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Mémoire de Master
Pour l’obtention du diplôme de Master
Domaine : Sciences de la matière
Filière : Physique
Spécialité : Physique Energétique et Energies renouvelables
Thème
*Mon frère
* Ma grande famille
renouvelable
Mouad
دراسة مقارنة بين المكثف الشمسي المكافئ و االسطواني المكافئ
ملخص:
في هذه الدراسة ،نحن مهتمون بالمحاكاة العددية لمركزي الطاقة الشمسية من نوع المكافئ و
االسطواني المكافئ .الهدف الرئيسي هو إجراء مقارنة بين هذين المركزين من حيث درجة الحرارة
والمردود .بالنسبة للمكثف الشمسي األسطواني المكافئ ،فقد تم تمثيل النموذج على شكل أسطوانة
فوالذية يدور فيها سائل تبريد (ماء) .و بالنسبة للمكثف الشمسي المكافئ ،تم أخذ المستقبِل األسطواني
المملوء بسائل (ماء) .الستخالص المقارنة ،تم تطبيق نفس الشروط للمكثفين من أجل حساب درجة
حرارة االمتصاص ،السائل والمردود .النموذج الرياضي المستعمل يتكون من :معادلة االستمرارية،
معادلة الحركة و معادلة الطاقة لحساب درجة حرارة مخرج السائل وأنبوب االمتصاص .تم تطوير
المحاكاة الرقمية باستخدام برنامج Comsol Multiphysics 5.0تظهر النتائج التي تم الحصول
عليها بوضوح أن درجات حرارة المائع وأنبوب االمتصاص تختلف بداللة التدفق الشمسي ،التدفق
الكتلي ،درجة حرارة الدخول ،التدفق المركز وزاوية الميل.
كلمات البحث :المكثف الشمسي مكافئ -المكثف الشمسي االسطواني المكافئ -درجة حرارة
االمتصاص -األداء الحراري -طريقة العناصر المحدودة.
Comparative study between the parabolic and parabolic trough
solar concentrator
Abstract :
In this work, we have studied the numerical simulation of parabolic trough and parabolic solar
concentrators. The object is to make a comparison between these two concentrators in terms
of temperature and efficiency. For the parabolic trough, the problem has been assimilated to a
stainless steel cylinder in which a fluid (water) circulates. For the parabolic solar concentrator,
the cylindrical receiver filled with a fluid (water) was taken. To deduce the comparison, the
same conditions were applied for the two geometries in order to calculate the temperature of
the absorber, the fluid and the efficiency. A mathematical model consisting of: the continuity
equation, the equation of motion, the energy equation has been established to calculate the
outlet temperature fluid as well as the absorber temperatures. The numerical simulation was
developed with the Comsol Multiphysics 5.0 software. The results obtained clearly show that
the outlet temperatures fluid and absorber vary as a function of solar flux, mass flow, inlet
temperature, concentrated flux and inclination angle.
Keywords: Parabolic solar concentrator – Parabolic trough - the temperature of the absorber -
the thermal efficiency - the finite element method.
Etude comparative entre le concentrateur solaire parabolique et
cylindro-parabolique
Résumé :
Dans cette étude, on s’intéresse à la simulation numérique de deux concentrateurs solaires
paraboliques et cylindro-paraboliques. L’objectif principal est de faire une comparaison entre
ces deux concentrateurs en termes de température et de rendement. Pour le concentrateur
solaire cylindro-parabolique, on a assimilé le problème à un cylindre en acier dans lequel
circule un fluide caloporteur (eau). Pour le concentrateur solaire parabolique, on a pris le
récepteur de forme cylindrique rempli d’un fluide (eau). Pour déduire la comparaison, on a
posé les mêmes conditions pour les deux géométries afin de calculer la température de
l’absorbeur, du fluide et le rendement. Un modèle mathématique constitué de : l’équation de
continuité, l’équation de mouvement, l’équation de l’énergie a été établi pour calculer la
température de sortie du fluide ainsi que les températures de l’absorbeur. La simulation
numérique a été élaborée avec le logiciel Comsol Multiphysics 5.0. Les résultats obtenus
montrent clairement que les températures de sorties de fluide et de l’absorbeur varient en
fonction du flux solaire, de débit massique, de température d’entrée, de flux concentré et de
l’angle d’inclinaison.
Chapitre I
Généralités sur les concentrateurs solaires
04
I.1. Introduction ……………………………………………………………………….
I.2. Gisement solaire en Algérie ………………………………………………………. 04
I.3. Capteurs solaires thermiques ……………………………………………………… 07
I.3.1. Principe ……………………………………………………………………….. 07
I.3.2. Classification du capteur solaire thermique …………………………………... 08
I.3.2.1. Les capteurs plans ………………………………………………………… 09
I.3.2.2. Les capteurs à concentration ……………………………………………… 09
I.4. Quelque type de Concentration solaire …………………………………………… 11
I.4.1. Concentrateurs paraboliques et cylindro-paraboliques ……………………….. 11
I.4.2. Concentrateurs paraboliques composés ………………………………………. 11
I.4.3. Les Réflecteurs Fresnel ……………………………………………………….. 12
I.4.4. Les réflecteurs plans ………………………………………………………….. 13
I.5. Théorie de transfert de chaleur …………………………………………………… 14
I.5.1. Transfert de chaleur par conduction …………………………………………. 14
I.5.2. Transfert de chaleur par convection ………………………………………….. 15
I.5.3. Transfert de chaleur par rayonnement ………………………………………… 16
I.6. Conclusion ……………………………………………………………………….. 17
Chapitre II
Concentrateur solaire parabolique
Chapitre III
Concentrateur solaire cylindro-parabolique
Nomenclature
Symbole Définition Unité
c Taux de concentration -
Q a,v Quantités de chaleur échangée par convection entre le tube absorbeur [W]
et la vitre.
Qf x Flux de chaleur du fluide caloporteur a l’abscisse x [W]
Qf(x+ Δx) Flux de chaleur du fluide caloporteur a l’abscisse (x+ Δx) [W]
Q v,amb quantité de chaleur échangée par convection entre la vitre et l’air [W]
ambiant
rf Diamètre de l’image circulaire [m]
t Temps [s]
Lettres grecques
L’émissivité de l’absorbeur -
Nombres adimensionnels
Nu Nombre de Nusselt
Re Nombre de Reynolds
Abréviations
amb Ambiante
Indices et exposants
ab Absorbeur
cd Conduction
cv Convection
f Fluide
op Optique
p Pertes
r Récepteur
r Rayonnement
u Utile
v Vitre
v
v
Chapitre I
Généralités sur les concentrateurs solaires
Chapitre II
Concentrateur solaire parabolique
Chapitre III
Concentrateur solaire cylindro-parabolique
Chapitre IV
Résultats et Discussions
Chapitre I
Généralités sur les concentrateurs solaires
Chapitre II
Concentrateur solaire parabolique
Chapitre III
Concentrateur solaire Cylindro-parabolique
Tableau III.1. Relations entre l’angle d’incidence et les différents modes de poursuite....... 33
.
ix
Chapitre IV
Resultat et et Discussions
Tableau IV.1. Les conditions initiales et aux limites du problème du CCP ......................... 49
Tableau IV.2. Tableau IV.2. Comparaison de la température de sortie du fluide caloporteur ....
50
Tableau IV.3. Tableau IV.3. Comparaison du rendement thermique ……………….................. 50
Tableau IV.4. Les conditions initiales et aux limites du problème du CSP………............ 57
Tableau IV.5. Comparaison entre CSP et CCP .......……………………………………….. 66
Introduction
Générale
Introduction générale
Introduction générale
1
Introduction générale
2
Chapitre I
Généralités sur les
concentrateurs
solaires
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
I.1. Introduction
La concentration solaire est actuellement utilisée pour des installations pilotes de
type industriel comme source chaude pour des cycles thermodynamiques pour produire de
l’électricité, de l’hydrogène ou dans des réacteurs chimiques (entre 450 et 3000 °C) ou
encore pour augmenter la production de cellules photovoltaïques. Il est donc pertinent
d’envisager que ces technologies contribueront à moyen ou à long terme à offrir une
véritable alternative à la consommation de ressources fossiles [2].
Afin d’exploiter au mieux cette ressource énergétique pour tout projet ou étude des
installations solaires, il est nécessaire de présenter dans ce chapitre quelque notion sur la
production de la chaleur ou l'électricité par la concentration solaire. Nous allons
commencer par une généralité sur le gisement solaire en Algérie. Ensuite, nous allons
entamer les capteurs solaires thermiques en détail. Nous allons parler sur le principe, la
classification, les avantages et les inconvénients. Le dernier paragraphe est consacré aux
différents types des concentrateurs solaires. Et enfin une conclusion qui englobe les
informations acquises.
4
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
La Figure. I.1 schématise les endroits les plus prometteurs pour l'implantation de ces
technologies sont ceux de la ceinture solaire, c’est à dire les régions où l’ensoleillement
normale directe excède 2000 kWh/m²/an, il s’agit des régions telles que : le Sud-Ouest des
États-Unis d’Amérique, l'Amérique du Sud, une grande partie de l'Afrique(le Maghreb, les
pays sahéliens, l’Afrique Australe), les pays méditerranéens et du Moyen Orient, les
plaines désertiques d'Inde et du Pakistan, la Chine, l'Australie, l’Italie, l’Espagne, la
Grèce,… etc [4].
Le gisement solaire en Algérie est énorme comme le montre la figure I.2. Suite à une
évaluation par satellites, l’Agence Spatiale Allemande (ASA) a conclu, que l’Algérie
représente le potentiel solaire le plus important de tout le bassin méditerranéen, soit
169.000 TWh/an pour le solaire thermique, 13,9 TWh/an pour le solaire photovoltaïque. Le
potentiel solaire algérien est l’équivalent de 10 grands gisements de gaz naturel qui
auraient été découverts à Hassi R’Mel [7].
5
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
La répartition du potentiel solaire par région climatique au niveau du territoire algérien est
représentée dans le tableau I.1 selon l’ensoleillement reçu annuellement [7] :
La durée d’insolation dans le Sahara algérien est de l’ordre de 3500h/an, elle est la plus
importante au monde, elle est toujours supérieure à 8h/j et peut arriver jusqu’à 12h/j
pendant l’été à l’exception de l’extrême sud où elle baisse jusqu’à 6h/j en période estivale
[9]. La région d’Adrar est particulièrement ensoleillée et présente le plus grand potentiel de
toute l’Algérie.
6
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
I.3.1. Principe
7
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
8
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
(a) (b)
(c)
Fig. I.5. capteur plan différent types (a- à eau, b- à vide, c-à air) [11-13]
9
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
(a) (b)
(c) (d)
10
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
(b)
(a)
11
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
Fig. I.8. Exemple sur un concentrateur parabolique composé (CPC) utilisé pour la cuisson [21]
12
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
13
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
Afin d’analyser les performances des concentrateurs solaires, il faut bien arranger les
divers modes du transfert de chaleur [25-26]. Il existe trois modes de transfert de chaleur :
par convection, par conduction et par rayonnement comme le montre la figure I.11.
14
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
Le flux de chaleur transféré par conduction dans une direction donnée est proportionnel au
gradient de température dans cette direction. Cette loi, dite de Fourier, est donc telle que la
composante sur l’axe (Ox) du flux est égale à [28] :
𝜕𝑇
𝜑𝑥 = −𝜆 (I.1)
𝜕𝑥
15
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
16
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires
matériel, contrairement aux écoulements. Les gaz, les liquides et les solides sont capables
d’émettre et d’absorber les rayonnements thermiques [32].
Un corps noir absorbe intégralement tout rayonnement incident, et la qualité et l’intensité
du rayonnement qu’il émet ne dépend que de sa température. Le pouvoir émissif d’un
corps noir vers une surface hémisphérique située en avant de la surface noire est donné par
la loi de Stephan-Boltzmann [29]:
M0 = 𝜎T4 (I.6)
I.5. Conclusion
17
Chapitre II
Concentrateur
solaire parabolique
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
II.1. Introduction
Une parabole est l’ensemble des points situés à égale distance d’une droite fixe (D) appelée
directrice, et un point fixe (F) appelé foyer. L’intersection de la parabole et de son axe est le
sommet (V) qui est exactement intermédiaire entre le foyer et la directrice. La figure II.1
représente les propriétés géométriques de la parabole.
L’équation de la parabole est [33] :
𝑌 2 = 4. 𝑓. 𝑥 (II.1)
f est la distance focale FV.
2𝑓
𝑝= (II.2)
1+𝑐𝑜𝑠Ψ
p est le rayon parabolique, distance (RF) entre la courbe de la parabole et le foyer f.
est l’angle mesuré à partir de la ligne (VF) et le rayon parabolique (p).
19
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
(𝑓⁄𝑑)
𝑡𝑎𝑛Ψ𝑝 = 𝑓 1 (II.3)
2( ⁄𝑑)2 −8
f : la distance focale
d : le diamètre de l’ouverture de la parabole.
En remplaçant l’équation (II.4) dans (II.3), l'angle d’ouverture peut être trouvé en fonction des
dimensions d’une parabole par la relation suivante :
1
𝑡𝑎𝑛Ψ𝑝 = (𝑑⁄ 2ℎ (II.5)
8)( ⁄𝑑)
20
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
2
𝐴𝑥 = . 𝑑. ℎ (II.6)
3
La longueur d’une parabole
En intégrant la surface différentielle de l’équation (II.1) et en appliquant les limites X=h et
Y=d/2, on aboutit à la longueur d’arc d’une parabole décrite par la formule [37]:
𝑑 2 2
𝑠=[ √[4ℎ] + 1] + 2𝑓𝑙𝑛 [4ℎ √[4ℎ] + 1] (II.7)
2 𝑑 𝑑 𝑑
21
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
2 𝑠𝑖𝑛2 Ψ𝑝
𝐴𝑎 = 4𝜋𝑓 ( ) (II.11)
(1+𝑐𝑜𝑠Ψ𝑝 )2
22
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
Dans cette deuxième catégorie, le récepteur est adapté aux valeurs élevées de
l’intensité du flux et de la température de travail. Cette catégorie permet d’augmenter
le coefficient d’absorption et diminuer les pertes [40].
Les caractéristiques de la surface du récepteur doit avoir une bonne conductivité et diffusion
thermique, un facteur d’absorption proche de l’unité et une bonne résistance chimique vis à
vis du fluide utilisé. Le récepteur doit être métallique car seuls les métaux ont de bons
coefficients de conduction de la chaleur. Plus le coefficient de conduction est faible et plus
l’absorbeur doit être épais, ce qui augmente le prix et l’inertie de l’absorbeur [41].
𝑓.𝜃𝑠
𝑟𝑓 = (1+𝑐𝑜𝑠Ψ (II.13)
𝑝 )𝑐𝑜𝑠Ψ𝑝
On définit une grandeur nommée le diamètre du récepteur. Il est définit par le rayon minimum
pour lequel le récepteur capte tous les rayons du champ arrivant au foyer. Il varie en fonction
de la distance axiale arrière de point focal (L). Il est donné par :
𝑑.𝐿
𝑑2 = (II.14)
𝑓−ℎ
II.3. Concentration
La concentration est définit par la quantité de concentration légère d’énergie réalisée par un
collecteur donné. Il y a trois définitions de la concentration solaire : la concentration idéale,
géométrique (surface) et optique (flux).
Le facteur de concentration idéal est donné par [2] :
Aa
𝐶𝐺 = (II.15)
SG
23
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
Aa
𝐶= (II.16)
S∗
Q∗g sin2 Ψ
𝐶∗ = =4 (II.17)
I∗h θ2s
Qg* est le flux moyen par unité de surface de l’image de Gauss du soleil et Ih*est le flux direct
par unité de surface de la section d’ouverture du concentrateur.
24
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
Le bilan énergétique de la surface d’ouverture du récepteur est donné par la formule suivante
[45]:
𝑑𝑇
(𝑀𝑤 𝐶𝑤 + 𝑀𝑟 𝐶𝑟 ) = 𝑄𝑢 (II.18)
𝑑𝑡
Avec :
Mw : masse de l’eau.
Cw : chaleur massique de l’eau.
Mr : masse du récepteur.
Cr : chaleur massique du récepteur.
Qu : puissance utile qui est calculée à partir de la relation [46]:
𝑄𝑢 = 𝑄𝑎 − 𝑄𝑝 (II.19)
Qa : puissance solaire absorbée par le récepteur, définie par l’équation suivante [47] :
𝑄𝑎 = 𝐼𝑎 𝐴𝑎 𝜌𝜏𝛼 (II.20)
Où 𝑄𝑎 = 𝐼𝑎 𝐴𝑎 𝑜𝑝
Ia est la puissance reçue à l’ouverture de collecteur parabolique.
op est le rendement optique du concentrateur donné par op=.
Q p : puissance correspondant aux pertes thermiques calculée par la formule suivante [44]:
𝑄𝑝 = 𝑄𝑝𝑐𝑣 + 𝑄𝑝𝑟 + 𝑄𝑝𝑐𝑑 (II.21)
Avec
Q pcv sont les pertes par convection. Elles sont calculées à partir [47] :
𝑄𝑝𝑐𝑣 = ℎ𝑐𝑣 𝐴𝛾 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) (II.22)
𝑁𝑢 𝐾
hcv est le coefficient de transfert par convection donné par [48]: ℎ𝑐𝑣 =
𝑑2
25
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
Q pcd sont les pertes par conduction est données par la formule :
𝑄𝑝𝑐𝑑 = 𝐾𝐴𝛾 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) (II.23)
II.5. Le Rendement
Le rendement se définit comme le rapport de l’énergie thermique absorbée par le récepteur à
l’énergie reçue à l’ouverture du concentrateur [49,50]
𝐴𝑟 (ℎ𝑐𝑣 +ℎ𝑟 )(𝑇𝑟 −𝑇𝑎 )
𝜂 = 𝜂𝑜𝑝𝑡 − (II.24)
𝐼𝑎 𝐴𝑎
26
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
27
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique
II.7. Conclusion
Les concentrateurs paraboliques sont des systèmes qui fonctionnent d'une manière
autonome. Ils suivent le soleil sur deux axes afin de concentrer le rayonnement solaire sur le
foyer de la parabole réfléchissante. Le rapport de concentration est souvent supérieur à 2000
avec une température de 750°C [61]. Les concentrateurs paraboliques présentent des meilleurs
rendements solaire-électricité en comparant avec les autres technologies solaires. Ils ont
démontrés une valeur de 29.4% [62]. Ils peuvent être installés dans des endroits isolés, non
raccordés au réseau électrique. Aussi, ils possèdent un important potentiel de développement,
particulièrement dans des régions peu peuplées de certains pays du sud.
28
Chapitre III
Concentrateur solaire
Cylindro-parabolique
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
III.1. Introduction
Récepteur
Réflecteur
30
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
La figure III.2 montre les différents paramètres géométriques qui se trouvent dans un CCP.
On définit un angle d'ouverture du concentrateur (θ), un éclairement solaire (G), un
éclairement direct dans la section d'ouverture du concentrateur (GD), une section d'ouverture
du concentrateur (S0) caractérisée par l'angle θ, une section de passage du rayonnement solaire
entrant dans le concentrateur (Sp). Cette dernière section (Sp) se confond avec S0 quand l'axe
optique du concentrateur est dirigé vers le soleil et une surface de l'image de Gauss du soleil
(SG). Cette section est définie par l'image nette du soleil dans le plan focal donnée par des
rayons par axiaux, c'est-à-dire des rayons proches de l'axe optique. Et enfin une surface de
l'image réelle du soleil dans le plan focal (SR).
31
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
𝜃
𝑊 = 2𝑟𝑠𝑖𝑛 (𝜃 ) = 4. 𝑓. tan( ) (III.2)
2
Les deux grandeurs définis dans les équations (III.1) et (III.2) sont présentées dans la figure
III.3.
32
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
Le tableau III.1 résume la relation de l’angle d’incidence avec les différents modes de
poursuite [68].
Tableau III.1. Relations entre l’angle d’incidence et les différents modes de poursuite.
33
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
Stockage
Fluide caloporteur
Système de poursuite
III.2.3.1. Le réflecteur
34
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
d’un tube en verre (Fig. III.6). Cette couche en verre permet l'effet de serre : elle doit
transmettre la plus grande partie possible du rayonnement solaire incident. Elle doit aussi
confiner une lame d'air au-dessus de l'absorbeur, de façon à limiter les échanges convectifs.
Le récepteur est placé le long de la ligne focale du concentrateur cylindro-parabolique.
III.3. La concentration
En se basant sur la définition de la concentration introduite dans le chapitre précédent, nous
pouvons déduire les deux concentrations existantes dans le CCP :
Concentration idéale donnée par l’équation [72]:
4 𝜃 2
𝐶𝐺 = ( 𝑡𝑎𝑛 ) (III.3)
3 4
35
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
Le taux de concentration est basée sur la notion surface. Elle est donnée comme étant le
rapport de la surface de l’ouverture à la surface du récepteur [74-75]:
𝑆0
𝐶= (III.5)
𝑆𝑟
Qu est le flux transmis au fluide (puissance gagnée au collecteur) est le suivant [77]:
Qu = Qab - Qp
36
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
Avec
Qab est la puissance absorbée
Qp est la puissance correspond aux pertes thermiques.
Les échanges thermiques existant dans le système concentrateur ont lieu entre les trois
éléments : le fluide caloporteur, l’absorbeur et la vitre, tel que représenté dans la figure III.7.
Fig. III.8. Schématisation du transfert thermique entre les différentes parties du CCP
La figure III.9 représente un schéma du bilan énergétique du modèle 2D d’un CCP. Ce bilan
est calculé pour chaque surface.
L’échange thermique par convection (forcée) entre la surface interne du tube
absorbeur et le fluide dans un élément x compris entre x et x+x s’écrit par
l’équation suivante :
𝑄𝑓 (𝑥 + ∆𝑥 ) − 𝑄𝑓 (𝑥 ) = 𝑄𝑢 (𝑥)∆𝑥 (III.8)
Avec
Qu : quantité de chaleur utile cède au fluide caloporteur par l’absorbeur.
𝑄𝑓 (𝑥 ) = 𝜌𝑓 𝐶𝑝𝑓 𝑚̇𝑓 𝑇𝑓 (𝑥) (III.9)
37
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
III.4. Le Rendement
Le rendement thermique du CCP est défini par [67] :
𝑡
∫0 𝑄𝑢 𝑑𝑡
𝜂= 𝑡 (III.13)
∫0 𝐺𝑆𝑒 𝑑𝑡
Cette quantité de chaleur représente l’énergie utile reçue par le fluide caloporteur.
D’où
38
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
Dessalement de l'eau saumâtre : le CCP peut être employé pour dessaler les eaux
saumâtres, en reliant le système solaire à une usine thermique de dessalement par les
différents procédés (simple effet, multiples effets, multiples étages) [80].
39
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique
1-CCP
2-Conduites en acier
3-lit d'adsorbant
4-Evaporateur
5-Condenseur
6-des valves
8-soupape de dilatation.
III.6. Conclusion
Le concentrateur cylindro-parabolique se compose de rangées de longs d’un axe horizontal
pour suivre la course du soleil. Ils sont les plus économiques, les plus matures et les plus
robustes. Les rayons du soleil sont concentrés sur un récepteur solaire en utilisant des miroirs,
qui sont convertis en chaleur ou en électricité.
Le concentrateur à surface cylindro-parabolique (CCP) se distingue par sa simplicité et
représente un investissement relativement réduit, ainsi que ses performances dans la
production de hautes températures, surtout dans le domaine de la production de la vapeur et la
production de l’eau chaude. Le collecteur cylindro-parabolique est le plus préféré des capteurs
pour la production de la vapeur d’eau à hautes températures qui peut être obtenue sans
altération du rendement.
40
Chapitre IV
Résultats et
Discussions
Chapitre IV Résultats et Discussions
IV.1. Introduction
Dans ce chapitre nous allons présenter un aperçu sur l’outil utilisé dans notre travail qui est le
logiciel Comsol Multiphysics 5.0 basé sur la méthode des éléments finis et volumes finis. Les
deux problèmes physiques étudiés sont gouvernés par différentes équations aux dérivées
partielles qui n’admettent pas des solutions analytiques sauf dans des cas très simplifiés. Ces
équations sont présentées dans le deuxième paragraphe. Nos résultats sont structurés en trois
grandes parties :
Simulation numérique d’un concentrateur cylindro-parabolique.
Simulation numérique d’un concentrateur parabolique.
Etude comparative entre les deux concentrateurs.
Pour la première partie, nous allons présenter la géométrie du problème ainsi que les
conditions initiales et aux limites. Ensuite les hypothèses simplificatrices et la validation de
notre travail. Enfin de la partie, nous présentons les résultats obtenus et leurs discussions. Les
mêmes points seront touchés dans la deuxième partie. La dernière partie comprend une étude
comparative entre les deux types de concentrateurs en termes de rendement et de température.
42
Chapitre IV Résultats et Discussions
Suivant l’axe y:
𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 1 𝜕𝑃 𝜇 𝜕2 𝑣 𝜕2 𝑣 𝜕2 𝑣
𝑢 +𝑣 +𝑤 =− + ( 2
+ ) + 𝛽𝑛𝑓 (𝑇 − 𝑇𝑓 )𝑔 (IV.3)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑦 𝜌 𝜕𝑥 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
Suivant l’axe z:
𝜕𝑤 𝜕𝑤 𝜕𝑤 1 𝜕𝑃 𝜇 𝜕2 𝑤 𝜕2 𝑤 𝜕2 𝑤
𝑢 +𝑣 +𝑤 =− + ( + + ) (IV.4)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
Equation de la turbulence (modèle k-ε) : elle est donnée par la relation suivante :
∂ρuK 𝜕ρvK 𝜕ρwK 𝜕 𝜕𝐾 𝜕 𝜕𝐾 𝜕 𝜕𝐾
( + + )= [Γk ]+ [Γk ]+ [Γk ] + 𝐺𝐾 − 𝜀𝜌 (IV.6)
∂x 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧
1 2 3 4
1 2 2
1- Représente le taux de variation de l’énergie cinétique K. 1 1
𝜌𝐾2
t est la viscosité turbulent donnée par : 𝜇𝑡 = 𝐶𝜇 𝜀
43
Chapitre IV Résultats et Discussions
44
Chapitre IV Résultats et Discussions
Dans ce paragraphe nous donnons les différentes étapes pour manipuler le logiciel Comsol
Multiphysics 5.0 dans notre cas.
La création d’un modèle Comsol : la première étape est la création d’un modèle
Comsol contenant les équations qui régissent le problème étudié. Dans notre étude, nous
avons choisis le système contenant les équations de Navier-Stockes, convection et conduction
et de poisson (Fig. IV. 2).
45
Chapitre IV Résultats et Discussions
Traçage de la Géométrie : dans cette étape, après le choix de la dimension (3D), les
modules intervenants dans notre cas et le régime permanent d’étude. une fois le fichier
Comsol est créé avec les équations, nous dessinons la géométrie du problème étudié (Fig.
IV.3).
Introduire les matériaux : dans cette étape nous introduisons les différents matériaux
utilisés (Fig. IV.4)
Introduire les conditions du problème : dans cette étape nous avons adapté les
conditions aux limites et initiales du problème étudié (Fig. IV.5).
46
Chapitre IV Résultats et Discussions
ig.
Obtention des résultats : une fois les étapes précédentes sont achevées, nous avons
lancé un calcul pour obtenir la température (Fig. IV.7).
47
Chapitre IV Résultats et Discussions
y Q imposé
Entrée Sortie
z ṁs
ṁe
x Ts
Te
Q concentré
Z=0 Z=L
48
Chapitre IV Résultats et Discussions
Les propriétés du métal et du fluide utilisées ainsi que les dimensions de l’absorbeur sont
données dans l’annexe A.1.
49
Chapitre IV Résultats et Discussions
Une deuxième validation en termes de rendement thermique a été effectuée avec le travail de
Dudley représentée dans le tableau IV.3. Les résultats obtenus montrent une légère variation.
IV.4.4. Maillage
Le maillage adopté dans notre étude est structuré en deux parties : maillage 1 nombre
d’élément 5896 pour les domaines de 2 cylindres : tétraèdre libre contient 38824 élément de
frontière et 254794 élément de domaine dans un temps 21.62s et un maillage 2 pour les
frontières : triangulaire libre contient 34252 élément de frontière et 7520 élément de domaine.
Nous allons aboutit à un maillage des éléments. La figure IV.3 illustre le maillage adopté de
notre étude.
50
Chapitre IV Résultats et Discussions
(b)
(a)
(c)
Fig. IV.10. Distribution de température autour du tube absorbeur (a) et le fluide caloporteur (b) en
3D et 2D (c)
La figure IV.10 montre la distribution de la température sur la face externe de l’absorbeur (a),
le fluide caloporteur (eau) en 3D (b) et 2D (c) suivant la direction axiale z pour un flux
imposé de 933.7 W/m2. La Température est progressivement plus levée de côté gauche au
côté droit.
51
Chapitre IV Résultats et Discussions
(b)
(a)
(c)
Fig. IV.11. Distribution de température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) le long de
l’absorbeur et c) la température de sortie du fluide caloporteur
La figure IV.11 schématise la variation de la température sur la face externe de l’absorbeur (a)
et du fluide caloporteur le long de l’absorbeur (b) en fonction de la longueur de l’absorbeur, et
de la température de sortie du fluide (c) en fonction du diamètre de l’absorbeur pour un flux
imposé de 933.7 W/m2. On remarque que la température est toujours augmentée tous le long
de tube et elle est plus élevée à la surface externe d’absorbeur. Donc il y a un grand échange
thermique dans la partie inférieur de tube, autrement dit lorsque le fluide caloporteur est
chauffé donc il résulte une augmentation de température de sortie du fluide.
52
Chapitre IV Résultats et Discussions
(a) (b)
(c)
53
Chapitre IV Résultats et Discussions
(a) (b)
(c)
Dans cette partie nous allons varier trois valeurs de la puissance incidente. La figure IV.13
illustre la variation de la température de l’absorbeur (a) et la température de sortie du fluide
caloporteur (b). On remarque qu’on augmentant la puissance incidente, la température
diminue. Pour une puissance de 920.9 W/m2 la température de sortie est égale à Ts=650 K et
pour une valeur de 937.9 W/m2, la température de sortie diminue jusqu’à T s=375 K. Cette
diminution est importante. Donc, on peut constater que ce n’est pas seul le rayonnement
incident qui influe sur la température mais il ya d’autres effets.
54
Chapitre IV Résultats et Discussions
Après l’étude de l’effet de rayonnement incident, nous avons calculé le rendement thermique
en fonction de la température de sortie comme l’illustre la figure IV.14. On remarque
l’augmentation de la température de sortie conduit à une diminution de rendement thermique
due au changement des conditions appropriées (débit massique, puissance incidente).
Fig. IV.15. Variation la vitesse du fluide caloporteur pour différents débit massique
55
Chapitre IV Résultats et Discussions
une relation directe entre le débit massique et le rayonnement incident. Donc on peut conclure
qu’il faut prendre un débit approprié au besoin de rayonnement.
IV.4.8. Effet de la longueur du récepteur
Fig. IV.16. Distribution température de sortie du fluide caloporteur pour différents diamètres de
réflecteurs.
Dans cette partie nous allons fixer la puissance incidente, le débit massique et nous avons
varié la longueur de l’absorbeur. La figure IV.16 montre la distribution de la température dans
le fluide caloporteur en fonction du diamètre de l’absorbeur pour trois valeurs de la longueur
L=2m, L=4m et L=7,8m. On remarque que la température de sortie du fluide croît avec la
longueur de tube. Donc lorsque la longueur du tube est grande et le fluide caloporteur est bien
chauffé.
IV.4.9. Effet de l’angle de rotation de l’absorbeur
(a) (b)
56
Chapitre IV Résultats et Discussions
(c)
Fig. IV.17. Variation de la température sur : (a) la surface externe du tube absorbeur-(b)
fluide caloporteur-(c)la sortie du fluide pour différents angles de rotation
La figure IV.17 schématise la variation de la température sur la surface externe du tube (a), le
long de l’absorbeur (b) et à la sortie du tube (c) à différentes valeurs de l’angle de rotation.
L’effet est important dans le cas de la température de sortie du fluide caloporteur pour l’angle
90°. Dans cette partie, nous allons varier l’angle de rotation de l’absorbeur entre 0° à 90°.
Pour les deux autres cas (a) et (b), la température diminue légèrement. D’après ces courbes,
nous pouvons déduire que l’angle 0° est le meilleur angle pour concentrer le rayonnement
solaire.
57
Chapitre IV Résultats et Discussions
(a) (b)
(c)
Fig. IV.19. Distribution de température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) le long de
l’absorbeur et c) à la sortie de l’absorbeur pour différents concentrations.
La figure IV.19 représente la variation de la température sur la surface externe du tube (a), le
long de l’absorbeur (b) et à la sortie du tube (c) à différentes valeurs de concentration. On
remarque que la température de récepteur et de fluide croît avec la concentration. Donc
lorsque le flux concentré est grand, le fluide caloporteur est mieux chauffé.
58
Chapitre IV Résultats et Discussions
(a) (b)
(c)
Fig. IV.20. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) le fluide
caloporteur et c) température de sortie pour différents Température d’entrée.
Dans cet effet nous allons fixer le rayonnement, la concentration et nous avons varié la
longueur de l’absorbeur. La figure IV.20 montre la distribution de la température dans le
fluide caloporteur en fonction du diamètre de l’absorbeur pour trois valeurs de la température
d’entrée Te=4.2C°, Te=25C° et Te=102.2C°. On remarque que la température augmente. Donc
le changement de température d’entré n’affecte pas le chauffage de fluide caloporteur, il est
plus chauffé.
59
Chapitre IV Résultats et Discussions
Isolant
Z + dZ Tr (Z + dZ,t)
Z
Tr (Z, t)
Tr1 X
Q concentré
Fig. IV.21. Modèle physique de récepteur du CSP et conduction aux limites.
60
Chapitre IV Résultats et Discussions
IV.5.4. Maillage
Le maillage choisis dans notre cas est contrôlé par la physique du Comsol Multiphysics 5.0
avec une taille d’élément normal qui nous a donné un nombre d’élément 712 d’où 19412
élément de frontière et 79663 élément de domaine comme il est représenté dans la figure
IV.21.
61
Chapitre IV Résultats et Discussions
(a) (b)
(c)
Fig. IV.23. Distribution de température autour du tube absorbeur (a) et à l’intérieur du tube (b) en
3D et 2D (c)
La figure IV.22 illustre la distribution de la température sur la face externe de l’absorbeur (a),
l’intérieur du tube en 3D (b) et 2D (c) suivant la direction axiale z. On remarque que la
température de la face externe et interne de l’absorbeur est très élevée en comparant à la
température du CCP. Cette augmentation est due à la concentration du flux en un point
(foyer).
62
Chapitre IV Résultats et Discussions
(a) (b)
La figure IV.23 schématise la variation de la température sur la face externe de l’absorbeur (a)
et la face interne de l’absorbeur (b) en fonction de la longueur de récepteur, pour un flux
concentré selon la capacité réflexion du rayons solaire de notre capteur. On remarque qu’à
l’extérieur du tube, la température double de valeur et augmente d’une valeur de 300K
jusqu’au 675K. Pour l’intérieur du tube, la température atteint une valeur de 6000 K. Ce qui
montre qu’il y a un grand échange thermique.
63
Chapitre IV Résultats et Discussions
(b)
(a)
Dans cette partie, nous avons vus l’effet de concentration à 6 valeurs qui sont présentés dans
La figure IV.25 qui représentent la variation de la température sur la surface externe du tube
(a), le long de l’absorbeur (fluide caloporteur) (b). On remarque que la température à
l’extérieur et l’intérieur du récepteur croît avec la concentration. Donc cette importante valeur
de température permet de l’utiliser dans le stockage ou l’utilisation d’électricité après la
conversion.
La figure IV.26 illustre la distribution de la température sur la surface externe du tube (a), le
long de l’absorbeur (b) en fonction de la longueur du récepteur à différentes valeurs de
température d’entrés. Pour cela, nous avons varié trois valeurs de température d’entrée :
Te=4.2C°, Te=25C° et Te=102.2C° à une concentration fixe. On remarque que l’augmentation
64
Chapitre IV Résultats et Discussions
Fig. IV.27. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) l’intérieur du
récepteur pour différents Température d’entrée.
IV.6. La comparaison
Dans cette partie, nous présentons une comparaison entre les deux concentrateurs solaires en
termes de température de l’absorbeur et de rendement. Malgré la différence entre les deux
types dans le type, la forme et le principe de fonctionnement, il y a un point commun dans le
composant principal qui est le récepteur. Notre idée est basée sur l’application de ces
concentrateurs dans plusieurs domaines. Cette comparaison nous a permis de comprendre et
de confirmer toute l’étude théorique réalisée dans les deux premiers chapitres. Donc pour
effectuer cette comparaison, nous avons basé sur la même forme (cylindre) des deux
récepteurs, les même conditions (débit massique, concentration température d’entrée, …etc)
et le même matériau utilisé.
65
Chapitre IV Résultats et Discussions
Nous présentons une comparaison entre les deux concentrateurs solaires, malgré la différence
entre les deux types (diffèrent géométrie), on remarque que la température de sortie du CSP
est plus élevée à celle du CCP, donc il concentre plus le rayonnement. De ce fait, le
rendement du CSP décroît d'une façon remarquable par rapport au cas du CCP car le
récepteur cède une grande partie de la chaleur au milieu extérieur à cause de la grande
différence entre la température de l’ouverture du récepteur et la température ambiante.
66
Conclusion
Générale
Conclusion Générale
Conclusion Générale
68
Conclusion Générale
sont obtenus en régime stationnaires et plusieurs effets ont été étudiés par le logiciel Comsol
Multiphysics 5.0. Nous allons conclure les points suivants :
1)- Pour le concentrateur cylindro-parabolique :
Les températures moyennes de sortie obtenues, comparaient à l’expérimental, se
situent de 1.19°C.
La température du fluide caloporteur dépend fortement du débit massique et du
rayonnement incident.
La température du fluide caloporteur croît avec la longueur de collecteur et l’angle
d’inclinaison bien placée pour absorption maximum rayonnement.
L’augmentation de la température du collecteur dépend de la concentration du
réflecteur et la température du fluide à l’entrée.
2)- Pour le concentrateur parabolique :
Les températures moyennes de sortie obtenues, comparaient à l’expérimental, se
situent de 35°C.
La température de la surface interne du récepteur dépend la concentration du
réflecteur.
L’augmentation de la température du récepteur dépend de la température ambiante.
La diminution du rendement thermique du CSP dépend de la différence entre la
température de l’ouverture du récepteur et la température ambiante.
L’utilisation de ce concentrateur pour le chauffage d’eau avec un fluide stationnaire
au niveau du récepteur n’est pas intéressant à cause de la température de stagnation
atteinte au bout d’un temps très court.
Comme perspectives ce domaine d’étude est très important et très vaste, cette étude peut être
compléter par d’autres axes de recherches pour l’avenir, pour cela nous suggérons ce qui suit
Une étude transitoire pour bien visualiser l’effet de flux incident.
Etudier l’effet des pertes de chaleur.
Etudier l’effet du flux incident et de la température extérieure.
69
Annexes
ANNEXES
ANNEXE A
La longueur I 0.20 m
71
Références
Bibliographiques
Références Bibliographiques
Références Bibliographiques
73
Références Bibliographiques
A9rent%20types%20(a%20%C3%A0%20eau%2C%20b%20%C3%A0%20vide%2C%20c%
C3%A0%20air)&ved=0ahUKEwjqv7Xu9PjbAhUGVhQKHeGlClcQMwgyKA4wDg&iact=
mrc&uact=8 consulté le 30/03/2018 à 10h : 18
[12]https://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fmallettepedagogiquebp.program
mepacte.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fillustrations%2Fecs_illus_14_hd_cesi_scheuma_
de_principe.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fmallettepedagogiquebp.programmepacte.fr%2
Fecs&docid=kBr9GCIcweKP_M&tbnid=fQqMfSLJ5zY1iM%3A&vet=12ahUKEwjrooq9fjb
AhVIcRQKHa7_ACQ4ZBAzKDMwM3oECAEQNA..i&w=945&h=768&bih=616&biw=13
50&q=capteur%20plan%20diff%C3%A9rent%20types%20%C3%A0%20vide&ved=2ahUK
Ewjrooq9fjbAhVIcRQKHa7_ACQ4ZBAzKDMwM3oECAEQNA&iact=mrc&uact=8
consulté le 30/03/2018 à 10h : 30
[13]https://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.lepanneausolaire.net%2Fti
mthumb.php%3Fsrc%3Dimages%2Fcapteursolaireplanvitre.jpg%26w%3D600%26h%3D300
%26zc%3D1&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.lepanneausolaire.net%2Flesdifferentstypesc
apteurs.php&docid=vICPwOmgPfDmEM&tbnid=5aRtRZ3z8rvmqM%3A&vet=10ahUKEwj
53PSx9fjbAhWK7xQKHYztBN4QMwhAKAUwBQ..i&w=600&h=300&bih=616&biw=135
0&q=capteur%20plan%20diff%C3%A9rent%20types%20%C3%A0%20vide&ved=0ahUKE
wj53PSx9fjbAhWK7xQKHYztBN4QMwhAKAUwBQ&iact=mrc&uact=8 consulté le
30/03/2018 à 10h : 40
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[16]https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fi1.wp.com%2Fwww.rni.ma%2
Ffr%2Fwpcontent%2Fuploads%2Fsites%2F4%2F2017%2F07%2Fnoor.jpg%3Ffit%3D2000
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%2F05%2F25millionsdedollarslenergiesolaire%2F&docid=XGCpjZW_m2j6OM&tbnid=4hS
QxpFOX_C9bM%3A&vet=12ahUKEwiClpzRfjbAhULvhQKHW4PBAU4ZBAzKF4wXnoE
CAEQXw..i&w=2000&h=1000&bih=567&biw=1350&q=Les%20diff%C3%A9rentes%20te
chnologies%20de%20concentration%20de%20l%E2%80%99%C3%A9nergie%20solaire%20
&ved=2ahUKEwiClpzRfjbAhULvhQKHW4PBAU4ZBAzKF4wXnoECAEQXw&iact=mrc
&uact=8 consulté le 20/04/2018 à 10h : 48
74
Références Bibliographiques
[17]https://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.cipcsp.com%2Fjpg72csp
%2F00092csp.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.cipcsp.com%2Ftutorial%2Fcentrales-
solairescsp.html&docid=V7SdxV5gZwzyHM&tbnid=1JEYJFDlzidTdM%3A&vet=10ahUK
Ewi4wPbgh_nbAhUJXhQKHUEFAdQQMwhBKAcwBw..i&w=722&h=406&bih=567&biw
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Références Bibliographiques
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