Chapitre 20: S Eries: Table Des Mati' Eres

Lycée Félix Le Dantec - ATS Mathématiques - 2022/2023
Chapitre 20 : Séries
Table des matières

1 Exemples introductifs 2
1.1 Exemple 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2 Définition et premières propriétés 3
3 Séries usuelles 6
3.1 Série géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Séries de Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4 Séries à terme général positif 8
5 Convergence absolue des séries 12
6 Séries alternées 13
7 Plan général d’étude d’une série 15
20 janvier 2023 - Pierre-Yves Madec .- pmadec@hotmail.fr
1
Dans ce chapitre :
K désigne R ou C,
(uk )k∈N et (vk )k∈N sont des suites à valeurs dans K.
1 Exemples introductifs
1.1 Exemple 1
1
Partie Prof On considère la suite (uk )k définie pour tout k ∈ N par uk = . Nous allons essayer
2k
+∞
X
de donner un sens à uk .
k=0
u0 = 1
u0 + u1 = 1 + 12 = 1.5
Premier constat : u0 + u1 + u2 = 1 + 12 + 14 = 1.75
u0 + u1 + u2 + u3 = 1 + 12 + 14 + 1
8 = 1.875
...
Il semblerait que cette somme tends vers 2. Démontrons le par le calcul.
On définit, pour tout N ∈ N,

N N
X X 1
Sn = uk =
2k
k=0 k=0
et
N
X 1
S= lim SN = lim sous reserve que cette limite existe.
N →+∞ N →+∞ 2k
k=0
On appelle (SN )N ∈N la suite des sommes partielles.
Intéressons nous à l’éventuelle limite de la suite (SN )N ∈N , ∀N ∈ N,
N
X 1
SN =
2k
k=0
N k
X 1
=
2
k=0
0
1 1 − (1/2)N +1
= valeur d’une somme géométrique
2 1 − 1/2
(N +1) !
1
=2 1−
2
−→ 2 car 1/2 ∈ ]−1 ; 1[.
N →+∞
1
Bilan : la suite des sommes partielles converge vers 2. On dira que la série de terme général
2k
2
converge et que la somme de cette série vaut 2. Fin partie Prof
2 Définition et premières propriétés
Définition (Série)
Soit (uk )k∈N une suite d’éléments de K.

On appelle série de terme général uk la suite (SN )N ∈N définie pour tout entier N par :
N
X
SN = uk = u0 + u1 + u2 + . . . + uN .
k=0
Vocabulaire / notation :
SN désigne la somme partielle d’ordre N de la série de terme général uk .
X X +∞
X X
La série est communément notée uk ou un ou un ou un (l’indice de sommation
n=0 n≥0
étant muet) . . .
Partie Prof
Remarque
Dans toute la suite de ce chapitre, on considère le plus souvent des séries qui commencent au rang
0, mais les résultats restent valables pour une série dont le premier rang est n0 ∈ N. Dans ce cas,
P Pn
la série est notée n≥n0 un et la suite des sommes partielles est définie par Sn = k=n0 uk .
Fin partie Prof
3
Définition (Nature d’une série : Convergence / Divergence)
+∞
X
On dit que la série uk converge ssi la suite des sommes partielles (SN )N ∈N est convergente.
k=0
En cas de convergence :
+∞
X
cette limite est notée S = uk . On l’appelle somme de la série.
k=0
On appelle le reste d’ordre N ∈ N le réel :
+∞
X
RN = S − SN = uk .
k=N +1
Il est clair que RN −→ 0.

N →+∞
Si la série ne converge pas, on dit qu’elle diverge.
Remarque
Si l’on vous demande d’étudier la nature (ou le comportement) de la série de terme général un ,
cela signifie que l’on vous demande d’étudier la limite de la suite des sommes partielles. Si la limite
existe et est finie alors la série converge, sinon elle diverge.
Partie Prof
Exemple +∞
X 1
Nous avons démontré au début de ce chapitre que la série converge et que sa somme vaut
2k
k=0
+∞ +∞
X 1 X 1
2. Le reste d’ordre n est Rn = 2 − = .
2k 2k
k=n+1 k=n+1
Fin partie Prof
Propriété 1 (Combinaisons linéaires de séries)
+∞
X +∞
X
Si uk et vk sont deux séries convergentes, alors pour tout λ, µ ∈ K, la série de terme général
k=0 k=0
(λuk + µvk ) converge et :
+∞
X +∞
X +∞
X
(λuk + µvk ) = λ uk + µ vk .
k=0 k=0 k=0
Démonstration. Découle de la définition.
4
Partie Prof
Remarque
Attention, il faut s’assurer que les deux séries convergent pour que la propriété puisse être appliquée.
Par exemple si uk = (−1)k et vk = (−1)k+1 . La suite des sommes partielles (SN )N ∈N ne converge
pas : elle prend alternativement et indéfiniment les valeurs 1 et 0. Idem pour la série de terme
général vk qui prend alternativement et indéfiniment les valeurs −1 et 0.
P P
Pourtant k uk + vk = k 0 = 0 converge.
On retiendra qu’il est interdit de séparer une série en deux, à moins d’avoir vérifié au préalable
que chacune des séries converge.
Fin partie Prof
Propriété 2 (Lien entre SN et uN )
On considère une suite (uk )k∈N à valeurs dans K. On note (SN )N la suite des sommes partielles
N
X
associées à cette suite, i.e. SN = uk . Alors :
k=0
∀N ∈ N, SN − SN −1 = uN ,
+∞
X
(uk )k∈N converge ssi la série (uk+1 − uk ) converge.
k=0
Démonstration. Partie Prof

N
X N
X −1
SN − SN −1 = uk − uk
k=0 k=0
= (u0 + u1 + . . . + uN −1 + uN ) − (u0 + u1 + . . . uN −1 )
= uN .
N
X
Il suffit de remarquer que (uk+1 −uk ) = uN +1 −u0 par télescopage et que, par conséquent,
k=0
la série de terme général (uk+1 −uk ) converge ssi (uN +1 )N converge ssi et donc (uN )N
converge.
Fin partie Prof
Théorème 3 (Condition nécessaire de convergence d’une série)
+∞
X
uk converge =⇒ lim uk = 0 .
k→+∞
k=0
5
Démonstration. Partie Prof Supposons que la série de terme général uk converge. Notons L sa
N
X
limite Notons pour tout N ∈ N, SN = uk la suite des sommes partielles, alors uN = SN − SN −1
k=1
(∗). Or SN −→ L et SN −1 −→ L. Par conséquent en passant à la limite dans (∗), il vient :
N →+∞ N →+∞
lim uN = L − L = 0. Fin partie Prof
N →+∞
Corollaire 4 (Divergence grossière)
+∞
X
(uk ne tend pas vers 0) =⇒ uk diverge .
k=0
On dit alors que la série de terme général uk diverge grossièrement.
Démonstration. Ce n’est riend ’autre que la contraposée du théorème 3.
Exemple
Étude des séries de terme général uk = ek , vk = 1 + k1 , wk = (−1)k .
Partie Prof
Remarque
Lorsqu’on vous demande d’étudier la convergence d’une série de terme général uk , il est toujours
bon de vérifier que uk −→ 0.
k→+∞
Attention le fait que uk tende vers 0 ne suffit pas à prouver la convergence de la série : c’est
1 X1
une condition nécessaire, pas suffisante. Par exemple, −→ 0 mais la série harmonique
k k→+∞ k
k≥1
diverge (cf TD).
Fin partie Prof
3 Séries usuelles
3.1 Série géométrique
Définition (Série géométrique)

X
Soit q ∈ K. La série q k s’appelle série géométrique de raison q.
6
Propriété 5 (Sommes partielles des séries géométriques)
Pour tout q 6= 1, et pour tout N ∈ N,

N
X 1 − q N +1
SN = qk = .
1−q
k=0
Théorème 6 (Convergence des séries géométriques)
q k converge
P
La série ssi |q| < 1. Dans ce cas :
+∞
X 1
qk = .
1−q
k=0
Démonstration. Partie Prof q k −→ 0 ssi |q| < 1.

k→+∞
+∞
X
Notons Sn = q k , alors, si |q| ≥ 1, la série diverge grossièrement, sinon :
k=0
1 − q n+1 1 − q n+1
Sn = q 0 =
1−q 1−q
1
qui tend vers . Fin partie Prof
1−q
Remarque
Plus généralement, si la série commence au rang p, on utilisera les formules suivantes :
1 − raisonnb termes
SN = (premier terme) × .
1 − raison
Si |q| < 1 :
1
S = (premier terme) × .
1 − raison
Ces deux formules sont valables pour des sommes qui ne commencent pas au rang 0.
Partie Prof
Exemple
11
1 5 1−( 2 )
1
1 k
P15

k=5 2 = 2 1− 12
.
+∞
X 1 qp
Application : pour |q| < 1, qk = qp × = .
1−q 1−q
k=p
7
Fin partie Prof
3.2 Séries de Riemann
Définition (Séries de Riemann)
X 1
Soit α ∈ R. La série s’appelle série de Riemann.
kα
k≥1
Théorème 7 (Convergence des séries de Riemann)
X 1
La série de Riemann converge ssi α > 1.
kα
k≥1
Démonstration. Admis. Repose sur le théorème de comparaison série/intégrale qui apparaı̂t plus
loin dans ce chapitre.
Remarque
X1
En particulier, pour α = 1, la série harmonique diverge.
k
4 Séries à terme général positif
Propriété 8
X
Soit (uk ) une suite positive (au moins à partir d’un certain rang). Alors la série uk converge si
et seulement si la suite des sommes partielles (SN ) est majorée.
N
X +1 N
X
Démonstration. ∀N ∈ N, SN +1 − SN = uk − uk = uN +1 ≥ 0. La suite (SN ) est donc
k=0 k=0
croissante et majorée (par hypothèse) donc elle converge.
Démonstration facile à adapter pour une suite croissante seulement à partir d’un certain rang.
8
Théorème 9 (Théorème de comparaison)
Soit (uk ) et (vk ) deux suites positives (ou au moins à partir d’un certain rang), vérifiant uk ≤ vk
au moins à partir d’un certain rang.
X X +∞
X +∞
X
Si la série vk converge alors la série uk converge. Dans ce cas : uk ≤ vk .
k=0 k=0
X X
Si la série uk diverge alors la série vk diverge.
Partie Prof
Exemple
1
Montrer que la série de terme général uk = k2 +1 pour tout entier naturel k, converge.
+∞
1 1 X 1
Solution : (uk ) est à termes positifs et ∀k ≥ 1, ≤ . Or converge en tant que série
k2 + 1 k2 k2
k=1
+∞
X 1
de Riemann donc par le théorème de comparaison des séries à terme général positifs
k2 + 1
k=0
converge.
Fin partie Prof
Théorème 10 (Théorème d’équivalence)
Soit (uk ) et (vk ) deux suites positives (ou au moins à partir d’un certain rang), vérifiant uk ∼ vk .
Alors les deux séries sont de même nature (i.e. elles convergent ou elles divergent toutes les deux).
Partie Prof
Exemple
1
Montrer que la série de terme général uk = k2 +1 pour tout entier naturel k, converge.
1
k2 + 1

k 2 1 1
Solution : = = 1 + → 1. Donc (uk ) et sont équivalentes. Or ces
1 k2 k2 k2 + 1
k2 + 1
P 1
deux suites sont positives et converge en tant que série de Riemann donc, par le théorème
k2 P 1
d’équivalence des séries à terme général positif k2 +1 converge.
Fin partie Prof
9
Théorème 11 (Théorème de négligeabilité)
Soit (uk ) etX

(vk ) deux suites positives (ouX
au moins à partir d’un certain rang), vérifiant uk = o(vk ).
Si la série vk converge alors la série uk converge.
Partie Prof
Exemple +∞
X
Montrer que e−k converge. De plus
k=0
k 2 e−k −→
n→+∞
donc e−k = o 1

k2 .
+∞
X 1
Or ces deux suites sont positives et converge (série de Riemann) donc par le théorème de
k2
k=1
+∞
X +∞
X
−k
négligeabilité des séries à terme général positif e converge donc e−k converge.
k=1 k=0
Fin partie Prof
Théorème 12 (Théorème de comparaison série/intégrale)

X
Si f : [k0 ; +∞[ → R est une fonction continue, positive et décroissante, alors la série f (k) et
k≥k0
Z +∞
l’intégrale f (t) dt sont de même nature.
k0
Démonstration. Partie Prof Il faut être capable de s’inspirer de cette démonstration pour la
résolution d’exercices.
f est décroissante sur [k0 ; +∞[ donc, ∀k ≥ k0 , ∀t ∈ [k ; k + 1]
f (k + 1) ≤ f (t) ≤ f (k)
(faire un dessin). Donc par intégration :

Z k+1
f (k + 1) × (k + 1 − 1) ≤ f (t) dt ≤ f (k) × (k + 1 − k)
k
ou encore Z k+1
f (k + 1) ≤ f (t) dt ≤ f (k).
k
10
Ainsi, sommant cette inégalité de k0 jusqu’à N il vient

N
X Z N +1 N
X
f (k + 1) ≤ f (t) dt ≤ f (k)
k=k0 k0 k=k0
ou encore
Z N +1
SN +1 − f (k0 ) ≤ f (t) dt ≤ SN
k0
N
X
en notant SN = uk .
k=k0
R +∞
Donc si k0
f (t) dt converge alors
Z +∞
SN +1 ≤ f (k0 ) + f (t) dt < +∞
k0
donc SN +1 converge (suite partielle majorée de termes positifs).

RN
De même, si k0 f (t) dt diverge (i.e. tends vers +∞ car f ≥ 0), alors (SN ) aussi par théorème usuel
de limites de suites.
CQFD. Fin partie Prof
Propriété 13 (Règle de d’Alembert)
uk+1
On suppose que (uk ) est une suite strictement positive tel que lim = ` ∈ R+ .
k→+∞ uk
X
Si ` < 1 alors la série uk converge.
X
Si ` > 1 alors la série uk diverge.
Si ` = 1 alors on ne peut rien dire.
Partie Prof
Exemple
X 1
Etudier la nature de la série .
k!
k≥0
Cette série est à terme général strictement positif. De plus
11
1
uk+1 (k+1)!
= 1
uk k!
k!
=
(k + 1)!
1
=
k+1
−→ 0 < 1,
k→+∞
donc d’après la règle de D’alembert, cette série converge.
Fin partie Prof
5 Convergence absolue des séries
Définition (Définition)
+∞
X +∞
X
On dit que la série uk converge absolument ssi |uk | converge.
k=0 k=0
Partie Prof
Exemple
(−1)k

P (−1)k 1 P 1
La série k≥1 n2 converge absolument car 2 = 2 et k≥1 k2 converge en tant que série
k k
de Riemann.
Fin partie Prof
Partie Prof
Remarque
Si (uk ) est positif pour tout entier k, alors |uk | = uk , donc la convergence de la série est équivalente
à la convergence absolue de la série.
Fin partie Prof
Théorème 14 (Convergence absolue =⇒ convergence)
Si une série converge absolument alors elle converge.
Partie Prof
12
Exemple
+∞
X (−1)k
Attention la réciproque est fausse : converge mais ne converge pas absolument car
k
k=1
+∞ +∞
X (−1)k X 1
k = (série de Riemann divergente).

k
k=1 k=1
Fin partie Prof
Propriété 15 (Inégalité triangulaire)

X P X
Si uk et vk convergent absolument alors (uk + vk ) converge absolument et :
X X X
|uk + vk | ≤ |uk | + |vk |.
Démonstration. Partant de l’inégalité triangulaire pour les sommes finies :

n
X n
X n
X
|uk + vk | ≤ |uk | + |vk |,
k=0 k=0 k=0
X P
Or par hypothèse, un et vn convergent absolument donc
n
X +∞
X +∞
X
|uk + vk | ≤ |uk | + |vk |
k=0 k=0 k=0
Pn
qui montre que la suite des sommes partielles k=0 |uk + vk | est majorée. Or le terme général est
+∞
X
positif donc la série |uk + vk | converge.
k=0
6 Séries alternées
Les séries alternées sont celles dont le terme général change de signe.
Définition
uk est alternée si (−1)k uk est de signe constant. Cela revient à dire que son
P
On dit qu’une série
terme général est de signe alternée.
Exemple
Montrer que les séries suivantes sont alternées
X
cos(kπ)
13
X (−1)k

k2
k≥1
X (−1)k+1 (1 + (−1)k )

2 + cos(k)
k≥1
Remarque
Une série alternée a son terme général qui change de signe à chaque rang.
Propriété 16 (Critère spécial des séries alternées)

P
Soit uk une série alternée, dont le terme général vérifie
(|uk |)k est décroissante ;
|uk | −→ 0.
k→+∞
P
Alors la série uk converge.
Partie Prof
Exemple
X (−1)k
Montrer que converge.
k
k≥1
(−1)k 1
(−1)k = ≥0
k k
donc cette série est alternée.
De plus, ∀k ∈ N∗ ,

1 1
|uk+1 | − |uk | = − ≤ 0.
k+1 k

(−1)k 1

−→ 0.
k = k k→+∞
14
X (−1)k
Donc d’après le critère des séries alternée converge.
k
k≥1
Fin partie Prof
7 Plan général d’étude d’une série
Méthode (Plan général d’étude d’une série)
1. On vérifie que (uk ) tend vers 0. Sinon, la série diverge grossièrement.

2. S’il y a des termes du type (−1)k dans uk , on peut essayer de montrer que la série est alternée
puis qu’elle vérifie le critère des séries alternées.
3. On peut essayer de travailler directement avec SN . Soit en calculant directement une expres-
sion de SN (télescopage, . . . ), soit en montrant que (SN ) est croissante et majorée.
4. Si (uk ) est positive, on peut essayer d’appliquer l’un des trois grands théorèmes : comparaison,
équivalence, négligeabilité à l’aide d’une des séries de référence : série géométrique ou série
de Riemann.
5. On peut essayer d’appliquer le théorème de d’Alembert, notamment pour les séries faisant
intervenir des termes du type k!, du type q k ou bien celles du type uk = ak z k . . . Ne pas
oublier de vérifier que la série est à terme général strictement positif. Si cela n’est pas le cas,
il est toujours possible d’essayer de montrer que la série converge absolument à l’aide de la
règle de d’Alembert.
Fin du chapitre
15

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Table des matières

2 Définition et premières propriétés 3

4 Séries à terme général positif 8

5 Convergence absolue des séries 12

7 Plan général d’étude d’une série 15

20 janvier 2023 - Pierre-Yves Madec .- pmadec@hotmail.fr

On définit, pour tout N ∈ N,

On appelle (SN )N ∈N la suite des sommes partielles.

Intéressons nous à l’éventuelle limite de la suite (SN )N ∈N , ∀N ∈ N,

converge et que la somme de cette série vaut 2. Fin partie Prof

2 Définition et premières propriétés

Soit (uk )k∈N une suite d’éléments de K.

Fin partie Prof

Définition (Nature d’une série : Convergence / Divergence)

Il est clair que RN −→ 0.

Si la série ne converge pas, on dit qu’elle diverge.

Fin partie Prof

Propriété 1 (Combinaisons linéaires de séries)

Démonstration. Découle de la définition.

Fin partie Prof

Propriété 2 (Lien entre SN et uN )

Démonstration. Partie Prof

Fin partie Prof

Théorème 3 (Condition nécessaire de convergence d’une série)

Corollaire 4 (Divergence grossière)

On dit alors que la série de terme général uk diverge grossièrement.

Démonstration. Ce n’est riend ’autre que la contraposée du théorème 3.

Fin partie Prof

3.1 Série géométrique

Définition (Série géométrique)

Propriété 5 (Sommes partielles des séries géométriques)

Pour tout q 6= 1, et pour tout N ∈ N,

Théorème 6 (Convergence des séries géométriques)

Démonstration. Partie Prof q k −→ 0 ssi |q| < 1.

Fin partie Prof

3.2 Séries de Riemann

Définition (Séries de Riemann)

Théorème 7 (Convergence des séries de Riemann)

4 Séries à terme général positif

Théorème 9 (Théorème de comparaison)

Fin partie Prof

Théorème 10 (Théorème d’équivalence)

Fin partie Prof

Théorème 11 (Théorème de négligeabilité)

Soit (uk ) etX

Fin partie Prof

Théorème 12 (Théorème de comparaison série/intégrale)

f est décroissante sur [k0 ; +∞[ donc, ∀k ≥ k0 , ∀t ∈ [k ; k + 1]

(faire un dessin). Donc par intégration :

Ainsi, sommant cette inégalité de k0 jusqu’à N il vient

donc SN +1 converge (suite partielle majorée de termes positifs).

CQFD. Fin partie Prof

Propriété 13 (Règle de d’Alembert)

Cette série est à terme général strictement positif. De plus

donc d’après la règle de D’alembert, cette série converge.

Fin partie Prof

5 Convergence absolue des séries

Fin partie Prof

Fin partie Prof

Théorème 14 (Convergence absolue =⇒ convergence)

Si une série converge absolument alors elle converge.

Fin partie Prof