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1 Topologie
1.1 Normes, normes équivalentes
Une norme sur le K-espace vectoriel E est une application N de E dans R vérifiant :
Normes équivalentes. Les normes N et N ′ sont équivalentes si et seulement si il existe deux réels strictement positifs
N′
α et β tel que ∀x ∈ E, αN(x) 6 N ′ (x) 6 βN(x). Il revient au même de dire que la fonction est bornée inférieurement
N
et supérieurement par des réels strictement positifs sur E \ {0}.
Théorème. Si E est de dimension finie sur K, toutes les normes sont équivalentes.
1.2 Voisinage
Soit x ∈ E. Un voisinage de x est une partie de l’espace vectoriel normé (E, N) qui contient une boule ouverte non vide de
centre x.
L’ensemble des voisinages de x se note V (x). Si V est une partie de E, (V ∈ V (X) ⇔ ∃r > 0/ Bo (x, r) ⊂ V).
Théorème. Une réunion quelconque de voisinage de x est un voisinage de x. Une intersection finie de voisinage de x est
un voisinage de x.
2 Fonctions
2.1 Connexité par arcs
Définition. Soit A une partie non vide de E. A est connexe par arcs si et seulement si, pour tout (x, y) ∈ A2 , il existe
γ : t 7→ γ(t) définie et continue sur [0, 1] à valeurs dans E telle que
• γ(0) = x et γ(1) = y ;
• ∀t ∈ [0, 1], γ(t) ∈ A.
Théorème. Un convexe non vide est connexe par arcs.
2.2 Continuité
2.2.1 Continuité en général
Théorème des valeurs intermédiaires. Soit f une application d’un evn (E, N) dans un evn (E ′ , N ′ ). Si f est continue
sur E, l’image d’un connexe par arcs de E est un connexe par arcs de E ′ .
En particulier, si f va de R dans R et est continue sur D ⊂ R, l’image d’un intervalle contenu dans D par f est un intervalle
de R.
Théorème (images réciproques d’ouverts ou de fermé). f va d’une partie D d’un evn (E, N) vers un evn (E ′ , N ′ ).
f est continue sur D si et seulement si l’image réciproque de tout ouvert de (E ′ , N ′ ) est un ouvert relatif de D, c’est-à-dire
l’intersection d’un ouvert de E avec D.
f est continue sur D si et seulement si l’image réciproque de tout fermé de (E ′ , N ′ ) est un fermé relatif de D, c’est-à-dire
l’intersection d’un fermé de E avec D.
Théorème (image continue d’un compact). f va d’une partie D d’un evn (E, N) dans un evn (E ′ , N ′ ). Si f est continue
sur D, l’image directe d’un compact de D est un compact de (E ′ , N ′ ).
En particulier, si f va de R dans R et est continue sur R, l’image d’un segment de R par f est un segment de R.
2.3 Dérivation
Théorème de Rolle. f est une application définie sur un segment [a, b] de R à valeurs dans R. Si f est continue sur
[a, b], dérivable sur ]a, b[ et vérifie f(a) = f(b), alors il existe c ∈]a, b[ tel que f ′ (c) = 0.
Théorème des accroissements finis. f est une application définie sur un segment [a, b] de R à valeurs dans R. Si f est
f(b) − f(a)
continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[ alors il existe c ∈]a, b[ tel que = f ′ (c).
b−a
Le théorème de Rolle et le théorème des accroissements finis sont faux pour les applications de R dans C ou les applications
de R dans Rn , n > 2. (contre-exemple : x 7→ eix sur [0, 2π]).
Théorème (de la limite de la dérivée). f est une application définie sur un segment [a, b] de R à valeurs dans R ou
C. Si f est continue sur [a, b], de classe C1 sur ]a, b] et si f ′ a une limite réelle ou complexe en a, alors f est de classe C1
sur [a, b] (énoncé analogue sur [a, b[ ou sur [a, x0 [ ∪ ]x0 , b] ou sur ...).
Formule de Taylor-Laplace. Soit f une application définie sur un intervalle I de R à valeurs dans R ou C ou Kp ,
de classe Cn+1 sur I. Alors, pour tout (a, b) ∈ I2 ,
n Zb
X f(k) (a) k (b − t)n (n+1)
f(b) = (b − a) + f (t) dt.
k! a n!
k=0
Inégalité des accroissements finis. Soit f une application définie sur un intervalle I de R à valeurs dans R ou C,
dérivable sur I. On suppose que |f ′ | est majorée par le réel M sur I. Alors, pour tout (a, b) ∈ I2 , |f(b) − f(a)| 6 M|b − a|.
Inégalité de Taylor-Lagrange. Soit f une application définie sur un intervalle I de R à valeurs dans R ou C, n + 1
fois dérivable sur I. On suppose que |f(n+1) | est majorée par le réel Mn+1 sur I. Alors, pour tout (a, b) ∈ I2 ,
n
X f(k) (a) M
k n+1 (b − a)
(n+1)
f(b) − (b − a) 6 .
k! (n + 1)!
k=0
2.4 Intégration
Soit f une
Z x fonction continue sur un intervalle I de R à valeurs dans R ou C. Alors, pour tout x0 de I, la fonction
F : x 7→ f(t) dt est de classe C1 sur I et ∀x ∈ I, F ′ (x) = f(x).
x0
3 Sommations discrètes
3.1 Séries numériques ou vectorielles
L’étude de la convergence des séries ou de l’intégrabilité des fonctions nécessite : une bonne connaissance des fonctions de
référence, une bonne maîtrise des équivalents, o, O, développements limités, théorèmes de croissances comparées.
Définition. Soit (E, k k) un evn. Soit (un )n∈N une suite d’éléments de E. La série de terme général un converge absolument
si et seulement si la série de terme général kun k converge.
Théorème. Si E est de dimension finie, toute série absolument convergente est convergente.
un+1
Règle de d’Alembert. (un ) est une suite complexe, ne s’annulant pas à partir d’un certain rang telle que a
un
une limite ℓ ∈ [0, +∞].
• Si 0 6 ℓ < 1, la série de terme général un converge absolument.
• Si ℓ > 1, la série de terme général un diverge grossièrement.
Comparaison séries-intégrales. Si f est une fonctionZn continue par morceaux sur [0, +∞[, à valeurs réelles positives,
décroissante sur [0, +∞[, la série de terme général f(t) dt − f(n) converge.
n−1
En particulier, la série de terme général f(n) converge si et seulement si f est intégrable sur [0, +∞[.
Théorème (sommation des relations de comparaison). Soient (an ) et (bn ) deux suites réelles strictement positives
telles que an ∼ bn .
n→+∞
Théorème. Soit (un )n∈N une suite de nombres complexes. (un )n∈N est sommable si et seulement si la série de terme
général un est absolument convergente.
Théorème de sommation par paquets. (quand une famille est sommable, on a tous les droits).
Soit (ui )i∈I une famille sommable de nombres complexes. Soit (Jj )j∈J une partition de I. Alors,
• pour tout j ∈ J, la famille (ui )i∈Jj est sommable,
X
• la famille ui est sommable,
i∈Jj
j∈J
X X X
• ui = ui .
i∈I j∈J i∈Jj
Un cas particulier de ce théorème est le théorème de Fubini pour les suites doubles :
Théorème de Fubini. Soit (ui,j) une suite complexe double. Si pour tout i, la série de terme général ui,j est absolument
+∞
X X +∞
convergente et que |ui,j | < +∞, alors la suite (ui,j ) est sommable et de plus,
i=0 j=0
4.1.3 Continuité.
Théorème. Si (fn ) converge uniformément vers f sur D et si chaque fn est continue sur D, alors f est continue sur D
(une limite uniforme de fonctions continues est continue)
4.1.4 Dérivation.
Théorème. Si
• (fn ) converge simplement vers f sur D ;
• chaque fn est dérivable sur D ;
• la suite des dérivées (fn′ ) converge uniformément sur D (vers sa limite).
d d
Alors, f est dérivable sur D et f ′ = lim fn′ (c’est-à-dire ( lim fn ) = lim fn .)
n→+∞ dx n→+∞ n→+∞ dx
Théorème (généralisation). Si
• (fn ) converge simplement vers f sur D,
• chaque fn est de classeCp , 1 6 p 6 +∞ sur D,
(k)
• les suites des dérivées fn , 1 6 k 6 p − 1, convergent toutes simplement sur D (vers leur limite),
(p)
• la suite fn converge uniformément sur D.
Alors, f est de classe Cp sur D et ∀k ∈ J1, pK, f(k) = lim fn
(k)
.
n→+∞
(k)
Dans la pratique, on montre la plupart du temps que les suites des dérivées fn , 1 6 k 6 p, convergent toutes
uniformément sur D.
4.1.5 Intégration
Théorème (convergence uniforme sur un segment). Si chaque fn est continue par morceaux sur le segment [a, b]
et si la suite (fn ) converge uniformément vers f sur [a, b], alors :
• f est continue par morceaux sur D ;
Zb !
• la suite fn (x) dx converge ;
a
Zb Zb Zb Zb
• f(x) dx = lim fn (x) dx (c’est-à-dire lim fn (x) dx = lim fn (x) dx).
a n→+∞ a a n→+∞ n→+∞ a
Théorème de convergence dominée. (fn ) est une suite de fonctions continues par morceaux sur un intervalle quel-
conque I de R à valeurs dans R ou C.
4.2.3 Continuité
Théorème. Si la série de fonctions de terme général fn converge uniformément vers S sur D et si chaque fn est continue
sur D, alors S est continue sur D.
Théorème (généralisation). Si
• la série de fonctions de terme général fn converge simplement vers S sur D,
• chaque fn est de classe Cp sur D,
(k)
• les séries de termes généraux fn , 1 6 k 6 p − 1, convergent toutes simplement sur D,
(p)
• la série de terme général fn converge uniformément sur D,
+∞
X
alors, S est de classe Cp sur D et ∀k ∈ J1, pK, S(k) = f(k)
n .
n=0
Dans la pratique, la plupart du temps, on obtient la convergence de toutes les séries dérivées.
+∞
X 1
Revoir l’étude de la fonction ζ de Riemann : ∀x > 1, ζ(x) = .
nx
n=1
Théorème d’intégration terme à terme sur un intervalle quelconque. Si chaque fn est continue par morceaux et
intégrable sur I, si la série de terme général fn converge simplement vers une fonction S continue par morceaux sur I et
+∞ Z
X Z Z X+∞ Z
si |fn | < +∞, alors S est intégrable sur I, |a série de terme général fn converge et S(x) dx = fn .
n=0 I I I n=0 I
Théorème de convergence dominée pour les séries de fonctions. Si chaque fn est continue par morceaux et
intégrable sur I, si la série de terme général fn converge simplement vers une fonction S continue par morceaux
n sur I et
X
si il existe une fonction ϕ continue par morceaux, positive et intégrable sur I telle que pour tout n ∈ N, fk 6 ϕ
k=0
Z Z XZ
+∞
(hypothèse de domination), alors S est intégrable sur I, |a série de terme général fn converge et S(x) dx = fn .
I I n=0 I
5 Séries entières
5.1 Rayon de convergence
Soit a = (an ) ∈ CN . Ra = sup{r ∈ [0, +∞[/ (|an |rn ) bornée}. Les outils pour calculer des rayons de convergence sont :
Théorème. Si |z| < Ra , la série de terme général an zn converge absolument et donc la série de terme général an zn
converge et donc la suite (an zn ) converge vers 0 et donc la suite (an zn ) est bornée.
Si |z| > Ra , la suite (an zn ) n’est pas bornée et donc la suite (an zn ) ne tend pas vers 0 et donc la série de terme général
an zn diverge grossièrement.
En particulier, quand Ra = +∞, la série de terme général an zn converge absolument pour tout z ∈ C.
Théorème. Si pour tout n > n0 , |an | 6 |bn |, alors Rb 6 Ra .
an+1
Théorème (règle de d’Alembert). Si la suite (an ) ne s’annule pas à partir d’un certain rang et si → ℓ∈
an n→+∞
1 1 1
[0, +∞], alors Ra = (avec la convention = ∞ et = 0).
ℓ 0 ∞
Théorème.
• Ra+b > Min {Ra , Rb } et si de plus Ra 6= Rb , Ra+b = Min {Ra , Rb }.
• Rλa = Ra si λ 6= 0 et +∞ si λ = 0. Dans tous les cas, Rλa > Ra .
• Rλa+µb > Min {Ra , Rb }.
n
X
• Si c = a ∗ b (produit de convolution) c’est-à-dire pour tout n ∈ N, cn = ak bn−k , alors Rc > Min {Ra , Rb }.
k=0
5.2 Opérations
+∞
X +∞
X +∞
X
• Pour tout z tel que |z| < Min {Ra , Rb }, (an + bn ) zn = an zn + bn zn .
n=0 n=0 n=0
+∞
X +∞
X
• Pour tout z tel que |z| < Ra , λan zn = λ an zn .
n=0 n=0 !
+∞ +∞
! +∞ n
!
X X X X
n n
• Pour tout z tel que |z| < Min {Ra , Rb }, an z bn z = ak bn−k zn (produit de Cauchy de deux
n=0 n=0 n=0 k=0
séries entières).
7 Equations différentielles
7.1 Le premier ordre
7.1.1 Théorèmes de Cauchy
Théorème de Cauchy linéaire : cas des équations différentielles scalaires du premier ordre. Soient a et b
deux fonctions continues sur un intervalle I de R à valeurs dans K = R ou K = C. Alors, pour tout (x0 , y0 ) ∈ I × K, il
existe une et une seule solution f de l’équation différentielle y ′ = ay + b sur I vérifiant de plus f(x0 ) = y0 à savoir :
Zx Zx
∀x ∈ I, f(x) = y0 eA(x) + eA(x) e−A(t) b(t) dt où A(x) = a(t) dt.
x0 x0
Théorème de Cauchy linéaire : cas des systèmes du premier ordre à coefficients constants. Soit A ∈ Mn (K).
Soit B une fonction continue sur un intervalle I de R à valeurs dans Mn,1 (K). Alors, pour tout (t0 , X0 ) ∈ I × Mn,1 (K), il
existe une et une seule solution X de l’équation différentielle X ′ = AX + B sur I vérifiant de plus X(t0 ) = X0 à savoir
Zt
tA
∀t ∈ I, X(t) = e X0 + e tA
e−uA B(u) du.
t0
Théorème de Cauchy linéaire : cas général. Soient A et B deux fonctions continues sur un intervalle I de R à valeurs
respectivement dans Mn (K) et Mn,1 (K). Alors, pour tout (t0 , X0 ) ∈ I × Mn,1 (K), il existe une et une seule solution X
de l’équation différentielle X ′ = AX + B sur I vérifiant de plus X(t0 ) = X0 .
Zx
′ −A −A −A −A
′ −A −A(x)
′
f = af + b ⇔ f e − ae f = be ⇔ e f = be ⇔ ∃C ∈ K/ ∀x ∈ I, e f(x) = C + b(t)e−A(t) dt
x0
Zx
⇔ ∃C ∈ K/ ∀x ∈ I, f(x) = CeA(x) + eA(x) b(t)e−A(t) dt.
x0
Si on devine ou on découvre une solution non nulle f0 de (Eh ) sur I, on dispose de la méthode de variation de la constante :
il existe une solution particulière de la forme f1 = Cf0 où C est une fonction dérivable sur I.
7.1.4 « Résolution » de X ′ = AX + B
• Pour X ′ = AX, A constante quand t varie, si A est diagonalisable, les solutions de (Eh ) sur R sont les fonctions de
la forme t 7→ c1 eλ1 t V1 + . . . + cn eλn t Vn , (c1 , . . . , cn ) ∈ Kn , où (λ1 , . . . , λn ) est la famille des valeurs propres de A et
(V1 , . . . , Vn ) est une base (de Mn,1 (K)) de vecteurs propres associée.
• Pour X ′ = AX + B, A pas nécessairement constante. On suppose connu (X1 , . . . , Xn ) système fondamental de solutions
de (E) sur I. Il existe une solution particulière de (E) sur I de la forme t 7→ c1 (t)X1 (t) + . . . + cn (t)Xn (t) où c1 , . . . , cn ,
sont des fonctions dérivables sur I vérifiant c1′ X1 + . . . cn′ Xn = B (méthode de variation des constantes).
7.2.3 Résolution
On ne sait pas résoudre dans le cas général. Il faut découvrir par tous les moyens un système fondamental (f0 ,1 ) de
(Eh ) sur I. La plupart du temps, pour les équations proposées en maths spé, on commence à chercher un polynôme non
nul, une exponentielle, une série entière non nulle ... solution de (Eh ) sur I. On obtient une solution non nulle f0 de
ay ′′ + by ′ + cy = 0 sur I. On pose alors y = f0 z (changement de fonction inconnue) et on trouve Sh .
En ayant un système fondamental (f0 , f1 ) de (Eh ) sur I, pour trouver une solution particulière de (E) sur I, on dispose de
la méthode de variation des constantes : il existe une solution
′ particulière de (E) sur I de la forme f2 = λf0 + µf1 où λ et
λ f0 + µ ′ f1 = 0
µ sont des fonctions deux fois dérivables sur I vérifiant .
λ ′ f0′ + µ ′ f1′ = c
Théorème et définition. En cas d’existence, l’application L s’appelle la différentielle de f en a et se note dfa ou df(a).
dfa ∈ L (Rn , Rp ). Dans ce cas, on a
Théorème. Si f est différentiable en a, f admet une dérivée suivant tout vecteur. De plus, pour tout v ∈ E \ {0},
Dv f(a) = dfa (v).
En particulier, en notant (e1 , . . . , en ) la bse canonique de Rn ,
Théorème. Si f est différentiable en a, f admet des dérivées partielles par rapport à chacune de ses variables :
∂f
∀i ∈ J1, nK, (a) = Dei f(a) = dfa (ei ) .
∂xi
On a donc
n
X
n n ∂f
∀a (a1 , . . . , an ) ∈ Ω ⊂ R , ∀h = (h1 , . . . , hn ) ∈ R , dfa (h) = hi (a)
∂xi
i=1
puis
n
X
n ∂f
∀a (a1 , . . . , an ) ∈ Ω ⊂ R , dfa = dxi (a).
∂xi
i=1
∂f
(a)
∂x1
Si f est à valeurs dans R (fonction numérique), le gradient de f en a est ∇f(a) = ..
et on a :
.
∂f
(a)
∂xn
∀h ∈ Rn , dfa (h) = h∇f(a), hi.
Définition.
Si fest différentiable en a, en notant f1 , . . . ,fp , les composantes de f, la matrice jacobienne de f en a est
∂fi
Jf(a) = (a) ∈ Mp,n (R) (en j-ème colonne, on dérive par rapport à la j-ème variable).
∂xj 16i6p, 16j6n
∂ ∂u ∂f ∂v ∂f
Par exemple, si u = u(x, y) et v = v(x, y), cela donne mécaniquement : (f(u, v)) = × + × .
∂x ∂x ∂u ∂x ∂v
∂k f ∂k f
= .
∂xi1 . . . ∂xik ∂xσ(1) . . . ∂xσ(k)