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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement ‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬


Supérieur et de la Recherche
‫جامـــعة طاهري محمد بشــار‬
Scientifique
Université Tahri Mohammed Bechar ‫كلية العلوم الدقيقة‬
Faculté des sciences exactes
‫قســــم علوم المادة‬
Département des sciences de la matière

Mémoire de Master
Pour l’obtention du diplôme de Master
Domaine : Sciences de la matière
Filière : Physique
Spécialité : Physique Energétique et Energies renouvelables

Thème

Etude et comparaison entre un concentrateur


solaire parabolique et cylindro-parabolique.

Présenté par : Seghir Mouad

Président : Pr. DENAI Brahim


Examinateur: Mr. BENSLIMANE Abdellah
Encadreur : Dr. KADRI Syham

Année Universitaire : 2017/2018


Remerciements
Je remercie en premier lieu le bon dieu qui m’a donné la Santé, la volonté, la
Force et la patience pour accomplir ce travail.
Mes plus profonds remerciements vont à mes chers parents qui m’ont donné tous
les conditions à réussir.
Je remercie vivement Mon encadreur Dr. Kadri Syham, maître de conférence
classe A à l’université de Béchar, pour son soutient, ses conseils, ses
encouragements et pour tout le baguage scientifique fournit pour réaliser ce
mémoire.
Je remercie également monsieur B.Denai, professeur à l’université de
Béchar, président du jury, ainsi qu’à monsieur A.Benslimane, Maître assistant
classe A à l’université de Béchar, Examinateur de jury d’avoir accepté de
discuter ce modeste travail.
J’adresse mes plus sincères remerciements à mes chères SŒURS sans oublier mon
frère MOHAMED et à toute ma famille et mes amis, Et tous les collègues de la
promotion Master physique énergétique et énergie renouvelable.
Nous tenons notifier un remerciement spécial à tous mes professeurs de physique
énergétique et énergie renouvelable qui ont contribué à ma formation
Finalement nous tenons à remercier tous qui ont participé de près ou de
loin pour accomplir ce travail.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :

*Mes chers parents qui m’ont donné la force pour continuer

mes études et pour leur soutien et leur Encouragement

durant toute la période de mes études

*Mes chères Sœurs

*Mon frère

* Ma grande famille

*A toutes les étudiants de physique énergétique et énergie

renouvelable

*Ainsi qu’à tous mes amis et collègues sans exception.

Mouad
‫دراسة مقارنة بين المكثف الشمسي المكافئ و االسطواني المكافئ‬

‫ملخص‪:‬‬

‫في هذه الدراسة ‪ ،‬نحن مهتمون بالمحاكاة العددية لمركزي الطاقة الشمسية من نوع المكافئ و‬
‫االسطواني المكافئ‪ .‬الهدف الرئيسي هو إجراء مقارنة بين هذين المركزين من حيث درجة الحرارة‬
‫والمردود‪ .‬بالنسبة للمكثف الشمسي األسطواني المكافئ‪ ،‬فقد تم تمثيل النموذج على شكل أسطوانة‬
‫فوالذية يدور فيها سائل تبريد (ماء)‪ .‬و بالنسبة للمكثف الشمسي المكافئ ‪ ،‬تم أخذ المستقبِل األسطواني‬
‫المملوء بسائل (ماء)‪ .‬الستخالص المقارنة‪ ،‬تم تطبيق نفس الشروط للمكثفين من أجل حساب درجة‬
‫حرارة االمتصاص‪ ،‬السائل والمردود‪ .‬النموذج الرياضي المستعمل يتكون من‪ :‬معادلة االستمرارية‪،‬‬
‫معادلة الحركة و معادلة الطاقة لحساب درجة حرارة مخرج السائل وأنبوب االمتصاص‪ .‬تم تطوير‬
‫المحاكاة الرقمية باستخدام برنامج ‪ Comsol Multiphysics 5.0‬تظهر النتائج التي تم الحصول‬
‫عليها بوضوح أن درجات حرارة المائع وأنبوب االمتصاص تختلف بداللة التدفق الشمسي‪ ،‬التدفق‬
‫الكتلي‪ ،‬درجة حرارة الدخول‪ ،‬التدفق المركز وزاوية الميل‪.‬‬

‫كلمات البحث‪ :‬المكثف الشمسي مكافئ ‪ -‬المكثف الشمسي االسطواني المكافئ ‪ -‬درجة حرارة‬
‫االمتصاص ‪ -‬األداء الحراري ‪ -‬طريقة العناصر المحدودة‪.‬‬
Comparative study between the parabolic and parabolic trough
solar concentrator

Abstract :
In this work, we have studied the numerical simulation of parabolic trough and parabolic solar
concentrators. The object is to make a comparison between these two concentrators in terms
of temperature and efficiency. For the parabolic trough, the problem has been assimilated to a
stainless steel cylinder in which a fluid (water) circulates. For the parabolic solar concentrator,
the cylindrical receiver filled with a fluid (water) was taken. To deduce the comparison, the
same conditions were applied for the two geometries in order to calculate the temperature of
the absorber, the fluid and the efficiency. A mathematical model consisting of: the continuity
equation, the equation of motion, the energy equation has been established to calculate the
outlet temperature fluid as well as the absorber temperatures. The numerical simulation was
developed with the Comsol Multiphysics 5.0 software. The results obtained clearly show that
the outlet temperatures fluid and absorber vary as a function of solar flux, mass flow, inlet
temperature, concentrated flux and inclination angle.

Keywords: Parabolic solar concentrator – Parabolic trough - the temperature of the absorber -
the thermal efficiency - the finite element method.
Etude comparative entre le concentrateur solaire parabolique et
cylindro-parabolique

Résumé :
Dans cette étude, on s’intéresse à la simulation numérique de deux concentrateurs solaires
paraboliques et cylindro-paraboliques. L’objectif principal est de faire une comparaison entre
ces deux concentrateurs en termes de température et de rendement. Pour le concentrateur
solaire cylindro-parabolique, on a assimilé le problème à un cylindre en acier dans lequel
circule un fluide caloporteur (eau). Pour le concentrateur solaire parabolique, on a pris le
récepteur de forme cylindrique rempli d’un fluide (eau). Pour déduire la comparaison, on a
posé les mêmes conditions pour les deux géométries afin de calculer la température de
l’absorbeur, du fluide et le rendement. Un modèle mathématique constitué de : l’équation de
continuité, l’équation de mouvement, l’équation de l’énergie a été établi pour calculer la
température de sortie du fluide ainsi que les températures de l’absorbeur. La simulation
numérique a été élaborée avec le logiciel Comsol Multiphysics 5.0. Les résultats obtenus
montrent clairement que les températures de sorties de fluide et de l’absorbeur varient en
fonction du flux solaire, de débit massique, de température d’entrée, de flux concentré et de
l’angle d’inclinaison.

Mots clès : Concentrateur solaire parabolique - Concentrateur solaire cylindro-parabolique –


la température de l’absorbeur – le rendement thermique – la méthode des éléments finis.
Sommaire
Nomenclature.............………………………………………………………………………… i
Liste des figures……………………………………………………………………………..... v
Liste des tableaux……………………………………………………………………………... viii
Introduction générale………………………………………………………………………… 1

Chapitre I
Généralités sur les concentrateurs solaires

04
I.1. Introduction ……………………………………………………………………….
I.2. Gisement solaire en Algérie ………………………………………………………. 04
I.3. Capteurs solaires thermiques ……………………………………………………… 07
I.3.1. Principe ……………………………………………………………………….. 07
I.3.2. Classification du capteur solaire thermique …………………………………... 08
I.3.2.1. Les capteurs plans ………………………………………………………… 09
I.3.2.2. Les capteurs à concentration ……………………………………………… 09
I.4. Quelque type de Concentration solaire …………………………………………… 11
I.4.1. Concentrateurs paraboliques et cylindro-paraboliques ……………………….. 11
I.4.2. Concentrateurs paraboliques composés ………………………………………. 11
I.4.3. Les Réflecteurs Fresnel ……………………………………………………….. 12
I.4.4. Les réflecteurs plans ………………………………………………………….. 13
I.5. Théorie de transfert de chaleur …………………………………………………… 14
I.5.1. Transfert de chaleur par conduction …………………………………………. 14
I.5.2. Transfert de chaleur par convection ………………………………………….. 15
I.5.3. Transfert de chaleur par rayonnement ………………………………………… 16
I.6. Conclusion ……………………………………………………………………….. 17
Chapitre II
Concentrateur solaire parabolique

II.1. Introduction ………………………………………………………………………. 19


II.2. Les concentrateurs solaire paraboliques ...…………………………….…………. 19
II.2.1. La géométrie parabolique …………………………………………………… 19
II.2.2. Le système optique d’une surface parabolique …………….……………….. 21
II.2.3. Les composants d’un concentrateur solaire parabolique ….………………... 21
II.2.3.1. Réflecteur (Paraboloïde) …………………………….……………..…… 22
II.2.3.2. Récepteur (absorbeur) …………………………………………………… 22
II.2.4. Dimension du récepteur …………………………………………...………… 23
II.3. Concentration …………………………………………………………………….. 23
II.4. Température de l’ouverture du récepteur ...………………………………………. 24
II.5. Le Rendement ……………...…………………………………………………….. 26
II.6. Applications des concentrateurs paraboliques ………………………………….. 26
II.7. Conclusion ……………………………………………………..………………… 28

Chapitre III
Concentrateur solaire cylindro-parabolique

III.1. Introduction …………………………………………………………………… 30


III.2. Les concentrateurs solaire cylindro-paraboliques …………………………….. 30
III.2.1. La géométrie du concentrateur ………………………………..…............. 31
III.2.2. Angle d’incidence …………………………..…………….…..………….. 32
III.2.3. Les composants d’un concentrateur cylindro-parabolique ………………. 33
III.2.3.1. Le Réflecteur …………..………………………….………………… 34
III.2.3.2. Le récepteur ...………..………………………………………………. 34
III.2.3.3. Le fluide caloporteur …………………………………..…….............. 35
III.2.3.4. Le Système de poursuite ……………………………………………... 35
III.3. La concentration ………………………....……………………………………. 35
III.3.1. Taux de Concentration …………………………………………………… 36
III.4. La température de sortie du fluide caloporteur ...………………………........... 36
III.5. Le Rendement ...………………………………………………………………. 38
III.6. Applications des concentrateurs cylindro-paraboliques ……………………… 39
III.7. Conclusion ……………………………………………………..……………... 40

Chapitre IV Résultats et Discussions

IV.1. Introduction …………………………………………………………………… 42


IV.2. Formulation Mathématique …………………………….................................... 42
IV.3. Méthode Numérique …………………………………………………………... 44
IV.3.1. Méthode des éléments finis ……………………………..…....................... 44
IV.3.2. Présentation du logiciel COMSOL Multiphysics ……….…..…………..... 44
IV.3.3. Etapes de manipulation du logiciel Comsol ................................................ 45
IV.4. Modélisation de concentrateur cylindro-parabolique ………………................. 48
IV.4.1. Configuration physique …..………………………….…………………. 48
IV.4.2. Hypothèses Simplificatrices …………………………………………..... 49
IV.4.3.Validation de code de calcul ……………………………..……................ 49
IV.4.4. Maillage ……………………………………………................................ 50
IV.4.5. Distribution de la température et de la vitesse ………………………….. 51
IV.4.6. Effet de la puissance incidente …………………………..……............... 54
IV.4.7. Effet du débit massique ............................................................................ 55
IV.4.8. Effet de la longueur du récepteur ............................................................. 56
IV.4.9. Effet de l’angle de rotation de l’absorbeur ............................................... 56
V.4.10 Effet de la concentration ........................................................................... 58
IV.4.11 Effet température entrée .......................................................................... 59
IV.5. Modélisation de concentrateur parabolique ........................................................ 60
II.5.1. Configuration physique .............................................................................. 60
IV.5.2. Hypothèses Simplificatrices ……………………………………………… 61
IV.5.3.Validation de code de calcul ...……………………….................................. 61
IV.5.4. Maillage …………………………………………………………............... 61
IV.5.5. Distribution de la température ..................................................................... 62
IV.5.6. effet de concentration .................................................................................. 64
IV.5.7. effet Température d’entrée .............................................................................. 64
IV.6.La comparaison ................................................................................................... 65
III.7. Conclusion ……………………………………………………..…………….... 66
Conclusion Générale .................................................................................................. 68
Annexes ....................................................................................................................... 71
Références Bibliographiques .................................................................................... 73
i

Nomenclature
Symbole Définition Unité

Aa Surface d’ouverture du paraboloïde [m2]

As Surface du paraboloïde [m2]

Ax Surface parabole [m2]

A Surface d’ouverture du récepteur [m2]

c Taux de concentration -

C Facteur de concentration géométrique -

C* Facteur de concentration énergétique -

CG facteur de concentration idéal -

Cp Capacité calorifique massique [J/kg.k]

Cr Chaleur massique du récepteur [J/Kg.k]

Cw Chaleur massique de l’eau [J/Kg.k]

d diamètre de l’ouverture de la parabole [m]

d2 Diamètre d’ouverture du récepteur de CSP [m]

f Distance focale [m]

G Eclairement solaire [W/m2]

GD Eclairement direct dans la section d'ouverture du concentrateur [W]

h Taille de parabole [m]

hcv Coefficient de transfert par convection [W/m2.K]

hr Coefficient de transfert par rayonnement [W/m2]

Ia Puissance reçue à l’ouverture de collecteur parabolique [W]

Ih * Rayonnement solaire direct [W/m2]

K Conductivité thermique de l’air [W/m.k]


ii

Kv.r Coefficient global des pertes [W/m2]

L Distance axiale arrière du point focal [m]

ṁ Débit massique [Kg/s]

M0 Flux de chaleur transmis par rayonnement [W]

Mr Masse du récepteur [J/Kg.k]

Mw Masse de l’eau [Kg]

p Rayon parabolique [m]

qe Densité volumique du flux développé dans l'échantillon [W/m3]

Qa Puissance solaire absorbée par l’absorbeur [W]

Q a,v Quantités de chaleur échangée par convection entre le tube absorbeur [W]
et la vitre.
Qf x Flux de chaleur du fluide caloporteur a l’abscisse x [W]

Qf(x+ Δx) Flux de chaleur du fluide caloporteur a l’abscisse (x+ Δx) [W]

Qg* Flux moyen de l’image de Gauss [W]

Qp Puissance correspondant aux pertes thermiques [W]

Q pcd Pertes par conduction [W]

Q pcv Pertes par convection [W]

Q pr Pertes par rayonnement [W]

Qu Puissance utile [W]

Q v,amb quantité de chaleur échangée par convection entre la vitre et l’air [W]
ambiant
rf Diamètre de l’image circulaire [m]

S Longueur de parabole [m]

S0 Section d'ouverture du concentrateur CCP [m2]

Se Surface efficace du capteur [m2]

SG Surface d’image de GAUSS [m2]


iii

Sr Surface de récepteur [m2]

SR Surface de l'image réelle du soleil dans le plan focal [m2]

S* Surface de l’image réelle du soleil dans le plan focal [m2]

t Temps [s]

Ta Température ambiante [K]

Tfe Température entrée du fluide [K]

Tfs Température sortie du fluide [K]

Tr Température du récepteur [K]

Tsk Température du ciel [K]

v Vitesse d’écoulement [m/s]

W Ouverture du capteur (CCP) [m]

X, Y Les coordonnées cartésiennes [m]

Lettres grecques

α Coefficient d’absorption du récepteur -

 L’émissivité de l’absorbeur -

 Rendement optique du concentrateur %

op Rendement thermique du concentrateur %

Θ Angle d'ouverture du CCP [Degré]

θs Diamètre apparent de disque solaire [rad]

λ Conductivité thermique du matériau [W/m.k]

𝑣 Viscosité dynamique du fluide [Pa.s]

ρ Coefficient de réflexion de la parabole -

ρf Masse volumique [Kg/m3]

 Constante de Stefan -Boltzmann [W/m2.K4]


iv

τ Coefficient de réflexion de la parabole -

φ Flux de chaleur transmis par conduction [W]

Φ Flux de chaleur transmis par convection [W]

Ψ Angle mesure à partir de la ligne (VF) et le rayon parabolique (P) [Degré]

Ψp Angle d’ouverture de la parabole [Degré]

Nombres adimensionnels

Nu Nombre de Nusselt

Re Nombre de Reynolds

Abréviations

amb Ambiante

CCP Concentrateur cylindro-parabolique

CSP Concentrateur solaire parabolique

CPC Concentrateur parabolique composé

Indices et exposants

ab Absorbeur

cd Conduction

cv Convection

f Fluide

op Optique

p Pertes

r Récepteur

r Rayonnement

u Utile

v Vitre
v
v

Liste des figures

Chapitre I
Généralités sur les concentrateurs solaires

Fig. I.1. Carte de l’irradiation solaire moyenne du monde .....………….……………... 05


Fig. I.2. Rayonnement solaire direct ....……………………………………………….. 06
Fig. I.3. Schéma global de solaire thermodynamique …………………………...….... 07
Fig. I.4. Principe d’une centrale solaire thermodynamique……………………………. 08
Fig. I.5. Quelque type du capteur plan .……………………………………………….. 09
Fig. I.6. Les différentes technologies de concentration de l’énergie solaire……….….. 10
Fig. I.7. Concentrateur parabolique (a) et cylindro-parabolique (b) ....…..…………… 11
Fig. I.8. Concentrateur parabolique composé …………………………………………. 12
Fig. I. 9. Réflecteurs de Fresnel....................................................................................... 13
Fig. I.10. Capteur solaire avec réflecteur latérale............................................................ 14
Fig. I.11. Les modes de Transfert de chaleur …………………………………………. 14

Chapitre II
Concentrateur solaire parabolique

Fig. II.1. Propriétés géométriques de la parabole .....………….……………................. 20


Fig. II.2. Système optique d’une surface parabolique ……………………………….... 21
Fig. II.3. Concentrateur solaire parabolique …………………………...….................... 22
Fig. II.4. Cotation d’un concentrateur solaire parabolique ……………………...…...... 24
Fig. II.5. Cuisinières solaires …………………………...…........................................... 27
Fig. II.6. Récepteur moteur Stirling …………………………...…................................. 27
vi

Chapitre III
Concentrateur solaire cylindro-parabolique

Fig. III.1. Le concentrateur cylindro-parabolique ………………..………………………. 30


Fig.III.2. Schéma des propriétés géométriques d’un CCP ………………………………... 31
Fig. III.3. Distance focal et l’angle d’ouverture d’un concentrateur CCP……….….... 32
Fig. III.4. Définition de l’angle d’incidence d’un CCP ………………………………. 33
Fig. III.5. Schéma de principe d'un concentrateur CCP ………………………...…….. 34
Fig. III.6. Schéma d'un élément du tube absorbeur …………………………….….….. 35
Fig. III.7. Relation entre le taux de concentration et la température du récepteur ….… 36
Fig. III.8. Schéma du transfert thermique entre les différentes parties du CCP ……..... 37
Fig. III. 9. Bilan énergétique du modèle 1D du CCP...................................................... 38
Fig. III.10. Schéma d’une centrale à CCP……………………………………............... 39
Fig. III.11. Distillateur solaire à effet de serre ………………………….…………….. 39
Fig. III.12. Schéma d’un réfrigérateur solaire à adsorption …………………………... 40

Chapitre IV
Résultats et Discussions

Fig. IV.1. Fig. IV.1. Interface Comsol Multiphysics 5.0………………......................... 45


Fig. IV.2. Création du modèle Comsol ........................................................................... 45
Fig. IV.3. Traçage de la géométrie .................................................................................. 46
Fig. IV.4. Introduire les matériaux .................................................................................. 46
Fig. IV.5. Définition des conditions aux limites et initiales ............................................ 47
Fig. IV.6. Maillage de géométrie .................................................................................... 47
Fig. IV.7. Résultats obtenus ............................................................................................ 48
Fig. IV.8. Modèle physique du récepteur CCP et conditions aux limites ......……….... 48
Fig. IV.9. Maillage optimal de notre étude ………………………............................... 50
vii

Fig. IV.10. Distribution de température autour du tube absorbeur (a) et le fluide 51


caloporteur (b) en 3D et 2D (c) .......................................................................................
Fig. IV.11. Fig. IV.5. Distribution de température a) sur la surface externe du tube 52
absorbeur et b) le long de l’absorbeur et c) la température de sortie du fluide
caloporteur ......................................................................................................................
Fig. IV.12. Fig. IV.5. Variation de la vitesse de fluide caloporteur en 3D (a), en 2D 53
(b) et en 1D (c) ................................................................................................................
Fig. IV.13. Concentrateur parabolique (a) et cylindro-parabolique (b) .......................... 54
Fig. I.14. Variation des rendements thermique en fonction température de sortie ......... 55
Fig. IV.15. Variation la vitesse du fluide caloporteur pour différents débit massique. 55

Fig. IV.16. Distribution température de sortie du fluide caloporteur pour différents 56


diamètres de réflecteurs ..................................................................................................
Fig. IV.17. Variation de la température sur : (a) la surface externe du tube absorbeur- 57
(b) fluide caloporteur-(c)la sortie du fluide pour différents angles de rotation ..............
Fig. IV.18. Variation des rendements thermique en fonction l’angle de rotation .......... 57
Fig. IV.19. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) 58
le fluide caloporteur et c) température de sortie pour différents concentrations.
Fig. IV.20. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) 59
le fluide caloporteur et c) température de sortie pour différents Température d’entrée.
Fig. IV.21. Modèle physique de récepteur du CSP et conduction aux limites ............... 60
Fig. IV.22. Maillage optimal de récepteur du CSP de notre étude ................................ 61
Fig. IV.23. Distribution de température autour du tube absorbeur (a) et le fluide 62
caloporteur (b) en 3D et 2D (c) .......................................................................................
Fig. IV.24. Distribution de température a) sur la surface externe du tube absorbeur et 63
b) le fluide caloporteur ....................................................................................................
Fig. IV.25. Variation des rendements thermique en fonction température de récepteur 63
Fig. IV.26. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) 64
le fluide caloporteur et c) température de sortie pour différents concentrations .............
fig. IV.27. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) le 65
fluide caloporteur pour différents Température d’entrée ...............................................
Fig. IV.28. Variation de Température de récepteur en fonction la longueur de 66
récepteur pour différents capteur .....................................................................................
viii

Liste des tableaux

Chapitre I
Généralités sur les concentrateurs solaires

Tableau I.1. Ensoleillement reçu en Algérie par régions climatiques…………………...... 6


Tableau I. 2. Taux de concentration et température des différents capteurs .....………….. 8
.

Chapitre II
Concentrateur solaire parabolique

Tableau II.1. Quelques travaux de recherches dans le domaine de cuisinière solaire…….. 26

Tableau II. 2. Quelques travaux de recherches dans le domaine de thermoélectricité 28


solaire ……………………………………………………………………………………...
.

Chapitre III
Concentrateur solaire Cylindro-parabolique

Tableau III.1. Relations entre l’angle d’incidence et les différents modes de poursuite....... 33

.
ix

Chapitre IV
Resultat et et Discussions

Tableau IV.1. Les conditions initiales et aux limites du problème du CCP ......................... 49
Tableau IV.2. Tableau IV.2. Comparaison de la température de sortie du fluide caloporteur ....
50
Tableau IV.3. Tableau IV.3. Comparaison du rendement thermique ……………….................. 50
Tableau IV.4. Les conditions initiales et aux limites du problème du CSP………............ 57
Tableau IV.5. Comparaison entre CSP et CCP .......……………………………………….. 66
Introduction
Générale
Introduction générale

Introduction générale

De nos jours, la croissance de la demande énergétique mondiale et l’épuisement des


ressources fossiles ont conduit à la recherche et au développement de l’exploitation d’autres
sources d’énergie moins chères et non polluantes, aussi est-il important, pour préserver notre
environnement, de veiller dès à présent à réduire notre consommation d'énergie, Il y a une
solution à l'énergie propre qui profite à l'environnement et à son exploitation dans divers
domaines qui s’appelle les énergies renouvelables.
Les énergies renouvelables sont des formes d'énergies inépuisables c’est à dire leur
consommation ne diminue pas leur ressource à l'échelle humaine [1], Parmi ces énergies
disponible et permanent c’est le plus grand type exploité, qui est l'énergie du soleil.
L'énergie solaire est la ressource énergétique renouvelable la plus abondante. C’est
l'énergie produite dans toutes les directions par le soleil grâce au rayonnement solaire, il est
transmis à la terre à travers l'espace sous forme de particules d'énergie, appelé photons. Elle
peut être captée et transformée en chaleur ou en électricité grâce à des capteurs adaptés.
L’énergie solaire thermique est la transformation du rayonnement solaire en énergie
thermique. Cette transformation peut être soit utilisée directement ou indirectement. Il existe
quatre principaux types des concentrateurs solaires pour la production d’énergie à partir des
rayons solaires à savoir: les concentrateurs cylindro-paraboliques, les concentrateurs
paraboliques, les miroirs de Fresnel, et les tours solaires [2].
Notre travail est consacré aux concentrateurs solaires cylindro-paraboliques et
paraboliques. C’est une étude comparative entre les deux concentrateurs par une simulation
numérique à l’aide de logiciel Comsol Multiphysics.
L’objectif de ce mémoire est de comparer les performances des deux concentrateurs comme le
rendement thermique, la température de l’absorbeur, du fluide caloporteur et de la sortie afin
de choisir le mieux pour les applications thermiques et photovoltaïques. Quelques effets sont
étudiés tels que l’angle d’inclinaison, le flux imposé.

1
Introduction générale

Ce mémoire est structuré en quatre chapitres:


 Le premier chapitre est une généralité sur les concentrateurs solaires. Le premier
paragraphe donne des informations sur le gisement solaire en Algérie. Ensuite nous
présentons les notions de base des capteurs thermiques et les différents types de
technologies à concentration.
 Le second présente une description détaillée du concentrateur solaire parabolique
(CSP). Il comprend la structure, la géométrie, le principe de fonctionnement ainsi que
leurs composants et caractéristiques. Et enfin quelques applications.
 Le troisième chapitre donne les informations sur le concentrateur solaire cylindro-
parabolique (CCP). La structure, la géométrie, le principe de fonctionnement ainsi que
leurs composants et caractéristiques sont présentés. Enfin quelques applications.
 Le quatrième chapitre est divisé en quatre grandes parties. La première partie décrit le
logiciel Comsol Multiphysics. La deuxième et la troisième présentent nos résultats
numériques validés et discutés concernant le CSP et CCP respectivement. La dernière
partie regroupe une comparaison théorique et numérique des deux concentrateurs.
 Enfin, une conclusion générale où nous évoquons les principaux résultats trouvés au
cours de ce travail et les perspectives possibles.

2
Chapitre I
Généralités sur les
concentrateurs
solaires
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

I. Généralités sur les concentrateurs solaires

I.1. Introduction
La concentration solaire est actuellement utilisée pour des installations pilotes de
type industriel comme source chaude pour des cycles thermodynamiques pour produire de
l’électricité, de l’hydrogène ou dans des réacteurs chimiques (entre 450 et 3000 °C) ou
encore pour augmenter la production de cellules photovoltaïques. Il est donc pertinent
d’envisager que ces technologies contribueront à moyen ou à long terme à offrir une
véritable alternative à la consommation de ressources fossiles [2].
Afin d’exploiter au mieux cette ressource énergétique pour tout projet ou étude des
installations solaires, il est nécessaire de présenter dans ce chapitre quelque notion sur la
production de la chaleur ou l'électricité par la concentration solaire. Nous allons
commencer par une généralité sur le gisement solaire en Algérie. Ensuite, nous allons
entamer les capteurs solaires thermiques en détail. Nous allons parler sur le principe, la
classification, les avantages et les inconvénients. Le dernier paragraphe est consacré aux
différents types des concentrateurs solaires. Et enfin une conclusion qui englobe les
informations acquises.

I.2. Gisement solaire en Algérie


Le gisement solaire est un ensemble de données décrivant l’évolution du
rayonnement solaire disponible au cours d’une période donnée. Il est utilisé pour simuler le
fonctionnement d’un système énergétique solaire et faire un dimensionnement le plus exact
possible compte tenu de la demande à satisfaire [3]. Le rayonnement solaire est la source
d’énergie la plus répandue et la plus régulièrement répartie sur la surface du globe
terrestre. En une année, l’humanité toute entière consomme une énergie qui représente
moins de 3% de ce que le soleil rayonne chaque jour. Egalement 1% des surfaces des
zones arides et semi-arides sont suffisante pour produire l’électricité consommée dans le
monde actuellement [4].
Dans beaucoup de régions du monde, un kilomètre carré de terrain suffirait à générer
jusqu’à 120 GWh d’électricité par an grâce à la technologie des centrales solaires
thermodynamiques, cette énergie est équivalente à la production annuelle d’une centrale
classique de 50 MW [5].

4
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

La Figure. I.1 schématise les endroits les plus prometteurs pour l'implantation de ces
technologies sont ceux de la ceinture solaire, c’est à dire les régions où l’ensoleillement
normale directe excède 2000 kWh/m²/an, il s’agit des régions telles que : le Sud-Ouest des
États-Unis d’Amérique, l'Amérique du Sud, une grande partie de l'Afrique(le Maghreb, les
pays sahéliens, l’Afrique Australe), les pays méditerranéens et du Moyen Orient, les
plaines désertiques d'Inde et du Pakistan, la Chine, l'Australie, l’Italie, l’Espagne, la
Grèce,… etc [4].

Fig. I.1. Carte de l’irradiation solaire moyenne du monde [6].

Le gisement solaire en Algérie est énorme comme le montre la figure I.2. Suite à une
évaluation par satellites, l’Agence Spatiale Allemande (ASA) a conclu, que l’Algérie
représente le potentiel solaire le plus important de tout le bassin méditerranéen, soit
169.000 TWh/an pour le solaire thermique, 13,9 TWh/an pour le solaire photovoltaïque. Le
potentiel solaire algérien est l’équivalent de 10 grands gisements de gaz naturel qui
auraient été découverts à Hassi R’Mel [7].

5
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

Fig. I.2. Rayonnement solaire direct (Juillet 2001) [8]

La répartition du potentiel solaire par région climatique au niveau du territoire algérien est
représentée dans le tableau I.1 selon l’ensoleillement reçu annuellement [7] :

Tableau I.1. Ensoleillement reçu en Algérie par régions climatiques


Régions Régions côtières Hauts plateaux Sahara
Superficie (%) 4 10 86
Durée moyenne 2650 3000 3500
d’ensoleillement
(h/an)
Energie moyenne 1700 1900 2650
reçue (kWh/m2 /an)

La durée d’insolation dans le Sahara algérien est de l’ordre de 3500h/an, elle est la plus
importante au monde, elle est toujours supérieure à 8h/j et peut arriver jusqu’à 12h/j
pendant l’été à l’exception de l’extrême sud où elle baisse jusqu’à 6h/j en période estivale
[9]. La région d’Adrar est particulièrement ensoleillée et présente le plus grand potentiel de
toute l’Algérie.

6
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

I.3. Capteurs solaires thermiques

I.3.1. Principe

La figure I.3 illustre la production d'électricité à partir du rayonnement solaire


thermique. Le principe est de produire des températures exploitables pour les dispositifs
thermodynamiques de conversion de l’énergie thermique en énergie mécanique puis
électrique. Pour cela, le rayonnement est concentré en un point ou en une ligne.

Le processus de conversion se fait en quatre étapes [1] comme le montre la figure


I.4 :
1- La collecte et la concentration par le capteur du flux solaire sur le récepteur pour
chauffer le fluide caloporteur.
2- Absorption sur les parois du récepteur, transformation en chaleur (production de
chaleur).
3- transport et éventuellement stockage de chaleur (vapeur d’eau ou autre fluide
caloporteur selon la température de source chaude et le système utilisé).
4- La conversion de chaleur en électricité à partir d’un cycle thermodynamique.

Fig. I.3. Schéma global de solaire thermodynamique [1].

7
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

Fig. I.4. Principe d’une centrale solaire thermodynamique [1].

I.3.2. Classification du capteur solaire thermique


On peut classer le capteur solaire selon la température à des capteurs à faible,
moyenne et haute température [10]. Suivant ce classement il existe essentiellement trois
types des capteurs solaires thermiques :
Les capteurs plan qu’ils exploitent directement le rayonnent solaire,
Les capteurs à concentration qu’ils utilisent un réflecteur pour concentrer le
rayonnement solaire.
Les capteurs à tube sous vide,
Les technologies les plus courantes sont présentées dans le tableau I.2.

Tableau I. 2. Taux de concentration et température des différents capteurs [10].

Type de concentrateur Ranger de température Taux de concentration


Capteur plan (à air et à 30-80 1
vide)
Capteur à vide 50-200 1
Capteur à parabole 60-240 1-5
composé (CPC)
Capteur Fresnel 60-300 10-40
Capteur cylindro- 60-250 15-45
parabolique
Capteur cylindrique 60-300 10-50
Capteur parabolique 100-500 100-1000
Centrale solaire à tour 150-2000 100-1500

8
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

I.3.2.1. Les capteurs plans


Les capteurs plans peuvent assurer des températures variant de 30°C à 150°C et
ne nécessitent ni concentration du rayonnement incident, ni un suivi du soleil. Le niveau
relativement bas de la température du capteur plan est dû à la réémission par rayonnement
du récepteur, et les pertes de chaleur périphérie du capteur [10].
Il existe trois types de capteurs solaires plans qui peuvent être utilisés dans le
cadre du rafraîchissement solaire comme l’illustre la figure I.5 : les capteurs à air, à eau et
sous vide.

(a) (b)

(c)

Fig. I.5. capteur plan différent types (a- à eau, b- à vide, c-à air) [11-13]

I.3.2.2. Les capteurs à concentration


Le principe général commun consiste à chauffer un fluide. Pour cela, le
rayonnement solaire doit être concentré afin d’obtenir des niveaux de température
suffisants. L’énergie thermique ainsi produite est d’abord convertie en énergie mécanique
par un cycle thermodynamique, puis en énergie électrique grâce à un alternateur. Une autre
filière consiste à stocker l’énergie solaire non plus sous forme de chaleur mais en énergie
chimique par le biais de réactions chimiques endothermiques. Deux grands principes de
concentration coexistent et sont déclinés à plusieurs échelles :

9
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

Les concentrateurs linéaires : La concentration s’effectue sur des tubes de grandes


longueurs dans lesquels circule un fluide caloporteur. Ces tubes se trouvent sur la
ligne focale des réflecteurs concentrant le rayonnement solaire. Cette technologie
nécessite un suivi du soleil sur au moins un axe. Les capteurs cylindro-paraboliques
(Figure I.6.c) et les capteurs de Fresnel (Figure I.6.d) fonctionnent sur ce principe.
Les concentrateurs ponctuels : La concentration s’effectue sur un récepteur
central. Le dispositif concentrateur suit le soleil sur deux axes : en azimut et en
élévation. Ce principe est utilisé par les concentrateurs paraboliques (Figure I.6.a)
et les centrales à tour (Figure I.6.b).
Actuellement, une grande majorité des centrales en fonctionnement utilisent la technologie
à capteurs cylindro-paraboliques. Il s’agit d’une technologie mature ayant fait ses preuves
depuis de nombreuses années. Pour autant, la recherche mondiale continue d’explorer de
nouvelles pistes et deux axes de recherche se distinguent : [14]
Des installations moins chères : il s’agit alors d’améliorer les capteurs linéaires de
Fresnel ;
Des installations plus efficaces : ils s’orientent alors vers des systèmes à
concentration ponctuelle tels que les centrales à tour ou, à plus faible puissance, les
concentrateurs paraboliques.

(a) (b)

(c) (d)

Fig. I.6. Les différentes technologies de concentration de l’énergie solaire [15-18]

10
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

I.4. Quelque type de Concentration solaire

I.4.1. Concentrateurs paraboliques et cylindro-paraboliques

La parabole se trouve dans des nombreuses situations dans le monde physique. En


trois dimensions, une parabole trace sur une forme connue un paraboloïde, lorsqu'il se
déplace le long de l'axe perpendiculaire à son plan. Les capteurs solaires dont les surfaces
réfléchissantes suivant ces géométries sont appelés concentrateurs paraboliques et
cylindro-paraboliques, respectivement. Si un récepteur est monte au foyer d'un réflecteur
parabolique, la lumière réfléchie est absorbée et convertie en une forme d'énergie utile. La
réflexion a un point ou une absorption ultérieure par un récepteur constituent les fonctions
de base d'un collecteur de concentration parabolique.

(b)
(a)

Fig. I.7. Concentrateur cylindro-parabolique (a) et parabolique (b) [19]

I.4.2. Concentrateurs paraboliques composés


Un concentrateur parabolique composé (CPC) est une construction optique conçue
dans les années soixante par un Américain R. Winston, un Soviétique V. Baranov, et un
Allemand M. Ploke, chacun séparément [20].
Il est composé de deux paraboliques différents des paraboloïdes (réflecteurs) qui peuvent
refléter une fraction du rayonnement solaire diffus à l’ouverture vers l’absorbeur et le
rayonnement direct absorbé par l'absorbeur (Fig. I.8).

11
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

Fig. I.8. Exemple sur un concentrateur parabolique composé (CPC) utilisé pour la cuisson [21]

I.4.3. Les Réflecteurs Fresnel


Les réflecteurs Fresnel ont été introduit dans les systèmes photovoltaïques. Un
champ horizontal de longs miroirs peu focalisant concentre le rayonnement solaire sous un
absorbeur (Fig. I.9). Bien que ces miroirs inclines et une discontinuité existent entre eux.
Cet absorbeur n’est pas mobile. Il est situé au-dessus des réflecteurs mobiles. Il ne se
déplace pas avec les miroirs qui suivent la course du soleil en tournant autour de leur axe.
Cette technologie est actuellement disponible pour des projets commerciaux. Elle a été
développée de manière à éliminer les inconvénients des capteurs cylindro-paraboliques.
[22, 23]. Les réflecteurs Fresnel présentent les avantages suivants :

 Augmentation de la disponibilité du champ grâce à une prise au vent plus


faible.
 Meilleure occupation de sol (jusqu’à 70 % de couverture contre 30 à 35 %
pour les champs cylindro-paraboliques).
 Absence d’échangeur thermique grâce à la génération directe de vapeur.

12
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

Fig. I. 9. Réflecteurs de Fresnel

I.4.4. Les réflecteurs plans


Les réflecteurs plans peuvent être un moyen d'accroître la performance d’un
concentrateur solaire. Ils peuvent également augmenter le rendement d’une rangée de
panneau photovoltaïque et ont l’avantage d'être peu coûteux comparés aux réflecteurs
paraboliques, tout en fournissant une illumination constante au-dessus des vastes zones.
Le réflecteur latéral devrait être raisonnablement spéculaire et sa réflectivité
devrait être aussi haute que possible. Pour évaluer l'avantage de réflecteur latéral, on doit
regarder l'exécution de système, pas simplement le perfectionnement optique. Puisque la
perte de chaleur est la même avec et sans réflecteur, l'augmentation du rendement de
collecteur peut être sensiblement plus haute que le facteur optique de perfectionnement.
Il peut être très rentable d'ajouter un réflecteur, (une plaque d'aluminium anodisé,
si un capteur incliné est monté sur un toit horizontal, on peut placer un réflecteur plan dans
plusieurs rangées des capteurs peuvent être monté l'un derrière l’autre), dans ce cas, on
peut mettre des réflecteurs derrières les rangées des capteurs qui créent un motif en dents
de scie d'une alternance de surfaces de collecteur et le réflecteur [24].

13
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

Fig. I.10. Capteur solaire avec réflecteur latérale

I.5. Théorie de transfert de chaleur

Afin d’analyser les performances des concentrateurs solaires, il faut bien arranger les
divers modes du transfert de chaleur [25-26]. Il existe trois modes de transfert de chaleur :
par convection, par conduction et par rayonnement comme le montre la figure I.11.

Fig. I.11. Les modes de Transfert de chaleur

I.5.1. Transfert de chaleur par conduction


Ce transport de chaleur se produit au sein d’une même phase – au repos ou mobile, en
présence d’un gradient de température. Le transfert de chaleur résulte d’un transfert
d’énergie cinétique d’une molécule à une autre molécule adjacente. Ce mode de transfert
est le seul à exister dans un solide opaque. Pour les solides transparents, une partie de
l’énergie peut être transmise par rayonnement. Avec les fluides que sont les gaz et les
liquides, la convection et le rayonnement peuvent se superposer à la conduction [27].

14
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

Le flux de chaleur transféré par conduction dans une direction donnée est proportionnel au
gradient de température dans cette direction. Cette loi, dite de Fourier, est donc telle que la
composante sur l’axe (Ox) du flux est égale à [28] :
𝜕𝑇
𝜑𝑥 = −𝜆 (I.1)
𝜕𝑥

Avec  est la conductivité thermique.


L’équation générale du bilan de transfert de chaleur par conduction dans un milieu
immobile est donnée par [29]:
𝜕𝑇 𝜕2 𝑇
𝜌𝐶𝑝 −𝜆 = 𝑞𝑒 (I.2)
𝜕𝑡 𝜕𝑥 2
Avec Cp est la capacité calorifique massique, qe est le débit de chaleur engendré par unité
de volume.

I.5.2. Transfert de chaleur par convection


Le transfert de chaleur par convection se produit entre deux phases dont l’une est
généralement au repos et l’autre en mouvement en présence d’un gradient de température.
Par suite de l’existence du transfert de chaleur d’une phase à l’autre, il existe dans la phase
mobile des fractions du fluide (ou agrégats) ayant des températures différentes. Le
mouvement du fluide peut résulter de la différence de masse volumique due aux
différences de températures (on parle alors de convection libre ou naturelle) ou à des
moyens purement mécaniques (on parle alors de convection forcée). Lorsqu’un fluide est
en écoulement, une partie du transfert de chaleur dans le fluide se fait également par
conduction et, dans le cas d’un fluide transparent, un transfert de chaleur par rayonnement
peut accompagner les deux transferts précédents [30].
On peut exprimer la quantité de chaleur transmise par convection entre une paroi solide et
un fluide au moyen de l’équation [28]:
Φ = ℎΔ𝑇 (I.3)
h est le coefficient d’échange de chaleur par convection. Il est, en effet, une fonction
l’écoulement du fluide, des propriétés thermiques du milieu fluide et de la géométrie du
système. Sa valeur numérique n’est généralement pas uniforme sur une surface et elle
dépend également du lieu où on mesure la température.
Comme le transfert d’énergie par convection est très intimement lié au mouvement du
fluide, il est nécessaire de connaître le mécanisme de l’écoulement du fluide avant
d’examiner celui de l’écoulement de la chaleur. Un des plus importants aspects de l’étude

15
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

hydrodynamique est d’établir si le mouvement du fluide est laminaire ou turbulent.


Lorsqu’un fluide s’écoule en mouvement laminaire le long d’une surface dont la
température est différente de celle du fluide, la chaleur est transmise seulement par
conduction aussi bien à l’intérieur du fluide qu’à l’interface entre le fluide et la surface. Par
contre dans un écoulement turbulent, le mécanisme de conduction est modifié et favorisé
par d’innombrables tourbillons. Les petits volumes de fluide en se mélangeant avec
d’autres jouent le rôle de porteur d’énergie. Par conséquent un accroissement de turbulence
amène une augmentation de la quantité de chaleur s’écoulant par convection [31]. On
définit le nombre de Reynolds qui joue un rôle important de la caractérisation de type
d’écoulement par la formule suivante [28]:
D
Re = 𝑣 (I.4)
ν
Avec  est la viscosité, D le diamètre et v est la vitesse d’écoulement
Le nombre de Nusselt est une quantité adimensionnelle peut être interprété physiquement
comme étant le rapport du gradient de température dans le fluide en contact immédiat avec
la surface sur le gradient de température de référence. En pratique, le nombre de Nusselt
est une mesure commode du coefficient d’échange de chaleur par convection car, une fois
sa valeur connue, on peut calculer le coefficient d’échange de chaleur par convection
d’après la relation :
d
Nu = ℎ (I.5)
λ
I.4.3. Transfert de chaleur par rayonnement
Un point matériel chauffé émet un rayonnement électromagnétique dans toutes les
directions situées d’un même côté du plan tangent au point matériel. Lorsque ce
rayonnement frappe un corps quelconque, une partie peut être réfléchie, une autre
transmise à travers le corps (dit diathermique si tout est transmis), et le reste est
quantitativement absorbé sous forme de chaleur. Si on place dans une enceinte deux corps
capables d’émettre un rayonnement thermique, il existe entre ces deux corps à
températures différentes un échange de chaleur dû à l’absorption et à l’émission de ces
rayonnements thermiques. Cet échange de chaleur est désigné habituellement sous le nom
de rayonnement. Les transferts par rayonnement se poursuivent même lorsque l’équilibre
thermique est atteint, mais le débit net de chaleur échangé est nul. Ce type de transport de
chaleur est analogue à la propagation de la lumière, et il ne nécessite aucun support

16
Chapitre I Généralités sur les concentrateurs solaires

matériel, contrairement aux écoulements. Les gaz, les liquides et les solides sont capables
d’émettre et d’absorber les rayonnements thermiques [32].
Un corps noir absorbe intégralement tout rayonnement incident, et la qualité et l’intensité
du rayonnement qu’il émet ne dépend que de sa température. Le pouvoir émissif d’un
corps noir vers une surface hémisphérique située en avant de la surface noire est donné par
la loi de Stephan-Boltzmann [29]:
M0 = 𝜎T4 (I.6)

I.5. Conclusion

Après cette recherche bibliographique, nous pouvons conclure quelques avantages et


inconvénients des concentrateurs solaires en comparant avec les autres types des capteurs.
Le rendement de captation est amélioré pour les capteurs à concentration par
rapport aux capteurs plans. Pour une température donnée de l’absorbeur, celui-ci
étant plus petit, les pertes thermiques sont moindres que pour les capteurs plans de
même ouverture le rendement de captation peut donc être amélioré.
Les températures obtenues pour les capteurs à concentration sont plus élevées. Au
contraire, pour les capteurs plans, il est difficile de dépasser la température à
quelques centaines de degrés.
Le poids et le coût d’un système peut être réduit en remplaçant un capteur plan par
un système à concentration et un absorbeur plus petit. Ceci peut être intéressant
pour les cellules photovoltaïques dont le prix demeure très élevé.
Malgré les avantages remarquables des systèmes à concentration, ils présentent des
inconvénients tels que :
Le rayonnement diffus est très mal utilisé. Dans les systèmes à concentration, seul
le rayonnement direct est concentré,
Les pertes optiques peuvent être importantes. Elles sont dues aux phénomènes de
réflexion et de réfraction et aux caractéristiques géométriques des systèmes,
Les systèmes à forte concentration nécessitent des montages optiques précis et donc
chers,
Il faut aussi maintenir les qualités du système (contre l’oxydation, la poussière….),
Dans la plus part du temps le flux n’est pas distribué de façon uniforme sur
l’absorbeur,

17
Chapitre II
Concentrateur
solaire parabolique
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

II. Concentrateur solaire parabolique

II.1. Introduction

Le concentrateur solaire parabolique utilise des surfaces réfléchissantes paraboliques


pour concentrer les rayons solaires dans le foyer où se trouve le récepteur (absorbeurs) qui
capte la chaleur solaire ainsi concentrée. Naturellement ces concentrateurs doivent suivre le
mouvement du soleil et atteindre des températures plus élevées sur le récepteur.
Dans ce chapitre nous décrivons un type de système de concentration solaire ponctuelle qui
est le concentrateur solaire parabolique. Nous allons commencer par un aperçu sur les
centrales à capteur parabolique. Ensuite nous donnons une description détaillée sur cette
technologie, sa géométrie, ses composants, ses caractéristiques et ses applications. Nous
terminons le chapitre par une conclusion.

II.2. Les concentrateurs solaire paraboliques

II.2.1. La géométrie parabolique

Une parabole est l’ensemble des points situés à égale distance d’une droite fixe (D) appelée
directrice, et un point fixe (F) appelé foyer. L’intersection de la parabole et de son axe est le
sommet (V) qui est exactement intermédiaire entre le foyer et la directrice. La figure II.1
représente les propriétés géométriques de la parabole.
L’équation de la parabole est [33] :
𝑌 2 = 4. 𝑓. 𝑥 (II.1)
f est la distance focale FV.
2𝑓
𝑝= (II.2)
1+𝑐𝑜𝑠Ψ
p est le rayon parabolique, distance (RF) entre la courbe de la parabole et le foyer f.
 est l’angle mesuré à partir de la ligne (VF) et le rayon parabolique (p).

19
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

Fig. II.1. Propriétés géométriques de la parabole [34].

 L’angle d’ouverture d’une parabole :

Cette Angle d’ouverture d'une parabole est définit par [35]:

(𝑓⁄𝑑)
𝑡𝑎𝑛Ψ𝑝 = 𝑓 1 (II.3)
2( ⁄𝑑)2 −8

f : la distance focale
d : le diamètre de l’ouverture de la parabole.

 La taille d’une parabole


La taille de la courbe parabolique h peut être définie comme la distance maximale du sommet
à une ligne tracée à travers l'ouverture de la parabole, elle est définie par [36]:
𝑑2
ℎ= (II.4)
16𝑓

En remplaçant l’équation (II.4) dans (II.3), l'angle d’ouverture peut être trouvé en fonction des
dimensions d’une parabole par la relation suivante :
1
𝑡𝑎𝑛Ψ𝑝 = (𝑑⁄ 2ℎ (II.5)
8)( ⁄𝑑)

 La surface d’une parabole


C’est l’espace comprenant entre une parabole et une ligne à travers son ouverture, elle est
donnée par [35]:

20
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

2
𝐴𝑥 = . 𝑑. ℎ (II.6)
3
 La longueur d’une parabole
En intégrant la surface différentielle de l’équation (II.1) et en appliquant les limites X=h et
Y=d/2, on aboutit à la longueur d’arc d’une parabole décrite par la formule [37]:

𝑑 2 2
𝑠=[ √[4ℎ] + 1] + 2𝑓𝑙𝑛 [4ℎ √[4ℎ] + 1] (II.7)
2 𝑑 𝑑 𝑑

II.2.2. Le système optique d’une surface parabolique


La figure II.2 montre le système optique d’un concentrateur solaire parabolique. D’après les
lois de réflexion, tout rayon lumineux parallèle à l’axe de la parabole est réfléchi par la
parabole suivant une droite passant par le foyer. Donc la parabole focalise tous les rayons
réfléchis en un point appelé ≪ foyer ≫ [33].

Fig. II.2. Système optique d’une surface parabolique

II.2.3. Les composants d’un concentrateur solaire parabolique


Le concentrateur solaire parabolique est composé de deux éléments le réflecteur et
l’absorbeur. La figure II.3 présente les composants d’un concentrateur solaire parabolique.

21
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

Fig. II.3. Concentrateur solaire parabolique [38]

II.2.3.1. Réflecteur (Paraboloïde)


Le paraboloïde est obtenu par une rotation de la parabole autour de son axe. En proposant
l’axe de symétrie est (Oz), L'équation pour le paraboloïde est donnée par [36, 37] :
𝑋2 + 𝑌 2 = 4. 𝑓. 𝑍 (II.8)
𝑎2
𝑍= (II.9)
4𝑓

En intégrant cette dernière équation, on trouve la surface d’un paraboloïde en fonction de la


distance focale et le diamètre d’ouverture comme le montre la relation suivante [37] :
3
𝑑 2 2
𝐴𝑠 = 8𝜋𝑓 2 {[( ) + 1] − 1} (II.10)
4𝑓

La surface d’ouverture d’un paraboloïde est donnée par :

2 𝑠𝑖𝑛2 Ψ𝑝
𝐴𝑎 = 4𝜋𝑓 ( ) (II.11)
(1+𝑐𝑜𝑠Ψ𝑝 )2

II.2.3.2. Récepteur (absorbeur)


Le récepteur absorbe le flux solaire concentré pour le convertir en énergie thermique,
puis cette chaleur est transférée dans un fluide d’un certain type (liquide ou gaz). Selon la
surface de transfert, il existe deux catégories des récepteurs : à surface externe et interne.
 Pour la surface externe, on trouve plusieurs configurations telles que : plane,
cylindrique, conique ou sphérique qui dépendants de la répartition, de l’intensité du
flux, de la température et de l’application. Ce type de récepteur s’applique
généralement dans la gamme température de l’ordre 300-400°C maximum [39].

22
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

 Dans cette deuxième catégorie, le récepteur est adapté aux valeurs élevées de
l’intensité du flux et de la température de travail. Cette catégorie permet d’augmenter
le coefficient d’absorption et diminuer les pertes [40].
Les caractéristiques de la surface du récepteur doit avoir une bonne conductivité et diffusion
thermique, un facteur d’absorption proche de l’unité et une bonne résistance chimique vis à
vis du fluide utilisé. Le récepteur doit être métallique car seuls les métaux ont de bons
coefficients de conduction de la chaleur. Plus le coefficient de conduction est faible et plus
l’absorbeur doit être épais, ce qui augmente le prix et l’inertie de l’absorbeur [41].

II.2.4. Dimension du récepteur


Le diamètre apparent aux applications solaires du disque solaire égal à 0.0093 mrad [42].
Quand l’angle d’ouverture d’une parabole en parfait état est aligné vers le soleil, la réflexion
des rayons forme une image circulaire (tache solaire) centrée au point focal sous forme
d’ellipse. Le petit rayon sf et le grand rayon rf de l’ellipse sont donnés par [43,42] :
𝑓.𝜃𝑠
𝑠𝑓 = (II.12)
1+𝑐𝑜𝑠Ψ𝑝

𝑓.𝜃𝑠
𝑟𝑓 = (1+𝑐𝑜𝑠Ψ (II.13)
𝑝 )𝑐𝑜𝑠Ψ𝑝

Avec s est le diamètre du disque solaire.

On définit une grandeur nommée le diamètre du récepteur. Il est définit par le rayon minimum
pour lequel le récepteur capte tous les rayons du champ arrivant au foyer. Il varie en fonction
de la distance axiale arrière de point focal (L). Il est donné par :
𝑑.𝐿
𝑑2 = (II.14)
𝑓−ℎ

d2 : diamètre d’ouverture du récepteur.


L : distance axiale arrière du point focal.

II.3. Concentration
La concentration est définit par la quantité de concentration légère d’énergie réalisée par un
collecteur donné. Il y a trois définitions de la concentration solaire : la concentration idéale,
géométrique (surface) et optique (flux).
 Le facteur de concentration idéal est donné par [2] :

Aa
𝐶𝐺 = (II.15)
SG

23
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

Avec Aa est la section d’ouverture du concentrateur, SG est la surface de l’image de Gauss du


soleil, c’est l’image nette du soleil dans le plan focal donnée par des rayons proches de l’axe
optique.

 Le facteur de concentration géométrique est donné par [2]

Aa
𝐶= (II.16)
S∗

S* : est la surface de l’image réelle du soleil dans le plan focal.

 Le facteur de concentration énergétique est donné par [44,42] :

Q∗g sin2 Ψ
𝐶∗ = =4 (II.17)
I∗h θ2s

Qg* est le flux moyen par unité de surface de l’image de Gauss du soleil et Ih*est le flux direct
par unité de surface de la section d’ouverture du concentrateur.

Fig. II.4. Cotation d’un concentrateur solaire parabolique

II.4. Température de l’ouverture du récepteur


Nous supposons des hypothèses sur la forme et la température du récepteur ainsi que la
température de l’extérieur. Pour calculer la température de l’ouverture du récepteur, il doit
être de forme cylindrique et de température uniforme et la température de l’extérieur est
maintenu ambiante.

24
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

Le bilan énergétique de la surface d’ouverture du récepteur est donné par la formule suivante
[45]:
𝑑𝑇
(𝑀𝑤 𝐶𝑤 + 𝑀𝑟 𝐶𝑟 ) = 𝑄𝑢 (II.18)
𝑑𝑡
Avec :
Mw : masse de l’eau.
Cw : chaleur massique de l’eau.
Mr : masse du récepteur.
Cr : chaleur massique du récepteur.
Qu : puissance utile qui est calculée à partir de la relation [46]:
𝑄𝑢 = 𝑄𝑎 − 𝑄𝑝 (II.19)
Qa : puissance solaire absorbée par le récepteur, définie par l’équation suivante [47] :
𝑄𝑎 = 𝐼𝑎 𝐴𝑎 𝜌𝜏𝛼 (II.20)
Où 𝑄𝑎 = 𝐼𝑎 𝐴𝑎 𝑜𝑝
Ia est la puissance reçue à l’ouverture de collecteur parabolique.
op est le rendement optique du concentrateur donné par op=.
Q p : puissance correspondant aux pertes thermiques calculée par la formule suivante [44]:
𝑄𝑝 = 𝑄𝑝𝑐𝑣 + 𝑄𝑝𝑟 + 𝑄𝑝𝑐𝑑 (II.21)

Avec
Q pcv sont les pertes par convection. Elles sont calculées à partir [47] :
𝑄𝑝𝑐𝑣 = ℎ𝑐𝑣 𝐴𝛾 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) (II.22)
𝑁𝑢 𝐾
hcv est le coefficient de transfert par convection donné par [48]: ℎ𝑐𝑣 =
𝑑2

Nu est le nombre de Nusselt


K est la conductivité thermique de l’air
A est la surface de l’ouverture du récepteur
Tr est la température du récepteur
Ta est la température ambiante
Q pr sont les pertes par rayonnement calculées par l’équation [44] :
4)
𝑄𝑝𝑟 = 𝜀𝜎𝐴𝛾 (𝑇𝑟4 − 𝑇𝑠𝑘 (II.22)
Avec
 est l’émissivité de l’absorbeur
 est constante de Stefan-Boltzmann

25
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

Q pcd sont les pertes par conduction est données par la formule :
𝑄𝑝𝑐𝑑 = 𝐾𝐴𝛾 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) (II.23)

II.5. Le Rendement
Le rendement se définit comme le rapport de l’énergie thermique absorbée par le récepteur à
l’énergie reçue à l’ouverture du concentrateur [49,50]
𝐴𝑟 (ℎ𝑐𝑣 +ℎ𝑟 )(𝑇𝑟 −𝑇𝑎 )
𝜂 = 𝜂𝑜𝑝𝑡 − (II.24)
𝐼𝑎 𝐴𝑎

II.6. Applications des concentrateurs paraboliques


Les concentrateurs paraboliques trouvent plusieurs applications intéressantes. Dans ce
paragraphe, nous allons présenter quelques-unes.
 Les cuisinières solaires produisent des températures de cuisson variant entre 90 et
150°C et certaines d’entre elles peuvent produire des températures allant jusqu’à 230
°C. Le tableau II.1 regroupe quelques travaux dans ce domaine.

Tableau II.1. Quelques travaux de recherches dans le domaine de cuisinière solaire


Auteurs Observations
Ils ont montré que le concentrateur fixe peut
Negi et al [51]. offrir une meilleure collecte de la chaleur et
une cuisson plus efficace.
Ils ont décrit un concept de cuisinière solaire
R. M. Muthusivagami et al [52]. à stockage thermique latent avec matériau à
changement de phase
Ils ont été montrés expérimentalement que la
Li Z et al [53]. température à l'intérieur de la cuve a atteint
plus de 93°C
Ils ont fait une comparaison de la
performance thermique, du rendement
optique, du facteur de pertes de chaleur et de
Lokeswaran et al [54].
la puissance de cuisson de cuisinières
solaires paraboliques pour deux cas avec et
sans milieu poreux.

26
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

Fig. II.5. Cuisinières solaires [55,56]

 Le système parabole-moteur Stirling permet d’obtenir une puissance qui varie de


quelques centaines de Watts à quelques dizaines de kW. Il comprend un concentrateur
parabolique équipé d’un suiveur solaire, un récepteur solaire (source chaude du cycle),
un moteur Stirling et une génératrice de courant alternatif. Le rayonnement solaire
concentré chauffe le gaz de travail (hydrogène, 650 °C) [2].

Fig. II.6. Récepteur moteur Stirling [57]

 La Thermoélectricité solaire est un phénomène physique caractéristique de certains


matériaux contribuant à la conversion de l’énergie. Un matériau thermoélectrique
permet de transformer directement de la chaleur en électricité. Le tableau II.2 résume
quelques travaux dans ce domaine.

27
Chapitre II Concentrateur solaire parabolique

Tableau II.2. Quelques travaux de recherches dans le domaine de thermoélectricité solaire


Auteurs Observations
Ils ont évalué le rendement de conversion
thermique-électrique globale d’un système à
Shuang-Ying Wua et al [58]. concentration solaire parabolique AMTEC.
Le rendement de conversion global du
système peut atteindre 20,6 %.
Ils ont présenté un modèle expérimental de
G. Muthu et al [59]. générateur thermoélectrique entraînée par un
concentrateur solaire parabolique.
Ils ont présenté le concept de la production
de l’électricité à partir de l'énergie solaire en
C. Lertsatitthanakorn et al [60].
utilisant un concentrateur solaire parabolique
et un module thermoélectrique (TE).

 Le processus de détoxication solaire utilise le rayonnement solaire en tant que


principale source d’énergie nécessaire pour provoquer les réactions qui détruisent les
molécules de contaminants présents dans l’air ou dans l’eau.

II.7. Conclusion
Les concentrateurs paraboliques sont des systèmes qui fonctionnent d'une manière
autonome. Ils suivent le soleil sur deux axes afin de concentrer le rayonnement solaire sur le
foyer de la parabole réfléchissante. Le rapport de concentration est souvent supérieur à 2000
avec une température de 750°C [61]. Les concentrateurs paraboliques présentent des meilleurs
rendements solaire-électricité en comparant avec les autres technologies solaires. Ils ont
démontrés une valeur de 29.4% [62]. Ils peuvent être installés dans des endroits isolés, non
raccordés au réseau électrique. Aussi, ils possèdent un important potentiel de développement,
particulièrement dans des régions peu peuplées de certains pays du sud.

28
Chapitre III
Concentrateur solaire
Cylindro-parabolique
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

III. Concentrateur solaire cylindro-parabolique

III.1. Introduction

Un concentrateur solaire cylindro-parabolique (CCP) prend l'énergie rayonnante du


soleil et la convertit en énergie thermique utile par l’intermédiaire du fluide de transfert de
chaleur qui circule dans le champ solaire. Le CCP est généralement dote d’une poursuite
solaire pour adapter l'inclinaison du concentrateur de manière à ce que la radiation solaire
incidente soit toujours perpendiculaire au plan d’ouverture du concentrateur.
Dans ce chapitre nous allons présenter une étude sur le concentreur cylindro-parabolique.
Nous commençons par une description sur la géométrie, l’angle d’incidence et les composants
d’un CCP. Ensuite nous donnons des informations sur le rendement, la concentration et les
applications. Enfin nous terminons le chapitre par une conclusion.

III.2. Les concentrateurs solaires cylindro-paraboliques


Le concentrateur CCP est en effet un cylindre de section parabolique. Il ne comporte qu’une
seule direction de courbure ; sa fabrication et sa mise en forme sont donc considérablement
simplifiées. Le miroir est animé d’un seul mouvement de rotation de façon à être éclairé par le
rayonnement solaire selon l’axe optique de la parabole [63]. La concentration est obtenue sur
une ligne, matérialisée par le récepteur tubulaire dans lequel circule le fluide de transfert. Le
capteur cylindro-parabolique est indiqué dans la Figure. III.1.

Récepteur

Réflecteur

Fig. III.1. Le concentrateur cylindro-parabolique [64]

30
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

III.2.1 La géométrie du concentrateur

La figure III.2 montre les différents paramètres géométriques qui se trouvent dans un CCP.
On définit un angle d'ouverture du concentrateur (θ), un éclairement solaire (G), un
éclairement direct dans la section d'ouverture du concentrateur (GD), une section d'ouverture
du concentrateur (S0) caractérisée par l'angle θ, une section de passage du rayonnement solaire
entrant dans le concentrateur (Sp). Cette dernière section (Sp) se confond avec S0 quand l'axe
optique du concentrateur est dirigé vers le soleil et une surface de l'image de Gauss du soleil
(SG). Cette section est définie par l'image nette du soleil dans le plan focal donnée par des
rayons par axiaux, c'est-à-dire des rayons proches de l'axe optique. Et enfin une surface de
l'image réelle du soleil dans le plan focal (SR).

Fig. III.2. Schéma des propriétés géométriques d’un CCP [65]

On détermine un réflecteur de concentrateur cylindro-parabolique à 2 dimensions c'est un


cylindre, de longueur infinie.
Pour un concentrateur cylindro-parabolique, l’équation de la courbure en coordonnées
cartésiennes est la suivante :
𝑋2 = 4. 𝑓. 𝑦 (III.1)
𝑓
Ou f est la distance focale du CCP. En coordonnées polaire : 𝑟 = ⁄ 𝜃
𝑐𝑜𝑠 2( )
2
θ est l’angle d’ouverture.

L’ouverture W du concentrateur en fonction de l’angle d’ouverture (θ) est donnée par


l’équation [66] :

31
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

𝜃
𝑊 = 2𝑟𝑠𝑖𝑛 (𝜃 ) = 4. 𝑓. tan⁡( ) (III.2)
2
Les deux grandeurs définis dans les équations (III.1) et (III.2) sont présentées dans la figure
III.3.

Fig. III.3. Distance focal et l’angle d’ouverture d’un concentrateur CCP.

III.2.2 Angle d’incidence


L’angle d’incidence (𝜃𝑖) dépend du mode de la poursuite solaire et de la position du
soleil. La figure III.4 illustre la définition de cet angle pour un CCP. L’énergie solaire
incidente sur la surface d’ouverture d’un collecteur est en fonction de deux paramètres :
l’insolation normale direct et la position relative du soleil par rapport à la l’ouverture du
capteur [67].

32
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

Fig. III.4. Schéma descriptif de l’angle d’incidence d’un CCP

Le tableau III.1 résume la relation de l’angle d’incidence avec les différents modes de
poursuite [68].

Tableau III.1. Relations entre l’angle d’incidence et les différents modes de poursuite.

Mode de poursuite Angle d’incidence


Poursuite complète (à deux axes) cosi=1
Axe du collecteur N-S. poursuite E-O (Axe cosi=cos
polaire)
Axe du collecteur N-S. poursuite E-O (Axe 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑖 = √𝑠𝑖𝑛2 𝛼 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝛿𝑠𝑖𝑛2 ℎ
horizontal)
Axe du collecteur E-O. poursuite N-S (Axe 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑖 = √1 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝛿𝑠𝑖𝑛2 ℎ
polaire)

III.2.3. Les composants d’un concentrateur solaire cylindro-parabolique


Le concentrateur solaire cylindro parabolique se compose de :
 Le réflecteur.
 Le tube absorbeur (récepteur).
 Le fluide caloporteur
 Le système de poursuite

33
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

La figure III.5 représente les composants constituants un CCP.

Stockage

Fluide caloporteur

Système de poursuite

Fig. III.5. Schéma de principe d'un concentrateur cylindro-parabolique [69]

III.2.3.1. Le réflecteur

Un réflecteur cylindro-parabolique est un type de capteur d’énergie solaire thermique.


Le miroir cylindro-parabolique est ici constitué de panneaux en verre sans fer relativement
épais, généralement revêtues d’argent ou d’aluminium poli, argentés et vernis en face arrière.
Ils sont largement autoportants, ce qui permet de les assembler sur une charpente relativement
légère. Celle-ci est supportée par des pylônes en charpente métallique fondés au sol. Les
performances technico-économique fait réussir la production des panneaux de miroirs de très
grande qualité d’une réflexion de 97% [70].
Le réflecteur est généralement aligné sur un axe nord-sud, et tourne pour le soleil qui
se dépasse chaque jour dans le ciel. Il peut également être aligné sur un axe est-ouest, ce qui
diminue l’efficacité globale du capteur à cause des modifications du cosinus. Toutefois, il est
suffisant d’aligner le réflecteur en fonction du changement des saisons, ce qui évite d’installer
des moteurs d’orientation.
III.2.3.2 Le récepteur

Le récepteur absorbe le rayonnement concentré sur une surface noir et transforme la


chaleur générée au fluide caloporteur. L’élément le plus important dans les systèmes
concentrateurs est le tube absorbeur dans lequel circule le fluide caloporteur à l’intérieur. Le
tube absorbeur est souvent en cuivre recouvert d’une couche sélective approprié et entourée

34
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

d’un tube en verre (Fig. III.6). Cette couche en verre permet l'effet de serre : elle doit
transmettre la plus grande partie possible du rayonnement solaire incident. Elle doit aussi
confiner une lame d'air au-dessus de l'absorbeur, de façon à limiter les échanges convectifs.
Le récepteur est placé le long de la ligne focale du concentrateur cylindro-parabolique.

Fig. III.6. Schéma d'un élément du tube absorbeur [67]

III.2.3.3. Le fluide caloporteur


Pour le bon fonctionnement du système solaire, il est important de connaître le type de
fluide de transfert de chaleur et ses caractéristiques thermiques. Il permet de [71]
 Déterminer la température maximale admissible.
 Orienter le choix de la technologie et des matériaux du récepteur.
 Conditionner largement la possibilité et la commodité du stockage.
Plusieurs types de fluides sont utilisés tels que : les huiles, les sels, l’eau liquide.

III.2.3.4. Système de poursuite


Le système de poursuite solaire permet d'adapter l'inclinaison du concentrateur de manière à
ce que le rayonnement solaire incident soit toujours perpendiculaire au plan d’ouverture du
concentrateur (angle d’incidence nulle) [67]. Le pilotage de la poursuite du soleil est effectué
par une régulation en boucle ouverte ou fermée : La poursuite solaire peut être sur un seul axe
ou autour de deux axes.

III.3. La concentration
En se basant sur la définition de la concentration introduite dans le chapitre précédent, nous
pouvons déduire les deux concentrations existantes dans le CCP :
 Concentration idéale donnée par l’équation [72]:
4 𝜃 2
⁡𝐶𝐺 = ( 𝑡𝑎𝑛 ⁡) (III.3)
3 4

35
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

 Concentration géométrique calculée à partir [73]:


𝑠𝑖𝑛𝜃 2
𝐶=( ) (III.4)
𝜀

III.3.1. Taux de Concentration

Le taux de concentration est basée sur la notion surface. Elle est donnée comme étant le
rapport de la surface de l’ouverture à la surface du récepteur [74-75]:
𝑆0
𝐶= (III.5)
𝑆𝑟

S0 est la surface d’ouverture


Sr est la surface de l’absorbeur
La figure III.7 schématise la relation entre le taux de concentration et la température de
l’absorbeur [76]. D’après la figure, nous pouvons constater que :
 Les faibles concentrations (1 < C < 10 ⇒ Tc ≈ 150°C);
 Les moyennes concentrations (10 < C < 100 ⇒ Tc ≈ 150°C);
 Les fortes concentrations (C ≥ 100 ⇒ Tc ≥ 500°C).

Fig. III.7. Relation entre le taux de concentration et la température du récepteur [74]

III.3. La température de sortie du fluide caloporteur


La température de sortie de fluide caloporteur :
𝑄𝑢
𝑇𝑓𝑠 = 𝑇𝑓𝑒 +
𝑚̇𝐶𝑝

Qu est le flux transmis au fluide (puissance gagnée au collecteur) est le suivant [77]:
Qu = Qab - Qp

36
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

Avec
Qab est la puissance absorbée
Qp est la puissance correspond aux pertes thermiques.
Les échanges thermiques existant dans le système concentrateur ont lieu entre les trois
éléments : le fluide caloporteur, l’absorbeur et la vitre, tel que représenté dans la figure III.7.

Fig. III.8. Schématisation du transfert thermique entre les différentes parties du CCP

𝑄𝑝 = 𝑄𝑝𝑐𝑜𝑛𝑣 + 𝑄𝑝𝑐𝑜𝑛𝑑 + 𝑄𝑝𝑟𝑎𝑦 (III.6)


Avec
Q pconv sont les pertes par convection données par l’équation (II.22)
Q pr sont les pertes par rayonnement calculée à partir de l’équation (II.23)
Q pcd sont les pertes par conduction définit par-là l’équation (II.24)
La puissance absorbée est déterminée par la relation suivante [78] :
𝑄𝑎 = 𝐼𝐶𝜌𝜏𝛼 (III.7)

La figure III.9 représente un schéma du bilan énergétique du modèle 2D d’un CCP. Ce bilan
est calculé pour chaque surface.
 L’échange thermique par convection (forcée) entre la surface interne du tube
absorbeur et le fluide dans un élément x compris entre x et x+x s’écrit par
l’équation suivante :
𝑄𝑓 (𝑥 + ∆𝑥 ) − 𝑄𝑓 (𝑥 ) = 𝑄𝑢 (𝑥)∆𝑥 (III.8)

Avec
Qu : quantité de chaleur utile cède au fluide caloporteur par l’absorbeur.
𝑄𝑓 (𝑥 ) = 𝜌𝑓 𝐶𝑝𝑓 𝑚̇𝑓 𝑇𝑓 (𝑥) (III.9)

𝑄𝑓 (𝑥 + ∆𝑥 ) = 𝜌𝑓 𝐶𝑝𝑓 𝑚̇𝑓 𝑇𝑓 (𝑥 + ∆𝑥) (III.10)

37
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

Sont les flux de chaleur du fluide caloporteur à l’abscisse x et x+ x.


 Le bilan énergétique pour l’absorbeur peut être donné par la relation : [65]
𝑄𝑢 (𝑥 ) + 𝑄,𝑎𝑣 (𝑥 ) = 𝑄𝑎𝑏 (III.11)
Avec
Qab quantité de chaleur absorbée un niveau de l’absorbeur vienne du soleil
Qu quantité de chaleur utile cède au fluide caloporteur par l’absorbeur.
Qa,v quantité de chaleur échangée par convection entre le tube absorbeur et la vitre.
 Le bilan énergétique pour la vitre est : [65]
𝑄𝑎,𝑣 (𝑥 ) − 𝑄𝑣,𝑎𝑚𝑏 (𝑥 ) = 0 (III.12)
Avec
Qv,amb quantité de chaleur échangée par convection entre la vitre et l’air ambiant.

Fig. III.9. Bilan énergétique du modèle 2D du CCP [79]

III.4. Le Rendement
Le rendement thermique du CCP est défini par [67] :
𝑡
∫0 𝑄𝑢 ⁡𝑑𝑡
𝜂= 𝑡 (III.13)
∫0 𝐺𝑆𝑒 ⁡𝑑𝑡

Puisque le régime est permanent donc :


𝑡
∫0 𝑄𝑢 ⁡𝑑𝑡 = 𝑚̇𝑓 𝐶𝑝,𝑓 (𝑇𝑓,𝑠 − 𝑇𝑓𝑒 ) (III.14)

Cette quantité de chaleur représente l’énergie utile reçue par le fluide caloporteur.
D’où

38
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

ṁ⁡𝑓𝐶𝑝,𝑓 .(𝑇𝑓,𝑠 −𝑇𝑓,𝑒 )


𝜂= (III.15)
𝐺𝑆𝑒

Tf, e et Tf, s Sont respectivement la température d’entrée et de sortie du fluide caloporteur.

III.5. Applications des concentrateurs cylindro-paraboliques


Les concentrateurs solaires cylindro-paraboliques sont utilisés dans plusieurs applications
parmi nous citerons trois.
 La production de l’électricité : afin de produire de l’électricité à l’aide des
concentrateurs solaires cylindro-parabolique, ils sont couplés avec une installation
constituée de système de transfert de la chaleur et de génération électrique. Afin de
limiter les pertes dans les échangeurs de chaleur, il est possible d'effectuer la
vaporisation d'eau directement dans le concentrateur solaire (Direct Steam Generation
–DSG). [80].

Fig. III.10. Schéma d’une centrale à CCP

 Dessalement de l'eau saumâtre : le CCP peut être employé pour dessaler les eaux
saumâtres, en reliant le système solaire à une usine thermique de dessalement par les
différents procédés (simple effet, multiples effets, multiples étages) [80].

Fig. III.11. Distillateur solaire à effet de serre [81]

39
Chapitre III Concentrateur solaire cylindro-parabolique

 Climatisation et réfrigération : le CCP à ébullition directe (DSG) peut être combiné

avec un système de réfrigération à adsorption par l’intermédiaire des conduites en


acier qui transforme la chaleur vers le lit d’adsorbant.

1-CCP

2-Conduites en acier

3-lit d'adsorbant

4-Evaporateur

5-Condenseur

6-des valves

7-Réservoir d’Ammonia liquide

8-soupape de dilatation.

Fig. III.12. Schéma d’un réfrigérateur solaire à adsorption

III.6. Conclusion
Le concentrateur cylindro-parabolique se compose de rangées de longs d’un axe horizontal
pour suivre la course du soleil. Ils sont les plus économiques, les plus matures et les plus
robustes. Les rayons du soleil sont concentrés sur un récepteur solaire en utilisant des miroirs,
qui sont convertis en chaleur ou en électricité.
Le concentrateur à surface cylindro-parabolique (CCP) se distingue par sa simplicité et
représente un investissement relativement réduit, ainsi que ses performances dans la
production de hautes températures, surtout dans le domaine de la production de la vapeur et la
production de l’eau chaude. Le collecteur cylindro-parabolique est le plus préféré des capteurs
pour la production de la vapeur d’eau à hautes températures qui peut être obtenue sans
altération du rendement.

40
Chapitre IV
Résultats et
Discussions
Chapitre IV Résultats et Discussions

IV. Résultats et Discussions

IV.1. Introduction

Dans ce chapitre nous allons présenter un aperçu sur l’outil utilisé dans notre travail qui est le
logiciel Comsol Multiphysics 5.0 basé sur la méthode des éléments finis et volumes finis. Les
deux problèmes physiques étudiés sont gouvernés par différentes équations aux dérivées
partielles qui n’admettent pas des solutions analytiques sauf dans des cas très simplifiés. Ces
équations sont présentées dans le deuxième paragraphe. Nos résultats sont structurés en trois
grandes parties :
Simulation numérique d’un concentrateur cylindro-parabolique.
Simulation numérique d’un concentrateur parabolique.
Etude comparative entre les deux concentrateurs.
Pour la première partie, nous allons présenter la géométrie du problème ainsi que les
conditions initiales et aux limites. Ensuite les hypothèses simplificatrices et la validation de
notre travail. Enfin de la partie, nous présentons les résultats obtenus et leurs discussions. Les
mêmes points seront touchés dans la deuxième partie. La dernière partie comprend une étude
comparative entre les deux types de concentrateurs en termes de rendement et de température.

IV.2. Formulation Mathématique


Les deux problèmes traités sont régit par un ensemble d’équations gouvernant le transfert de
chaleur dans les solides et les fluides (équation de l’énergie), l’écoulement du fluide (les
équations de Navier Stokes, les équations de quantité de mouvement et l’équation de
turbulence).

 Equation de continuité : elle est déduite du principe de conservation de masse:


𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑤
+ + =0 (IV.1)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧

 Equations de mouvement : d'après la deuxième loi fondamentale de la dynamique,


l'équation de mouvement est donnée par:
Suivant l’axe x:
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 1 𝜕𝑃 𝜇 𝜕2 𝑢 𝜕2 𝑢 𝜕2 𝑢
𝑢 +𝑣 +𝑤 =− + ( 2
+ 2
+ ) (IV.2)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑥 𝜌 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 2

42
Chapitre IV Résultats et Discussions

Suivant l’axe y:
𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 1 𝜕𝑃 𝜇 𝜕2 𝑣 𝜕2 𝑣 𝜕2 𝑣
𝑢 +𝑣 +𝑤 =− + ( 2
+ ) + 𝛽𝑛𝑓 (𝑇 − 𝑇𝑓 )𝑔 (IV.3)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑦 𝜌 𝜕𝑥 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2

Suivant l’axe z:
𝜕𝑤 𝜕𝑤 𝜕𝑤 1 𝜕𝑃 𝜇 𝜕2 𝑤 𝜕2 𝑤 𝜕2 𝑤
𝑢 +𝑣 +𝑤 =− + ( + + ) (IV.4)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2

 Equation de l'énergie : elle est obtenue par l'application du premier principe de la


thermodynamique, et s'écrit sous la forme suivante:
𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕2 𝑇 𝜕2 𝑇
𝑢 +𝑣 =𝐾( 2
+ ) (IV.5)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 2

 Equation de la turbulence (modèle k-ε) : elle est donnée par la relation suivante :
∂ρuK 𝜕ρvK 𝜕ρwK 𝜕 𝜕𝐾 𝜕 𝜕𝐾 𝜕 𝜕𝐾
( + + )= [Γk ]+ [Γk ]+ [Γk ] + 𝐺𝐾 − 𝜀𝜌 (IV.6)
∂x 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧
1 2 3 4
1 2 2
1- Représente le taux de variation de l’énergie cinétique K. 1 1

2- Représente le transport par diffusion de l’énergie cinétique.


3- Représente la production de l’énergie cinétique turbulente par cisaillement.
4- Représente la dissipation de l’énergie cinétique turbulente K.
𝜇
Où : Γ𝐾 = (𝜇 + 𝜎 𝑡 )
𝑘

 Equation du taux de dissipation de l’énergie cinétique turbulent :


∂ρuε 𝜕ρvε 𝜕ρwε 𝜕 𝜕𝜀 𝜕 𝜕𝜀 𝜕 𝜕𝜀 𝜀 𝜀2
( + + )= [Γε ]+ [Γε ]+ [Γε ] + 𝐶𝜀1 𝐺𝐾 − 𝐶𝜀1 𝜌 (IV.7)
∂x 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝐾 𝐾
1 2 3 4
1 2 2
1‐ Représente le taux de variation de ε. 1 1

2‐ Représente le transport par diffusion de la dissipation de l’énergie cinétique.


3‐ Représente le taux de production de ε.
4‐ Représente la dissipation ε.
𝜇
Où : Γ𝜀 = (𝜇 + 𝜇𝑡 )
𝜀

𝜌𝐾2
t est la viscosité turbulent donnée par : 𝜇𝑡 = 𝐶𝜇 𝜀

Production de l’énergie cinétique turbulente :


𝜕𝑢 2 𝜕𝑣 2 𝜕𝑤 2 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑤 2
𝐺𝐾 = 3𝜇𝑡 [( ) + ( ) + ( ) ] + [ + + ]
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Les coefficients du modèle K-standard sont regroupés dans le tableau de l’annexe I.

43
Chapitre IV Résultats et Discussions

IV.3. Méthode Numérique


IV.3.1. Méthode des éléments finis
La méthode des éléments finis qui est la méthode numérique de référence pour le calcul des
solutions de problèmes aux limites. Le principe de la méthode est directement issu de
l’approche variationnelle [82], qui contient les principales étapes de la construction d’un
modèle éléments finis [83] :
Discrétisation du milieu continu en sous domaines
Construction de l’approximation nodale par sous domaine
Calcul des matrices élémentaires correspondant à la forme intégrale du problème
Assemblage des matrices élémentaires
Prise en compte des conditions aux limites
Résolution du système d’équations.

IV.3.2. Présentation du logiciel COMSOL Multiphysics


Le logiciel Comsol Multiphysics et la société correspondante ont été créés en 1986 pour la
première fois par des étudiants de Germund Dahlquist, dans la suite de son cours consacré à la
simulation numérique à l’institut Royal de Technologie à Stockholm en Suède. La version
initiale (avant 2005) de COMSOL Multiphysics s'appelait FEMLAB (Figure IV.1).
Depuis 2005, plusieurs versions du logiciel ont été éditées. En octobre 2014, ont édité la
version 5.0.
C’est un logiciel multiplateforme: Windows, Mac, GNU-Linux. Il contient la plupart des
équations aux dérivées partielles (EDP), soit sous forme différentielle, soit sous formulation
faible. Les couplages avec des équations aux dérivées ordinaires (EDO) et des équations
algébro-différentiels (EAD) sont également possibles. Il possède aussi l’interface MATLAB,
pour faire une liaison entre les deux logiciels COMSOL/MATLAB. Ainsi il utilise une
interface graphique, comme on peut utiliser un peu de programmation directe.
Les différentes étapes du processus de modélisation pour modéliser un modèle physique
quelconque [84] :
définir la géométrie,
les propriétés matériaux,
Le maillage,
Choisir la ou les modèles physiques,
Résoudre et afficher les résultats.

44
Chapitre IV Résultats et Discussions

Fig. IV.1. Interface Comsol Multiphysics 5.0

IV.3.3. Etapes de manipulation du logiciel Comsol

Dans ce paragraphe nous donnons les différentes étapes pour manipuler le logiciel Comsol
Multiphysics 5.0 dans notre cas.
 La création d’un modèle Comsol : la première étape est la création d’un modèle
Comsol contenant les équations qui régissent le problème étudié. Dans notre étude, nous
avons choisis le système contenant les équations de Navier-Stockes, convection et conduction
et de poisson (Fig. IV. 2).

Fig. IV.2. Création du modèle Comsol

45
Chapitre IV Résultats et Discussions

 Traçage de la Géométrie : dans cette étape, après le choix de la dimension (3D), les
modules intervenants dans notre cas et le régime permanent d’étude. une fois le fichier
Comsol est créé avec les équations, nous dessinons la géométrie du problème étudié (Fig.
IV.3).

Fig. IV.3. Traçage de la géométrie

 Introduire les matériaux : dans cette étape nous introduisons les différents matériaux
utilisés (Fig. IV.4)

Fig. IV.4. Introduire les matériaux

 Introduire les conditions du problème : dans cette étape nous avons adapté les
conditions aux limites et initiales du problème étudié (Fig. IV.5).

46
Chapitre IV Résultats et Discussions

ig.

IV.5. Définition des conditions aux limites et initiales

 Maillage de la géométrie : effectuer un maillage selon la géométrie choisis. Dans


notre cas, nous avons choisis deux types de maillage triangulaire et tétraédrique. (Fig. IV.6).

Fig. IV.6. Maillage de géométrie

 Obtention des résultats : une fois les étapes précédentes sont achevées, nous avons
lancé un calcul pour obtenir la température (Fig. IV.7).

47
Chapitre IV Résultats et Discussions

Fig. IV.7. Résultats obtenus

IV.4. Modélisation de concentrateur cylindro-parabolique


IV.4.1. Configuration physique
La figure IV.8 schématise la géométrie du problème physique et les conditions aux limites.
Elle est basée sur une cavité en forme de cylindre de longueur L et de diamètre D. les
dimensions de cette géométrie sont données dans l’annexe A.2. Ce cylindre représente
l’absorbeur qui est en métal (Acier inoxydable). A l’intérieur du tube, il circule un fluide
caloporteur (Eau). A l’entrée du fluide, on impose une température et un débit massique bien
déterminés. Un flux imposé (Qimposé) est appliqué à la surface supérieure du tube, et un flux
concentré (Qconcentré > Qimposé) à la surface inférieure.

y Q imposé

Entrée Sortie
z ṁs
ṁe
x Ts
Te

Q concentré

Z=0 Z=L

Fig. IV.8. Modèle physique du récepteur CCP et conditions aux limites

Le tableau IV.1 regroupe les conditions initiales et aux limites du problème.

48
Chapitre IV Résultats et Discussions

Tableau IV.1. Les conditions initiales et aux limites du problème du CCP


Conditions initiales u=v=0  x, y, z
Condition aux limites
Entrée (z=0) Te 𝑚̇ 𝑒
Sortie (z=L) P0 /
Face supérieure de Qimposé /
l’absorbeur
Face inférieure de Qconcentré /
l’absorbeur

Les propriétés du métal et du fluide utilisées ainsi que les dimensions de l’absorbeur sont
données dans l’annexe A.1.

IV.4.2. Hypothèses Simplificatrices


Pour une formulation simple du modèle mathématique, les hypothèses simplificatrices
retenues dans notre étude sont les suivantes:
 L'écoulement est stationnaire, incompressible et tridimensionnel.
 Le transfert de chaleur à travers le solide est inexistant, donc la frontière commune
entre le solide et le fluide caloporteur est adiabatique.
 le flux solaire au niveau de l’absorbeur est uniformément réparti.
 Les pertes par convection et par rayonnement sont négligeables.

IV.4.3.Validation de code de calcul


L’étape le plus importante est la vérification de nos résultats à ceux expérimentaux
disponibles dans la littérature. Nous allons valider nos résultats aux travaux réalisés par
Dudley, Ya- Ling He, Chang et I. Ouarghi, H. Tria [85]. Ils ont modélisé un CCP
numériquement et expérimentalement. Le fluide caloporteur utilisé l’huile Silicone Syltherm
800. La validation a touché la température de sortie du fluide caloporteur. On remarque une
bonne correspondance entre nos résultats et les autres travaux. Le tableau IV.2 montre la
comparaison et l’erreur relative entre notre travail et les autres travaux.

49
Chapitre IV Résultats et Discussions

Tableau IV.2. Comparaison de la température de sortie du fluide caloporteur


Puissance Débit Te Ts Ts Ts Ya- Ts Ts
notre Dudley Ling He Chang - OUARGHI.I
incidente (kg/s) (°C)
travail (°C) (°C) (°C) ‐ TRIA.H
(w/m2) (°C)
(°C)

933.7 0.6782 102.2 125.19 124 126.2 126.8 127


Erreur 0.96% 0.81% 1.29% 1.45%

Une deuxième validation en termes de rendement thermique a été effectuée avec le travail de
Dudley représentée dans le tableau IV.3. Les résultats obtenus montrent une légère variation.

Tableau IV.3. Comparaison du rendement thermique


Puissance incidente Débit η Présente étude η Dudley
(%) (%)
(w/m2) (kg/s)
933.7 0.6782 74.83 70.96

IV.4.4. Maillage
Le maillage adopté dans notre étude est structuré en deux parties : maillage 1 nombre
d’élément 5896 pour les domaines de 2 cylindres : tétraèdre libre contient 38824 élément de
frontière et 254794 élément de domaine dans un temps 21.62s et un maillage 2 pour les
frontières : triangulaire libre contient 34252 élément de frontière et 7520 élément de domaine.
Nous allons aboutit à un maillage des éléments. La figure IV.3 illustre le maillage adopté de
notre étude.

Fig. IV.9. Maillage de récepteur du CCP de notre étude.

50
Chapitre IV Résultats et Discussions

IV.4.5. Distribution de la température et de la vitesse

(b)
(a)

(c)

Fig. IV.10. Distribution de température autour du tube absorbeur (a) et le fluide caloporteur (b) en
3D et 2D (c)

La figure IV.10 montre la distribution de la température sur la face externe de l’absorbeur (a),
le fluide caloporteur (eau) en 3D (b) et 2D (c) suivant la direction axiale z pour un flux
imposé de 933.7 W/m2. La Température est progressivement plus levée de côté gauche au
côté droit.

51
Chapitre IV Résultats et Discussions

(b)
(a)

(c)

Fig. IV.11. Distribution de température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) le long de
l’absorbeur et c) la température de sortie du fluide caloporteur

La figure IV.11 schématise la variation de la température sur la face externe de l’absorbeur (a)
et du fluide caloporteur le long de l’absorbeur (b) en fonction de la longueur de l’absorbeur, et
de la température de sortie du fluide (c) en fonction du diamètre de l’absorbeur pour un flux
imposé de 933.7 W/m2. On remarque que la température est toujours augmentée tous le long
de tube et elle est plus élevée à la surface externe d’absorbeur. Donc il y a un grand échange
thermique dans la partie inférieur de tube, autrement dit lorsque le fluide caloporteur est
chauffé donc il résulte une augmentation de température de sortie du fluide.

52
Chapitre IV Résultats et Discussions

(a) (b)

(c)

Fig. IV.12. Variation de la vitesse de fluide caloporteur en 3D (a), en 2D (b) et en 1D (c).

La figure IV.12 représente la distribution de la vitesse du fluide caloporteur en 3D (a), en 2D


(b) et en 1D(c) pour un flux imposé de 933.7 W/m2. Les courbes montrent que la vitesse du
fluide diminue près des parois à cause de frottement et elle est maximale au milieu où elle
atteint une valeur de 0.36 m/s. La vitesse à l’entrée du tube est presque uniforme.

53
Chapitre IV Résultats et Discussions

IV.4.6. Effet de la puissance incidente

(a) (b)

(c)

Fig. IV.13. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) le


fluide caloporteur et c) température de sortie pour différents rayonnement.

Dans cette partie nous allons varier trois valeurs de la puissance incidente. La figure IV.13
illustre la variation de la température de l’absorbeur (a) et la température de sortie du fluide
caloporteur (b). On remarque qu’on augmentant la puissance incidente, la température
diminue. Pour une puissance de 920.9 W/m2 la température de sortie est égale à Ts=650 K et
pour une valeur de 937.9 W/m2, la température de sortie diminue jusqu’à T s=375 K. Cette
diminution est importante. Donc, on peut constater que ce n’est pas seul le rayonnement
incident qui influe sur la température mais il ya d’autres effets.

54
Chapitre IV Résultats et Discussions

Fig. IV.14. Variation des rendements thermique en fonction température de sortie

Après l’étude de l’effet de rayonnement incident, nous avons calculé le rendement thermique
en fonction de la température de sortie comme l’illustre la figure IV.14. On remarque
l’augmentation de la température de sortie conduit à une diminution de rendement thermique
due au changement des conditions appropriées (débit massique, puissance incidente).

IV.4.7. Effet du débit massique

Fig. IV.15. Variation la vitesse du fluide caloporteur pour différents débit massique

La figure IV.15 présente la variation de la vitesse en fonction de diamètre de fluide


caloporteur à différentes valeurs de débits massique. On remarque que la vitesse varie selon le
débit imposé. La vitesse est élevée pour un débit ṁ= 0.6206 kg/s. On peut constater qu’il y

55
Chapitre IV Résultats et Discussions

une relation directe entre le débit massique et le rayonnement incident. Donc on peut conclure
qu’il faut prendre un débit approprié au besoin de rayonnement.
IV.4.8. Effet de la longueur du récepteur

Fig. IV.16. Distribution température de sortie du fluide caloporteur pour différents diamètres de
réflecteurs.

Dans cette partie nous allons fixer la puissance incidente, le débit massique et nous avons
varié la longueur de l’absorbeur. La figure IV.16 montre la distribution de la température dans
le fluide caloporteur en fonction du diamètre de l’absorbeur pour trois valeurs de la longueur
L=2m, L=4m et L=7,8m. On remarque que la température de sortie du fluide croît avec la
longueur de tube. Donc lorsque la longueur du tube est grande et le fluide caloporteur est bien
chauffé.
IV.4.9. Effet de l’angle de rotation de l’absorbeur

(a) (b)

56
Chapitre IV Résultats et Discussions

(c)

Fig. IV.17. Variation de la température sur : (a) la surface externe du tube absorbeur-(b)
fluide caloporteur-(c)la sortie du fluide pour différents angles de rotation

La figure IV.17 schématise la variation de la température sur la surface externe du tube (a), le
long de l’absorbeur (b) et à la sortie du tube (c) à différentes valeurs de l’angle de rotation.
L’effet est important dans le cas de la température de sortie du fluide caloporteur pour l’angle
90°. Dans cette partie, nous allons varier l’angle de rotation de l’absorbeur entre 0° à 90°.
Pour les deux autres cas (a) et (b), la température diminue légèrement. D’après ces courbes,
nous pouvons déduire que l’angle 0° est le meilleur angle pour concentrer le rayonnement
solaire.

Fig. IV.18. Variation des rendements thermique en fonction l’angle de rotation

La Figure IV.18 illustre la variation du rendement thermique en fonction de l’angle


d’inclinaison. Entre un angle compris entre 0° à 45°, une légère augmentation du rendement.
Par contre pour un angle de 90°, le rendement diminue. Cet angle a une relation directe par la
concentration du rayonnement ou le transfert de chaleur se concentre.

57
Chapitre IV Résultats et Discussions

IV.4.10. Effet de la concentration

(a) (b)

(c)

Fig. IV.19. Distribution de température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) le long de
l’absorbeur et c) à la sortie de l’absorbeur pour différents concentrations.

La figure IV.19 représente la variation de la température sur la surface externe du tube (a), le
long de l’absorbeur (b) et à la sortie du tube (c) à différentes valeurs de concentration. On
remarque que la température de récepteur et de fluide croît avec la concentration. Donc
lorsque le flux concentré est grand, le fluide caloporteur est mieux chauffé.

58
Chapitre IV Résultats et Discussions

IV.4.11. Effet température entrée :

(a) (b)

(c)

Fig. IV.20. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) le fluide
caloporteur et c) température de sortie pour différents Température d’entrée.

Dans cet effet nous allons fixer le rayonnement, la concentration et nous avons varié la
longueur de l’absorbeur. La figure IV.20 montre la distribution de la température dans le
fluide caloporteur en fonction du diamètre de l’absorbeur pour trois valeurs de la température
d’entrée Te=4.2C°, Te=25C° et Te=102.2C°. On remarque que la température augmente. Donc
le changement de température d’entré n’affecte pas le chauffage de fluide caloporteur, il est
plus chauffé.

59
Chapitre IV Résultats et Discussions

IV.5. Modélisation de concentrateur parabolique


II.5.1. Configuration physique
La géométrie du problème physique considérée avec les conditions aux limites est
schématisée sur la figure IV.20. Elle est basée sur une cavité en forme de cylindre de
longueur L et de diamètre D. Les dimensions réelles utilisées dans cette simulation sont
regroupées dans le tableau de l’annexe A.3. Ce cylindre représente récepteur du CSP qui est
en métal (Cuivre). Le tube est rempli d’un fluide caloporteur (Eau). A l’entrée de l’absorbeur,
on impose une température bien déterminée et un flux concentré (Qconcentré > Qimposé). Les
parois verticales du cylindre sont supposées isolées.

Isolant

Z + dZ Tr (Z + dZ,t)

Z
Tr (Z, t)

Tr1 X

Q concentré
Fig. IV.21. Modèle physique de récepteur du CSP et conduction aux limites.

Le tableau IV.1 regroupe les conditions initiales et aux limites du problème.

Tableau IV.4. Les conditions initiales et aux limites du problème du CSP


Conditions initiales u=v=0  x, y, z
Condition aux limites
Entrée (z=0) Te /
Sortie (z=L) / /
Face concentrée de Qconcentré /
l’absorbeur

60
Chapitre IV Résultats et Discussions

IV.5.2. Hypothèses Simplificatrices


Pour calculer la température du récepteur dans différents points, nous supposons les
hypothèses suivantes :
 L'écoulement est stationnaire, incompressible et tridimensionnel.
 le flux solaire au niveau de l’absorbeur dans un point (foyer).
 Les pertes par convection et par rayonnement sont négligeables.
 La direction de la distribution de la chaleur suivant l’axe des Y
 Les parois latérales du récepteur sont isolées
 Le transfert de chaleur se fait seulement par conduction.

IV.5.3.Validation de code de calcul


En comparant avec le CCP, il existe moins des travaux dans la littérature concernant le
concentrateur solaire parabolique (CSP). Afin de valider notre code de calcul, nous avons
choisis les résultats expérimentaux réalisés par Zeghib Ilhem [39]. Ils ont modélisé un CSP
numériquement et expérimentalement. La validation a touché la température à l’intérieure du
récepteur. Nous allons aboutit à une valeur de 385 °C et elle est comparable au résultat de
Ilhem T=350 C°.

IV.5.4. Maillage
Le maillage choisis dans notre cas est contrôlé par la physique du Comsol Multiphysics 5.0
avec une taille d’élément normal qui nous a donné un nombre d’élément 712 d’où 19412
élément de frontière et 79663 élément de domaine comme il est représenté dans la figure
IV.21.

Fig. IV.22. Maillage de récepteur du CSP de notre étude.

61
Chapitre IV Résultats et Discussions

IV.5.5. Distribution de la température

(a) (b)

(c)

Fig. IV.23. Distribution de température autour du tube absorbeur (a) et à l’intérieur du tube (b) en
3D et 2D (c)

La figure IV.22 illustre la distribution de la température sur la face externe de l’absorbeur (a),
l’intérieur du tube en 3D (b) et 2D (c) suivant la direction axiale z. On remarque que la
température de la face externe et interne de l’absorbeur est très élevée en comparant à la
température du CCP. Cette augmentation est due à la concentration du flux en un point
(foyer).

62
Chapitre IV Résultats et Discussions

(a) (b)

Fig. IV.24. Distribution de température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) à


l’intérieur du tube absorbeur.

La figure IV.23 schématise la variation de la température sur la face externe de l’absorbeur (a)
et la face interne de l’absorbeur (b) en fonction de la longueur de récepteur, pour un flux
concentré selon la capacité réflexion du rayons solaire de notre capteur. On remarque qu’à
l’extérieur du tube, la température double de valeur et augmente d’une valeur de 300K
jusqu’au 675K. Pour l’intérieur du tube, la température atteint une valeur de 6000 K. Ce qui
montre qu’il y a un grand échange thermique.

Fig. IV.25. Variation des rendements thermique en fonction température de récepteur.

63
Chapitre IV Résultats et Discussions

La figure IV.24 représente la variation du rendement thermique de CSP en fonction


température de récepteur. Nous remarquons que le rendement de l'absorbeur décroît d'une
façon remarquable. Ceci peut être expliqué par la grande partie de chaleur cédé par le
récepteur au milieu extérieur à cause de la grande différence entre la température de
l’ouverture du récepteur et la température ambiante. Donc le rendement du récepteur dépend
de la température de chauffage.

IV.5.6. Effet de la concentration

(b)
(a)

Fig. IV.26. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) à


l’intérieur du tube absorbeur pour différents concentrations.

Dans cette partie, nous avons vus l’effet de concentration à 6 valeurs qui sont présentés dans
La figure IV.25 qui représentent la variation de la température sur la surface externe du tube
(a), le long de l’absorbeur (fluide caloporteur) (b). On remarque que la température à
l’extérieur et l’intérieur du récepteur croît avec la concentration. Donc cette importante valeur
de température permet de l’utiliser dans le stockage ou l’utilisation d’électricité après la
conversion.

IV.5.7. Effet de la Température d’entrée

La figure IV.26 illustre la distribution de la température sur la surface externe du tube (a), le
long de l’absorbeur (b) en fonction de la longueur du récepteur à différentes valeurs de
température d’entrés. Pour cela, nous avons varié trois valeurs de température d’entrée :
Te=4.2C°, Te=25C° et Te=102.2C° à une concentration fixe. On remarque que l’augmentation

64
Chapitre IV Résultats et Discussions

de la température sur la surface externe de récepteur est influencée par la température


d’entrée.

Fig. IV.27. Distribution température a) sur la surface externe du tube absorbeur et b) l’intérieur du
récepteur pour différents Température d’entrée.

IV.6. La comparaison

Dans cette partie, nous présentons une comparaison entre les deux concentrateurs solaires en
termes de température de l’absorbeur et de rendement. Malgré la différence entre les deux
types dans le type, la forme et le principe de fonctionnement, il y a un point commun dans le
composant principal qui est le récepteur. Notre idée est basée sur l’application de ces
concentrateurs dans plusieurs domaines. Cette comparaison nous a permis de comprendre et
de confirmer toute l’étude théorique réalisée dans les deux premiers chapitres. Donc pour
effectuer cette comparaison, nous avons basé sur la même forme (cylindre) des deux
récepteurs, les même conditions (débit massique, concentration température d’entrée, …etc)
et le même matériau utilisé.

65
Chapitre IV Résultats et Discussions

Fig. IV.28. Variation de Température de récepteur en fonction la longueur de récepteur pour


différents capteur.

La figure IV.26 illustre la variation de la température sur la surface externe de récepteur en


fonction la longueur de récepteur pour le concentrateur solaire parabolique et cylindro-
parabolique. On remarque que la température du concentrateur parabolique (CSP) est trop
élevée par rapport au concentrateur cylindro-parabolique Le tableau IV.5 résume cette
comparaison de température. Pour le rendement, l’étude montre que le CSP diminue avec la
température par rapport au CCP.
Le tableau IV.5. Comparaison entre CSP et CCP
Type de L’absorbeur Fluide Te flux Ts
concentrateur caloporteur (C°) concentrée (C°)
(w/m2)
CCP cuivre eau 102.2 16000 w/m2 110
CSP cuivre eau 102.2 16000 w/m2 492.92

Nous présentons une comparaison entre les deux concentrateurs solaires, malgré la différence
entre les deux types (diffèrent géométrie), on remarque que la température de sortie du CSP
est plus élevée à celle du CCP, donc il concentre plus le rayonnement. De ce fait, le
rendement du CSP décroît d'une façon remarquable par rapport au cas du CCP car le
récepteur cède une grande partie de la chaleur au milieu extérieur à cause de la grande
différence entre la température de l’ouverture du récepteur et la température ambiante.

66
Conclusion
Générale
Conclusion Générale

Conclusion Générale

L’objectif du travail présenté dans ce mémoire rentre dans l’axe d’amélioration de la


compréhension des phénomènes thermique, contribution à la maîtrise des technologies de
concentration solaire. Pour cela nous avons fait une étude comparative entre un
concentrateur parabolique et cylindro-parabolique par simulation numérique. Cette étude
nous a permet de comprendre le fonctionnement de ces systèmes, de prévoir la température
de la surface externe et interne du récepteur et de calculer le rendement thermique.
Notre mémoire est divisé en deux parties théoriques et numériques. La partie théorique était
une étude bibliographique des deux concentrateurs. D’après cette étude, nous avons déduit
les points suivants :
Le concentrateur cylindro-parabolique est le plus économiques, le plus matures et le
plus robuste.
Le concentrateur à surface cylindro-parabolique (CCP) se distingue par sa simplicité
et représente un investissement relativement réduit, ainsi que ses performances dans
la production de hautes températures, surtout dans le domaine de la production de la
vapeur et la production de l’eau chaude.

Le collecteur cylindro-parabolique est le plus préféré des capteurs pour la production


de la vapeur d’eau à hautes températures qui peut être obtenue sans altération du
rendement.
Le taux de concentration du CCP varie entre 15 à 45 et une température entre 60°C à
250°C.
Les concentrateurs paraboliques sont des systèmes qui fonctionnent d'une manière
autonome.
Le taux de concentration varie entre 100 à 1000 et une température entre 100°C à
750°C.
Les concentrateurs paraboliques peuvent être installés dans des endroits isolés, non
raccordés au réseau électrique.
Dans la partie numérique, il s’agit d’établir un modèle mathématique pour calculer la
température à la surface externe et interne du récepteur des deux géométries. Les résultats

68
Conclusion Générale

sont obtenus en régime stationnaires et plusieurs effets ont été étudiés par le logiciel Comsol
Multiphysics 5.0. Nous allons conclure les points suivants :
1)- Pour le concentrateur cylindro-parabolique :
Les températures moyennes de sortie obtenues, comparaient à l’expérimental, se
situent de 1.19°C.
La température du fluide caloporteur dépend fortement du débit massique et du
rayonnement incident.
La température du fluide caloporteur croît avec la longueur de collecteur et l’angle
d’inclinaison bien placée pour absorption maximum rayonnement.
L’augmentation de la température du collecteur dépend de la concentration du
réflecteur et la température du fluide à l’entrée.
2)- Pour le concentrateur parabolique :
Les températures moyennes de sortie obtenues, comparaient à l’expérimental, se
situent de 35°C.
La température de la surface interne du récepteur dépend la concentration du
réflecteur.
L’augmentation de la température du récepteur dépend de la température ambiante.
La diminution du rendement thermique du CSP dépend de la différence entre la
température de l’ouverture du récepteur et la température ambiante.
L’utilisation de ce concentrateur pour le chauffage d’eau avec un fluide stationnaire
au niveau du récepteur n’est pas intéressant à cause de la température de stagnation
atteinte au bout d’un temps très court.
Comme perspectives ce domaine d’étude est très important et très vaste, cette étude peut être
compléter par d’autres axes de recherches pour l’avenir, pour cela nous suggérons ce qui suit
Une étude transitoire pour bien visualiser l’effet de flux incident.
Etudier l’effet des pertes de chaleur.
Etudier l’effet du flux incident et de la température extérieure.

69
Annexes
ANNEXES

ANNEXE A

A.1- propriétés de quelques matériaux utilisées dans la réalisation du Concentrateur.

Conductivité Chaleur Masse


thermique massique volumique
(W.m-1 .K) (J/Kg.K) (Kg.m-3)
Eau 565 4185 1000

Acier 54 502.48 8030


inoxydable
Cuivre 389 380 8940

A.2- Caractéristique de l’absorbeur du Récepteur du Concentrateur cylindro-parabolique.

Tub absorbeur Paramètre Valeur

Longueur de tub avec Lzwa 7.8m5m


nombre du collecteur
(surface)
Diamètre de vitre Dv 0.115m

Diamètre de l’absorbeur Dex 0.070m

Diamètre de fluide Din 0.066m

A.3- Caractéristique du Récepteur du Concentrateur parabolique.

Tub absorbeur Paramètre Valeur

Diamètre de récepteur D 0.10 m

La longueur I 0.20 m

Surface totale Sr 0.0471 m2

Surface de captation Ar 0.00783 m2

71
Références
Bibliographiques
Références Bibliographiques

Références Bibliographiques

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%252C1000%26ssl%3D1&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.rni.ma%2Ffr%2F2017%2F07
%2F05%2F25millionsdedollarslenergiesolaire%2F&docid=XGCpjZW_m2j6OM&tbnid=4hS
QxpFOX_C9bM%3A&vet=12ahUKEwiClpzRfjbAhULvhQKHW4PBAU4ZBAzKF4wXnoE
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