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Dimanche 15 novembre 2020
Durée 4h
La qualité de la rédaction et de la présentation, la clarté et la précision des raisonnements constitue-
ront des éléments importants pour l’appréciation des copies. Il convient en particulier de rappeler avec
précision les références des questions abordées.
Ce sujet est composé d’un exercice et deux problèmes indépendants à traiter dans l’ordre souhaité. L’usage
de tout document et de tout matériel électronique est interdit.
Exercice
Questions diverses sur les nombres réels
n
X
1.1. Soient n ∈ N∗ et x1 , . . . , xn des nombres réels. On note Sk = xk1 +· · ·+xkn = xkj , avec k ∈ {2, 3, 4},
j=1
et on suppose que S2 = S3 = S4 .
n
X
1.1.1. Calculer la somme (x2j − xj )2 en fonction de S2 , S3 et S4 .
j=1
1.1.2. En déduire que, pour tout j ∈ {1, . . . , n}, xj = 0 ou xj = 1.
1.2. Des inégalités
Soient n ∈ N∗ , (a1 , . . . , an ) ∈ Rn et (b1 , . . . , bn ) ∈ Rn , avec bk > 0 pour tout k ∈ {1, . . . , n}.
1.2.1. Montrer que si n = 2 alors,
a a a + a a a
1 2 1 2 1 2
min , 6 6 max , .
b1 b2 b1 + b2 b1 b2
1.2.2. Montrer plus généralement que
a
1 an a1 + · · · + an a
1 an
min ,..., 6 6 max ,..., .
b1 bn b1 + · · · + bn b1 bn
On pourra raisonner par récurrence sur n.
1.3. Détermination des bornes d’un ensemble
On considère l’ensemble A = n1 + (−1)n ; n ∈ N∗ .
1.3.1. Montrer que l’ensemble A admet un plus grand élément qui est 32 : max A = 32 .
1.3.2. Montrer que l’ensemble A est minoré par −1.
1.3.3. En déduire que A possède une borne inférieure µ puis établir que µ = −1. On pourra utiliser
la propriété d’Archimède pour établir que µ 6 −1.
1.4. Étude d’une partie entière
Dans cette section, n désigne un entier naturel > 2. Pour tout (r, k) ∈ N2 , avec k 6 r, on note kr le
Problème 1
Étude de deux équations fonctionnelles
1ère Partie
Étude de l’équation de Cauchy
2ème Partie
Application à l’étude d’une deuxième équation
Problème 2
À propos d’homographies
1ère Partie
Étude d’un exemple
z−i
On considère l’application h : C \ {−i} −→ C \ {1}, z 7−→ h(z) = .
z+i
1.1. Montrer que h est bijective et déterminer sa bijection réciproque h−1 .
1.2. Détermination de h(R)
1.2.1. Montrer que h(R) ⊂ U \ {1}.
1.2.2. Soit z ∈ U \ {1} ; exprimer h−1 (z) en fonction de |1 − z|2 et de Im (z).
1.2.3. Déduire de ce qui précède que h−1 U \ {1} ⊂ R puis justifier que h(R) = U \ {1}.
2ème Partie
Exemples d’homographies qui conservent U
−d a, b, c et d des complexes tels que ad−bc 6= 0. On désigne par f la fonction définie sur l’ensemble
Soient
C\ c par :
n −d o az + b
∀z ∈C\ , f (z) = .
c cz + d
Une telle application s’appelle l’homographie définie par le quadruplet (a, b, c, d).
2.1. Une propriété générale
2.1.1. Montrer que f est une application injective.
2.1.2. Montrer que f réalise une bijection de C \ −d
−d
c sur f C \ c et déterminer sa bijection
réciproque qu’on notera g. On distinguera les cas c = 0 et c 6= 0.
2.2. Un premier type d’homographies qui conservent U
On prend ici (a, b, c, d) = (0, eiα , 1, 0), avec α ∈ R. Ainsi,
eiα
∀ z ∈ C \ {0}, f (z) = . (A)
z
2.2.1. Montrer que f (U) ⊂ U.
2.2.2. Déterminer g et en déduire que f (U) = U.
2.3. Un deuxième type d’homographies qui conservent U
On prend ici (a, b, c, d) = (eiα , eiα β, eiα β, eiα ), avec α ∈ R, β ∈ C et |β| =
6 1. Ainsi,
−1 z+β
∀z ∈C\{ }, f (z) = eiα . (B)
β βz+1
2.3.1. Vérifier que f est bien définie sur U et montrer que f (U) ⊂ U.On pourra remarquer que zz = 1
si z ∈ U.
2.3.2. Déterminer g puis vérifier qu’elle est bien définie sur U et montrer que g(U) ⊂ U.
2.3.3. Déduire de ce qui précède que f (U) = U.
3ème Partie
Recherche des homographies conservant U
−d a, b, c et d des complexes tels que ad − bc 6= 0. On désigne par f la fonction définie sur l’ensemble
Soient
C\ c par :
n −d o az + b
∀z ∈C\ , f (z) = .
c cz + d
3.1. Résultats préliminaires utiles
3.1.1. Établir que pour tout couple (u, v) de complexes, |u + v|2 = |u|2 + |v|2 + 2Re(u v).
3.1.2. Soit w ∈ C ; on suppose que pour tout réel θ, le module |eiθ − w| est constant. Montrer que
w = 0. On pourra raisonner géométriquement.
3.1.3. Soit (u, v) ∈ C2 tel que, pour tout réel θ, u + 2Re(e−iθ v) = 0. Montrer que u = v = 0.
3.2. Détermination des homographies qui conservent U
On suppose dans la suite de cette partie que f (U) ⊂ U, c’est-à-dire que |f (z)| = 1 pour tout z ∈ U. On
cherche à déterminer f , ce qui revient à trouver tous les quadruplets (a, b, c, d) répondant à la question.
On rappelle que ad − bc 6= 0.
3.2.1. Montrer que pour tout réel θ,
Fin du sujet