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Q Q
l l
O A O A
45 45
ˆ ˆ
B
B
(a) (b)
1
ˆ ˆ
2. On désigne pour chacun de ces mécanismes par ( 0) la vitesse virtuelle
de rotation de la poutre OA autour de son encastrement O. Calculer la vitesse de
rotation correspondante de la poutre AB, puis la valeur des discontinuités aux
sections potentiellement critiques (on choisira d’orienter positivement la structure
dans le sens OAB). Calculer dans chaque cas la puissance résistance maximale
correspondante.
3. En déduire, par application de l’approche cinématique, la charge de ruine de
la structure pour chaque configuration. Commentez les résultats et donner la
distribution des moments fléchissants associée à la charge de ruine pour chacune
des structures.
CORRIGE
Q Q
l l
45 45
O A O A
V
Hl H B
B
Vl
Les sections potentiellement critiques étant dans les deux cas au nombre de deux
(O et B), il y a donc un seul mécanisme indépendant pour chaque configuration,
mettant en jeu des discontinuités de vitesse de rotation aux points O, A et B.
2
ˆ ˆ ˆ
O 0
et la puissance résistante maximale s’écrit alors :
ˆ ˆ ˆ
Prm( a ) (O ) m | O | m
Dans la configuration (b), l’ensemble de la structure OAB est animée d’un
ˆ ˆ
mouvement de rotation virtuelle de vitesse ( 0) autour du point O,
engendrant ainsi deux discontinuités de rotation aux sections O et A :
ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ
O 0 et B 0 ( )
d’où l’expression correspondante de la puissance résistante maximale :
ˆ ˆ ˆ ˆ
Prm(b ) (O ) m | O | m | B | 2m
3. La puissance des efforts extérieurs étant dans les deux cas égale à :
ˆ
Pe( a ) Pe( b ) Ql
l’application de l’approche cinématique par l’extérieur donne immédiatement :
m 2m
Q ( a ) et Q ( b )
l l
Les champs de moments fléchissants associés à ces charges de ruine sont
représentés sur la figure ci-dessous pour les deux configurations. On observe que
dans sa configuration (a) la résistance de la structure est la même que celle de la
poutre console OA en l’absence de la barre-support AB qui ne joue ainsi aucun rôle
de renforcement. La distribution des moments fléchissants dans la barre AB est
linéaire, le moment maximum en B pouvant être quelconque à la condition de
respecter le critère de résistance. Il est par contre égal à +m dans la configuration
(b).
Q(a ) m / l Q(b ) 2m / l
O A O A
M O m M O m
B | M B | m M B m
* *
*
3
Problème n°2 : résistance d’un anneau circulaire soumis à une traction
isotrope (3,5 pts/8)
b O a
e
qe r
Un solide ayant la forme d’un anneau cylindrique circulaire de rayons intérieur a et extérieur
b, et d’épaisseur e (figure), est constitué d’un matériau homogène non pesant obéissant à un
critère de résistance de Tresca de résistance en traction simple égale à 0 2C . Le bord
intérieur de l’anneau, ainsi que ses faces inférieure (z=e/2) et supérieure (z=e/2) sont libres
d’efforts :
r a, z e / 2 : T 0; a r b, z e / 2 : T 0
d d
tandis que le bord extérieur est soumis à une traction uniforme normale d’intensité q :
r b, z e / 2 : T qer
d
4
Uˆ r r , Uˆ 0, Uˆ z 2 z
où est une constante positive. Calculer le champ de taux de déformation associé et en déduire
que le champ de vitesse est bien pertinent. Montrer alors que (d ) 2 0 , calculer la
puissance résistante maximale, puis la puissance des efforts extérieurs, et en déduire un premier
majorant de q+ en fonction de 0 , a et b .
2.2. On considère un second champ de vitesse défini par :
z
Uˆ r U 0 , Uˆ 0, Uˆ z U 0
r
où U0 est une constante positive. Calculer le champ de taux de déformation associé et en déduire
que le champ de vitesse est bien pertinent. Montrer que :
(d )
0U 0
2r
1 1 ( z / r )2
Que devient cette dernière expression lorsque l’anneau devient très mince, c’est-à-dire
lorsque l’on néglige les termes d’ordre supérieur ou égal à 2 en e / a 1 ? Calculer dans ce cas
la puissance résistante maximale, puis la puissance des efforts extérieurs et déterminer un
second majorant de q+ que l’on comparera au minorant trouvé en 1.3.
CORRIGE
1.1. Pour être statiquement admissible avec le chargement q un champ de contrainte doit :
1.2. Le champ de contrainte proposé vérifie bien l’équation d’équilibre en tout point :
d rr rr B B
2 2 0
dr r r r
ainsi que la condition aux limites de surface libre de contrainte sur les faces z e / 2 . Les
conditions aux limites sur les parois intérieure et extérieure de l’anneau donnent :
B B
rr (r a) A 0, rr (r b) A q
a b
permettant ainsi de déterminer les constantes A et B :
5
q qa
A , B
1 a / b 1 a / b
1.3. On vérifie bien que :
1 a / r q
zz 0 rr (a) rr (r ) q rr (b) q
1 a / b 1 a / b
de sorte qu’en tout point de l’anneau, est la contrainte principale majeure et zz la
contrainte principale mineure. Le champ proposé vérifie donc le critère de résistance en tout
point de l’anneau si et seulement si :
q
zz 0
1 a / b
d’où l’obtention du minorant suivant de q+ :
a
q 0 1
b
2.2. Le taux de déformation associé au second champ de vitesse proposé s’écrit en tout point :
U0 0 0 z / 2r
d 0 1 0
r z / 2r 0 1
6
de sorte que le champ de vitesse est bien pertinent (trd=0). Les valeurs principales de d sont les
solutions de l’équation :
2 2
U U z U0
det d d1 d 0 d 0 2 d 0
r 2r r
soit après calculs :
U U 1 1 ( z / r ) 2
d 0, 0
r r 2
et donc :
(d )
0
2 k
0U 0
| dk |
2r
1 1 ( z / r )2
Dans l’hypothèse où l’anneau est très mince, c’est-à-dire lorsque | z / r | e / a 1 , cette
dernière fonction se simplifie en :
0U 0
lim (d )
e / a 0
r
La puissance résistante maximale vaut alors :
b
0U 0
Prm (Uˆ ) (d )d 2 e rdr 2 e 0U 0 (b a)
a r
tandis que la puissance des efforts extérieurs a pour expression:
Pe (Uˆ ) qUˆ dS 2 ebqU
r b
r 0
d’où la majoration :
q (1 a / b) 0
Soit en comparant avec le minorant trouvé en 1.3. :
q (1 a / b) 0
* *
*
l’eau, le parement aval OB étant libre de contrainte, tandis que la base AB est encastrée (figure).
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Le matériau constitutif du barrage, supposé non pesant, obéit à un critère de résistance de Tresca
de cohésion égale à C.
O y O
45 45 U
wx H wx
C
B B
A A
1.1. Montrer que toutes les conditions sont satisfaites pour que le champ de contrainte défini
en tout point (x, y) du barrage par :
x 2y y 0
w y x 0
0 0 ( x, y)
soit statiquement admissible pour le problème.
1.2. Montrer que les contraintes principales dans le plan (x,y) relatives aux états de
contrainte aux différents sommets du triangle OAB sont :
w H 0
O 0; A ; B
0 w H 2 w H
A quelles conditions portant sur la valeur de la fonction en ces points, ces différentes
contraintes principales sont-elles extrêmes ? A quelle condition portant sur le facteur sans
dimension w H / C le critère de résistance de Tresca est-il vérifié aux trois sommets de
triangle ?
1.3. Expliquer pourquoi le critère de résistance est alors vérifié en tout point du barrage et
en déduire un minorant de la hauteur limite H+ du barrage au-delà de laquelle sa stabilité au
sens du calcul à la rupture n’est pas assurée.
2. Approche cinématique
On considère le mécanisme de bloc en translation représenté sur la figure de droite ci-dessus,
caractérisé par la vitesse U et l’angle supposé varier entre 0 et 45°. Calculer la puissance des
efforts extérieurs dans ce mécanisme, puis la puissance résistante maximale et en déduire un
majorant de H+ que l’on optimisera en fonction de l’angle Comparer ce majorant optimal au
minorant trouvé précédemment.
8
CORRIGE
x 0 0 0 0
sur OA : ( x,0).(n e y ) w 0 x 0 1 w x
0 0 ( x,0) 0 0
x x 0 1/ 2 0
sur OB : ( x, x).(n e x / 2 e y / 2) w x x 0 1/ 2 0 .
0
0 ( x, x) 0 0
Il est donc bien statiquement admissible.
1.2. Les états de contrainte aux sommets du triangle sont:
0 0 0 H 0 0
(O) w 0 0 0 ; ( A) w 0 H 0
0 0 (0,0) 0 0 ( H ,0)
H H 0
( B) w H H 0
0
0 ( H , H )
Les contraintes principales sont alors bien évidemment
0 w H
O0 et A w H
w (0,0) w ( H ,0)
pour les deux premiers sommets, associées aux directions principales horizontales et verticale,
tandis que celles au point B, sont solutions de l’équation :
det ( B) 1 0
soit :
9
0
B 2 w H
w ( H , H )
Les contraintes principales dans le plan (x,y) sont alors extrêmes en ces points si la contrainte
zz est prise comme contrainte intermédiaire, soit :
(0,0) 0; H ( H ,0) H ; 2H ( H , H ) 0
et le critère de résistance est alors vérifié en ces trois points si et seulement si :
2 w H 2C w H / C 1
1.3. La linéarité du champ de contrainte en fonction des coordonnées (x,y) qui implique que
la contrainte en un point quelconque du barrage est une combinaison linéaire convexe des
contraintes aux trois sommets du barrage, ainsi que la propriété de convexité du critère de
Tresca, montrent qu’il suffit de vérifier ce critère aux trois sommets pour qu’il le soit en tout
point intérieur. Il en résulte que le champ de contrainte proposé (où wx,y est choisi comme
contrainte principale intermédiaire) vérifie le critère de Tresca en tout point si et seulement si
w H / C 1 . L’approche statique par l’intérieur montre alors que la hauteur limite du barrage
est minorée comme suit :
H C /w
2. Approche cinématique
La puissance des efforts extérieurs (la pression du réservoir d’eau s’exerçant sur le parement
amont du barrage) dans le mécanisme considéré s’écrit :
H
wH 2
Pe (Uˆ ) w xU cos( / 4 )dx U cos( / 4 )
0 2
tandis que la puissance résistante maximale associée à la discontinuité de vitesse tangentielle
le long de AC vaut :
H/ 2
Prm (Uˆ ) CU AC CU , U 0
cos
D’où l’obtention de la majoration suivante :
wH 2
f ( )
C cos cos( / 4 )
wH 2 2 2
1,66
C cos ( / 8)
2
1 2
1,65C / w H C / w
10