NOËL
ET405

Une illumination
pour la crèche
Si vous souhaitez rendre encore plus réaliste votre crèche de Noël,
qu’elle soit modeste ou imposante, ce dispositif d’illumination fera
merveille aux yeux des enfants, de toute la famille et des amis :
il simule cycliquement le lever du jour et la tombée de la nuit. Ce
montage peut piloter quatre charges lumineuses correspondant
à la lumière du jour, au scintillement des étoiles, à l’éclairage
des maisons et au passage de la comète. La puissance de sortie
maximale est de 2 kW par canal. Toutes les fonctions sont gérées
par microcontrôleur.

ertains considèrent l’électronique de loisirs (et quand le moment est venu, on s’en rappelle mais il est trop
les magazines du même nom !) comme le refuge tard. Alors, à vos fers avant que cela ne sente la mousse et
des messieurs cultivant un jardin secret à l’abri la résine de sapin !
des joies parfois trépidantes (enfants en bas
âge) de la famille. Eh bien, tout au moins pour
une fois (je devrais dire “une fois de plus” : n’avons-nous Notre réalisation
pas proposé en novembre dernier la construction d’une
patinette électrique qui a fait fureur chez les papas et les Ce montage n’est pas, comme cela a pu vous sembler au
enfants… et cela continue ?), ceux-là auront tort. L’électro- premier coup d’œil diagonal sur la revue, un simple circuit
nique de loisirs, ELM spécialement, se préoccupe de la vie de commutation aube/crépuscule. La seule présence de
familiale et de ses fêtes, en particulier la plus belle et la quatre sorties, au lieu de deux, permet de comprendre que
plus importante aux yeux de tous, la fête des enfants et de notre montage est significativement plus complexe (et sur-
l’enfance du monde : Noël, avec sa crèche, la plus tradition- tout plus attractif) qu’un simple circuit aube/crépuscule.
nelle des coutumes populaire. Cet appareil pour illumination réaliste de la crèche de Noël,
offre des prestations très complètes que de nombreux lec-
Nous publions cet article ce mois-ci pour que vous ayez le teurs nous demandent inlassablement au fil des ans : ces
temps de vous consacrer à la réalisation de ce merveilleux lecteurs, bien sûr, ne projettent pas seulement d’illuminer
cadeau de Noël pour tous les enfants (et peut-être aussi la crèche de leur propre maison, mais ils se préoccupent
les grands) vivant sous votre toit. Juste à temps mais pas d’agrémenter la crèche des églises, des oratoires, des cen-
trop tôt car vous savez bien ce que l’on fait quand on a tres communautaires et plus généralement des lieux de
largement le temps : on repor te, on classe, on oublie et, culte (dans certaines régions, en effet, la crèche de Noël est

ELECTRONIQUE 14 magazine - n° 54
NOËL

une tradition à laquelle les habitants phase peut être réglée indépendam- leur et rappelons que chacun des qua-
ne dérogeraient pas pour un empire). ment : pour la nuit et le jour entre 3 et tre canaux est en mesure de piloter une
10 minutes environ, pour les deux pha- charge électrique maximale de 2 kW.
C’est la raison pour laquelle notre cir- ses de transition (crépuscule et aube)
cuit est si puissant : il peut piloter qua- entre 20 et 100 secondes environ.
tre charges lumineuses de 2 kW cha- Bien sûr, ces deux dernières sont les Le schéma électrique
cune (ce qui fait un maximum de 8 kW, phases les plus suggestives : pendant
de quoi illuminer une crèche immense le crépuscule la luminosité du jour Pour entrer encore plus dans les
s’il y a lieu !). Mais, bien entendu, dans diminue peu à peu et dans le ciel détails, jetons un coup d’œil un peu
votre maison vous ne serez pas obli- les étoiles s’allument. A un certain appuyé au schéma électrique de la
gés d’illuminer la crèche avec autant moment, avant que le cycle ne soit figure 1. Nous voyons, et cela con-
de puissance : qui peut le plus peut écoulé, les feux des maisons et des firme ce que nous venons d’avancer,
le moins et vous pourrez vous conten- cabanes (feu dans l’âtre et lueur que toutes les fonctions logiques sont
ter de quelques dizaines à quelques des chandelles) s’éclairent de façon confiées au seul composant “intelli-
centaines de watts. Dans ce cas, les vacillante. Le circuit peut en effet simu- gent” présent dans le circuit, c’est-à-
TRIAC de sortie resteront froids. ler le tremblement du bois qui brûle dire le microcontrôleur U2, un banal
ou des bougies à la flamme hési- PIC16F84, déjà programmé en usine
Donnons une description plus com- tante. Quand toutes les étoiles dans MF405 (nous nous occuperons du
plète de ce montage en analysant les le ciel sont complètement illuminées, logiciel un peu plus loin). Ce PIC
fonctions qu’il est en mesure de rem- apparaît la comète. Evidemment, petits contrôle au moyen de quatre lignes
plir (voir figure 2). Les quatre sor ties détails réalistes bien venus, pendant quatre optocoupleurs lesquels à leur
permettent d’alimenter autant de char- l’aube toutes les lumières s’éteignent tour pilotent quatre TRIAC de puis-
ges électriques lumineuses simulant progressivement alors que la lumière sance. Sur les lignes, correspondant
la lumière du jour, celle des étoiles, du soleil augmente lentement jusqu’à aux ports RA0 (broche 7), RA1 (broche
les feux des cabanes de bergers et atteindre la luminosité maximale. Notre 18), RA2 (broche 1) et RA3 (broche 2),
des maisons et enfin la comète (celle appareil est donc destiné à comman- sont présentes des impulsions (syn-
qui servit de lanterne aux rois-mages). der de manière complète et fiable les chronisées avec la tension du secteur
Les lumières s’allument et s’étei- lumières d’une crèche afin de rendre 230 V) activant les TRIAC et allumant
gnent graduellement suivant un cycle encore plus suggestive la représenta- les lampes.
simulant le déroulement d’une jour- tion de la Nativité.
née entière. Nous avons subdivisé la En fonction du retard entre le passage
séquence complète en quatre pha- En ce qui concerne les aspects plus par zéro de la sinusoïde du secteur et
ses nommées JOUR, CRÉPUSCULE, proprement techniques, signalons que l’impulsion d’allumage (reproposé à cha-
NUIT et AUBE. La durée de chaque l’ensemble est géré par un microcontrô- que demie période), le TRIAC conduit

ELECTRONIQUE 15 magazine - n° 54
NOËL

Figure 1 : Schéma électrique de l’illumination pour la crèche.

pendant une durée pouvant varier de 0 avant le lissage dû au condensateur comme nous pouvons le remarquer
à 100 %. Ce qui, évidemment, allume électro C5. Dans ce cas, il est néces- sur le schéma électrique, nous avons
la lampe avec une intensité lumineuse saire d’utiliser aussi une diode (D1) utilisé quatre trimmers dont dépend
allant du minimum au maximum. Afin pour séparer l’étage du filtre de celui finalement la durée des quatre pha-
d’obtenir une illumination graduelle de du redresseur. Ensuite la tension filtrée ses. A ce propos, il faut noter que
la lampe, le retard des impulsions est par C5 (tension continue) est stabilisée la lecture des durées est faite par le
lentement réduit jusqu’à l’élimination par le régulateur U1, à la sortie duquel logiciel à compter de la mise en mar-
complète. De même pour éteindre pro- est présent un potentiel de 5 V alimen- che, c’est-à-dire après une impulsion
gressivement une lampe, le retard (ini- tant le microcontrôleur. de “reset”. C’est pourquoi on trouve
tialement maximum) est peu à peu dans le circuit le poussoir P1 dont
réduit jusque, dans ce cas, à l’élimina- Nous avons dit précédemment que la l’activation implique un “reset” géné-
tion complète des impulsions. séquence complète produite par notre ral et la mémorisation des nouvelles
circuit est constituée de quatre pha- durées. La LED LD1 clignote avec une
Mais procédons par ordre. Sur la bro- ses (jour, crépuscule, nuit et aube) fréquence égale au dixième de la fré-
che 6 du PIC (port RB0) est appliquée dont les durées peuvent être réglées quence du secteur 230 V, c’est-à-dire
l’impulsion de synchronisation avec la indépendamment : eh bien, pour modi- 5 Hz. Ainsi, la LED nous indique non
tension du secteur 230 V. Cette impul- fier ces durées il est nécessaire d’agir seulement que le circuit est en fonc-
sion est obtenue en prélevant la ten- sur les réseaux RC reliés aux ports tionnement mais encore que l’étage
sion alternative unidirectionnelle pré- RB1 (broche 7), RB2 (broche 8), RB3 de synchronisation fonctionne correc-
sente en aval du pont redresseur PT1 (broche 9) et RB4 (broche 10). En fait, tement.

ELECTRONIQUE 16 magazine - n° 54
NOËL

Figure 2 : 24 heures de lumière.

Le graphique éclaire (lui aussi !)


mieux que toute description la suc-
cession des éclairages contrôlés par
notre montage. Pour le jour, l’unique
lampe (ou série de lampes) allumée
est celle simulant le soleil et éclai-
rant “ comme en plein jour”, juste-
ment, la crèche. Cette lampe reste
allumée pendant 3 à 10 minutes,
en fonction du réglage du trimmer
R1. Ces minutes écoulées, une nou-
velle phase commence : le crépus- comète s’allume elle aussi graduelle- phase la comète s’éteint aussi gra-
cule, dont la durée dépend du trim- ment. Le passage de luminosité mi- duellement mais beaucoup plus rapi-
mer R2. En agissant sur ce dernier, nimale à la luminosité maximale se dement, si bien qu’après une période
il est possible de paramétrer une produit en un temps égal au quart de égale au quart de la durée paramé-
valeur entre 20 et 100 secondes celui paramétré pour le crépuscule. A trée pour l’aube, la comète se trouve
environ. Peu à peu la lumière du ce moment-là nous nous trouvons en complètement éteinte. Toujours au
jour s’atténue alors que la luminosité pleine nuit avec les étoiles qui brillent début de cette phase de transition,
des lampes simulant les étoiles aug- dans le ciel, la comète entièrement il- la luminosité des feux domestiques
mente, jusqu’à l’extinction complète luminée et les feux des maisons allu- commence aussi à baisser jusqu’à
du soleil (coïncidant avec la lumi- més, avec leurs lueurs tremblantes ca- l’extinction complète. Dans ce cas, le
nosité maximale des étoiles). Exac- ractéristiques. La durée de cette phase passage de la luminosité maximale
tement à la moitié de cette phase (comprise, comme pour le jour, entre à l’extinction complète dure la moitié
de transition, les éclairages des 3 et 10 minutes environ) est réglée du délai paramétré pour l’aube.

maisons (feux dans les cheminées, avec le trimmer R3. Quand cette durée A ce moment nous avons simulé un
chandelles) commencent à s’allu- est écoulée, la quatrième et dernière cycle de 24 heures et le système
mer et ils atteignent leur éclat maxi- phase commence : l’aube. L’intensité s’apprête à répéter à l’infini la sé-
mum au bout du cycle. A noter que lumineuse des étoiles diminue progres- quence programmée. Pour modifier
cette sortie produit une lumière trem- sivement alors que celle du jour aug- les durées des phases, il est néces-
blante simulant les lueurs irréguliè- mente peu à peu, jusqu’à l’extinction saire, après avoir réglé les trimmers,
res du feu de bois ou de la flamme complète des étoiles et à la lumino- de presser le poussoir de “reset”, de
des chandelles. Enfin, quand le cycle sité maximale des lampes simulant manière à valider les nouveaux para-
est achevé, la lampe simulant la la lumière du jour. Au début de cette mètres dans le microcontrôleur.

En ce qui concerne les caractéristi- aube. Après l’initialisation des lignes dans lesquelles la sortie “feux” est
ques du logiciel tournant dans le mi- de I/O, le menu général lit les paramè- activée au moment où, en plus des
crocontrôleur, précisons qu’il se sub- tres des trimmers et passe à l’exécu- variations de luminosités spécifiques
divise en cinq routines et subroutines : tion des quatre subroutines. Les plus des cycles aube et crépuscule, il
générale, jour, crépuscule, nuit et complexes sont cer tainement celles est nécessaire que le logiciel simule

ELECTRONIQUE 17 magazine - n° 54
NOËL

Liste des composants


R1 ......4,7 kΩ trimmer
R2 ......4,7 kΩ trimmer
R3 ......4,7 kΩ trimmer
R4 ......4,7 kΩ trimmer
R5 ......470 Ω
R6 ......22 kΩ
R7 ......4,7 kΩ
R8 ......180 Ω
R9 ......180 Ω
R10 ....180 Ω
R11 ....180 Ω
R12 ....470 Ω 1/2 W
R13 ....470 Ω 1/2 W
R14 ....470 Ω 1/2 W
R15 ....470 Ω 1/2 W
R16 ....120 Ω 1 W
R17 ....120 Ω 1 W
R18 ....120 Ω 1 W
R19 ....120 Ω 1 W
R20 ....470 Ω
C1 ......100 nF 63 V polyester
C2 ......100 nF 63 V polyester
C3 ......100 nF 63 V polyester
C4 ......100 nF 63 V polyester
C5 ......100 µF 35 V électro
C6 ......10 µF 63 V électro
C7 ......100 nF multicouche
C8 ......10 nF 400 V polyester
C9 ......10 nF 400 V polyester
C10 ....10 nF 400 V polyester
Figure 3a : Gros plan sur les dissipateurs de deux des quatre TRIAC avec les C11 ....10 nF 400 V polyester
deux borniers de sortie des commandes de lumières correspondants (attention, C12 ....100 nF 630 V polyester
en fonctionnement les dissipateurs sont sous tension secteur 230 V). C13 ....100 nF 630 V polyester
C14 ....100 nF 630 V polyester
C15 ....100 nF 630 V polyester
D1 ......1N4007
les tremblements caractéristiques des TRIAC. Les réseaux RC présents dans LD1 ....LED 5 mm rouge
flammes du feu et de la chandelle. l’étage de puissance ont pour rôle U1 ......7805
de réduire au minimum les per turba- U2 ......PIC16F84-20-MF405
Mais revenons maintenant au schéma tions produites par la commutation programmé
électrique et plus précisément aux des TRIAC. Notre prototype utilise Q1 ......Quartz 20 MHz
étages de puissance dans lesquels des BTA10700B, à chacun desquels PT1.....Pont de diodes 1 A
nous avons prévu l’emploi de quatre il est possible de relier une charge FC1.....MOC3020
optocoupleurs MOC3020 séparant maximum de 2 kW environ. En utili- FC2.....MOC3020
l’étage logique de celui du secteur sant des TRIAC plus puissants nous FC3.....MOC3020
230 V. Ces composants sont étudiés pourrions facilement augmenter cette FC4.....MOC3020
TR1.....BTA10-700B
spécialement pour le pilotage des valeur. De même, si vos exigences
TR2.....BTA10-700B
TRIAC de puissance. Ils contiennent sont plus modestes (crèche de mai-
TR3.....BTA10-700B
une LED et un DIAC, lequel excite le son), nous pouvons monter des TRIAC TR4.....BTA10-700B
TRIAC relié entre sa gâchette et son moins puissants. TF1 .....Transfo. 230/9 V 1,6 VA
anode 2. La charge (les lampes) est
connectée entre l’anode 2 et un fil Ceci dit, l’analyse du circuit est termi- Divers :
du secteur. L’autre fil du secteur née et nous pouvons maintenant nous 1 ........Support 2 x 9
est bien sûr relié à l’anode 1 du consacrer aux aspects pratiques. 4 ........Supports 2 x 4
5 ........Borniers 2 pôles pas 10 mm
1 ....... Poussoir pour circuit
La réalisation pratique imprimé NO
A2 1 ....... Porte-fusible pour circuit
Comme le montre la figure 4, nous imprimé
avons utilisé, pour réaliser notre illu- 4 ....... Dissipateurs ML26
mination pour la crèche, un seul cir- 1 ....... Fusible 10 A
cuit imprimé de belle taille supportant 5 ....... Boulons 15 mm 3MA
même le transformateur d’alimenta-
Sauf spécification contraire, toutes les
G
A1 tion. La figure 4b (sur Internet) en résistances sont des 1/4 W à 5 %.
A1 A2 G donne le dessin à l’échelle 1. Il vous Les composants programmés sont
Figure 3b : Brochage des triac permettra de réaliser la carte sans disponibles sur www.electronique -
BTA10-700B. peine par la méthode préconisée et magazine.com/mc.asp.
décrite dans le numéro 26 d’ELM.

ELECTRONIQUE 18 magazine - n° 54
Figure 4a : Schéma d’implantation des composants de l’illumination pour la crèche.

Figure 6a :

ELECTRONIQUE
19
NOËL

magazine - n° 54
NOËL

Figure 4b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de l’illumination pour la crèche*. Il pourra être réalisé par la méthode
décrite dans le numéro 26 d’ELM.

Quand le circuit imprimé est gravé et est l’anode + (aidez-vous cette fois du d’alimentation secteur 230 V. Câblez
percé, si vous comptez utiliser toute la schéma électrique de la figure 1 en plus les borniers de commande des char-
puissance permise par les TRIAC que de la figure 4a), le méplat, peu visible, ges électriques en les reliant à celles-ci
nous proposons de monter, étamez-le, est à tourner vers le bas ou l’extérieur avec des fils de diamètre adapté à la
avant de monter les composants, bien du circuit imprimé. puissance en jeu.
sûr, dans sa partie haute, celle qui
commence à la sortie des optocou- Insérez et soudez le régulateur 7805 Les soudures étant terminées et bien
pleurs (vous verrez, les pistes sont couché et fixé par un petit boulon 3MA vérifiées (ni court-circuit entre pistes
plus larges). et le pont redresseur (en respectant sa ou pastilles, ni soudure froide collée), il
polarité +/–). Montez le poussoir P1 ne vous reste qu’à enfoncer (avec des
Vous pouvez ensuite commencer à insé- et les 4 trimmers R1 à R4. Montez le doigts de fée, pas à coup de marteau)
rer et souder les composants dans quartz Q1 debout, bien enfoncé, et le le circuit intégré et les 4 optocoupleurs
l’ordre : montez toutes les résistances porte-fusible. Mettez tout de suite en dans leurs supports, en prenant grand
(séparez bien les quart de W, les demi W place le fusible 10 A (diminuez cette soin d’orienter leurs repère-détrom-
et les 1 W) puis la diode, en ayant soin valeur si vous utilisez l’appareil pour une peurs en U dans le bon sens, montré
d’orienter sa bague dans le sens indiqué crèche familiale de faible puissance lumi- par la figure 4a, soit vers la gauche.
par la figure 4a. Poursuivez avec les sup- neuse, par exemple 1 A pour 200 W).
ports du circuit intégré PIC et des 4 opto- A partir de maintenant, attention : la
coupleurs MOC3020 (vous les insérerez Montez les 4 TRIAC couchés dans partie “puissance” (celle que vous
après la dernière soudure). leurs dissipateurs ML26 (figure 3), les avez éventuellement étamée) va se
pattes courbées à angle droit et main- trouver soumise à la tension (mor-
Montez ensuite tous les condensateurs tenus chacun par un petit boulon 3MA. telle !) du secteur 230 V. Les dissipa-
en respectant bien la polarité des élec- Montez les 4 gros borniers au pas de teurs des TRIAC sont sous tension : n’y
trolytiques, toujours en vous aidant de 10 mm correspondants et le gros bor- touchez pas. Pendant les essais (et
la figure 4a (la patte la plus longue est nier au pas de 10 mm d’entrée du cor- l’utilisation) n’y mettez pas les doigts
le +). Profitez-en pour monter la LED don secteur (prenez un cordon avec (ni autre chose), au besoin portez des
rouge, puisqu’elle est dans le même des brins de gros diamètre si vous gants de caoutchouc : le ridicule ne tue
cas que les condensateurs électrolyti- comptez commander une grande puis- pas (surtout quand on est seul dans
ques : polarisée, sa patte la plus longue sance). Enfin montez le transformateur son atelier), mais le secteur oui !

ELECTRONIQUE 20 magazine - n° 54
NOËL

Figure 5 : Photo d’un des prototypes de l’illumination pour la crèche.


On remarque les borniers au pas de 10 mm, en mesure de supporter des courants élevés sans faillir ! Afin d’éviter un
échauffement excessif, surtout si l’on veut commander des charges importantes, il est conseillé d’étamer toutes les pistes
de l’étage de puissance (vers le haut de la platine, après la sortie des optocoupleurs, les pistes sont plus larges).

Effectuez les branchements des bor- (jour) s’écoule et que la phase du cré- Conclusion
niers aux lampes avant de mettre sous puscule commence. Vérifiez que l’al-
tension : cer tes c’est plus qu’évident lumage des lampes se produit de la Même si c’est un peu tôt pour le dire,
mais comprenez-moi… manière et avec les durées prévues passez un joyeux et lumineux Noël
(figure 2) jusqu’à l’atteinte de la troi- avec votre simulateur circadien. C’est
sième phase (nuit). Après trois minu- l’époque de l’année où les nuits ces-
Les essais et les réglages tes la quatrième phase doit commen- sent de s’étirer en longueur et où les
cer (aube) avec l’extinction graduelle jours, de ce fait, augmentent peu à
Tournez complètement vers la gauche des lumières OUT2, 3 et 4 et l’allu- peu (solstice d’hiver). Aristote ne pré-
les 4 trimmers de réglage des durées, mage complet de la lumière du soleil. tendait-il pas que “l’art (la technique)
connectez (si ce n’est déjà fait) aux Là encore, contrôlez que les change- est imitation de la nature” ? Vous allez
borniers de sortie des ampoules (avec ments et les durées sont conformes à montrer à quel point il avait raison. ◆
douilles) de 30 ou 50 W, vérifiez que ce qui est prévu (figure 2).
vous n’avez pas oublié d’insérer le fusi-
ble de valeur adaptée à la puissance Si tout fonctionne correctement, essayez Comment
commandée et branchez le cordon sec- de faire varier les durées des diffé- construire ce montage ?
teur 230 V dans une prise de courant. rentes phases (en tournant le curseur
des trimmers), sans oublier que les Tout le matériel nécessaire pour
Vérifiez avant tout que la LED clignote nouveaux réglages ne prennent effet construire cette illumination pour la
à une fréquence de 5 Hz exactement qu’après avoir pressé le poussoir de crèche est disponible chez certains
et que, tout de suite après la mise “reset” P1. de nos annonceurs. Voir les publici-
sous tension, la lampe reliée à la pre- tés dans la revue.
mière sortie s’allume complètement Il ne vous reste alors qu’à installer la
(les autres doivent rester éteintes). Si la platine de manière définitive, dissimu- Les typons des circuits imprimés
LED ne s’allume pas ou ne clignote pas lée dans la crèche : là encore ayez la sont sur www.electronique-magazine.
à la fréquence prévue, contrôlez si vous hantise de l’électrocution, isolez bien la com/les_circuits_imprimés.asp.
n’avez fait aucune erreur de montage platine de l’humidité ambiante (mous-
dans le circuit de synchronisation. se…), ainsi que de tout objet métallique Les composants programmés sont
conducteur et faites tout, même l’im- disponibles sur www.electronique-
Armez-vous de patience et attendez possible, pour qu’un enfant ne puisse magazine.com/mc.asp.
que la durée de la première phase en aucun cas venir la toucher.

ELECTRONIQUE 21 magazine - n° 54
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$IMENSIONSXXMM ` PROFESSIONNELLE%LLEOFFRELAPOSSIBILITÎDEPROGRAMMERTOU
TESLESFONCTIONSPRINCIPALES/3$ AUTOFOCUS CONTRØLEPAR
CLAVIERSITUÎËLARRIÑREDUBOÓTIER TÎLÎCOMMANDEOULIGNEDE
COMMUNICATIONSÎRIELLE44,23

e0,66,215e&(37,219,'e2 %2  CAMÎRAVIDÎOCOULEURAVECZOOMX %


%XPÎDITIONSDANSTOUTEL%UROPE0ORTPOURLA&RANCE » POURLESAUTRESPAYSNOUSCONSUTER
2ÑGLEMENTËLACOMMANDEPARCHÑQUE MANDATOUCARTEBANCAIRE"ONSADMINISTRATIFSACCEPTÎS
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AUTOMATISME
ET492

Une radiocommande
à sortie analogique
Cette radiocommande à auto-apprentissage des codes et sortie
analogique, est en mesure de modifier le niveau de tension de
sa sortie en fonction de la touche du boîtier de télécommande
que l’on vient de presser : idéal pour réaliser des variateurs de
lumière commandés à distance, l’appareil permet de paramétrer
les tensions de sortie minimale et maximale.

otre revue a déjà présenté beaucoup de systèmes différent de la télécommande, ce qui permet le contrôle de la
de radiocommande, à “rolling code”, MC145026- tension à distance. Ce circuit peut donc être utilisé comme
27-28, MM53200, UM86409 ou MC3750, en variateur de lumière. Les dispositifs numériques proposés jus-
modulation AM comme en modulation FM. Tous qu’à présent ne permettaient que d’allumer et d’éteindre les
ces systèmes se caractérisent par un contrôle éclairages, le nouveau système permet en plus de régler la
numérique des sorties (ON ou OFF) : en pressant une des quantité de lumière afin d’obtenir le niveau agréable souhaité.
touches du boîtier porte-clés, on active des relais, pouvant En effet, avec une pression sur une touche de la télécom-
être reliés à des dispositifs externes, de manière à en com- mande, il est possible d’allumer la lampe, avec une deuxième
mander l’allumage ou l’extinction ou le “reset”, etc. touche on peut l’éteindre et avec les deux autres on aug-
mente ou on diminue par pas la tension fournie à la lampe,
de façon à en régler la luminosité.
Notre réalisation
Le circuit utilise un MOSFET capable de fournir un courant
Le montage proposé ici est en revanche une radiocommande maximal d’environ 33 A : on peut donc directement le relier
à sortie analogique : le récepteur est en mesure de travailler à des lampes réclamant une tension de 12 V en étant cer-
avec des télécommandes à quatre canaux et il fournit un tain qu’il tiendra la puissance. En revanche, si l’on désire
niveau de tension de sortie variable par pas. Les actions commander des lampes sous la tension du secteur 230 V,
qu’il est possible d’exécuter sont au nombre de quatre : pa- il faut coupler notre appareil avec un variateur contrôlé en
ramétrer la tension de sortie à un niveau maximal ou mini- tension*.
mal, augmenter ou diminuer cette tension par pas à largeur
paramétrable. Chaque action peut être associée à un canal * Comme le EV8003 décrit dans ce même numéro

ELECTRONIQUE 23 magazine - n° 54
AUTOMATISME

En effet, en reliant la sortie de notre nies en sortie broche 14 et elles port cyclique intermédiaires corres-
circuit à l’entrée de ce variateur et la sont lues par le microcontrôleur au pondent aux valeurs intermédiaires de
sortie de celui-ci à un lustre, il est moyen de son port RA3 (broche 2). tension, quoique la relation ne soit
possible de régler la luminosité d’une Tout d’abord le PIC contrôle la validité pas linéaire. A noter une petite parti-
pièce à distance, confortablement ins- du code lu, ensuite il vérifie qu’il fait cularité : le microcontrôleur utilise le
tallé dans son fauteuil ! Mais ce n’est partie de ceux mémorisés : si oui il por t RB3/CCP1 (broche 9) pour pro-
là qu’une des nombreuses possibili- modifie opportunément la valeur de la duire l’onde carrée. Le choix de ce
tés d’application du montage, il peut sor tie RB3, sinon il ignore la lecture por t n’est pas un hasard : il peut en
ser vir dans toutes les situations où il qu’il vient d’effectuer. effet être programmé par voie logi-
est nécessaire de régler à distance le cielle de manière à produire automa-
niveau d’une tension. On l’a dit, la sor tie de notre appareil tiquement une onde carrée caracté-
récepteur de télécommande est de risée par un rapport cyclique égal à
Nous l’avons vu, l’appareil peut type analogique, or le microcontrôleur une valeur établie comme paramètre.
exécuter quatre opérations : niveau travaille en numérique : la conversion Ainsi, l’onde carrée est produite auto-
maximal/minimal et augmentation/ est réalisée par la section du MOS- matiquement par une section logique
diminution de la tension de sortie. FET T1, de C11 à R8, selon la logique du microcontrôleur dédiée spéciale-
C’est pourquoi il est nécessaire d’utili- suivante. Le microcontrôleur commu- ment à cette opération, ce qui permet
ser une télécommande à 4 canaux. En nique le niveau de tension désiré au de laisser la logique principale du PIC
réalité il serait également possible de moyen d’une onde carrée à 35 kHz libre de continuer l’exécution du pro-
se ser vir d’une télécommande dotée ayant un rapport cyclique compris gramme principal.
d’un moindre nombre de canaux, mais entre 0 et 100 % : rappor t cyclique à
il faudrait alors renoncer à cer taines 0 %, cela signifie tension de sortie La conversion de rappor t cyclique en
possibilités. Notez bien que le récep- minimale (environ 0 V), rappor t cycli- niveau de tension de sor tie est réali-
teur proposé ici est compatible avec que à 100 %, tension de sortie maxi- sée par T1 et par le mécanisme de
la codification à 12 bits UM86409, male (égale à peu près à la tension charge et décharge de C11 : en effet,
MM53200 et MC3750. Nous sommes d’alimentation). Les valeurs de rap- selon le niveau logique de la sortie
bien conscients du fait que cette codi-
fication ne présente pas de garanties
particulières en termes de sécurité
(ce qu’offrirait en revanche une codi-
fication à “rolling code”) : en effet, le
montage n’a pas été conçu pour des
applications où la sécurité est primor-
diale, mais plutôt pour des applica-
tions de loisir.

Les codes correspondant aux quatre


canaux sont mémorisés dans le dis-
positif par auto-apprentissage (voir le
chapitre à la fin de l’article), ce qui per-
met d’éliminer l’opération manuelle
consistant à paramétrer un dip-switch.
La dernière caractéristique importante
de notre appareil, nous le verrons
plus en détail par la suite, est qu’il
permet de régler le niveau minimal
et maximal de la tension de sortie,
ainsi que le pas avec lequel on désire
augmenter et diminuer cette tension.
Ce paramétrage est effectué grâce à
trois trimmers présents dans le cir-
cuit : pour plus de détails, voyez le
chapitre des réglages en fin d’article.

Le schéma électrique
Commençons l’analyse du schéma
électrique de la figure 2. Il compor te
trois blocs principaux : le premier,
U2, est le récepteur UHF numérique
AUREL BC-NBK sur 433 MHz, le
deuxième, U1, est le microcontrôleur
PIC16F628-EF492, déjà programmé
en usine et le troisième le MOSFET T1.
Le récepteur U2 est utilisé pour rece- Figure 1 : La radiocommande à sortie analogique dans son boîtier, avec l’antenne
extérieure souple câblée. Les quatre presse-étoupe permettent l’entrée et la
voir les codes transmis par l’émet- sortie des fils d’alimentation et de charge.
teur : les données reçues sont four-

ELECTRONIQUE 24 magazine - n° 54
AUTOMATISME

Figure 2 : Schéma électrique de la radiocommande à sortie analogique.

RB3 (haut ou bas), T1 est en inter- On l’a vu, la tension de sor tie varie nisme de charge et décharge de con-
diction ou en conduction. Donc, si le quand on modifie le rappor t cyclique densateurs : les sorties sont donc au
pourcentage de temps où RB3 est au de l’onde carrée sur la ligne RB3. Le niveau logique haut pendant un cer-
niveau logique bas est élevé (rapport microcontrôleur est capable de pro- tain temps de façon à permettre aux
cyclique voisin de 0 %), C11 met du duire des ondes dont le rappor t cycli- condensateurs de se charger. Ensuite,
temps à se charger complètement et que est compris entre 0 et 100 % : les sorties sont mises au niveau logi-
donc la sortie OUT est à un niveau de en réalité dans beaucoup d’applica- que bas et, en fonction du temps mis
tension bas. Si on augmente progres- tions cela n’est pas nécessaire et il par les condensateurs pour se déchar-
sivement le pourcentage de temps où est donc préférable de restreindre un ger, on détermine la valeur de résis-
RB3 est au niveau logique haut (rap- peu cette plage. C’est pourquoi on a tance prise par le trimmer.
port cyclique croissant), C11 tend à monté dans le circuit deux trimmers
se charger toujours davantage et par R6 et R7 réglant respectivement le Nous avons dit en introduction que le
conséquent la sortie OUT tend à pren- rappor t cyclique maximal et le rap- récepteur mémorise les quatre codes
dre des valeurs de tension toujours por t cyclique minimal de l’onde car- des canaux par auto-apprentissage
plus élevées. Ici une précision doit rée produite. (voir le chapitre consacré). La sélec-
être apportée à propos de R8 : elle tion de cette fonction se fait par le
permet à C11 de se décharger. En Le trimmer R5 est utilisé, lui, pour dip-switch DS1 : si les quatre micro-
effet, si R8 n’était pas là, quand T1 modifier l’amplitude du pas d’augmen- interrupteurs qui le constituent sont
est ouvert, C11 ne pourrait plus se tation ou de diminution. La lecture sur OFF, le microcontrôleur travaille
décharger et donc la tension de sortie des valeurs des résistances prises en mode normal, c’est-à-dire qu’il
ne serait plus correcte. L’éventuelle par R5, R6 et R7 se fait par méca- attend l’arrivée des codes par U2, les
charge reliée à la sortie, dont l’impé- compare à ceux mémorisés et éven-
dance est en parallèle à R8, se com- tuellement change le rapport cyclique.
porte de la même manière et c’est ABONNEZ-VOUS A Si le microcontrôleur détecte qu’un
pourquoi le lien entre le rapport cycli- des micro-interrupteurs est sur ON,
que et la tension de sor tie n’est pas il reconnaît le mode d’auto-appren-
linéaire : elle dépend aussi de l’impé- tissage, c’est-à-dire qu’il attend là
dance de la charge. encore l’arrivée du code par U2, mais

ELECTRONIQUE 25 magazine - n° 54
AUTOMATISME

Liste des composants


R1 .... 4,7 kΩ
R2 .... 5,6 kΩ
R3 .... 100 kΩ
R4 .... 470 Ω
R5 .... 10 kΩ trimmer
R6 .... 10 kΩ trimmer
R7 .... 10 kΩ trimmer
R8 .... 470 Ω 2 W
C1 .... 100 nF 63 V polyester
C2 .... 220 µF 25 V électrolytique
C3 .... 100 nF 63 V polyester
C4 .... 220 µF 25 V électrolytique
C5 .... 100 nF 63 V polyester
C6 .... 100 nF 63 V polyester
C7 .... 100 nF 63 V polyester
C8 .... 15 pF céramique
C9 .... 15 pF céramique Figure 3a : Schéma d’implantation des composants
de la radiocommande à sortie analogique.
C10 .. 100 nF 63 V polyester
C11 .. 220 µF 25 V électrolytique
LD1 .. LED rouge 5 mm
D1 .... 1N4007
U1 .... PIC16F628-EF492
programmé
U2 .... BCN BK 433MHZ AUREL
U3 .... Régulateur 7805
Q1 .... Quartz 4 MHz
T1..... BUZ11
DS1 .. Dip-switch à 4 micro-inter.
Divers :
1 ...... Support 2 x 9 broches
1 ...... Bornier 2 pôles
1 ...... Dissipateur ML26 ou éq.
1 ...... Boulon 3MA 8 mm
Sauf spécification contraire, toutes les
résistances sont des 1/4 W à 5 %.
Les composants programmés sont
disponibles sur www.electronique - Figure 3b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé
magazine.com/mc.asp. de la radiocommande à sortie analogique.

dans ce cas il le mémorise dans sa dre : si vous regardez le schéma faudrait songer à améliorer l’ef fica-
mémoire “flash”. Le microcontrôleur électrique, vous voyez que la tension cité du système d’évacuation ther-
dispose de quatre blocs de mémoire +V, continue, va directement à la mique (dimensions du dissipateur
dans lesquels il peut mémoriser qua- borne + de la sor tie OUT. La ten- et/ou ventilation forcée).
tre codes différents. En outre, à cha- sion de sor tie maximale est donc
que code mémorisé est associée égale à environ +V. Si on augmente D’autre par t, au cours des essais
une action différente : quand le code la valeur de V, on peut donc faire nous avons utilisé des tensions d’ali-
mémorisé est reçu dans la première varier la tension maximale fournie en mentation entre 7 et 15 V, sans ren-
cellule, le rappor t cyclique est mis OUT. En réalité il existe des limites contrer aucun problème. Nous vous
en position maximale (réglée par R6, physiques, provenant du régulateur conseillons donc de rester à l’inté-
on l’a vu ci-dessus), si en revanche U3 7805, qui doit être capable d’éva- rieur de ces limites.
c’est le troisième code mémorisé qui cuer, sous forme de chaleur, la puis-
est reçu, le rappor t cyclique est mis sance en excès. En outre, il existe
en position minimale (réglée par R7). des limites dérivant de T1 : bien qu’il La réalisation pratique
Enfin, si les codes de deuxième et suppor te un courant de drain maxi-
quatrième positions sont reçus, le mal de 33 A, nous vous conseillons Une fois que l’on a réalisé le circuit
rappor t cyclique est respectivement de vous tenir éloignés de cette limite, imprimé (la figure 3b en donne le des-
augmenté et diminué d’un pas (réglé sans quoi vous risquez d’endomma- sin à l’échelle 1), ou qu’on se l’est
par R5). Bien sûr, le rappor t cyclique ger le composant. De plus si vous procuré, on monte tous les compo-
ne peut jamais dépasser les limites augmentez le courant, il faudra aussi sants dans un certain ordre en regar-
minimale et maximale ! pouvoir évacuer la chaleur produite dant fréquemment les figures 3a et 4
par le MOSFET. Il est en ef fet muni et la liste des composants.
Une dernière note concernant la ten- d’un dissipateur métallique de cha-
sion d’alimentation et la tension leur, mais si l’on voulait tirer du dis- Montez tout d’abord les suppor ts du
maximale que la sor tie peut attein- positif un courant plus impor tant, il circuit intégré U1 (PIC16F628-EF492

ELECTRONIQUE 26 magazine - n° 54
AUTOMATISME

tant bien la polarité de ses pattes (la


plus longue est l’anode +).

Montez tous les condensateurs en res-


pectant bien la polarité des électrolyti-
ques (la patte la plus longue est le +).

Montez le quar tz Q1 de 4 MHz debout


et enfoncé à fond. Montez le régu-
lateur U3, en boîtier TO220 (7805),
debout, sans dissipateur, semelle
tournée vers l’extérieur du circuit
imprimé.

Montez le MOSFET T1, semelle tour-


née vers R8 et assor ti d’un dissipa-
teur convenable (lire texte plus haut),
fixé par un boulon 3MA.

Montez le dip-switch à quatre micro-


interrupteurs DS1, chiffres vers le
bas.

Figure 4 : Photo d’un des prototypes de la platine Montez les deux borniers à deux
de la radiocommande à sortie analogique. pôles : un pour la sortie OUT vers
la charge et un pour l’entrée alimen-
tation. Montez enfin le module U2
déjà programmé en usine) : ensuite, par puissance, R8 est une 2 W) et debout.
vérifiez bien les soudures (ni court-cir- les trois trimmers (identiques).
cuit entre pistes et pastilles, ni sou- Vous pouvez alors enfoncer délicate-
dure froide collée). Montez toutes les Montez ensuite la diode 1N4007 (D1), ment le circuit intégré PIC dans son
résistances sans les inter ver tir (clas- bague blanche orientée vers U3. Mon- support en orientant bien son repère-
sez-les au préalable par valeurs et tez la LED de 5 mm rouge en respec- détrompeur en U vers Q1.

ELECTRONIQUE 27 magazine - n° 54
AUTOMATISME

la tension de sortie maximale), ainsi


que le pas par lequel le rapport cycli-
A gauche, détail concernant le point que (et donc la tension de sortie) est
AERIAL (correspond à la broche 3 de augmenté et diminué. R6 paramètre
U2) sur le circuit imprimé où souder le niveau maximum, R7 le niveau mini-
le fil allant à l’antenne souple exté- mum et R5 le pas. Les niveaux maxima
rieure (à droite). et minima de tension nécessaires en
sortie dépendent du type de charge
que l’on souhaite relier.

Par exemple, si vous voulez vous ser-


vir de l’appareil comme d’un variateur
de lumière, remarquez que cer taines
lampes s’allument avec des tensions
justes supérieures à 0 V, alors que
d’autres nécessitent au moins 2 V.

En réglant R7, il est donc possible


d’éviter d’avoir à franchir (en appuyant
chaque fois sur la touche correspon-
dante) inutilement des pas : réglez R7
Figure 5 : Détails concernant le câblage de l’antenne. pour que le premier pas commence à
allumer la lampe.

Le montage dans le boîtier deuxième code qui est appris et ainsi Pour ces réglages, procédez ainsi :
de suite. Pour mémoriser les quatre reliez la charge choisie à la sortie
Les figures 1 et 5 montrent com- codes, exécutez les phases suivan- du circuit, appuyez sur la touche de
ment installer la platine une fois ter- tes : mettez sur ON le DIP 1, pressez la télécommande commandant le rap-
minée dans un boîtier plastique adé- la touche du boîtier de télécommande port cyclique minimal et réglez R7 pour
quat. Nous avons utilisé un boîtier que vous voulez affecter à la pre- obtenir le début de l’allumage de la
PVC spécial pour ce type d’installa- mière action, soit le paramétrage de charge.
tion domestique avec une antenne la tension maximale de sor tie. Puis
souple accordée sur 433 MHz : il est mettez sur OFF le DIP 1 et sur ON Réglez alors le niveau maximum : pres-
doté de sor ties presse-étoupe idéa- le DIP 2, pressez la touche de la sez la touche de la télécommande
les pour le passage protégé et étan- télécommande que vous voulez asso- commandant le rapport cyclique maxi-
che des câbles, sur tout si le récep- cier à la deuxième action, soit l’aug- mal et réglez R6 pour obtenir la valeur
teur doit être monté en extérieur. mentation d’un pas de la tension. (par exemple lumineuse, si la charge
Vous n’avez qu’à visser l’antenne Ensuite, mettez sur OFF le DIP 2 et est une lampe) maximale.
(type quar t d’onde souple) au som- sur ON le DIP3, pressez la touche
met du boîtier et à relier sa borne uni- de la télécommande que vous voulez Enfin, réglez le pas. Pour ce faire,
que au point AERIAL (correspondant associer à la troisième action, soit tournez le curseur de R5 complète-
à la broche 3 du module U2) du cir- le paramétrage de la tension de sor- ment dans le sens antihoraire pour
cuit imprimé par un morceau de fil tie minimale. Enfin, mettez sur OFF le obtenir un pas minimal, puis, progres-
de cuivre isolé. Les fils de la charge DIP 3 et sur ON le DIP4, pressez la sivement, tournez-le dans le sens
sor tiront et les fils de l’alimentation touche restante de la télécommande horaire pour augmenter le pas. Plus
entreront par les presse-étoupe du que vous allez associer à la qua- le pas est grand, moindre est la
boîtier. trième action, soit la diminution d’un finesse du réglage). ◆
pas de la tension de sor tie.

L’auto-apprentissage
Le réglage
Le dispositif peut travailler avec des Comment
télécommandes type porte-clés à 4 Tout d’abord, vérifiez, avec un multimè- construire ce montage ?
canaux. La mémorisation des quatre tre branché sur la sortie, que la tension
codes à l’intérieur de la mémoire de sortie se modifie de façon cohérente Tout le matériel nécessaire pour
“flash” du microcontrôleur se fait par quand vous agissez sur les différentes construire cette radiocommande à
une procédure d’auto-apprentissage, touches de la télécommande. Vous pou- sortie analogique ET492 est disponi-
sélectionnable au moyen des quatre vez aussi contrôler que la course des ble chez certains de nos annonceurs.
micro-interrupteurs du dip-switch DS1. trois trimmers agit, bien sûr, les niveaux Voir les publicités dans la revue.
Si tous les micro-interrupteurs sont de tension de sortie : minimum, maxi-
sur OFF, le circuit travaille en mode mum, largeur du pas. Les typons des circuits imprimés
normal. Si en revanche un seul micro- sont sur www.electronique-magazine.
interrupteur est sur ON, on entre Les trois trimmers que nous avons com/les_circuits_imprimés.asp.
dans le mode d’auto-apprentissage montés sur le circuit imprimé servent
qui nous intéresse ici. à paramétrer le rapport cyclique mini- Les composants programmés sont
mal et le rapport cyclique maximal de disponibles sur www.electronique-
Si le DIP1 est sur ON, le premier l’onde carrée produite (et par consé- magazine.com/mc.asp.
code est appris, DIP2 sur ON, c’est le quent la tension de sortie minimale et

ELECTRONIQUE 28 magazine - n° 54
DOMOTIQUE
EV8003

Un variateur contrôlé
en tension
Ce variateur de lumière puissant est en mesure de contrôler
linéairement la luminosité d’une ou plusieurs lampes secteur 230 V
de 750 W maximum, à partir d’un potentiel continu de 0 à 10 V
appliqué à une entrée de commande opto-isolée. Appareil idéal
comme unité de puissance d’un système d’éclairage contrôlé
par ordinateur, il peut aussi bien être employé seul en reliant
simplement son entrée à un potentiomètre que couplé à notre
Radiocommande à sortie analogique ET492* : dans ce dernier cas,
il devient un variateur de lumière à télécommande UHF.

e variateur de lumière est un des dispositifs les trée : la variation de la luminosité est obtenue par le pilo-
plus classiques et les plus demandés par nos lec- tage d’une entrée spéciale au moyen d’une tension continue
teurs : sans doute grâce à l’utilité et à l’universa- variant de 0 à 10 V.
lité d’utilisation d’un tel circuit lequel, substitué à
un interrupteur, permet de régler à volonté la lumi- A quoi bon un variateur commandé par une tension alors
nosité de l’éclairage des diverses pièces d’une maison. que, normalement, le circuit est encastré dans un mur de
l’appar tement et qu’on doit le commander avec un bou-
Dans sa forme traditionnelle, le dispositif est constitué d’un ton et un ou plusieurs poussoirs montés sur la plaque de
interrupteur contrôlé (un triac) recevant les impulsions de parement du mur ou de la cloison ? La réponse est qu’un
“trigger” (déclencheur) d’un réseau de retard formé d’un con- ou plusieurs modules de ce genre peuvent être employés
densateur et d’un potentiomètre, ce dernier faisant varier la comme étages de puissance au sein d’une installation
luminosité de la lampe. Il existe aussi des versions électro- d’éclairage contrôlé par ordinateur ou même simplement
niques gérées par des circuits intégrés (par exemple le SIE- géré par une platine multicanaux à microcontrôleur. Ou
MENS SLB0586) agissant sur le triac et donc sur la lampe, encore, parce qu’en attaquant l’entrée de ce variateur avec
par le simple contrôle d’une touche ou de poussoirs. notre Radiocommande à sortie analogique ET492, laquelle
fait varier, avec une simple télécommande porte-clés à
quatre touches UHF à 433 MHz, la sor tie d’un récepteur
La conception de l’appareil de 0 à 15 V (extrémités de la plage réglables) par pas
eux-mêmes réglables. Donc ce variateur est un module
Ce qui est proposé ici est, en revanche, un variateur très final, distant et générique, trouvant son application avant
particulier, du type géré électroniquement : il a été conçu, à
l’origine, pour être contrôlé par un niveau de tension. C’est
pourquoi il n’a pas de potentiomètre ou de poussoirs à l’en- * Décrite dans ce même numéro.

ELECTRONIQUE 30 magazine - n° 54
DOMOTIQUE

Figure 1 : Schéma électrique du variateur.

tout dans des installations d’enver- locale et qu’il est nécessaire en revan- tefois rien n’empêche d’utiliser ce
gure comme celle d’une villa, d’une che de disposer de plusieurs unités variateur de manière classique : il suf-
salle de spectacle ou d’une galerie périphériques modulaires comman- fit alors d’exécuter la commande de
d’exposition, etc., bref chaque fois dées à partir d’un point unique, de luminosité en reliant à son entrée un
qu’il est hors de question d’employer façon analogique ou par microproces- simple potentiomètre, comme on le
un variateur traditionnel à commande seur, directement ou à distance. Tou- verra un peu plus loin.

Figure 2 : Le TEA 1007.


Ce circuit intégré, réalisé en technologie bipolaire, est destiné au contrôle de phase des dispositifs de puissance (triac,
thyristor) fonctionnant sur secteur 230 V. Le schéma synoptique montre comment travaille ce circuit intégré : il dispose
d’un étage d’alimentation secteur, d’un circuit de détection de passage par zéro, d’une entrée de contrôle en tension et
d’un générateur de rampe synchronisé avec la tension secteur. La sortie peut fournir des impulsions de contrôle avec
un courant maximal de 150 mA.

ELECTRONIQUE 31 magazine - n° 54
DOMOTIQUE

Liste des composants


R1 .....4,7 kΩ
R2 .....100 kΩ
R3 .....100 kΩ
R4 .....470 kΩ
R5 .....1 MΩ
R6 .....220 kΩ
R7 .....470 kΩ
R8 .....15 kΩ 5 W
RV1 ...250 kΩ trimmer
RV2 ...2,5 MΩ trimmer
C1 .....4,7 nF 100 V
polyester
C2 .....100 µF 25 V
électrolytique
C3 .....100 nF 275 V
.........polyester
C4 .....100 nF
multicouche
D1 .....1N4148
Figure 3a : Schéma d’implantation Figure 3b : Dessin, à l’échelle 1:1, du D2 .....1N4148
des composants du variateur. circuit imprimé du variateur. D3 .....1N4007
IC1 ....4N27
IC2 ....TEA1007
Le schéma électrique logique 1, référée à la broche 1 (–Vs) TR1 ...BT137F/600
pouvant être utilisée pour piloter la L1 .....self 50 µH 6 A
Mais tout d’abord voyons de quoi il gâchette d’un triac ou thyristor ne con-
s’agit en jetant un coup d’œil au sommant pas plus de 150 mA. Divers :
schéma électrique de la figure 1 : IC2
constitue le cœur du système et le Donc il ressort de cette première appro- 1 .......bornier 2 pôles pas
triac fait fonction d’atténuateur de puis- che que la tension de référence appli- de 5 mm pour ci
sance. Une interface d’entrée réali- quée broche 6 est fort importante : 2 .......borniers 2 pôles pas
sée avec un optocoupleur, monté dans c’est pourquoi le TEA1007 peut être de 10 mm pour ci
une configuration plutôt inhabituelle contrôlé par la méthode que vous vou- 1 .......support 2 x 3
(que l’on pourrait définir comme quasi lez, pourvu que le système adopté soit 1 .......support 2 x 4
linéaire et permettant d’isoler galvani- basé sur la variation du potentiel fourni 1 .......dissipateur 10 °C/W
quement l’étage de contrôle de celui à ladite broche 6. Un simple potentio- 1 .......boulon 10 mm 3 MA
de puissance), complète le tout. mètre suffit, un générateur de tension 2 .......vis autotaraudeuses
aussi, mais également un convertisseur de 5 mm
L’élément de base du variateur de N/A. Pour notre part, afin que ce varia-
Sauf spécification contraire, toutes les
lumière est IC2, un TEA1007 de TEMIC teur bénéficie de la plus grande univer- résistances sont des 1/4 W à 5 %.
(voir figure 2), soit un circuit intégré salité d’utilisation possible, nous avons
de technologie bipolaire pouvant fournir adopté une méthode vraiment originale :
des impulsions de contrôle à triac et une interface opto-isolée apporte la ten- Voyons tout de suite pourquoi : l’opto-
thyristor, dûment retardées par rapport sion de contrôle à la broche 6, ce qui coupleur est un TIL111 ayant comme
au passage par 0 V de la tension sinu- permet de commander le tout au moyen composant d’entrée une LED et
soïdale du secteur 230 V alimentant de n’importe quel circuit capable de comme inter face un phototransistor
le circuit dont il fait partie : c’est un fournir une tension de 0 à 10 V, à l’abri dont les trois pattes sont accessi-
composant conçu spécialement pour des problèmes pouvant toujours se pro- bles. Laissons de côté pour un ins-
réaliser des régulateurs de puissance duire avec des contacts sous la tension tant la base : le transistor, un NPN,
pour appareils fonctionnant sur sec- du secteur 230 V. est monté en collecteur commun et
teur, mettant à profit le principe du fournit donc un potentiel propor tion-
découpage d’onde et permettant de L’optocoupleur réalisant le transfert, nel à celui polarisant la LED d’entrée,
faire varier à volonté la valeur moyenne garantit en effet l’isolement galvanique par conséquent à la tension de con-
de la tension de sortie en retardant entre le circuit de contrôle et le varia- trôle appliquée au CONTROL VOLTAGE
plus ou moins l’entrée en conduction teur proprement dit. La configuration INPUT. Tout ceci permet d’instaurer
du dispositif de commutation. En adoptée exige l’application de ladite une relation de proportionnalité entre
d’autres termes, le TEA1007 prend les tension de commande entre les points la tension fournie au circuit et celle
impulsions de contrôle de l’interrup- CONTROL VOLTAGE INPUT, en respec- de commande de IC2, donc la lumi-
teur statique et compare un signal de tant la polarité indiquée : ainsi, la lumi- nosité de la lampe reliée à la sor tie.
rampe, synchronisé avec la sinusoïde nosité de la lampe reliée aux bornes Toutefois, afin d’obtenir une par faite
du secteur, avec une tension de réfé- de sor tie LOAD varie propor tionnelle- linéarité entre la tension d’entrée et la
rence devant être appliquée à la bro- ment à l’amplitude de la tension de luminosité de la lampe, il est néces-
che 6. Quand le niveau de la rampe commande, dans le sens où la lumi- saire de modifier le point de travail
dépasse cette tension, l’étage de sor- nosité croît quand cette dernière aug- du phototransistor en agissant sur la
tie produit une impulsion de niveau mente et décroît quand elle diminue. polarisation de la base.

ELECTRONIQUE 32 magazine - n° 54
DOMOTIQUE

Montez la self L1, bien appuyée sur la


surface du circuit imprimé et fixée par
un point de colle à chaud ou silicone.
Si vous ne voulez pas l’acheter toute
prête, enroulez 50 spires de fil de cui-
vre émaillé sur un tore de ferrite de
1 cm de diamètre intérieur et 2 cm
de diamètre extérieur. N’oubliez pas de
mettre le cuivre des deux extrémités du
fil à nu sur 0,5 à 1 cm avec une lame
de cutter ou du papier de verre, puis
d’étamer ces bouts, sinon la soudure
serait “collée”.

Montez le triac TR1 BT137F/600, en


boîtier TO220, debout, semelle tournée
vers R6, avec un dissipateur à ailettes
conséquent (10 °C/W) maintenu par
un boulon 3MA.

Figure 4 : Photo d’un des prototypes Montez deux gros borniers au pas de Figure 5 : La platine du variateur
de la platine du variateur. 10 mm à deux pôles pour les sorties prête à l’utilisation.
de la charge LOAD et le secteur 230 V Cette platine est très compacte et
MAINS et un petit au pas de 5 mm à l’utilisation de l’appareil est des plus
Cela est possible au moyen du réseau deux pôles pour l’entrée alimentation simples, grâce aux borniers d’entrée
des trimmers RV1 et RV2. En réglant basse tension VDC IN. et de sortie, autant en configuration
comme il faut ces deux composants, normale (associé à un simple po-
nous aurons, pour 0 V d’entrée, une Vous pouvez alors enfoncer délicate- tentiomètre) qu’en configuration télé-
luminosité nulle et, pour 10 V, une ment le circuit intégré IC2 dans son commandée (couplé avec le ET492
luminosité maximale. Les trimmers per- support et l’optocoupleur IC1 dans le relié à l’entrée, voir article dans ce
mettent aussi de déplacer légèrement sien en orientant bien leurs repère- même numéro d’ELM).
l’excursion en fonction de vos éventuel- détrompeurs en U dans les directions
les attentes personnelles. Par exem- montrées par la figure 3a.
ple si, comme c’est le cas au théâtre sor tie LOAD, branchez un multimètre
ou au cinéma, pour 0 V nous voulons Il ne reste qu’à brancher la tension réglé sur tension alternative Vca, por-
que les lampes soient légèrement allu- secteur 230 V (prudence !) aux bornes tée 300 Vca fond d’échelle au moins
mées, il suffit d’agir sur RV1 pour obte- MAINS (n’y mettez pas les vôtres !), la et assurez-vous que la tension conti-
nir l’effet lumineux désiré. Voir ci-des- lampe aux bornes LOAD (même pré- nue soit à 0 Vcc. Réglez alors le trim-
sous le chapitre consacré au réglage. caution) et aux bornes VDC IN la ten- mer RV1 pour lire 0 Vca à la sortie
sion continue de contrôle. Puis effec- LOAD sur le multimètre.
tuez le réglage comme indiqué dans le
La réalisation pratique chapitre ci-dessous. Dernier point : le Montez maintenant la tension conti-
circuit peut être utilisé en 24 Vac, au nue à 10 Vcc exactement et vérifiez
Une fois que l’on a réalisé le circuit lieu du secteur 230 V : dans ce cas, la tension Vca indiquée par le mul-
imprimé (la figure 3b en donne le des- remplacez la résistance R8 par une de timètre branché sur la sortie LOAD :
sin à l’échelle 1), ou qu’on se l’est pro- 1,5 kilohm 1 W. s’il le faut, retouchez le trimmer RV2
curé, on monte tous les composants pour lire 230 V. Répétez les mesures
dans un certain ordre en regardant fré- à 0 Vcc et 10 Vcc d’entrée et retou-
quemment les figures 3a et 4 et la liste Le réglage chez, s’il y a lieu, les curseurs des
des composants. trimmers. L’appareil est maintenant
Avant d’être utilisé le circuit doit être prêt à fonctionner. ◆
Montez tout d’abord les supports de réglé afin d’obtenir une correspon-
l’optocoupleur IC1 4N27 et du circuit dance par faite entre la tension de
intégré IC2 TEA1007 : ensuite, vérifiez contrôle et la luminosité de sortie.
bien les soudures (ni court-circuit entre Tout d’abord, les trimmers RV1 et RV2
pistes et pastilles, ni soudure froide sont à régler à mi-course. Ensuite,
collée). Montez toutes les résistances connectez le secteur 230 V aux bor-
Comment
sans les intervertir (classez-les au préa- nes MAINS à travers un interrupteur
construire ce montage ?
lable par valeurs et par puissance, R8 bipolaire que vous laissez ouvert pour Tout le matériel nécessaire pour
est une 5 W) et les deux trimmers le moment. Connectez une lampe de construire ce variateur de lumière
RV1 et RV2 (ils sont différents). Mon- chevet, par exemple, aux bornes LOAD Velleman EV8003 est disponible
tez ensuite les diodes, bagues repère- et, aux bornes VDC IN, une alimen- chez certains de nos annonceurs.
détrompeurs orientées comme le mon- tation variable réglable de 0 Vcc à Voir les publicités dans la revue.
tre la figure 3a. 10 Vcc au moins (une dizaine de mA
suffisent), en respectant bien la pola- Les typons des circuits imprimés
Montez tous les condensateurs en res- rité +/– indiquée. Fermez alors l’in- sont sur www.electronique-magazine
pectant bien la polarité des électrolyti- terrupteur secteur et allumez l’alimen- .com/les_circuits_imprimés.asp.
ques (la patte la plus longue est le +). tation continue. En parallèle avec la

ELECTRONIQUE 33 magazine - n° 54
30%#)!,() &)
5.!-0,)&)#!4%5234%2!%/() &) 5.!-0,)&)#!4%52() &)#,!33%!87!443®)'"4
h#,!33%!v!-/3&%4
,ESAMATEURSDAUDIOLESPLUS #ETAMPLIFICATEURESTCAPABLEDEDÏLIVRERX7SOUSUNECHARGEDE
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,AMPESDESORTIES%,)NDICATIONDELAPUISSANCEDESORTIEPARDEUX #ARACTÏRISTIQUESTECHNIQUES0UISSANCEMAXENUTILISATION 72-3
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3IGNAL0ICK 5PM62-3
)MPÏDANCEDESORTIEET7 3IGNAL#$62-3
$ISTORSION  Ë(Z 3IGNAL4UNERM62-3
2APPORTSIGNALBRUIT  D" 3IGNAL!58M62-3
,ES TRANSFORMATEURS DE SORTIE SONT Ë CARCASSES LAMELLÏES EN ACIER 3IGNALMAXTAPE62-3
DOUX Ë GRAINS ORIENTÏS ET LEUR BLINDAGE EST ASSURÏ PAR UN ÏCRAN DE 3IGNALTAPEM62-3
CUIVRE,ENSEMBLEESTIMMOBILISÏDANSUNERÏSINEETMOULÏDANSUN 'AINTOTALD"
BOÔTIERMÏTALLIQUEEXTERNE )MPÏDANCEDESORTIEOU7
,8+ VERSION%,   ` #ONSOMMATIONËVIDEM!#ONSOMMATIONMAX !
4RIODE%##8 4RIODE%##8 0ENTODE+48

,8+ITCOMPLETAVECBOÔTIERETTUBES  `


5.!-0,)&)#!4%52() &)!,!-0%3+4
3ESCARACTÏRISTIQUESSONTIDENTIQUESËLAVERSION%,+IT
,8+ 3EULELAPUISSANCEETLESLAMPESCHANGENT 02%!-0,)&)#!4%52!&%4
,AMPESDESORTIES+4 02%!-0,)&)#!4%52!,!-0%3
0UISSANCEMUSICALEDESORTIE X7
/UTRELESRÏGLAGES
,8K6ERSION+4 ` DU NIVEAU DE
LA BALANCE DES
BASSES ET DES
!SSOCIÏ Ë LAMPLIFICATEUR ,8+ CE PRÏAMPLI AIGUS CEPRÏAMPLI TOUT Ë TRANSISTORS &%4 EST
5.!-0,)&)#!4%52() &)34%2%/!,!-0%3 FICATEURËLAMPESAPPORTEUNEQUALITÏPROFESSIONNELLE MUNI DUNE FONCTION ANTI BUMP DUNE ÏGALISATION
#,!33%!87-53)#!58 DEREPRODUCTIONMUSICALE 2)!! PASSIVE ET DUN JEU DE FILTRES COMMUTABLES
%NTRÏES 0ICK 5P #$ !UX 4UNER 4APE DADAPTATIONDIMPÏDANCE%NTRÏES0ICK 5P #$
!PPARTENANTËLALIGNÏEDES )MPÏDANCE DENTRÏE 0ICK 5P   K7 !UX 4UNER 4APE)MPÏDANCEDENTRÏE0ICK 5P
AMPLIFICATEURSËLAMPES,8 )MPÏDANCE DES AUTRES ENTRÏES   K7 "ANDE  K7 )MPÏDANCE DES AUTRES ENTRÏES 
CEKITVOUSRESTITUERAUNEQUALITÏ PASSANTE  Ë  (Z .ORMALISATION 2)!!
SONOREPROFESSIONNELLE K7"0Ë(Z.ORMALISATION2)!!
Ë(Z#ONTRÙLETONALITÏBASSES›D"Ë  Ë  (Z #ONTRÙLE TONALITÏ BASSES  ›
0UISSANCEDESORTIE  (Z #ONTRÙLE TONALITÏ AIGUS  › D" Ë
872-3 87MUSICAUX D"Ë(Z#ONTRÙLETONALITÏAIGUS›D"Ë
(Z$ISTORSION4($Ë(ZË  (Z$ISTORSION4($Ë(ZË 
,AMPESDESORTIE 2APPORT SIGNAL SUR BRUIT AUX ENTRÏES  D"
%,#LASSE! 2APPORT SIGNAL SUR BRUIT AUX ENTRÏES   D"
$ I A P H O N I E D" SAUF0ICK 5PD" $IAPHONIED"
,8+ITCOMPLETAVECCOFRET ` ,8+ ` ,8+   `

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%XPÏDITIONSDANSTOUTELA&RANCE-OINSDEKG0ORT ¼2ÒGLEMENTËLACOMMANDEPARCHÒQUE MANDATOUCARTEBANCAIRE"ONSADMINISTRATIFSACCEPTÏS
,EPORTESTENSUPPLÏMENT$ENOMBREUXKITSSONTDISPONIBLES ENVOYEZVOTREADRESSEETCINQTIMBRES NOUSVOUSFERONSPARVENIRNOTRECATALOGUEGÏNÏRAL
PROGRAMMATION
ST7LITE09

Comment programmer et utiliser

les microcontrôleurs
ST7LITE09
Leçon 1
COURS PROGRAMMATION ST7LITE09

La programmation des microcontrôleurs passionne plus d’un électronicien. Hélas, les cours détaillés, vous mettant
en main tout ce qu’il faut pour faire aboutir votre projet, sont rares. Voici donc la première Leçon d’un Cours de
programmation dédié au microcontrôleur ST7LITE09* appartenant à la famille des ST7LITE. Quand nous vous aurons
expliqué comment réaliser un bon programmateur (dès la Leçon 2) pour ce microcontrôleur, nous vous donnerons
toutes les indications utiles pour créer les logiciels nécessaires à l’obtention des fonctions les plus diverses.

’il est un domaine où l’électronique s’est Les microcontrôleurs


développée comme une traînée de poudre, de la famille ST7LITE
c’est bien celui des microcontrôleurs. Et
ELECTRONIQUE et Loisirs magazine n’est pas Les concepteurs de matériel et de logiciels n’ont pas été
peu fière d’y avoir contribué ces dernières longs à s’apercevoir que les microcontrôleurs de la série
années, aussi modestement que ce soit ! Aujourd’hui
nous passons à la vitesse supérieure avec ce Cours * Vous pouvez télécharger le datasheet de ce microcontrôleur
de programmation plus par ticulièrement consacré à la (en anglais) à l’adresse http://www.stmcu.com/files/mcu/
connaissance du ST7LITE09. st7lite0.pdf

ELECTRONIQUE 35 magazine - n° 54
PROGRAMMATION

ST7 sont extrêmement universels d’emploi et surtout ceux


de la famille LITE, tous équipés d’une mémoire “flash”.

Une mémoire “flash” peut être de deux types, reprogram-


mable et non reprogrammable. Les mémoires “flash”
reprogrammables ont une fenêtre sur le dessus du boî-
tier, comme le montre la figure 1, laquelle, soumise à la
lumière d’une lampe à ultra-violets, permet l’effacement
du programme présent dans le microcontrôleur et d’ob-
tenir ainsi un microcontrôleur vierge pouvant recevoir un
nouveau programme. Les microcontrôleurs reprogram-
mables ont l’inconvénient d’être très coûteux et d’avoir
une mémoire qui se détériore après un cer tain nombre
d’effacements. Les microcontrôleurs à mémoire “flash”
Figure 1 : Contrairement au microcontrôleur ST6 repro- non reprogrammable, bien moins coûteux, n’ont pas de
grammable, doté d’une fenêtre ronde d’effacement des fenêtre mais présentent l’inconvénient de ne pas pouvoir
programmes internes, le microcontrôleur ST7LITE en est être effacés une fois programmés.
dépourvu, mais on peut néanmoins l’effacer et le repro-
grammer par voie logicielle, ce qui le rend très universel. Les microcontrôleurs de la famille ST7LITE, bien que
sans fenêtres, sont tous reprogrammables : ils n’ont
pas en effet besoin d’être effacés, ce qui constitue un

TABLEAU 1 Mémoire ST7LITE09

Adresse État
Dispositif Étiquette Description Mode
hexadécimale Reset

00h Port A PADR Port A Data Register 00h R/W


01h Port A PADDR Port A Data direction Register 00h R/W
02h Port A PAOR Port A Option Register 40h R/W
03h Port B PBDR Port B Data Register 00h R/W
04h Port B PBDDR Port B Data direction Register 00h R/W
05h Port B PBOR Port B Option Register 00h R/W
06h Aire réservée jusqu’à 0Ah
0Bh Lite Timer LTCSR Lite Timer Control Status Register xx R/W
0Ch Lite Timer LTICR Lite Timer Input Capture Register xx Read
0Dh Auto Reload Timer ATCSR Timer Control Status Register 00h R/W
0Eh Auto Reload Timer CNTRH Counter Register High 00h Read
0Fh Auto Reload Timer CNTRL Counter Register Low 00h Read
10h Auto Reload Timer ATRH Auto Reload Register Hig 00h R/W
11h Auto Reload Timer ATRL Auto Reload Register Low 00h R/W
12h Auto Reload Timer PWMCR PWM Output Control Register 00h R/W
13h Auto Reload Timer PWM0CSR PWM 0 Control Status Register 00h R/W
14h Aire réservée jusqu’à 16h COURS PROGRAMMATION ST7LITE09
17h Auto Reload Timer DCR0H Pwm 0 Duty Cycle Register High 00h R/W
18h Auto Reload Timer DCR0L Pwm 0 Duty Cycle Register Low 00h R/W
19h Aire réservée jusqu’à 2Eh
2Fh Flash FCSR Flash Control Status Register 00h R/W
30h Eeprom EECSR Data Eeprom Control Status Register 00h R/W
31h Spi SPIDR SPI Data I/O Register xx R/W
32h Spi SPICR SPI Control Register 0x R/W
33h Spi SPICSR SPI Control Status Register 00h R/W
34h Adc ADCCSR ADC Control Status Register 00h R/W
35h Adc ADCDAT ADC Data Register xx Read
36h Adc ADCAMP ADC Amplifier Control Register 00h R/W
37h Itc EICR External Interrupt Control Register 00h R/W
38h Clocks MCCSR Main Clock Control Status Register 00h R/W
39h Clocks RCCR RC Oscillator Control Register FFh R/W
3Ah SI SICSR System Integrity Control Status Register 0xh R/W
3Bh Aire réservée jusqu’à 7Fh

Figure 2 : La lettre h après les chiffres de la première colonne indique qu’il s’agit de nombres hexadécimaux. Le sigle de la
sixième colonne Mode signifie R/W = “Read Write” (lecture et écriture) et R = “Read” (lecture seule).

ELECTRONIQUE 36 magazine - n° 54
PROGRAMMATION

votre logiciel et de votre circuit en temps réel, sans


devoir acheter de coûteux émulateurs. Cette caractéris-
tique s’appelle ICD, “In Circuit Debugger”.

TABLEAU 2 Vecteurs d’Interrupts et Reset Bref les potentialités du ST7 sont énormes !

Adresse
Étiquette Le microcontrôleur ST7LITE09
Program Fonctions liées
subroutine
Memory
Si l’on consulte le Tableau 3 des microcontrôleurs
dummy FFE0-FFE1h ST7LITE, on voit que cette famille comprend une dizaine
Spi_int FFE2-FFE3h Serial Perif. Interface(SPI) de microcontrôleurs, parmi lesquels nous avons choisi
Ltrtc_int FFE4-FFE5h Lite Timer RTC interrupt le ST7LITE09 dont la figure 5 donne le schéma synop-
Ltic_int FFE6-FFE7h Lite Timer Input Capture tique et le brochage. Nous l’avons choisi car, en plus
Atovl_int FFE8-FFE9h ARTimer Oferflow d’être économique, il est doté d’un grand nombre de
Atouc_int FFEA-FFEBh ARTimer Output Compare fonctions internes qui vous permettront de réaliser
Avd_int FFEC-FFEDh AVD interrupt beaucoup de circuits intéressants. En outre, le fait qu’il
dummy FFEE-FFEFh ne dispose que de 1,5 Ko de mémoire programme n’est
dummy FFE0-FFF1h pas un problème, étant donné qu’en utilisant le lan-
Ext3_int FFF2-FFF3h (ei3) PB_0 gage Assembleur nous occupons peu d’espace. Quand
Ext2_int FFF4-FFF5h (ei2) PB_3 vous aurez appris comment programmer le ST7LITE09
Ext1_int FFF6-FFF7h (ei1) PA_7
en Assembleur, vous saurez programmer, sans rencon-
trer la moindre difficulté, ses “grands frères”.
Ext0_int FFF8-FFF9h (ei0) PA_0
dummy FFFA-FFFBh
Sw_int FFFC-FFFDh Software (TRAP)
St7_main FFFE-FFFFh Reset (RESET)

00h
HW REGISTERS 80h
Figure 3 : Quand un “Interrupt” est produit le pro- 7Fh DATA RAM
80h
gramme saute à l’adresse de “Program Memory” RAM MEMORY BFh
64 BYTES
et active la subroutine correspondante. L’étiquette FFh
( 128 BYTES ) C0h
“dummy”, première colonne, sert seulement à occu- 100h 64 BYTES STACK AREA
RESERVED
per deux octets de façon à arriver à l’adresse de FFFh
FFh
“Program Memory” suivante. 1000h
DATA EEPROM MEMORY
( 128 BYTES )
107Fh
1080h

RESERVED
avantage décisif. En outre ils sont programmables sans
devoir être extraits du circuit où ils vont fonctionner : F9FFh
FA00h FA00h
ils sont de type ICP (“In circuit programmation”), on n’a FLASH MEMORY SECT0R 1
donc pas besoin de les monter sur le programmateur. La ( 1,5 K ) ( 0,5 K )
FBFFh
programmation ICP se fait grâce à une mémoire interne FFDFh FC00h
FFE0h SECTOR 0
réser vée, ou “System Memor y”, dont ce microcontrô- INTERRUPT & RESET (1K)
VECTOR FFFFh
leur est doté, contenant un petit programme constitué FFFFh
d’une série d’instructions. Ces instructions permettent
COURS PROGRAMMATION ST7LITE09

d’établir une communication bidirectionnelle “In Cir-


cuit” (fonction ICC) entre le microcontrôleur et l’ordina-
teur. Chaque fois que la programmation commence, la
ICC est activée : elle transfère de l’ordinateur vers la
mémoire RAM du microcontrôleur une série d’instruc- Figure 4 : La mémoire interne du microcontrôleur
ST7LITE09 se subdivise en diverses aires situées
tions spécifiques ser vant à la programmation ICP. Ces
chacune à une adresse de mémoire bien précise :
instructions sont celles qui, grâce à l’ICC, transfèrent
de votre ordinateur vers le “Program Space” du micro- - HW REGISTERS est une aire de mémoire allant de
contrôleur les instructions au format exécutable (.hex) 00h à 7Fh,
de votre programme. Vous l’avez compris, avec ce type - RAM MEMORY de 80h à FFh, subdivisée en deux
de programmation c’est le microcontrôleur lui-même qui parties “Data Ram” et “Stack Area”,
prélève dans votre PC le programme exécutable .hex - DATA EEPROM MEMORY est une mémoire non vola-
que vous avez réalisé. tile maintenant les données même quand l’alimen-
tation est coupée,
Toujours grâce à la “System Memor y” et à la commu- - FLASH MEMORY et VECTEURS d’INTERRUPT/
nication ICC lui permettant de dialoguer avec l’ordina- RESET contiennent les instructions des program-
teur, il est possible de lancer l’exécution de votre pro- mes et la gestion des “Interrupts”.
gramme en mode “debug” (débogage) et de l’exécuter,
instruction par instruction, rendant ainsi transparent Les aires indiquées RÉSERVE sont des zones de mé-
sur l’écran de l’ordinateur le contenu de la plupar t des moire utilisées par le microcontrôleur et donc elles
ne peuvent être gérées par aucun programme.
registres et des por ts (“System Monitor”) du microcon-
trôleur : cela vous permet d’exécuter un vrai test de

ELECTRONIQUE 37 magazine - n° 54
PROGRAMMATION

GND 1 16 PA 0 (HS)/LTIC
VCC 2 15 PA 1 (HS)
1 MHz RC OSC
+ RESET 3 14 PA 2 (HS)/ATP WMO
PLL x 4 or x 8 LITE TIMER PA 0 SS/AIN0/PB0 4 13 PA 3 (HS)
w/WATCHDOG
PA 1 CK/AIN1/PB1 5 12 PA 4 (HS)
LVD/AVD
PA 2 MISO/AIN2/PB2 6 11 PA 5 (HS)/ICCDATA
PORT A
PA 3 MOSI/AIN3/PB3 7 10 PA 6 /MCO/ICCCLK
VCC PA 4 CLKIN/AIN4/PB4 8 9 PA 7
POWER PA 5
SUPPLY
ADDRESS AND DATA BUS
GND 12-BIT AUTO- PA 6
RESET CONTROL
RELOAD TIMER PA 7 ST7LITE09
8-BIT CORE
ALU

FLASH
MEMORY
( 1,5 KBytes ) SPI PB0 Figure 5 : Schéma synoptique et brochage vu de des-
PB1 sus et repère-détrompeur en U orienté vers le haut
RAM PORT B PB2 du microcontrôleur ST7LITE09. Les ports de PA0 à
( 128 Bytes )
PB3 PA7 et de PB0 à PB4 peuvent être configurés com-
8-BIT ADC
PB4 me des broches normales d’I/O ou bien pour les
DATA EEPROM
( 128 Bytes ) fonctions reportées à côté de chaque broche.

Les caractéristiques générales des ST7LITE09 Interrupt, sont aussi mémorisés l’accumulateur A, le registre
X et le registre de “Condition Code” CC. Nous l’avons dit, les
Ce que vous allez lire n’est qu’un résumé des caracté- prochaines leçons approfondiront tout cela.
ristiques de ce microcontrôleur, notre but étant de vous
donner une idée de ses possibilités. Les leçons suivan-
tes traiteront chaque argument de manière approfondie Data EEPROM Memory
en vous proposant de nombreux exemples.
C’est une mémoire non volatile de 128 octets capable de
garder en mémoire les données même quand le microcon-
La mémoire trôleur est coupé de son alimentation. Cette localisation
de mémoire occupe de 1000h à 107Fh, comme le montre
La figure 4 donne la car te de la mémoire qui nous sera la figure 4. Sachez que la mémoire peut être protégée
utile pour vous expliquer les différentes aires. d’une lecture indésirable à travers “l’Option Byte”. Le cons-
tructeur du microcontrôleur précise que 300 000 cycles
d’effacement/réécriture sont possibles.
HW Registers

C’est une aire de mémoire de 128 octets qui, en par- Flash Memory
tant de l’adresse 00h (la lettre h signifie “hexadécimal”) COURS PROGRAMMATION ST7LITE09
atteint l’adresse 7Fh et contient la définition des regis- Cette mémoire de type “Extended (XFLASH)” de 1,5 Ko
tres du microcontrôleur (por ts, “timer”, PWM, etc.). contient toutes les instructions du programme au format
exécutable et elle est située entre la localisation FA00h
et FFDFh. Cette mémoire, comme le montre la figure 4,
RAM Memory se divise en deux secteurs :

C’est une aire de mémoire de 128 octets qui, en par- Secteur 1 = va de la localisation FA00h à FBFFh et
tant de l’adresse 80h arrive à l’adresse FFh et se divise occupe 0,5 Ko.
en deux par ties :
Secteur 2 = va de la localisation FC00h à FFFFh et
Data ram = cette première localisation de mémoire occupe occupe 1 Ko.
64 octets de l’adresse 80h à BFh, comme le montre la figure
4 et contient la définition des variables du programme. Cette mémoire, pouvant être programmée “In Circuit” (ICP),
peut aussi être protégée en lectures ou réécritures indési-
Stack area = cette seconde localisation de mémoire rables à travers l’instruction de “Set” de “l’Option Byte”.
occupe 64 octets de l’adresse C0h à FFh, comme le mon-
tre la figure 4. Cette aire de mémoire sert à gérer le retour
correct de subroutine ou d’Interrupt. Vecteurs d’Interrupt et de Reset

Chaque fois qu’une subroutine est activée, le “Program Coun- C’est la par tie de la “Flash Memor y” réser vée aux vec-
ter” de retour est mémorisé. En revanche quand on active un teurs des “Interrupts” masquables et non masquables

ELECTRONIQUE 38 magazine - n° 54
PROGRAMMATION

TABLEAU 3 SÉRIE ST7LITE


Microcontrôleur Program Memory Bytes Bit Fonctions du Timer

INTERFACE
FONCTIONS

NIVEAUX
SERIAL
(IC/OC/PWM)

(IC/OC/PWM)

AUTRES

LVD
SPÉCIALES

FAST ROM

EEPROM
FLASH I/O

16-Bit
N° Pin

Prog.

8-Bit
RAM
DATA

DATA
SIGLE A/D SUPPLÉMENTAIRES

2 WDG, ADC with op-amp,


ST7LITE05 16 x x 1,5k 128 5x8 SPI 3 13 PLL,ROP,ICP,IAP,
(1/1/1) RTC 1%RC oscillator

2 WDG, ADC with op-amp,


ST7LITE09 16 x x 1,5k 128 128 5x8 SPI 3 13 PLL,ROP,ICP,IAP,
(1/1/1) RTC 1%RC oscillator

DALI,ADC with
2 WDG, SPI op-amp,PLL32MHz,
ST7DALI 20 x 8k 384 256 7 x 10 3 15 ROP,ICP,IAP,
(2/1/4) RTC DALI
1%RC oscillator

2 WDG, ADC with op-amp,


ST7LITE20 20 x 8k 384 7 x 10 SPI 3 15 PLL,ROP,ICP,IAP
(2/1/4) RTC
ADC with op-amp,
2 WDG, PLL32MHz,
ST7LITE29 20 x 8k 384 256 7 x 10 SPI 3 15 ROP,ICP,IAP,
(2/1/4) RTC
1%RC oscillator

2 ROP,ICP,IAP,
ST72260G1 32 x x 4k 256 WDG SPI 3 22 clock security system,
(4/4/2) PLL,nested interrupts

2 ROP,ICP,IAP,
ST72262G1 32 x x 4k 256 6 x 10 (4/4/2) WDG SPI 3 22 clock security system,
PLL,nested interrupts

2 SPI ROP,ICP,IAP,
ST72264G1 32 x x 4k 256 6 x 10 (4/4/2) WDG SCI 3 22 clock security system,
PLL,nested interrupts
I2C
2 ROP,ICP,IAP,
ST72262G2 32 x x 8k 256 6 x 10 (4/4/2) WDG SPI 3 22 clock security system,
PLL,nested interrupts

2 SPI ROP,ICP,IAP,
ST72264G2 32 x x 8k 256 6 x 10 (4/4/2) WDG SCI 3 22 clock security system,
PLL,nested interrupts
I2C

Figure 6 : Ce Tableau passe en revue tous les microcontrôleurs de la famille ST7LITE pourvus de mémoire “flash” et
pouvant être effacés et récrits par voie logicielle. Parmi eux, nous avons choisi le ST7LITE09 car, bien que ne possédant
que 16 broches, il dispose d’une “Data EEPROM”.
COURS PROGRAMMATION ST7LITE09

et allant à la localisation FFE0h à FFFFh, comme le mon- - à la mise sous tension le microcontrôleur reste à l’état de
tre la figure 4. Dans le Tableau 2, nous donnons les “reset” jusqu’à ce que la tension d’alimentation atteigne
vecteurs utilisés dans le ST7LITE09. et dépasse 3,5 V,

- à l’extinction le microcontrôleur continue à fonctionner


L’horloge, le “reset” et l’alimentation jusqu’à ce que la tension d’alimentation descende au-
dessous de 3,5 V.
La LVD (“Low Voltage Detection”) est une fonction très
importante pouvant être activée ou désactivée avec “l’Op- Sur les trois niveaux donnés par le Tableau il y a une hys-
tion Byte” sur ces trois valeurs de tension : térésis de +/–0,2 V environ.

Lowest Voltage = 2,8 V La AVD (“Auxiliar y Voltage Detector”) est automatique-


Medium Voltage = 3,5 V ment activée quand on choisit la fonction LVD avec
Highest Voltage = 4,1 V “l’Option Byte”. Les valeurs d’AVD sont en général supé-
rieures d’environ 0,5 V à la valeur respective de LVD
Quand cette LVD est activée, une condition de “reset” choisie, soit :
statique se produit pendant la phase de mise sous ten-
sion et celle d’extinction du microcontrôleur. Par exem- AVD Lowest Voltage = 3,3 V
ple, si dans “l’Option Byte” nous paramétrons le niveau AVD Medium Voltage = 4,0 V
LVD Medium à 3,5 V : AVD Highest Voltage = 4,5 V

ELECTRONIQUE 39 magazine - n° 54
PROGRAMMATION

4 MHz et 2 MHz. Si en revanche nous utilisons une ten-


sion de 3,5 à 5,5 V nous pouvons appliquer sur PB4
une fréquence ne dépassant pas les 16 MHz sans PLL
et si nous utilisons le PLL nous pouvons appliquer sur
TABLEAU 4 Oscillateur RC interne PB4 une fréquence ne dépassant pas respectivement
les 8 MHz et 4 MHz.
État Fréquence Fréquence
Tension À travers le registre “Main Clock Control Status Regis-
du oscillateur oscillateur
Vcc ter” MCCSR, nous pouvons faire travailler le microcon-
PLL minimum maximum
trôleur avec les fréquences d’horloge indiquées dans
PLL sur off 0,31 MHz 0,63 MHz les Tableaux 4 et 5, ou bien diviser ultérieurement ces
2,4V – 3,3V PLL sur on x4 1,20 MHz 2,50 MHz fréquences par 32 de façon à faire travailler le micro-
PLL sur on x8 2,40 MHz 5,00 MHz contrôleur plus lentement selon le mode “Slow Mode”,
PLL sur off 0,71 MHz 1,70 MHz ou mode lent.
3,4V – 5,5V PLL sur on x4 3,20 MHz 6,88 MHz
PLL sur on x8 5,71 MHz 13,60 MHz
Le PSM Power Saving Mode

Fonction impor tante, si on l’active elle abaisse la con-


sommation du microcontrôleur. À travers les comman-
des Assembleur, comme “halt”, “wait” et le paramétrage
Figure 7 : En utilisant l’oscillateur interne RC et en de cer tains registres, nous pouvons obtenir ces quatre
mettant l’état du PLL sur OFF ou bien sur ON x4 ou
ON x8, on peut obtenir les fréquences minimales et
types d’états :
maximales reportées sur la Tableau. Les fréquences
varient avec la Vcc de l’alimentation. Halt mode
Halt active mode
Wait mode
Slow mode
La fonction AVD se gère par voie logicielle au moyen du
registre SICSR (“System Integrity Control Status Regis- Ces fonctions seront expliquées en détail dans les pro-
ter”. Si l’on active dans ce registre un vecteur “d’In- chaines leçons.
terrupt”, quand la tension d’alimentation du microcon-
trôleur descend au-dessous de la valeur AVD choisie,
un “Interrupt” gérable par voie logicielle se produit, ce
qui permet d’effectuer cer taines opérations automati-
ques, comme par exemple sauvegarder des données en
EEPROM, ou bien visualiser des messages ou encore
désactiver des relais, etc., avant que le microcontrôleur
ne se réinitialise. TABLEAU 5 Horloge externe

Tension Vcc CLKIN sur PB4 État du PLL


L’horloge

À l’intérieur du microcontrôleur ST7LITE09 se trouvent max 8 MHz PLL su off


une résistance et un condensateur d’une précision de 2,4 – 3,3 V max 4 MHz PLL su on x4
1 %, pouvant être utilisés pour réaliser un étage oscilla- max 2 MHz PLL su on x8
teur capable de produire la fréquence d’horloge néces- max 16 MHz PLL su off COURS PROGRAMMATION ST7LITE09
saire au fonctionnement du microcontrôleur. À travers 3,4 - 5,5 V max 8 MHz PLL su on x4
le registre interne RC “Control Register” (RCCR) il est max 4 MHz PLL su on x8
possible d’obtenir une cer taine gamme de fréquences.
Si nous ne voulons pas utiliser cet oscillateur interne,
nous pouvons prélever la fréquence d’horloge sur un
oscillateur externe en l’appliquant directement sur la
broche CLKIN PB4, comme le montre la figure 5. À tra- Figure 8 : Ce Tableau indique les fréquences maximales
vers “l’Option Byte” nous pouvons choisir d’utiliser l’os- pouvant être appliquées sur le port PB4 = CLKIN/AIN en
cillateur interne ou l’externe. La fréquence d’horloge, mettant l’état du PLL sur OFF, ou sur ON x4, ou bien sur
ON x8, en fonction de la tension Vcc d’alimentation.
pouvant être prélevée sur n’impor te quel oscillateur
externe, est toujours à appliquer sur la broche CLKIN
PB4, comme le montre la figure 9.

Important : la fréquence externe appliquée broche CLKIN


A B O N N E Z - V O U S A
PB4 est divisée par deux à l’intérieur.

Si nous utilisons une tension d’alimentation de 2,4 à


3,3 V sans PLL, nous pouvons appliquer sur l’entrée
PB4 une fréquence ne dépassant pas les 8 MHz et si
nous utilisons le PLL nous pouvons appliquer sur PB4
une fréquence ne dépassant pas respectivement les

ELECTRONIQUE 40 magazine - n° 54
PROGRAMMATION

TABLEAU 6 CARACTÉRISITIQUES DES BROCHES DU ST7LITE09


Pin Niveau Port / Control
Input Output FONCTIONS AUTRES

Type

Output
Input
N° DÉSIGNATION PRINCIPALES FONCTIONS

float
wpu

ana
OD
PP
int
1 GND GROUND (masse)
2 VCC ALIMENTATION
3 RESET CT C x x INTERRUPT NON MASQUABLE HAUTE PRIORITÉ
ADC Analog Input 0 /
4 PB 0 / AIN 0 / SS I/O CT C x ei3 ei3 x x Port B 0 SPI Slave Select ( active low )
ADC Analog Input 1 /
5 PB 1 / AIN 1 / SCK I/O CT C x x x x Port B 1 SPI Serial Clock
ADC Analog Input 2 /
6 PB 2 / AIN 2 / MISO I/O CT C x x x x Port B 2 SPI Master In Slave Out Data
ADC Analog Input 3 /
7 PB 3 / AIN 3 / MOSI I/O CT C x ei2 ei2 x x Port B 3 SPI Master Out Slave In Data
ADC Analog Input 4 /
8 PB 4 / AIN 4 / CLKIN I/O CT C x x x x Port B 4 External Clock Input
9 PA 7 I/O CT C x ei1 ei1 x x Port A 7
Main Clock Output /
10 PA 6 / MCO / ICCCLK I/O CT C x x x x Port A 6 In Circuit Communication Clock
11 PA 5 / ICCDATA I/O CT HS x x x x Port A 5 In Circuit Communication Data

12 PA 4 I/O CT HS x x x x Port A 4
13 PA 3 I/O CT HS x x x x Port A 3
14 PA 2 / ATPWMO I/O CT HS x x x x Port A 2 Auto-Reload Timer PWM0

15 PA 1 I/O CT HS x x x x Port A 1
16 PA 0 / LTIC I/O CT HS x ei0 ei0 x x Port A 0 Lite Timer Input Capture

GND 1 16 PA 0 (HS)/LTIC
VCC 2 15 PA 1 (HS)
RESET 3 14 PA 2 (HS)/ATP WMO Figure 9 : La première colonne de gauche du Tableau
SS/AIN0/PB0 4 13 PA 3 (HS) 6 donne le numéro des broches du microcontrôleur
CK/AIN1/PB1 5 12 PA 4 (HS) ST7LITE09. Ci-contre son brochage vu de dessus et
MISO/AIN2/PB2 6 11 PA 5 (HS)/ICCDATA repère-détrompeur en U orienté vers le haut.
MOSI/AIN3/PB3 7 10 PA 6 /MCO/ICCCLK
CLKIN/AIN4/PB4 8 9 PA 7
COURS PROGRAMMATION ST7LITE09

TABLEAU 6
GND - Vcc Broches d’alimentation. GND va à la masse et Vcc au +5 V.
I/O Broches pouvant être configurées comme entrée ou comme sortie.
Input CT (colonne 4) Dans cette colonne, CT signifie que l’entrée est un MOSFET déclenché.
Output C C signifie que sur cette sortie on peut prélever un courant max de 5 mA.
Output HS HS signifie que sur cette sortie on peut prélever un courant max de 20 mA.
Port Input Float (colonne 6) Dans cette colonne, le x signifie que la broche peut être configurée en mode
fluctuant et que donc nous devons forcer à 1 ou à 0 son niveau logique.
Port Input Wpu (colonne 7) Dans cette colonne, le x signifie que la broche peut être configurée en mode
“Wake Pull UP”. Le mode “Wake” (réveil) permet de réarmer le fonctionnement du microcon-
trôleur se trouvant à l’état de repos (“Halt”, “Active-Halt” ou “Walt mode”), quand l’état logique
de la broche passe de 0 à 1 et vice versa.
Port Input Int (colonne 8) Dans cette colonne, ei0-ei1-ei2-ei3 signifient que cette broche est configurable en
mode “Wake Pull Up” avec “Interrupt” pouvant être géré par le vecteur correspondant.
Port Output OD (colonne 10) Le x signifie que cette broche peut être configurée en mode “Open Drain”,
soit collecteur ouvert.
Port Output PP (colonne 11) Dans cette colonne, x signifie que cette broche peut être configurée en mode
“Push-Pull”.

ELECTRONIQUE 41 magazine - n° 54
PROGRAMMATION

Les Interrupts temps en secondes = 1 : fréquence en Hz

Les deux différents types “d’Interrupts” prévus sont : ce qui fait un temps de :

“Interrupts Hardware” masquables : le terme “masqua- 1 : 500 = 0,002 seconde, soit 2 ms.
bles” indique la possibilité de gérer “l’Interrupt” à travers
les vecteurs convenables. 2e exemple : Si la fréquence de l’étage oscillateur
F/oscillateur est toujours de 4 MHz et si pour le “Lite
“Interrupts Software” non masquables : en activant par Timer” nous choisissons le nombre 16 000, nous obte-
voie logicielle la commande “trap”, le microcontrôleur est nons une fréquence de :
automatiquement réinitialisé.
4 000 000 : 16 000 = 250 Hz.
Pour la liste des “Interrupts”, nous vous renvoyons au
Tableau 2 (vecteurs “d’Interrupt”). Pour connaître le temps en secondes, nous devons exécu-
ter cette opération simple :

Les ports d’I/O (Input/Output) temps en secondes = 1 : fréquence en Hz

Le sigle I/O signifie que le port peut être paramétré pour ce qui fait un temps de :
fonctionner comme “Input” (entrée) ou comme “Output”
(sortie), comme le montre le Tableau 6. Vous le voyez, treize 1 : 250 = 0,004 seconde, soit 4 ms.
broches d’I/O sont présentes, dont neuf multifonctions :
“L’Auto Reload Timer” peut produire un signal “Pulse Width
PB0 - PB1 - PB2 - PB3 - PB4 - PA6 - PA5 - PA2 - PA0 Modulation” PWM sur la broche PA2, comme le montre le
Tableau 6, avec une résolution optimale. “L’Auto Reload
et six qui, configurées en Output, sont en mesure de four- Timer” peut être utilisé dans la fonction “Output Compare”
nir en sortie un courant de 20 mA (voir le sigle HS de la ou aussi comme simple “timer” supplémentaire.
cinquième colonne), pouvant servir à allumer une LED ou
piloter la base d’un transistor. Ces broches sont :
La SPI = interface de communication
PA5 - PA4 - PA3 - PA2 - PA1 - PA0.
La SPI (“Serial Periferal Inter face”) est une inter face
sérielle synchrone permettant au microcontrôleur de
Le timer communiquer avec les innombrables circuits intégrés
dotés de cette caractéristique. Outre les registres de
De cette fonction, permettant de produire une cer taine contrôle, pour gérer ce “protocole de transmission” qua-
gamme de temps, font partie le “Lite timer” et le “Timer tre broches de por t B sont utilisées, comme le montre
Auto-reload”. “Lite timer”, géré par avec des registres, le Tableau 6 :
peut remplir ces fonctions :
PB0 SS Slave Select
“Real Time Clock” RTC est un “timer” avec lequel il est PB1 SCK Serial Clock Out
possible de gérer et produire des temps. PB2 MISO Master Input - Slave Input
PB3 MOSI Master Output - Slave Input.
“Input Capture” ICAP, sur PA0, est un “timer” avec lequel il
est possible de gérer et compter la durée des événements
sur les fronts de montée (“rise”) ou de descente (“fall”) Le convertisseur A/N
présents sur PA0, comme le montre le Tableau 6. COURS PROGRAMMATION ST7LITE09
On trouve un convertisseur A/N à huit bits de résolution,
Toujours à travers le registre “Lite Timer”, il est possible multiplexé sur les cinq broches du port B, sélectionnable
de gérer le “Watchdog”. à travers le registre spécial. Toujours à travers le registre il
est possible de sélectionner une fréquence de conversion
Il n’y a pas de prédiviseur ni de postdiviseur, le comp- A/N (fadc) jusqu’à un maximum autorisé de 4 MHz.
teur est à huit bits et il est du type “Up counter”, il
compte donc de 0 à 255. La base de temps du “Lite L’erreur finale de conversion est de + ou –1 avec fadc
Timer” s’obtient en divisant par 8 000 ou 16 000 la jusqu’à 2 MHz et + ou –2 avec fadc supérieures. La con-
fréquence de l’étage oscillateur et en trouvant ensuite version dans le cas normal se fait avec comme référence
à par tir de la valeur obtenue le temps en secondes. Vss (0 V) et Vcc (5 V). Donc le signal analogique en entrée
peut atteindre une gamme de 0 à 5 V. À travers le registre,
1er exemple : Si la fréquence de l’étage oscillateur il est possible d’activer un amplificateur “multipliant” par
F/oscillateur est de 4 MHz et si pour le “Lite Timer” huit le signal analogique en entrée. Ainsi, la gamme en
nous utilisons le nombre 8 000, nous obtenons une fré- entrée va de 0 à 250 mV.
quence de :

4 000 000 : 8 000 = 500 Hz. Conclusion

Étant donné que ce qui nous intéresse est de connaître Dans la deuxième Leçon (en deux parties) nous vous pro-
le temps en secondes, nous devons exécuter cette opé- poserons d’analyser puis de construire un programmateur
ration simple : EN1546 et un bus EN1547 pour le ST7LITE09. ◆

ELECTRONIQUE 42 magazine - n° 54
,%$/-!).%-³$)#!,

5.³,%#42/34)-5,!4%52  5.'³.³2!4%52$/.$%3$%+/4:
%$,66(
")0(!3)15%!"$/-).!, 35,;(1 0/5230/24)&3%4+).³3
#ET ÏLECTROSTIMULATEUR NEUROMUSCULAIRE A ÏTÏ CONÎU ,EGÏNÏRATEURDONDESDE+OTZESTUTILISÏ
SPÏCIALEMENT POUR FAIRE TRAVAILLER LES ABDOMINAUX EN ENMÏDECINEPOURLARÏCUPÏRATIONMUSCU
ENTRAÔNEMENTPASSIFALLONGÏSURSONLIT OUENMIXTE LAIREDESPERSONNESAYANTEUUNACCIDENT
EN FAISANT DU FOOTINGx OU LA CUISINE  PUISQUIL EST OU UNE MALADIE ET QUI SONT DONC RESTÏES
PORTATIF )L COMPORTE QUATRE PROGRAMMES CORRESPON LONGTEMPSINACTIVES COMMEPOURLESPORT
DANTËQUATRETRAITEMENTSIDÏALPOURSEMAINTENIREN OULESTHÏTIQUECORPORELLEAFINDETONIFIERET
FORMEOUPOURENTRETENIRSONESTHÏTIQUEQUANDONNA RAFFERMIRLESMUSCLESSAINS
PASTROPDETEMPS
%.   +ITCOMPLETAVECBOÔTIER PLAQUESETBAT   %
%4  +ITCOMPLETAVECBATTERIEETÏLECTRODES   %

34)-5,!4%52-53#5,!)2%
34)-5,!4%52!.!,'%3)15%
4ONIFIER SES MUSCLES SANS EFFORT
#ET APPAREIL PERMET DE SOULAGER DES GRÉCEËLÏLECTRONIQUE4ONIFIEETREN
DOULEURSTELSLARTHROSEETLESCÏPHALÏES FORCELESMUSCLESÏLECTRODES 
$E FAIBLE ENCOMBREMENT CE KIT EST ALI ,EKITESTLIVRÏCOMPLETAVECSONCOF
MENTÏPARPILESINCORPORÏESDEVOLTS FRETSÏRIGRAPHIÏMAISSANSSABATTE
4ENSIONÏLECTRODEMAXIMUM RIEETSANSÏLECTRODE
n6 6
#OURANTÏLECTRODEMAXIMUMM!
&RÏQUENCESË(Z %. +ITCOMPLETAVECBOÔTIER   %
"AT6!  "ATTERIE6 !  %
%. +ITCOMPLETAVECBOITIER   % 0# ÏLECTRODES ATTACHES   %
0HOTOSNONCONTRACTUELLES0UBLICITÏVALABLEPOURLEMOISDEPARUTION0RIXEXPRIMÏSENEUROTOUTESTAXESCOMPRISES3AUFERREURSTYPOGRAPHIQUESOUOMISSIONS

-!'.%4/4(%2!0)%"&!6%#$)&&53%52-0 -!'.%4/4(%2!0)%2&
!(!542%.$%-%.4 #ET APPAREIL ÏLECTRONIQUE PERMET DE
4RÒS COMPLET CE KIT PERMET DAPPORTER TOUS SEMAINTENIRENBONNESANTÏ PARCE
LEShBIENFAITSvDELAMAGNÏTOTHÏRAPIE"&0AR QUEN PLUS DE SOULAGER LES PRO
EXEMPLE IL APPORTE DE LOXYGÒNE AUX CEL BLÒMESINFECTIEUX ILMAINTIENTNOS
LULES DE LORGANISME ÏLIMINE LA CELLULITE CELLULESENBONNESANTÏ
LESTOXINES LESÏTATSINFLAMMATOIRES PRIN )L RÏUSSIT Ë REVITALISER LES DÏFEN
CIPALES CAUSES DE DOULEURS MUSCULAIRES SES IMMUNITAIRES ET ACCÏLÒRE LA
ETOSSEUSES CALCIFICATION EN CAS DE FACTURE
&RÏQUENCESSÏLECTIONNABLES OSSEUSE%FFETSURLESYSTÒMENER
    (Z VEUX&RÏQUENCEDESIMPULSIONSDEË(Z%FFETSURLESTISSUS
0UISSANCEDUCHAMPMAGNÏTIQUE OSSEUX%FFETSURLAPPAREILDIGESTIF%FFETSURLESINFLAMMATIONS%FFETSUR
  'AUSS LESTISSUS%FFETSURLESANG,ARGEURDESIMPULSIONS—S3PECTREDE
!LIMENTATION6!# FRÏQUENCEDE-(ZË-(Z
%. +ITCOMPLETAVECBOÔTIERETNAPPE   %
%. +ITCOMPLETAVECBOÔTIERETDIFFUSEUR   %
0# .APPESUPPLÏMENTAIRE   %

!.4)#%,,5,)4%%4 $)&&53%520/52,!)/./0(/2¶3%
%$,66 ( -53#5,!4%52#/-0,%4
35,;(1 #E KIT PARAMÏDICAL Ë MICROCONTRÙLEUR PERMET DE SOIGNER LARTHRITE
LARTHROSE LASCIATIQUEETLESCRAMPESMUSCULAIRES$ENOMBREUXTHÏ
&ONCTIONNANTAUSSIBIENENANTICELLULITE RAPEUTES PRÏFÒRENT UTILISER LA IONOPHORESE POUR
QUENMUSCULATEUR CEKITTRÒSCOMPLET INOCULERDANSLORGANISMELESPRODUITSPHAR
PERMET DE GARDER LA FORME SANS FAIRE MACEUTIQUESËTRAVERSLÏPIDERMEPLUTÙT
DEFFORTS QUË TRAVERS LESTOMAC LE FOIE OU LES
REINS ,A IONOPHORÒSE EST AUSSI UTILI
4ENSIONDÏLECTRODESMAXI6 SÏEENESTHÏTIQUEPOURCOMBATTRECER
#OURANTÏLECTRODESMAXIM! TAINESAFFECTIONSCUTANNÏESCOMMELA
!LIMENTATION6CCPARBATTERIEINTERNE CELLULITEPAREXEMPLE
%. +ITAVECBOÔTIER HORSBATTERIEETÏLECTRODES   %
%. +ITCOMPLETAVECBOÔTIER BATTERIEETÏLECTRODES  % 0),  "ATTERIE6 !H   %
0# PLAQUESCONDUCTAVECDIFFUSEURS  %

%,%#42/34)-5,!4%52.%52/-53#5,!)2%
,!)/./4(%2!0)%/5#/--%.442!)4%2
#ET APPAREIL MODERNE ET DUNE %,%#42/.)15%-%.4,%3!&&%#4)/.3$%,!0%!5
GRANDEDIVERSITÏDEMPLOIS RÏPOND
AUX ATTENTES DES ATHLÒTES AUX 0OURCOMBATTREEFFICACEMENTLESAFFECTIONSDE
EXIGENCES DES PROFESSIONNELS DE LA PEAU SANS AUCUNE AIDE CHIMIQUE IL SUFFIT
LA REMISE EN FORME COMME AUX DAPPROCHERLAPOINTEDECETAPPAREILËENVIRON
ESPOIRSDETOUSCEUXQUISOUHAITENT CMDEDISTANCEDELAZONEINFECTÏE%NQUEL
AMÏLIORERLEURASPECTPHYSIQUE QUESSECONDES SONhSOUFFLEvGERMICIDEDÏTRUIRA
)L PROPOSE PLUSIEURS PROGRAMMES LESBACTÏRIES LESCHAMPIGNONSOULESGERMES
#/-%,%#

DE MUSCULATION DAMINCISSEMENT QUISONTÏVENTUELLEMENTPRÏSENTS


DETONIFICATION DEPRÏPARATIONETDE
SOINDESATHLÒTES %. +ITÏTAGEALIMENTATIONAVECBOÔTIER   %
%."  +ITÏTAGEVOLTMÒTRE   %
%4  +ITCOMPLETAVECBOÔTIER BATTERIEETÏLECTRODES % 0),  "ATTERIEVOLTS !H   %

#$ "%,#/$%.%
4ÏLs&AX
6OUSPOUVEZCOMMANDERDIRECTEMENTSURWWWCOMELECFR
$%-!.$%: ./42% #!4!,/'5%  0!'%3 ),,5342³%3 !6%# ,%3 #!2!#4³2)34)15%3 $% 4/53 ,%3 +)43
%XPÏDITIONSDANSTOUTELA&RANCE-OINSDEKG0ORT %2ÒGLEMENTËLACOMMANDEPARCHÒQUE MANDATOUCARTEBANCAIRE"ONSADMINISTRATIFSACCEPTÏS
,EPORTESTENSUPPLÏMENT$ENOMBREUXKITSSONTDISPONIBLES ENVOYEZVOTREADRESSEETCINQTIMBRES NOUSVOUSFERONSPARVENIRNOTRECATALOGUEGÏNÏRAL
SANTÉ
ET495

Un stimulateur
pour acupuncture
biphasique
Cet appareil est conçu spécialement pour la thérapie médicale
nommée électro-acupuncture (acupuncture sans aiguilles utilisant
une pointe non pénétrante mais électrisée). Il est contrôlé en
courant et pourvu d’un stylo métallique permettant de se traiter
soi-même. Ce stylo, combiné avec une électrode, permet le
traitement d’une tierce personne. Le stimulateur contient une
batterie rechargeable par un bloc secteur 230 V / 12 V externe, ce
qui autorise une utilisation en tout lieu.

es premières dies proprement dites. Par l’utilisation de méthodes appro-


informations sur priées, l’acupuncteur parvient à comprendre quels déséqui-
l’acupuncture remon- libres énergétiques ont affecté le patient. En outre, par la
tent au XVIe siècle avant stimulation correcte des points situés sur les méridiens, le
notre ère. L’acupuncture se fonde sur la thèse thérapeute cherche à restaurer l’état énergétique normal.
selon laquelle dans le corps humain l’énergie coule des Cet objectif peut être atteint de diverses façons : en enfon-
organes internes aux extrémités grâce aux “méridiens çant des aiguilles, ce qui réchauffe les points (moxibustion),
d’énergie”, qui sont sa voie d’écoulement préférentielle. par massage (shiatsu) ou par stimulation par décharges
Jusqu’à une date récente l’existence des méridiens n’était électriques (électro-acupuncture).
pas complètement admise par la médecine, mais, depuis
quelques années, des chercheurs en ont démontré l’exis- Cet ar ticle concerne cette dernière technique. Sans trop
tence effective par certaines expériences ayant permis d’en entrer dans les détails de la thérapie (vous trouverez
déterminer très précisément le parcours. L’énergie peut sur les rayons des libraires un bon manuel), disons que
rencontrer des obstacles sur son chemin : blocage du flux, l’électro-acupuncture commence par mesurer le potentiel
carence ou excès de celui-ci, parcours à contre-courant, etc. de résistance des points par où passent les méridiens
Ces empêchements peuvent déterminer des anomalies du d’énergie afin d’établir pour chaque organe ou fonction
mouvement énergétique qui, si elles ne sont pas traitées, métabolique correspondante si l’équilibre énergétique est
finissent par causer des dommages biologiques aux tissus intact ou bien si l’on est confronté à un état inflammatoire,
ou aux organes concernés, d’où des troubles ou des mala- d’intoxication ou de dégénérescence (états caractérisés

ELECTRONIQUE 44 magazine - n° 54
SANTÉ

Le monde de l’électro-acupunctu-
re et, plus généralement, de l’acu-
puncture est fort vaste. Cet arti-
cle n’a pas la prétention de vous
présenter cette technique en dé-
tail et de manière exhaustive. Si
la question vous intéresse, nous
vous conseillons d’acheter en li-
brairie ou en grande surface un
des nombreux livres dédiés à cet-
te thérapie médicale. Vous trou-
verez en effet des ouvrages ana-
lysant l’origine, les expériences
scientifiques et les domaines d’ap-
plication de l’électro-acupuncture.
D’autres publications s’occupent
de vous enseigner quels sont les
méridiens d’énergie du corps hu-
main avec les 1 170 points d’ap-
plication que l’on peut stimuler.
Toujours à ce sujet, rappelons
que l’électro-acupuncture est une
thérapie médicale et qu’en tant
que telle elle ne doit jamais être
appliquée sans connaître les cau-
Figure 1 : Notre appareil se compose de deux platines, de huit batteries rechar-
ses du mal et sans avoir au pré- geables de 1,2 V type LR6 et de la poignée d’application. La procédure de sé-
alable pris l’avis d’un médecin. lection du traitement est entièrement paramétrable par un seul poussoir TRIP.

par une faible résistance des points). stimule le système nerveux qui libère changer la perception de la douleur,
Quand un de ces états pathologiques des molécules chimiques (les endor- ensuite ils déterminent la libération
est vérifié, la deuxième opération con- phines) dans les muscles, la moelle de substances (les neuromédiateurs)
siste à stimuler, par de faibles cou- épinière et le cerveau. Ces éléments influençant le système de régulation
rants électriques, les points des méri- ont initialement pour fonction de interne de l’organisme.
diens, de façon à rétablir l’équilibre
énergétique. Pour une stimulation cor-
recte, les courants utilisés doivent
avoir des caractéristiques bien déter-
minées : avant tout ils doivent avoir
des intensités correctes et le praticien
doit pouvoir les régler en fonction du
cas à traiter. En outre, les courants
ne doivent pas être de type continu,
mais constitués d’impulsions rectan-
gulaires allant par deux (une positive,
une négative) et de la même ampli-
tude pour une même durée de 150 µs
et une fréquence de 10 Hz.

Ces dernières années l’électro-acu-


puncture est devenue l’une des méde-
cines alternatives les plus en vogue
tout en se faisant accepter également 150 µs
par la médecine officielle (surtout
comme apport complémentaire à la
thérapie de la douleur et au soin
des maladies psychosomatiques). La
0,1 sec
science explique l’efficacité de l’acu-
Figure 2 : Pour que l’acupuncture électrique ou électro-acupuncture soit effi-
puncture par trois thèses : cace, il est nécessaire que la forme d’onde produite comporte des impulsions
rectangulaires appliquées par deux (une positive et une négative) caractérisées
- En agissant sur certains points du par la même amplitude et par une durée de 150 µs à la fréquence de 10 Hz.
corps humain, l’électro-acupuncture

ELECTRONIQUE 45 magazine - n° 54
SANTÉ

Figure 3 : Schéma électrique du stimulateur pour acupuncture.

ELECTRONIQUE 46 magazine - n° 54
SANTÉ

- L’impulsion électrique, à partir du


point d’application, arrive à la moelle
épinière, là elle réussit à filtrer les
stimulations provenant des organes
périphériques, ce qui produit une
atténuation de la perception de la
douleur.
- La science soutient que l’unité de
base du corps est la cellule, les
cellules suivent le mouvement des
électrons : quand les charges posi-
tives et négatives sont déséquili-
brées, la cellule ne fonctionne pas
correctement, ce qui détermine un
trouble et une stimulation électrique
opportune peut restaurer l’équilibre
entre les charges.

Notre réalisation
Après cette brève introduction à
l’électro-acupuncture, passons à la
description de notre montage : l’appa-
reil est en mesure de fournir en sor-
ties les formes d’onde adéquates, cel-
les-ci sont appliquées au patient par
l’intermédiaire du stylo et des électro-
des, comme le montre la figure 8. À
ce sujet, notez que notre appareil peut
être utilisé soit sur l’usager lui-même,
soit sur une tierce personne.

En face avant sont disponibles deux


sorties (OUT et AUX) : la première doit
être utilisée pour relier le stylo, dans
le cas d’une utilisation sur soi-même.
En effet, le corps du stylo constitue le
pôle négatif et la pointe le pôle positif.
Ainsi, en tenant le stylo d’une main,
cette main constitue la première extré-
mité, la seconde étant la pointe du
stylo appliquée en un point du corps
humain : entre les deux points (la main
et le point d’application) passe un cou-
rant d’électro-acupuncture.

Si l’on souhaite traiter un patient, il


faut relier le stylo à la sortie OUT et
une électrode à la sortie AUX. Ainsi,
l’électrode (positionnée, bien sûr, en un
point précis du corps) constitue le pôle
négatif et la pointe du stylo l’extrémité
positive. En appliquant cette pointe en
un point, un courant d’électro-acupunc-
ture passe dans le corps du patient.

Le circuit est alimenté en +12 V,


fourni par deux batteries couplées en
série de huit (en tout) piles rechar-
geables LR6 AA de 1,2 V chacune
placées à l’intérieur de l’appareil.
Quand les batteries commencent à
se décharger, une LED en informe
l’usager et, pour la recharge, la pos-
sibilité de brancher une petite alimen-
tation monobloc secteur 230 V/12 V
externe a été prévue.

ELECTRONIQUE 47 magazine - n° 54
SANTÉ

Liste
des composants
R15 ....390 Ω
R40 ....10 Ω

D4 ......diode 1N4007
D5 ......diode 1N4007
D6 ......diode 1N4007

LD1.....LED rectang. verte


Figure 4a : Schéma d’implantation des composants de la platine interface (éch. 0,7).
LD2.....LED rectang. verte
LD3.....LED rectang. verte
LD4.....LED rectang. jaune
LD5.....LED rectang. jaune
LD6.....LED rectang. jaune
LD7.....LED rectang. jaune
LD8.....LED rectang. jaune
LD9.....LED rectang. rouge
LD10 ..LED rectang. rouge
LD11 ..LED 3 mm rouge
LD14 ..LED 3 mm rouge
LD12 ..LED 3 mm jaune
LD16 ..LED 3 mm jaune
LD13 ..LED 3 mm verte
LD15 ..LED 3 mm verte
Figure 5a : Photo d’un des prototypes de la platine interface, côté composants.
RL2.....relais 5 V

P1.......micro-interrupteur
P2.......micro-interrupteur
P3.......micro-interrupteur

Divers :

1 ....barrette tulipe 29
pôles mâle à 90°
2 ....prises RCA verticales
pour ci
5 ....entretoises 5 mm
5 ....vis tête fraisée 3MA
long. 5 mm et écrous
Figure 5b : Photo d’un des prototypes de la platine interface, côté soudures.

Notez que lorsque cette petite alimen- Exemple d’application mesurée est affichée sur l’échelle gra-
tation est branchée, la logique prin- de l’électro-acupuncture duée (les LED rouges, côté droit, indi-
cipale du circuit est désaccouplée et quent la résistance la plus basse).
donc il n’est plus possible de se servir Avant de passer à l’analyse du schéma Donc, quand vous trouvez un point
du stimulateur pour pratiquer un traite- électrique de l’appareil, voyons ensem- pour lequel la dernière LED de droite
ment. Sécurité oblige. ble un exemple pratique de traite- s’allume, ce point doit être électri-
ment : tout d’abord, il est nécessaire quement stimulé avec la pointe du
L’inter face vers l’extérieur du disposi- de relier le stylo à la sortie OUT du cir- stylo.
tif se compose d’une touche de mise cuit, ensuite pressez la touche POWER
en marche (POWER ON), d’une tou- ON de façon à allumer l’appareil, les Maintenez alors la pointe sur ce point
che de sélection des fonctions théra- LED en échelle s’allument l’une après et pressez à nouveau la touche TRIP
peutiques (TRIP) et d’une touche de l’autre pour signaler que le circuit est pour passer à la deuxième fonction
STOP. Trois LED sont en outre présen- prêt à l’usage. (signalée par la LED ACTIVE), soit
tes (SEARCH, ACTIVE et TIME) pour la sélection du courant d’application.
indiquer la fonction choisie et deux En pressant la touche TRIP la fonc- Pressez une ou plusieurs fois la tou-
LED pour signaler que la batterie est tion de recherche du point de résis- che TRIP pour augmenter l’ampérage
déchargée et en charge. Enfin, une tance minimale du méridien d’énergie (lequel est indiqué sur l’échelle gra-
série de dix LED constitue une échelle est activée (la LED SEARCH s’al- duée) : on a dix secondes pour modi-
graduée laquelle, nous le verrons, lume), déplacez ensuite la pointe du fier le courant. Après ces dix secon-
prend différentes significations selon stylo à la sur face du corps pour trou- des le circuit passe automatiquement
la fonction activée. ver le point correct. La résistance à la troisième et dernière fonction de

ELECTRONIQUE 48 magazine - n° 54
SANTÉ

C7 ..... 10 pF céramique
C8 ..... 100 nF
multicouche
C9 ..... 100 µF 35 V
électrolytique
D1 ..... 1N4007
D2 ..... 1N4007
D3 ..... 1N4007
D5 ..... 1N4007
U1 ..... 7805
U2 ..... PIC16F877-EF495
programmé en
usine
U3 ..... CA3140
U4 ..... CA3140
T1...... BC547
T2...... BC547
T3...... BC547
T4...... BC547
T5...... TIP122
T6...... IRFZ44N
Figure 6a : Schéma d’implantation des composants de la logique de contrôle (éch. 0,7). T7...... IRFZ44N
T8...... BC547
RL1.... relais 12 V 2 RT
Q1 ..... quartz 20 MHz
BZ1.... buzzer sans
électronique
TF1 .... transformateur
élévateur en
ferrite 3176

Divers :

3 ... borniers 2 pôles


1 ... support 2 x 20
2 ... supports 2 x 4
1 ... barrette tulipe
femelle 29 pôles
1 ... prise pile 9 V
2 ... coupleurs pour 4
piles LR6 AA
1 ... vis à tête fraisée
3MA longueur 5 mm
6 ... vis autotaraudeuses
3MA longueur 5 mm
Figure 7 : Photo d’un des prototypes de la platine logique de contrôle, côté composants. 1 ... écrou 3 MA

Sauf spécification contraire,


toutes les résistances sont
Liste R17 ... 4,7 kΩ R35 ... 10 kΩ des 1/4 W à 5 %.
des composants R18 ... 47 kΩ R36 ... 10 kΩ Les composants programmés
R19 .. 20 kΩ 1 % R37 ... 2,2 kΩ sont disponibles sur www.
electronique-magazine.com/
R1 ..... 1 Ω R20 .. 20 kΩ 1 % R38 ... 1 kΩ
mc.asp.
R2 ..... 1 kΩ R21 .. 20 kΩ 1 % R39 ... 100 Ω
R3 ..... 100 Ω R22 .. 20 kΩ 1 % R41 ... 4,7 kΩ
R4 ..... 22 Ω R23 .. 20 kΩ 1 % R42 ... 47 kΩ
R5 ..... 2,2 kΩ R24 ... 10 kΩ 1 % C1 ..... 100 nF
R6 ..... 4,7 kΩ R25 ... 10 kΩ 1 % multicouche
R7 ..... 47 kΩ R26 ... 10 kΩ 1 % C2 ..... 100 µF 35 V
R8 ..... 4,7 kΩ R27 ... 10 kΩ 1 % électrolytique
R9 ..... 20 kΩ 1 % R28 ... 10 kΩ 1 % C3 ..... 100 µF 35 V
R10 ... 10 kΩ 1 % R29 ... 15 kΩ électrolytique
R11 ... 390 Ω R30 ... 2,2 kΩ C4 ..... 100 µF 100 V
R12 ... 390 Ω R31 ... 15 kΩ électrolytique
R13 ... 390 Ω R32 ... 2,2 kΩ C5 ..... 100 nF
R14 ... 390 Ω R33 ... 4,7 MΩ multicouche
R16 ... 4,7 kΩ R34 ... 4,7 MΩ C6 ..... 10 pF céramique

ELECTRONIQUE 49 magazine - n° 54
SANTÉ

Figure 4b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du cir- Figure 6b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double
cuit imprimé double face à trous métal- face à trous métallisés de la platine logique de contrôle,
lisés de l’interface, côté composants. côté composants.

visualisation de la durée (TIME) d’ap- des sans intervention de l’usager, le Le schéma électrique
plication du traitement. Cette phase circuit se désactive de lui-même.
dure 60 secondes (l’échelle graduée La fonction principale du circuit est
indique le déroulement du temps) et L’exemple que nous venons de voir con- de produire deux ondes carrées, l’une
à tout moment elle peut être inhibée cerne une utilisation sur soi-même, en positive, l’autre négative, de même
par pression sur la touche STOP. cas de traitement d’un patient, la pro- amplitude. L’appareil comporte deux
cédure à suivre est essentiellement la sorties OUT et AUX en parallèle.
Une dernière caractéristique est à même : la seule différence est qu’il faut Le cœur en est le microcontrôleur
noter : le circuit dispose d’un dispositif alors relier aussi l’électrode à la sortie PIC16F877 (U2) produisant les impul-
d’auto-extinction : au bout de 30 secon- AUX (en plus du stylo à la sortie OUT). sions par ses broches RB6 et RB7 :

ELECTRONIQUE 50 magazine - n° 54
SANTÉ

Figure 4b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du cir- Figure 6b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double
cuit imprimé double face à trous métal- face à trous métallisés de la platine logique de contrôle,
lisés de l’interface, côté soudures. côté soudures.

ces impulsions commandent l’étage niveau logique haut, T6 est en cour t- nisme suivant : en fonction des por ts
“push-pull” constitué par les deux tran- circuit et par conséquent sur les sor- qui, parmi ces cinq, sont au niveau
sistors T6 et T7 lesquels délivrent un ties se trouve une onde carrée posi- logique haut, le potentiel appliqué à
courant dépendant des états des sor- tive. Lorsqu’en revanche, c’est RB6 l’entrée non-inverseuse de l’amplifica-
ties RB0÷RB4 du microcontrôleur. Le qui est au niveau logique haut, T7 est teur opérationnel U3 change. La sor-
microcontrôleur met alternativement au en court-circuit et par conséquent sur tie de ce dernier commande la base
niveau logique haut les broches RB6 les sorties se trouve une onde carrée de T5 lequel fournit donc à son émet-
et RB7, de façon à saturer (et donc à négative. Le courant produit par T6 et teur un courant dépendant de la ten-
court-circuiter) l’un des transistors (T6 T7 dépend de la valeur logique prise sion appliquée à sa base. Le courant
ou T7) à la fois. Quand RB7 est au par les ports RB0÷RB4 selon le méca- délivré par l’émetteur de T5 entre par

ELECTRONIQUE 51 magazine - n° 54
SANTÉ

Notre dispositif offre la possibilité de


s’appliquer à soi-même les électro-
Vers la sortie “OUT” stimulations d’acupuncture ou bien
du stimulateur. de la pratiquer sur autrui. Dans le
premier cas, on n’utilise que le stylo
d’application (à relier à la sortie OUT
Pôle positif du circuit). Le corps de ce stylo cons-
Pôle négatif titue le pôle négatif, la pointe le
pôle positif. L’électro-acupuncture est
donc pratiquée en prenant le stylo
dans la main et en plaçant sa pointe
Figure 8 : Application sur soi-même ou sur autrui. sur le point d’application à stimuler.

Vers la sortie “OUT”


Dans le second cas, en plus du stylo
du stimulateur.
(devant être relié à la sortie OUT du
dispositif), il faut utiliser aussi une
Pôle positif électrode à relier à la sortie AUX.
Vers la sortie “AUX” Ainsi, la pointe du stylo constitue
du stimulateur. le pôle positif d’application et l’élec-
trode le pôle négatif. Tous deux sont
appliqués sur le corps du patient :
l’électrode est fixée à une extrémité
du méridien d’énergie et la pointe du
stylo est appliquée sur le point à sti-
Pôle négatif muler pour le traitement.

la prise centrale du primaire de TF1 et à maintenir au niveau logique haut la l’échelle 1, respectivement le côté sou-
se dirige vers l’une des deux sections base de T2 en dépit de l’ouverture dures et le côté composants) et l’autre
du primaire selon que T6 ou T7 est du poussoir P3. Aux ports RC0÷RC7, pour la platine de la logique de contrôle
saturé. Ainsi, selon la direction prise RD0, RD1 et RD4÷RD7 du microcontrô- (la figure 6b-1 et 2 donne les dessins
par le courant, sur le secondaire de leur sont reliées les LED en échelle et des deux faces à l’échelle 1, respec-
TF1 des ondes carrées de signe positif l’interface de l’appareil. tivement le côté soudures et le côté
ou négatif sont produites. composants). Si vous les réalisez vous-
Dernière précision impor tante, à pro- même, par la méthode indiquée dans
L’alimentation du circuit doit être d’en- pos de la présence de U4 dans le cir- le numéro 26 d’ELM, n’oubliez pas de
viron +12 V continu : cette tension est cuit : on l’a vu en introduction, la prati- pratiquer, à l’aide de petits morceaux
fournie par la batterie rechargeable. Le que de l’électro-acupuncture passe par de fil de cuivre nu soudés sur les deux
niveau de la batterie est en outre appli- deux opérations. La première implique faces, les nombreuses interconnexions
qué sur le port RA0 du microcontrô- la recherche des points “à résistance entre celles-ci (ce que font les trous
leur (réalisant un convertisseur ADC) : minimale”, la seconde l’application des métallisés des circuits imprimés indus-
quand ce potentiel descend au-dessous impulsions. triels).
d’un certain seuil (environ +9,3 V), le
microcontrôleur signale que la batterie Pendant la première opération, RL2 Quand, d’une manière ou d’une autre,
est déchargée par l’allumage de LD14 relie la sortie OUT à l’entrée de U4 vous avez devant vous les deux circuits
(LOW BATTERY). Quand on relie au bor- de façon à mesurer à travers le port imprimés, montez-y tous les compo-
nier POWER une alimentation externe, RA1 du microcontrôleur la résistance sants dans un certain ordre (en ayant
RL1 déclenche, le circuit est décon- entre les deux pôles de la sortie. En constamment sous les yeux les figures
necté de l’alimentation et la batterie revanche, pendant la seconde opéra- 4a et 6a et les listes des composants,
est mise en charge (pendant la charge tion, RL2 relie les sorties OUT et AUX ainsi que les figures 5a et b et 7).
l’appareil ne peut être utilisé). au transformateur TF1 d’où provien-
nent les impulsions de courant.
Le poussoir P3 est utilisé pour la mise La platine interface
en service de l’appareil : une pression
produit en effet un passage de courant La réalisation pratique Côté composants, comme le montre
de la batterie à la base de T2, lequel la figure 5b, montez les deux résistan-
entre en saturation, ce qui met à la Nous pouvons maintenant passer à ces, les deux diodes (bagues blanches
masse une extrémité de R8. T4 est la construction de l’appareil puis à repère-détrompeurs orientées dans le
saturé et l’alimentation est conduite sa mise en fonctionnement. Le circuit sens montré par la figure 4a), les dix
au microcontrôleur par le régulateur tient sur deux circuits imprimés dou- LED rectangulaires et les 6 LED rondes
U1 7805. Une fois que le microcon- ble face à trous métallisés : l’un pour (sans inverser la polarité, l’anode + est
trôleur a été activé, il met au niveau la platine interface (la figure 4b-1 et 2 la patte la plus longue et sans interver-
logique haut sa sor tie RD2 de façon donne les dessins des deux faces à tir les couleurs).

ELECTRONIQUE 52 magazine - n° 54
SANTÉ

Montez ensuite les trois micro-interrup-


teurs poussoirs et les deux prises RCA
pour circuit imprimé. Dans la foulée,
montez les quatre entretoises métalli-
ques, de ce côté (les écrous sont donc
du côté soudures).

Côté soudures, comme le montre la


figure 5a, montez le relais 5 V et la
barrette tulipe mâle à 29 pôles à 90°.
C’est terminé. Vérifiez bien vos sou-
dures, la place, l’orientation et les
valeurs de vos composants.

La platine
de la logique de contrôle

Commencez par monter les trois sup-


ports de circuits intégrés : soudez-les
et vérifiez vos soudures (pas de court-
circuit entre pistes et pastilles ni sou-
dure froide collée).

Montez ensuite toutes les résistances


sans les intervertir (triez-les d’abord par
valeurs et tolérances). Montez toutes les
diodes 1N4007 en orientant soigneuse-
ment leurs bagues repère-détrompeurs
dans le bon sens montré par la figure
6a. Montez le buzzer BZ1 (sans électro-
nique) près du PIC. Montez tous les con-
densateurs (en ayant soin de respecter
la polarité des électrolytiques, leur patte
la plus longue est le +). Figure 9 : Le matériel qu’il vous faut pour constituer votre appareil
d’électro-acupuncture.
Montez les transistors T1 à T4 et T8,
méplats repère-détrompeurs tournés
dans le bon sens et T5, T6 et T7, Le montage aux borniers du milieu par des fils
semelles métalliques regardant dans dans le boîtier rouge+ et noir– (bien faire attention à
la bonne direction, comme le montre la polarité). Reliez le bornier de droite
la figure 6a. Montez U1, le régulateur Quand les platines sont entièrement au socle jack (toujours en respectant
7805, couché sans dissipateur et fixé montées et vérifiées, on les installe la polarité, rouge+ et noir–). Les con-
par un petit boulon 3MA. dans le boîtier plastique, comme le nexions internes se limitent au câblage
montre la figure 1 : des trous sont à des trois borniers, soit six fils. ◆
Montez le quartz debout, broches bien pratiquer dans la face avant pour le
enfoncées, le relais 12 V et enfin le passage des fiches RCA (sorties OUT
transformateur élévateur en ferrite TF1. stylo et AUX électrodes). Le panneau
Il ne vous reste qu’à monter les trois arrière est à percer aussi d’un trou
borniers à deux pôles : les deux du pour le socle jack de l’entrée 12 V pro-
milieu vont aux deux coupleurs de venant du bloc secteur 230 V. Comment
quatre piles rechargeables et l’autre construire ce montage ?
au socle jack d’entrée de l’alimenta- La platine inter face est fixée par ses
tion extérieure (respectez la polarité quatre entretoises derrière la face Tout le matériel nécessaire pour
rouge+/noir–). N’oubliez pas de monter avant revêtue d’un film par tiellement construire ce stimulateur pour acu-
au bord de la carte la barrette femelle translucide et souple (afin de permet- puncture biphasique ET495 est dis-
à 29 pôles à 90°. tre la signalisation et les commandes ponible chez certains de nos annon-
à poussoirs). La platine de la logique ceurs. Voir les publicités dans la
Vérifiez que vous n’avez rien oublié et de contrôle est à fixer au fond hori- revue.
contrôlez encore une fois toutes vos zontal du boîtier à l’aide de six vis
soudures. autotaraudeuses, comme le montre Les typons des circuits imprimés
la figure 1. Les deux platines sont sont sur www.electronique-magazine.
Insérez les trois circuits intégrés dans interconnectées par les deux barret- com/les_circuits_imprimés.asp.
leurs supports, repère-détrompeurs en tes à 29 pôles.
U orientés dans le bon sens : vers la Les composants programmés sont
gauche de la platine pour le PIC U2, Les deux batteries de quatre piles disponibles sur www.electronique-
vers le bas pour U3 et vers la droite de LR6 AA rechargeables chacune sont magazine.com/mc.asp.
la platine pour U4. fixées au fond du boîtier et reliées

ELECTRONIQUE 53 magazine - n° 54
HI-TECH
ET455

Le module
Voice Extreme
Ce circuit, capable de parler et de comprendre les commandes
vocales, est réalisé à partir d’un microcontrôleur à huit bits RSC364
dont le fonctionnement ne nécessite qu’une mémoire “flash” de 2
Mo, un quartz et quelques autres composants, tient sur une petite
carte de 4 x 4 cm.

a firme californienne Sensor y produit une puce capable de comprendre les commandes C normales et une
nommée “Speech Recognition Controller”, contrô- série d’instructions propriétaires puissantes en technologie
leur de reconnaissance vocale. Cette puce prend VE et étudiées pour la reconnaissance vocale. Les program-
le nom commercial de Voice Extreme IC (plus sim- mes écrits pour ce circuit intégré doivent l’être en langage
plement VE-IC) étant donné que Voice Extreme est C : une fois les diverses instructions écrites et chargées
le nom par lequel la firme constructrice désigne la techno- dans la mémoire “flash”, elles sont traduites par l’interprète
logie mise en œuvre à l’intérieur. Il s’agit d’un microcontrô- en langage machine que la CPU exécutera ensuite. Pour
leur à huit bits intégrant toute une série de fonctions maté- écrire un programme en C adapté au VE-IC et pour le trans-
rielles et logicielles optimisées pour constituer, avec peu férer dans la “flash”, la maison mère met à disposition un
de composants externes, un système complet de recon- logiciel pour PC nommé Voice Extreme IDE. Le circuit intégré
naissance vocale. La puce est en mesure d’enregistrer VE-IC est disponible en boîtier TQFP 64 broches : il est donc
et de reproduire des messages vocaux et il est doté de très petit et il ne peut être monté sur circuit imprimé, en
ports d’entrée/sortie comme un microcontrôleur normal. principe, qu’avec une machine d’usine, ce qui exclut l’utili-
Pour fonctionner, il a besoin d’un quartz externe et d’une sation du VE-IC par des amateurs ou même des semi-profes-
mémoire “flash” où trouve place le programme proprement sionnels désireux de le monter sans pour autant s’équiper
dit, que le microcontrôleur doit exécuter tour à tour et les d’une machine industrielle !
données mémorisées. Dans la partie données sont mémo-
risées les variables (comme dans un microcontrôleur ordi-
naire), les messages vocaux échantillonnés directement Notre réalisation
par le microcontrôleur (enregistreur de sons) ou insérés
pendant la programmation (phrases que le microcontrôleur C’est pourquoi nous avons décidé de vous proposer un cir-
sera capable de reproduire) et les signaux vocaux néces- cuit (disponible déjà monté et essayé) comportant sur une
saires à la reconnaissance de la parole. seule carte de petites dimensions (4 x 4 cm environ) le
VE-IC dans la configuration minimale nécessaire à son
À l’intérieur de ce minuscule circuit intégré, nous trouvons en fonctionnement. Il faut préciser que Sensory produit une
effet un interprète C, nommé “Voice Extreme C Interpreter”, carte nommée Voice Extreme Module (VEM), contenant le

ELECTRONIQUE 54 magazine - n° 54
HI-TECH

Figure 1 : Schéma électrique du module Voice Extreme.

ELECTRONIQUE 55 magazine - n° 54
HI-TECH

Liste des composants


U1 ..... SST29VE020 2 Mo
EEPROM
U2 ..... VE-IC SPEECH
RECOGNITION
CONTROLLER
D1 ..... diode 1N4148
R1 ..... 100 kΩ
R2 ..... 6,8 kΩ
R3 ..... 4,7 kΩ
R4 ..... 47 kΩ
C1 ..... 100 nF
C2 ..... 100 nF
C3 ..... 27 pF
C4 ..... 27 pF
C5 ..... 100 nF
C6 ..... 100 nF
C7 ..... 22 nF
C8 ..... 10 nF
C9 ..... 47 µF électrolytique
C10 ... 4,7 nF
C11 ... 100 nF
C12 ... 10 nF
Figure 2a : Schéma d’implantation des composants du module Voice Extreme (à C13 ... 220 pF
l’échelle 2). C14 ... 47 µF électrolytique
XTAL1. quartz 14,318 MHz
J1 ...... connecteur barrette 2 x 17
pôles au pas de 2,54 mm

Tous les composants sont des CMS.


Les composants programmés sont dispo-
nibles sur www.electronique-magazine
.com/mc.asp.

Le schéma électrique
Le montage comporte deux circuits
intégrés seulement : le VE-IC en boî-
tier TQFP 64 broches et la mémoire
“flash” de 2 Mo en boîtier TSOP 32
broches. Le microcontrôleur s’inter-
Figure 2b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du Figure 2b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du face avec la mémoire par un bus
circuit imprimé double face à trous circuit imprimé double face à trous de données à huit bits (broches D0
métallisés du module Voice Extreme. métallisés du module Voice Extreme. à D7) et un bus d’adresse à seize
Côté composants. Côté soudures. bits (broches de A0 à A15). La sortie
de “Power Down” (PDN) du micro-
contrôleur contrôle l’habilitation de la
VE-IC. Ce module contient le VE-IC en mémoire (“Chip Enable”) et elle est
boîtier DIE sans interprète interne, une disponible sur la broche 16 du con-
mémoire ROM avec le “VE-C Interpre- necteur de sortie J1. La sortie “Data
ter”, une mémoire “flash” et un circuit Read Strobe” (RDD) du microcontrô-
de pré-amplification microphonique. Le leur contrôle la ligne d’habilitation des
choix d’une mémoire externe pour l’in- sorties (OE) de la mémoire. Enfin,
terprète rend le module VEM plutôt la sortie WRD (“Data Write Strobe”)
complexe, la présence du circuit de pilote l’entrée de “Write Enable” de la
pré-amplification microphonique impli- mémoire et elle “dit” à la mémoire si
que que l’on agisse sur certains com- le processus en cours est d’écriture
posants du module VEM si l’on désire ou de lecture.
faire varier le gain du circuit. Toutes ces
raisons : simplifier le circuit, réduire le Entre les broches AOFE2 et AIN0 du
coût, étendre les possibilités du cir- microcontrôleur est prévu un filtre
cuit de pré-amplification, nous ont con- passe-bas R2/C11. Entre la broche
Figure 3 : Photo d’un des prototypes duits à réaliser notre propre module, AOFE3 et la broche Vref a été inséré
de la platine du module Voice
Extreme. mais avec des dimensions égales et un petit condensateur dans le but de
un même connecteur d’interface. diminuer le plus possible le bruit de

ELECTRONIQUE 56 magazine - n° 54
HI-TECH

BROCHE NOM DESCRIPTION


1 GND GROUND
Comment 2 GND GROUND
construire ce montage ? 3 GND GROUND
4 MIC-IN MICROPHONE IN
Le programmateur/platine de démons- 5 NC NOT CONNECTED
tration ET453 ainsi que tout le maté- 6 DAC-OUT DAC OUTPUT
riel nécessaire pour construire ce 7 GND GROUND
module Voice Extreme ET455 est dis- 8 GND GROUND
9 AUDIO-RET - SPEAKER
ponible chez certains de nos annon-
10 AUDIO-OUT + SPEAKER
ceurs. Voir les publicités dans la 11 PWM0 PWM OUT 0
revue. 12 PWM1 PWM OUT 1
13 DOWNLOAD DOWNLOAD (active basse)
Les typons des circuits imprimés 14 RESET HWD RESET (active basse)
sont sur www.electronique-magazine 15 VDD VDD (2,85 V à 3,3 V)
.com/les_circuits_imprimés.asp. 16 PDN Power Down Output (haute en power down)
17 P0-0 RS232 DATA IN (RCV)
Les composants programmés sont 18 P0-1 RS232 DATA OUT (XMT)
disponibles sur www.electronique- 19 P0-2 I/O
20 P0-3 I/O
magazine.com/mc.asp.
21 P0-4 I/O
22 P0-5 USE ONLY FOR KEYPAD
23 P0-6 USE ONLY FOR KEYPAD
24 P0-7 I/O
fond du circuit de pré-amplification. 25 P1-0 I/O
L’entrée de cet étage est reliée, à tra- 26 P1-1 I/O
27 P1-2 I/O
vers un condensateur de découplage
28 P1-3 I/O
C7, à la broche 4 (MIC-IN) de J1. Un 29 P1-4 I/O
circuit de “reset” composé de R1 et 30 P1-5 I/O
de C2 a été inséré afin de permettre 31 P1-6 I/O
au microcontrôleur de se lancer cor- 32 P1-7 Serial port enable output (0=off, 1=on)
rectement quand il reçoit l’alimenta- 33 GND GROUND
tion. La broche RST du microcontrô- 34 GND GROUND
leur est, en outre, reliée à la broche
Figure 4 : Câblage du connecteur J1.
14 “reset” de J1.
SPEAKER

I/O RS232
nécessaire de connecter une mé-
moire “flash” (c’est-à-dire effaçable et
VE-IC réinscriptible électriquement) : cette
SPEECH
PROCESSING CPU
I/O
PWM
mémoire sert à contenir le pro-
RS232
DAC
UNIT gramme que le microcontrôleur doit
AMPLIFIER exécuter et les données relatives aux
signaux vocaux échantillonnés et elle
doit avoir une capacité de 2 Mo.
MICROPHONE

MIC
PREAMP
Continuons, nous trouvons ensuite la
SPEECH DYNAMIC
ADC VE-C
TECHNOLOGY MEMORY
2Mb CPU proprement dite, le cœur nu-
INTERPRETER
AGC FIRMWARE HANDLER FLASH mérique de la puce en somme, l’inter-
face pour les lignes de I/O et pour
la gestion de la communication via
Figure 5 : Schéma synoptique du VE-IC de Sensory. RS232 et un bloc d’élaboration du
signal vocal (“Speech Prosessing
Unit”). Nous trouvons ensuite le
Il s’agit d’un microcontrôleur à huit ou CAN, convertisseur analogique/ “VE-C Interpreter”, soit l’interprète en
bits intégrant toute une série de fonc- numérique) pour échantillonner le si- langage C, ce qui signifie que les pro-
tions matérielles et logicielles opti- gnal analogique du microphone et grammes écrits pour ce circuit inté-
misées pour constituer, avec peu de le rendre disponible pour l’élabora- gré doivent l’être en langage C. Une
composants externes, un système tion. En sortie, le microcontrôleur met fois les diverses instructions écrites
complet de reconnaissance vocale. à notre disposition un signal PWM, et chargées dans la mémoire “flash”,
On le voit, c’est un microcontrôleur c’est-à-dire dont le rapport cyclique elles sont traduites par l’interprète en
très particulier : il est possible de lui (ou rapport entre niveau logique 1 et instructions en langage machine que
relier directement un microphone, car niveau logique 0) est modulé par une la CPU exécutera ensuite. Enfin, nous
il est doté d’un réseau analogique onde carrée, ou bien une sortie déri- trouvons le “Speech Technology Fir-
effectuant la pré-amplification néces- vant d’un conver tisseur numérique/ mware”, soit la partie du logiciel
saire, avec CAG (contrôle automatique analogique (DAC ou CNA), qui res- permettant de réaliser toutes les
de gain) afin de limiter correctement la titue un signal analogique prêt à fonctions strictement liées à la tech-
dynamique du signal. Nous avons en être amplifié et filtré avant de piloter nologie vocale comme, par exemple,
outre un bloc de conversion A/N (ADC un haut-parleur. Externement, il est la reconnaissance vocale.

ELECTRONIQUE 57 magazine - n° 54
HI-TECH

Vérification
du fonctionnement du “listing” de demo
1) Demob_1.veb - Presser les poussoirs 1 à 9 et vérifier
que l’afficheur à 7 segments visualise le numéro du
poussoir pressé.
2) Demob_2.veb - Presser les poussoirs 1 à 9, les pous-
soirs *, #, A, B, C, D et vérifier que le ton DTMF corres-
pondant retentit.
3) Demob_3.veb - Presser les poussoirs disponibles sur la
Platine de démonstration et vérifier que la Platine de
démonstration prononce le nombre ou la lettre du poussoir
pressé, agir sur le trimmer R6 pour régler le volume.
4) Demob_4.veb - Presser le poussoir 1, se conformer aux
phrases prononcées par la Platine de démonstration
pour insérer deux commandes vocales en technologie
Speaker Dependent. Presser le poussoir 2, prononcer
la première commande vocale insérée : l’afficheur à 7
Le programmateur/platine de démonstration ET453. segments doit visualiser le chiffre 1. Presser le pous-
soir 2, prononcer la seconde commande vocale insérée :
l’afficheur à 7 segments doit visualiser le chiffre 2.
Installation du logiciel 5) Demob_5.veb - Le programme permet d’enregistrer et
1) Insérer le CD, si l’ordinateur dispose de la fonction reproduire des messages vocaux. Dans ce but on utilise
“Autoplay”, l’écran d’installation du logiciel apparaît les poussoirs suivants : 0 = Démarre l’enregistrement
automatiquement, sinon sélectionner Programmes/ d’un message, 1 = Démarre la reproduction l’un après
Exécuter/Setup.exe. Sur l’écran qui apparaît, sélection- l’autre des messages pré-enregistrés, 2 = Efface tous
ner d’abord “Install Voice Extreme IDE” et ensuite “Ins- les messages disponibles en mémoire, 3 = Arrêter l’en-
tall Quick Syntesis” : tout l’environnement du dévelop- registrement ou la reproduction des messages.
pement de Voice Extreme est installé sur le PC. 6) Demob_6.veb - le programme reproduit trois morceaux
2) Copier l’onglet Platine de démonstration sur le disque musicaux. Dans ce but, on utilise les poussoirs suivants :
dur de l’ordinateur en C:\Programmes\Sensory. 1 = Lance la reproduction du morceau 1, 2 = Lance la
3) Relier l’entrée sérielle du PC à la ligne sérielle de la reproduction du morceau 2, 3 = Lance la reproduction du
Platine de démonstration et alimenter la platine avec morceau 3, 4 = Arrête la reproduction du morceau.
une tension continue et stabilisée de 12 V. 7) Demob_7.veb - Presser le poussoir 1 pour lancer la pro-
cédure de reconnaissance Speaker Independent, pro-
Programmation du VE-IC noncer en anglais les chiffres de 0 à 9, vérifier que
1) Sélectionner et ouvrir le premier programme de démons- l’afficheur à 7 segments visualise bien le chiffre pro-
tration : double clic sur le fichier “C:\Programmes\ noncé.
Sensory\Demoboard\Demob_1\Demob_1.veb”, l’écran 8) Demob_8.veb - Fonctionne comme la démonstration
du logiciel “Voice Extreme Programmer” apparaît. numéro 7, mais le chiffre reconnu est envoyé en sortie
2) Sélectionner la commande “Start Download” et appuyer sur le canal sériel de la Platine de démonstration.
cinq secondes sur le poussoir DWN de la Platine de 9) Demob_9.veb - Presser RST, presser le poussoir 1, relâ-
démonstration : une barre indique la progression de la pro- cher RST et maintenir pressé le poussoir 1 jusqu’à
grammation. Le fichier binaire Demob_1.veb est transféré entendre un bip. Se conformer aux phrases pronon-
dans la mémoire “flash” de la Platine de démonstration. cées par la Platine de démonstration pour insérer deux
3) Presser le poussoir RST de la Platine de démonstration. commandes vocales en technologie “Continuous Liste-
4) Vérifier le fonctionnement du programme de démonstra- ning”. Prononcer la première commande et vérifier que
tion Demob_1.veb. la Platine de démonstration émet bien un bip, prononcer
5) Répéter les étapes 1 à 4 pour programmer et vérifier le aussi la seconde commande et vérifier que la Platine
fonctionnement des autres “listings” de démonstration. de démonstration émet bien trois bips.

Figure 6 : La programmation du circuit intégré Voice Extreme.

Toutes les lignes d’entrée/sortie du mi- quer avec le PC pendant la programma- les trois aboutissent au connecteur
crocontrôleur ont été reliées au con- tion de la “flash”. J1. La sortie PWM0/PWM1 peut pilo-
necteur J1. A ce propos, précisons que ter directement un haut-parleur de 32
les ports P0.6 et P0.5 sont utilisés Enfin, pour fonctionner, le microcontrô- ohms d’impédance. On note que la
extérieurement seulement pour le con- leur a besoin d’un quartz de 14,32 MHz broche PWM1 est également reliée, à
trôle d’un clavier à matrice à travers les (XT1) et de deux petits condensateurs travers R3, à la broche “Download” de
fonctions correspondantes disponibles C3 et C4. J1. Ceci car, à la suite d’un “reset”,
dans le VE-IC. le microcontrôleur transforme pendant
Deux sor ties de signal audio distinc- un bref instant, la sortie PWM1 en
Les ports P0.0, P0.1 et P1.7, en tes sont prévues : l’une est réalisée entrée : un changement d’état sur
dehors du fait qu’ils sont des lignes en PWM et elle est disponible sur les cette broche signifie que nous vou-
normales d’entrée/sortie, sont aussi broches PWM0 et PWM1, une sor tie lons activer la procédure de program-
le canal sériel du microcontrôleur : il analogique est disponible sur la bro- mation de la “flash” (“download” des
est utilisé par exemple pour communi- che DAC du microcontrôleur. Toutes données dans la “flash”).

ELECTRONIQUE 58 magazine - n° 54
HI-TECH

Figure 7 : Modifications du module VEM.

Le programmateur/platine
de démonstration ET453
est capable de program-
mer et de travailler avec
le module original Sensory
(code VEM - Voice Extreme
Module) comme avec le
module ET455. Les deux
modules sont compatibles
en dimensions et broche
à broche. La seule diffé-
rence tient à la section microphone (broche MIC-IN) : dans
le module original VEM, entre la broche MIC-IN du module
et le circuit intégré VE, se trouve un circuit de pré-ampli-
fication, dans notre module ET455 la broche MIC-IN du
module est reliée directement au circuit intégré VE.

Utilisation du module ET455


Le module est inséré dans la platine de base en respec-
tant la polarité, aucune modification n’est nécessaire.

Utilisation du module VEM


Il est nécessaire d’exclure le circuit de pré-amplification
microphonique prévue sur le module étant donné que ce
circuit est déjà présent sur la platine de base ET453.
Pour ce faire, il faut dessouder et ôter la résistance CMS
R7 du module VEM. Faites cette opération avec un fer de
faible puissance et des pinces précelles. R7 se trouve
au verso du module (là où se trouve la mémoire et le
connecteur J1), côté extérieur en bas.

La réalisation pratique
Nous l’avons dit, le module est disponible déjà monté et
essayé, ce qui signifie qu’il n’est pas, en principe, néces-
saire d’expliquer comment le monter. Mais, à toutes fins
utiles, la figure 2b-1 et 2 vous donne le dessin à l’échelle
1 du circuit imprimé double face à trous métallisés néces-
saire au montage des rares (et très petits !) composants
de sur face (CMS). Si vous utilisez un petit fer à souder
(moins de 20 W) à pointe très fine et du tinol de 0,5 mm
de diamètre au maximum, vous pouvez envisager, en vous
aidant des figures 2a (avec la liste des composants) et 3,
de monter les CMS.

Dans ce cas, montez d’abord les deux circuits intégrés (pour


une fois : vous y verrez plus clair) : orientez-les bien, IC1 re-
père-détrompeur en U vers le haut et IC2 repère-détrompeur
en point plus pan coupé vers C11 et armez-vous de patience
pour les soudures (ni court-circuit entre pistes ou pastilles
ni soudure froide collée).

Montez ensuite les résistances, c’est beaucoup plus facile,


les condensateurs (en respectant bien la polarité des électro-
lytiques C9 et C14) et la diode, bague noire repère-détrom-
peur vers R1. Montez le quartz debout. Montez enfin le long
connecteur barrette double 2 x 17 pôles. C’est terminé.

Pour réaliser un programme adapté à votre module et plus


généralement au VE-IC, il est nécessaire d’installer sur un
PC le logiciel VE-IDEE et d’apprendre les fonctions que l’in-
terprète VE-C met à disposition. Nous pouvons vous assurer
que l’écriture d’un programme en langage C pour le VE-IC
est plus simple qu’on ne s’y attendrait ! ◆

ELECTRONIQUE 59 magazine - n° 54
INFORMATIQUE
ET494

Un accès à distance
à un ordinateur par l’Internet
L’appareil, utilisant le module Ethernet EM100 de Tibbo Technology,
permet de commander à distance par l’Internet le “reset”, la mise
en route et l’extinction d’un PC. La liaison à l’ordinateur se fait par
deux relais connectés aux bornes PWR et RST de la carte-mère.
Il est même envisageable de gérer les deux relais à distance en
fonction de votre propre application.

i vos activités vous font travailler sur deux ou prend que quelques instants. Mais si l’ordinateur distant
plusieurs PC situés dans des lieux éloignés les est éteint et si personne ne peut l’allumer pour vous…
uns des autres, vous savez sans doute qu’un Dans ce cas, vous auriez for t besoin d’un dispositif vous
des problèmes majeurs rencontrés est celui permettant d’allumer votre ordinateur domestique à dis-
de la synchronisation des données entre deux tance par l’Internet. Eh bien, c’est justement ce dispositif
sites. L’exemple typique en est celui où la plus grande que nous vous proposons de construire dans le présent
par tie du travail est effectuée au bureau, mais avec tout ar ticle.
de même un pourcentage non négligeable restant à faire
à la maison, le soir ou en fin de semaine. En effet, utilisant un module Ethernet TIBBO EM100,
notre appareil permet de gérer deux relais lesquels, nous
Le problème classique, dans ce cas, est que l’on passe le verrons ensuite, sont reliés de façon à allumer ou
le samedi et le dimanche à faire avancer un projet, mais éteindre le PC à par tir de n’impor te quel ordinateur con-
qu’on oublie de copier son travail et que l’on se retrouve necté à l’Internet. De plus, si, par malchance, le système
le lundi au bureau sans pouvoir mettre à jour le chantier d’exploitation de l’ordinateur distant devait “planter”, on
qu’on y a laissé le vendredi soir ! pourrait utiliser la fonction de “reset” prévue.

Bref, pour accéder aux informations mémorisées, la mise


Notre réalisation en marche de l’ordinateur ne suffit pas : il faut avoir
d’abord paramétré le PC de telle manière que sa mise
Une solution consiste à accéder par l’Internet à l’ordina- sous tension lance un logiciel (Symantec PCAnywhere,
teur de la maison pour charger la nouvelle version : en par exemple) permettant le “download” (expor tation) ou
effet, si le PC est relié à l’Internet par ADSL, cela ne “l’upload” (impor tation) des données.

ELECTRONIQUE 60 magazine - n° 54
INFORMATIQUE

L’un des avantages de la solution


que nous vous proposons est qu’elle
maximise la sécurité de l’ordinateur. SORTIE RELAIS 2 LIAISON ETHERNET
Bien sûr le PC le mieux sécurisé est
un PC éteint, cordon secteur et ligne
Internet débranchés ! Mais l’utilisa-
tion de notre système réduit le temps
de connexion au minimum, c’est-à-
dire qu’elle réduit le risque d’intru-
sion au minimum : en effet, l’ordi-
nateur n’est allumé que pendant le
temps nécessaire au prélèvement
des données, ensuite il peut être
éteint et donc tout à fait opaque à
tout piratage.

Enfin, précisons que notre appareil


comme le PC doivent être accessi-
bles par l’Internet : si vous avez une
connexion ADSL par routeur (avec
un coupe-feu matériel et/ou logiciel),
vous devez donc les paramétrer pour
qu’ils acceptent les tentatives de SORTIE RELAIS 1
connexion provenant de l’extérieur. ALIMENTATION
Nous le verrons par la suite, notre Figure 1 : Interface vers l’extérieur.
dispositif, pour communiquer, se sert
du protocole TCP/IP (“Transmission
Control Protocol/Internet Protocol”) cle ET100DS Un ser veur sériel pour réception correctes des informations
et d’un por t correspondant. Il requier t périphérique PC (numéro 48 d’ELM de contrôle. Enfin, le support à ARP
en outre l’octroi d’une adresse IP page 42). Ce module est en mesure (“Address Resolution Protocol”) permet
valide à l’intérieur du réseau local. d’inter facer un réseau de type Ether- au module EM100 de gérer de manière
net à un périphérique sériel. Il reçoit autonome la résolution des adresses
C’est pourquoi il est nécessaire les données provenant du LAN (“Local IP en adresses physiques MAC.
d’ouvrir sur le routeur et sur le coupe- Area Network”, réseau local) et les
feu le por t de communication utilisé. rend disponibles au format sériel (et Comme le montre la figure 2, le
Vous devez aussi mettre à jour les vice versa, c’est-à-dire qu’il reçoit les module s’inter face directement au
tables de routage du routeur afin qu’il informations au format RS232 et les réseau Ethernet par les broches 1 et
sache comment adresser le trafic. transmet au format RJ45 10BaseT 2 (ligne d’Input négative et positive).
sur le réseau Ethernet), mais en De l’autre côté les données sont dis-
Pour en finir avec cette introduction, plus cette puce est capable de gérer ponibles sur les broches 15 et 16
ajoutons que notre montage est cons- correctement les protocoles TCP/IP, (respectivement Input et Output de
titué de deux par ties : la première, UDP/IP, ICMP et ARP. L’EM100 sera la ligne sérielle). Les informations
matérielle, est l’appareil apparais- donc programmé de façon à spécifier peuvent ainsi être transmises direc-
sant sur la photo de première page, une adresse IP valide l’identifiant de tement aux broches constituant les
la seconde, logicielle, est un pro- manière univoque : il est en mesure por ts sériels de beaucoup de micro-
gramme écrit en Delphi, réalisant d’accepter, d’établir et de communi- contrôleurs (dans notre montage nous
et gérant la liaison à l’appareil quer au moyen d’une connexion UDP avons pris pour U2 un PIC16F628).
par l’Internet. Ce logiciel peut être (“connection less”) ou TCP (“connec- Les tensions de sor tie sont au for-
chargé gratuitement sur le site de la tion oriented”), dans ce dernier cas mat TTL : il n’est donc pas nécessaire
revue (SFW494.zip rubrique Téléchar- il peut gérer les erreurs éventuelles d’utiliser un conver tisseur MAX232.
gement) : il vous permettra d’accéder se produisant durant la transmission, En outre ici le microcontrôleur choisi
à notre appareil à par tir de n’impor te remettre de l’ordre dans les paquets est déjà doté d’un por t UART interne,
quel PC doté d’une connexion à l’In- qui arriveraient éventuellement en ce qui nous permet de gérer l’envoi
ternet, sans être obligés de procéder une succession aberrante et s’occu- et la réception des données entre le
à par tir d’un ordinateur dans lequel per du mécanisme des fenêtres de PIC et l’EM100 sans devoir recourir à
vous auriez introduit une disquette, transmission des données, caracté- d’autres dispositifs externes.
un CDROM ou qui contiendrait déjà ristique, justement, du TCP.
un logiciel adéquat. Le module EM100 et le microcon-
Le support au protocole ICMP (“Inter- trôleur sont de plus reliés par deux
net Control Message Protocol”) per- autres broches, marquées RST et MD
Le schéma électrique met en revanche l’émission et la sur U1. La première broche indique
le “reset” du module, la seconde
Passons à l’analyse du schéma élec- la sélection du mode de fonctionne-
trique de la figure 2. La par tie la plus ABONNEZ-VOUS A ment. En effet, dans l’ar ticle sus cité,
importante est, à coup sûr, le module nous soulignions que le module est
Ethernet EM100, que vous connais- en mesure de fonctionner selon trois
sez sans doute déjà puisqu’il a été modes : Normal (mode dans lequel
utilisé une première fois dans l’ar ti- il réalise la conversion Ethernet/

ELECTRONIQUE 61 magazine - n° 54
INFORMATIQUE

Figure 2 : Schéma électrique de l’accès à distance à un ordinateur.

sérielle), “Serial Programming” (mode tion) de l’EM100 et d’éventuelles Le contrôle des deux relais RL1 et RL2,
utilisé pour le programmer) et “Firm- erreurs, les lignes EG et ER en utilisés pour allumer, éteindre ou redé-
ware download” (mode utilisé pour la revanche fournissent des informa- marrer le PC, il est géré par les bro-
remise à jour du programme résidant tions sur les opérations accomplies ches RA1 et RA2 par l’intermédiaire
en ROM du module). La sélection du par le por t Ethernet. En par ticulier des deux transistors T1 et T2. Mais
mode de fonctionnement se fait par la LED LD4 est normalement allu- ici une petite précision doit être appor-
les deux broches indiquées ci-des- mée, elle s’éteint momentanément tée : toutes les alimentations moder-
sus. Notre montage met en œuvre justement quand l’EM100 reçoit des nes respectant le format ATX offrent la
le premier mode, dont la sélection a paquets par le por t Ethernet. LD3 en possibilité d’être allumées ou éteintes
lieu automatiquement à partir du logi- revanche est normalement éteinte et par voie logicielle et par utilisation d’un
ciel du microcontrôleur. elle s’allume momentanément quand poussoir de mise en marche. En outre,
une collision est détectée, toujours dans beaucoup de cas la carte-mère
Le module Ethernet est en outre sur le réseau Ethernet. A l’intérieur du PC (elle aussi au format ATX) com-
pour vu de 4 broches (prévues pour du circuit sont présents encore deux porte deux connecteurs PWR et RST.
piloter 4 LED) indiquant l’état du LED, LD1 et LD2, gérées par le mi- Le premier est relié au poussoir de
module comme de la connexion LAN : crocontrôleur et utilisées pour visua- mise en marche et sert justement à
les lignes SG et SR indiquent le liser des informations sur l’état de allumer ou éteindre le PC, le second
mode de fonctionnement (configura- ce dernier. est en revanche utilisé pour le “reset”

ELECTRONIQUE 62 magazine - n° 54
INFORMATIQUE

A gauche, la fenêtre de paramétrage des propriétés du port sériel du programme Connection Wizard. Il est nécessaire de
régler une vitesse de transmission de 38 400 bauds, aucune parité, 8 bits de données et aucun contrôle de flux.
A droite, l’écran du logiciel de gestion CONTROLE PC. Pour se connecter il faut spécifier l’IP de l’EM100 (ou de l’éventuel
routeur) et le port TCP à utiliser.

Figure 3 : Ecrans du logiciel.

ELECTRONIQUE 63 magazine - n° 54
INFORMATIQUE

Liste des composants


R1 .... 4,7 kΩ
R2 .... 4,7 kΩ
R3 .... 470 Ω
R4 .... 470 Ω
R5 .... 470 Ω
R6 .... 470 Ω
R7 .... 470 Ω
R8 .... 470 Ω
R9 .... 4,7 kΩ
R10 .. 1 kΩ
R11 .. 1 kΩ
C2 .... 220 µF 25 V électrolytique
C3 .... 100 nF multicouche
C4 .... 220 µF 25 V électrolytique
C5 .... 100 nF multicouche
C6 .... 15 pF céramique
C7 .... 15 pF céramique
LD1 .. LED rouge 3 mm
LD2 .. LED verte 3 mm
LD3 .. LED rouge 3 mm
LD4 .. LED verte 3 mm
LD5 .. LED verte 3 mm
LD6 .. LED rouge 3 mm
LD7 .. LED rouge 3 mm
LD8 .. LED rouge 3 mm
D1 .... 1N4007
D2 .... 1N4007
D3 .... 1N4007
U1 .... EM100
U2 .... PIC16F628-EF494
programmé
U3 .... Régulateur 7805
Q1 .... Quartz 8 MHz
T1..... NPN BC547
T2..... NPN BC547
RL1... Relais min. 12 V
RL2... Relais min. 12 V
Divers :
1 ...... Support 2 x 9
Figure 4a : Schéma d’implantation des composants 1 ...... Prise d’alimentation
de l’accès à distance à un ordinateur. 2 ...... Connecteurs RJ45
2 ...... Borniers 3 pôles enfich.
2 ...... Barrettes tulipes femelles
de l’ordinateur et il est relié au pous- cours de la réalisation, seront con- 10 pôles au pas de 2 mm
soir correspondant. nectés aux deux connecteurs de la 1 ...... Boulon 3MA 8 mm
car te-mère. 4 ...... Vis autotaraudeuses 8 mm
En particulier il est prévu qu’en court- Sauf spécification contraire, toutes les
circuitant le premier connecteur pen- A l’intérieur de l’ordinateur, la mise en résistances sont des 1/4 W à 5 %.
dant un bref instant (dans notre cas marche ou le “reset” est géré direc- Les composants programmés sont
environ 2 secondes), si l’ordinateur tement par le BIOS (et non par le disponibles sur www.electronique -
est relié à l’alimentation et s’il est système d’exploitation) : cela permet magazine.com/mc.asp.
éteint, l’ordinateur s’allume. Si en le redémarrage ou l’extinction du
revanche l’ordinateur est allumé, la PC même lorsque Windows “plante”.
fermeture de ce même connecteur Pour un fonctionnement correct, il est La dernière par tie du circuit à analy-
pendant une période plus longue nécessaire de paramétrer le BIOS de ser est l’alimentation : elle est cons-
(dans notre cas environ 10 secon- la carte-mère afin qu’il puisse gérer tituée de U3, un LM7805 conver tis-
des) commande le “reset” de l’ordi- le tout. Généralement il faut sélection- sant le 12 V en +5 V utilisé pour les
nateur. ner, après être entré dans le BIOS, dispositifs TTL.
l’indication “Soft-Off by PWRBTN” et
Notre dispositif utilise justement ces indiquer la valeur “Delay 5 sec”. Il Une dernière particularité, non visible
fonctions des car tes-mères moder- existe toutefois quelques variantes, sur le schéma électrique mais for t
nes, pour allumer/éteindre ou redé- selon le constructeur de la carte-mère impor tante, est que le circuit com-
marrer le PC en fermant pendant des et du BIOS. Pour plus de détails, nous por te deux por ts Ethernet en paral-
temps différents les deux relais RL1 vous suggérons de vous référer au lèle : toutes les données entrant par
et RL2 lesquels, nous le verrons au manuel de votre carte-mère. un por t sont en même temps sur

ELECTRONIQUE 64 magazine - n° 54
INFORMATIQUE

Figure 4b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de l’accès à distance à un ordinateur,
côté composants.

Figure 4b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de l’accès à distance à un ordinateur,
côté soudures.

l’autre, ce qui signifie qu’un por t du gestion à distance. Les opérations Pour chaque commande envoyée, le
dispositif peut être relié à un câble que le logiciel peut demander au cir- dispositif répond par un flux de con-
provenant du “hub” (multiprise paral- cuit sont l’activation des deux relais, firmation d’exécution de l’opération.
lèle) du réseau LAN (ou du routeur la requête de l’état logique et le Pour demander l’état actuel du relais,
ADSL, etc.), alors que l’autre peut paramétrage de la durée d’activation on utilise la commande “*/I”. Le cir-
être relié au por t Ethernet du PC. de ceux-ci. Comme nous venons de cuit répond par le flux “RELAIS i ON”
le voir, la mise en marche de l’ordi- ou “RELAIS i OFF”, où i indique le
Ainsi les deux dispositifs sont adres- nateur a lieu par activation pendant relais (1 ou 2) et “ON” et “OFF” res-
sables individuellement. 2 secondes environ de RL1 : cela est pectivement que les relais sont acti-
obtenu en envoyant au circuit la com- vés ou non.
mande “*/S”. L’arrêt de l’ordinateur
Le protocole de est obtenu, lui, en activant pendant Jusqu’ici nous avons vu la par tie du
communication environ 10 secondes ce même RL1, protocole de communication concer-
ce qu’obtient la commande “*/E”. nant l’utilisation du dispositif pour
Voyons maintenant le format du pro- Enfin le “reset” du PC s’obtient en allumer et éteindre l’ordinateur. Le
tocole utilisé pour la communication activant pour 2 secondes environ RL2 circuit peut aussi être utilisé pour
entre l’appareil et le programme de avec la commande “*/R”. tout autre application de commande

ELECTRONIQUE 65 magazine - n° 54
INFORMATIQUE

n’avez même pas besoin d’avoir tou-


jours à disposition un PC ou une
disquette contenant ce logiciel, au
moment où il vous le faut vous le
téléchargez et vous l’exécutez où que
vous vous trouviez.

Une fois le programme lancé, il faut


tout d’abord spécifier l’adresse IP uti-
lisée pour accéder de l’extérieur au
circuit (si un routeur est présent, ce
sera la même IP que celle de son
inter face externe) et le por t de com-
munication utilisé. Le logiciel ouvre
alors un “socket” vers le dispositif.
Un “socket” n’est rien d’autre qu’une
connexion réalisée au moyen d’un
réseau Internet : en général chaque
“socket” est caractérisé par le type
de protocole utilisé (ici, le TCP), par
les adresses IP source et destination
et par les por ts de communication
utilisés par la source et par la des-
tination. Ici, en ce qui concerne le
couple IP/por t de destination, ils
sont les mêmes que ceux spécifiés.
L’IP de la source est en revanche
la même que celle du PC dont nous
exécutons l’opération (elle est spéci-
fiée automatiquement par le système
d’exploitation). Le por t de communi-
cation de la source aussi est spécifié
par le système d’exploitation.

Quand la liaison est instaurée, le pro-


tocole de communication vu ci-des-
sus est utilisé pour envoyer les com-
mandes d’activation des relais, pour
recevoir les états de ceux-ci ou pour
envoyer le paramétrage de la durée
Figure 5 : Photo d’un des prototypes de la platine d’activation.
de l’accès à distance à un ordinateur.
L’utilisation du programme est assez
simple et intuitive : trois poussoirs
à distance de deux relais par l’Inter- page 46. En par ticulier, il faut pa- sont présents pour allumer, éteindre
net. C’est pourquoi on a prévu la pos- ramétrer l’adresse IP à associer au ou redémarrer l’ordinateur. Un autre
sibilité de modifier les durées d’acti- dispositif, choisir le protocole TCP poussoir requier t l’état des relais,
vation des deux relais : en envoyant et le por t de communication corres- lequel est visualisé à l’aide de deux
“*/1” on indique que l’on souhaite pondant à utiliser. En outre, il faut “LED” colorées. Le dispositif peut
paramétrer la durée d’activation de choisir, comme mode de routage, le être utilisé, outre pour allumer et
RL1 (“*/2” indique en revanche RL2). mode Esclave. Enfin, dans la fenêtre éteindre l’ordinateur, pour des appli-
Le circuit répond alors “-> INSERER des propriétés de la communication cations plus générales où il s’agit de
TEMPS RELAIS 1 <-”. En envoyant, sérielle, on doit déshabiliter les con- gérer à distance les deux relais : on
par exemple, “*/25” on paramètre trôles de flux. Il faut aussi sélection- trouve donc deux poussoirs comman-
une durée d’environ 25 secondes. ner une vitesse de transmission de dant l’activation de ces relais. De
Les temps paramétrables vont de 1 38 400 bauds, 8 bits de données et plus, il est possible de spécifier leurs
à 60 secondes, si l’on envoie la com- aucune parité. durées d’activation. Enfin, on trouve
mande “*/00” on indique le mode une fenêtre de texte visualisant les
bistable. données arrivant de l’appareil.
Le logiciel de liaison
Avant de passer à l’analyse du logi- Vous aimez l’électronique de loisirs, vous aimerez
ciel utilisé pour la liaison, notons Analysons à présent le logiciel utilisé l’électronique de radiocommunication
qu’il est tout d’abord nécessaire de pour se connecter au dispositif. Rap-
programmer le module EM100 pré- pelons d’abord que le programme, LISEZ
sent dans le circuit. La programma- écrit en Delphi et compatible avec
tion peut être faite par l’intermédiaire Windows 98/ME/XP, est disponible
du logiciel “Connection Wizard”, pré- gratuitement pour nos lecteurs sur magazine
senté dans le numéro 48 d’ELM, le site de la revue ELM : ainsi vous LE MENSUEL DES PASSIONNÉS DE RADIOCOMMUNICATION

ELECTRONIQUE 66 magazine - n° 54
INFORMATIQUE

La réalisation pratique
Nous pouvons maintenant passer
à la construction de cet appareil.
Quand vous vous êtes procuré le
circuit imprimé double face à trous
métallisés ou que vous l’avez vous-
même réalisé à par tir des dessins
à l’échelle 1 proposés par la figure
4b-1 et 2 (dans ce cas n’oubliez
pas de réaliser les nombreuses con-
nexions entre les deux faces, ce que
les trous métallisés font), montez
tous les composants dans un cer tain
ordre (en ayant constamment sous
les yeux la figure 4a, la liste des com- Photo d’un détail de montage. Percez 6 trous de diamètre 3 mm dans
posants et la figure 5). la par tie métallique du boîtier. Conser vez les pattes des LED rouges
plus longues que celles des LED vertes. Fixez les LED dans leur position
Commencez par le suppor t du circuit définitive avec une goutte de colle au cyanoacrylate.
intégré PIC et les deux barrettes tuli-
pes femelles à 10 broches au pas de Figure 6 : Comment souder à la platine les 6 LED de signalisation.
2 mm (destinées à recevoir le module
EM100) puis vérifiez vos soudures
(pas de cour t-circuit entre pistes et de 3 mm de diamètre et, après inser- dinateur par ladite touche aussi bien
pastilles ni soudure froide collée). tion des LED et soudure de leurs pat- que par le dispositif externe que nous
Montez ensuite toutes les résistan- tes (là encore respectez la polarité), venons de construire. L’autre extrémité
ces sans les inter ver tir (triez-les fixez-les par une goutte de colle au est à connecter aux bornes de sortie
d’abord par valeurs), les 3 diodes cyanoacr ylate. des relais : les deux câbles seront con-
(en orientant soigneusement leurs nectés aux bornes communes C et
bagues dans le bon sens montré par Insérez le circuit intégré PIC dans normalement ouvertes NO des relais.
les figures) et tous les condensateurs son suppor t, repère-détrompeur en U Ainsi, en activant les relais, les deux
(en ayant soin de respecter la pola- orienté dans le bon sens, vers R1/R2. broches sont court-circuitées, ce qui
rité des électrolytiques, leur patte la Insérez enfin le module EM100, point “simule” la pression sur la touche de
plus longue est le +). repère-détrompeur du côté des relais mise en marche ou de “reset”. Rappe-
(figure 4a et 5). lons encore que le relais 1 (le plus à
Montez les 2 transistors T1 et T2, l’intérieur de la platine) est à connecter
méplats repère-détrompeurs tournés aux broches PWR de la carte-mère et
dans le bon sens (vers la gauche), Les essais le relais 2 (le plus à l’extérieur de la
ainsi que le régulateur U3 7805, cou- platine) aux broches RST de la car te-
ché, pattes repliées à 90° et fixé à Vous pouvez alors faire un premier mère.
l’aide du boulon 3MA. test en reliant votre appareil au réseau
LAN. Utilisez le logiciel “Connection Rappelons pour terminer que si le
Montez le quar tz de 8 MHz debout, Wizard” de façon à paramétrer le LAN est connecté à l’Internet par un
broches bien enfoncées. Montez les module EM100 (adresse IP, proto- routeur ou un coupe-feu, vous devez
2 relais miniatures 12 V. Montez la cole TCP, port, etc.). Ce programme les paramétrer de manière qu’ils
prise d’alimentation PWR (elle doit dispose d’une fonction de reconnais- acceptent et aiguillent les deman-
être adaptée à la fiche de l’alimen- sance automatique de tous les dis- des de connexions provenant de l’ex-
tation externe que vous choisirez), positifs utilisant le EM100 reliés au térieur et dirigées vers le por t TCP
juste à côté les 2 connecteurs RJ45 réseau. Quand les paramètres cor- sélectionné. ◆
en parallèle et à côté vers la droite rects sont rentrés, exécutez le logi-
les 2 borniers enfichables à 3 pôles, ciel de gestion “ControlloPC”, indiquez
destinés aux sor ties des relais. l’adresse IP et le port sélectionné,
puis vérifiez que la liaison soit correc- Comment
Il ne vous reste qu’à monter les LED. tement activée. Essayez en outre de construire ce montage ?
Montez d’abord les LD7 et LD8 rou- requérir l’activation des deux relais et
ges (en respectant bien leur polarité : que le tout fonctionne. Tout le matériel nécessaire pour
l’anode + est la patte la plus longue). construire cet accès à distance à un
Ensuite les 6 LED (3 rouges et 3 ver- Ensuite, vous pouvez vous occuper des PC par internet ET494 est disponible
tes), en vous repor tant à la figure 6 connexions du circuit à la car te-mère chez certains de nos annonceurs.
cette fois : ces 6 LED ont leurs pattes du PC : elles seront réalisées à l’aide Voir les publicités dans la revue.
coudées à 90° et les LED du haut, de deux câbles de deux fils chacun. A
Les typons des circuits imprimés
les rouges, doivent bien sûr avoir une extrémité, on montera un cavalier
sont sur www.electronique-magazine.
des pattes maintenues plus longues femelle à deux pôles allant se connec-
com/les_circuits_imprimés.asp.
que celles des LED du bas, les ver- ter aux broches de la carte-mère : cette
tes. Evidemment, il est plus facile de connexion pourra être faite en parallèle Les composants programmés sont
monter ces 6 dernières LED conjoin- avec le câble provenant de la touche disponibles sur www.electronique-
tement avec l’installation dans le boî- de mise en marche du PC, ainsi il sera magazine.com/mc.asp.
tier : pour cela, percez 6 trous (2 x 3) possible d’allumer ou d’éteindre l’or-

ELECTRONIQUE 67 magazine - n° 54
SUR L’INTERNET

Tout sur le Web

www.trompeter.com
TROMPETER complète la série 250
avec le UCBJR250-N, une embase
BNC coudée à 90° pour circuit imprimé
www.mas-oy.com
www.alphawire.com MICRO ANALOG SYSTEMS propose
de dimensions très réduites, puisqu’il
ALPHA-WIRE annonce la disponibilité avec le MAS9078 un circuit mono-
fait gagner au moins 40% de place par
de la série F, des câbles dont la flexi- lithique d’amplification AM optimisé
rappor t aux embases traditionnelles.
bilité garantie de –5 °C à +90 °C est pour la gamme de fréquence 40 à
Le UCBJR250-N a une impédance de
égale à 10 fois seulement le diamètre 100 kHz correspondant aux signaux
75 ohms et d’excellentes per forman-
extérieur pour plus de 10 millions de de calibrage de temps WWVB (USA),
ces en matière de transmission, de
flexions. Les câbles de la série F ont JJY (Japon), DCF77 (Allemagne) et MSF
bruit et de réponse en fréquence sur
un nominal de 600 volts. Ils sont cons- (UK). Incorporant préamplificateur, con-
une largeur de bande étendue. Les
truits à partir de conducteurs multi- trôle automatique de gain, démodula-
contacts sont en cuivre au Bér yllium
brins en cuivre jauge 16AWG, isolés en teur et comparateur, le MAS9078 est
nickelés et dorés. L’isolant est en
PVC, leur gaine noire est en élastomère très sensible (0,4 µV RMS), et con-
Téflon. Une attention toute particulière
thermoplastique spécial. Ils sont con- somme très peu avec une alimentation
a été apportée à la mise en oeuvre
formes aux standards UL62, UL1277, comprise entre 1,1 et 3,6 V.
de ces embases lors de l’insertion et
UL13, CSA C22.2 et CE 73/68/EEC. Le signal de sortie du MAS9078 peut
du sertissage du câble. Distribué par
Leur tenue en température, leur résis- être traité directement en numérique
ISC-CONNECTIQUE.
tance aux huiles et aux produits chi- pour extraire les données du signal
miques et leur souplesse destinent reçu. Le MAS9078 peut également
les câbles de la série F aux applica- être utilisé en récepteur de signaux
tions industrielles telles que robotique, ASK. Il est livrable soit en TSSOP-16
machines-outils, convoyeurs, équipe- soit en puce nue et ne nécessite que
ments de contrôle, navettes, etc. Dis- très peu de composants externes. Dis-
tribué par ISC-CONNECTIQUE. tribué par ISC-COMPOSANTS.

www.xecom.com
XECOM est spécia-
liste de la concep-
tion et de la réalisa-
tion en technologie
hybride et monoli-
www.ecsxtal.com thique de circuits d’interface pour télé-
ECS INTERNATIONAL introduit sur le communications et en particulier :
marché de nouveaux oscillateurs en - des modems embarqués de 300 à
boîtier miniature pour montage en sur- 56K bauds
www.luckytop.com.hk face : la série des ECS-3951M, avec - des modules d’interface pour télé-
LUCKY TOP met à la disposition des uti- une épaisseur de 1,6 mm seulement phonie
lisateurs une nouvelle gamme de con- pour une longueur de 7,5 mm et une - des ser veurs et contrôleurs embar-
densateurs électrochimiques à l’alu- largeur de 5,0 mm. Alimentés en 5,0 V, qués RTOS
minium de dimensions suffisamment les 3951M ont une série sœur ali- - des transceivers pour réseau sans fil
faibles pour pouvoir remplacer les con- mentée en 3,3/3,0 V : les 3953M. La 900 MHz.
densateurs au Tantale beaucoup moins stabilité en fréquence standard des XECOM a développé toute une série
économiques à performances égales : deux séries est +/–40 ppm typique de nouveaux produits aux normes euro-
la série NRM. Présentés en boîtier avec +/–100 ppm max, des options péennes, gamme qui sera étendue au
radial de 4 x 7 mm de 0,10 microfa- avec un maximum de +/–50 ppm ou fur et à mesure des demandes du mar-
rads 50 V à 47 µF 10 V et en boîtier +/–25 ppm sont également disponi- ché. Distribué par REP’ FRANCE.
de 5 x 7 mm ou de 6 x 7 mm pour bles. Les performances en stabilité
les valeurs supérieures, les conden- sont un maximum tenant compte de la Ces composants sont disponibles chez :
sateurs de la série NRM sont norma- tolérance à 25°C, des variations dans ISC-COMPOSANTS www.isc-composants.com,
lement livrés en tolérance de 20% et la gamme de température, des varia- ISC-CONNECTIQUE www. isc-connectique.com,
sur demande en 10%. La gamme de tions de tension d’entrée et de charge, REP’ France www.rep-france.com
température standard va de –40 °C à du vieillissement, des chocs et des DISTREL www.distrel.fr.
+85 °C. Distribué par DISTREL. vibrations. Distribué par DISTREL. Informations disponibles chez : www.c-et-p.com

ELECTRONIQUE 68 magazine - n° 54
-1
LE COURS

38
N U2 EN5039

ÇO EA

Apprendre
LENIV

l’électronique
en partant de zéro
Le principe de fonctionnement
des récepteurs superhétérodynes
première partie : la théorie

Dans les années trente, Figure 361 : Une des toutes premières
quand apparaissent les publicités, datant des années vingt, in-
premiers récepteurs super citant à acheter un poste de radio.
Le texte en allemand dit :
hétérodynes, convertis- “ Quel poste de radio choisir ?”.
sant les signaux reçus en
une fréquence fixe, tout
le monde comprend que Comme nous venons de le dire dans
le succès de ce circuit notre introduction : place, d’abord,
révolutionnaire est dû à à la théorie en étudiant tout de
sa grande sensibilité et suite le fonctionnement d’un récep-
teur superhétérodyne.
à son excellente sélectivi-
té par rapport aux récep-
teurs simples à amplifica- Le principe de fonctionnement
tion directe. Même après des récepteurs
superhétérodynes
quelque 70 ans, ce circuit
à conversion de fréquence Au début de ce Cours, nous vous avons
est toujours utilisé pour déjà proposé de construire un récep-
réaliser les récepteurs AM teur pour Ondes Moyennes simple uti-
- FM, les téléphones por- lisant deux FET et un circuit intégré
comme étage final. Dans les années
tables et les téléviseurs. trente, pour acquérir un récepteur radio
Ce qui a changé avec les aussi simple, mais utilisant des tubes
électroniques ou “lampes” (puisqu’il
superhétérodynes moder-
n’existait aucun transistor ou FET ni
nes, par rapport à ceux encore moins des circuits intégrés), il
des années trente, c’est seulement les composants actifs : en effet, fallait débourser six fois le salaire men-
les tubes thermoïoniques, ces mastodontes, si gourmands en énergie suel d’un employé et douze fois celui
et en tension, ont été remplacés par les minuscules transistors, FET ou d’un ouvrier ! Ces “postes” étaient
donc des objets de luxe que bien peu
MOSFET, mais le principe de fonctionnement est resté inchangé. de gens pouvaient se payer.
Cette Leçon, en deux parties, vous explique justement le principe de fonc-
tionnement d’un récepteur superhétérodyne d’une manière simple et nous
*Plusieurs appelations peuvent être données
sommes certains qu’ainsi vous le comprendrez tous. Dans cette première à cette bande de fréquences :
partie nous allons étudier la théorie. Dans la seconde, nous passerons OM = Ondes Moyennes (à ne pas confondre
avec l’expression radioamateur “OM” qui
à la pratique avec la réalisation d’un récepteur superhétérodyne simple signifie Old Man). PO = Petites Ondes et
pour ondes moyennes (OM ou PO ou MW*). MW = Middle Wave en anglais ou Mittelwelle
en allemand.

ELECTRONIQUE 69 magazine - n° 54
LE COURS

ces deux fréquences entrant en


même temps dans le récepteur pro-
duisaient deux fréquences supplé-
mentaires. L’une égale à la somme
des deux fréquences :

1 200 + 1 210 = 2 410 kHz

et l’autre égale à la différence entre la


fréquence supérieure et la fréquence
inférieure :

1 210 – 1 200 = 10 kHz

La fréquence de 10 kHz entrant dans


la gamme audio, on l’entendait dans
Figure 362 : Dans les tout premiers postes de radio, qui n’étaient pas encore le poste comme un sifflement aigu.
des superhétérodynes, on avait besoin de beaucoup de boutons pour accorder
tous les étages amplificateurs HF. Comme les transistors n’existaient pas
encore, on utilisait deux grosses piles, l’une de 6 V pour chauffer les filaments Si le récepteur était accordé sur une
et l’autre de 90 V pour fournir la tension anodique des “lampes” ou tubes station émettant sur 750 kHz et s’il
électroniques, encore appelés “thermoïoniques”. existait une station voisine en fré-
quence sur 763 kHz, ces deux fréquen-
ces entrant en même temps dans le
Tant que les stations émettrices se tout accompagné de sifflements fasti- récepteur produisaient deux fréquen-
comptaient sur les doigts d’une main, dieux. Ces sifflements se produisaient ces supplémentaires. L’une égale à la
de tels récepteurs permettaient une quand deux fréquences adjacentes, somme des deux fréquences :
bonne réception, mais petit à petit les en se mélangeant, produisaient une
émetteurs se multiplièrent et augmen- troisième fréquence comprise de la 750 + 763= 1 518 kHz
tèrent leur puissance sans limite : en bande audio.
effet, à cause de leur faible sélecti- et l’autre égale à la différence entre
vité, ces récepteurs captaient, en plus En fait si le récepteur était accordé la fréquence supérieure et la fré-
de la station sur laquelle ils étaient sur une station émettant sur quence inférieure :
accordés, la musique ou la parole des 1 200 kHz et s’il existait une station
émetteurs voisins en fréquence, le voisine en fréquence sur 1 210 kHz, 763 – 755 = 8 kHz

Figure 364 : Dans les années 1928-1930 apparaissent les


premiers récepteurs superhétérodynes. Le coffret, toujours
Figure 363 : En 1924, on pense à embellir les postes en bois, est rendu plus élégant et le cornet est remplacé par
de radio en les insérant dans un “coffret” en bois, l’ébé- un haut-parleur, ou “saladier”, interne et la qualité sonore
nisterie. Le haut-parleur n’est encore qu’un cornet et la s’améliore. Plus tard, les postes de bas de gamme seront
fidélité du son laisse beaucoup à désirer. en bakélite.

ELECTRONIQUE 70 magazine - n° 54
LE COURS

(F1)
R3 (F2)
Figure 366 : En appliquant F1 R1
(F1+F2)
R3
sur l’émetteur du transistor TR1 (F1-F2)
F1 R1 C2 C
un signal prélevé sur un gé- B
TR1 F1 nérateur HF, on trouve sur C3
C2 C
B le collecteur quatre fréquen- E
L1
ces différentes. C1
E
R2
R4 F2
L1 C1
R2
R4 C3 GENERATEUR HF

Figure 365 : Sur le collecteur du R1


C4 L2
L3
transistor d’un préamplificateur HF F1 F4 Figure 367 : En appliquant
ordinaire, on trouve la fréquence TR1 sur le collecteur un cir-
accordée par le circuit d’entrée C2
B
C cuit accordé sur 455 kHz
L1-C1. C3
(L2-C4), on prélève seule-
E ment F4 et non les autres
L1 C1 F1-F2-F3.
La fréquence de 8 kHz entrant dans R2
R4 F2
la gamme audio, on l’entendait dans
le poste comme un sifflement aigu. GÉNÉRATEUR HF

Pour éliminer ces sifflements pro-


duits par le mélange de deux fré- Comment fonctionne la figure 368. Si, sur l’émetteur du
quences proches l’une de l’autre, un superhétérodyne transistor de l’étage amplificateur de
cer tains chercheurs conçurent des la figure 366, nous appliquons un
récepteurs plus sélectifs, brevetés Nous allons maintenant vous expli- signal prélevé sur un générateur HF
sous des noms assez fantasques : quer comment, dans un récepteur externe, sur le collecteur nous retrou-
superhétérodyne, on peut conver tir vons bien quatre fréquences :
Endodyne - Ultradyne - une fréquence quelconque en une
Tropodyne - Hétérodyne. troisième n’entrant pas dans la F1 = fréquence d’accord de L1 et C1,
gamme audio. Si nous réalisons un F2 = fréquence du générateur HF appli-
Pour tous ces récepteurs, le signal étage amplificateur HF, comme le quée sur l’émetteur,
capté était mélangé avec un signal HF montre la figure 365, nous savons F3 = fréquence égale à la somme
produit par un oscillateur interne, de que sur le collecteur du transistor F1+F2,
manière à obtenir une troisième fré- nous obtenons la fréquence accor- F4 = fréquence égale à la différence
quence n’entrant pas dans la gamme dée par la self L1 et le condensa- entre la fréquence la plus élevée et la
audio par soustraction de la fré- teur variable C1. Si, en tournant l’axe fréquence la plus basse.
quence la plus basse à la fréquence de C1, nous faisons l’accord sur
la plus haute. De tous ces récep- une station émettant sur 1 200 kHz, Donc, si nous accordons L1-C1 sur
teurs sor tit un récepteur technique- sur le collecteur nous obtenons les la fréquence de 630 kHz et si nous
ment per fectionné, c’est le fameux 1 200 kHz amplifiés. Donc, si nous appliquons sur l’émetteur du transis-
superhétérodyne. Dans un superhé- nous accordons sur une station émet- tor une fréquence de 1 085 kHz, sur
térodyne se trouve un double con- tant sur 1 480 kHz, nous obtenons le collecteur nous obtenons ces qua-
densateur variable : une cage (c’est sur le collecteur les 1 480 kHz tre fréquences :
ainsi qu’on appelle une section de ce amplifiés. Par conséquent, si nous
CV) était utilisée pour s’accorder sur assimilons ces kHz à des poids en F1 = 630 kHz
l’émetteur et l’autre pour faire varier grammes, en les mesurant avec une F2 = 1 085 kHz
la fréquence produite par l’oscillateur balance, nous lisons 630 - 1 200 - F3 = 1 780 kHz (630 + 1 085)
local HF. 1 480 grammes, comme le montre F4 = 455 kHz (1 085 – 630)

Figure 368 : Considérons les kHz


comme des poids en grammes, si 630 g 1200 g 1480 g
vous accordez le circuit L1-C1 de
la figure 365 sur 630 kHz et que
vous mettez ce “poids” sur une ba-
lance, cette dernière vous indique
630 grammes. Si en revanche vous 630 g 1200 g 1480 g
vous accordez sur 1 200 kHz ou
1 480 kHz, la balance vous indi-
que respectivement 1 200 et 1 480
grammes.

ELECTRONIQUE 71 magazine - n° 54
LE COURS

Figure 369 : Si l’on met le poids F1


455 g 455 g 455 g (accordé par L1-C1) sur le plateau de
gauche et le poids F2 du générateur
HF sur le plateau de droite, la balance
vous indique la différence entre les
deux. Si la fréquence F2 est toujours
630 g 1200 g 1480 g
1085 g 1655 g 1935 g supérieure de 455 grammes par rap-
port à F1, l’aiguille de la balance reste
immobile sur 455 grammes, soit sur
une valeur égale à F2 – F1 = F4.

Si nous montons sur le collecteur un grammes et sur l’autre un poids de


circuit d’accord (L2-C4) accordé sur les 1 085 grammes, la balance indique
455 kHz, comme le montre la figure un poids de :
367, nous prélevons seulement F4 et
non les fréquences F1-F2-F3. 1 085 – 630 =
455 grammes (figure 369)
Si nous accordons L1-C1 sur la fré-
quence de 1 200 kHz et si nous Si, sur l’un des plateaux, nous posons un
appliquons sur l’émetteur du transis- poids de 1 200 grammes et sur l’autre
tor une fréquence de 1 655 kHz, sur un poids de 1 655 grammes, la balance
le collecteur nous obtenons ces qua- indique à nouveau un poids de :
tre fréquences :
1 655 – 1 200 =
F1 = 1 200 kHz 455 grammes (figure 369)
F2 = 1 655 kHz
F3 = 2 855 kHz (1 200 + 1 655) Si, sur l’un des plateaux, nous posons
F4 = 455 kHz (1 655 – 1 200) un poids de 1 480 grammes et sur
l’autre un poids de 1 935 grammes, la
Comme il y a un circuit accordé sur balance indique encore un poids de :
455 kHz sur le collecteur (L2-C4),
Figure 370 : Photo très rare d’un pos- nous prélevons seulement la fré- 1 935 – 1 480 =
te de radio Ballila de 1934 équipant quence F4 de 455 kHz et non les fré- 455 grammes (figure 369)
toutes les écoles italiennes. Il était quences F1-F2-F3.
vendu 490 lires, soit plus de dix fois la
paie mensuelle d’un ouvrier ! En convertissant toutes les fréquen-
Si nous accordons L1-C1 sur la fré- ces captées en une fréquence fixe de
quence de 1 480 kHz et si nous appli- 455 kHz, il est plus simple de réali-
quons sur l’émetteur du transistor une ser des étages amplificateurs Moyenne
fréquence de 1 935 kHz, sur le collecteur Fréquence (MF) très sélectifs.
nous obtenons ces quatre fréquences :

F1 = 1 480 kHz L’oscillateur


F2 = 1 935 kHz d’un superhétérodyne
F3 = 3 415 kHz (1 480 + 1 935)
F4 = 455 kHz (1 935 – 1 480) Au sein d’un récepteur superhétéro-
dyne conçu pour capter les fréquen-
Là encore nous prélevons sur le col- ces de la bande Ondes Moyennes, de
lecteur la seule fréquence F4 de 500 kHz à 1 600 kHz, nous trouvons
455 kHz, car L2-C4 sont accordés sur un oscillateur HF capable de produire
cette fréquence. Nous avons démon- une fréquence supérieure de 455 kHz
tré que, quelle que soit la fréquence à la fréquence d’accord de L1-C1. Par
accordée avec L1-C1, nous pouvons conséquent, pour capter une station
la conver tir en une fréquence fixe émettant sur 560 kHz, nous devons
de 455 kHz, à condition d’appliquer accorder son oscillateur local interne
sur l’émetteur une fréquence F2 de sur la fréquence de 1 015 kHz :
455 kHz, supérieure à la F1. en effet, si nous calculons la diffé-
rence entre la fréquence supérieure
La comparaison avec la balance, et la fréquence inférieure, nous obte-
aussi simpliste soit elle, ser t néan- nons :
Figure 371 : Les superhétérodynes fa- moins à mieux éclairer le concept de
miliaux de 1936 ne comportaient que superhétérodyne : en effet, en appli- 1 015 – 560 = 455 kHz
trois boutons, un pour passer de OM quant sur ses deux plateaux les dif-
en OC et vice versa, un pour l’accord férents poids, on obtient toujours Pour capter une seconde station
sur la station désirée et le dernier pour le poids total. Si, sur l’un des pla- émettant sur 1 310 kHz, nous devons
le volume.
teaux, nous posons un poids de 630 accorder l’oscillateur local sur 1 765

ELECTRONIQUE 72 magazine - n° 54
LE COURS

kHz : en effet, si nous calculons la


différence entre la fréquence supé-
rieure et la fréquence inférieure, nous
obtenons :

1 765 – 1 310 = 455 kHz Figure 372 : Au fil des ans on cher-
che à rendre l’ébénisterie toujours
Le Tableau 17 montre quelle fré- plus esthétique et donc plus mo-
quence doit produire l’oscillateur derne. Vous le voyez, le cadran ou
local pour obtenir par mélange avec échelle d’accord sur les fréquences
des stations, indiquant la fréquence
la fréquence à recevoir une troisième en kHz pour les OM et en MHz pour
fréquence fixe et toujours égale à les OC, s’agrandit.
455 kHz. La première colonne indi-
que la fréquence de l’oscillateur
local ; la deuxième, la fréquence à
recevoir et, la troisième, la moyenne
fréquence fixe de conversion.

Tableau 17 de 10,7 MHz, il suffit de cordait sur une fréquence de 455 kHz
réaliser un étage oscilla- plus basse. Quand un émetteur
Fréquence Fréquence Fréquence teur HF produisant une émettant sur une fréquence de
oscillateur à recevoir de conversion fréquence supérieure de 90 MHz, par exemple, on le captait
955 kHz 500 kHz 455 kHz 10,7 MHz à celle que l’on en accordant l’oscillateur local sur
1 055 kHz 600 kHz 455 kHz souhaite recevoir, comme 90,455 MHz, mais aussi en l’accor-
1 155 kHz 700 kHz 455 kHz le montre le Tableau 19. dant sur 89,545 MHz.
1 255 kHz 800 kHz 455 kHz
1 355 kHz 900 kHz 455 kHz
La valeur de
MF de 455 kHz Tableau 19
1 455 kHz 1 000 kHz 455 kHz
est utilisée Fréquence Fréquence Fréquence
1 555 kHz 1 100 kHz 455 kHz
seulement oscillateur à recevoir de conversion
1 655 kHz 1 200 kHz 455 kHz
pour les récep-
1 755 kHz 1 300 kHz 455 kHz 100,7 MHz 90 MHz 10,7 MHz
teurs OM et
1 855 kHz 1 400 kHz 455 kHz 101,7 MHz 91 MHz 10,7 MHz
OC, pour les
1 955 kHz 1 500 kHz 455 kHz VHF-UHF on se 102,7 MHz 92 MHz 10,7 MHz
2 055 kHz 1 600 kHz 455 kHz sert d’une MF 103,7 MHz 93 MHz 10,7 MHz
de 10,7 MHz. 104,7 MHz 94 MHz 10,7 MHz
En conver tissant n’impor te quelle Cette décision a été prise 105,7 MHz 95 MHz 10,7 MHz
fréquence captée en valeur fixe de quand on a constaté qu’en 106,7 MHz 96 MHz 10,7 MHz
455 kHz, on peut obtenir des récep- utilisant une MF de 455 107,7 MHz 97 MHz 10,7 MHz
teurs très sélectifs ne produisant kHz dans un récepteur 108,7 MHz 98 MHz 10,7 MHz
plus les sifflements gênants d’autre- VHF-UHF le même émet- 109,7 MHz 99 MHz 10,7 MHz
fois. Cette conversion de fréquence teur était capté deux fois 110,7 MHz 100 MHz 10,7 MHz
peut être réalisée sur toutes les ban- sur deux fréquences diffé-
des de fréquences, Ondes Moyen- rentes. La première fois, on le captait En effet, si l’on soustrait à
nes, Ondes Cour tes, VHF et UHF. Si, quand l’oscillateur local était accordé 90,455 MHz 90,000 MHz, on obtient
par exemple, nous voulons recevoir sur une fréquence de 455 kHz plus bien 455 kHz. De même si l’on sous-
les stations émettant en OC, entre 5 haute, la seconde fois lorsqu’il s’ac- trait à 90,000 MHz 89,545 MHz, on
000 et 10 000 kHz, soit 5-10 obtient bien 455 kHz encore.
MHz, il suffit que l’oscillateur Tableau 18
HF local présent à l’intérieur La fréquence de 90,000 MHz cap-
du superhétérodyne produise Fréquence Fréquence Fréquence tée quand l’oscillateur local pro-
une fréquence supérieure de oscillateur à recevoir de conversion duisait une fréquence inférieure de
455 kHz à la fréquence que 5 455 kHz 5 000 kHz 455 kHz 455 kHz fut baptisée “fréquence-
l’on souhaite capter, comme 5 555 kHz 5 100 kHz 455 kHz image”.
le montre le Tableau 18. 5 655 kHz 5 200 kHz 455 kHz
5 755 kHz 5 300 kHz 455 kHz En utilisant des récepteurs VHF-UHF
Précisons que la fréquence de 5 855 kHz 5 400 kHz 455 kHz avec une MF accordée sur 10,7 MHz
conversion peut être prééta- 5 955 kHz 5 500 kHz 455 kHz ce défaut est automatiquement éli-
blie sur des valeurs différen- miné. Donc, pour recevoir une sta-
6 455 kHz 6 000 kHz 455 kHz
tes de celle de 455 kHz, il tion émettant sur 90 MHz, l’oscilla-
6 955 kHz 6 500 kHz 455 kHz
suffit de changer la fréquence teur local doit produire une fréquence
7 455 kHz 7 000 kHz 455 kHz
produite par l’oscillateur local. de 100,7 MHz afin d’obtenir par sous-
7 955 kHz 7 500 kHz 455 kHz
Si, par exemple, nous voulons traction entre la fréquence supérieure
convertir toutes les stations 8 455 kHz 8 000 kHz 455 kHz et la fréquence inférieure 10,7 MHz,
émettant sur les fréquences 8 955 kHz 8 500 kHz 455 kHz en effet :
de 90 à 100 MHz en une 9 455 kHz 9 000 kHz 455 kHz
valeur de Moyenne Fréquence 10 455 kHz 10 000 kHz 455 kHz 100,7 – 90 = 10,7 MHz

ELECTRONIQUE 73 magazine - n° 54
LE COURS

Figure 373 : Vers 1939-1940 les postes de radio com-


portent un vaste cadran des fréquences où s’inscrivent
en plus de ces fréquences les noms des stations OM
nationales ou étrangères. Photo d’un vieux superhé-
térodyne Ducati, marque bolognaise, vendu dans les
années 1940-1946.

Figure 374 : Dans tous les récepteurs superhétérody-


nes se trouvait un CV (condensateur variable) à deux
cages. Une pour s’accorder sur la station à recevoir
et l’autre pour faire varier la fréquence de l’oscillateur
local.

Vous devez vous demander si, en utili- cillateur local, il faut utiliser un dou- de 10,7 MHz, la seconde en conver-
sant une MF sur 10,7 MHz, nous n’ob- ble CV (condensateur variable) ou CV tissant les 10,7 MHz en la MF fixe de
tenons pas à nouveau une fréquence à deux cages, comme le montre la 455 kHz.
image lorsque l’oscillateur local pro- figure 374. L’une sert à s’accorder
duit une fréquence de 79,3 MHz. En sur la fréquence de la station à rece-
effet, si nous soustrayons à 90 MHz voir et l’autre à faire varier la fré- Conclusion et À suivre…
cette fréquence nous obtenons à nou- quence de l’oscillateur local afin qu’il
veau 10,7 MHz : produise une fréquence supérieure de Maintenant que nous avons vu et com-
455 kHz ou 10,7 MHz. En conver tis- pris la théorie des récepteurs supe-
90 – 79,3 = 10,7 MHz sant toutes les fréquences captées rhétérodynes, il nous reste à en cons-
en une fréquence fixe de 455 kHz ou truire un : la seconde partie de cette
En fait, cette fréquence image n’est 10,7 MHz on peut réaliser des éta- Leçon vous proposera d’en étudier la
jamais captée car, lorsque l’oscilla- ges amplificateurs avec des selfs déjà conception puis de le réaliser. ◆
teur local produit 79,3 MHz, automa- préréglées et connues sous le nom
tiquement le circuit d’accord L1-C1 de moyennes fréquences MF. Si on
est accordé sur la fréquence de : utilisait autrefois dans les récepteurs
superhétérodynes un condensateur
Comment
79,3 – 10,7 = 68,6 MHz variable à double cage, aujourd’hui
construire ce montage ?
ce composant est remplacé par de Tout le matériel nécessaire pour
Par conséquent le circuit d’accord minuscules diodes varicap. construire le récepteur superhé-
L1-C1 se trouvant à l’entrée laisse pas- térodyne pour Ondes Moyennes
ser la fréquence de 68,6 MHz mais Pour terminer la description des EN5039, décrit dans la prochaine
pas celle de 90 MHz distante de : récepteurs superhétérodynes ajou- Leçon, est disponible chez certains
tons que beaucoup de récepteurs de nos annonceurs : voir les publici-
90 – 68,6 = 21,4 MHz VHF professionnels, afin d’obtenir tés dans la revue.
une sélectivité encore plus grande,
Étant donné que dans un récepteur réalisent une double conversion de Les typons des circuits imprimés
superhétérodyne nous devons accor- fréquence : la première conversion sont sur www.electronique-magazine.
der en même temps la fréquence à s’effectue en conver tissant le signal com/les_circuits_imprimés.asp.
recevoir et celle que doit produire l’os- capté en la moyenne fréquence fixe

ELECTRONIQUE 74 magazine - n° 54
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ELECTRONIQUE 76 magazine - n° 54
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ELECTRONIQUE 77 magazine - n° 54
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