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Exos du forum ........ ........


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Exercice 1 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Soit f et g sont deux endomorphisme de E euclidien de dim finie. Montrer que f ◦ f ∗ = g ◦ g ∗ entraine
l’existence de u orthogonal tel que : f = g ◦ u.

Tout d’abord l’applicationf ◦ f ∗ = g ◦ g ∗ est symétrique positive donc diagonalisable dans une base
orthonormée a1 , ..., an (notons k1 , ..., kn les valeurs propres : ce sont des réels ≥ 0).
Pour tout indice i on a donc f ◦ f ∗ (ai ) = ki .ai .
Pour deux indices i, j distincts, on a :
< f ∗ (ai ), f ∗ (aj ) >=< f ◦ f ∗ (ai ), aj >= 0.
Les f ∗ (ai ) sont donc orthogonaux deux à deux.
Pour tout indice i,
< f ∗ (ai ), f ∗ (ai ) >=< f ◦ f ∗ (ai ), ai >= ki .
∗ 2
Ainsi ||f (ai )|| = ki .
Quitte à rénuméroter les vecteurs ai donc les ki , on peut supposer que les ki sont non nuls pour i ≤ m
et nuls pour i > m. ∗
Ainsi les vecteurs bi = f √(a i)
ki
, pour i = 1..m forment une famille orthonormée, que l’on complète en un
base orthonormée b1 , ..., bn . ∗
Pour les mêmes raisons, les vecteurs ci = g√(ak i ) , pour i = 1..m forment une famille orthonormée, que
i
l’on complète en un base orthonormée c1 , ..., cn .
Pour tout i de {1, ..., n} (que l’on ait i ≤ m ou i > m), √ on peut alors écrire :

f (ai ) = √ ki .bi
g ∗ (ai ) = ki .ci .
Notons maintenant u l’isométrie définie par les égalités u(bi ) = ci .
Pour tout indice i, on a : √ √
u ◦ f ∗ (ai ) = ki .u(bi ) = ki ci = g ∗ (ai ).
Ainsi u ◦ f ∗ = g ∗ donc f ∗ = u∗ ◦ g ∗ donc f = g ◦ u.
et hop !
JMF

Exercice 2 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
√ √ √
Résolution d’une petite équation dans R3 : x + 2 y − 1 + 3 z − 2 = 12 (x + y + z + 11).

√ √ √
x + y + z + 11 − 2 x − 4 y − 1 − 6 z − 2 est égal à : √
√ √
( x − 1)2 + ( y − 1 − 2)2 + ( z − 2 − 3)3 .
Donc la seule solution est √
√ √
x = 1, y − 1 = 2, z − 2 = 3
c’est-à-dire
x = 1, y = 5, z = 11.

Exercice 3 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Je vous soumet un petit résultat qui m’est venu à l’idée en généralisant un exo d’olympiades : Soit
ABC un triangle, et M un point quelconque du plan, distinct des sommets. On note A0 (resp B 0 , resp
C 0 ) les points d’intersection de AM et BC (resp...).
AM BM CM
Montrer que : AA 0 + BB 0 + CC 0 = 2.

On pose M = xA + yA + zC (coordonnées barycentriques donc x + y + z = 1).


On écrit M = A + t(A0 − A) = (1 − t)A + tA0 .
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Puisque A0 est sur BC, il n’a de coordonnées barycentriques que sur B et C.
En identifiant, on trouve t = 1 − x.
AM
Bien sûr, ici t = AA0.
BM CM
De même, BB 0 = 1 − y et CC 0 = 1 − z
AM BM CM
Donc AA0 + BB 0 + CC 0 = 3 − (x + y + z) = 2.

Exercice 4 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Soient six points A1 , A2 , A3 et B1 , B2 , B3 dans un plan tel que pour tout i, j, d(Ai , Bj ) = i + j. Que
peut-on dire de ces six points ?

Très jolie solution de JMF :


Reprenons :
Les conditions sur les distances impliquent
1) d(A1 , B2 ) − d(A1 , B1 ) = 1
2) d(A2 , B2 ) − d(A2 , B1 ) = 1
3) d(A3 , B2 ) − d(A3 , B1 ) = 1
4) d(A1 , B3 ) − d(A1 , B2 ) = 1
5) d(A2 , B3 ) − d(A2 , B2 ) = 1
6) d(A3 , B3 ) − d(A3 , B2 ) = 1
La condition 1), par exemple, implique que la distance d(B1 , B2 ) est ≥ 1, car d(A1 , B1 ) + d(B1 , B2 ) >=
d(A1 , B2 ).
De même la condition 4) implique que la distance d(B2 , B3 ) est ≥ 1.
*************************
Supposons d(B1 , B2 ) = 1
*************************
Les conditions 1,2,3 s’écrivent alors :
1) d(A1 , B2 ) = d(A1 , B1 ) + d(B1 , B2 )
2) d(A2 , B2 ) = d(A2 , B1 ) + d(B1 , B2 )
3) d(A3 , B2 ) = d(A3 , B1 ) + d(B1 , B2 )
Cela implique que B1 est aligné avec (et situé entre) A1 et B2 .
De même B1 est aligné avec (et situé entre) A2 et B2 .
De même B1 est aligné avec (et situé entre) A3 et B2 .
On trouve alors la configuration
1 1 2 1 1
A3 ←→ A2 ←→ A1 ←→ B1 ←→ B2 ←→ B3
et c’est fini.
*************************
Supposons d(B2 , B3 ) = 1
*************************
On arrive à la même conclusion que ci-dessus.
Il ne reste plus qu’à traiter le cas suivant :
*************************
Supposons d(B1 , B2 ) > 1 et d(B2 , B3 ) > 1
*************************
On va aboutir à une contradiction, ce qui terminera la démonstration.
L’égalité d(M, B2 ) − d(M, B1 ) = 1 définit une branche (H1 ) d’une hyperbole de foyers B1 et B2 (la
distance entre les sommets sur l’axe focal étant égale à 1).
Les conditions 1, 2, 3 disent que A1 , A2 , A3 sont sur la branche H1 .
De même, A1 , A2 , A3 sont sur une même branche (H2 ) d’une hyperbole de foyers B2 , B3 .
Rappelons qu’une équation en coordonnées polaires (r, t) d’une hyperbole (ou plus généralement d’une
conique) de foyer à l’origine s’écrit :
r = a cos(t)+b1 sin(t)+c , avec (a, b) 6= (0, 0).
Si on impose à cette conique de passer par trois points distincts (en plus d’avoir son foyer à l’origine),
alors on la détermine de manière unique (les trois équations donnent les valeurs de a, b, c).
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Bref, on se souvient que A1 , A2 , A3 , qui sont distincts, sont sur deux hyperboles (de foyers B1 , B2
pour l’une, de foyers B2 , B3 pour l’autre.)
Ces deux hyperboles, ayant un foyer commun, et trois points distincts communs, son confondues. Il en
résulte que les deux autres foyers B1 et B3 sont confondus, ce qui est absurde.

Exercice 5 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Soit
a2 ab ab b2
 
 ab a2 b2 ab 
M (a, b) = 
 ab b2 a2 ab .

b2 ab ab a2
L est l’ensemble des matrices M (a, b) quand (a, b) decrit R2 .
1. Je cherche à calculer [M (a, b)]−1 et à montrer que si (a, b) et (a0 , b0 ) sont des couples de réels, alors
il existe un couple (a00 , b00 ) de réels tel que
M (a, b)M (a0 , b0 ) = M (a00 , b00 ).
2. Soit les fonctions ch ( cos hyper ) et sh ( sin hyp ). Si t est un réel , on pose N (t) = M (ch(t),sh(t))
et on note L0 l’ensemble des matrices N (t) quand t decrit R. Montrer que L0 est un sous groupe
commutatif de GL4 ( groupe des matrices réelles inversibles d’ordre 4) et que l’application N de
R dans L0 qui à t associe N (t) est un isomorphisme de groupes.

On séparant a2 , ab, b2 , tu peux en effet écrire


M = a2 I + abJ + b2 K
avec
I = matrice identité

0 1 1 0
 1 0 0 1 
J =  1 0 0 1 

0 1 1 0
 
0 0 0 1
 0 0 1 0 
K=  0 1 0 0 .

1 0 0 0
On vérifie facilement
J 2 = 2(I + K)
JK = KJ = J
K 2 = I.
On en déduit en développant :
M (a, b)M (a0 , b0 ) = M (aa0 + bb0 , ab0 + ba0 ).
Le reste suit facilement.

Exercice 6 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
p designe un nombre premier impaire.On note Fp le corps Z/pZ.
1. Soient u, v, w des éléments non nuls de Fp . Démontrer que l’equation : ux2 + vy 2 = w admet au
moins une solution dans (Fp )2 .
2. Soit n un entier ≥ à 1 tel que p ne divise pas 4n − 1. Démontrer qu’il existe un couple (a, b)
d’entiers relatifs et un entier m ≥ 1 tel que : a2 + ab + nb2 + 1 = mp.

Solution proposée :
1. Aucun pb, elle est bien rédigée.
2. p ne divise pas 4n − 1 donc la question qui précéde assure l’existence de x et y dans Fp tels que
x2 + (4n − 1)y 2 = −4.
x−y
p étant impaire, il suffit de choisir a et b des entiers naturels, representant respectifs de 2 et y.
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Les exos de Rachid

Exercice 7 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rachid (Lycée Moulay Rachid,Fes)
Mathématiques (Questions des éléves)

Chers éléves, chers collégues : Youssef, un élève visiteur régulier du forum des questions mathématiques
n
X 1
a posé la question suivante : ”Pour quelles valeurs des entiers m < n le nombre rationnel S =
k
k=m
est il entier ? ”, à la suite de laquelle j’ai proposé une réponse dans le forum selon laquelle S n’est
jamais entier ; mais je ne suis pas parvenu à rédiger la démonstration en détail car l’interface du forum
ne dispose pas des symboles mathématiques ce qui m’a poussé à donner ici la démonstration complète.
Toutes vos critiques sont les bienvenues.

n
P 1
m et n sont deux entiers naturels tels que m < n. On pose S = k. On se propose de démontrer
k=m
que S ∈
/ N.

1) LEMME :

Pour tout entier naturel n, il existe un et un seul couple (k, l) de N2 tel que n = 2k (2l + 1).

DEM : On pose En = {ν ∈ N / 2ν | n }. En 6= ∅ puisque 0 ∈ En . En outre, En est fini ; en


effet : supposons que En est infini. Comme n a un nombre fini de diviseurs alors il existe au moins
0
deux entiers différents ν et ν 0 tels que 2ν = 2ν ce qui entraine alors que ν = ν 0 ce qui est absurde.

Comme En est une partie finie et non vide de N elle admet un plus grand élément k. Ce qui veut dire
que :  k
2 |n
2(k+1) - n

Donc il existe n0 entier tel que n = 2k n0 et 2 - n0 , c’est à dire que n0 est impair, donc n0 = 2l + 1 avec
l entier, ce qui prouve l’existence.
0 0
Pour l’unicité si n = 2k m = 2k m0 avec m et m0 impairs, alors d’aprés le théoréme de Gauss 2k |2k et
0 0
2k |2k , par conséquent k = k et il s’ensuit que n = n0 .La démonstration du lemme est achevée.

II) S N’EST PAS ENTIER.

Posons m = m0 , m + 1 = m1 , ..., n = m + (n − m) = mn−m et pour simplifier posons d = n − m et


d
P 1
alors n = md . Ainsi S = mk , posons enfin I = {0, 1, ..., d}. D’aprés le lemme on a :
k=0

(∀k ∈ I)( ∃!(υk , m0k ) ∈ (N × (2N + 1)) ), mk = 2υk m0k


d
P 1
et alors S = 2υk m0k
.
k=0

Soit υ = max(υk ). Tout d’abord on a : υ > 0 car puisque m < n alors entre m et n (au sens large) il y
k∈I
a au moins un entier pair. Par définition de υ, il existe au moins un élément s de I tel que υ = υs .
Montrons qu’il est unique. Si un autre s0 de I vérifie υ = υs0 = υs , on a : ms = 2υs m0s et ms0 = 2υs0 m0s0
et puisque s 6= s0 , deux cas se présentent :
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1er cas : s < s0 , alors ms < ms0 et puisque, par hypothése, υs0 = υs alors 2υs = 2υs0 ce qui entraı̂ne
m0s < m0s0 .
Ces deux entiers étant impairs on a alors :
m0s < m0s + 1 < m0s0

or m0s + 1 est pair donc s’écrit m0s + 1 = 2µ u avec µ > 0 et u impair. Alors la double inégalité ci-dessus
devient :

m0s < 2µ u < m0s0


multipliée par 2υs = 2υs0 elle donne

2υs m0s < 2µ+υS u < 2υs0 m0s0 .

Cesi prouve que m ≤ 2µ+υS u ≤ n et constitue une contradiction car µ + υS > υS et υS est définie
comme le maximum des exposants de 2 dans l’égalité donnée par le lemme.

le second cas : s0 < s est similaire au premier. Ainsi s est unique.

On a ainsi l’éxpression suivante de S :


d
1 P 1
S = 2υs m0s + 2υk m0k
k=0 et k6=s
d
m0k et D = 2υ M (rappelons que υ = υs ) pour tout k de I on a υ > υk sauf pour
Q
Posons : M =
k=1
k = s où on a égalité. Et m0k divise M vue l’expression de M si bien que Mk0 = M
m0k
∈ N. Alors :

d
Ms0 +2 Mk0 2υ−υk −1
P
d
Ms0 P Mk0 2υ−υk k=0etk6=s
S= D + D = D .
k=0etk6=s
Remarquons que le numérateur de S est impair car c’est l la somme d’un entier pair et un autre impair
et qu’en outre le dénominateur D est pair car υ > 0. Alors S ∈/ N manifestement car un pair ne divise
jamais un impair :-))).

Exercice 8 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Soit I = {1, ..., n} un ensemble de n entier > 0 et r entier ≤ n. Trouver la moyenne arithmétique de
tous les min des parties à r éléments de I (elle vaut n+1
r+1 )

Soit J une partie de I à r éléments et k et k 0 resp. le min et le max de J. Alors Card(J) ≤ k 0 − k + 1,


(puisque J ⊂ {k, k + 1, ..., k 0 } et card de cette derniére est k 0 − k + 1), ainsi r ≤ k 0 − k + 1 ≤ n − k + 1
d’où :
k ≤ n + 1 − r = m.
réciproquement si k ≤ m alors une telle partie de minimum k existe car il y a au moins r éléments
superieurs ou egaux à k. Posons donc K = [|1, m|]. Soit k ∈ K. Le nombre de parties à r éléments qui
admettent k comme min est le nombre de combinaisons à r − 1 éléments dans l’ensemble [|k + 1, n|],
X m Xm
r−1 S r−1 0 r−1
soit Cn−k . La moyenne demandée est donc : µ = S 0 où S = kCn−k et S = Cn−k .
k=1 k=1
============
LEMME1
pour tout n et N ≥ n de N on a
N
X
k n+1
Cn−k = CN +1 .
k=n
Dem :facile par recurrence sur N ≥ n.
LEMME2 :
Si n et N sont deux entiers tq n < N et
Si (uk )k=n..N est une suite finie de réels alors :
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N
X N
X N
X p
−2 X
kuk = N uk − uk .
k=n k=n p=n k=n
Dem, je l’ai demontré par recurence sur N si qq un ne sait pas le faire je donnerai la dem par la suite.
Grace au LEMME1 on a tt d’abord :
Xm
r−1
S0 = Cn−k
k=1
n−1
X
= Cir−1
i=r−1
= Cnr .
Pour S on a :
m
X
r−1
S = kCn−k
k=1
n−1
X
= (n − i).Cir−1
i=r−1
n−1
X n−1
X
= n Cir−1 − iCir−1
i=r−1 i=r−1
n−2
X p
X n−1
X
= nCnr − [(n − 1)U − Cir−1 ] où U = Cir−1 = Cnr (on a appliqué le LEMME 2).
p=r−1 i=r−1 i=r−1
Par le LEMME 1 on a alors :
n−2
X
r
S = nCnr − [(n − 1)Cnr − Cp+1
p=r−1
n−1
X
r
= Cnr + Cp0 )
p0=r
= Cnr + Cnr+1 .
On remarque que ce raisonnement etait valable si n ≥ 2, en fait si n = 1, c’est trivial.
Résumé :
S = Cnr + Cnr+1
S 0 = Cnr .
Donc :
µ = 1 + (Cnr + C1r ) = 1 + [ n−r n+1
r + 1] = r+1 . cqfd
n
On remarque que ce raisonnement etait valable si n ≥ 2, en fait si n = 1 c est trivial.

Exercice 9 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Soit ABC un triangle. Est il possible de trouver une droite qui partage et l’aire et le perimetre de ce
triangle en deux portions égales ?

On demande de montrer que si une telle droite existe, elle passe nécessairement par le centre du cercle
inscrit au triangle.
Notons ABC le triangele et a, b, c respectivement les longueurs des cotés BC, CA, AB. Supposons que
la droite cherchée coupe [AB] en X et [AC] en Y . Posons u = AX et v = AY (ce sont des distances).
Je te conseille de faire un schéma...
−−→ −→
Considérons le repére (A, AB, AC). Je te laisse continuer car il faut alors exprimer l’aire de AXY et
chercher la relation entre u et v pour qu’elle soit
la moitiée de l’aire de ABC, ensuite la condition sur les périmétre permettera de terminer...
La solution analytique a l’air de marcher.
On montre facilement que :
Produit = uv = bc 2
Somme = u + v = a+b+c 2
On déduit que u et v sont sol de l’équation du second degré :
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(E) x2 − Sx + P = 0
On vérifie que le discriminant de l’équation est positif...Il suffit en effet de prendre a ≥ b ≥ c.
Bien sûr, il faut après s’assurer que la solution obtenue vérifie :
u élément de [0; c]
v élément de [0; b].
Personellement je n’ai pas fait les calculs ici mais ça marche à tous les coups, n’est-ce pas ?
Voilà.
Au fait, avez-vous vérifié qu’avec la solution obtenue la droite passe par le centre du cercle inscrit à
ABC ? La démonstration de l’exercice est plus simple, je la posterai plus tard

Exercice 10 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1. Démontrer que tout sous-groupe de (R, +) est soit dense, soit de la forme uZ où u ∈ R+ .
2. Soit v ∈ R,démontrer que Z + vZ est un sous groupe de (R, +) et qu’il est dense si et seulemlent
si v n’est pas rationnel.
3. Demontrer que si A est une partie de R dense dans R alors l’image de A par toute application
continue f est dense dans f (R).
4.
(a) pourquoi Z + πZ est dense dans R ?
(b) Déduire de tout que cos(Z) est dense dans [−1, 1] et alors que cos(N) l’est aussi.

1. Voir livre de M.Rombaldi en haut.


2. Z + vZ est un sous-groupe de R car
- il est non vide car 0 = 0 + v.0
- si x et y sont dans Z + vZ, alors (u − v) appartient aussi Z + vZ.
Soit v irrationnel. Si Z + vZ était de la forme uZ, alors on aurait :
1 = 1 + v.0 = u.p et v = 0 + v = u.q.
Dans ce cas, v/1 = v = p/q, absurde car v est irrationnel. Donc forcément Z + vZ est dense dans
R car c’est un sous-groupe.
Réciproquement soit Z + vZ dense dans R. Si v était rationnel, alors il existerait des entiers p et
q tels que v = p/q. Dans ce cas, on aurait : q(Z + vZ) = qZ + pZ = (p + q)Z. C’est absurde car
Z + vZ est soit dense, soit de la forme uZ.
3. Soit f : R −→ R une application continue et A une partie dense de R. Pour montrer que f (A)
soit dense dans f (R), on peut montrer que pour tout y dans f (R), il existe une suite de f (A) qui
converge vers y.
Si y est dans f (R), alors il existe x dans R tel que y = f (x). Comme A est dense dans R, il existe
une suite (xn ) d’éléments de A qui converge vers x. Donc pour tout n, f (xn ) est un élément de
f (A). Par continuité de f et par passage à la limite, f (A) est dense dans f (R).
4.
(a) Z + πZ est un sous-groupe non réduit à {0}. Il est soit dense soit de la forme u.Z. Si il était
de la forme u.Z, il y aurait absurdité car π serait rationnel.
(b) Soit f (x) = cos x et A = Z + πZ. On a f (R) = [−1, 1]. Comme cos est continue sur R et A
est dense dans R, cos A est dense dans [−1, 1]. On a :
cos A = {cos(p + π.q)|p, q ∈ Z}.
Si q est pair, on a : cos A = {cos p|p ∈ N} car cos est pair. Ca doit fait la même chose pour q
impaire.
Pour {sin n}, il faut montrer la densité de l’ensemble uN − vN dans R.
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Exercice 11 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Soit f un fonction deux fois dérivable sur I = [0, 1] et tel que
f (0) = 2 ; f 0 (0) = −2 et f (1) = 1.
Montrer qu’il existe un point c ∈ I tel que f 0 (c) = 0.

Exercice 12 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bac Maroc 2002
Analyse
On considére la fonction F définie sur R par : Z
1 p
F (x) = ext 1 + t2 dt.
−1
C sa courbe dans un repère orthonormé.
1) Montrer que F est paire.
2)a) Montrer que pour tt x de R+
F (0) exp(−x) ≤ F (x) ≤ F (0) exp(x).
b) En déduire que F est continue en 0 à droite.
x −x
3)a) Montrer que F (x) ≥ e −e 2 pour tout x > 0.
b) En déduire la nature de la branche infinie au voisinage de +∞.
√ 1
Z
dt
4)a) En utilisant le changement de variables u = t + 1 + t2 , déterminer la valeur de √ .
−1 1 + t2
b) En deduire F (0).
ext −ex0 t
5)a) Soit x0 dans R et t dans [−1, 1]. On pose pour tout s réel différent de x0 : g(x) = x−x0 .
Montrer que :
ε
∀ε > 0, ∃η > 0, ∀x ∈ R, |x − x0 | < η ⇒ |g(x) − tex0 t | < F (0) .
b) En déduire que F est derivable au point x0 et que :
Z 1 p
F 0 (x0 ) = t.ex0 t . 1 + t2 dt.
−1
c) Calculer F 0 (0).
Z 1 p
6)a) Montrer que : ∀x ∈ R, F 0 (x) = t(exp(xt) − exp(−xt)) 1 + t2 )dtt).
0
b) En déduire que f est croissante sur R+ .
7)Construire C.
Algébre :
On considére M3 (R) ensemble des matrices carrées d’ordre 3 muni des operations internes et externe
usuelles... On considére la matrice  
0 0 1
A= 1 0 0 
0 1 0
et E l’ensemble des matricies carrées M d’ordre 3 telles que : M A = AM .
1)a) Démontrer que (E, +, .) est un espace vectoriel réel.
b) Montrer que la famille (I, A, A2 ) est une base de E.
2) Montrer que (A, +, ×) est un anneau commutatif unitaire.
3) On considére F = {M ∈ E/ det(M ) 6= 0}, montrer que (F, ×) est un groupe commutatif.
4) On pose B = I + A + A2 .
a) Déterminer toutes les matrices M qui sont dans E et qui verifient M B = 0.
b) Montrer que pour tout (a, b, c) de R3 , on a :
det(aI + bA + cA2 ) = a3 + b3 + c3 − 3abc = 12 (a + b + c)[(a − b)2 + (b − c)2 + (c − a)2 ].
c) Déterminer les diviseurs de zéro dans l’anneau (E, +, ×).
===============================
EQUA-DIFF :
On considére l’equa diff :
(E) y 00 + 4y 0 + 4y = 3 cos 2x.
1) Déeterminer une solution particuliére de (E)
2) Résoudre l’equation sans second membre associée à (E)
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3) En deduire les solutions de (E).
=============
PROBA.
Une urne contient 10 boules blanches et 10 boules noires.
On tire au hasard une boule de l’unrne ;si elle sort une boule noire on la remet et on tire une deuxiéme
et si il sort une blanche on la remplace par deux noires emmenée de l’exterieure de l’urne et on fait le
deuxiéme tirage.
1) Calculer les probas des événements suivants :
a) obtenir deux boules blanches
b) obtenir deux boules noires
c) obtenir deux boules de couleurs différentes.
2) Calculer la proba que la 1ere boule tirée soit blanche sachant que la seconde est noire.
===========
durée 3heures
Baréme
ANALYSE 8pts
Alg 7pts
EQUA dif 2pt
PRoba 3pts

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Petites blagues

Exercice 13 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Soit : x2 = x + x + x + ... + x (x fois)
Je dérive et j’obtiens :
2x = 1 + 1 + ... + 1 (x foix)
= 1.x
⇒ 2 = 1.
Soit : a = b = 1, alors
a2 = ab ⇒ a2 − b2 = ab − b2 ⇒ (a + b)(a − b) = b(a − b) ⇒ a + b = b ⇒ 2 = 1.

Exercice 14 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ceci est un calcul à faire mentalement.
N’utiliser ni calculatrice ni stylo et papier.
- Prendre 1000 et y ajouter 40. Ajouter 1000.
- Ajouter encore 30 et à nouveau 1000.
- Ajouter 20. Ajouter 1000, puis 10.
- Quel est le total ?

Voir plus bas pour la réponse.


Vous avez trouvé 5000 ?
Faux. Vous ne me croyez pas ?
Contrôlez avec votre calculatrice !
voir plus bas pour la réponse.
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>
La réponse juste est 4100.
La séquence décimale confond notre cerveau qui saute naturellement vers
La plus haute décimale (100aine au lieu des 10aine).

Exercice 15 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Une mère est de 21 ans plus âgée que son enfant.
Dans 6 ans, son enfant sera 5 fois plus jeune que sa mère ! Question : Où se trouve le père ?

- L’âge actuel de l’enfant est X


- l’âge actuel de la mère est Y = X + 21
- dans 6 ans : 5(X + 6) = Y + 6
- 5X + 30 = X + 21 + 6
- 4X = −3
- X = −3/4
L’enfant est âgé de −3/4 d’an, c’est a dire, −9 mois !
SOLUTION : Le père se trouve SUR la mère !

Exercice 16 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Compter le nombre de ‘F’ dans le texte suivant :
++++++++++++++++++++++++++++
FINISHED FILES ARE THE RE-
SULT OF YEARS OF SCIENTIF-
IC STUDY COMBINED WITH THE
EXPERIENCE OF YEARS
10/11
++++++++++++++++++++++++++++
C’est fait ? Ne faites défiler la suite que si vous avez fini de les compter ! OK ?

Combien ? Trois ?
Faux, il y en a six – c’est pas une blague !
Renevez plus haut et comptez encore !
L’explication est plus bas. . .
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Le cerveau ne peut traiter “OF”

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