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BCPST 2/ CPGE-INPHB

TRAVAUX DIRIGES DE MECANIQUE


CHAPITRE 1
1. Savoir déterminer la masse et la position du centre de masse
d’un système (d’après Concours National DEUG).
Sois une barre (1) en aluminium percée d’un trou (3) de diamètre d3 et de son support
en acier pris dans un tube (2) de hauteur b, de diamètre intérieur di et de diamètre
extérieur de. L’axe du tube et l’axe de la barre sont dans le même plan. Le terme « barre
pleine » désigne la barre (1) sans le trou (3). On note ρ2 la masse volumique de l’acier
et ρ1 celle de l’aluminium. Le point G est tel que 𝑂𝐺⃗ =b 𝑢⃗ + 𝑢⃗ + 𝑢⃗ (𝑓𝑖𝑔. 13)

1.1. Calcul de différentes masses


Déterminer les masses m1 , m2 de la barre pleine (1) et du tube(2) ainsi que celle m3 de
la partie enlevée pour créer le trou (3) .
1.2. Position de différents centres de masse
a) Donner la position des centres de gravité G1 , G2 et G3 de la barre pleine (1) , du
tube (2) et du trou (3).
b) Déterminer la position du centre de gravité G du solide composé de
(1) + (2)-(3)
c) Application numérique : calculer la position du centre de gravité G pour
a=80 mm , b=30mm , c=20mm , di=18mm , de=34mm , d3=20mm , ρ2=7,8kg.dm-3 et
ρ1= 2,7 kg.dm-3 .

2. Savoir caractériser l’équilibre d’un solide


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2.1. Equilibre d’une barre dans un rail circulaire


Dans un rail en forme de demi-cercle de centre O et de rayon r, est placé un solide (S)
constitué d’une barre homogène AB (masse m, longueur l =r, centre d’inertie G) et d’une
tige OG de masse négligeable (Fig. 14). Le rail appartient au plan xOy et l’on néglige
les frottements.

a) Calculer OG en fonction de r
b) On suppose que OG est incliné
d’un angle θ par rapport à la verticale
Ox.

Déterminer les moments du poids 𝑃⃗ du


solide (S) et des réactions 𝑅⃗ et 𝑅⃗ par
rapport à l’axe Oz.
c) Quelle est la valeur θe
correspondant à l’équilibre du solide
(S) ?
Déterminer les normes RA et RB des réactions du support

2.2. Action d’un levier


Pour couper un tube métallique (T) on utilise un outil composé d’une larme (d’angle α)
et d’un levier de longueur OA=D que l’on fixe au point O d’un support horizontal
(Fig.15).
Cet outil permet d’exercer au point B de contact avec le tube (T), tel que OB=d, une
force 𝑓⃗B dont la droite d’action est orthogonale au tranchant de la larme.
Le tube (T) est placé entre deux petites cales afin d’immobiliser l’outil subit, au niveau
de son articulation au point O, une réaction :

𝑅⃗ = 𝑅⃗∥ +𝑅⃗ .

𝑅⃗∥ étant la composante selon la direction OA et 𝑅⃗ étant orthogonale à OA. La larme, le


levier OA ainsi que les diverses forces mises en jeu appartiennent à un plan orthogonal
à Ox (Fig.15)
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Données numériques :

D=1,80 m ; d=0,20m ; 𝑓 = ∥ 𝑓⃗ ∥=350N ; α=30°.

a) Exprimer 𝑓 =∥ 𝑓⃗ ∥ en fonc on de 𝑓 , d et D puis calculer numériquement


𝑓
b) Quelles sont les valeurs numériques de 𝑅 ∥ = ∥ 𝑅⃗∥ ∥ et 𝑅 = ∥ 𝑅⃗ ∥ ?

𝑓⃗
● 𝑢⃗

● Ox B
. α
O (T)

Figure 15

ACTIVITE D’APPLICATION
1. Avec le calcul d’intégrales, déterminer le centre d’inertie des solides
homogènes suivants :

r
h
b

b r
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2. Avec l’aide des tables déterminer le centre d’inertie des solides


homogènes suivants :

EXERCICE I : Centre d’inertie

Déterminer le centre d’inertie des solides homogènes suivants (les centres d’inertie des
solides composants ce système de solides sont connu).
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EXERCICE II : Equilibre d’un solide


Deux cylindres identiques, de rayon R et de centre respectif O1 et O2 tournent à la vitesse
angulaire constante.
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𝑔⃗

O1●……… O 2 ●………
R
R

L’axe (O1 O2) est horizontal et on pose O1 O2 = 2d. On dépose une tige homogène, de longueur
2L (2L>2d), de masse M et de section négligeable sur les deux cylindres, sans vitesse initiale.
Les contacts en I1 et I2 entre la barre et les cylindres sont sans frottement. La position du centre
de masse de la tige G est repérée par la variable XG, abscisse de G sur l’axe Ox.

Déterminer les réactions des cylindres 𝑅⃗ en I1 et 𝑅⃗ en I2 subies par la tige lorsque la tige est
en équilibre sur les cylindres.
Comment se déplace le point G ?

EXERCICE III : Energie potentielle et travail d’une force


Soit Ep l’énergie potentielle d’une force agissant sur un point matériel M.
On considère la forme différentielle suivante : 𝛿𝑔= (z3-3y)dx + (12y²-3x) dy + 3xz²dz
1) Vérifier que 𝛿𝑔 est une différentielle totale exacte.
2) Déterminer la fonction g(x, y ,z) et on posera Ep=g(x, y, z).
3) Déterminer la force agissant sur le point M.
4) Calculer le travail effectué lorsque le point M se déplace de A(1,-1,0) à B(2,0,-1)

EXERCICE IV : Calculs d’énergie potentielle


Un point matériel, de masse m, est mobile sur un axe Ox. Son énergie potentielle peut s’écrire
sous la forme Ep = kx² - ksx3 où k et s sont des constantes positives.

1) Tracer la courbe représentant Ep(x) et montrer que seule la position x=0 correspondant
à un équilibre stable.
2) On étudie le mouvement de M au voisinage de x = 0 ; montrer que ceci correspondant
à x << .
3) Ecrire dans ces conditions l’équation du mouvement.
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EXERCICE V : Champ de gravité crée par un fil pesant.


On considère un solide en forme rectiligne, supposé infiniment long, de masse 𝜇 par unité de
longueur. On notera G la constante de gravitation universelle.

1) Exprimer le champ de gravitation 𝐴⃗, produit par le fil pesant, en un point M, à la


distance x du fil.
2) Exprimer la différence de potentielle de gravitation entre deux points M1 et M2 situés
aux distances x1 et x2 du fil.
3) Une particule de masse m est lancée depuis le point M0, à la distance x0, de façon que
la particule décrive un cercle. Déterminer :
a) Le module de la vitesse 𝑉⃗ 0
b) L’énergie totale dans la particule.

EXERCICE VI : Calcul d’énergie potentielle. Surface équipotentielle


1) Déterminer les énergies potentielles correspondantes aux forces suivantes appliquées à
une particule M, définie par sa position OM=r
a) Force attractive de centre O, de module : f = 𝜇/𝑟, f = 𝜇𝑟 où 𝜇 constante positive.
b) Force exercée par un dipôle sur une charge, de composante radiale et ortho radiale :
𝑓 = , 𝑓 = , en coordonnées polaires.

2)
a) Dans le cas de la force attractive, le module f = 𝜇/𝑟, quel est le travail de cette
force lorsque la particule se déplace de M1(r1) à M2(r2=2r1) ?
b) Détermine le lieu des points de même énergie potentielle, dans le cas de la force
de la question 1) b. Retrouver son équation en remarquant que la particule peut
s’y déplacer sans fournir de travail. Les conditions initiales étant t=0, r=r0, 𝜃=0.
EXERCICE VII : Oscillation d’un pendule simple
I. Pendule simple non amorti :
On considère un point matériel M de masse m, accroché à un point fixe O par l'intermédiaire
d'un fil inextensible de longueur l et de masse nulle. L'ensemble est situé dans le champ de
  
pesanteur terrestre g  g.i (avec g = 9,8m.s-2), i étant un vecteur unitaire de l'axe (Ox). On
note l'angle orienté θ = (Ox, 𝑂𝑀⃗)= (𝚤⃗, 𝑢⃗) où 𝑢⃗est un vecteur unitaire colinéaire à 𝑂𝑀⃗ .
On néglige les frottements.
On lâche la masse d'un angle θ0 sans vitesse initiale.
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1.1. Etude dans le cas des petites oscillations : sin(θ) ≈ θ


1.1.1 Montrer que le mouvement est plan
1.1.2 Etablir l’équation différentielle du second ordre, vérifiée par θ.
1.1.3 En supposant que les élongations sont faibles, montrer que l’équation du
mouvement est approchée par celle d’un oscillateur harmonique de pulsation 𝜔
dont on donnera l’expression en fonction de l et g.
En déduire θ(t). On rappelle que pour les faibles élongations, sin(θ) ≈ θ
1.1.4 En utilisant l’analogie électrique faire le schéma correspondant et écrire l’équation
différentielle associée.

1.2 Etude aux grands angles : sin(θ) ≠ θ.


1.2.1 Exprimer l’énergie potentielle de potentielle en fonction de x et de θ
1.2.2 Montrer que l’énergie mécanique se conserve au cours du mouvement.
En déduire l’équation différentielle du premier ordre reliant ², θ, θ0 et les
paramètres caractéristiques du système. On garde les conditions initiales.

1.2.3 Donner l’expression de la période T(θ0) sous la forme d’une intégrale en fonction
de θ, θ0 et des paramètres caractéristiques du système. On précisera soigneusement
les bornes d’intégration.
On ne demande pas de calculer cette intégrale.
Une intégration numérique donne la courbe ci-dessous. Commenter la courbe obtenue.

1.2.4 Proposer une méthode pour exprimer expérimentalement les valeurs de T.

II. Oscillateur amorti


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Lorsque l'on enregistre expérimentalement θ(t), on constate que l'amplitude de θ diminue


lentement. On interprète ce résultat par la présence de frottements que l'on modélise par 𝑓⃗ =

−𝛼𝑣⃗, où v désigne la vitesse du point M, et α une constante positive.
2.1°) Établir l'équation différentielle du second ordre vérifiée par θ.

En se limitant aux petits angles, écrire l’équation sous la forme : + 𝜃+𝜔 𝜃 =0

Donner l’expression de 𝜏 et son interprétation physique.


2.2°) a) A quelle condition obtient-on un régime pseudopériodique ?
Dans le cadre d’un régime pseudopériodique, déterminer la pseudo-pulsation 𝜔 pseudo-
période T. Que représente alors τ ?
ln( (t ))
On appelle décrément logarithmique la quantité δ = . Où T est la pseudo-période
ln( (t  T ))
et t le temps.
Exprimer δ en fonction de T et τ.
3°) La figure ci-dessous représente les variations de θ avec le temps. On précise les
coordonnées de quatre points particuliers :
Points A B C D
t(s) 0.53 1,10 2,20 8,25
θ(°) 0,00 8,95 8,02 0,00
La masse est m = 470 g.

Calculer numériquement, à
partir des valeurs
expérimentales :
 le décrément logarithmique
δ;
 la pseudo-période T;
 le temps τ;
 la constante α.

EXERCICE VII : Oscillation forcée. Résonance. Impédance mécanique


Une masse m, suspendue à l’extrémité inférieure d’un ressort vertical sans masse et de raideur
k est soumise à une force verticale : 𝐹⃗ = 𝐹⃗ 0 cos 𝜔𝑡, de pulsation 𝜔 variable, et à une force de
frottement visqueux : 𝑓⃗ = −𝑏𝑣⃗. A l’instant initiale, la masse est immobile dans la position
d’équilibre.
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1°) Ecrire l’équation différentielle du mouvement. On posera 𝜔0 ²= et 𝜆 = .

2°) Détermine l’amplitude A et la phase 𝜙 à l’origine des temps, des oscillations forcées qui
s’établissent par deux méthodes :
a) Par la méthode algébrique ;
b) Par la méthode de la notation complexe

3°) On introduit le coefficient d’amortissement 𝛼 = . Pour quelle valeur du rapport a-t-


on :
a) Résonance d’amplitude ? quelle est alors l’amplitude maximale ?
b) Résonance de phase ? montrer que dans ce cas, il y a aussi résonance d’énergie
cinétique.
√ √
4°) Tracer les courbes A=f(𝜔/𝜔 0) et 𝜙(𝜔/𝜔0) si 𝛼 vaut 0, 1/5, ½, et

5°) Exprimer l’impédance mécanique complexe 𝑧̅ = 𝐹 𝑣̅ ; que dévient 𝑧̅ à la résonance de


phase ?

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